salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme)....

18
Sommaire Edito / p. 2 Portrait : Raúl Arévalo / p. 3 Portrait : Anita Rocha da Silveira / p. 4 Focus : Antonio de la Torre / p. 5 La colère d’un homme paƟent / p.6 El Soñador / p. 7 La luz en el cerro / p. 8 Mate‐me por favor / p. 9 Kóblic / p. 10 Dossier : Le polar espagnol / p. 11 Regards / p. 12 Kesk’Hispas / p. 14 Echos des Regards / Les AŌers du DZ Café / p. 15 El Padrino (bio) / Les minutos picantes / p. 16 Los crucigramas de los Reflejos / p. 17 La grille des programmes / dernière minute/ p. 18 PICANTE Le journal des reflets > numéro 1 > mercredi 15 mars 2017

Transcript of salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme)....

Page 1: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Sommaire Edito / p. 2

Portrait : Raúl Arévalo / p. 3

Portrait : Anita Rocha da Silveira / p. 4

Focus : Antonio de la Torre / p. 5 La colère d’un homme pa ent  / p.6

El Soñador / p. 7

La luz en el cerro / p. 8

Mate‐me por favor / p. 9

Kóblic  / p. 10

Dossier : Le polar espagnol / p. 11

Regards / p. 12

Kesk’Hispas  / p. 14

Echos des Regards / Les A ers du DZ Café / p. 15

El Padrino (bio) / Les minutos picantes / p. 16

Los crucigramas de los Reflejos / p. 17

La grille des programmes / dernière minute/ p. 18

PICANTE

Le journal des reflets > numéro 1 > mercredi 15 mars 2017 

Page 2: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Ç a y est, le doux vent des Reflets souffle à nouveau sur le Zola. C’est par pour une quinzaine de

bonheur printanier avec de belles décou-vertes cinématographiques venues de la péninsule ibérique ou d’Amérique la ne. Ce plaisir, nous le partagerons ce e année avec onze salles de la région, même si la plus grosse par e du fes val se passera, bien sûr, au Zola. Comme l’a écrit la Présidente de l’Associa-

on pour le Cinéma dans l’édito du cata-logue, notre ambi on de vous faire décou-vrir d’autres réalités, d’autres peuples, d’autres visions du monde à travers le Cinéma reste intacte alors que l’on vou-drait, un peu partout, élever des murs pour se protéger, s’enfermer et ignorer l’Autre. Vous retrouverez, pendant ce e quinzaine, outre les 47 longs métrages de la compé on et du panorama et les 8 courts métrages, ce qui fait déjà la marque de fabrique des Reflets – pour la troisième année déjà une compé on avec dix films inédits qui vous perme ra, vous specta-teurs, de décerner le Prix du Public CIC Iberbanco - la sec on Regards qui vous proposera ce e année quinze documen-taires sur neuf lieux hors les murs et qui a débuté par une projec on devant 200 personnes du très beau documentaire Ángel à la Faculté Lyon III - des Minutos Picantes qui vous offriront, avant huit films programmés le soir à 20 h 45, de faire de belles rencontres musicales avec des ar stes locaux – des rencontres avec des réalisateurs, des comédiens venus nous faire partager leur amour pour le cinéma ; ils seront neuf ce e année : Adrían Saba, Valen n Prado, Halder Gomes, Anita Rocha da Silveira, Fernando Guzzoni, Eliane Caffé et Georgi Lazarevski pour la sec on Panorama, Olivier Hoffschir et Amanda Chaparro pour la sec on Regards - deux exposi ons Yo  soy Fidel et Les  Thaumatropes  Collector – le journal

du fes val Salsa Picante qui vous accompa-gnera tout au long de ce e quinzaine de cinéma en vous proposant différentes rubriques culturelles sur les films, les réali-sateurs, les comédiens ainsi que d’autres informa ons d’actualité. Ce e 33ème édi on va démarrer en fanfare avec, en ouverture, le film qui a raflé une grande par e des Goyas 2017 en Espagne, La colère d’un homme pa ent (Tarde para la ira) d’un jeune réalisateur, Raúl Arévalo, plus connu comme acteur mais dont le premier opus laisse entrevoir d’immenses qualités. Ce film policier vous perme ra de retrouver l’excellent Antonio de la Torre, lui-même nominé aux Goyas et qui vous

ent en joue sur la couverture de notre premier Salsa Picante. Mais ce ne sera pas le seul thriller de ce e 33ème édi on car nous vous proposerons pendant ce fes -val, pas moins de sept polars qui d’Es-pagne vous emmèneront dans les Andes péruviennes, en passant par le Portugal. Ce genre connaît à l’évidence un grand engouement dans la péninsule ibérique, alors, amoureux de la li érature et des films policiers, ne boudez pas votre plaisir. Aujourd’hui, peut-être davantage qu’il y a quelques années, des distributeurs offrent la possibilité à des films, venus d’Amérique La ne notamment, d’être vus sur les écrans français, ce qui nous permet de vous proposer treize avant-premières pen-dant ce e quinzaine, auxquelles il faut ajouter dix-neuf films inédits, c'est-à-dire qu’ils n’ont jamais été présentés sur Lyon. Nous jouons ainsi pleinement notre rôle de défricheur et découvreur de nouveaux talents venus d’Equateur, du Chili, de Co-lombie ou d’ailleurs ! Quatorze pays seront ainsi représentés avec des films tantôt tendres et légers, tantôt graves et durs, des films sur l’en-fance, la jeunesse, l’adolescence avec sa part d’utopie et aussi sa part d’angoisse et

d’errance. Des portraits de femmes, admi-rables dans leur lu e pour leur dignité, des portraits d’hommes pris dans le tourbillon de l’histoire, la vraie, ou qui tout simple-ment veulent vivre, croire (ou pas !) et aimer normalement selon leurs désirs. Si les œuvres que nous vous présentons sont forcément le reflet de ce qu’est le monde, c’est souvent la gravité qui l’emporte, laissant malheureusement bien peu de place à la joie et à la légèreté. Mais nous n’avons pas oublié vos cri ques des an-nées antérieures et votre désir de voir des comédies et, ce e année, nous vous en proposons plusieurs, dont Mi  gran  noche du maître Álex de la Iglesia, comédie sar-cas que sur le monde de la télévision, film que vous pourrez voir le samedi 18 mars à minuit avant de vous régaler du café et des churros que nous vous offrirons à la sor e de la séance. Nous renouvellerons une deuxième séance de minuit, le samedi suivant, avec la toute nouvelle anima on lauréate des Goyas, Psiconautas. Même le court-métrage aura sa part de comédie avec Como yo te amo ! Le site internet du fes val ww.lesreflets‐cinema.com sera toujours un bon moyen pour consulter tous les détails du pro-gramme et la page Facebook (lesreflets) perme ant de suivre au jour le jour l’ac-tualité du fes val. Les Reflets seront toujours, pour les aficio-nados, des moments de rencontres et de fêtes et, ce e année, c’est au Comptoir des Lônes que vous pourrez déguster, du lundi au vendredi, des Tapas en soirée. C'est aussi au Toï Toï le Zinc que se dérou-lera une « Fiesta 100% Brasil » le vendredi 24 mars. Mais c'est le DZ Café, un nouveau lieu culturel villeurbannais, qui accueillera les a ers du fes val du 16 au 25 mars. Enfin pour terminer en fête ce e 33ème édi on, c’est au CCVA (Centre Culturel de la vie Associa ve de Villeurbanne) que nous nous retrouverons pour une soirée de clôture, dans la bonne humeur, avec Bandana, Baila  Conmigo et autour de la Can na de l’Associa on pour le Cinéma. Vous pourrez, si vous avez bien réservé votre place par mail (coordina on.fes [email protected]), voir le documentaire musical Del  Palenque  de San Basilio sur les origines africaines de la musique Palenque en Colombie. Voilà donc plein de bonnes raisons de crier : ¡ Viva el cine !

Michel Dulac

Salsa Picante n° 1

LAISSEZ-VOUS EMBARQUER POUR UNE NOUVELLE CROISIERE…

Page 3: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

Et le Goya 2017 au Meilleur film est a ribué à La  colère d’un homme pa ent (Tarde para  la  ira), de Raúl Aréva-

lo ». « Et le Goya 2017 à la Meilleure première œuvre est a ribué à Raúl Aré-valo pour  La  colère  d’un  homme  pa‐ent». « Et le Goya 2017 au Meilleur

scénario original est a ribué à David Pulido et Raúl Arévalo pour  La  colère d’un  homme  pa ent». « Et le Goya 2017 au Meilleur acteur dans un second rôle est a ribué à Manolo Solo pour La colère  d’un  homme  pa ent  ». Quatre prix aux Goyas sur les 11 nomina ons. Je ne dirais pas que Raul Arévalo a été la grande surprise de la cérémonie des Goyas de ce e année, au cours de la-quelle il a partagé la vede e avec Juan Antonio Bayona et son film Quelques minutes  avant  minuit (Un  monstruo viene  a  verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même… Raúl Arévalo, vous le connaissez. En trois films : il est Juan, l’acteur qui joue Frère Montesinos dans Même  la  pluie, d’Icíar Bollaín (2010) ; il est Ulloa, l’un des trois stewards haut en couleurs de Les amants  passagers, de Pedro Almodóvar (2013) ; Il est Pedro Suárez, l’un des deux policiers enquêteurs dans le sublime La isla mínima, d’Alberto Rodríguez. Vous le verrez encore ce e année sur le pro-gramme des Reflets dans Cent  ans  de pardon (Cien años de perdón) de Daniel Calparsoro, le film qui représente l’Es-pagne pour le Prix du Public/CIC Iberban-co, aux côtés de Luis Tosar et José Coro-nado. Mais si on lui consacre ce premier por-trait des Salsa Picante de ce e année, c’est parce qu’il est passé de l’autre côté de la caméra, et que son film « ouvre le bal » de la 33ème édi on des Reflets. Nombreux sont les acteurs qui ne se con-tentent plus de jouer dans des films et réalisent leurs propres œuvres, avec plus ou moins de réussite. Pour Raúl Arévalo c’était sa première voca on: « J’ai tou‐jours voulu diriger, bien avant que jouer. A 11 ans j’empruntais la caméra de mon père et je tournais des courts métrages avec ma sœur, mes voisins et les amis. L’envie de jouer est arrivée plus tard, vers 17 ans. J’ai suivi un cours de théâtre et j’ai adoré ». Arriver à tourner son film, ne fut pas chose facile. Arévalo a mis 8 ans pour trouver le financement néces-saire à sa réalisa on.

