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Samedi 22 mars 2014 Cantate Temple de Grignan Cantate Ich habe genung, Je suis comblé BWV 82 La première version de cette cantate date de 1727. Comme la cantate Der Friede sei mit dir (BWV 158), elle était destinée à la fête de la Purification de la Vierge le 2 février. C’est une des rares cantates de Bach écrite à l’origine pour une seule voix, la basse. Il s’agit d’une fête de Marie, mais c’est aussi la fête de la « Présentation au Temple » de Jésus, qui sera pris dans ses bras par le saint vieillard Syméon. C’est celui-ci que nous entendons dans la cantate, exprimant sa joie de pouvoir maintenant partir en paix, car il a vu son Sauveur. Die Kantate „Ich habe genung“ wurde von Bach für das Fest Mariae Reinigung, am 2. Februar, komponiert. Dieses Fest ist aber auch gleichzeitig die Erinnerung an die „Darbringung Jesu im Tempel“. Dort wird Jesus von dem gerechten Greis Simeon empfangen und in die Arme genommen. Der Text der Kantate nimmt zum groβen Teil Simeons Lobeslied auf dieses Ereignis, und auf seinen Wunsch, nun in Frieden sterben zu dürfen, wieder auf. Ich habe genug, Ich habe den Heiland, das Hoffen der Frommen, Auf meine begierigen Arme genommen; Ich habe genug! Ich hab ihn erblickt, Mein Glaube hat Jesum ans Herze gedrückt; Nun wünsch ich, noch heute mit Freuden Von hinnen zu scheiden. Ich habe genug. Mein Trost ist nur allein, Dass Jesus mein und ich sein eigen möchte sein. Im Glauben halt ich ihn, Da seh ich auch mit Simeon Die Freude jenes Lebens schon. Lasst uns mit diesem Manne ziehn! Ach! möchte mich von meines Leibes Ketten Der Herr erretten; Ach! wäre doch mein Abschied hier, Mit Freuden sagt ich, Welt, zu dir: Ich habe genug. Schlummert ein, ihr matten Augen, Fallet sanft und selig zu! Welt, ich bleibe nicht mehr hier, Hab ich doch kein Teil an dir, Das der Seele könnte taugen. Hier muss ich das Elend bauen, Aber dort, dort werd ich schauen Süßen Friede, stille Ruh. Mein Gott! wenn kömmt das schöne: Nun! Da ich im Friede fahren werde Und in dem Sande kühler Erde Je suis comblé, j’ai pris dans mes bras impatients le Sauveur, l’espoir des croyants, je suis comblé. Je l’ai vu, ma foi a serré Jésus contre son cœur ; maintenant, aujourd’hui encore je souhaite partir heureux d’ici-bas. Je suis comblé, ma consolation est que Jésus m’appartient et que je voudrais être sien. je le porte dans la foi, et comme Syméon, je vois déjà la joie de cette vie. Partons avec cet homme ! Ah ! Si le Seigneur pouvait me délivrer des chaines de mon corps ; Ah ! Si c’était maintenant mon adieu, avec quelle joie je te dirais ô monde : je suis comblé. Endormez-vous, ô mes yeux las, fermez-vous doucement et bienheureux ! Ô monde, je ne resterai pas ici, je ne possède rien de toi qui pourrait convenir à mon âme. Il me faut ici œuvrer dans la misère, mais là-bas, là-bas, je verrai la douce paix, le paisible repos. Mon Dieu, quand viendra le beau ‘maintenant’ où je pourrai m’en aller en paix, et reposer dans le

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  • Samedi 22 mars 2014

    Cantate Temple de Grignan

    Cantate Ich habe genung, Je suis comblé BWV 82

    La première version de cette cantate date de 1727. Comme la cantate Der Friede sei mit dir (BWV 158), elle était destinée à la fête de la Purification de la Vierge le 2 février. C’est une des rares cantates de Bach écrite à l’origine pour une seule voix, la basse. Il s’agit d’une fête de Marie, mais c’est aussi la fête de la « Présentation au Temple » de Jésus, qui sera pris dans ses bras par le saint vieillard Syméon. C’est celui-ci que nous entendons dans la cantate, exprimant sa joie de pouvoir maintenant partir en paix, car il a vu son Sauveur. Die Kantate „Ich habe genung“ wurde von Bach für das Fest Mariae Reinigung, am 2. Februar, komponiert. Dieses Fest ist aber auch gleichzeitig die Erinnerung an die „Darbringung Jesu im Tempel“. Dort wird Jesus von dem gerechten Greis Simeon empfangen und in die Arme genommen. Der Text der Kantate nimmt zum groβen Teil Simeons Lobeslied auf dieses Ereignis, und auf seinen Wunsch, nun in Frieden sterben zu dürfen, wieder auf.

