Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute...

7
www. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur" Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 1 Savoir être et compétences (2/2) Charlaine Durand, Janvier 2008 Descriptif : Après avoir vu ce que n’était pas le savoir-être, l’auteur vous propose une façon de concevoir le "savoir être" comme une réalité dans la compétence professionnelle chez les infirmiers. Savoir être dépendant de la définition de compétence utilisée SULZER constate : « On observe ainsi dans la plupart des cas, que le savoir-faire est décrit en termes de réalisation d’une action dans un contexte donné, tandis que le savoir-être se présente plutôt comme une caractéristique générique décontextualisée (être serviable) 1 Il tente alors d’apporter un début d’explication à la situation de ce « savoir être » : « La question de la validité des « savoirs-être », dans leur acception courante en tant qu’éléments pertinents de description des compétences, impose de reposer ici le problème de la diversité des définitions de la compétence, et la place variable que peuvent y tenir les genres de savoirs ... »" 2 Ainsi, le savoir être peut, selon la définition de la compétence retenue, être irrecevable dans le cadre d’une compétence contextualisée, comme le définit LE BOTERF 3 par exemple, comme être {a contrario} pour d’autres auteurs, plus « qualifiée» que le savoir-faire pour contenir les compétences nécessaires à répondre aux situations inconnues « là où l’application de savoirs faire ne va pas toujours de soi » 4 . La confusion serait donc d’origine méthodologique si l’on en croit l’auteur. Le savoir- être serait différent de ces types de savoirs identifiés dans des situations contextualisées. En fait le savoir-être contiendrait tous ces types de savoirs. Il se tiendrait dans la façon de mettre en œuvre ces compétences professionnelles. Il ne suffit donc pas de savoir faire mais de « savoir quand, comment et jusqu'où agir »… on en reviendrait presque à ce qu’en dit LE BOTERF plus haut… Prenons donc une autre définition de la compétence pour éprouver ce que dit SULZER. ZARAFIAN 5 définit la compétence comme à la fois personnelle et collective : « La compétence est une intelligence pratique des situations qui s’appuie sur des 1 SULZER (E) 1999 p 55 2 Ibid p 55 3 « La compétence est la mobilisation ou l'activation de plusieurs savoirs, dans une situation et un contexte donnés LE BOTERF 1995 4 SULZER (E) 1999 p 55 5 ZARAFIAN (P) 1994 2e édition réactualisée, p 82-84

Transcript of Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute...

Page 1: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 1

Savoir être et compétences (2/2)

Charlaine Durand, Janvier 2008

Descriptif : Après avoir vu ce que n’était pas le savoir-être, l’auteur vouspropose une façon de concevoir le "savoir être" comme une réalité dans lacompétence professionnelle chez les infirmiers.

Savoir être dépendant de la définition de compétence utilisée

SULZER constate : « On observe ainsi dans la plupart des cas, que le savoir-faire estdécrit en termes de réalisation d’une action dans un contexte donné, tandis que lesavoir-être se présente plutôt comme une caractéristique générique décontextualisée(être serviable) .»1 …

Il tente alors d’apporter un début d’explication à la situation de ce « savoir être » :« La question de la validité des « savoirs-être », dans leur acception courante entant qu’éléments pertinents de description des compétences, impose de reposer ici leproblème de la diversité des définitions de la compétence, et la place variable quepeuvent y tenir les genres de savoirs ... »"2

Ainsi, le savoir être peut, selon la définition de la compétence retenue, êtreirrecevable dans le cadre d’une compétence contextualisée, comme le définit LEBOTERF3 par exemple, comme être {a contrario} pour d’autres auteurs, plus «qualifiée» que le savoir-faire pour contenir les compétences nécessaires à répondreaux situations inconnues « là où l’application de savoirs faire ne va pas toujours desoi »4.