Mais avant d’arriver à ce e soirée des Goya 2017, Arévalo s’est forgé une re-marquable carrière d’acteur. Il débute, comme beaucoup, en 2001, dans une sérié télé très populaire en Espagne, Compañeros, alors qu’il est encore étudiant. Son premier long mé-trage est Los  abajo  firmantes (2003), réalisé par Joaquín Oristrell (Prix du pu-blic/CIC Iberbanco l’année dernière aux Reflets pour Hablar  (2015),  film dans lequel Arévalo joue aussi). Ensuite, il enchaînera les séries télé, puis un nou-veau film en 2004. En 2006, il rencontre son premier grand rôle dans AzulOscuro‐CasiNegro, le premier film de Daniel Sán-chez Arévalo qui marque le début d’une riche collabora on. Il se retrouve aux côtés, entres autres, d’Antonio de la Torre dont les chemins se croiseront de nombreuses fois à par r de ce e date, jusqu’à ce qu’il lui confie le rôle principal de son premier film en tant que réalisa-teur. Son interpréta on dans AzulOscu‐roCasiNegro lui ouvre grand les portes du cinéma espagnol. Antonio Banderas lui confie un rôle dans El  camino  de  los ingleses, son deuxième film en tant que réalisateur. Puis, en 2007, Gracia Quere-jeta le dirige dans Siete mesas  de  billar francés, film qui lui vaudra une nomina-

on au Goya du Meilleur Second Rôle. En 2007 aussi, il joue dans un court métrage de Sánchez Arévalo, Traumatología, pré-senté dans la compé on européenne de notre Fes val du Film Court. La même année, il est de l’aventure du magnifique Balada  triste  de  trompeta de Alex de la Iglesia. Deuxième nomina on en 2008 pour Los  girasoles  ciegos, de José Luis Cuerda. Puis, enfin, le prix en 2009 pour

son interpréta on dans la comédie Gor‐dos, où il retrouve Antonio de la Torre. Et nouvelle nomina on en 2012 pour Primos, toujours de la main de Sánchez Arévalo. 2013, Almodóvar (Les  amants passagers) et à nouveau Sánchez Arévalo (La  gran  familia  española). 2014, pas moins de cinq films, parmi lesquels une comédie délirante d’Isaki Lacuesta, Mu‐rieron por encima de sus posibilidades ; La  vida  inesperada, de Jorge Torregros-sa, dans lequel il partage la vede e avec Javier Cámara ; et surtout, surtout, le remarquable La  Isla  mínima d’Alberto Rodríguez. 2015, Hablar. 2016,  Cent  ans de pardon. Et on devrait le voir en 2017 dans Oro, de Agus n Díaz Yanes, aux côtés de José Coronado, Bárbara Lennie et Oscaz Jaenada, entre autres. Et entre deux films, il fait du théâtre… Aux Reflets nous le suivions dans sa car-rière d’acteur, nous vous le présentons ce e année aussi dans son nouveau rôle de réalisateur. Nous ne manquerons pas de con nuer à vous informer de son tra-vail à venir.

Irene SM

portrait

RaUl ArEvalo, de ChamartIn aux Goyas

Page 4: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

R éalisatrice, scénariste et produc-

trice brésilienne, Anita Rocha da

Silveira reflète la nouvelle vague

de films produits en Amérique

La ne, qui tentent de dire les choses

autrement laissant tomber le rideau de

la pudeur et de l’esthé sme pur. Des

cinéastes poussés par l’envie et la néces-

sité de témoigner des changements, des

muta ons modernes et de leurs impacts

sur leur société.

Après des études à la Pon cia Universi-

dade Católica de Rio de Janeiro, Anita se

spécialise dans les mé ers du Cinéma, la

jeune femme par cipe en 2012 à « la

Fabrique du Cinéma du Monde » conçue

par l’Ins tut Français, contribuant à

l’émergence de la jeune créa on des

pays du Sud sur le marché interna onal.

Fidèle à l’idée de donner sa voix à la jeu-

nesse, notamment féminine, la réalisa-

trice apporte un regard neuf sur la réali-

té brésilienne. Avec des mouvements de

caméra toujours proches des corps, elle

sait se rapprocher de ses personnages

pour en suggérer la part d’ombre et

l’inten on. Elle aime illustrer ce e

joyeuse absence de morale, seule im-

pression de liberté dans un monde gal-

vaudé par la religion et le « no future ».

Comme une infiltrée dans l’univers obs-

cur de l’adolescence, elle se rapproche

des affres de la jeunesse, portée par un

principe simple : « La vie est courte ?

Alors je peux faire ce que je veux ! ».

Entre passion impérieuse de la mort,

découverte du sexe et ennui,

ces jeunes évoluent et grandissent à leur

façon dans une ronde cynique et naïve

tournant de plus en plus vite.

Le cinéma d’Anita Rocha da Silveira est

teinté de références, proche du cinéma

de Lynch et de l’univers des mangas ja-

ponais. Drôle de mélange vous dites-

vous ? Et pourquoi pas ? Ses images, aux

couleurs saturées, comme un délire fluo-

rescent, portent un regard à la fois pop

et punk sur ses personnages et leur

cadre de vie. Rappelant également Les

Bruits  de  Recife de Kleber Mendoça Fil-

ho dans ses élans d’esthé sme, la cé-

lèbre et obscure bande dessinée Black

Hole ou encore l’angoissant Suspiria de

Dario Argento, véritable spectre coloré

de la mort, la réalisatrice révèle une ten-

dance nouvelle, mais inspirée, du « film

pop », ici à la fron ère du film horrifique.

Réalisatrice de plusieurs courts mé-

trages, The Noon Vampire (2008), Hand‐

bol (2010) et The  Living  Dead (2012),

Anita Rocha da Silveira a rencontré un vif

succès grâce à ce deuxième film Hand‐

bol, sélec onné dans de nombreux fes -

vals interna onaux, qui a remporté le

prix du jury au Curta Cinema (Fes val

Interna onal de Rio de Janeiro), ainsi

que le prix Fipresci au Fes val Interna o-

nal du film d’Oberhausen en 2011.

Comme un film prémonitoire, il annonce

la réalisa on de son premier long mé-

trage, Mate Me  Por  Favor  (Tue-moi s’il

te plaît) présenté en avant-première aux

Reflets ce e année.

Nous évoluons en effet dans des univers

similaires, aux côtés de jeunes ly-

céennes, membres d’une équipe spor-

ve et élèves du même établissement

scolaire. L’héroïne du court porte le

même prénom que celle du long, « Bia ».

Un prénom qui résonne comme une

balle lancée à pleine puissance dans la

vie et le quo dien de ce e jeunesse bré-

silienne perdue et livrée à elle-même.

 

Mate‐Me  Por  Favor révèle encore da-

vantage la posi on de la réalisatrice qui

s’engage, dans un film teinté par le

crime, la mort, le sexe et la religion, à

rendre compte de manière triviale et

incisive de l’état de ce e jeunesse dont

elle est encore proche. L’image de la

religion est aussi saisissante, incarnée

par une jeune fille, évangéliste ultra ma-

quillée qui prêche la bonne parole sur de

la pop musique… un paradis infernal !

Sélec onné à la Mostra de Venise, dans

la sec on Orrizon , compé on dédiée

aux films qui représentent les nouvelles

tendances esthé ques et expressives du

cinéma mondial, le film sor ra en salle le

15 mars 2017. Un teen-movie hybride et

hypno que à ne pas rater !

Gala Frécon

ANITA ROCHA DA SILVEIRA

portrait

UN REGARD NEUF ET EXPLOSIF SUR LA JEUNESSE BRESILIENNE

Page 5: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

A ntonio de la Torre est devenu, peu à peu, l’acteur espagnol incontournable que les meil-leurs réalisateurs se disputent

aujourd’hui. Sa filmographie est impres-sionnante et son nom est présent aux génériques de nombreux films présentés aux Reflets depuis 1997. Pourtant c’est seulement avec Caníbal que le public villeurbannais l’a vraiment découvert. Il a pourtant tourné avec Alex de la Iglesia, Pedro Almodóvar, Icíar Bollaín, San ago Segura, Carlos Saura, entre autres, dans des seconds rôles et ce de-puis 1995. Né en 1968, Antonio travaille d’abord comme journaliste spor f à Canal Sur (Radio et Télé) puis, après avoir pris des cours de théâtre, débute (officiellement) sa carrière d’acteur en 1994 dans Los peores  años  de  nuestra  vida d’Emilio Mar nez Lázaro. Mais c’est avec Azuloscurocasinegro de Daniel Sánchez Arévalo, en 2006, que le public espagnol le découvre dans un second rôle. Travaillant toujours pour des séries télé, il ne dédaigne pas pour autant jouer au théâtre, comme en 2008 dans La  taber‐na  fantás ca, dirigé par Gerardo Malla et, parallèlement, va peu à peu se faire une place pour se hisser vers les pre-miers rôles au cinéma. C’est aujourd’hui chose faite depuis sa très belle et très juste interpréta on dans le rôle de Carlos, le tailleur de Caníbal.  Ce e année aux Reflets, il est présent dans deux polars : La  Colère  d’un homme  pa ent  (Tarde  para  la  ira) et Que Dios nos perdone passant d’un rôle de jus cier dans le premier à celui d’un improbable inspecteur de police bègue, et toujours un peu jus cier, dans le se-cond. Dans la vie, Antonio de la Torre est aussi un citoyen engagé. Il a en effet été très proche du mouvement social 15-M (qui a été à la base de la créa on de Pode-mos) voyant en cela un espoir pour un changement social. Même s’il reste au-jourd’hui déçu par la neutralisa on du mouvement social par le système poli-

que espagnol, il reste préoccupé par la

nécessité de gagner plus de démocra e dans la vie poli que et son engagement pourrait se concré ser à travers un rôle qu’il vient d’accepter, et dont le tour-nage commence ce mois-ci : Memorias del  calabozo.  Ce film, de l’uruguayen Alvaro Brechner, retrace la vie de Pepe Mújica, l’ancien président d’Uruguay, et de deux de ses compagnons de guérilla et de prison, Mauricio Rosencof et Fernández Huidobro. Il devrait avoir comme compagnon de tournage Ricardo Darín. Pour ce rôle, Antonio de la Torre a fait deux voyages en Uruguay pour ren-contrer Pepe Mújica, en juillet et dé-cembre dernier, et a été visiblement très impressionné par l’histoire et la force que ces hommes, ces militants, déga-gent. « … Quand j'ai un rôle, je n'ai pas la moindre idée du résultat, si je le fais bien ou si je le fais mal. Mais ce qui est très clair pour moi, qu'il s'agisse d'un film d'Alex de la Iglesia, d'un comic ou d'un film in miste comme celui de Manuel Mar n Cuenca, c'est que je dois toujours jouer une personne, pas un personnage. J'essaie toujours de rendre le rôle cré‐dible, pour que quelqu'un qui verrait Caníbal dise « Tiens, ce mec, on dirait un tailleur » ou que, dans Grupo siete, on dise « Tiens, on dirait un flic » ou que, dans Balada triste, on dise « Tiens, on dirait un clown » pour qu'on voit un être en chair et en os, un être hu‐main …» (interview d’Antonio de la Torre au 19ème fes val Cinespaña par Thierry Loiseau / traduc on et transcrip-

on de Agnès Surbezy)

Michel Dulac  

Antonio de la torre

Filmographie sélec ve 

1995 Le Jour de la bête / Álex de la Iglegia

1995 Hola, ¿ estás sola ? / Icíar Bollaín

1998 Torrente / San ago Segura

1999 Mort de rire / Alex de la Iglegia

2000 Mes chers voisins / Alex de la Iglegia

2001 Torrente 2 / San ago Segura

2003 Ne dis rien / Icíar Bollaín

2004 Le sep ème Jour / Carlos Saura

2006 Volver / Pedro Almodóvar

2006 Azul / Daniel Sánchez Arévalo

2010 Balada triste / Álex de la Iglesia

2011 Un jour de chance / Álex de la Iglesia

2012 Grupo 7 / Alberto Rodríguez

2013 Caníbal  / Manuel Mar n Cuenca

2013 Les amants passagers / P. Almodóvar

2014 La ísla mínima / Alberto Rodríguez

2016 La colère d’un homme patient / R. Arévalo

2016 Que dios nos perdone / Rodrigo Sorogoyen

2017 Abracadabra / Pablo Berger

MATEO

ANTONIO DE LA TORRE, UN HOMME PATIENT

FOCUS

Page 6: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

L a vie avance, le temps passe, les choses changent, pour tout le monde… sauf pour lui !

