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POSTE PUBLICATIONS 40010088 L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport et de machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécurité du travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dans les entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement de transport et de la fabrication de machines, au Québec. SANTÉ SÉCURITÉ Vol. 28 No. 1 Avril 2011 Revue d’information de l’ASFETM La santé et sécurité du travail chez BRP DOSSIER Prévention des risques électriques 1 re partie Travail à chaud : réglementation et permis

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POSTE PUBLICATIONS40010088

L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport etde machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécuritédu travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dansles entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement detransport et de la fabrication de machines, au Québec.

SANTÉSÉCURITÉVol. 28 No. 1 Avril 2011

Revue d’information de l’ASFETM

La santé et sécuritédu travail chez BRP

DOSSIERPrévention des risques électriques1re partie

Travail à chaud :réglementation et permis

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Santé Sécurité + Avril 2011www.asfetm.com

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BRP est un chef de filemondial dans la conception, lafabrication, la distribution et lamise en marché de véhicules

récréatifs motorisés, qui exerceses activités dans plus de

90 pays et compte plus de 5 500 employés. Plus de

2 500 personnes œuvrentdans les installations

manufacturières situées àValcourt, en Estrie où

l'entreprise a son siège social.

L’ASFETM est une association sectorielle paritaire créée en vertu de laLoi sur la santé et la sécurité du travail du Québec. Elle a été constituéevolontairement, en 1983, par des groupements de travailleurs etd’employeurs des secteurs d’activités économiques « Fabricationd’équipement de transport » et « Fabrication de machines ». L’ASFETMa pour mandat la prévention des accidents du travail et des maladiesprofessionnelles dans ces deux secteurs d'activités. Pour ce faire, elleoffre des services de formation et information, recherche et docu-mentation, conseil et assistance technique, aux établissements qu'elledessert, en privilégiant l’élimination à la source des dangers pour lasanté, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs, ce qui est l’objetmême de la loi.POSTE PUBLICATIONS

40010088

L’Association sectorielle – Fabrication d’équipement de transport etde machines (ASFETM) est un organisme paritaire de santé et sécuritédu travail qui dessert les employeurs et les travailleurs oeuvrant dansles entreprises des secteurs de la fabrication d’équipement detransport et de la fabrication de machines, au Québec.

SANTÉSÉCURITÉVol. 28 No. 1 Avril 2011

Revue d’information de l’ASFETM

La santé et sécuritédu travail chez BRP

DOSSIERPrévention des risques électriques1re partie

Travail à chaud :réglementation et permis

EEEENNNN CCCCOOOOUUUUVVVVEEEERRRRTTTTUUUURRRREEEE

SANTÉ SÉCURITÉ + est publié par l’ASFETMAssociation sectorielle - Fabrication d’équipement

de transport et de machines 3565, rue Jarry Est, bureau 202

Montréal (Québec) H1Z 4K6Tél. : 514 729-6961 ou 1 888 527-3386

Fax : 514 729-8628www.asfetm.com • [email protected]

Les termes et expressions utilisés dans la présente revued’information incluent les deux genres grammaticaux.

La reproduction des textes est autorisée à la condition que la source soit mentionnée.

DIRIGEANTSDirecteur général

Arnold DugasCoprésidente patronale

Marie-Josée Lemieux (Directrice, SAE CSéries,Bombardier Aéronautique)

Coprésident syndicalClaude Boisvert (Agent d’affaires, AIMTA-FTQ)

TrésorierRobert Bernier

(Coordonnateur, Syndicat des Métallos)

ADMINISTRATEURSREPRÉSENTANTS DES ASSOCIATIONS PATRONALESManufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ)

Lisette Arel (Conseillère, Prévention SST, Venmar Ventilation Inc.)Jacques Desfossés (Coordonnateur, GL & V Fabrication)

Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC)André Bisson (Chef, RH, Héroux-Devtek Laval)

Jean-François Dubé (Directeur, Qualité, Organisation matérielle et outillage, Bombardier Aéronautique)Jacques Grignon (Rolls-Royce Canada)

Marie-Josée Lemieux (Directrice, SAE CSéries,Bombardier Aéronautique)

Martin Thériault (Superviseur, SST, Bell Helicopter Textron)

Association des manufacturiers d’équipement de transportet de véhicules spéciaux (AMETVS)

Sylvie Marceau (Conseillère, RH, Demers Ambulances)Denis Robillard (Président directeur général)

REPRÉSENTANTS DES ASSOCIATIONS SYNDICALESSyndicat des métallos (MUA-FTQ)

Robert Bernier (Coordonnateur, Bureau de Montréal)Stéphane Murray (Président, Section locale 9414)

Syndicat national de l’automobile, de l’aérospatiale,du transport et des autres travailleurs et travailleuses

du Canada (TCA-Canada-FTQ)André Gendron (Permanent syndical)

Michel Lepage (Nova Bus Corporation)Raynald Plante (Repr. Prévention, Pratt & Whitney Canada)

Fédération de l’industrie manufacturière (CSN)Mario Lévesque (Repr. Prévention, Bombardier Transport)

Guy Robert (V.P. SST et Environnement)

Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA-FTQ)

Claude Aubry (Bombardier Aéronautique)Claude Boisvert (Agent d’affaires)

Fédération de la métallurgie, des mines et des produits chimiques (CSD)

Serge Latour (Président, Syndicat de Laurin Machinerie)

PUBLICATIONRédaction et coordination

Suzanne Ready

SupervisionComité des relations publiques (Lisette Arel, André Gendron,

Stéphane Murray, Martin Thériault)

Production : Prétexte Communications

Tirage : 7 000 exemplaires

Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec

Deuxième trimestre 2011ISBN 2-921869-26-8

La mission corporative de l’ASFETM

6 avril 2011 à ValleyfieldCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, ValleyfieldHôtel Plaza, Valleyfield Info : 450 377-6200 • www.csst.qc.ca

11 au 13 mai 2011 à Trois-Rivières33E CONGRÈS DE L’AQHSSTInfo : www.aqhsst.qc.ca

25 mai 2011 à Sept-Iles26 mai 2011 à Baie-ComeauCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, Côte-NordInfo : 418-964-3906 ou 418-589-9845

www.csst.qc.ca

30 mai 2011 à SherbrookeCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, EstrieHôtel Delta, Sherbrooke Info : 819-821-5000 #5041 • www.csst.qc.ca

16 juin 2011 à DrummondvilleCOLLOQUE SUR LES RISQUES ÉLECTRIQUESASFETMInfo : 514 729-6961 • www.asfetm.comVoir annonce en page 12

4 octobre 2011 à Carleton5 octobre 2011 à Ste-Anne-des-MontsCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, Gaspésie / Iles-de-la-MadeleineInfo : 418 368-7800 #7852 • www.csst.qc.ca

