�texte : ? - Avril 2009 - page

sansv

isa

Votre nouvel agenda culturel www.piloteurbain.com

N°2Avril 09

Base Elements, ce n’est pas simplement un endroit sympa où améliorer votre connaissance de l’art urbain et votre culture. Nous nous spécialisons dans des artistes underground, urbains et dans le vent. Visitez notre studio et notre galerie situés en plein coeur du Gótico, quartier historique de Barcelone. Vous pourrez y admirer les œuvres de PezKhamino, Pedro Cuevas, Tofu, Kenor, Ovni, Pez, Monix, Adda. � C/ Baixada Viladecols 2, local 2. <M> Jaume I / Lun. à sam. ouvert de 11H00 à 14H00 et de 16H00 à 21H00. / www.baseelements.net / � 93 268 83 12

Base Elements – Galerie d’art urbain GOTICO

Som

ma

ire

p.04 Musiquehip hop côté sud + actu hip hop + interview arbol + critiques nouveautés

p.12 Noche locael ryan’s + el seven sins + el quiet man + temple bar

p.14 Cinémaun cuento de navidad + señales del futuro

p.16 Littératurediego et frida, j.m.g le clézio + le monde sans les enfants et autres histoires, philippe claudel

p.18 Arts scéniquesbetty burn théâtre + music e-motion

p.19 Agendamusique + expo + théâtre + danse + cinéma

«J’ai passé un tiers de ma vie à ne rien savoir, un autre tiers à essayer, et le dernier à faire semblant.»[Popeck] - On n’est pas des sauvages

Editeur : LOCO COMUNICACION SL CIF : B 64311996 Tél : 932 210 651 Publication : Thierry Trabarel thierry.piloteurbain@gmail.com (608 451 221)Service Rédaction : Philippe Cusumanophilippe.piloteurbain@gmail.com (652 654 171)Service Commercial :Christophe Martin : chris@piloteurbain.com (625 319 190)Stéphane Guinaudeau : stéphane.piloteurbain@gmail.com (662 070 841 )Ont collaboré à ce numéro : Kristel Verbanck, Noé Mou-lin, Matthieu Gagnot, Myriam Djamaa, Aurélien Le Genis-sel, Arsène Adam.Photo de couverture : Thierry TrabarelPhotographie : Matthieu Gagnot, Thierry Trabarel, Création graphique : Clémence Kertudo.Impression : BIGSA 933 815 105Dépôt légal : A58384959info@piloteurbain.compub@piloteurbain.comwww.piloteurbain.com

Sans

Visa

n’es

t pas

resp

onsa

ble

des

opin

ions

, illu

stra

tions

et a

rticle

s de

ses

col

labo

rate

urs

sansv

isa

�

Musique

Genre roi en France, le Hip-Hop espagnol peine encore à se faire une place au soleil. Les contrats à six chiffres ne sont pas au rendez-

vous, mais ici les passionnés vivent leur

art avec « buena onda »...

Suivez le guide !

Le hip-hop espagnol décolle au début des années 90, à coup de mixtape et de fanzines en noir et blanc. Au pays du flamenco, les obscurs pionniers sont des groupes comme Zona Norte Possee, BZN, Kase-O ou encore les Jungle Kings. La sauce met du temps à pren-dre et il faut attendre la fin des années 90 pour que le rap espagnol trouve son public :vers 1998, c’est l’explosion, plusieurs groupes d’envergure sont signés par des maisons de disque nationales et remplissent enfin les salles de concert. Violadores del Verso, de Saragosse, Nach, de Alicante, et la Mala Rodriguez, enfant terrible du rap madrilène, sont les portes-dra-peaux. À Barcelone, Solo los Solo se charge de représenter le rap catalan.

Le début des années 2000 est vécu comme le véritable boom du hip-hop espagnol : le genre profite de la brèche ouverte par le dancehall et le reggae-ton pour s’introduire sur les pistes de danse, et les vidéoclips atteignent enfin les télés espagnoles. Les groupes déjà cités, rejoints par La Excepción ou encore Tote King, deviennent tous disques d’Or. Aujourd’hui, ils sont toujours indétrôna-bles, signe aussi que la prochaine génération se fait attendre et que les jeunes tardent à per-cer. Le « vétéran » Zatu, de SFDK, le déplore : « aujourd’hui, si tu enlèves les trois ou quatre groupes de rap principaux, le mouvement entier s’écroule, parce qu’il n’y a pas de vraie relève. Pourtant, du talent, il y en a ». Mais les maisons de disque n’osent pas miser à long terme sur des jeunes rappeurs. Et beau-coup déplorent le manque d’attention de la part des mé-dias, comme Alberto Comeche, rédacteur en chef du mensuel Hip-Hop Nation : « Au niveau national, il n’y a qu’une radio, RN3, qui dispose d’un pro-gramme consacré au hip-hop ! L’Espagne n’est peut-être pas aussi ouverte qu’elle veut bien le penser. Mais il est clair que le rap existe dans

L’Espagne, l’autre pays du Hip-Hop SFDK, VIOLADORES DEL VERSO...

�

SANS

VISA

>>

> M

usi

que

L’Espagne, l’autre pays du Hip-Hop

ce pays et que certaines personnes ne veulent pas l’admettre ». Car le rap espagnol exis-te et fait preuve d’une grande diversité. Au sud, les banlieues de Séville et de Malaga ont produit pléthore de groupes : Tote King, Hablando en

Plata, SFDK... Les Andalous sont le pendant des groupes de rap californiens en Espagne : flows animés, rythmes lascifs et entraînants, avec un grand talent pour raconter des histoires et amuser la galerie.