La confusion serait donc d’origine méthodologique si l’on en croit l’auteur. Le savoir-être serait différent de ces types de savoirs identifiés dans des situationscontextualisées. En fait le savoir-être contiendrait tous ces types de savoirs. Il setiendrait dans la façon de mettre en œuvre ces compétences professionnelles.

Il ne suffit donc pas de savoir faire mais de « savoir quand, comment et jusqu'où agir»… on en reviendrait presque à ce qu’en dit LE BOTERF plus haut…

Prenons donc une autre définition de la compétence pour éprouver ce que ditSULZER.

ZARAFIAN5 définit la compétence comme à la fois personnelle et collective : « Lacompétence est une intelligence pratique des situations qui s’appuie sur des

1 SULZER (E) 1999 p 552 Ibid p 553 « La compétence est la mobilisation ou l'activation de plusieurs savoirs, dans une situation et uncontexte donnés LE BOTERF 19954 SULZER (E) 1999 p 555 ZARAFIAN (P) 1994 2e édition réactualisée, p 82-84

Page 2: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 2

connaissances acquises et les transforme avec d’autant plus de force que la diversitédes situations augmente… La compétence est la faculté de mobiliser des réseaux d’acteurs autour des mêmessituations, partager des enjeux, assumer des domaines de responsabilités. »La professionnalité définie par BLIN6 est ici intrinsèque.

Mais il précise7 « Chaque individu a des aspirations, des capacités de jugements quilui sont propres, singulières, qui ne peuvent être niées, étouffée et dissoute dansl'affirmation directe d'un intérêt collectif ».« Il doit s'impliquer subjectivement dans son travail »8 car Il doit « assumer uneresponsabilité locale, en situation, savoir prendre la bonne décision dans un tempscourt, face à un évènement, qui est lui-même une expression condensée del'incertitude. »9.

Il développe alors le principe de responsabilité ( déjà soulevé par SCALLON) et laprésence de référents moraux qui se posent en termes d’éthique professionnelle(appelé aussi « idéal ou normes » par Perrenoud).

Le savoir-être : De la notion intrinsèque de l'éthique de responsabilité...

Nous introduisons ici la notion d’éthique de responsabilité 10: « La responsabilitérelève d’une éthique professionnelle et non d’une morale. »11 12.

Cet élément est des plus importants car sans l’éthique de responsabilité, leharcèlement moral pour arriver à des fins managériales aurait encore de beaux joursdevant lui… la maltraitance soignante aussi.

ZARAFIAN13 définit cette éthique de responsabilité ainsi :« Assumer une responsabilité, c’est- répondre de. C’est aller jusqu’au bout de sa prise d’initiative, c’est inscrire ce qu’onappelle dans les métiers, la conscience professionnelle. C’est une question pratique etnon morale. C’est assumer la plénitude de son action face aux autres, mais aussi (etd’abord) face à soi-même [ … ] Je réponds de mon initiative.- Manifester le souci d’autrui : C’est une posture préalable à l’action [ … ] C’est lesouci d’autrui qui guide mon action. Et je peux avoir ce souci parce que j’ai pouvoir

6 " L'insertion dans un réseau de socialisation professionnelle enseigne des manières de voir, depenser et d'agir qui deviennent particulièrement actives dans l'exercice du travail" déjà cité dans lapremière partie. BLIN, 1997, p 817 ZARAFIAN (P) 1994 2e édition réactualisée, p 258 Op. Cit., p 449 Op. Cit., p 2910 L’éthique de responsabilité selon la classique distinction de Max Weber, en opposition avecl’éthique de conviction. Max WEBER, Le savant et le politique, Plon, Paris 1995.11 ZARAFIAN (P) 1994 2e édition réactualisée, p 8212 Nous retiendrons ici des définitions un peu simplistes pour la morale et l'éthique : Morale = "ce quetu dois faire", Ethique = "ce que tu peux faire, compte tenu précisément des valeurs référencées, ducontexte particulier à la situation".13 Ibid, p 82-84

Page 3: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 3

sur autrui. ». Le pouvoir ici étant l’action exercée14 . « [ … ] La responsabilité est laprise de conscience et la prise en compte de ce pouvoir sur autrui ».- Exercer dans « un certain champ de responsabilité. Le champ est celui qu’il doitcouvrir par ses initiatives et la manière dont il les assume avec l’appui de lastructure organisationnelle. »

Responsabilité et Ethique de responsabilité, Valeurs, normes professionnelles, telssont les éléments qui se dégagent en filigrane tout au long de cet exposé.