14 octobre 2011 à SaguenayCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, Saguenay / Lac-St-JeanHoliday Inn SaguenayInfo : 418 696-5200 #5223 • www.csst.qc.ca

18 et 19 octobre 2011 à MontréalGRAND RENDEZ-VOUS SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL Palais des congrès de MontréalInfo : 514 906-3061

www.grandrendez-vous.com

25 octobre 2011 à St-HyacintheCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, YamaskaHôtel des SeigneursInfo : 450-771-3900 • www.csst.qc.ca

25 et 26 octobre 2011 à Rouyn-NorandaCOLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST Abitibi / TémiscamingueCentre des congrès, Rouyn-NorandaInfo : 819 797-6191 #6133 • www.csst.qc.ca

1er novembre 2011 à DrummondvilleCARREFOUR SSTCSST, Mauricie / Centre-du-QuébecBest Western Hôtel Universel Info : 819 372-3400 #3276 • www.csst.qc.ca

9 novembre 2011 à Rivière-du-Loup COLLOQUE SUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAILCSST, Bas St-Laurent Hôtel UniverselInfo : 800 668-2773 #6146 • www.csst.qc.ca

À L ’ A G E N D A

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3Santé Sécurité + Avril 2011www.asfetm.com

Arnold DugasDirecteur général, ASFETML E M O T D U D I R E C T E U RL E M O T D U D I R E C T E U R

Nous savons tous que l’environnementphysique et les conditions de travail ont un effetsur la fréquence et la gravité des accidents etdes maladies professionnelles. Un milieu conta-miné, bruyant, mal éclairé et encombré, deséquipements et outils désuets, mal entretenuset mal protégés, des procédures de travail nondéfinies et non sécuritaires... Voilà autantd’obstacles à la prévention.

Un autre élément, moins tangible celui-là,influence directement le succès des efforts enSST : le climat de travail. Bien sûr, ce domaineest fortement dépendant des relations de travailet, rappelons-le, cela n’est pas du mandat del’ASFETM. Mais le climat de travail est aussidépendant justement du niveau de risque desaccidents et des maladies professionnelles etdonc des efforts faits pour diminuer ce risque.Nous entrons ici dans une boucle… En effet,tous les efforts de prévention réalisés en SST(comité paritaire, respect des règlements et desnormes, programme de prévention, plan deformation, sécurité des machines, etc.) ont undouble effet. Ils contribuent à diminuer lesaccidents du travail et ils favorisent un meilleurclimat de travail, rendant ainsi plus efficacesces efforts de prévention.

Le climat de travail est aussi affaire deperception et qui dit perception, dit aussimotivation, communication, implication. Cesont des notions que l’on a tendance à négligerdans le feu de l’action, pris entre production,organisation, financement, changement, livrai-son, etc. De plus, ces éléments ne sont pasfaciles à observer ni à mesurer et, parconséquent, à modifier. Ils sont essentiellementrelatifs... Relatifs à l’environnement mais aussiaux personnes - travailleurs et employeurs –lesquelles, selon leur expérience et leurcondition personnelle, ont tendance à voir leverre à moitié vide... La position dans lahiérarchie et le degré de latitude influencentaussi notre perception. Sur le plancher, on estmoins optimiste qu’à l’étage.

Instaurer un bon climat de travail, avoir desemployés et des cadres motivés, et qui ledemeurent, cela ne se fait pas seulement pardes conférences de motivation, mais par desactions, telle que l’instauration d’un milieu detravail sain et sécuritaire. Il faut que la réalitésoit positive pour que sa perception le soitaussi. Nous devons agir sur cette perception, àla fois par des gestes concrets et par del’information sur ceux-ci. Par exemple, un

comité SST fonctionnel est une structure quiaméliore la SST et la communication entre lesintervenants et tous les employés. La formationsur l’utilisation sécuritaire des équipements(chariots élévateurs,ponts roulants, plates-formesélévatrices, etc.) est l’occasion d’améliorer lespratiques et aussi de permettre la discussionet les échanges. La sécurisation des machineset l’élaboration de procédures de travail sécuri-taires sont la démonstration de l’implication del’entreprise pour le bien-être des employés. Il ya là tout un message.

Cela tombe bien car tous ces sujets sont autantde services développés et offerts par l’ASFETM,comblant justement tous ces besoins.Formation, information, recherche et assistancetechnique sont nos spécialités. Enfin, à lademande de plusieurs entreprises, une sessionde sensibilisation au mieux-être psychologiqueau travail, nouvellement élaborée par un comitéparitaire composé de personnes ressourcesprovenant de nos établissements, est désor-mais disponible. Et tout cela favorise unmeilleur climat de travail !

Climat de travail et SST

Clientèle cibleLes électriciens, les électrotechniciens, les membres des comitésde santé et de sécurité, les responsables SST, les représentants àla prévention, les superviseurs et toute personne responsable ouconcernée par la sécurité lors de travaux de nature électrique.

Objectifs générauxÀ la fin de la session, les participants seront plus en mesure :• de comprendre les risques lors de travaux sur des équipe-

ments ou appareillages électriques ;• d’expliquer les principales implications de la réglementation

pour l’employeur et les travailleurs ;• d’appliquer une méthode de travail sécuritaire lors de travaux

de nature électrique, incluant la détermination des périmètresde sécurité et le port des équipements de protectionpersonnelle appropriés à la tâche et à l’appareillage.

Contenu• Loi d’Ohm : un rappel• Choc électrique• Arc électrique• Principales causes d’accident de nature électrique• Cas d’accident• Réglementation : LSST, RSST, C-21, Code de l’électricité du

Québec• Méthodes de travail sécuritaire (Norme CSA Z462) :

• permis de travail sous tension• périmètre de sécurité• équipement de protection individuelle : choix, port et

inspection• Études de cas et questionnaire

Durée4 heuresIncluant qualification professionnelle7 heures

Information514 729-69611 888 [email protected]

Voir dossier en pages 5 à 8 du présent numéro...!

P R É V E N T I O N D E S R I S Q U E S É L E C T R I Q U E SSession de formation de l’ASFETM

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T R A V A I L À C H A U DR É G L E M E N TAT I O N E T P E R M I SSession de formation de l’ASFETM

Contenu• Objectifs• Définition du travail à chaud• Réglementation • Procédure et permis de travail à chaud

ObjectifsÀ la fin de la session, le participant sera enmesure de :• Définir le travail à chaud• Identifier les risques du travail à chaud• Identifier les mesures préventives appro-

priées• Connaître la réglementation applicable,

notamment le Règlement sur la santé etla sécurité du travail et le Code nationalde prévention des incendies

• Appliquer la procédure de travail à chaud• Comprendre et appliquer les consignes

du permis de travail à chaud.