Le Nord, plus « hardcore »Au nord, l’école de Madrid et de Saragos-se est plus brute, plus « hardcore », avec moins de frime mais des thèmes plus réa-listes. Elle est représentée par des groupes

tels que Violado-res del Verso, la Excepción ou la Mala Rodriguez. Dans tout ça, le style de Barcelone peine à exister : derrière Solo los Solo, la scène underground est ac-tive (Secuaces Krew, AlterKdos , Kalimis-ters...) mais, à l’image de ce qui se passe en Espagne, aucun nouveau groupe ne perce réellement.Alors, les nouveaux riches du hip-hop

s’organisent pour consolider le mouvement. SFDK Records, maison de disque créée par le groupe éponyme, mise sur la nouvelle géné-ration de rappeurs sévillans. L’un des patrons, Zatu, explique sa démarche : « En Espagne, aujourd’hui, le business du hip-hop va mal. Mais on essaye de produire des artistes de qualité, en donnant un coup de pouce à des jeunes de chez nous, comme Jesuly ou El Limite. C’est difficile d’être rentables pour un premier album. Mais avec le temps, ça finira par payer ».

Pour voir du hip-hop à Barcelone, il y a peu de gros concerts, mais plusieurs petites salles font vivre l’esprit avec des groupes du cru, comme Expressing Underground (Eixample), chaque samedi, ou La Resistancia (L’Hospitalet), les dimanches.

>> Adresses

expressing underground. C/ Valencia, 196. Barcelona. Metro Universitat. Les samedis, soirées rap « Open mic » à partir de 23h.

La resistencia. C/ Rosalia de Castro, 92. L’Hospitalet. Metro Torrassa. Les dimanches, concerts de hip-hop. Programmation à consul-ter sur internet : myspace.com/laresistenciabcn

texte : Matthieu Gagnot / photos : SFDK - Avril 2009 - page

�

Rap US L’essentieL Les rdv du mois

texte : Arsène Adam 

Après  avoir  fait  un  tour  du côté  des  rappeurs  espagnols, nous  vous  proposons  de  sur-voler  l’actualité  du  Rap  US.  Petit tour  d’horizon  qui  nous  amènera  à  vous  conseiller  une  quinzaine  de  titres pour vous donner des repères dans 

cette jungle de talents. 

Comme il est de coutume maintenant, chaque artiste y va de sa mixtape avant la sortie offi-cielle de son album. Fabolous n’échappe pas à la règle à travers The fabolous life mixtape qui réunit 56 titres !!! L’album Loso’s way est prévu pour début mai, mais cette mixtape rythmée et axée clubs nous permettra de patienter un peu. Rick Ross qui doit sortir son album, Deeper than rap, dans la même période est déjà sur les ondes à travers Deeper than Mayback Music, à retenir surtout le remix du hit de T-pain Blame it avec Young Jeezy. Sans perdre l’éner-gie de la version originale, ce remix ajoute une saveur particulière. Le titre Cigar music vaut vraiment la peine d’être écouté également, en particulier pour son rythme qui nous transpor-te. Un des rares albums que nous écoutons sans arrêt ces derniers temps, c’est celui de Ryan Leslie. Il y en a vraiment pour tous les goûts, des chansons qui donnent envie de bouger la tête dans le métro, d’autres faites pour passer des moments tendres avec l’élu(e) de son cœur, mention particulière à Valentine et Addiction, nos préférées. Un projet initié par Mick Boogie & Terry urban mérite que l’on s’y arrête un instant, l’idée est de mixer les mélodies de Coldplay sur les rimes de Jay-z et le résultat est à vrai dire assez réussi quand on sait que cette mixtape date de quelques mois.

1- we ain’t gone Dj Hits, The Fabolous life, Mixtape

2- historyTapemasters Inc, Jay-z My President is Black, Mixtape

3- addictionRyan Leslie feat Fabolous, Cassie

4- uptownTapemasters Inc,  Lil wayne Young money millionaire, Mixtape

5- blame it(Remix) Rick Ross feat  T-pain, Lil Wayne, Young Jeezy

6- cigar musicRick Ross, Deeper than Maybach Music

7- february 18thTapemasters Inc, Lil wayne Young money millionaire, Mixtape

8- conglomerateDj P cutta Jada Street wars

9- public speedingMick Boogie & Terry urban, Viva la Hova, Mixtape

10- i stay ten toes down Dj P cutta Jada, Street wars

11- selfish (Remix) – Dj Lazy K, Kanye West unreleased

12- lost pt 2 Mick Boogie & Terry urban, Viva la Hova, Mixtape

13-the good, bad & uglyDj Lazy K, Kanye West unreleased

�

SANS

VISA

>>

> M

usi

que

Rap US

Ben Kweller en concertAncien leader de Radish, groupe de punk-rock améri-cain des années 1990 souvent comparé à Nirvana par la presse musicale de l’époque, Ben Kweller commence une carrière solo avec la sortie de l’album Sha Sha en 2002 alors que son single accrocheur rappelant les années Radish et la difficulté à trouver une identité en tant qu’artiste adolescent aux Etats-Unis se fait entendre sur les radios. Après avoir tourné avec Ben Folds et Ben Lee en tant que The Bens, Kweller s’est assagi et tourné vers un son plus calme et plus posé. Alors qu’il vient de sortir Changin Horses un quatrième album produit par Gil Norton (produc-teur de Doolittle des Pixies et The Colour and the Shape des Foo Fighters), Ben Kweller sera en concert sur la scène de la [2] de l’Apolo début mai.

>> infos pratiques05/05/09 – 22h00 // IndIe Folk

Ben kweller - Sala apolo [2]15 € / Fnac & http://www.ticktackticket.com

The Ex + Nisei en concertBasé à Amsterdam, The Ex est un groupe ovni de la scène rock indé-pendante cité comme influence majeure par des artistes du calibre de Sonic Youth, Tortoise ou Fugazi. Formé à la fin des années 1970 dans une optique punk et anarchiste, le groupe a exploré de nombreux

terrains tels que l’improvisation, la noise, la musique africaine ou encore le jazz alors qu’ils prenaient part à de nombreux projets seul ou en collaboration avec des artistes comme Thurston Moore, Jim O’Rourke, Tom Cora ou Les Têtes Raides. Avec vingt albums et plus de 1200 concerts au compteur, The Ex est un groupe à découvrir pour ses prises d’opinion politiques et pour cette hété-rodoxie salutaire qui les caractérise. Sur la scène de l’Apolo, le groupe néerlandais sera accompa-gné par Nisei, fer de lance du label Acuarela.

