sdm5

SeniorDétente

MagazineLe premier magazine gratuit pour les seniors en Bretagne

GRATUIT

Prenez-le

!

DOSSIERÉNERGIESRENOUVELABLES

N°5 - Janv. Févr. Mars 2009

LA TENDANCEDU TROCMAISON

www.senior-detente.com

SANTÉLe sport après 50 ans

VOTRE ANNONCE EN COULEURPENDANT 3 MOIS

PETITES ANNONCES

09 79 20 76 50

2, Quai Surcouf - 35600 redon tél. 02 99 72 12 80 - Fax : 02 99 72 79 28

E-mail : [email protected]

I M P R I M E R I E - O B J E T S P U B L I C I TA I R E S - S I G N A L E T I Q U E S

publicité ~ design Tout

un

monded’idées

44460 ST NICOLAS DE REDON

56800 PLOËRMEL

Tél. 02 99 72 12 29

[email protected]

www.mozaique-creation.com

Bonne année 2009 !

Nous ne pouvions ne pas commencer l’année

sans vous souhaiter à toutes et à tous une

très très bonne année 2009. Car l’année 2008

n’aura pas démérité, bringuebalant son lots

de surprises, surtout dans ce dernier trimes-

tre 2008.

Senior Détente Magazine s’est donc donné

pour objectif de positiver pour que l’année

2009 vous soit bénéfique. Dans ce nouveau nu-

méro nous avons ainsi fait appel au Docteur

Trégaro, expert en médecine sportive et qui

vous donne ici de judicieux conseils pour gar-

der la forme ou reprendre une activité spor-

tive sans soucis. Vous trouverez également

dans cette nouvelle livraison de SDM un autre

volet sur les énergies renouvelables et plus

particulièrement sur l’utilité d’investir dans le

solaire. Côté évasion, nous nous sommes cette

fois-ci penchés sur un phénomène qui prend de

l’ampleur depuis peu, à savoir le troc maison.

Vous saurez tout sur cette nouvelle façon de

voyager autrement sans bourses déliées. En-

fin, nous ouvrons également pour la première

fois une rubrique petites annonces qui sera

connectée à notre site Internet. Pour en savoir

plus : rendez-vous page 9.

Bonne lecture.

Alain ARTUR.

Directeur de la publication : Alain Artur Tél. 09 79 20 76 50 - E-mail : ré[email protected]édaction : 34 rue Saint-Michel. 35600 RedonDirecteur de la rédaction : Alain Artur Collaboration : Finances et patrimoine : Jean-Pierre Saunier, Alain Artur. Maître Menger.Forme et Santé : Michel Divet. Internet et Informatique : Serge Escalé. Auto/VDL : Marc Allias. Tourisme : Bruno Gomes. Pour joindre la rédaction : Tél. : 09 79 20 76 50Impression : Rapid’Imprimerie - Parc d’activité de la Chaussée - 56220 MALANSAC - Tél. 02 97 66 25 23Rédactrice graphiste et maquette : Sandrine Chevalier, MOZAÏQUE - Tél. : 02 99 72 12 29 - E-mail : [email protected]épôt légal : 1ème trimestre 2009. N° ISSN : 1962-2368Senior Détente Magazine est édité par BRETAGNE EDITIONS LOISIRS.Capital : 1000 EUROS - SIÉGE SOCIAL : 34, rue Saint-Michel 35600 RedonRCS / 501 802 425 RCS RENNES - TVA Intracommunautaire : FR 73 501 802 425Service commercial : 09 79 20 76 50 - E-mail : [email protected]

SeniorDétente

Magazine

S O M M A I R ERédaction : 09 79 20 76 5034, rue Saint-Michel35600 REDONE-mail : [email protected] publicité : 09 79 20 76 50E-mail : [email protected]

Pour joindreSenior Détente Magazine :

TOURISME ET DÉCOUVERTE

Pages 30/33

● Tout sur le troc maison ou commentvoyager sans dépenser trop

INTERNET ETINFORMATIQUE

Pages 32/34

● Comment choisir son Netbook

AUTO Véhicule De Loisirs

Pages 27/31

● Auto rétro : La Jaguar TYPE E● Camping-Car : Un Phoenix pour voir la vie en grand

ACTUALITÉPages 5/11

● Bientôt un cœur artificiel complètement transplantable● Le groupe Bolloré : une nouvelle voiture électrique pour 2009

FORME ET SANTÉPages : 18/21

● Retrouver la forme avec le Docteur Trégaro● René HEINTZ Un ultra-marathonien au naturel

FINANCESET PATRIMOINE

Pages 12/17

● Investir dans le solaire,une idée lumineuse

● Conseil du notaire : Les nouvelles mesures de la loi TEPA

Jeu

193

SUDOKUPetite histoireContrairement à ce que l’on pourrait croire le sudoku a été inventé par un suisse au XVIII em siècle. Mais ce sont les japo-nais qui lui donneront ses lettres de noblesse en 2005 lorsqu’un informaticien passionné par ce jeu a en effet réussi à mettre au point un programme infor-matique capable de générer des grilles à l’infini. Bienvenue dans le monde de la Sudokunania.

RègleLa grille proposée compte 9 ca-ses x 9 cases, divisées elles-mê-mes en carrés de 3 x3. Certaines cases sont déjà remplies avec des chiffres de 1 à 9 . Le jeu con-siste donc à compléter toutes les cases avec des chiffres compris entre 1 et 9, et que chaque ligne et chaque colonne ne contienne qu’une seule fois chacun des chiffres de 1 à 9.Bon jeu!!

Jeu

195T

Jeu

194

Jeu

196

Réponses page 35

OFFRE

D’ABONNEM

ENTJe désire m’abonner à

Senior Détente Magazine

Abonnement gratuitPaiement uniquement des frais de port

Je m’abonne pour

1 an, 4 numéros : 9,90 €

2 ans, 8 numéros : 18,80 €

Nom....................................................................Prénom ..............................................................Adresse..............................................................Ville....................................Code postal ...........Merci de joindre votre règlement avec ce bulletin ou de le reproduire sur papier libre à l’ordre de :

Bretagne Editions Loisirs

par chèque

SeniorDétente


Bretagne Édit ions Loisirs

GRATUIT

Prenez-le

!

PATRIMOINEImmobilier,faut-il investir ?

TENDANCELa marcheNordiqueTOURISME

La Galice, l’Espagne vert émeraude


Retrouvez votremagazine sur :

exclusifInterview de

Philippe Gildas,un nouveau départ

sur Vivolta,la TV des seniors

BRETAGNE EDITIONS LOISIRSSenior Détente Magazine34, rue Saint-Michel35600 REDONTél. 09 79 20 76 50

SDM N°5

4 52 7 8 3 98 54 9 6 7 3 1

5 36 5 9 8 46 3 2

1 67 1 6 5

6 7 3 45 6 7

9 1 23 7 24 1 2 57 53 2

2 8 1 9 3 66 1 9

5 8 97 8 5 11 4 59 8 1

1 4 2 98 6 79 1 5

7 87 5 2 3 1

9 1 46 5 1 74 5 7 6

1 4 21 6 8

6 5 7 81 7 4 8 92 3 44 2

4

5

LA CONFRERIE DU MARRON de Redon A FETESON 25eme CHAPITRE

ACTUALITÉ

Créée en 1983 pour promou-voir le pays de Redon et

son marron éponyme, la con-frérie du dit marron compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Mais si on ajoute « les intronisées.», ce ne n’est pas moins d’un bon millier de personnes qu‘il faut compta-biliser. Et cette année, elles étaient encore une bonne trentaine dont Jacques Rocher, maire de La Gacilly et Jean-Louis Tou-renne, président du conseil gé-néral d’Ille-et-Vilaine. Et, c’est sous un soleil automnale que les confréries invitées, dont celle des Goûteux de Bernache, ou encore celle de «l’artichaut de Saint-Pol-de-Léon», se sont déployées dans les rues de la ville portant oriflammes

et costumes d’apparat avec en accompagnement musical le Bagad Nominoë du Pays de Redon. Auparavant, dans la matinée, le grand maître de la confrérie, Jean-Yves Chatagnier aura dévoilé les lauréats des deux concours : celui de du Mar-ron Littéraire et celui de la meilleure terrine de volaille aux marrons. Le prix littéraire a été attribué à «La Table des Français, une histoire culturelle (XV e - début XIX e siècle)». Ce petit pavé de quelque 274 pages se veut avant tout «un voyage à travers cinq siècles de cuisine française» assure son auteur Florent Quellier, enseignant à l’université de Rennes 2. Quant aux prix des meilleures terrines de volaille aux mar-rons, ils ont été remis par le maître gustateur de la confré-rie : Jean-Marc Chandouineau. Philippe Ripoche de Landéan s’est vu attribué le 1er prix dans la catégorie amateurs ; Tony Roch, chef du restaurant Le Théâtre à Redon, celui des chefs cuisiniers, et Régis Pa-diou d’Oudon, remporte celui

des chefs charcutiers, avec une mention spéciale puisqu’il dé-croche également l’ensemble du concours. Nul doute que ces prix font autant la gloire de leurs lau-réats que de la Confrérie qui s’est bâtie une solide réputa-tion de savoir-faire et de sa-voir-être. Si vous aussi, vous êtes un bon vivant, avez de l’esprit, et êtes prêts à vous investir dans un rôle d’am-bassadeur du Pays de Redon et de ses fameux marrons, alors n’hésitez plus la confrérie est faite pour vous.

F l o r e n t Que l l i e r, h e u r e u x lauréat du M a r r o n Littéraire, é d i t i o n 2008.

Régis Padiou, grand vain-queur du prix de la meilleure terrine de volaille aux mar-rons.

Ce tout nouveau site web, en partenariat avec Senior Détente Magazine, met en relation

les seniors en recherche d’activité, de com-plément de retraite, d’emploi ou encore pour se constituer un réseau social. Ce site inter-net de petites annonces reste simple et clair.

Les seniors y proposent leurs services et présen-tent leurs compétences. On peut ainsi croiser les recherches par catégo-rie (repassage, bricolage, jardinage, garde d’en-fants …) et par zone géographique. Vous trouve-rez également sur ce site un espace conseil qui répond aux principales questions posées entre autres, sur le chèque emploi service universel (CESU) ou encore sur le cumul emploi et retrai-te ou comment compléter ses revenus. A noter que comme Senior Détente Magazine, l’inscrip-tion sur le site est complètement gratuite. Plus d’informations : www.seniorsavotreservice.com

6

ACTUALITÉ

L’€ et Obama boostentla destination USA

L’office du Tourisme-USA le certifie, de plus en plus de Français se rendent aux Etats-

Unis. Ainsi, l’été dernier on a enregistré une augmentation de 26,6 % des visiteurs français par rapport à la même période de l’année pré-cédente. De nombreux indicateurs confirment cette ten-dance, ainsi le site internet de l’Office du Tou-risme-USA a enregistré une hausse de 70% de ses visiteurs uniques en juillet 2008 par rapport au même mois de l’année précédente. Le CETO (Cercle d’Etudes des Tour-Opérateurs français) annonce quant à lui un accroissement

de 22,6 % du nombre de départs en août 2008 par rapport à août 2007. Les raisons de ce nou-vel attrait pour les USA sont multiples. Tout d’abord le taux de change euro/dollar très fa-vorable aux français. Mais aussi des formalités d’entrée simples et un visa non obligatoire et de nombreux vols directs y compris de province. Mais, c’est aussi depuis novembre un autre phénomène qui booste certainement la Destina-tion US : L’élection de Barak Obama. En effet, depuis novembre dernier l’obamania ne semble pas s’atténuer sur la France. Décidément l’Amé-rique continuera toujours de nous faire rêver.

Le premier cœur artificieltotalement implantable MADE IN France

Le professeur Alain Car-pentier, directeur du labo-

ratoire d’étude des greffes et prothèses cardiaques de l’Uni-versité Paris VI, spécialiste de chirurgie cardio-vasculaire est le premier a avoir présenté un prototype de cœur artificiel complètement autonome :Le Carmat. Ce cœur artificiel est le fruit de vingt années de recherches. Le professeur Alain Carpentier reste aujourd’hui un des plus grands spécialistes de ce do-maine. Dans les années 60, les américains avaient déjà mis au point le Jarvik 7. Et, il avait été implanté en 1982 sur Barney Clark, un dentiste retraité de 61 ans. Ce dernier survivra un peu plus de trois mois. Mais ce Jarvik 7, beaucoup plus volumineux qu’un cœur naturel était relié à un com-presseur extracorporel de plus de 40 kg. 20 ans plus tard, le professeur Alain Carpentier pionnier de la chirurgie et de la transplantation cardiaques présente un cœur artificiel compact et totalement implan-table. C’est en 1993 que tout commence. Cette année là, le GIE Carmat (concaténation

de Carpentier et de Matra) regroupant Aerospatiale-Ma-tra et EADS Marconi Space, débute ses recherches. Aujourd’hui, le prototype du professeur Alain Carpentier n’occupe que 40% de la taille du Jarvik et pèse 1200 gram-mes. Les chercheurs assurent également que lorsque le Car-mat sera complètement opéra-tionnel, son poids ne sera plus que de 900 grammes, soit seu-lement 600 grammes de plus que notre organe naturel. Le cœur artificiel Carmat est l’exacte reproduction du cœur humain avec deux ventricu-les indépendants, le débit de chacun étant assuré par des capteurs. Des batteries rechar-geables, à la fois externes et in-ternes, l’alimentent en énergie, la liaison pouvant s’effectuer via une connexion implantée dans le crâne et dissimulée derrière l’oreille. Ce cœur arti-ficiel est également fabriqué en matériaux «bio-synthétiques» réduisant ainsi la formation de caillots sanguins tout en élimi-nant le risque de rejet. De l’autre côté de l’Atlantique, les américains ont déjà leur cœur artificiel avec l’Abiocor,

mis au point par la société américaine Abiomed. Seule-ment, l’Abiocor est composé de trois parties. Depuis 2006, 14 greffes ont été réalisées à l’Hôpital juif de l’université de Louisville dans le Kentucky. La survie est en moyenne de 5 mois. Et, sur les 12 survivants, 19 accidents cardio-vasculaires dus à la formation de caillots sanguins ont été enregistrés. Ces risques devraient être con-sidérablement réduits puisque le Carmat est composé essen-tiellement de matériaux bio-synthétiques . Les essais clini-ques du « Carmat » devraient quant eux avoir lieu sous trois ans.

