séminaire sur l'audit

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ce document présente un séminaire dédié à ceux qui désirent avoir des connaissance de base sur l'audit. un doc trés interessant pour les étudiants qui veulent avoir une idée claire sur l'audit

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Le P.C.M (Plan comptable marocain) se distingue

du PCG français par l ’affirmation explicite et la

définition de sept principes comptables

fondamentaux. Ils forment une sorte de

Constitution de la comptabilité normalisée.

Ces sept principes sont unanimement et

universellement admis par la communauté

internationale.

Principes comptables fondamentaux

Page 3: séminaire sur l'audit

D ’autres principes, moins généralement accepté,

n ’ont pas été retenus par le P.C.M. tels : le

principe anglo-saxon de « prééminence de la

réalité sur l ’apparence » ou le principe français

de « sincérité ».

L ’affirmation expresse des principes

fondamentaux est d ’une importance capitale sur

le plan pratique. C ’est la référence à ces

principes qui permet de trouver la solution à des

cas spécifiques non prévus par le P.C.M.

Principes comptables fondamentaux

Page 4: séminaire sur l'audit

L ’entreprise est présumée établir ses états de

synthèse conformément aux sept principes ci-

après. Il est exceptionnellement possible de

dérober à ces principes, sous des conditions très

strictement définies.

Principes comptables fondamentaux

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Principe de continuité d ’exploitationSelon ce principe, l ’entreprise est présumée

établir ses états de synthèse dans la

perspective d ’une poursuite normale de ses

activités. A contrario, dans les cas où les

conditions d ’une cessation d ’activité totale

ou partielle sont réunies, l ’hypothèse de

continuité d ’exploitation doit être

abandonnée au profit de l ’hypothèse de

liquidation ou de cession.

Principes comptables fondamentaux

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Principe de permanence des méthodesEn vertu de ce principe, l ’entreprise est censé

établir ses états de synthèse en appliquant les

mêmes méthodes d ’évaluation et les mêmes

règles de présentation d ’un exercice à l ’autre.

Ce principe est important pour la comptabilité des

informations comptables dans le temps et dans

l ’espace, il est le corollaire de toute normalisation

comptable. Le principe peut cependant permettre,

dans des cas limités (changement de structure,

d’activité, de politique de gestion …), que l ’on

change de méthode (par exemple : coût moyen au

lieu de « FIFO ») à condition de clairement indiquer

dans l ’E.T.I.C. les raisons et les conséquences

(sur le bilan et sur le C.P.C du changement de

méthode.

Principes comptables fondamentaux

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Principe du coût historiqueSelon ce principe, la valeur d ’entrée d ’un

élément inscrit en comptabilité est exprimée

en unités monétaires courantes. Cette valeur

reste intangible quelle que soit l ’évolution

ultérieure du pouvoir d ’achat de la monnaie

ou de de la valeur actuelle de l ’élément

considéré, sous réserve de l ’application du

principe de prudence.

A cet égard, la réévaluation de l ’ensemble des

immobilisations corporelles et financières

apparaît comme une dérogation à ce principe.

Principes comptables fondamentaux

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Principe de spécialisation des exercicesEn vertu de ce principe, les charges et les

produits doivent être rattachés à l ’exercice

qui les concerne effectivement et à ce lui-là

seulement sans qu ’il soit tenu compte de leur

date de paiement ou d ’encaissement. Ce

principe découle du découpage de la vie de

l ’entreprise en exercice comptables.

Le principe du rattachement est à appliquer

même si ces charges ou produits ont été

connus après la date de clôture et avant la

date d ’établissement des états de synthèse.

Principes comptables fondamentaux

Page 9: séminaire sur l'audit

Principe de spécialisation des exercicesToutefois, en vertu de la règle d ’intangibilité

du bilan, un produit (ou une charge) se

rattachant à un exercice antérieur mais connu

après la date d ’établissement des états de

synthèse de cet exercice antérieur, doit être

rattaché à l ’exercice au cours duquel il a été

connu.

Principes comptables fondamentaux

Page 10: séminaire sur l'audit

Principe de prudenceEn vertu de ce principe, largement connu :

- Les produits ne sont pris en compte que s ’ils

sont définitivement acquis à l ’entreprise ;

- Les charges sont comptabilisées dès lors

qu ’elles sont probables.

Principes comptables fondamentaux

Page 11: séminaire sur l'audit

Principe de clartéSelon ce principe, les opérations et

informations doivent être inscrites dans les

comptes sous la bonne rubrique, avec la

bonne dénomination et sans compensation

entre elle.

Il en résulte que les éléments d ’actif et les

éléments de passif doivent être évalués

séparément ; il en est de même pour les

comptes de produits et les comptes de

charges.

Principes comptables fondamentaux

Page 12: séminaire sur l'audit

Principe d ’importance significativeIl s ’agit d ’un principe nouveau emprunté à

l ’école anglo-saxonne. C ’est un principe qui

situe le périmètre de la « bonne » information

comptable. Ce périmètre est délimité par le

haut et par le bas :

- par le haut : les états de synthèse doivent révéler

tous les éléments dont l ’importance peut affecter les

évaluations et les décisions ;

- par le bas : les états de synthèse ne doivent faire

apparaître que les informations d ’importance

significative.

Principes comptables fondamentaux

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Principe d ’importance significativeEst significative, toute information

susceptible d ’influencer l ’opinion que les

lecteurs des états de synthèse peuvent avoir

sur le patrimoine, la situation financière et les

résultats de l ’entreprise.

C’est un principe qui a pour effet de

responsabiliser le chef d ’entreprise puisqu’il

fait appel à son jugement et à son

appréciation.

Principes comptables fondamentaux

Page 14: séminaire sur l'audit

• La fiabilité de l’information financière peut être

influencée par différents facteurs de risque que

l ’auditeur doit prendre en considération afin d ’obtenir

une bonne adéquation entre les moyens qu ’il met en,

œuvre et la gravité des erreurs qui sont susceptibles de

se produire. Plus un facteur de risque (ou la

conjonction de plusieurs) sera grand, plus l ’auditeur

devra mettre en œuvre des moyens lui permettant de

s ’assurer avec une confiance suffisante qu ’il ne s ’est

pas produits d ’erreur réelle (ou s ’il s ’en est produit,

d ’en évaluer l ’incidence).

Risques d’audit

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• Risques liés aux objectifs de régularité et sincérité

– Pour qu ’une information financière puisse être

régulière et sincère, elle doit répondre aux critères

suivants :

• exhaustivité (toutes les transactions réalisées par

l ’entité sont reflétées) ;

• réalité (seules les transactions réalisées par

l ’entité sont reflétées) ;

• propriété (les actifs appartiennent à l ’entité et

les passifs la concernent) ;

• évaluation correcte (les transactions sont

valorisées, lors de leur entrée dans les livres et à

la date de clôture) ;

Risques d’audit

Page 16: séminaire sur l'audit

• enregistrement dans la bonne période ;

• imputation correcte (enregistrement dans les

bons comptes) ;

• totalisation et centralisation correcte (fiabilité du

processus comptable) ;

• Information adéquate (toute information

financière doit être accompagnée des

explications nécessaires et suffisantes à son

utilisation par les destinataires ; l ’annexe aux

comptes annuels par exemple).

Risques d’audit

Page 17: séminaire sur l'audit

• Risque dus au secteur d ’activité– chaque secteur d ’activité a des spécificités qui

influent sur la nature des risques auxquels sont

confrontés les entités et les auditeurs.

