séminaire sur l'audit
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Le P.C.M (Plan comptable marocain) se distingue
du PCG français par l ’affirmation explicite et la
définition de sept principes comptables
fondamentaux. Ils forment une sorte de
Constitution de la comptabilité normalisée.
Ces sept principes sont unanimement et
universellement admis par la communauté
internationale.
Principes comptables fondamentaux
D ’autres principes, moins généralement accepté,
n ’ont pas été retenus par le P.C.M. tels : le
principe anglo-saxon de « prééminence de la
réalité sur l ’apparence » ou le principe français
de « sincérité ».
L ’affirmation expresse des principes
fondamentaux est d ’une importance capitale sur
le plan pratique. C ’est la référence à ces
principes qui permet de trouver la solution à des
cas spécifiques non prévus par le P.C.M.
Principes comptables fondamentaux
L ’entreprise est présumée établir ses états de
synthèse conformément aux sept principes ci-
après. Il est exceptionnellement possible de
dérober à ces principes, sous des conditions très
strictement définies.
Principes comptables fondamentaux
Principe de continuité d ’exploitationSelon ce principe, l ’entreprise est présumée
établir ses états de synthèse dans la
perspective d ’une poursuite normale de ses
activités. A contrario, dans les cas où les
conditions d ’une cessation d ’activité totale
ou partielle sont réunies, l ’hypothèse de
continuité d ’exploitation doit être
abandonnée au profit de l ’hypothèse de
liquidation ou de cession.
Principes comptables fondamentaux
Principe de permanence des méthodesEn vertu de ce principe, l ’entreprise est censé
établir ses états de synthèse en appliquant les
mêmes méthodes d ’évaluation et les mêmes
règles de présentation d ’un exercice à l ’autre.
Ce principe est important pour la comptabilité des
informations comptables dans le temps et dans
l ’espace, il est le corollaire de toute normalisation
comptable. Le principe peut cependant permettre,
dans des cas limités (changement de structure,
d’activité, de politique de gestion …), que l ’on
change de méthode (par exemple : coût moyen au
lieu de « FIFO ») à condition de clairement indiquer
dans l ’E.T.I.C. les raisons et les conséquences
(sur le bilan et sur le C.P.C du changement de
méthode.
Principes comptables fondamentaux
Principe du coût historiqueSelon ce principe, la valeur d ’entrée d ’un
élément inscrit en comptabilité est exprimée
en unités monétaires courantes. Cette valeur
reste intangible quelle que soit l ’évolution
ultérieure du pouvoir d ’achat de la monnaie
ou de de la valeur actuelle de l ’élément
considéré, sous réserve de l ’application du
principe de prudence.
A cet égard, la réévaluation de l ’ensemble des
immobilisations corporelles et financières
apparaît comme une dérogation à ce principe.
Principes comptables fondamentaux
Principe de spécialisation des exercicesEn vertu de ce principe, les charges et les
produits doivent être rattachés à l ’exercice
qui les concerne effectivement et à ce lui-là
seulement sans qu ’il soit tenu compte de leur
date de paiement ou d ’encaissement. Ce
principe découle du découpage de la vie de
l ’entreprise en exercice comptables.
Le principe du rattachement est à appliquer
même si ces charges ou produits ont été
connus après la date de clôture et avant la
date d ’établissement des états de synthèse.
Principes comptables fondamentaux
Principe de spécialisation des exercicesToutefois, en vertu de la règle d ’intangibilité
du bilan, un produit (ou une charge) se
rattachant à un exercice antérieur mais connu
après la date d ’établissement des états de
synthèse de cet exercice antérieur, doit être
rattaché à l ’exercice au cours duquel il a été
connu.
Principes comptables fondamentaux
Principe de prudenceEn vertu de ce principe, largement connu :
- Les produits ne sont pris en compte que s ’ils
sont définitivement acquis à l ’entreprise ;
- Les charges sont comptabilisées dès lors
qu ’elles sont probables.
Principes comptables fondamentaux
Principe de clartéSelon ce principe, les opérations et
informations doivent être inscrites dans les
comptes sous la bonne rubrique, avec la
bonne dénomination et sans compensation
entre elle.
Il en résulte que les éléments d ’actif et les
éléments de passif doivent être évalués
séparément ; il en est de même pour les
comptes de produits et les comptes de
charges.
Principes comptables fondamentaux
Principe d ’importance significativeIl s ’agit d ’un principe nouveau emprunté à
l ’école anglo-saxonne. C ’est un principe qui
situe le périmètre de la « bonne » information
comptable. Ce périmètre est délimité par le
haut et par le bas :
- par le haut : les états de synthèse doivent révéler
tous les éléments dont l ’importance peut affecter les
évaluations et les décisions ;
- par le bas : les états de synthèse ne doivent faire
apparaître que les informations d ’importance
significative.
Principes comptables fondamentaux
Principe d ’importance significativeEst significative, toute information
susceptible d ’influencer l ’opinion que les
lecteurs des états de synthèse peuvent avoir
sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats de l ’entreprise.
C’est un principe qui a pour effet de
responsabiliser le chef d ’entreprise puisqu’il
fait appel à son jugement et à son
appréciation.
Principes comptables fondamentaux
• La fiabilité de l’information financière peut être
influencée par différents facteurs de risque que
l ’auditeur doit prendre en considération afin d ’obtenir
une bonne adéquation entre les moyens qu ’il met en,
œuvre et la gravité des erreurs qui sont susceptibles de
se produire. Plus un facteur de risque (ou la
conjonction de plusieurs) sera grand, plus l ’auditeur
devra mettre en œuvre des moyens lui permettant de
s ’assurer avec une confiance suffisante qu ’il ne s ’est
pas produits d ’erreur réelle (ou s ’il s ’en est produit,
d ’en évaluer l ’incidence).
Risques d’audit
• Risques liés aux objectifs de régularité et sincérité
– Pour qu ’une information financière puisse être
régulière et sincère, elle doit répondre aux critères
suivants :
• exhaustivité (toutes les transactions réalisées par
l ’entité sont reflétées) ;
• réalité (seules les transactions réalisées par
l ’entité sont reflétées) ;
• propriété (les actifs appartiennent à l ’entité et
les passifs la concernent) ;
• évaluation correcte (les transactions sont
valorisées, lors de leur entrée dans les livres et à
la date de clôture) ;
Risques d’audit
• enregistrement dans la bonne période ;
• imputation correcte (enregistrement dans les
bons comptes) ;
• totalisation et centralisation correcte (fiabilité du
processus comptable) ;
• Information adéquate (toute information
financière doit être accompagnée des
explications nécessaires et suffisantes à son
utilisation par les destinataires ; l ’annexe aux
comptes annuels par exemple).
Risques d’audit
• Risque dus au secteur d ’activité– chaque secteur d ’activité a des spécificités qui
influent sur la nature des risques auxquels sont
confrontés les entités et les auditeurs.