ACTUALITÉ

7

La voiture tout électriquedu groupe BOlloré pour

la fin de l’année 2009

Bolloré et Pininfarina seront peut-être le duo gagnant

de la voiture toute électrique.En tout cas, le groupe Bolloré mise beaucoup sur sa batterie révolutionnaire Lithium Métal Polymère qui équipera sa voi-ture 100% électrique. Quelque 150 millions d’euros devrait être investis dans la construction de cette nouvelle venue sur le marché des voitu-res propres. On ne se plaindra pas que ce soit un industriel

breton qui innove dans ce secteur. En effet, le nerf de la guerre en matière de voiture électrique reste la fameuse bat-terie. Mais Vincent Bolloré lors du dernier salon de l’Automo-

bile à Paris affirmait qu’il était enfin prêt, que la technologie était complètement maîtrisée et qu’il ne s’agissait pas d’un effet d’annonce. Bref, on nous certifie que cette « BO » - son nouveau nom après avoir été baptisée un temps « Blue car. » sera com-mercialisée en fin d‘année. Le véhicule affichera donc zéro émission de gaz carbonique, et disposera de 4 places. Les batteries « Lithium Métal Po-

lymère » permettront une autonomie de 250 km en parcours urbain. Cette batterie présente également l’avantage de disposer d’une densité d’énergie élevée permettant des démarrages plus rapi-des (4,9 secondes pour atteindre 50 km/h), mais aussi de doubler

en toute sécurité grâce à ses accélérations et d’atteindre la vitesse maximale de 130 km/h. Entièrement automatique, la nouvelle voiture électrique sera rechargeable sur n’im-

porte quelle prise électrique utilisée pour l’habitat. Le temps de charge pour re-faire un plein complet sera d’environ 5 heures. Mais 5 minutes de recharge suffiront pour parcourir 25 km, assure le constructeur italien Pinin-farina. Car si les batteries seront pro-duites par le Groupe Bolloré dans ses deux usines - l’une dans le Finistère à Ergué-Ga-béric et l’autre à Montréal- c’est avant tout en Italie que la « BO » sera véritablement construite et assemblée. Son prix : “entre 20 et 25000 euros a déclaré Vincent Bolloré au salon de Paris.

ACTUALITÉ

8

LA CONFRERIE DU MARRON de Redon A FETESON 25eme CHAPITRE

LES CAMPING-CARS FONT ENCORE REVER

Pas moins 7500 personnes se sont déplacées à Rennes pour le désor-

mais rendez-vous du Salon du camping-car qui s’est tenu en novembre dernier au Parc des expositions. «Nous avons enregistré un record d’affluence pour ce dernier salon. Nous avons doublé le nombre de visiteurs par rapport à l’an-née dernière» confie ravi Dominique Daniel un des organisateurs du Salon.Et, pour cette 16eme édition, les deux concessionnaires de Camping-cars «Bonjour Caravaning» d’Orgères et «Ypocamp» de la Mazière n’ont pas ménagé leur peine. En effet, pas moins de 200 véhicules fraîchement sortis des usines étaient proposés au public qui dés l’ouverture s’est engouffré dans les allées balisées par les tous derniers modèles 2009.Mais, cette année, les clients ont plutôt tendan-ce à regarder dans le porte monnaie et mesurent avec attention les dimensions de leur futur véhi-cule de loisirs. Du coup, la marche en avant du Fourgon aménagé semble se confirmer «Depuis deux ans c’était perceptible, mais cette année, on remarque un regain d’intérêt beaucoup plus soutenu pour Le Fourgon qui revient en force. On ressent le même intérêt pour cette famille des camping-cars comme on a pu le voir il y a quelque temps pour les Vans. Il faut dire aussi que dans ce secteur nous sommes passés de

la fabrication artisanale au coup par coup à une in-dustrialisation, comme la marque Font Vendôme. Il y a donc plus de choix et plus de disponibilités» affirme

Dominique Daniel de Bonjour Caravaning. Et un Fourgon aménagé, c’est déjà un vrai camping-car qui plus est capable de se faufiler partout et de stationner tout comme le ferait un utilitaire.Pour ce qui est de l’aménagement intérieur et des implantations des lieux de vie, la tendance cette année est encore et toujours le lit central fixe. Car aujourd’hui, le confort du couchage est primordial pour les camping-carsites. D’autant que le camping-car se conçoit désormais comme un prolongement son habitation prin-cipale. A noter que ceux qui ont raté ce salon, il y aura une séance de rattrapage avec un autre salon du camping-car, consacré celui là aux occasions.Il aura lieu les 16, 17 et 18 janvier prochains et toujours au Parc des expositions de Rennes.

Renseignements : Bonjour Caravaning : 02 99 42 39 39 Ypocamp : 02 99 42 36 22.

Dominique DANIEL,organisateur du salon

Le salon, lieu idéal pour découvrir l’ensemble des nouveaux modèles et pour négocier au mieux les tarifs et les options !

Bon d’insertion PETITES ANNONCES

VOTRE ANNONCE DOIT

NOUS PARVENIR

AVANT LE 15 MARS

POUR PARUTION

AVRIL MAI JUIN

VOTRE ANNONCE EN COULEURPENDANT 3 MOIS

10% REDUCTION POUR LES ABONNES A SENIOR DETENTE

MAGAZINE

116 CARACTERES

+ PHOTO

116 CARACTERES SANS PHOTO

CHAQUE LIGNE COMPREND

29 CASES

1 LETTRE PAR CASE

1 ESPACE ENTRE CHAQUE MOT

Vous pouvez utiliser le modèle proposé ou le reproduire sur papier libre. Pour le choix 1 : Votre photo (sous format jpeg) et

votre texte doivent nous parvenir à [email protected]

CHOIX 1 : TEXTE + PHOTO : 49€ - 3 MOIS

CHOIX 2 : TEXTE SEUL : 40€ - 3 MOIS

5 € La ligne SUPPL.

NOM : .............................................................

PRENOM : ......................................................

ADRESSE : .....................................................

.........................................................................

VILLE : ...........................................................

CP : .................................................................

TEL. : ..............................................................

PETITES ANNONCES

SeniorDétente

Magazine

09 79 20 76 50

CHOIX N°1 ........................................ 49 € ¨

CHOIX N°2........................................40 € ¨

OU

REDUCTION ABONNE 10% :

CHOIX N°1 ................................... 44,10 € ¨

CHOIX N°2...................................36,00 € ¨

REGLEMENT PAR CHEQUE A L’ORDRE DE

BRETAGNE EDITIONS LOISIRS

34 RUE SAINT-MICHEL - 35600 REDON

Les prix des médicaments génériques remboursa-

bles vont bien baisser de 5%

10

ACTUALITÉ

Les médicaments génériques moins chers

cette année. Le ministère de la Santé, a également précisé que cette baisse devait s’appliquer à ceux qui arrivent sur le mar-ché dès cette année.Le Comité économique des pro-duits de santé (CEPS), chargé de la régulation des prix des médicaments remboursables, a en effet décidé de porter le prix des génériques à 45% de celui des molécules originales mises sur le marché sous une marque commerciale, alors qu’il était

de 50% en 2008. De plus, Le Comité économi-que des produits de santé a par ailleurs ordonné la mise en place d’un tarif « forfaitaire de responsabilité » .Du coup, le remboursement par l’as-surance maladie se fera dans tous les cas sur la base du prix du générique.Le CEPS espère ainsi faire réaliser à l’assurance maladie une économie de 75 millions d’euros pour 2009.

Les Gélules minceur mises à l’indexpar Roselyne Bachelot

Après le décès d’une jeune femme, en octobre dernier,

ayant consommé des gélules amaigrissantes de la marque «Best Life», Roselyne BACHE-LEOT, a rappelé aux consom-mateurs dans un communiqué que ce produit est non autorisé à la vente en France. En effet, le produit incriminé contient de la phénophtaléine, subs-tance interdite dans les mé-dicaments en France depuis 1999. De plus, la fameuse

gélule minceur, n’a fait l’ob-jet d’aucun contrôle par les autorités sanitaires. Sa com-mercialisation est donc illé-gale. La ministre de la santé a également indiqué que « seuls les médicaments ayant apporté la preuve de leur efficacité, de leur sécurité, ainsi que de l’équilibre entre les bénéfices qu’ils apportent et les risques qu’ils peuvent comporter, sont légalement autorisés ». Il est donc vivement recommandé

de ne pas consommer ou d’ad-ministrer ce produit. Il est par ailleurs fortement conseillé aux personnes qui en auraient absorbé de consulter au plus vite leur médecin traitant pour un examen de contrôle. De leur côté, les autorités compétentes procèdent actuellement à la recherche du réseau de vente de ce produit complètement illégal.

Star du porno à 74 ans

L’histoire prête à sourire et pourtant c’est vrai. A 74

ans passés, Monsieur Shigeo Tokuda est une star du porno japonais. Pourtant notre grand senior au pays du soleil levant n’a rien d’un pervers sur le retour. Bien au contraire.Ancien agent de voyage, « To-kuda » comme l’appelle désor-mais ses fans s’ennuyait ferme chez lui depuis qu’il était en retraite. Il s’est donc tourné vers d’autres cieux. Lui qui fai-sait voyager les autres les fait désormais fantasmer. Gaichi Kono, le directeur de la société de production Ruby qui com-

mercialise ses oeuvres porno-graphiques à Tokyo affirme que . «Pour sa génération, Tokuda est une superstar, il encourage les personnes âgées à se dire ‘« si le vieux Tokuda le fait, c’est que je peux le faire aussi’« ...»Pour l’heure, Shigeo Tokuda continue donc à tourner avec des actrices pornos âgées de 20 à 80 ans. Il a déjà à son actif quelque 200 films pour adultes et espère bien poursui-vre son exceptionnelle carrière et «prouver qu’on peut le faire jusqu’à ses 80 ans ».Pourtant notre homme reste discret devant les caméras des

journalistes venus le sollici-ter. Les mains derrière le dos, t o u j o u rs souriant, a f f a b l e , a t t e n -t i o n n é , r é p o n d sans dé-tour «Je ne sais pas encore combien de temps j’ai à vivre, mais je vivrais à fond cette deuxième vie». Et, il n’a aucun doute sur son futur. «Je veux continuer à faire des films, même après 80 ans», a-t-il assuré lors d’un entretien diffusé sur le net.

ACTUALITÉ

11

C’est dans le cadre de l’opération Habitat Création Bretagne que le Lit- Senior a vu le

jour. Et, il aura fallu pas moins d’1 an et demi d’étude auprès d’un panel représentatif de la population des seniors bretons pour que naisse sous les crayons du designer Erwan Peron ce qu’il faudra appeler « le concept du Lit senior». C’est un fait, la cellule familiale a bougrement évolué ces 20 dernières années. Et les grands-parents sont maintenant très sollicités par leur descendance. Enfants, petits-enfants, parfois d’une famille recomposée, visitent dé-sormais plus souvent qu’avant leurs parents.Et c’est tant mieux. Mais, dans cet univers où les enfants surfent sur Internet, les plus jeunes squattent les consoles vidéo et la télévision, les parents seniors eux, essaient de se reconstituer leur intimité. La chambre va ainsi se réinventer. C’est en partant de ce constat que Les Ateliers du Grand Fougeray, au sud de Rennes, ont conçu le lit senior. Un lit breton dessiné par Erwan Peron designer architecte d’intérieur dinannais. Ce «tout en un» associe habillement fonction-nalité, esthétisme et tradition. Bref, l’objet qui n’avait pas d’autre fonction que celle du sommeil reprend ainsi sa place central et re-définit par la même un nouvel espace de vie où les petits enfants ne pourront pas venir toucher à vos affaires. «Nous nous sommes inspirés du lit-clos bre-ton. Et dans un espace raisonnable, on a tout. On peut y dormir sans réveiller l’autre. Mais aussi ranger un ordinateur, des livres et même insérer une télé escamotable dans le meuble de pied de lit» souligne Yves Sallares patron des Ateliers du Grand Fougeray. Le lit a été conçu en bois massif : du merisier pour les montants et les bibliothèques, du chêne brossé pour les portes des placards et un panneau de MDF (Medium density Fibre-

Le lit-senior, un concept novateur

board) gougé pour la tête du lit. L’effet est sai-sissant et ressemble à un pan de plage irisé par le ressac des marées. Une touche zen qui plait

au public. Présenté au salon du bois à Angers en Octobre 2008, ce nouveau lit senior « made in Bretagne » a en effet séduit «un plus large public que celui des seniors» assure le patron fulkerien. A l’état de prototype fin 2008, le lit-senior est désormais disponible dans les diffé-rents magasins des Ateliers du grand Fougeray en Ille et Vilaine et dans le Morbihan.Renseignements : 02 99 13 04 12 etwww.ateliersgrandfougeray.com

Le meuble en pied de lit pourra selon les désirs du client recevoir un téléviseur escamotable avec commande électrique.