... à celle de l'excellence professionnelle.

HARDY15 propose une autre grille de lecture de l’exercice professionnel enconsidérant la finalité poursuivie dans chaque activité.

Le concept de métier articule trois types d’excellence cumulatifs :

- l’excellence technique se définit par une mise en conformité avec une règle ouun règlement. L’imitation gestuelle ou l’exécution d’une pratique manuelleprocède de l’excellence technique. La fonction d’expertise génère la pratiquetechnique dont la caractéristique est la norme. La norme est réalisée ouatteinte par la répétition dans l’apprentissage d’une technique irréprochable.Le taylorisme sollicite l’excellence technique ;

- l’excellence d’entreprise se caractérise par l’esprit et la culture d’entreprise.Elle constitue la raison sociale de la mise en œuvre de l’excellence technique.L’excellence d’entreprise sollicite une dimension humaine circonscrite aupérimètre de l’entreprise. La concurrence densifie l’excellence d’entreprise etdéveloppe le corporatisme, voire le communautarisme jusqu’à générer ce qu'ilest convenu de nommer la discrimination économique. Ne parle-t-on pas desecteurs d’activités ?Les balances économiques et financières sont des indicateurs de l’excellenced’entreprise qui se concrétise avec la réalisation d’objectifs compilés dans unprojet de l’entreprise. Tous les groupes sociaux cherchent à développerl’excellence d’entreprise et pas seulement les entreprises de production : leséquipes sportives, les groupes socioprofessionnels, les services ministériels,etc. L’état de mercenaire illustre, par exemple, ce que peut être l’excellenced’entreprise ;

- l’excellence professionnelle fait de l’humanité une finalité. Elle constitue unesorte de manifeste pour une technologie au service de l’homme.16 L’excellenceprofessionnelle vise à l’épanouissement de l’homme tout en assurant lefonctionnement social des entreprises. Elle cherche à développer laresponsabilité personnelle tout en préservant la promotion de la libertéindividuelle inscrite dans un collectif social.

14 NDLR15 HARDY (J.) 2006 p2316 Manifeste pour une technologie au service de l’homme est le titre d’un opuscule rédigé au début dusiècle par l’INPG (institut national polytechnique de Grenoble) à l’intention des élèves ingénieurs

Page 4: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 4

Si l’excellence d’entreprise porte en germe la guerre économique, l’excellenceprofessionnelle vise à la paix sociale qui ne peut être appréciée que comme uneutopie jamais complètement et définitivement réalisée. En ce sens, l’excellenceprofessionnelle présente une dimension universelle qui régule la mise enœuvre de l’excellence technique dans l’espace d’une excellence d’entreprise.

Cette grille sort de la triologie de KATZ voire de la quadriologie17 : savoirs, savoirsfaire, savoir être et savoir devenir.

On voit de façon précise comment se définit l’excellence technique dans le métierhautement technique qu’est celui de l’infirmière.On peut aussi considérer que cette professionnelle puisse développer un sentimentd’appartenance à l’entreprise publique ou privée dans laquelle elle s’est engagée, aupoint de pouvoir accepter de représenter cette dernière (et sa culture d’entreprise)lors de travaux professionnels impliquant plusieurs établissements. Mais nouspouvons tout autant imaginer que cette excellence d’entreprise vise le développementde sa profession, la promotion de ses connaissances et l’évolution de ses savoirs faire.

Notre propos sur le savoir être s’inscrit définitivement dans l’excellenceprofessionnelle puisqu’elle fait de l’humanité non seulement une finalité mais aussi savaleur première.

