SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL D'ALASORA

r» .*•»«*• 'rafimlcffMtf

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MENTION URBANISME ARCHITECTURE ET GENIE CIVIL Mémoire de fin d'étude en vue de l'obtention du diplôme de Master

en Urbanisme Architecture et Génie Civil Parcours : Urbanisme

Présenté par : RANDRIANARISON Vonitiana Rolland

Présenté par : RANDRIANARISON Vonitiana Rolland

Président du Jury : Monsieur RAKOTO DAVID Rambinintsoa, Enseignant-Chercheur à l'ESPA

Encadreur : Monsieur RAFALIMANANA Mampitony, Enseigant-Chercheur à l'ESPA

Examinateur : Monsieur RAMBININTSOA Tahina, Chef de la Mention UAGC à l'ESPA

Soutenu le 14 Mai 2020

SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL D'ALASORA

DECLARATION SUR L’HONNEUR

Je soussigné, RANDRIANARISON Vonitiana Rolland, auteur de ce Mémoire intitulé :

"SCHEMA D'AMENAGEMENT COMMUNAL D'ALASORA",

Déclare sur l'honneur que ;

Ce document est le résultat de mes recherches personnelles, travaux qui n’ont pas encore été publiés. Dans cet écrit, je n’ai reproduit les œuvres d’autrui. Conformément à l’usage en matière de travaux destinés au public, j'ai précisé à partir de la bibliographie les sources exactes des extraites et des documents exploités.

Antananarivo, le 14 Mai 2020

RANDRIANARISON Vonitiana Rolland

REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier Dieu. Il m’a donné la santé nécessaire pour commencer et terminer

mes études, et d’arriver à termes ce mémoire.

Le présent Mémoire est le résultat de plusieurs années de recherche effectuées au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo auquel j’exprime ici, ma profonde reconnaissance à son directeur, le Professeur RAKOTOSAONA Rijalalaina.

J‘exprime aussi ma gratitude envers la Mention Urbanisme - Architecture et Genie

Civil, notamment à son Responsable, le professeur RAMBININTSOA Tahina qui est aussi l’examinateur de ce Mémoire.

Je remercie aussi le Président du Jury, Monsieur RAKOTO DAVID Rambinintsoa.

Je remercie aussi mon Encadreur, en la personne de Monsieur RAFALIMANANA

Mampitony, qui n’a pas ménagé de son temps durant toute l’élaboration de cet ouvrage.

Non moins la dernière mais je n’oublie surtout pas ma famille à qui je dois énormément.

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES CARTES INTRODUCTION

I- Contextualisation

11- Cadre réglementaire

12- La Commune d’Alasora

13- Les conditions physiques de la zone d’étude

II- Analyse et Diagnostique de l’existant

21- Volet Hydraulique

22- Volet Voirie

23- Volet Urbanisme et Habitat

24- Volet Transport

25- Les éseaux Structurants

3- Les Orientations d’Aménagement

31- Les Paramètres à tenir en compte dans l’Orientation d’Aménagement

32- Les Principes d’Aménagement

33- Les Viabilisations de la zone d’étude

34- Les Orientations proposées

35- Les Projets d’équipements de la zone d’étude pour l’Horizon 2030

4- Les Stratégies du SAC

41- Objectif du SAC Alasora

42- Les Côtes de remblai et la gestion de l’inondation

43- Le PUDé Ambohitrimanjaka et les Projets de l’Etat

44- La création de ZAC et de ZAD comme mise en œuvre du SAC Alasora

5- Les Résultats du Sac

CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Liste des Abréviations

APIPA : Autorité de Protection contre l’Inondation de la Plaine d’Antananarivo

AEP : Adduction d’Eau Potable

PUDi : Plan d’Urbanisme Directeur

RDC : Rez De Chaussé

SAC : Schéma d’Aménagement Communal

TATOM : Projet « Tananarive - Toamasina Madagascar »

ZAD : Zone d’Aménagement Différé

ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

ZES : Zone Economique Spécial

LISTE DES CARTES

Carte 1 - Problématique hydraulique de la zone d’étude ...........................................................6

Carte2- Les zones inondables d’Alasora ...................................................................................6

Carte 3 - Les ouvrages de franchissement ................................................................................10

Carte 4 - La route Bretelle ........................................................................................................11

Carte 5 - La voirie de la Commune d’Alasora ..........................................................................12

Carte 6 - Zonage du PUDi 2004 ...............................................................................................15

Carte 7 - Occupation du sol de la Commune d’Alasora ...........................................................20

Carte 8- Les équipements de la Commune d’Alasora ..............................................................21

Carte 9 - Les lignes de transport traversant la commune d’Alasora .........................................23

Carte 10- Le réseau d’électricité d’Ambohimanambola ...........................................................24

Carte 11 - Réseau d’AEP de la Commune d’Alasora ...............................................................25

Carte 12- Réseau d’Assainissement de la Commune d’Alasora...............................................26

Carte 13- Urbanisation et Voirie...............................................................................................48

Carte 14 - Les équipements ......................................................................................................49

Carte 15- Les affectations .........................................................................................................50

Carte 16 - Les zones agricoles et les zones vertes ....................................................................52

Carte 17- les zones d’influence.................................................................................................53

Carte 18- Assainissement..........................................................................................................55

Carte 19- Hydraulique ..............................................................................................................57

Carte 20 - Synthèse du zonage..................................................................................................58

Mémoire de Fin d’étude en Urbanisme Architecture et Genie Civil SAC Alasora

RANDRIANARISON Vonitiana 1

INTRODUCTION

Tous les indicateurs sont au vert concernant la pertinence du développement par le milieu urbain

ou par la ville. Tout débat sur une dualité entre les milieux urbains et rural devient ainsi obsolète. En effet, ils sont complémentaires même si la ville, locomotive du développement, a un léger avantage.

Les bailleurs de fond dont la Banque Mondiale partagent cette vision : « l’urbanisation joue un rôle important dans la réduction de la pauvreté et le développement économique d’un pays dépend de celui de ses villes » Stephan Karam, B.M.

L’urbanisation volontariste de l’agglomération d’Antananarivo de ces trente dernières années a eu des résultats mitigés. En effet, l’aménagement du territoire et l’urbanisme n’ont pas su répondre aux besoins des citadins ainsi que de l’économie : manque de logement, circulation congestionnée, faiblesse du réseau de transport public, espace public quasi inexistant, envahissement de la rue par des marchands ambulants etc.

Pour faire face aux défis de la nouvelle urbanité, de nouvelles visions devraient guider l’action de l’urbaniste. Il devrait également explorer de nouvelles théories d’aménagement des villes. Le PUDi 2004 et le Projet TATOM énoncent déjà un certain nombre à explorer dont la poly-

centralité, la mixité et la polarisation.

Le concept glocal est dérivé du global et du local. Ce terme désigne une approche prenant en compte les échelles globales (mondiales) et locales (quartiers).

Pour le cas de la commune rurale d’Alasora, il est souhaitable qu’un vaste territoire à la périphérie de la capitale, faisant partie du Grand Tanà ait une vision et des visées à l’échelle mondiale. Les ambitions devraient être proportionnelles à la magnificence du lieu.

La géographie devrait être le premier guide. Elle permet de comprendre une ville par le biais du

site d’appui fleuve, colline, plaine, forêt. La géographie par sa signature identifie une ville. La topographie invite à un type de développement urbain. La renier, c’est prendre le risque du fonctionnalisme. Les plus belles villes du monde sont souvent les fruits d’une prise en compte de la géographie et du paysage local.

La création d’une masse critique d’équipement à vocation économique et sociale autour de ce projet le transformera en un sérieux levier économique avec des opportunités réelles de créations d’emplois.

Pour les grands projets d’aménagements, le pays a l’habitude de faire appel aux bailleurs de fond étrangers. Pourtant des financements locaux aussi bien publics que privés (opérateurs, banques...) seraient en mesure de supporter le développement de ce genre de projets.

I- Contextualisation

La planification n’est pas un projet de développement proprement dit mais elle conçoit et réglemente le cadre de développement afin de le rendre viable sur le long terme.



Le SAC contribue au développement local et répond à des critères de concept de développement

économique, social et paysager :

• Projet de développement à fort impact économique

• Augmentation de l’offre d’emplois

• Création des zones de mobilité douce

• Création d’opportunité zones d’habitat social

• Création de nouveaux quartiers à vocation économique

• Réseau d’espace public de qualité

• Attractive de la commune par des opérations paysagères

• Site de développement commercial (marché, pavillons commerciaux... ).

Le développement d’un territoire aussi vaste devrait passer par la création d’une nouvelle économie. Ceci induit à la mise en place d’une stratégie de mise en place d’une économie nouvelle sans être en concurrence avec la capitale.

Ces nouvelles économies répondent à des besoins réels de notre époque :

• Pôle scientifique en recherche et développement (nouvelle technologie, environnement, agriculture, biodiversité, énergie renouvelable.)

• Art et culture événementielle reconnus en tant qu’activités à fort revenu en termes de finance et d’image

• Artisanat et tourisme durable représentant l’économie de demain pour les pays du Sud • Technopole (pôle industriel, port sec.), le savoir-faire et la technologie.

• Corridor écologique et biodiversité en tant que signature de Madagascar

• Sport et santé pour la jeunesse sont des vecteurs de communication mondiale

• Finances et affaires

• Bio santé, plante médicinale, innovation thérapeutique • Agri business, élevage, culture de fruits et légumes

• Activité à vocation mondiale : exposition, salon, congrès

11- Cadre réglementaire

L’établissement du SAC de la commune d’Alasora est programmé dans un contexte de la prolifération des urbanisations illicites aux abords des grandes artères nouvellement créés dans l’agglomération d’Antananarivo. Le développement de ces constructions non souhaité le long des abords des grandes artères compromet gravement la mobilité dans la ville avec toutes les

conséquences négatives qu’il engendre : pollution environnementale, manque à gagner pour l’économie, augmentation de la consommation de fuel etc. Le présent SAC apporte des solutions par rapport à la maîtrise de l’urbanisation aux abords du By Pass. Et trace le cadre de développement spatial de la zone avec les règlements y afférent. La planification tient compte des évolutions des, besoins futurs à court et long terme. Dans le cadre de la commune d’Alasora, l’établissement du SAC répond à la nécessité de protéger en urgence, par une réglementation adéquate, les abords du By-Pass de la prolifération des constructions illicites qui compromettait la fluidité et les projets d’extensions prévues à quatre voies.



12- La Commune d’Alasora

De nombreuses communes sont rattachées directement à la formation et au développement du royaume de l’Imerina. La plus importante est incontestablement Alasora, littéralement la forêt de sora (Hemicentetes semispinosus), qui est une localité fondée au XVème siècle par un groupe de migrants originaires de l’Est. Il s’agit en l’occurrence des descendants d’Andrianamponga qui régna, au XIVème siècle, à Ifanongoavana dans la région, de Mantasoa. La renommée d’Alasora est rattachée à des personnages historiques comme Rangita (1500-1520), Rafohy (1520- 1540) et surtout le fils de cette dernière, Andriamanelo (1540-1575). Après la mort de RANGITA, sa fille RAFOHY avait décidé de déplacer le chef lieu de son territoire d’Imerimanjaka (Commune Ambohijanaka) à Alasora. Celui-ci devint alors le siège d’une seigneurie où elle s’installa définitivement. Marquant une rupture par rapport à la société des vazimba qui prévalait à l’époque, Andriamanelo a développé une politique hégémonique en entreprenant au XVIème siècle la conquête de la plaine du Betsimitatatra. Cet espace marécageux étant particulièrement propice à la riziculture irriguée, les communautés vazimba ont été chassées par les armes. La royauté merina fut instaurée sur les bases de la primauté des Andriana, c’est-à- dire les descendants d’Andriamanelo. Alasora devint ainsi le berceau du royaume merina et tous les souverains ultérieurs se sont évertués d’aménager les zones rizicoles de l’amont vers l’aval, de part et d’autre de l’Ikopa jusqu’à Ifarahantsana. Au XVIIème siècle, Andriamasinavalona (1675-

1710), qui a effectué la première unification de l’Imerina, a mis en place des bassins de retentions d’eau à Andriam- bato. Il a, par ailleurs, entrepris des grands travaux d’endiguement (Fefiloha) et de canalisation (vahilava) de l’Ikopa. Bien que la capitale du royaume ait été déplacé à Antananarivo sous Andrianjaka, Alasora reste un haut-lieu de l’histoire de l’Imerina. Site consacré et il faisant partie des douze collines sacrées édictées par les souverains successifs. Il fut un temps, on le considérait comme la capitale du Vakinisisaony, qui fait partie de l’un des 6 toko de l’Imerina (territoires) établis par Andrianampoinimerina, les 5 autres étant Avaradrano, Ambodirano, Marovantana, Vonizongo et Vakiniadiana.

13- Les conditions physiques de la zone d’étude

La Commune Alasora fait partie du district d’Avaradrano et dispose de 47237 habitants en 2019 avec 4400 ha de superficie. Les vastes collines d’Alasora sont des surfaces peu occupées. La population est surtout concentrée autour des chefs lieu de communes et de Fokontany où les activités sont développées.

La commune d’Alasora présente 1200 ha de surface urbanisable.

131- Climat

De type tropical d’altitude, elles ont un climat typique des Hautes Terres Centrales malagasy, caractérisé par l’alternance de deux saisons :

• Chaude et humide de novembre à avril,

• Fraîche et sèche de mai à octobre.

132- Végétation Il n’y a plus de formation végétale primaire dans la zone. Les forêts de reboisement d’eucalyptus, de pinus et la formation herbeuse à Aristida l’ont remplacée.



133 -Hydrographie La zone est drainée par les rivières d’Ikopa et d’Ampasimbe. L’Ikopa, la principale, prend sa

source aux environs du lac Tsiazompaniry. Elle se joint au fleuve Betsiboka avant de se déverser dans le canal de Mozambique.

134- Relief La vaste plaine traversée par la route By-Pass fait partie de la zone inondable de la rivière d’Ikopa. Sur la rive droite, les plaines s’incrustent dans une succession de collines formant la partie Sud et Sud Est de la CUA. Les alluvions de l’Ikopa ont contribué à la création de cette grande plaine. Une succession de collines découpées par des vallons surplombe la plaine alluviale. Elle est entourée dans le secteur Sud par les collines d’Andoharanofotsy, d’Ambohijanaka et d’Ankaraobato et au centre, par la colline d’Alasora. A l’Est, la topographie est élevée, la succession de colline est bordée par des montagnes, celle de

Masiapapango dans la commune d’Ambohijanaka. Au nord, la colline d’Ambohimangakely entoure la plaine de la zone. Le relief typique des Hautes Terres Centrales caractérisé par une succession de collines découpées par de plaines plus ou moins encaissées est bien représenté. Sols Deux types de sol dominent dans la zone :

• Le sol de type ferralitique des collines

• Le sol hydromorphe, argileux d’origine alluvionnaire, des bas-fonds.