Le tre dit tout du film, en français : la co-lère, la rage, l’aveuglement voire la frénésie de la vengeance. Un homme : dont on se rend vite compte qu’il s’agit de José, celui qui semble toujours baisser la tête, se taire, le « brave » gars à qui on peut demander des services. Pa ent parce qu’il a a endu huit ans, le temps de l’incarcéra on de Curro, pour venger la mort de sa fiancée et châ er les coupables. Et voilà un thriller, un film d’ac on et de vengeance, bien ficelé, percutant et très maîtrisé, qui obéit aux codes du genre et laisse le spectateur pantois et plein d’inter-roga ons. Première scène : plan séquence depuis l’intérieur d’une voiture. Des hommes ca-goulés sortent en hurlant d’un magasin. Visiblement, ils viennent de comme re un hold up et cherchent à rejoindre le véhicule du gue eur. Le conducteur de la voiture, quant à lui, est pris de panique. Vont-ils réussir à arriver jusqu’à lui ? Il démarre, accélère, roule vite, plus vite pour échapper à la police, trop vite et c’est l’accident : les cris, le bruit assourdissant et l’arresta on du chauffeur. Deuxième scène : le bar. Plan large. Exté-rieur jour. Des hommes jouent au tute, joyeusement, assis à une table, sur le trot-toir. On est dans un petit bar de quartier, populaire, qui ne paie pas de mine… où tous les habitués se connaissent, se rencontrent, se côtoient, dans une relative intimité. Des hommes sont là, qui jouent, plaisan-tent, échangent des propos. Parmi eux, Juanjo le tenancier du bar. Il parle de sa sœur, Ana, la serveuse, et de son beau-

frère, Curro, qui va bientôt sor r de prison. Il discute de tout cela avec l’un des clients, un taiseux, un peu massif, qui n’est pas du quar er mais qui s’est mis à fréquenter le bar : José. Troisième chapitre : la famille La fille de Juanjo fait sa communion… José est invité. Il fait désormais par e de la fa-mille, lui qui se rend chaque jour ou presque auprès de son père, dans le coma, pour lui parler. Une vie entre parenthèse, deux vies qui se sont arrêtées. Puis juste avant la sor e de prison de Curro, la tension monte entre Ana et José et quand Curro est enfin libre, c’est entre José et lui, pour des raisons différentes, que les rela-

ons deviennent électriques. Le piège éla-boré pa emment par José se met en marche, qui va se refermer méthodique-ment, inexorablement. On connaissait surtout Raúl Arévalo pour ses talents d’acteur, d’abord de télévision puis du grand écran. On se souvient de son interpréta on remarquée dans La isla míni-ma (Marshland), présenté aux Reflets 2015. Depuis, il est passé derrière la caméra, pour notre plus grand bonheur, et a réussi son pari en tant que réalisateur. Il nous faudra donc désormais compter avec lui. L’acteur en lui semble s’être nourri des rôles qu’il a joués, pour l’écriture du scénario et des personnages mais encore des réalisateurs avec lesquels il a tourné, notamment Daniel Sánchez Arévalo, pour l’ambiance et la construc on de son film. Après un début fracassant à la Bulli , le calme se fait, entre le bar et les vies (de famille) de chacun, l’histoire ne semble mener nulle part puis elle s’accélère de façon soudaine et fréné que pour ne plus s’arrêter… jusqu’à une fin ina endue. La

mise en scène est nerveuse mais pas trop, juste ce qu’il faut pour tenir le spectateur hors d’haleine et sous tension. La caméra suit les protagonistes au plus près. La bande son est également impeccable, qui souligne la montée drama que. Bref ! tous les ingré-dients sont là pour faire de La colère d’un homme pa ent un film perturbant, que l’on n’oublie pas. Les acteurs, quant à eux, sont remar-quables, très justes. Antonio de la Torre est extraordinaire en homme buté, hermé que à toute compassion, qui exécute le plan qu’il s’est fixé, dans une explosion de colère longtemps retenue. Ruth Diaz (prix d’inter-préta on à Venise 2016 dans la sec on parallèle) en femme désemparée, peinant à renouer des rela ons normales avec son « novio » récemment libéré ; Luis Callejo, le chauffeur emprisonné puis libéré, quant à lui, suinte de trouille quand il comprend que la haine de José est inex nguible ou encore un Raúl Jiménez, gouailleur à souhait, sym-pathique en diable, en bon père de famille… Tarde  para  la  ira a remporté le Goya 2017 du meilleur film, Raúl Arévalo celui du meil-leur réalisateur d’une première œuvre, Raúl Arévalo et David Pulido le Goya du meilleur scénario original et enfin, Manolo Solo le Goya du meilleur second rôle masculin. La colère d’un homme patient avait fait l’ob-jet de 11 nominations aux derniers Goyas.

Pascale Amey

POLAR

La colère d’un homme patient De raúl arévalo

Film d’ouverture AVANT‐PREMIÈRE 

Mercredi 15 mars à 20h45 au Zola Mardi 28 mars à 20h au Comoedia 

Page 7: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

U n jeune homme étendu dans les dunes, ensanglanté, émerge de l’évanouissement dans lequel les coups, visibles, l’ont con-duit… Sonné, il se lève, trouve une bou-

teille fichée dans le sable et essaye de lire le mor-ceau de papier qui était glissé dedans… illisible ! Commence alors un long flash back. Sebas án, car c’est de lui dont il s’agit et que ses amis appellent Chaplin, est un pe t délinquant qui vit en marge de la grande ville, près d’une zone portuaire. Là il traine avec sa bande, qui semble cons tuer pour lui une famille, et s’occupe avec affec on des plus pe ts, gamins des rues. Chaplin, donc, est très apprécié pour ses talents de serrurier, de crocheteur ! Ses copains, Yara, Jaén, Teta, Samuel ont besoin de lui pour accéder aux containers remplis de marchandises faciles à fourguer, aux bâ ments industriels ou aux bu-reaux désertés la nuit par les salariés, et assurer, grâce à ces larcins, leur survie économique. Et Sebas án, lui, s’évade, il rêve… Il rêve de sa vie, d’une autre vie. Il faut dire qu’il est amoureux d’Emilia – superbe Elisa Tenaud - (ou peut-être rêve-t-il qu’il est amoureux ?), la sœur du chef de bande : Samuel, colérique et violent. Et elle est très convoitée Emilia, elle est le seul élément féminin de l’entourage, la seule jeune fille proche… Sebas án rêve et s’échappe, il devient inaccessible. Sebas án est avec Emilia, elle est blo e contre lui. Sebas án plonge dans la cas-cade avec Emilia, tels Adam et Eve au Paradis… Sebas án regarde Emilia lui raconter la future maison, le nombre de pièces qu’il y aura. Si Sebas-

án rêve, Emilia écrit et lit ses poèmes. Elle est ainsi le lien entre la réalité vraie et la vie rêvée… entre le monde de délinquance de Sebas án et la société légale (elle a un travail de récep onniste), entre la douceur possible d’une rela on et la violence qui semble être l’unique mode de com-munica on de la bande, c’est au final, elle qui entremêle le rêve et la réalité, écrivant ainsi le récit. Mais, lors d’une bagarre, Sebas án frappe Jaén, l’autre frère d’Emilia. Le jeune homme, après avoir sombré dans le coma, décède. La vie, la vraie, ra rape alors Sebas án. Emilia cache Sebas-

án (ou l’imagine-t-il ?) Il lui faut fuir absolument. Bien évidemment, il aimerait emmener Emilia dans sa nouvelle vie… mais rien n’est facile notamment parce qu’il a ses ex copains aux trousses. Ainsi, cet orphelin, qui fuit une réalité diffi-cile (précarité financière, matérielle et surtout affec ve) sera-t-il ra rapé par son des n ? Il se réveille, étendu dans les dunes, ensanglanté, désorienté et voit une bouteille fichée dans le sable… Le spectateur ne sait plus, au bout d’un moment, ce qui appar ent au rêve et ce qui fait par e de la réalité. Il n’arrive plus à démêler le vrai du faux. Plus les liens se tendent entre Sebas án et ses complices, plus sa vie est en danger, et plus il s’échappe dans ses rêves et le spectateur avec lui, qui l’accompagne. Jusqu’au dénouement final. El soñador est ainsi un long poème onirique et poignant sur l’adolescence, ses envies, ses rêves, ses meurtrissures, ses aspira ons et ses contra-dic ons.

Les acteurs sont tous très bons. A noter la pré-sence de Manuel Gold (Teta), acteur de comédie, connu pour son rôle dans Como en el cine (2015). Les autres, Herbert Corimanya (Samuel) notam-ment, ont déjà tourné au cinéma et beaucoup joué au théâtre. Quant à Gustavo Borjas (Chaplin) et Elisa Tenaud (Emilia), ils sont surtout acteurs de télévision et font leurs premiers pas sur le grand écran. Le rythme est posé, la photographie et la bande son sont impeccables. Les flash-backs (ou les rêves) éclairent le personnage et le rendent sym-pathique malgré son mu sme et son air parfois absent. Il faut bien adme re qu’Adrián Saba construit un véritable univers, centré sur son personnage et sa bande : aucun autre protagoniste que la bande de jeunes, la directrice et l’employé de l’orphelinat, et enfin la mère d’Emilia (absente, qui revient après la prison, vers la fin du film) ; un monde délabré comme le désert affec f dans lequel erre Sebas án : des bâ ments en ruines présentés comme des ves ges archéologiques, qui se dres-sent au pied des dunes, des labyrinthes de cou-loirs et d’escaliers dans des bâ ments abandon-nés, dans la zone portuaire du Callao. Le film a été tourné en par e dans les dépôts de containers du port (une des trois villes au taux de criminalité le plus élevé du pays) mais aussi dans le désert d’Ica, au sud du Pérou, dans la Sierra (à Arequipa et Ticilo) et enfin dans la cataracte de San Ramón, dans la selva centrale. A ce propos, Adrián Saba confesse : « j’aime beau-coup construire un monde par culier, et c’est pourquoi je me permets des licences créa ves. […] La mer représente la nostalgie, quelque chose au-delà de l’horizon ; il était évident pour moi que je voulais la mer dans le film. Et il me paraissait très important que l’histoire se déroule dans une zone industrielle, et elle se trouve au Callao*». On ne peut s’empêcher de penser à Paraiso d’Héctor Gálvez (Reflets 2013) où les jeunes des familles déplacées par le conflit armé au Pérou tentaient de survivre psychologiquement et éco-nomiquement dans les bidonvilles des collines de Lima. Et dont le protagoniste principal s’enfuyait avec un cirque de passage…

El soñador est le second film d’Adrián Saba ; son premier film El limpiador avait été présenté en 2014 aux Reflets ; là encore, il s’agissait d’une histoire d’orphelin dans un environnement post apocalyp que… mais la comparaison s’arrête là. Le scénario de El soñador  a été écrit par Adrián Saba alors qu’il était en résidence Cinéfonda on au fes val de Cannes. El soñador est le premier film péruvien à avoir été projeté sur les écrans du Pérou en janvier 2017 (13 salles de cinéma commerciales sur Lima et dans 8 autres salles répar es dans 6 villes, à l’intérieur du pays). Avec El soñador, Adrián Saba nous embarque avec Sebas án, dans sa tête… Et si tout cela n’était qu’un rêve ? Adrián  Saba  et  Valen n  Prado  (Yara)  seront  au Zola le jeudi 16 mars à 20h45 pour rencontrer le public des Reflets ;  * interview donnée à Cinencuentro en 2016

Pascale Amey

El sonador D’adrián saba

Pour une poignée de rêves...

