Samedi 11 février Solistes de l’Ensemble intercontemporain ... · Luciano Berio Sequenza XIV,...
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Roch-Olivier Maistre,Président du Conseil d’administrationLaurent Bayle,Directeur général
Samedi 11 févrierSolistes de l’Ensemble intercontemporain
Dans le cadre du cycle Des pieds et des mains
Du 10 au 12 février
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Solis
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L’Ensemble intercontemporain présente deux concerts dans le cadre du cycle Des pieds et des mains à la Cité de la musique. Inori (un mot japonais qui signifie « invocation, adoration ») est une expérience totale. La mimique quasi dansée des deux « solistes » emprunte le code de ses gestes de prière à diverses religions du monde. À chaque mouvement des mains correspond une note : Inori est en 1974 l’une des premières pièces de Stockhausen à se fonder sur une « formule », sorte d’hyper-mélodie qui non seulement est entendue comme telle mais se retrouve pour ainsi dire étirée à l’échelle de l’œuvre dans son entier, dont elle dicte et caractérise les différentes parties. Enfin, chacune des sections d’Inori se concentre sur un aspect du discours musical – dans l’ordre : rythme, dynamique, mélodie, harmonie et polyphonie –, si bien que la partition, selon le compositeur, « se développe comme une histoire de la musique » reparcourue en accéléré, depuis l’origine jusqu’à nos jours.
Dans le saisissant Pas de cinq de Mauricio Kagel, composé en 1965, les cinq exécutants, munis d’une canne, parcourent et sillonnent une surface délimitée en forme de pentagone couvert de différents matériaux. L’impact de leurs cannes et de leurs pas obéit à des modèles rythmiques fournis par le compositeur. Dans la Musique de tables de Thierry De Mey (1987), ce sont en revanche trois percussionnistes qui, assis chacun devant une petite table blanche, exécutent une chorégraphie gestuelle avec leurs mains, leurs doigts, leurs paumes. De leurs coups, frottements et glissements sur leurs minipistes de danse manuelle et digitale, il résulte une délicate polyphonie. La scène se rétrécit, se réduit plus encore dans ?Corporel de Vinko Globokar (1984) : en effet le percussionniste n’utilise cette fois que son propre corps comme surface pour des frappes, des caresses et des résonances…
Cycle Des pieds et des mains

VENDREDI 10 FÉVRIER – 20H
Karlheinz Stockhausen
Inori, adorations pour un ou deux solistes
et ensemble
Kathinka Pasveer, Alain Louafi, gestes
de prière
Ensemble intercontemporain
Wolfgang Lischke, direction
Thierry Coduys, projection du son
Ce concert est précédé d’un avant-concert
à 19h dans la Médiathèque de la Cité
de la musique.
Information et réservation : 01 44 84 44 84.
SAMEDI 11 FÉVRIER – 20H
Mauricio Kagel
Pas de cinq
Vinko Globokar
?Corporel
Thierry De Mey
Musique de tables
Luciano Berio
Sequenza XIV
Jean-Pierre Drouet
Le jardin d’en face
Solistes de l’Ensemble
intercontemporain :
Samuel Favre
Frédérique Cambreling
Jérôme Comte
Éric-Maria Couturier
Et Frédéric Stochl
Ce concert est précédé d’un avant-concert
présenté par Clément Lebrun à 19h dans la
Médiathèque de la Cité de la musique.
Information et réservation : 01 44 84 44 84.
Il sera suivi par une discussion avec les
musiciens (environ 30 minutes).
DIMANCHE 12 FÉVRIER – 15H
Démonstration de capoeira
Groupe Angoleiros Do Mar
DIMANCHE 12 FÉVRIER – 16H30
Capoeira et Samba de roda
Groupe Angoleiros Do Mar
Samba Chula de São Braz (Brésil)
Du VEnDrEDi 10 au DiManChE 12 féVriEr


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SAMEDI 11 FÉVRIER – 20Hrue musicale – amphithéâtre
Mauricio KagelPas de cinq – Scène à déambuler Frédérique Cambreling, Jérôme Comte, Éric-Maria Couturier, Samuel Favre, Frédéric Stochl
Vinko Globokar?Corporel, pour un percussioniste sur son corpsÉric-Maria Couturier
Thierry De MeyMusique de tables, pour trois exécutants*Frédérique Cambreling, Éric-Maria Couturier, Samuel Favre
Luciano BerioSequenza XIV, pour violoncelleÉric-Maria Couturier (violoncelle)
Jean-Pierre DrouetLe jardin d’en face, pour harpe et percussionFrédérique Cambreling (harpe), Samuel Favre (percussion)
Solistes de l’Ensemble intercontemporain :Frédérique CambrelingJérôme ComteÉric-Maria CouturierSamuel Favre
Musicien supplémentaire :Frédéric Stochl
* Nicolas Berteloot, amplification
Concert suivi d’une discussion avec les musiciens (environ 30 minutes).
Coproduction Cité de la musique, Ensemble intercontemporain.