>> infos pratiques15/04/09 – 21h00The ex + nIseI - Sala apolo

18 € / Fnac & http://www.ticktackticket.com

10 Years of Poker Flat @ RazzmattazzPrésent sur la scène depuis 1991, Steve Bug dirige maintenant l’ex-cellent label techno house Poker Flat Recor-dings. Avec plus de 100 singles et 23 albums, le label allemand, véritable institution de la musique électronique européen-ne, célèbre ses dix ans en grande pompe : triple compilation, tracks exclusifs ainsi qu’une longue tournée qui emmènera les artistes ayant marqué l’histoire du label dans les meilleurs clubs du mon-de. En Espagne, c’est au Razz qu’ils débarqueront pour une nuit qui s’annonce des plus frétillantes : STEVE BUG + PATRICK CHARDRONNET live + MARTIN LANDSKY + Märtini Brös djs + Vicenzo + Burnski.

>> infos pratiques 24/04/09 – 01h // elecTro

razzmaTazz cluBs - 15 € avec conso.

Les rdv du mois

texte : Noé Moulin - Avril 2009 - page

�

SANS

VISA

>>

> M

usi

que

Les sons et silences d’Arbol IntervIew

A première vue, Bigas Luna, Piano Magic, Sr. Chinarro, Jean Nouvel, Santiago Garrido ou Leo Obstbaum n’ont pas grand chose en commun. Pourtant, tous ces artistes sont un jour tombés amou-reux de la musique de Miguel Marín aka Arbol et lui ont proposé d’entrer dans leur monde. C’est autour d’un plat de fraises, et dans un Poble Nou en pleine mutation, que nous avons retrouvé l’ar-tiste aux multiples facettes.

� Sans Visa : Qui est Arbol exacte-ment ? Quelle est son histoire ? Miguel Marín : Je m’appelle Miguel Marín. Je suis un musicien de Séville. En 1996, après avoir enregistré un LP avec un groupe indie et avoir participé au deuxième album de Sr. Chinarro, un groupe de pop assez populaire ici, en Espagne, j’ai décidé d’aller vivre à Londres et, en 1998, j’ai commencé à jouer de la batterie et de la guitare avec Piano Magic. Peu à peu, je me suis intéressé à l’électronique au sein du groupe. En 2001, alors que je commençais à

produire ma propre musique, j’ai cherché un nom et « Arbol » m’est passé par la tête. Pour rendre ce nom plus actuel et un peu plus bri-tannique, j’ai décidé de l’orthographier sans accent. J’aime créer ce genre de confusion en jouant avec les mots et en leur donnant une consonance différente. En 2003, j’abandonne Piano Magic et mon projet prend forme peu à peu. Sous le nom d’Arbol, j’ai sorti trois albums et publié des chansons sur différentes compila-tions mais je compose aussi de la musique sous le nom de Miguel Marín.

� Justement, la discographie de Miguel Marín est assez dense. Tu peux nous parler de tes diffé-rentes facettes ? Tu as travaillé sur beaucoup de bandes originales de films par exemple... M. M. : Tout à fait ! Lorsque je jouais avec Piano Magic, Bigas Luna nous a contactés pour que l’on travaille sur la BO de son nouveau film Son de Mar. J’ai donc composé la musique du film avec Glen et Jérôme. Je suis resté en contact avec Bigas et nous sommes devenus de bons amis. Depuis cette époque, je consacre beaucoup de temps à la composition de ban-des originales, à la sonorisation d’œuvres d’art vidéo, de publicités et de pièces de théâtre. Avec Bigas Luna, j’ai également travaillé sur le film Yo soy la Juani et sur quelques courts-métrages qu’il a réalisés. Plus récemment, j’ai composé quelques titres pour la BO de Eve, un film du réalisateur anglais Jack Davies.

� Tu te souviens du tout premier disque que tu as écouté ? M. M. : Oui ! Un disque de Moncho ! Chez moi nous n’avons pas eu de télévision jusqu’à ce que j’aie quatorze ou quinze ans et nous écoutions donc beaucoup de musique sur le radio-cassette de mon père. Il était danseur de

�

SANS

VISA

>>

> M

usi

que

Les sons et silences d’Arbol

texte : Noé Moulin / photos : Sandra Gonzalez - Avril 2009 - page

flamenco et ma mère chantait. Moncho était un chanteur de l’époque, un peu comme Frank Sinatra, mais plus latino et très mélancolique.

� On va parler un peu de ton dernier album You Travelled My Heart Inside Out. Lorsqu’on écoute le premier titre, on se rend compte que le silence est un élément impor-tant pour toi : entre chaque note de piano, il y a des moments de silence assez longs qui annoncent la note suivante. Pourquoi cet aspect est-il si important ? M. M. : C’est comme un dialogue entre les notes, une conversation ! Sur la première chan-son du disque ou sur d’autres de mes titres, il y a beaucoup d’espace entre les sons. Lors-que je veux faire arriver un son, il se pose et puis s’en suit encore beaucoup d’espace. C’est parce que j’adore le silence et la tranquillité. J’ai eu ma période noise, ma période rock et pour l’instant j’aime cette sérénité. Souvent, je laisse un son se répéter en boucle à l’infini et si je ne me lasse pas c’est que je suis sur la bonne voie. L’espace est vraiment un élément important dans ma musique.

� Sur quoi travailles-tu pour le moment ? A quoi peut-on s’attendre dans le futur ? M. M. : Il y a le nouvel album d’Arbol. J’essaie de le terminer, mais c’est assez compliqué parce que je me suis investi dans de nombreux autres projets. Alors qu’à l’échelle mondiale, c’est la crise, moi je n’arrête pas de travailler. J’ai environ trente concerts de prévus cette année, la semaine prochaine je m’envole pour New York où l’on va jouer quelques concerts. Je vais jouer à Manchester, à Londres, en Lituanie, à Prague, au Luxembourg, mais aussi en Espagne. D’un autre côté, j’essaie de trouver le temps de mettre la touche finale à mon dernier album

qui est presque fini et aussi de terminer l’en-registrement de la bande originale de Goodbye, Dragon Inn que l’on a présenté au BAFF avec Vincent Fibla. Si tout va bien mon album sortira en octobre, mais rien n’est encore très sûr.