INEDIT Jeudi 16 mars à 20h45 Mardi 28 mars à 16h30

COMPETITION PRIX DU PUBLIC CIC IBERBANCO 

POLAR

Page 8: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

D eux jeunes médecins légistes travaillent dans la morgue d’un village isolé des Andes péru-viennes. Le travail ne se bous-

cule pas, alors ils s’ennuient et passent la plupart du temps à fumer et à écou-ter du heavy métal pendant qu’ils ou-vrent des cadavres. Leur quo dien change le jour où ils reçoivent la dé-pouille d’un berger trouvé mort par son fils sur le flanc de la montagne. Un poli-cier mis à l’écart pour son passé violent est chargé de l’enquête et leur de-mande de déterminer les causes de la mort. Les légistes découvrent la vérité mais, sans rien révéler au policier, se lancent dans leur propre enquête…  La  luz  en  el  cerro est un ovni dans la produc on cinématographique du Pé-rou. Il s’agit d’un thriller nerveux et tendu. Pour son premier film, Ricardo Velarde parvient à mélanger avec suc-cès les codes du polar avec la magie et les coutumes des habitants de la Cordil-lère. En optant pour le Super 16mm, le réalisateur u lise la texture par culière de l’image pour recréer une atmos-phère inquiétante, surtout lors des scènes nocturnes dans les montagnes. En dépit de quelques coupures intem-pes ves, La  luz  en  el  cerro est un film

maîtrisé. Le réalisateur combine des plans tournés caméra à l’épaule et des plans fixes pour alterner le rythme et la dynamique de chaque scène. Il réussit à transme re la peur par des mouve-ments brusques de caméra, son récit étant ar culé par une mul tude de faits et de détails insignifiants, et l’u lisa on drama que du son se révélant égale-ment très efficace. La mise en scène est rehaussée par un scénario bien construit. Au début, le spectateur s’a end à ce que l’objec f de l’histoire soit la découverte du com-ment et pourquoi le berger est mort, à la manière des séries américaines, et soudain tout bascule et le film devient un thriller qui implique des gangsters, des policiers, et des personnages qui n’ont rien d’héroïque. Des personnages qui se révèlent sous un autre angle, ra rapés par leur égoïsme et leur con-voi se… Les protagonistes sont regar-dés avec justesse et objec vité, tou-jours à la bonne distance. Le folklore et les coutumes des habitants des Andes péruviennes sont u lisés pour dévelop-per un récit plein de rebondissements et donnent une iden té propre au film et son originalité.  

La luz en el cerro entraîne le spectateur dans un scénario haletant imprégné de magie, de mystère, de croyances ances-trales et de tension sociale. L’approche esthé que et le souci d’authen cité du réalisateur font de lui, un cinéaste pro-me eur.  

Homero Vladimir Arellano

La luz en el cerro De ricardo velarde

INEDIT Vendredi 17 mars à 18h45 au Zola Dimanche 26 mars à 12h au Zola COMPETITION PRIX DU PUBLIC 

CIC IBERBANCO 

POLAR

Mystère dans la cordillère

Page 9: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

B arra da Tijuca, Rio de Janeiro. Un quar er riche aux grandes ave-nues, où voitures et centres com-merciaux dominent l’espace,

dans une ambiance similaire à celle de la capitale brésilienne, Brasília. Silence, déserts, contrastes architecturaux entre grandes construc ons et nature exubé-rante où l’humain semble chercher sa place. On pense à Edward Hopper qui aurait pu y trouver de l’inspira on pour ses peintures. C’est dans ce contexte que la mort inter-vient et se fait omniprésente avec une vague d’assassinats de jeunes femmes, au prisme du quo dien d’adolescentes esseulées. C’est l’histoire de Bia qui vit avec son frère légèrement dérangé, et sa mère qu’on ne voit jamais. C’est aussi l’histoire de Mari, Michèle et Renata, ses amies et camarades de classe. Les jeunes filles passent leur temps à se ra-conter des histoires sordides sur un ton léger, reléguant le sexe, la mort et la religion au rayon du diver ssement. La réalisatrice explore de façon très cu-rieuse la rou ne de ces ados délaissés par les adultes, totalement absents du film. Les personnages font face à des crimes sauvages et machistes, mais c’est la cu-riosité et le risque qui s’éveillent chez Bia plus que la peur et l’enfermement. À 15 ans, elle connaît déjà les plaisirs char-nels, et passe des heures à embrasser goulûment João, son pe t-copain. Pour-tant, ces sessions de baisers démontrent plus une voracité et une tenta ve de fuite de l’ennui que de désir pour l’autre. Lorsqu’elle découvre le corps d’une de ces jeunes femmes violée et mourante, elle n’hésite pas à embrasser la bouche pleine de sang de la vic me. C’est alors qu’elle s’adonne à un véri-table flirt avec la mort : veillée funéraire, lecture de poèmes morbides, test de strangula on sur son amoureux, re-cherche du fantôme des toile es de l’école, promenades nocturnes, parfois sur les lieux du crime. La sensualité se confond avec le danger dans une quête sans peur, et c’est par ce biais que la réalisatrice dresse un portrait féminin hors des idées reçues. Des jeunes femmes se font violer et tuer, des filles s’embrassent, des amies se frappent et s’insultent, des adolescentes ignorent les conseils protecteurs des hommes. Dans une société ultra-machiste, la vio-

lence s’abat sur les femmes dans une varia on de couleurs dont elles s’accom-modent, et qu’elles dépassent, pour Bia en tous cas. João, lui, est représenté comme un jeune homme fragile et influençable, guidé par les valeurs morales que la so-ciété lui impose et les sessions de culte menées par une jeune femme pasteur complètement excentrique. Il semble faible, pourtant il par cipe à ce e dicta-ture de la peur solidement implantée au Brésil. On perçoit alors un regard féministe : les femmes, vic mes, sont également por-teuses de l’ac on et vont de l’avant, tandis que les hommes semblent em-bourbés dans des schémas qu’ils ne comprennent pas et stagnent. Le mes-sage n’est cependant pas évident et le film reste assez énigma que, avec des semblants de réponses que l’on ne peut qu’interpréter. On peut penser au film O som  ao  redor (Les bruits de Recife) du pernamboucain Kleber Mendonça Filho, où une tension monte crescendo, sans que l’on sache bien où elle mène. De la même façon avec Anita Rocha da Silvei-ra, le figuré n’est que prétexte pour évo-quer en filigrane une société en danger. D’un autre côté, l’œuvre n’est pas sans rappeler le film du nord-américain d’Harmony Korine, Spring  Breakers, où quatre adolescentes qui s’ennuient voient en la prise de risque un certain plaisir, toujours dans l’absence des pa-rents, dans une esthé que pop et fluo-

rescente, que l’on retrouve dans Mate‐me por favor. Ce qui étonne dans le film brésilien, c’est la façon dont la cinéaste mêle l’humour à des scènes violentes et donne ainsi à son drame des airs de comédie. L’image est sublime et la bande-son inédite. Il semble qu’en dehors du cinéma du Nord-Est, le cinéma des Femmes émerge lui aussi avec splendeur au Brésil.

Annabel Polly 

TERMIN’ARDOR

D’anita rocha da silveira

Por favor

Pour un flirt avec la mort

Vendredi 17 mars à 20h45 au Zola En présence de la réalisatrice 

Vendredi 24 mars à 18h45 au Zola

Attention le film est interdit aux moins de 12 ans ! 

Mate me

Page 10: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

I l est très rare que l’argen n Ricardo Darín ne soit pas présent, au moins une fois, sur les écrans du Zola pen-dant les Reflets.

Ce e année, c’est dans le rôle d’un pi-lote d’avion, ancien militaire, que nous le retrouvons. La période pendant la-quelle se déroule l’histoire est l’une des plus sombres qu’a connue l’Argen ne. En effet, nous sommes en 1977, en pleine dictature du général Videla. Se-bas án Borensztein, le réalisateur, a choisi de traiter son sujet sous la forme d’un thriller poli que "façon western". Colonia Elena, où se déroule ce drame, est un lieu isolé au milieu de la pampa. Par son côté aride, ce lieu quelconque, plat, ni vraiment beau ni vraiment laid ni vraiment hos le, semble contenir le drame de tout un pays. Les atrocités de la dictature ne semblent pas encore l’a eindre et l’atmosphère à la fois calme et pesante de Kóblic montre bien ce que fut ce e période où « certains » ne voulaient pas voir, et surtout ne pas savoir que des centres de déten on clandes ns se me aient en place dans tout le pays et qu’on arrêtait tous les opposants au régime. Le terrorisme d’Etat était, il est vrai, développé à un tel niveau que la désinforma on et la ré-pression rendaient inaudibles les résis-tances. Pourtant, dès octobre 1976, sont apparus les premiers corps nus et mu -lés sur les côtes uruguayennes, prove-nant des sinistres « vols de la mort » et dont le thème sert de toile de fond au scénario.

Kóblic arrive ici pour aider un ami à pilo-ter des pe ts avions qui pulvérisent de l’engrais dans les champs environnants, mais on devine que cet homme fuit. Mais que fuit-il ? Qu’a-t-il laissé derrière lui pour que le commissaire local s’inté-resse à lui ? Pourquoi ses nuits sont-elles hantées par ces cauchemars obsession-nels que les flash-backs nous révèlent ? Quinze ans après le magnifique Kam‐chatka de Marcelo Piñeyro, Darín re-vient donc avec ce film sur les années noires de la dictature. Il campe ici un rôle tout en retenue dans la première par e du film, tant que le « sheriff » du coin ne s’intéresse pas trop à lui, puis le scénario s’anime pour suivre les codes du thriller et le personnage qu’il incarne prend alors toute sa force. Dans ce vil-lage à première vue paisible, les gens semblent désintéressés et éloignés de tout. Pourtant, dans la dernière par e du film, ils vont soudain se réveiller dans une explosion de violence trop long-temps contenue. Le tournage a eu lieu en grande par e dans la province de Buenos Aires, vers San Antonio de Areco, où les paysages « bonaerenses » convenaient parfaite-ment pour rendre la quiétude nécessaire à l’atmosphère du film et qui sont admi-rablement mis en valeur par la photo-graphie. Sebas án Borensztein s’est entouré de trois acteurs chevronnés pour les trois rôles principaux. Outre Ricardo Darín, qu’on ne présente plus et qui interprète

le Capitaine Kóblic, nous retrouvons à ses côtés Oscar Mar nez qui campe Ve-larde - le commissaire de police véreux - et Inma Cuesta qui interprète Nancy, la seule commerçante et pompiste du vil-lage, qui vit une existence faite de sou-mission, d’humilia on et de renonce-ment et qui verra dans l’histoire d’amour qu’elle vivra avec Kóblic, une délivrance. Velarde a le physique de l’emploi (rondouillard, fumeur, affublé d’une perruque disgracieuse) qui fait de lui le parfait commissaire qu’on imagine bien dans un film policier. Il représente la loi, mais quelle loi peut-il représenter dans ce pays où les militaires ont juste-ment anéan tout Etat de droit. ? Oscar Mar nez sera doublement présent sur les écrans du Zola en 2017 puisqu’il est aussi le protagoniste d’un autre film argen n, Citoyen  d’honneur. Il a aussi joué dans Les  nouveaux  sauvages (Reflets 2015) et dans Paulina (Reflets 2016). Quant à Inma Cuesta, c’est l’étoile montante du cinéma espagnol et la no car elle fut très remarquée pour son rôle dans La Novia de Paula Or z et elle joua également dans Julieta de Pe-dro Almodóvar. Quant à Ricardo Darín, il semble décidément beaucoup aimer les thrillers poli ques puisqu’il sera au cas ng de La  Cordillera, le dernier film de San ago Mitre, dans lequel il joue un président argen n mêlé à une affaire de corrup on avec son gendre, le rôle de sa fille étant interprété par Dolores Fonzi.

