Situation actuelle des infrastructures...

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REPUBLIQUE SOCIALISTE DU VIET-NAM Développement des infrastructures de l'information Situation actuelle des infrastructures d'information par Raymond Aubrac de série FM R/BEP/PG1/78/140 IICiE Paris, 1978 Document à diffusion restreinte Rapport technique RP/1977-78/5.1.3

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REPUBLIQUE SOCIALISTE DU VIET-NAM

Développement des infrastructures de l'information

Situation actuelle des infrastructures d'information

par Raymond Aubrac

N° de série F M R/BEP/PG1/78 /140

IICiE

Paris, 1978

Document à diffusion restreinte Rapport technique RP/1977-78/5.1.3

REPUBLIQUE SOCIALISTE DU VIET NAM

SITUATION ACTUELLE DES INFRASTRUCTURES D'INFORMATION

par Raymond Aubrac

Rapport établi à l'intention du Gouvernement de la République socialiste du Viet Nam par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco)

U N E S C 0

Rapport technique RP/1977-78/5.1.3 FMR/BEP/?GI/78/140 (Aubrac ) 30 septembre 1978

© Unesco 1978 Printed in France

TABLE DES MATIERES

Pages

INTRODUCTION 2

SCIENCE ET TECHNOLOGIE 5

Le Comité d'Etat pour la Science et la Tecehnologie 5

L'information scientifique et technique 6

Historique 6 Le réseau 8 Programmes de développement 11 Premières étapes 12 Contributions demandées à 1'aide extérieure 13

SCIENCES SOCIALES 14

Le Comité d'Etat des Sciences Sociales 14

L'information économique et sociale 16

L'Institut 16 Programmes de développement 17 Premières étapes 19 Contributions demandées à 1 'aide extérieure 20

ARCHIVES 22

VISITES DIVERSES 24

Le Bibliothèque Nationale et le réseau des 24 bibliothèques

Notes sur 1'Ecole Polytechnique de Hanoi et sa 27 Bibliothèque

Note sur le Comité Science et Technologie de 28 HochiMinhville

RECOMMANDATIONS 29

Recommandations à 1 'Unesco 29

Recommandations au gouvernement 34

Liste des personnalités rencontrées Demande ICIST du 28 février 1978 Demande ICIST du 12 mai ,1978 Demande Sciences sociales Demande Archives

REMERCIEMENTS

Nous tenons à exprimer notre gratitude aux autorités de la République Socialiste du Viet Nam gui ont bien organisé cette mission et ont facilité sa tâche en lui apportant toutes les informations dont elle avait besoin.

Nous avons été particulièrement honorés d'avoir été reçus en audience par S. E. Monsieur Pham Van Dong, Premier Ministre, et par Monsieur Nguyen Co Thac, Vice-Ministre des Affaires Etrangères et Président du Comité National Unesco.

Il ne nous est pas possible d'exprimer individuellement nos remerciements aux nombreux hauts fonctionnaires et à toutes les personnalités qui ont bien voulu nous consacrer un peu de leur temps, mais nous tenons à mentionner particulièrement M. Nguyen Nhu Kim, Directeur de 1'Institut Central d'Information Scientifique et Technique, M. Vo Hong Cuong, Directeur de l'Institut d'Information des Sciences Sociales, et M. Tran Van Kuong, Directeur des Archives Centrales, avec qui nous avons étudié en détail les programmes de développement des institutions dont ils ont la charge.

Nous désirons aussi remercier pour son accueil M. Le Quanh Chanh, Vice-Président du Comité Populaire de HoChiMinhVille.

Enfin, nous ne saurions trop dire combien nous a été précieuse et agréable la participation de M. Vu Trong Kinh, Secrétaire Général adjoint de la Commission Nationale du Viet Nam pour 1'Unesco, qui avait toute la charge directe de 1'organisation de la mission, qui nous a accompagné dans toutes nos démarches, nous a aidé de ses conseils amicaux et a rendu notre séjour très intéressant et, nous l'espérons, profitable pour son pays.

Raymond Aubrac

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INTRODUCTION

Le Directeur Général de 1 'Unesco, au cours d'une visite offi­cielle en République Socialiste du Viet Nam, a accepté d'aider le Gouverne­ment à réaliser un certain nombre de projets gui se situent dans les domaines de compétence de 1 'Organisation.

Parmi ces projets, trois concernent 1'information scientifique, technigue, économigue et sociale et ils sont relatifs à :

. l'Institut central d'information scientifique et technique

. l'Institut d'information des sciences sociales

. la Direction des Archives.

Le consultant s'est rendu au Viet Nam,où il a séjourné du 5 au 19 mai 1978. Les objectifs de sa mission, définis par le Programme Général d'Information de 1'Unesco, consistaient à :

. entreprendre un examen de la situation actuelle des infrastructures d'information dans le pays ;

. identifier 1'aide internationale nécessaire pour compléter les contribu­tions nationales dans le développement des services d'information.

Le présent rapport n'est donc pas un rapport de coopération technique. Il a pour objectif d'informer 1'Unesco de la situation au Viet Nam et des besoins du pays, afin de permettre à 1 'Organisation internatio­nale de mobiliser les aides extérieures nécessaires.

Examen de la situation actuelle

La RSVN attache une grande importance à 1'Information comme l'un des moyens d'accélérer la reconstruction du pays et son développement.

A l'issue d'une guerre de trente ans, qui a accumulé dans ce pays de 50 millions d'habitants une masse de destructions dont 1 'histoire fournit peu d'exemples, les tâches avec lesquelles la nation est confrontée exigent la mobilisation de toutes les ressources.

La mobilisation et la promotion de la connaissance des sciences et des technologies sont les moyens essentiels que le gouvernement entend utiliser. On le constate au niveau politique, au niveau des institu­tions et au niveau des hommes.

Au r>oint de vue politique, les plus hautes instances du Parti des Travailleurs et du Gouvernement 1 'ont affirmé avec éclat en définissant les objectifs des "trois révolutions" : "révolution dans les rapports de production, révolution scientifique et technique et révolution idéologique et culturelle, avec comme clef de voûte la révolution scientifique et technique".

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Les deux Congrès de 1 'information scientifique et technique (1971 au Nord, octobre 1977 après la réunification) ont affirmé et popularisé 1 'importance de 1'Information.

Les plus hauts responsables du Gouvernement (le Premier Ministre, M. Pham Van Dong ; le Vice Premier Ministre Général Giap) sont connus pour y consacrer la plus grande attention.

Au point de vue des institutions, ont été créés, sous 1 'égide du Comité d'Etat pour la Science et la Technologie, l'Institut Central d'Information Scientifique et Technique (1972) et, sous l'égide du Comité d'Etat des Sciences Sociales, l'Institut d'Information des Sciences Sociales (1975). Enfin, l'importance donnée aux Archives montre que si le Gouvernement souhaite utiliser tous les moyens de la technique moderne développée dans le monde entier, il veut aussi appuyer son action sur les connaissances accu­mulées dans le pays lui-même.

Au point de vue humain, ce pays a pu, malgré les difficultés de son histoire récente, assurer la formation de très nombreux cadres techni­ques et récupérer une bonne partie de ceux qui, du Sud comme du Nord, avaient été formés à l'étranger. Il en a affecté un nombre important aux tâches d'in­formation. Le consultant a eu l'occasion d'exposer devant un auditoire d'envi­ron 200 personnes quelques aspects des échanges d'information au niveau national et international. La qualité de l'échange de vues qui a suivi cet exposé 1'a convaincu de la compétence et de la motivation de ses interlo­cuteurs.

Toutefois, il est évident que cet effort entrepris est limité par l'exiguité des ressources matérielles et, en particulier, la difficulté d'obtenir ce qui n'est disponible qu'à l'étranger. Ceci concerne essentiel­lement les équipements de 1'informatique documentaire moderne et ses moyens de diffusion, 1'accès aux sources documentaires : livres et périodiques et 1'accès aux méthodes documentaires qui ont bénéficié de rapides progrès ces dernières années.

Propositions

Le consultant s'est efforcé de définir avec ses interlocuteurs nationaux quelles actions pouvaient être entreprises avec 1'aide internatio­nale et, pour chaque groupe d'activités, quelle serait la part de celle-ci et quelle serait la contribution nationale.

Les priorités seraient les suivantes :

. organiser la masse de documentation existant dans le pays ;

. valoriser les informations disponibles, de source nationale ou étrangère ; , préparer par un projet-pilote 1'emploi de 1 'informatique documentaire

moderne ; . aider le Viet Nam à acquérir les sources documentaires étrangères ; . aider le Viet Nam à la construction des bâtiments centraux des trois

institutions principales.

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Pour atteindre ces objectifs, il faudrait mobiliser, sous 1'égide de 1'Unesco, des moyens divers, si possible grâce à des contacts réguliers avec les responsables nationaux.

Plan du rapport

Le présent rapport a été organisé de la manière suivante :

. Secteur des Sciences et Technologies ;

. Secteur des Sciences Sociales ;

. Les Archives.

Dans chacun de ces chapitres, on étudie 1'historique, la situation présente des réseaux, les programmes élaborés et la participation attendue de 1'Unesco.

Puis, comme il a été donné au consultant d'examiner rapide­ment quelques institutions, notamment des Bibliothèques dont la participa­tion à tout système d'information est essentielle, quelques informations sont rapportées sur certaines de ces institutions :

. la Bibliothèque Nationale et le réseau des bibliothèques ;

. l'Ecole polytechnique de Hanoï et sa bibliothèque ;

. le Comité Sciences et Technologie de HoChiMinhville.

Enfin, dans une dernière partie :

. Recommandations à 1 'Unesco ;

. Recommandations au Gouvernement.

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T. SCIENCE ET TECHNOLOGIE

A. Le Comité d'Etat pour la Science et la Technologie

Historique - Statut

Le Comité est équivalent à un Ministère et fait partie de 1'administration de 1'Etat ; son Président a rang de Ministre et siège au Conseil des Ministres.

Il a été créé en 1958, par un Décret de 1 'Assemblée Nationale de la République démocratique du Viet Nam.

En 1975, les Instituts de recherche en mathématiques, physique, chimie, biologie, sciences de la terre, océanographie et cybernétique ont été détachés du Comité pour former le Centre National de Recherche Scienti­fique (CNRS).

Missions

Le Comité élabore la politique scientifique et technologique pour 1'ensemble de la RSVN ; il en supervise et contrôle la mise en oeuvre après ratification par le Conseil des Ministres ; il planifie et coordonne les activités scientifiques nationales ; il organise les principaux program­mes de recherche pour promouvoir l'application du progrès technique au bénéfice de l'économie nationale ; il dirige au niveau national les activi­tés relatives aux mesures, aux normes, au contrôle de qualité, aux décou­vertes et inventions et à 1'information scientifique et technique.

Principales méthodes d'opération

1. Le Comité prépare la politique scientifique du Gouvernement dans le cadre de la planification nationale de développement économique et social.

2. Le Comité organise la mise en oeuvre de ces plans en coordon­nant les activités scientifiques et techniques dans les différentes branches de 1'économie et dans diverses institutions de recherche et en distribuant le budget entre les domaines intéressés.

Structure administrative et financière

1. Le Président du Comité est nommé par l'Assemblée Nationale (actuellement M. Tran Ouunh) et les Vice-Présidents par le Conseil des Ministres (actuellement MM. LeKhac et Bui Huy Dap). Il comporte un certain nombre de Divisions et de Sections et trois Départements (Mesures, Normes, Contrôle de qualité). Dépendent également du Comité : . l'Institut central d'information scientifique et technique ; . la Bibliothèque centrale scientifique et technique ; . la Maison d'éditions scientifiques.

2. Les activités du Comité sont financées par le budget de l'Etat.

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Publications

Le Comité publie une "Revue des activités scientifiques" mensuelle.

L'Institut central d'information scientifique et technique publie plusieurs bulletins sur la science, la technologie et la gestion de la technologie.

La Maison d'éditions scientifiques publie des ouvrages scien­tifiques et techniques.

Relations internationales

Le Comité entretient des relations de coopération avec de nombreux pays et des organisations scientifiques internationales.

Remarques

Lors d'un entretien avec la mission, M. LcKhac, Vice-Président du Comité, a souligné 1'importance que le Gouvernement attache à 1'information scientifique et technique comme l'un des moyens principaux d'accélérer le développement.

Le Vice-Président a indiqué que, compte tenu de 1 'abondance des sources d'information et des développements récents de l'informatique documentaire, le Comité considère que 1 'utilisation des méthodes documentai­res modernes doit intervenir le plus rapidement possible au Viet Nam. Il a exprimé son intérêt pour toutes les indications qui pourraient être fournies sur les avantages et les inconvénients des mini-ordinateurs,comparés aux grands ordinateurs.

B. L'Information Scientifique et Technique (I.S.T.)

Historique

1. Les origines et la création de l'Institut central d'information pour la science et la technologie

En 1958, par décret de 1 'Assemblée Nationale de la République démocratique du Viet Nam, le Comité d'Etat pour la Science et la Technique fut créé.

Dès 1971, l'importance de l'information scientifique et tech­nique ayant été reconnue au plus haut niveau du Parti et du Gouvernement, le Premier Congrès sur l'I.S.T. eut lieu (mars 1971) et créa un Bureau de 1'Information scientifique et technique ayant pour mission de :

. alerter les autorités, avec 1'appui des Ministères techniques et des utilisateurs, sur l'importance de l'I.S.T. ;

. préparer des traductions de documents S et T provenant de 1 'étranger et les diffuser ;

. élaborer des directives de développement ;

. faire rapport au Comité National, au Gouvernement et préparer les textes nécessaires.

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Le Décret du 4 mai 1972, sur 1'intensification des activités d'information sur la science et la technique, précise les directives du Gouvernement et insiste sur trois types d'action :

. profiter des expériences acquises à 1'étranger pour gagner du temps ;

. rassembler les information scientifiques et techniques du pays ;

. fournir un appui en priorité à 1'agriculture et aux industries qui lui sont liées.

Enfin, une décision du Conseil des Ministres, en date du 4 octobre 1972, crée l'Institut central d'information scientifique et technique (ICIST), organe du Comité d'Etat pour la Science et la Technologie, qui reçoit 4 missions :

a) organiser la collecte, la sélection, l'analyse et le stockage des informations sur la science, la technique, les aspects écono­miques de la technologie et les sciences de gestion ;

b) organiser par tous les moyens appropriés la diffusion de ces information ;

c) apporter son appui de méthodologie et de formation à tous les organismes chargés de 1'information scientifique et technique ;

d) organiser et mettre en oeuvre les plans de coopération internationale dans ce domaine.