Fin du concert vers 21h30.

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Mauricio Kagel (1931-2008)Pas de cinq – Scène à déambuler
Composition : 1965.
Dédicace : « J. A. Riedl gewidmet ».
Création : le 1er janvier 1966 à Munich.
Effectif : 5 acteurs/actrices.
éditeur : universal Edition.
Durée : environ 15 minutes.
(…) La canne que chaque interprète de Pas de cinq utilise dans sa marche est indispensable pour que les personnages qui se transforment continuellement puissent donner des indications rythmiques. Les coups de la canne doivent remplacer l’éloquence de la langue. au cours de la pièce, la gestique de l’interprète se forme à travers la manière dont il tient le bâton, dont il le frappe sur le sol. Le réseau de relations acoustiques qui naît à chaque instant, et il s’agit là de relations à plusieurs niveaux, ne gagne que grâce à la percussion des bâtons, sa transparence et son efficacité nécessaires. Que les différents plans se superposent jusqu’à n’être plus reconnaissables ou qu’ils deviennent en un seul instant parfaitement synchrones, ce sont les cannes qui scandent – tel le martellement d’une jambe de bois auquel on ne peut échapper – l’événement. Comme la canne frappe le sol avec un rythme indépendant de celui de la marche, et la plupart du temps différent, ses interventions sont comme des signes de ponctuation dans le flot du mouvement : des signes qui articulent le temps par une accentuation sonore. (…)
En tant que compositeur, je me vois de plus en plus contraint d’employer des matériaux non sonores. Cela ne remplace en aucune façon pour moi la composition proprement dite, mais je pense qu’il faut accepter consciemment les différentes définitions qu’on trouve, dans le dictionnaire, au mot composition : à savoir « assemblage » et « mélange », à côté de la définition traditionnelle : « assemblage de sons ». Mais, abstraction faite des spéculations à propos de terminologie, il devient normal d’utiliser une manière de penser musicale au théâtre. La parole, la lumière et le mouvement s’articulent comme des sons, des timbres et des tempi ; l’événement scénique ne peut prendre tout son sens sans la musicalité, car la création de l’homme de théâtre s’inspire plus des véritables méthodes de composition musicale que de toutes autres (et c’est une des raisons pour moi d’ouvrir peu à peu mon métier musical au métier théâtral).
Mauricio Kagel (Musique en jeu n° 7)

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Vinko Globokar (1934)?Corporel, pour un percussionniste sur son corps
Composition : 1985.
Dédicace : à Gaston Sylvestre.
Effectif : 1 percussionniste et son corps.
éditeur : Peters.
Durée : environ 10 minutes.
?Corporel, composé en 1985 et sous-titré « drame pour et sur un corps », est dédié au percussionniste Gaston Sylvestre. L’œuvre fait partie d’un ensemble de plusieurs pièces ouvertes pour un à dix instruments, composées entre 1973 et 1985, intitulé Laboratorium.
Thierry De Mey (1956)Musique de tables, pour trois exécutants
Composition : 1987.
Création : octobre 1987, Théâtre 140, Bruxelles, par Thierry de Mey, Jean-Paul Dessy et Dirk Descheemaeker.
Effectif : 3 percussionnistes.
éditeur : PM Europe Publications.
Durée : environ 8 minutes.
Musique de tables est une pièce pour trois percussionnistes disposant chacun d’une table pour seul instrument. Les positions des mains et les « figures » de mouvement sont codifiées dans un répertoire de symboles.au point de rencontre entre musique et danse, le geste importe autant que le son produit.
Thierry De Mey

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Luciano Berio (1925-2003)Sequenza XIV, pour violoncelle
Composition : 2002.
Commande : WDr Cologne, fundação Calouste Gulbenkian (Lisbonne), Società del Quartetto di Milano.
Dédicace : « Scritta per Rohan de Saram ».
Création : le 28 avril 2002 à Witten, Blote Vogel, par le dédicataire.
Effectif : violoncelle.
éditeur : universal Edition.
Durée : environ 13 minutes.
L’inspiration de la Sequenza XIV est en partie venue à Luciano Berio par l’intérêt qu’il portait aux rythmes des percussions de Kandy, ancienne capitale de Ceylan, le Sri Lanka d’aujourd’hui. À plusieurs reprises, après mon interprétation de Ritorno degli Snovidenia, qu’il dirigeait lui-même, Berio voulut mieux connaître les instruments de mon pays d’origine, et notamment le tambour de Kandy dont je joue depuis l’enfance.
C’est un instrument traditionnel de l’île, par ailleurs riche en percussions de toutes sortes. Les cérémonies auxquelles il est associé remontent aux temps prébouddhiques. La caractéristique qui intéressait particulièrement Berio dans cet instrument de forme cylindrique était sa faculté de produire quatre sons différents, deux par face. À ce propos, il fit un parallèle amusant entre les deux instruments auxquels je me consacrais, l’un disposant de quatre cordes et l’autre pouvant produire quatre sons.
