Se soigner LES SOLUTIONS NATURELLES POUR · La collection « Se soigner autrement » est dirigée...

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SE LIBÉRER DU PSORIASIS Dr Paul Dupont Dermatologue Se soigner autrement Collection dirigée par Anne Ghesquière

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Se soignerautrementLES SOLUTIONS NATURELLES POUR

SE LIBÉRER DU PSORIASIS

Le psoriasis est une aff ection bénigne de la peau, qui peut se révéler handicapante au quotidien. Ses causes sont mul-tiples : stress, hérédité, métabolisme… Or, des recherches récentes ont montré qu’il est possible de se débarrasser du psoriasis, simplement et par des soins naturels.

Le docteur Paul Dupont fait le point sur ces nouvelles pers-pectives et propose de nombreux conseils diététiques. Il détaille les protocoles, à base de lécithine marine, adaptés à chacun pour faire disparaître les plaques sans crainte de récidive à l’arrêt des soins.

Les origines du psoriasis.

Les bienfaits de la lécithine marine, remède naturel.

Les diff érents protocoles de soin.

Enfi n une solution effi cace et naturelle aux problèmes de peau qui gâchent trop souvent la vie !

Le docteur Paul Dupont est dermatologue, ancien interne des hôpitaux, ancien chef de clinique d’endocrinologie et nutrition, et ancien attaché des hôpitaux en dermatologie.

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Photo de couverture : © Cookie Studio/Shutterstock Conception couverture : Studio Eyrolles © Éditions Eyrolles

12,90 €

Collection dirigée par Anne Ghesquière

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Dr Paul DupontDermatologue

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Se soignerautrementLES SOLUTIONS NATURELLES POUR

SE LIBÉRER DU PSORIASIS

Le psoriasis est une aff ection bénigne de la peau, qui peut se révéler handicapante au quotidien. Ses causes sont mul-tiples : stress, hérédité, métabolisme… Or, des recherches récentes ont montré qu’il est possible de se débarrasser du psoriasis, simplement et par des soins naturels.

Le docteur Paul Dupont fait le point sur ces nouvelles pers-pectives et propose de nombreux conseils diététiques. Il détaille les protocoles, à base de lécithine marine, adaptés à chacun pour faire disparaître les plaques sans crainte de récidive à l’arrêt des soins.

Les origines du psoriasis.

Les bienfaits de la lécithine marine, remède naturel.

Les diff érents protocoles de soin.

Enfi n une solution effi cace et naturelle aux problèmes de peau qui gâchent trop souvent la vie !

Le docteur Paul Dupont est dermatologue, ancien interne des hôpitaux, ancien chef de clinique d’endocrinologie et nutrition, et ancien attaché des hôpitaux en dermatologie.

Collection dirigée par Anne Ghesquière

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SE LIBÉRER DU PSORIASIS

La collection « Se soigner autrement » est dirigée par Anne Ghesquière, fondatrice de FemininBio.com, pour mieux vivre !

Dans la même collection : Anticancer du sein, Prévenir et accompagner, Dr Bérengère Arnal-Morvan, Martine Laganier

Soigner sa peau au naturel, Dr Paul Dupont

Création de maquette : Hung Ho Thanh

Mise en pages : Florian Hue

Note concernant le complément alimentaire à base de lécithine marine : ce complément fait l’objet d’un brevet international. Ce produit est distribué en pharmacie sous la marque Oemine P.S.O.® en France (gélules ou teinture), Oemine P.S.O.CALM® en Amérique du Nord, Oemine P.S.O.RIACALM® en Suisse et l’Europe.

Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05

www.editions-eyrolles.com

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.

© Groupe Eyrolles, 2018ISBN : 978-2-212-56850-9

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Avertissement

Les conseils proposés dans ce livre sont donnés à titre indicatif. Ils ne peuvent garantir de guérison et ne remplacent en aucun cas le diagnostic ni les prescriptions d’un médecin.

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AVANT-PROPOS

E st-il possible aujourd’hui de se débarrasser du psoriasis, simplement par des soins naturels ?