135- Les équipements Les quelques cabinets médicaux permettent de pallier à l’insuffisance de centre de santé de base et améliorent ainsi l’accès aux services de santé. Dans le domaine de l’éducation, le secteur privé est plutôt dynamique. Toutefois, seuls les établissements d’enseignement primaire et secondaire « niveau 1 » sont bien représetés. Alasora est dépourvus de Lycée. Les élèves sont obligés de poursuivre leurs scolarisations dans les communes d’Andoharanofotsy, d’Ankaraobato ou de la CUA. Ces derniers connaissent de ce fait un sureffectif, amplifié défavorablement par le manque d’enseignants et la vétusté des bâtiments. Pour les études supérieures, les étudiants seront dans les universités de la CUA.

Bref, l’éducation reste un défi majeur.

II- Analyse et Diagnostique de l’existant 21- Volet hydraulique

211- La rivière d’Ampasimbe

Cette rivière prend source près de Maridaza et rejoint la rivière Ikopa en aval de la prise d’eau du lac Mandroseza. Elle joue un rôle important dans l’inondabilité du secteur Nord de la plaine du By-Pass. Endiguée des deux côtés jusqu’au Fokontany de Behintsy, elle est noyée dans une surface se transformant en zone d’épandage des crues jusqu’à l’entrée du pont d’Ambohipo Sud. La plaine du « secteur Nord » est alimentée par les bassins versants Est de la CUA et celui d’Amoronakona. Pendant la saison pluvieuse, la rivière Ikopa présente une réelle menace pour la capitale avec un accroissement considérable du niveau d’eau, limitant ainsi le débit de son affluent Ampasimbe à



travers l’exutoire de Mandroseza. Les débits de crue de la rivière d’Ampasimbe sont de :

> 132 m3/s pour une fréquence décennale > 175 m3/s pour une fréquence vingtenale

> 203 m3/s pour une fréquence cinquantenale Un énorme volume d’eau pourrait alors se répandre sur la zone en amont de l’exutoire et provoquant ainsi une inondation sur une surface d’environ 200 ha.

212- Les problématiques hydrauliques

> La limitation du débit évacué par l’exutoire en aval de la prise d’eau de Mandroseza

> Les pluies d’orages provoquant une montée des eaux submergeant la zone > Les pluies cycloniques entraînant une longue et forte précipitation provoquant un

débordement de la rivière Ampasimbe et une inondation de la zone > L’état des digues présentant des brèches et arasement à certains endroits entrainant un

débordement d’eau > Les enquêtes effectuées confirment également que les eaux de la rivière d’Ikopa, lors de

forte pluie, remontent et se répandent dans cette plaine Nord à travers les dalots exutoires.

213- La Digue fusible

La capacité actuelle de la rivière Ikopa est de 420m3/s, au-delà de ce débit, il y a un risque de déversement du surplus d’eau à travers la digue. La solution suggérée par les études antérieures consiste à créer une digue fusible en amont du pont

d’Ambohimanambola. Elle sera le point de passage de l’excédent d’eau dans le val d’inondation rive gauche de l’Ikopa. Actuellement, une digue carrossable se trouve sur la partie prévue pour cette digue fusible. L’estimation de la hauteur d’eau pour une crue de Q420 m3/s est de 5,9 m. (chiffre obtenu en utilisant la courbe de tarage). La rupture fréquente de la digue rive gauche est lors de crues supérieures ou égales à 420 m3/s La Perturbation de l’écoulement est dua à la présence d’ilot au milieu de la rivière.



Carte 1 - Problématique hydraulique de la zone d'étude

Carte2- Les zones inondables d'Alasora



214- La Digue Rive Gauche de l’Ikopa et le Val d’Inondation dans la plaine d’Alasora L’urbanisation sauvage et l’endiguement provoquent une élévation du niveau d’eau emprisonnée pendant les crues. Ils représentent une réelle menace de rupture pour la digue car ils accroissent de manière considérable le débit transité par l’Ikopa, au risque d’envahir la digue de la rive droite initialement prévue pour protéger la ville d’Antananarivo. Même si les expropriations sont onéreuses, il est recommandé d’appliquer les réglementations afin d’éviter tous ces dégâts. Le problématique est la menace de débordement et de brèches sur des points de la digue lors de crues supérieures à 420m3/s.

Pendant les périodes de crue, les plaines d’Alasora est envahie par les eaux suite à la rupture de la digue fusible au niveau d’Ambohimanambola. L’évacuation simultanée par l’unique exutoire d’Ankady des débits du bassin d’Ambohijanaka, du drain d’Ankady et les excédents de l’Ikopa s’avère impossible. Par conséquent, il est nécessaire de maintenir la surface de 700ha destinée à écrêter les grandes crues dans ce val d’inondation. Effet du by-pass : La construction du by-pass traversant la plaine n’améliore pas la situation actuelle. En effet, le by pass est un endiguement supplémentaire, jouant un rôle de barrage de rehaussement et de stagnation d’eau dans le val. Comme Problématiques, nous avons :

> L’urbanisation non maîtrisée et les problèmes liés à la pression foncière > Au point de vue infrastructures routières, l’implantation de multiples embranchements

directs sur le by-pass crée des casiers pouvant handicaper la fluidité de l’écoulement des eaux de crue et aggravant les dégâts de l’inondation, pouvant pénaliser l’assainissement de la zone.

> L’insuffisance de la capacité du réseau de drainage et d’assainissement dans la plaine

> La présence de plusieurs endiguements et leurs effets

22- Volet Voirie

La construction du By-Pass a favorisé l’émergence d’un territoire formé par cinq communes situées dans la périphérie de la CUA. Dans un futur proche, la zone sera dotée d’un réseau de



grandes artères qui renforcera sa connexion avec la CUA. Ce territoire émergeant dispose de fortes capacités de développement et présente de grandes

opportunités d’implantation d’équipements à forte valeur ajoutée. Une multitude options de développement s’offrira à ces communes rurales riches de centaines d’hectares de terrain urbanisable et qui se trouvent désormais à une demi-heure du centre de la CUA.

Le By-Pass a été initialement prévu pour relier les deux grands ports de Madagascar : celui de Tuléar et celle de Tamatave sans passer par le centre-ville d’Antananarivo. D’une longueur d’environ 15km, il traverse et relie le territoire des cinq communes de la zone périphérique de la CUA.

Le By Pass est constitué par deux voies de 7,00m. Son élargissement à quatre voies est prévu dès

sa conception. Toutefois, le consultant propose une prévision d’élargissement à six voies, dont deux réservées au transport public. En effet, le développement des transports publics et par conséquent les voies dédiées aux bus ou des trams font parties intégrantes des grands enjeux de la planification urbaine de notre époque. La classification réglementaire du By-Pass en voierapide est prévue dans la nouvelle charte

routière en cours d’élaboration. Actuellement, son statut de voie rapide crée plutôt une ambiguïté car le tracé est situé seulement à une dizaine de mètres des zones d’habitats. A cet effet, des questions interpellent les décideurs et les planificateurs :

> Quid des protections et de la sécurisation de la chaussée (grillage, muret...)? > Pourquoi l’encombrement de l’extension n’a-t-il pas été projeté dès la phase de

conception?

Cette voirie est devenue au fil du temps une opportunité de développement économique et social

pour les cinq communes. Les parcelles situées le long du By-Pass deviennent des objets de convoitises et de spéculations. Malheureusement, cette urbanisation vers le bassin de By Pass est non maîtrisée par des réglementations et entraîne un développement des constructions illicites. Des règlements d’urbanisation, de toute la zone sont élaborés dans la partie règlement afin de préserver la route et les emprises nécessaires à son extension. Des dispositifs contre les problèmes

d’insécurité routière causés par les grandes vitesses seront également adoptés.

Les caractéristiques de l’encombrement :(croquis de profil en travers conventionnel) : > Alignement : Lg = Ld = H = 19,40 m

> Emprise : E = 31,80 m > Assiette : A = 14,80 m > Plateforme : P = 10,80 m

> Chaussée : C = 7,00 m

Les trois profils courants (déblais, remblais, mixte) sont observés tout au long du tracé. Le profil de remblai domine car le tracé traverse une vaste plaine. Les problématiques du tracé :

> Ambiguïté dans le choix du tracé de voie dite « rapide » car il est parfois situé à proximité des zones d’habitat à forte densité,

> Absence de prévision de l’encombrement pour l’extension à quatre voies, > Absence d’alignement d’arbres pouvant procurer une qualité. > Problèmes de sorties de véhicules pour rejoindre le By-Pass à partir des habitats illicites



implantés le long du By Pass, > Ensablement du côté aval des ouvrages d’assainissement > Renversement du pied droit du côté de la chaussée pour certains fossés maçonnés > Effondrement des pieds droits des ouvrages au droit des accès des riverains

221- L’assainissement routière L’assainissement est assuré par des dalots en BA, des buses en béton, des fossés maçonnés et des fossés en terre.

Les dalots et buses - les types et dimensions Dalots : > Dalot cadre simple de 150/180 > Dalot cadre double de 150/180 > Dalot cadre triple de 150/180

Buses : > Buse cadre simple de 0 60 ; 0 80 > Buse ordinaire simple de 0 60 ; 0 100 > Buse cadre double de 0 80 ; 0 100

Fonctionnement : > La plupart des têtes en aval sont abimées > Localisation

Fossé maçonné : > Descente d’eau : dé-sableurs et fossés maçonnés bouchés et / ou effondrement du pied

droit du côté de l’accotement > Saignée : bon état

Fossé en terre : > Fossé de crête : en bon état > Sur plateforme : obstrué au voisinage des accès des riverains

> Au pied de talus : souvent bouché en aval

222- Les ouvrages de franchissement Pont dalle situé dans la plaine inondable : Les infrastructures et superstructures sont en béton armé, les culées et les revêtements de talus de

remblai en maçonnerie de moellons. Le pont dalle sert d’ouvrage d’équilibre du bassin versant de By-Pass au niveau de la plaine d’Ankadievo.

Pont à poutre maîtresse : Les infrastructures et superstructures sont en béton armé, les culées et revêtements de talus de remblai en maçonnerie de moellons. Le pont à poutre maîtresse assure le franchissement de la rivière d’Ikopa et la connexion entre l’Avaradrano et l’Atsimondrano.



Carte 3 - Les ouvrages de franchissement

223- La bretelle d’Ankadimbahoaka Comme son nom l’indique la bretelle est une voie de raccordement entre la voie rapide du By Pass

et le reste du réseau routier de la CUA. Elle assure la liaison entre le secteur Sud de la Commune Urbaine et le du bassin de By Pass. C’est une route à deux voies de 7,00m avec un accotement d’un celle 1mètre de part et d’autre de la chaussée. Un projet d’extension à quatre voies est déjà prévu afin d’anticiper l’augmentation future des flux à la sortie et à l’entrée de la Commune Urbaine d’Antananarivo depuis le By Pass. A notre avis, ce projet d’extension doit prévoir l’emprise d’une extension à six voies nécessaires à l’évolution du transport public.

La bretelle présente beaucoup d’avantages car elle permet :

> De contourner partiellement la RN7 et d’accéder directement dans les communes d’Andoharanofotsy, Ankaraobato et Ambohijanaka par le By Pass et de libérer ainsi la

portion de l’axe Tanjombato-Andoharanofotsy des embouteillages monstres durant les heures de pointe.

> D’ouvrir une zone triangulaire à fort potentiel de développement économique de proximité > D’offrir une opportunité au développement de la gare routière de l’axe Sud > De relier le bassin du By Pass avec le centre-ville de la CUA en un temps record



Carte 4 - La route Bretelle

224- Les voies secondaires Les voies secondaires sont des axes principaux reliant les communes et les quartiers importants.

Ces voies sont en principe revêtues par des pavés ou de l’enrobé. Avant la construction du By Pass, les communes d’Alasora et d’Ambohijanaka ont été reliées uniquement à la Commune Urbaine d’Antananarivo par deux axes de routes secondaires. Ce qui expliquait la difficulté de ces communes à se positionner comme site d’extension de la CUA.

Le projet de réseau de voies secondaires constitue une opportunité réelle pour le développement de ces communes. Les encombrements :

> Alignement max : Lg = Ld = H = 9,10 m

> Emprise max : E = 25,70 m

> Assiette max : A = 12,30 m

> Plateforme max : P = 9,30 m

> Chaussée max : C = 5,90 m

En réalité, ces distances sont sensiblement respectées pour certains tronçons. Les voies secondaires dans les communes d’Alasora sont soit bitumées ou revêtues de pavés. En général, les problèmes constatés sont liés à leurs étroitesses.

225- Les voies tertiaires Les voies tertiaires sont les voies servant de desserte et de connexion à l’intérieur des Fokontany. Elles assurent les dessertes de quartiers. Dans la plupart du territoire des cinq communes, ce type de voie est une piste. Cette catégorie de voie joue un rôle important dans toute planification de promotion de la proximité.

Les caractéristiques des encombrements : > Alignement max : Lg = Ld = H = 5,25 m

> Emprise max : E = 17,35 m



> Assiette max : A = 7,75 m

> Plateforme max : P = 5,75 m > Chaussée max : C = 5,40 m

D’une manière générale les problématiques des voies tertiaires sont leur étroitesse et leur mauvais état. Une partie de ces voies est difficilement accessible pendant les périodes de pluie

Carte 5 - La voirie de la Commune d'Alasora

Alasora

rtarriy

Mpdcmo

' • ••• ,

Légende

Chef lieu de Commune

Chef lieu de Fokontany

Canal

Aie

Pieds de colline

i?oute Nationale

Route primaire

Route Secondaire

«loute Tertiaire

Vcie Ferrée



23- Volet Urbanisme et Habitat

231- PUDI 2004 et Projet TATOM Le Pudi marque une nouvelle ère dans la planification urbaine de la capitale. Malgré, les

inévitables critiques pour un travail de cette envergure et un temps relativement court pour effectuer les études, le PUDi a le mérite de capitaliser les travaux effectués précédemment et

d’apporter une nouvelle vision du développement urbain. Le Pudi propose des actions claires sur trois niveaux (curatives, préventives et prospectives) en vue de rectifier les problèmes urbanistiques constatés et d’affronter les défis du développement économique de la capitale. Un réseau dense de nouveaux tracés de voirie est proposé afin d’améliorer la mobilité dans les vieux quartiers et pour développer en même temps des pôles de développement identifiés dans les périphéries.

Ces nouveaux tracés de voirie accompagnent des visions économiques pour un développement harmonieux.



Carte 6 - Zonage du PUDi 2004

232- Recommandations du plan vert Le plan vert est le premier document d’analyse et de projet de paysage d’envergure effectué dans la capitale. Nous le considérons comme un document d’orientation dans le cadre de l’élaboration du SAC. A notre avis, le plan vert apporte des visions et des réflexions pertinentes sur la géomorphologie et le devenir de la plaine Nord.