L’ITW EN INTEGRALITE SUR LE SITE :

www.piloteurbain.com

10

SANS

VISA

>>

> M

usi

que KreuzberG MUSEum

Découverts dans le cadre chaleureux et presque familial des soirées-concert de l’Heliogabal, Stanley Brinks – qui, il y a peu de temps encore s’appelait André et officiait au sein du groupe folk Herman Düne – et Clémence Freschard, nous avaient initiés aux « Calypsos », chansons à textes reposant sur un rythme à deux temps apparues à Trinidad à la fin du XIXe siècle. Dans des versions toutes personnelles et avec cette sensi-bilité pop acoustique irrésistible, ils nous contèrent ces petites chroniques, pas si désuètes, traitant par exemple de l’atmosphère de New York et de Berlin ou de la dégénéres-cence de l’homme sédentaire. Sur l’album, le duo se fait accompagner de quelques amis issus de la scène « anti-folk » et alterne entre reprises de vieux « Calypsos » et compositions originales qui ne manquent pas non plus de candeur. Uniquement disponible sur http://www.byrecords.com et lors des concerts

V.A.

Il y a dix ans, un jeune DJ-producteur allemand dénommé Steve Bug créait un label afin de diffuser sa vision de la house : une musique groovy, mélodique et sensuelle … Poker Flat Recordings était né et s’apprêtait à signer des artistes tels que Martin Landsky, Trentemøller, Phonique ou John Tejada. Dix ans et plus de 120 sorties plus tard, Bug fait le point avec cette triple compilation regroupant un cd de morceaux exclusifs enregistrés pour l’occasion. On y retrouve Märtini Brös, Patrick Chardronnet ou Clé, un deuxième opus consacré aux mor-ceaux sortis au cours de l’année dernière, et enfin, un troisième disque, sans doute le plus intéressant, qui nous rappelle que Poker Flat a marqué l’histoire de la musique « qui se danse » avec des titres tels que le Believe d’ADJD ou encore le Big Onion des Detroit Grand Pubahs remixé par Joakim.

More Calypso CD-R – B.Y_ReCoRDs

all In! 10 years of poker flat Poker Flat Recordings / Decoder Muzique

radIo CarolIne VoluMe 1 Mental Groove Records

Bar seco poBle seC

Le Bouche à oreilles GraCIa

Le Mantra poBle seC

Miss kittin Alors que la plus people de toutes les djettes s’apprête à sortir, à grand coup de promo et avec son compagnon The Hacker, un 10e album en demi-teinte, revenons plutôt sur cet inégalable Radio Caroline discrète-ment sorti en 2002 lorsque la Miss n’était pas encore un produit de consommation courante. En plein boom electroclash, Miss Kittin décide de prendre le contre-pied en enregistrant cette sélection toute person-nelle de perles électroniques entrecoupée d’interventions vocales qui nous entraînent dans son univers feutré. Ici, pas de synthés hurlants ni de voix vocodées, juste de magnifiques morceaux (Autechre, Pan Sonic, Isolée, Walking Endustries) qui s’enchaînent avec une cohérence incroyable pour un mix intemporel dont beaucoup de DJ’s feraient bien de s’inspirer, Kittin la première !

texte : Noé Moulin

11

SANS

VISAUne terrasse ensoleillée, aux pieds de Montjuïc… à 5 min du

Raval et de l’Apolo. Un p’tit coin de détente gourmande dans une ambiance conviviale, pour profiter des bons produits qui s’y servent : du pain, du vin et de la tortilla bio, des fromages artisanaux français, italiens et catalans, de belles salades, quiches, tartines et sandwichs... SAIN-PLEMENT BON. .� Pg. de Montjuic 74 (au coin de carrer Nou de la Rambla, à 100 m. de l’Apolo) <M> Paral.lel / Ouvert tous les jours de 09h à 2h (lundi jusqu’à 17h)/ � 933 296 374

Bar Seco POBLE SEC

Le Bouche à Oreilles GraCia

Situé dans le coeur de Gracia, « Le Bouche à Oreilles » restaurant-bar se démarque de part sa cuisine traditionnelle française : boeuf bourguignon, tartare, fromages, foie gras, etc. Un menu à 9,50 € vous est proposé le midi du lundi au jeudi. Le « Bouche », c’est aussi la cour intérieure et des évènements musicaux chaque week-end. Programmation disponible sur le blog.

� C/ Torrijos, 26 / Ouvert du lundi au jeudi de 13 à 16h et du lundi au samedi de 19h à 2h00 / � 664 583 929 / leboucheao-reilles.blogspot.com

Rentrez dans le monde enchanté du Mantra et laissez-vous transporter dans un cadre chaleureux, éclectique et spirituel, situé en plein cœur de Poble Sec et à 5 minutes de l´Apolo. Ce bar à thèmes offre un délicieux choix de crêpes, salades, pâtisseries, jus exotiques et mojitos.Un vrai havre de paix pour fumer une shisha, écouter des musiques du monde, dub-reggae, psychédélique chillout, ou encore admirer une exposition d´art. Un endroit coloré où vous vous sentirez comme chez vous !� C/ Salvà, 21. <M> Paral.lel / mardi-mercredi-jeudi-dimanche 19H00-12H30 vendredi-samedi 19h00-2H30 lundi fermé � 93 441 59 90

Le Mantra POBLE SEC

Avril 2009 - page

12

Noche Loca

Envie de travailler votre anglais ? Pas de quoi se payer un avion ? Sans Visa s’occupe de tout et vous propose ce mois-ci quatre portes d’embarquement pour un monde merveilleux où les bières ne sont servies qu’en pinte. Une spéciale « Irish Pubs »!