Sans être totalement révolutionnaire, la médecine naturelle qui est présentée dans cet ouvrage ouvre de nouvelles perspectives de soins. Elle devrait remettre en question les certitudes actuelles sur l’origine du psoriasis en orientant les recherches fondamentales vers une cause métabolique.

Le psoriasis est considéré comme une maladie héréditaire et on suppose qu’il y a différents gènes en cause et donc différentes formes de psoriasis. Cette maladie se déclenche en général suite à des événements d’ordre psychologique. Comme on le verra dans ce livre, le psoriasis évolue par poussées. Celles-ci font suite à des stress intenses tels qu’un deuil, une rupture, un changement brusque et imprévu. C’est ce qui provoque des émotions négatives, souvent difficiles à avouer tant elles sont ancrées profondément ; et c’est cette source de soucis émotionnels et d’anxiété chronique qui contribue à entretenir le psoriasis.

La question qui se pose est alors de savoir pourquoi suite à ces facteurs déclenchants stressants, la poussée de psoriasis dure si longtemps. On pourrait penser en effet qu’une fois que le stress a été dépassé, les plaques disparaissent ; or, la plupart du temps, il n’en est rien. Comme cela va être expliqué dans l’ouvrage, mon hypothèse est qu’il existe un lien entre l’hérédité du psoriasis, un problème

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métabolique génétique et une carence en hormones d’apaisement du stress. C’est la découverte que j’ai faite en 2005 et qui est décrite dans ce livre.

Par ailleurs, il existe des formes plus ou moins graves de psoriasis. Comme je l’expliquerai, il n’y a pas un cas unique de psoriasis, mais autant de formes que de malades. Chacun est un cas particulier et c’est bien le terrain individuel qu’il faut soigner. C’est l’art du médecin que de replacer son patient dans les conditions les plus propices à sa guérison et de s’entremettre entre le cours de la maladie et la nature agissante qui le guérit. Il est d’ailleurs temps pour la médecine moderne de renouer avec l’idée que le malade ne peut être réduit à la seule description des symptômes de sa maladie. Il n’est pas bon de classifier les maladies comme le fait la médecine actuelle et de se contenter de soins symptomatiques. Surtout quand on sait que le consensus des traitements prôné en allopathie est basé sur les recherches de l’industrie pharmaceutique.

Le malade ne peut être réduit à sa maladie. un dermatologue qui connaît la sémiologie doit garder les yeux ouverts et prendre en charge chacun comme un cas particulier. Il faut tenir compte du ressenti individuel du patient et surtout analyser ce dont il a besoin, notamment s’il a des carences.

Cet ouvrage sera donc aussi l’occasion d’aborder des règles d’hygiène psychiques et diététiques qui sont utiles pour tous ceux qui souffrent de psoriasis. Si celles-ci sont respectées, la guérison sera vraiment possible, pas simplement sous la forme d’une rémission passagère, mais par un retour à l’équilibre, gage de guérison globale et, il faut l’espérer, définitive. Je ne dis pas en cela qu’il ne peut pas y avoir de récidives si les conditions qui ont déclenché le psoriasis se

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renouvellent. Car il y a des nuances dans la notion de guérison. Ne dit-on pas, par exemple, que l’on guérit de la grippe ? On peut pourtant la contracter de nouveau un jour ou l’autre, même si l’on est immunisé.

C’est une erreur de considérer le psoriasis comme incurable. Dire cela, c’est avoir sur son patient un effet « nocebo » (l’inverse du placebo : c’est-à-dire que l’on favorise en quelque sorte la persistance de la maladie par le doute et la peur que cela engendre).

Quand on parle de « guérison », il faut entendre rémission longue et durable du psoriasis. Après tout, si certains ont pu s’en débarrasser comme on jette un vieux torchon, pourquoi d’autres ne pourraient-ils pas se libérer également de leur psoriasis ? En médecine, l’important est de renforcer une conviction, une certitude, à savoir que c’est possible et que l’on va guérir. Ainsi, le médecin participe à la guérison que seule, encore une fois, la nature médicatrice opère en nous.