    Ich habe genug, Ich habe den Heiland, das Hoffen der Frommen, Auf meine begierigen Arme genommen; Ich habe genug! Ich hab ihn erblickt, Mein Glaube hat Jesum ans Herze gedrückt; Nun wünsch ich, noch heute mit Freuden Von hinnen zu scheiden. Ich habe genug. Mein Trost ist nur allein, Dass Jesus mein und ich sein eigen möchte sein. Im Glauben halt ich ihn, Da seh ich auch mit Simeon Die Freude jenes Lebens schon. Lasst uns mit diesem Manne ziehn! Ach! möchte mich von meines Leibes Ketten Der Herr erretten; Ach! wäre doch mein Abschied hier, Mit Freuden sagt ich, Welt, zu dir: Ich habe genug. Schlummert ein, ihr matten Augen, Fallet sanft und selig zu! Welt, ich bleibe nicht mehr hier, Hab ich doch kein Teil an dir, Das der Seele könnte taugen. Hier muss ich das Elend bauen, Aber dort, dort werd ich schauen Süßen Friede, stille Ruh. Mein Gott! wenn kömmt das schöne: Nun! Da ich im Friede fahren werde Und in dem Sande kühler Erde

    Je suis comblé, j’ai pris dans mes bras impatients le Sauveur, l’espoir des croyants, je suis comblé. Je l’ai vu, ma foi a serré Jésus contre son cœur ; maintenant, aujourd’hui encore je souhaite partir heureux d’ici-bas. Je suis comblé, ma consolation est que Jésus m’appartient et que je voudrais être sien. je le porte dans la foi, et comme Syméon, je vois déjà la joie de cette vie. Partons avec cet homme ! Ah ! Si le Seigneur pouvait me délivrer des chaines de mon corps ; Ah ! Si c’était maintenant mon adieu, avec quelle joie je te dirais ô monde : je suis comblé. Endormez-vous, ô mes yeux las, fermez-vous doucement et bienheureux ! Ô monde, je ne resterai pas ici, je ne possède rien de toi qui pourrait convenir à mon âme. Il me faut ici œuvrer dans la misère, mais là-bas, là-bas, je verrai la douce paix, le paisible repos. Mon Dieu, quand viendra le beau ‘maintenant’ où je pourrai m’en aller en paix, et reposer dans le

  • Und dort bei dir im Schoße ruhn? Der Abschied ist gemacht,Welt, gute Nacht! Ich freue mich auf meinen Tod, Ach, hätt er sich schon eingefunden. Da entkomm ich aller Not, Die mich noch auf der Welt gebunden.

    sable et la terre fraiche et dans ton sein ? J’ai fait mes adieux, O monde, bonne nuit ! Je me réjouis en attendant ma mort, Ah, que n’est-elle encore venue, j’échapperai à toutes les peines, qui me tiennent encore lié à ce monde.

    Choral Erbarm’ dich mein, o Herre Gott, Aie pitié de moi, Seigneur Dieu BWV 721

    Dans la tonalité plaintive de fa dièse mineur, la force de cette œuvre provient d’accords perpétuellement répétés à un rythme égal et immuable.

