salle Jacques Tati - le théâtre · Grinko, Andreï Konchalovski… • Lion d’or, Mostra de...

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salle Jacques Tati Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun Saint-Nazaire – 02 40 53 69 63 www.letheatre-saintnazaire.fr du 27 oct. au 21 nov. 2017 photo du film Les conquérantes

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salleJacques

Tati

Agora 1901 – 2 bis avenue Albert de Mun

Saint-Nazaire – 02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

du 27 oct. au 21 nov. 2017

photo du film

Les conquérantes

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calendriersemainedu 25 au 31 octobre mer 25 jeu 26 ven 27 sam 28 dim 29 mar 31

Téhéran tabou * - 18h15 20h45 14h15 16h30 18h

Jeannette… 16h 20h45 18h - 14h30 20h30

Taxi Sofia * 20h30 16h15 - 17h30 20h35 16h

Un jour nouveau * 18h 14h30 16h 20h15 18h20 -

Le vent … 14h30 + - - - 11h + 14h30 +

Un conte … - - 14h30 + 11h, 16h15 + 11h +

semainedu 1er au 7 nov. mer 1er jeu 2 ven 3 sam 4 dim 5 mar 7

Le miroir * - - 18h10 - 14h30 -

L’enfance d’Ivan * 18h30 14h30 - - - 20h30+p

La solitude… * - 20h30+p - - 16h30 14h

La passion 16h40 18h05 14h30+c 14h15 18h30 16h,van Gogh * 20h50 18h

We blew it * - - - 20h AVP+d -

Téhéran tabou * 20h50 16h15 16h20 17h30 20h50 -

Un conte… 14h30+ - 11h+ 16h15+ - -

À la découverte… 15h45+ - - 11h+ 11h+ -

semainedu 8 au 14 nov. mer 8 jeu 9 ven 10 sam 11 dim 12 mar 14

Samedi soir… * - 20h30+p - - 14h30 16h

We blew it * 16h 14h15 - - 18h 20h15

J’ai marché… * 20h30+d - - - - -

Pas comme des loups 18h30 16h45 20h30+d - - -

Brooklyn Yiddish * - 18h 18h 14h30, 16h05 21h05 18h

Out of the present * - - 16h 18h15+p - -

Ikari XB 21 * - - - 20h30+p 16h15 -

Wallace et Gromit 14h30 + - - 11h + 11h + -

semainedu 15 au 21 nov. mer 15 jeu 16 ven 17 sam 18 dim 19 mar 21

Un goût de miel * 20h30+p 14h - - - 18h

Leçon de classes * 17h45 16h 17h30 14h30 20h -

Les conquérantes * 15h45 18h 15h40 20h30 14h30 14h30

Carré 35 - - 14h15 18h30 18h 16h30

… Vivian Maier * - - 20h30+d - 16h15 -

Octubre* - 20h30+d - 16h30 - -

Mobile Homes - - - - - 20h30 AVP+d

Wallace et Gromit 14h30 + goûter + atelier 11h + 11h + -

* = VO+ = goûter ou brunch+c = ciné-café

+d = débatAVP = avant-première+p = présentation

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Téhéran taboufilm d’animation de Ali Soozandeh• Iran/Allemagne/Autriche• 4 octobre 2017 • couleur • 1h36• VOSTFavec Elmira Rafizadeh, ZahraAmir Ebrahimi, Arash Marandi…• Semaine de la Critique InternationaleCannes 2017

Téhéran : une société schizophrène danslaquelle le sexe, la corruption, la pros-titution et la drogue coexistent avec lesinterdits religieux. Dans cette métropolegrouillante, trois femmes de caractère etun jeune musicien tentent de s’émanciperen brisant les tabous… Un film tourné enrotoscopie (de vrais acteurs jouent lespersonnages retravaillés en animation).

«Une vue en coupe acide de la capitaleiranienne contemporaine dans un filmd’animation réaliste très prenant».Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

«Poignant, poétique, choquant : depuisValse avec Bachir, on n’avait jamais vuça». Bernard Achour – VSD

«Un grand film, politique et intime à la fois». Véronique Trouillet – Studio Ciné Live

«Téhéran Tabou, film choral à la noir-ceur implacable, n’élude rien. Derrièreses choix esthétiques affleure, toujours,la véracité d’un documentaire». Jérémie Couston – Télérama

Jeannette, l’enfance deJeanne d’Arc film musical et historique de Bruno Dumont• France • septembre 2017• couleur • 1h45avec Lise Leplat Prudhomme,Jeanne Voisin, Lucile Gauthier… • Quinzaine des Réalisateurs – Cannes2017 • film soutenu par le GNCR

Domrémy, 1425. Jeannette n’est pasencore Jeanne d’Arc, mais à 8 ans elleveut déjà bouter les Anglais hors duroyaume de France. Inspirée du Mystèrede la charité de Jeanne d’Arc (1910) et deJeanne d’Arc (1897) de Charles Péguy,la Jeannette de Bruno Dumont revisiteles jeunes années d’une future saintesous forme d’un film musical à la BOélectro-pop-rock signée Gautier Serre,alias Igorrr et aux chorégraphies signéesPhilippe Decouflé.