Luciano Berio m’a plus tard demandé d’enregistrer ces rythmes et de les noter afin qu’il puisse en suivre le développement. L’un de ceux qu’il choisit d’utiliser dans les parties rythmiques de cette Sequenza était un rythme à douze temps qu’il employa de manière assez libre, ajoutant ou retranchant un temps selon l’épisode.
Les parties rythmiques de la pièce développent leur cadence avec un motif toujours renouvelé au moyen de frappes, en général simultanées, des doigts de la main gauche sur les cordes et de la main droite sur la caisse du violoncelle, sans utilisation de l’archet.
La partie rythmique qui ouvre la troisième et dernière version de cette Sequenza n’existait pas dans la première version que j’ai créée à Witten en avril 2002. Cette partie rythmique fut introduite dans la deuxième version que j’ai interprétée pour la première fois à Milan en novembre 2002. La partie rythmique qui apparaît vers la fin est, quant à elle, présente dans les trois versions. La troisième version, dont j’ai également assuré la création, à Los angeles en février 2003, diffère de la deuxième non seulement par quelques éléments rythmiques mais aussi par certains ajouts aux parties mélodiques, notamment vers la fin de la pièce. J’y ai adjoint, avec l’accord du compositeur, plusieurs indications de dynamique et de timbre.
Rohan de Saram, août 2003

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Jean-Pierre Drouet (1935)Le jardin d’en face
Composition : 1985 ; nouvelle version en 2006.
Création : première version, le 27 juillet 1985 par Brigitte et Gaston Sylvestre ; nouvelle version, le 17 février 2008 par
frédérique Cambreling, harpe, et Samuel favre, percussion, Paris, Centre Pompidou.
Effectif : harpe/percussion, percussion/piano.
éditeur : inédit.
Durée : environ 15 minutes.
On voit souvent dans le jardin d’en face des merveilles que l’on n’a pas dans son propre jardin, et que l’on s’efforce d’acquérir ou d’imiter : le percussionniste ne joue pas de harpe, mais il compense au piano ; la harpiste ne joue pas de zarb mais elle a trouvé des tumbas ; on peut donc s’entendre, malgré un moment de tension égocentrique passager où l’on semble s’éloigner mais pour mieux se retrouver ensuite.
Jean-Pierre Drouet

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Biographies des compositeurs
Mauricio Kagel
Compositeur et chef d’orchestre
argentin, né le 24 décembre 1931
à Buenos aires, résident allemand
depuis 1957 jusqu’à sa mort le
18 septembre 2008, à Cologne,
Mauricio Kagel suit des études de
musique, d’histoire de la littérature
et de philosophie à l’université
de Buenos aires et devient
conseiller artistique de l’agrupación
nueva Música à l’âge de 18 ans.
Cofondateur de la cinémathèque
argentine, critique de cinéma et
de photographie, il commence à
composer ses premières pièces
instrumentales et électroacoustiques.
De 1955 à 1957, il est directeur des
réalisations culturelles à l’université,
des études à l’Opéra de Chambre,
et chef d’orchestre au Teatro Colón
de Buenos aires. C’est en 1957 qu’il
s’installe à Cologne où il crée, deux
ans plus tard, le Kölner Ensemble
für neue Musik, et, entre 1969 et
1975, dirige les Cours de musique
nouvelle à Cologne. À partir de 1974,
il occupe la chaire de théâtre musical,
ouverte pour lui à la hochschule
für Musik. Même si Kagel n’est à
l’origine d’aucune « école », 35 années
d’enseignement ont eu un impact
important sur un grand nombre
de compositeurs d’une génération
plus jeune. L’œuvre de Kagel est
étendue et variée. il est l’auteur de
compositions pour orchestre, voix,
piano et orchestre de chambre, et de
très nombreuses œuvres scéniques,
films et pièces radiophoniques.
au début des années 1960, le
compositeur a mis l’accent sur le
théâtre instrumental, dont Sur Scène
(1959) est la première manifestation
et va faire de lui une autorité dans
le paysage de la création musicale
européenne. Par la suite, ses
pièces instrumentales et scéniques
se multiplient, entrecoupées
de symphonies de conception
« ouverte », Hétérophonie et
Diaphonies I, II et III. Dans les années
1970, il dirige son travail vers la
déconstruction de la grande tradition
(Bach, Beethoven, Brahms), qu’il
confronte à des formes de musique
de variété. En 1970, Ludwig van vient
souligner, par le retentissement
de sa version cinématographique,
l’invention de Kagel dans les genres
de la scène, du concert, du cinéma
et de la radio. L’année suivante,
Staatstheater précède de peu un
retour à l’orchestre symphonique
avec les Variationen ohne Fuge. Pièces
instrumentales et pièces théâtrales
continuent de s’imbriquer dans cette
exploration des sons inouïs et des
gestes « producteurs » de musique :
de Charakterstück pour quatuor de
cithares et Exotica pour instruments
extra-européens (1972) aux deux
opéras Die Erschöpfung der Welt (1980)
et Aus Deutschland (1981). Dans les
années 1980, Kagel brise de plus en
plus les conventions et les habitudes
auditives : Rrrrrrr…, ensemble de
41 pièces (1980-1982) et Troisième
Quatuor à cordes (1986-1987).