Détail du panneau en MDF gougé, avec point

lumineux indépendant : la touche zen de ce nouveau

lit-clos revisité.

FINANCES ET PATRIMOINE

12

L’énergie solaire disponible partout sur la surface de la

terre peut être captée grâce à la mise en place de panneaux solaires (thermique ou pho-tovoltaïque, suivant l’usage et la destination de l’énergie récoltée) sur les toits et di-verses constructions. Notre planète reçoit ainsi 15.000 fois l’énergie que l’humanité con-somme. Il aurait été dommage de laisser toute cette énergie nous échapper alors que nous manquerons d’ici peu de res-sources énergétiques. Ainsi, chaque mètre carré reçoit en moyenne 2 à 3 kWh par jour en Europe du Nord, 4 à 6 kWh par jour dans le sud mais avec des variations saisonnières été/hiver de l’ordre de 50% dans le nord de la France. Il n’empêche, les technologies solaires peuvent être utilisées efficacement comme complé-ment aux sources d’énergie conventionnelles.

LE RÉSIDENTIELMONTE EN PUISSANCE

Si en 2005, les particuliers représentaient que 28 % de la puissance installée en France, en 2006 les installations in-dividuelles fournissaient plus de 60 % de la production to-talisant 3,4MW. Preuve s’il en est que le photovoltaïque est en pleine croissance. Cer-taines études montrent aussi qu’il n’est pas inimaginable que dans l’avenir la consom-mation totale du courant sera

Dans l’énergie solaire, il y a d’un côté le thermique et de l’autre le

solaire photovoltaïque. Si le premier convertit l’énergie solaire

en chaleur pour chauffer de l’eau ou un autre fluide, le deuxième

absorbe les photons de la lumière avec des panneaux solaires,

créant ainsi un courant électrique. Ce dernier est ensuite soit

consommé dans sa totalité, soit réinjecté dans le réseau existant et revendu.

Cette dernière solution s’avère désormais rentable.

Par Jean-Pierre SAUNIER et Michel DIVET.

LE SOLAIRE, UN INVESTI SSEMENT LUMINEUX

garantie par la technologie photovoltaïque et que 60% de la chaleur sera produite par la thermie solaire. Rappelons ici que l’énergie solaire photovol-taïque qui nous intéresse ici provient de la conversion de la lumière du soleil en électri-cité au sein de matériaux semi-conducteurs comme le silicium ou des matériaux recouverts d’une mince couche métallique ou organique. Le courant con-tinu produit est calculé en watt crête (Wc). Ce courant, pour une installation individuelle, est transformé en courant al-ternatif grâce à un onduleur (cf encadré). L’électricité ainsi produite est ensuite réinjectée dans le réseau. (cf schéma). Le coût des modules photo-voltaïques est certes encore élevé. Toutefois, leur durée

de vie (25-30 ans) , leur faci-lité d’utilisation d’entretien, le crédit d’impôts, le taux de TVA 5,5% applicables pour une installation inférieure à 3Kws et le tarifs de rachat à 0,57€ le kWh sont aujourd’hui des arguments très convaincants pour qui hésite encore à inves-tir dans cette nouvelle source d’énergie. Ainsi, en utilisant les bons matériaux (panneaux solaires, ondulateur) et en maximi-sant l’installation sur toiture (inclinaison, exposition sans obstacles), il suffit parfois de 1,6 à 3,3 années d’utilisation pour avoir un bilan positif et l’énergie produite est de 17,9 à 8 fois plus importante que celle consommée pour tout le cycle d’utilisation. Un bilan positif qui pourrait encore

Schéma d’une installation photovoltaïque. Les panneaux solaires sont reliés à un ondulateur qui convertit le courant continu en courant alternatif puis réinjecté dans le réseau via un compteur loué à votre fournisseur, puis un deuxiè-me compteur pour le calcul de votre consommation.

© Wagner et Co Solar France

13


LE SOLAIRE, UN INVESTI SSEMENT LUMINEUXs’améliorer car on peut rai-sonnablement penser que dans les années à venir les modules photovoltaïques auront très certainement un rendements plus élevé.

UNE POLITIQUEÉNERGÉTIQUE TRÈS

VOLONTARISTE

Le 8 mars 2008, l’Europe s’est fixé l’objectif de couvrir 20 % de son énergie par des éner-gies renouvelables à l’horizon

2020. Ces estimations ont ainsi porté la France à adop-ter une politique énergétique très volontariste pour réaliser ce projet. Du coup la France, pour atteindre ces buts devrait produire pas moins de 4 à 5 GW en 2020. Prévisionnel am-bitieux certes, mais la mise en service en décembre 2008 de la plus grosse centrale solaire à Narbonne (7 mégawatts), est de bon augure. Cependant, nous somme encore loin des 3 GW déjà produits pas nos voi-

sins d’outre Rhin.

Repères : le parc européen installé.6GW parc photovoltaïque mondial installé en 2006.56 % part de l’Europe dans le parc mondial installé (3,4 GW). 90% fournit par l’Alle-magne.295 GW : projections Mondia-les pour 2020.6MW : production photovol-taïque en 2006 en France con-tinentale.60% : installations individuel-les dans le marché en France continentale (soit 3,4 MW).

n

Les ondulateurs peuvent êtreinstallés àl’extérieur ou à l’intérieur devotre habitation

L’ONDULEUR AU CŒUR DU PHOTOVOLTAÏQUE

Les performances de votre installa-tion peuvent parfois dépendre du choix de votre onduleur. Ce dernier installé à l’intérieur ou à l’extérieur a pour unique fonction de transfor-mer le courant continu des cellules solaires en courant alternatif con-forme au réseau sur lequel vous se-rez raccordé. Dans la mesure où il y a autant d’installations photovoltaï-ques que de bâtiments sur lesquels elles sont montées, l‘ondulateur par-ce qu‘il est au cœur de votre installa-tion, pourra largement influer sur le rendement. Il est donc indispensable de faire appel à un professionnels qui saura choisir l’onduleur parmi un large éventail de modèles vous garantissant ainsi un rendement op-timum.

© S.M.A


14

PETITE HISTOIRE DU PHOTOVOLTHAÏQUE

1839 : Edmund Bequerel physicien français découvre pour la première foisl’effet photovoltaïque en démontrant que certains matériaux peuvent pro-duire de petites quantités d’électri-cité quand ils sont exposés à la lumière1905 : Albert Einstein publie le premier article sur le potentiel de production d’électricité à partir de la lumière du soleil. 1913 : William Coblentz dépose le pre-mier brevet pour une cellule solaire sans jamais toutefois la faire fonctionner. 1916 : Robert Millikan produit de l’élec-tricité avec une cellule solaire.

1954 : le premier panneau solaire fabriqué par leslaboratoires Bell. 1960 : Première utilisation importante de la technologie solaire pour les satel-lites en orbite. 1970 : première utilisation des pan-neaux solaires photovoltaïques pour l’habitat individuel 2000 : premières centrales solaires en constructionDécembre 2008 : EDF EnergiesNouvelles, f i l iale énergie s renou-velables du groupe EDF met en service, dans l’Aude à Narbonne la plus grande centrale solaire de France d’une capa-cité de 7 mégawatts crêtes(MWc).

LA CITE DE LA VOILE A LORIENT EXEMPLE D’UNE CENTRALE

PHOTOVOLTAÏQUE INTÉGRÉE DANS LE BÂTI

La cité de la Voile à Lorient se veut un exemple quant à sa démarche Haute Qualité Environnementale (HQE). Aussi, le bâtiment dont la maîtrise d’ouvrage fut confiée à CAP LORIENT, a été pensé pour limiter au maximum les dépenses liées aux consommations d’énergie. Mais aussi pour exploiter au mieux les ressources naturelles du site. Ainsi, a-t-on installé une centrale pho-tovoltaïque comptant quelque 150 m2 de capteurs soit 254 modules installés par TENESOL. Ces panneaux implantés sur la façade sud-ouest du bâtiment produisent environ 10 % de la consom-mation électrique du bâtiment. A noter également que ces panneaux photovol-taïques servent également de brise-so-leil pour les vitrages du premier étage. Mise en service en septembre 2007, la puissance installée est de 18,9 kW. Ca-pacité de production : 19 000 kWh/an. Type d’intégration : modules PWX750T. Recette estimée : 10 450 €/an (selon tarif d’achat à 55 c€/kWh). FINANCE-MENT : Coût global : 149 536,71 €TTC. Plan de financement : 28,57 %. Europe : 32,63 %. État : 16,32 %. Région Breta-gne. : 8,16 % . Conseil Général du Mor-bihan : 14,32 % : Cap l’Orient.

Sources : ADME, CAP LORIENT ET TENESOL

L’énergie solaire photovoltaïque : c’est l’énergie des photons dans la lumière transformée directement en électricité grâce à des cellules solaires qui sont fabriqués avec des matériaux semi-conducteurs.Un cellule photovoltaïque :(ou photopile) c’est un dispositif qui transfor-me l’énergie lumineuse en courant électrique. Le silicium :c’est le matériau de base des photopiles.Les cellules mono-cristallines sont les photo-piles avec un taux de rendement de 12 à 16% Les cellules polycristallines ont un rendement de 11 à 13%, Les cellules amorphes ont un rendement plus faible : 8 à 10%. Cette technologie utilise des couches très minces de silicium. Ce silicium amorphe est souvent utilisé dans les calcula-trices et les montres, mais aussi plus récem-ment sur des grandes pour la couverture des toits, entre autres.

GLOSSAIRE

◄ La cité de la voile à Lorient

© C

AP

Lor

ien

t/P

.GU

IGU

EN

O

15


A ST-GRÉGOIRE, L’ÉLECTRICITÉ RIME AVEC RENTABILITÉ

A Saint-Grégoire au Nord de Rennes, Danièle et Paul Courcol sont des inconditionnels du

photovoltaïque. Lui, ancien ingénieur et Daniè-le ancienne institutrice ont toujours eu la fibre écologique. Déjà, lors de la construction de leur maison, il y a une trentaine d’années, ils avaient choisi eux-mêmes de réaliser leur propre isola-tion par soucis d’économie d’énergie. Et depuis qu’ils ont installé leurs panneaux so-laires sur le toit de leur maison, en Avril 2008, pas un jour sans qu’ils ne regardent régulière-ment la production de leur installation. “Nos avons toujours été sensibles aux économie d’énergie” avoue Danièle Courcol. Et, lorsque le solaire est devenu plus “facile” et abordable ce fut comme une évidence. «En 2007, lorsque nous sommes allées au salon des énergies à Rennes il n’y avait que deux ins-tallateurs. Emrenn faisait partie de ces entre-prises. Ils avaient des panneaux et une mini-installation. Nous y avons réfléchi et puis nous nous sommes lancés. Et nous ne le regrettons pas». Toutefois, pour concrétiser leur projet Danièle et Paul Courcol vont consulter le net* et font moisson d’informations. “Emrenn nous a préparé tous les documents et démarches né-cessaires... et les travaux n’ont duré que trois jours” insiste Paul Courcol. Aujourd’hui, la production est conforme aux prévisionnels éla-borés par Emrenn, avec en novembre dernier une production de 2353Kwh. “Dans huit ans, nous pourrons couvrir notre consommation d’électricité et dégager un revenu d’environ 1200 € par an”. Un exemple qui montre bien que le solaire au-delà des économies d’énergies réalisées, s’avère rentable. Et, cerise sur le gâ-teau, il valorise votre patrimoine immobilier !

* Les sites à visiter www.emrenn.comwww.scommsolaire.comwww.sma-france.comwww.energies-solaires.orgwww.photovoltaqique.pureforum.netwww.slaorlog-home.dewww.sonnernertrag.euwww.hespul.orgwww.bdpv.fr

GLOSSAIRE

La puissance crête :c’est la puissance électrique maximum four-nie par une cellule à 25°C et sous une puis-sance lumineuse de 1000 W/m2. Cette puis-sance est exprimée en Watt-crête (Wc).L’onduleur :Cet instrument convertit le courant électrique continu en courant alternatif. La puissance de l’onduleur s’exprime alors en volt-ampè-res (VA).Une cellule photovoltaïque produit toujours une tension d’environ 0,5 Volt, quelle que soit sa surface. En reliant des cellules in-dividuelles en série on obtient des tensions plus élevées car leurs valeurs s’additionnent. Ainsi, plus la surface d’une cellule est grande, plus le courant sera grand. Le courant se me-sure en Ampères. La tension se mesure en Volts. La puissance est le produit de la tension et le courant, mesurée en Watts (Volts x Ampères = Watts).

