Santé publique 3 Brut

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SANTE PUBLIQUE Récapitulation des cours précédant: On avait vu, la conception de la santé du 17em jusqu'à nos jours (Canguilhem), on a parlé sur le fait que lorsqu'il s'agit de santé de maladie et encore plus de médecine, on peut s'appuyer sur le savoir empirique que nous avons tous, soit dans un espace ou une approche plus scientifique et des conceptions individuelle et collectives, (on vit avec nos croyances), On va voir la relation médicale en tant que relation à deux, relation duelle, On verra la différence entre le normale et la pathologique entre le non normale et le normale, ce qui est bon ou pas, On verra en quoi la santé est un projet laïc, ce qui nous permettre de regarder un peu l'éthique de la médecine puis l'ancienne rédaction du serment d’Hippocrate, 1 La relation médicale La relation médicale entre deux personnes, celle qui demande des soins est une personne et celle qui soignent le médecin (aujourd'hui beaucoup plus une équipe) et on peut dire que c'est une relation à 2 personnes, C'est une relation duelle: -l' enjeu de cette relation, c'est que de la part de celui qui est demandeur et qui pense qu'il ne va pas bien ou qui ne va pas bien objectivement, on va voir que dans la définition de la santé il y'a une interférence très forte entre l'état de santé que les gens présentent et ceux qui l'en est vraiment, une personne va demander a une autres ou a un dispositif qui a un pouvoir de lui répondre :

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On verra en quoi la santé est un projet laïc, ce qui nous permettre de regarder un peu l'éthique de la médecine puis l'ancienne rédaction du serment d’Hippocrate, Nous même ou les gens , nous iront donner le pouvoir de nous examiner, de nous prescrire , de nous ordonner ( donner un ordre, une ordonnance , ordre auxquels les gens peuvent obéir, quelques fois très un peu avec flou, quelques fois minutieusement ). 1 La relation médicale Récapitulation des cours précédant:

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SANTE PUBLIQUE

Récapitulation des cours précédant:

On avait vu, la conception de la santé du 17em jusqu'à nos jours (Canguilhem), on a parlé sur le fait que lorsqu'il s'agit de santé de maladie et encore plus de médecine, on peut s'appuyer sur le savoir empirique que nous avons tous, soit dans un espace ou une approche plus scientifique et des conceptions individuelle et collectives, (on vit avec nos croyances),

On va voir la relation médicale en tant que relation à deux, relation duelle,

On verra la différence entre le normale et la pathologique entre le non normale et le normale, ce qui est bon ou pas,

On verra en quoi la santé est un projet laïc, ce qui nous permettre de regarder un peu l'éthique de la médecine puis l'ancienne rédaction du serment d’Hippocrate,

1 La relation médicale

La relation médicale entre deux personnes, celle qui demande des soins est une personne et celle qui soignent le médecin (aujourd'hui beaucoup plus une équipe) et on peut dire que c'est une relation à 2 personnes, C'est une relation duelle:

-l' enjeu de cette relation, c'est que de la part de celui qui est demandeur et qui pense qu'il ne va pas bien ou qui ne va pas bien objectivement, on va voir que dans la définition de la santé il y'a une interférence très forte entre l'état de santé que les gens présentent et ceux qui l'en est vraiment, une personne va demander a une autres ou a un dispositif qui a un pouvoir de lui répondre :

Qu'est ce qui fait qu'on va donner le pouvoir de répondre a certains et pas à d'autres ?

Nous même ou les gens , nous iront donner le pouvoir de nous examiner, de nous prescrire , de nous ordonner ( donner un ordre, une ordonnance , ordre auxquels les gens peuvent obéir, quelques fois très un peu avec flou, quelques fois minutieusement ).

On admet ce pvr parce kon suppose que cette personne a un savoir qui nous permet de nous examiner de faire la part entre ceux qui serait de l'ordre du normal, de l'ordre de l'anormale , ce qui pose problème, une maladie, du pathologie, C'est un savoir tel , qu'il est plutôt susceptible d'améliorer sa santé que de l'altérer, ce pouvoir se base, sur des connaissance, sur des connaissances du patients, car si le médecine lui prescrit des chose qui sont complètement différente de son propre savoir, il ne va pas suivre , il ne va pas obéir, il na va pas être observant, il s'appuie aussi sur les connaissances du médecin, qui sont donnés dans le monde occidentale dans des endroits institutionnelles , les hôpitaux de médecine , les infirmières , dans les livres qui sont rédiger par des chercheurs , des instances qui garantissent

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que c'est l'état le plus scientifique, le plus négocier, et il va y'avoir un consensus, dans cette relation , il y'a bien d'un côté un demandeur en difficultés ou une inquiétude de santé et un soignant qui peut donner un ordre et car ce pouvoir a la possibilité de se vendre et va être un échange économique ( soit il se joue entre les deux personnes qui fixent la règle du jeu, soit a 3 avec la sociétés qui vient réguler l'ensemble du dispositif car avec la sécurité sociale, comme c'est positif, le 3em personnage paye c'est lui qui va contrôler, ce qui se passe dans cette relation : il va contrôler le niveau de savoir du professionnel , le type de savoir du professionnel par ex ce qu'il va prescrire et comment, il y'a bien appui sur savoir, en même temps la relation va être intersubjectif ,entre la subjectivité du patient et la subjectivité du soignant , Cela va se jouer de plusieurs manière, d'abord tout simplement, si le patient dit ce médecin, cette infirmière, cette clinique je m'y sens bien , c'est déjà une position subjective, de l'autre coter le professionnel soignant va dire de l'autre moi je l'aime bien, je ne le supportes pas ou je suis payer pour ça, c'est un numéro, cette relation duelle que l'on décrit est vrai dans n'importe quel interaction intérimaire (ex: relation entre une promotion et les enseignant, avec certains amphis on est plutôt dans une relation de confiance, ou de difficultés,)

Lorsqu'on est a deux, la force du lien qui est souvent un lien non publique un lien ds le secret d'une relation d'un cabinet médical on va le voir dans des terme comme l'accueille, l'examen, la capacité d'entendre ou parler car si les patient n'ose pas parler il arrive bien souvent aussi que du côté des soignant mais c aussi vrai pr le travaille sociale que les professionnelle ne supporte pas ce qui leur est dit ( je veux pas entendre sa, sa fait peur,sa me fatigue ou j'y peux rien ) donc une relation duel.

Donc on va se demander où quelle est la maladie et où qu'elle est la relation entre une personne soignante, les demandeurs et puis la maladie ?