Michel Dulac

AVANT‐PREMIÈRE Cinéma Le Zola 

Samedi 18 mars à 20h45 au Zola 

De sebastián borenzstein

koblic

Un thriller sur fond de dictature argentine

Page 11: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

L e polar espagnol est un jeune en-fant qui commence à grandir pe t à pe t et qui nous surprend chaque année. Il commence à

prendre de la hauteur, à se cons tuer, à se faire un nom en Espagne et à l’étranger ; avec des films de qualité et des réalisateurs qui ont une grande capacité à nous a rer dans les salles. Mais pourquoi ? Quand je me suis posé la ques on je ne savais pas ce que je cherchais ou ce que je devais répondre exactement. Et si le polar était aujour-d’hui à la mode ? Le polar en Espagne n’est pas un genre de cinéma très répandu. Il est apparu vers les années 50, ayant comme réfé-rence le polar américain, avec un bud-get cependant moins élevé. Ces films cultes comme Apartado  de  correos 1001 de Julio Salvador en 1950, Brigada criminal d’Ignacio Iquino en 1952, Dis‐trito  quinto de Julio Coll en 1958 ou A ro  limpio de Francesc Perez-Dolz en

1963, nous présentent la ville comme trame de l’ac on. Dans les années 80, le polar prend sa place aussi dans la li érature espagnole avec, entre autres, l’écrivain Manuel Vázquez Montalbán (1939 Barcelona - 2003 Bangkok) et son détec ve Pepe Carvalho. Dans ce e série de polars, Montalbán nous lègue, d’une certaine façon, une chronique sociopoli que, culturelle et sociale des 40 dernières années en Espagne. Dans la li érature toujours hispanophone mais cubaine, nous ne devons pas oublier Leonardo Padura (La Habana 1955) qui, à travers son personnage Mario Conde, nous reflète, d’une certaine façon, la réalité cubaine. Ce e impulsion dans la li érature a sûrement favorisé la réappari on du polar au cinéma. Après quelques an-nées dans l’ombre, dans les années 80, on trouve El  crack du célèbre José Luis Garci. Cependant, son réel avènement a endra 2010 avec Carne  de  neón de Paco Cabezas et en 2011 avec le succès d’Enrique Urbizu, No  habrá  paz  para los malvados. A par r de là, la liste n’a jamais cessé de s’allonger et de gagner en qualité, et plus encore avec l’arrivée sur le circuit de l’un des meilleurs réali-sateurs actuels de polars : l’inévitable Alberto Rodríguez avec Grupo  7 en

2012, La  ísla mínima en 2014 (meilleur film au Goya 2015) ou El hombre de las mil caras en 2016. La li érature actuelle s’invite aussi dans la nouvelle dynamique du polar, avec de nouveaux auteurs comme Víctor del Arbol, qui nous font découvrir une ac-

on entre deux époques et deux ré-gions différentes en Espagne avec La tristeza del Samurai (2012), véritable bestseller en France, ou encore Gloria S. de Castro qui nous fait voyager dans le Chicago des années 20 avec 19, Clark Street où la célèbre détec ve Margot Taylor essaie de résoudre une série d’assassinats. Ce e année, nous avons le plaisir et la fierté de vous présenter 5 polars espa-gnols de grande qualité qui nous mon-trent la puissance de ce genre : Toro de Kike Maíllo, Cien  años  de  perdón de Daniel Calparsoro (qui a été nommé aux Goya ce e année pour le meilleur scénario original et le meilleur jeune acteur) ; El  hombre  de  las  mil  caras (L’homme aux mille visages) de Alberto Rodríguez (nommé à neuf reprises aux Goya), Que Dios nos perdone de Rodri-go Sorogoyen (Goya de la meilleure interpréta on masculine), et la cerise sur le gâteau Tarde  para  la  ira (La co-lère d’un homme pa ent) du réalisa-teur débutant Raúl Arévalo, qui a rem-porté quatre Goya dont ceux du meil-leur premier film et du meilleur film, rien de moins. Ce genre a connu des hauts et des bas, depuis ses débuts, mais il a toujours su,

tant dans la li érature que dans le ciné-ma, toucher le public et l’a rer dans ses rouages, son rythme et sa trame ou encore, à travers ses personnages, comment nous faire rentrer dans l’ac-

on. Néanmoins, pourrions-nous dire quelle est la rece e de son succès ? Selon les auteurs du livre « Cine español en cien películas » (2012) : « L’histoire du cinéma espagnol fait par e intégrale de l’histoire du XXe siècle et il ne s’agit pas d’un simple « ornement culturel » …. La chronologie de notre cinéma est une par e de l’histoire de notre pays ». En effet, le cinéma espagnol est un re-flet de la réalité et de la société de l’époque où il a été réalisé. Dans une atmosphère de mensonges, de corrup on poli que et de crise éco-nomique, ces réalisateurs ont parfaite-ment su capter ce contexte pour le transformer en de vraies histoires tou-chantes, cap vantes et a rantes ; où le public se plonge dans la trame et dans les scénarios intrigants avec des inter-préta ons de qualité.

Laura de Castro Vecino

Pourquoi Le polar ?

dossier

L’homme aux mille visages de Roberto Rodríguez

Page 12: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

A quelques pas du Zola… Le DZ Café est un lieu nouveau sur Villeurbanne, à l’ini a ve de Baila Conmigo. Le DZ Café, c’est avant tout un café, un restaurant, une belle salle pour des ac vités, et enfin, un temple de la danse ! C’est pourquoi, tout naturellement, des documentaires musi-caux accompagneront les A ers dans ce lieu pendant la 33ème édi on des Reflets.

Bonga, au nom de la liberté Jeudi 18 mars à 20h30 lors de la Soirée Angola 

La musique de Bonga, ce qu'on a appelé la "world music" dans les années 1980, vient des rythmes angolais. Connu sur-tout à par r de 1972, après un grand concert en Hollande et un enregistrement en duo avec le guitariste-compositeur brésilien Tiao, Bonga n'a pourtant pas toujours été chanteur. Dans ce documentaire, il parle de sa jeunesse, de son disque Raizes qui réunit la musique tradi onnelle du triangle Guinée-Angola-Bahia, de la période de sa vie où il était athlète au Portugal, de son sou en aux lu es pour l'indépendance et de sa solidarité pour les enfants de l'Angola. Des séquences musicales (concerts et enregistrements) enri-chissent ce portrait filmé à Paris. Des producteurs de mu-

sique africaine et Manu Dibango présentent son langage mu-sical : voix erraillée et chaleureuse, sens de la mélodie. Ce-saria Evora a d'ailleurs repris avec succès Saudade, une de ses plus belles chansons, composée en 1976. Bonga, au nom de la liberté Angola, 2000, 52’, vos Réalisa on : Dom Pedro Produc on : 5ème planète.

Escuela de flamencos Fundacion Cristina Heeren Vendredi 19 mars à 19h lors de la Fiesta de Flamenco 

Rocío Márquez a a eint la liberté qu’elle cherchait. La vie de Jeromo Segura a changé. La jeune coréenne Na Em a trouvé son des n. Aniela Mikucka, venue de Pologne sait désormais que tout est possible. Des jeunes du monde en er arrivent à Séville avec le même rêve : devenir des flamencos.

(Suite page 13)

De beatriz sánchis

Les regards aux afters du dz cafe

Page 13: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1 ?

A travers le témoignage de ces aficionados, élèves ou profes-seurs, celui de Cris na Heeren, citoyenne américaine, qui ré-vèle comment naquit sa passion pour le flamenco et son sou-hait de créer puis faire vivre une fonda on dédiée à cet art, ou encore celui du directeur, l’écrivain péruvien Fernando Iwasaki (!), on se rend compte à quel point le flamenco a une portée universelle. Depuis ses débuts, il y a vingt ans, la Fundación Cris na Heeren a développé une forma on professionnalisante unique dans le monde du flamenco. Elle a formé toute une généra on d’ar-

stes et de professionnels à travers le monde en renforçant les liens de transmission entre maestros et élèves, entre passé et avenir. La reconnaissance et les Prix décernés pour récompenser sa volonté perpétuelle de disséminer les graines de cet Art au-delà des fron ères ont fait de la Fundación Cris na Heeren une référence interna onale pour les chanteurs, danseurs, guitaristes… pour tous les flamencos !  Escuela de flamencos Fundación Cris na Heeren Espagne, 2016, 1h05, vos Réalisa on : Javier Vila Produc on : Anea Producciones SLU

229 cours Emile Zola - 69100 Villeurbanne Métro Ligne A arrêt Gra e-Ciel ou Flachet Parking : maison du livre, de l’image du du son h p://www.dz-cafe.com/ Toutes les séances des Regards sont en entrée libre 

Que pasa colombia ? Samedi 18 mars à 19h lors de la Noche Colombiana 

 

De Bogotá à Medellín en passant par Cali, ce film, né du coup de coeur de deux passionnés de musique, part à la rencontre des acteurs d’une scène musicale en pleine métamorphose. Au fil des inves ga ons, les réalisateurs découvrent un pays aux sons folkloriques très différents, issus d’un brassage ethnique sans précédent en Amérique du Sud. Un mélange de genres incroyable, où les sons tradi onnels se combinent sans limite avec des sonorités plus occidentales, où la salsa peut rencon-trer le rap et la cumbia flirter avec des sons électroniques. Comment ce e scène musicale a-t-elle pu émerger, s’exporter aussi rapidement, et devenir un membre vivant de la musique du monde aujourd’hui ? (avec : Puerto Candelaria, DJ Fresh, Sidestepper, Choc Quib Town, Cero39 etc…) Un film rafraîchissant, sans préten on mais très documenté, qui part à la découverte des nouvelles tendances de la musi-que colombienne d’aujourd’hui, de ces jeunes musiciens qui savent puiser dans leurs racines musicales et les mé sser avec des sons actuels et urbains.

¿ Qué pasa Colombia ? Réalisa on : Olivier Hoffschir et Thomas Pe tberghien France, 2013, 33’, vos webdocumentaire avec le sou en de Upian, Nikon, Seman s

Pascale Amey

(Suite de la page 12)

Samedi 18 mars à par r de 15h Bibliothèque du 7e arrondissement Jean Macé / Lyon 15h : HERENCIA de J.P. Fontorbes & A.M. Granié JE SERAI DES MILLIONS d'A. Chaparro & P.A. Domínguez En présence de la réalisatrice Amanda Chaparro   Mardi 21 mars à 18h30 Ins tuto Cervantes/ Lyon ESCUELA DE FLAMENCOS de Javier Vila  

Samedi 25 mars à par r de 15h Bibliothèque du 4e arrondissement Croix Rousse / Lyon 15h : ÁNGEL de Stéphane Fernandez 16h30 : DE BRIQUES ET DE TÔLES Elsa Deshors   Jeudi 30 mars à 18h30 Ins tuto Cervantes/ Lyon LA RÉSISTANCE DES MÉTAUX de Roberto Riveros Jiménez & Francisca Durán En présence de Pedro Tapia (ancien prisonnier poli que du camp de Chacabuco)

Séances en entrée libre  Jeudi 30 mars à 20h30 Away Hostel & Coffee Shop/ Lyon ¿ QUE PASA COLOMBIA ? d'Olivier Offschir & Thomas Pe tberghien En présence du réalisateur Olivier Offschir EL AZOTE NOROCCIDENTE de Muto MT Vendredi 31 mars à 20h30 Centre Social & Culturel / Hauteville-Lompnes ALMA Y ESPERANZA d'Itandahui Jensen MËJK de Carlos Pérez Rojas Samedi 8 avril à 14h30 Centre Social & Culturel / Hauteville-Lompnes POISON CONTRE POISON de Marc Bouchage

Les autres rendez-vous des regards

Page 14: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

D epuis  combien  de  temps  gères‐tu  l’Associa‐on du Zola ?  