PHOTOVOLTAÏQUE

Le crédit d’impôt représente tou-jours 50% du montant de l’investis-sement et est plafonné à 8000€ par adulte (16000€ pour un couple). Ce montant est majoré de 400€ par personne à charge, 500€ pour le deuxième enfant et 600 € à partir du troisième. A noter également que la disposi-tion du crédit d’impôt concerne le propriétaire occupant sa résidence principal et ne concerne exclusive-ment que la fourniture des maté-riaux. Ainsi les dépenses d’acqui-sition des équipements, matériaux ou appareils ne peuvent ouvrir droit au crédit d’impôt que si ces équipe-ments, matériaux ou appareils sont fournis et installés par une même entreprise et donnent lieu à l’éta-blissement d’une facture.Enfin, ce crédit d’impôt s’applique aux particuliers qui font l’acquisi-tion d’une installation photovoltaï-ques, même avec revente totale de l’électricité, mais avec un plafond de 3 kWc. Avec application égale-ment d’un taux de TVA de 5,5%.

LES AIDES21m² de panneauxsolaire pour uneproduction de 2700kwh par an, l’installation deDanièle et Paul Courcol est non seulement ren-table mais valorise leur patrimoine. ©

SD

M


Senior Détente Magazine :

La loi T.E.P.A a désormais sup-primé les droits de successions entre époux. Est-il toujours d’actualité de changer de régime matrimonial et d’adopter la com-munauté Universelle ?

Maître Luc MENGER :

Le fait que la loi en faveur du Travail, de l’Emploi et du Pou-voir d’Achat supprime les droits de succession entre époux, n’empêche en aucune manière de conseiller à la clientèle de changer de Régime matrimonial pour adopter la communauté Universelle avec la clause es-sentielle d’attribuer au conjoint survivant l’intégralité des biens de la communauté. En effet, si le problème de la fis-calité est bien écarté, subsiste ce-lui de la disposition des biens par le conjoint survivant. Par le biais d’une donation entre époux, d’un testament ou du fait de la dévolution légale, et en présence d’enfant, le conjoint survivant ne pourra en aucune manière dis-poser de l’intégralité des biens dépendant de la succession de son conjoint décédé sans l’ac-cord et sans tenir compte des droits des enfants. En revanche, en cas d’existence d’un contrat de mariage avec adoption de la communauté Universelle qui prévoit expres-

URES DE LA LOI TEPALES NOUVELLES MES

La loi en faveur du Travail et de l’Emploi et du Pouvoir d’Achat

(TEPA) a supprimé les droits de succession. Quelles sont ses

incidences sur les donations ? Le régime matrimonial s’en trouve-t-

il changé? Quelles sont les nouvelles dispositions qui permettent de

défiscaliser un patrimoine ? Autant de questions qui en cette période

troublée demandent des éclaircissements. Maître Menger, notaire, vous répond.

Propos recueillis par Alain ARTUR

sément l’attribution de l’intégralité de la communauté au survi-vant, seul ce dernier a toute liberté d’agir et de disposer sans rendre compte et sans obtenir quelque accord que ce soit des enfants ou de tout autre héritier, puisqu’il se trouve être le seul propriétaire des biens à lui attribuer en vertu d’une clause du contrat de mariage.A ce propos, vous note-rez que depuis 2OO7, le Notaire peut procéder seul au changement de régime ma-trimonial, sans homologation judiciaire et donc sans avocat, dans la mesure où les époux qui en conviennent ont des enfants majeurs non opposants et qu’il n’existe aucune opposition d’un créancier, ni éventuellement d’aucune des personnes parties dans le contrat d’origine modi-fié.


La loi TEPA est-elle avantageuse pour les petits enfants et quelles sont les conditions nécessaires pour des donations aux petits enfants ?


La loi TEPA prévoit un don ex-

ceptionnel d’argent en pleine propriété, exonéré de droits de mutation à titre gratuit au profit d’un enfant, d’un petit- enfant, d’un arrière-petit-enfant, ou à défaut d’une telle descendance, d’un neveu ou d’une nièce ou représentés, dans la limite d’un montant actualisé au 1er Janvier 2OO8 à 3O.39O € par chacun des donateurs soit 6O.78O € pour un couple de grands parents, mais aux conditions suivantes :- Le donateur doit être âgé de moins de 65 ans au jour de la transmission.- Le donataire (enfant, petit en-fant, neveu) doit être âgé de plus de 18 ans révolus ou émancipé au jour de la transmission.Ce plafond de 3O.39O € est applicable aux donations con-senties par un même donateur à un même donataire et peut être

16


URES DE LA LOI TEPALES NOUVELLES MEStransmis en plusieurs fois dans la limite stricte de ce plafond de 3O.39O €.Ce don, s’il n’est pas constaté par Acte Authentique (Acte Notarié) doit être enregistré dans le mois de remise des fonds sur un im-primé spécifique n° 2731.Une seconde disposition intéres-se également les dons d’argent dans la limite de 3O.OOO € dit don P.M.E avec obligation de souscrire dans les 2 ans à la souscription d’un capital initial de certaines Sociétés ou à l’acquisition d’im-meubles affectés à l’exploitation d’une entreprise individuelle et avec conditions d’activité.L’exonération de ces dons ex-ceptionnels de somme d’argent en pleine propriété se cumule avec les abattements de droit commun. En l’occurrence, le petit enfant pourra profiter d’un abattement supplémentaire de 3O.39O € dans le cadre d’une donation par un grand père d’un bien de quelle que nature que ce soit (Immeuble ou argent ou autre).


Qu’est-ce qu’une donation gra-duelle et résiduelle ? Comment les utiliser et pourquoi ?


Ces donations sont effectivement des innovations importantes de la loi TEPA à savoir :La donation graduelle permet de transmettre un bien à une personne, à charge par elle de le conserver et de l’entretenir afin de le transmettre à son décès à un tiers désigné par le donateur dans l’acte de donation.Vous comprendrez l’intérêt d’un telle formule pour des parents ayant par exemple le souci d’avantager un enfant handicapé sa vie durant et d’assurer aux

autres frères et sœurs ou repré-sentants, la faculté de le récupé-rer en cas de décès du gratifié.La donation résiduelle permet à une personne de recevoir un bien avec l’obligation de trans-mettre ce qu’il en subsiste à un tiers désigné par le donateur dans l’acte de donation. Dans ce cas, le premier bénéficiaire peut gérer ou vendre le bien à sa guise.Il ne peut pas le donner ou le lé-guer par testament.La formule est plus souple que la précédente, mais elle assure au donateur que le bien donné ne pourra être transmis à titre gratuit qu’à une personne déter-minée et choisie par lui. Bien évidemment, le notaire ré-dacteur en charge de ce type de donation aura le souci d’éclai-rer le donateur sur les mesures fiscales qui accompagnent ces nouvelles dispositions.


Et en matière de transmission de patrimoine, quelles sont aujourd’hui les dispositions qui permettent une défiscalisation ?


Il convient d’étudier au préala-ble l’ensemble des dispositions fiscales favorables à cette défis-calisation. Effectivement la loi TEPA les a sensiblement élargies particulièrement sur les : Exoné-rations de droits de successions des conjoints et Pacsés – Des frères et sœurs sous certaines conditions. L’augmentations des abatte-ments profitants aux enfants 151.95O € - aux frères et sœurs lorsqu’ils ne sont pas exoné-rés : 15.195 € - Neveu et nièces 7.598 € - Héritier Handicapé 151.95O € - En cas de don en Pleine Propriété par un donateur

âgé de mois de 7O ans et après application des abattements ci-dessus une réduction de 5O% sur les droits de mutation sera appliquée. Mais, il existe également en dehors de ces exonérations et augmentations d’abattements, d’autres dispositions : la réduction de la valeur de rési-dence principale à concurrence de 2O% pour la déclaration de succession, - de larges exonérations pré-vues pour les assurances vies (152.5OO €) pour chaque bénéfi-ciaire pour les contrats souscrits et versements effectués avant 7O ans, - des exonérations totales ou par-tielles pour les monuments his-toriques, les dons et legs d’objets d’arts, les parts de Groupement Fonciers Agricoles et biens ru-raux donnés à bail à long terme, les bois et forêts et groupements forestiers, les groupements fon-ciers ruraux, les sites Natura 2OOO, et autres exonérations diverses sur les rentes viagères. Il convient de noter également un excellent outil de travail résul-tant des nouvelles dispositions fiscales sur la transmission des entreprises pouvant atteindre 75% de leur valeur, et des nou-velles applications du barème fiscal de la valeur de l’Usufruit dans le cadre du démembrement de la propriété des biens. Toutes ces dispositions vous permettront , avec l’aide de vo-tre notaire, d’étudier aux mieux de vos intérêts ces dispositions fiscales avantageuses, et aussi d’élaborer et de régulariser des actes ou contrats opportuns, en adéquation avec la particularité de votre patrimoine.

17

18

REPRENDRE LE SP ORT APRÈS 50 ANS

Nombreux sont celles et ceux qui délaissent le sport pour se

consacrer tout entier à leur activité professionnelle. Du coup,

30 ans voir 35 ans après, nombreux sont ceux qui ont des

fourmis dans les jambes et veulent reprendre une activité

sportive. La décision est louable, et même recommandée.

Reste, qu’il est préférable d’éviter l’improvisation. Le Docteur Michel TRE-

GARO, Médecin conseiller à la Direction régionale et départementale De la

jeunesse et des sports, Bretagne-Ille et Vilaine, nous livre ici ses conseils .

Propos recueillis par Michel DIVET

Senior Détente Magazine : Après une longue période d’inactivité sportive, comment doit-on aborder la reprise d’un sport ?

Docteur Michel Trégaro : Par manque de temps, pro-blème de santé, une absence de motivation, certains délaissent l’activité sportive. Pourtant, bouger c’est vital. Si on a de bonnes raisons pour arrêter, on en a encore plus pour s’y remettre : force musculaire, souplesse, équilibre, fonctions cardiaque et respiratoire : amélioration de la condition physique dans son ensemble.La reprise d’un sport avec une intensité élevée ne s’improvise pas, les risques peuvent être majeurs en cas de pratique ex-cessive et/ou inadaptée d’où la nécessité d’une évaluation mé-dicale chez les hommes de plus de 40 ans et chez les femmes de plus de 50 ans et chez toutes les personnes qui présentent des facteurs de risques cardio-vasculaires et une pathologie.

Senior Détente Magazine : Les tests d’effort sont-ils indis-pensables et à quoi servent-ils réellement ?

Docteur Michel Trégaro :Le bilan préalable permet de s’assurer de l’état de santé; de la capacité à faire des efforts : ECG de repos, EC d’effort dans les plateaux techniques de mé-

FORME ET SANTÉ

decine du sport (Bretagne : CHU Rennes, Brest, Lorient, Guin-gamp et Vannes) ; d’adapter la pratique sportive pour cha-cun avec recommandations defréquence, d’intensité, de durée et de progression.

Senior Détente Magazine : Face à la reprise d’une activité sportive après 50 ans, nombre de personnes ont souvent ten-dance à dire qu’il est trop tard pour s’y mettre ?

Docteur Michel Trégaro :A tout âge, on peut se mettre à la pratique de l’activité phy-sique, à condition que celle-ci soit progressive, régulière et sécurisée. Le fait de démar-rer un programme d’exercice même tardivement peut ré-duire de manière significative les facteurs de risques. Pour convaincre, j’aime dire : «qu’il faut être en super santé pour se permettre de ne pas faire d’activité physique».Une étude a même démontré que 12 semaines d’activité phy-sique adaptée peuvent annuler 6 années d’inactivité.

Senior Détente Magazine : Y-a-t-il des moments plus propices dans la journée pour entreprendre une activité sportive ?

Docteur Michel Trégaro :Beaucoup arrêtent la pratique par manque de temps. Ce qui

compte, c’est la régularité : 3 ou 4 fois par semaine en fonc-tion du temps libre de chacun.Si on peut privilégier l’heure de midi, c’est le moment idéal.

Senior Détente Magazine : Boire du lait ou prendre des suppléments de calcium ne suffit pas à renforcer les os, une activité physique semble également nécessaire. Quels sont les sports qui renforcent les os ?

Senior Détente Magazine : Notre organisme a besoin d’apport de calcium régulier notamment avec les produits laitiers.On a pu démontrer qu’une ac-tivité physique régulière, 2 à 3 séances de 45 mn/semaine comportant des impacts ré-pétés au sol (marche rapide, course, sports d’équipe –bas-

ACTIVITE PHYSIQUE : est tout mouvement corporel produit par les muscles qui entraîne une dépense d’éner-gie au-dessus de la dépense énergétique de repos : peut être ludique (loisirs) ou do-mestique (jardin).

ACTIVITE SPORTIVE re-couvre une fréquence et un effort plus soutenu et suppo-se un esprit de dépassement de soi.

19

REPRENDRE LE SP ORT APRÈS 50 ANSFORME ET SANTÉ

ket, volley…) permettent de maintenir le capital osseux.

Senior Détente Magazine : Que penser de la musculation ? Est-elle cruciale pour se refaire une santé osseuse ?

Docteur Michel Trégaro :Le travail en résistance pro-gressive maintient la masse musculaire, la force. L’activité physique enfin favorise l’équi-libre. Des os plus solides, un bon équilibre, une souplesse entraînent une diminution des risques de chutes et de fractu-res.

Senior Détente Magazine : Pourquoi dit-on que l’activité physique permet de diminuer le risque d’affections cardio-vasculaires ?