2. Le 2ème Congrès d 'information scientifique et technique -Octobre 1977

En octobre 1977, sous l'égide du Comité d'Etat pour la Science et la Technologie, Le 2ème Congrès de l'IST s'est réuni à Hanoi, comportant cette fois des représentants du Nord et du Sud, et auquel participent des scientifiques, des ingénieurs, des administrateurs et, en particulier, les responsables des bureaux de gestion de la science et de la technologie dans les différents ministères concernés.

L'importance du Congrès est soulignée par la participation et 1'intervention du Général Giap, Vice Premier Ministre et responsable des questions scientifiques (il a en particulier insisté sur l'intérêt d'exploiter au maximum les informations, encore dispersées, existant dans le pays).

Le Congrès examine le rapport préparé par 1'ICIST qui compor­te deux parties :

a) les leçons acquises depuis la création de 1'ICIST et, en particulier : . la nécessité de suivre les priorités du plan de développement économique,

social et culturel ;

. la nécessité d'étudier soigneusement les différents besoins des différentes client^les de 1'information ;

. la nécessité, en corollaire, de prendre en compte le niveau du savoir des clients et, lorsque ce niveau est bas, de leur fournir des synthèses rétro­spectives ;

. la nécessité de constituer des bases de données.

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b) les orientations, les missions et les mesures proposées.

C'est l'essai de définition d'une politique à¿court et à long terme gui s'inscrit dans les objectifs généraux du pays. Ces objectifs sont définis par les "trois révolutions" :"révolution dans les rapports de production, révolution scientifique et technique et révolution idéologique et culturelle avec, comme clef de voûte, la révolution scientifique et technique (extrait du Rapport du Comité Central au IVo Congrès du Parti des Travailleurs, Hanoi, 14-20 décembre 1976)".

Il s'agit donc, en 15 à 20 ans, d'édifier un système cohérent d'information scientifique et technique en liaison avec les bibliothèques et de constituer, en 20 ans, un potentiel de bases de données qui réponde aux besoins du pays.

Le Congrès ayant discuté le rapport en a adopté les conclusions, en insistant sur l'inventaire des documentations du Sud, et sur l'organisa­tion, par l'intermédiaire d'un réseau complet, de l'exploitation de l'infor­mation scientifique et technique.

Le bref historique qui vient d'être tracé montre bien la volonté politique du Gouvernement (et du Parti des Travailleurs) d'accorder une grande priorité à 1'information scientifique et technique, volonté exprimée au cours d'une période de trente années de guerre.

Le réseau d'information scientifique et technique

Structure du réseau

Le réseau, dont une bonne partie est déjà mise en place, ap­paraît comme solidement centralisé et structuré, tout en laissant une large part de responsabilité aux différentes institutions de 1'Etat.

Il se compose des niveaux suivants, entre lesquels se répar­tissent près de 130 organismes de documentation (ayant tous également une mission de vulgarisation) :

Niveau I

L'Institut central d'information scientifique et technique, dont les missions sont définies par la Décision du 4 octobre 1972 (voir ci-dessus) . Clientèle directe : membres du Conseil des Ministres, hauts fonctionnaires des Ministères, planificateurs (qui utilisent aussi les travaux de la Direc­tion Générale des Statistiques).

Niveau II

Les Centres spécialisés par discipline et par ministère.Il existe actuellement six centres spécialisés :

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. Médecine et pharmacie

. Electricité et charbon

. Produits chimiques

. Transports

. Bâtiments

. Pétrole.

En outre, il existe 25 Bureauxde l'IST rattachés aux Minis­tères ou à des Directions générales, qui sont chargés, sous la responsabilité de leurs administrations, de la diffusion de la littérature non publiée. Clientèle : administrateurs, chercheurs, techniciens de production, vulga­risateurs.

Niveau III

Les services ou cellules de l'I.S.T. (occupant jusqu'à 20 personnes) : . dans les instituts de recherche ou leurs filiales (82 organismes de cette

catégorie) ; . dans les universités ou les écoles supérieures (20 organismes) ; . dans les grandes entreprises (5 seulement à l'heure actuelle). Clientèle : chercheurs des universités et des instituts, vulgarisateurs, cadres, techniciens et ouvriers des entreprises.

Niveau IV

Les services établis au niveau des provinces ou des villes. Il en existe actuellement 20 dont quelques-uns seulement au Sud. Clientèle : techniciens, chercheurs, vulgarisation par utilisation des mass media et surtout des films.

Quand on examine 1'ensemble de cette structure, il est à noter qu'il n'existe pas encore de centre de Niveau II au Ministère de l'Agriculture. Ce secteur dispose des moyens de l'IST dans les universités, les écoles techniques, les instituts de recherche. L'ICIST, qui a produit plusieurs documentations dans le domaine de l'agriculture, examine actuel­lement avec le Ministère la possibilité de création d'un centre.

Nombre total des clients possibles

Il existe, au Nord seulement, une population totale de cadres et techniciens de 430 OOO personnes, auxquelles s'ajoutent 150 OOO personnes ayant un diplôme universitaire ou d'une école supérieure, et 3 OOO "candidats" (niveau de doctorat). L'ICIST prépare, avec le Ministère de 1 'Enseignement supérieur, des cours d'initiation à la documentation.

Personnel

Les effectifs totaux du personnel engagé à plein temps dans l'I.S.T. représentent environ 1 OOO personnes, sans compter le personnel des bibliothèques. Ils se répartissent ainsi : 800 au Nord ; 200 au Sud.

La formation du personnel, dont la majorité a moins de 30 ans, est la suivante :

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. 40 % scientifiques ou ingénieurs

. 21 % bibliothécaires

. 23 % traducteurs

. 16 % travailleurs.

Au total, 60 % de 1'effectif global a reçu une formation universitaire. Des cours de recyclage sont organisés chaque année et ont été suivis par 30 % du personnel. La répartition entre les différents ni­veaux est la suivante :

Niveau I (ICIST) . 7 % (environ 60 personnes) Niveau II .20 % Niveau III .65 % (dont recherche 50 %, universités

7 %, hôpitaux 8 %) Niveau IV . 8 %

Le Directeur général de 1'ICIST, M. Nguyen Nhu Kim, est ingénieur électronicien. Formé à Paris (Institut National des Arts et Métiers), il a enseigné pendant lo ans environ à l'Ecole Polytechnique d'Hanoï. Il est bien informé des méthodes modernes d'I.S.T. et particu­lièrement intéressé par la documentation automatisée. Il pratique 1'anglais.

Dans le réseau et à 1'ICIST, il existe des personnes capables de travailler an allemand, anglais, chinois, espagnol, français, polonais, russe, tchèque . . .

Sources documentaires

Les documents de littérature primaire et secondaire actuel­lement utilisés par le réseau de l'I.S.T., y compris les bibliothèques, se répartissent comme suit :

. monographies en vietnamien 15 % environ en langues étrangères 85 X

(dont 60 % en provenance des pays socialistes et 25 % du reste du monde)

. périodiques en vietnamien 12 % environ en langues étrangères 88 %

(dont 50 % en provenance des pays socialistes et 38 % du reste du monde)

Publications du réseau

Nous avons déjà mentionné les synthèses produites par 1'ICIST. Cet organisme produit également des bibliographies (dont une bonne partie est établie à partir de la littérature secondaire du VINITI, Moscou). Il publie également en langues étrangères des bulletins de -ésumés d'ouvrages ou d'articles scientifiques vietnamiens.

Les organismes des Niveaux II et III publient des étvd^s mono­graphiques, des synthèses, des résultats de recherche, ainsi que la documen­tation des réunions scientifiques et techniques, destinés à la clientèle qu'ils ont pour mission de servir.

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Une part croissante de la production de l'i.S.T. est produite sous forme audiovisuelle, afin d'étendre la diffusion de l'information (vulgarisatbn).

Installation matérielle

La mission a visité les locaux actuellement utilisés par l'ICIST. Ce sont des locaux subsidiaires de la Bibliothèque centrale scien­tifique et technique qui dépend du même- Comité d'Etat. Il s'agit d'une vingtaine de petits bureaux incommodes et de quelques greniers sommairement aménagés dans un immeuble vétusté. Comme moyen de reproduction, il n'existe qu'une seule machine offset de faible capacité. Ces locaux sont sur-occupés (jusqu'à 8 personnes analysant des bibliographies dans la même petite pièce). La visite permet de comprendre la priorité donnée à la construction de 1'Institut.

Les programmes de développement du réseau d'information scientifique et technique

Pour atteindre les objectifs, 1'ICIST (Institut Central pour l'Information Scientifique et Technique) dispose d'atouts non négligeables qui sont essentiellement :

- une volonté politique du gouvernement clairement exprimée par les textes et confirmée par les hautes autorités politiques que la mission a pu rencontrer (Premier Ministre, Vice Ministre des Affaires Etrangères, Président du Comité pour les relations culturelles avec l'étranger, etc.);

- un appareil législatif, mis au point par étapes ainsi que nous 1'avons rappelé, et qui a choisi de constituer un réseau, choix confor­me à ce qui semble être le résultat des expériences réussies en matière d'information documentaire moderne. Ce choix est également conforme aux recommandations de 1'Unisist dont se réclament fermement les responsables de 1 'entreprise ;

- un noyau de personnel qui a certes besoin d'être renforcé en nombre et en compétence, mais qui nous a paru bien dirigé, très motivé, et qui dispose en outre d'une bonne formation dans les différentes disci­plines techniques et scientifiques et aussi - circonstance peut-être unique parmi les pays en voie de développement - d'une capacité d'accès direct à la documentation primaire et secondaire dans toutes les langues importantes.

Ce qui manque, c'est 1'expérience pratique des techniques de documentation et de reproaraphie modernes et surtout les moyens d'acquérir les matériels et équipements non disponibles dans le pays. Ici pourraient intervenir les programmes de coopération pour le développement que le gouvernement a décidé d'entreprendre en s'adressant h 1'Unesco.

Afin de nermettre une meilleure compréhension de la requête, nons tenterons de définir les grandes étapes des programmes élaborés avant iJ'-ipw'-fr quelques commentaires sur l'aide recherchée.

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Premières étapes des programmes de développement de l'I.S.T.

L'ICIST est installé dans des locaux annexes de la Bibliothèque scientifique et technique, absolument insuffisants et inadéquats.

Le 17 mars 1977, le gouvernement a décidé de construire, sur un terrain contigu à 1 'immeuble qui abrite cette bibliothèque, très bien situé au centre de la capitale, un bâtiment fonctionnel dont les plans sont en voie de préparation et le financement assuré par une dotation budgétaire d'environ 2 500 OOO dong V N (soit environ US $ 1 OOO OOO) dont les deux tiers sont destinés à la construction proprement dite et le tiers à la par~ tie des équipements qu'il a la possibilité d'acquérir, compte tenu de l'ex­trême pénurie actuelle de devises extérieures. Les travaux de construction commenceront fin 1978 et leur achèvement est prévu pour début 1981.

Pendant le déroulement de ces travaux, 1'ICIST et le réseau entreprendront :

a) un inventaire complet des services et des fonds de docu­mentation existant dans le pays.

Cette opération qui est nécessaire dans tout pays en voie de développement 1'est particulièrement dans un pays qui a été séparé en deux parties pendant 20 ans (1954-1975). Elle est la première étape indispensable à la mise en opération d'une infrastructure documentaire (la mission a constaté que des parties de collection de périodiques scientifiques de première importance, manquant au Nord existaient au Bud, et vice-versa, sans que les responsables ou a fortiori les utilisateurs en soient informés).

b) la sauvegarde, le tri, le traitement documentaire avec microreproduction de ces fonds, pour les constituer en bases de données utilisables.

Cette opération qui sera effectuée suivant les principes de 1 'Unisist ne fera pas appel à l'automatisation. Toutefois les formats d'entrée et les méthodes de traitement utilisés seront compatibles avec une automatisation ultérieure (par exemple cartes perforées à coïncidence optique).

c) la préparation d'un projet-pilote de documentation automa­tique et la formation des cadres nécessaires.

L'ensemble de ces opérations est prévu pour les années 1979 et 1980, mais ne sera pas terminé en deux ans.

Les operations (a; et (h) mobiliseront les éléments existants du réseau, contribueront à entraîner son personnel et commenceront à rendre des services utiles aux "clients" des différents niveaux.

La construction du bâtiment de 1'ICIST sera terminée en 1981 et les étapes suivantes comprendront :

d) la réalisation du projet-pilote de documentation automatique préparé en (c) (1981) ;

e) la mise en piase dans le nouvel immeuble de 1'ICIST des équipements nécessaires pour que 1 'Institut puisse pleine­

ment jouer son rôle de centre promoteur et animateur de 1 'information (salles de conférences, équipement d'enseignement, etc.)

f) à partir de 1982, et sur la base des résultats du projet-pilote, le passage à 1 'automatisation du réseau de 1'1ST.

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Contributions demandées à 1'aide extérieure - Commentaires de la requête du 12 mai 1978 (Annexe C)

Cette chronologie des programmes gui vient d'être décrite éclaire la formulation de la requête concernant 1'ICIST.

L'ordre de priorité est purement chronologique. La "Priorité 1" concerne une aide pour la construction même du bâtiment de 1 'Institut et elle intervient en premier lieu parce que, compte tenu du calendrier de construc­tion indiqué ci-dessus, il est nécessaire de faire savoir très rapidement à 1'ICIST s'il peut espérer obtenir cette aide, afin que ses architectes en tiennent compte avant de compléter leurs plans.

Le Gouvernement espère recevoir une partie des matériaux de construction spéciaux (verres, tôles et profilés pour menuiseries métal­liques) nécessaires pour que ce nouvel immeuble ait l'allure moderne qui convient à sa destination. Il nous semble que si l'Unesco (dont les autori­tés vietnamiennes savent bien que telle n'est pas sa vocation essentielle) pouvait apporter ou obtenir cette contribution, elle serait un signe visi­ble, au centre de Hanoï, et une sorte de symbole de la coopération inter­nationale.

Le "Priorité 2" concerne les opérations décrites ci-dessus dans les paragraphes (a) et (b).

A notre demande, en présentant les chiffres qui figurent sous cette rubrique, le Directeur de 1'ICIST a formulé une estimation quantita­tive du volume de :

a) documents qui devraient bénéficier de 1 'opération "sauve­garde" (photo sur films de documents en péril de mauvaise conservation ou dont les détenteurs ne peuvent pas se séparer, par caméras mobiles pour confection de microfiches ou de microfilms); documents qui devraient être distribués, sous forme de microfiches ou de microfilms, à des utilisateurs (centres documentaires du réseau) qu'il faudrait donc munir d'équipements de lecture et d'agrandissement-reproduction ; documents qui devraient être reproduits par photocopie ;

b) documents de littérature secondaire : index, répertoires, résumés, etc., qui devraient être produits par 1'ICIST et imprimés par cet Institut.