Durée2 1/2 heures

Information514 729-6961 ; 1 888 [email protected]

T R A V A I L À C H A U D T R A V A I L À C H A U D Le Règlement sur la santé et la sécurité dutravail (RSST), à l’article 297, définit ainsi le travailà chaud : « Tout travail qui exige l’emploi d’uneflamme ou qui peut produire une sourced’inflammation ».

Le Code national de prévention des incendies(CNPI) précise à l’article 5.2.1.1.1 que lessources d’inflammation (chaleur ou étincelles)peuvent provenir des opérations de soudage,coupage, brasage, meulage, fixation parcollage, métallisation à chaud, dégel des cana-lisations, etc. À l’article 5.2.3.1.1, le codeprécise aussi, et cela va de soi, que ce travaildoit être effectué dans des aires exemptes dematières combustibles et dont les murs,plafonds et planchers sont de constructionincombustible ou revêtus de matériauxincombustibles.

Mais il arrive souvent qu’on doive faire dutravail à chaud ailleurs que dans une aireprévue à cet effet et conforme à cesexigences. Que faire alors ?

Dans ces conditions, l'obtention d'un permisde travail à chaud est une étape obligatoirepour l'exécution de tels travaux. Il est doncessentiel d’émettre un tel permis de travail àchaud à tout travailleur ou entrepreneureffectuant du travail à chaud sur des lieux qui nesont pas conçus à cet effet, aussi bien à l’intérieurqu’à l’extérieur de l’établissement (voir encadré).

Voici quelques précautions à prendre avantd’entreprendre un travail à chaud :• Vérifier que le matériel est en bon état de

fonctionnement avant de commencer letravail.

• Inspecter minutieusement les lieux avant decommencer.Vérifier en particulier si les murs,cloisons ou plafond renferment des matériauxcombustibles.

• Débarrasser l'aire de travail de toute matièrecombustible. Si le plancher est en matériaucombustible, le mouiller à l'eau, le couvrir desable humide ou le recouvrir avec des bâchesrésistant au feu.

• Avant d'utiliser de l'eau, s'assurer que tousles circuits électriques ont été mis horstension afin d'éliminer tout risque de chocélectrique.

• Enlever tout matériau combustible de l'aire detravail. S'il n'est pas possible de déplacer lesmatières combustibles, les isoler au moyend'un écran de protection thermique ou lesrecouvrir avec des bâches résistant au feu.

• Protéger les canalisations de gaz et lesappareils au gaz contre les étincelles, lesmatières incandescentes ou en fusion et lesobjets chauds.

• Obturer les interstices entre les planches dusol et entre les plinthes et les murs ainsi queles espaces sous les portes au moyen d'unmatériau à l'épreuve du feu. Fermer lesportes et les fenêtres.

• Recouvrir les murs et le plafond avec unisolant thermique résistant au feu pour éviterqu'ils ne deviennent excessivement chaudset prennent éventuellement en feu.

• Une fois le travail terminé, inspecter denouveau les lieux pour s'assurer que lesmurs, fils et rebuts ne sont pas excessi-vement chauds.

• Nettoyer les ouvertures des conduits deventilation et autres à l'aspirateur pourenlever tout débris combustible. Prendre lesprécautions voulues pour éviter la projectiond'étincelles dans les conduits. Couvrir lesouvertures des conduits avec un matériaurésistant au feu et inspecter les conduits unefois les travaux terminés.

• Affecter un gardien qualifié uniquement à lasurveillance des lieux durant l'exécution destravaux et pendant 30 minutes au moinsaprès leur achèvement.

En outre, il faut se conformer aux normes etrèglements en vigueur, soit le RSST et le CNPI.

C’est un document écrit qui autorise lestravailleurs à faire le travail à chaud et qui lesinforme des risques inhérents au travail.

Le permis est obligatoire pour tous lestravaux à chaud dans une aire qui n’est pasprévue à cet effet et donc non conforme àl’article 5.2.3.1.1 du CNPI.

Le permis doit être disponible pendant toutela durée des travaux, sur les lieux mêmes,incluant la période de surveillance après lestravaux, s’il y a lieu.

Sa validité est pour la durée totale destravaux (maximum de 8 heures consécu-tives). Une autre évaluation de l’atmosphèredevra être effectuée si un changementsurvenait.

L’émission du permis est de la responsabilitédu service de santé et sécurité de l’entreprise(ou autre selon le type d’établissement)conjointement avec le superviseur respon-sable des travaux.

Toutes les personnes impliquées dansl’entreprise utilisatrice (l’employeur où se faitle travail) doivent signer le permis, soit :• le chef d’établissement ou son repré-

sentant (émet le permis) ;• le responsable ou superviseur des tra-

vaux (demande et complète le permis) ;• le chargé de sécurité ou de prévention

incendies (applique les mesures desurveillance) ;

• Le travailleur (applique les mesures deprévention et effectue le travail).

P E R M I S D E T R A V A I L À C H A U D

Claude Mi l le t teConseiller en prévention, ASFETM

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Dans nos usines, des travaux de nature électrique sont souvent nécessaires. Il va sans dire que ces travaux comportent des risques et doiventdonc être effectués de façon sécuritaire par des personnes compétentes et qualifiées. Un programme de sécurité électrique est l’outil qui devraitencadrer ces travaux afin d’en éliminer les risques. Rappelons d’abord quelques définitions.

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•DOSSIER•DOSSIER•PRÉVENT ION DES R ISQUES É L ECTR IQUES

1. Quelques définitions

La norme CSA Z462-08 Sécurité en matièred’électricité au travail définit un dangerélectrique comme « une situation dangereusecaractérisée par le fait que le contact avec unappareillage, ou la défaillance de celui-ci, peutentraîner un choc électrique, une brûlure paréclair d’arc électrique, une brûlure thermiqueou des blessures découlant d’une explosion ».Dans les faits, on identifie deux grandes famillesde risques électriques : le choc électrique etl’arc électrique.

Choc électriqueLe choc électrique est causé par un contactdirect entre le travailleur et une composantesous tension. C’est donc le passage ducourant dans le corps qui crée les blessures.Les blessures qui pourront en résulter vontdépendre de plusieurs facteurs : le type decourant (courant continu ou alternatif), sonamplitude (qui dépend du voltage de lacomposante sous tension), la résistance ducorps (la zone de contact est-elle mouillée?), ladurée du contact, le trajet pris par l’électricitédans le corps, etc. Avec un courant alternatifde 0,5 mA pendant 0,8 s, il y a risque d’arrêtcardiaque, 0,8 s et quelques ampères : brûlureet mort probable.

En fait, le courant circulant dans une ampouled’à peine 7,5 W à 120 V est suffisant pour tuers’il passe par le cœur.

Pour les travaux en usine, il y a donc un risquede choc électrique, potentiellement mortel, dèsque le travailleur est à proximité de compo-santes sous tension.