Risques d’audit

Page 18: séminaire sur l'audit

• Exemples

– le secteur des travaux publics est confronté à des

problèmes d ’évaluation des en-cours qui

n ’existent pas dans le négoce;

– les banques sont soumises à une réglementation

spécifique qui ne concerne pas les autres secteurs ;

– dans un secteur d ’activité très porteur, on ne sera

pas confronté aux mêmes risques que dans un

secteur qui périclite, notamment en ce qui concerne

la continuité de l ’exploitation ...

Risques d’audit

Page 19: séminaire sur l'audit

• Il appartient donc à l ’auditeur, avant de réaliser sa

mission, d ’inventorier ces risques spécifiques et d ’en

apprécier les incidences possibles sur la nature et

l ’étendue de ses travaux. Il doit également connaître

les spécificités de chaque entité pour pouvoir identifier

la cohérence des chiffres qui lui seront présentés.

Risques d’audit

Page 20: séminaire sur l'audit

• Exemples

– dans une activité à cycle de production court, une

rotation des stocks peu rapide sera un indice de

l ’existence d ’un problème de dépréciation ;

– dans une activité de vente de matériel, il sera a

priori anormal de ne pas avoir de provision pour

garantie ...

Risques d’audit

Page 21: séminaire sur l'audit

• Risques propres à l’entité

– A l’intérieur d ’un même secteur d ’activité, chaque

entité a des caractéristiques qui la distingue de ses

concurrentes.

Risques d’audit

Page 22: séminaire sur l'audit

• Exemples

– les risques ne sont pas les mêmes

• dans une filiale à 100% d ’un groupe que dans

une entité dont l’actionnariat est réparti entre

plusieurs groupes ;

• dans une entités dont la direction et le personnel

sont fortement sensibilisés aux problèmes de

l ’information financière et de contrôle interne

que dans une entité où chacun est libre d ’agir

comme il l ’entend ;

Risques d’audit

Page 23: séminaire sur l'audit

• dans une entité centralisée que dans une entité

qui a de nombreuses implantations régionales ;

• dans une entreprise qui a une situation

financière saine que dans une entreprise qui a

des difficultés ;

• si l ’entité dispose d ’un système informatique

complexe ou simple, interne ou sous-traité,

micro-informatique ou gros système, ...

Risques d’audit

Page 24: séminaire sur l'audit

• Ces caractéristiques sont d’autant plus importantes à

connaître qu ’elles vont influer sur l’ensemble des

opérations traitées par l’entreprise.

Risques d’audit

Page 25: séminaire sur l'audit

• Risques dus à la nature des opérations

– Selon leur nature les informations financières sont

porteuses de risques différents

Risques d’audit

Page 26: séminaire sur l'audit

• Exemples

– dans le cas des opérations répétitives, si le système

de traitement fonctionne mal, toutes les opérations

traitées par ce système risquent d ’être erronées (et

réciproquement) ;

– pour les opérations ponctuelles, si elles sont mal

organisées, elles peuvent ne pas pouvoir être

corrigées (exemple, un inventaire physique de fin

d ’année mal organisé et aboutissant à des résultats

anormaux ne pourra pas être refait à la même date

et génèrera des surcoûts très importants) ; il est

donc essentiel de bien examiner, à l ’avance, les

modalités de déroulement de ces opérations afin

d ’éviter qu ’elles ne se révèlent inacceptables.

Risques d’audit

Page 27: séminaire sur l'audit

• pour les opérations exceptionnelles, l ’entité ne dispose

pas de critère préalablement définis, ni de chiffres

comparatifs permettant d ’identifier des variations

anormales ; il existe donc plus de risques que pour les

autres qu ’une erreur se produise et ne soit pas

détectée.

Risques d’audit

Page 28: séminaire sur l'audit

• Risques dus à la valeur des opérations

– Plus la valeur (individuelle ou cumulée) d ’un type

d ’opération est forte, plus, si une erreur se produit,

il y aura de risques qu ’elle ait une incidence

significative sur l ’information financière.

– L ’auditeur devra donc porter ses efforts en priori

sur les opérations à forte valeur. Il doit toutefois,

notamment pour les passifs, apprécier cette forte

valeur par rapport aux chiffres apparents, mais

aussi théoriques.

Risques d’audit

Page 29: séminaire sur l'audit

• Exemple

– Cas des provisions pour risques

Risques d’audit

Page 30: séminaire sur l'audit

• Risques dus à la conception d ’un système

– Pour les opérations répétitives, qui sont donc

traitées par des systèmes qui s ’appliquent à

chacune d ’elles, il est nécessaire que le système

soit conçu de façon à empêcher les erreurs de se

produire ou à permettre leur détection et leur

correction, sinon toutes les opérations traitées par

ce système risquent d ’être erronées. Ce principe

explique l ’importance attachée, dans la suite de ce

séminaire, à l’évaluation de la fiabilité de la

conception des systèmes.

Risques d’audit

Page 31: séminaire sur l'audit

– Ces risques sont particulièrement importants dans

les systèmes informatisés, car une erreur de

conception de système se répercute sur toutes les

données qui transitent par le programme concerné.

– Même si la conception d ’un système est

théoriquement bonne, il existe toujours un risque

que son fonctionnement réel soit défaillant

(contrôle prévu, mais non exécuté). C ’est

pourquoi, lorsque l ’auditeur a identifié des points

de contrôle importants dans un système, il doit en

vérifier le fonctionnement régulier.

Risques d’audit

Page 32: séminaire sur l'audit

– Certains facteurs viennent accroîtrent les risques

liés au fonctionnement des systèmes:

• rotation excessive de personnel ;

• système trop complexe ;

• absence de formation du personnel et de

supervision.

Risques d’audit

Page 33: séminaire sur l'audit

– dans les systèmes informatiques, ces risques sont

particulièrement importants si :

• les séparations de fonction entre le

développement (mise au point des systèmes),

l ’exploitation (exécution des traitements) et le

contrôle sont insuffisantes ;

Risques d’audit

Page 34: séminaire sur l'audit

• l’accès aux ressources informatiques est

insuffisamment protégé (mots de passe,

protection des fichiers et programmes, …) ;

• le recyclage des anomalies détectées par le

système n ’est pas suffisamment surveillé

(exhaustivité et bien-fondé).

Risques d’audit

Page 35: séminaire sur l'audit

• Risques propres à l ’auditeur

– pour réaliser sa mission, l’auditeur exerce son

jugement et procède à des contrôles par sondage ;

les risques qui lui sont propres sont donc ceux qui

peuvent l’amener à tirer des conclusions erronées

de ses travaux et plus particulièrement :

• à émettre une opinion sans réserve sur des

informations financières erronées de façon

significative,

• ou à émettre des réserves sur des informations

financières sincères et régulières.

Risques d’audit

Page 36: séminaire sur l'audit

– En règle générale, le deuxième risque est limité

dans la mesure où, avant d’émettre une telle

opinion :

• l’auditeur procèdera à des contrôles

complémentaires (il se pose alors un problème

d ’efficacité des moyens engagés) ;

• l’entité fera valoir ses arguments pour

convaincre l ’auditeur qu ’il a tort.

Risques d’audit

Page 37: séminaire sur l'audit

– Le premier risque est beaucoup plus grave et c’est

pour le limiter que les organisations

professionnelles et les cabinets ont développé et

mis en place :

• des normes professionnelles ;

• des méthodologies rigoureuses ;

• des actions de formation des structures

permettant d ’assurer une revue systématique et

à différents niveaux des décisions prises et des

travaux réalisés.

Risques d’audit

Page 38: séminaire sur l'audit

• L ’opinion émise, en fin de mission, par l ’auditeur est

la résultante de la confiance qu ’il a pu obtenir, à

chaque étape de sa mission et pour chaque type

d’opération significative qui sont reflétés dans les

comptes annules (ou autres informations financières)

qui lui sont soumis, qu ’aucune erreur significative n ’a

pu se produire et n ’être détectée ni par l ’entreprise ni

par lui-même.