Risques d’audit
• Exemples
– le secteur des travaux publics est confronté à des
problèmes d ’évaluation des en-cours qui
n ’existent pas dans le négoce;
– les banques sont soumises à une réglementation
spécifique qui ne concerne pas les autres secteurs ;
– dans un secteur d ’activité très porteur, on ne sera
pas confronté aux mêmes risques que dans un
secteur qui périclite, notamment en ce qui concerne
la continuité de l ’exploitation ...
Risques d’audit
• Il appartient donc à l ’auditeur, avant de réaliser sa
mission, d ’inventorier ces risques spécifiques et d ’en
apprécier les incidences possibles sur la nature et
l ’étendue de ses travaux. Il doit également connaître
les spécificités de chaque entité pour pouvoir identifier
la cohérence des chiffres qui lui seront présentés.
Risques d’audit
• Exemples
– dans une activité à cycle de production court, une
rotation des stocks peu rapide sera un indice de
l ’existence d ’un problème de dépréciation ;
– dans une activité de vente de matériel, il sera a
priori anormal de ne pas avoir de provision pour
garantie ...
Risques d’audit
• Risques propres à l’entité
– A l’intérieur d ’un même secteur d ’activité, chaque
entité a des caractéristiques qui la distingue de ses
concurrentes.
Risques d’audit
• Exemples
– les risques ne sont pas les mêmes
• dans une filiale à 100% d ’un groupe que dans
une entité dont l’actionnariat est réparti entre
plusieurs groupes ;
• dans une entités dont la direction et le personnel
sont fortement sensibilisés aux problèmes de
l ’information financière et de contrôle interne
que dans une entité où chacun est libre d ’agir
comme il l ’entend ;
Risques d’audit
• dans une entité centralisée que dans une entité
qui a de nombreuses implantations régionales ;
• dans une entreprise qui a une situation
financière saine que dans une entreprise qui a
des difficultés ;
• si l ’entité dispose d ’un système informatique
complexe ou simple, interne ou sous-traité,
micro-informatique ou gros système, ...
Risques d’audit
• Ces caractéristiques sont d’autant plus importantes à
connaître qu ’elles vont influer sur l’ensemble des
opérations traitées par l’entreprise.
Risques d’audit
• Risques dus à la nature des opérations
– Selon leur nature les informations financières sont
porteuses de risques différents
Risques d’audit
• Exemples
– dans le cas des opérations répétitives, si le système
de traitement fonctionne mal, toutes les opérations
traitées par ce système risquent d ’être erronées (et
réciproquement) ;
– pour les opérations ponctuelles, si elles sont mal
organisées, elles peuvent ne pas pouvoir être
corrigées (exemple, un inventaire physique de fin
d ’année mal organisé et aboutissant à des résultats
anormaux ne pourra pas être refait à la même date
et génèrera des surcoûts très importants) ; il est
donc essentiel de bien examiner, à l ’avance, les
modalités de déroulement de ces opérations afin
d ’éviter qu ’elles ne se révèlent inacceptables.
Risques d’audit
• pour les opérations exceptionnelles, l ’entité ne dispose
pas de critère préalablement définis, ni de chiffres
comparatifs permettant d ’identifier des variations
anormales ; il existe donc plus de risques que pour les
autres qu ’une erreur se produise et ne soit pas
détectée.
Risques d’audit
• Risques dus à la valeur des opérations
– Plus la valeur (individuelle ou cumulée) d ’un type
d ’opération est forte, plus, si une erreur se produit,
il y aura de risques qu ’elle ait une incidence
significative sur l ’information financière.
– L ’auditeur devra donc porter ses efforts en priori
sur les opérations à forte valeur. Il doit toutefois,
notamment pour les passifs, apprécier cette forte
valeur par rapport aux chiffres apparents, mais
aussi théoriques.
Risques d’audit
• Exemple
– Cas des provisions pour risques
Risques d’audit
• Risques dus à la conception d ’un système
– Pour les opérations répétitives, qui sont donc
traitées par des systèmes qui s ’appliquent à
chacune d ’elles, il est nécessaire que le système
soit conçu de façon à empêcher les erreurs de se
produire ou à permettre leur détection et leur
correction, sinon toutes les opérations traitées par
ce système risquent d ’être erronées. Ce principe
explique l ’importance attachée, dans la suite de ce
séminaire, à l’évaluation de la fiabilité de la
conception des systèmes.
Risques d’audit
– Ces risques sont particulièrement importants dans
les systèmes informatisés, car une erreur de
conception de système se répercute sur toutes les
données qui transitent par le programme concerné.
– Même si la conception d ’un système est
théoriquement bonne, il existe toujours un risque
que son fonctionnement réel soit défaillant
(contrôle prévu, mais non exécuté). C ’est
pourquoi, lorsque l ’auditeur a identifié des points
de contrôle importants dans un système, il doit en
vérifier le fonctionnement régulier.
Risques d’audit
– Certains facteurs viennent accroîtrent les risques
liés au fonctionnement des systèmes:
• rotation excessive de personnel ;
• système trop complexe ;
• absence de formation du personnel et de
supervision.
Risques d’audit
– dans les systèmes informatiques, ces risques sont
particulièrement importants si :
• les séparations de fonction entre le
développement (mise au point des systèmes),
l ’exploitation (exécution des traitements) et le
contrôle sont insuffisantes ;
Risques d’audit
• l’accès aux ressources informatiques est
insuffisamment protégé (mots de passe,
protection des fichiers et programmes, …) ;
• le recyclage des anomalies détectées par le
système n ’est pas suffisamment surveillé
(exhaustivité et bien-fondé).
Risques d’audit
• Risques propres à l ’auditeur
– pour réaliser sa mission, l’auditeur exerce son
jugement et procède à des contrôles par sondage ;
les risques qui lui sont propres sont donc ceux qui
peuvent l’amener à tirer des conclusions erronées
de ses travaux et plus particulièrement :
• à émettre une opinion sans réserve sur des
informations financières erronées de façon
significative,
• ou à émettre des réserves sur des informations
financières sincères et régulières.
Risques d’audit
– En règle générale, le deuxième risque est limité
dans la mesure où, avant d’émettre une telle
opinion :
• l’auditeur procèdera à des contrôles
complémentaires (il se pose alors un problème
d ’efficacité des moyens engagés) ;
• l’entité fera valoir ses arguments pour
convaincre l ’auditeur qu ’il a tort.
Risques d’audit
– Le premier risque est beaucoup plus grave et c’est
pour le limiter que les organisations
professionnelles et les cabinets ont développé et
mis en place :
• des normes professionnelles ;
• des méthodologies rigoureuses ;
• des actions de formation des structures
permettant d ’assurer une revue systématique et
à différents niveaux des décisions prises et des
travaux réalisés.
Risques d’audit
• L ’opinion émise, en fin de mission, par l ’auditeur est
la résultante de la confiance qu ’il a pu obtenir, à
chaque étape de sa mission et pour chaque type
d’opération significative qui sont reflétés dans les
comptes annules (ou autres informations financières)
qui lui sont soumis, qu ’aucune erreur significative n ’a
pu se produire et n ’être détectée ni par l ’entreprise ni
par lui-même.