L’esprit théâtral et l’humour de Kagel
restent toujours sous-jacents dans
les pièces de ces dernières années,
où le compositeur revient pourtant
plus souvent à l’utilisation d’une
instrumentation plus traditionnelle :
cycle Die Stücke der Windrose pour
orchestre « de salon » (1991-94),
Études (1992-96) et Broken Chords,
pour grand orchestre (2002), Quirinus’
Liebeskuss (2002), pour ensemble
vocal et instruments, Fremde Töne
und Widerhall pour orchestre
(2005). Mauricio Kagel est lauréat
de nombreux prix : Koussevitzky en
1965, Scotoni (Zurich) pour Hallelujah
en 1969, adolf-Grimme en 1970 et
1971, Karl Sczuka (SWr Baden-Baden)
en 1980, Erasmus en 1998, Maurice-
ravel en 1999, Ernst-von-Siemens
en 2000, doctorat d’honneur de
la Musikhochschule franz-Liszt de
Weimar et Prix Jena en 2001, Prix de
l’université du Texas en 2005.
© Ircam-Centre Pompidou
Vinko Globokar
né en 1934, Vinko Globokar a été
tromboniste de jazz à Ljubljana
avant d’entrer au Conservatoire de
Paris (CnSMDP) en 1955, où il suit
l’enseignement de rené Leibowitz et
d’andré hodeir. Plus tard, il prolonge
ses études avec Luciano Berio.
il suscite de nombreuses créations
contemporaines, notamment de
Karlheinz Stockhausen, Mauricio
Kagel et Toru Takemitsu. Professeur
à la Musikhochschule de Cologne
(1967-1973), il enseigne et dirige
ensuite, de 1983 à 1999,
le répertoire du XXe siècle auprès
de l’Orchestra Giovanile italiana
à fiesole. La musique de Vinko
Globokar est parcourue de
dualités telles que voix/instrument
(Discours II, 1968 ; Mutation, 2007)
ou tradition/avant-garde (Kolo,

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1988). il n’hésite pas à faire de ses
compositions un vecteur de critique
politique, sociale ou anthropologique
(Les Émigrés, 1986 ; Les Chemins de la
liberté, 2004). Convaincu du potentiel
inventif de l’interprète, il favorise la
création collective (Concerto grosso,
1969-1975 ; Dmdaj, 2009).
il exploite en outre la théâtralité,
qu’elle soit scénique (Kaktus unter
Strom, 1999), corporelle (Res/As/Ex/
Ins-pirer, 1973 ; ?Corporel, 1985) ou
instrumentale, comme en témoigne
son utilisation des machines
musicales de l’architecte Claudine
Brahem dans Destinées machinales
(2009).
Thierry De Mey
né en 1956, Thierry De Mey est
compositeur et réalisateur de
films. L’intuition du mouvement
guide l’ensemble de son travail, lui
permettant d’aborder et d’intégrer
différentes disciplines. Le postulat
préalable à son écriture musicale
et filmique veut que le rythme soit
vécu dans le(s) corps et qu’il soit
révélateur du sens musical pour
l’auteur, l’interprète et le public.
Thierry De Mey a développé un
système d’écriture musicale du
mouvement, à l’œuvre dans certaines
de ses pièces où les aspects visuels
et chorégraphiques revêtent la
même importance que le geste
producteur de son : Musique de
tables (1987), Silence must be ! (2002),
Light Music, créé à la Biennale
Musique en scène de Lyon en 2004.
une grande partie de sa production
musicale est destinée à la danse et
au cinéma. Pour les chorégraphes
anne Teresa De Keersmaeker, Wim
Vandekeybus et sa sœur Michèle
anne De Mey, il fut souvent bien
plus qu’un compositeur, mais aussi
un précieux collaborateur dans
l’invention de « stratégies formelles » –
pour reprendre une expression qui lui
est chère. Ses principales réalisations
et compositions sont Rosas danst
Rosas, Amor constante, April me,
Kinok (chorégraphies d’anne Teresa
De Keersmaeker), What the body
does not remember et Les Porteuses
de mauvaises nouvelles, Le Poids
de la main (chorégraphies de Wim
Vandekeybus), Dantons Töd (mise
en scène de Bob Wilson), Musique de
tables, Frisking pour percussions, un
quatuor à cordes, Counter Phrases,
etc. il a participé à la fondation de
Maximalist ! et de l’ensemble ictus
qui a créé plusieurs de ses pièces
(direction Georges-élie Octors).
Sa musique a été interprétée par
de grands ensembles tels que le
Quatuor arditti, l’Ensemble hilliard,
le London Sinfonietta, l’Ensemble
Modern, le Muziek fabriek et
l’Orchestre Symphonique de Lille.