Quoi qui l'en sois c ds un espace difficile à cerner c un espace subjectif ds l'espace d'une relation d'autant que le soignant n'est pas une machine il peut lui même être extrêmement troublé par le problème dont il est saisi, que ce soit parce que il y a un risque mortel, ou qu'il doute de lui même, ou alors que c'est des situation sociale ou individuelle terrifiante, ou parce que c des comportement pour lequel on demande conseille par exemple dans le champs de la sexualité qui sont contraire à ce que lui même pratique ou supporte ou s'imagine

Donc l'espace peut être troublé dans cette relation duel et garder la bonne distance entre celui qui agit et celui qui demande et encore plus avec les sciences humaines quand il y a un observateur qui vient essayé de nommer tout ce qui est en train c'est évidemment difficile. Ce qu'il faut retenir c que cette relation à 2 est d'une manière encore plus caricaturale quand il s'agit de relation avec des populations dans leur ensemble, cette relation à 2 est faite de savoirs d'une part, de subjectivité considérable qui n'éteint pas le savoir qui oblige d'une certaine manière d'avoir le savoir le plus précis, mais qui justifie complètement l'approche de question médicale de santé de maladie qui ne soit pas que scientifique que mécanique et c'est là qu'on va trouver la place des science humaines au sens générale du terme. Sur le normale et le pathologique qu'est ce qu'on demande au soignant et là aussi je parle de choses très quotidienne « est ce que sa va ? Est ce que c'est normal je j'ai tel chose que je pense tel chose de moi ». Qui a charge de dire la normalité (est ce que c'est normale de se promené avec les

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cheveux bleu des bouclette multicolore...) on va dire c'est pas normale d'être comme sa mais en fonction de quoi c'est pas normale ?

Si on pense qu'il y a une corrélation par exemple entre la forme d'une cellule et le bonne d'état du sujet, on peut regarder une cellule et dire cette cellule est normale on ne sait pas ce que va faire le sujet avec sa cellule normale c'est à lui d'organiser son existence mais du point de vu de l'observation de cette cellule elle est normale, en observant cette cellule je ne peut pas dire qu'elle révèle une maladie

Si je regarde une cellule et encore plus si c'est pour un patient qui a été adresser vers un centre anticancéreux et qui va revenir en demandant est ce qu'elles sont normales mes cellules à ce moment la on voit très bien l'enjeu d'une cellule anormal d'ailleurs c'est quasiment une catégorie en anatomie pathologique dont on se sert en disant ces cellules ne sont pas normale elle ne ressemble pas à la forme habituel, et cette cellule anormale pose problème est ce qu'elle révèle une maladie est ce qu'on la vu un peu au hasard, il y a aussi des grandes série de cellules anormales on les appellera même des cellules monstrueuse tellement elle sont anormale

Évidemment la sainte observation d'une cellule par rapport aux cellules normale nous permet de supposer qu'il y a la qq chose de pathologique qui pose problème. Sa paraît assez évident quand on parle des cellules si on voulez projeter par rapport aux cellule histologique par rapport aux dessin d'embryologie basique on voit très bien quand quelque chose est anormale. Ceci étant si je vais voir un soignant en lui disant est ce que c'est normale que je sois comme cela (j'ai tel idée qui me passe par la tête …) évidemment on c très bien que la subjectivité du soignant va être très importante (est ce que c'est normal par exemple que je sois un garçon et ke j'aime les garçon est ce que c'est normale que je sois âgée et que je sois demander en mariage par qq de plus jeune que moi).

En fonction de koi est ce que le praticien dont la consultation va être si c'est en France remboursé par l'assurance maladie, où est ce que ce praticien va être habilité a dire c'est normale ou c pas normale, je vous le conseille ou je vous le déconseille car on autant bien entendu une réponse. Le praticien peut dire c'est un problème qui ne relève ni de la médecine ni de la morale me concernant je peux vous écouter mais dans tt les cas c vous qui prendrait la décision vous en savez autant que moi; Donc là il renvoi à la liberté du sujet sur une question propre au sujet. On peut imaginer qu'il dise je considère que ce n'est pas normale, il ne faut pas le faire. Si il dit sa qu'est ce qu'on peut en penser ? On peut penser qu'il est très fin clinicien et qu'il est entrain d'encourager la personne à prendre un position que la personne désir déjà prendre et sa lui donne un argument; Mais on peut penser également qui va utiliser son pouvoir à affirmer quelque chose qui va jouer dans la vie du sujet, alors que sa ne relevé ni d'une connaissance scientifique ni d'un savoir qui s'inscrirait dans la normalité au sens médical du terme c'est soit une position morale soit une position sociale soit une position culturel

Donc vous voyez que kan on prend un exemple comme celui ci on voit très bien à kel point la subjectivité d'une relation médicale peut jouer un rôle important :

Quand l'IVG on été permise par la loi en France tout de suite la loi prévoit une close de conscience pour les médecin qui sont contre l'IVG et qui vont dire à la patiente moi je ne pratique pas aller voir qq d'autre. Si le médecin au lieu de dire: sa n'est pas une question médical sauf le geste lui même, laisse entendre au titre de son autorité qu'il ne faut pas le faire

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ou il empêche la femme de le faire sans que la femme soit au courent du fait que le médecin la manipule on voit très bien que cette logique de subjectivité échappe tout à fait à une logique scientifique

Canguilhem extrait tirée d'un livre Le normale et le pathologique

Canguilhem : « Sans les concepts de normale et pathologique la pensée et l’activité des médecins sont incompréhensibles »,  il s’en faut pourtant bcp que ces concepts soit aussi clair au jugement médicale qu’ils lui st indispensables dc il est indispensables pour le jugement médicale de savoir si c’est normale ou pas mais est ce que c’est si clair que ça la différence entre ce qui est normale et ce qui ne l’ai pas évidemment que non d’où des questions :

pathologique est il un concept identique à celui d’anormale ? pathologique = anormale ?Ex : une personne qui a un handicap sensitif ou sensoriel ou physique ou mental peut on dire qu’elle est ds un état pathologique ? Comme on pourrait dire que quelqu'un un qui a une maladie évolutive est ds un état pathologique ? Sans doute non. On peut dire qu’un comportemt est anormale (d’habitude on dit bjr et cette personne entre sans dire bjr c’est une petite anormalité ms on ne va pas mettre çà ds le champ du pathologique vraisemblablement

est ce que le normal est identique à la notion de sain ? est ce que ce qui est normale est tjrs sain au sens de bne santé ? oui et non, imaginons certaines manières de faire la cuisine ex le plus classique qui était la cuisine au beurre où on faisait frire du beurre à haute température ce qu’on appelle le « beurre noir » absolument délicieux, et des générations comme c’était bon c’était sain et bon pour la santé, aujourd’hui ce qui parait normale à certaine cuisinière : ns savons que le beurre noir porté à hte T°C comme tte les graisses animales dégagent à ce moment là des produits cancérogènes et que la hte T°C sr les graisses animales c’est particulièrement mauvais pr la santé dc là on peut avoir une pratiques culinaires normale qui n’est pas saine.