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SOMMAIRE

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Chapitre 1 Les symptômes et les types de psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

• Qu’est-ce que le psoriasis ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21

• Les sept grands types de psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24Le psoriasis en plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24Le psoriasis en gouttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24Le psoriasis du cuir chevelu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24Le psoriasis infecté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25Le psoriasis des ongles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25Le psoriasis palmo-plantaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25Le psoriasis inversé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25

• Le psoriasis des organes internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Le psoriasis rhumatismal articulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Le psoriasis des muqueuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Le psoriasis tissulaire avec atteinte des organes internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26La langue psoriasique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

• Le psoriasis induit par des médicaments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

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Chapitre 2 Les origines des poussées de psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

• Les causes physiques traumatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31

• Les causes infectieuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Le streptocoque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32Le staphylocoque doré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34

• Les causes psychiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35Un événement déclencheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35L’installation du stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Le stress et son expression dermatologique : phospholipides, lécithine et système nerveux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38

• Les facteurs aggravants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42

Chapitre 3 Soigner son psoriasis en soignant son moral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

• Patience, soleil et optimisme, les trois alliés du patient psoriasique . . . . . . . . . .48Patience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49Optimisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49

• Comment agir sur les facteurs psychiques du psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51Faire confiance au traitement naturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51Avoir confiance en sa capacité de guérison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Entretenir son optimisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54

Chapitre 4 La lécithine marine : généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

• Qu’est-ce que la lécithine marine ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59

• Les variétés de lécithines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60

• La lécithine marine, un ingrédient actif très riche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62

• Autres effets bénéfiques de la lécithine marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64

• Les sources de lécithine marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67La lécithine marine d’œufs de poisson (laitance) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67La lécithine de krill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68Les lécithines de sous-produits de la pêche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68Les fausses lécithines marines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69

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Chapitre 5 La lécithine pour soigner son psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

• La découverte de l’action de la lécithine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73

• Comment la lécithine marine agit sur le psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76

• Les différents niveaux d’action de la lécithine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80Au niveau du système nerveux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80Au niveau de la peau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81Au niveau du stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83Au niveau de l’oxygénation des tissus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84Autres effets observés dans le psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86

• Ce qui perturbe l’action de la lécithine marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86

• La durée du traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88

• La bonne dose de lécithine marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89

Chapitre 6 Les autres traitements pour soigner le psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91

• Les soins locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93Les crèmes à base d’oméga 3 et oméga 6 végétaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93L’huile de cade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94Les huiles essentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94L’urée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94La crème à base de lécithine marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95

• Les plantes traditionnellement utilisées dans le psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95La patience ou oseille (Rumex patientia) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95Le fumeterre (Fumaria officinalis) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96Le securidaca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96Le chardon marie (Silybum marianum) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96

• L’exposition au soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97

• Recommandations diététiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99Éviter les acides gras saturés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99Attention au gluten et au lait de vache . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100Privilégier les acides gras essentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101

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Chapitre 7 Mon protocole de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

• Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105Où se procurer la lécithine marine ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105Quelle posologie choisir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .105Comment évoluent les plaques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106

• Le soin général de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108

• Les soins locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110La réhydratation des plaques de psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110Pour apaiser les démangeaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .110Le psoriasis du cuir chevelu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111Pour assainir les plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112

• Autres compléments à associer à la lécithine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114Pour lutter contre les carences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114Pour lutter contre le syndrome métabolique souvent associé au psoriasis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115

Chapitre 8 Mes réponses à vos questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

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INTRODUCTION

C e livre propose une médecine totalement naturelle pour contribuer à améliorer le psoriasis. Les conseils qu’il contient et la découverte qui y est décrite permettront au lecteur

atteint de psoriasis de mieux faire face à cette maladie invalidante.

Les traitements naturels proposés ne s’opposent pas aux soins médicaux traditionnels, ils en sont simplement le complément. Mais alors que la médecine dite « symptomatique » lutte contre les effets des maladies, ce type de soin naturel agit au niveau des causes.