«Avec cette comédie musicale mi-rock,mi-rap où la petite bergère de Domrémychante et danse sur des textes de Péguy,le réalisateur de Flandres signe sonfilm le plus audacieux. Une radicalitéesthétique qui pourra autant enchanterque dérouter…» La Rédaction – Télérama

«Bruno Dumont offre avec Jeannette sonfilm le plus impur, bizarre et encombréen même temps que le plus fièrementminimal, et superbe. (…) Avec ce petitchef-d’œuvre, son cinéma s’envole définitivement». Cyril Béghin – Cahiers du Cinéma

du 26 au 31 octobreet du 1er au 5 novembre

du 25 au 31 octobre

Cannes 2017

Cannes 2017

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Taxi Sofiadrame de Stephan Komandarev• Bulgarie/Allemagne/Macédoine• 11 octobre 2017 • couleur• 1h43 • VOSTFavec Vassil Vassilev, Ivan Barnev,Assen Blatechki…• Un Certain Regard – Cannes 2017• film soutenu par le GNCR

Lors d’un rendez-vous avec son banquier,un petit entrepreneur qui travaille commechauffeur de taxi pour arrondir ses finsde mois découvre que le montant du potde vin qu’il doit verser pour obtenir sonprêt a doublé. Désemparé, l’homme tuele banquier et se suicide. Le drame sus-cite un débat national à la radio au sujetdu désespoir qui a saisi la société civile.Pendant ce temps, cinq chauffeurs detaxi et leurs passagers roulent dansSofia la nuit, chacun dans l’espoir detrouver un avenir meilleur.

«Ce que raconte Taxi Sofia suffisait déjàà en faire un film «intéressant». Sa trèsbelle construction et la qualité de sesplans-séquences en font un film qui,très vite, se révèle « passionnant » etcinématographiquement abouti. Unebelle réussite d’un cinéma qu’on connaîtpeu, le cinéma bulgare». Critique-film.fr

« Le passé communiste, la religion,l’émigration des cerveaux, l’absenced’avenir pour les jeunes générations oula corruption, tout ce qui semble avoircontribué aux inégalités sociales et à lafaillite de la Bulgarie en prennent pourleur grade. Pour mieux comprendre laréalité bulgare actuelle». Cineseries-mag.fr

Un jour nouveaudrame de Seyyed Reza Mir-Karimi• Iran • juin 2017 • couleur• 1h28 • VOSTFavec Parviz Parastui, Soheila Golestani, Shabnam Moghadami…

À la fin d’une journée de travail, Youness,un vieux chauffeur de taxi, aide une jeunefemme enceinte et l’emmène à l’hôpital.Il ne se doute pas de ce qui l’attend là-bas.

«Avec une remarquable économie, cefilm bouleversant parle aussi bien dela situation de la femme en Iran que del’universelle humanité. (…) Il faut beau-coup de talent pour faire de cette his-toire sordide un film grave et émouvant.Beaucoup de talent pour faire de cespersonnages des êtres portés par lagrâce, d’autant que l’interprétation estde premier ordre. Alors devant cettefemme qui passe son temps à s’excuser(ne s’excuse-t-elle pas simplementd’exister ?), devant ce ténébreux têtu,on s’abîme dans le charme puissantd’une œuvre sobre et poignante».François Bonini – aVoir-aLire.com

«Un jour nouveau témoigne de la patted'un vrai cinéaste : drame ordinairemais aux thèmes multiples, allant desviolences conjugales à l'apathie dan-gereuse d'une société patriarcale.Chaque plan est pensé et millimétré.Mais au final, le film exhale un huma-nisme terriblement émouvant ». Pierre-Julien Marest – Télérama

du 25 au 31 octobre du 25 au 29 octobre

2 films, 2 coups de cœur pour des histoires de taxi

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Le miroirdrame de Andreï Tarkovski• URSS • 1974 • ressortie copierestaurée juillet 2017 • noir etblanc et couleur • 1h46 • VOSTFavec Margarita Terekhova, Maria Tarkovski, Oleg Yankovski,Philippe Jankovski…• avec le soutien de l’ADRC

Aliocha, un cinéaste de 40 ans, tombegravement malade. Il se remémore alorsson passé et rassemble les souvenirsqui ont marqué son existence.

Le miroir est le film le plus personneld’Andreï Tarkovski et peut-être son filmle plus emblématique. C’est la voix deson père, le poète Arseni Tarkovski, quidéclame ses propres poèmes dans labande-son. Voyageant entre les sou-venirs, les rêves et le moment présent,le film mêle non seulement vie intimeet grande Histoire, mais égalementles expériences de deux générations,comme un éternel recommencement : iln’est pas anodin que la mère et l’épouse,le héros jeune et son fils arborent ici lemême visage.

«Bien sûr, il y a des clés qui rendent cefilm sans chronologie linéaire encoreplus beau. Mais notre méconnaissance del'histoire russe n'affaiblit pas l'étonnantemagie de ce film superbe, longtempscensuré pour cause d'esthétisme dé-cadent». Pierre Murat - Télérama

L’enfance d’Ivandrame de Andreï Tarkovski• URSS • 1962 • ressortie copierestaurée juillet 2017• noir et blanc • 1h35 • VOSTFavec Nikolaï Bourliaev, ValentineZoubkov, Evgueni Jarikov, NikolaïGrinko, Andreï Konchalovski…• Lion d’or, Mostra de Venise 1963• avec le soutien de l’ADRC

Orphelin depuis l’assassinat de sa famillepar les nazis, Ivan, douze ans, est devenuéclaireur au sein de l’armée soviétique.