Est-ce que une anomalie est de même nature que l’anormalité ? vs pouvez dire : il y a pr telle personne une anomalie sr un examen complémentaire ms est ce que pour autant on peut dire que cette personne est anormale, dc on peut avoir une anomalie très minime sr des milliers ou 100aine de milliers qui déterminent l’équilibre globale de la santé d’une personne dc une anomalie ss qu’il y ai l’ « anormalité » à proprement parler si on fait à chacun d’entre ns des batteries d’exams complémentaires aucun d’entre ns même la personne en meilleure santé n’a tt ses exams complètement normaux il y en a qq un qui vt être ds la zone de non normalité.

Que penser des monstres ? cette question est très intéressante, qu’est ce que c’est qu’un monstre ? c’est évidemment si on prend un individu ou un comportement c’est qq chose qui n’est pas normale et qui est terriblement anormale. Le mot monstre vient qd on prend la langue latine : on trouve dedans « monstrare » = montrer c’est une situation propre à etre exhiber, montrer en public maintenant au titre des droits de l’homme on l’interdit ms on a lgtps montrer ds les foires, ds certains music hall des « individus humains monstrueux » celui qui a deux têtes, la femme qui pèse 350 kilos, l’homme serpent, le monstre. Certains monstres st de gentils monstres qui ont une monstruosité morphologique ms il y a des monstruosités qui ne se voient pas si on

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croise ds la rue un criminel célèbre qui a tué des personnes à répétition et qui à l’air monsieur tt le monde ce qui étonne tellement les jurys ds les assisses vue de l’extérieur çà n’est pas un monstre. Qu’est ce qu’on va appeler le monstre ? est ce qu’on va appeler l’anormalité, est ce que çà va renvoyer à qq chose qui est physique ? est ce que çà va renvoyer à des comportements ? ou éventuellement à l’idée qu’on se fait d’une personne pratiquement ss aucun support et là c’est une projection une rumeur. La question des monstres nous intéresse qd on se demandera ce qui est normale pas normale, ce qui est du coté de la santé ou ce qui est du coté de la pathologie pcq certaines de ces cellules cancéreuses on les appelle monstrueuses donc elles se montrent on a l’impression qu’elles ns remplissent le champ du microscope et on + elles ns inquiètent.

Cherchons ensuite dit Canguilhem une délimitation satisfaisante du concept pathologique par rapport à des apparentés par ex prenons que le daltonisme (anomalie génétique ds la conception des couleurs) qui peut représenter une vraie difficulté, une interdiction d’exercer ds certains métiers, « est ce que le daltonisme est de même nature que l’angine de poitrine (=les douleurs cardiaque, du thorax et pr les gens qui ont des troubles de la circulation coronaire) est ce que le daltonisme est un cas pathologique au même titre que l’angine de poitrine ? On voit bien que le daltonisme n’est pas une maladie à proprement parler est ce que çà va s’inscrire ds l’ordre du handicap, de la gêne, d’une incapacité, alors que l’angine de poitrine s’inscrit clairement ds le coté du signe d’appel qui peut si on ne fait pas gd chose virer vers l’infarctus et la mort. Est-ce que la maladie bleue qui une anomalie de la circulation à l’intérieur du corps de l’enfant (si on ne l’opère pas il n’arrive pas à l’âge adulte) et mêle le sang artériel et le sang veineux de telle sorte que l’enfant est tt cyanosé (→ dc « bleue ») est ce que c’est de la même nature que le paludisme qui est une infection parasitaire ? Est-ce que la vie humaine peut avoir un sens biologique, un sens sociale, un sens existentiel et évidemment lorsqu’on va le regarder du point de vue de ce qui est normale ou de ce qui ne l’ai pas , de ce qui serait pathologique ou de ce qui ne le serait pas, selon qu’on va se situer du coté du biologique où on voit assez bien les études qu’on propose ( les personnels de soin et de santé) qu’on va se situer du coté du sociale : qu’est ce qui est normale en matière de sociale est ce que l’existence des inégalités sociales, dt on ns parle beaucoup, serait le signe de la pathologie de la société, de sa mauvaise santé on va hésiter là-dessus ; et du point de vue existentiel ce qui pense qu’il y a un rapport entre les comportements humains et la santé de l’âme et ce qui se passera après, dc les choses st très compliqués pr savoir ce qui est normale et ce qui ne l’est pas.Ccl (conclusion) à propos de la normalité et du pathologique (ccl du livre de Canguilhem): « un homme ne vit pas uniquement comme un arbre ou un lapin » (→s’agit d’une échelle de valeur).

Si on a passé autant de tps sr la relation intuitive qu’est la relation sr le modèle médicale on l’a ts vécu, on pourrait penser que du coté de la santé publique on est ds un autre monde : si la médecine s’occupe d’une personne à la fois et l’intérêt de cette personne et sa finalité incontournable et indiscutable où l’intérêt de la personne passe avt, qd il s’agit de santé publique on va s’occuper de la cité on va s’occuper de chose politique on va s’occuper des populations ds leur ensemble, Dés lorsque l'on s'occupe de choses qui concerne tout le monde on est dans un autre espace. On est dans un espace et on va le voir aujourd'hui avec tous les savoirs épidémiologiques, les déterminants sur lesquels on s'appuie pour faire les politiques.