Docteur Michel Trégaro : La pratique de l’activité phy-sique adaptée associée à une bonne hygiène de vie a un im-pact majeur sur la diminution de la mortalité cardio-vascu-laire.L’activité physique (notam-ment l’endurance) favorise : la dilatation des artères avec augmentation du flux sanguin et meilleure oxygénation des tissus ; une diminution de la tension artérielle ; une dimi-nution du cholestérol total avec une augmentation de l’HDL et inhibition des proces-sus impliqués dans la forma-tion de l’athérome ; un arrêt tabac-alcool.La Société Française de Car-diologie, pour un résultat opti-mal préconise : associée à une bonne hygiène de vie, la prati-que d’une activité physique de type endurance par exemple : 2 à 3 séances de 30 à 40 mn de jogging/semaine ou 3 à 4 kms de marche à allure soutenue/jour ou 1H30 de vélo 2 à 3fois/semaine (20kmHeure) ou 2 à 3 séances de 2 H pour des

efforts à intensité modérée/semaine.

Senior Détente Magazine : Pourquoi les sports d’endu-rance sont les mieux adaptés aux seniors ?

Docteur Michel Trégaro :Chez les gens âgés dits «se-niors», on parle de triade de l’autonomie fonction-nelle. endurance ; potentiel musculaire ; potentiel sen-sitivo-sensoriel. Ainsi, on va privilégier la marche à allure soutenue, régulière, le vélo, la natation. Les progrès lors de l’entraînement en endurance, sont d’autant plus importants que le niveau de départ est faible, quelque soit l’âge. On évitera les sports dits explosifs ou efforts intenses et brefs. La force et la masse musculaire diminuent avec l’âge.Le sujet âgé peut bénéficier de programmes simples de renforcement musculaire 2 à 3 fois/semaine.L’approche sensitivo-motrice repose sur le travail de l’équili-bre, l’adaptation de la posture et de la souplesse. Le taï chi ou le travail sur mini-trampoline entraîne un bénéfice significa-tif dans la réduction des chutes et de la peur de tomber.

Senior Détente Magazine : Peut-on dire que l’activité sportive retarde le vieillisse-ment ?

Docteur Michel Trégaro :L’activité physique retarde le vieillissement en améliorant la santé et le bien être global, en améliorant la condition physi-que, l’indépendance, la mobi-lité, la marche et l’équilibre.En diminuant la perte osseuse, en améliorant l’endurance cardio-vasculaire, le métabo-lisme glucidique et lipidique, en maintenant les fonctions existantes, tout ceci contribue

Le Docteur Michel TREGARO

à une diminution de la morta-lité globale.En outre, l’activité physique peut être un traitement ad-juvant de certaines maladies chroniques : cardio-vasculai-res, HTA, diabète, obésité…..Enfin l’activité physique favo-rise l’intégration socio-cultu-relle, améliore le sentiment de bien être et de l’estime de soi, diminue les désordres mentaux : dépression, anxiété, stress.

Senior Détente Magazine : Après 50 ans, le sport n’est-il qu’un phénomène de mode ou une vraie prise de conscience d’un meilleur être ?

Docteur Michel Trégaro :Dans notre société, l’évolution du mode de vie s’accompagne d’un abandon progressif de la dépense physique dans les ac-tivités professionnelles comme celles de la vie courante avec comme conséquence l’épidé-mie d’obésité, de maladies chroniques telles que les mala-dies cardio-vasculaires.Quel que soit l’âge, en particu-lier les seniors sont très sensi-bles à la pratique de l’activité physique, facteur de santé dé-fini comme un état complet de bien être physique mental etsocial.

20

FORME ET SANTÉ

Pour René Heintz, tout a com-mencé il y a 22 ans à Henne-

bont. Sur les bords du Blavet entre les sous-bois et les collines. C’était en juillet 1986. A cette époque, René Heintz ne se considère pas comme un grand sportif. «J’avais bien fait un semi-marathon pendant mon armée, mais c’est tout». René Heintz va commencer tout doucement avec des parcours de 6km. Mais très vite, il passe la vitesse supérieure et enchaîne marathons et semi-marathons. Puis en 1991, il réalise son premier 100km : Les 100 km de Millau, en 11h18mn. En 1993, la distance s’allonge avec les 1er 24 heures de Vannes avec 202 km parcou-rus. Désormais, René Heintz affichera toujours une prédilection pour la distance, laissant de côté le chrono. Et en 1994 à la Réunion, le Rubicon est définitivement franchi avec La diagonale du fou, une course de 120 km réalisée en 25h 18mn, d’une traite avec 6000 mètres de dénivelé à la poursuite de tous les sommets de l’île.

DU DÉSERT DU TÉNÉRÉ AUXSOMMETS HIMALAYENS

Depuis, la vie de René Heintz est ponctuée par des raids aventure de 300, 500 kilomètres à travers la planète. Passant du chaud au froid sans sourciller mais toujours entraîné. En 1996 : le Spartath-lon, en Grèce, sur 246 km. En 1997, il remporte le Raid des Trolls en Norvège, en plein hiver sur une course de 160km. Modeste, il en parle à peine préférant se remémorer l’année 1998, et ce Raid Amazonie en Guyane. Une course mémo-rable traversant la forêt équatoriale pour se finir à Cayenne, libéré, enfin! Autre course emblématique pour tous les ultra-marathoniens, la fameuse 555, un raid de 555 kilomètres dans le désert du Ténéré, au Niger en 2004. René Heintz finit 3ème sur 30, excusez du peu!!.Et puis, en novembre 2008 une petite chevauchée de 300 km au Népal pour tutoyer les plus hauts

RENE HEINTZ, UN ULTRA MARATHONIENAU NATUREL

A54 ans, René Heintz est ce qu’on appelle un ultra-marathonien.

Comprenez que lorsqu’il chausse ses baskets c’est pour parcourir

100, 200, 300 kilomètres et même plus. Athlète de haut niveau,

René Heintz a pourtant découvert l’ultra marathon sur le tard.

Portrait.

sommets du monde. Une course qui épuise les plus endurcis fait se coucher les plus téméraires et éclai-re d’une lumière nouvelle les finisseurs. Une course qu’il termine à la 19eme place en 52h06 et 47s.Mais comment fait-il ? Entraînement continu, hygiène de vie et alimentation équilibrée sont évidemment indispensables. Mais ce n’est pas tout. René Heintz a en effet trouvé à Hennebont des al-liés efficaces avec Philippe Col et Alain Jolivel de MGD Nature « Avec eux, j’ai découvert des com-pléments alimentaires pour bien tenir. En course, je prends essentiellement du Top Forme et des barres hyperprotéinées. En cure d’entretien par rapport à mon état et à mon âge, 54 ans passés, je prends de l’ Arthro Marine, du Collagène Marin et du Silicium Organique. La synergie des produits est excellente. Aussi longtemps que j’ arriverai à maintenir un état physique général à un haut ni-veau, que la motivation restera intacte et le mental toujours au «Top», je risque de traîner encore un bon moment sur les ultra-marathons, il y a encore quelques pays et populations à découvrir ! ». Comme le disait Emile Zatopek «Si tu veux courir, cours 1 kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon». Pour sa part, René Heintz a choisi l’ultra marathon.

René Heintz sur le toit du monde«l’utra-marathon, c’est un cheminement qui vous fait aller un peu plus loin, un peu plus haut et un peu plus fort»

TOURISME DÉCOUVERTE

22

SA MAISONECHANGEZ

E changer sa maison n’est plus l’apanage des réseaux cloisonnés. In-

ternet est passé par là et permet désormais de partir à l’autre bout

du monde sans bourses déliées, mais pas seulement. Et ceux qui

essaient le concept l’adoptent pour longtemps. La formule idéale

pour découvrir un pays, une région et à son rythme! Le troc maison

permet ainsi d’échapper au tourisme de masse et de vivre comme chez soi, mais

ailleurs. Témoignages. Par Bruno GOMES et Alain ARTUR.

L’échange de maison a véritablement le vent en poupe. Car c’est certainement

la seule possibilité offerte à tout à cha-cun de partir vivre quelques jours ou quel-ques semaines dans le lieu de son choix.Alors, effet de mode ou phénomène de société ?En tout cas, au regard de la multitude de sites internet consacrés à l’échange de mai-son, le mouvement devrait s’amplifier. En effet, partir en vacances en échangeant son lo-gement devient pour ces adeptes du “nomadisme organisé” un mode d’hébergement à part entière, offrant ainsi de multiples avantages : coûts réduits, destinations nombreuses et surtout convivialité.

UN ENGOUEMENT RECENT

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’échan-ge de maison n’est pas un phénomène récent. C’est aux Etats-Unis et au Canada, dans les années 50, qu’est né l’échange de maison. En France, il faudra attendre la fin des années 70. A cette époque, le système est enco-re confidentiel et réservé aux initiés.Il faut bien l’avouer - seules certaines catégories comme les enseignants éprouvaient le système. Il faudra donc attendre le début des années 2000 et l’émergence de sites internet consacrés aux échan-ges de maison pour que l’on passe véritablement à la vitesse supérieure et que tout le monde puisse vé-ritablement en profiter. Si le phénomène a pris son envol aux Etats-Unis dans les années 50, il faut bien admettre qu’aujourd’hui, les Français ne sont pas en reste et s’adonnent de plus en plus à l’échange de maisons et d’appartements pour partir en vacances.Le nombre toujours croissant de sites internet où l’on peut consulter ou déposer des annonces d’échan-ges de maison, le plus souvent payant (Cf p.26),témoignent de cet engouement. Le principe est simple : pendant que vos hôtes profitent de votre maison, de votre appartement ou de votre rési-dence secondaire, vous passez vos vacances dans leur logement. Une manière simple et économique de partir en vacances pour des destinations plus ou moins lointaines.Les économies alors réalisées sur le logement per-mettent d’autres loisirs et avec un confort égal à celui de la maison, voir plus !

UNE CONFIANCERECIPROQUE INDISPENSABLE

Toutefois, laisser sa maison à un tiers ne se fait pas du jour au lendemain. Beaucoup, et ils ont raison, se posent de multiples questions. Dois-je prévenir mon assureur, Dans quel état vais-je retrouver ma maison ? Que faire des objets de valeur ? Est-

UT DU MONDEET PARTIR AU BO

23


SA MAISONECHANGEZ

il nécessaire de prendre une assurance supplémentaire ? Comment être sûr qu’il n’y aura pas de vol pendant le séjour ? Ces questions sont légitimes, mais les adeptes du troc maison vous diront qu’au bout d’un cer-tain temps, on ne se pose plus ce genre de questions pour ne s’intéresser qu’à la découverte. Il faut savoir qu’un échange de maison ne se réalise pas en quinze jours.Un lien doit toujours s’établir entre l’invité et l’hôte. Bien évi-demment, c’est internet qui pré-vaut dans ce cas là.Et cela peut prendre plusieurs semaines. On envoie alors des photos de sa maison, de la fa-mille, du quartier ou de la région. On apprend ainsi à se connaî-tre et une relation de confiance doit s’établir naturellement pour effacer toutes les craintes.

Si dés le départ vous sentez un flottement et qu’il n’y a pas“le Fit” comme nous le dit plus loin Robert Boulanger (cf p24), ne persévérez pas et mieux vaut ne pas insister. Les échangeurs sont d’ailleurs unanimes sur ce point pour recommander d’an-nuler un échange si le courant ne passe pas entre les deux familles.Echanger sa maison, c’est aussi un état d’esprit, une envie de découvrir d’autres choses, d’ap-prendre à connaître des gens et les lieux.Par exemple, pour préparer le séjour de vos hôtes dans votre région, réunissez la documenta-tion touristique, notez les bons restaurants, et préparez le mode d’emploi de votre maison. De leurs côtés vos hôtes font de même.

n

ASSURANCE HABITATION

Donnez à votre assureur les noms des échangeurs et les dates d’échange. Pour lui, c’est une garantie supplémentaire que votre maison ne sera pas cambriolée. Normalement avec une assurance habitation et une assurance responsabilité civile, vous pouvez échanger votre logement en toute tranquillité. Vérifiez toutefois que vos assurances respectives couvrent les mêmes risques. Et en cas de petits dégâts (casse de vase ou autre) mieux vaut réparer à ses frais.

ASSURANCE AUTO

Si vous craignez pour votre voiture, alors optez pour la location. Vous pouvez également limitez le nombre de kilomètres à parcourir, 1000 km par semaine. Dans tous les cas, informez votre assureur que d’autres conducteurs utiliseront votre voiture, en précisant les dates. Vérifiez également le montant des franchises. Là encore, mettez noir sur blanc toutes les dispositions nécessaires en cas de sinistre. L’important demeure que ce contrat satisfasse les 2 échangeurs. A noter que le site www.echangeimmo.com met à votre disposition des modèles types de contrats d’entente d’échange, très bien faits.

LES ASSURANCES UT DU MONDEET PARTIR AU BO


24

Senior Détente Magazine :Depuis quand utilisez-vous l’échange de maison pour voyager ? Et comment avez-vous découvert ce concept?

Robert Boulanger : Cela fait 4 ans que nous voyageons en échangeant notre maison. Mais, Il y a longtemps que je connais-sais ce système par des amis. Mais je m’y suis intéressé quand j’ai compris que la venue d’inter-net multipliait les possibilités. Ça coïncidait au moment même où je planifiais ma retraite.

Senior Détente Magazine :Quels sont selon vous les sites internet les mieux adaptés, les plus fiables ? et Pourquoi ?