Andreï Tarkovski s’impose dès son pre-mier long métrage comme un cinéastemajeur. L’enfance d’Ivan est un film nonsur un enfant pendant la guerre, maissur la guerre à l’intérieur d’un enfant,comme le note avec justesse Jean-PaulSartre, car «ce garçon, que l’on ne peuts’empêcher d’aimer, a été forgé par laviolence, il l’a intériorisée». Le film en-tremêle rêve et réalité, pour donner àvoir l’esprit du personnage, ce par quoiil est habité, autant que le monde qu’ila à traverser.

«Sur un sujet conventionnel (…) Tarkovskia brodé des variations poétiques où sonamour de la vie et de la liberté explosesur l'écran avec la soudaineté d'unprintemps russe». Jean Douchet – Cahiers du Cinéma

L’enfance d’Ivan fera l’objet d’uneprésentation par Hélène Le Guevel,membre de l’association VersionOriginale, lors de la projection dumardi 7 novembre à 20h30.

du 3 au 5 novembreGrand classique

du 1er au 7 novembreGrand classique

2 chefs-d'œuvres d'Andreï Tarkovski à voir et à revoirdans de sublimes versions restaurées inédites

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La solitude ducoureur de fond drame de Tony Richardson• Royaume-Uni • 1962 • ressortiecopie restaurée 20 sept. 2017• noir et blanc • 1h44 • VOSTFavec Tom Courtenay, MichaelRedgrave, Alec McCowen, James Fox, Avis Bunnage…• Prix du Meilleur espoir masculinpour Tom Courtenay, BAFTA 1963

Par un soir d'hiver, à Nottingham, ColinSmith et son comparse cambriolent uneboulangerie et s'enfuient avec la caisse.Le jeune Colin est arrêté et aussitôtenvoyé en maison de redressement. Là,le directeur va vite découvrir ses talentsde coureur de fond. C'est pendant ceslongues courses solitaires que le jeunehomme s'évade en rêveries, déroule lefilm de sa vie passée, avec ses douleursfamiliales et ses joies amoureuses.

« À un cinéma nouveau, Richardsonemprunte le récit éclaté, l’exploration del’inconscient du protagoniste, et surtoutdes innovations techniques et théma-tiques : une caméra légère cerne auplus près un antihéros épris de libertémais étouffant dans le carcan d’unesociété conservatrice, inégalitaire etstigmatisante. Poétique par son écriturecinématographique et politique par sarage dénonciatrice, La solitude du cou-reur de fond est donc bien une date clefdans l’histoire du cinéma anglais». Gérard Crespo – aVoir-aLire.com

La solitude du coureur de fond feral’objet d’une présentation par CélineSoulodre, membre de l’associationVersion Originale,lors de la projectiondu jeudi 2 novembre à 20h30.

du 2 au 7 novembreTrilogie Free cinema

TrilogieFree cinema«On a souvent tendance à comparerle Free cinema anglais, né dans les années 50 autour de la revueSequence, à la Nouvelle Vaguefrançaise. Sans doute parce qu'ilssont nés à la même époque etqu'ils ont en partage le refus desconventions sociales et le goûtpour les audaces formelles.

Les « angry young men» – cesjeunes cinéastes révoltés par l'immobilisme du Royaume-Uni – tentent d'adopter un point de vueobjectif, quoique respectueux ettendre, sur les milieux populaires.Pour autant, ils défendent la libertéabsolue du cinéaste d'exprimer sonpoint de vue intime sur le monde.

Produites de manière indépendantedans des conditions semi-professionnelles, les œuvres duFree cinema sont le plus souventtournées en noir et blanc et caméraà l'épaule, bannissent ou limitent le recours à une voix-off jugée didactique et bousculent volontiersla linéarité du récit. Comme les auteurs de la Nouvelle Vague, lescinéastes anglais du Free cinemaprivilégient les décors naturelspour être au plus près de la réalitédu pays, tournent avec de petitescaméras portatives 16 mm et évitentle plus souvent les éclairages artificiels.

Samedi soir dimanche matinde Karel Reisz (1960), La solitudedu coureur de fond (1962) et Un goût de miel (1968) de Tony Richarson s'imposent rapidementcomme les manifestes de cettenouvelle tendance du cinéma anglais, enfin dépoussiéré !»

Franck Garbarz – Dossier de presse Solaris distribution

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Samedi soir dimanche matin drame de Karel Reisz• Royaume-Uni • 1961 • resssortiecopie restaurée 4 octobre 2017• noir et blanc • 1h29 • VOSTFavec Albert Finney, Shirley AnneField, Rachel Roberts…• Prix de la Meilleure actrice, Prix duMeilleur film de l'année et Révélationde l'année pour Albert Finney, BAFTAAwards 1961

Ouvrier tourneur dans une usine deNottingham, Arthur Seaton oublie sontravail abrutissant quand arrive le week-end. Là, il partage son temps entre lepub où la bière coule à flots, le lit de sonamante Brenda, une femme mariée àl'un de ses collègues et les parties depêche. Alors qu'il vient de rencontrerune belle jeune fille, Brenda lui annoncequ'elle est enceinte de lui. Cette nou-velle bouleverse le jeune homme quiva devoir se sortir de ce mauvais pas.

« Film-manifeste du Free Cinema, Samedi soir dimanche matin est uneœuvre totalement révolutionnaire dansl'Angleterre des années 60. Formidable-ment moderne, Reisz distille les ingré-dients du mélodrame – le poids du destinet du hasard, mais il en évite tous lesponcifs grâce à un réalisme sansconcession. Une œuvre visionnaire etfascinante». Franck Garbarz – Dossier de presse Solaris distribution

Samedi soir dimanche matin feral’objet d’une présentation par CélineSoulodre, membre de l’associationVersion Originale, lors de la projec-tion du jeudi 9 novembre à 20h30.

