Sequano alv 11 - juin 2013

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AVEC... p.7 NATHALIE DARMENDRAIL, Réseau Ferré de France VOYAGE D'éTUDES, Lille et sa métropole SéQUANO p.2 L’Horloge à Romainville, 100 % durable ICI ET LÀ p.3 AUTREMENT LA VILLE LE TRIMESTRIEL JUIN 2013 / N°11 >>> Séquano aménage la ZAC de l'Hor- loge à Romainville. Sur 51 hectares naîtra un quartier de ville, au cœur duquel se situe Biocitech : parc techno- logique à haute valeur ajoutée. © COLLECTIF ZEROTROIS BLANC-MESNIL , Inauguration à la ZAC Gustave Eiffel ACTU p.8

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Lettre trimestrielle d'informations de Séquano Aménagement - Juin 2013

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AVEC... p.7Nathalie DarmeNDrail, Réseau Ferré de France

voyage D'étuDes,Lille et sa métropole

séquAno p.2

l’horloge à romainville, 100 % durable

ici et là p.3

AUTREMENT LA VILLE

LE TRIMESTRIEL juin 2013 / n°11

>>> Séquano aménage la ZAC de l'Hor-loge à Romainville. Sur 51 hectares naîtra un quartier de ville, au cœur duquel se situe Biocitech : parc techno-logique à haute valeur ajoutée.

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AUTREMENT LA VILLEici et là

L’Horloge à Romainville,à partir d'un travail spécifique sur l'hydrologie et le paysage, le projet de l’horloge fera émerger un nouveau quartier grâce auquel les romainvil-lois découvriront une part méconnue du territoire.

« Une reconquête » ! C’est en termes volontaristes que Corinne Valls, maire de Romainville, exprime la démarche, ajou-tant « Plateau et Bas-Pays seront réunis pour créer un quartier de vie, un lieu agréable, où se côtoieront l’économie, l’écologie et le social » ! En limite de deux axes majeurs de la région parisienne – l’ex-RN3 et le canal de l’Ourcq – le quar-tier de l’Horloge a été façonné par l’in-dustrie pharmaceutique qui y a prospéré tout au long du XXe siècle, faisant naître emplois, logements et équipements ; de grands domaines ont été créés, occupés par les entreprises Roussel-Uclaf, puis Sanofi. Le départ de cette dernière en 2003 libère du foncier et crée l’opportu-nité d’un projet de grande ampleur. C’est le pari de la municipalité qui en 2008 désigne Séquano Aménagement pour

mettre en œuvre sur 51 hectares, 1/5e du territoire communal, une vaste opéra-tion d’urbanisme durable à laquelle sont associés les habitants.

Dévoiler l’existaNtPaysage, mobilités et réemploi du patri-moine sont les éléments fondateurs de la démarche. Depuis le plateau, le pro-jet paysager rétablira « le fil de l’eau » jusqu’au canal de l’Ourcq. Un nouveau paysage émergera, dont la trame végé-tale, gage de biodiversité, servira éga-lement au dessin d’une nouvelle trame urbaine. Bernard Reichen évoque « le démaillage de la ville, où géographie et nature dessinent l’espace urbain, à la place de l’automobile » ! En termes de mobilités, le paysage révélé autorisera de nouvelles pratiques. Ainsi, l’Horloge deviendra un quartier favorable à la marche. Mais de toute évidence, la ques-

tion des déplacements dépasse l’échelle du quartier qui bénéficie par ailleurs d’une conjoncture favorable grâce à de nombreux projets : la future gare de la Folie, le Tzen sur l’ex-nationale 3 et, tous l’espèrent, une télécabine qui reliera le plateau au Bas-Pays. Il ne faut pas oublier le métro à proximité, la ligne 5 existante et la 11 à venir. Le réemploi, enfin, est une idée assez simple. Il s’agit de construire le nouveau quartier à partir du territoire existant, révélant en particulier les atouts d’un patrimoine « mineur », mais singulier : les écuries, les pavillons de meulières, les quelques architectures « villageoises ». Pour créer ce quartier à dominante économique, mais intégrant une part significative de logements, l’architecte donne l’image d’« une mosaïque, aux pièces très diffé-renciées, qu’il faut construire de façon pragmatique et poétique à la fois ».