Démarche générale d’audit

Page 39: séminaire sur l'audit

• Pour construire sa confiance finale sur un type

d ’opération ou sur l ’ensemble, l ’auditeur dispose de

plusieurs sources d ’information probantes qui sont

utilisées soit seules soit, le plus souvent ,

conjointement .

Démarche générale d’audit

Page 40: séminaire sur l'audit

• Exemple

– Pour vérifier que l ’objectif d ’exhaustivité de la

saisie du chiffre d ’affaires est bien rempli,

l ’auditeur utilise généralement :

• sa connaissance préalable de l ’entité et du

secteur ;

• la fiabilité de la conception du système ;

• les résultats de ses sondages sur le

fonctionnement du système ;

Démarche générale d’audit

Page 41: séminaire sur l'audit

• la confirmation directe de certains clients ;

• des sondages sur le respect du principe de

séparation des périodes ;

• les résultats de l’examen analytique (vérification

de cohérence).

Démarche générale d’audit

Page 42: séminaire sur l'audit

• Si la confiance obtenue à chaque étape étaitexprimée mathématiquement (niveau deconfiance statistique), la confiance finale surcet objectif précis pourrait être exprimée sousla forme d ’une équation du type :

Confiance finale = somme algébrique des confiances obtenues à chaque

étape

Démarche générale d’audit

Page 43: séminaire sur l'audit

• La mise en œuvre effective d ’une telle formule estdifficile, mais il est essentiel de bien comprendre ceconcept, car de cela que dépendent l ’efficacité destravaux et la fiabilité des conclusions tirées :

Démarche générale d’audit

Page 44: séminaire sur l'audit

• Exemple

– En admettant que pour un objectif donné,l’auditeur dispose des sources de confiancesuivantes :

• conception et fonctionnement du système,

• contrôle des comptes.

– Plus la confiance obtenue de la première sourcesera grande, plus le recours à la deuxième sourcesera réduit et réciproquement.

Démarche générale d’audit

Page 45: séminaire sur l'audit

• Il est donc essentiel, même s ’il n ’utilise pasdes confiances statistiques, qu ’avant dedéterminer l’étendue des contrôles à réaliser àchaque étape, l’auditeur s ’interroge sur lesdifférentes sources de confiance dont il vadisposer et comment elle se combinent entreelles pour justifier sa confiance finale. Aprèsavoir réalisé ses contrôles, il devra s ’assurerque les résultats obtenus correspondenteffectivement à ce qu ’il avait prévu.

Démarche générale d’audit

Page 46: séminaire sur l'audit

Phase préliminaire

Appréciation du contrôle interne Analyse des données exceptionnelles

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Travaux de fin de mission et

rapport

Démarche générale d’audit

Page 47: séminaire sur l'audit

• La démarche générale proposée dans leprésent séminaire tient compte de cesdonnées fondamentales :– La phase préliminaire permet à l’auditeur

de comprendre le contexte général del ’entité, d ’évaluer les risques dus ausecteur d ’activité et aux caractéristiquesgénérales de l ’entité et d ’identifier lestransactions significatives en les triant parnature.

Démarche générale d’audit

Page 48: séminaire sur l'audit

– Pour les données répétitives, l ’appréciation ducontrôle interne lui permet de comprendre lessystèmes de production de l ’informationfinancière, d ’identifier les risques liés à leurconception et à leur fonctionnement.

– Pour les données exceptionnelles et les jugements,l ’analyse préalable lui permet d ’en apprécier lesrisques propres, d ’anticiper les problèmeséventuels et de préparer un programme decontrôle adapté.

Démarche générale d’audit

Page 49: séminaire sur l'audit

– La phase de contrôle des comptes est adaptée,pour chaque type de transaction et pour chaqueobjectif, en fonction de la confiance obtenue desétapes précédentes et des niveaux de risquesidentifiés.

– L’examen des comptes annuels permet de vérifierla cohérence des chiffres entre eux et avec lesinformations obtenues tout au long de la mission,la présentation des informations et la qualité desinformations complémentaires fournies (annexe).

Démarche générale d’audit

Page 50: séminaire sur l'audit

– Enfin, les travaux de fin de missionpermettent à l ’auditeur de synthétiser sesconclusions et d ’étayer définitivement sonopinion en s ’assurant qu ’il a bien évaluél ’incidence réelle des risques qu ’il avaitidentifiés.

Démarche générale d’audit

Page 51: séminaire sur l'audit

Objectif

Certification

des

comptes

avoir une

assurance

raisonnable

MEMO

D’APPROCHE

Rapport de

contrôle

interne

programme de

travail contrôle

des comptes

Synthèse

contrôle

des

comptes

Opinion

d’audit

Prise de

connaissance

Identifier les

risques

connaître

l’entreprise

identifier les

risques

Faire les

travaux

adéquats

Contrôle

interneOrienter les

contrôle sur les

comptes

Apprécier les

systèmes

S’assurer que

le CI est fiable

Etre certain que

l’entreprise

maîtrise ses

activités

Contrôle des

comptesValider les

comptes

S’assurer que

chaque poste

important reflète

la réalité

S’assurer que

l’ensemble des

comptes

traduise l’image

fidèle

Synthèse et

revue

Valider les états

de synthèse

Assurance sur

les travaux

Fondement de

l’opinion

Bouclage

finalité

Rapport

sur les

comptes

Démarche générale d’audit

Page 52: séminaire sur l'audit

Les grandes familles d’approche :

Approche bilantielle ou par les comptes

Approche contrôle interne

Approche par les risques

Démarche générale d’audit

Page 53: séminaire sur l'audit

Approche par les comptes

Examen des comptes : Phase retenue généralement au final, à l’intérieur de cette approche une démarche plus précise est définie, conduisant, à l’élaboration des programmes détaillés de travail;

Examen exclusif des comptes: approche retenue dans les structures dont le CI n’a pas de signification véritable du fait de la taille (PME) , CI sans signification, cumul de fonctions, effectifs très réduits…

Utilisable : pour examen du CI par les comptes;

Démarche générale d’audit

Page 54: séminaire sur l'audit

Approche « contrôle Interne »

Examen du CI constitue un éléments essentiel de

l’approche. combiné avec d’autres procédures de validité;

Examen du CI peut constituer parfois un élément prédominant de l’approche (volume important d’opérations à faibles montants, exp: activité de distribution ou BQ…).

Démarche générale d’audit

Page 55: séminaire sur l'audit

Approche par les risques

Cette approche est centrée sur les points critiques pouvant avoir une incidence sur les comptes et:ou sur l’opinion tels que :

une augmentation anormale de l’encours clients ou des stocks (problèmes de provision),

Budget non réalisé en ce qui concerne le CA et le résultat d’exploitation (risque d’anticipation des ventes);

sous activité ou sur capacité de l’appareil de production (valorisation des stocks).

Incidence sur les résultats des filiales/ Evolution du marché

Démarche générale d’audit

Page 56: séminaire sur l'audit

Approche par les risques

Permet d’aller à l’essentiel, évite les omissions de points importants,

donner une plus grande sécurité pour l’opinion émise;

Meilleure organisation de la mission (efficacité, gain de temps et de productivité);

Meilleure communication avec le client, augmente les avantages que peut retirer le client de la mission;

Evolutive….ne doit pas être utilisée seule.