Un examen de ces chiffres par des spécialistes de ce type d'équipement de reprographie et d'impression permettra de déterminer leur spécification et leur coût, ainsi qu'un calendrier raisonnable de livraison. On pourra ainsi identifier des "projets" de coopération spécifiques compor­tant : . une méthodologie ; . la formation des personnels, soit au Viet Nam, soit à 1 'étranger; . la fourniture des équipements et matériels ; . 1'évaluation des résultats.

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Les autres dépenses relatives à ces opérations, c'est-à-dire la quasi totalité des dépenses en personnel, seront assumées par le Gouver­nement.

La "Priorité 3", à laquelle l'ICIST attache la plus grande importance car il est déterminé à utiliser les moyens modernes de traitement de l'information, ne peut pas encore être définie en termes précis, faute d'indication sur la politique qu'entend suivre le gouvernement dans les choix fondamentaux de sa politique informatique. Il nous a été indiqué que des études sont en cours à ce sujet. L'ICIST souhaite pouvoir obtenir une aide de 1'Unesco, non seulement pour les équipements si ceux dont dispose le Viet Nam ne conviannent pas, mais également dans la définition du projet-pilote, dans la formation des personnels, éventuellement en matière de logi­ciels et d'évaluation de l'opération.

La "Priorité 4" dont les composantes peuvent être estimées à partir des indications encore incomplètes contenues dans le document du 28 février 1978 (Annexe B) devra nécessairement faire l'objet d'échanges de vues complémentaires.

Tels sont les commentaires qu 'il nous est possible de faire à ce stade et qui, nous l'espérons, permettront de mettre dans leur perspec­tive opérationnelle les demandes qui ont été formulées.

Nous pouvons ajouter que, sans que les requêtes écrites n'en fassent mention, il nous a été indiqué que le Gouvernement souhaitait béné­ficier de 1'aide de 1'Unesco pour obtenir 1'envoi de documentation (mono­graphies et périodiques) qu'il ne peut acquérir pour le moment, en raison de la faiblesse de ses moyens de paiement extérieurs.

II. SCIENCES SOCIALES

A. Le Comité d'Etat des Sciences Sociales

Le Comité d'Etat des Sciences Sociales a été créé par un décret gouvernemental en 1967 (période très difficile au Viet Nam). I 1 est le très lointain héritier de l'Ecole française d'Etrême-Orient.

Dirigé par des personnalités de haut prestige, il assume, au niveau du gouvernement, la responsabilité des plus importants secteurs des sciences humaines.

Le Comité d'Etat regroupe sous son contrôle les Instituts de recherche suivants : . Philosophie . Economie politique . Histoire . Littérature . Linguistique . Ethnographie . Droit . Archéologie

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D'autres sections sont appelées à devenir des Instituts. Ce sont : . Sociologie . Etude des pays du Sud asiatique . Anciens manuscrits.

Auprès de ces institutions de recherche, pour les servir et diffuser les connaissances dans les disciplines dont ils ont la responsabi­lité, le Comité d'Etat comprend également l'Institut d'Information des Sciences Sociales, auquel appartient la Bibliothèque des sciences sociales.

Le gouvernement attache une grande importance aux activités du Comité d'Etat et de son Institut d'Information, en raison de la rapide progression des disciplines dont il est chargé, de l'intérêt qu'il porte aux recherches relatives à ses origines, sa culture, la connaissance de son identité et enfin des problèmes que posent les plans de développement éco­nomique et social dont il a entrepris la mise en oeuvre (par exemple, le développement des coopératives).

Le Comité d'Etat attend aussi de son Institut d'Information qu'il organise et multiplie les relations de coopération internationale qui lui permettront de suivre les développements des recherches entreprises dans le reste du monde et qu'il réponde à l'intérêt exprimé à l'étranger pour Je peuple vietnamien, son passé et son histoire.

Ayant abordé 1 'examen des activités spécifiques et des projets de l'Institut et constatant le parallélisme évident entre les programmes préparés par l'Institut d'information des sciences sociales et ceux de l'Institut central d'information scientifique et technique, la mission a demandé au Président du Comité d'Etat pour les sciences sociales (Prof. Nguyen Khanh Toan) s'il était possible d'envisager sinon une mise en commun des moyens matériels des deux organismes, tout au moins une aide réciproque.

Le Président a écarté toute idée de fusion des deux organismes dont, pense-t-11, la "coexistence pacifique" n'est pas facile à obtenir. Sans se prononcer clairement, il n'a toutefois pas exclu la possibilité d'utilisation commune, pendant une certaine période, de certains des outils et méthodes qui seraient apportés par 1'aide internationale.

Il pourra être utile ñe revenir sur cette idée dont la mise en oeuvre, si elle est imposée par un calendrier restrictif de déploiement de ressources, devra être étudiée avec soin.

Il est vrai que la structure générale de 1 'information des sciences sociales comporte, par rapport à celle de 1 'information scientifique et technique, quelques différences que les notes suivantes devraient mettre en évidence. Il semble en effet que, tandis que dans le domaine scientifique et technique on s'oriente vers un réseau comportant de très nombreuses cellu­les (déjà environ 130 unités de documentation), dans le domaine des sciences sociales, les centres de collecte, d'étude et de traitement de l'information soient destinés à être plus concentrés, même si la diffusion de cette infor­mation s'adresse à un aussi large public.

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B. L'Information économique et sociale

Institut d'Information pour les Sciences Sociales

Comme nous 1'avons indiqué (et contrairement au cas des Sciences & Techniques, où les deux organismes sont séparés), l'Institut d'information des sciences sociales comprend la Bibliothèque des sciences sociales à Hanoi et celle de Saigon. Dans l'état actuel de son organisa­tion, il semble que ses fonctions soient très liées à celles de ces biblio­thèques, même si elles doivent tendre à s'en différencier plus dans l'avenir.

L'Institut a été créé le 8 mai 1975, c'est-à-dire quelques jours après la fin des combats de libération (Arrêté no. 93 CP du Gouver­nement). Il résulte essentiellement de la fusion de l'ancienne Bibliothèque des sciences sociales avec la Commission d'information pour les sciences sociales.

Il a pour mission de collecter, traiter et disséminer les informations concernant les sciences sociales provenant du pays et de 1'é-tranger pour servir les chercheurs, les enseignements et les organismes d'Etat.

Structure

Etroitement liés à la Bibliothèque, les services suivants sont organisés :

a) Sources : comprenant les bureaux d'enregistrement, de triage et choix, de catalogage et de bibliographie ;

b) Production de bulletins (en liaison avec les Instituts spécialisés) dans les domaines de la philosophie, de 1'économie politique, du socialisme scientifique, de la sociologie, du droit, de l'histoire, de 1'archéologie et ethnologie, des lettres et des arts, de la linguistique;

c) Services communs : service d'édition-impression ; service des lecteurs ; bureau d'informatique ; traductions ; organisation et person­nel ; planification, administration et finances.

Il est assisté de deux organismes consultatifs : . un Conseil scientifique . une Commission de rédaction, également chargée de 1 'édition d'une revue.

Il est à noter que la bibliothèque a une vocation générale, tandis que plusieurs des Instituts groupés sous 1 'autorité du Comité d'Etat ont leur bibliothèque spécialisée.

Moyens disponibles

La Bibliothèque, qui utilise une classification dérivée de la C.D.U., comprend :

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. 250 OOO monographies (le fonds laissé par l'Ecole française d'Extrême-Orient s'élevait à 10 000 volumes environ) ;

. 500 titres de périodiques ;

. 15 OOO résumés de monographies et d'artichs faits au Viet Nam.

La Bibliothèque pratique des échanges entre les publications de l'Institut et une série de bibliothèques étrangères.

La Salle de lecture comprend environ 50 sièges, généralement occupés.

La Bibliothèque pratique des prêts à Hanoï et peut fournir des traductions lorsque la demande le justifie.

Il existe un catalogue des traductions disponibles.

Le personnel de l'Institut à Hanoï comprend 184 personnes dont cent ont une formation universitaire. On y utilise sans difficulté l'allemand, 1 'anglais, le chinois, 1 'espagnol, le français, le polonais, le russe et le tchèque.

L'Institut dispose actuellement d'une machine offset et d'un système de production de microfilms, de capacité limitée et très inférieure aux besoins.

Les locaux de la Bibliothèque, et plus encore ceux de 1 'Ins­titut, sont manifestement très vétustés, surchargés et insuffisants.

Le début d'un réseau

Dans chaque province, un organisme a été désigné pour col­lecter, d'une part, et disséminer, d'autre part, la documentation relative aux sciences sociales.

Il a été indiqué à la mission que, outre les centres de Hanoï et HoChiMinhville, des centres doivent être créés dans les principales autres villes (ex., Dalat, Hué, DaNang).

Programmes de développement de 1'information des sciences sociales

La plupart des remarques formulées dans ce rapport sur l'information scientifique et technique s'appliquent aussi à l'information des sciences sociales (cf. chapitre I, B).

Fn ce qui concerne la volonté politique du Gouvernement de développer ce type d'activité, elle ne fait aucun doute, comme le montre la création même de 1'Institut et la croissance rapide des moyens qui, dans une période très difficile, ont été mis à sa disposition.

Les atouts dont dispose le Viet Nam pour réussir dans son entreprise relative à la science et la technologie et qui sont rappelés dans le chapitre susmentionné sont aussi disoonibles pour le domaine des sciences sociales.

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Toutefois, il existe des différences entre les deux types d'activité et les structures mises en place qui se reflètent dans le fait que l'Unesco a reçu deux requêtes séparées dont les contenus, bien que voisins, ne sont pas semblables. Il convient de tenter d'analyser ces dif­férences pour mieux comprendre l'ensemble des objectifs poursuivis et mieux adapter 1'aide internationale.

Nous ne sommes pas de bons juges pour apprécier les priorités relatives entre les deux domaines. Elles dépendent étroitement de la poli­tique du gouvernement et, jusqu'à ce jour, tout en insistant particulièrement sur 1'importance de la science et de la technologie, il n'a pas négligé pour autant celle des sciences sociales. S'il était amené à formuler des priorités - ce qui peut se produire au cas où la pénurie des moyens et les limitations de l'aide internationale l'y contraignaient - on peut s'at­tendre à ce qu'elles ne soient pas globales. Certaines actions d'information en matière de sciences sociales auront une priorité sur certaines actions en matière de science et technique et vice-versa. Ces priorités ne pourront pas être établies une fois pour toutes : elles devront s'adapter aux urgences et aux contingences.

Toutefois, laissant de côté ces priorités, certaines différen­ces entre les deux domaines sont évidentes. Par exemple, 1'importance et le caractère de l'expérimentation et des essais en science et technique, par rapport à la nature des recherches en sciences humaines. Ces dernières dé­pendent plus d'études sur documents et d'enquêtes que d'installations de la­boratoires ou de centres d'expérimentation. De la même manière, si dans certains cas des opérations pilotes sont utiles ou nécessaires dans le développement économique et social, elles sont plus souvent utilisées et conduites différemment dans le développement scientifique et technique.

De là, il résulte que les chercheurs en sciences sociales sont généralement plus groupés, plus coutûmiers de l'usage des documents et des bibliothèques que ne le sont les chercheurs en sciences ou technologie, dispersés dans un grand nombre d'instituts, de laboratoires, de stations de recherche et plus habitués à travailler sur des paramètres quantifiés, donc avec des instruments de mesure.

La formation et la tournure d'esprit des deux familles de chercheurs sont différentes, souvent aussi le style et la durée de leurs recherches - et naturellement la nature des informations dont ils ont besoin ou qu'ils produisent.

Donc, s'il s'agit fondamentalement dans les deux cas de collecter, traiter, et disséminer l'information, les techniques pourront être semblables, mais les structures devront probablement différer.

Ces différences se reflètent également dans les rapports des chercheurs du pays avec le reste du monde. Sans que nous ayons le besoin, ni d'ailleurs la capacité d'analyser plus loin ces différences, elles sont suffisamment claires pour comprendre quelques caractéristiques des programmes actuellement entrepris au Viet Nam.

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L'intégration de la bibliothèque dans l'Institut d'information des sciences sociales résulte de ces différences. Il en est de même de l'absence d'un réseau très articulé comme en matière de science et techno­logie (130 centres déjà existants), tandis que dans les sciences sociales, en dehors des liaisons qui existent naturellement avec les universités, nous avons : . deux grandes bibliothèques (Hanoï et HoChiMinhVille) ; . le projet de centres dans les autres grandes villes, telles que Dalat,

Hué, Danang ; . un centre de collecte et de diffusion dans chaque province.

La nature de 1'information diffusée par la recherche en sciences sociales explique également la grande importance attachée aux moyens d'impression et d'édition et la moindre importance attachée à la diffusion de la microphotographie, qui reste une procédure de traitement interne.

Nous tenterons de définir les grandes étapes des programmes élaborés avant de connaître l'aide recherchée.

Premières étapes des programmes de développement de 1'I.I.S.S.

L'IISS, comme l'ICIST, doit s'installer dans un nouveau bâti­ment dont le gouvernement a décidé la construction. Tandis que l'ICIST sera implanté sur le même terrain que la Bibliothèque scientifique et technique, à côté d'elle, l'immeuble à construire pour l'IISS devra également contenir la Bibliothèque des sciences sociales et sera donc beaucoup plus important (70o personnes doivent y travailler).

L'emplacement retenu est sur l'axe routier principal, dans la partie ouest de Hanoi,et doit faire partie d'un ensemble d'urbanisme pu­blic important.

Le budget prévu s'élève à 5 500 OOO dong VN (soit environ US $ 2 400 OOO) dont les 9/10' environ pour la construction proprement dite et le dixième restant pour les équipements. Il s'agit bien entendu de la dépense en monnaie nationale prévue par le gouvernement sur ses propres ressources.

Les travaux seront d'une durée plus longue que ceux de l'ICIST, puisque commençant fin 1978, leur achèvement est envisagé pour fin 1981. Il semble que les plans de construction de l'IISS soient moins avancés que ceux de l'ICIST.

Pendant le déroulement de ces travaux de construction, 1'IISS entreprendra les mêmes tâches que l'ICIST, c'est-à-dire :

a) un inventaire des fonds nationaux et des servîtes documen­taires existants ;

b) la sauvegarde, le tri et le traitement documentaire de ces fonds.

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Par contraste avec les prévisions de 1'ICIST, 1 'IISS estime que cette opération comprendra un pourcentage élevé de documents manuscrits qu'il faudra, non seulement photographier pour assurer leur conservation, mais aussi transcrire. Ceci tient probablement au fait que beaucoup de ces documents nationaux ont été produits pendant la période de guerre et con­servés dans de mauvaises conditions.

c)préparation du passage du traitement manuel au traitement automatisé, y compris la formation du personnel nécessaire.