Arc électriqueL’éclair d’arc électrique résulte d’un court-circuit qui se produit lorsqu’un courant

électrique traverse l’air entre deux conduc-teurs. La température extrême générée parl’éclair d’arc peut causer des blessuresexternes : brûler la peau directement etenflammer les vêtements.

De plus, cette température extrême entraîne unetrès forte expansion de l’air ambiant et du métalà proximité (le cuivre en particulier augmentera67 000 fois de volume en passant de l’étatsolide à l’état gazeux). L’explosion et l’onde dechoc qui en résulte peuvent occasionner desblessures internes sévères et même la mort(l’arc électrique peut causer la mort jusqu’à unedistance de 3 m1).

Pour les travaux en usine, il y a donc aussi unrisque d’arc électrique, potentiellement mortel,dès qu’un travailleur est à proximité decomposantes sous tension.

Au Québec, les travaux électriques sont cou-verts par plusieurs textes de lois, règlements etnormes :• Loi sur la santé et la sécurité du travail

(LSST) • Règlement sur la santé et la sécurité du

travail (RSST)• Code de l’électricité du Québec, maintenant

appelé Code de construction Chapitre VÉlectricité

• Loi et règlement sur les installationsélectriques

• Règlement sur la formation et la qualifica-tion professionnelles de la main-d’œuvres’appliquant aux métiers d’électricien, detuyauteur, de mécanicien d'ascenseur etd'opérateur de machines électriques dansles secteurs autres que celui de laconstruction

• Norme ACNOR CSA Z462-08 Sécurité enmatière d’électricité au travail

2. Principales causes d’accidents denature électrique

Bien sûr, la cause des accidents de natureélectrique est l’électricité. Le simple faitd’effectuer un travail sur des composantessous tension expose le travailleur à desrisques. Parmi les travaux courammenteffectués sur des installations électriques dansles usines, on peut penser aux remplacementsde régulateurs de tension (ballast), à l’ajout oula relocalisation de composantes qu’on a choiside faire sans interruption de l’alimentation pourne pas nuire à la production et même auxtravaux de réparation ou de remplacementsans interruption de l’alimentation.

Il peut aussi arriver des accidents lors detravaux de prise de mesures et dedépannage : appareil de mesure incompatibleavec les mesures à prendre (modèle « do-mestique » sur installation de puissance,instrument de mesure pour basse tensionutilisé sur une installation haute tension),sélection du mode de lecture ou connexion dessondes inappropriées, amorce d’un arc par lessondes, etc.

Les travaux à proximité de pièces soustension présentent aussi des risques. Mêmesi le travailleur ne travaille pas directement surdes composantes sous tension, comme il estprès de composantes énergisées, le risquedemeure présent. Par exemple : lors d’ajout decircuit ou du tirage de câbles supplémentaires,le travailleur risque d’entrer en contact avecune pièce sous tension ou d’amorcer un arclors de la manutention de composantes.

Il peut aussi s’agir d’une défaillancemécanique : des liens mécaniques conduc-teurs se défont et des pièces tombent sur desconducteurs sous tension. Par exemple : écrou

Association sectorielle Fabrication d’équipement de transport et de machinesUn organisme paritaire en santé et sécurité du travail

1 r e par t i e

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qu’on échappe ou qui est lâche, composantesmal ajustées, remise sous tension intempes-tive, etc.

Dans tous ces cas, des méthodes de travailinadéquates sont en cause : procédure decadenassage absente ou incomplète, outils etappareils utilisés inadéquats, etc.

La plupart des admissions à l’hôpital pourcause d’accident électrique concernent desbrûlures par éclair d’arc électrique, et non unchoc électrique2.

Au Québec, en 2009, 6 travailleurs ontété électrocutés alors que 208 autres ontété électrisés3.

3. Éliminer les risques électriques :Travailler hors tension !

Pour les travaux en usine, il y a donc desrisques de choc électrique et d’arc électrique,potentiellement mortels pour les travailleurs,dès qu’un travailleur est à proximité decomposantes sous tension. Pour éliminer cesrisques, il faut donc empêcher le travailleurd’accéder aux composantes sous tension. Celan’est pas toujours possible puisque certainestâches (remplacement de composantes, répa-ration, « troubleshooting ») nécessitent que letravailleur soit à proximité des composantes.Mais celles-ci doivent-elles être sous tension ?

La LSST « a pour objet l’élimination à la sourcemême des dangers pour la santé, la sécurité etl’intégrité physique des travailleurs » (article2). Pour éliminer les dangers de nature élec-trique, il « suffit » d’éliminer l’électricité, doncde travailler hors tension !

De même, le RSST précise que « avant d’en-treprendre tout travail de maintenance, deréparation ou de déblocage dans la zonedangereuse d’une machine », il faut cadenassertoutes les sources d’énergie de la machine(article 185), donc travailler hors tension.

Même le Code stipule que les travaux deréparation ou de modification doivent être faitshors tension (article 2-3044).

Le travail hors tension doit être la méthodeà privilégier lors de travaux sur des instal-lations électriques. C’est d’ailleurs la positionofficielle tant de la Corporation des maîtresélectriciens du Québec (CMEQ)5 que de l’Asso-ciation des constructeurs propriétaires enélectricité et des électriciens d’entretien duQuébec (ACPÉÉEQ)6.

Pour éliminer les dangers de nature électrique,on cherchera donc à atteindre une situation detravail sans danger électrique, « une conditiondans laquelle un conducteur sous tension ouun circuit a été déconnecté, cadenassé ettesté afin de s’assurer de l’absence de tensionet mis à la terre si nécessaire »7. Cela veut direque, tant que l’on ne s’est pas assuré, entestant, de l’absence de tension, on doitconsidérer être en situation de travail soustension, avec tout ce que cela implique !

4. Travailler sous tension de façonsécuritaire

Malgré tout ce qui précède, peut-il exister descas où le travail sous tension est justifié ? Lanorme CSA Z462-088 vient répondre à cettequestion. En fait, on y prescrit les travaux pourlesquels le travail sous tension serait permis,mais en aucun cas, on ne parle de choisir lasituation la plus rapide ou la moins « déran-geante » pour la production…

4.1 Le permis de travail électrique soustension

Lors de travaux sous tension, un permis detravaux d’électricité sous tension est néces-saire. Ce permis doit comprendre les onze élé-ments suivants9 :a) Schéma du circuit et appareillage, donc

le schéma unifilaire de l’installation (sou-vent difficile à retrouver)

b) Justification de la nécessité des travauxc) Méthodes de travail sécuritairesd) Analyse du risque de choc électriquee) Périmètre de protection contre les chocs

électriquesf) Analyse du risque d’arc électriqueg) Périmètre de protection contre les arcs

électriquesh) Équipement de protection individuellei) Protection des personnes non qualifiéesj) Séance d’information sur la tâche et les

risques spécifiquesk) Signatures d’approbation de travaux sous

tension, soit la personne responsable, lepropriétaire ou la personne en autorité.

