Sélection de nos meilleures retombées presse (pdf - 5,47 MB)
Transcript of Sélection de nos meilleures retombées presse (pdf - 5,47 MB)
REVUE DE PRESSE
Les Abatilles
157 boulevard de la Côte d’Argent 33120 Arcachon
Contact presse : Elodie Maudet
+33 (0)7 85 19 45 18 / [email protected]
www.sourcedesabatilles.com
SOMMAIRE
2015
09.06.2015 -‐ Les échos judiciaires girondins -‐ Les Abatilles Grand Cru de Vinexpo
03.06.2015 -‐ Les échos judiciaires web -‐ Abatilles lance un appel aux distributeurs étrangers
02.06.2015 -‐ 20 minutes web -‐ L'eau des Abatilles veut se vendre sur le marché .pdf
01.06.2015 -‐ Objectif Aquitaine web -‐ Abatilles, l'eau grand cru, croit en l'export
01.06.2015 -‐ Sud Ouest web -‐ Arcachon -‐ l'Eau des Abatilles s'exporte à l'étranger
19.05.2015 -‐ Sport Stratégies web -‐ Abatilles, l'eau officielle du Nouveau Stade de Bordeaux
28.04.2015 -‐ Charente Libre web -‐ L’Eau des Abatilles a la cote
04.2015 -‐ Magazine SO BASSIN -‐ Les vignerons se jettent à l'eau
13.01.2015 -‐ L'Usine Nouvelle web -‐ Des négociants en vin investissent dans l'eau des Abatilles Arcachon
2014
04.12.2014 -‐ Sud-‐Ouest web -‐ Abatilles, un grand cru d'eau minérale
28.07.2014 -‐ Sud Ouest -‐ Un joyau à préserver et à transmettre
14.02.2014 -‐ Sud Ouest -‐ La source rationalise sa production
2013
08-‐09.2013 -‐ Maisons Côté Ouest -‐ Arcachon Le Moulleau Le pyla
Les Abatilles, grand cru de Vinexpo De Éric MOREAU
Publié le 09/06/2015
Lors de Vinexpo millésime 2015, l’eau des Abatilles tiendra sa place au cœur d’une manifestation dédiée au vignoble bordelais. Une forme de reconnaissance pour cette fille du Bassin d’Arcachon…
C’est un peu comme la madeleine de Proust. Une histoire que se racontent les Bordelais de père en fils. Difficile pour les amoureux du Bassin de ne pas avoir, au moins une fois, bu de l’eau des Abatilles. Une histoire qui débute en août 1923 lorsque l’ingénieur Louis Le Marie, alors qu’il recherche du pétrole, trouve aux Abatilles, à 472 mètres de profondeur une eau chaude et sulfureuse. La source jaillit à plus de 8 mètres du sol à raison de 70 000 litres par heure, ce qui en fait une des dix premières sources françaises. L’ingénieur fait alors procéder à des analyses qui révèlent ses qualités exceptionnelles de faible minéralisation, d’absence de nitrate et du caractère thermal. La force de l’émergence permet de conduire l’eau directement à l’embouteillage et de conserver intactes ses propriétés. En ce début de siècle, elle est alors baptisée « Saint-‐Anne » par Louis Le Marie, Breton d’origine, en hommage à la Saint Patronne de sa région natale. Cette eau reçoit tour à tour les autorisations de l’Académie de Médecine le 30 juin 1925 et celle de l’État, le 10 juillet 1925 avant de se constituer en Société Thermale des Abatilles…
Reine de Vinexpo
Quelque 90 ans plus tard, c’est le plus célèbre des critiques du vin, Robert Parker, qui publie deux « tweets » dans lesquels il fait l’éloge de l’eau des Abatilles. Ses qualités, alliées à un packaging soigné, sont très prisées par les amateurs de… vin et les gastronomes, car cette eau minérale « respecte et dynamise toutes les saveurs en bouche ». Résultat : du 14 au 18 juin prochain, l’eau des Abatilles occupera les terres de Vinexpo avec une bouteille spécialement élaborée. Au total, pas moins de 340 000 bouteilles Vinexpo d’eau minérale plate ou finement pétillante seront produites et commercialisées sur tous les réseaux de distribution. On la retrouvera sur l’ensemble des dégustations organisées sur le salon, mais également sur toutes les bonnes tables de la région. Un stand lui est même consacré : Le stand Abatilles baptisé « esprit bassin » s’étend sur 300 m2 de caillebotis, pins, sable et canisse pour une pause Bassin d’Arcachon où l’on pourra apprendre à déguster le Grand Cru de l’Eau ou simplement se détendre, se rafraîchir. Car, à l’image des autres grands crus présents sur Vinexpo, l’eau des Abatilles entend désormais s’exporter…
Abatilles lance un appel aux distributeurs étrangers ! Publié le 03 juin 2015
La société Abatilles, qui commercialise l’eau minérale naturelle du Bassin d’Arcachon, se met en quête de nouveaux distributeurs…à l’export.