Démarche générale d’audit
• Pour construire sa confiance finale sur un type
d ’opération ou sur l ’ensemble, l ’auditeur dispose de
plusieurs sources d ’information probantes qui sont
utilisées soit seules soit, le plus souvent ,
conjointement .
Démarche générale d’audit
• Exemple
– Pour vérifier que l ’objectif d ’exhaustivité de la
saisie du chiffre d ’affaires est bien rempli,
l ’auditeur utilise généralement :
• sa connaissance préalable de l ’entité et du
secteur ;
• la fiabilité de la conception du système ;
• les résultats de ses sondages sur le
fonctionnement du système ;
Démarche générale d’audit
• la confirmation directe de certains clients ;
• des sondages sur le respect du principe de
séparation des périodes ;
• les résultats de l’examen analytique (vérification
de cohérence).
Démarche générale d’audit
• Si la confiance obtenue à chaque étape étaitexprimée mathématiquement (niveau deconfiance statistique), la confiance finale surcet objectif précis pourrait être exprimée sousla forme d ’une équation du type :
Confiance finale = somme algébrique des confiances obtenues à chaque
étape
Démarche générale d’audit
• La mise en œuvre effective d ’une telle formule estdifficile, mais il est essentiel de bien comprendre ceconcept, car de cela que dépendent l ’efficacité destravaux et la fiabilité des conclusions tirées :
Démarche générale d’audit
• Exemple
– En admettant que pour un objectif donné,l’auditeur dispose des sources de confiancesuivantes :
• conception et fonctionnement du système,
• contrôle des comptes.
– Plus la confiance obtenue de la première sourcesera grande, plus le recours à la deuxième sourcesera réduit et réciproquement.
Démarche générale d’audit
• Il est donc essentiel, même s ’il n ’utilise pasdes confiances statistiques, qu ’avant dedéterminer l’étendue des contrôles à réaliser àchaque étape, l’auditeur s ’interroge sur lesdifférentes sources de confiance dont il vadisposer et comment elle se combinent entreelles pour justifier sa confiance finale. Aprèsavoir réalisé ses contrôles, il devra s ’assurerque les résultats obtenus correspondenteffectivement à ce qu ’il avait prévu.
Démarche générale d’audit
Phase préliminaire
Appréciation du contrôle interne Analyse des données exceptionnelles
Contrôle des comptes
Examen des comptes annuels
Travaux de fin de mission et
rapport
Démarche générale d’audit
• La démarche générale proposée dans leprésent séminaire tient compte de cesdonnées fondamentales :– La phase préliminaire permet à l’auditeur
de comprendre le contexte général del ’entité, d ’évaluer les risques dus ausecteur d ’activité et aux caractéristiquesgénérales de l ’entité et d ’identifier lestransactions significatives en les triant parnature.
Démarche générale d’audit
– Pour les données répétitives, l ’appréciation ducontrôle interne lui permet de comprendre lessystèmes de production de l ’informationfinancière, d ’identifier les risques liés à leurconception et à leur fonctionnement.
– Pour les données exceptionnelles et les jugements,l ’analyse préalable lui permet d ’en apprécier lesrisques propres, d ’anticiper les problèmeséventuels et de préparer un programme decontrôle adapté.
Démarche générale d’audit
– La phase de contrôle des comptes est adaptée,pour chaque type de transaction et pour chaqueobjectif, en fonction de la confiance obtenue desétapes précédentes et des niveaux de risquesidentifiés.
– L’examen des comptes annuels permet de vérifierla cohérence des chiffres entre eux et avec lesinformations obtenues tout au long de la mission,la présentation des informations et la qualité desinformations complémentaires fournies (annexe).
Démarche générale d’audit
– Enfin, les travaux de fin de missionpermettent à l ’auditeur de synthétiser sesconclusions et d ’étayer définitivement sonopinion en s ’assurant qu ’il a bien évaluél ’incidence réelle des risques qu ’il avaitidentifiés.
Démarche générale d’audit
Objectif
Certification
des
comptes
avoir une
assurance
raisonnable
MEMO
D’APPROCHE
Rapport de
contrôle
interne
programme de
travail contrôle
des comptes
Synthèse
contrôle
des
comptes
Opinion
d’audit
Prise de
connaissance
Identifier les
risques
connaître
l’entreprise
identifier les
risques
Faire les
travaux
adéquats
Contrôle
interneOrienter les
contrôle sur les
comptes
Apprécier les
systèmes
S’assurer que
le CI est fiable
Etre certain que
l’entreprise
maîtrise ses
activités
Contrôle des
comptesValider les
comptes
S’assurer que
chaque poste
important reflète
la réalité
S’assurer que
l’ensemble des
comptes
traduise l’image
fidèle
Synthèse et
revue
Valider les états
de synthèse
Assurance sur
les travaux
Fondement de
l’opinion
Bouclage
finalité
Rapport
sur les
comptes
Démarche générale d’audit
Les grandes familles d’approche :
Approche bilantielle ou par les comptes
Approche contrôle interne
Approche par les risques
Démarche générale d’audit
Approche par les comptes
Examen des comptes : Phase retenue généralement au final, à l’intérieur de cette approche une démarche plus précise est définie, conduisant, à l’élaboration des programmes détaillés de travail;
Examen exclusif des comptes: approche retenue dans les structures dont le CI n’a pas de signification véritable du fait de la taille (PME) , CI sans signification, cumul de fonctions, effectifs très réduits…
Utilisable : pour examen du CI par les comptes;
Démarche générale d’audit
Approche « contrôle Interne »
Examen du CI constitue un éléments essentiel de
l’approche. combiné avec d’autres procédures de validité;
Examen du CI peut constituer parfois un élément prédominant de l’approche (volume important d’opérations à faibles montants, exp: activité de distribution ou BQ…).
Démarche générale d’audit
Approche par les risques
Cette approche est centrée sur les points critiques pouvant avoir une incidence sur les comptes et:ou sur l’opinion tels que :
une augmentation anormale de l’encours clients ou des stocks (problèmes de provision),
Budget non réalisé en ce qui concerne le CA et le résultat d’exploitation (risque d’anticipation des ventes);
sous activité ou sur capacité de l’appareil de production (valorisation des stocks).
Incidence sur les résultats des filiales/ Evolution du marché
Démarche générale d’audit
Approche par les risques
Permet d’aller à l’essentiel, évite les omissions de points importants,
donner une plus grande sécurité pour l’opinion émise;
Meilleure organisation de la mission (efficacité, gain de temps et de productivité);
Meilleure communication avec le client, augmente les avantages que peut retirer le client de la mission;
Evolutive….ne doit pas être utilisée seule.
Démarche générale d’audit
Le découpage modulaireLa démarche de l’AUDITEUR dans lesdifférentes phases de sa mission, va sefaire selon un découpage naturel,variable selon les Entreprises maisrespectant les modules ou cycles lesplus courants. Un cycle est lecheminement emprunté par un flux detransactions depuis son origine jusqu’àson dénouement.