Les installations de Thierry De Mey,
où interagissent musique, danse,
vidéo et processus interactifs, ont été
présentées dans des manifestations
telles que les biennales de Venise et
de Lyon, ainsi que dans de nombreux
musées. Son travail a été récompensé
de prix nationaux et internationaux
(Bessie awards, Eve du Spectacle,
forum des compositeurs de l’unesco,
fiPa…). Le film/installation Deep
in the woods (2002-2004) réunit
plus de 50 danseurs/chorégraphes.
Pour le film Counter Phrases (2003-
2004), 9 compositeurs répondent à
son invitation : Steve reich, fausto
romitelli, Magnus Lindberg, Toshio
hosokawa, Georges aperghis,
Jonathan harvey, Luca francesconi,
robin De raaf et Stefan Van Eycken.
En 2003, le processus de travail avec
anne Teresa De Keersmaeker sur April
me a fait l’objet d’un documentaire,
Corps accords, produit par arte, qui
a par ailleurs diffusé et coproduit
la plupart de ses films. En 2005, il
a été nommé dans le quatuor de
direction artistique de Charleroi/
Danses, Centre chorégraphique de
la Communauté française, aux côtés
de Michèle anne De Mey, Pierre
Droulers et Vincent Thirion. En 2006,
il a réalisé une installation d’après le
conte de Perrault Barbe-Bleue et un
film, One Flat Thing Reproduced, sur
la chorégraphie de William forsythe,
diffusé sur arte. Pour les Biennales
de Charleroi/Danses 2007 et 2009,
il crée From Inside, une installation
interactive en forme de triptyque,
puis Equi Voci, polyptique de films de
danse accompagné d’un orchestre
comprenant entre autres Prélude à
la mer, film basé sur l’une des plus
belles chorégraphies d’anne Teresa
De Keersmaeker qu’il a tourné en mer
d’aral en octobre 2009. il prépare
actuellement un autre film de danse
qui viendra compléter ce projet,
La Valse, de Thomas hauert et la
compagnie Zoo. Enfin, sa nouvelle
installation, Rémanences, réalisée
grâce à un procédé de captation par
caméra thermique, est créée en mars
2010 en Belgique et en france aux
festivals Via et Exit.

12
Luciano Berio
C’est à Oneglia, au nord-ouest de la
péninsule italienne, que Luciano Berio
voit le jour le 24 octobre 1925. Le
cercle familial où il vit jusqu’à l’âge de
dix-huit ans sera le lieu de sa première
éducation musicale, essentiellement
dispensée par son grand-père adolfo
et son père Ernesto, organistes et
compositeurs. il y apprend le piano et
y pratique beaucoup de musique de
chambre. À la suite d’une blessure à
la main droite, il doit renoncer à une
carrière de pianiste et se tourne vers
la composition. À la fin de la guerre,
il entre au Conservatoire Giuseppe
Verdi de Milan, d’abord avec Paribeni
(contrepoint et fugue) puis avec
Ghedini (composition) et avec Votto
et Giulini (direction d’orchestre). il
gagne sa vie en tant que pianiste
accompagnateur et rencontre la
chanteuse américaine d’origine
arménienne Cathy Berberian, qu’il
épouse en 1950 et avec laquelle il
explorera toutes les possibilités de la
voix à travers plusieurs œuvres dont la
célèbre Sequenza III (1965). En 1952, il
part à Tanglewood étudier avec Luigi
Dallapiccola pour qui il éprouve une
grande admiration. Chamber Music
(1953) sera composé en hommage
au maître. au cours de ce séjour,
il assiste à new York au premier
concert américain comprenant de
la musique électronique. En 1953,
il réalise des bandes sonores pour
des séries de télévision. À Bâle,
il assiste à une conférence sur la
musique électroacoustique où il
rencontre Karlheinz Stockhausen
pour la première fois. il fait alors
ses premiers essais de musique sur
bande magnétique (Mimusique n°1)
et effectue son premier pèlerinage
à Darmstadt où il rencontre Pierre
Boulez, henri Pousseur et Mauricio
Kagel, et s’imprègne de la musique
sérielle à laquelle il réagit de façon
personnelle avec Nones (1954). il
retournera à Darmstadt entre 1956
et 1959, y enseignera en 1960, mais
gardera toujours ses distances par
rapport au dogmatisme ambiant.