Voici les seules exceptions possibles aupermis : « Les tâches effectuées par des per-sonnes qualifiées à l’intérieur du périmètred’accès limité … comme les essais, ledépannage et les autres mesures de tension,peuvent être effectuées sans l’obtention d’unpermis de travaux d’électricité sous tension,pourvu que les pratiques de travail sécuritai-res et l’équipement de protection individuelleappropriés, selon le chapitre 4, soient mis enœuvre. Si le franchissement du périmètred’accès limité n’est nécessaire que pour desfins d’examen visuel et que le périmètred’accès restreint ne sera pas franchi, unpermis de travaux d’électricité sous tensionn’est pas obligatoire. »10

Dans tous les cas, les travaux sous tensiondoivent être planifiés si on veut les rendresécuritaires. En particulier, des analyses dechoc et d’arc doivent être effectuées pourdéterminer, entre autres, les périmètres desécurité à établir pour les travaux et leséquipements de protection personnelle et lesoutils que les travailleurs devront utiliser (pointsd, e, f, g et h du permis). Ces analyses doivent

Waguih Geadah , ing., M.Sc.A., MAPIngénieur/coordonnateur, ASFETM

Patr ic ia Vega , ing., MBAIngénieure, ASFETM

Tony Vendi t t i , M. Ing.,Chargé de recherche technique

ASFETM

Photo : Magazine Travail et Santé (www.travailetsante.net)

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être effectuées par des ingénieurs spécialisés.Des méthodes de travail sécuritaires serontétablies indiquant les procédures à suivre et lesprécautions spéciales (point c du permis). Lesrésultats de ces analyses seront communiquéset expliqués aux travailleurs lors d’une séanced’information avant de débuter les travaux(point j du permis).

4.2 Périmètres de protection contre lechoc électrique

Les périmètres de protection sont des espaces,des « bulles », autour des composantes soustension. Un périmètre doit être établi avec desmatériaux non conducteurs, pour sécuriser lazone de travail. De plus, pour aider lestravailleurs à délimiter les périmètres, il peut êtrenécessaire de tracer des lignes au plancher.

Les analyses de choc électrique permettent dedéterminer les trois périmètres de protectioncontre les chocs électriques :• Accès limité : seulement une personne

qualifiée (ou personne non qualifiée « aver-tie » et accompagnée par personnequalifiée) peut franchir ce périmètre ;

• Accès restreint : seulement une personnequalifiée avec les équipements de protec-tion individuelle requis peut franchir cepérimètre ;

• Accès interdit : aucune personne ne peutfranchir ce périmètre. À ce point, onconsidère que le travailleur est si proche...c’est comme s’il était en contact avecl’élément sous tension.

Personne qualifiéeAu sens de la norme CSA Z462-08, unepersonne qualifiée est une « personne ayantdes compétences et des connaissancesadéquates relativement à la conception et àl’exploitation d’appareillages et d’installationsélectriques et ayant reçu une formation ensécurité afin d’identifier et d’éviter lesdangers dans ce domaine». Tout travailleurne répondant pas à cette description – fût-ilsuperviseur, ingénieur ou président – devraitêtre considéré comme une personne nonqualifiée et ne devrait donc pas accéder aupérimètre d’accès restreint. Cette notion seradétaillée dans le prochain numéro à paraîtreen septembre 2011.

4.3 Équipements de protectionindividuelle (ÉPI) contre le chocélectrique

Ces ÉPI doivent être en bon état, inspectésavant chaque utilisation, soumis à des essaisélectriques périodiques selon la fréquenceprescrite (soit à tous les six mois pour lesgants). Ils doivent être bien ajustés autravailleur et permettre de faire la tâche enoffrant une visibilité bien dégagée et unebonne liberté de mouvement.

4.4 Périmètres de protection contre l’arcélectrique

Aux périmètres de protection contre leschocs s’ajoute le périmètre de protectioncontre les dangers d’éclair d’arc électrique.Ce périmètre peut être plus grand (ou plus petit)que les périmètres de protection contre lesdangers de chocs électriques. Ces périmètresde protection sont indépendants l’un del’autre.

La norme définit différentes méthodes pourcalculer le périmètre de protection contre leséclairs d’arc électrique et pour définir les ÉPIrequis :• la méthode par calcul, la plus précise ;• la méthode par catégorie de dangerosité,

permet de déterminer les ÉPI à l’aide d’untableau11 ;

• Une méthode simplifiée est aussiprésentée en annexe de la norme. Ellepermet de choisir entre deux catégoriesd’ÉPI selon les tâches et l’installationélectrique.

4.5 Équipements de protectionindividuelle contre l’arc électrique

Il existe cinq catégories de danger d’arcélectrique (niveaux de dangerosité) définiesselon le niveau d’énergie dégagé lors del’éclair d’arc électrique. Le classement indiquele niveau de résistance des vêtements auxéclairs d’arcs. Pour chaque catégorie (de 0 à4), des ÉPI sont prescrits.

Les ÉPI et les outils sécuritaires

Les travailleurs doivent porter des vêtementset équipements qui assurent leur protectioncontre les chocs et éclairs d’arc électrique(RSST, article 339). L’employeur doit les fournirgratuitement, s’assurer que les travailleursaient reçu l’information nécessaire sur leurusage et s’assurer que le travailleur les utilise(RSST, article 338).

Des règles s’appliquent aussi aux sous-vêtements ou survêtements et autreséquipements, tels que les harnais, lesimperméables, etc.

Outre les ÉPI, les outils (tournevis et autres)doivent être isolants lorsque requis et lesappareils de mesure doivent être de catégorieappropriée pour l’installation. Le port d’articlesconducteurs, tels que bijoux, montres,bagues, chaînes, porte-clés, colliers, tabliersmétallisés, lunettes à monture métallique, etc.doit être interdit.

Des règles particulières peuvent s’ajouter pourdes tâches ou des emplacements particuliers(tenue des lieux, travail en espace clos, salled’accumulateur, etc.).

4.6 Limites des équipements deprotection individuelle et du périmètre deprotection

Il est important de souligner qu’un périmètrede protection contre les éclairs d’arc électriqueest une distance en deçà de laquelle unepersonne risquerait des brûlures au deuxièmedegré si un éclair d’arc électrique survenait.Le port des vêtements de protection confor-

•DOSSIER•DOSSIER•PRÉVENT ION DES R ISQUES É L ECTR IQUES1 r e par t i e

Personne qualifiée(et non qualifiée accompagnée)

Personne qualifiéeavec EPI

Périmètre de protection contre les éclairsd’arcs électriques

Périmètre d’accèslimité

Espace d’accès limité

Tout point sur unconducteur ou autreélément de circuit soustension à découvert

Périmètre d’accès restreint

Espace d’accès restreint

Périmètre d’accès interdit

Espace d’accès interdit

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mes à la norme limite les blessures causéespar un éclair d’arc électrique à des brûlures dusecond degré, dans le pire des cas (50% deschances de subir une telle brûlure), mais neprotège pas contre les traumatismes physiquesqui pourraient être causés, par exemple, par lesouffle ou les projections.