Rachetée depuis deux ans par Jean Merlaut et Hervé Maudet, anciens professionnels du secteur vini-‐viticole, la société qui exploite l’eau de source Les Abatilles est en pleine évolution. De par l’investissement de 2.5 millions d’euros qu’ont apporté les deux hommes lors du rachat de la société, l’outil de production a pu être amélioré et de nouveaux employés ont été recrutés. Et pour la première fois de son histoire, la source des Abatilles va atteindre cette année l’équilibre financier, en dégageant 8 millions d’euros de chiffre d’affaire.
Une performance, en ces temps de crise, qui est à mettre essentiellement sur le compte de la modernisation de l’entreprise. L’entreprise des Abatilles bénéficie d’ailleurs du soutien du Conseil Régional d’Aquitaine dans le cadre du programme « l’usine du futur ».
Mais pour Jean Merlaut et Hervé Maudet, au vu des prix d’achat trop bas de la grande distribution française, le futur des Abatilles passe par l’export. D’où l’idée de profiter du plus important salon international des Vins et Spiritueux, Vinexpo, dont ils sont les fournisseurs officiels d’eau en bouteille, pour courtiser les distributeurs du monde entier.
À cette occasion, la bouteille des Abatilles s’est refait une beauté, en adoptant un nouveau design format bouteille de vin bordelaise. Au total, ce sont près de 340 000 bouteilles estampillées Vinexpo qui vont être consommées lors du salon mais également dans plusieurs restaurants bordelais. Grâce au stand de 300 m² dont disposera la société au cœur de Vinexpo, Abatilles devrait réussir son pari et partir à l’assaut des distributeurs du monde entier.
Déjà, un premier accord a été signé avec la Chine et des pourparlers sont en cours avec le Japon, le Mexique ou encore les États-‐Unis.
Arcachon : L’eau des Abatilles veut se vendre sur le marché international Mickaël Bosredon
Publié le 02.06.2015 à 12:21
Chaîne d'embouteillage au sein de l'usine de l'eau des Abatilles à Arcachon -‐ Abatilles
Si on ne sait pas avec précision d’où elle vient, on sait où elle va. Propriétaires depuis décembre 2012 de l’eau minérale des Abatilles à Arcachon, Jean Merlaut et Hervé Maudet ont l’ambition de l’amener vers les sommets.