Robert Boulanger : J’ai fait une recherche il y a 4 ans. Et j’avais trouvé 3 sites. J’ai re-tenu TrocMaison.com pour un essai de 1 an. Puis nous avons renouvelé avec un abonnement de 3 ans. C’est à la fois le grand nombre d’abonnés, la qualité des abonnés et la diversité géo-graphique qui nous ont encou-ragés à nous inscrire sur ce site.Nous avons été sollicités par d’autres sites qui se concen-traient surtout sur les échanges France-Québec. Mais, bien que voyageant fréquemment en France, nous tenions à la diversité géographique.De plus, lors de la première année, j’ai eu des échanges de courriels avec la responsable de TrocMaison.com et j’ai pu mesurer également le sérieux du site. Ce n’était pas un truc qui allait disparaître dans les méan-dres d’internet après six mois. Le temps m’a donné raison puisque

Robert Boulanger et son épouse vivent à Montréal et sont, depuis

plusieurs années, des adeptes inconditionnels de l’échange de mai-

son. C’est avec la complicité du site Trocmaison.com, que nous

avons pu rejoindre Robert Boulanger, jeune retraité canadien. Il

nous livre ici son témoignage et prodigue quelques bons conseils.

le site ne cesse d’évoluer et de s’étendre géographiquement.

Senior Détente Magazine :Quels consei ls donneriez-vous à des “débutants” pour chois ir un s i te ?

Robert Boulanger : Il faut tout d’abord bien définir le type de voyages et les destinations. Ensuite choisir un site qui existe depuis un certain temps et compte un certain nombre d’abonnés. Il faut aussi ne rete-nir qu’un seul site, car lorsqu’on commence à recevoir des pro-positions d’échanges de partout à travers le monde - et ça été notre cas- ce n’est pas facile à gérer. Pour ma part, je me fais un point d’honneur de répon-dre à tous les courriers dans un délai de 48 heures. Alors si les propositions venaient de plu-sieurs sites, je crois que j’aurais encore plus de difficultés à gérer!

Senior Détente Magazine :Quels sont les pays que vous avez visités en uti-lisant le Troc maison ?

Robert Boulanger : Notre première destination a été Bos-ton aux USA pour un week-end. Ensuite, il y a eu Bruxelles puis Maussane les Alpilles, en Proven-ce. Plus récemment, nous avons passé une semaine à New york. La prochaine? Nous avons pré-sentement deux demandes pour 2009. Une au Colorado et une à San Francisco. J’ai demandé aux deux membres de nous laisser un peu de temps pour donner une réponse définitive car nous pen-sons aussi retourner en France en 2009, en Haute Provence ou

en Bretagne. Mais l’Euro étant ce qu’il est, nous opterons pos-siblement pour les USA. Mais, il est certain que nous irons à Paris deux semaines avant Noël, nous le faisons à chaque année!

Senior Détente Magazine :Quels sont donc vos critères pour choisir votre prochaine “résiden-ce destination”, et vos hôtes ?

Robert Boulanger : Jusqu’à maintenant, nous avons plutôt été en mode réaction aux pro-positions que nous recevons. Nous recevons grosso modo 10 propositions par année. Parfois dans des endroits un peu bizar-res où nous n’aurions jamais pensé aller. Nous avons par exemple reçu une proposition sur une île en Écosse ou une villa dans la jungle du Costa Rica!Lorsque nous recevons une pro-position, nous regardons d’abord la provenance géographique. Si l’endroit ne nous intéresse pas, tout s’arrête là et nous ré-pondons par un message poli.Si l’endroit nous intéresse, nous étudions le profil détaillé de la proposition. Est-ce que la maison est bien située par rapport au centre d’attraction? Et surtout pas en banlieue éloi-gnée! Nous regardons aussi le profil des personnes pour s’assurer qu’il y a un bon ‘fit’. Nous sommes deux et nous ne voulons pas échanger avec une famille de six personnes. Si tout va, nous entreprenons un échange par courriels qui peut être assez long pour finaliser les détails. Le choix des dates est ce qui est souvent le plus délicat. Souvent, la démarche avorte car la personne a envoyé plusieurs

ECHANGEZ SA MAISON ET PARTIR AU BOUT DU MONDE suite...

25


propositions et d’autres ont accepté avant nous. Parfois, nous menons deux ou plus opportunités de front. Il faut bien gérer. Et que ce soit clair : il n’y a pas de ‘deal’ tant qu’il n’y a pas une entente écrite signée par les deux parties.J’ai fait un petit modèle de contrat à cet effet. Et les gens apprécient cette clarté. On peut se retirer à tout moment tant que ce n’est pas signé. Après ça devient en quelque sorte un engagement sur l’honneur.

Senior Détente Magazine : Justement, Quels conseils donneriez-vous pour que l’échange se dé-roule le mieux possible?

Peut-on échanger sa résidence secondaire ? Oui. Et c’est même mieux. Car cela vous permet une plus grande liberté de choix dans les dates d’échange. Outre Atlantique, c’est le mode d’échange le plus fréquent.Ma maison doit-elle être équivalente à celle de l’échange ? Il n’y a pas d’obligation. Pour les échangeurs, l’essentiel est de vivre dans un endroit re-connu pour découvrir une ville ou une région. A noter que les nord-américains apprécient les vielles pierres. Même si votre maison n’offre pas les mêmes prestations qu’une villa ca-lifornienne, elle est pour nombre d’américains une exception qui vaut le détour. D’autant qu’elle est située dans une région dotée d’une forte culture. Comment récupérer les clés du logement échangé ? Si vous êtes en mode “échange simultané”, autrement dit, si chacune des deux parties oc-cupe le logement de l’autre, aux mêmes dates, mieux vaut avoir prévenu un membre de votre famille ou un ami ou un voisin qui peut réceptionner vos “hôtes”. En sachant qu’il en sera de même pour vous, là où vous vous rendez. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez aussi décider d’un endroit discret où cacher vos clefs. Enfin dernière solution, vous pouvez vous adresser les clefs par courrier.

FAQ

A Montréal, depuis qu’il est à la retraite, Robert Boulanger et sa femme voyagent à travers le monde grâce au troc maison

Robert Boulanger : Premièrement, il faut avoir une démarche claire. Ensuite, une entente écrite qui précise toutes les conditions. Il faut aussi une personne pour accueillir les visiteurs. Ne pas oublier un petit guide écrit sur tout ce qu’il faut savoir sur notre maison (fonctionnement des appareils ménagers, où mettre les ordures mé-nagères, comment actionner le système d’alarme …etc.). Il est également nécessaire d’informer son assureur. Enfin, ne jamais inclure la voiture dans l’échange, bien que ce soit souvent demandé. Pour des raisons de sécurité, il y a aussi des précau-tions à prendre à priori pour gérer les risques inhé-rents à Internet. Vous savez n’importe qui peut se créer un faux dossier dans un site et vous arrivez à l’autre bout du monde pour habiter une maison qui n’existe pas pendant que quelqu’un à qui vous avez remis vos clés est en train de vider votre maison. D’où l’importance de choisir un site qui contrôle l’identi-té de ses membres et de faire certaines vérifications.Je ne m’étendrai pas la dessus ici, mais c’est très important d’être prudent avant de donner l’adresse de son domicile car, à partir des photos sur le site, une personne mal intentionnée pourrait facile-ment cibler un vol. C’est à mon avis le principal ris-que mais il est contrôlable. Il ne faut pas être naïf.

Senior Détente Magazine : Enfin, dites nous ce que vous recherchez vraiment en voyageant ainsi?

Robert Boulanger : Avant tout une expérience humaine et une façon différente de voyager hors des circuits commerciaux. On s’intègre mieux au milieu, on a parfois des contacts avec les voisins qui sont informés de notre venue. On a l’impres-sion d’être chez nous. C’est formidable. L’économie est aussi un facteur mais ce n’est pas l’objectif pre-mier (suite).

© R

. Bou

lan

ger

26

SeniorDétente

Magazin

e

Le premier magazine gratuit pour les seniors en Bretagne


GRATUIT

Pre

nez-

le !

PATRIM

OINE

Immobilie

r,

faut-il investir ?

TENDAN

CE

La marche

Nordique

TOURIS

ME

La Galice,

l’Espagne vert

émeraudewww.senior-detente.com

Retrouvez votre

magazine sur :

exclusif

Interview de

Philippe Gildas,

un nouveau départ

sur Vivolta,

la TV des seniors


Il y a dix ans, Karine Fluzin découvre les premiers si-

tes d’échange de maison qui commencent à fleurir sur le net. “Avec homeexchange.com, cela me semblait très facile et de plus, les maisons me sem-blaient plus jolies...Ce site me parait très bien et fiable car il offre une possibilité d’échan-ges extraordinaires dans le monde entier!”. Leur premier échange : les USA. Et quelle ne fut pas leur surprise de décou-vrir que les maisons offertes à l’échange étaient vraiment de qualité “Nous étions ébahis de cons-tater que les maisons qu’on nous proposait étaient vrai-ment grandes et belles! Notre maison était confortable, mais celles que nous découvrions étaient vraiment sympathi-que!” Mais, il faut le savoir, un échange réussi repose sur une confiance réciproque. “L’échange c’est de la con-fiance, de l’amitié qui se crée car les échanges de maisons donnent aussi l’opportunité de rencontrer des gens qui comme vous partagent des va-leurs identiques de respects de l’intimité,” insiste Karine.Depuis la famille FLUZIN a sympathisé avec des québé-cois échangeurs. “Ils voulaient venir en France, mais nous étions déjà engagés dans un échange en Hollande. Fina-lement ils ont échangé leur maison avec une famille de l’est de la France! Nous avons alors décidé de nous retrouver à Bruxelles à mi-chemin...et nous sommes restés amis! L’année suivante, nous som-mes partis à notre tour pour le Canada. Nous ne voulions pas déranger nos amis et avons

K arine FLUZIN, brestoise, est une habituée du “troc-maison”.

Elle nous livre ici ses impressions et ses premiers souvenirs.

alors échangé notre maison avec une autre famille cana-dienne qui habitait à côté! Et pendant ce temps, une autre famille passait d’excellentes vacances à la découverte de la Bretagne!“

Certes tous les échanges ne sont pas aussi idylliques que ceux vécus par Karine. L’ami-tié n’est pas toujours au bout de l’échange. Reste que ce con-cept, loin des infrastructures commerciales, permet d’aller plus loin dans le voyage. Vivre à 5000 kilomètres de chez soit tout étant chez soi, c’est aussi ça l’échange de maison. Le confort d’une maison, sans les

soucis du quotidien puisque vous n’y resterez que quelques semaines. A moins que vous n’optiez pour une année sab-batique !

n

DES SITES POUR ECHANGER

Pour la famille Fluzin, l’échange de maison, une solution idéale pour voyager en famille.

ECHANGEZ SA MAISON ET PARTIR AU BOUT DU MONDE

www.trocmaison.com : Le site référence, l’équivalent de HomeExchange.org. 24000 offres dans le monde entier. Inscription : 79€. Et, si pas d’échange la pre-mière année, la deuxième est gratuite !Contact : 05 59 02 02 02www.switchome.org : Le seul site entièrementgratuit : plus de 3000 annonces, 57 destinations sur la France.Contact : [email protected]él. : 06 28 04 45 62www.homelink.fr : Le plus ancien des sites.18000 propositions sur 70 pays. Inscription : 125€/anwww.intervac.fr : Pour des échanges sur la France métropolitaine et Dom Tom Inscription : 75€/an.Contact : 230 Bd Voltaire 750011 Paris. [email protected]él. : 820 888 342www.echange-de-maison.com : Site francophone avec échanges vers le Canada. Inscription de 45 à 69€/an. Inscription à vie : 89€.www.echangeimmo.com : 100 destinations.Inscription : 42€/an, 60€/2ans, 80€/ à vie.A noter que sur ce site, vous pouvez télécharger un contrat type d’échange.Contact : 1 Allée des Régates, 33510 Andernos Les Bains. Tél. : 09 70 44 07 76.

© K

. Flu

zin

suite...

AUTO

Jaguar type EL’EXTASE BRITANNIQUE !

Dérivée d’une étude de voiture de course avortée

destinée à redorer le blason de la Type D de compétition, la type E naquit au salon de Genève 1961 en succédant à la XK. 3 séries se succèderont jusqu’en 1974. Mais elles garderont toujours leur prix attractif pour une auto de prestige. Sans oublier les performances très élevées de son 6 cylindres en ligne 3,8 puis 4,2 L, capable de plus de 240 km/h. Dès 1968, la mark 2 apporte plus de fiabilité, de puissance de freinage et son esthétique devient, malheureusement, conforme aux exigences des homologations US, son 1er marché. Enfin, la dernière série adoptera un V12 de 5,3 L et une BVA en option sur un châssis nécessairement rallongé…

UNE SÉRIE POUR LES USA

Si les 1eres séries restent les plus recherchées, en 1967, Jaguar est progressivement passé à la série 2 au fur et à mesure de l’épuisement des pièces ! Si les phares sont désormais découverts, normes US obligent, elle conservera ses fins pare-chocs et ses clignotants et bien d’autres détails à l’esthétique avantageuse.

Coté mécanique, le refroidissement des 265 cv s’améliore avec 2 motoventilateurs. Le freinage à 4 disques devient ausi plus efficace. L’exemplaire de notre essai est l’une de cette rare série officieuse

Avec son fabuleux 6 cylindres 4,2 L, l’âme de la Type E, soit c’est du 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes ou flâner en 4 ème, au choix.

qui combine au mieux l’élégance légendaire des 1ère séries avec la fiabilité des suivantes…Son heureux propriétaire a acquis ce superbe cabriolet voilà quelques mois après de longues recherches pour agrémenter sa retraite au soleil, non loin de St Tropez.