Réduction à la source des arcsélectriques (CSA Z462-08, article 4.3.1.1.4)L’énergie incidente E dégagée lors d’un arcélectrique et les blessures que peut subir letravailleur exposé dépendent de différentsparamètres :• F le courant de court-circuit, soit le courant

de défaut disponible• t la durée d’exposition à l’arc, soit le temps

de coupure ou de déclenchement desprotections

• V la tension du circuit, paramètre fixe àmoins de changer la conception de l’instal-lation

• D la distance par rapport à l’arc, d’oùl’établissement de périmètres de sécurité.

Il est possible de diminuer l’ampleur del’événement d’arc électrique en contrôlant ces

paramètres, F et t, à même l’installation oul’appareillage ou D en éloignant le travailleurde la zone dangereuse. Par exemple :• Emploi d’appareillage résistant aux arcs

électriques (tels des cabinets résistant auxarcs munis d’évents sur le dessus)

• Meilleure coordination des disjoncteurs. Àtitre d’exemple : si on réduit le temps decoupure d’un disjoncteur de 1,5 à 0,04 s,tout autre facteur demeurant identique, onréduit l’énergie incidente de 33,5 à 1,1cal/cm2, ce qui ramène de 4 à 0 la catégoriede dangerosité

• Couvercles avec fenêtre intégrée : certainspermettent une lecture infrarouge et élimi-nent ainsi la nécessité d’enlever ou d’ouvrirle panneau lors de la thermographie

• Débrochage / embrochage à distance

• Ouverture / fermeture à distance des dispo-sitifs de commutation

• Barre omnibus couverte à l’intérieur del’appareillage

• Etc.

Réduction à la source et entretienpréventifLes calculs d’énergie incidente sont basés surun appareillage neuf. Un appareillage électri-que réel en service aura des temps dedéclenchement plus longs et nécessitera doncdes moyens de protection adéquats. Les tempsde déclenchement peuvent augmenter si l’onnéglige l’entretien courant régulier. Toutallongement du temps de déclenchementaugmente considérablement les valeursd’énergie incidente, le périmètre de protection,la catégorie de danger et les ÉPI nécessaires.

Lexique des intervenantsACPÉÉEQ Association des constructeurs propriétaires en électricité et des électriciensd’entretien du Québec : Regroupe les électriciens hors construction (dont les services sont àl’usage exclusif de leur employeur).CMÉQ Corporation des maîtres électriciens du Québec : Regroupe tous les entrepreneursélectriciens répartis à travers le Québec.CSST Commission de la santé et de sécurité du travail : Met en force l’application de la LSSTet du RSST via ses inspecteurs.Emploi Québec (MESS) : Définit et encadre la qualification professionnelle.

•DOSSIER•DOSSIER•PRÉVENT ION DES R ISQUES É L ECTR IQUES1 r e par t i e

Dossier à suivre dans le prochain numéro, où l’on traitera notamment des « compétences en électricité »...

1 CSA Z462-08, Annexe K2 CSA Z462-08, Annexe K3 Communiqué CSST, 15 septembre 2010 (A & S Électrique, Gatineau). Rappelons que l’électrocution désigne la mort par le passage dans le corps d’un

courant électrique alors que l’électrisation désigne le simple passage de l’électricité sans l’issue mortelle de l’électrocution.4 Code de construction du Québec, Chapitre V – Électricité. Article 2-304 Déconnexion

Hors tension On ne doit procéder à aucune réparation ou modification d’un appareillage sous tension, sauf s’il n’est pas possible de déconnectercomplètement cet appareillage (…)

Cadenassage Pendant que se poursuivent des travaux sur un appareillage électrique, on doit prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter quel’appareillage soit mis sous tension : mise sous clé des disjoncteurs ou des interrupteurs, panneaux d’avertissement, gardiens ou tout autre moyen aussiefficace pour empêcher la mise sous tension de l’appareillage.

5 Tiré du site de la CMEQ : Le 16 mai 2008, les membres du Conseil provincial d’administration ont adopté à l’unanimité une importante résolutionconcernant les travaux d’électricité réalisés sous tension. Cette position corporative inédite recommande à tous les intervenants concernés de toujourseffectuer les travaux hors tension. C’est là la règle de base et la ligne de conduite à suivre en tout temps.

6 Tiré du Bulletin de l’ACPÉÉEQ, Juin-juillet-août 2009. L’opinion du président : Travailler sous tension, c’est NON !7 CSA Z462-08, Section 3, Définitions8 CSA Z462-08, Section 4.3.1 9 CSA Z462-08, Article 4.3.1.2.210 CSA Z462-08, Article 4.3.1.2.311 CSA Z462-08, Tableau 4

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• Utiliser des moyens mécaniques etéviter les travaux lourds quand il fait trèschaud.

• Limiter la chaleur à sa source (isolationdes fournaises, etc.) et ventiler.

• Réduire la cadence de travail.• Boire beaucoup d’eau, au moins un

verre d’eau aux 20 minutes, même si l’onn’a pas soif.

• S’éloigner de la chaleur de temps àautre.

• Porter des vêtements légers et amples,de couleur claire et un chapeau, pour seprotéger du soleil.

• Reconnaître les symptômes du coupde chaleur, tels que maux de tête,transpiration abondante, pouls élevé,souffle court, frissons, crampes muscu-laires, maux de ventre, étourdissementset vertiges. Agir rapidement en notant ousignalant les comportements inhabituelset prendre une pause sans délai, dans unendroit frais.

AUTRES PRÉCAUTIONS

• Diminuer ses activités, si possible, aucours des deux ou trois premiers jours dechaleur pour s’acclimater.

• Avoir un régime alimentaire avec suffi-samment d’eau et de sel.

• Si on a des problèmes de santé, consul-ter un médecin.

Notez que l'ASFETM offre, en entreprise, unecourte session de formation sur la préventiondes contraintes thermiques. Voir détails ci-dessous. Pour plus d’informations, n’hésitezpas à communiquer avec nous !

Voir aussi : http://www.csst.qc.ca/prevention/theme/coup_chaleur/conditions_augmentant_risque.htm

Vivement l’été ! Mais attention, l’été arrive aussi avec ses inconvénients, dont le travail sous contrainte thermique. Voici un rappel des mesures préventives.