Séquano

Les découvertes et échanges hors contexte francilien participent à imaginer et construire « autrement la ville ». Séquano Aménagement en est convaincu. Alors, tous en voiture !

Vendredi 19 avril, 7h46 gare du Nord. C’est le rendez-vous fixé aux collaborateurs de séquano Aména-gement conviés au voyage d’études annuel. Direction Lille et sa métro-pole. Assez joyeusement, chacun prend place dans le train. Les uns rient, les autres dorment, quelques-uns encore pianotent sur leur télé-phone ou leur tablette ! Le groupe occupe presque tout le wagon, il faut dire que l’appel du large est un succès : ils sont à peine une ving-taine à être restés en seine-saint-Denis, contraints pour beaucoup par les nécessités de service. Le groupe est éclectique. Collabora-teurs du service juridique et de la comptabilité arpentent les rues aux côtés des chefs de projet et respon-sables de pôles, bras dessus, bras dessous ! Ça réchauffe, car sous un soleil voilé, les températures ont du mal à monter. « L’objectif du déplacement est avant tout convi-vial » rappelle isabelle Vallentin, directrice générale de séquano Aménagement. La bonne ambiance n’est pas feinte et n’empêche pas d’apprendre : « c’est quoi un dialogue compétitif ? » demande une jeune femme à sa collègue, réagissant à l’exposé de Michel Bonord, directeur général de la société publique locale (sPL) euralille. Laquelle lui répond volontiers.

s’eNtourer De taleNtsséquano Aménagement s'est associé un des meilleurs guides : Jean-Louis subileau, grand prix de l’urbanisme en 2001, Médaille d’argent de l’urbanisme de l’Aca-démie d’architecture en 2004. Un des maîtres à penser d’euralille, directeur de la sAeM de 1998 à 2010. C’est avec enthousiasme et bienveillance qu’il accompagne le groupe dans ses déambula-tions… pendant près de trois heures. Le vent s’engouffre partout, mais le feeling passe, les questions fusent, les anec-dotes s’échangent, une complicité s’installe surtout lorsque les intervenants prennent conscience qu’ils travaillent avec les mêmes

architectes et promoteurs ! et puis, la grande expérience de Jean-Louis subileau lui permet de nombreux parallèles avec des situations franciliennes : les infrastructures, l’arrivée du stade de France, etc. C’est plai-sant ! Plus tard dans les locaux de la sPL en présence de Michel Bo-nord et son équipe les échanges se font parfois très techniques.

l’effet positif Du miroirDans l’après-midi, à quelques stations de métro, le groupe part à Roubaix se faire présenter l’histoire d’une friche industrielle qui se transforme en écoquartier. tiens, ça rappelle quelque chose ! sur 80 ha, le projet de l’Union s’étend sur les communes de Roubaix, tourcoing et Wattrelos. Pour com-paraison, les Docks de saint-ouen occupent 100 ha, écocité à Bobigny 20 ha et l'Horloge à Romainville 51 ha. Agnès Crucé, directrice opé-rationnelle de l’Union à la seM Ville Renouvelée, fait un long exposé. Les similitudes entre projets ne s’arrêtent pas à la superficie : elle évoque un canal, des bâtisses industrielles réhabilitées, des parkings silo, une trame verte et un travail spécifique sur l’hydrolo-gie… Le récit du projet de l’Union, imaginé par l’agence Reichen et Robert & associés – autre point commun – donne aux équipes de séquano la volonté d’innover en-core plus ! elle se confirme lorsque le groupe découvre l’imaginarium : un espace hybride dédié à l’image dans un bâtiment industriel majes-tueux. Les envies que ce projet suscite sont perceptibles. 19H47, retour gare du Nord. Lundi, tous au travail, avec des ambitions plus grandes et le sentiment d’avoir passé un bon moment ensemble. Vive les voyages !