CONTACT ! Bien installé dans les sièges cuirs, un tableau de bord très complet s’offre à la vue avec ses fameux interrupteurs d’inspiration aéronautique sur la console centrale. C’est là aussi que nous introduisons la clef de contact avant d’appuyer sur le bouton noir du starter : Le moteur

démarre dans un registre grave mais discret. La nouvelle boite à 4 rapports synchronisés Jaguar, virile mais précise, seconde admirablement le fameux 6 cylindres aux reprises fulgurantes. Entre deux lacets de la route entre St maxime et St Raphaël, les 4 freins à disques ne sont pas de trop pour contenir ses élans : Bel héritage du 3,4 L double arbre de la XK de 1948 ! Grâce à son conception particulière, avec un berceau moteur à tubes carrés hérité de la Type D et un train arrière sur silentblocs, le châssis est assez précis pour un cabriolet et surtout très confortable. La direction, ici à droite, est un régal avec son volant sport en bois à 3 branches et ses inimitables jantes à rayons…Coupé ou roadster, les Type E restent toujours les dernières véritables Jaguar de sport à offrir cette enivrante sensation de liberté !

Au début des années 60, dans une Europe à l’apogée du bonheur, la célèbre

firme anglaise présente sa plus belle réalisation : la Type E.

Ses lignes aussi sexy qu’intemporelles sont un écrin digne de sa

mécanique. En route pour un sublime voyage dans le temps…

Par Marc ALIAS

27

28

VÉHICULE DE LOISIRS

ir la vie en grand !Un phœnix pour vo

Dans l‘univers du camping-car, quand on a goûté aux poids lourds, il

a y fatalement un avant et un après. Exit les limites du 3,5t. L’espace

est à conquérir. Et, tous les possesseurs de permis poids lourd ont

forcément déjà caressé le projet de conduire un camping-car hors

gabarit. Pour certains le rêve devient réalité. François Roulleau, de

Bain de Bretagne, fait partie de ceux-là. Il roule désormais en PHOENIX.

Par Alain ARTUR

Déjà 10 ans que François ROULLEAU voyage en cam-

ping-car. D’emblée, il aura opté pour un intégral d’une marque française qui lui apporte toute satisfaction lors de ses péré-grinations estivales. D’autant que les voyages au long cours ne sont pas une découverte pour ce chef d’entreprise à la tête d’une société de transport. Et quand vient l’heure de la retraite, François Rouleau en-

chaîne les voyages et change régulièrement de camping-car. Toujours avec un intégral et toujours de la même marque. Il y 1 an, comme à l’accoutumé, il échange son camping-car pour un plus récent. Seulement voilà, les visites chez son concession-naire habituel se répètent un peu

trop souvent à son goût «J’ai eu plein de soucis. Des problèmes d’étanchéité, pas de dégivrage du pare-brise, une mauvaise in-sonorisation. Bref, j’avais relevé 48 points à revoir» lâche notre ancien transporteur. On com-prend dés lors son irritation sur-tout que la marque est réputée

Pour faire face à son volume encombrant, le Phœnix permet le transport d’un véhicule plus léger dans une soute spécialement aménagée à cet effet.

29


ir la vie en grand !Un phœnix pour vo

et que le prix du camping-car n’est pas une paille.Pendant 6 mois, les ennuis vont donc s’accumuler. Son concessionnaire décide alors de mettre un terme à cette bévue et lui rachète tout bonnement son camping-car. «J’étais prêt à le remet-tre en état et le garder. Mais j’avais également décidé de prendre un poids lourd. Seulement mon concession-naire ne faisait pas dans le poids lourd» poursuit déçu François Roulleau.

UN SEUL CONCESSIONNAIREPHOENIX EN BRETAGNE

A cette époque pas un concessionnaire ne vend de poids lourds dans l’ouest de la France. Aujourd’hui, il en va tout autrement puisque depuis 2008, Olivié Camping-Cars à Saint-Gilles près de Ren-nes est désormais concessionnaire PHOENIX. Reste qu’en 2007 François Rouleau n’a eu d’autre alternative que de se rendre à la grand-messe du Bourget (Salon incontournable du camping-car qui se tient tous les ans fin septembre début octobre).

Cependant, au Bourget, l’affluence est telle que les constructeurs de camping-cars/poids lourds - très sollicités par les visiteurs - sont parfois peu attentifs aux desiderata des clients.«Je ne veux pas citer de nom, mais certains m’ont carrément fermé la porte au nez et d’autres ne se sont même pas intéressés à mes demandes» soutient François Roulleau. En revanche, la marque PHOENIX a su com-prendre les doléances de François Roulleau. Et puis, il faut l’avouer, François Roulleau connaissait bien les marques allemandes puisque lui-même travaillait déjà avec certai-nes dans son ancienne activité de transporteur routier. Désormais, François Rouleau ne tarit pas d’éloges envers la marque germanique «c’est le top du top. L’espace, la robustesse,

Pour François Roulleau, la conduite d’un poids Lourd, et surtout celle d’un Phoenix, s’apparente à

celle d’une grosse berline, tout au plus. “Question insonorisation, c’est parfait avec le

double vitrage”.

Espace, confort, qualité des matériaux sont les atouts maîtres d’un Phœnix.

© SDM

© P

hoe

nix

, Ser

vice

com

mu

nic

atio

n

30

Nos lecteurs sont aussi vos clients : des Seniors actifs

Senior Détente Magazine est dis-tribué dans les salles d’attente, des médecins, des notaires et des offices de tourisme, des terrains de golf, des casinos, des départements duMorbihan et d’Ille et Vilaine et à la Maison de la Bretagne à Paris.

UNE COMMUNICATION CIBLÉE SeniorDétente

Magazine



GRATUIT

Prenez-le !

PATRIMOINEImmobilier,

faut-il investir ?

TENDANCELa marche

Nordique

TOURISMELa Galice,

l’Espagne vert

émeraude


Retrouvez votre

magazine sur :

exclusifInterview de

Philippe Gildas,

un nouveau départ

sur Vivolta,

la TV des seniors

Senior Détente Magazine - 34 rue Saint-Michel - 35600 RedonE-mail : 09 79 20 76 50

Site : www.senior -detente.com

[email protected]

Avec la Méthode LAURAND, des résultats sérieux et visibles dés la première semaine.

Cette méthode a fait ses preuves en vingt années d’existence et a permis à plusieurs milliers de personnes de se débarrasser de leur surcharge pon-dérale, sans substituts de repas, sans médicaments ni produits miracles.Mieux encore : sans fatigue et avec plaisir.On croît rêver ! Pas du tout !Dans son centre de Redon , les choses s’éclaircissent très vite avec Natacha TALLEMET qui vous explique en quelques mots cette méthode. «Nous ne faisons rien d’autre que l’amin-cissement, la méthode s’adresse à

MINCIR RAFFERMIR ET SURTOUTRESTER MINCE LONGTEMPS

tous et repose sur l’association d’un rééquilibrage alimentaire et de soins personnalisés. Facilement et en quelques semaines, la Mé-thode LAURAND permet de perdre du poids mais aussi du volume et d’agir là où vous le souhaitez».Autre avantage, Natacha TALLE-MET est à votre écoute et d’emblée crée un climat de confiance et de complicité. «Je prends le temps d’expliquer la méthode et de par-ler» explique-t-elle convaincante et convaincue des bienfaits de la Méthode LAURAND. Retenez bien cette adresse et ne perdez pas votre temps. Vous ver-rez, mincir c’est facile quand on vous aide !Natacha TALLEMET Agrée Méthode LAURANDRedon

1er entretien gratuit

Sur rendez-vousau 02 99 72 49 61Du lundi auvendredide 9h à 19h.

FINISTERECOTES D’ARMOR

MORBIHAN

ILLEET

VILAINE

Ille-et-Vilaine :Bain de Bretagne,Bruz,Châteaubourg,Châteaugiron, Combourg,Fougères, Janzé, Mordelles, Plélan le Grand, Redon, Rennes, Saint-Malo, Vitré...

Morbihan :Auray, Baud, Hennebont, Josselin, Locminé, Lorient, Malestroit, Muzillac, Ploërmel, Pontivy, Rochefort en Terre , Sarzeau , Séné, Vannes...


31

les finitions. Depuis 7 mois que je roule avec , il n’y a rien à reprendre, c’est vraiment zéro défaut» insiste notre camping-cariste averti.

UN CAMPING-CAR COUSU MAIN

Et puis surtout, le futur propritaire aura participé à la conception même de son cam-ping-car. «Nous avons véritablement fait du sur-mesure. Nous avons pu choisir le schéma des implantations, le nombre des rangements, la grandeur de la soute, la livrée de la carrosserie, la couleur du tis-sus des sièges et ce parmi une vingtaine de coloris, même chose pour les rideaux. Vrai-ment, c’est notre camping-car. Il n’y en a pas deux comme ça» poursuit ravi François Roulleau. Et c’est vrai que Phœnix a cette particularité d’accompagner ses clients du début jusqu’à la remise des clefs du véhicule. Ainsi, Phoenix invite ses futurs clients dans son usine d’Aschbach au nord ouest de Nürem-berg, pour leur montrer dans le menu les chaînes d’assemblage du futur camping-car.«Nous avons même eu l’agréable surprise d’avoir été livrés en avance». C’est que de l’autre côté du Rhin, on fait dans le cousu main. Et rien n’est trop beau pour les nou-veaux clients qui restent sans conteste les meilleurs ambassadeurs de la marque.

QUALITÉ ET FINITION, UNE SECONDE NATURE

Véritable résidence mobile avec tout le con-fort voulu, c’est à l’intérieur qu’on apprécie au mieux un Phoenix. Elégance et confort restent les maîtres mots en la matière.Côté pilotage, chacun remarque d’emblée cette visibilité panoramique octroyée par une baie surdimensionnée. La hauteur du poste de pilotage renforce constamment ce sentiment, car on domine toujours la route, profitant ainsi d’une visibilité accrue. Côté cuisine, Phoenix ne se ménage pas et affirme encore et toujours son profes-sionnalisme en dotant le plan de travail d’un granit homogène, non poreux, d’un entretien facile. L’évier en inox, se pare quant à lui d’une multitude de tiroirs à roulettes et de divers rangements. Le ré-frigérateur malgré ses 140L, même ouvert n’est pas un obstacle aux déplacements.Certains apprécieront encore plus l’espace dînette qui ressemble à un vrai salon avec sa version bar muni d’une vitrine à verres. Mais immanquablement, tous raffoleront de la partie couchage : Quelle soit dotée de lits jumeaux ou d’un lit permanent version King size (2,05 x 2,00m). La salle de bain n’est pas en reste avec sa

Jaguar type EL’EXTASE BRITANNIQUE !

douche aux mensurations flatteuses. Et, finie la fameuse corvée de la cassette des toilette, car ici, les WC sont équipés d’un sanibroyeur, avec 120 litres de réserve !P o u r t a n t , l e P h o e n i x d e François Roulleau malgré ses dimensions avantageuses - 10,20m de long - ne s’affi-che pas comme un objet de luxe. Il n’y a rien d’osten-tatoire ni à l’extérieur ni à l’intérieur. Tout est dans la finesse et la qualité des maté-riaux utilisés.Et même, si son prix est for-cément un frein pour nombre de camping-caristes, ici on ne fait pas dans le bling bling mais plutôt dans la discrétion et l’excellence du produit. Certes, acquérir un Phoenix reste un investissement con-séquent, mais ce qui le font, sont sûrs de leur choix.

n

Maryline et Francis VINCENT camping-caristes depuis 20 ans ont fait le déplacement depuis Le Mans pour choisir leur prochain camping-car Phoenix à Saint-Gilles prés de Rennes.

INTERNET ET INFORMATIQUE

32

Un an après leur apparition, ils connaissent un succès fulgu-

rant. Ce sont les « netbooks », de petits ordinateurs portables

au poids plume d’un kg, robuste et à la taille réduite pour un

prix d’environ 400 €. Pourtant, rien au départ ne les destinait

à connaître les feux de la rampe. Quelles sont les possibilités de

ces machines nomades ? Vous sont-elles destinées ? Réponses dans cet article.

Par Serge ESCALÉ.

NETBOOK : UN POR

Lors de la commercialisation du premier modèle de Net-

book, Asus, précurseur dans ce domaine, n’attendait pas un engouement notable puisqu’il envisageait de le vendre avec un portable haut de gamme ! Aujourd’hui, le succès est tel que tous les grands construc-teurs en proposent à leur ca-talogue.Un Netbook, à ne pas confon-dre avec Notebook ou Mini PC, n’est autre qu’un très petit or-dinateur nomade. Moins grand qu’un portable, sa taille ne dépasse pas celle d’une demi-feuille de papier A4. Son écran affiche une diagonale de 10 pouces (25,4 cm). Autrement dit, vous pouvez pratiquement le loger dans une grande po-che. Doté d’un petit clavier, il intègre parfois une webcam et peut communiquer en mode Wi-Fi et parfois Bluetooth se-lon les modèles. Pendant tous vos déplacement, un Netbook vous permet d’envoyer et re-cevoir des e-mails, surfer sur Internet, écrire des textes, réaliser des tableaux Excel. De plus, il permet de vous connec-ter gratuitement sur internet dans les Web cafés ou certains lieux publics (gares, aéroports, etc.).Bien entendu, l’étroitesse des touches du clavier ne permet pas une utilisation aussi con-fortable qu’avec un ordinateur portable ou de bureau. Quant à la taille de l’écran, elle vous oblige à utiliser souvent les barres de défilement pour vous

déplacer dans une page web. Si, définitivement, les perfor-mances et le confort de travail sont primordiaux pour vous, tournez-vous vers un ordina-teur portable. Vous trouve-rez des modèles d’entrée de gamme de très bonne facture avec écran 17 pouces, 2 Go de mémoire et dotés d’une web-cam, à partir de 500 €. Un prix guère plus élevé que celui d’un NetBook pour disposer d’une machine puissante pour jouer, monter des vidéos, travailler dans de bonne conditions.