Il n'est pas prévu de projet-pilote, probablement parce que l'IISS envisage d'utiliser les conclusions du projet-pilote prévu par 1'ICIST. Nous n'avons pas eu l'occasion d'interroger le Directeur de l'IISS sur ce point, car la nouvelle requête (Annexe D), datée du 18 mai, nous a été remise ce jour-là, veille de notre départ du Viet Nam.

Les phases postérieures à la construction du bâtiment, c'est-à-dire la mise en oeuvre de la documentation automatique et des équipements de l'immeuble, se dérouleront à partir de 1982.

On se trouve donc devant une procédure d'opérations très parallèle à celle de 1'ICIST.

Toutefois, il y a lieu de noter que les opérations (a) et (b) seront plus centralisées que celles de 1'ICIST parce que, comme nous l'avons indiqué, le réseau est moins étendu. En outre, l'IISS disposera pendant la construction de son immeuble de surfaces de travail provisoires plus importantes que celles dont disposera 1 'ICIST pendant la même période.

(La situation des surfaces de bureaux, comme celle des habi­tations, restera très critique à Hanoï pendant des années).

Contributions demandées à 1'aide extérieure - Commentaires de la requête du 18 mai 1978 (Annexe D)

Il est important de noter tout d'abord que la Direction de 1'IISS a envoyé une délégation de techniciens en République démocratique allemande pour étudier, avec les spécialistes de ce pays, les types d'équi­pement qui lui seront nécessaires. Nous n'en avons été avisés qu'au moment de notre départ (par la requête du 18 mai). Il serait intéressant de connaî­tre les résultats de cette mission et, notamment, de savoir si les spécifi­cations des matériels demandés ont été formulées après cette consultation.

Comme pour la requête de 1'ICIST, 1 'ordre de priorité dans lequel se présente celle de 1 'IISS est purement chronologique. Notamment., en ce qui concerne 1 'aide demandée pour certains matériaux et équipements généraux de 1'immeuble, elle apparaît en première priorité de manière que les architectes de 1'IISS puissent en tenir compte dans la préparation de leurs projets.

A ce sujet, et bien que ceci ne figure pas dans la requête, le Directeur de l'IISS nous a demandé s'il serait possible à 1'Unesco de faciliter, par l'octroi d'une bourse et les introductions nécessaires, la visite d'un spécialiste vietnamien à des institutions de même nature, pour tirer parti des expériences acquises en ce qui concerne les dispositions

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architecturales du bâtiment. Alternativement, le Directeur de 1'IISS serait désireux de bénéficier des conseils d'un expert que 1'Unesco pourrait envoyer au Viet Nam à cet effet.

L'aide en équipements et matériaux spéciaux du bâtiment ap­pelle les mêmes remarques que celles que nous avons formulées au sujet du bâtiment de l'iCIST. Toutefois, s'il est important d'indiquer rapidement à l'IISS s'il pourra compter sur cette aide, il est probable qu'en raison de la différence de calendrier les fournitures n'interviennent que suivant un échelonnement postérieur à celui des fournitures du bâtiment de 1'ICIST (achèvement de l'immeuble de 1'ICIST prévu début 1981 - achèvement de l'immeuble de l'IISS prévu fin 1981).

Dans la "Priorité 2", la requête de l'IISS mentionne que la contribution nationale comportera des appareils pour microfilms. Pourtant, la même priorité inclut, dans les fournitures demandées à 1 'Unesco, des matériels pour microfilms et pour microfiches. Il faudrait obtenir des précisions supplémentaires sur les capacités et la répartition des équipe­ments dont la fourniture est attendue de ces deux sources différentes. C'est la date tardive à laquelle nous avons reçu la nouvelle requête qui nous a empêchés d'obtenir des éclaircissements.

Dans la même "Priorité" figurent des quantités impression­nantes de machines à écrire et à imprimer (notamment 115 machines à écrire). Ces quantités importantes ne sont pas pour le moment accompagnées des estimations du volume de travail et de disponibilité de personnels qui per­mettraient d'apprécier leur validité.

Les indications mentionnées dans la "Priorité 3" appellent les mêmes remarques que celles formulées pour la requête de 1'ICIST. Il est clair que les responsables de l'IISS, comme ceux de 1'ICIST, veulent s'é­quiper pour utiliser le plus rapidement possible 1'informatique documentaire. Ils en connaissent les contraintes, notamment en ce qui concerne les choix de matériels et de logiciels et la formation du personnel. Il conviendra de les aider dans toute la mesure du possible en leur conseillant peut-être de coordonner les opérations des deux Instituts pour assurer une meilleure tilisation des moyens mis en oeuvre.

Les aides demandées comprennent une formation des personnels destinés à utiliser les équipements, soit au Viet Nam, soit à 1'étranger. Elles comprennent également une aide, qui n'est pas encore précisée, pour acquérir les monographies et souscrire les abonnements que les possibilités de paiement du Viet Nam à 1'étranaer ne lui permettent actuellement pas de supporter.

Sous la réserve des éclaircissements qui sont encore néces­saires et dont certains sont indiqués ci-dessus, il serait possible, avec l'aide de spécialistes connaissant les capacités et les prix des matériels, d'articuler cette requête en une série de "projets".

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III. LES ARCHIVES

Historique

Il existe au Viet Nam, et notamment dans les Archives centra­les, des documents datant de plusieurs siècles. Les services actuels succè­dent aux Archives du gouvernement général de 1 'Indochine gui était, depuis 1917, rattachées à la Bibliothèque nationale.

La Direction des Archives de la République socialiste du Viet Nam, créées en 1945, est depuis 1962 un organisme indépendant rattaché au Premier Ministre.

Organisation - structure

La Direction des Archives gère les archives de tout le pays. Sous son autorité, les Archives centrales reçoivent et gèrent les documents des administrations nationales, les Archives provinciales ceux des adminis­trations provinciales (38 provinces) et les Dépôts de districts et de villes ceux des administrations correspondantes.

A chaque échelon, les administrations conservent elles-mêmes leurs dossiers pendant dix ans et les déposent aux Archives au terme de cette période.

L'effectif total du personnel n'est pas connu avec précision. Il est estimé à environ 250 personnes. Est compris dans cet effectif le personnel des Archives centrales qui s'élève à 50 personnes dont 25 ont une qualification universitaire (bibliothécaire ou historien).

En outre, chaque Ministère a son propre service qui assure la conservation et la gestion pendant les dix années précédant le dépôt aux Archives centrales. L'effectif varie de deux à cinq archivistes par Ministère.

Les archives sont accessibles aux chercheurs munis d'une auto­risation spéciale. Il n'existe pas de période réservée pendant laquelle les archives ne seraient pas communicables.

Le dépôt actuel des Archives centrales

Suite à la demande adressée à 1 'Unesco portant sur une aide pour la construction d'un nouveau dépôt d'archives (15 OOO mètres linéaires et installations connexes ; voir Annexe E), nous avons visité le dépôt existant.

Le bâtiment dont les plans ont été approuvés le 2? septembre 192n est en service depuis environ 55 ans et semble en bon état. Situé dans le centre de Hanoï, il est constitué par un immeuble rectangulaire (environ 50 m. x 15 m.) à 4 niveaux et contient actuellement 6 OOO mètres linéaires de rangement.

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Les étagères sont en bois. Leur épaisseur totale est de 95 cm. (pour 80 cm. de rangement utile) et elles sont distantes de 110 cm. Elles sont solides, en bon état, mais lourdes, si bien que le poids total de 50 kg. se décompose, par mètre linéaire de rangement, de la façon suivante : . poids de 1 'étagère : 14 kg. . poids des archives : 36 kg.

Il serait utile de faire vérifier s'il n'est pas possible de prévoir des meubles moins lourds, moins larges (15 cm. de profondeur perdue par étagère) et un espacement moins "luxueux" (par exemple 80 cm. au lieu de 110 cm.).

Il faut tenir compte du fait que les planchers ont été cons­truits en fonction de la dimension des étagères et qu'il existe une ouverture au droit de chacune,permettant 1 'aération mais constituant un danger en cas d'incendie.

Nous avons suggéré au Directeur des Archives centrales de demander à un spécialiste de génie civil un avis sur les charges supplémen­taires qui pourraient être supportées par les structures existantes du bâ­timent, compte tenu des modifications qui résulteraient d'un allégement et d'un resserrement des meubles.

Il nous semble raisonnable de penser que, sous réserve de 1'avis des spécialistes à consulter, la capacité de 1'immeuble actuel pour­rait être augmentée dans une proportion comprise entre 25 et 50 %.

Le Directeur des Archives centrales a été intéressé par cette proposition qui, si elle s'avère réalisable, permettrait d'améliorer assez rapidement les conditions du dépôt. Les modifications du bâtiment actuel fourniraient un temps de répit avant que les ressources pour la construction du futur bâtiment puissent être rassemblées.

Le projet de construction d'un nouveau dépôt

La demande adressée à 1'Unesco (Annexe E) fournit une descrip­tion très générale du nouveau bâtiment et comporte une liste de matériels et d'équipements que l'on espère obtenir grâce à une aide extérieure.

Le Gouvernement a prévu une dotation budgétaire d'environ 4 npo OOO dongs. Le terrain réservé est situé dans la ville du Xuâm-Mai (province de Hà-Son-Binh), distante de Hanoï d'environ 30 km. On envisage de commencer les travaux au troisième trimestre de 1979 pour les terminer fin 1982.

Les plans du nouveau bâtiment ne sont pas établis et les auto­rités de la RSVN souhaitent que, sur la base de données qu'elles fourniraient et de spécifications qui seraient fixées d'un commun accord, ces plans fas­sent partie des prestations demandées à 1'Vnesro.

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Résultat des discussions de la mission

La demande a pour but une coopération en vue d'aboutir à un résultat planifié d'un commun accord. Elle comporte une aide à la formation des personnels spécialisés dans 1 'utilisation des équipements spéciaux, formation gui pourrait avoir lieu, soit au Viet Nam, soit à 1'étranger.

IV. VISITES DIVERSES

A. La Bibliothèque nationale et le réseau des bibliothèques

Historique

La Bibliothèque nationale a succédé à la Bibliothèque générale de l'Indochine (Bibliothèque Pierre Pasquier) qui fut créée en 1919 et reçut les fonds des collections du Gouvernement général depuis 1'arrivée des Français, à la fin du XIXo siècle. La compétence territoriale de la Biblio­thèque de 1'Indochine comprenait le Tonkin, 1 'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge et Kuan-Tcheou-Wan (territoire restitué à la Chine).

Après la fondation de la République démocratique du Viet Nam, en 1945, un décret du 31 janvier 1946 instituait la Bibliothèque nationale de la RDVN qui est actuellement rattachée au Ministère de la Culture.

Notons qu'en 1945, les autorités françaises évacuant le territoire de la RDVN ont transféré à Saigon 875 caisses de livres et de documents qui ont servi à fonder la Bibliothèque de Saigon. Notons également que dans la période 1945-1954, où le Sud échappait à 1'autorité administra­tive de la RDVN, la quasi totalité des ouvrages publiés dans le territoire administré par Saigon parvenait à la Bibliothèque de Hanoï par des voies clandestines.

Quelques indications sur la Bibliothèque nationale

. Les collections Environ 1 200 OOO monographies, plus 300 OOO recueils périodiques reliés (plus de 7 OOO titres dont 3 OOO en collections complètes). L'accroissement annual est d'environ 20 OOO monographies, dont 3 à 4 OOO en vietnamien, et d'environ 2 OOO périodiques dont 200 en vietnamien. Les langues étrangères les plus fréquentes sont le russe et le français.

. Le dépôt légal Il est couvert à ÎOO X et comprend tous les imprimés, y compris les affiches et les tracts. Les collections sont complètes, même pour la période de guerre. Le droit d'auteur est géré indépendamment du dépôt légal.

. La bibliographie nationale Elle existe à partir de 1955. L'administration française avait tenu à jour, de 192€>k 1955, une "Liste des Imprimés de 1 'Indochine", si bien qu'il existe une bibliographie continue de 1922k ce jour. La Bibliothèque produit une bibliographie mensuelle avec cumulatif annuel. Elle envisage de participer

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á la FIAB dès 1978 et souhaite recevoir de 1'Unesco une documentation com­plète du Congrès international sur les bibliographies nationales qui s'est tenu à Paris du 12 au 15 septembre 1977. (La mission a pu remettre au Directeur le document comportant les recommandations Conf. 401/Coî II P 61/ 77 UBC/3 de février 1978).

. Classification La Bibliothèque nationale utilise une classification dérivée de la C.D.U.

Services bibliographiques : En dehors de la bibliographie mensuelle, mentionnée ci-dessus, la Bibliothèque nationale prépare des bibliographies thématiques correspondant aux problèmes urgents pour le pays et qui comprennent également des documents non publiés. Elle prépare un catalogue périodiques d'agriculture et, pour 1979, un catalogue collectif des livres étrangers sur l'agriculture. Elle prépare chaque année une Bibliographie des bibliographies.

ISBN - ISDS : Les responsables de la Bibliothèque nationale ont déjà reçu la documentation relative à ces deux systèmes internatio­naux et ils préparent la participation du Viet Nam.

Salle de lecture : La salle de lecture de 195 sièges, ouverte jusqu'à 21 heures, a une dapacité insuffisante, compte tenu des missions de la bibliothèque et de la richesse de ses collections. Pres­que constamment pleine, son accès est réservé aux universi­taires et aux fonctionnaires autorisés. Il existe une petite salle de lecture des périodiques.

. Laboratoire de microfilms Afin d'assurer la communication des documents aux correspondants de la Bibliothèque, notamment aux autres bibliothèques du réseau national, un laboratoire de production de microfilms, de capacité limitée, est en fonctionnement.

. Personnel Les effectifs comprennent 150 personnes dont 80 professionnels (bibliothé­caires formés à 1 'université de Hanoï et certains ayant reçu une formation complémentaire à l'étranger, notamment en Union soviétique). Ils sont as­sistés de 30 techniciens et d'environ 40 travailleurs non spécialisés.

Réseaux de bibliothèques

Au sein du Ministère de la Culture, le Directeur de la Bibliothèque nationale a reçu également la fonction de Directeur des biblio­thèques .

Le réseau de bibliothèques est très important puisqu'il com­prend déjà 38 bibliothèques provinciales (réseau complet Nord et Sud) et 500 bibliothèques de district (réseau incomplet dans le Sud) - ce sont des bibliothèques publiques.