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On pourrait penser que du côté de la santé publique on est dans un espace qui lui est rationnel alors que dans la relation de soin ou interpersonnel on serait dans un espace un peu plus subjectif. C'est vrai en partie mais n'empêche que, que ce qui fait que à un moment donner une société va considérer qu'un problème est préoccupant? Que ce qui fait que à un moment donner une société va ce dire que donner des possibilités de vivre mieux a tel catégorie de population que c'est important ou que ça ne l’est pas? Que ce qui fait que un ou deux accidents très grave ou devant les crimes particulièrement médiatiser à un moment donner on ce dit que c'est la vie et c'est comme ça et a d'autre moment la société s'en empare comme si ça concerner absolument tout le monde. Avec cette espèce de dramatisation des cas individuel que vous vivons par exemple en France dans la société d'aujourd'hui. On voit très bien que les même notions même si elles sont d'un point de vue quantitative plus facile a saisir quant il s'agit de santé publique, même en santé publique vont s'inscrire dans un espace extraordinairement subjectif. Exemple : certains crimes, depuis certains années et c'est vrai dans la plupart des pays occidentaux et particulièrement vrai en France depuis quelques années sur un certains nombres d'affaires on durcis de plus en plus la législation pénal en terme de crimination, des comportements que n'était pas incriminer, en terme de longueur des temps d'incarcération, en terme de rétention pour le principe de sûreté pour ceux qui ont déjà fini leur peine. On dit que la société est en état de danger. Si on regarde les chiffres depuis le 19éme siècle il n y a jamais eu aussi peu de crime de sang et aussi peu de coup et blessure. Si on prend une affaire très extraordinaire d'un homme qui a était condamné pour viole d'un enfant, qui sort de prison et il annonce qu'il va violer un autre enfant. Pour le cas de cet homme on a changé la loi de ce pays. Lorsque l'on a demandé au ministère de la justice comment d'affaire du même genre on déjà exister. Dans les 30 ans précédant on n’en trouve pas une seule.

Donc si l'on regarde quelque chose qui est une politique publique et en plus protéger la santé d'une population contre les agressions physique, s'inscrit dans le sens large a la protection de la santé de la population. En voila une croyance partager de plus en plus par une bonne partie de la population qu'il faut être de plus en plus sévère et une base objective qui n'existe quasiment pas car en terme statistique c'est quelque chose qui est un accident terrible mais qui est un accident très aléatoire et dont on peu pas considérer que c'est une base objective. Si on le prendre de la coté de la vache folle : pratiquement pas de cas de mort en France et on a modifier d'une manière extrêmement significatif les croyances, l'inquiétudes, les rumeurs, le marché économique et les habitudes encore maintenant par rapport la consommation de viande rouge. Or la on est bien dans la santé publique. Ce qui veut dire que même dans l'espace de la santé publique on va trouver des déterminants subjectifs considérables. Le rapport avec la santé publique et la perception d'un danger va varier selon l'époque. On va prendre l'exemple de l'amiante ou l'exemple du tabac: sur la dangerosité que représente l'amiante, sur les fibres d'amiante inhaler soit par les ouvriers, soit par les gens qui habitent des immeubles ou qui travaillent dans des usines isoler avec de l'amiante, qui st un excellent isolant thermique en tout cas. Sur le faite que l'amiante donne des maladies menaçant particulièrement les professionnelles. Déjà depuis le début du 20éme siècle on a le nom de la maladie déclancher pas l'amiante, on connait le facteur de risque et on connait les lien entre la duré d'exposition et la maladie. Il faut attendre les années contemporaines que sur cette chose qui est connus depuis très longtemps la société pense qu'il faut arrêter ce facteur de risque, interdire l'amiante et modifier tout une série d'habitude dans la construction, de faire refaire les immeubles ou il y a de l'amiante et c'est extrêmement coûteux. On le sait depuis des dizaines années et puis à un moment donner on décide de faire quelque chose.

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Si on prend le tabac c'est la même chose. En Angleterre dés les années 50 toutes les études sont faites pour monter la corrélation la consommation de tabac et un certains nombre de maladies de type cardiovasculaire, des maladies de type cancéreuse, les maladies de type insuffisance respiratoire etc. Pour que en France on mette en place une législation et dans les cultures il faut attendre pratiquement 30 ans après l'Angleterre. On a bien des éléments objectifs mais on voit bien que faire cette politique va s'inscrire dans des modifications aussi importante peu être que pour une veille cuisinière habituer a cuir avec son beurre a haut température il a fallu réviser ces recettes pour changer sa cuisine. Donc même ce qui parait objectif quant il s'agit d'enquête quantitative faite avec des méthodes scientifiques et prouver qui sont croisé avec les autres résultats qu'on a dans d'autres pays pour être sur que l'on ce trompe pas, même quand on des résultat aussi scientifique on pourrait que la décision va aller de soit et que tout le monde est dans une logique scientifique.

Evidement ce n'est pas le cas. Comme toujours quand il s'agit de santé. Est ce que un enseignant qui serait malade d'une maladie quelconque, d'une maladie grave compromettant sa propre vie ou bien la vie des ces proches vous ferez le même cours sur ce maladie que sur les autres maladies? Est ce que un inspecteur d'aviation ferait un cours sur la sécurité aurait la même tonalité et ferait passer la même chose si lui même a perdu ces proches dans un accident d'avion si bien au contraire de toute sa vie il a appris ça dans les livres mais n'a jamais vu en réalité? On voit bien que même dans la manière de passer l'information, évidemment on va le trouver dans l'émotion du journaliste, on va le trouver dans la sincérité du lien par quoi nous le vivons, les éléments subjectifs vont beaucoup jouer. Je pense à des éléments de santé publique qui ont déclancher des polémiques publique. Des reportage très médiatique donc très subjectif, quelques exemples: une famille en détresse, qui est une famille d'ouvrier peu qualifié qui avez étaient pris dans des boites d'intérim et qu'on a utilisé ou employer dans des centrales électrique nucléaire, en les mettant sans formation suffisante ou ils ont travailler ou porter des objets irradiés. Certains sont morts. Evidement lorsque l'on voit en publique la peine de la famille. Eventuellement la violence des revendication syndical qui dit que l'on exploite des gens et que pour les payer moins on les prend en intérim sans les avoir former comme par hasard sur une émotion particulière on va déclancher d'abord un débat et ensuite modifier la réglementation et éventuellement sanctionner les industrielles qui n'appliquent pas la règle. Si l'on prend ces manifestations autour du Téléthon ou autres manifestation dans le même genre concernant des enfants.

On voit très bien comment pas une émotion populaire depuis quelques années on va faire rentré de l'argent pour des maladies que l'on appelle orpheline ou éventuellement des anomalies orphelines càd concernant qu'un tout petit nombre de personnes ne représentant pas un marché rentable pour les industries pharmaceutique. Si on met des années de recherche pour fabriquer un médicament qui ne va soigner que quelques centaines de personnes dans le monde, évidemment ils vont perdre énormément d'argent et donc rien ce fait. Par contre lorsque l'on fabrique une émotion populaire en montrant ces enfants malade, en montrant leur détresse, certains entre eux on les voit d'années en années ce dégrader une fois que la maladie avance. La on a une action que l'on pourrait appeler de santé publique qui va donner une priorité à une pathologie ou a une handicape particulière qui va déclancher de la recherche, qui va déclencher le fait qu'on va construire des structures pour s'en occuper, on va le mettre dans le cours des étudiants de médecine, pour les infirmières, pour les assistants social etc. On voit très bien comment les éléments se déclenchent. La santé publique dont ce que nous vous proposons doit évidemment être un projet laïc. Qu’est ce qui va être comme projet laïque? La santé publique doit être un projet laïque. Si on admet pendant des siècles dans un pays comme la France ceux qui enseigne la médecine les règles, ceux qui certifient le savoir sont de

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prêtres, on peux pensé qu'il y a une autorisation philosophique ou morale éventuellement politique d'autorisé ou interdites des savoirs .On va allé chercher plus tôt par exemple les écritures sacrées ou docteur de la loi on va allé dans un savoir porté par une grille de lecture extrêmement fort.