Démarche générale d’audit

Page 57: séminaire sur l'audit

Le découpage modulaireLa démarche de l’AUDITEUR dans lesdifférentes phases de sa mission, va sefaire selon un découpage naturel,variable selon les Entreprises maisrespectant les modules ou cycles lesplus courants. Un cycle est lecheminement emprunté par un flux detransactions depuis son origine jusqu’àson dénouement.

Démarche générale d’audit

Page 58: séminaire sur l'audit

On distingue généralement les cycles suivants : Trésorerie ou financier (Banque, caisse, VMP, dettesfinancières, opérations de capital, dividendes …) Achats (achats, fournisseurs, rotations …) Ventes (ventes, clients, provisions créances, rotations ) Stocks (inventaires, comptes stocks et encours,provisions, rotations …) Personnel social (rémunérations, charges sociales,provisions salariales …) Immobilisations Fiscal Juridique

Démarche générale d’audit

Page 59: séminaire sur l'audit

- La mission d’AUDIT conduit à entrer dans le détail del’activité de l’entreprise, il est nécessaire au préalabled’en acquérir une connaissance générale.

- Pour l’objectif de compréhension cette prise deconnaissance permet d’avoir une vue d’ensemble del’entreprise et de son contexte économique, letransmettre aux collaborateurs.

- Pour l’objectif de preuve, elle permet de mesurer le degré d’indépendance de l’entreprise, de qualité des méthodes comptables utilisées et de la documentation interne.

Acquisition d’une connaissance générale

Page 60: séminaire sur l'audit

1- PRISE DE CONNAISSANCE DE DOCUMENTATION

• Brochure de présentation

• Statuts, Modèle j

• Bilans

• Rapports précédents (CAC, gestion …)

• Manuels de procédures …

Acquisition d’une connaissance générale

Page 61: séminaire sur l'audit

2- CONTACTS AVEC L’ENTREPRISE

• Dirigeants

• Visite ....

• Nécessité d’une prise de connaissance

pertinente.

Acquisition d’une connaissance générale

Page 62: séminaire sur l'audit

3- PLAN DE MISSION

• L’auditeur doit organiser son intervention, ce

qui le conduit à rédiger un plan de mission et

un programme de travail.

• L’objectif du Plan de Mission est de synthétiser

l’information obtenue et de formaliser les

décisions qui en découlent sur l’orientation et

la planification de la mission.

Acquisition d’une connaissance générale

Page 63: séminaire sur l'audit

• La forme et le contenu du plan de mission sont

libres, mais il est préférable d’en utiliser un

modèle identique pour l’ensemble des

missions.

• On retrouve en général les informations

suivantes :• Présentation de l’entreprise

• Informations comptables

• Définition de la mission

• Systèmes et domaines significatifs

• Orientations du programme de travail

• Equipe et Budget

• Planification

Acquisition d’une connaissance générale

Page 64: séminaire sur l'audit

4- Seuil de signification

• l’Auditeur fixera un seuil de signification,

montant exprimé en unité monétaire, en deçà

duquel les anomalies rencontrées ne

remettront pas en cause son opinion.

• Le niveau du seuil du signification est fixé

librement par l’auditeur.

• Il est généralement calculé par rapport au

Résultat de l’Entreprise, et au montant des

Capitaux Propres.

Acquisition d’une connaissance générale

Page 65: séminaire sur l'audit

Le contrôle interne est l’ensemble des mesures

d’auto contrôle, comptables ou autres, que la

direction définit, applique (et fait appliquer) et

surveille sous sa responsabilité afin d ’assurer la

maîtrise du patrimoine de l ’entreprise et de ses

opérations.

Définitions

Le contrôle interne est un processus mis en œuvre

par le conseil d ’administration, les dirigeants et le

personnel d ’une organisation, destiné à fournir une

assurance raisonnable quant à la réalisation des

objectifs fixés

Evaluation du contrôle interne

Page 66: séminaire sur l'audit

Objectifs

Le contrôle interne est défini comme l ’ensemble des

moyens humains et techniques, tels que

l ’organisation, les procédures, les systèmes, ayant

pour objectifs :

la protection et la sauvegarde du patrimoine ;

la réalisation et l ’optimisation des opérations ;

la fiabilité des informations financière ;

la conformité aux lois et aux réglementations en

vigueur ;

le respect des objectifs et des règles fixés par la

direction générale.

Evaluation du contrôle interne

Page 67: séminaire sur l'audit

Contrôle

Interne

Audit interne

Contrôle de gestion

“Total Quality Management”

Le Contrôle interne - n’est pas...

Evaluation du contrôle interne

Page 68: séminaire sur l'audit

Stratégie

ActeursOpérations

Contrôl

e

Interne

Intégration

des objectifs

Mise en

oeuvre de la

stratégie

Contribution

aux objectifs

Le contrôle interne est au coeur de l’entreprise

Evaluation du contrôle interne

Page 69: séminaire sur l'audit

Le contrôle interne peut aider une entreprise :

à réaliser ses objectifs en matière de performances et de

rentabilité

à garantir la fiabilité des informations financières

à assurer la conformité aux lois et réglementation en vigueur

En revanche, le système de contrôle interne ne peut garantir ni la

réussite ni même la pérennité de l ’entreprise

Evaluation du contrôle interne

Page 70: séminaire sur l'audit

Eléments du contrôle interne

Pilotage

Evaluation du contrôle interne

Page 71: séminaire sur l'audit

L ’environnement de contrôle

L ’environnement de contrôle détermine le niveau de sensibilisationdu personnel au besoin de contrôles

Les facteurs ayant un impact sur l’environnement de contrôlecomprennent notamment :

l ’intégrité et la compétence du personnel

le style de management des dirigeants

la politique d ’organisation, de formation et de délégation desresponsabilités

Evaluation du contrôle interne

Page 72: séminaire sur l'audit

L ’évaluation des risques

L ’évaluation des risques consiste en l’identification et l’analyse desfacteurs susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs

Facteurs internes

• Renouvellement ou refonte de SI

•Mise hors service provisoire de l’informatique

• Changement du management

• Restructuration interne

• Accès aux actifs par le personnel

• Manque d’autorité de la direction

• Nouvelles activités, Export..

Facteurs externes

• Introduction de nouvelles technologies (systèmes de production, technique de gestion de stock…)

• Evolution des besoins des clients

• Concurrence

• Législations et réglementations nouvelles

• Croissance rapide

Identification des risques à l ’échelle de l ’entreprise

Evaluation du contrôle interne

Page 73: séminaire sur l'audit

Identification des risques au niveau de l’activité

Domaine Approvisionnement

• Réception de marchandises non conformes à la commande

• Réception tardive

L’évaluation des risques

L ’évaluation des risques consiste en l’identification et l’analyse desfacteurs susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs

Domaine Vente

• Les vendeurs sont mal informés sur les caractéristiques des produits

• Commandes clients égarées

Domaine Trésorerie

• Prévisions de trésorerie non fiables

• Recouvrement des créances clients non accéléré

Domaine Production

• Faiblesse de communication avec le service marketing en ce qui concerne les prévisions de ventes

• Insuffisance de matière premières

Evaluation du contrôle interne

Page 74: séminaire sur l'audit

Les activités de contrôles peuvent se définir comme l ’application des

normes et procédures qui contribuent à garantir la mise en œuvre des

orientations émanant du management.

Les activités de contrôle sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et

fonctionnels de la structure et comprennent des actions du type :

• approuver et autoriser (avoirs clientèles)

• vérifier et rapprocher (données commerciales et comptables)

• apprécier les performances opérationnelles (variation des prixd ’achat, retours de marchandises..)

• s ’assurer de la sécurité des actifs (inventaires physiques)

• veiller à la séparation des fonctions (autorisation d’une vente àcrédit et tenue des comptes clients et accès aux règlements..)