Aujourd’hui, pour traiter le psoriasis, on se contente en effet de traiter les symptômes, car on ne peut pas dire qu’on en connaisse vraiment la cause. De ce fait, les médications allopathiques vont seulement traiter l’éruption en cours, et on ne peut pas véritablement dire qu’on guérisse le patient. C’est pour cela que l’on entend dire que le psoriasis ne se guérit pas. On laisse les patients désespérer et croire qu’ils auront du psoriasis toute leur vie avec, bien sûr, des soins continus.

En fait, il est tout à fait possible de blanchir le psoriasis, c’est-à-dire de faire disparaître les plaques sans crainte de récidive à l’arrêt du soin.

La médecine naturelle dont il est question dans ce livre est totalement révolutionnaire, car elle ouvre de nouvelles perspectives de soins. Surtout, elle remet en cause l’origine du psoriasis. Mes observations m’ont en effet amené à suspecter une cause métabolique, après que j’ai constaté qu’une lécithine spécifique (dont j’expliquerai la valeur dans ce livre) a permis de faire disparaître les plaques de psoriasis

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chez beaucoup de mes patients. Le but de cet ouvrage est donc d’expliquer cette découverte aux soignants et à tous les patients atteints de psoriasis.

L’ingrédient actif sur le psoriasis dont il va être question dans ces pages est une lécithine d’origine marine. Elle doit être très riche en une certaine forme de phospholipides. La meilleure est extraite des œufs de poissons sauvages.

Le lecteur trouvera à la fin de l’ouvrage mes protocoles de soin de médecine naturelle visant à compléter ce qui est actuellement admis par la science médicale.

Je souhaite au lecteur atteint de psoriasis de réussir, par le biais de mes conseils, à blanchir son psoriasis et d’en être débarrassé pour la plus longue période possible.

CHAPITRE  1

LES SYMPTÔMES ET LES TYPES DE

PSORIASIS

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Qu’est-ce que le psoriasis ?

Le psoriasis est une maladie de peau chronique non contagieuse qui touche environ 3 % de la population. Sa cause est encore inconnue. Dans à peu près un tiers des cas, on pense qu’il s’agit d’une maladie héréditaire portée par plusieurs gènes, c’est-à-dire d’une maladie multigénétique.

Mais ce n’est pas là le plus important. Ce qui compte, c’est comment éviter la survenue de la maladie ou, si elle se déclenche, comment faire disparaître les plaques.

Le psoriasis survient en général à la suite d’un choc émotionnel. La peau, qui est le reflet des réactions internes, accélère sa croissance. Elle se met à croître six fois plus vite qu’à la normale. Le psoriasis est donc essentiellement un dérèglement de la croissance de la peau. Ce mécanisme est aujourd’hui attribué à une perturbation de l’immunité et des lymphocytes. On parle de « maladie dysimmunitaire ».

Si cela est vrai, on n’en connaît pas réellement la cause. Et mes observations m’ont conduit à une hypothèse étiologique un peu différente que ce qui est actuellement admis pour le psoriasis. Il m’est

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en effet apparu, comme c’est le cas pour l’eczéma, que les facteurs nutritionnels et psychiques sont prépondérants dans la genèse et l’entretien des plaques de psoriasis. En observant comment le stress déclenche souvent les lésions, j’ai acquis la conviction que c’est la réaction personnelle au stress qui a pour conséquence la consommation accrue de certains nutriments. Ces substances indispensables à l’apaisement nerveux font ensuite défaut aux personnes psoriasiques. L’hérédité du psoriasis résiderait donc, non pas dans une perturbation immunitaire, mais dans une déficience, certainement enzymatique, des nutriments dont il va être question dans le livre. C’est véritablement un nouveau champ thérapeutique qui s’ouvre à nous, comparable à la découverte il y a quelques années de l’action des premières vitamines.

Mon hypothèse est que le psoriasis pourrait avoir en fait trois causes intriquées : un

facteur héréditaire certes, mais aussi un facteur déclenchant psychique, ce qui

est communément admis, et enfin et surtout une cause métabolique. Avant de présenter la synthèse de l’avancement de mes recherches sur

ce sujet, faisons tout d’abord le point sur ce que nous savons déjà.