Démarche générale d’audit
On distingue généralement les cycles suivants : Trésorerie ou financier (Banque, caisse, VMP, dettesfinancières, opérations de capital, dividendes …) Achats (achats, fournisseurs, rotations …) Ventes (ventes, clients, provisions créances, rotations ) Stocks (inventaires, comptes stocks et encours,provisions, rotations …) Personnel social (rémunérations, charges sociales,provisions salariales …) Immobilisations Fiscal Juridique
Démarche générale d’audit
- La mission d’AUDIT conduit à entrer dans le détail del’activité de l’entreprise, il est nécessaire au préalabled’en acquérir une connaissance générale.
- Pour l’objectif de compréhension cette prise deconnaissance permet d’avoir une vue d’ensemble del’entreprise et de son contexte économique, letransmettre aux collaborateurs.
- Pour l’objectif de preuve, elle permet de mesurer le degré d’indépendance de l’entreprise, de qualité des méthodes comptables utilisées et de la documentation interne.
Acquisition d’une connaissance générale
1- PRISE DE CONNAISSANCE DE DOCUMENTATION
• Brochure de présentation
• Statuts, Modèle j
• Bilans
• Rapports précédents (CAC, gestion …)
• Manuels de procédures …
Acquisition d’une connaissance générale
2- CONTACTS AVEC L’ENTREPRISE
• Dirigeants
• Visite ....
• Nécessité d’une prise de connaissance
pertinente.
Acquisition d’une connaissance générale
3- PLAN DE MISSION
• L’auditeur doit organiser son intervention, ce
qui le conduit à rédiger un plan de mission et
un programme de travail.
• L’objectif du Plan de Mission est de synthétiser
l’information obtenue et de formaliser les
décisions qui en découlent sur l’orientation et
la planification de la mission.
Acquisition d’une connaissance générale
• La forme et le contenu du plan de mission sont
libres, mais il est préférable d’en utiliser un
modèle identique pour l’ensemble des
missions.
• On retrouve en général les informations
suivantes :• Présentation de l’entreprise
• Informations comptables
• Définition de la mission
• Systèmes et domaines significatifs
• Orientations du programme de travail
• Equipe et Budget
• Planification
Acquisition d’une connaissance générale
4- Seuil de signification
• l’Auditeur fixera un seuil de signification,
montant exprimé en unité monétaire, en deçà
duquel les anomalies rencontrées ne
remettront pas en cause son opinion.
• Le niveau du seuil du signification est fixé
librement par l’auditeur.
• Il est généralement calculé par rapport au
Résultat de l’Entreprise, et au montant des
Capitaux Propres.
Acquisition d’une connaissance générale
Le contrôle interne est l’ensemble des mesures
d’auto contrôle, comptables ou autres, que la
direction définit, applique (et fait appliquer) et
surveille sous sa responsabilité afin d ’assurer la
maîtrise du patrimoine de l ’entreprise et de ses
opérations.
Définitions
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre
par le conseil d ’administration, les dirigeants et le
personnel d ’une organisation, destiné à fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs fixés
Evaluation du contrôle interne
Objectifs
Le contrôle interne est défini comme l ’ensemble des
moyens humains et techniques, tels que
l ’organisation, les procédures, les systèmes, ayant
pour objectifs :
la protection et la sauvegarde du patrimoine ;
la réalisation et l ’optimisation des opérations ;
la fiabilité des informations financière ;
la conformité aux lois et aux réglementations en
vigueur ;
le respect des objectifs et des règles fixés par la
direction générale.
Evaluation du contrôle interne
Contrôle
Interne
Audit interne
Contrôle de gestion
“Total Quality Management”
Le Contrôle interne - n’est pas...
Evaluation du contrôle interne
Stratégie
ActeursOpérations
Contrôl
e
Interne
Intégration
des objectifs
Mise en
oeuvre de la
stratégie
Contribution
aux objectifs
Le contrôle interne est au coeur de l’entreprise
Evaluation du contrôle interne
Le contrôle interne peut aider une entreprise :
à réaliser ses objectifs en matière de performances et de
rentabilité
à garantir la fiabilité des informations financières
à assurer la conformité aux lois et réglementation en vigueur
En revanche, le système de contrôle interne ne peut garantir ni la
réussite ni même la pérennité de l ’entreprise
Evaluation du contrôle interne
Eléments du contrôle interne
Pilotage
Evaluation du contrôle interne
L ’environnement de contrôle
L ’environnement de contrôle détermine le niveau de sensibilisationdu personnel au besoin de contrôles
Les facteurs ayant un impact sur l’environnement de contrôlecomprennent notamment :
l ’intégrité et la compétence du personnel
le style de management des dirigeants
la politique d ’organisation, de formation et de délégation desresponsabilités
…
Evaluation du contrôle interne
L ’évaluation des risques
L ’évaluation des risques consiste en l’identification et l’analyse desfacteurs susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs
Facteurs internes
• Renouvellement ou refonte de SI
•Mise hors service provisoire de l’informatique
• Changement du management
• Restructuration interne
• Accès aux actifs par le personnel
• Manque d’autorité de la direction
• Nouvelles activités, Export..
Facteurs externes
• Introduction de nouvelles technologies (systèmes de production, technique de gestion de stock…)
• Evolution des besoins des clients
• Concurrence
• Législations et réglementations nouvelles
• Croissance rapide
Identification des risques à l ’échelle de l ’entreprise
Evaluation du contrôle interne
Identification des risques au niveau de l’activité
Domaine Approvisionnement
• Réception de marchandises non conformes à la commande
• Réception tardive
L’évaluation des risques
L ’évaluation des risques consiste en l’identification et l’analyse desfacteurs susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs
Domaine Vente
• Les vendeurs sont mal informés sur les caractéristiques des produits
• Commandes clients égarées
Domaine Trésorerie
• Prévisions de trésorerie non fiables
• Recouvrement des créances clients non accéléré
Domaine Production
• Faiblesse de communication avec le service marketing en ce qui concerne les prévisions de ventes
• Insuffisance de matière premières
Evaluation du contrôle interne
Les activités de contrôles peuvent se définir comme l ’application des
normes et procédures qui contribuent à garantir la mise en œuvre des
orientations émanant du management.
Les activités de contrôle sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et
fonctionnels de la structure et comprennent des actions du type :
• approuver et autoriser (avoirs clientèles)
• vérifier et rapprocher (données commerciales et comptables)
• apprécier les performances opérationnelles (variation des prixd ’achat, retours de marchandises..)
• s ’assurer de la sécurité des actifs (inventaires physiques)
• veiller à la séparation des fonctions (autorisation d’une vente àcrédit et tenue des comptes clients et accès aux règlements..)
Les activités de contrôles
Evaluation du contrôle interne
L ’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée
sous une forme et dans les délais qui permettent à chacun
d ’assumer ses responsabilités.