Les activités de contrôles

Evaluation du contrôle interne

Page 75: séminaire sur l'audit

L ’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée

sous une forme et dans les délais qui permettent à chacun

d ’assumer ses responsabilités.

Les systèmes d’information produisent, entre autres, des données

opérationnelles, financières, ou encore liées au respect des

obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et

contrôler l ’activité.

Les systèmes d’information

Evaluation du contrôle interne

Page 76: séminaire sur l'audit

Les systèmes de contrôle interne doivent eux-mêmes être

contrôlés, afin qu’en soient évaluées dans le temps les

performances qualitatives. Pour cela, il convient de mettre en

place un système de pilotage permanent, de procéder à des

évaluations périodiques ou encore de combiner les deux méthodes.

Les faiblesses de contrôle interne doivent être portées à

l ’attention de la hiérarchie, les lacunes les plus graves devant être

signalées à la direction générale ou au conseil d ’administration.

Le Pilotage

Evaluation du contrôle interne

Page 77: séminaire sur l'audit

ENJEU N°1

LE RESPECT DE LA

REGLEMENTATION

Dans certains secteur, le contrôle interne est une

contrainte réglementaire …

Notamment le secteur financier : la circulaire 6 de

BAM est une Référence qui s’impose aux banques.

Elle définit des normes d’organisation et des

exigences Minimales en matière de contrôle interne

Elle implique et définit la responsabilité des

différents organes de décision et de contrôle

Les trois enjeux de la conception du système de

contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 78: séminaire sur l'audit

ENJEU N°2 :

L’AMELIORATION DE LA

MAITRISE DES RISQUES

DANS UN SOUCI DE

RENTABILITE

ET DE PERENNITE DE

L’ENTREPRISE

La prise de risque est au cœur des différents métiers

de l ’entreprise

Risque client

Risque opérationnel

Risque informatique

Risque commercial

Risque comptable, juridique, réglementaire…

etc.

L’environnement concurrentiel favorise la

croissance et la Complexification des risques

Le contrôle interne participe à la maîtrise des

risques de différentes nature; il constitue le niveau

d’assurance indispensable qui permet de disposer

d’outils rapides et précoces de prévention des

défaillances

Les trois enjeux de la conception du système

de contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 79: séminaire sur l'audit

ENJEU N°3 :

PARTICIPER A LA

DYNAMIQUE ET A

L’EVOLUTION DE

L’ENTREPRISE

L’évolution des systèmes d’information,

l’intégration de nouveaux applicatifs ou plates-formes

techniques

L’évolution permanente de l’organisation et des

structures qui traduit nécessairement l’adaptation de

l’entreprise à ses nouveaux défis

Le renforcement des outils de pilotage, légitime

besoin d’une entreprise qui souhaite maîtriser son

activité

L’évolution des métiers de l’entreprise qui nécessite

l’acquisition de nouveaux savoir-faire, le

développement de nouvelles compétences

Les trois enjeux de la conception du système

de contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 80: séminaire sur l'audit

Approche générale

2.1 Diagnostic du système de contrôle interne

par domaine de gestion

Domaine

Stratégie

Domaine

Organisation

Domaine

Gestion

Courante

Domaine

Système

d ’information

2.2 Renforcement du système de contrôle interne

Plan de refonte de

certaines procédures

Plan de correction de

certaines procédures

Plan de mise à niveau

des structures

de contrôle

2.3 Plan d ’action

Evaluation du contrôle interne

Page 81: séminaire sur l'audit

DESCRIPTION DU SYSTÈME OBJECTIF

Tests de conformité(compréhension du système)

Première évaluation du systèmeForces théoriques Faiblesses théoriques

Tests de permanence

Application des points forts

Points forts

appliqués

Points forts

non appliqués

FORCES FAIBLESSESEvaluation définitive

du contrôle interne

RECOMMANDATIONSIMPACT SUR LA PREPARATION

DES COMPTES

DÉMARCHE D’ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

Evaluation du contrôle interne

Page 82: séminaire sur l'audit

La phase préliminaire permet à l ’auditeur de comprendre le

contexte général de l ’entreprise.

La nature des informations recherchées à ce stade sont

d ’ordre général et peuvent concerner les éléments suivants :

La nature d ’activité et la taille de l ’entreprise

Concurrence

Nature de la clientèle

Les investissements réalisés

La politique du personnel

Organigramme

La structure du capital social

Existence ou non d ’un manuel de procédure

Existence ou non d ’audit précédent

etc...

Phase préliminaire - Prise de connaissance générale

Evaluation du contrôle interne

Page 83: séminaire sur l'audit

En outre, il est d ’usage que l ’auditeur fasse une

visite dans les usines de production (pour les

entreprises industrielles) et dans les entrepôts afin

de mieux comprendre la nature de l ’activité de

l ’entreprise.

Phase préliminaire - Prise de connaissance générale

Evaluation du contrôle interne

Page 84: séminaire sur l'audit

Cette étape est très importante dans la mesure, où

c ’est la correcte compréhension du système qui

permet de l ’évaluer.

L ’approche adoptée pour la compréhension du

système peut être axée sur :

Les entretiens approfondis avec le personnel

concerné

Le manuel de procédures (s ’il existe)

les dossiers des auditeurs précédents

etc...

Description du système

Evaluation du contrôle interne

Page 85: séminaire sur l'audit

Pour matérialiser cette description, l ’auditeur a

généralement recours aux :

Descriptions narratives (le mémorandum).

Descriptions graphiques (le flowchart ou

diagramme de circulation des documents).

Description du système

Evaluation du contrôle interne

Page 86: séminaire sur l'audit

Le mémorandum

Le mémorandum résulte de la mise au clair des

notes prises pendant les entretiens et après

l ’exploitation des documents en interne (manuel de

procédure notamment)

Le mémorandum est préconisé lorsque le nombre

d ’intervenants, d ’étapes et de documents est limité

Evaluation du contrôle interne

Page 87: séminaire sur l'audit

Le flowchart

Le flowchart résulte de la représentation

graphique des flux de traitement des données.

Le recours à cette description graphique présente

les avantages :

d’un langage commun ;

d ’une meilleure visualisation des opérations

(Voir slide FC et cas pratique)

Evaluation du contrôle interne

Page 88: séminaire sur l'audit

Objectif :

S ’assurer que la description du système

correspond à la réalité, ce qui permet d ’éviter

de mettre en œuvre les autres étapes d ’audit

sur des bases erronées.

Les tests de vérification de l ’existence du

système ne visent pas de s ’assurer que les

procédures sont correctement appliquées.

Vérification de l’existence de système

Evaluation du contrôle interne

Page 89: séminaire sur l'audit

Mise en oeuvre

L ’auditeur sélectionne une opération

représentative et la suit du « berceau au tombeau »

c ’est à dire tout au long du circuit en vérifiant que

les opérations décrites correspondent à la réalité

(documents justificatifs, contrôles décrits,

classements,…).

Vérification de l’existence de système

Evaluation du contrôle interne

Page 90: séminaire sur l'audit

Après avoir décrit le système, l ’auditeur doit dégager les

forces et faiblesses préliminaires du contrôle interne.

Ces forces et faiblesses sont structurées selon une

répartition de l ’activité de l ’entreprise en sections

homogènes.

Il s ’agit notamment des circuits suivants :

Ventes / clients

Achats / fournisseurs

Production / stocks

Immobilisations

Personnel

Financements / trésorerie

Evaluation préliminaire du contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 91: séminaire sur l'audit

Lors de l ’évaluation préliminaire du contrôle interne

l ’auditeur a identifié des forces du système sur

lesquelles il souhaite s ’appuyer pour limiter ses

contrôles sur les comptes.