Pour conclure rapidement cette première partie

« Le sujet pour s’affirmer professionnel et être reconnu comme tel par les autrescatégories sociales, devra se construire et faire reconnaître une place d’ « acteur-auteur » dans son contexte de travail » 18. Il ne suffit pas de savoir faire, il faut aussiintégrer les « normes » des comportements professionnels admis.

Et les normes des professionnels du soin sont avant tout dictées par des valeurs. Lerespect ou non des valeurs dans ses activités professionnelles quotidiennes peutintégrer comme exclure avec autant de force, le professionnel dans la communauté deses pairs.19

Nous l’avons vu, la définition des savoirs être dépend étroitement de la définition dela compétence à laquelle elle se réfère.

Deux types de conception de la compétence s'opposent pour Marc deROMAINVILLE20: "

- celle béhavioriste, qui est "synonyme de conduite, de comportementsstructurés en fonction d'un but, action, tâche spécifique, observable" et quirepose plus sur des savoirs et contenus de programme

17 DE KETELE (J.-M.), 1986- ROEGIERS (X.) 200018 BLIN, 1997, p 21019 Le lecteur peut approfondir la notion de l’implication des valeurs en lisant l’article “Le rôle desvaleurs dans l’activité de soins.” (lien à mettre dès parution)20 ROMAINVILLE (M. de), 1988

Page 5: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 5

- celle qui est synonyme "d’une potentialité intérieure, invisible, une capacitégénérative susceptible d'engendrer une infinité de conduites adéquates à uneinfinité de situations nouvelles". Cette notion de compétence traduit dans lespolitiques éducatives le choix de mettre l'accent sur les actions du sujet, voiresur son fonctionnement cognitif interne plus que sur les savoirs et les contenusde programme."

Il est tout autant important d’apprendre à apprendre ou à transférer desconnaissances théoriques en situation de soin, que d’apprendre des connaissancesdites de culture générale à la profession. L’action ne prend vraiment son sens quedans le contexte où elle se situe.

Nous sommes en accord avec BLIN qui considère que « La professionnalité reposesur la capacité à identifier et résoudre des problèmes en situation d’incertitude, destress et de forte implication personnelle » [22]. Nous nous devons donc deconstruire et/ou développer un potentiel de cette professionnalité dans le cadre de laformation initiale des infirmiers.

Nous ne retiendrons donc pas le courant béhavioriste et sa vision taylorienne dutravail pour les prochains exposés, mais ceux du constructivisme, du cognitivisme etde la phénoménologie.Ce serait sinon oublier que la compétence individuelle de l’infirmière se développeimmanquablement avec l’acquisition de compétences collectives indispensables à sonexercice professionnel, que ce soit en hospitalier ou en extra-hospitalier, sur un modesalarial ou libéral.

Former les étudiants en soins infirmiers au savoir être, c’est leur apprendre à mieuxse connaître pour les aider à prendre conscience du transfert et contre-transfert quise jouent dans la relation soignant soigné. C’est aussi les former à gérer leursémotions afin de faciliter le diagnostic et la prise de décisions dans des situationsd’incertitude et d’urgence, situations fréquentes dans l’activité du soin.

Le savoir être ainsi conçu ne se situe pas à côté des autres savoirs parce qu’il lestranscende. À la fois présent dans les pré-requis recherchés lors des concoursd’entrée, il constitue des objectifs d’apprentissage. Il fait l’objet d’unaccompagnement en formation en soins infirmiers.

Page 6: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 6

BIBLIOGRAPHIE

BLIN Jean, François, « Représentations, pratique et identité professionnelle »Collection Action et SAvoirs, L’Harmattan, 1997, 224p

HANNOUN H – "L’intervention éducative dans le conflit identité-intégration" ,Penser l’éducation, n°2, 1996.