Le Ryans est un pub mythique de la calle Ample, tellement mythique qu’il a ouvert une deuxième adresse à deux pas de la plaza Sant Jaume. Ce dernier est plus spacieux et propose de nombreuses happy hours désormais célè-bres, comme la session anti-crise du lundi avec DJ et bière à 50 centimes (attention, l’entrée coûte 5 euros pour l’occasion). Un billard vous attend à l’étage. Au sous-sol, l’endroit est sou-vent bondé en soirée : c’est la Saint-Patrick toute l’année ! Même en dehors des happy hours, les prix sont très abordables, loin des arnaques à touristes. D’ailleurs, la clientèle est essentiel-lement composée de résidents qui viennent goûter les meilleurs bières et wiskhies irlandais. C’est une des adresses les plus populaires de Barcelone. Le lieu propose également un menu emblématique des pubs irlandais : « fish and

chips », hamburgers, « sausages and beans », que du bonheur pour les petits creux entre deux pintes ! � Ryan’s : C/ Ample, 28 et C/ Paradis, 4

à deux pas de la Plaza Universitat, le Seven Sins bar est l’élégant de la bande. à l’étage, ambiance feutrée : le décor est très classe, avec son bar ovale et une clientèle d’« executive boys » en goguette. On peut aussi y déguster un menu de tapas, risottos et carpaccios, à 20 euros en soirée. Il faut descendre au sous-sol pour voir une ambiance plus propice au péché, d’où le nom du bar : lumière tamisée, vitrail imposant derrière le bar, canapés en cuir rouge, ambiance French Connection. L’ambiance est au rendez-vous avec des concerts tous les jeudis soir. En week-end, un DJ mixe de l’electro et de la dance, et c’est carrément le feu. Une très bonne adresse, avec des serveurs très sympas et une clientèle mixte de catalans et de « british ». � Seven Sins : C/ Muntaner, 7

Le Quiet Man est le pub de Barcelone qui a su le plus rester fidèle à l’âme irlandaise. Quiconque a vécu sur l’île émeraude se sentira en terrain connu à peine la porte franchie. C’est un pub d’une autre époque, et les « paddys » accoudés au bar semblent tout droit sortis d’un roman de James Joyce. Ici, c’est une ambiance plus tranquille, familiale. Le bar, tout en bois, est

L’Irlande à Barcelone petit tour d’horizon

13

SANS

VISA

>>

> N

oche

loca

très grand et la guinness est l’une des meilleures de Barcelone. Plusieurs billards et un babyfoot sans âge prennent la poussière dans la pièce du fond. Des concerts de musiques du monde y sont organisés les mercredis, et de folk song irlandaise les samedis. Les dimanches, des cours de danse folklorique irlandaise ont lieu, ouverts à tous. � Quiet Man : C/ Marques de Barbera, 11

Cet homonyme du mythique Temple Bar de Dublin ne pouvait pas être mieux placé : dans la calle Ferran, ce bar est le garant de l’esprit

festif des pubs de la Rambla, avec un succès confirmé. Ici, vous rencontrerez beaucoup d’étrangers, des touristes, en majorité britanni-ques ou irlandais. Pour les serveurs aussi, c’est « english speaking» en priorité. Pour voir du football ou du rugby une pinte à la main, c’est l’endroit idéal. Les quatre écrans passent inlas-sablement du sport anglo-saxon, de la ligue des champions au hurling irlandais, en passant par d’autres sports dont vous n’avez probablement jamais entendu parler... Le week-end, le pub est plein à craquer et la guinness coule à flot. On se croirait alors dans un bar de Dublin ou de Londres : sans doute, un des meilleurs endroits pour faire la fête. � Temple Bar : C/ Ferran, 6

texte : Matthieu Gagnot / photos : Matthieu Gagnot - Avril 2009 - page

Paré d’un rouge profond, meublé de confortables fauteuils, des sonorités passant du jazz à la soul et à la pop, le Rouge Bar nous invite dans l’intimité de son cadre. Retrouvez toutes sortes de cocktails dans le paisible quartier de Poble Sec, une adresse incontournable qui vous séduira par le charme de son lieu. Nouveau : catering sur deman-de (du restaurant Kabara - cuisine internationale) pour les soirées privées, les réunions ou les anniversaires.

� C/ Poeta Cabanyes, 21/ Ouvert mardi, mercredi et dimanche de 20h à 1h ; jeudi, vendredi et samedi de 20h à 3h / � 93 442 49 85

Le Rouge Bar Poble sec

14

Cinéma

Un cuento de navidad ArnAud desplechin

Nous avions déjà parlé du dernier film d’Arnaud Desplechin dans Pilote Urbain, il y a quelques mois, en vous offrant une interview du réalisateur à l’occasion du Micec. Mais l’événement est assez rare et attendu pour qu’on vous le présente à nouveau.

En effet, Un conte de Noël a été une grande réussite, aussi bien au niveau des critiques que du point de vue des spectateurs, l’année dernière en France. C’est peut-être pour cela que les distributeurs espagnols ont enfin décidé de sortir un film d’un des plus talentueux réalisateurs de la nouvelle génération française. Assayas, Kechiche ou Zonca avaient déjà réussi. C’est le tour maintenant de Desplechin. Parions que cela risque d’être un succès tant les connaisseurs attendaient cette décision et ont applaudi ce dernier opus. Une longue et complexe histoire de famille où les névroses, les références culturelles, la mise en scène baroque et l’incroyable jeu des acteurs (avec, heureusement, un Mathieu Amalric plus pondéré) permettent de retrouver toute la splendeur du cinéma de Desple-chin. Une fable à la sauce contemporaine de laquelle on ressort transporté et désireux de découvrir (ou souvent de revoir) les premiers de ses films. Une bonne manière de s’initier à l’univers original du cinéaste et de s’engouffrer dans les éternelles tensions familiales et affectives… un jour de pluie, de préférence. Et, pour les cinéphiles et/ou les avertis, un film à voir car il sera dans toutes les conver-sations in des deux prochains mois.

Réalisateur : Arnaud DesplechinGenre : drameActeurs : Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Jean-Paul RoussillonDurée : 150 mn.

Señales del futuro Alex proyAs

15

SANS

VISA

>>

> C

iném

a

Un cuento de navidad Señales del futuro Alex ProyAs

On ne peut que recommander ce film aux inconditionnels de Rose Byrne. Il est vrai que l’actrice révélation de la série Damages vaut sûrement le détour. Pour les autres, Señales del futuro risque d’être un film apocalyptique et d’aventures comme les autres.