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En outre, on constitue, partout où la possibilité existe, des bibliothèques de communes dont le nombre atteint plusieurs centaines.

En dehors de ce réseau gui est fondamentalement celui de la lecture publique, il existe une série de réseaux spécialisés :

. réseau de bibliothèques dans 1 'Armée, avec une bibliothèque centrale et des établissements correspondant aux différents niveaux : armée, corps d'armée, divisions et régiments ;

. réseau de bibliothèques de la Santé publique ;

. réseau de bibliothèques scolaires, dépendant du Ministère de 1 'Education ;

. bibliothèques universitaires dépendant du Ministère de 1 'Enseignement supérieur.

La Bibliothèque nationale a une mission centrale de méthodo­logie que le nombre de ces établissements et la diversité des systèmes rend particulièrement difficile à remplir. Le système de catalogage établi par elle est actuellement appliqué aux réseaux suivants : public, armée, scolaire. Un document officiel, en préparation, établira les règles de catalogage applicables dans 1'ensemble du pays.

L'effectif total du personnel des bibliothèques est estimé à environ mille personnes, dont 500 ont reçu une formation spécialisée de bibliothécaire ou un diplôme de 1 'enseignement supérieur.

Remarques

Les impressions suivantes résultent d'un rapide contact de la mission avec les responsables de la Bibliothèque nationale :

a) Le pays a une grande soif de lecture et, en général, de complément de formation et d'information, ce qui résulte normalement de l'alphabétisation (complète dans le Nord, activement poussée dans le Sud), de 1'enseignement généralisé et d'une longue période de guerre pendant la­quelle il était matériellement impossible de satisfaire les besoins ;

b) Les réseaux de bibliothèques se sentent responsables, non seulement d'une ouverture vers la formation générale de leurs lecteurs, mais encore d'une participation active aux priorités du développement écono­mique et social, comme le montrent les travaux importants de bibliographie thématique ;

c) Les conditions matérielles ont besoin d'amélioration et l'obtention, par échange ou acquisition, d'une plus grande quantité de mono­graphies et de périodiques étrangers, serait de la plus grande utilité;

d) La préparation d'un Catalogue collectif des monographies et d'un Catalogue collectif des périodiques, à laquelle les responsables de la Bibliothèque nationale pensent déjà, rendrait les plus grands services et faciliterait 1 'unification (Nord/Sud) des réseaux ;

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e) Enfin, il a semblé à la mission que les publications de la famille des Nations Unies - dont les collections ne sont pas identifiables dans les bibliothèques visitées, ni à la Bibliothèque nationale - pourraient être mieux utilisées qu'elles ne le sont, faute d'une information suffisante des responsables et de la désignation de bibliothèques dépositaires.

B. Notes sur l'Ecole polytechnique de Hanoi et sa bibliothèque

L'Ecole polytechnique

Il existe en RSVN trois Ecoles polytechniques : au Nord, au Centre et au Sud. L'harmonisation des enseignements est à l'étude.

L'Ecole de Hanoï a été créée en 1956. Ses bâtiments actuels (l'ensemble des installations y compris les logements s'étend sur 35 ha) ont été achevés en 1965. Elle comporte les Facultés suivantes :

. Physique mathématique

. Technologie des constructions mécaniques

. Moteurs à explosion interne

. Métallurgie

. Technologie chimique

. Electroénergie (production et transport)

. Radioélectronique

. Ingénieurs économistes

. Produits alimentaires et conserves

. Textiles

. Cours par correspondance.

En outre, elle assure des cours préparatoires destinés aux ouvriers et aux contremaîtres.

Les étudiants sont au nombre de six mille. La durée des étu­des est de cinq ans. L'accession se fait par concours (en moyenne 8 candidats pour une place) et 15 % des étudiants sont des femmes.

L'enseignement est assuré par 800 "lecteurs" (il n'y a pas encore de professeurs titulaires) dont beaucoup ont également des activités dans les secteurs de production. Des praticiens extérieurs sont invités à participer aux séminaires.

Les étudiants reçoivent un salaire qui dépend de leur acti­vité professionnelle antérieure et de leurs activités de guerre. Tous ont un emploi après 1 'obtention du diplôme.

Pendant les cinq années d'études, les étudiants suivent un total de 60 semaines de stages pratiques gradués, des fonctions d'ou­vrier à celles de responsabilité.

L'Ecole a un petit nombre* d'enseignants et d'étudiants étran-erers.

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La Bibliothèque

Elle est importante : 500 OOO unités documentaires (livres et périodiques) et reçoit 900 titres de périodiques régulièrement. Elle tient 180 OOO manuels à la disposition des étudiants.

Pendant la guerre la Bibliothèque a été évacuée avec les Facultés et a subi deux bombardements.

La Bibliothèque a un personnel de 23 permanents dont 7 bi­bliothécaires professionnels. Elle est aidée par des assistants temporaires parmi les enseignants et les étudiants.

Elle est considérée comme une unité de Niveau III dans le réseau d'information scientifique et technique et collabore étroitement avec 1'ICIST (dont le Directeur a fait partie de son corps enseignant). Elle entretient des relations étroites (échanges) avec la Bibliothèque nationale et avec la Bibliothèque de science et technologie.

Elle est équipée d'un atelier de reprographie par offset et assure l'édition des rapports de conférences.

Depuis 1975, le programme de première année des Facultés comporte une initiation à 1 'information scientifique et technique et les étudiants de dernière année ont à leur disposition un Manuel de référence sur l'I.S.T.

La Bibliothèque considère qu'elle a pour mission, entre autres, de collaborer avec 1'ICIST pour la formation des utilisateurs, de perfectionner ees bibliothécaires, de produire chaque mois des biblio­graphies thématiques, des bibliographies des nouvelles acquisitions, d'organiser des expositions.

La Bibliothèque a largement bénéficié de la documentation produite par 1'Unesco.

C. Notes sur le Comité pour la Science et la Technologie dé HoChiMinhVille

Ce Comité relève du Comité d'Etat pour la Science et la Technologie et en constitue un échelon décentralisé à la disposition du Comité populaire de la ville.

Il a pour mission essentielle d'être le conseiller pour les affaires scientifiques et techniques de la ville. C'est ainsi que son avis est demandé avant toute décision relative à une opération touchant aux infrastructures de la communauté urbaine ou aux activités industrielles.

En cas de besoin, il peut se charger de 1 'élaboration de projets. Enfin, il a pour tâche de promouvoir le développement scientifique et technologique qui est une des priorités de l'action gouvernementale.

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Ses préoccupations essentielles dans la période présente concernent : les activités liées à la transformation des céréales et, en général, aux industries alimentaires ; le fonctionnement de l'artisanat et de l'industrie, rendu très difficile par les problèmes d'approvisionne­ment en matières premières ou en composants, dans un secteur gui jouait surtout un rôle de montage,de distribution et d'entretien.

L'une des grandes préoccupations du Comité pour la science et la technologie de la ville concerne les poids et mesures, la métrologie, et le contrôle de la qualité des produits.

Les exposés des responsables du Comité illustrent les diffi­cultés techniques et économiques considérables qui rendent précaires de nombreuses activités productrices de l'énorme agglomération.

Le principe essentiel que les autorités s'efforcent de mettre en oeuvre est d'utiliser ses propres moyens.

Le Comité a compétence en matière d'I.S.T. Il existe des collections de documents à l'Institut culturel français et des collections d'origine américaine et britannique. De même, quelques grandes entreprises ont des bibliothèques techniques et des collections de périodiques étrangers qui s'arrêtent généralement à fin 1974. Le recensement de ces documents n'a pas encore été entrepris. De même, il semble que l'on n'ait pas encore appelé l'attention de la population sur la valeur des dépôts d'archives techniques qui peuvent exister ici et là, ce qui met en péril leur conser­vation dans une période de pénurie de papier. Même s'il n'est pas encore possible d'organiser la mise en ordre documentaire de ces collections et de ces dossiers techniques, il serait très utile d'en assurer la sauvegarde.

V. RECOMMANDATIONS

A. Recommandations à 1'Unesco

Les trois ensembles d'organisations que nous avons étudiées au cours de cette mission, c'est-à-dire : . le "système" chargé de 1'information scientifique et technique, sous la

direction de 1'ICIST, . le "système" chargé de 1'information des sciences sociales, sous la

direction de 1'IISS, . le "système chargé des archives, sous la conduite de la Direction des

Archives nationales, sont engagés dans un ensemble d'activités qui peut être intitulé Information scientifique, technique, économique et sociale (ISTES), dont chacun des systèmes peut être considéré comme un sous-ensemble. Nous considérerons ces sous-ensembles comme des sous-ensembles institutionnels.

L'ensemble ISTES a reçu pour mission globale du gouvernement une double tâche :

a) d'identifier, organiser et rendre disponibles les infor­mations existant dans le pays ;

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b) d'établir et mettre en oeuvre les mécanismes par lesquels le Viet Nam pourra bénéficier des informations du reste du monde, dans la mesure où elles sont utiles à son développement scientifique, technique, économique et social, et par la même démarche, apporter à la communauté internationale les informations vietnamiennes que le gouvernement décidera de mettre à la disposition des autres pays.

C'est pour mieux remplir cette double mission que le gouvernement a besoin de 1'aide internationale.

Remarquons que le Viet Nam a commencé, avec les moyens dont il disposait, à remplir ces tâches depuis des années, en créant les insti­tutions, en formant les premi-ères équipes de spécialistes et en commençant à servir ses utilisateurs avec les "moyens du bord'.

Le gouvernement s'adresse à 1'Unesco pour obtenir de l'organi­sation internationale, soit directement, soit indirectement, les moyens mo­dernes pour que l'ISTES puisse remplir les deux missions fondamentales dont il est chargé.

Les listes de matériel reçues par 1'Organisation et dont, comme nous 1'avons dit, il faudra discuter les capacités, les priorités et les prix, constituent, compte tenu des moyens déjà disponibles dans les trois "systèmes" que nous avons examinés (sans compter les bibliothèques dont nous avons visité quelques-unes et qui font partie intégrante d'un "ensemble" d'information), une grande partie des moyens extérieurs qui lui sont nécessaires, mais non la totalité, ainsi qu'il résulte des analyses de ces "systèmes" que nous avons pu effectuer.

En effet, un ensemble d'ISTEC peut être analysé comme suit :

a) un sous-système (ou sous-ensemble) opérationnel ayant pour objet la collection sélective des documents nationaux et internationaux contenant les informations ;

b) un sous-système (ou sous-ensemble) opérationnel ayant pour objet de permettre 1'extraction des informations contenues dans le sous-système précédent (a) ;

c) un sous-système (nu sous-ensemble) opérationnel ayant pour objet de permettre la dissémination des produits des sous-systèmes (a) et (b).

Nous pouvons tenter de présenter 1 'aide demandée en examinant comment l'ensemble ISTES vietnamien, constitué par les trois sous-systèmes institutionnels, a besoin d'aide dans les trois catégories de sous-systèmes opérationnels de collection, extraction et dissémination.

a) Sous-système de collection

Nous ferons une distinction entre la documentation nationa­le et la documentation internationale.

i. documentation nationale Compte tenu de la dispersion de cette documentation, de

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ses mauvaises conditions de conservation et de la connaissance incomplète de son contenu réel par les systèmes institution­nels, compte tenu également de la volonté du gouvernement d'an entreprendre l'inventaire, il faut essentiellement appor­ter à 1'ISTES des moyens de microcopie. Ces moyens de microcopie peuvent eux-mêmes être rangés en deux catégories : . installations fixes, pour saisir sur film les documents

détenus centralement (ou dans 1 'un des dépôts du réseau ISTES) et qu'il faudra pouvoir reproduire ;

. installations mobiles, pour saisir sur film les documents dispersés dont les détenteurs ne peuvent pas se désaisir et qu'il faudra pouvoir reproduire.

Dans le premier cas, on utiliser des caméras pour microfiches ; dans le second cas, des caméras pour microfilms. Ces matériels, comme nous le savons, peuvent, si on le souhaite, être harmo­nisés afin de transformer en laboratoire les microfilms en microfiches (il s'agira d'équipements destinés surtout à per­mettre le stockage pour reproduction de la documentation primai' re se présentant sous forme non commerciale, généralement non imprimée, et non d'une organisation destinée à échapper aux règles de copyright).

Ces moyens de microcopie devront être confiés à des équipes de personnel ayant reçu la formation nécessaire pour les uti­liser. Le nombre et 1'affectation de ces équipes sera déter­miné, d'une part par les ressources que 1'Unesco pourra ras­sembler pour les acquérir, d'autre part par les priorités qu'établira le gouvernement pour leur utilisation. Il faudra établir un programme détaillé, soit avec les trois "systèmes" institutionnels (ICIST, IISS, Archives), soit avec un inter­locuteur unique désigné par 1'ISTES.

ii. documentation internationale Les institutions du Viet Nam ont déjà accès à la littérature extérieure dans un certain nombre de cas. Elles sont d'ail­leurs conscientes de la nécessité d'en mieux organiser la répartition et l'utilisation. Dans d'autre cas, et ceci aussi bien pour l'IISS que pour 1'ICIST, elles ont besoin pendant un certain temps d'une aide pour acquérir des monographies et souscrire des abonnements.

L'Unesco pourrait intervenir auprès des organisations de la famille des Nations Unies pour que les monographies et pério­diques qu'elles produisent (et dont nous avons constaté qu'ils sont non seulement peu utilisés, mais mal connus) soient rapidement mis à la disposition de leurs utilisateurs potentiels au Viet Nam.

Outre les matériels de microcopie et les acquisitions de docu­mentation étrangère, une bonne partie des aides demandées pour rompí éter la construction et 1'équipement des immeubles de 1'ICIST, de 1'IISS et du dépôt des Archives centrales entrent

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dans les actions concernant ce premier sous-système. En ce gui concerne les Archives, il convient de rappeler ici que leur administration doit réexaminer sa requête, compte tenu des remarques faites sur 1'éventualité de pouvoir augmenter la capacité de leur dépôt actuel. Il n'en reste pas moins proba­ble que, même augmentée, cette capacité restera insuffisante et qu'il faudra, en tout état de cause, des équipements spé­ciaux destinés à la conservation des documents particulièrement fragiles.

b) Sous-système d'extraction

Il s'agit ici de l'ensemble des procédures généralement qua­lifiées de procédures de traitement de l'information.

Ayant collecté et stocké les informations nationales dans des bibliothèques, ou des collections de microcopies, ou des archives, et ayant une possibilité d'accès aux informations étrangères, soit parce qu'elles sont présentes (monographies ou périodiques) dans ses propres collections, soit parce qu'elles sont disponibles dans des collections à l'étranger, l'ISTES doit avoir le moyen, pour répondre aux questions qui lui sont posées, de trouver "l'adresse" de ces informations. C'est ce que nous entendons par "sous-système d'extraction".