HARDY, Joël "Pour une mise à jour des enjeux pédagogiques dans les relationshumaines", L’accompagnement pédagogique : formateur sans le savoir ? Collectiondes chercheurs militaires, Les éditions des riaux, Paris 2006 199p

GRANDJEAN, Hubert, MIENVILLE, Pascale, SCHNEIDERMANN, Bernard,"Optimiser la qualité de service dans les organismes de formation". , AFNOR, 2001,ISBN 2-12-465052-1.

LE BOTERF, Guy, « De la compétence : Essai sur un attracteur étrange », Editionsd’organisations Paris, 1995

DE KETELE Jean.-Marie. "L’évaluation : L’évaluation du savoir être, Approchedescriptive ou prescriptive ?" De Boek université, Paris/Bruxelles, 1986.

ROEGIERS, Xavier, "Une pédagogie de l’intégration : compétences et intégrationdes acquis dans l’enseignement", De Boeek, Bruxelles, 2000.

Sartre Jean Paul, "Esquisse d’une théorie des émotions", Le livre de poche, Librairiegénérale française, La Flèche, 1995.

SCALLON, Georges, “L’évaluation des apprentissages dans une approche parcompétences", Canada, De Boeck 2004 342p

SUZER, Emmanuel, "Objectiver les compétences d’interaction, critique sociale dusavoir être, La logique de la compétence", Première partie, Education permanenten°140, Albi 1999 161p

ZARAFIAN, Philippe, "Le modèle de la compétence. Trajectoire historique, enjeuxactuels et propositions", Reuil Malmaison Editions Liaison 1994 2e éditionréactualisée, 130p

BIBLIOGRAPHIE INTERNET

DUTRENIT, Jean Marc, "Evaluation de la compétence sociale des usagers : Chaînonmanquant entre marginalité et intégration" [ en ligne ]. Les Cahiers de l’Actif -N°288-291 Sitewww.cocof.irisnet.be/site/common/filesmanager/sante/resauxsante/evaluation_de_la_competence_sociale/ (pdf) (Consulté juillet 2007)

Cabinet LE BOTERF, "Contribution méthodologique a l’élaboration des parcoursprofessionnels au maapar : Identifier, nommer et apprécier les compétencestransférables acquises dans l’exercice d’un emploi" [ en ligne ]. Observatoire des

Page 7: Savoir être et compétences (2/2) · PDF filewww. Cadredesante.com "Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur

www. Cadredesante.com

"Toute reproduction partielle ou totale de la présente publication est interdite sans l'autorisation de l'auteur et de son éditeur"Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 7

missions et des métiers, ministère de l’agriculture, Rapport final 20 septembre 2004,37p Disponible surwww.omm.agriculture.gouv.fr/documents/et_filiieres_emploi/rapport_final_metho_le_boterf_2004.pdf (Consulté en juillet 2007)

KATZ R.L., Skills of an effective administrator, Harvard Business Review, Vol. 51,1974 cité dans "Pour aller plus loin sur la notion de compétence" [ en ligne ],Disponible surwww.educnet.education.fr/bd/competice/superieur/competice/boite/pdf/t1.pdf(consulté en 2006)

PERRENOUD, Philippe "Construire un référentiel de compétences pour guider uneformation professionnelle" [ en ligne ]. 2001 Disponible surhttp://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_2001/2001_33.html (Consulté en 2003)

PERRENOUD, Philippe, "Que faire de l’ambiguïté des programmes scolairesorientés vers les compétences ?" [ en ligne ]. 2002 Disponible surhttp://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_2002/2002_12.html (Consulté en juillet 2007)

ROMAINVILLE, M., FRENAY, M., NOEL, B., et. PARMENTIER, P. (1998)."L’étudiant-apprenant, grille de lecture pour l’enseignant universitaire.", De BoeckUniversité (Collection « Perspectives en éducation »), Paris/Bruxelles 1998. cité dans"Pour aller plus loin sur la notion de compétence" [ en ligne ], Disponible surwww.educnet.education.fr/bd/competice/superieur/competice/boite/pdf/t1.pdf(consulté en 2006)