    Cantate Der Friede sei mit dir, La paix soit avec toi BWV 158

    Der Friede sei mit dir, Du ängstliches Gewissen! Dein Mittler stehet hier, Der hat dein Schuldenbuch Und des Gesetzes Fluch Verglichen und zerrissen. Der Friede sei mit dir, Der Fürste dieser Welt, Der deiner Seele nachgestellt, Ist durch des Lammes Blut bezwungen und gefällt. Mein Herz, was bist du so betrübt, Da dich doch Gott durch Christum liebt! Er selber spricht zu mir: Der Friede sei mit dir! Welt, ade, ich bin dein müde, Salems Hütten stehn mir an, Welt, ade, ich bin dein müde, ich will nach dem Himmel zu, wo ich Gott in Ruh und Friede ewig selig schauen kann. Da wird sein der rechte Friede Und die ew‘ge stolze Ruh. Da bleib ich, da hab ich Vergnügen zu wohnen, Welt, bei dir ist Krieg und Streit, nichts denn lauter Eitelkeit; Da prang ich gezieret mit himmlischen Kronen. In dem Himmel allezeit Friede, Freud und Seligkeit. Nun, Herr, regiere meinen Sinn, Damit ich auf der Welt, So lang es dir, mich hier zu lassen, noch gefällt, Ein Kind des Friedens bin, Und laß mich zu dir aus meinen Leiden Wie Simeon in Frieden scheiden! Da bleib ich, da hab ich Vergnügen zu wohnen, Da prang ich gezieret mit himmlischen Kronen. Hier ist das rechte Osterlamm, Davon Gott hat geboten; Das ist hoch an des Kreuzes Stamm In heißer Lieb gebraten. Des Blut zeichnet unsre Tür, das hält der Glaub dem Tode für; Der Würger kann uns nicht rühren. Alleluja!

    « La paix soit avec toi », O toi, conscience tourmentée ! Ton médiateur est là, Il a effacé et déchiré le livre de ta dette et la malédiction de la Loi. « La paix soit avec toi », Le prince de ce monde Qui poursuivait ton âme a été vaincu et abattu par le sang de l’agneau. Mon cœur pourquoi es-tu si affligé ? Alors que Dieu t'aime par le Christ ! Lui-même me dit : La paix soit avec toi. Adieu, monde, je suis las de toi, les huttes de Salem sont dressées pour moi. Adieu, monde, je suis las de toi, Je veux me diriger vers le ciel, Là où bienheureux je pourrai contempler éternellement Dieu dans le repos et la paix. Là règnera la juste paix et le repos éternel des âmes. Là je resterai, là j’habiterai avec joie. Monde, tu n’es que guerres et luttes, Rien que pure vanité ; Là je resplendirai paré des couronnes célestes. Dans le ciel éternellement, paix, joie et béatitude. Maintenant, Seigneur, règne sur mon esprit, Afin que je sois dans ce monde un enfant de paix Tant qu’il te plaira de m’y laisser, Laisse-moi quitter mes souffrances, et, comme Syméon, m’en aller vers toi en paix, Là je resterai, là j’habiterai avec joie. Là je resplendirai paré des couronnes célestes. Voici le véritable Agneau pascal, offert par Dieu Fixé au bois de la croix, Qu’il brûle dans un amour ardent. Notre porte est marquée de son sang, Que la foi oppose à la mort ; L’exterminateur ne peut nous atteindre. Alleluja.

  • Choral O Mensch, bewein’ dein’ Sünde gross, Ô homme, pleure tes grands péchés BWV 622

    Peut-être le choral le plus orné de toute l’œuvre de Bach ! Dans les dernières mesures, une montée chromatique pénible illustre le douloureux fardeau de la croix.

    Cantate Ich bin vergnügt mit meinem Glücke, Je me contente de mon bonheur BWV 84

    La cantate BWV 84 a été composée par Bach pour la septuagésime (9ème dimanche avant Pâques) en février 1727. Comme la cantate BWV 82, elle est composée pour une seule voix, le soprano, mais le chœur final réunit les quatre voix. Le thème central est l’expression de la satisfaction et de la gratitude de l’homme pour ce que Dieu lui donne gratuitement, puisque l’homme ne peut se réclamer d’aucun mérite. Die Kantate BWV wurde für den 3. Sonntag vor der Fastenzeit (Septuagesima) des Jahres 1727 von Bach komponiert. Sie ist wie die Kantate 82 für eine Solostimme, in diesem Fall den Sopran. Der Schlusschor wird vierstimmig gesungen. In dieser Kantate beteuert der Mensch, dass er mit dem, was ihm Gott aus lauter Gnade gewährt, völlig zufrieden ist, und sich in Gottes Fügung ergibt.