Charbel Mouawad, M.Sc.Hygiéniste industriel/Ergonome, ASFETMP R É V E N T I O N D E S C O N T R A I N T E S T H E R M I Q U E SP R É V E N T I O N D E S C O N T R A I N T E S T H E R M I Q U E S

Contenu• Conséquence d’un coup de chaleur• Signes précurseurs d’un coup de chaleur• Traitement d’un travailleur indisposé• Évaluation de la contrainte thermique• Plan de prévention des coups de chaleur

Objectifs À la fin de la session, les participants :• connaîtront les causes d’un coup de chaleur• seront sensibilisés aux conséquences possibles d’un coup de chaleur• sauront reconnaître les travailleurs à risque de coup de chaleur• sauront reconnaître les signes précurseurs d’un coup de chaleur• sauront évaluer, de façon simplifiée, l’indice de contrainte thermique• sauront comment prévenir les coups de chaleur.

Durée1 heure

Information514 729-6961 ; 1 888 [email protected]

P R É V E N T I O N D E S C O N T R A I N T E S T H E R M I Q U E SSession de formation de l’ASFETM

Par la poste :ASFETM3565, Jarry Est, bureau 202Montréal (Québec) H1Z 4K6

Par téléphone :514 729-6961 ou 1 888 527-3386

Par télécopieur :514 729-8628

Par courriel :[email protected]

■■ Abonnement ■■ Changement d’adresseNom : ______________________________________ Fonction :______________________________________

Établissement ou organisme : ______________________________________________________________________

Adresse : ____________________________________________________________________________________

Ville : ________________________________________________ Code Postal : __________________________

Téléphone : __________________________________ Courriel : ______________________________________

Ancienne adresse (s’il y a lieu) : ____________________________________________________________________

Ville : ________________________________________________ Code Postal : __________________________

Attention au coup de chaleur !

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10 Santé Sécurité + Avril 2011www.asfetm.com

BRP est un chef de file mondial dans laconception, la fabrication, la distribution et lamise en marché de véhicules récréatifsmotorisés1 qui exerce ses activités dans plusde 90 pays et compte plus de 5 500 employés.L'entreprise a son siège social à Valcourt, enEstrie, dans la ville même où Joseph-ArmandBombardier inventa la motoneige2. Plus de 2 500 personnes oeuvrent dans les installationsmanufacturières de Valcourt. BRP exploiteégalement des installations à Sherbrookeregroupant un centre de distribution, lepersonnel pour le soutien aux concessionnaireset le service après ventes, totalisant près de300 personnes.

Jacques Boucher (conseiller en préventionSST) et Serge Turcotte (représentant à laprévention) sont les représentants paritairesd’une équipe SST qui a une structure peucommune. Un comité paritaire, composé de 14personnes, se réunit à tous les deux mois.C’est l’instance décisionnelle en SST, appuyéepar un comité de gestionnaires qui se réunitaussi aux deux mois (en alternance). De plus,des comités sectoriels se rencontrent à toutesles semaines pour discuter des enjeux SST,corrections ou améliorations à apporter. Cescomités sectoriels représentent dix secteurs

de l’usine. Cette structure originale permetd’assurer une veille quasi permanente enmatière de prévention et donne une certainesouplesse aux actions à poser. Dès qu’unproblème surgit, on agit. Ainsi, un processusde résolution de problème est réalisé à chaqueoccasion pour évaluer les risques inhérentsaux installations et les travailleurs sontimpliqués systématiquement pour prévenirtoute situation semblable dans le futur.

Chez BRP, le travail de production s’effectuesur des chaînes de montage où sontassemblés les motoneiges, motomarines etspyders. Les opérations sont multiples etappellent un travail répétitif avec les risques

bien connus de tendinite, bursite et autresmaladies en « ite ». La prévention de celles-ciest vite devenue un enjeu SST de taille. On a,entre autres, instauré la rotation destravailleurs et la variation des tâches (ce quipermet de solliciter des groupes musculairesdifférents). Formation et sensibilisation destravailleurs ont été assurées par des sessionssur les troubles musculosquelettiques (TMS).

Les résultats sont concluants. Depuis 2001, letaux de fréquence ne cesse de diminuer. Plusencore, BRP entend maintenir ces efforts

consacrés à la prévention SST et élargir ceux-ci au volet de la santé globale et du mieux-êtreau travail de ses employés.

Politique « Sécurité des machines »

Des audits – santé, sécurité, environnement –sont tenus à tous les trois ans. Ils serventd’indicateurs, pour l’ensemble des risques,pour la mise en conformité réglementaire.Ainsi, en 2008, un audit a décelé une nonconformité en matière de sécurité desmachines. Des actions de correction ontaussitôt été mises en place.

Un « comité machines » a été formé pourchaque secteur de l’usine. Chez BRP, leséquipements, machines et outils utilisés surles chaînes de montage sont conçus etélaborés par l’équipe « génie industriel ». On ad’abord assuré la formation de cette équipetechnique, soit une trentaine de personnes quiont suivi une session d’une durée de deuxjours sur l’analyse et la réduction du risque,donnée par Patricia Vega et Tony Venditti,ingénieurs spécialistes de l’ASFETM. On aensuite développé une grille d’analyse et devalidation d’outil (appelée « GAVO ») quipermet d’assurer une certaine cohésion enmatière de sécurisation des machines, tantpour la conception des machines que lors desfréquents montages et démontages deséquipements. Une politique écrite stipuleofficiellement les pratiques sécuritaires àobserver lors des travaux d’entretien, d’instal-lation ou d’opération sur les machines servantaux opérations et au développement deproduits. Enfin, des sessions de formationpersonnalisées seront données à l’ensembledes opérateurs, chefs d’équipe et mainte-nance. Pas moins de 800 postes de travailsont ainsi visés.

Notons que cela s’inscrit tout à fait dans leplan d’action Sécurité des machines conduitpar la CSST qui applique une politique de « tolérance zéro » lorsque les pièces en mou-vement des machines sont accessibles etpeuvent causer des lésions graves.

L A S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I LC H E Z B R P, À V A L C O U R TL A S A N T É E T S É C U R I T É D U T R A V A I LC H E Z B R P, À V A L C O U R T

BRP, à Valcourt : Voici l’un des comités sectoriels, soit celui « Génie industriel Assemblage » qui a largementcontribué au succès de la prévention en matière de sécurité des machines. De gauche à droite : Daniel Gélinas,Francis Vallée, Serge Turcotte, Rémi Dubé, François Côté, Karl Caron, David Charbonneau, Patrick Gendron, AnnieCaron, Jean-Robert Proulx, Pierre Trottier, Éric Bellefleur, Joël Fortin. N’apparaît pas sur la photo : Jacques Boucher.

1 Les motoneiges Ski-Doo, motomarines et bateaux sport Sea-Doo, roadsters Can-Am Spyder, VTT, moteurs Evinrude, Johnson et Rotax.2 L’aventure a commencé il y a plus de 60 ans, avec la création et la commercialisation de la première motoneige par Joseph-Armand Bombardier, illustre

inventeur et entrepreneur dont le nom passera à l’histoire.