Une double option a été prise par les responsables de 1'ISTES : commencer par le traitement manuel (ou plutôt poursuivre en perfectionnant le traitement manuel déjà utilisé) puis, avec les transitions nécessaires, qui sont, par exemple, la préparation et la mise en oeuvre d'un projet-pilote, s'orienter rapidement vers l'informatisation.

L'aide internationale est nécessaire dans ces deux étapes, mais elle revêtira des formes différentes bien que complémentaires :

i. Aide à l'amélioration du traitement manuel Puisqu'on entend s'orienter vers la documentation automatique, on s'efforcera de choisir les méthodes de traitement manuel qui facilitent cette transition.

L'ICIST a déjà choisi de suivre les principes directeurs de 1 'Unisist et participé à quelques-unes des réunions d'experts de ce programme, ainsi qu'à quelques stages de formation. (En outre, un technicien vietnamien, M. Ta Ba Hung, a été désigné et bénéficiera d'une bourse de 1'Unesco pour suivre un stage à l'université de Grenoble).

Les responsables de l'ICIST et de l'IISS ont indiqué qu'ils prévoient la préparation de vocabulaires de descripteurs et de mots-clés pour préparer les nouveaux outils d'indexation qui leur seront nécessaires. Ils souhaitent que 1'Unesco s'ef­force de mettre à leur disposition les vocabulaires existants susceptibles de les aider et qu'ils compléteront, compte tenu

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de leurs propres besoins (en particulier en préparant un voca­bulaire de noms géographiques relatifs au Viet Nam). Il semble donc que 1'Unesco pourrait : . s'assurer que les institutions vietnamiennes compétentes

(ICIST et IISS) sont munies de toute la documentation pro­duite par Unesco-Unisist ;

. faire parvenir à ces institutions les vocabulaires qui leur seront utiles ;

. s'assurer que l'ISTES est convenablement relié aux systèmes et services d'information de la famille des Nations Unies qu'il peut d'ores et déjà utiliser et recommander au gouver­nement de participer à ces services ou systèmes dans le cas où ils sont établis sur le modèle coopératif (tels INIS et AGRIS).

ii. Aide à la préparation de la documentation automatique Il s'agit d'aider le gouvernement à choisir les matériels, les logiciels et les procédures et à former son personnel.

L'Unesco pourrait s'efforcer de mobiliser les ressources né­cessaires d'une part, et d'autre part coopérer avec le gou­vernement dans leur mise en oeuvre. Il sera probablement utile que les institutions vietnamiennes intéressées (ICIST et IISS) associent aux études relatives à 1'automatisation les organis­mes spécialisés du gouvernement et, en particulier, la Direc­tion des ordinateurs du Comité d'Etat et l'Institut d'infor­matique et de cybernétique du CNRS.

Les projets qui seront élaborés tiendront compte de la néces­sité, qui apparaîtra bientôt en raison de la géographie du pays et de 1 'importance de HoChiMinhVille, métropole du Sud, d'organiser un réseau informatisé. On prévoira aussi l'exploi­tation au Viet Nam des fichiers informatisés étrangers (ou internationaux) que le pays voudra utiliser.

c) Sous-système de dissémination

Comme les deux premiers sous-systèmes mais plus qu'eux, on peut considérer qu'il a déjà commencé ses opérations puisque, ainsi que nous en avons rendu compte, l'ICIST comme 1'IISS (comme d 'ailleurs la Bibliothèque nationale) produisent et diffusent des bibliographies, des résumés, des synthèses, etc.. Les demandes de matériel reçues par 1'Unesco, comme les indications fournies par les responsables nationaux, montrent 1'importance de ce type d'activité. Cette importance signifie qu'on est soucieux de ne pas construire des systèmes d'information qui restent des entreprises en vase clos, mais qu'on entend, à chaque étape, les utiliser au maximum. C'est aussi la signification qu'il faut donner à l'importance accordée aux moyens audio­visuels.

Les spécialistes de 1 'Unesco pourraient étudier la cohérence de ces demandes, qui vont des machines à écrire aux systèmes de vidéocassettes, en passant par la polycopie et l'impression.

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Dans la mesure des ressources que 1'Unesco pourra mobiliser et en consultation avec les représentants de 1 'ISTES, les priorités et les calendriers pourront être établis.

Une partie des équipements demandés pour les bâtiments de l'ICIST, de l'IISS et des Archives rentre dans ces catégories.

Remarques générales

Le classement des demandes,adressées à 1'Unesco, en sous-systèmes de collecte, extraction et dissémination, a un certain caractère arbitraire. Il a été choisi pour transcrire dans cette analyse 1 'impression que nous avons eue constamment au cours de cette mission de voir le gouver­nement, par l'intermédiaire des trois institutions qui ont été nos inter­locuteurs principaux, engagé dans la création d'un ensemble cohérent d'in­formation scientifique, technique, économique et sociale.

Ni les requêtes reçues, ni les indications recueillies au cours de la mission dont il est fait rapport ici, ne permettent encore de préparer un ensemble de projets spécifiques couvrant la totalité des besoins. Il reste à recevoir des indications complémentaires (Archives) et à faire analyser les informations recueillies par des spécialistes des différents types de matériels e t de prestations.

Il reste surtout à mobiliser des ressources et, selon leur disponibilité, à les mettre en oeuvre avec les institutions vietnamiennes auxquelles on pourra recommander de s'associer entre elles, au moins dans une première phase, pour utiliser selon leurs propres priorités les moyens qui pourront leur être fournis.

Toutefois, on a déjà la garantie de voir utiliser au mieux les premières ressources disponibles (probablement dans le domaine de la reprographie et en liaison avec les inventaires), puisque les institutions qui devront les utiliser sont déjà en place et au travail.

B. Recommandations au Gouvernement

Entreprendre un inventaire des dépôts et des services documen­taires existant dans le pays et qui présentent un intérêt pour 1'information scientifique, technique, économique et sociale. Cet inventaire comprend deux parties qui constituent deux étapes dans son élaboration :

a) un répertoire des dépôts et services d'information ; b) un inventaire précis des documents que chacun contient

et des services qu'il peut fournir.

En première urgence, compte tenu de la nécessité de tirer parti des informations existant au Sud et de ne pas laisser se perdre, faute de soins, ou périmer, faute d'une utilisation en temps utile, il y a lieu de prendre des mesures conservatoires pour identifier rapidement et préserver

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les documentations dont les détenteurs peuvent souvent ignorer la valeur. Ces mesures doivent être rapidement prises, même si les moyens d'un inven­taire détaillé ne sont pas encore mis en place. Il s'agit de découverte et de sauvegarde.

Organiser un catalogue collectif des périodiques en donnant priorité (si nécessaire) aux domaines les plus importants pour le dévelop­pement (par exemple, sciences, agriculture, industrie). Ce catalogue est d'autant plus important que les collections existant au Sud sont inconnues au Nord et vice versa, alors que leurs utilisateurs sont dans 1 'ensemble du pays.

Tirer le meilleur parti possible, au sein de 1'ICIST et de l'ICISS, et à tous les échelons, de l'existence au Viet Nam de personnels ayant reçu des formations très diverses et, en particulier, capables d'uti­liser la plupart des langues dans lesquelles sont transmises les informations,

Améliorer l'utilisation des documentations extérieures actuellement à la disposition du Viet Nam (par exemple les sources d'informa­tion - systèmes et services - des organisations de la famille des Nations Unies) qui sont largement sous-utilisées dans le pays. Ceci demande un effort de dissémination auprès des différentes catégories d'utilisateurs potentiels. Les représentants de la RSVN auprès des différentes agences des Nations Unies pourraient être appelés à participer à cet effort en acquérant une bonne connaissance des agences auprès desquelles ils sont accrédités.

La même remarque s'applique aux documentations disponibles dans les pays avec lesquels la RSVN entretient des relations d'échange.

Accepter de mobiliser une petite part des ressources dispo­nibles à la RSVN dans les programmes de coopération internationale, régionale et bilatérale, pour acquérir les moyens (équipements, souscription à des périodiques, etc.,) nécessaires à son infrastructure documentaire.

Annexe A

LISTE DES PERSONNALITES RENCONTREES

A Hanoi

M. Pham Van Dong Premier Ministre

M. Phan Ann Président du Comité de Solidarité avec les Peuples (ancien Ministre de 1'Economie nationale)

Affaires étrangères

M. Nguyen Co Thac Vice Ministre, Président de la Commission natio­nale du Viet Nam pour 1 'Unesco

M. Vu Ouoc Uy Président, Comité pour les relations culturelles; Vice-Président de la Commission nationale du Viet Nam pour 1 'Unesco

M. Mai Van Bo Directeur d'Europe II (ancien Ambassadeur à Paris)

Commission nationale du Viet Nam pour 1 'Unesco

M. Vu Trong Kinh Secrétaire général adjoint

Comité d'Etat des Sciences Sociales

M. Nguyen Nhanh Toan Président

M. Pham Nhu Cuong Vice-Président

Institut d'Information des Sciences Sociales (IISS)

M. Vo Hong Cuong Directeur

Comité d'Etat pour la Science et la Technologie

M. Le Khac Vice-Président M. Le Tarn Membre

Institut Central d'Information Scientifique et Technique (ICIST)

M. Nguyen wbu Kim Directeur

M. Nguyen Tien Chau Sous-directeur

M. Pham Van Vu Chef du Bureau des méthodes et de la gestion du réseau

M. Nguyen Minh Chef adjoint du Bureau des méthodes et de la gestion du réseau

M. Dang Vinh Thien Chef du Bureau de 1'information sur les politiques scientifiques

2

M. Bui LuDng Phat

M. Dang Mong Lan

M. Nguyen Huu Tu

Archives

M. Vu Duong Hoan M. Tran Van Kuong M. Do Ngoc Phac

Bibliothèque nationale

M. Do Trong Thi M. Trinh Giem

Ecole polytechnique

M. Nguyen Due Thua M. Pham Tan Dong M. Tran Huu Can

Chef du Service de.diffusion cinématographique scientifique

Chef du Bureau de 1'information économico-technique

Responsable du Système de recherche documentaire et du Fonds des documents de référence

Directeur adjoint des Archives Nationales Directeur des Archives centrales Directeur adjoint des Archives centrales

Directeur Directeur adjoint

Directeur adjoint Bibliothécaire en chef Bibliothécaire adjoint

A HoChiMinhVille

M. Le Quang Chanh Vice-Président du Comité Populaire

M. Huyn Van Tiang Vice-Président du Comité Radio et Télévision du Viet Nam ; Directeur de la Station de télévision de la ville HoChiMinh

Comité de science et technologie de la ville

M. Kha Vang Can Président M. Lam Van Vang Président adjoint M. Nguyen Van Nhut Chargé de recherches - produits alimentaires Mme Nguyen Thi Binh Chef de la Section innovations et découvertes Mme Mai Thi Trinh Chef du Secrétariat

Bibliothèque des sciences sociales de la ville

M. Phan Gia Ben Directeur p.i. M. Dinh Con Khoach Directeur adjoint

Institut d'Information des Sciences Sociales (IISS)

M. Nguyen Linh Secrétaire scientifique

Bibliothèque générale

M. Thanh Nghi Directeur

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Bureau des normes et contrôle des qualités

M. Truong Ngoc Lieu M. Le Thang Son M. Nguyen Van Hung M. Do Van Nam

Hôpital Cho Ray

Dr. Trinh Kim Ann Mme le Dr. Doan Thuy Ea Sous-directeur

Ecole de rééducation des drogués

Directeur adjoint Chef du Bureau de contrôle Chef du Bureau de planification Chef du Bureau d'administration

Directeur

M. Nguyen Thanh Ta Dr. Pham Phi Long

Directeur Médecin-chef

Usine Cogido (Pâtes et papiers)

M. Nguyen Van Ba Directeur adjoint

Personnalités étrangères (rencontrées à Hanoï)

M. Karl H. Englung M. Charles Malo

Représentant Résident du PNUD Ambassadeur de France

TCTST Peauest of 28 Fe.hrvaru 1978 Annexe B

STATE COMMITTEE FOR SCIENCE AND TECHNOLOGY CENTRAL INSTITUTE OF SCIENTIFIC AND TECHNOLOGICAL INFORMATION

DRAFT

PROPOSED UNESCO-AID COMPLEX EQUIPMENT FOR THE CENTRAL INSTITUTE OF SCIENTIFIC

AND TECHNOLOGICAL INFORMATION

The Government of the Socialist Republic of Vietnam attach great importance to the development of science and technology for the benefit of the national economy. One of the most active approaches to this problem is to gradually create a national scientific and technological information system having at its disposal a more and more complete reference information stock with a view to making use of the world's experience and achievements in various fields of science and technology in applying them to the specific conditions of our country and, at thesam& time, to promoting domestic research and development, innovation and invention activities. Scientific and technological information is thus considered as a special resource, a scientific and technological potentiality that requires a speedy build-up.

Our Government, therefore, issued in 1972 a decision on the "intensification of scientific and technological information activities" and, in that same year, the Central Institute of Scientific and Technological Information were founded and charged with two major tasks which consist in :

. Gathering, processing and storing scientific-technological, economic-technical and managerial-organizational information for dissemination or response to eventual inquiries by users involved in scientific research, production and management ;

. Establishing and managing the national information system, p. forming research into information science, training information workers and carrying out international co-operation in scientific and technological information.

The Central Institute of Scientific and Technological Infor­mation is striving to accomplish those duties. The information network is being developed, embracing now about 150 organizations of different sizes and levels, among them 5 branch centres, lO local bureaux and the rest -information offices in various research institutes and universities. An infor­mation system is thus takinn shave, but in a rather incoherent manner, which is due to an insufficient contingent of information officers, an inadequate supply of equipment and material basis and, in particular, a still modest and unstable source of documents. The same is true as well for the Central Institute itself.

2

Hence, for the immediate future, our Government holds that we must, first of all, concentrate our efforts on an overall perfection of the existing Central Institute of Scientific and Technological Information, creating every favourable condition for the accomplishment of its function as the input of the whole national information system. Our Government has allowed the construction of the Institute's office which is to be located in the same place as the Central Scientific and Technological Library for the sake of convenience of co-operation between both organs. The Institute's new seat, with more than 4000 m2 of utilizable surface, will house the primary document store, the retrieval system, an auditorium, several confe­rence rooms, an exhibition room, a printing workshop and finally, working places for a staff of about 150 members. Construction will start this year as planned and completion is envisaged for 1980.