Un goût de miel drame de Tony Richardson• Royaume-Uni • 1961 • ressortiecopie restaurée 18 octobre 2017• noir et blanc • 1h40 • VOSTFavec Rita Tushingham, Dora Bryan, Robert Stephens…• Prix de la Meilleure actrice, Prix duMeilleur scénario, Meilleur film de l'annéeet Révélation de l'année pour RitaTushingham, BAFTA Adwards 1962 / Prixdu Meilleur acteur et Prix de la Meilleureactrice, Festival de Cannes 1962

Jo, une petite collégienne un peu gauche,vit à Manchester avec sa mère Helenqui se soucie plus de trouver un nouvelamant que de s'occuper de sa fille. Unsoir que sa mère l'a mise dehors pourvivre une nouvelle aventure amoureuse,Jo vit une brève idylle avec un marin noir.Enceinte et abandonnée par sa mère quis'est mariée, elle rencontre Geoffrey,jeune homosexuel qui lui propose de vivreà ses côtés. Mais la mère ne l'entendpas de cette oreille…

«Centré sur des personnages de femmes,Un goût de miel est une œuvre à part ausein du Free cinema. De manière plusfrontale que dans les films du mêmecourant, Tony Richardson aborde desthématiques explosives dans l'Angle-terre conservatrice du tout début desannées 60 : la quasi prostitution de lamère, la frigidité, la grossesse adoles-cente, la mixité raciale et l'homosexualité. Franck Garbarz – Dossier de presse

Un goût de miel fera l’objet d’uneprésentation par Céline Soulodre,membre de l’association VersionOriginale, lors de la projection dumercredi 15 novembre à 20h30.

du 9 au 14 novembreTrilogie Free cinema

du 15 au 21 novembreTrilogie Free cinema

coup decœur

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La passion van Goghfilm d’animation de Dorota Kobiela et Hugh Welchman• Grande-Bretagne/Pologne• 11 octobre 2017 • couleur• 1h35 • VOSTF• Prix du Public - Festival du Filmd'Animation d'Annecy 2017

Paris, 1891, Armand Roulin est chargépar son père, le facteur Joseph Roulin,de remettre en mains propres une lettreau frère de Vincent van Gogh, Theo. Eneffet, la nouvelle du suicide du peintrevient de tomber. À Paris, le frère de vanGogh est introuvable. Le jeune hommeapprend alors par le marchand de cou-leurs du peintre, que Theo, anéanti parla disparition de son frère aîné, ne lui asurvécu que quelques mois. Armand serend à Auvers-sur-Oise, où le peintre apassé ses derniers mois, pour essayerde comprendre son geste désespéré. Eninterrogeant ceux qui ont connu l’artiste,il découvre combien sa vie a été surpre-nante et passionnée.

«Le premier long-métrage animé réaliséuniquement avec des toiles peintes àla main. 120 tableaux de Vincent vanGogh apparaissent dans le film, mais90 autres peintres ont participé, jouantles faussaires, inventant de nouveauxtableaux à animer. À partir des séquencesfilmées, ils ont peint à l'huile, pendant8 ans, chaque plan sur des grandes toilesdans le style de van Gogh. Outre laprouesse technique, le scénario nousfait vivre une enquête autour de la mortmystérieuse du peintre. L'histoire estbasée sur 800 lettres manuscrites devan Gogh». francetvinfo.fr

du 1er au 7 novembre du 1er au 30 novembre

Mois du filmdocumentaireOrganisé par l’association Imagesen bibliothèques, le Mois du docréunit près de 2000 lieux culturels,en France et dans le monde, qui diffuseront plus de 1500 filmsdocumentaires du 1er au 30 novembre2017. L’occasion de découvrir desprogrammes originaux et éclectiques !

Le Cinéma Jacques Tati s’associeune nouvelle fois à cette manifes-tation nationale en proposant, surtout le mois de novembre, 8 filmsdocumentaires et 6 ciné-débats.

À l’affiche : We blew it de Jean-Baptiste Thoret,l’histoire des USA de Easy rider àDonald Trump ; J’ai marché jusqu’àvous de Rachid Oujdi, récits d’unejeunesse exilée ; Pas comme desloups de Vincent Pouplard qui suitdeux jeunes frères en errance ; Out of the present, un voyage dansl’espace à bord de la station Mir ;Carré 35, ou le secret de familled’Éric Caravaca ; À la recherche deViviane Maier, une enquête sur laphotographe mais aussi sur lafemme ; Zéro Phyto 100% bio deGuillaume Bodin sur les pionniersde la restauration collective biolo-gique (le 22 novembre) ; et enfinSans adieu de Christophe Agou sur le monde paysan du Forez enAuvergne (semaine du 29 novembre).

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We blew itdocumentaire de Jean-Baptiste Thoret• France • 8 novembre 2017• couleur • 2h17avec Michael Mann, MichaelLang, Bob Rafelson, CharlesBurnett, Jerry Schatzberg, PeterBogdanovich, Peter Hyams, PaulSchrader…

Comment l’Amérique est-elle passéed’Easy Rider à Donald Trump ? Que sontdevenus les rêves et les utopies desannées 1960 et 1970 ? Qu’en pensent,aujourd’hui, ceux qui ont vécu cet âged’or ? Ont-ils vraiment tout foutu en l’air ?Tourné en cinémascope en 2016, du NewJersey à la Californie, ce road-moviemélancolique et élégiaque dresse leportrait d’une Amérique déboussolée,complexe, et chauffée à blanc par uneannée de campagne électorale. Inconso-lable d’un âge d’or devenu sa dernièrefrontière romantique, elle s’apprête pour-tant à appuyer sur la gâchette Trump.