Bien implantée dans la région, l’eau des Abatilles regarde désormais vers l’étranger. « Lorsque nous avons racheté la marque, l’export ne pesait qu’1 % des ventes. Nous sommes montés à 3 % et nous visons 25 % » annonce Jean Merlaut. Un premier contrat a été décroché au Mexique, « le premier pays consommateur d’eau en bouteilles dans le monde, car suite au tremblement de terre de 1985, les systèmes de canalisation ont été détruits, explique Hervé Maudet. La consommation augmente beaucoup en Chine également, car leur sous-‐sol est de qualité moyenne, et la Russie est un gros marché. Nous avons aussi des contacts avec les Etats-‐Unis. Et des Coréens et des Japonais sont venus nous voir récemment. »
Ils vont mettre de l’eau dans le salon du vin
En France, « premier pays exportateur d’eau dans le monde et deuxième pays consommateur en Europe, rappelle Hervé Maudet, le marché est tenu par les grands minéraliers : Nestlé, Danone… » « Nous faisons office de village gaulois à côté, s’amuse Jean Merlaut, c’est pourquoi nous cherchons la différenciation sur la qualité du produit, pour en faire une marque premium. »
Tous deux issus du milieu du vin, Jean Merlaut et Hervé Maudet ont également de la suite dans les idées. C’est ainsi qu’ils vont investir le grand salon international du vin, Vinexpo, à Bordeaux du 14 au 18 juin. « Cela peut paraître paradoxal, mais les distributeurs dans les milieux du vin et de l’eau minérale sont les mêmes » explique Jean Merlaut. A Vinexpo, l’eau des Abatilles aura ainsi un stand qui rappellera l’ambiance du bassin d’Arcachon, éditera une bouteille en série limitée, et va re-‐décorer une rame de tramway à ses couleurs.
Des ressources considérables
En interne, l’organisation a été entièrement revue. « Il fallait que l’on travaille sur le prix de revient, détaille Jean Merlaut, ce que nous avons réussi à faire tout en embauchant : nous avons mieux planifié la production, et apporté de la souplesse dans les horaires de travail. » « Il y avait 22 salariés à notre arrivée, maintenant ils sont une trentaine, ajoute Hervé Maudet. Nous avons cessé tous les emplois intérimaires pour ne privilégier que les emplois stables, ce qui permet d’avoir une équipe très investie. Nous avons apporté 2,5 millions d’euros, ce qui nous permet de produire désormais 43 millions de bouteilles par an, pour un chiffre d’affaires de huit millions d’euros. La source perdait de l’argent, aujourd’hui nous sommes à l’équilibre. »
Les ressources, elles, sont considérables. « La nappe, située à 472 mètres de profondeur, ce qui en fait l’eau minérale la plus profonde de France, est énorme, assure Hervé Maudet. Nous avons une autorisation d’exploitation de l’Etat que nous n’utilisons qu’au tiers. » De quoi pouvoir regarder loin devant.
Abatilles, l’eau grand cru, croit en l’export Pascal Rabiller Publié le 1er Juin 2015
43 millions de bouteilles sont produites chaque année. (Crédits : Eau des Abatilles) Jean Merlaut et Hervé Maudet, qui tiennent depuis deux ans et demi la barre de l’eau minérale Abatilles, puisée à Arcachon, ont décidé d’aller chercher à l’export la valorisation comptable qu’ils peinent à trouver sur le marché français. Ils vont profiter du plus important salon international des vins et spiritueux, Vinexpo, dont ils sont le fournisseur officiel d’eau en bouteille, pour draguer les distributeurs du monde entier. C'est presque par hasard que les Bordelais Jean Merlaud et Hervé Maudet, tous les deux professionnels du vin, se sont associés dans les affaires en 2007. C'est dû à tout sauf à un hasard s'ils se sont lancés, il y a deux ans et demi, dans l'aventure de l'eau en bouteille en rachetant ensemble la société qui exploite l'eau de source Les Abatilles.
"J'ai toujours été sensible au thème de l'eau, en tant que propriétaire mais aussi en tant qu'élu local, explique Jean Merlaud, négociant et propriétaire des châteaux Gruaud Larose et Malagar qui assure la présidence de la société. Quand nous avons su que la source était à vendre, le potentiel de la marque Abatilles ne nous a pas fait hésité une seconde."