Berio s’intéresse à la littérature
(James Joyce, E. E. Cummings, italo
Calvino, Claude Lévi-Strauss) et à
la linguistique, qui nourriront sa
pensée musicale. En 1955, il fonde
avec son ami Bruno Maderna le
Studio de Phonologie Musicale
de la rai à Milan, premier studio
de musique électroacoustique
d’italie. De ses recherches naîtra
notamment Thema (Omaggio a
Joyce) en 1958. En 1956, il crée avec
Maderna les incontri musicali, séries
de concerts consacrés à la musique
contemporaine, et publie une revue
de musique expérimentale du même
nom (de 1956 à 1960). Passionné par
la virtuosité instrumentale, il entame
en 1958 la série des Sequenze dont
la composition s’étendra jusqu’en
1995, et dont certaines s’épanouiront
dans la série des Chemins. À partir
de 1960, il retourne aux états-unis
où il enseigne la composition à
la Dartington Summer School,
au Mill’s College d’Oakland, à
harvard, à l’université Columbia. il
enseigne aussi à la Juilliard School
de new York, entre 1965 et 1971,
où il fonde le Juilliard Ensemble
(1967), spécialisé dans la musique
contemporaine. Dans les années
soixante, il collabore avec Edoardo
Sanguineti à des œuvres de théâtre
musical dont Laborintus 2 (1965) sera
la plus populaire. il appartient alors
à la gauche intellectuelle italienne.
En 1968, il compose Sinfonia qui,
avec ses multiples collages d’œuvres
du répertoire, traduit son besoin
constant d’interroger l’histoire.
Durant cette période, il intensifie
ses activités de chef d’orchestre.
Berio retourne vivre en Europe en
1972. À l’invitation de Pierre Boulez,
il prend la direction de la section
électroacoustique de l’ircam (1974-
1980). il supervise notamment le
projet de transformation du son
en temps réel grâce au système
informatique 4X créé par Giuseppe di
Giugno. Enrichi de son expérience à
l’ircam, il fonde en 1987 Tempo reale,
l’institut florentin d’électronique
live. Son intérêt pour les folklores
lui inspire Coro (1975), une de ses
œuvres majeures. Dans les années
quatre-vingt, Berio réalise deux
grands projets lyriques : La Vera Storia
(1982) et Un re in ascolto (1984), sur
des livrets d’italo Calvino. Tout en
continuant à composer, il revisite le
passé à travers des transcriptions
et des arrangements ou à travers
la reconstruction de la Symphonie
n° 10 de Schubert (Rendering, 1989).
Parallèlement à son activité créatrice,
Berio s’est impliqué sans relâche
dans des institutions musicales
italiennes et étrangères. Sa notoriété
internationale a été saluée par
de nombreux titres honorifiques
universitaires et prix dont un Lion d’or
à la Biennale de Venise (1995) et le
Praemium imperiale (Japon). Luciano

13
Berio meurt à rome le 27 mai 2003.
© Ircam-Centre Pompidou
Jean-Pierre Drouet
Percussionniste et compositeur
français né en 1935, Jean-Pierre
Drouet abandonne le piano à
la suite d’un accident, étudie la
composition avec rené Leibowitz,
Jean Barraqué et andré hodeir,
part en tournée aux états-unis avec
Luciano Berio et Cathy Berberian,
traîne dans les clubs de jazz, cherche
la musique dans de multiples
directions : il crée de nombreuses
œuvres contemporaines (Luciano
Berio, Karlheinz Stockhausen, iannis
Xenakis, etc.), étudie les musiques
extra-européennes (zarb, tablas),
improvise en solo ou avec des
amis… il compose pour le théâtre
(Coline Serreau, Claude régy), la
danse (Brigitte Lefèvre, Théâtre du
Silence, Jean-Claude Gallotta), le
concert (atem, Musica, 38e rugissants,
Orchestre de Paris). Le théâtre
musical, qu’il découvre à travers de
nombreuses collaborations avec
Mauricio Kagel et Georges aperghis,
le conduit à une pratique de la
scène où il rencontre notamment
les machines musicales de Claudine
Brahem, compose des musiques pour
les hommes-chevaux de Bartabas…
© Ircam-Centre Pompidou
Biographies des interprètes
Frédérique Cambreling, harpe
frédérique Cambreling effectue
ses études musicales supérieures à
Paris, où elle est particulièrement
marquée par l’enseignement de
Pierre Jamet. Elle remporte trois
grands prix internationaux : Paris en
1976, israël en 1976 et le Concours
Marie-antoinette-Cazala en 1977.
Entre 1977 et 1985, elle occupe le
poste de harpe solo à l’Orchestre
national de france. Elle partage
actuellement sa carrière musicale
entre l’Ensemble intercontemporain,
dont elle est membre depuis 1993,
et ses activités de soliste. Elle est
également professeur à Musikene
(Centre supérieur de musique au
Pays basque). Son éclectisme lui
permet de participer à de nombreux
festivals de musique de chambre
en Europe. Plusieurs compositeurs
lui dédient des œuvres, et elle crée
notamment Offrande pour harpe
solo de Michael Jarrell, Die Stücke
des Sängers pour harpe solo et
ensemble de Wolfgang rihm (sous
la direction de Pierre Boulez), Hélios
pour harpe solo et orchestre de
Philippe Schœller avec l’Orchestre
national de Lyon sous la direction de
David robertson. En octobre 2003,
elle est invitée par l’Orchestre de la
SWr à interpréter Chemin I de Luciano
Berio en hommage au compositeur.
frédérique Cambreling réalise de
nombreux enregistrements, tant dans
le domaine de la musique classique
que contemporaine.