The problem of equipment of the Institute constitutes one of the greatest difficulties since it involves special-purpose pieces, mostly to international unified technical standards to facilitate information storage, treatment and world-wide exchanges. For this reason, as noted in the memorandum of negotiation between Mr. A.M. M'Bow, Unesco General Secre­tary and the SRVN Government, assistance has been asked from Unesco to supply complex equipment to the Central Institute for Scientific and Technological Information as a pilot project of Unesco Vietnam co-ordination.

Hereunder is a preliminary description of the proposed Unesco side equipment we have in mind :

1. For the automatic information storage-retrieval system conforming to Unisist international technical standards

. Input and output units

. Computer with operative memory of adequate capacity

. External memory with necessary magnetic disks

. Magnetic tape memories for information storage and exchange

2. For the 3Q0-seat auditorium, audio-visual equipment

. Projecting units for cinematographic films of 35 mm., 16 mm. and 8 mm.

. Three-language simultaneous translation system

. Slide projectors and epidiascopes of different types

. Closed circuit television system for information dissemination by means of black-and-white and colour video-tapes and necessary accessories

. Tape recorders and videotape recorders

3. For the printing and reproduction workshop

. Machines of different types for reproduction and multiplication of documents

. Offset system for printing publications ; card-making machines, paper chopping and binding machines

. Microfilm and microcard cameras

. A photographic laboratory to produce photographs and motion pictures for exhibitions and shows

. All necessary materials and accessories

3

4. For the document store

. Air-conditioners

. Furniture for a depository of special books, magazines and other docu­ments

. Equipment for storing microfilms and microcards

. Hand-operated and mechanical retrieval devices in common use

. Equipment for storing scientific and technological films

5. For the exhibition room and reading room

. Audio-visual equipment, slide projectors

. Apparatus for the development and enlargement of photografic pictures for exhibition

. Microfilm and microcard reading room equipment

. Equipment for learning foreign languages

. Stack room equipment and racks for exhibition purpose

. Office articles, typewriters, calculators, interphones, etc.

Furthermore, Unesco is asked, also within the framework of this aid programme, to supply us with construction materials that cannot be produced in our country or are in short supply, such as steel armatures, aluminium elements, glass, cement, doors and frames of different types, light plastic structures, insulating material, tools and materials for plum­bing and electrical works, etc., and two 10-storey lifts.

Above-listed are various items and pieces of equipment we need for the Central Institute of Scientific and Technological Information. As we haven't got much experience in this connection, we wish to suggest that some Unesco exnerts in the matter would be sent to our country to help us render our project more specific and, at the same time, to learn about our actual situation.

Hanoï, February 28th, 1978

Demande TCTST INSTITUT CENTRAL D'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Annexe C

Hanoï, le 12 mai 1978

PROJET DE COLLABORATION DE L'UNESCO AVEC LE VIETNAM DANS LA CONSTRUCTION, L'EQUIPEMENT ET

LES PROGRAMMES DE L'ICIST

Participation vietnamienne

1. Investissement . Construction d'un bâtiment à 11 étages,

surface utilisable 4 ÎOO m2 1 750 OOO dong VN . Une partie des équipements techniques 780 OOO dong VN

Total 2 530 OOO dong VN (soit environ 800 OOOà 1 OOO OOO dollars)

2. Calendrier . Commencement des travaux : fin 1978 . Fin des travaux prévue pour début 1981

II. Participation de 1 'Unesco

Priorité 1

1. Une partie de matériaux spéciaux de construction 2. Complément des équipements techniques modernes

Ordre de priorité chronologique

1. Matériaux spéciaux de construction (encore rares au Vietnam) . 3 OOO à 4 OOO m2 de verre de construction transparent,

épaisseur : 5 à 7 mm. ; dimension des plaques : 1,2o x 2,4o m.

. 2 500 à 3 OOO m. de profilés d'aluminium ou acier inoxydable pour les menuiseries métalliques ; ou 300 m2 de plaques d'aluminium, épaisseur de 3 à 5 mm.

. Livraison au Vietnam : mars/avril 1979

2. Ascenseurs : . Deux ascenseurs de 6 à 8 personnes . Livraison au Vietnam : fin 1980

Priorité ?

Opération d'inventaire des fonds nationaux : à partir de 1979 Inventaire national des services d'information scientifique et technique - 1979 Inventaire national des projets de recherche et de développement en cours - 1979/1980 Inventaire des fonds documentaires nationaux existants -1979/1981

2

Ces opérations comprennent : enquête, collecte, traitement pour la récupération, indexation, reproduction, publication, diffusion.

. Partie vietnamienne : Personnel, méthodologie, groupes de travail, traitement, diffusion...

. Contribution de 1 'Unesco : Les outils de travail

. Masse de documents à collecter et à diffuser

a) Documents à photographier sur microfiches ou sur microfilms pour 1'inventaire et le stockage : environ 200 OOO par an pendant trois ans (1979/1981)

b) Documents à recopier pour le service des utilisateurs et pour le stockage dans d'autres services : . sur microfilms : 50 OOO pages/an . sur microfiches : 200 OOO pages/an . sur papier : 150 OOO pages/an

c) Imprimés par offset (photocomposition) pour les publica­tions : 5 à 6 millions de pages/an

. Equipements correspondant à cette masse de documents (outils de travail demandés à 1 'Unesco)

a) Equipements pour 1 'enregistrement des documents sur place en vue de 1'inventaire général des fonds nationaux : . Caméras et accessoires (du genre de 1 'opération "Sauve­

garde") 1979 : pour 2 groupes de récupération 1980 : pour 10 groupes

b) Chaînes complètes de production de microfiches (du genre Pentakta, Pentacon-RDA) : caméra automatique, développeuse automatique, appareils d'utilisation : tireuse, transposeuse, lecteur simple, lecteur restitueur, appareils de classe­ment et de contrôle...

1979 : une chaîne complète début 1981 : 2ème chaîne

c) Appareils de production et de lecture des microfilms : 1980

d) Appareils à photocopier, du genre Xerox, avec papier ordi­naire : début 1979

e) Equipements d'imprimerie par offset (photocomposition) pour les publications : 1979 - 1981

f) Laboratoire photographique : 1979-1980

g) Accessoires et climatiseurs : en même temps que les équipe­ments.

3

La livraison de ces équipements sera échelonnée dans la pé­riode de 1979/81, en parallèle avec les stages nécessaires des techniciens.

2. Préparation du passage de la recherche manuelle à la docu­mentation automatique : 1979-1980

. Etude, méthodologie, macrothesaurus (partie vietnamienne)

. Outil de recherche des documents, par exemple les pickaboo, (partie Unesco)

3. Enregistrement et diffusion des informations par des moyens audio-visuels :

. Enregistrement des rapports, des discussions, des recomman­dations des autorités dans les congrès, conférences et sémi­naires scientifiques : stockage, reproduction, diffusion et échange de ces documents vivants entre les services d'informa­tion.

. Collecte et diffusion des films documentaires scientifiques et techniques. (La méthode audio-visuelle est très demandée actuellement au Vietnam et très apte à la vulgarisation des informations scientifiques et techniques).

. Equipements (1979) : magnétophones à bobines et à cassettes vidéocassettes avec téléviseurs appareils de projection des diapositives et des films documentaires

films scientifiques et techniques

Priorité 3

Etude et réalisation d'un projet pilote de documentation automatique et formation des cadres en informatique :

. Etude du projet : 1978-1979

. Formation des cadres : 1979-Î9SO

. Choix et achat du hardware et du software : 1980

. Livraison au Vietnam : fin 1980

. Installation et commencement des travaux : début 1981

La capacité de documentation automatique de ce projet-pilote est à choisir et à déterminer dans les études préliminaires de 1978-1979.

La masse documentaire à traiter dans le futur, à partir de 1982, au sein de 1 'Institut sera, par an, de 1 'ordre de :

. 50 OOO résumés d'informations secondaires étrangères

. 20 OOO à 30 OOO documents nationaux

. ÎO OOO bibliographies de livret nouveaux

. Bibliographies d'articles dans 5 OOO périodiques

4

Priorité 4

Complément des autres équipements techniques de 1'Institut lors de l'achève­ment des travaux de construction au début de 1981 :

. Equipements de la salle des conférences, interprétation simultanée

. Equipements audiovisuels

. Equipements pour la salle d'expositions

. Appareils de classement, de stockage,

. etc...

(suivant le projet du 28 février 1978, en anglais, proposé par 1'ICIST)

Demande Sciences Sociales Annexe D

COMITE DES SCIENCES SOCIALES

INSTITUT D'INFORMATION 26, Boulevard Ly Thuong Kiêt HANOÏ

REPUBLIQUE SOCIALISTE DU VIET NAM

Indépendance - Liberté - Bonheur

Hanoï, le 18 mai 1978

A Son Excellence, le Directeur aénéral de 1'Unesco

Paris

Monsieur le Directeur général,

Comme il a été porté à votre haute connaissance et à votre haute compréhension, notre pays a dû faire face, 30 ans durant, à une guerre d'agression extrêmement atroce et dévastatrice. Dans ces conditions, malgré tous nos efforts déployés dans la conservation et le collectage, les docu­ments des sciences sociales ont souffert de grands dégâts ou sont éparpillés dans tout le pays.

Les conditions de guerre nous ont également empêchés d'en­trer en contact avec différents centres d'information et de documentation des pays étrangers, nous frustrant de tout ce qu'il y a de précieux dans 1 'héritage de l'humanité.

C'est là un très grand désavantage pour nous, d'autant plus que ces trésors internationaux d'information et de documentation sont très indispensables pour la reconstruction de notre pays.

Une semaine après la libération totale de notre pays, le 8 mai 1975, le Conseil du Gouvernement de notre pays a décidé, par son arrêté no. 93-CP, de créer l'Institut d'Information pour les Sciences Sociales re­levant de la compétence du Comité d'Etat pour les sciences sociales du Viet Nam.

Cet Institut a pour tâche de recueillir, d'étudier, de sélec­tionner les documents et les matériaux concernant les sciences sociales de notre pays, comme des pays étrangers, et d'en informer les chercheurs, les professeurs et les enseignants aussi bien que les organismes d'Etat respon­sables pour les sciences sociales.

Notre Gouvernement a décidé ensuite, par son arrêté no. 185-TTg, l'établissement du siège de l'Institut. Notre Gouvernement nous a aussi autorisés d'entrer en contact avec les organismes d'information scien­tifique de la République démocratique allemande pour le choix et les achats des équipements techniques indispensables.

A la suite de ces décisions gouvernementales, nous avons tra­cé un plan d'information jusqu'en 1980 ; dressé un plan de construction des bâtiments couvrant une superficie de 12 500 m2 ; et envoyé une délégation de techniciens en Allemagne démocratique.

2

Dans la perspective ainsi tracée, je me permets de vous adres­ser le projet suivant de collaboration de 1 'Unesco avec le Viet Nam dans la construction, 1 'équipement et les programmes de 1'ICIST :

I. Participation vietnamienne :

1. Investissement :

a) Construction des bâtiments (dont le principal a 16 étages), ayant une surface utilisable de 2 500 m2 5 OOO OOO $ VN

b) Une partie des équipements techniques 500 OOO $ VN Total ... 5 500 OOO $ VN

(soit environ 2 400 OOO à 2 500 OOO dollars)

2. Calendrier

a) Commencement des travaux : fin 1978 b) Terminaison prévue " : fin 1981

II. Participation de 1'Unesco

1. Une partie des matériaux spéciaux de construction 2. Complément d'équipements modernes.

o

Ordre de priorité chronologique

Priorité I Quantité

1. Equipements d'éclairage

a) Vitres de couleur antisolaire 1 600 m2

b) Vitres ayant une armature en grille métallique ou en grille plastique pour 1'éclairage naturel du toit 400 m2

c) Vitres et globes opaques en formes diver­ses pour une installation de lampes élec­triques dans les salles de lecture et les cabinets de travail (superficie du plan­cher couvrant) 6 OOO m2

2. Equipements antisoniques du plancher Tapis en matière plastique pour couvrir le plancher des salles de lecture 5 OOO m2

3. Ascenseur

a) L'ascenseur pour le déplacement des livres et du persnnnel de service ayant la hau­teur de 16 étaaes

3

Quantités

b) Un système de déplacement latéral des livres ayant une longueur totale de 200 m.

4. Equipements de conditionneurs d'air et de tempé­rature

5. Equipements anti-incendiaires 50 OOO m3

6. Equipements acoustiques et meubles Système d'équipements pour 1'amphithéâtre de 500 pi.

7. Système de 1 'interphone 50 bureaux

8. Etagères mobiles en métal inoxydable pour conser­vation de 5 millions d'exemplaires dont le tiers de revues périodiques

9. Un système fichier pour conservation de 15 millions de fiches ayant pour format 125 x 75 mm. Livraison au Viet Nam : fin 1981

Priorité II

1. Opérations d'inventaire des fonds nationaux de 1978 à 1980 comprenant : enquête, collecte, traitement pour la récupé­ration, 1 'indexation, la reproduction, la publication, la diffusion . . .

a) Partie vietnamienne : Personnel, méthodologie, groupes de travail, traitement, diffusion... et une partie des outils de travail (appa­reils pour microfilms).

b) Contribution de 1 'Unesco Complément de ces équipements modernes

2. Masse de documents à collecter et à diffuser :

a) Documents à photographies immédiatement sur microfilms ou microfiches : 50 OOO exemplaires d'anciens manuscrits pen-dan + trois ans : 1978-1980. Travail très urgent, parce que ces manuscrits sont endommagés à cause de 1 'évacuation pen­dant la guerre.

b) Documents éparpillés dans tout le pays, devant être reco­piés tout de s}iite :

50 OOO pages/an 200 OOO pages/an 300 OOO pages/an

sur microfilms sur microfiches sur papier

c) Documents déjà traités, devant être imprimés sur offset pour Dublication : lO millions pages/an.