Dans le psoriasis, la peau présente des plaques plus ou moins rouges et étendues

recouvertes de squames blanches d’épaisseur variable. Ces lésions peuvent être douloureuses et s’accompagner de démangeaisons. Elles sont rouges, car les vaisseaux sanguins sous-jacents sont

Le psoriasis pourrait avoir trois

causes intriquées : un facteur héréditaire, un

facteur déclenchant psychique, et une

cause métabolique.

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dilatés (nous verrons d’ailleurs pourquoi il y a cette dilatation en relation avec les carences nutritionnelles).

Au niveau microscopique, le psoriasis se caractérise par un emballement de la régénération des cellules de l’épiderme. Les cellules arrivent trop vite à maturité. Alors que le renouvellement de la peau se fait normalement en 28 jours, ce qui, vous le remarquerez, équivaut à un cycle lunaire, en cas de psoriasis, il peut se faire en une semaine. Les cellules n’ont pas alors le temps de mûrir. Or, comme l’épiderme est formé d’un empilement de couches successives de cellules qui s’éliminent peu à peu vers l’extérieur, cette accélération de croissance produit un encombrement. La migration depuis la base vers la périphérie est également trop rapide. La peau n’a donc pas le temps de se régénérer correctement ; les cellules mortes ne s’éliminent pas bien, et les nouvelles ne sont pas assez matures pour cicatriser convenablement. Il y a alors un épaississement de la peau mais en dessous, elle reste à vif. Des squames apparaissent qui se détachent en grands lambeaux. C’est ce qui a donné le nom au psoriasis (grandes squames). Sous ces squames, l’épiderme est brûlant. Le fait de décoller les squames ne fait qu’aggraver le problème, car il laisse l’épiderme à nu et saignant ; c’est d’ailleurs l’une des caractéristiques du psoriasis. Lorsque l’on décolle les squames, on découvre une zone sanguinolente et brûlante.

Généralement, les lésions siègent au départ sur les zones de frottement : coudes, genoux, mais aussi derrière les oreilles et, la plupart du temps, sur le cuir chevelu. Mais il peut exister certaines formes dites « inversées », lorsqu’elles touchent les plis de flexion notamment l’aine, le pli interfessier ou le creux axillaire. Le psoriasis peut en fait apparaître partout où il y a irritation par frottement ou par macération.

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D’autres formes sont dites « en gouttes » parce que les lésions sont généralisées comme des gouttes d’eau posées sur la peau. Les ongles peuvent parfois être touchés, tout comme la langue. On le voit, il existe diverses formes de psoriasis.

Les sept grands types de psoriasis

n Le psoriasis en plaques

• C’est la forme la plus fréquente.• Les plaques siègent habituellement aux coudes et aux genoux, sur

la partie extérieure des bras et des jambes.• Elles sont souvent symétriques.• Toutes les parties du corps peuvent être atteintes.

n Le psoriasis en gouttes

• C’est une forme qui atteint les sujets jeunes.• Il a un aspect de gouttes d’eau de petite taille.• Elles siègent un peu partout, mais le plus souvent sur le thorax.• L’aspect est écailleux, rosé ou rouge, parfois squameux.

n Le psoriasis du cuir chevelu

• C’est souvent par là que commence le psoriasis.• Il est la source de deux désagréments : la démangeaison et les

pellicules qui recouvrent les vêtements.• Les lésions débordent parfois l’orée du cuir chevelu.• Il ne fait pas tomber les cheveux.• Les plaques donnent une sensation de bosse à leur contact et

elles sont souvent assez grasses mais n’engluent pas les cheveux.

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n Le psoriasis infecté

• Il est souvent caractérisé par des lésions de grattages suintantes et couvertes de croûtes comme des plaies d’impétigo (impétiginisées).