Jérôme Comte, clarinette
après ses études auprès de Thomas
friedli, Pascal Moraguès, Michel
arrignon et Maurice Bourgue, Jérôme
Comte obtient successivement le
prix de virtuosité du Conservatoire
de Genève et le prix à l’unanimité du
Conservatoire de Paris (CnSMDP).
Lauréat de la fondation Meyer pour le
développement culturel et artistique,
de la fondation d’entreprise Groupe
Banque Populaire, il est filleul 2003
de l’académie Charles-Cros. Jérôme
Comte est lauréat de plusieurs
concours internationaux. il se produit
dans des formations de musique de
chambre ou au sein d’ensembles
ou de grands orchestres tels que
l’Orchestre de l’Opéra de Paris,
l’Orchestre de Paris, l’Orchestre
national de france, le London
Symphony Orchestra et l’Ensemble
intercontemporain, dont il devient
membre en 2005 à l’âge de 25 ans.
Jérôme Comte est invité par de
nombreux festivals en france comme
à l’étranger. au cours de la saison
2008/2009, il a en particulier été le
soliste, sous la direction de Pierre
Boulez, du Concerto pour clarinette
d’Elliott Carter et, en 2009/2010, de
Dialogue de l’ombre double.
Éric-Maria Couturier, violoncelle
né en 1972, éric-Maria Couturier
remporte deux Premiers Prix à
l’unanimité au Conservatoire de
Paris (CnSMDP) – violoncelle et
musique de chambre –, se distingue
dans plusieurs compétitions
internationales (il est lauréat des
concours rostropovitch, de Trapani,
de Trieste, de florence) et reçoit le
soutien des fondations natexis et
Pendleton. il intègre l’Orchestre de
Paris puis devient violoncelle solo de
l’Orchestre national de Bordeaux-
aquitaine avant de rejoindre
l’Ensemble intercontemporain en
2002. il partage sa quête d’expressions

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nouvelles avec des ensembles tels
que arcema, Carpediem, Multilatérale.
éric-Maria Couturier se produit en
musique de chambre aux côtés de
Tabea Zimmermann, Pierre-Laurent
aimard, Jean-Claude Pennetier,
Christian ivaldi, Gérard Caussé, régis
Pasquier et Jean-Guihen Queyras.
Ses rencontres avec Pierre Boulez,
Wolfgang Sawallish, Carlo Maria
Giulini, György Kurtág, Peter Eötvös,
ainsi que son travail sur l’œuvre de
iannis Xenakis, Luciano Berio, franco
Donatoni, marquent profondément
son évolution. Son étude de la
musique indienne avec Patrick
Moutal le conduit à une réflexion sur
le rapport ente création musicale
contemporaine et improvisation.
Ses recherches dans le domaine
musical s’étendent également à
celui du cirque.
Samuel Favre, percussion
né en 1979 à Lyon, Samuel favre
débute la percussion dans la classe
d’alain Londeix au Conservatoire
national de région de Lyon, où
il remporte une médaille d’or en
1996. il entre la même année au
Conservatoire national Supérieur
de Musique de Lyon dans les classes
de Georges Van Gucht et de Jean
Geoffroy, où il obtient en 2000 un
diplôme national d’études supérieures
musicales à l’unanimité avec les
félicitations du jury. Parallèlement à
ce cursus, Samuel favre est stagiaire
de l’académie du festival d’aix-en-
Provence et au Centre acanthes. il
débute également une collaboration
avec Camille rocailleux, compositeur
et percussionniste, qui l’invite en 2000
à rejoindre la compagnie arCOSM
pour créer Echoa, spectacle mêlant
intimement la musique à la danse, et
qui a déjà été représenté près de 400
fois en france et à l’étranger. Depuis
2001, Samuel favre est membre de
l’Ensemble intercontemporain, avec
lequel il a notamment enregistré Le
Marteau sans maître de Pierre Boulez
et le Double Concerto pour piano et
percussion d’unsuk Chin.
Frédéric Stochl, contrebasse
frédéric Stochl arpente de multiples
univers artistiques. Sa double
formation, de musicien et de danseur,
le conduit à réaliser de nombreuses
mises en scène et chorégraphies :
Histoire du soldat à Villeneuve-lès-
avignon, au festival de Saint-Céré,
Pierrot lunaire à aix-en-Provence et au
festival du Marais, Un voyage musical,
écrit avec ivan Grinberg, à la Cité de
la musique à Paris et à Cologne, ainsi
que des créations personnelles. il
collabore à des spectacles musicaux
et chorégraphiques avec des artistes
aussi différents que Jean-Claude
Pennetier, Georges aperghis,
Garth Knox, Gérard Buquet, ami
flammer, Gérard Barreaux. Membre
de l’Ensemble intercontemporain
de 1980 à 2011, il se produit
également en soliste avec l’Orchestre
Philharmonique de radio france et
l’Orchestre national de france, et crée
entre autres des œuvres de franco
Donatoni, Klaus huber, Emmanuel
nunes, Denis Cohen. frédéric Stochl
est professeur de musique de
chambre au Conservatoire de Paris
(CnSMDP), où il anime aussi un atelier
de théâtre instrumental.