Les voyages forment les professionnels !

Euralille, visite guidée par Jean-Louis Subileau

L'Union, d'une friche industrielle à un écoquartier ▲▼

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100 % durable

MERCi à ... Jean-Louis Subileau ; Michel Bonord ; Hélène Bouveau* ; Marion Barreau* et Agnès Crucé. * responsable d’opérations et chargée de communication à sPL euralille

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AUTREMENTLAVILLE Le tRiMestRieL De séqUANo AMéNAgeMeNt / N°11 / JUiN 2013 AUTREMENTLAVILLE Le tRiMestRieL De séqUANo AMéNAgeMeNt / N°11 / JUiN 20134 5

Le 23 février, ils étaient nombreux les Romain-villois à s’être donné rendez-vous 63, avenue gaston Roussel, en plein cœur du quartier de l’Horloge pour inaugurer « leur » maison : le Pavillon de l’Horloge. Maison de meu-lière tout juste rénovée par Ver-tigo Architecture, l’équipement a de multiples vocations. en premier lieu, le Pavillon de l’Horloge accueillera toutes les personnes qui sou-haitent s’informer sur le projet d’aménagement de la zone d’aménagement concerté (ZAC) de l’Hor-loge. Une exposition occupe le rez-de-chaussée de la maison où plans, cartographies,

diaporama et documentations permettent à chacun d’imaginer le futur quartier. C’est égale-ment un espace de travail des acteurs du projet : élus et services de la Ville et de l'aggloméra-

tion, entreprises, urbanistes, architectes et promoteurs s’y rencontreront

régulièrement. Le lieu sera éga-lement ouvert à des échanges

avec la population lors de réunions publiques. enfin, conférences, ateliers péda-gogiques, cafés citoyens, balades urbaines seront régulièrement program-més ! Depuis peu, les pre-

miers food-trucks ont pris place sur l’espace public aux

abords du Pavillon. Ça marche !

« Nous sommes engagés dans une dynamique pour la conception d’un quartier écologique-ment responsable. C’est devenu un réflexe pour tous nos projets » témoigne Jean-Jacques Adragna, directeur du Pôle Monts de la Marne et responsable de la ZAC de l’Hor-loge chez séquano Aménagement. Les bâti-ments seront labellisés effinergie+, un travail spécifique est mené sur l’eau, l’acoustique, l’ensoleillement, la collecte pneumatique des déchets ménagers, la géothermie, mais également la végétalisation des toits... Les

espaces publics font l’objet d’une attention particulière. Ainsi, tous les secteurs seront traversants et partout voies et cheminements seront créés garantissant la place du piéton.

en termes opérationnels, séquano Aménage-ment a engagé les négociations foncières dans le cadre d’une déclaration d’utilité publique (DUP) à l’échelle de la ZAC. Les pourpar-lers ont lieu avec les propriétaires, petits et grands, publics et privés, parmi lesquels sanofi ou encore la ville de Paris. Cette maî-

trise foncière est un préalable à l’engagement des opérations sur chacun des cinq secteurs du projet d’aménagement, au centre duquel se situe un sixième secteur : Biocitech, une plate-forme technologique dédiée aux sciences du vivant. Jean-Jacques Adragna précise : « si nous laissons bien entendu l’initiative privée s'exprimer, nous l’accompagnons et la confor-tons grâce au projet urbain. Biocitech est en effet une des clés de réussite de la transfor-mation du quartier ».