A ce titre, l ’auditeur doit confirmer l ’existence

permanente de ces forces du système avant de limiter

l ’étendue de ses contrôles sur les comptes.

En général, l ’auditeur effectue un contrôle des

principales procédures existantes (ventes/clients,

Achats/fournisseurs, etc…) en se basant sur la

technique de sondages.

Vérification du fonctionnement du système

Evaluation du contrôle interne

Page 92: séminaire sur l'audit

Après la vérification du fonctionnement du système,

l ’auditeur effectue une évaluation définitive du

contrôle interne compte tenu des :

forces du système

faiblesses dégagées lors de l ’évaluation

préliminaire du contrôle d ’une part et celles qui

découlent de la non application des forces du

système.

Evaluation définitive du contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 93: séminaire sur l'audit

Au cours des étapes précédentes, l ’auditeur a identifié les faiblesses

inhérentes au système et les faiblesses d ’application du système.

A ce stade, il doit évaluer si ces faiblesses :

ne peuvent avoir d ’incidence significative sur les comptes annuels

mais méritent néanmoins d ’être portées à la connaissance des

dirigeants de l ’entreprise pour lui permettre d ’améliorer les

performances de son système ;

peuvent avoir une incidence significative sur les comptes annuels,

auquel cas il doit dérouler un programme de travail nécessaire à

l ’évaluation de l ’incidence réel de ces faiblesses sur les comptes de

l ’exercice ;

ne permettent pas de garantir un enregistrement comptable

adéquat des opérations de l ’entreprise, l ’auditeur externe peut

émettre une réserve à cause de la non fiabilité du contrôle interne.

Evaluation de l ’impact des faiblesses

Evaluation du contrôle interne

Page 94: séminaire sur l'audit

En règle générale, les faiblesses du contrôle interne

relevées par l ’auditeur, sont récapitulées dans un

rapport de recommandations (rapport de contrôle

interne).

Ce rapport fait l ’objet d ’une réunion de synthèse avec

la direction en vue de clarifier les actions et les

recommandations permettant de pallier les faiblesses

constatées et par conséquent, d ’améliorer la fiabilité

des comptes.

Rapport de contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 95: séminaire sur l'audit

Anomalies soulevées par cycle

Risques éventuels identifiés

Recommandations à mettre en œuvre

Personnes ou poste de responsabilité concernés

Planning de réalisation

Plan indicatif

Rapport de contrôle interne

Evaluation du contrôle interne

Page 96: séminaire sur l'audit

SCHEMA TYPE

1. DESCRIPTION DES FAITS

2. RISQUES ENCOURUS

3. COMMENTAIRES DES RESPONSABLES

4. RECOMMANDATIONS

Rédaction des recommandations

Evaluation du contrôle interne

Page 97: séminaire sur l'audit

CYCLES

VENTES -

CLIENTS

TRESORERIE ACHATS -

FOURNISSEURS

ImmobilisationsSTOCKS

PAIE

Evaluation du contrôle interne

Page 98: séminaire sur l'audit

VENTES -

CLIENTSExemple :

Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider

– Toutes les commandes sont traitées rapidement (Pas de

livraison pouvant générer ultérieurement des litiges).

– Les conditions de la commande sont acceptables (elles

doivent être établies avec soin avant d’accepter la

commande).

– Le client est solvable : la commande reçue ne doit pas

impliquer un dépassement du crédit maximum qui lui est

alloué.

– Les factures sont toutes correctement et rapidement

établies et enregistrées.

Evaluation du contrôle interne

Page 99: séminaire sur l'audit

VENTES -

CLIENTS

Exemple (suite …) :

Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider

– Les quantités livrées ont été correctement saisies et

correspondent aux quantités commandées et aux

quantités facturées.

– Les prix sont correctement appliqués et les différents

rabais ou remises accordés en fonction des accords

passés avec les clients.

– La facture est arithmétiquement correcte.

– La relance des clients est systématique et les provisions

sont constatées.

– Le suivi des encaissements est assuré.

Evaluation du contrôle interne

Page 100: séminaire sur l'audit

Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits

annexes sont enregistrés (exhaustivité).

Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits

correspondants sont réels (réalité), appartiennent à l'entreprise

et sont correctement protégés.

Toutes les immobilisations, ainsi que les charges et produits

correspondants sont correctement évalués.

Objectifs généraux du contrôle interne

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 101: séminaire sur l'audit

Principales caractéristiques du cycle immobilisations

Le processus type d'une opération d'investissement

étude et décision d'investissement,

procédure d'acquisition et de mise en place,

utilisation, entretien et protection,

décision de remplacement, de cession ou de mise au rebut.

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 102: séminaire sur l'audit

Acquisition ou amélioration des immobilisations

Objectif:

Acquérir le matériel nécessaire à assurer l ’activité tout en

optimisant le rapport qualité/prix

Mise en œuvre :

l ’établissement d ’une liste des investissements possibles

la détermination d ’une enveloppe destinée à l ’investissement,

l ’analyse de la rentabilité ou de l ’utilité des investissements prévus,

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 103: séminaire sur l'audit

Mise en œuvre :

la sélection des projets dans la cadre d ’un budget

d ’investissement,

l ’autorisation de la dépense en fonction du budget

préalablement défini,

l ’autorisation de mise en chantier lorsqu ’il s ’agit d ’une

livraison à soi-même.

Acquisition ou amélioration des immobilisations

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 104: séminaire sur l'audit

Objectif:

Préserver le patrimoine de la société contre les risques de vols,

incendies...

Mise en œuvre :

des inventaires physiques périodiques,

l ’ existence d ’un service chargé de la maintenance des

immobilisations,

une assurance suffisante des immobilisations contre les principaux

sinistres.

Maintenance et protection des immobilisations

ImmobilisationsEvaluation du contrôle interne

Page 105: séminaire sur l'audit

Objectifs

Assurer une meilleure gestion des immobilisations

Offrir à la comptabilité les informations techniques

qui ne relèvent pas de ces compétences

Suivi des immobilisations

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 106: séminaire sur l'audit

Mise en œuvre

Le suivi peut être fait par des fiches manuelles ou informatiques qui

donnent pour chaque bien:

la description (nature, numéro de série), la date d'installation la date de mise en service (point de départ de l’amortissement) la localisation le compte comptable concerné

les renseignements comptables (factures, valeurs hors taxes,

TVA récupérée, mode et durée d'amortissement etc.),

les valeurs d'expertise,

le montant des amortissements pratiqués chaque année,

les conditions de cession en cas de sortie du patrimoine,

les dépenses de réparation et d'entretien engagées.

Suivi des immobilisations

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 107: séminaire sur l'audit

OBJECTIFS

D'AUDIT

RISQUE

POTENTIEL

PROCÉDURES ENVISAGEABLES

POUR SE PRÉMUNIR CONTRE CES

RISQUES

1&2. Réalité :

Toutes les

immobilisations

sont :

Réelles

appartiennent

à l’entreprise

sont

correctement

protégées

Actif fictif

Risque de

perte

Surévaluation

de la patente.

Existence de procès-verbaux de

réception.

Suivi régulier du budget

d'investissement.

Rapprochement régulier du fichier des

immobilisations avec les existants

physiques.

Contrôle régulier et confirmation des

immobilisations détenues par des tiers.

Couverture d'assurance.

Analyse régulière des biens totalement

amortis pour décider ou non de leur

mise au rebut.