Ensemble intercontemporain
Créé par Pierre Boulez en 1976 avec
l’appui de Michel Guy (alors secrétaire
d’état à la Culture) et la collaboration
de nicholas Snowman, l’Ensemble
intercontemporain réunit 31 solistes
partageant une même passion pour
la musique du XXe siècle à aujourd’hui.
Constitués en groupe permanent, ils
participent aux missions de diffusion,
de transmission et de création fixées
dans les statuts de l’Ensemble. Placés
sous la direction musicale de Susanna
Mälkki, ils collaborent, au côté des
compositeurs, à l’exploration des
techniques instrumentales ainsi
qu’à des projets associant musique,
danse, théâtre, cinéma, vidéo et
arts plastiques. Chaque année,
l’Ensemble commande et joue de
nouvelles œuvres, qui viennent
enrichir son répertoire et s’ajouter
aux chefs-d’œuvre du XXe siècle.
En collaboration avec l’institut
de recherche et Coordination
acoustique/Musique (ircam),
l’Ensemble intercontemporain
participe à des projets incluant des
nouvelles techniques de génération
du son. Les spectacles musicaux
pour le jeune public, les activités de
formation des jeunes instrumentistes,
chefs d’orchestre et compositeurs
ainsi que les nombreuses actions
de sensibilisation des publics
traduisent un engagement profond
et internationalement reconnu au
service de la transmission et de
l’éducation musicale. Depuis 2004,

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les solistes de l’Ensemble participent
en tant que tuteurs à la Lucerne
festival academy, session annuelle
de formation de plusieurs semaines
pour des jeunes instrumentistes,
chefs d’orchestre et compositeurs du
monde entier. En résidence à la Cité
de la musique (Paris) depuis 1995,
l’Ensemble se produit et enregistre en
france et à l’étranger où il est invité
par de grands festivals internationaux.
Financé par le ministère de la Culture et
de la Communication, l’Ensemble reçoit
également le soutien de la Ville de Paris

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Et aussi…
éditeur : hugues de Saint Simon | rédacteur en chef : Pascal huynh | rédactrices : Véronique Brindeau, Gaëlle Plasseraud | Stagiaires : Christophe Candoni, Carolina Guevara de la reza.
> SPECTACLE JEUNE PUBLIC
MERCREDI 21 MARS, 15H
StéréoptikDessin, manipulation et musique liveÀ partir de 7 ans
Jean-Baptiste Maillet, musiqueRomain Bermond, dessin
> PRATIQUE MUSICALE
Musique et environnementCycle de 10 séances, le mardi, du 27 mars au 26 juin
> CITÉSCOPIE
DU VENDREDI 16 AU DIMANCHE 18 MARS
Les métamorphoses
> SALLE PLEYEL
MARDI 14 FÉVRIER, 20H
Pollini Perspectives
Ludwig van BeethovenSonate n° 24 op. 78 « À Thérèse »Sonate n° 25 op. 79 « Alla tedesca »Sonate n° 26 op. 81a « Les Adieux »Sonate n° 27 op. 90Karlheinz StockhausenKlavierstück
Maurizio Pollini, piano
> MÉDIATHÈQUE
En écho à ce concert, nous vous proposons…
> Sur le site Internet http://mediatheque.cite-musique.fr
… de regarder dans les « Dossiers pédagogiques » :Portraits de compositeurs : Luciano Berio dans les « repères musicologiques »
… d’écouter un extrait audio dans les « Concerts » :Sequenza XIV de Luciano Berio par Pierre Strauch (violoncelle) enregistré à la Cité de la musique en décembre 2004
> À la médiathèque
… de consulter la partition :Pas de cinq : Wandelszene de Mauricio Kagel
… de regarder :Musique de tables de Thierry de Mey
… de lire :Percussion et musique contemporaine de Jean-Charles François
> CONCERTS
DIMANCHE 18 MARS, 16H30
Anton WebernFunf Sätze op. 5Peteris VasksDistant LightGyörgy LigetiQuatuor à cordes n° 1 « Métamorphoses nocturnes »Richard StraussMétamorphoses
Les DissonancesDavid Grimal, direction, violon
JEUDI 22 MARS, 20H
Franco DonatoniTemaJohannes Boris BorowskiSecond / création françaisePierre BoulezÉclat/MultiplesArnold SchönbergSuite op. 29
Ensemble intercontemporainPierre Boulez, direction
MERCREDI 25 AVRIL, 20H
Marc-André DalbaviePalimpsesteIgor StravinskiHuit Miniatures instrumentalesConcertino, pour 12 instrumentsMaurice RavelTrois Poèmes de Stéphane MallarméLu WangSiren Song / création françaiseLuciano BerioFolk Songs
Ensemble intercontemporainAlain Altinoglu, directionNora Gubisch, mezzo-soprano