Ce plan vert recommande entre autres les points suivants : > Création d’une identité paysagère à la ville

> Développement urbain en s’appuyant sur la géomorphologie et le paysage > Mise en place d’un réseau vert interconnecté

233- Le Tissu urbain Occupation du sol

Les rues villages : A l’époque royale, chaque village avait son « Kianja », espace destiné aux discours et aux commerces. Ces Kianja ont été transformés en places ou jardins publics durant la période coloniale. Après l’Indépendance, la création de place et jardins se faisait plutôt rare. Ceci s’explique en partie par une urbanisation spontanée et non maîtrisée où souvent le laisser faire qui dicte l’aménagement du territoire.

De ce fait, les rues jouent à la fois le rôle de place publique et de support d’activités économiques et sociales majeures de quartiers. Cette multiple fonction de la rue crée un mode d’occupation spatiale typique : les rues villages.

Ces rues villages sont caractérisées par :

• Un rapport à la rue très claire : côté rue et côté cour. Côté rue, l’alignement est souvent clair

et net. Le front bâti continu est quelque fois découpé par des fentes d’accès ponctuelles menant vers les arrières plans. Les diverses activités ménagères occupent le côté cour (cuisine, lavoir...).

• Une mixité des activités : commerce au RDC et habitation à l’étage. En effet, la forte attractivité vers ces espaces entraîne le développement des activités commerciales aux RDC.



Ces dernières débordant généralement vers la chaussée entraînent une obstruction, encombrent

la voie publique et gênent la mobilité des piétons et voitures. • Une pression foncière grandissante qui entraine une importante densité de bâtis sur une superficie réduite. • Une juxtaposition de différentes typologies d’habitat : construction moderne et d’ancienne,

construction en bois et en dur. Une mixité sociale entre la classe moyenne et les ménages à faible revenus.

Zone d’habitat résidentiel : Cette zone d’habitat est constituée essentiellement par des villas. L’ensemble forme un quartier résidentiel. Elle est localisée en retrait géographique du centre des activités



commerciales. Les propriétaires de villas sont en majeur partis issus de la classe aisée en quête de tranquillité

et d’une qualité de vie. De ce fait, le quartier résidentiel se trouve souvent près de zones boisées.

Lesparcellaires sont clairement identifiables : > Elles sont délimitées physiquement par des clôtures (mur, grillage ou barrières végétales) > Des ruelles ou pistes carrossables servent de desserte pour chaque parcelle d’habitation >

Les habitations respectent les alignements et le recul réglementaire à partir des limites parcellaires

> Les emprises des bâtis n’occupent pas la totalité des parcelles.

Zone de lotissement : L’homogénéité des typologies des bâtis est le trait dominant du lotissement. Ce dernier est localisé en retrait géographique par rapport au centre des activités commerciales car son

emplacement nécessite à la fois un grand espace et une tranquillité de cadre de vie tant recherchée par les futurs acquéreurs. Ces derniers sont souvent issus de la classe moyenne ou aisée. Un lotissement est une opération immobilière initiée par un promoteur. Les modèles de base des bâtis sont identiques mais les équipements intérieurs peuvent varier suivant les goûts et les moyens de l’acquéreur. Le tissu formant un lotissement est homogène.



Zone d’habitat diffus : Le tissu est formé de « patchwork » d’habitats dont les implantations, les styles et les formes d’aménagement ne suivent une quelconque règle architecturale ou urbanistique. Leurs constructions sont en dur ou en bois et ne respectent pas les pourcentages des emprises légales autorisées.

La zone est occupée par la classe moyenne à faible revenu. Malgré l’existence de toilettes ou de système de latrine, le problème de l’accès à l’eau potable et le branchement au réseau d’assainissement sont les principaux handicaps de la zone d’habitat populaire. Ainsi ce quartier est souvent mal assaini et présente des tissus décousus.

Zone d’habitat précaire et insalubre : Ce type d’habitat est localisé dans la plaine inondable, à proximité des rizières et des champs de cultures. Ces habitats se présentent sous forme de cabanes ou de maisons semi- dures entourées de petites fermes et de toilettes à fosses perdues. Parfois, leurs occupants cohabitent

avec les bétails.



L’insuffisance voire le manque d’eau potable et d’électricité accentue la mauvaise hygiène de vie dans cette zone.

Zone d’habitat rural L’habitat rural se trouve dans une zone en retrait. Cette zone d’habitat est localisée sur les flancs de colline, entourée la plupart du temps par des champs de cultures pluviales. Le bâti est

implanté suivant l’axe Nord Sud avec les ouvertures principales à l’Ouest. Les maisons sont de type individuel à étage. On y dénombre encore quelques toitures en chaume mais la majorité a déjà adopté la toiture en tôle. L’occupation parcellaire respecte un seuil de distance par rapport aux limites.

Espace rizicole et Espace boisé : Elle occupe le plus souvent la plaine mais certaines rizières colonisent les flancs de colline ou

les têtes de valons sur lesquels l’irrigation en terrasse est encore possible.



L’espace vert revêt deux formes : jardin public ou espace boisé. L’espace boisé occupe le plus souvent les collines non habitées. La forêt d’eucalyptus constitue la principale essence d’espace boisé.

234- Urbanisation et tendance d’expansion

L’urbanisation suit l’axe de la RN7. La forme offerte par ce type d’urbanisation est par conséquent un village linéaire. Les ruelles perpendiculaires à cet axe principal ne suivent pas une logique précise. Ce sont des anciennes pistes rurales et ne suivent aucun plan régulateur. Actuellement, les activités économiques principales sont axées le long de l’axe de la RN7. Cette concentration d’activités entraîne une saturation spatiale et un blocage des activités commerciales dans la zone. Ainsi, l’ouverture de la bretelle du ByPass reliant Andoharanofotsy à environ 20 mn de la CUA est une aubaine. En effet, la partie orientale de la commune longeant le By Pass offre un réel potentiel de réorientation des activités économiques et commerciales.

Carte 7 - Occupation du sol de la Commune d'Alasora



Carte 8- Les équipements de la Commune d'Alasora

24- Volet Transport 241 Transport public

Comme dans les communes du Bassin de ByPass, les taxis-be assurent à la fois le transport de produits maraîchers et des personnes. Le service « normal », pour passagers, reprend dans le courant de la matinée. La performance et la qualité du service offerte ne sont pas satisfaisantes, à cause du :

> Non respect des cahiers de charges, > Le réseau de transport public ne couvre pas toute la commune. La zone desservie se

limitent à l’axe principal, > Les intervalles de passage des bus ne suivent pas un timing précis, > Le nombre de voitures en service du week-end est fortement réduit.

Deux coopératives desservent la commune : > KOMI : Alasora - Ambohijatovo

> > SCOMATRA : Tsilazaina (Ambohijanaka) - Ambohijatovo en passantpar Alasora

Quarante-cinq voitures de 26 places chacune sont utilisées par ces deux linges. La durée du trajet moyen est d’une heure. Cette durée se trouve rallongée pendant les heures de pointe.

Les prix des déplacements varient suivant les destinations :



> Le trajet Ambohijatovo - Alasora coûte 600Ar > Le trajet Ambohijatovo -Tsilazaina coûte 700 Ar.

Les arrêts sont localisés à : Ambohijatovo - Antsahabe - Ankorahotra - Ambanidia - Mandroseza- Ankadindratombo-

Amboaroy - Ambodivondava- Alasora - Alatsinainy -Tsilazaina.

Les équipements et les signalisations au niveau des arrêts et au niveau des Primus et terminus ont été volés à plus de 70%. Une prestation de services peu satisfaisante demeure un problème pour la commune. D’après les responsables communaux, l’intégration de nouvelles coopératives pourrait améliorer le niveau de la prestation.

242 Taxi ville La commune n’abrite pas de stationnement de taxi ville. Leur nombre ainsi que leur

disponibilité sont par conséquence méconnus par les services de la commune.

243 Transport de marchandise Les transporteurs de matériaux de construction sont nombreux à Alasora. Le stationnement est

localisé du côté d’Ankadindratombo. Des camions et des camionnettes sillonnent les quartiers et les Fokontany pour transporter du sable, briques, gravillons, bois ou d’autres produits quincaillers.

Les charrettes contribuent également au transport de matériaux, leur aptitude à parcourir les pistes et leur prix abordable sont très appréciés par la population à moyens revenus. Elles assurent ainsi la desserte dans une bonne partie de la commune. Actuellement, faute de statistique fiable, la commune n’est pas en mesure d’évaluer le besoin en transport de marchandises.



Carte 9 - Les lignes de transport traversant la commune d'Alasora

25- Les réseaux Structurants

L’alimentation en eau potable des communes du Bassin de By Pass est assurée par le centre de production de Mandroseza. L’eau est captée depuis la rivière d’Ikopa et transite, par la suite, au lac de Mandroseza. Ce dernier avec une capacité de stockage de 1,2 millions de m3, joue à la fois le rôle de stockage et de pré-décantation.

La production de Mandroseza est assurée par deux usines de traitement : Mandroseza I et II.

Concernant l’électricité, le bassin de By Pass est alimenté en énergie électrique à partir du réseau interconnecté de la JIRAMA « Réseau interconnecte de Tananarive ».

Ce réseau est composé de deux centrales : > La centrale hydroélectrique d’Andekaleka d’une puissance installée de 58 000 KW. > La centrale thermique d’Ambohimanambola d’une capacité de 14 500 KW

Concernant l’assainissemeny, la plaine du By-Pass est encadrée par des collines et d’une vaste plaine agricole à dominance rizicole. Le relief est moins élevé avec une altitude variant de 1250 m au niveau des plaines et plus de 1350 m sur les collines.

L’écoulement des eaux, au sommet des collines, est en diffus à cause de la forme élargie du bassin versant, les couvertures végétales et le type de sol. La vitesse de l’écoulement est ainsi relativement lente.



AnkacJiovo

Alasora

Antanelr*

z Amboh îtromby

Légende Chef lieu de Commune

Chef lieu de Fokontany

Canal

Pieds de colline

Roule Nationale

Route primaire

Route secondaire

Route tertiaire

Eclairage public % Transformateur -------Ligne haute tension

Zone eleclrifiée ,, _ _ , . Ligne moyenne tension

I Source d’alimentat ion

Carte 10- Le réseau d'électricité d'Ambohimanambola



Carte 11 - Réseau d'AEP de la Commune d'Alasora

MohiHv Ankadnd«jl<

Mahaaprivo Est iho*i»njo

Ar.kodevo

Aiutota

^mbohibahîH Bdlvoorjo

Ariane ftoa

impoiiy

Arr^ohmonofa'.

L E G E N D E : Chef -lieu de Commune

R Chef Heu de Fokonîany : mPie

adls de colline

Lac

Voirie Existant

Route Nationale

-----Route primaire

Route secondaire

Route tertiaire

Voie Ferree

CD Station de pompage

/ Reservoir

Conduite principale

Station de Traitetement



AnkoJindraL Mahitsy

Mohatsinjo

Ambodîtanety

Alasora

Miadana

Miodano Antanef

Mendriicolovana

Ambohitromby

Legende

La c

Canal Chef-lieu de Commune

C hef-lieu de Fokontany

Riziere Sens des écoulements

Pieds de colline Canal de drainage et d'irrigation

Route Nationale

Carte 12- Reseau d'Assainissement de la Commune d'Alasora

3- Les Orientations d’Aménagement Les Orientations d'Aménagement définissent les principes d'organisation et de développement d’Alasora dans le cadre de l’élaboration du Schema d’Aménagement Communal. Elles sont établies suite à l’Analyse du Diagnostic de l’Existant et en cohérence avec les orientations du PUDi 2004 et du PUDi révisé du projet TaToM..

Elles énoncent le parti général d'aménagement et définissent des principes d’insertion dans l’environnement et de composition des zones non constructibles et constructibles à respecter. Les orientations d'aménagement peuvent notamment :

- Définir les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur l'environnement, notamment les continuités les paysages urbains.

- Favoriser la mixité fonctionnelle.



- Promouvoir la viabilisation des zones constructibles. - Comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à

urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.

- Porter sur des zones à mettre en valeur, à réhabiliter, à restructurer ou à aménager. - Préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics.

Les principes d'aménagement, les éléments clés de contexte ainsi que les objectifs poursuivis

sont rappelés dans ce chapitre. Les principes d'aménagement sont illustrés.

31- Les Paramètres à tenir en compte dans le choix d’Orientation d’Aménagement L’urbanisation de la Plaine d’Alasora devient inévitable parce que :

- L’urbanisation n’attend pas - La population a besoin d’emploi et il faut créer de la Richesse - Des rizières sont abandonnées et d’autres deviennent moins rentables à l’agriculture.

Voici les raisonnements par rapport à l’inondation :

- Nous devons être conscients que chaque mètre cube de remblai a un impact sur l’inondation. Ainsi, dans la plaine, il faut Urbaniser au sens du moindre mal. - Un bassin tampon ne peut pas régler le problème d’inondation sauf si son volume d’eau stocké est égal au Volume de remblai. Il est à savoir que le Bassin tampon, en ville, est en général pour le « Laminage de crue » et/ou pour le « Lagunage ». - Les gains, les Opportunités, les pertes et les manques à gagner doivent être mises en

évidence pour chaque choix. - Les valeurs ajoutées ; les emplois créés, les infrastructures et équipements créés doivent être avantageux pour la population.

32- Les Principes d’Aménagement

321- Les Principes d’Aménagement par rapport à l’Hydraulique

> Préserver les canaux d’irrigation existants des Projets du Ministère de l’Agriculture. > Ne pas oublier les ouvrages de franchissement en dessous des voies et des grands

remblais pour éviter la création d’endiguement et rupture.

> Installer les canaux d’assainissement et d’épandages des crues avant l’urbanisation. > Respecter les côtes de remblai de l’APIPA lors de l’Urbanisation.

322- Les Principes d’Aménagement par rapport à l’Économie

> L’Urbanisation doit générer de l’Emploi et impacter le revenu de la population locale. > L’Urbanisation doit limiter la spéculation foncière et sécuriser le Foncier.

> L’urbanisation doit promouvoir l’Économie Urbaine : • le rapprochement entre les habitations et les activités doit être planifié et

harmonisé. • un rapprochement des zones de production en complémentarité, une mixité

urbaine, • une limitation de l’étalement urbain au sens gaspillage du sol et une favorisation

de la densification , 33- Les Viabilisations de la zone d’étude 331- Énergie L’objectif est d’alimenter en électricité la Plaine futurement urbanisée en :



- Établissant une connexion avec l’Energie hydroélectrique en Provenance de Farahantsana avec la Société Tozzi Green - Sogea. Ce site produit une Énergie de 12Megawatts de puissance.