Le récit raconte l’histoire d’un astro-physicien et de son fils qui découvrent une mystérieuse liste de chiffres enfouie il y a 50 ans par une collégienne américaine. Après des recherches assez sommaires, il se trouve que cette suite de nombres représente les catastrophes que le monde doit connaître. On n’en dira pas plus, mais évidement tous ces événements ont une relation étroite avec cette curieuse famille. Une fable visuellement prenante, dirigée par le réalisateur de I, Robot, dont le scénario reste plutôt léger. Mais il faut dire aussi que, contrai-rement à d’autres superproductions américaines, le film n’abuse pas des procédés narratifs excessifs et incroyables. Une bonne option pour passer un agréable moment sans vouloir trop réfléchir.

Réalisateur : Alex ProyasGenre : drameActeurs : Nicolas Cage, Rose Byrne, Chandler CanterburyDurée : 120 mn.

texte : Aurélien Le Genissel - Avril 2009 - page

Littérature

Et Frida créa Diego Et DiEgo créa FriDa…

Si l’on aime Diego Rivera et/ou Frida Kahlo, et/ou le Mexique, c’est CE Le Clézio là qu’il faut lire ! Mieux qu’un roman, c’est

l’histoire vraie d’un couple qui ne cesse de

fasciner.

Lui, peintre muraliste de génie et monstre de tra-vail mettant son art au service du peuple et de l’idéologie révolutionnaire. Figure d’ogre dévoreur de vie et de femmes. Elle, meurtrie dans sa chair et dont les peintures servent à dire la douleur, physi-que et morale, la solitude. Entre eux, le Mexique, la révolution, le communisme, la peinture, la trahison et l’amour fou que Frida écrit dans son journal : « Diego, commencement. Diego, constructeur. Diego, mon enfant. Diego, mon fiancé. Diego, pein-tre. Diego, mon amant. Diego, mon mari. Diego, mon ami. Diego, ma mère. Diego, mon père. Die-go, mon fils. Diego, moi. Diego, univers. Diversité dans l’unité. Mais pourquoi est-ce que je dis Mon Diego ? Il ne sera jamais à moi. Il n’appartient qu’à lui-même ».

En somme, le récit d’une vie d’artistes comme on n’aimerait sûrement pas en vivre mais que l’on se délecte à lire ! Le prix Nobel de littérature 2008 nous offre l’excellent condensé d’un parcours qui ne peut être résumé. Si la matière de ce livre n’est pas le fruit de son imaginaire, on peut cependant saluer le talent de l’auteur qui a su la travailler. Il a eu l’intelligence de mettre sa plume au service d’une destinée qui se passe de tout commentaire, s’incliner et s’effacer devant elle. Bravo Monsieur Le Clézio !

♥♥♥ Diego et Frida, J.M.G Le Clézio, 308 p., Folio.

16

SANS

VISA

>>

> L

itté

ratu

re

Si l’on en accepte les règles et que l’on se prend au jeu de cette lecture, celle-ci pourrait bien res-sembler à une véritable récréation.

Voici vingt historiettes dont chacune pour-

rait se voir affublée d’un adjectif différent :

des rigolotes, des farfelues, des poétiques,

des tristounettes, des légères, des plus

graves, des émouvantes et des énervantes…

Autant dire qu’il y en a pour tous les goûts et toutes les humeurs. Ces petits contes modernes, écrits pour nous, les grands, réveillent l’en-fant qui sommeille en nous. En outre, parce qu’ils sont courts et indépendants les uns des autres, on pourra

les lire et les relire dans l’ordre qui nous plaira. On pourra même faire des caprices et zapper ceux que l’on n’aime pas. Avec les beaux jours qui arrivent, voilà un livre qui sera parfait pour la plage, entre deux baignades !♥♥♥ Le Monde sans les enfants et autres histoires, Philippe Claudel, 155 p., Le Livre de Poche, 5,50€.

La Central est un ensemble de librairies spécialisées en sciences humaines et littérature qui propose un fond riche et varié tant en espagnol et catalan qu’en français. La Central porte une attention particulière à l’édition française en proposant les dernières parutions de littérature et d’essai en langue originale. Elle met à disposition de ses clients un service de commande pour tout ouvrage spécifique qui ne figurerait pas dans son fond. Les librairies accueillent régulièrement les auteurs et proposent de nombreux ateliers liés au monde du livre.

� La Central (C/ Mallorca, 237), La Central del Raval (C/Elisa-bets, 6), La Central del Macba (Plaça dels Ángels, 1), La Central del MUHBA (C/ Baixada de la llibreteria, 7) www.lacentral.com

La Central Barcelone

17texte : Myriam Djamaa - Avril 2009 - page

Et Frida créa Diego

Un peu d’astuce, d’espièglerie claudel nous prend pour des enfants et c’est tant mieux !

Sans Visa a aimé : ♥ un peu ♥♥ beaucoup ♥♥♥ passionnément ♥♥♥♥ à la folie

18

Arts scéniques

Betty Burn Théâtre Les Pas Perdus

La compagnie du Betty Burn présente une création et mise en scène de Magali Mestre et Caroline Lemaire à partir d’extraits de l’œuvre de Denise Bonal Les Pas Perdus.Une petite gare apparemment sans histoires, mais si pleine de celles des autres, celles de la vie. Des histoires qui déchirent le cœur ou font sourire, d’autres qui ne demandent qu’à être vécues… La gare, lieu à vif, débordant d’humanité.� Représentations du 5 au 10 mai 2009, à 20h30, au Théâtre de la Riereta. C/ Reina Amalia 3. Métro Sant Antoni. Entrée : 12 € / Réservations : 933 292 196