Je suis adhérente de l’Associa on Pour le

Cinéma depuis 21 ans (avant j’étais spectatrice des Reflets… depuis l’époque du Cinématographe !), membre du Conseil d’Administra on depuis 7 ans et présidente depuis 6 ans. L’Associa on Pour le Cinéma emploie huit salariés, ce qui n’est pas rien : le directeur général-directeur des fes vals : Laurent Hugues, la directrice de la salle : Sandrine Dias, la médiatrice culturelle : Alexandra Fognini, la comptable : Marianne Bourillon, les deux projec onnistes : Jérémie Dunand et Edwin Lopera ainsi que deux caissiers : Georges Lacot et Maxime Coutrix. Par ailleurs, nous accueillons aussi deux « services civiques » : Gala Frecon qui assiste les deux directeurs et Kevin Saint-Jean qui, lui, assiste Alexan-dra Fognini dans l’accueil des scolaires et l’anima on du groupe Le Zola te laisse les clefs. L’Associa on Pour le Cinéma accompagne les salariés dans la ges on du cinéma et les épaule tout au long de l’année (accueil pour les séances, accueil des invi-tés, anima on de soirées théma ques, anima on et accueil pour les Ciné Doudou, implica on forte dans la prépara on, l’organisa on et le déroulement des fes vals). En quoi les Reflets est un événement majeur pour les bénévoles ?   Les Reflets sont l’un des trois grands fes vals que le Zola propose pendant l’année, les autres étant bien évidemment le Ciné O’clock -qui se déroule en général fin janvier voire début février et qui propose des films britanniques et irlandais ; il est organisé par la direc-trice de la salle, Sandrine Dias- et le Fes val du Film Court de Villeurbanne - qui se déroule fin novembre - et qui est organisé, comme les Reflets, par le Directeur des fes vals, Laurent Hugues. Les Reflets sont un événement majeur de l’année notamment parce que c’est le plus long des fes vals du Zola : 15 jours contre 10 pour les deux autres. Il mobilise pra quement tous les adhérents de l’associa-

on et quelques bénévoles supplémentaires. Par ailleurs, c’est aussi un moment fort de la vie de l’Associa on car nous (adhérents) nous rencontrons beaucoup au fil de ces quinze jours, nous passons énormément de temps ensemble, nous échangeons sur les films (ou autres), nous nous organisons et cuisinons des repas ensemble, etc… tous ces moments de partage et de convivialité génèrent des liens étroits et amicaux entre nous. Quelles sont les ac ons de l’Associa on au cours des Reflets ?   L’Associa on Pour le Cinéma intervient à différents moments et dans divers domaines. Tout d’abord, avant le fes val, lors de sa prépara on, dans la re-cherche et le choix des films qui seront programmés, dans les négocia ons avec les producteurs et/ou distributeurs, la recherche de groupes pour les Minu-

tos Picantes, dans l’élabora on du programme et du catalogue. Puis la distribu on de catalogues et d’affiches… Tout cela se fait sous la houle e du directeur des fes vals, Laurent Hugues… c’est lui le professionnel, ne l’oublions pas ! Nous apportons nos envies, notre énergie et lui orchestre, gère, canalise, organise, met en place, trouve les financements, les partenaires, budgé se, négocie, rend tout cela possible ! Et ce n’est pas une mince affaire ! Pendant les Reflets, les adhérents de l’Associa on Pour le Cinéma s’impliquent encore, notamment avec l’accueil des spectateurs à l’entrée de la salle, le con-trôle des sacs ( !), mais aussi parfois l’anima on des rencontres, l’accueil des invités, la traduc on des propos échangés lors des rencontres avec le public, l’écriture d’ar cles pour le journal du fes val, Salsa Picante, mais aussi le ne oyage rapide de la salle après la séance etc… Comment procédez‐vous à la sélec on des films ?   Nous formons un pe t groupe (certains travaillant ensemble depuis 20 ans !) qui toute l’année, s’inté-resse aux films qui sortent, sont en tournage, en pré-para on en Espagne, au Portugal ou en Amérique La ne, ou présentés dans les fes vals interna onaux de cinéma. Certains d’entre nous voyagent et voient des films dans leur pays d’origine, ou dans des fes vals de cinéma (San Sebas án, Lussas pour le documentaire, Douarnenez etc…) ; parfois un adhérent nous signale un film vu ou remarqué et nous en faisons la demande auprès du distributeur etc… ; nous lisons les revues de cinéma, les ar cles, les cri ques etc… bref ! Nous nous tenons informés le plus possible… Parfois nous n’avons pas pu voir un film mais en avons lu de bonnes cri ques ; nous demandons alors au producteur un lien internet pour visionner le film… et là, nous décidons tous ensemble selon différents critères (durée, qualité, thème, prix demandé par le distributeur etc)… En fait, nous effectuons simplement un travail de veille cinématographique tout au long de l’année….

Je profite de l’occasion pour saluer ces adhérents qui « font » l’iden té de ce fes val : Irene Sánchez Miret, Magarita Margini, Homero Arellano, Bernard Corne-loup, Annabel Polly, Michel Dulac, Alain Liatard (ancien directeur du Zola), Laura de Castro Vecino, dernière recrue (!) ainsi que les formidables Gala Frécon et Laurent Hugues évidemment. Quelle est la par cularité de ce e nouvelle édi on ?   Comme pour chacune des édi ons, je dirai qu’elle va être formidable ! Nous avons essayé d’être encore plus à l’écoute du public. Non pas que nous ne l’avons jamais été auparavant mais nous avons ressen ces dernières années une réelle envie de plus de légèreté (le succès de Ocho apellidos vascos, l’an passé malgré les problèmes techniques à la projec on, a été un signal clair et fort !!!). Nous avons donc choisi de consacrer une par e de la programma on à la comé-die (5 films en provenance du Pérou, du Brésil, d’Ar-gen ne, d’Espagne)…. Et à un genre qui commence à réellement trouver sa place dans la cinématographie espagnole : le polar. Et puis, il faut signaler que près de trois quarts des films programmés seront des premières visions : 19 inédits et 13 avant-premières ! C’est aussi et surtout cela qui forge l’iden té des Reflets : montrer des films que l’on ne verra nulle part ailleurs, défricher notamment les cinématographies d’Amérique la ne, par r à la rencontre de nouveaux talents, de jeunes réalisateurs et diffuser les cinémas espagnols et portugais, au final assez mal connus en France…. Et puis, aujourd’hui les Reflets ce ne sont pas unique-ment des longs métrages dans la salle du Zola, ce sont aussi des films dans d’autres salles amies du Grand Lyon, des documentaires en accès libre et gratuit dans des lieux culturels depuis bientôt 20 ans, des Minutos Picantes avant certaines projec ons, des exposi ons, un journal, Salsa Picante, et …. Une compé on avec un Prix du Public doté de 2000 euros ! Bonne 33ème édi on ! Merci à toi. 

Maëlle Parras

Rencontre avec Pascale Amey, présidente de l’Association pour le cinéma

Page 15: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

T rès belle première soirée des Regards pour ce e 33ème éditon puisque 200 étudiants et specta-teurs ont assisté à la projec on

du film Ángel dans l’amphithéâtre An-dré Malraux à la Manufacture des Ta-bacs – Lyon III. C’est à l’ini a ve des professeurs Alice Pantel et Alessandro Mar ni, que les Regards se sont invités à la faculté de langues de Lyon III et nous espérons bien renouveler l’expérience l’an pro-chain ! Les spectateurs ont été émus par le film de Stéphane Fernandez, que l’on pouvoir revoir le samedi 25 mars à 15h à la bibliothèque du 4ème arrondisse-ment, toujours en accès libre et gratuit. Deuxième soirée des Regards à la bi-bliothèque du 4ème arrondissement – Croix Rousse, pour le vernissage de l’exposi on photographique Yo  soy Fidel  ! de Franck Boutonnet (collec f ITEM) et la projec on du film de Re-naud Schaack, Cuba rouges années. Un public a en f et intéressé qui n’a pas manqué de poser de nombreuses ques-

ons à Franck, tant sur son travail de photographe que sur les funérailles de Fidel Castro (thème de l’exposi on). Une soirée très réussie ! Yo  soy  Fidel  ! jusqu’au 25 mars à la bibliothèque du 4ème arrondissement. Pour découvrir le travail du collec f ITEM : www.collec fitem.com Ne pas rater non plus l’interview de Franck Boutonnet dans le Salsa Picante n°3. Prochains Regards au DZ Café les jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 en soirée !

Pascale

Echos des regards

Les afters du

T oute nouvelle adresse culturelle villeur-bannaise, le DZ Café par cipe au voyage de ce e 33e édi on et vous propose de clore vos journées cinéma avec des soi-

rées spéciales, des projec ons (voir p. 12), des ini a ons de danse, des dégusta ons culi-naires, des la nos mix et des concerts ! Un programme plus qu’alléchant pour prolonger la fête !