Les systèmes d’information produisent, entre autres, des données
opérationnelles, financières, ou encore liées au respect des
obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et
contrôler l ’activité.
Les systèmes d’information
Evaluation du contrôle interne
Les systèmes de contrôle interne doivent eux-mêmes être
contrôlés, afin qu’en soient évaluées dans le temps les
performances qualitatives. Pour cela, il convient de mettre en
place un système de pilotage permanent, de procéder à des
évaluations périodiques ou encore de combiner les deux méthodes.
Les faiblesses de contrôle interne doivent être portées à
l ’attention de la hiérarchie, les lacunes les plus graves devant être
signalées à la direction générale ou au conseil d ’administration.
Le Pilotage
Evaluation du contrôle interne
ENJEU N°1
LE RESPECT DE LA
REGLEMENTATION
Dans certains secteur, le contrôle interne est une
contrainte réglementaire …
Notamment le secteur financier : la circulaire 6 de
BAM est une Référence qui s’impose aux banques.
Elle définit des normes d’organisation et des
exigences Minimales en matière de contrôle interne
Elle implique et définit la responsabilité des
différents organes de décision et de contrôle
Les trois enjeux de la conception du système de
contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
ENJEU N°2 :
L’AMELIORATION DE LA
MAITRISE DES RISQUES
DANS UN SOUCI DE
RENTABILITE
ET DE PERENNITE DE
L’ENTREPRISE
La prise de risque est au cœur des différents métiers
de l ’entreprise
Risque client
Risque opérationnel
Risque informatique
Risque commercial
Risque comptable, juridique, réglementaire…
etc.
L’environnement concurrentiel favorise la
croissance et la Complexification des risques
Le contrôle interne participe à la maîtrise des
risques de différentes nature; il constitue le niveau
d’assurance indispensable qui permet de disposer
d’outils rapides et précoces de prévention des
défaillances
Les trois enjeux de la conception du système
de contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
ENJEU N°3 :
PARTICIPER A LA
DYNAMIQUE ET A
L’EVOLUTION DE
L’ENTREPRISE
L’évolution des systèmes d’information,
l’intégration de nouveaux applicatifs ou plates-formes
techniques
L’évolution permanente de l’organisation et des
structures qui traduit nécessairement l’adaptation de
l’entreprise à ses nouveaux défis
Le renforcement des outils de pilotage, légitime
besoin d’une entreprise qui souhaite maîtriser son
activité
L’évolution des métiers de l’entreprise qui nécessite
l’acquisition de nouveaux savoir-faire, le
développement de nouvelles compétences
Les trois enjeux de la conception du système
de contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
Approche générale
2.1 Diagnostic du système de contrôle interne
par domaine de gestion
Domaine
Stratégie
Domaine
Organisation
Domaine
Gestion
Courante
Domaine
Système
d ’information
2.2 Renforcement du système de contrôle interne
Plan de refonte de
certaines procédures
Plan de correction de
certaines procédures
Plan de mise à niveau
des structures
de contrôle
2.3 Plan d ’action
Evaluation du contrôle interne
DESCRIPTION DU SYSTÈME OBJECTIF
Tests de conformité(compréhension du système)
Première évaluation du systèmeForces théoriques Faiblesses théoriques
Tests de permanence
Application des points forts
Points forts
appliqués
Points forts
non appliqués
FORCES FAIBLESSESEvaluation définitive
du contrôle interne
RECOMMANDATIONSIMPACT SUR LA PREPARATION
DES COMPTES
DÉMARCHE D’ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE
Evaluation du contrôle interne
La phase préliminaire permet à l ’auditeur de comprendre le
contexte général de l ’entreprise.
La nature des informations recherchées à ce stade sont
d ’ordre général et peuvent concerner les éléments suivants :
La nature d ’activité et la taille de l ’entreprise
Concurrence
Nature de la clientèle
Les investissements réalisés
La politique du personnel
Organigramme
La structure du capital social
Existence ou non d ’un manuel de procédure
Existence ou non d ’audit précédent
etc...
Phase préliminaire - Prise de connaissance générale
Evaluation du contrôle interne
En outre, il est d ’usage que l ’auditeur fasse une
visite dans les usines de production (pour les
entreprises industrielles) et dans les entrepôts afin
de mieux comprendre la nature de l ’activité de
l ’entreprise.
Phase préliminaire - Prise de connaissance générale
Evaluation du contrôle interne
Cette étape est très importante dans la mesure, où
c ’est la correcte compréhension du système qui
permet de l ’évaluer.
L ’approche adoptée pour la compréhension du
système peut être axée sur :
Les entretiens approfondis avec le personnel
concerné
Le manuel de procédures (s ’il existe)
les dossiers des auditeurs précédents
etc...
Description du système
Evaluation du contrôle interne
Pour matérialiser cette description, l ’auditeur a
généralement recours aux :
Descriptions narratives (le mémorandum).
Descriptions graphiques (le flowchart ou
diagramme de circulation des documents).
Description du système
Evaluation du contrôle interne
Le mémorandum
Le mémorandum résulte de la mise au clair des
notes prises pendant les entretiens et après
l ’exploitation des documents en interne (manuel de
procédure notamment)
Le mémorandum est préconisé lorsque le nombre
d ’intervenants, d ’étapes et de documents est limité
Evaluation du contrôle interne
Le flowchart
Le flowchart résulte de la représentation
graphique des flux de traitement des données.
Le recours à cette description graphique présente
les avantages :
d’un langage commun ;
d ’une meilleure visualisation des opérations
(Voir slide FC et cas pratique)
Evaluation du contrôle interne
Objectif :
S ’assurer que la description du système
correspond à la réalité, ce qui permet d ’éviter
de mettre en œuvre les autres étapes d ’audit
sur des bases erronées.
Les tests de vérification de l ’existence du
système ne visent pas de s ’assurer que les
procédures sont correctement appliquées.
Vérification de l’existence de système
Evaluation du contrôle interne
Mise en oeuvre
L ’auditeur sélectionne une opération
représentative et la suit du « berceau au tombeau »
c ’est à dire tout au long du circuit en vérifiant que
les opérations décrites correspondent à la réalité
(documents justificatifs, contrôles décrits,
classements,…).
Vérification de l’existence de système
Evaluation du contrôle interne
Après avoir décrit le système, l ’auditeur doit dégager les
forces et faiblesses préliminaires du contrôle interne.
Ces forces et faiblesses sont structurées selon une
répartition de l ’activité de l ’entreprise en sections
homogènes.
Il s ’agit notamment des circuits suivants :
Ventes / clients
Achats / fournisseurs
Production / stocks
Immobilisations
Personnel
Financements / trésorerie
Evaluation préliminaire du contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
Lors de l ’évaluation préliminaire du contrôle interne
l ’auditeur a identifié des forces du système sur
lesquelles il souhaite s ’appuyer pour limiter ses
contrôles sur les comptes.
A ce titre, l ’auditeur doit confirmer l ’existence
permanente de ces forces du système avant de limiter
l ’étendue de ses contrôles sur les comptes.