Depuis cette acquisition, les deux hommes ont investi 2,5 M€ dans l'outil de production. Ils ont aussi recruté. De 22 salariés à leur arrivée, l'équipe est passée à 30.
"En transformant des CDD en CDI et en fidélisant des salariés qui sont fortement attachés à la marque et en travaillant sur les amplitudes horaire de production, nous avons réussi à réduire nos coûts de production", explique Hervé Maudet.
Une performance qui s'est traduite dans les chiffres. La source, qui permet de sortir 43 millions de bouteilles par an, réalise 8 M€ de CA et, pour la première fois de son histoire, va atteindre l'équilibre financier cette année.
"Mais nous devons faire mieux. Et cela passera par l'export", assure Jean Merlaud. "Nous ne trouvons pas, en France -‐ notamment avec la grande distribution qui connaît absolument tous nos coûts de production et nous proposent des prix d'achat qui nous permettent tout juste de maintenir la tête... hors de l'eau -‐ de quoi dégager les marges qui sont à la hauteur de la qualité de notre eau et de l'expertise de nos salariés."
Eau officielle de Vinexpo Bordeaux
Le duo s'est donc lancé dans l'aventure de la construction d'une eau premium qui a pour particularité d'être consommée dans un contenant de format bouteille de vin bordelaise. Cette eau, qui a su séduire des tables de très haut niveau, comme celle du Georges V, ou des magasins hype, comme Colette, le tout à Paris, va partir à l'assaut du monde en pariant sur le plus grand rendez-‐vous mondial des professionnels du vin et des spiritueux : Vinexpo Bordeaux qui se déroule du 14 au 18 juin.
Choisie comme eau officielle, Abatilles va produire 340.000 bouteilles estampillées Vinexpo qui vont être consommées sur le lieu même de
l'évènement, mais aussi dans les restaurants bordelais pendant la manifestation.
Coté promotion, la marque met le paquet avec un tramway entièrement décoré aux couleurs de l'eau du Bassin, celui de la Ligne C qui desservira Vinexpo en traversant tout Bordeaux à raison de 28 rotations par jour. Une campagne d'affichage sur le site du salon donnera le ton de la démarche des dirigeants d'Abatilles avec la mention "Wanted distributors" bien visible aux côtés des bouteilles d'eau minérale plate mais aussi pétillante.
Pour le moment, la marque n°1 des ventes en CHR en Gironde, très appréciée également des grandes tables car faiblement minéralisée, elle n'altère pas le goûts des plats, n'est pas présente à l'export, mais elle fait face à de nombreuses demandes de la part du marché américain... Il faut dire que Robert Parker lui-‐même a demandé, via son compte Twitter, l'arrivée aux USA d'une eau qu'il considère comme la meilleure du monde.
A l'assaut du Perrier tranche !
Quoi qu'il en soit, un premier accord a été signé avec la Chine et des contacts sont en cours avec le Mexique, la Corée du Sud et le Japon. Vinexpo, où Abatilles disposera d'un stand de 300 m2, devrait offrir l'occasion de concrétiser des approches prometteuses.
"A moyen terme, nous aimerions pouvoir réaliser 20 ou 25 % de notre CA à l'export."
En attendant, c'est aussi sur les tables des terrasses de bistrots qu'Abatilles veut se faire une place. Depuis quelques jours, une bouteille de 33 cl a été mise sur le marché CHR.
"Avec cette bouteille en verre, nous partons à l'assaut des terrasses et, de fait, du Perrier tranche !", assure Jean Merlot, l'homme du vin, négociant et propriétaire des châteaux Gruaud Larose et Malagar.
Arcachon : l'eau des Abatilles s'exporte à l'étranger
Nicolas César
Publié le 01/06/2015 à 13h21 .