Un PC portable d’entrée de gamme est parfois plus adapté qu’un Netbook à une utilisation itinérante.

Ce petit objet communicant se révèle fort utile si vous vous déplacez fréquemment pour réaliser des tâches de courte durée. Si c’est votre cas, n’hé-sitez plus, car vous l’aurez toujours à portée de main. Un notebook permet, outre le surf sur Internet et l’échange des emails, d’écouter des musiques et de lire des vidéos HD 720 pixels sur le disque DUR ou la mémoire SSD. La consultation d’animations comme celles

proposées sur Youtube ou Dailymotion risque toutefois d’être ralentie ou saccadée. Pour récupérer des photos sur votre téléphone mobile, vous pouvez utiliser une liaison Bluetooth, si elle est disponi-ble sur le Netbook et sur votre mobile. C’est le cas pour de nombreux modèles récents.Côté autonomie, vous pouvez utiliser votre Notebook durant au moins 5 heures avec une batterie 6 cellules, ce qui est une bonne performance pour un ordinateur portable.

Le clavier d’un Netbook n’est pas des plus confor-tables mais reste suffisant pour un usage modéré.

Notez cependant que les Net-book bousculent quelque peu les habitudes des utilisateurs d’un PC de bureau sur au moins trois points. ● Tout d’abord, ils ne dispo-sent pas de graveur ou lecteur de CD/DVD. Pour installer des logiciels, vous devrez donc en passer par une clé USB, un disque dur externe ou encore le réseau informatique. Les options restent nombreuses.

33


TABLE LILLIPUTIENNETBOOK : UN POR Les débutants en informati-que risquent toutefois de ne pas apprécier l’absence d’un lecteur CD ou DVD. Il faut en effet mettre les mains dans le cambouis pour réaliser des opérations habituellement simples à réaliser. ● D’autre part, certains Net-book ne disposent pas de dis-que dur. En lieu et place, ils proposent des mémoires Flash appelées SSD qui ne contien-nent aucune partie mécanique ce qui offre une meilleure fiabilité. Cependant, de nom-breux constructeurs ont ra-jouté des disques durs pour pouvoir stocker des images et des courtes vidéos ce qui aug-mente le poids et diminue la robustesse. Le concept même de Netbook, petit ordinateur communiquant tout terrain, est alors oublié. ● Vista étant un système d’ex-ploitation trop gourmand pour les netbooks, Asus et la plupart des constructeurs font appel au bon vieux Windows XP qui a largement fait ses preuves

depuis 2001. D’autre part, certains netbooks, intègrent Linux, un système d’exploita-tion performant et beaucoup moins onéreux que Windows. Linux est réputé peu convivial pour les débutants mais il est présenté avec un bureau facile à utiliser, même par un novice. Les services et fonctions sont à portée d’un clic de souris.

Robuste et doté d’une bon-ne autonomie, le Medion Akoya Mini E1210 est un très bon choix parmi les nombreux Netbooks dis-ponibles sur le marché.

L’Eee PC 1000 H d’Asus n’est pas le mieux placé en termes de rapport prix/performances.

COMMENT BIENUTILISER SON NETBOOK

Comme tous les appareils nomades, il faut entretenir et utiliser correctement la bat-terie. Ne la laissez pas totale-ment déchargée sous peine de réduire, à terme, sa capacité. Lorsque la jauge d’énergie af-fiche 5% ou 10% de la capacité, éteignez le notebook. Si vous n’utilisez pas le Notebook pendant une longue période, assurez-vous que la batterie est bien chargée. Si vous bran-chez le Notebook sur une ali-mentation externe, mieux vaut débrancher la batterie pour éviter des cycles continus de charge/décharge préjudicia-bles à sa longévité. L’écran est le plus gros con-sommateur d’énergie. Pour accroitre l’autonomie, baissez autant que possible la lumi-nosité. Si la taille de l’écran est vrai-ment un handicap pour vous et qu’un écran d’ordinateur de grande taille est à proxi-

* L’OS (Operating Sys-tem), n’est autre que le système d’exploitation( Windows Xp, linux,etc.)

MARQUE MODELE ECRAN MEMOIRE STOCKAGE BLUETOOTH OS * WEBCAM PRIX

ACER Aspire One 110 9 pouces 512 Mo 8 Go SSD non Linux 0,3 Mpixels €300

Aspire One 150 9 pouces 1 Go 120 Go DD non Linux 0,3 Mpixels €330

Aspire One 150 9 pouces 1 Go 120 Go DD non Windows XP 0,3 Mpixels €400

ASUS EeePC 900A 9 pouces 1 Go 8 Go SSD oui Linux 1,3 Mpixels €300

EeePC 901 9 pouces 1 Go 160 Go DD Windows XP 1,3 Mpixels €400

EeePC 1000H 10 pouces 1 Go 12 Go SSD oui Windows XP 1,3 Mpixels €400

DELL Inspiron Mini 9 9 pouces 1 Go 16 Go SSD non Windows XP 1,3 Mpixels €400

FUJITSU Amilo Mini UI 9 pouces 1 Go 60 Go DD Bluetooth Windows XP 1,3 Mpixels €400

LENOVO S10 (noir) 10,2 pouces 512 Mo 80 Go DD non Windows XP 1,3 Mpixels €330

LG X110 10 pouces 1 Go 80 Go DD non Windows XP non €400

MEDION Akoya Mini

E1210

10,2 pouces 1 Go 160 Go DD non Windows XP 1,3 Mpixels €400

MSI Wind U100 10 pouces 1 Go 80 Go DD oui Windows XP 1,3 Mpixels 400 e

Wind U100X 10 pouces 1 Go 80 Go DD oui Linux 1,3 Mpixels €380

LA VAGUE DES NETBOOKS

Notre sélection de Netbooks ne com-prend que des machines dotées du processeur Atom N270 d’Intel, le seul adapté à un usage nomade sous un vo-lume aussi réduit.


34

mité, sachez que vous pouvez le brancher sur votre Netbook Vous bénéficierez ainsi d’un confort visuel appréciable. Les Netbooks disposent en ef-fet d’une prise VGA standard sur laquelle vous connecterez le câble d’un grand écran. Certains Netbook sont même dotés d’une prise DVI pour un affichage de bonne qualité. Si votre Netbook est équipé d’un disque dur, les précau-tions de transport et d’utilisa-tion sont les mêmes que pour un ordinateur portable. Les chocs, et à fortiori les chutes, sont susceptibles d’endomma-ger le disque dur. En revanche, les Netbooks équipés d’une mémoire flash sont beaucoup plus robustes. Si vous avez besoin de plus d’espace de stockage sur votre machine, peut-être, vous faut-il un or-dinateur portable au lieu d’un Netbook …Une housse ne sera pas un accessoire inutile si vous vous déplacez beaucoup pour proté-ger votre Netbook

Comme pour tous les ordi-nateurs portables, la batterie d’un Netbook est un com-posant essentiel dont il faut prendre soin.

La terminologie autour des ordinateurs de petite taille peut prêter à confusion. Alors qu’un Netbook est un petit ordi-nateur transportable, un mini PC est un PC de bureau sans écran, construit autour d’un très petit boitier qui ne peut vous accompagner dans tous vos déplacements. Ce type d’ordina-teur est destiné surtout à une utilisation de Juke-box multi-média (images, vidéos, musiques) ou de serveur de fichiers sur réseau. Il ne comporte pas de processeur, de graveur ou de mémoire vive et il faut assembler soi-même les différents composants ou le faire assembler par un prestataire d’assis-tance en informatique.

UN NETBOOK N’EST PAS UN MINI PC

Un Mini PC complet avec écran, clavier et souris.

Autre concept novateur, les Netops, très récemment apparus dans le commerce, sont l’équivalent des Net-Books en version PC de bureau. Que signifie ce terme abscons et barbare ? Les Netops viennent con-currencer les Mini PC sur le terrain des ordinateurs domestiques de très faible volume. Pionnier de cette catégorie d’appareils, l’Eee-box d’Asus peut être posé à plat sur votre bureau, mon-té sur un pied à la verti-cale ou vissé à l’arrière d’un écran plat. Contrairement à un mini PC, il suffit de le brancher sur un écran et de lui adjoindre un clavier et une souris pour le rendre opérationnel. Leur succès commercial n’est pas en-core garanti. A suivre donc pour l’année 2009.

NETOP :UN NETBOOKA LA MAISON

GLOSSAIRE :

Mini PC : PC de bureau doté d’un boitier de la taille d’une boîte à chaussure, facilement. On peut le connecter à un écran de grande taille mais ses possibilités d’évolution sont li-mitées. Souvent utilisé comme jukebox multimédia (photos, films et vidéos). Netbook : ordinateur de taille très réduite, pesant moins de 1 kg et doté du Wi-Fi. Destiné à un usage nomade pour échan-ger, notamment, des e-mails, surfer ou effectuer des tâches bureautique avec Word ou Excel. Notebook : nom anglais qui signifie simplement ordina-teur portable. Netop : Il s’agit de l’équiva-lent d’un Netbook pour les PC de bureau. Produit très récent. Le premier sur le marché est la Eee Box d’Asus.SSD : (Solid State Drive) Mé-moire vive flash d’une capacité de 8 à 12 Go et qui remplace les disques durs sur un Net-book. Il existe deux catégories de SSD aux performances dif-férentes. Celle qui équipent les Netbooks ne sont pas les plus rapides.PC Ultraportable : PC porta-ble de taille réduite aux perfor-mances presque équivalente à celle d’un PC de bureau sauf dans les domaines des jeux 3 D. Leur poids dépasse à peine 1 kg. Plus chers que les Netbook, l’entrée de gamme se situe à plus de 1000 €.

L’EeeBox B202 d’Asus est uti-lisable moins de 10 secondes après l’avoir mis en route.

35

N°6AVRIL 2009

SeniorDétente

Magazin

e



GRATUIT

Pre

nez-

le !

PATRIM

OINE

Immobilie

r,

faut-il investir ?

TENDAN

CE

La marche

Nordique

TOURIS

ME

La Galice,

l’Espagne vert

émeraudewww.senior-detente.com

Retrouvez votre

magazine sur :

exclusif

Interview de

Philippe Gildas,

un nouveau départ

sur Vivolta,

la TV des seniors

Page4 Senior

Détente


GRATUIT

Prenez-le

!

Réaliserun tourdu monde

FORME ET SANTÉ

Les bienfaits

de la thalasso

TOURISME

Cap sur le haut

de gamme

CAMPING-CAR


DOSSIER ÉNERGIES Quand écologie rime

avecéconomie

N°4 - Oct. Nov. Déc. 2008

Solutionsdes jeuxsudokude lapage 4

Sol

utio

n 19

3

Sol

utio

n 19

4

Sol

utio

n 19

5

Sol

utio

n 19

6

SeniorDétente

Magazine


GRATUIT

Prenez-le !

DOSSIERÉNERGIESRENOUVELABLES

N°5 - Janv. Févr. Mars 2009

LA TENDANCEDU TROCMAISON


SANTÉLe sport après 50 ans

6 4 9 3 7 5 1 2 82 5 7 1 4 8 3 9 68 3 1 6 2 9 4 5 74 9 8 2 6 7 5 3 11 2 5 8 3 4 6 7 97 6 3 5 9 1 2 8 49 8 6 4 5 3 7 1 25 1 4 7 8 2 9 6 33 7 2 9 1 6 8 4 5

8 6 2 7 3 5 9 1 44 1 5 9 6 2 8 7 39 7 3 1 4 8 6 5 23 5 9 8 7 4 2 6 16 4 1 2 5 3 7 9 82 8 7 6 9 1 4 3 51 9 4 3 8 6 5 2 77 2 8 5 1 9 3 4 65 3 6 4 2 7 1 8 9

2 5 4 8 3 7 1 6 96 7 8 9 5 1 2 4 39 1 3 4 2 6 8 5 77 2 9 3 4 8 5 1 61 4 6 2 7 5 3 9 83 8 5 1 6 9 7 2 48 9 2 6 1 3 4 7 55 3 1 7 9 4 6 8 24 6 7 5 8 2 9 3 1

7 9 3 8 6 1 2 4 56 8 5 2 9 4 1 7 32 4 1 3 5 7 6 9 89 7 8 1 4 3 5 6 21 5 2 6 7 8 4 3 94 3 6 5 2 9 7 8 13 1 7 4 8 5 9 2 65 2 9 7 3 6 8 1 48 6 4 9 1 2 3 5 7

SeniorDétente

Magazine


GRATUITPrenez-le !

TOURISMEL’île de la Réunion


PATRIMOINE

Maisons Bois

FORME ET SANTÉ

N°6 - Avril-Mai-Juin 2009

Les vertus du Golf

TOURISMEL’île de la

Réunion

PATRIMOINEMaisons Bois

FORME ET SANTÉ

Les vertus du Golf

Editions First / Isbn 2754008457 - Code 398138

sdm5

Documents

Transcript of sdm5