«We blew it.» De ce supposé foirage àgrande échelle, Thoret tire la sève d'unsubjuguant objet de cinéma, tourbillon-nant kaléidoscope d'images, de visageset de voix qui tire sa révérence sur unsublime travelling arrière où résonnent,tel un mantra extatique, ces quelquesmots: «God bless America». Nicolas Cément – focus.levif.be

Ciné-débat, samedi 4 novembre à20h, en présence de Jean-BaptisteThoret, réalisateur et de Marc Olry,distributeur (Lost Films).

J’ai marchéjusqu’à vous, récits d’une jeunesse exiléedocumentaire de Rachid Oujdi• France • 2016 • couleur • 52’• Prix du Public du Meilleur long-métrage,Festival Amnesty International 2017 /Prix Média 2017 - Enfance majuscule

Ils ont moins de 18 ans, on les appelleles «mineurs isolés étrangers». Venusseuls, principalement d'Afrique et duMoyen Orient, ces voyageurs sans visasdébarquent à Marseille, au terme d'unlong périple. En attendant leur majorité,ils sont censés se trouver sous la pro-tection de l'Aide Sociale à l'Enfance. Maisavant cette « mise à l'abri » rarementimmédiate, ces jeunes subissent la rue,les réseaux malveillants et la suspiciondes institutions. Un parcours éprouvantfilmé avec distance et pudeur par lescaméras de Rachid Oujdi qui révèle undouble paradoxe. Car à leur majorité,ces jeunes n'auront, peut-être, pas lapossibilité de rester sur le territoirefrançais.

Ciné-débat, mercredi 8 novembreà 20h30, en présence du réalisateurRachid Oujdi, en partenariat avecUnis contre l’immigration jetableet le Collectif nazairien de soutienaux migrants.

samedi 4 novembre à 20het du 8 au 14 novembreMois du film documentaire

mercredi 8 nov à 20h30projection uniqueMois du film documentaire

avant-première

ciné-débat

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Pas comme des loupsdocumentaire de Vincent Pouplard• France • avril 2017 • couleur • 59’

Roman et Sifredi ont à peine 20 ans.Ils sont en mouvement, comme leuridentité, entre exclusion et marginalité.Dans des lieux secrets, souterrains,squats, lisières de bois, sous des cielsnuageux ou des néons à faible tension,ils inventent leur vie, leur langage etleurs codes.

«De cette rencontre avec une jeunesseà part, Vincent Pouplard tire un documen-taire inspiré et bouillonnant, émancipédes codes habituels du genre». Mathieu Macheret – Le Monde

« Dans sa capacité à transformer laréalité en échappée poétique, le film deVincent Pouplard naît de l'ombre et mèneà la lumière». Pierre Guiho – Culturopoing.com

«Aucune esthétisation forcée ici, mais unebienveillance et une empathie s’expri-mant dans la forme même du film, labeauté étant ici la façon la plus justede tirer ces êtres vers le haut, vers laliberté joyeuse et apaisée à laquelle ilsaspirent». La rédaction – Libération

Ciné-débat, vendredi 10 novembreà 20h30, en présence du réalisateurVincent Pouplard, en partenariat avecLycéens au cinéma. Le réalisateurrencontrera également des lycéenslors de 2 projections organisées lemême jour dans le cadre du dispositifLycéens et Apprentis au cinéma.

Brooklyn Yiddishcomédie dramatique de Joshua Z. Weinstein• USA • 25 octobre 2017 • couleur• 1h21 • VOSTFavec Menashe Lustig, Ruben Niborski, Yoel Weisshaus… • Prix du Jury - Festival du CinémaAméricain de Deauville 2017

Borough Park, quartier juif ultra-ortho-doxe de Brooklyn. Menashe, modesteemployé d'une épicerie, tente de joindreles deux bouts et se bat pour la garde deson jeune fils Ruben. En effet, ayant perdusa femme, la tradition hassidique luiinterdit de l'élever seul. Mais le GrandRabbin lui accorde de passer une semaineavec son fils ; l’ultime occasion pourMenashe de prouver qu’il peut être pèredans le respect des règles de sa com-munauté.

« Le film de Joshua Weinstein frapped'abord par son authenticité. Entièrementtourné en yiddish, il décrit avec uneprécision documentaire les us et cou-tumes de cette communauté méconnue.Mais le film nous touche surtout grâceaux personnages de Menashe et de sonfils. Joshua Weinstein s'était vu interdirepar la communauté hassidique de tour-ner un documentaire sur elle, avant derencontrer Menashe Lustig, qui lui araconté sa propre histoire de commisd'épicerie, veuf et en proie aux problèmesde garde de son fils. Weinstein a alorsdécidé de tourner cette fiction avec cesacteurs non professionnels rejouant dessituations directement adaptées de leurpropre vie.». La Gazette Utopia

du 8 au 10 novembreMois du film documentaire

du 9 au 14 novembre

ciné-débat

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Out of the presentdocumentaire de Andrej Ujica• Russie /Allemagne/France• 1995 • ressortie copie restauréejuillet 2017 • couleur • 1h32• VOSTFavec les cosmonautes SergeiKrikalev, Anatoli Artsebarski,Aleksandre Volkov

En mai 1991, les cosmonautes soviétiquesde la mission Ozon, Anatoli Artsebarskiet Sergeï Krikalev sont envoyés sur lastation orbitale MIR. Tandis que le com-mandant revient sur terre à la date fixée,c'est-à-dire cinq mois plus tard, Krikalev,contraint par les circonstances politiques,passe près de dix mois à bord… Partid’Union Soviétique, il revient en mars1992 dans un pays qui s’appelle désor-mais la Russie…, le régime soviétiques’étant écroulé entre-temps.