A la découverte des rythmes de l'Angola !!! 19h : apéro & afro-tapas / 20h30 : projec on du film documentaire Bonga, au nom de la liberté / 21h30 : ini a on au semba angolais avec Pauline & João de Baila Conmigo / 22h15 ‐ 1h : danses sur les rythmes de l'Angola (kizomba, semba, tarraxinha)

19h : apéro sangria & projec on du film documentaire Escuela de Flamencos - Fundación Cris na Heeren / 20h: paella autén ca (réserva on obligatoire, 16 €) / 21h : A bailar avec le trio flamenco Los Piratas / 23h : Discoteca la na

entrée libre / 10 € à par r de 22h30 19h : apéro tapas & projec on du film ¿ Qué pasa Colombia  ? / 20h30  :  repas de spécialités la no-américaines avec El Cafetero / 22h30 : Discoteca salsa y colombiana

19h  :  Rhum & tapas cubaines / 21h  :  ini a on à la salsa rueda avec Philippe de Baila  Conmigo  / 21h30 : mix 100% cubain avec DJ Tovo de Primera

entrée libre sauf men on contraire 

229 cours Emile Zola ‐ 69100 Villeurbanne ‐ métro Ligne A arrêt FLACHET ou GRATTE‐CIEL 

Page 16: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

C omme vous, fidèles spectateurs, j'aimerais profiter du fes val Ibé-rique pour rencontrer le grand amour et me régaler de tous ces

bons films choisis avec soin par Laurent notre génial directeur/programmateur/organisateur et tout et tout (Laurent, on pourrait se voir pour parler de mon aug-menta on ?), mais non. Mon ami é avec Michel, le vice-président, m’entraîne chaque année dans des aventures me ant mon intégrité physique et morale en dan-ger. Et cela ne rate pas pour ce e nouvelle édi on du fes val. Figurez-vous que ce bougre de Michel a décidé de se lancer dans divers trafics. (Il a toujours besoin d'argent car il doit dépenser beaucoup pour éviter de mul ples procès en harcèlement. ) Michel n'a jamais été un parangon d’honnê-teté, mais là, avec ses combines il vise les sommets. - Mais Michel, comment veux tu t'y pren-dre, qu'est-ce tu vas vendre ? - Quelle importance ? Réfléchis, c'est quoi la clientèle du Zola ? - J'en sais rien, des dépressifs n'ayant pas le courage d'aller jusqu'au Rhône me re fin à leurs jours? - Pauvre buse. La clientèle c'est essen elle-ment des gens de gauche, blancs, éduqués, aisés. Et qu’est-ce qu'ils veulent ces gens là ? - Voir des bons films ? - P ! S'ils voulaient voir des bons films, ils ne viendraient pas au Zola, crois moi. Non, ces gens là, ils veulent ce qui est tendance : Du bio, de l'éthique, du local et du naturel. Et tout cela, on va leur en donner et se faire des c... en or, crois moi ! Tu n'imagines pas le poten el qui sommeille chez tous ces

La nos de l'associa on. Je suis en pourpar-lers avec quelques bénévoles. - ??? - Prends Marga, par exemple, elle m'a mis en rela on avec quelques malfrats argen-

ns pouvant me faire passer de la viande à un prix ridicule. Je savais que Marga avait un passé plutôt agité mais là, je suis sidéré. - Mais elle est dégueulasse leur viande : OGM, pes cides et an bio ques. Qui va t'en acheter ? - T'es con des fois... Qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Je raconte partout que mon beau-frère élève en Savoie des bêtes d'une « qualité supérieure » et je me charge de vendre sur Lyon ces fausses Savoyardes et tu vas m'aider. - Tu vas tricher sur la provenance de la viande ? - Bien sûr, et pas que. Je me suis inventé un autre beau-frère qui est censé faire du Beaufort et le système peux être décliné à l'infini. J'ai un neveu vi culteur en Bour-gogne et une nièce agricultrice bio. - Mais, t'es fils unique ! Il hausse les épaules : - Tu n'as vraiment pas le sens du business. Tu serais surpris de voir combien les La nos membres de l'associa on peuvent être vénaux. Laura, par exemple va me faire rencontrer quelques narcos mexicains et Irène, des mafieux Espagnols. Si tout marche bien, à la viande s'ajoutera de la drogue, de l'alcool frelaté et des pseudos légumes bio. Le grand bonheur ! Avant la fin du fes val, notre pe te entreprise va explo-ser les compteurs et surtout me re au pli ce pe t effronté de Jérémy…

A SUIVRe... Loulou Esparza

El padrino (bio) Après Penélope, le Va can et l’Etat d’ur‐gence, Loulou lève le voile sur les cou‐lisses des Reflets. Mais tout ceci n’est que fic on évidemment !!!

Depuis 5 ans, vous sont proposées, avant les séances de 20h45 au cinéma Le Zola, des rencontres insolites, entre des pe tes (par la taille) forma ons musicales et un public de cinéma. Ou comment accueillir des spectateurs par des notes, des paroles, des rythmes, avant que les lumières ne s’éteignent et qu’une nouvelle histoire ne com-mence à l’écran. Une manière originale et belle de se présenter les uns les autres, et de commencer ensemble la soirée…

L’associa on Folclor Amazonia est née du désir de partager les tradi ons du folklore

la no-américain. Ses membres sont de diffé-rentes na onalités et ont tous comme centre d’intérêt la culture et le folklore de l’Amé-rique La ne.

www.facebook.com/FolclorAmazonia/

Groupe de musiciens réunis par la capoei-ra - ou de capoeiristes réunis par la musique - Deixa Rolar explore le cousinage musical brésilien, en commençant par la samba. Quelques incursions dans les rythmes du forro et de l’univers afro-brésilien contri-buent à esquisser l’« aquarelle brésilienne » chère à Mar nho da Vila. Vem dançar, vem sambar com Deixa Rolar !

Jeudi 16 mars ASSOCIATION FOLCLOR AMAZONIA (danses d’Amérique Latine)

Vendredi 17 mars DE’XA ROLAR (samba / forro)

Film : Cien años de perdón de Daniel Calparsoro

Page 17: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

Salsa Picante n° 1

Et si ce e année, nous changions un peu nos habitudes et vous invi ons à pa enter en vous adonnant à des mots-croisés ?

Mais, a en on, ils entre ennent tous un rapport avec les Reflets 2017 !

Premier challenge : les films de ce e édi on !

LOs crucigramas de los Reflejos

Rédac on Salsa Picante 1 : Pascale Amey, Homero Arellano, Laura de Castro Vecino, Michel Dulac, Loulou Esparza, Gala Frécon, Maëlle Parras, Annabel Polly, Irene Sánchez Miret

Page 18: salsa picante 1 - lesreflets-cinema.com€¦ · minutes avant minuit (Un monstruo viene a verme). En fait, tout le monde était convaincu de sa victoire, sauf peut-être lui-même…

18

MER15

JEU16

VEN17

SAM18

DIM19

LUN20

MAR21

MER22

JEU23

VEN24

SAM25

DIM26

LUN27

MAR28

MER29

12h 14h 16h30 18h45 20h4510h

cinéma LE ZOLA

Séances délocalisées

ap

LA SALLECINEMA LE ZOLA117 cours Emile Zola69100 Villeurbannemétro ligne A arrêt Républiquetél. 04 78 93 42 65 - fax 04 72 43 09 [email protected] Les Reflets sont aussi sur internet !

www.lesreflets-cinema.com

L’ORGANISATIONBUREAU DES FESTIVALS37 rue Colin - 69100 Villeurbannemétro ligne A arrêt Républiquetél. 04 37 43 05 87 - fax 04 78 94 95 [email protected]

Le cinéma Le Zola est accessible aux personnesà mobilité réduite

Tarif

s

Lieu

xLé

gend

e

ap

ap

ap

Minuit

Pas de prévente sur les places unitaires.Ouverture de la caisse ½ heure avant le début de la séance.La séance : 6,80 € Tarif réduit : 5,80 € (abonnés TCL, chômeurs, étudiants, - de 26 ans, + de 60 ans)Tarif enfant : 4,70 € (- de 14 ans)Carte " Reflets " : 20 € pour 5 séances (tarif unique / non nominatif / valableau Zola pendant les Reflets et lors des « Rendez-vous des Reflets » au Zola,tout au long de l’année) en vente dès le 1er mars à la caisse du Zola !Cartes d’abonnement Zola : 48 € pour 10 séances / 31,80 € pour 6 séances(non nominative / valable un an au cinéma Le Zola)Affiche du festival : 2 €Cartes M'RA (+ 1 €), Chèques Grac, Cinéchèques et Chèques Culture acceptés.Attention ! Les tarifs pratiqués pour les séances délocalisées sont les tarifsen vigueur dans les salles hôtes. Les cartes d’abonnement Zola et les coupons Reflets n’y seront pas valables. Toutefois, tout détenteur de coupon Refletsse présentant à une séance délocalisée aura droit à une entrée à tarif réduit.

lesreflets

i

C

C

C

ii

Meyzieu / Ciné-Meyzieu18h30 L'OLIVIER(1h39 / vostf)

Ste Foy lès Lyon / CinéMourguet / 20hL'HISTOIRE OFFICIELLE(1h52 / vostf) + débat

Bron / Cinéma Les Alizés20h FRONTERAS(1h32 / vostf)

Ecully / Ciné Ecully / 20h30CITOYEN D'HONNEUR(1h58 / vostf)

Meximieux / CinémaL'Horloge / 20hNERUDA (1h48 / vostf)

i Inédit "Comédie" "Polar"

C Compétition

Avant-premièreapVersion originalesous-titrée en Françaisvostf

Attention, des scènes peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Séances non ouvertes aux invitations

Centre Culturel et de la Vie Associative 20h30soirée de clôture / DEL PALENQUE DE SAN

BASILIO (1h25 / vostf) + initiation danse + concertde Bandana séance gratuite sur réservation !

Trévoux / CinémaLa Passerelle / 20h L'ÉTREINTE DU SERPENT (2h04 / vostf)

SOIRÉE D'OUVERTURE Como yo te amo (cm / 23') LA COLÈRE D'UN HOMME PATIENT(1h32 / vostf)

EL SOÑADOR(1h20 / vostf)+ rencontre

MATE-ME POR FAVOR(1h44 / vostf)+ rencontre

JESÚS(1h27 / vostf)+ rencontre

i

CERA O HOTEL CAMBRIDGE(1h20 / vostf)+ rencontre

i

CALBA(1h36 / vostf)+ rencontre

ZONA FRANCA(1h40 / vostf)+ rencontre

La canoa de Ulises(cm / 14')EL INVIERNO(1h35 / vostf)

apPartir (cm / 15')RARA(1h32 / vostf)

Verde (cm / 22') LA RÉGIONSAUVAGE(1h40 / vostf)

Norte (cm / 14')L'HOMME AUXMILLE VISAGES(2h03 / vostf)

KÓBLIC(1h32 / vostf)

EL MALQUERIDO(1h33 / vostf)

iROSA CHUMBE(1h15 / vostf)

iTE PROMETO ANARQUÍA(1h28 / vostf)

i

O SHAOLINDO SERTÃO(1h40 / vostf)

TORO(1h46 / vostf)

CITOYEND'HONNEUR(1h58 / vostf)

POESÍA SIN FIN(2h08 / vostf)

iLA ÚLTIMATARDE(1h21 / vostf)

SIEMBRA(1h23 / vostf)

13h45 AQUARIUS(2h25 / vostf)

LA LUZ ENEL CERRO(1h25 / vostf)

apSAINT GEORGE(1h52 / vostf)

Lyon / Comoedia / 20hLA COLÈRE D'UN HOMME PATIENT(1h32 / vostf)

19

Le programme peut subir des modifications indépendantes de notre volonté. Nous vous prions de nous en excuser et de vous reporter au site internet, aux panneaux dans le hall du Zola, à la presse ou à Salsa Picante, le journal des Reflets. Tous les films sont présentés en version originale sous-titrée en français sauf mention contraire.