- Établissant une connexion avec l’Énergie hydroélectrique en Provenance de Sahofika avec la Société Ernova - Eiffage. Ce site produit une Énergie de 30Megawatts de puissance.

- Les barrages de Tsiazompaniry ont une capacité de 220 millions de mètre cubé et Mandraka en a 70 millions de mètre cube. Ces barrages hydroélectriques ont une distance de 17km et une difference de niveau de 100m. Il faut créer un canal d’amené et envoyer 20% du volume d’eau de Tsiazompaniry vers Mandraka pour augmenter sa production en Énergie. Il faut savoir que la production d’Énergie à Mandraka diminue en période d’étiage).

Ces projets d’Energie sont valables pour toutes les zones de l’agglomération d’Antananarivo. L’Etat doit décider de prioriser la distribution de l’Energie dans notre zone d’étude.

332- Assainissement

Élaboration d’un guide de gestion des eaux pluviales au niveau de l’agglomération d’Antananarivo, qui est aussi valable pour notre zone d’étude :

- Élaboration d’un Plan Directeur d’Assainissement au niveau de différentes Communes dans l’agglomération d’Antananarivo

- Pilotage d’une gestion décentralisée des eaux usées grises

- Sécurisation des sites stratégiques d’aménagement pour l’assainissement : les réserves pour la création de bassins tampons et les bassins de lagunage.

Un réseau d’assainissement avec les ouvrages adéquates pour la zone d’étude, de type Unitaire.

Aux endroits où il n’existe pas de réseau, la création de puisards est exigée pour la demande des permis de construire.

• une optimisation du Transport Si nous nous référons à la loi 2015-052 « Loi sur l’Urbanisme et l’Habitat », la Création de ZAC et de ZAD soumet ces Principes.

34- Les Orientations proposées

Par rapport à l’inondation, les solutions pour l’agglomération d’Antananarivo, mais aussi une condition de l’urbanisation de la plaine sont :

- Le déroctage de Farahantsana. - La construction de bassins Tampons en amont d’Antananarivo :

o vers Antaramanana o vers Andramasina

Cependant, l’Urbanisation ne peut pas attendre. Nous proposons d’urbaniser les rizières qui ne produisent plus.

Concernant l’Adduction d’eau potable, le tableau suivant montre les projets d’AEP de la JIRAMA sur la ville d’Antananarivo. Des projets, parmi la liste, concernent notre zone d’étude. Il faut comprendre le fonctionnement du projet sur toute la ville pour mieux comprendre celui de notre zone d’étude.



Tableau 1. Adduction d'eau potable de la JIRAMA: No Désignation Consistance des Travaux 1 Doublement de la Station de

traitement d’eau de Mandroseza - Capacité de 60.000 m3/j, prise du Lac Mandroseza - Système de traitement traditionnel : floculation, décantation, filtres à deux couches - Pompage d’eau brute ;Ikopa 4x 1.100 m3/h - Pompe de transmission : 3x1.000 m3/h

2 Construction de deux stations de traitement d’eau de la plaine de Tana (Eaux souterraines)

Capacité : 2 x 30.000 m3/j - Puits de drainage par rayonnement dans la plaine alluviale d’Ikopa

3 Construction d’une station de traitement d’eau de la rivière Imamba à Laniera

Module de traitement primaire de 30.000 m3/j - Pompage d’eau brute (prise dans la rivière)

2 x 1.500 m3/h - Pompe de transmission : 4 x 700 m3/h - Réservoir : 4.000 m3

4

Mesures d’urgences

- Remplacement des pompes existantes - Installation de compteurs d’eau (14.000

Unités) et de compteurs de débits (60 Unités)

- Remplacement des branchements détériorés 5 Remplacement de

Conduites d’eau (17km) - Remplacement des conduites d’eau en acier galvanisé : 17 km DN 50 à DN 200 par PVC

6 Construction de Conduits Primaires (22.2 km)

- 10.5 km de fonte DN 400 à 600 - 3.8 km de fonte DN 250 à 350 - 1.6 km de fonte DN 300 - 3 km de fonte DN 500 - 6.3 km de fonte DN 600

7

Construction de Conduits Secondaires (354 km)

- Ouest : 8 km de fonte DN>200, 50 km de PVC DE<220, réservoir 2,500 m3 - Sud : 13 km de fonte DN>200, 41 km de PVC DE<220, réservoir 4,000 m3 - Nord-Est : 17 km de fonte DN>200, 58 km de PVC DE<220, trois réservoirs 2.700 m3, station de surpression à Mahalavolona500m3, station de surpression à Mandriambero 135 m3/h



Tableau 2. Inondation Contraintes d’urbanisation SOLUTIONS Redimensionnement de la station de Pompage

- Inventorier des remblais dans le polder urbains (autorisés et illicite) pour déterminer si le fonctionnement arrive à saturation ou non afin de pouvoir prendre une décision de Sursoire les remblais -Augmenter la capacité de la station de pompage pour continuer le processus d’urbanisation en toute sécurité

Problèmes institutionnels -Penser à la relève du service du génie rural dans la plaine sud et d’officialiser les statuts juridiques de ces canaux dont les créations ultérieures risqueront de couter cher à l’administration (expropriation, études contrôle et travaux). - Inventorier tous les canaux existants et partager avec les institutions existantes la fonction de maitre d’ouvrage

Bassin d’Antohobe Maitrise foncière (D.U.P et Expropriation) Contre-partie du remblai de la zone d’étude

Planification de nouveaux bassins de rétention



35- Les Projets d’équipements de la zone d’étude pour l’Horizon 2030

351- Démographie

En 2030, la population passerait à 55 309, c'est à dire la commune abriterait une

population multipliée par 1,6 (par rapport à 2019). La population de la commune présente ainsi

un dynamisme fort car l'accroissement démographique moyen annuel serait de 3.0 % entre 2019

et 2030. En outre, la commune aurait une population de plus en plus jeune car l'âge moyen de la

population descend à 21,8 ans. Ce rajeunissement de la population aggrave la situation en termes

de population active. Le taux de dépendance en 2023 passerait à 100.2 % ce qui veut dire que 10

personnes en activités s'occuperaient de 10 personnes en dépendance. Cela devrait affecter

profondément la structure des dépenses de la commune. : avec une part élevée des ressources

financières communales affectées aux besoins des jeunes.

Année Croissance

moyenne

Age

moyen

Age moyen

de moins des 15 ans

Age moyen de plus des

15 ans

Moins de Taux de 15 ans

dépendance

2019 25,1 5.8 34,5 34,4% 701 %

2030 30% 20,8 5.0 33,6 46.4% 100.2%

352- Développement de l'habitat

L'accroissement de la population va se traduire en demande de logements et par la

suite en demande de superficie à bâtir. Entre 2019 et 2030, la commune accueillerait 16 157

nouveaux habitants, soit l'équivalent de 3 366 nouveaux ménages.

En supposant que ces nouveaux ménages nécessitent des logements type standard

pour une classe moyenne, soit 60 m 2 sur une parcelle de 200 m 2, alors l'ensemble de besoin en

terrain à bâtir s'élève à 67 hectares ce qui représente 16% des zones encore urbanisables.

La densité réelle est estimée à 147 habitants à l'hectare. L'habitat s'est développé

principalement le long des axes de circulation pour automobiles :

• Route principale centre-ville

• Route ceinture basse de la commune Route centre ANKADINDRATOMBO

Pour une partie minime le long des digues Ikopaet pour une grande partie disséminée dans les

zones de culture des divers Fokontany.

Le lotissement résidentiel pourrait lui aussi être un devenir positif compte tenu de la proximité

de Antananarivo, des collines et des plateaux encore naturels qui pourraient y être affectés.



L'habitat social pourrait se développer autour du centre d'intérêt que peut devenir la Mairie, le Marché, le centre culturel et le loisir.

Certes il existe déjà le long de la route centre-ville et des zones de développement (garage,

etc.).Il existe également tout au long de la route ceinture basse de la commune.

Il faut maintenir ces espaces au développement de l'Habitat social et paysan. D'autre part, en

partie basse de la commune côté NORD proche de I'IKOPA, et jusqu'à la zone industrielle, avec

quelques remblais, une zone habitation serait intéressante. Elle pourrait profiter de la nouvelle

voie rive gauche de I'IKOPA. 353 Prévisions économiques

La projection 2030 donne une nouvelle figure de l'économie comme suit. La production

deviendrait 47,2 milliards d'Ariary (aux prix de 2019) soit une augmentation moyenne annuelle

modéré de 4,6% entre 2019 et 2030. Les nombres d'entreprises augmenteraient avec une

moyenne de 5,3% par an, et les emplois de 5,3% au cours de la période. La production du

secteur formel et du secteur informel va augmenter et de manière significative. Le secteur

informel restera l'économie dominante en 2030. La production du secteur informel qui

représente 56% de la production totale passerait à 46,9% en 2030.

354-Besoins en équipement

D'une manière générale, on peut dire qu'aujourd'hui, il y a un déficit au niveau de tous les types

d'équipements eu égard aux normes. La remise à niveaux des besoins nécessite des efforts plus

conséquents.

Normes d'équipement

Les normes appliquées pour la définition des besoins sont celles appliquées dans le Plan

d'Urbanisme Directeur (PUDi) de l'agglomération du Grand Antananarivo.

EQUIPEMENTS EDUCATIFS

Pour l'implantation d'un établissement scolaire, il convient de considérer la distance à parcourir

par l'élève et la taille de l'établissement (nombre des salles de classe) selon les normes ci-après :

Couverture en équipements éducatifs

Le nombre théorique des établissements (Nbth) peut être déterminé à partir de la population

scolarisable (P) et de l'aire de recrutement

P Nbth = —

E

Une aire de recrutement est une zone géographique desservie par un établissement.



Elle dépend de 2 variables :

Niveau Enseignement

primaire Enseignement secondaire du 1er cycle

Enseignement secondaire du 2e cycle

Âges 6 à 10 ans 11 à 14 ans 15 à 17 ans Durée du trajet 10 mn 30 mn 45 mn Distance parcourue 500 m 1.500 m 2.000 m

- r: la distance maximale du lieu de résidence de l'élève et son école

- d : la densité de la population scolarisable

Avec :

7 d

E = 3 . 14 x r 2 x — 4

E : effectif des élèves dans une aire de recrutement (nombre des élèves/établissement). r : distance maximale à parcourir [km] d : densité des élèves à chaque niveau d'étude (nombre des élèves/km ). Distance maximal convenable à parcourir L'âge théorique suivant le système scolaire malgache actuel est de :

♦ 6 à 10 ans pour l'enseignement primaire. ♦ 11 à 14 ans pour l’enseignement secondaire du 1e cycle ♦ 15 à 17 ans pour l’enseignement secondaire du 2nd cycle

A signaler que la détermination de la distance à parcourir est obtenue à partir de la durée du trajet des élèves (évaluation acquise sur la base des observations sur le terrain) en considérant comme moyen de déplacement la marche avec une allure de 2,5 — 3 km/h y compris les temps d'arrêt. La taille standard d'un établissement :

1 EPP =10 classes de 45 - 50 élèves (2 classes par niveau) 1 CEG = 8 classes de 40 -45élèves

(2 classes par niveau) 1 lycée = 9 classes de 35 - 40 élèves (3 classes par niveau)

Avec les ratios suivants pour les salles de classe : 1,08 m2 par élève pour les primaires et 1,12

m2 par élève pour les secondaires. La hauteur sous plafond ne descendra pas en dessous de

2,90 m enfin d'assurer un volume d'air suffisant.

Cette considération déterminera le nombre théorique de salles de classe nécessaire pour l'ensemble des élèves à chaque niveau dans la commune, Les écoles privées aussi doivent suivre actuellement ces normes. Normes de surface :

Le tableau suivant montre à titre indicatif les superficies à réserver pour l'implantation des

équipements éducatifs.



Tableau. Norme de surface pour les équipements educatifs Genre d’équipements

Éléments constituants

Nombre Surface minimale (m2)

Établissement D’enseignement

Salles de classe 10 540 Bibliothèque 1 60 Cantine Scolaire 1 100

Bureau pour le Directeur

1 20

Bureau pour le Secrétaire

1 15

Salle des professeurs 1 80 Infirmerie 1 20 Logement pour le gardien

1 20

Toilette 1 30 Terrain de Basket- ball

1 420

Terrain de Volley- ball

1 162

Terrain de Hand-ball 1 800 Espace vert et Loisir 1 170

Établissement d’enseignement

secondaire du 1er cycle

Salle de classe 3 170 Bibliothèque 1 60 Laboratoire 1 40 Cantine Scolaire 1 100 Bureau pour le Directeur

1 20

Bureau pour le Secrétaire

1 15

Salle des professeurs 1 80 Infirmerie 1 20 Logement pour le gardien

1 20

Toilette 1 30 Terrain de Basket- ball

1 420


1 162

Terrain de Hand-ball 1 800 Terrain de Football 1 6.000 Piste 6 1.280 Espace vert et loisirs 1 340

Établissement d’enseignement

secondaire du 2nd

Cycle

Salle de classe 6 540 Bibliothèque 1 60 Laboratoire 1 40 Cantine Scolaire 1 100 Bureau pour le Directeur

1 20



Bureau pour le

Secrétaire 1 15

Salle des professeurs 1 80 Infirmerie 1 20 Logement pour le

gardien 1 20

Toilette 1 30 Terrain de Basket-

ball

1 420


1 162

Terrain de Hand-ball 1 800 Terrain de Football 1 6.000 Piste 6 1.280 Espace vert et loisirs 1 340

EQUIPEMENTS DE SANTE La taille de la population ciblée par les centres de santé est en fonction des données

prévisionnelles de la planification nationale.

En règle générale, Un Centre de Santé de Base (CSB) devant desservir 10 000 habitants en milieu urbain

Un Centre Hospitalier Universitaire devant en principe desservir jusqu'à 800 000 habitants et

un Centre Hospitalier de District jusqu'à 200 000 habitants. Toutefois, il importe aussi de

considérer la capacité en nombre de lit de l'hôpital.

(Source : « le système de santé de district — Expériences et perspectives pour l’Afrique :« planification et conception des équipements de santé dans les régions en développement.

Volume 4 » ; « Norme d'équipements »)

Normes de surface Tableau Norme de surface pour les equipements sanitaires

Genre d’équipements Éléments constituants Nombre Surface minimale

(m2)

CSB CSB 1 120

Logement 1 20

Logement gardien 1 20

Espace libre 1 240



TOTAL CSB 440

CHD 1 4.000

(Source : Normes d’équipements)

L'objectif global est d'accroître rapidement les proportions de population ayant accès à des

services efficaces et durables pour l'eau potable et à l'assainissement.

Normes :

Un équipement sanitaire peut desservir une zone géographique de rayon entre 200 à 400m.

Ainsi, la durée du trajet des usagers est aux environs de 4 à 10mn si on considère comme

moyen de déplacement la marche avec une allure de 2,5 —3 Km/h.