Emblématiques du quartier, avec l’Horloge en surplomb, les écuries du docteur Gaston Roussel – pour l’histoire, celui-ci a mis au point à partir du sang des chevaux un sérum entrant dans la composition d'un médicament contre l’anémie – accueilleront 21 000 m2 de com-merces de marques, dans un centre commercial dont la société Fiminco assure la promotion. Les commerces, dans les écuries réhabilitées, abriteront des serres agricoles en toiture. Le reste du secteur recevra environ 38 000 m2 de logements développés par BNP-Cogedim, avec des commerces en pied. La place de l’Hor-loge deviendra une centralité, renforcée par l’implantation d’une gare du téléphérique. Enfin, les pavillons de meulière seront conservés et ré-habilités respectant l’échelle du quartier ; sorte de Folies, ils animeront places et rues.

Ici, s’implanteront 5 000 m2 d’activités ter-tiaires, commerciales et environ 17 000 m2 de logements. Le secteur est divisé en trois lots opérationnels, en fonction de la libération du foncier : tous sont mixtes recevant des loge-ments en étages, des commerces en rez-de-chaussée avenue Gaston Roussel et des activi-tés rue Jean-Jacques Rousseau, en vis-à-vis du secteur d’activités existant. Avec les architectes, l’aménageur travaille en finesse cette confron-tation. D'échelle humaine, celle des pavillons, avenue Gaston Roussel, les constructions mon-teront en hauteur côté Jean-Jacques Rousseau pour mieux faire face aux activités. De plus, un travail architectural de détail est engagé pour réduire au maximum les nuisances, grâce à un jeu de redans, cours, jardins, transparences…

Entre l’ancienne route nationale 3 et l’avenue Gas-ton Roussel, un parc d’activités mixtes accueillera les PME-PMI nouvelles ou déjà présentes dans le périmètre de la ZAC : Cop Copines, Véritas, Croix Rouge, RATP... 30 000 m2 de SHON sont program-més. À proximité immédiate, un parc tertiaire de 40 000 m2 verra le jour, appuyé sur la restructura-tion et la réhabilitation du parking silo.

Le Pavillon de l’Horloge, maison du projet

Innovation écologique et attractivité économique

La ZAC de l’Horloge à Romainville

Espace de présentation du projet d’aménagement et d’animation de la vie locale, le Pavillon de l’Horloge est le premier élément visible du renouveau du quartier.

Séquano développe durablement la ZAC de l’Horloge à Romainville. Le travail partenarial pour la définition du projet est exigeant et envisage tous les détails d'un aménagement respectueux de l'environnement. En cours : la certification iSO 14 001 !

ici et là L’Horloge à Romainville, 100 % durableplus d'informations sur www.horloge-romainville.fr

« Cette maison du

projet apportera une meilleure visibilité

aux Romainvillois. De plus, elle va être un véritable es-pace de vie, d’échanges »

corinne valls, maire de Romainville

parc tertiaire et parc D’activités, Deux secteurs écoNomiques DifféreNciés

le programme 275 000 m2 shoN DoNt :

• 120 000 m2 de bureaux

• 29 000 m2 de commerces

• 73 000 m2 de logements

• 40 000 m2 d'activités

• Un lycée d’enseignement général de 12 500 m2

• Une étude sur un téléphérique reliant la future gare de la Folie au centre-ville

• 32 000 m2 environ de voies et d’espaces publics à créer ou à requalifier

secteur Des écuries, uNe ceNtralité commerciale

secteur JeaN-Jacques rousseau, graNDe mixité

À proximité immédiate du projet de base de loisirs et de plein air de la Corniche des Forts et des jar-dins partagés, éléments qualitatifs évidents pour de futurs résidents, le secteur accueillera environ 18 000 m2 de logements. En termes urbains, un travail particulier est mené lié à la présence des coteaux qui obligent les architectes à une attention particulière et des réponses adaptées en matière d’ensoleillement ou encore d’écou-lement des eaux pluviales. En limite du secteur, 12 000 m2 ont été réservés pour la construction d'un lycée d’enseignement général de 800 élèves.

secteur Des coteaux, vocatioN résiDeNtielle

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inauguration le 21 février, en présence de Corinne Valls.