Cette année, l'eau des Abatilles fête ses 90 ans et part à la conquête des marchés internationaux, après avoir modernisé son outil de production
L'eau des Abatilles sera l'eau officielle de Vinexpo 2015, qui se déroulera du 14 au 18 juin
"La marque est aux balbutiements de ce qu'elle peut faire", avance Hervé Maudet. Depuis février 2013, avec Jean Merlaut, propriétaire du château Gruaud Larose dans le Médoc, il est le nouvel actionnaire majoritaire, de l'eau des Abatilles. Ou plutôt de la Société des eaux minérales d'Arcachon (Sema), qui exploite cette source découverte à Arcachon en 1923 à 472 mètres de profondeur en cherchant du pétrole.
L'eau des Abatilles en Russie et en Chine
Aujourd'hui, l'eau des Abatilles vient de s'introduire en Russie et en Chine par le biais de partenariats avec des groupes de distribution. Les deux hommes, issus du monde du vin, entendent faire connaître la source à l'export, en s'appuyant sur la notoriété internationale du bassin d'Arcachon.
Longtemps dans le giron du groupe Vittel, puis de Nestlé, l'eau minérale d'Arcachon était trop "petite" ans le portefeuille du géant de l'agroalimentaire et n'avait pas bénéficié des moyens nécessaires pour se développer. Si bien que la société perdait plusieurs centaines de milliers d'euros par an. Elle avait été achetée et redressée en 2008 par l'Arcachonnais Roger Padois et Olivier Bertrand, dirigeant de la brasserie parisienne Lipp et de nombreux restaurants.
Partenariats avec Vinexpo et les Girondins de Bordeaux
En 2015, la Société des eaux minérales d'Arcachon a fixé comme objectif de faire grimper de 10 % le chiffre d'affaires, actuellement de 8 millions d'euros. Elle vient de signer des contrats importants locaux, avec les Girondins de Bordeaux, où elle est présente dans les locaux VIP du nouveau stade. Et, la marque arcachonnaise sera aussi l'eau officielle du salon international Vinexpo, qui se déroulera du 14 au 18 juin prochain. Avec à la clé, une distribution de 340 000 bouteilles, un stand de 300 m² et une rame de trame de la ligne C entre Bègles et le parc des expositions, habillée aux couleurs des Abatilles.
Pour répondre à cette montée en puissance, l'usine a été presque entièrement modernisée. « En mars dernier, nous avons investi 2,5 millions d'euros sur la chaîne de production », indique Hervé Maudet. Actuellement, c'est une autre eau de source d'Arcachon, naturelle et non minérale, la « Source des pins », qui représente les trois quarts des 43 millions de bouteilles produites chaque année à l'usine des Abatilles.
Le produit local qui monte à l'étranger
Les dirigeants espèrent que la source des Abatilles représentera 50 % de leur production d'ici à trois ans. Ils ont ainsi revu entièrement le packaging des bouteilles et ont recruté six personnes supplémentaires pour atteindre 28 salariés. Hervé Maudet en est convaincu: « À l'heure où les citoyens se tournent davantage vers les produits locaux, nous avons une carte à jouer
Abatilles l’eau officielle du Nouveau Stade de Bordeaux Eva Duprat
19 mai 2015 11:50
L’eau minérale naturelle des Abatilles est devenue ce lundi 18 mai lors de l’inauguration du Nouveau Stade de Bordeaux, l’eau officielle de l’enceinte bordelaise.
Cette eau puisée en Gironde dans la ville d’Arcachon étend son influence dans sa région à travers de forts partenariats sportifs dans la région. En effet, l’eau des Abatilles est déjà fournisseur officiel de l’Union Bordeaux Bègles, partenaire des Girondins de Bordeaux, du tournoi de tennis BNP Paribas Primrose qui a eu lieu du 11 au 17 mai à Bordeaux et a enfin été l’eau officielle de la première édition du Nissan Electrique marathon de Bordeaux du 18 avril dernier. L’eau des Abatilles s’installe désormais dans le Nouveau Stade bordelais qui accueillera la première rencontre des Girondins le 23 mai prochain contre Montpellier.