    Ich bin vergnügt mit meinem Glücke, Das mir der liebe Gott beschert. Soll ich nicht reiche Fülle haben, So dank ich ihm vor kleine Gaben Und bin auch nicht derselben wert. Gott ist mir ja nichts schuldig, Und wenn er mir was gibt, So zeigt er mir, dass er mich liebt; Ich kann mir nichts bei ihm verdienen, Denn was ich tu, ist meine Pflicht. Ja! wenn mein Tun gleich noch so gut geschienen, So hab ich doch nichts Rechtes ausgericht'. Doch ist der Mensch so ungeduldig, Dass er sich oft betrübt, Wenn ihm der liebe Gott nicht überflüssig gibt. Hat er uns nicht so lange Zeit Umsonst ernähret und gekleidt Und will uns einsten seliglich In seine Herrlichkeit erhöhn? Es ist genug vor mich, Dass ich nicht hungrig darf zu Bette gehn.

    Ich esse mit Freuden mein weniges Brot Und gönne dem Nächsten von Herzen das Seine. Ein ruhig Gewissen, ein fröhlicher Geist, Ein dankbares Herze, das lobet und preist, vermehret den Segen, verzuckert die Not.

    Im Schweiße meines Angesichts Will ich indes mein Brot genießen, Und wenn mein Lebenslauf, Mein Lebensabend wird beschließen, So teilt mir Gott den Groschen aus, Da steht der Himmel drauf. O! wenn ich diese Gabe zu meinem Gnadenlohne habe, So brauch ich weiter nichts.

    Je me contente de mon bonheur, celui que le bon Dieu m’accorde. Même si je ne reçois pas à profusion je lui rends grâce pour ses modestes dons. et je ne les mérite même pas. Dieu ne me doit rien. Et quand il me donne quelque chose, il me montre qu’il m’aime ; je ne peux rien acquérir par mes mérites, car je ne fais que mon devoir. Oui ! même si ce que je fais me semble bon, je n’ai rien accompli de bien. Pourtant l’homme est si impatient qu’il s’afflige facilement quand Dieu ne lui donne pas en surabondance. Ne nous a-t-il pas nourris et vêtus gratuitement pendant si longtemps et ne veut-il pas un jour nous élever bienheureux jusqu’à sa gloire ? Nous élever jusqu’à sa gloire ? Il me suffit de ne pas aller me coucher en ayant faim. Je mange avec joie mon peu de pain et je souhaite de tout cœur le sien à mon prochain. Une conscience en paix, un esprit joyeux, un cœur reconnaissant, qui loue et rend grâce, accroit la bénédiction et adoucit l’épreuve. Je veux en attendant manger mon pain A la sueur de mon front, et quand le soir de ma vie viendra clore le cours de mon existence, Dieu me donnera la dernière pièce sur laquelle est figuré le ciel. Ô, si je reçois ce don comme salaire de sa grâce, qu’ai-je besoin de plus ?

  • Ich leb indes in dir vergnüget Und sterb ohn alle Kümmernis, Mir genüget, wie es mein Gott füget, Ich glaub und bin es ganz gewiss: Durch deine Gnad und Christi Blut Machst du's mit meinem Ende gut.

    Je vis en attendant heureux en toi, et je meurs sans aucune peine, j’accepte ce que Dieu décide, Je crois et j’en ai la certitude : par ta grâce et par le sang du Christ tu rendras ma fin heureuse.

    Gaëlle Vitureau soprano Ulrich Studer basse Johannes Knoll hautbois Mojca Gal et Claire Foltzer violons Delphine-Anne Rousseau alto

    Joseba Berrocal violoncelle Anaïs Ramage basson Jean-Paul Talvard violone Isabelle Chevalier orgue Stéphane Rigat Grandes Orgues

    Fondée fin 2011, l’Académie Bach Aix a pour objectif de faire connaître les œuvres de Jean Sébastien Bach (1685-1750) et plus particulièrement ses cantates. Cette démarche, respectueuse de l’œuvre initiale, y puise son originalité.

    Retrouvez toutes les informations, notamment sur les artistes de cette soirée, sur notre site

    Academie-bach-aix.fr

    Avec le soutien de Grand Orgue en liberté, Philippe Dufour et de la Spedidam.

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