Le savoir dont on a le droit de vous enseignés est un savoir qui est supposé acquis par une démarche scientifiques s'appliquant soit des éléments quantifiables, prévale en permanence, soit applicable à une position cad si on vous dit qu'il y a des gens qui croient sa, ou on pense à une époque, on énonce ces points de vue, on a pas a vous dire si ils sont bien ou pas bien, on a à vous le faire connaître les éléments de connaissance.

Donc si il s'agit d'un projet il va concerné plein de chose, la prévention, les soins, les dispositif de soins, mais quoi qu'il en soit sur le point de vue laïque comme tout les projets vont amenées a une frustration finale. Quelque soit le progrès de la prévention du soin, tout le monde va mourir donc évidement le projet de santé publique ne dit rien a propos de ceux qui pense ceux qui pense que la vie n'est pas un cul de sac , qu'il y a une vie après la mort,quelque chose ensuite.

Chaque fois qu'il s'agit de maladie ,de mort , ou de politique publique on est dans une espèce de grande ambiguïté qui va mêlé la science ,avec quelque chose de moral, et une chose indéfinie , qui est une espèce d'espoir un peu obscur que les choses ne finirai pas.

La corrélation au savoir scientifique est une position éthique.

Dans les dispositif antérieur qu'on a vue dans quelque ligne de Michel Foucault et Canguilhem, les croyances, les principes médicaux, les pratiques de santés été fondés sur des croyances et sur ce qu'on va appelé la transposition empirique des savoirs.

Aujourd'hui que ca soit la med dans son application au corps humains , des savoirs en général,la médecines et les pratiques de santé publiques doivent êtres fondées sur des connaissances scientifiques dans une espace normalisé cad quantifié , évalué,critiqué, pour êtres admissibles. Si les connaissances sont pas fondés sur des connaissances scientifiques donc quantifié , évalué,critiqué elles sont pas admissibles.

Mais tous ces résultats (par exemple enquêtes) vont permettre de faire de politique qui s'impose autoritairement au personnes donc toutes ces connaissances ne sont pas naïves ,innocentes. Pour qu'on est le droit imposer au pop par exemple une limitation de pratique, il faut que sa soit pour une chose objective.

Mais ca ne enlève pas une part de subjectivité dans le champ de la médecine.

Conclusion: la conception hippocratique du 17ème siècle s'élargit . Et la conception éthique des pratiques médicales vont passés d'un étique qui concerné la personne à une éthique qui

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concerne la santé publique. Les sciences de la santé d’aujourd'hui sont sans doutes les cadres les plus larges.

La Santé Publique

Nous sommes dans cet espace dans lequel peut jouer le passage de médecine à la santé publique.

Je vous montre le vieux texte de serment d’Hippocrate. Car c’est le texte de base qui va fonder tout ce qu’on ne trouve pas dans l’intention, la législation et dans la réglementation de la plupart des institutions sanitaires et sociales.

Autre fois les médecins prononcent un carment, ça se passe au moins dans (l’origine …) cet école Hippocratique dont je vous ai déjà parlé, 4ème siècle avant J-C, île de Cos (petit île en face des cotes turques aujourd’hui, et dans cet école on forme des dissipes qui vont être des médecins et qui prononcent le serment.

Sur quoi jurent-ils ?

«Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée » tout ça c’est les deux grecs (le panthéon), Esculape le dieu de la médecine, Hygie et Panacée c’est les filles d’Esculape. Et vous verrez que terme Hygie qu’on connaît encore avec hygiène, et Panacée c’est le nom parle quel on désigne depuis toujours le médicament qui soignerait toutes les maladies (un panacée universel).

Alors qu’ai ce que jure le nouveau médecin ?

« Je jure par tous les dieux et les déesses, que j'accomplirai, selon toutes mes forces et mes capacités, le serment tel qu'il est écrit. »

→ Il jure d’abor une fidélité à celui qui lui a enseigné la médecine et auquel il va donner le même rang qu’à son père. « Je regarderai comme mon père celui qui m'a enseigné la médecine, et je partagerai avec lui tout ce dont il aura besoin pour vivre. Je regarderai ses enfants comme mes frères. »Donc là nous sommes dans une proposition qui montre la force du lien qui va ce noué entre les médecins. Plus tard il y aura des corporations (des groupes de toute sortes) et on voie des depuis l’antiquité que ce groupe tellement soudé dont les gent disent « les médecins ce tiennent les coudes »par exemple quand il y en a certain qui sont en faute ou des erreurs, ça s’inscrit dans la longue tradition de ce qui vas faire une famille à part.Et si on regarde comme ses frères les enfants de celui qui vous a former, c’est difficile de dire plus clairement que c’est une famille en soit.Vous voyer que la première chaise c’est l’affirmation à une communauté des médecins, il faut savoir en plus que le savoir des médecins (qui est aujourd’hui sur le net) est considéré comme un secret. Un secret qui peut soigner et si on s’en sert male ça peut tuer. C’est également un secret très commercial puisqu’on a une clientèle

→ « Je prescrirai aux malades le régime qui leur convient, ac autant de savoir et de jugement que je pourrai, et je m'abstiendrai à leur égard de toute intervention malfaisante ou inutile. »

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La notion de « régime » ce n’est pas simplement le régime alimentaire, c’est beaucoup plus globale : depuis ce qu’ils peuvent prendre pour ce soigner mais les modes de vie, une sorte de prise en charge globale.« Je m'abstiendrai à leur égard de toute intervention malfaisante ou inutile » ça c’est l’élément centrale du serment d’Hypocrite, qu’on a traduit de différentes manières, on a souvent dit par : « primum non nocere »→ « d’abord, ne pas nuire »

Puisque le soignent, celui qui a du pouvoir sur les autres : ce pouvoir il peut l’exercer pour faire du bien, mais il peut c’exercer si il est acheté pour agir contre la personne on peut l’exercer pour le faire délibérément mal ou bien il peut ce triompher et il peut nuire alors qu’il croie qu’il fait du bien.