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 108: séminaire sur l'audit

OBJECTIFS

D’AUDIT

RISUQE

POTENTIEL

PROCEDURES ENVISAGEABLES

POUR SE PREMUNIR CONTRE CES

RISQUES

3. Toutes les

immobilisatio

ns sont

enregistrées

Appréciation

non

exhaustive des

mouvements

Mise en place d'une procédure de suivi

comptable à l'aide de documents

prénumérotés :

- des cessions d'immobilisations,

- des productions d'immobilisations

réalisées par l'entreprise pour elle-

même,

- des acquisitions d'immobilisations et

de leur mise en service.

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 109: séminaire sur l'audit

OBJECTIFS

D’AUDIT

RISUQE

POTENTIEL

PROCEDURES ENVISAGEABLES

POUR SE PREMUNIR CONTRE CES

RISQUES

3. Toutes les

immobilisatio

ns sont

enregistrées

Mauvaise

identification des

charges et

produits

Suivi de la séquence, par le service

comptable, des documents prénumérotés

en liaison avec l'historique des

mouvements du fichier des

immobilisations.

Rapprochement du fichier des

immobilisations avec la comptabilité

générale.

Identification et suivi individualisé des

charges et produits annexes (locations,

redevances...).

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 110: séminaire sur l'audit

OBJECTIFS

D’AUDIT

RISUQE

POTENTIEL

PROCEDURES ENVISAGEABLES

POUR SE PREMUNIR CONTRE CES

RISQUES

3. Toutes les

immobilisatio

ns sont

enregistrées

Appréciation

non

exhaustive des

mouvements

Mise en place d'une procédure de suivi

comptable à l'aide de documents

prénumérotés :

- des cessions d'immobilisations,

- des productions d'immobilisations

réalisées par l'entreprise pour elle-

même,

- des acquisitions d'immobilisations et

de leur mise en service.

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 111: séminaire sur l'audit

OBJECTIFS

D’AUDIT

RISQUE

POTENTIEL

PROCEDURES ENVISAGEABLES POUR SE

PREMUNIR CONTRE CES RISQUES

5. Toutes les

immobilisations ainsi

que les charges et

produits annexes sont

correctement évaluées

Irrégularité

comptable et

risque fiscal

Mauvais

recensement des

engagements

Existence de règles précises en matière

d'éléments constitutifs de coût d'acquisition :

- immobilisations acquises,

- immobilisations produites.

Justification de la politique d'amortissement

retenue.

Suivi spécifique des immobilisations acquises

par voie de crédit-bail.

Procédure de suivi des nantissements,

hypothèques.

Immobilisations

Evaluation du contrôle interne

Page 112: séminaire sur l'audit

Travaux en ateliers

Cas de synthèse

Evaluation du contrôle interne

Page 113: séminaire sur l'audit

• L’Auditeur obtient tout au long de sa mission les éléments

probants, suffisants et appropriés pour fonder l’assurance

raisonnable lui permettant de délivrer sa certification.

•A cet effet, il dispose de diverses techniques de contrôle.

•Il effectue un choix parmi ces techniques qu’il justifie dans

ses dossiers, il lui appartient de déterminer les conditions

dans lesquelles il met en oeuvre ces techniques ainsi que

l’étendue de leur application.

Contrôle des comptes

Page 114: séminaire sur l'audit

• Trois techniques sont caractéristiques de l’AUDIT :

Leur non utilisation éventuelle doit être justifiée.

• Inspection physique, ou observation des éléments d’Actif

• Confirmation directe auprès des tiers

• Lettre d’affirmation des dirigeants

Contrôle des comptes

Page 115: séminaire sur l'audit

• Elles sont complétées par des techniques

« basiques» :

• Examen des documents détenus par l’Entreprise (Factures,

relevés bancaires..…)

• Examen des documents créés par l’Entreprise (Factures

clients, notes de frais)

• Contrôles arithmétiques - Analyse, estimation,

rapprochements et recoupements

•Examen analytique

Contrôle des comptes

Page 116: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Inventaire physique des stocks

Page 117: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

L ’inventaire physique

Obligation légale

Nécessité comptable

Nécessité de gestion

Production

Commercial

Diligence prévue par les normes internationales

d ’audit

Page 118: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Types d ’inventaire physiques

Inventaire en une seule fois

Inventaires tournants

Page 119: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

L’inventaire physique ne concerne pas que les

marchandises et matières :

Immobilisations corporelles

Effets, Espèces, etc…

Un inventaire raté est irrattrapable

Prévenir immédiatement en cas de problème les

responsables de l ’ inventaire et la direction de la

société

Page 120: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

LES DEMANDES DE CONFIRMATIONS

Page 121: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Demande auprès d’un tiers en relation avec l’entreprise

Réunion d’information sur la :

Réalité et exhaustivité d ’un solde

Réalité ou caractère complet de certaines

informations

Diligences d ’audit

Page 122: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Directe

Réalité et exhaustivité des soldes confirmés

Inventaire des risques

Indirecte

Présomption de bon fonctionnement d ’une

procédure

Caractère nécessaire et suffisant des provisions

Page 123: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Avantages :

Niveau de preuve

Simplicité

Efficacité

Caractère suffisant des enregistrements

Page 124: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Terrains et immeubles

Immobilisations incorporelles

Matériel

Dépôts et cautionnements

Stocks : Matérialité (stocks détenus chez des tiers)

Clients débiteurs divers : Matérialité

Fournisseurs/créditeurs divers

Trésorerie

Avocats et conseils

Assurances

Domaines d’applications

Page 125: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Positive

Réponse systématique

Négative

Réponse en cas de désaccord

Ouverte

Sans montants (banques, avocats, parfois fournisseurs)

Fermée

Avec montants (clients/autres débiteurs)

Différents types de circularisations

Page 126: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Sélection des tiers, accord de la direction

Mise en place des éléments de suivi

Dactylographie, signature

Expédition des demandes

Réception des réponses, relances

Dépouillement et traitement des réponses

Contrôles alternatifs

Synthèse et conclusions

Méthodologie, préparation de la demande

Page 127: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

LA LETTRE D’AFFIRMATION

Page 128: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

C’est un document dans lequel un dirigeant affirme, sous sa

responsabilité, que les comptes sont conformes aux règles

comptables.

Il existe une lettre d’affirmation générale où le dirigeant affirme

que les comptes sont réguliers et sincères et qu’ils prennent en

compte toutes les informations et évènements concernant

l’entreprise.

Cette lettre est peu utilisée car les entreprises où la structure et le

niveau du signataire sont tels qu’il soit en situation de pouvoir la

produire sont rares.

Page 129: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

LA REVUE ANALYTIQUE

Page 130: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Portée de l’examen analytique

L ’examen analytique est un moyen de contrôle qui

permet à l ’auditeur de vérifier :

La régularité et la sincérité de certains éléments

constitutifs des comptes annuels,

La cohérence de l ’ensemble des comptes annuels

Page 131: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Il a pour objet de :

Définir les ratios qui lui semblent les plus révélateur

de l ’évolution de l ’entreprise.

S ’assurer que les éléments nécessaires à l ’explica-

tion de leur variation seront disponibles.

L ’examen Analytique

Page 132: séminaire sur l'audit

Contrôle des comptes

Il doit permettre de :

Appréhender les éléments significatifs de l ’entreprise

Vérifier la cohérence globale des états de synthèse

entre eux.

Page 133: séminaire sur l'audit

LES SONDAGES

Contrôle des comptes

Page 134: séminaire sur l'audit

C ’est l’application de procédures d’audit à une partie

seulement des éléments d ’un solde de compte ou d ’une

catégorie de transactions.

Cela permet à l’auditeur :

d’obtenir et d’évaluer des éléments probants sur

certaines caractéristiques des éléments sélectionnés ;

d’aboutir à une conclusion ou d’aider à tirer une

conclusion sur l ’ensemble de la population.