En général, l ’auditeur effectue un contrôle des
principales procédures existantes (ventes/clients,
Achats/fournisseurs, etc…) en se basant sur la
technique de sondages.
Vérification du fonctionnement du système
Evaluation du contrôle interne
Après la vérification du fonctionnement du système,
l ’auditeur effectue une évaluation définitive du
contrôle interne compte tenu des :
forces du système
faiblesses dégagées lors de l ’évaluation
préliminaire du contrôle d ’une part et celles qui
découlent de la non application des forces du
système.
Evaluation définitive du contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
Au cours des étapes précédentes, l ’auditeur a identifié les faiblesses
inhérentes au système et les faiblesses d ’application du système.
A ce stade, il doit évaluer si ces faiblesses :
ne peuvent avoir d ’incidence significative sur les comptes annuels
mais méritent néanmoins d ’être portées à la connaissance des
dirigeants de l ’entreprise pour lui permettre d ’améliorer les
performances de son système ;
peuvent avoir une incidence significative sur les comptes annuels,
auquel cas il doit dérouler un programme de travail nécessaire à
l ’évaluation de l ’incidence réel de ces faiblesses sur les comptes de
l ’exercice ;
ne permettent pas de garantir un enregistrement comptable
adéquat des opérations de l ’entreprise, l ’auditeur externe peut
émettre une réserve à cause de la non fiabilité du contrôle interne.
Evaluation de l ’impact des faiblesses
Evaluation du contrôle interne
En règle générale, les faiblesses du contrôle interne
relevées par l ’auditeur, sont récapitulées dans un
rapport de recommandations (rapport de contrôle
interne).
Ce rapport fait l ’objet d ’une réunion de synthèse avec
la direction en vue de clarifier les actions et les
recommandations permettant de pallier les faiblesses
constatées et par conséquent, d ’améliorer la fiabilité
des comptes.
Rapport de contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
Anomalies soulevées par cycle
Risques éventuels identifiés
Recommandations à mettre en œuvre
Personnes ou poste de responsabilité concernés
Planning de réalisation
Plan indicatif
Rapport de contrôle interne
Evaluation du contrôle interne
SCHEMA TYPE
1. DESCRIPTION DES FAITS
2. RISQUES ENCOURUS
3. COMMENTAIRES DES RESPONSABLES
4. RECOMMANDATIONS
Rédaction des recommandations
Evaluation du contrôle interne
CYCLES
VENTES -
CLIENTS
TRESORERIE ACHATS -
FOURNISSEURS
ImmobilisationsSTOCKS
PAIE
Evaluation du contrôle interne
VENTES -
CLIENTSExemple :
Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider
– Toutes les commandes sont traitées rapidement (Pas de
livraison pouvant générer ultérieurement des litiges).
– Les conditions de la commande sont acceptables (elles
doivent être établies avec soin avant d’accepter la
commande).
– Le client est solvable : la commande reçue ne doit pas
impliquer un dépassement du crédit maximum qui lui est
alloué.
– Les factures sont toutes correctement et rapidement
établies et enregistrées.
Evaluation du contrôle interne
VENTES -
CLIENTS
Exemple (suite …) :
Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider
– Les quantités livrées ont été correctement saisies et
correspondent aux quantités commandées et aux
quantités facturées.
– Les prix sont correctement appliqués et les différents
rabais ou remises accordés en fonction des accords
passés avec les clients.
– La facture est arithmétiquement correcte.
– La relance des clients est systématique et les provisions
sont constatées.
– Le suivi des encaissements est assuré.
Evaluation du contrôle interne
Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits
annexes sont enregistrés (exhaustivité).
Toutes les immobilisations ainsi que les charges et produits
correspondants sont réels (réalité), appartiennent à l'entreprise
et sont correctement protégés.
Toutes les immobilisations, ainsi que les charges et produits
correspondants sont correctement évalués.
Objectifs généraux du contrôle interne
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
Principales caractéristiques du cycle immobilisations
Le processus type d'une opération d'investissement
étude et décision d'investissement,
procédure d'acquisition et de mise en place,
utilisation, entretien et protection,
décision de remplacement, de cession ou de mise au rebut.
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
Acquisition ou amélioration des immobilisations
Objectif:
Acquérir le matériel nécessaire à assurer l ’activité tout en
optimisant le rapport qualité/prix
Mise en œuvre :
l ’établissement d ’une liste des investissements possibles
la détermination d ’une enveloppe destinée à l ’investissement,
l ’analyse de la rentabilité ou de l ’utilité des investissements prévus,
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
Mise en œuvre :
la sélection des projets dans la cadre d ’un budget
d ’investissement,
l ’autorisation de la dépense en fonction du budget
préalablement défini,
l ’autorisation de mise en chantier lorsqu ’il s ’agit d ’une
livraison à soi-même.
Acquisition ou amélioration des immobilisations
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
Objectif:
Préserver le patrimoine de la société contre les risques de vols,
incendies...
Mise en œuvre :
des inventaires physiques périodiques,
l ’ existence d ’un service chargé de la maintenance des
immobilisations,
une assurance suffisante des immobilisations contre les principaux
sinistres.
Maintenance et protection des immobilisations
ImmobilisationsEvaluation du contrôle interne
Objectifs
Assurer une meilleure gestion des immobilisations
Offrir à la comptabilité les informations techniques
qui ne relèvent pas de ces compétences
Suivi des immobilisations
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
Mise en œuvre
Le suivi peut être fait par des fiches manuelles ou informatiques qui
donnent pour chaque bien:
la description (nature, numéro de série), la date d'installation la date de mise en service (point de départ de l’amortissement) la localisation le compte comptable concerné
les renseignements comptables (factures, valeurs hors taxes,
TVA récupérée, mode et durée d'amortissement etc.),
les valeurs d'expertise,
le montant des amortissements pratiqués chaque année,
les conditions de cession en cas de sortie du patrimoine,
les dépenses de réparation et d'entretien engagées.
Suivi des immobilisations
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
OBJECTIFS
D'AUDIT
RISQUE
POTENTIEL
PROCÉDURES ENVISAGEABLES
POUR SE PRÉMUNIR CONTRE CES
RISQUES
1&2. Réalité :
Toutes les
immobilisations
sont :
Réelles
appartiennent
à l’entreprise
sont
correctement
protégées
Actif fictif
Risque de
perte
Surévaluation
de la patente.
Existence de procès-verbaux de
réception.
Suivi régulier du budget
d'investissement.
Rapprochement régulier du fichier des
immobilisations avec les existants
physiques.
Contrôle régulier et confirmation des
immobilisations détenues par des tiers.
Couverture d'assurance.
Analyse régulière des biens totalement
amortis pour décider ou non de leur
mise au rebut.