Et sur cette question de l’engagement d’un sermon à ne pas nuire, qd je ferai avec vous sur les questions éthiques et sur le fondement du procès de Nuremberg et qui fait en gros les comités d’éthique aujourd’hui c’est sur la stupéfaction du monde occidentale qd elle s’aperçoit en 1945 que des médecins qui on préannonce de sermon sont servie pour conseiller une politique eugénique ou des politiques génocidaires notamment du régime nazi. Et ça vous allez le voire dans la nouvelle version du sermon d’Hippocrate. Nous sommes toujours 4 siècles avant J-C.

→« Je ne conseillerai jamais à personne d'avoir recours au poison ». Là nous somme encore dans le débat d’aujourd’hui sur l’euthanasie. Le médecin ne donnera pas de poisons et ne le conseillera pas. 

« J’en refusera à ceux qui m'en demanderont. » même si ils souffrent beaucoup et même si ils demandent au médecin de les tuer

«  Je ne donnerai à aucune femme de remèdes abortifs. » Donc là aussi par sermon ils ne pratiqueront pas l’IVG (comme on dit aujourd’hui), ils ne donneront pas la main au vertement.

Vous imaginée le pois de ces textes dans la tradition, pour voire encore aujourd’hui beaucoup des positions transmises comme ça sans les gens en est forcément conscience de génération en générations.

→En suite sur la vie du médecin, ai ce que celui qui est médecin peut faire n’importe quoi dans sont existence ? Donc là « Je conserverai ma vie pure et sainte aussi bien que mon art »

→« Je ne pratiquerai pas d'opération dont je n'aurai pas l'habitude, mais les laisserai à ceux qui s'en occupent. » une chose qu’on a encore aujourd’hui.

Là on s’engage à ne pas faire, alors que le médecin a le doit de faire jusqu'à des périodes très ressentes n’importe quel acte sur un patient du moment qu’il est docteur en médecine. Il ‘s’engage sur l’honneur devant les dieux à ne pas faire ce qu’ils ne savent pas faire. (Alors que là aussi ça peut ce discuter parce que les chirurgiens n’étaient pas des médecins et il y avait des concurrences entre les groupes)

→« Lorsque j'irai visiter un malade, je ne penserai qu'à lui être utile, me préservant bien de tout méfait volontaire, et de toute corruption ac les hommes et les femmes. » Donc ça doit ce passer dans un espace (là encore j’emploi plusieurs fois le mot espace), et qui serai à l’abri des tentations interpersonnelles très fortes. Le médecin n’est plus un homme ou une femme (encore qu’à l’époque il n’y avait pas de médecins femmes). C’est un espace asexué idéalement pace qu’évidement ce n’est jamais vrai. Et le vieux texte dit (parce que celui là il est un peut raccourcis) « avec les hommes et les femmes, libres ou esclaves, adulte ou enfant. »

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→ Ensuite le secret, que l’on appel dans notre code à nous le secret professionnel. C’est le code pénal qui porte le secret professionnel même si les gens parlent de secret médical qui est un des 4 figures du secret professionnel.

« Tout ce que je verrai ou entendrai dans la société, pdt l'exercice ou même hors de l'exercice de ma profession, et qui ne devra pas être divulgué, je le tiendrai secret, le regardant comme une chose sacrée. » c’est importent que ce soit sacret parce qu’il y a pas de code, il n’y a pas de lois. Aujourd’hui si quelqu’un, quelque soit le métier, encore plus si il est médecin, fait une violation du secret médicale comme on dit ça tombe sur sous cou de la loi. Donc il y a une loi et une réglementation. Et quand il n’y en a pas, on va invoquer le sacret. Et comme on a juré sur les dieux, ça garanti.

→ Et on conclusion : « Si je garde ce serment sans l'enfreindre en quoi que ce soit, qu'il me soit accordé de jouir heureusement de la vie et de mon art, et d'être honoré à jms parmi les hommes, si je m’y manque il me parjure qu’il m’arrive tout le contraire »

Donc je regarde comme mon père ce lui qui m’enseigne la médecine,Je prescris aux malades le régime adapté,Je fais tout pour ne pas leur nuire,Pas de poison,Pas d’avortement,J’essai d’être aussi clean que je peux du point de vue morale (et à titre personnel),J’évite de commettre des méfaits avec les patients,Le secret de ce qui ce passe dans les mésons.

Donc touts ses textes avec touts ces injonctions concernent l’exercice de la médecine au prêt d’une personne ou d’une famille donc un espace privé.

Aujourd’hui, serment d’Hippocrate réactualisé en France par l’ordre des médecins : « Bulletin de l’ordre des médecins n°4 Avril 1996 ». Est-ce que aujourd’hui, nous allons prêter serment sur les Dieux de l’Olympe ? Sans doute pas alors sur quoi on prête serment ? Cette question n’est pas claire car si c’est des gens qui sont religieux peut être, il y a des procédures dans l’espace de la religion, devant des témoins où l’on pourrait s’engager devant eux. Mais là, on est dans un espace qui est pas religieux donc ce que prononce les étudiant au moment où il passe leur thèse qui est une épreuve académique et si le jury l’accorde et vous dit que vous êtes reçu : vous devenez docteur et vous allez prononcer un serment qui n’est pas obligatoire, réglementaire. Si certains refusent, ils peuvent aussi prononcer un autre serment en négociant avec le jury. Quoi qu’il en soit : « au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité ». C’est ce que nous avons aujourd’hui un code de l’honneur et de la probité avec un Code Civil et un Code Pénal, des Codes administratifs… enfin une quantité de Code. Donc on voit bien qu’aujourd’hui encore on jure sur un système de valeurs qui est relatif comme tout système de valeurs. Le Serment est beaucoup plus long qu’autrefois et nous allons voir devant quel ordre le médecin va s’engager.

« Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. » Souvenez vous, la première

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phrase de l’ancien serment était je regarderai comme mon père et mes frères celui qui m’a enseigné la médecine et ceux qu’ils l’ont appris avec moi. Donc on est plus dans le même état d’esprit : ici on promouvoit la santé physique, mental, individuel et social.

Ensuite, ce qui nous est dicté de plus en plus aujourd’hui par les codes éthiques, par les droits des patients : « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. ». Alors sa peut s’entendre de différentes manières : l’autonomie peut désigner par exemple des personnes âgées dépendantes qui disent qu’ils ne veulent pas certaines choses alors que leurs familles les forcent à le faire et exercent une pression sur le médecin, ou les personnes qui ont des anomalies mentales que sais je ? La notion discrimination, on la retrouve dans les règles dans les hôpitaux, vers l’admission vers les soins donc pas de discrimination selon la richesse, selon leur état et selon leur conviction qu’elle soit politique, religieuse, sur les modes de vie et de comportement : le médecin accepte toutes les différences de tout le monde.