Définition

Contrôle des comptes

Page 135: séminaire sur l'audit

Choix d ’un échantillon

Pour définir un échantillon, l ’auditeur doit considérer :

les objectifs spécifiques de l ’audit, la population

dans laquelle le sondage doit être effectué

la taille de l ’échantillon.

Contrôle des comptes

Page 136: séminaire sur l'audit

La population

C’est un ensemble de données sur lesquelles

l ’auditeur sélectionne un échantillon pour parvenir

à une conclusion.

Contrôle des comptes

Page 137: séminaire sur l'audit

Taille d ’un échantillon

Pour déterminer sa taille, l ’auditeur doit prendre en

compte :

le risque d’échantillonnage

l’erreur tolérable

l’erreur escomptée

Contrôle des comptes

Page 138: séminaire sur l'audit

Taille d ’un échantillon

La taille dépend du niveau du risque d ’échantillonnage

que l ’auditeur est prêt à accepter..

NB : Plus le risque accepté est faible, plus la taille de

l ’échantillon sera importante.

Contrôle des comptes

Page 139: séminaire sur l'audit

Sélection de l’échantillon

L’échantillon choisi doit être représentatif.

Les trois principales méthodes de sélection :

Sélection aléatoire : tous les éléments de la

population ont la même chance d ’être sélectionnés.

Sélection systématique : En appliquant un intervalle

ayant un point de départ aléatoire.

Contrôle des comptes

Page 140: séminaire sur l'audit

Sélection de l’échantillon

Sélection au hasard : alternative acceptable à la

sélection aléatoire, à condition que l ’auditeur

s’efforce de constituer un échantillon représentatif

de la population entière,

Contrôle des comptes

Page 141: séminaire sur l'audit

Evaluation des résultats d ’un sondage

Après avoir appliqué à chaque élément de

l ’échantillon des procédures d ’audit adaptées à

l ’objectif d ’audit, l ’auditeur doit :

analyser les erreurs décelées dans l ’échantillon ;

effectuer une projection des erreurs décelées dans

l ’échantillon à l ’ensemble de la population ;

réévaluer le risque d ’échantillonnage.

Contrôle des comptes

Page 142: séminaire sur l'audit

Préparation de la mission

Intérim

Assistance aux inventaires

Final

Pré-final

Final

Post-final

Principales phases d’un audit

Synthèse de la démarche d’audit

Page 143: séminaire sur l'audit

Test des procédures et du contrôle interne

Etude des principes comptables

Contrôle des opérations ponctuelles/exceptionnelles

Préparation des étapes suivantes

Intérim

Synthèse de la démarche d’audit

Page 144: séminaire sur l'audit

Etude des procédures d’inventaire

Sondages sur les comptages

Recueil d’éléments d’appréciation de la valorisation

Vérification de la séparation des exercices

Assistance aux inventaires

Synthèse de la démarche d’audit

Page 145: séminaire sur l'audit

Suivi des constatations de l ’intérim

Envoi des demandes de confirmation

Audit de certains comptes

Suivi des points soulevés lors de l ’audit de l ’ exercice

précédent

Pré-final

Synthèse de la démarche d’audit

Page 146: séminaire sur l'audit

Contrôles directs

Exploitation des réponses obtenues

Revue analytique finale

Revue des événements postérieurs

Revue, bouclage synthèse

Présentation des conclusions

Final

Synthèse de la démarche d’audit

Page 147: séminaire sur l'audit

Diligences légales

Contrôle de l ’information financière

Mise en ordre du dossier

Rapports

Synthèse des temps passés

Post-final

Synthèse de la démarche d’audit

Page 148: séminaire sur l'audit

• L ’auditeur est tenu de :

– permettre la supervision du travail et latransmission de l ’information ;

– justifier des conclusions tirées etd ’apporter la preuve des diligenceseffectuées.

Tenue de dossier de travail

Page 149: séminaire sur l'audit

• Les feuilles de travail sont classées etconservées dans des dossiers.

• Sont examinées ci-après les modalitéspratiques de mise en œuvre de cettedocumentation.

Tenue de dossier de travail

Page 150: séminaire sur l'audit

• Qualités requises– Chaque feuille de travail, que ce soit une

copie des documents de l ’entreprise ouune analyse de l ’auditeur, doit remplircertaines conditions de forme qui peuventse résumer ainsi :

• Identification

• Clarté

• Conclusion

• Indexation

Tenue de dossier de travail

Page 151: séminaire sur l'audit

• Utilisation des symboles

: Opération vérifiée

: Contrôle avec une pièce justificative(dont la nature doit être précisée).

: Pointage avec les comptes auxiliaires

: Pointage avec la balance générale

Tenue de dossier de travail

Page 152: séminaire sur l'audit

Structure du mémo de synthèse

• Rappel des objectifs d ’audit recherchés

• Précision sur les les principales diligenceseffectuées (ne pas oublier la phaseintérimaire)

• Analyse détaillée du poste et commentairejustifié sur l ’évolution du poste

• Evocation des principaux points d ’auditrelevés

• Points en suspens ou à suivre …

• Conclusion(s)

Tenue de dossier de travail

Page 153: séminaire sur l'audit

• Rappel des objectifs d ’audit recherchés

– (Exhaustivité, Réalité ou existence - Cut off - Bonneimputation - Correcte évaluation - Bonnecentralisation - Bonne présentation des états desynthèse …) ;

– Souligner ou mettre l ’accent sur les objectifsd ’audit critiques les plus significatifs ( source :contrôle interne ; Revue analytique ; analyse del ’activité ; expérience sur le dossier)

Tenue de dossier de travail

Page 154: séminaire sur l'audit

• Précision sur les les principales

diligences effectuées

– (étendue, scoop, principales limitations et

moyens utilisés pour pallier ses limitations,

…) ;

Tenue de dossier de travail

Page 155: séminaire sur l'audit

• Exemple : validation d ’un compte de

tiers (client ou fournisseur)

– Rappel résultat de la phase intérimaire ;

– avons-nous pu nous baser sur la

confirmation des tiers ? Si oui taux de

couverture ; ……

– Créances ou dettes non comptabilisées ou

provisionnées ;

– Cut-off ;

– Risque perte ou de non recouvrement

(créances, …).

Tenue de dossier de travail

Page 156: séminaire sur l'audit

• Analyse détaillée du poste (en grande

masse) et commentaire justifié sur

l’évolution du poste (contrôle des

comptes) : par rapport au budget et par

rapport à l ’exercice précédent (analyse à

faire en volume et en valeur

systématiquement : Chiffre d ’affaires,

achats de marchandises ou matières,

stocks, …).

Tenue de dossier de travail

Page 157: séminaire sur l'audit

• Evocation des principaux points d ’audit

relevés

– points relevant du contrôle interne

– points concernant le contrôle des comptes

(réserves, incertitudes, limitations,

observations, …)

• Distinction entre les points relevés lors

des précédents audits (suivi de ces

points) et les nouveaux points soulevés

de l ’exercice soulevés de l ’exercice

sans revue.

Tenue de dossier de travail

Page 158: séminaire sur l'audit

• Points en suspens ou à suivre avec

précision de la charge de travail (à faire

par nous et/ou par le client …)

• Estimation du temps supplémentaire

éventuelle (prévision du département du

budget, …)

Tenue de dossier de travail

Page 159: séminaire sur l'audit

• Conclusion(s)

– partielle ou intermédiaire,

– définitive (après finalisation des travaux,

celle qui sera retenue dans les rapports

définitifs).

Tenue de dossier de travail