4

3. Equipements demandés à l'Unesco

a) Equipements pour 1'enregistrement des documents sur place en vue de 1 'inventaire général des fonds nationaux (camé­ras et accessoires du genre de 1 'Opération sauvegarde). Livraison au Viet Nam : fin 1978 - 1 groupe

1979 - 5 groupes 1980 - ÎO groupes

b) Chaînes complètes de production de microfiches (du genre Pentakta, Pentain RDA) : caméras automatiques, développe­ments automatiques, appareils d'utilisation - tireuse, transposeuse, lecteur restituteur, appareils de classement et de contrôle (équipements complets de la production microfiches Pentakta). Livraison au Viet Nam après 1981 : 2 chaînes

c) Appareils à microfilmer et à lire des microfilms et des microfiches : ÎO

d) Appareils à photocopier, du genre XErox Livraison au Viet Nam : fin 1978

e) Equipements d'imprimerie :

. Par offset fabriqué en Tchécoslovaquie : Romayor 2 Rominor 2 Dominant 2

. Par duplicateurs à stencil activé électronique­ment "Gêrstetner" (France) 2

. Par clicheurs électroniques pour graver les stencils "Electro-Rex" (France) 2

. Machines à adresser imprimant électrique pour cliché-métal et cliché stencil 2

. Typographe de petite dimension "Grafo-Reess" (pour 1 'impression de fiches bibliographies) 2

f) Machines à replier, relier et recouper . Replieur du papier "Polygraph" (RDA) 2 . Recoupeur activé électroniquement (longueur

de lame 115 cm.) (RDA) 2 . Relieur en fil de fer (RDA) 2 . Relieur en ficelle de coton (RDA) 2

g) Machines pour la duplication documentaire . Xénographe "Pyloris" Ks-2 (Pologne) . Xénographe "Pyloris" Ks-4 (Pologne ) . Duplicateur "U-Bix" (Japon) . Duplicateur "Xerox-720 (Japon)

2 2

h) Machines à écrire . Machines à écrire pour 1'alphabet vietnamien

"Optima" (RDA) 15 . Machines à écrire pour 1 'alphabet ilave

"Optima" (RDA) 20 . Machines à écrire électriques pour 1 'alphabet

vietnamien "Ontima" 10

5

. Machines à écrire pour 1 'alphabet vietnamien "Erika" 50

Livraison au Viet Nam : fin 1978 ou début 1979.

i) Enregistrement et diffusion des informations par des moyens audio-visuels :

. Enregistrement des rapports, discussions, recom­mandations des autorités dans les congrès, confé­rences et séminaires scientifiques : stockage, reproduction, diffusion et échange de documents entre les services d'information.

. Collecte et diffusion des films (La méthode audio­visuelle est très demandée actuellement au Viet Nam et très adaptée à la vulgarisation des informations économiques et sociales).

. Equipements : Magnétophone à bobines et à cassettes 2 Appareils de projection des diapo­sitives et des films 2

Vidéocassettes avec télévisions 2

Livraison au Viet Nam : fin 1978 ou début 1979

j) Accessoires et climatiseurs, en même temps que les équipements.

Priorité III

Préparation du passage de la recherche manuelle à la documentation automa­tique (1978-1980).

La masse documentaire à traiter dans le futur, quand le nouveau siège de notre Institut sera construit, de 1982 à 1990, par an :

. 50 000 biblioaraphies de livres et d'articles nouveaux dans 1 OOO périodiques

. 25 OOO résumés d'information secondaire étrangère

. 15 OOO documents nationaux

1. Partie du Viet Nam Etude, méthodologie, macrothesaurus

2. Contribution de 1'Unesco Outils de recherche, formation des cadres.

3. Calendrier . Etude du projet : 1978/1979 . Formation des cadres : 1979/1980 . Choir et achat des outils et livraison au Viet Nam : 1981 . Installation et commencement des travaux : à la fin de 1981

ou au début de 1982

6

Monsieur le Directeur général,

Lors de votre dernière visite dans notre pays, vous avez pu vous rendre compte de nos conditions matérielles et vous nous avez promis une aide en équipements techniques. Vous avez eu aussi la gentillesse de nous envoyer votre spécialiste, Monsieur Aubrac, pour examiner sur place nos besoins concrets. Nous tenons donc à vous remercier vivement pour ces gestes hautement compréhensifs.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, notre pro­fonde reconnaissance et notre haute considération. Nous souhaitons que vous obteniez des succès encore plus grands dans 1'accomplissement de votre tâche.

Directeur de l'Institut d'Information pour les sciences sociales

VO HONG CUONG

Demande Archives Annexe E

Programme de participation extra-budgétaire de l'Unesco 1977-1978

Projet de la République Socialiste du Viet Nam

Direction des Archives

Désignation du projet:

Construction d'un dépôt d'archives centrales d'importance nationale.

Renseignements complémentaires sur le projet

I. Motifs de la demande d'aide

Les archives actuelles du Viet Nam ont un très grand volume et ne cessent d'augmenter chaque jour. Elles ont une valeur historique très précieuse. Les besoins de recherche et de communication des documents sont actuellement très grands. Cependant, une grande difficulté se pose pour nous : il nous manque des dépôts pour la centralisation et la conservation des do­cuments de valeur.

Pendant ces dernières décennies, aucune construction de ce genre n'a pu être entreprise à cause d'une guerre longue et atroce.

Actuellement, nous ne disposons que d'un seul dépôt d'archives à Hanoï, édifié il y a quelque êO ans, de dimensions exiguës, insuffisant pour les besoins du service.

Aussi nous est-il indispensable d'avoir de grands dépôts construits selon les normes techniques exigées pour la bonne conservation des documents, les mettant à 1'abri de toutes causes de destruction, notamment des effets destructifs dûs aux intempéries du climat tropical.

C'est dans ces conditions que la Direction des Archives du Viet Nam a été autorisée par le Gouvernement de la République Socialiste du Viet Nam à entreprendre la construction d'un ensemble de bâtiments d'archives mo­dernes, afin de parer aux besoins urgents actuels dans ce domaine.

Mais pour ce faire, nous rencontrons de grands difficultés :

Au Viet Nam, nous n'avons pas beaucoup d'expériences dans ce genre de constructions.

Les princinaux matériaux de construction nous manquent et ne réunissent pas les conditions techniques requises, en particulier les équi­pements pour un dépôt d'archives moderne nous font totalement défaut.

Or, il nous est apparu nécessaire de procéder d'urgence à 1'édification immédiate d'un dépôt d'archives réunissant toutes les condi­tions requises d'un dépôt moderne approprié au climat tropical, qui servira de modèle pour la construction ultérieure d'autres dépôts analogues.

2

Nous estimons donc qu 'à côté de nos propres efforts, il est-nécessaire et urgent de demander 1 'aide efficace de 1'Unesco.

La Direction des Archives du Viet Nam a eu l 'honneur de pré­senter à 1'Unesco une demande régulière approuvée par notre gouvernement, en vue de solliciter de 1'Unesco une aide totale pour la construction avec équipements complets d'un dépôt d'archives moderne d'importance nationale, ledit dépôt sera édifié en première urgence et servira de type pour la construction d'autres dépôts analogues à 1 'avenir.

II. Objet de la demande d'aide

Le dépôt d'archives faisant l'objet de la demande d'aide de 1'Unesco sera préposé à la conservation des documents en papier, avec des rayonnages d'un métrage linéaire de 15 OOO m. environ. Il comprendra un certain nombre de chambres pour la conservation des documents films -photographies - disques - et des locaux de travail, des ateliers techniques, ainsi qu'il a été énuméré dans le projet.

Pour la réalisation du projet, les conditions suivantes sont à prévoir :

A. Part d'aide de 1'Unesco

1. Etablissement des dessins du projet d'architecture et conduite des travaux d'exécution du projet.

2. Fourniture des principaux matériaux de construction, tels que fer, acier, ciment, cadres des portes et fenêtres en métal inoxydable ou en matière plastique, verres spéciaux contre l'ensoleillement, etc..

3. Fournitures des équipements, à savoir :

a) Equipements relatifs à la construction :

. Ascenseurs automatiques et autres moyens mécaniques de transport des documents, tels que élévateurs, bandes transporteuses à moteur, etc.

. Aspirateurs de poussière, filtres d'air en vue de protéger les documents contre la pollution atmosphé­rique, appareils contre 1'invasion des insectes, etc.

. Système de régularisation de la température et de 1 'humidité

. Appareils automatiques pour la prévention, la détec­tion et l'extinction du feu en cas d'incendie.

. Système d'éclairage artificiel, générateurs électri­ques de secours

. Système de garde et d'alarme automatique

. Réseau téléphonique

. Armoires,étacrères et autres instal latinnt "suffisantes pour la conservation des documents en panier, films, photographies, bandes magnétiques, disques . . .

3

b) Instruments de travail nécessaires pour les ateliers techniques et le service des maqasins.

4. Dépenses relatives auxfrais du personnel technique de 1 'Unesco travaillant au Viet Nam pour aider à la réalisa­tion du projet de construction et dépenses pour 1'envoi à 1'étranqer de cadres et ouvriers techniques du Viet Nam, en vue de s'instruire sur le maniement et 1 'entretien des appareils fournis par 1 'Unesco.

Le montant du crédit supplémentaire à supporter par 1'Unesco sera de l'ordre d'un million de dollars américains.

B. Part à la charge du Gouvernement du Viet Nam

1. Fourniture de documents et divers renseignements techniques nécessaires à 1 'établissement du projet d'architecture

2. Fourniture de matériaux de construction ordinaires, tels que briques, tuiles, chaux, sable, cailloux, pierre cassée, bois de coffrage, etc..

3. Affectation d'architectes, de cadres techniques et d'ou­vriers de construction nécessaires à 1 'exécution des tra­vaux

4. Fourniture de la nourriture, du logement et des moyens de transport au personnel spécialiste de 1'Unesco chargé de 1 'établissement du projet d'architecture et de la conduite des travaux de construction

la part des dépenses prévues à la charge du Gouvernement du Viet Nam s'élèverait à deux millions de donq Viet Nam.

ITT.Délais d 'exécution des travaux

Date de commencement des travaux : troisième trimestre 1979 Date d'achèvement des travaux : quatrième trimestre 1982

TV. Au sujet des équipements et des délais de livraison

Les équipements et installations relatifs à la construction prévus dans le projet d'architecture seront livrés au complet et en accord avec les diffé­rentes phases de la construct inn.

4

NOMENCLATURE DES MATERIELS PROPOSES ET DATES DE LIVRAISON

Ordre de priorité

Matériel Quantité Date de Fournisseur réception Note

1. Mobilier

1.1

1.2

1.3

1.4

2.1

2.2

Etagères en acier inox à double faces avec rayonnages mobiles pour le rangement des dossiers d'archives en papier Hauteur max. 2 m. 2

Etagères en dura pour le range­ment des bobines de rubans ma­gnétiques, des disques

Etagères en dura pour le range­ment des bobines des films de cinéma

Armoire à photo (chargeurs de photos) ACME VISIBLE

2. Equipement pour la Section de conservation des bandes magné­tiques et disques enregistreurs

Tableau mixte servant à contrôler, réparer et restaurer la sonorité des anciennes bandes magnétiques, des vieux disques et à les repro­duire sur de nouvelles bandes Cette table est munie de : . Régulateur en profil (pour amé­

liorer la sonorité, régler des volumes et des tons convenables)

. Oscillographe

. Décibelmètre (pour mesurer les impulsions en décibel)

input : 22 db output : 6 db

Magnétophone à deux vitesses : 2,4 et 4,7 Magnétophone à 2 vitesses : 9,5 et 19 (Modèle à large fréquence de 30Hz à 16KHz, capable de régler la vi­tesse à volonté, afin de retoucher les originaux dont le son est infi­dèle à cause rf'un enregistrement défectueux . Récrulateur NETZREGLER NR 220/20

15 OOO m. de rayon­nage

50

50

25

URSS ou au­tres pays

id.

id.

Canada

1979

1978/79

Willi Studer Fabrik fur elektronischen Apparata, 8105 Regensdorf, Zurich, Switzerland

id.

RDA 1 9 78/ 79

Ordre de priorité

Matériel Quantité Fournisseur Date de réception

Note

3. Appareils pour le magasin de conservation des films

Equipement complet comprenant des appareils de contrôle des films, projecteurs, appareils photogra­phiques avec accessoires néces­saires de remplacement et de répa­ration :

3.1 Appareil de contrôle des films ci­nématographiques PENTACUT 35/16 K

3.2 Appareil de projection des films ci­nématographiques 35 mm. KH-17

3.3 Appareil photographique LINHOF avec équipement complet d'accessoires : verres à couleurs, objectifs d'é-loignement et de rapprochement, supports, système de lampe Ouartz halogen

4. Appareil pour la section de microfilm

Equipement complet : comprenant des appareils de microfilmage, photo­copieurs, développeuses et des lec­teurs de microfilms avec les acces­soires nécessaires de remplacement et de réparation :

4.1 Appareils photographiques pour mi­crofilm DOCUMATOP A5 au film 35 mm.

4.2 Développeuses DEA-50 au film 35 mm.

4.3 Photocopieur des films DK 60m/h

4.4 Lecteurs de microfilms DL 5.2 (440 x 600 mm.; 29,7 ; 16 ; 35 mm. et microcartes 105-Î48 mm.)

4.5 Filmac lOO au film 16/35 mm. (pour la lecture et la reproduction des documents)

5. Appareils de reproduction et de duplication avec accessoires nécessaires de remplacement et de réparation

5.1 Laminateur (appareil A rerouvrir le document des courbes de polyethylene appliquées à chaud) STROJOTECHNA 7.AGRFR TLICA 102

^.2 Photocopieur Canon NP A2 sur papier ordinaire sur plaques nffçot ov papier calque av<*r sus-tèw= de séchage NP liq'iidry canon errand format (A3) 420 x 504 mm^ )

VEB PENTACON F.DA

imss

1978/79

RFA

2

1

1

5

Carl Zeiss RDA

id.

id.

id.

1980

Minnesota Mining 8 Sons Ltd.

Yougoslavie 19 79/80

Japon id.

Ordre de priorité Matériel Quantité Fournisseur Date de

réception Note

5.3

6.1

6.2

Machine à écrire Optima avec caractères à accents pour la frappe des textes en vietnamien

6. Autres appareils

Climatiseur sur mur NATIONAL 3,4 KW, 220 V, capacité de froid 5,550 K cal/h

Hygromètre rapide pour mesurer 1 'humidité

ÎO

RDA

Japon

RDA

1979/80

1979

Pour les chambres de photocopie

Les autres équipements techniques destinés à la conservation des documents et aux besoins du service des locaux de travail et ses ateliers techniques ont été classés par ordre de priorité dans la liste ci-jointe.

La présente nomenclature a été modifiée par rapport à 1'an­cienne, adressée auparavant à 1'Unesco dont nous vous prions de ne plus tenir compte.

Nous vous prions de suivre l'ordre de priorité indiqué dans la nouvelle nomenclature pour nous expédier les appareils.

En raison du manque de documents de consultation, nous n'avons pu recueillir des renseignements précis sur les caractéristiques des appareils, leur fonction et leur puissance, leur pays de production et leur prix.

Notre choix pourrait manquer d'exactitude.

Nous demandons à 1'Unesco de nous aider à acquérir des équipe­ments de nouvelle création et de meilleure qualité possible.

Hanoï, le 5 juin 1978

Le Directeur de la Direction des Archives de la RSVN

DAO AN THAT

Notre adresse

Cue Lu'u Tru' Phu Thu Tu'o'nq 31 B Trang Thi Hanoï Viet Nam