Ensuite le rôle de protection : le médecin s’engage à protéger et activement c'est-à-dire qu’il faut intervenir et non avoir des ressentiments : « J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. » C’est là que l’on sent entre ces lignes la période depuis le début des années 1970 où a vu l’arrivée de la médecine humanitaire et l’engagement de la pensée médicale sur les luttes sociales, la réduction des inégalités.

Là, on va retrouver l’engagement des médecins du coté de la torture, de l’extinction du crime génocidaire et pas seulement dans l’Allemagne Nazi, où y reviendra plus tard lors d’un cours, sa a été une position beaucoup plus large qu’il n’y parait dans beaucoup de pays. «  Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. » Le concept même des lois de l’Humanité n’existait pas lors du 5ème siècle avant J-C et n’existait même pas en 1940. Ce concept de lois de l’Humanité et crime contre l’Humanité : c’est le procès de Nuremberg entre 1946, 1947, 1948 lorsque l’on juge ces criminels qui sont bien plus des criminels de guerre car ils ont agi sur des populations qui n’étaient pas armés et dans un contexte hors de la guerre. Cet engagement contre ces crimes, on le retrouve aujourd’hui dans le serment des médecins.

5ème position : on arrive dans l’espace classique du serment avec le rapport avec son patient. Donc on voit que toutes les premières parties, on est du coté de ce que l’on peut appeler de la santé publique c'est-à-dire une position d’intervention, de soutien par rapport aux groupes sociaux. Par rapport aux patients : « J’informerai les patients des décisions envisagés, de leurs raisons et de leurs conséquences. » En 1996, la loi n’existait pas encore : ce sont les lois des années 2000 qui oblige à informer le patient, qu’il y est une signature pour un accord explicite pour des opérations graves. Le patient est appelé « patient éclairé » et qui est responsable.

« Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. » D’après le prof, ceux qui ont écrit ce texte avaient l’idée de l’IVG dans la tête où la femme arrive avec l’idée de faire un IVG et elle est tellement retournée par le discours du médecin ou le soignant, qu’elle y renonce. Mais c’est aussi le rapport avec la réanimation avec les patients qui ne veulent pas être sauvé et souhaite pas de soin et qu’on le laisse mourir : « ne me tuer pas mais laissez moi mourir » donc tout sa c’est de respecter les consciences même si ce sont des gens malades et affaiblis et que si on

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les sauvent, ils nous remercient de les avoir sauver montrant ainsi toute l’ambiguïté de ce qui se passe dans cette situation.

Ensuite : « Je donnerai des soins à l’indigent et à quiconque me les demandera » Il faut dire qu’aujourd’hui existe la Sécurité sociale et l’aide sociale et que si ces personnes sont correctement inscrites dans ces dispositifs, le médecin ne soignera sans doute pas gratuitement. Enfin tout cas, il doit donner ses soins à toutes personnes même sans argent enfin c’est jurer. « Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. ». C’est une notion un peu nouvelle, on ne sait pas exactement ce que les rédacteurs avaient dans la tête  mais on peut comprendre ce qu’est la soif du gain et la recherche de la gloire peut être que les médecins universitaires qui, pour être célèbre du point de vue de la recherche, vont soit négliger des patients soit proposer des techniques très incertaines pour voir si elle marche et obtenir de la gloire.

« Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. » C’est une notion classique (donc l’idée du secret professionnelle.)

« Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs ». Donc là aussi c’est la même notion en un peu plus soft.

Ensuite la question de la prolongation de la vie que l’on appelle depuis quelque temps l’acharnement thérapeutique : « Je ferai tout pour soulager les souffrances ». Cette notion n’était pas simple car la France est l’un des pays comme la plupart des pays latins, où on a attendu extrêmement tard avant de donner des antalgiques. Les pays anglo-saxons, depuis le milieu du 19ème siècle, chaque fois il utilisait un antalgique même pour arracher une dent pour éviter que les patients ne souffrent trop. Dans les pays latins, il fallait attendre les années 60 voir 70 pour que l’on admette qu’il relevait du pouvoir du médecin de trouver tout les moyens pour calmer la douleur et même la douleur des actes médicaux et notamment on commence à enseigner les questions de la douleur et la prise en charge de la douleur dans les études chose qui n’était pas faite jusqu’à cette période. « Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. » Vous imaginez toutes les questions, discussions sur les questions de l’implication des médecins dans l’accompagnement du mourant : si on mets un peu plus d’un produit ou un peu moins comme par exemple certains produits calmant la douleur, si on augmente la dose, on peut les faire mourir. Donc c’est évidemment c’est toute la limite délicate depuis des années où on se demande si est ce qu’il faut la laisser sur la conscience des médecins, ou la légiférer…

« Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission » Cela peut s’entendre de différentes manières : l’indépendance de prescrire tout les médicaments qui me paraissent bien même si ils sont pas remboursés par la Sécurité sociale, sa peut être si je suis un médecin salarié et que mon employeur m’oblige à agir de tel ou tel manière, je vais rester indépendant mais si je suis un médecin salarié comme dans l’armée ou dans les prisons et qu’il me dit celui-ci il faut pas le soigner et je le fais contre mon employeur je vais prendre des risques. Evidemment, le médecin va prendre des risques si il n’ose pas le faire pour pas aller à son encontre ou alors être complice de maltraitance si il écoute son employeur.

« Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. » Alors là je ne sais pas si les personnes en n’ont conscience lorsqu’elle disent sa, cela veut dire que

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concrètement, comme autrefois, je m’engage à ne pas faire ce que je sais pas faire et en plus aujourd’hui la loi y veille c'est-à-dire que si un médecin fait quelque chose qu’il n’est pas habilité à faire sera sévèrement condamné beaucoup plus qu’avant et notamment il jure à continuer à faire de la formation professionnelle continue en disant : « Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés » c'est-à-dire « je m’engage à perfectionner mes compétences ».

« J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité ». C’est ce qui reste de la grande affirmation de la solidarité médicale et de la famille médicale comme autrefois : « que mes hommes et mes confrères m’apportent leur estime si je suis fidèle à mes promesses et que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »Voilà ce que donne l’évolution sur 25 siècles de l’engagement des médecins. Cette réflexion est demandée à des étudiants en licence ou master SSS, car qd on est ds une maison de retraite ou ds un hôpital ou ds un établissement qui est ds le sanitaire et social, on s’attend à ce qu’il y ait le secret, à ce que les gens ne soient pas maltraités, à ce qu’ils soient acceptés quels que soient leur pb même s’ils pas beaux, pauvres ou riches ou même s’ils ne parlent pas la même langue. C’est dc le fondement de ce que va faire cette éthique.