La capacité de chaque équipement sanitaire sera déterminée en fonction :

■ Nombre des usagers Climat ;

■ Niveau de vie du quartier ;

■ Destination de la zone

Douche / WC/ Lavoir : 1/ 2500 habitants pour taux de branchement < 25% (Peut-être à partir de 2018 faut-il passer à la norme 1 sur un rayon de 200 ou 400 m.)

Borne fontaine : 1/ 300 ménages non branchés (norme PAIQ)

Bacs ordures : 1/ 1000 habitants (norme PIPM)

Normes de surface : Genre d'équipements Nombre Surface minimale [m2]

Bloc sanitaire 1 30

Borne fontaine 1 2,50

Bac à ordure 1 12

• Préservation du patrimoine culturel

• Amélioration du cadre de vie de la population



Grille de besoin de surface par habitant pour les jardins publics

Population Jardin public [m2]

Plus de 100 000 hab 0,4 x Nb (hab.)

(Source : Normes d'équipements)

Normes de surface

(Source: Normes d'équipements)

EQUIPEMENTS SPORTIFS

Les objectifs globaux sont : • Promotion des sports de masse ; des sports traditionnels et surtout l'obtention

d'athlètes de haut niveau.

• Vulgarisation du sport dans toutes les disciplines Épanouissement de l'homme par l'homme

• Éducation par le sport

• Entretien des personnes âgées • Priorité pour l'implantation des équipements sportifs des établissements scolaires.

(Source : Ministère de la jeunesse et des sports) Normes Grille de besoin de surface par habitant pour les équipements sportifs

Population Terrains de sport en plein air (m2)

Gymnase

Plus de 100 000 hab 5,2 x Nb hab. x N hab

Source : Normes d’équipements

Genre d'équipements Nombre Surface minimale [mal

Maison de la culture 1 10000

Salle de fête 1 4000

Bibliothèque 1 60



Pour les piscines, on a pris comme norme :

Zone d’attraction habitants Unité de planification Surface de terrain (m2)

Moins de 50000 hab. Bassin nageurs : 21X50 m

Bassin de plongeon :22.4X

15m

50.000 à 55.000

Pataugeoire : 300 m2

Normes de surface Genre d’équipements Éléments

constituants Nombre Surface minimale (m2)

Gymnase Gymnastique et de musculation

1 1200

Gymnase sport collectif

1 5 808

Arts martiaux 1 1 176

Sport individuel 1 950

Terrain de sport Terrain de basket 1 420

Terrain de volley 1 162

Terrain de hand Ball

1 800

Terrain de foot 1 6000

Piste 6 1920

Total terrain de sport 9302

Piscine Grand bassin de compétition

1 7500

Pataugeoire 1 2400

Bassin plongeon 1 2016



EQUIPEMENTS COMMERCIAUX

Grille de besoin de surface par habitant pour les marchés communaux

Population Marché communal [m2]

Plus de 100 000 hab. 0,18 x Nb hab.

(Source : Normes d'équipements)

Pour les marchés de paysans, ils devraient être implantés à l'entrée de la ville plus précisément sur la

route reliant les producteurs (paysans) et la Commune.

Normes de surface :



Genre d’équipement Éléments constituants Nombre Surface minimale

Marché paysan Kiosque 750 6750

Parking Camion 20 2365

Toilette 1 30

Surface chaussée 12 1800

Ruelle 2700

Logement 1 20

Bureau 1 30

Total Marche paysan 13 695

Marche communal Kiosque 1500 6000

Parking 1742

Toilette 2 60

Surface chaussée 12 1500

Ruelle 1800

Logement gardien 1 20

Bureau 1 60

Total marche communal 11182

Marche de quartier Kiosque 150 600

Toilette 1 30

Ruelle 180

Logement pour le gardien et bureau

30

EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS et de SECURITE PUBLIC Norme internationale : 3 policiers pour 1000 habitants Un commissariat central est installé au niveau d'une ville

Un commissariat de police est implanté au niveau d'un arrondissement (différent de l'arrondissement administratif) et est formé en moyenne de 60 policiers.

Un poste de police de proximité est constitué de 13 policiers.

A signaler que les postes de police de proximité sont rattachés au commissariat de police. (Source : Ministère de la justice) A partir de ces normes, un commissariat de police regroupe 3 postes de police de proximité



4- Les Stratégies du SAC Le SAC est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la Commune d’Alasora. Une concertation est organisée pendant toute la durée de son élaboration et la fin de chaque phase. Ce

Plan d’urbanisme de détail est ensuite soumis pour avis avant d’être approuvé par délibération du Conseil des Ministres. Ce projet urbain a des enjeux ambitieux, à savoir :

- Le développement des transports dans la zone d’étude - L’aménagement des espaces publics de qualité

- La Promotion de la qualité urbaine et architecturale des projets de partenariats et privés - La stimulation de la qualité des logements

- La favorisation de la mixité sociale et de la diversité des fonctions urbaines - Inciter à la création de véritables espaces collectifs

41- Objectif du SAC Alasora L’objectif est de rechercher un équilibre entre le développement urbain et la préservation des

espaces naturels et agricoles. Pour le Secteur Privé, les entreprises veulent investir et développer leurs activités sur le

territoire. La plaine riveraine de la voie Ambohitrimanjaka - Ivato leur présente des avantages car ces espaces naturels ayant de fortes attractivités urbaines sont reliés avec le centre-ville et les pôles existants avec la nouvelle voie. Cependant, ils sont limités par les affectations liées à l’occupation du sol et les diverses contraintes sociales. Pour la population, une partie occupe, sans être propriétaire, le sol pour pratiquer la riziculture. Ils font en même temps la briqueterie en complémentarité avec cette agriculture péri-urbaine.

Or, du point de vue macroéconomie, l’urbanisation et l’implantation de nouvelles entreprises rapportent plus que le secteur primaire dans notre zone d’étude. La population gagne s’ils seront embauchés dans les entreprises futurement implantées, et ils perdent dans le cas contraire. Ils ne sont pas contre l’urbanisation mais sont contraints de ne pas trouver leur gain lors de la mutation de l’utilisation du sol. Pour l’autre partie de la population qui travaille dans les zones franches et les divers secteurs de services, ils sont pour la mutation de zonage qui permettra la création de

nouveaux emplois. En général, les entreprises emploient les mains d’œuvre de leur zone d’implantation pour minimiser les coûts de transport et pour éviter toutes pertes de temps afin d’accroitre leur production. La population locale doit être conscientisée et rassurée que le développement urbain leur crée de nouveaux emplois et améliore leur cadre de vie. Toutefois, il faut bien préciser les espaces naturels et agricoles à préserver, qui jouent en même temps le rôle de val d’inondation, pour veiller à l’équilibre.

Il appartient à l’Etat et aux Collectivités Territoriales de développer les partenariats avec le Secteur privé pour que la population travaille, l’économie d’agglomération se développe et les infrastructures et équipement publics se réalisent. Les projections de ces équipements sont dans ce rapport. Le principe d’urbanisation est fondé sur une vision du développement durable, l’intervention de l’Etat dans les partenariats s’articule sur les principes suivants :

- L’équité et l’égalité qui consistent à préserver l’équilibre entre tous les acteurs et offrir à la population les mêmes chances d’accès équitable aux fruits de la croissance économique, et d’accès aux droits fondamentaux (éducation, santé, eau potable,



sécurité), - La prévision et l’anticipation qui vise à appréhender par des analyses prospectives,

l’évolution et les mutations socio- économiques de l’espace afin d’accompagner les dynamiques souhaitables ou d’infléchir les évolutions non désirées.

- La cohésion sociale par un soutien au peuple. - Réduire les disparités intra et inter communales pour un développement équilibré et

accroître l’égalité des chances des citoyens ;

- Rationaliser et améliorer la gestion et la valorisation des ressources naturelles - Créer un cadre de vie attractif et sécurisé tant en milieu urbain qu’en milieu rural ;

42- Les Côtes de remblai et la gestion de l’inondation

421-Les côtes de remblai Les voies dans l’agglomération d’Antananarivo sont conçues avec une côte de crues cinquantennales. La digue RN58-A, PK0 de la nouvelle voie présente une côte centennale pour protéger la CUA contre l’inondation L’insuffisance d’ouvrage de franchissement des crues dans la conception de la voie rapide aggrave l’inondation car elle joue en partie le rôle de digue- barrager avec le manque d’ouvrages hydrauliques. Par ailleurs, les remblais d’une propriété privée ne devraient pas être strictement et inferieur au niveau d’une chaussé pour éviter que les eaux pluviales des propriétés s’évacuent dans la voie publique. Ce cas n’est possible que pour les voies situées sur les collines. Une hauteur de remblai ayant la même côte que la nouvelle voie est formellement interdite. Tout permis de remblai délivré doit mentionner la côte, qui sera ensuite contrôlable. Le non-respect

de la côte de remblai inscrit dans les permis est judiciairement sanctionnable. Un canal d’épandage des crues, d’une section de 3m2, longeant la nouvelle voie doit être réalisé avec chaque remblai. Le plan de ce canal fera partie des pièces de demande de permis de remblai et doit être réalisé avec. La section de 3m2 est justifiée par les vitesses d’écoulement et le formule de Manning-Strickler pour le dimensionnement des canaux hydrauliques.

422- La gestion de l’inondation et Urbanisation des plaines Après leurs installations, les entreprises et même les ménages voudront une extension de leurs

propriétés, ce qui sous-entend une extension future de l’urbanisation d’une grande partie de la plaine d’Antananarivo. Il faut avancer les études de déroctage du lit de la rivière Ikopa vers Farahantsana pour permettre la future grande urbanisation de la plaine et pour protéger l’agglomération contre l’inondation. Les études de remous hydrauliques démontrent qu’il faut dérocter la rivière Ikopa vers le village

d’Itendro : ce profil se situe entre Bevomanga et le seuil de Farahantsana. Afin d’éviter la diminution du niveau de la nappe phréatique de la ville d’Antananarivo sur laquelle sont assises les fondations des immeubles, nous recommandons l’installation d’un « barrage amovible à un niveau constant ». Ce barrage accompagne le déroctage d’Itendro - Farahantsana. Une fois ces travaux entamés, nous pouvons concevoir un futur développement et l’Urbanisation de la plaine d’Antananarivo.

Le Projet PIAA et le Schéma Directeur d’Assainissement d’Antananarivo étudient actuellement ces sujets.



43- Le PUDé Ambohitrimanjaka et les Projets de l’Etat

431-Zonage et réserves foncières Les quartiers industrialisés, habitables et la zone commerciale riveraine de l’aéroport ont été planifiés depuis les années 90. Le PUDi 2004 et le projet TaToM ont repris cette planification. Pour notre part, nous retenons aussi, pour notre zone d’étude, leurs orientations en ce qui concerne les zones urbanisables et constructibles. Les nouvelles mutations concernent la plaine riveraine de la nouvelle voie. La principale motivation de l’urbanisation est de profiter de l’opportunité de développement liée à la création de la voie rapide. Ce développement urbain se traduit par la création de zone industrielle, de zone commerciale et de zone logistique que nous appelons « Zone de Développement Mixte » afin de promouvoir l’attraction d’investisseur et la création d’emploi dans la zone d’étude . Il est ensuite accompagné de la zone d’habitat, destinée pour ceux qui travaillent dans la zone, mais aussi pour accueillir d’autres ménages afin de répondre aux besoins en logement. Des zones inconstructibles sont constituées par les zones agricoles, des zones forestières et des espaces verts. Lors de la phase diagnostique en 2019, nous avons constaté que des terrains

suivants appartiennent encore à l’Etat Malagasy. Ces terrains doivent constituer des réserves foncières pour permettre la réalisation des équipements publics et l’aménagement des espaces publics de qualité dans les partenariats ou avec les projets. Le projet de construction des 38 immeubles n’est pas directement concerné car il est implanté sur un terrain appartenant à l’Etat Malagasy.

44- La création de ZAC et de ZAD comme mise en œuvre du SAC Alasora La création de ZAC et de ZAD résulte du partenariat entre le secteur public et du secteur privé

pour monter des Opérations d’Aménagement gagnant-gagnant pour tous les acteurs.

La première étape de cette opération et son avantage réside dans la maîtrise du foncier qui assez difficile, du point de vue juridique, pour les entreprises privées. Le SAC libère une partie de la Plaine, pour l’urbanisation et présente une opportunité pour créer des ZAC. Les Conditions de réussite de l’opération sont la volonté d’un Etat stable et l’existence du gain de la population pour que ce dernier ne soit un blocage.

Plusieurs avantages résident derrière la création d’une Opération d’Aménagement : - La diversification des acteurs économiques

- La Promotion de nouveaux opérateurs et de nouveaux acteurs - La création d’une économie circulaire avec la participation de tous les acteurs

- La créati on d’empl oi - Des actions sociales - La Nouvelle Emergence

- La contribution à la création de nouvelles villes qui seront en complémentarité avec le projet Tanamasoandro.

- Les projets sont soutenus par la population. - La valorisation des compétences

- La spatialisation économique.



Pour aller encore plus loin, pour attirer les investisseurs multinationaux, nous pouvons concevoir des « ZES productifs » dans la plaine riveraine de la nouvelle voie. Leur avantage réside dans le volume monétaire que les multinationaux investissent et le grand nombre de cadre qu’ils emploient.

Généralement, les exigences de ces grandes firmes sont les suivantes : - Une bonne qualité d’Energie - Une maitrise de leur foncier (sécurisation, grande superficie...) - Une main d’œuvre qualifiée (cadre, ouvrier.) - Une stabilité politique pour la sécurité de leurs investissements.

Il est à noter que la concertation des projets est l’élément essentiel de la réussite de tout projet d’opération d’aménagement. Il faut faire en sorte que les projets soient soutenus par la population.

45- Les Thèmes à étudier pour la commune d’Alasora Comme nous l’avons déjà constaté, notre zone d’étude présente une grande attractivité urbaine, et doit pouvoir accueillir de nombreux nouveaux emplois afin de répondre aux attentes de la population et du développement. Il appartient à chaque commune, appartenant à la plaine riveraine de la nouvelle voie, de créer le meilleur environnement pour attirer les investisseurs et d’éviter toute spéculation foncière. Actuellement, 38 immeubles pour des logements sociaux sont en cours de construction dans la zone d’étude. Des projets de logements privés aussi sont en cours de conception. Il appartient aux communes d’en tirer profit via des partenariats. Les habitations doivent être installés à proximité des transports en commun, afin de lutter contre l’étalement urbain.

451- La mixité de la fonction urbaine : Les quartiers nouvellement créés après approbation de ce SAC doivent accueillir sur son territoire logements, commerces, emplois, équipements..., afin de limiter les déplacements et

l’étalement urbain, extrêmement coûteux en termes de transport et générateur de pollution. Logements et emplois devront s’inscrire dans des espaces communs. Le SAC doit équilibrer les industries, les commerces, les habitations et les équipements afin d’instaurer « un art de vivre en ville».