Le Music e-motion est une journée artistique où la musique électroni-que et la danse s’entremêlent, où la création transcende le réel. L’une des représentations, A Solas, bouleverse les codes du genre. C’est avec un langage intuitif, exploitant le sensoriel et le visuel, que Virginia Caballero et Davinia Martínez mélangent les matières : musique, vidéo et danse. Il s’agit d’une authentique réflexion sur l’invention du geste selon la conception contemporaine de la danse. Elles nous parlent de la grande ville, du type de société qu’elle génére, de la coexistence

dans la solitude, des sentiments. L’interaction entre la danseuse et la vidéo en temps réel forme tout l’art de ce spectacle où la musique joue un rôle central. Musique créée à partir de versions des mor-ceaux du musicien de Palencia résidant à Barcelone, d_MelMac. Originaire de Valladolid, Virginia Ca-ballero, malgré son jeune âge, s’est produite sur des dizaines de scènes en Espagne, en France et en Ecosse. Elle a participé à des créations pour le Calamar Teatro, Megaló Teatro Móvil y NoHay3sin4. En créant sa propre compagnie, Malandanza, elle explore des terrains plus expérimentaux comme elle nous le montre dans cette performance passionnée. La vidéaste Davinia Martinez, quant à elle, distille à travers ses créations visuelles, sensibilité, élégance et rythmes. Exemples : le clip de vidéo-danse El Deseo ou encore les actuelles VJ sessions, dans les clubs, festivals et autres événements artistiques. La fusion de l’énergie de ces deux femmes donne corps à une certaine grâce contemporaine dont l’expressivité est à fleur de peau ! � Teatre CAN FELIP/ http://www.niubcn.com/musicemotion/ C / Pallars, 277. Métro Poblenou (L4) Prix : 4 €

Music e-motion danse et musique

texte : Kristel Verbanck

19

SANS

VISA

>>

> a

gen

da � 7- Avril

� BCN 216 Hommage à Franck Zappa 20h Auditori Sala 2, Oriol Matorell 7-15 €

� ELDORADO de Bouli Lanners 20h1522H15 Cinemambigú C/ del Pí, 5 6 €

� BLUES JAM SESSION 22h30 Harlem Jazz Club C/ Comtessa de Sobra-diel, 8 gratuit

� 9- Avril

� CALAMENTO 22H30 Harlem Jazz Club C/ Comtessa de Sobradiel, 8 gratuit

� 10-Avril

L’INSPECTOR de Nikolaï Gógol 20h Teatre Naticional Catalunya Plaça de les Arts, 1 13-24 €

� jusqu’au 13 Avril

# ALESSANDRO DEL PERO de Alice Di Carlos

NC Gracia Arts Project Sant Honorat No.11 gratuit

� 14-Avril

� SLEEP DEALER de Alex Rivera 20h1522h15 Cinemambigú C/ del Pí, 5 6 €

� 15- Avril

� THE EX + NISEI (indie) 21h Sala Apolo C/ Nou de la Rambla, 113 18 €

� 16-Avril

� ORGANIC RHYTHM GENERATION 21h La Nau Ivanow C/ Hondures, 28 -30 7 €

� NASHEET WAITS “EQUALITY” FEAT. JASON MORAN (JAZZ)

21h/23h Jamboree Plaça Real 20-7 €

� GNAPOSS QUARTET 22h30 Harlem Jazz Club C/ Comtessa de Sobra-diel, 8 gratuit

� jusqu’au 19 Avril

#RABASCALL. production 1964-1982

De lun. à ven. 11H/19H30 sam. 10H/20H dim. et fériés 10H/15H

Museu d’Art Contemporani de Barcelona (MACBA)

Plaça dels Àngels, 1 4 €

� Jusqu’au 24 Avril

#VASSILIS lun. à ven. 17h/ 20h La Nau Ivanow C/ Hondures, 28 -30 gratuit

#PAUNO POHJOLAINENmar. à sam. 15h/ 21h La Galeria C/ Consell de Cent, 279 gratuit

� Du 16Avril au 26 Avril

GELABERT-AZZOPARDI COMPANYIA DE DANSA

à confirmer Teatre Lliure Passeig Santa Madrona, 40-46 12-19 €

#CILDO MEIRELESde lun. à ven. 11H/19H30 sam. 10H/20H dim. et fériés 10H/15H

Museu d’Art Contemporani de Barcelona (MACBA)

Plaça dels Àngels, 1 4 €

� 17-Avril� JENNIFER CARDINI + DJ FRA + JUAN B (ELECTRO / TECHNO / MINIMAL)

0H30 Sala Apolo (Nitsa) C/ Nou de la Rambla, 113 15 €9

� TIGA (Turbo) + D.A.R.Y.L. + STREET-LIFE DJ’s (Kitsuné) + MouseDown (Electro)

1h Razzmatazz Clubs C/ Almogàvers, 122 15 €9

Betty Burn Théâtre

� Musique � Cinéma #Exposition Arts scéniques

Avril 2009 - page

� 18- Avril

� SUSANA BACA 21h30 Auditori C/ Lepant, 150 25 €

L’ANIMAL A L’ESQUENA 2001 21h Mercat de les Flors C/ Leida, 59 5-7 €

� COFFEE &WINE + a Singer of Songs (Pop/Folk)

20h Niu C/ Almogàvers, 208 gratuit

� Farley Jackmaster Funk aka The Housemaster Boyz + Djohnston... 0h30 Sala BeCool Plaça Joan Llongueras,

N. 5 13 €9

� 19- Avril

� DIANA NAVARO 19h30 Auditori C/ Lepant, 150 25-45 €

� 20-Avril

� SkINNy MOLLy (Rock) 22h Sala Apolo C/ Nou de la Rambla, 113 20 €

� 21-Avril

� AM ENDE kOMMEN TOURISTEN de Robert Thalheim

20h15/22h15 Cinemambigú C/ del Pí, 5 6 €

� 22-Avril

� CUBANEO 22H30 Harlem Jazz Club C/ Comtessa de Sobra-diel, 8 gratuit

� ALAN BIkE (Blues / Folk) 22H Heliogabal C/ Ramón y Cajal, 80 5 €

� 23- Avril

� ORACOGAN (Folk) 21h Sala BeCool Plaça Joan Llongueras, N. 5 10 €

� 24-Avril� Chambao, Jarabedepalo, kiko Veneno, Ojos de Brujo, Gossos, Hotella Paz i Loten Namling

19h30 Palau Olímpic Badalona 20-25 €

LA PARTIDA21hDim. 19h

Teatre du Raval C/ Sant Antoni Abat, 12 16-18 €

� LEE « SCRATCH» PERRy (Dub/Reggae)

21h30 Sala Apolo C/ Nou de la Rambla, 113 20 €

� 10 years of Poker Flat: STEVE BUG + PATRICk CHARDRONNET live +...