« Ici, tout est vrai. Une caméra 35 mma été envoyée dans l'espace pour rap-porter d'étonnantes vues de l'extérieurde la station. Le reste du film est tiré des280 heures de vidéo tournées par lescosmonautes eux-mêmes. Et puis, devantces images étranges, apaisantes de notrevieille planète, le temps, soudain, sem-ble s'être arrêté. C'est le mérite de cepassionnant documentaire : pendant 92minutes, durée exacte d'une rotation dela station autour de la terre, on plane».Bernard Génin – Télérama

samedi 11 novembre à 18h15,séance organisée dans le cadred’une soirée «Dans l’espace», projection suivie du film Ikari XB 21

Ikari XB 21film de science-fiction de Jindrich Polák• Tchécoslovaquie • 1964• ressortie copie restaurée avril2017 • couleur • 1h28 • VOSTFavec Zdenek Stepanek, RadovanLukavsky, Dana Medricka…• Grand Prix ex-aequo avec La Jetée deChris Marker, Festival de Trieste 1963

Pendant la seconde moitié du XXIIe siècle,à bord du vaisseau spatial Ikari XB 21,un équipage se dirige vers la constel-lation Alpha du Centaure afin d’y trouverune nouvelle forme de vie extraterrestre.Si le voyage ne dure que 28 mois, 15 ansauront passé sur terre au moment oùla mission parviendra à destination. Aucours de ce voyage, une quarantaine descientifiques de tous pays apprennentà vivre ensemble et doivent faire face àquelques péripéties, telles que la rencon-tre avec un appareil spatial du XXe siècle,l’instabilité mentale d’un des passagersou l’apparition de symptômes liés à une«étoile noire» radioactive.

« Sublime et ridicule, expérimental etkitsch, cet étrange précurseur de StarWars a le mérite de démontrer quelquescertitudes concernant les cinématogra-phies de l'Est, tout en prouvant que lascience-fiction est encore loin d'avoirépuisé sa boîte au trésor». Ariel Schweitzer – Cahiers du Cinéma

samedi 11 novembre à 20h30, dansle cadre de la soirée «Dans l’espace».Film présenté et analysé par AlexisThébaudeau, chroniqueur cinéma,coordinateur de l'association «Accèsau cinéma invisible».

ven 10 et sam 11 novsoirée Dans l’espaceMois du film documentaire

sam 11 et dim 12 novsoirée Dans l’espace

2 films pour une soirée « Dans l’espace »

Page 12: salle Jacques Tati - le théâtre · Grinko, Andreï Konchalovski… • Lion d’or, Mostra de Venise 1963 • avec le soutien de l’ADRC Orphelin depuis l’assassinat de sa famille

Les conquérantescomédie dramatique de Petra Biondina Volpe• Suisse • 1er novembre 2017• couleur • 1h36 • VOSTFavec Marie Leuenberger, Maximilian Simonischek, Rachel Braunschweig…

Woodstock, flower power, révolutionsexuelle : trois ans se sont écoulés depuismai 68 mais la vague de libération nesemble pas avoir atteint le petit villagesuisse d’Appenzell. En mère au foyerexemplaire, Nora ne conçoit d’ailleurs passa vie autrement. Pourtant, à l’approched'un référendum sur le droit de vote desfemmes, un doute l'assaille : et si elless'affirmaient davantage face aux hommes ?

« L’hommage que Petra Volpe rend àtoutes les femmes qui, par leur «petites»révolutions domestiques, ont permis à laSuisse de sortir d’une situation d’iné-galité pour le moins tragicomique, estaussi nécessaire que rafraîchissant. C’estun cocktail de vitamines indispensablequi met en lumière un mécanisme dediscrimination sournois encore d’actua-lité dans de nombreux pays et basé surdes règles «divines» présumées et dan-gereuses. Petra Volpe ne tombe jamaisdans la rhétorique et parvient à faireplaner sur tout le film une fraicheurinattendue. Elle nous parle de courage,un sentiment que les femmes, et passeulement les Suisses, ont trop longtempsignoré alors qu’elles n’en manquentpas. Un film jubilatoire qui n’a ni âge nifrontières». Giorgia Del Don – Cineuropa.og

Carré 35documentaire de Éric Caravaca• France • 1er novembre 2017• couleur et noir et blanc • 1h07

«Carré 35 est un lieu qui n’a jamais éténommé dans ma famille ; c’est là qu’estenterrée ma sœur aînée, morte à l’âgede trois ans. Cette sœur dont on ne m’arien dit ou presque, et dont mes parentsn’avaient curieusement gardé aucunephotographie. C’est pour combler cetteabsence d’image que j’ai entrepris cefilm. Croyant simplement dérouler lefil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une portedérobée sur un vécu que j’ignorais, surcette mémoire inconsciente qui est enchacun de nous et qui fait ce que noussommes.» Éric Caravaca