Grille des films

i

REQUISITOSPARA SER UNAPERSONA NORMAL(1h34 / vostf)

i

REQUISITOSPARA SER UNAPERSONA NORMAL(1h34 / vostf)

i

O SHAOLINDO SERTÃO(1h40 / vostf)

CITOYEND'HONNEUR(1h58 / vostf)

i

i

i

CSIEMBRA(1h23 / vostf)

i

TORO(1h46 / vostf) i

CJESÚS(1h27 / vostf)

i

CTEMPESTAD(1h45 / vostf)

i

CALBA(1h36 / vostf)

ZONA FRANCA(1h40 / vostf)

i

CTEMPESTAD(1h45 / vostf)

i

TECHO YCOMIDA(1h30 / vostf)

i

TECHO YCOMIDA(1h30 / vostf)

i

LA ÚLTIMATARDE(1h21 / vostf)

i

LA PARED DELAS PALABRAS(1h30 / vostf)

i

C

LA LUZ ENEL CERRO(1h25 / vostf)

i

C

CIEN AÑOSDE PERDÓN(1h34 / vostf)

i

C

SANTA YANDRÉS(1h45 / vostf)

i

C

O COMBOIO DESAL E AÇUCAR(1h33 / vostf)

i

C

COMBOIO DESAL E AÇUCAR(1h33 / vostf)

i

C

ERA O HOTEL CAMBRIDGE(1h20 / vostf)

MATE-ME POR FAVOR(1h44 / vostf)

i

C

SANTA YANDRÉS(1h45 / vostf)

i

LA PARED DELAS PALABRAS(1h30 / vostf)

i

CEL AMPARO(1h39 / vostf)

i

CEL AMPARO(1h39 / vostf)

i

TE PROMETO ANARQUÍA(1h28 / vostf)

i

ELMALQUERIDO(1h33 / vostf)

i

ROSACHUMBE(1h15 / vostf)

MI GRANNOCHE(1h40 / vostf)

i

EL SOÑADOR(1h20 / vostf) i

i

C

CIEN AÑOSDE PERDÓN(1h41 / vostf)

i

ap

QUE DIOS NOS PERDONE(2h07 / vostf)

ap

LETTRES DELA GUERRE(1h45 / vostf)

ap

JAZMIN ETTOUSSAINT(1h41 / vostf)

ap

Genaro (cm / 18')LE CHRISTAVEUGLE(1h25 / vostf)

ap

MEDIANOCHE Y CAFE2037 (cm / 12') MI GRAN NOCHE(1h40 / vostf)

MEDIANOCHE Y CAFEDecorado (cm / 11') PSICONAUTAS(1h15 / vostf)

ap

Meyzieu / Ciné Meyzieu / 18h30 L'OLIVIER(1h39 / vostf)

Décines / Le Toboggan / 19h30ARPOADOR, PLAGE ET DEMOCRATIE (1h20 / vostf)

+ repas (sur résa) + concert deBrazilian Groove Quartet

Décines / Le Toboggan18h15 CARMINA ! (1h33 / vostf)

19h45 repas d'Amérique du Sud (sur résa)21h concert El Gato Negro (cumbia)

Vénissieux / Cinéma G. Philipe18h30 NERUDA (1h48 / vostf)

20h pause Tapas21h CARMINA ! (1h33 / vostf)

YO SOY FIDEL !Exposition photographique de Franck Boutonnet

Du 7 au 25 marsBibliothèque du 4e arrondissement – La Croix Rousse2 bis rue de Cuire – 69004 LyonHoraires d’ouverture  : mardi, jeudi, vendredi  : 13h-19h / mercredi : 10h-12h et 13h-19h / samedi : 10h-18hEntrée libre

Le 25 novembre 2016 à 22h29 disparaissait Fidel Castro, âgé de 90 ans. Il restera comme une figure marquante de l’histoire du XXème siècle. L’homme qui entra triomphale-ment à la Havane le 8 janvier 1959 aux côtés du Che, après avoir mis fin à la dictature de Batista. Pendant plus de 50 ans, il dirigea Cuba d’une main de fer. Les uns le voyant comme un despote, les autres le considérant comme un héros révolutionnaire. Incinéré dès le samedi 26 novembre, le convoi transportant l’urne funéraire a traversé le pays sur plus de 1000 kms, remontant le chemin parcouru par Fidel Castro et la guérilla en janvier 1959 avec la « caravane de la liberté ». Le convoi est parti de la Havane, est ainsi passé par Matanzas, Cardenas, Cienfuegos, Santa Clara, Camagüey, pour finir à Santiago de Cuba, berceau de la révolution, où les funérailles ont eu lieu le 4 décembre au cimetière historique de Santa Ifigenia.

Des milliers de personnes étaient présentes tout au long de ce parcours, et lors des cérémonies organisées à Santa Clara, Camaguey et Santiago de Cuba, rendant un dernier hommage au Lider Maximo.

Franck Boutonnet a suivi le convoi de Camaguey à Santiago de Cuba pour documenter les réactions populaires et les hommages rendus. Yo soy Fidel !* était scandé dans tous les rassemblements, tel un mantra officiel, semblant répondre à la volonté du pouvoir castriste de présenter Fidel Castro comme l’incarnation du peuple cubain.* Je suis Fidel !

Vernissage et rencontre avec le photographe Franck Boutonnet, le mercredi 8 mars à 18hVernissage suivi de la projection du documentaire Cuba, rouges années de Renaud Schaack, à 19h30.

LES THAUMATROPES COLLECTORdu Zola te laisse les clés !

Du 15 au 29 marsCinéma Le Zola (hall du cinéma)

Pour cette 33e édition des Reflets du cinéma Ibérique et latino-américain, le Zola te laisse les clés a participé à un atelier de sérigraphie avec l'illustratrice sérigraphe lyonnaise Phileas Dog. Cette rencontre très enrichissante a permis aux ambassadeurs du Zola de créer une collection de thaumatropes (rond de carton dessiné sur chacune de ses faces, que l’on tourne rapidement pour créer l’illusion d’une image unique grâce à la persistance rétinienne)

sérigraphiés aux couleurs du festival, chaudes et épicées.

Dessins uniques aux motifs inventifs et éclatants, les thaumatropes collector, imprimés en série limitée, seront offerts à tous les 50es spectateurs des séances de 20h45 au cinéma Le Zola !

Toujours épaulés par Phileas Dog, les membres du Zola te laisse les clés se sont emparés du hall du cinéma. Vous pourrez ainsi admirer du 15 au 29 mars, une décoration composée de guirlandes colorées et chaleureuses, réalisées à la main et qui, suspendues, habilleront les précieux thaumatropes à gagner.

Le Zola te laisse les clés, ce sont 16 jeunes ayant entre 16 et 25 ans qui participent à la vie culturelle du Cinéma le Zola. Programmateurs de soirées thématiques, réalisateurs de courts métrages professionnels, graphistes ou membres d’un jury de festival… On les retrouve sur tous les fronts pour faire vivre et dynamiser au quotidien leur cinéma de quartier.

Retrouver toutes les activités de ce groupe sur la page facebook Le zola te laisse les clés et venez y découvrir chaque semaine leur film coup de cœur de la programmation du Zola !

infos : www.facebook.com/lezolatelaisselescles

Du 10 au 12 marsFête du livre de Bron En invitant chaque année plus de 70 écrivains et essayistes français ou étrangers, La Fête du Livre de Bron entend donner la parole aux écrivains, c’est à dire poser une double question : Qu’est-ce qu’une parole d’écrivain ? Qu’est-ce que le public vient chercher dans l'écoute de cette parole ? Invités cette année : Laura Alcoba (sam 11 à 14h30), Rodrigo Fresán (dim 12 à 11h), Gonçalo M. Tavares (dim 12 à 11h) & Alfons Cervera (dim 12 à 12h45).Infos : https://www.fetedulivredebron.com/

14 mars - 20h à Lyon Printemps des poètes, Passeurs d'Europe - Récital littéraire Espace Hillel, 113 Boulevard Marius Vivier Merle - LYON - 69003Passeurs d'Europe « Afriques » - Spectacle - avec Justo Bolekia Boleka Rencontre conviviale de poésie sur le thème Afrique en présence de l’invité espagnol Justo Bolekia Boleká.Infos : Espace Pandora – tél. 04 72 50 14 78

Du 18 au 21 marsPoésie en exil : du Sahara occidental à Cuba, les poètes nomades de la Generación de la amistadÀ l’occasion de la parution de l’anthologie de poésie sahraouie contemporaine Generación de la amistad (l’Atelier du tilde éditions, 2016), lectures et

rencontres avec le poète nomade Ali Salem Iselmu le 18 mars à 16h30 (KoToPo, 14 rue Leynaud, 69001 Lyon), le 20 mars à 14h à l’Université Lumière Lyon 2 (86 Rue Pasteur, 69007 Lyon), le 21 mars à 18h30 à la Médiathèque de Charbonnières (Place Bad-Ab-bach, 69260 Charbonnières-les-Bains) et le 22 mars à 19h à la Médiathèque du Bachut (2 Place du 11 Novembre 1918, 69008 Lyon).Infos : L'Atelier du tilde éditions – tél. 06-77-11-07-37 - www.atelier-du-tilde.org

Du 29 mars au 1er avrilAndrès Marín / Kader Attou – YātrāÀ l’apogée de son flamenco, Andrés Marín part en pèlerinage aux sources mythiques de son art — Yātrā signifie voyage en sanscrit — et s’expose à un pas de deux pleinement maîtrisé avec les danseurs de la compagnie de Kader Attou (hip hop).Infos : La Maison de la Danse – tél. 04 72 78 18 00 - http://www.maisondeladanse.com/

Du 31 mars au 2 avrilQuais du PolarLyon, ville du polar : roman, BD, série TV, cinéma, tables-rondes, rencontres, enquête urbaine, théâtre, expositions et jeux seront au rendez-vous des 3 jours de Quais du polar.Si le thème de cette 13ème édition est « L’Europe d’Est en Ouest », quelques auteurs « latinos » sont invités : les Chiliens Boris Quercia (auteur de : Les Rues de Santiago et Tant de chiens) et Luis Sepúlveda (que l’on ne présente plus depuis le succès planétaire de Le Vieux qui lisait des romans d’amour) ainsi que l’Espagnol Victor del Arbol, connu pour La Tristesse du samouraï, La Maison des chagrins et Toutes les vagues de l’océan.Infos : http://www.quaisdupolar.com/

Les 8 et 9 avril 2017Fête du Livre Jeunesse de Villeurbanne La 18ème édition de la Fête du Livre jeunesse de Villeurbanne aura lieu les 8 et 9 avril 2017 sur le thème de "on va se faire entendre !" à la Maison du Livre, de l’Image et du Son de Villeurbanne.

Gaëtan Orémus sera l'invité d’honneur d'une fête qui proposera séances de dédicaces, spectacles, ateliers, créations, concerts, performances, animations multimédia etc, ainsi qu'une "Perfor-mance poétique et sonore" avec le "Poèmaton par la Compagnie Chloé". Il y aura aussi une Performance guitare-peinture avec « Ligne De Front » par Paul Bloas et Serge Teyssot-Gay, une exposition pour les 0-6 ans par Julia Chausson et enfin une "Déambula-tion ludique et poétique" par le groupe Démons et merveilles.Infos : http://www.fetedulivre.villeurbanne.fr/

Du 1er avril au 10 juin 2017Torneo iberoamericano de futbol de Lyon6e édition du tournoi masculin de football à 8 des communautés ibériques et latino-américaines de Lyon, et première édition du tournoi féminin. Organisé par l’association Colombia Nueva et le CIC-Iber-banco, cette grande fête donne aussi l’occasion de dégustations culinaires avec la participation de nombreuses associations ibériques et latino-améri-caines de l’agglomération. Il reste encore quelques places pour recevoir des équipes, n’hésitez pas à vous inscrire !Infos : [email protected] ou 07 53 29 67 42 (informations & inscriptions)

À Genoux, l'héritage sans GloireAhtzic Silis, artiste plasticien salvadorien installé à Lyon propose un espace ouvert à toute personne, de toute nationalité qui souhaite exprimer sa révolte, sa désillusion, son mécontentement, ses espoirs, son analyse, face aux problèmes qu'un pays comme El Salvador partage avec le reste de l'Amérique latine. Des difficultés similaires à celles d'autres peuples de cette région, ou de par le monde.Pour déposer ses créations :site officiel : http://ahtzic.wix.com/de-rodillas-frfacebook : https://www.facebook.com/expoderodillas/

La suite dans Salsa Picante….

Autour des reflets

Les expositions

YO SOY FIDEL !

LESTHAUMATROPES

COLLECTOR