1h Razzmatazz Clubs C/ Almogàvers, 122 15 €9

� 25-Avril

� AyESHA PRéSENTE « OF THAT ILk » (Nu-Jazz / Electronica)

20h30 Niu C/ Almogàvers, 208 3 €

TESTIMONI DE LLOPS/2006 21h30 Mercat de les Flors C/ Lleida,59 10 €

� A guy called Gerald Live (Perlon, !k7 / Uk) Djohnston + Toner (House / Electro)

0h30 Sala BeCool Plaça Joan Llongueras, N. 5 13 €9

� IVAN SMAGGHE+ DJ FRA + MARC PIÑOL (Electro / Minimal)

0h30 Sala Apolo (Nitsa) C/ Nou de la Rambla, 113 15 €9

� PEDRO RUy-BLAS QUINTET (Jazz) 21h23h Jamboree Plaça Real 12 €

20

21

� 25- Avril

� ERIK FRIEDLANDER 21h30 Mercat de les Flors C/ Leida, 59 20 €

LES 7 DOIGTS DE LA MAIN 22h Teatre Tívoli C/ Casp, 8 20-30 €

� SLEPE LASKY de Juraj Lehotsky 20h15/22h15 Cinemambigú C/ del Pí, 5 6 €

� IMELDA MAY (ROcKAbILLY) 21h30 Sala Apolo (2) C/ Nou de la Rambla, 111 Nc.

� 29- Avril

� THOSE DANcING DAYS (Indie) 21h30 Sala Apolo (2) C/ Nou de la Rambla, 111 15 €

� SEDAIOS (Pop en catalan) 22h Heliogabal C/ Ramón y Cajal, 80 5 €

� b.a.b (Jazz) 21h/ 23h Jamboree Plaça Real 10 €

� 30-Avril

� SARAVAcALé 22h30 Harlem Jazz Club C/ Comtessa de Sobra-diel, 8 gratuit

� IVAN SMAGGHE+ DJ FRA + MARc PIÑOL (Electronique) 23h Sala Apolo (Nitsa) C/ Nou de la Rambla, 113 15 €

� 5-Mai

� bEN KWELLER (Indie Folk) 22h Sala Apolo (2) C/ Nou de la Rambla, 111 15 €

� tout le mois

# JAVIER cODESAL / La Virreina La Rambla, 99 4 € 10

# RIcHARD ROGERS + ARQUITEcTES

/ Caixa Forum Barcelona

Av. Marquès de Comillas, 6-9 gratuit

# JOAQUIM MIR.ANTOLÒGIcA (1873-1940)

/ Caixa Forum Barcelona

Av. Marquès de Comillas, 6-9 gratuit

# cHINA. RETRATO DE UN PAIS (1949-2008)

/ Casa Asía Av. Diagonal, 373 gratuit

#TOYO ITO / Casa Asía Av. Diagonal, 373 gratuit

#SOROLLA. VISIÓ D’ESPANYAmar. à sam. 10h/19h dim et fériés 10h/14h30

Museu Nacional d’Art de Catalunya

Palau Nacional. Parc de Montjuïc gratuit

SANS

VISA

>>

> A

gen

da

Avril 2009 - page

Bamako VIIe Rencontres Africaines de la Photo-graphie. Jusqu’au 01 juin 2009. Prix : 4 € 50 CCCB, C/ Montalegre 5. <M> Catalunya / Universitat Mar. à Dim. 11h00 à 20h00, Jeu. 11h00 à 22h00.

Le 24 avril, un concert de solidarité avec le Tibet et pour la paix mondiale, aura lieu au Palau Olímpic de Badalona. Cet événement est organisé en soutien au peuple tibétain et à ceux qui ont dû s’exiler. Au programme, plus de trois heures de musique avec des invités aussi prestigieux que Chambao, Jarabedepalo, Kiko Veneno, Ojos de Brujo, Gos-sos, l’artiste tibétain Loten Namling… etc. Ce concert est organisé par la fondation Casa del Tibet, de Barcelone, les fonds recueillis serviront à l’aide humanitaire des réfugiés tibétains en Inde.

Salvar Tibet – Concierto por la PazLe 24 avril. Prix : 20/25 €Palau Olímpic de BadalonaAvenida Alfons XIIIOuverture des portes à 19h30.

Cildo Meireles est l’auteur d’une œuvre extra-ordinairement complexe, cet artiste brésilien sus-cite beaucoup d’intérêt en dehors des frontières de son pays et représente une figure fondamentale pour comprendre l’art brésilien depuis les années 50. L’œuvre de Meireles pourrait se définir comme une approche poétique de l’étude de la société. Il examine les processus de communication, la figure du spectateur et la valeur de l’art.

Cildo Meireles / Jusqu’au 26 avril. Prix : 4 € / MACBA, Plaça dels Àngels, 1. lun. à ven. 11h à 20h, jeu. à ven., jusqu’à 24h00, sam. 10h00 à 20h00, dim. et fériés 10h à 15h.

GELABERT - AZZOPARDI Companyia de Dansa / Du 16 au 26 avril / Prix : 12-19 € / TEATRE LLIURE · Sala Fabià Puigserver Passeig de santa madrona, 40-46 <M> Plaza Espanya – Poble Sec mer. à sam. 20h30, dim. 18h

>> Bamako VII Rencontres Africaines de la Photographie

22 Cop

yrig

ht S

plat

Pho

to L

td w

ww

.spl

at-p

hoto

.com

Formée par Tony & Guy London, Véronique vous ouvre les portes de son salon de coiffure situé en plein centre du Gotico, dans la galerie d’art Base Elements. Ce concept atypique qui se différencie par son originalité va de pair avec le personnage dynamique, drôle et sympathique, qui saura vous accueillir en français, espagnol ou en anglais sans la moindre gêne. Vous êtes ici chez vous, n’hésitez pas à profiter de conseils personnalisés, vous êtes entre les mains d’une professionnelle indépendante.

� C/ Baixada Viladecols, 2 / Local 2 - Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 20h  � 699 643 462 ou 932 691 937www.lepetitsalonbarcelona.com

>> Bamako VII Rencontres Africaines de la Photographie

Cop

yrig

ht S

plat

Pho

to L

td w

ww

.spl

at-p

hoto

.com