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
OBJECTIFS
D’AUDIT
RISUQE
POTENTIEL
PROCEDURES ENVISAGEABLES
POUR SE PREMUNIR CONTRE CES
RISQUES
3. Toutes les
immobilisatio
ns sont
enregistrées
Appréciation
non
exhaustive des
mouvements
Mise en place d'une procédure de suivi
comptable à l'aide de documents
prénumérotés :
- des cessions d'immobilisations,
- des productions d'immobilisations
réalisées par l'entreprise pour elle-
même,
- des acquisitions d'immobilisations et
de leur mise en service.
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
OBJECTIFS
D’AUDIT
RISUQE
POTENTIEL
PROCEDURES ENVISAGEABLES
POUR SE PREMUNIR CONTRE CES
RISQUES
3. Toutes les
immobilisatio
ns sont
enregistrées
Mauvaise
identification des
charges et
produits
Suivi de la séquence, par le service
comptable, des documents prénumérotés
en liaison avec l'historique des
mouvements du fichier des
immobilisations.
Rapprochement du fichier des
immobilisations avec la comptabilité
générale.
Identification et suivi individualisé des
charges et produits annexes (locations,
redevances...).
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
OBJECTIFS
D’AUDIT
RISUQE
POTENTIEL
PROCEDURES ENVISAGEABLES
POUR SE PREMUNIR CONTRE CES
RISQUES
3. Toutes les
immobilisatio
ns sont
enregistrées
Appréciation
non
exhaustive des
mouvements
Mise en place d'une procédure de suivi
comptable à l'aide de documents
prénumérotés :
- des cessions d'immobilisations,
- des productions d'immobilisations
réalisées par l'entreprise pour elle-
même,
- des acquisitions d'immobilisations et
de leur mise en service.
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
OBJECTIFS
D’AUDIT
RISQUE
POTENTIEL
PROCEDURES ENVISAGEABLES POUR SE
PREMUNIR CONTRE CES RISQUES
5. Toutes les
immobilisations ainsi
que les charges et
produits annexes sont
correctement évaluées
Irrégularité
comptable et
risque fiscal
Mauvais
recensement des
engagements
Existence de règles précises en matière
d'éléments constitutifs de coût d'acquisition :
- immobilisations acquises,
- immobilisations produites.
Justification de la politique d'amortissement
retenue.
Suivi spécifique des immobilisations acquises
par voie de crédit-bail.
Procédure de suivi des nantissements,
hypothèques.
Immobilisations
Evaluation du contrôle interne
Travaux en ateliers
Cas de synthèse
Evaluation du contrôle interne
• L’Auditeur obtient tout au long de sa mission les éléments
probants, suffisants et appropriés pour fonder l’assurance
raisonnable lui permettant de délivrer sa certification.
•A cet effet, il dispose de diverses techniques de contrôle.
•Il effectue un choix parmi ces techniques qu’il justifie dans
ses dossiers, il lui appartient de déterminer les conditions
dans lesquelles il met en oeuvre ces techniques ainsi que
l’étendue de leur application.
Contrôle des comptes
• Trois techniques sont caractéristiques de l’AUDIT :
Leur non utilisation éventuelle doit être justifiée.
• Inspection physique, ou observation des éléments d’Actif
• Confirmation directe auprès des tiers
• Lettre d’affirmation des dirigeants
Contrôle des comptes
• Elles sont complétées par des techniques
« basiques» :
• Examen des documents détenus par l’Entreprise (Factures,
relevés bancaires..…)
• Examen des documents créés par l’Entreprise (Factures
clients, notes de frais)
• Contrôles arithmétiques - Analyse, estimation,
rapprochements et recoupements
•Examen analytique
Contrôle des comptes
Contrôle des comptes
Inventaire physique des stocks
Contrôle des comptes
L ’inventaire physique
Obligation légale
Nécessité comptable
Nécessité de gestion
Production
Commercial
Diligence prévue par les normes internationales
d ’audit
Contrôle des comptes
Types d ’inventaire physiques
Inventaire en une seule fois
Inventaires tournants
Contrôle des comptes
L’inventaire physique ne concerne pas que les
marchandises et matières :
Immobilisations corporelles
Effets, Espèces, etc…
Un inventaire raté est irrattrapable
Prévenir immédiatement en cas de problème les
responsables de l ’ inventaire et la direction de la
société
Contrôle des comptes
LES DEMANDES DE CONFIRMATIONS
Contrôle des comptes
Demande auprès d’un tiers en relation avec l’entreprise
Réunion d’information sur la :
Réalité et exhaustivité d ’un solde
Réalité ou caractère complet de certaines
informations
Diligences d ’audit
Contrôle des comptes
Directe
Réalité et exhaustivité des soldes confirmés
Inventaire des risques
Indirecte
Présomption de bon fonctionnement d ’une
procédure
Caractère nécessaire et suffisant des provisions
Contrôle des comptes
Avantages :
Niveau de preuve
Simplicité
Efficacité
Caractère suffisant des enregistrements
Contrôle des comptes
Terrains et immeubles
Immobilisations incorporelles
Matériel
Dépôts et cautionnements
Stocks : Matérialité (stocks détenus chez des tiers)
Clients débiteurs divers : Matérialité
Fournisseurs/créditeurs divers
Trésorerie
Avocats et conseils
Assurances
Domaines d’applications
Contrôle des comptes
Positive
Réponse systématique
Négative
Réponse en cas de désaccord
Ouverte
Sans montants (banques, avocats, parfois fournisseurs)
Fermée
Avec montants (clients/autres débiteurs)
Différents types de circularisations
Contrôle des comptes
Sélection des tiers, accord de la direction
Mise en place des éléments de suivi
Dactylographie, signature
Expédition des demandes
Réception des réponses, relances
Dépouillement et traitement des réponses
Contrôles alternatifs
Synthèse et conclusions
Méthodologie, préparation de la demande
Contrôle des comptes
LA LETTRE D’AFFIRMATION
Contrôle des comptes
C’est un document dans lequel un dirigeant affirme, sous sa
responsabilité, que les comptes sont conformes aux règles
comptables.
Il existe une lettre d’affirmation générale où le dirigeant affirme
que les comptes sont réguliers et sincères et qu’ils prennent en
compte toutes les informations et évènements concernant
l’entreprise.
Cette lettre est peu utilisée car les entreprises où la structure et le
niveau du signataire sont tels qu’il soit en situation de pouvoir la
produire sont rares.
Contrôle des comptes
LA REVUE ANALYTIQUE
Contrôle des comptes
Portée de l’examen analytique
L ’examen analytique est un moyen de contrôle qui
permet à l ’auditeur de vérifier :
La régularité et la sincérité de certains éléments
constitutifs des comptes annuels,
La cohérence de l ’ensemble des comptes annuels
Contrôle des comptes
Il a pour objet de :
Définir les ratios qui lui semblent les plus révélateur
de l ’évolution de l ’entreprise.
S ’assurer que les éléments nécessaires à l ’explica-
tion de leur variation seront disponibles.
L ’examen Analytique
Contrôle des comptes
Il doit permettre de :
Appréhender les éléments significatifs de l ’entreprise
Vérifier la cohérence globale des états de synthèse
entre eux.