Partenaires du Nouveau Stade de Bordeaux Actionnaires Partenaire officiel Fournisseurs officiels Vinci Coca-‐Cola Abatilles
Fayat Bose
Adecco
Onet
L’Eau des Abatilles a la cote ! Stéphane MOREALE
Publié le 28.04.2015
Rachetée en 2012 par un négociant en vins et un propriétaire viticole médocain, l’eau minérale du bassin d’Arcachon refait surface avec une image résolument régionale.
Abatilles fête cette année ses 90 ans. Anniversaire en forme de résurrection pour cette eau jaillissant de la source Sainte-‐Anne depuis sa découverte en 1923. Le bassin d’Arcachon
attire alors les prospecteurs: un ingénieur, Louis Le Marié, a convaincu son monde que le coin était potentiellement une éponge à pétrole.
Faute d’or noir, ils pompent en ce matin d’août 1923 une eau pure puisée dans une nappe située à 472 mètres de profondeur. La source la plus profonde de France fait la fortune de ses découvreurs, qui la commercialisent dès le printemps 1925 forts d’un label « eau thermale » délivré par la prestigieuse académie de médecine et l’Etat. La guerre puis la mondialisation tarissent la source qui écoulait avant-‐guerre 750.000 bouteilles.
Devenue chaîne d’embouteillage pour des géants du secteur (Vittel en 1962, Nestlé en 1991), la marque est à deux doigts de fermer les robinets quand le Suisse décide de s’en séparer en 2008. « Pour un grand groupe comme Nestlé, Abatilles était une chaîne de bout de ligne, résume Hervé Maudet, directeur général de la Société des eaux d’Arcachon, qui a repris la marque en 2012. Elle ne les intéressait pas, ce qu’ils recherchent c’est produire des millions de bouteilles par référence ».
Le vin relance l’eau
Abatilles est rachetée moribonde en 2008 par l’Arcachonnais Roger Padois, ex-‐cadre dirigeant du cigarettier Philip Morris. Il a l’intuition marketing qui sauvera l’eau minérale: la mutation de l’image d’Abatilles en eau minérale régionale. « La force d’Abatilles ne repose pas sur des critères de gros volumes, analyse Hervé Maudet. C’est un produit régional ». Et quoi de plus régional à Bordeaux que… le vin ?
C’est le coup de génie d’Hervé Maudet, venu du négoce, et de son associé dans l’affaire Jean Merlaut, propriétaire du grand cru de Saint-‐Julien Gruaud-‐Larose: s’appuyer sur l’image du vin de Bordeaux pour vendre de l’eau minérale jusque sur les tables des restaurants. D’autant qu’Abatilles est la seule à exister en « eau plate naturelle » – telle qu’elle jaillit de sa source – et « eau gazeuse » par injection de gaz carbonique.
Pour être exact, ce sont en fait les gens de Nestlé qui les premiers eurent l’idée de pomper le design de la « bordelaise », ce format 75 cl de la bouteille de Bordeaux, pour écouler Abatilles. Mais ils abandonnèrent l’idée, reprise à leur compte par nos deux hommes du vin. Banco ! Hervé Maudet et Jean Merlaut ont même poussé le bouchon jusqu’à reprendre le format 50 cl des bouteilles qu’on trouve dans les restaurants aux côtés de la classique 75 cl.
Et de la familiale (1,5 l). « On a deux gros axes de développement aujourd’hui, commente Hervé Maudet. Le format de la “bordelaise”: avec Bordeaux capitale du vin, l’image fait sens. Ensuite l’image d’eau régionale, associée à toutes les manifestations sportives locales: on a signé des partenariats avec le rugby [UBB], le foot [Girondins], le futur grand stade de Bordeaux, avec le marathon de Bordeaux le 18 avril [1er marathon de nuit de France]. »
Abatilles s’écoule aujourd’hui à 43 millions de bouteilles par an: 17.000 bouteilles par heure de « familiales » et 3.000 par heure de « bordelaises ». « On vise depuis deux ans à monter en volume mais aussi segmenter vers la restauration haut de gamme, comme eau premium ». Habillée en « bordelaise », Abatilles se retrouve ainsi sur la table des restaurants étoilés jusqu’à Paris.