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AutrementLAVILLe le trimestriel de sÉquano amÉnagement / n°11 / juin 2013 AutrementLAVILLe le trimestriel de sÉquano amÉnagement / n°11 / juin 20136 7

aVec... Nathalie DarmendrailDirectrice aménagement et immobilier Direction régionale île-de-France Réseau Ferré de France

>>> Que représente le patrimoine foncier de RFF ? Au plan national, RFF est propriétaire du réseau d’infrastructures ferroviaires, soit plus de 100 000 hectares. Ce patrimoine est constitué des voies, terrains et bâtiments nécessaires à l’activité et la gestion du ré-seau. À nos côtés, la SNCF possède d’autres actifs ferroviaires, notamment autour des gares. À sa création en 1997, RFF a bénéficié d’un transfert de patrimoine et de mission pour la gestion du réseau d’infrastructures ferroviaires national. Présents dans plus de 600 communes, nous sommes l'un des premiers propriétaires foncier en Île-de-France. Notre patrimoine foncier et immo-bilier est d’abord lié au fonctionnement du réseau d’infrastructures ferroviaires, pour la circulation des trains : TGV, TER, RER. Très conséquent, il est en même temps très utile, voire indispensable, au ferroviaire. La part mutable est donc la part des terrains qui ne sont plus affectés à une activité ferroviaire.

>>> Quelles priorités pour sa valorisation ?Nous avons avec l’État trois engagements concernant la destination de notre foncier. D’abord, un contrat de « performance du système ferroviaire » pour le bon fonction-nement du réseau et son optimisation. Par exemple, ce foncier peut être consacré à l’accueil de bases de maintenance et de remisage. Ensuite, un contrat de « mobili-sation du foncier public » : au regard de la forte pression en Île-de-France, notre fon-cier est aussi orienté pour accompagner des projets urbains. Aussi, sommes-nous enga-gés à faire évoluer nos fonciers mutables et à participer à la production de logements, de nouveaux quartiers ou encore de zones d’activité. Nous avons donc vocation, quand du foncier n‘est plus « utile » au ferroviaire, à l’affecter à un projet immobilier ou un projet urbain. Le troisième engagement est d’ordre économique. Notre patrimoine foncier a une valeur économique et financière importante. Les recettes de cessions récupérées des valorisations foncières sont réinjectées dans l’entreprise publique au profit de la rénova-tion du réseau ferroviaire. >>> Y a-t-il des enjeux et des démarches spé-cifiques à l’Île-de-France, en particulier à la zone dense ? En Île-de-France, la demande de den-sification du foncier public de l’État est très forte. C’est une spécificité ! En même

temps, l’Île-de-France nécessite une très grande coordination des réseaux de transport. Autre spécificité de la région : la complexité du jeu d’acteurs ! Nous travail-lons avec les acteurs publics, l’État, mais surtout les collectivités locales et les élus. Nous avons des actions particulières pour accompagner le Grand Paris Express, dans le cadre d’un partenariat avec la Société du Grand Paris. Nous travaillons égale-ment avec la RATP, les acteurs de l’immo-bilier et les aménageurs, comme Séquano.

>>> Que scelle le protocole des Docks de Saint-Ouen signé le 11 avril avec Séquano Aménagement ?Vis-à-vis des élus, le protocole témoigne de l’engagement commun de l’aménageur, Séquano Aménagement, et des proprié-taires fonciers, RFF et SNCF. Il acte une étape dans le processus de libération du foncier en faveur du projet d’aména-gement : c’est un acte fort d’engagement responsable ! Pour RFF, il est important de travailler avec un aménageur comme Séquano, reconnu et très présent en Seine-Saint-Denis. Pour faire évoluer nos terrains,

les aménageurs sont des partenaires indis-pensables. De plus, vis-à-vis de l’État, ces partenariats témoignent de notre contribu-tion à la politique nationale de libération du foncier public.