452- Le développement dans la commune :

L’élaboration de ce plan d’urbanisme sera une opportunité pour promouvoir de nouvelles proximités. Qualité de vie, fonctionnalité, respect du développement durable... seront les mots

qui guideront la construction de ces espaces de vie. L’optimisation du territoire passera par une amélioration de la structure des espaces collectifs de proximité (places, jardins...) au niveau de

certaines réserves foncières. Favoriser des formes urbaines hiérarchisées et plus compactes, des hauteurs plus adaptées et une continuité de bâti feront partie de notre objectif.

453- L’Urbanisme commercial Plusieurs points attireront l’attention de ce SAC : la création de nouveaux pôles et leur liaison avec les pôles commerciaux existants, privilégiant l’implantation d’activités nécessaires à la vie des quartiers ; et la création de nouveaux pôles dans le cadre d’opérations d’aménagement ou de ZAC, afin d’éviter la dispersion des équipements. Une priorité est de préserver la diversité du



tissu commercial, pour garantir un équilibre commerce / services et maintenir des lieux de convivialité, actuellement menacés par l’expansion des centres commerciaux en périphérie et l’installation de services publiques.

454- Préservation de l’agriculture et mutations de zonages Le pratique de la riziculture est un symbole notre zone d’étude. Les bâtis avec architecture traditionnel en brique fait l’admiration des touristes et attire des visites. Ceci imprègne l’identité de la zone. Il faut préserver une partie de la zone inondable pour le pratique de la riziculture pour conserver cette image, même si le développement tend à urbaniser. Le zonage sera mise en

œuvre pour sauvegarger ces éléments du bâti emblématiques, ces maisons en briques spécifiques actuelles de notre zone d’étude. La participation des communes est indispensable pour concevoir les stratégies avec leur matérialisation via les zonages et les règlements.

5- Les Résultats du Sac Les débats et discussions ont portées sur :

> La nécessité d’une déclaration officielle d’interdiction de délivrance de permis de construire ;

> L’intégration des contraintes locales dans la planification future. Eviter dans la mesure possible les démolitions des constructions en règle vis-àvis des procédures administratives ;

> La préparation du territoire à l’ouverture des grandes artères et au besoin d’expansion de la capitale ;

> L’attractivité de la commune (une demande d’achat par la société Eureka d’au moins 2ha de terrain dans la zone) ;

> Vif intérêt d’une banque et d’une station de service des terrains aux environs de l’embranchement Ankadindratombo du By Pass ;

> La fertilité de la plaine à l’Est pour l’agriculture ; > Les expropriations des rizières deviendront une opportunité politique en cas de création de

projets répondant aux besoins vitaux de la population ;

> Les mécanismes d’expropriations des rizières doivent être instaurés ; > Les opérations d’urbanisme de Guangzhou et la possibilité de construction de buildings 15

étages dans la zone avec une vue sur la plaine agricole ;

> Le devenir de l’abattoir face à l’émergence des nouveaux quartiers ; > Besoins en équipements : locaux pour les gendarmes, marché communal et gare routière

pour l’intercommunalité (Anjeva, Masindray, Ambohimanambola) ;

> Intégration de ces nouveaux équipements dans un plan de nouveaux quartiers ;

Il a été décidé des orientations suivantes : > Eviter de construire dans le val d’inondation ;

> Organiser l’urbanisation et de la densification dans la plaine ; > Créer un nouveau quartier vers Ankadindratombo (ex locaux de DAIHO)



51- Urbanisation, voirie, accès La plaine de la commune est en grande partie inondable. Elle constitue le val d’inondation de la rive gauche de l’Ikopa. Afin d’appuyer le développement économique et commercial de la zone, les ex- locaux de daiho sont équipés. Une nouvelle centralité d’équipement émergera dans la zone. Les plaines Sud-Ouest de la commune sont prévues à être aménagées en parc urbain et sportif.

La zone d’Ankadindratombo et Ambohipo Sud sont à urbaniser avec des prescriptions très restrictives en matière de densité.



LEGEN DE

Zone d1 aménagement paysager zone à

urbaniser

Délimitation commune Projet

réseau voie secondaire

Réseau voie secondaire existante RN 1 ̂ Voie Ferrée * * By Pass 4 voies — canal Echelle: 1/40 000

Zone Tampon

Carte 13- Urbanisation et Voirie

Amoronakona

Anfcazobe Mandikanarrana

AmbobfJo Sud

Ankadinarafdmoo

Mohifsy

Ambodivoanjo

Ambohidrazaka ihatsinjo

Ankadievo Am b atoma I aza

Amboaroy Ampahtoato Amboditanety

Ifarihv Miadano

Miadaao Ambohimafinn

Ankadinai Mendrikolovana

Ambohitromby

-S^anavela

Tsilazaino

OO

OS&

Z

C007A

Z

7940

00

7950

00



52- Equipements La zone d’équipement d’Ankadindratombo est une réponse aux besoins de l’intercommunalité. Elle est prévue pour les équipements publics tels que : marché intercommunal, gare routière, locaux pour les pompiers et gendarmes...



53-Affectation Les affectations dans la zone se répartissent comme ceci :

> La zone d’équipement d’Ankadidratombo en zone d’équipement public

> La plaine inondable située au Sud-Ouest de la commune en parc urbain pour les loisirs et le

sport. La zone est inconstructible

> La plaine inondable d’Alasora maintenue en zone agricole afin de faciliter le passage descrues de l’Ikopa. La zone est inconstructible

> La zone d’Ambohipo Sud est constructible mais avec des contraintes réglementaires limitant

fortement la densité des nouveaux bâtis.

Carte 15- Les affectations

I xn rwneri»

Ankatso Anîsorcbolc

Taadana Ambobipeno

Mandroïezo

Amb-anpa

Moodikaramaria ' ' : • ' V . JC . -

Manilsy.

AnkdcHevc Eohem i 40000

LEGEN DE

sro*el réseau voie eülante Na H i

Vtoeaj secondaire e«htante

Modana

AI JU noir.

By Pass 4 voe»

cone de Fou age .H RAMA

Ar>dO'OC!OSV Ambo+womby Zone inconstructible et naturelle Zone aaircale

Zona d ei tension Equipement putike woor Mnaa M

Ambatobe Antjohavofv

Zone tfe< tension Zone lot*

Zone inconstructible et naturelle t space vert Sport iambr'nn‘n

vlazoïna Maoozary

Bospn fomoon

'JOndi ko »vano

An!artjt >r

Ambohrfî orna ['Jni v®rsiiéi



54-Secteur vert, agricole Le val de la rive gauche de l’Ikopa est maintenu en zone agricole ainsi que la plaine entre

Ankadievo et Ankadindratombo. La plaine Sud-Ouest de la zone est prévue devenir un grand parc boisé.



Ambohitsaina(Universitè) Behitsv

Soavinimerina Antsonobolo

Tsiadana

Ambohipeno

Ampahateza

Mandroseza

Ambohipo

Androndrabe

Ankadindratombô

Ambodivoanjo

Ank'azobe Mandlkanamana

•Ankady

Mahitsy

Ambohidrazaka-

Ankadievo Ambatomalaza Àmbohitànety

Ampadibato Ambohimanandrai5oa

Alasora

Ambodivondava

Miadana

Alatsinainy

Mehûnkolovana

Soariayela Anganomasma

Antsahavory

Anbatobe

Menmanjaka Samboranto

Tsilaza na Manazary

LEGENDE

Projet réseau voie secondaire

Réseau voie secondaire

existante RN

Canal

“ * Voie Ferrée

By Pass 4 voies Espace public plante d arbres Echelle :1/40 000

Zone agricole

Zone inconstructible et naturelle : Espace vert f Sport loisirs

Delimitation commune Bassin Tampon

Carte 16 - Les zones agricoles et les zones vertes

Antarjonan Inan pi a

An k at so

Andorodosy Ambohitromby



55- Zone d’influence La zone d’équipement d’Ankadindratombo aura des impacts positifs sur l’intercommunalité.



56- Assainissement Les eaux usées et eaux de ruissellement de la zone d’équipement sont collectées dans un réseau d’égout avant de se jeter dans le canal d’évacuation de l’abattoir et rejoindre le drain d’Ankady.



E D

Amoronako na

B1 7

* * *^*^***»^^^^« lyta o d i i o TO mofigr■ ;*■.„ ,

Ankozob© AmbohipoSôd

Arkodindrofombc» 612.613

/tybÇoqJivodTjo

Mahtsy •

Arrbohidrozôkd Mohafsinio,

Ankodiev© A mbotomaiaza

Arrboaroy Arrvtobditarâty

_ :c

Ma dan a Arrbohibahirr./

SAadano AmbohirrNanna

Ankadinandricna %

r/errdrîltolo vana

Ankodlalarr.potsy Ambol ' ' f _ r K

v

Sâanavela

Merimaniaka

' in m i na Mahabo

0H7 B 20 319

LEGEN

Zone agncole Ouvrage de sortie Eaux de ruissellement

Parc urbain ~ Canal ^ Sens des écoulements

y Siphon “ ■ ■ ■ Canal à créer Eaux Usées

;—; Pont à élargir Bassin Tampon Digue ù renforcer

ÙS. Exutoire m Barrage Projet réseau voie secondaire

$ Echelle :1/40 000

rs Déversoir Buse el Dabi

~ Pont

Réseau vcie secondaire existante

RN

Carte 18- Assainissement

•



57-Hydraulique La récente simulation des crues effectuées par Someah laisse apparaître une plaine d’Alasora inondable avec des hauteurs d’eaux variables selon la localisation par rapport à la voirie du By Pass.



Carte 19- Hydraulique

QHS

OH7

AnoronakoDo

Maroïkanan^ancT"1^,

Mahitsy Ankadindrator froo

pf2B13 Ambodivoanjo

Ambchidrazaka Mahczadrivo Mphcrtslnjà

Ankadievo Ambaîomclaza

Amboaroy Ampahibaio Amboi

Itariry Miadana

Ambohirnanna Ankadiranqrian(

Mordrikolovana

A n koditab mpWsv Amboh.îronr.by

SoanavGla

Merlmanjata

Ts aza na 71

1 S

M

79

20

00

79

.T

OC

O

7S

4Î0

6 r'9

50

80

71

63

00

79

70

00



SYNTHESE AFFECTATION

✓ Zone d'habitat de faible densité

d'intérêt public

^ Zone'agricole

le d'équipement Zone agricole

Parc urbain, Msfrafsports

LEGENDE ’ x

■ —' By^oss - Uohoncriè —

jprRpotp

'r

Carte 20 - Synthèse du zonage



CONCLUSION

Les enjeux du Schéma d’Aménagement Communal d’Alasora dépassent largement le territoire de la zone vu l’envergure des projets prévu être mis en œuvre. En effet, ces p rojets exigent des réflexions à l’échelle de l’agglomération d’Antananarivo, de la région et du pays.

De par son envergure, cette étude n’est rien comparable aux autres documents réglementaires élaborés auparavant. Ainsi, il devient une sorte de laboratoire d’idées et de réflexion pour ce type de document de planification. Des débats et des réflexions de fond sur des concepts urbanistiques vitaux ont été débattus dans le cadre de cette étude. Ces débats concerneront des thèmes d’ordre général comme :

> Les statuts de voirie en milieu urbain (voie rapide, boulevard urbain, route nationale...)

> Occupation et remblayage de la plaine > Acquisition foncière communale > Nouvelle économie et polarisation

La réalisation du PUDi du secteur du Bassin de By Pass (4000ha) a relevé de nombreuses zones de projet urbain. L’étude effectuée à l’échelle du 1/5000 a permis de définir des îlots d’urbanisation ou d’aménagement paysager. Ces îlots sont à la fois desservis par des voies secondaires de transit entre quartiers. Le concept de ces îlots présente aussi l’avantage d’un développement précis de projet sous forme de ZAC ou de PUDé ou de plan de lotissement tout en respectant les orientations globales effectuées à l’échelle de la commune.

Les documents mis à notre disposition par l’APIPA nous ont permis de nous rendre compte réellement de la situation hydraulique du Grand Tana. Nous avons basé nos projets d’occupation du sol sur ces cartes afin d’éviter les situations de catastrophe lors des grandes crues. Les zones inondables sont difficilement protégeables. La stratégie adoptée est d’acquérir les parcelles inondables et aménager en espaces verts pour les loisirs et le sport en plein air.



Références Bibliographiques

- Plan directeur de la Commune de Vernier, Genève / Urbaplan - Plan Directeur du Quartier La Chapelle les Sciers, Genève / Delama Architecte-

Urbaniste

- Projet de planification du Grand Paris : > Projet atelier Alexandre Grumbach (ville intense et ville diffuse) > Projet atelier Jean Nouvel (approche paysagère) > Projet atelier Foster & partner (ville compacte)

- Article, projet et travaux de réalisation d’une technopoleà Dialakorobougou, Mali - PCD Alasora - PRD Région Analamanga - - Urbanisation de la plaine Nord / BCEOM, INFRAMAD, - JARY - Schéma d’urbanisation de la plaine Nord d’Antananarivo / BCEOM - Etude du Val d’innondation rive gauche de l’Ikopa / SOGREAH, SOMEAH - Réalisation d’un modèle d’écoulement mathématique pour l’écoulement des crues de

l’Ikopa / SOGREAH, SOMEAH

- Projet de nouveau code de l’urbanisme et de l’habitat - PUDi 2004 - Plan vert - Politique Nationale de l’Aménagement du Territoire - Cartes d’inondabilité de la plaine de Tanà/APIPA - Plan de déplacement urbain de Tana / Louis Berger Group - Création d’une plateforme multimodale dans le corridor Toamasina Antananarivo /

CPSC, ROCHE - Firaketana

- Cité des milles - Projet « Grand Antananarivo », PADARNE / Agetipa


RANDRIANARISON Vonitiana

ANNEXES


Termes de référence sur l'élaboration des Schémas d'Aménagement Communal des Communes Rurale de Milenaky, de Befandriana, d'Ankazombalala - Région Atsimo Andrefana

1. CONTEXTE L'insuffisance d'outils mis à disposition et adaptés à la gestion des Communes constitue l'un des principaux handicaps à la bonne gouvernance et au développement local. En matière de planification, le PCD-Plan Communal de Développement constitue le seul document existant et utilisé au niveau communal, or après différentes applications, cet outil, présente des faiblesses et n'est pas à même de répondre aux attentes et aux besoins des communautés. Les points faibles des actuels PCD en tant qu'outil de planification du développement local se situent au niveau de la qualité même du document :

- Absence de vision à long terme et durable, - Non spatialisation des données, - Absence d'une traduction territoriale des programmes, projets et activités

inscrits dans le PCD faute de cartographie ou de fonds d'image en appui - Absence d'une démarche logique dans la planification des projets (problème

de localisation et de cohérence territoriale) - Non prise en compte du processus de mise en cohérence intersectorielle et

spatiale des projets de développement ; - Absence de vision stratégique traduisant le PCD plutôt comme un document

remaniable selon les promesses électorales ou la vision personnelle des élus ou du nouveau Maire, et non comme le bon outil phare, un véritable guide du développement local. Une vision à long terme n'est pas à confiner sur une période de 4 années mais doit être inscrite et définie dans le cadre d'un autre document complémentaire de planification tel que le SAC qui a une portée de 15 ans.