LES SONDAGES
Contrôle des comptes
C ’est l’application de procédures d’audit à une partie
seulement des éléments d ’un solde de compte ou d ’une
catégorie de transactions.
Cela permet à l’auditeur :
d’obtenir et d’évaluer des éléments probants sur
certaines caractéristiques des éléments sélectionnés ;
d’aboutir à une conclusion ou d’aider à tirer une
conclusion sur l ’ensemble de la population.
Définition
Contrôle des comptes
Choix d ’un échantillon
Pour définir un échantillon, l ’auditeur doit considérer :
les objectifs spécifiques de l ’audit, la population
dans laquelle le sondage doit être effectué
la taille de l ’échantillon.
Contrôle des comptes
La population
C’est un ensemble de données sur lesquelles
l ’auditeur sélectionne un échantillon pour parvenir
à une conclusion.
Contrôle des comptes
Taille d ’un échantillon
Pour déterminer sa taille, l ’auditeur doit prendre en
compte :
le risque d’échantillonnage
l’erreur tolérable
l’erreur escomptée
Contrôle des comptes
Taille d ’un échantillon
La taille dépend du niveau du risque d ’échantillonnage
que l ’auditeur est prêt à accepter..
NB : Plus le risque accepté est faible, plus la taille de
l ’échantillon sera importante.
Contrôle des comptes
Sélection de l’échantillon
L’échantillon choisi doit être représentatif.
Les trois principales méthodes de sélection :
Sélection aléatoire : tous les éléments de la
population ont la même chance d ’être sélectionnés.
Sélection systématique : En appliquant un intervalle
ayant un point de départ aléatoire.
Contrôle des comptes
Sélection de l’échantillon
Sélection au hasard : alternative acceptable à la
sélection aléatoire, à condition que l ’auditeur
s’efforce de constituer un échantillon représentatif
de la population entière,
Contrôle des comptes
Evaluation des résultats d ’un sondage
Après avoir appliqué à chaque élément de
l ’échantillon des procédures d ’audit adaptées à
l ’objectif d ’audit, l ’auditeur doit :
analyser les erreurs décelées dans l ’échantillon ;
effectuer une projection des erreurs décelées dans
l ’échantillon à l ’ensemble de la population ;
réévaluer le risque d ’échantillonnage.
Contrôle des comptes
Préparation de la mission
Intérim
Assistance aux inventaires
Final
Pré-final
Final
Post-final
Principales phases d’un audit
Synthèse de la démarche d’audit
Test des procédures et du contrôle interne
Etude des principes comptables
Contrôle des opérations ponctuelles/exceptionnelles
Préparation des étapes suivantes
Intérim
Synthèse de la démarche d’audit
Etude des procédures d’inventaire
Sondages sur les comptages
Recueil d’éléments d’appréciation de la valorisation
Vérification de la séparation des exercices
Assistance aux inventaires
Synthèse de la démarche d’audit
Suivi des constatations de l ’intérim
Envoi des demandes de confirmation
Audit de certains comptes
Suivi des points soulevés lors de l ’audit de l ’ exercice
précédent
Pré-final
Synthèse de la démarche d’audit
Contrôles directs
Exploitation des réponses obtenues
Revue analytique finale
Revue des événements postérieurs
Revue, bouclage synthèse
Présentation des conclusions
Final
Synthèse de la démarche d’audit
Diligences légales
Contrôle de l ’information financière
Mise en ordre du dossier
Rapports
Synthèse des temps passés
Post-final
Synthèse de la démarche d’audit
• L ’auditeur est tenu de :
– permettre la supervision du travail et latransmission de l ’information ;
– justifier des conclusions tirées etd ’apporter la preuve des diligenceseffectuées.
Tenue de dossier de travail
• Les feuilles de travail sont classées etconservées dans des dossiers.
• Sont examinées ci-après les modalitéspratiques de mise en œuvre de cettedocumentation.
Tenue de dossier de travail
• Qualités requises– Chaque feuille de travail, que ce soit une
copie des documents de l ’entreprise ouune analyse de l ’auditeur, doit remplircertaines conditions de forme qui peuventse résumer ainsi :
• Identification
• Clarté
• Conclusion
• Indexation
Tenue de dossier de travail
• Utilisation des symboles
: Opération vérifiée
: Contrôle avec une pièce justificative(dont la nature doit être précisée).
: Pointage avec les comptes auxiliaires
: Pointage avec la balance générale
Tenue de dossier de travail
Structure du mémo de synthèse
• Rappel des objectifs d ’audit recherchés
• Précision sur les les principales diligenceseffectuées (ne pas oublier la phaseintérimaire)
• Analyse détaillée du poste et commentairejustifié sur l ’évolution du poste
• Evocation des principaux points d ’auditrelevés
• Points en suspens ou à suivre …
• Conclusion(s)
Tenue de dossier de travail
• Rappel des objectifs d ’audit recherchés
– (Exhaustivité, Réalité ou existence - Cut off - Bonneimputation - Correcte évaluation - Bonnecentralisation - Bonne présentation des états desynthèse …) ;
– Souligner ou mettre l ’accent sur les objectifsd ’audit critiques les plus significatifs ( source :contrôle interne ; Revue analytique ; analyse del ’activité ; expérience sur le dossier)
Tenue de dossier de travail
• Précision sur les les principales
diligences effectuées
– (étendue, scoop, principales limitations et
moyens utilisés pour pallier ses limitations,
…) ;
Tenue de dossier de travail
• Exemple : validation d ’un compte de
tiers (client ou fournisseur)
– Rappel résultat de la phase intérimaire ;
– avons-nous pu nous baser sur la
confirmation des tiers ? Si oui taux de
couverture ; ……
– Créances ou dettes non comptabilisées ou
provisionnées ;
– Cut-off ;
– Risque perte ou de non recouvrement
(créances, …).
Tenue de dossier de travail
• Analyse détaillée du poste (en grande
masse) et commentaire justifié sur
l’évolution du poste (contrôle des
comptes) : par rapport au budget et par
rapport à l ’exercice précédent (analyse à
faire en volume et en valeur
systématiquement : Chiffre d ’affaires,
achats de marchandises ou matières,
stocks, …).
Tenue de dossier de travail
• Evocation des principaux points d ’audit
relevés
– points relevant du contrôle interne
– points concernant le contrôle des comptes
(réserves, incertitudes, limitations,
observations, …)
• Distinction entre les points relevés lors
des précédents audits (suivi de ces
points) et les nouveaux points soulevés
de l ’exercice soulevés de l ’exercice
sans revue.
Tenue de dossier de travail
• Points en suspens ou à suivre avec
précision de la charge de travail (à faire
par nous et/ou par le client …)
• Estimation du temps supplémentaire
éventuelle (prévision du département du
budget, …)
Tenue de dossier de travail
• Conclusion(s)
– partielle ou intermédiaire,
– définitive (après finalisation des travaux,
celle qui sera retenue dans les rapports
définitifs).
Tenue de dossier de travail