>>> Sur les Docks, quelle est la part de foncier mutable ?Sur les Docks de Saint-Ouen, le protocole concerne 7,4 hectares du secteur Ardoin Sud, dont 4,7 hectares de foncier RFF, le reste étant du foncier SNCF. D’autres sec-teurs sont mutables : au niveau du site de maintenance et de remisage de la ligne 14, en limite de Clichy, et à proximité du Syctom. Sur les terrains à proximité du Syctom, nous sommes en phase d’étude et de discussion avec la ville de Paris, acqué-reur. Nos emprises permettront de créer du logement, des bureaux, mais aussi un pôle énergie inscrit au Contrat de développe-ment territorial. Ces cessions pourraient intervenir en 2015. En effet, elles obligent à revoir le fonctionnement ferroviaire, ce qui prend du temps. L’autre secteur de muta-tion implique des études complémentaires, les cessions interviendront donc plus tard. À terme, ce sont plus de 7 hectares qui pourraient muter sur la ZAC de Docks.

« Une mutation irréversible »

103 000 HeCtAreS de terrAinS diverSifiéS

Réseau Ferré de France est le premier vendeur de terrains et le second propriétaire foncier de France.

Au plan national, le patrimoine de RFF représente 103 000 ha de terrains, dont 14 000 ha hors voies ferrées principales. environ 25 % de cette surface a vocation à être vendue.

• En île-de-France, RFF possède 9 100 ha répartis sur 618 communes • Pour la moitié, les acquéreurs sont des opérateurs publics.• 1 200 logements pourront être construits à partir des ventes réalisées en 2011.• Un million d’euros de cessions permet la rénovation complète d’un kilomètre de voies.

(source : Repères chiffres-clés 2011)

BioCiteCH, CœUR éCoNoMiqUe De L’HoRLoge

L’Horloge à Romainville, 100 % durable

Économique et écologique, le téléphérique urbain a le vent en poupe en France, comme partout dans le monde. ZAC de l’Horloge à Romainville, les acteurs du projet s’affairent à rendre l’idée concrète !Du futur pôle d’échange de la Folie, à la mairie, séquano Aménagement travaille à l’implantation d’un transport aérien pour

desservir la ZAC de l’Horloge. Autrement dit, un téléphérique devrait voir le jour à Romainville ! Bernard Reichen, l’architecte à l’origine du projet est enthousiaste « ce mode de déplacement spectaculaire permettra facilement et simplement de fédérer Plateau et Bas-Pays, deux quartiers d’une même ville ». C’est du sérieux, comme en atteste l’étude d’opportunité lancée par séquano Aménagement. D’ailleurs,

l’aménageur rencontrera prochainement le conseil général de seine-saint-Denis. Ensuite, madame le maire rencontrera le syndicat des transports d’Île-de-France (sTIF) auquel revient la décision.

Un téléphérique urbain

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Le projet d’aménagement renforce les conditions de développement de Biocitech, parc technologique dédié aux sciences de la vie.

En 2003, alors que sanofi quitte Romainville, laissant derrière lui un territoire fragilisé, Biocitech se crée faisant naître l’espoir d’un renouveau économique. Aujourd’hui, avec d’autres structures franciliennes, Biocitech est un élément-clé du réseau Medicen Paris Région, le pôle de compétitivité mondial de l’Île-de-France pour la santé et les nouvelles thérapies. Aux portes de Paris, la spécificité du cluster est de mettre à disposition des entreprises des locaux de haut niveau technologique,

parfaitement adaptés à la recherche et au développement. De plus, la complémentarité des entreprises installées à Biocitech dégage de fortes synergies et de nombreuses collaborations qui profitent à toute la chaîne du médicament et peut-être au-delà. C’est en tout cas l’espoir qu’entretiennent les acteurs locaux !