Nous allons aborder la santé publique. La santé publique c’est une relation de pouvoir, c’est toute une organisation mais qui est en rapport avec la santé des populations et qui est d’une notre nature que la relation de soin. Ns verrons ce qu’est une population, ça peut être la population de la planète si on est ds l’OMS qui réfléchit pr tte la planète, ça peut être l’infirmière du campus qui parle avec le médecin en charge de la santé des étudiants sur la population des étudiants du campus, mais on pourrait parler de la population des gens qui ont telle maladie, parler de la population des gens qui habitent une ville, parler de la population des gens qui ont telle nationalité, dc la notion de population est évidemment un concept mais tant qu’on a pas dit de quelle population il s’agit, on a pas encore commencé à clarifier.

Les objectifs de la santé publique

On va avoir des notions très générales.Prévenir   : Des gens en bonne santé restent en bonne santé, il va falloir qu’on prévienne les maladies, prévenir les mauvais états de santé par ex prévenir la soif, prévenir la ss alimentation, est-ce que ça fait parti de la SP, c’est un projet médical que les gens mangent mais s’ils ne mangent pas, jusqu’à pas du tt ils en meurent et s’ils mangent mal ils vont mal aussi. Quand on parle de manger mal, ce n’est pas seulement ds l’équilibre alimentaire mais c’est aussi mourir de faim, ne pas avoir de quoi manger.

Eduquer   : La prévention ça peut être les bons conseils qu’on va donner pr savoir comment éviter telle maladie mais ça peut aussi l’organisation globale de la vie, pr que de la manière dont fonctionne la vie, fonctionnent les relations sociales, la répartition des richesses, que tt le monde puisse avoir des fonctions vitales basiques satisfaites.

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Fonction du soin/ soigner   : Il appartient à la SP de faire que les gens puissent être soignés.Les soins c’est d’une part : que les soins soient distribués à des gens qui en auraient besoin par des personnes capables de le faire. Mais on n’arrive pas aux soins miraculeusement, pr ça il faut qu’il y ait un dispositif qui fonctionne, il faut qu’il y ait des savoirs qui existent, savoirs fondés sur le pierre nation, sur pleins de choses mais également de plus en plus sur la recherche notamment pr soigner des maladies, des infections, pr prévenir ce qu’on ne sait pas encore faire, les années passant on découvre progressivement.

Assainir le milieu   : Là on a tout le grand soucis d’aujourd’hui de l’environnement. L’assainissement = les égouts et l’eau potable, en mettant l’eau potable et égout ds une ville ou ds une pays, on fait disparaître le plus clair des gdes maladies infectieuses qui ont ravagé le Moyen Age, typiquement le Choléra, ou ttes les maladies transmises par les selles, par tous les déchets humains, mais également par tous les déchets ménagers. Ca peut aussi être faire que les usines ne crachent pas trop de produits polluants etc

Organiser une protection sociale. Ds la SP, il y a tout l’aspect protection. C’est bien qu’il y ait un système de soins, qu’il y ait de la nourriture qui n’est pas toxique et bonne à manger dans les magasins, mais si les gens n’ont pas l’argent pr accéder aux soins, s’ils n’ont pas d’argent pr se nourrir ou pr se payer un logement, ds les sociétés libérales on peut dire « tant pis pr eux, attendons qu’ils deviennent riches n’importe quel pauvre peut devenir riche » c’est le modèle encore de la protection sociale nord américaine dont on va parler ; ou bien on est ds un modèle plus à l’européenne ds lequel on pense qu’il est du devoir des collectivités garanties par l’Etat que les gens puissent avoir une protection sociale pr les soins, qd ils sont vieux (retraite) qd ils ont des charges bien plus lourdes que certaines familles (pas d’enfants opposé à bcp d’enfants et qui ont avec un peu de chance le même salaire). La SP relève une compétence pr la protection sociale puisque c’est notamment, or les gdes enquêtes de santé qui rejoignent les enquêtes sociologiques, qui va faire apparaître les besoins de populations qui par exemple auraient besoin d’être soignées, que personne ne connait (les médecins ne les voient pas puisqu’ils ne vont pas vers les soins). La SP a une facette « répressive » pr ne pas dire « d’ordre public ». Ex des toxicos le code de la SP désigne des quantités de conduites individuelles et collectives qui sont cadrées par la loi, par la réglementation, on demande aux gens de les respecter et s’ils ne les respectent pas on va leur envoyer la police et la justice si par ex nn respect de la règle par rapport aux produits illicites, si c’est ds le monde du travail on va envoyer des inspecteurs du travail et éventuellement là aussi des policiers et la justice si l’infraction se maintient etc… Donc par des lois et règlements, on va cadrer certaines conduites individuelles et collectives, on va administrer, on va organiser. La SP n’a pas comme la médecine des « clients (venant à titre) individuels » mais la population au sens large (nationale voire internationale, ça peut être locale) mais souvent aussi à une échelle plus ciblée certaines populations ou groupes touchés par des pb spécifiques.Idée force = la SP parce qu’elle a pour mission d’agir sur le milieu (sens large du terme, ça peut être les milieux biologiques ou de l’écosystème , milieu d’organisation sociale, milieu de vie ) une dimension publique qui a des objectifs «  politiques » ( ne signifie pas

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du tt les partis « la droite » ou «la gauche » « partisans » , mais ce qui concerne l’organisation et l’administration de la cité ( sens général cad de la société) et dès lors qu’on prend une position sur l’administration de la société, de fait cette position est ds un espace qui ds les pays occidentaux, doit être un espace de débat public, ouvert, et ça ne doit pas être imposé par un gpe de pouvoirs soit par un autre.

Ex d’actualité : la grippe A, à supposer que l’épidémie démarre très fort, que tt le monde ne puisse pas être vacciné ou même soigné en même temps, qui est-ce que l’on soignerai en 1er ? et qui va en prendre la décision ? ceux qui ont le plus d’argent ? les plus jeunes ? les étrangers qui n’ont pas de papiers ? Dès lors qu’on se pose ce type de question, cmt on s’y prend ? cmt on fait ? on est ds des questions qui peuvent soit être traitées par les bureaux et les techniciens (ce qu’on pourrait appeler le savoir des experts) soit une question qui peut être traitée par le débat public (pas forcément de très bon conseils), mais c’est la logique de la SP en démocratie.