- Absence d'informations foncières (statuts juridiques des terrains, nature des occupations...) permettant d'éclairer et de guider le choix et les analyses dans le processus de définition des projets du PCD.

Ainsi dans la programmation des dotations en infrastructures et en équipements publics, dans la planification territoriale et dans la gestion des octrois de permis de construire, les Communes rencontrent des difficultés techniques et financières amplifiées par un manque crucial de compétences. Pour ce faire, l'Aménagement du Territoire fait intervenir des outils de planification territoriale, suivant les dispositions de la LOAT. Plus particulièrement, le SAC constitue un outil de planification territoriale à l'échelle communale et adaptée au type de Commune rurale. Le SAC ou Schéma d'Aménagement Communal est un document d'intentions et d'orientations formulées et conçu de manière à faire ressortir une vision communale du développement économique, social et environnemental. Il établit les lignes directrices de l'aménagement du territoire communal Il intégrera dans son processus d'élaboration, les

Rado infotheque

Texte écrit à la machine

I


orientations nationales, régionales et intercommunales d'aménagement, la mise en cohérence territoriale et intersectorielle et la mise en synergie des options locales de développement. Il sera alors, le cadre de référence pour tous les projets et programmes de développement sectoriel au niveau local

C'est pourquoi, le MAHPT entend appuyer les Communes suivantes dans l'élaboration de son SAC, à travers le présent projet : SAC des Communes Rurale de Milenaky, de Befandriana, d'Ankazombalala - Région Atsimo Andrefana.

2. OBJECTIFS

2.1. Objectif principal L'objectif principal de cette mission est de doter les Communes Rurale de Milenaky, de Befandriana, d'Ankazombalala - Région Atsimo Andrefana d'un SAC chacun qui est un outil de planification territoriale à l'échelle communale et adapté au type de Commune rurale requis à l'amélioration de la gouvernance locale (administrative, et foncière pour faciliter les opérations d'aménagement et de développement).

2.2. Objectifs spécifiques : La mission aura pour objectifs spécifiques de :

4 Informer les décideurs des notions à la base du SAC : Aménagement du Territoire, Développement Durable ;

4 Faire connaître et comprendre aux décideurs communaux la nature, les enjeux, et la démarche d'élaboration du SAC, à partir du guide d’élaboration ; Partager les méthodes et techniques de réalisation de chaque étape de l'élaboration

3. du SAC ; Fournir un cadre de référence pour tous les projets de développement économique et social au niveau local ; Constituer des bases solides au processus d'élaboration et d'actualisation du PCD Permettre la mise en cohérence intersectorielle des actions de développement local ; Mettre en valeur les informations/documents fonciers dans l'élaboration du SAC ; Fournir un outil complémentaire pour la gestion communale de l'habitat et du permis de construire ;

RESULTATS ATTENDUS A la fin de la mission, les résultats suivants seront atteints à travers l'appropriation de tous les acteurs de développement de chaque Commune :

- Les Communes aura respectivement à leur disposition un SAC élaboré suivant une approche participative et inclusive

- Les décideurs locaux disposeront d'un outil de planification opérationnel et réglementaire dans lequel tout dynamisme de développement dans la zone y trouve leur réponse adéquate en matière d'affectation du sol, et de la viabilité des espaces et qui servira de base pour les prises de décisions socio-économiques

- Les Communes sont capables de mettre en œuvre le SAC et de le mettre à jour en temps voulu

- Les acteurs de développement de chaque Commune sont intégrés et partie prenante de la mise en œuvre du SAC.

4. SPECIFICATIONS TECHNIQUES

Rado infotheque


II


Pour chaque Commune, le prestataire réalisera les études clés ci-après qui devront aboutir à la production des livrables décrits au paragraphe 4 ci-dessous. Il appuiera les Communes dans la mise en place et la mobilisation des dispositifs institutionnels nécessaires au suivi de l'élaboration et de la validation du SAC et dans toutes les démarches administratives et les négociations à mener pour réaliser cet outil. Il veillera à la mise en œuvre de l'approche participative et inclusive, non seulement dans sa méthodologie d'intervention mais aussi au cours du processus d'élaboration et de validation. L'élaboration d'un SAC comprend trois étapes. Pour chaque étape, le prestataire se chargera de :

Etape 1 : Etape préparatoire Le prestataire est tenu d'accomplir les tâches suivantes :

- Appui à la formulation et à la publication de l'Arrêté communal délimitant le périmètre d'étude et portant ouverture de l'élaboration du SAC

- Appui à la mise en place et mobilisation du CCAT (Comité Communal d'Aménagement du Territoire avec la participation des services techniques déconcentrés), mobilisation du Conseil communal en vue de la délibération du SAC) ;

- Renforcement de capacité de l'équipe technique de la Commune, lors de l'atelier de lancement

Etape 2 : Etape d'élaboration du SAC L'élaboration du SAC comprend trois phases.

1- Phase Diagnostique L'objectif de cette phase qui touche tous les Fokontany de la Commune est de mieux

connaître la Commune par : - L'établissement d'un état des lieux décrivant ses caractéristiques physiques,

démographique, économique et environnemental, son réseau urbain, ses infrastructures et équipements.

- L'analyse des interactions (positive ou négative) entre les ressources dans leur utilisation actuellement

- Un rétrospectif historique de la Commune sur les 15 dernières années - L'étude des opportunités et le rôle de la Commune aux niveaux interrégional,

national et mondial - L'identification des problématiques de développement communal sur le plan

institutionnel, structurel, environnemental. - Inventaire des acteurs de développement et des sources de financement - L'identification des sous territoires présentant des caractères plus ou moins

homogènes sur les différents plans (physique, socio-économique, utilisation du sol et des ressources naturelles)

- L'analyse des impacts et des vulnérabilités

2- Phase Prospective C'est la phase qui à partir des résultats de la phase 1, consiste à formuler une vision systémique cohérente de développement pour un horizon de 5, 10 et 15 ans. Cette vision doit être élaborée sous forme de scénarii de développement qui servira de référentiel de développement tant pour les acteurs que pour les secteurs intervenants dans la Commune. Elle comprend :

1. La définition des grandes orientations et les politiques de développement et d'investissement pour la Commune

2. L'identification des tendances/mutations perceptibles sur le plan démographique,

Rado infotheque


III


économique, social et environnemental dans les 3 dimensions (interrégionale, nationale, et mondiale) et leur traduction en termes d'utilisation de l'espace communale

3. L'évaluation de l'évolution des différents flux et de l'armature urbaine de la Commune.

4. L'étude des enjeux des sous territoires déterminant l'avenir de l'ensemble de la Commune à l'horizon de 5, 10 et 15 ans.

5. La détermination des besoins futurs 6. La proposition des scénarii de développement à travers la modélisation spatiale des

combinaisons possibles entre les secteurs et la conciliation/arbitrage sur le plan utilisation du sol si besoin est

7. La définition et l'évaluation environnementale stratégique des objectifs stratégiques de développement et d'investissement traduisant les visions à court, moyen, et long terme de la Commune

8. L'identification des axes stratégiques d'intervention en termes d'aménagement, d'équipement, de zonage et de protection des ressources naturelles.

9. Développement des mesures et actions d'adaptation Les résultats de la phase prospective seront spatialisés et traduits sur carte.

3- Phase de validation technique

A partir des résultats des deux premières phases, la phase de validation technique consiste à :

- définir les objectifs prioritaires qui seront traduits en projets prioritaires à réaliser dans les 5, 10 ans à venir et à en établir une planification opérationnelle.

- Formuler les directives communales d'aménagement du territoire - Planifier les mesures ACC à prendre en considération - faire émerger le schéma de développement et de financement et la pratique

d'évaluation de la mise en œuvre des projets prioritaires de quelques secteurs prioritaires.

- Rédiger la Charte communale d'Aménagement du Territoire. La charte communale et les projets qu'elle comporte, seront spatialisés et traduits sur carte.

- Hiérarchisation et priorisation des mesures et actions d'adaptation

Etape 3 : Etape de validation du SAC Le prestataire est chargé d'appuyer la Commune pour :

- La sortie de l'arrêté communal de validation du SAC, après délibération du conseil communal

- L'envoi du document final avec l'arrêté de validation à l'Administration - La remise officielle du SAC, et de l'arrêté d'approbation

5. CONSICTANCE DES PRESTATIONS

Mise à part la production des documents SAC, l'appui aux communes sus-cité et les diverses investigations nécessaires à l'élaboration des SAC, le prestataire organisera les divers ateliers dont la prise en charge sera assurée par le Projet APAA:

- Atelier de validation-diagnostic et validation prospective combiné - Atelier de validation finale et la duplication des documents

6. PRODUITS A LIVRER

Rado infotheque


IV


Trois documents écrits et cartographiques sont attendus du prestataire par Commune concernée: - Rapport intermédiaire contenant:

- l'atlas communal comprenant des cartes différentes thématiques - l'analyse diagnostique territorial comportant la définition préliminaire des orientations potentielles clef et des enjeux importants. - le rapport de prospective territoriale - le rapport provisoire avec charte communale

- Rapport final: c'est la version corrigée du rapport provisoire

a) Atlas communal Sur la base d'un orthophoto ou d'un fonds de carte à haute résolution, une liste non exhaustive des cartes thématiques à élaborer est donnée ci-dessous :

1. Des zones à risques/sensibles érodibilité, inondabilité, sédimentation, lavaka 2. Des bassins versants avec indication des grands exutoires 3. Agro-climatique 4. Potentialité en terre agricole 5. Atouts touristiques 6. Potentialité des unités physiques pour la mise en valeur agricole 7. Des infrastructures énergétiques (production, transport et distribution) 8. Des équipements marchands à vocation communale, marché de gros, marché de

zébus, centres commerciaux 9. Des équipements socio-collectifs 10. Attractivité économique 11. Infrastructures hydro-agricoles 12. Des réserves et ressources minières (énergétiques, non énergétiques, matériaux de

carrières gemmes) 13. Des infrastructures touristiques 14. Les réseaux de transport 15. Réserve en eau et réseaux d'eau potable industrielle 16. De densité de population par commune 17. De la répartition de la population par Commune 18. L'armature urbaine, zone de concentration humaine de plus de 5000 habitants 19. Des projets implantation, intervention des projets publics et privés en cours ,

identifiés ou projetés pouvant avoir un impact sur la Commune 20. Des carrées miniers potentiels demandé encours titrés 21. Des aires protégées existants, en cours de constitution potentiels 22. Foncières : PLOF 23. De synthèse (localisation des zones aménageables) 24. Cartes des sous territoires 25. Carte des risques liées au changement climatique

b) Analyse diagnostique

Basée sur les cartographies thématiques de la Commune, c'est une définition préliminaire des orientations potentielles clef et des enjeux importants.

CONTENUS

* Méthodologie détaillée SAC

Rado infotheque


V


* Rapport intermédiaire de l'atlas et de l'analyse diagnostique pour le SAC * Les différentes cartes thématiques provisoires * Méthodologie détaillée de la phase prospective

Le rapport de diagnostic territorial sera multiplié et livré aux participants, au plus tard une semaine avant la tenue de l'atelier de diagnostic.

c) La phase prospective A partir de l'exercice prospectif, le consultant assistera la Commune pour choisir un scénario de développement qui traduira l'orientation stratégique pour l'aménagement et le développement durable du territoire pour les 15 prochaines années et qui sera déclinée à court et moyen terme. Les analyses menées devront aboutir à la programmation d'actions de prévention de risques et catastrophes naturelles et d'adaptation au changement climatique.

d) L'élaboration du SAC.

La prospective communale à 15 ans sera traduite sous forme d'un document synthétique et des cartes accessibles à tous et qui fera l'objet d'une large diffusion.

CONTENUS

* Rapport définitif de la phase prospective et des cartes y afférentes *. Méthodologie détaillée de l'étape suivante

Le rapport de prospective territoriale sera multiplié et livré aux participants, au plus tard une semaine avant la tenue de l'atelier de prospective.

e) La charte communale A chaque secteur clé identifié de développement, le prestataire doit produire un Schéma de Développement Sectoriel, mettant l'accent sur les objectifs, les raisons d'être des actions, la description des composantes, les opportunités, les retombées économiques techniques et financières, les menaces de non réalisations techniques et financiers, l'interrelation , la complémentarité et l'intégration sur les autres secteurs, les indicateurs d'effets et d'impacts, les partenaires techniques et financiers potentiels, les compétences nécessaires à la mise en œuvre et au suivi, les expériences étrangères...etc. CONTENUS

* La charte communale

* Rapport compilé des 3 phases * Les cartes thématiques définitives des 3 phases

* Zonage définitive des vocations des terres *. DCAT * Document marketing de la Commune *. Méthodologie d'élaboration des PCD et PDF

*. Les délibérations du conseil communal et de l'arrêté de validation du SAC * Brochures ou documents de références pour la mise en œuvre

Le rapport provisoire de SAC sera multiplié et livré aux participants, au plus tard une semaine avant la tenue de l'atelier de validation. Le rapport final est la version corrigée du rapport provisoire. A cet effet :

- Toutes les cartes doivent être livrées par couche thématique au format MAPINFO ou ARCVIEW, accompagnées de leur base de données alphanumérique, en deux (2) exemplaires, et en version papier en cinq (5) exemplaires.

Rado infotheque


VI


- Tous les rapports version définitive seront fournis en cinq (5) exemplaires papiers et sur support numérique en format PDF verrouillé non modifiable et non extractible.

- Les données SIG vecteurs sont à livrer sous format shapefiles (Arcview ou MAPINFO) sur support CD ou DVD en relation avec une base de données alphanumérique ;

- Les données SIG rasters sont à livrer sous format Grid Arcview ou sur format TIF sur support CD ou DVD ;

- Les bases de données doivent être de format Excel et/ ou Access, doté de clés numériques pour permettre une relation avec les vecteurs sur support CD ou DVD.

- Présentation et mise en page. Les tirages se feront sur papier de format A3 à A0 selon l'importance de la superficie du territoire communal Le plan de délimitation du schéma doit contenir la totalité du périmètre sur une seule planche dont le format n'excèdera pas le format Ao. Les directives du MAHTP relatives à la charte graphique devront être scrupuleusement respectées Chaque planche comprend :

o une cartouche de couverture qui porte : le titre, le plan d'assemblage dans le cas de plusieurs planches, les dates d'exécution du plan, l'échelle numérique, o l'échelle graphique, o le nord géographique.