Aujourd’hui, Biocitech rassemble une trentaine d’entreprises, compte près de 500 employés et envisage une extension de 40 000 m2. Pour le projet urbain, il s’agit d’un objectif prioritaire ; les négociations foncières sont d’ailleurs engagées avec l’aménageur, notamment pour permettre au parc technologique de bénéficier

d’une façade économique avenue Gaston Roussel. si le projet urbain contribue donc à créer les conditions du développement de la filière de santé à haute valeur ajoutée, en libérant du foncier, mais aussi en offrant aux salariés toutes les qualités d’un quartier de ville, c’est aussi parce que son expansion est un véritable levier économique. Corinne Valls, maire de Romainville, souhaite que les logements créés dans le cadre du projet attirent également les salariés des entreprises, dont ceux de Biocitech. son idée « très ancienne », selon son propre aveu, est de développer un morceau de ville qui permette à chacun de « vivre et travailler au pays » !

Pour faire évoluer nos terrains, les aménageurs sont des partenaires indispensables.

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AutrementLAVILLe le trimestriel de sÉquano amÉnagement / n°11 / juin 20138

AUTREMENT LA VILLE est le trimestriel de Séquano Aménagement.

Directeur de la publication : isabelle Vallentin.Responsable de la publication : Delphine Coué.Conception éditoriale et rédaction : à vrai dire la ville.Conception graphique : François Lemaire, sonia Blanchard.impression : iDP /// tirage : 2 500 exemplaires.édition gratuite /// séquano s’engage dans une communication responsable et pour la protection de l'environnement. imprimé par CHAMPAgNAC, sur papier 100% recyclé avec des encres végétales.

Pour recevoir le trimestriel : [email protected]

toute reproduction, représenta-tion, traduction ou adaptation, intégrale, ou partielle, quels qu’en soient le procédé, le support et le média, sont strictement interdites sans autorisation de séquano Aménagement, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle.

actu @ toute notre actualité surwww.sequano.com

immeuble Carré Plaza 15/17 Promenade Jean-RostandBP 95, 93022 Bobigny Cedextél. : 01 48 96 64 00Fax : 01 48 96 63 99www.sequano.com

LeS CHAntierS ouvrent LeurS porteS !Bezons /// une journée "portes ouvertes sur les chantiers" était organisée le 5 avril par la ville de Bezons. Séquano Aménagement était présent pour informer le public de l’aménagement des espaces urbains.

Le pArC deS doCkS Se dévoiLesaint-ouen /// début avril, Séquano Amé-nagement a livré la 1re tranche du Grand parc de Saint-ouen. occupant douze hectares en bord de Seine, l’équipement conçu par l’agence ter est emblématique de l’écoquartier.

En présence de Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement, Stéphane Troussel, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis et de l’OPH 93, Catherine Peyge, maire de Bobigny.

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« Le périCLèS », preMière pierreBoBigny /// La première pierre de l’immeuble de bureaux “Le périclès”, ZAC de l’hôtel de ville, qui abritera notamment le siège de l’opH 93, a été posée le 26 avril dernier. Le bâtiment, réalisé par pablo katz Architecture et Spirit, sera livré fin 2014.

du 27 mai au 2 juin s’est tenue la 2e semaine des epL organisée par leur fédération. Séquano Aménagement y a pris part aux côtés d’une dizaine d'epL de la métropole parisienne. toutes y ont présenté leurs projets emblématiques pour le Grand paris.

Blanc-Mesnil /// rue du parc, l’opération de logements de la ZAC Gustave eiffel a été inaugurée le vendredi 26 avril en présence de didier Mignot, maire. Le programme de 57 logements et 18 maisons individuelles est réalisé par toit et Joie et pitch promotion. Architecte : Makan rafatdjou.

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