«Chez les Caravaca, on ne parlait jamaisde Christine. Pourquoi un tel secret ?La réponse est à découvrir dans Carré 35,le beau film que le comédien et cinéastea présenté en séance spéciale au Fes-tival de Cannes. Un documentaire à lapremière personne sous forme d’autop-sie d’une névrose familiale. Soixante-septminutes bouleversantes qui redonnentà Christine « la vie qu’elle n’a pas eueet la vie qui lui avait été enlevée unedeuxième fois en la niant». Samuel Douhaire – Télérama

«Film de fantôme touché par la grâceet éminemment personnel, Carré 35s’inscrit aussi dans un effacement dela mémoire plus vaste, celui des guerresde décolonisation». Yannick Vély – parismatch.com

Ce film est disponible en audiodescription

du 15 au 21 novembreet du 22 au 28 novembre

du 17 au 21 novembreMois du film documentaire

coup decœur

Cannes 2017

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Octubredrame de Diego et Daniel Vega Vidal• Pérou • 2010 • couleur • 1h20• VOSTFavec Bruno Odar, Gabriela Velásquez, Carlos Gassols…• Prix du Président du Jury - Un CertainRegard – Festival de Cannes 2010

Clemente est un prêteur sur gages deLima, connu de tous mais peu commu-nicatif. Malgré cela, Sofia, sa vieille fillede voisine, met en lui tous ses espoirslorsque le destin les rapproche. En effet,c’est elle que Clemente va engagercomme garde d’enfants lorsqu’on déposechez lui un nouveau né, fruit de sa re-lation avec une prostituée qui a depuispris le large. La très dévote Sofia, qui vouechaque octobre un culte au Seigneurdes Miracles, y voit une occasion rêvéede fonder enfin une famille. Clemente,lui, ne l’entend pas de cette oreille…

«Dès ce premier film, les frères Vegarévèlent un style visuel, un sens durythme originaux. Et un regard à la foistendre et caustique sur des solitairesqui, à l'image de toute la ville, semblentattendre du destin - ou du Seigneur desmiracles – un secours qui ne vient ja-mais». Pierre Murat – Télérama

Film présenté en partenariat avecla MEET et l’association VersionOriginale, jeudi 16 novembre à 20h30,dans le cadre de Meeting n°15 :Lima/Lisbonne - Vers l’avenir, du 16au 19 novembre au LiFE. Rencontreavec les écrivains péruviens invitésà l’issue de la projection.

À la recherchede Vivian Maierdocumentaire de Charlie Siskel et John Maloof• USA • 2014 • couleur et noir et blanc • 1h24 • VOSTFavec Vivian Maier, John Maloof,Mary Ellen Mark…

L’incroyable histoire d’une mystérieuseinconnue, photographe reconnue au-jourd’hui comme l’une des plus grandes«street photographers» du 20e siècle.Née à New York, d’une mère française,avant de résider à Chicago, Vivian Maierétait inséparable de son Rolleiflex et prittout au long de son existence plus de100 000 photographies sans jamais lesmontrer. Cachées dans un garde-meuble,c’est par hasard que John Maloof mitla main sur les photos de Vivian Maieren 2007. Depuis, il n’a cessé de chercherà mettre en lumière son travail et lesexpositions se multiplient partout dansle monde.

« Une enquête captivante, sur un per-sonnage incroyable, que le spectateurappréhende progressivement. On sortébaubi du visionnage de ce documentaire,en se disant que la réalité est parfoisplus extravagante que la fiction». Arnaud Schwartz – La Croix

Ciné-rencontre, vendredi 17 novembre à 20h30, en présence deFrançoise Perron, présidente del’association Vivian Maier et leChampsaur. En partenariat avec laMédiathèque Étienne Caux dans lecadre de l’exposition Vivian Maier :de l’autre côté du miroir (à voir du 31 octobre au 30 décembre à lamédiathèque).

jeudi 16 et sam 18 novMeeting

ven 17 et dim 19 novMois du film documentaire

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du 15 au 19 novembre mardi 21 nov à 20h30projection unique

Leçon de classescomédie dramatique de Jan Hrebejk• Slovaquie /République Tchèque• 25 octobre 2017 • 1h42 • VOSTFavec Zuzana Mauréry, Csongor Kassai, Peter Bebjak…• Prix de la Meilleure actrice pour Zu-zana Mauréry, KVIFF 2016

Bratislava, 1983, au moment où le com-munisme s’achève… Maria Drazdechova,enseignante et membre du parti commu-niste manipule élèves et parents afin deprouver que tout individu est naturelle-ment prédisposé à être corrompu.

«La lutte contre une enseignante quiabuse de sa position s’est révélée l’occasion parfaite pour évoquer lesdilemmes moraux propres à cette périodeet également ceux qui restent universelsà l’homme. Cette histoire vraie s’estinscrite intemporellement par sa forceévidente. En Tchéquie, elle a été racontéeet rappelée pendant des années à diversesoccasions», explique le scénariste PetrJarchovský.