* Autres livrables : rapports et annexes

- Règlements communaux d'utilisation du sol et d'aménagement local (prescriptions communales)

- Base de données foncières à jour et complètes comme résultats de l'enquête foncière ;

- Rapport final sur les activités menées (préparatoires, socio organisationnelles, techniques et administratives mentionnant les étapes suivies, les difficultés rencontrées et les solutions) ;

- Méthodologie d'élaboration du SAC et du PCD; - Rapports de restitution et validation des principaux outils élaborés ; - Un exemplaire des délibérations du conseil communal du SAC et du PCD - Les différents PV en annexes.

7. BUDGET DISPONIBLE et PAIEMENT (Budget plafond : 55Ar millions à 70 millions ariary)

Tranche A la signature du contrat

Rapport provisoire validé

Rapport définitif validé

Taux 30% 40% 30% Période J-1er 12 ème jour 50 ème jour

8. QUALIFICATION DU PRESTATAIRE ET COMPOSITION DE L'EQUIPE

Rado infotheque


VII


Il est demandé au prestataire de posséder des expertises techniques en planification de développement et d'aménagement communal, en particulier dans l'élaboration de PLOF, de plans d'urbanisme, de PCD, et des expertises transversales relatives au SIG, au montage de projets de développement à l'échelle locale, à la mobilisation sociale, à la communication/formation de masse ainsi qu'à la production de documentation écrite. Le prestataire sera une Association de consultants ou un Cabinet/bureau d'études disposant au minimum des compétences citées ci-après. Une personne peut cumuler aux plus deux compétences, à préciser dans l'offre technique.

- Un SIGiste - Un géographe - Un économiste - Un expert foncier - Un socio-organisateur - Un expert en développement institutionnel - Un aménageur urbaniste

Dirigé par un chef de mission, ayant le profil d'aménageur urbaniste, justifiant de plusieurs expériences dans l'élaboration d'outils de gestion et de planification territoriale.

Rado infotheque


VII

Rado infotheque


I

ANNEXE 3 : RECAPITULATIF DES INFORMATIONS A COLLECTER POUR LE SIGISTE : ENQUÊTE SUR TERRAIN

THEME

DESCRIPTION DES

INFORMATION A COLLECTER

INTERET

Structure du

territoire

-localisation et statut des zones -description administrative du

territoire

-identification et vérification des

délimitations administratives

avec leur appartenance aux FKT

-limites communales et délimitation des FKT

Démographie

-nombre d’habitants par FKT

-nombre d’habitants par tranche d’âge (si possible sur plusieurs années)

Pronostic spécifique de l’évolution démographique ( et

des besoins qui en découlent) par

FKT

Milieu physique

-réseau hydrographique avec saisonnalité et noms des cours et plans d’eau -cartes d’altitude (MNT) avec noms des éléments marquants du relief

-produits dérivées d’un MNT : cartes de

micro-bassins versants, pentes,

toposéquence

-carte pédologique -Carte géologique avec carrées et

indices minières

Orientation et lecture partagée du

paysage

-évaluation des ressources en

eaux

-évaluation de l’aménageabilité -évaluation des ressources

pédologiques -évaluation des ressources

minières

Climat

-courbe ombro-thermique des températures e précipitations mensuelles moyennes -caractérisation des saisons sèches et

humides

-caractérisations et fréquence des

Les conditions bio et agro- climatique influent sur la végétation naturelle et les

possibilités agricoles L’appréhension du changement climatique permet l’identification de mesures d’adaptation

Rado infotheque


IX

évènements extrêmes

-tendances observées et projections

concernant l’évolution des

températures

et précipitations

Occupation du sol

Carte d’occupation du sol montrant :

(cf. Carte 4) -Eléments du milieu naturel : forêt,

savanes ; zones humides ; mangroves

-milieu anthropique: zones bâties ; cultures ; reboisement

Informations essentiels pour déterminer les vocations futures des terres :

-zones sensibles à préserver -zones aménagées à maintenir -zones appropriées pour aménagement futurs

Situation foncière

-plan d’occupation foncière s’il y a un

GF -limites des zones à statut foncier

spécifique

-délimitation des aires protégées existantes, des sites sous protection

temporaire et des zones concernées

par

des transferts de gestion

-délimitation des permis miniers

Conditions cadres pour la

détermination des vocations des

terres et les orientations pour les

futures affectations

Localisation, type et état des écoles Calcul d’indicateurs et primaires et d’éventuels

établissements comparaison avec les normes et

d’enseignement secondaire ou professionnel avec : (cf. annexe 3)

matières d’éducation primaire :

Education et

-niveau d’enseignement -distance à parcourir

formation -élèves / salle

-nombre de salles

-nombre d’enseignants -élèves / enseignants

-effectif d’élèves Accès des jeunes à l’enseignement et à la formation

Rado infotheque


X

professionnelle

Santé publique

Localisation, type et état des centres de

santé avec : (cf. annexe 4)

-personnel et

équipements

Comparaison avec les normes :

-1 CSB / 10000 habitants

-1 CSB / 5000 habitants

Equipement et personnel

Localisation, type et état des : (cf. Comparaison avec les normes ; annexe 5)

- 1 puis-forage / 300 habitants -points d’eau

-salubrité du milieu de vie Eau et assainissement -blocs sanitaires, lavoirs, latrines

-canalisations, équipements de

traitements d’eau

-dépôts de déchets

Infrastructure

administratives et

collectives

Localisation et état des : Accès de la population aux

-bureau de commune, guichet foncier, services publics et facteurs

FKT d’épanouissement humain

-gendarmerie, poste, STD locaux

-lieux culturels et sportifs :

bibliothèque, terrain de sport, maison

de réunion, etc.

Caractérisation des activités Conditions cadres pour le économiques : développement économiques : -secteur primaire : produits agricoles, contraintes et opportunités

économie

forestiers, halieutiques et miniers avec

flux internes et externes

-secteur secondaire : transformation,

artisanat

-secteur tertiaire : commerce, tourisme,

Rado infotheque


XI

etc. Localisation et état des infrastructures

économiques :

--route e pistes avec points de coupure -arrêt taxi-brousse, aire de stationnement, port

-marchés, abattoirs greniers

communautaires, couloirs de

vaccinations

-électrification rurale -réseaux de communication : téléphone

Gestion de la

commune

Données statistiques et informations qualitatives sur : -prévisions et réalisation d budget

communal sur plusieurs années

-composition et les expériences du BE et du CC

-appréciation des moyens humains et financiers disponibles -identification des renforcements de capacités et autres appuis nécessaire pour le SAC

Données statistiques et informations Caractérisation des parties qualitatives sur : prenantes, leurs objectifs et

Acteurs de

développement -activités économiques et éventuels

projets d’investissement en cous ou

moyens

prévus

-interventions des programmes, ONG

et associations

Source : INDDL, juin 2015

Rado infotheque


XII



Table des Matières

Table des matières

DECLARATION SUR L’HONNEUR ................................................................................................ 2

"SCHEMA D'AMENAGEMENT COMMUNAL D'ALASORA", .................................................... 2

INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1

I- Contextualisation ............................................................................................................................. 1

11- Cadre réglementaire ................................................................................................................... 2

12- La Commune d’Alasora ............................................................................................................. 3

13- Les conditions physiques de la zone d’étude ............................................................................. 3

II- Analyse et Diagnostique de l’existant........................................................................................ 4

21- Volet hydraulique .......................................................................................................................... 4

Carte 1 - Problématique hydraulique de la zone d'étude ..................................................................... 6

Dalots : ................................................................................................................................................. 9

Buses :.................................................................................................................................................. 9

Fonctionnement : ................................................................................................................................. 9

Fossé maçonné :................................................................................................................................... 9

Fossé en terre : ..................................................................................................................................... 9

Pont dalle situé dans la plaine inondable : ........................................................................................... 9

Pont à poutre maîtresse : ...................................................................................................................... 9

Carte 3 - Les ouvrages de franchissement ......................................................................................... 10

Carte 4 - La route Bretelle ................................................................................................................. 11

Carte 5 - La voirie de la Commune d'Alasora ................................................................................... 12

23- Volet Urbanisme et Habitat...................................................................................................... 13

Carte 6 - Zonage du PUDi 2004 ........................................................................................................ 14

Les rues villages : .............................................................................................................................. 15

Zone d’habitat résidentiel : ................................................................................................................ 16

Zone de lotissement : ......................................................................................................................... 17

Zone d’habitat diffus : ....................................................................................................................... 18

Zone d’habitat précaire et insalubre : ................................................................................................ 18

Zone d’habitat rural ........................................................................................................................... 19

Espace rizicole et Espace boisé : ....................................................................................................... 19

Carte 7 - Occupation du sol de la Commune d'Alasora..................................................................... 20

Carte 9 - Les lignes de transport traversant la commune d'Alasora .................................................. 23



Carte 10- Le réseau d'électricité d'Ambohimanambola ..................................................................... 24

31- Les Paramètres à tenir en compte dans le cho ix d’Orientation d’Aménagement .................... 27

34- Les Orientations proposées ...................................................................................................... 28

Tableau 1. Adduction d'eau potable de la JIRAMA: ......................................................................... 29

35- Les Projets d’équipements de la zone d’étude pour l’Horizon 2030 ....................................... 31

Normes d'équipement ........................................................................................................................ 32

EQUIPEMENTS EDUCATIFS......................................................................................................... 32

Couverture en équipements éducatifs ................................................................................................ 32

E = 3 . 14 x r 2 x — .......................................................................................................................... 33

La taille standard d'un établissement : ............................................................................................... 33

Normes de surface : ........................................................................................................................... 33

EQUIPEMENTS DE SANTE ........................................................................................................... 35

Normes de surface ............................................................................................................................. 35

Normes :............................................................................................................................................. 36


Population Jardin public [m2] ........................................................................................................ 37

Normes de surface ............................................................................................................................. 37

Normes............................................................................................................................................... 37

Zone d’attraction habitants Unité de planification Surface de terrain (m2) .................................... 38


4- Les Stratégies du SAC ............................................................................................................. 41

41- Objectif du SAC Alasora ......................................................................................................... 41

42- Les Côtes de remblai et la gestion de l’inondation 421-Les côtes de remblai......................... 42

422- La gestion de l’inondation et Urbanisation des plaines ............................................................. 42

43- Le PUDé Ambohitrimanjaka et les Projets de l’Etat ................................................................... 43

431-Zonage et réserves foncières ...................................................................................................... 43

44- La création de ZAC et de ZAD comme mise en œuvre du SAC Alasora................................ 43

45- Les Thèmes à étudier pour la commune d’Alasora.................................................................. 44

La participation des communes est indispensable pour concevoir les stratégies avec leur matérialisation via les zonages et les règlements. .................................................................... 45

5- Les Résultats du Sac ................................................................................................................ 45

51- Urbanisation, voirie, accès ....................................................................................................... 46

LEGEN DE ........................................................................................................................................ 47

1 ^ Voie Ferrée .................................................................................................................................. 47

Carte 13- Urbanisation et Voirie........................................................................................................ 47



52- Equipements............................................................................................................................. 48

53- Affectation ............................................................................................................................... 49

Carte 15- Les affectations .................................................................................................................. 49

54- Secteur vert, agricole................................................................................................................ 50

Carte 16 - Les zones agricoles et les zones vertes ............................................................................. 51

55- Zone d’influence ...................................................................................................................... 52

56- Assainissement......................................................................................................................... 53

Carte 18- Assainissement .................................................................................................................. 54

Carte 19- Hydraulique ....................................................................................................................... 56

Carte 20 - Synthèse du zonage........................................................................................................... 57

CONCLUSION.................................................................................................................................. 58

Références Bibliographiques ............................................................................................................. 59

ANNEXES......................................................................................................................................... 60

2. OBJECTIFS .................................................................................................................................. 3

2.2. Objectifs spécifiques : ................................................................................................................ 3

RESULTATS ATTENDUS................................................................................................................. 3

4. SPECIFICATIONS TECHNIQUES.......................................................................................... 3

Etape 1 : Etape préparatoire.............................................................................................................. 4

Etape 2 : Etape d'élaboration du SAC............................................................................................... 4

Etape 3 : Etape de validation du SAC .............................................................................................. 5

5. CONSICTANCE DES PRESTATIONS ................................................................................... 5

6. PRODUITS A LIVRER............................................................................................................. 5

a) Atlas communal ......................................................................................................................... 6

b) Analyse diagnostique ................................................................................................................. 6

CONTENUS ........................................................................................................................................ 6

c) La phase prospective .................................................................................................................. 7

d) L'élaboration du SAC................................................................................................................. 7

CONTENUS ........................................................................................................................................ 7

e) La charte communale ................................................................................................................. 7

CONTENUS ........................................................................................................................................ 7

- Présentation et mise en page. ........................................................................................................ 8

* Autres livrables : rapports et annexes ............................................................................................ 8

7. BUDGET DISPONIBLE et PAIEMENT .................................................................................. 8

8. QUALIFICATION DU PRESTATAIRE ET COMPOSITION DE L'EQUIPE ....................... 8

ANNEXE 3 : RECAPITULATIF DES INFORMATIONS A COLLECTER POUR LE SIGISTE :



ENQUÊTE SUR TERRAIN .................................................................................................... 84

Table des Matières ............................................................................................................................. 88

RESUME ........................................................................................................................................... 92

Titre du mémoire : « Schéma d’Aménagement Communal d’Alasora». Auteur : RANDRIANARISON Vonitiana Rolland Nombre de pages : 65

RESUME

Pour faire face aux défis de la nouvelle urbanité, de nouvelles visions devraient guider l’action de l’urbaniste. Il devrait également explorer de nouvelles théories d’aménagement des villes. Le PUDi 2004 et le Projet TATOM énoncent déjà un certain nombre à explorer dont la poly centralité, la mixité et la polarisation.

Pour le cas de la commune rurale d’Alasora, il est souhaitable qu’un vaste territoire à la périphérie de la capitale, faisant partie du Grand Tanà ait une vision et des visées à l’échelle mondiale. Les ambitions devraient être proportionnelles à la magnificence du lieu.

Les enjeux du Schéma d’Aménagement Communal d’Alasora dépassent largement le territoire de la zone vu l’envergure des projets prévu être mis en œuvre. En effet, ces p rojets exigent des réflexions à l’échelle de l’agglomération d’Antananarivo, de la région et du pays.

Mots Clés : SAC, Urbanisme, Alasora, Développement

Directeur de thèse : RAFALIMANANA Mampitony Adresse de l’auteur : Lot 36 K Ter Ambohipo 101 E-mail : [email protected] Contact : 034 37 940 71

mailto:[email protected]

SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL D'ALASORA

Documents

Transcript of SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL D'ALASORA