Elle est sur le point d’être bue sur les tables russes et chinoises. Elle sera l’eau officielle de Vinexpo en 2015. Et, depuis qu’elle a été testée par Robert Parker (1re eau minérale à l’être !) les Américains sont sur les rangs. Le célèbre dégustateur a, en octobre 2014, posté deux tweets élogieux sur Abatilles dont le second était une invite à l’export outre Atlantique.
Avec une chaîne de production entièrement modernisée (un investissement de 2,5 millions d’euros), Abatilles est prête à franchir l’océan.
Abatilles, un grand cru d’eau minérale Nicolas César Publié le 04/12/2014 à 07h00
Des négociants en vins qui rachètent un grand cru... d’eau minérale. L’image prête à sourire.
© Photo
Nicolas Cesar
« Les Abatilles, c'est une source exceptionnelle, sans nitrate et naturellement riche en calcium, ce qui est rare », justifie Jean Merlaut, 64 ans, le nouvel actionnaire majoritaire de la source des Abatilles. Une source puisée à 472 mètres de profondeur et découverte en 1923, par hasard, par un ingénieur qui cherchait du pétrole… « Je m'intéresse depuis longtemps à l'eau. J'ai été président d'un syndicat intercommunal des eaux pendant plus de dix ans », rappelle celui qui est aussi maire de Baurech, une commune de près de 800
habitants dans l'Entre-‐deux-‐Mers. Cet homme aux multiples responsabilités a choisi un autre négociant en vins pour assurer la direction générale du site arcachonnais : Hervé Maudet, 46 ans, de la société Mvins. « Nous avons la conviction que la marque est aux balbutiements de ce qu'elle peut faire », explique ce dernier.
Publicité
Il faut dire que la Société des Eaux Minérales d'Arcachon ne s'est guère développée sous l'ère Nestlé (de 1971 à 2008). C'est Roger Padois, un homme d'affaires arcachonnais et Olivier Bertrand, patron de la célèbre brasserie parisienne Lipp et de plusieurs fast-‐foods, qui ont ensuite redressé l'entreprise, avant de prendre du recul.
Dès leur arrivée, Jean Merlaut et Hervé Maudet n'ont pas hésité à investir 2,5 millions d'euros pour moderniser un outil industriel vétuste. Le packaging a aussi été repensé. En outre, cinq personnes supplémentaires ont été embauchées, ce qui porte l'effectif total à 27 salariés et les partenariats ont été renforcés. Un contrat de quatre ans vient d'être signé avec les Girondins de Bordeaux. « En un an, nous avons déjà augmenté les ventes de 5% », met en avant Hervé Maudet.
L'an prochain, il espère faire grimper de 10% le chiffre d'affaires -‐ qui est actuellement de 8 millions d'euros -‐ en misant surtout sur l'export. « Nous avons récemment signé un accord en Chine et en Russie ». Autre objectif : faire monter en puissance l'eau minérale des Abatilles afin qu'elle atteigne 50% de ses ventes d'ici à trois ans. Aujourd'hui, c'est la Source des pins, eau de source naturelle lancée en grande surface en 2009, qui représente trois quarts des 43 millions de bouteilles produites chaque année sur le site. « À l'heure où les circuits de distribution se tournent davantage vers les produits locaux, nous avons une carte à jouer », souligne Hervé Maudet.
Les Abatilles 157 boulevard de la Côte d’Argent 33120 Arcachon
Contact presse : Elodie Maudet
+33 (0)7 85 19 45 18 / [email protected]
www.sourcedesabatilles.com