«Leçon de classes pourrait choisir la voiedu réalisme social, de la farce cruelleou bien de la terreur psychologique.Le film prend une quatrième option,insoupçonnée mais enthousiasmante :il suit ces trois pistes à la fois. Il y a uneanalyse cinglante de la pression socialeet des excès du communisme dans cettepeinture amère d'adultes incapables des'entraider pour le bien des générationsfutures». Gregory Coutaut – filmdeculte.com

Mobile homesdrame de Vladimir de Fontenay• Canada/France • 4 avril 2018• couleur • 1h46 • VOSTFavec Imogen Poots, Callum Turner, Callum Keith Rennie… • Quinzaine des Réalisateurs - Festivalde Cannes 2017. / Mention spéciale duJury - Festival du Film de Cabourg 2017

Ali et Evan sillonnent les routes entreles États-Unis et le Canada. Ils utilisentBone, le fils d’Ali, âgé de huit ans, dansleurs trafics. Le jeune couple vit de plusen plus dangereusement. Tous rêventpourtant d’un refuge, d’un foyer, maisleur fuite inexorable les entraîne surun chemin qu’ils n’avaient pas prévu…Pour trouver sa place, Ali aura à faireun choix entre la liberté et sa respon-sabilité de mère.

«Dans la dernière scène, bouleversante,entre don et abandon, on entendaitpresque résonner les paroles de ThunderRoad, la plus belle chanson de BruceSpringsteen, grand défenseur des lais-sés-pour-compte du rêve américain.». Jérémie Couston – Télérama

Mardi 21 novembre à 20h30, dans lecadre de la Journée internationalede lutte contre les violences faitesaux femmes, la Ville de St-Nazaire etses partenaires proposent un ciné-débat autour du film Mobile Homesde Vladimir de Fontenay suivi d’undébat avec des psychologues et desjuristes spécialisés dans l’accom-pagnement des violences. Entréelibre mais réservation conseilléeau 02 40 00 41 82.

coup decœur

avant-première

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Un conte peut encacher un autre7 courts-métrages d’animationde Jakob Schuh et Jan Lachauer• Grande-Bretagne • 11 octobre2017 • couleur • 61’ • VF • à partir de 6 ans

Comment réinventer les contes de féesavec humour et intelligence... Imaginonsque Le Petit Chaperon Rouge et Blanche-Neige soient de vieilles copines… Ellesferaient alliance pour se débarrasserde prédateurs affamés ou d’une belle-mère meurtrière. Et que ferait Jacques(celui du haricot magique) s’il avaitCendrillon pour charmante voisine ? Unloup aux allures de dandy nous raconte…

Le vent dans les roseaux5 courts-métrages d’animation• collectif • France/Belgique/Suisse • 18 octobre 2017• couleur • 62’ • à partir de 5 ans

De l’humour, de l’audace et un brin defolie portent les héroïnes de ce program-me vers un pays où les filles jouent auchevalier, où elles se lient d’amitié avecdragons et licorne, où elles créent lesétoiles pour donner à la nuit terrifiantesa douce clarté, où elles soulèvent leurpeuple par la musique contre un roiinjuste !

À la découverte du monde5 courts-métrages d’animation• collectif • France • sept. 2017• couleur • 40’ • à partir de 2/3 ans

Tous les petits doivent un jour apprendreà voler de leurs propres ailes. Quelleaventure de quitter le nid pour se laisserguider par sa curiosité, se faire desamis différents ou encore affronter leséléments !

Wallace et Gromit :cœurs à modeler2 courts-métrages d’animationde Nick Park• Grande-Bretagne • 8 nov. 2017• couleur • 59’ • à partir de 5 ans

Vous les connaissiez inventeurs ? Lesvoici entrepreneurs ! Dans Rasé deprès (première apparition de Shaun lemouton) comme dans Un sacré pétrin(inédit au cinéma), l’amour aveugle deWallace va précipiter le duo dans defolles aventures aux allures de polar !

Atelier pâte à modeler• 45’ • à partir de 6/7 ans• mercredi 15 novembre à 16h• réservation à l’accueil du cinémaTarif film + goûter + atelier : 7 €

cinémômes

Un conte… et Le vent…du 25 au 31 octobreUn conte…du 1er au 7 novembre

À la découverte du mondedu 1er au 5 novembreWallace et Gromitdu 8 au 12 novembreet du 15 au 19 novembre

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à voir le moisprochain• Corps et âmes de Ildiko Enyedi• Zéro phyto 100 % biode Guillaume Bodin• Festival des 3 Continents• Sans adieu de Christophe Agou• En attendant les hirondellesde Karim Moussaoui• Khibula de George Ovashvili• Argent amer de Wang Bing• La fiancée du désertde Cecilia Atán et Valeria Pivato• Problemski Hôtelde Manu Riche

Cinémômes• Zombilléniumde Arthur de Pins et Alexis Ducord• Myrtille et la lettre au Père Noëlde Dace Riduzeet Edmunds Jansons• Les Moomins attendent Noëlde Jakub Wronski et Ira Carpelan

cinéma Jacques TatiAgora 1901 2 bis av. Albert de Mun (ex salle René-Guy Cadou)

programmation du mardi au dimanchesalle classée Art et Essai,labellisée Patrimoine,Recherche et Découverteet Jeune public

nouveauté !• boucle à induction magnétique pour les personnes malentendantes• rampe d’accès pour les personnesà mobilité réduite• système Fidélio pour les personnes malvoyantes

tarifs• plein 6,50 €• réduit* 5,50 €• carte 6 entrées 28,50 €• cinémômes** 4 €• – de 14 ans 4 €*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film !l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

programmationSylvette Magne 06 77 05 07 [email protected]/ séances scolaires

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

informations pratiques

• conception graphique

Julie

n Co

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