• C’est une forme qui ne peut guérir spontanément si l’on ne traite pas l’infection.

n Le psoriasis des ongles

Il peut prendre différentes formes :

• Ongles striés.• Ongles en dés à coudre (ponctués de creux).• Ongles jaunes.

n Le psoriasis palmo-plantaire

• Il atteint la paume des mains et la plante des pieds.• Il est toujours rouge et enflammé.• On observe parfois des lésions couvertes de pustules. On parle

alors d’acropustulose psoriasique.• Dès qu’elle pèle, la peau est à vif comme lorsqu’on a des ampoules.• Il n’y a pas de démangeaison mais la peau est très sensible,

vernissée et rouge. Les squames sont transparentes et brillantes.• Il peut y avoir des fissures.• Parfois, au contraire, la peau s’épaissit et devient cornée,

notamment aux talons, puis elle sèche et se fissure.

n Le psoriasis inversé

• On le nomme ainsi quand ce sont les plis qui sont touchés par le psoriasis.

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• Le psoriasis revêt alors l’aspect de plaques lisses, très rouges et brillantes.

• Il apparaît plutôt au creux des aisselles et aux plis de flexion des bras et des jambes.

• Il peut aussi toucher le pli de l’aine et la raie interfessière, et dans ce cas, il peut suinter et devenir douloureux.

Le psoriasis des organes internes n Le psoriasis rhumatismal articulaire

Les articulations les plus sensibles au psoriasis sont les interphalangiennes distales (les articulations du bout des doigts et des orteils), les sacro-iliaques (l’articulation entre le bassin et le sacrum) et les cervicales.

n Le psoriasis des muqueuses

Il siège sur les organes génitaux, la verge chez l’homme au niveau de la muqueuse du gland ou le col de l’utérus chez la femme.

n Le psoriasis tissulaire avec atteinte des organes internes

Il est lié à une perturbation métabolique qui va dans le sens d’ailleurs de ma découverte. Il est marqué par des dépôts tissulaires de corps gras : stéatose dans le foie (le foie gras) et plaques d’athérosclérose dans les artères (avec des risques accrus de problèmes coronariens). Tous les patients atteints de psoriasis n’ont pas ces problèmes, mais les risques expliquent qu’il est impératif de limiter les graisses ainsi que l’alcool et le tabac qui favorisent les plaques d’athérome.

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n La langue psoriasique

Les fissures de la langue se voient parfois dans le psoriasis. Cela se traduit par des fissures d’abord médianes qui se ramifient ensuite et deviennent de plus en plus profondes. Elles apparaissent parallèlement aux poussées de psoriasis.

Le psoriasis induit par des médicaments

À  côté des psoriasis qui apparaissent comme des maladies autonomes, il existe des psoriasis induits et entretenus par certains médicaments.

Plusieurs médicaments de synthèse peuvent provoquer le psoriasis chez des personnes qui n’y seraient pas autrement sujettes. Elles n’en ont jamais présenté auparavant et il n’y a pas forcément d’hérédité psoriasique dans leur famille.

La liste des produits en cause n’est pas exhaustive, et elle s’allongera sans doute avec le temps. Il y a d’ailleurs parmi les nouveautés des psoriasis provoqués par les biothérapies allopathiques censées soigner le psoriasis et qui dans certains cas, justement, le provoquent.

Parmi les médicaments induisant classiquement le psoriasis, on trouve certains antihypertenseurs comme les bêtabloquants et leurs dérivés, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les sartans ; les antipaludéens et les dérivés du lithium peuvent également induire du psoriasis. Si vous avez un doute, il faut en parler à votre médecin.

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Exemple de casLe témoignage d’une patiente qui avait ce type d’éruption est intéressant. En effet, elle décrivait une sensation subjective caractérisée par des « périodes de tiraillement dans les nerfs », un peu comme si elle recevait des coups d’aiguilles, ce qui l’amenait à penser que ses nerfs étaient attaqués par quelque chose. Or, elle prenait des bêtabloquants qui agissent en particulier sur la jonction entre le système nerveux sympathique et la peau. La peau est le siège de terminaisons nerveuses du

système sympathique. Or, on sait que les bêtabloquants modifient la circulation sanguine périphérique et agissent sur les nerfs sympathiques. C’est aussi par ce biais qu’ils déclencheraient le psoriasis. Cette sensation de la patiente, même si elle est très subjective, va dans le sens de la perturbation des médiateurs du système nerveux neurovégétatif dans le psoriasis. Et cela peut sans doute être la cause du psoriasis induit par les bêtabloquants.

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