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11Santé Sécurité + Avril 2011www.asfetm.com

Une performance exceptionnelle en SST !

Au début de l’été 2010, BRP a souligné uneperformance exceptionnelle en SST par l’orga-nisation de BBQ servis par l’équipe de gestion-naires. Plus de 2 500 employés ont répondu àl’invitation, autant à Valcourt qu’à Sherbrooke.Cette activité de reconnaissance a permis desouligner l’engagement et la contribution detous à la prise en charge de la SST.

Suzanne ReadyChargée de l’information, ASFETM

L’innovation d’abord !

BRP est reconnu comme une entreprise leader en matière de recherche et d’innovation. Cesouci d’innovation se retrouve aussi en santé et sécurité du travail. En effet, plusieurs postesde travail ont fait l’objet d’améliorations ingénieuses, notamment pour le levage et lamanutention lors des diverses opérations d'assemblage. Des élévateurs ont été installés surplusieurs postes de travail, ce qui permet aux assembleurs de travailler de façon plusergonomique. Un manipulateur a été fabriqué à l'interne afin de réduire l'effort du travailleurlors des manipulations et des déplacements des véhicules. Plusieurs postes ont aussi étémunis de propulseurs dans le but de réduire la charge du véhicule lors du déplacementinitial entre les postes de travail.

Opération « Formation SST »

SIMDUT, Chariots élévateurs, Ponts roulants,Sécurité des machines, voilà quatre sujets quiseront au programme des formations SST, toutau cours de l’année 2011. Assuré par JeanLarivière, conseiller en prévention de l’ASFETMassigné à l’entreprise, ce programme deformation s’inscrit dans un calendrier de rappeldes formations aux trois ans.

Politique en matière de santé, de sécurité et d’environnement :Priorité à la responsabilité !

BRP est résolu à permettre à ses clients de profiter d’activités récréatives responsables, surle plan humain comme sur celui de l’environnement. Cet engagement est plus qu’un idéal :il est officialisé dans la politique de l’entreprise en matière de santé, de sécurité etd’environnement concernant les opérations. Cette politique en sept volets représente unengagement sérieux face au bien-être des employés et à celui de la population en général.Elle reflète aussi un engagement à poursuivre des efforts afin d'améliorer continuellementla performance environnementale des activités, à prendre les mesures nécessaires pourprévenir la pollution, à conserver et à utiliser intelligemment les ressources naturelles et àmettre en œuvre les plans et procédures d’urgence pertinents.

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Association sectorielle Fabrication d’équipement

de transport et de machinesUn organisme paritaire en santé et sécurité du travail

C o l l o q u eRISQUES ÉLECTRIQUES? TRAVAIL HORS TENSION !

16 juin 2011 Drummondville Hôtel Universel

Au programmePrévention des accidents lors de travaux de nature électrique CSST

Nouvelle réglementation et partage des compétences EMPLOI-QUÉBEC

Introduction aux normes NFPA 70E et CSA Z462 ASFETM

Maîtres électriciens : hors tension d’abord

Équipements de protection individuelle pour travail sous tension IMAC inc.

Inscrivez-vous sans tarder !Formulaire d’inscription disponible sur le Web :

www.asfetm.com

INFORMATION / INSCRIPTIONSuzanne Ready

514 729-6961 ou 1 888 [email protected]

À MONTRÉAL

FORMATIONS POUR TRAVAILLEURSUTILISATION SÉCURITAIRE DE CHARIOTSÉLÉVATEURSPartie théorique seulement. Pratique donnéeen entreprise par la suite.19 avril 2011 • 18 mai 201114 juin 2011 • 6 juillet 201117 août 2011 • 13 septembre 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

UTILISATION SÉCURITAIRE DESÉLINGUES ET DES PONTS ROULANTSPartie théorique seulement. Pratique donnéeen entreprise par la suite.20 avril 2011 • 11 mai 2011 15 juin 2011 • 5 juillet 201116 août 2011 • 14 septembre 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

TRANSPORT DES MATIÈRESDANGEREUSES25 mai 2011 • 24 août 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

SIMDUT POUR TRAVAILLEURS 19 mai 2011 • 7 juillet 20117 septembre 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

TRAVAIL SÉCURITAIRE EN ESPACE CLOS27 avril 2011 • 29 juin 20116 octobre 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

PROTECTION RESPIRATOIRE31 mai 2011 • 25 août 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

SÉCURITÉ DES MACHINES8 et 9 juin 2011 • 4 et 5 octobre 2011Durée : 14 heures (de 8h à 16h)

PROCÉDURE DE CADENASSAGE28 avril 2011 • 28 juin 2011Durée : 7 heures (de 8h à 16h)

ERGONOMIE ET MAUX DE DOS12 mai 2011 • 1 septembre 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

FORMATIONS POUR FORMATEURSOffertes exclusivement aux entreprises dessecteurs « Fabrication d’équipement detransport » et « Fabrication de machines »

SIMDUT POUR FORMATEURS7 et 8 septembre 2011Durée : 14 heures (de 8h à 16h)

PROTECTION RESPIRATOIRE POURFORMATEURS12 et 13 avril 2011 • 12 et 13 octobre 2011Durée : 14 heures (de 8h à 16h)

LIEU DES FORMATIONS À MONTRÉALAux bureaux de l’ASFETM :3565, rue Jarry Est, bureau 202

INSCRIPTION PRÉALABLE OBLIGATOIREChantal Lauzon 514 729-69611 888 527-3386 • [email protected]

Les sessions de formation de l’ASFETM se donnent préférablement sur les lieux du travail, en entreprise. Un minimum de participants est cependant requis.Aussi, pour accommoder les entreprises qui ne peuvent réunir ce nombre minimum de participants, des sessions publiques sont régulièrement offertes. Lecalendrier ci-dessous en annonce quelques-unes. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute information ou toute autre demande de formation !

S E S S I O N S P U B L I Q U E S D E F O R M AT I O N E N S A N T É S É C U R I T É S E S S I O N S P U B L I Q U E S D E F O R M AT I O N E N S A N T É S É C U R I T É

À QUÉBEC

UTILISATION SÉCURITAIRE DESÉLINGUES ET DES PONTS ROULANTSPartie théorique seulement. Partie pratiquedonnée en entreprise par la suite.13 juin 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

UTILISATION SÉCURITAIRE DE CHARIOTSÉLÉVATEURSPartie théorique seulement. Partie pratiquedonnée en entreprise par la suite.14 juin 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

SIMDUT16 juin 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

TRANSPORT DES MATIÈRESDANGEREUSES17 juin 2011Durée : 4 heures (de 8h à midi)

LIEU DES FORMATIONS À QUÉBECLE COFORTEL : 6500, Wilfrid-HamelAncienne-Lorette G2E 2J1

INSCRIPTION PRÉALABLE OBLIGATOIRESuzanne Ready 514 729-69611 888 527-3386 [email protected]