Synthèse territoriale

Le périmètre du « Pays de Saint-Flour Haute Auvergne » (1) entièrement situé dans le département du Cantal, reprend à quatre communes près les limites de l’arrondissement. Rassemblant 15 000 emplois pour 39 000 habitants, c’est un territoire de montagne peu peuplé au caractère rural très marqué. Aucune des 105 communes n’appartient à une couronne périurbaine. Les influences directes de Clermont-Ferrand, Aurillac, Mende ou Le Puy-en-Velay sont limitées. Une situation démographique difficile marque ce territoire : peu d’attractivité, départ des jeunes par manque d’emplois qualifiés, vieillissement. Il fait partie des territoires ruraux métropolitains les plus fragilisés. Au cœur du territoire, Saint-Flour par ses équipements de type urbain assure une forte cohésion. Son attractivité s’étend sur l’ensemble du Pays et sa périphérie. Le rôle fédérateur de Saint-Flour dépasse largement l’influence d’une petite ville de taille équivalente. Un maillage de communes bien dotées en commerces et services permet d’irriguer les espaces les plus isolés et de maintenir une dynamique d’activité. Elles restent, néanmoins, fragilisées par leur taille. L’agriculture demeure le secteur d’activité prépondérant, qui occupe encore largement l’espace et les hommes. Elle est à la base d’un tissu industriel spécialisé dans l’agroalimentaire. Faute de structures d’accueil adaptées, d’harmonisation dans les initiatives et de main d’oeuvre disponible le tourisme n’occupe pas une position économique déterminante. Une adéquation, entre les ressources culturelles, patrimoniales et les milieux naturels, pourrait être à la base du développement de ce secteur, et d’une politique d’accueil de nouveaux résidents. Le Pays dispose d’un bon réseau de voies de communication, auquel s’ajoute l’A75, qui le traverse sur sa partie est. Elle positionne le territoire sur l’axe Paris/Montpellier. La mise en service du viaduc de Millau accentuera son rôle dans le développement économique du Pays.

Saint-Flour Haute-AuvergneVers un nouveau cycle de l’économie rurale

Marie-Odile Delaveau, Michel Maréchal Insee Auvergne

(1) Le territoire retenu dans cette étude reprend le périmètre d’étude du « Pays de Saint-Flour Haute-Auvergne » tel qu’il aété approuvé par la Conférence Régionale pour l’Aménagement et le Développement du Territoire d’Auvergne, le 1 juillet2002. Il correspond au territoire proposé pour la reconnaissance du périmètre de pays.

LimogesLyon

St-Etienne

Le Puy-en-Velay

Moulins

Gueret

Aurillac

Vichy

Ussel

Clermont-Ferrand

Montluçon

Densité lissée de population

Habitants au Km²400100604020C Insee Auvergne - 2003

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne

Indicateurs 16 habitants au km2 Une densité trois fois plus faible qu’en Auvergne. Un pôle d’emploi entouré de 4 bassins de vie Caractéristique du monde rural le territoire se structure en bassins de vie à l’intérieur desquels s’organise de manière autonome la vie quotidienne des habitants. 17 % de la population, 29 % des emplois Poids important de la sous-préfecture qui assure une forte cohésion de l’ensemble du territoire par ses équipements de type urbain. A75 Positionné sur l’axe autoroutier Paris/Montpellier, Saint-Flour devient de plus en plus accessible notamment pour les habitants du nord Lozère. 44 ans Un territoire vieilli, un habitant sur deux a plus de 44 ans, c’est 3 ans de plus qu’en Auvergne et 7 ans de plus qu’en métropole.

5 000 arrivées, 5 600 départs Un solde migratoire négatif contrairement à l’ensemble du rural français. Les arrivées de retraités ne compensent pas les départs de jeunes. 53 % des emplois dans les services à lapopulation Les services à la population représentent plus de la moitiédes 15 000 emplois, avec une nette spécificité dans lessecteurs de l’administration, l’éducation, la santé et l’actionsociale. 2 600 exploitations, 4 800 emplois L’agriculture et les industries agroalimentaires marquent fortement l’économie du territoire. Tourné vers l’élevage et la production laitière ce secteur d’activité contribue à la préservation du paysage. 15 000 lits touristiques, 4% des emplois Le tourisme reste un secteur économique à développer dans un territoire qui souffre d’un manque de main d’œuvre disponible.

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AURILLAC

Bort-les-Orgues

BRIOUDE

ST-CHELY-D'APCHER

CONDATBLESLE

BRASSAC-LES-MINESST-GERMAIN-

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ALLANCHE MASSIAC

MURAT

RIOM-ES-MONTAGNES

LANGEAC

MUR-DE-BARREZ CHAUDES-

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PIERREFORTVIC/CERE

SAUGUES

AURILLAC

Bort-les-Orgues

Neuvéglise

SAINT-FLOUR

LEMPDES/A.

BRIOUDE

ST-CHELY-D'APCHER

CONDATBLESLE

BRASSAC-LES-MINESST-GERMAIN-

LEMBRON

ALLANCHEMASSIAC

MURAT

RIOM-ES-MONTAGNES

LANGEAC

MUR-DE-BARREZ

CHAUDES-AIGUES

PIERREFORTVIC/CERE

SAUGUES

SAINT-FLOUR

LEMPDES/A.

30 minutes45 minutes60 minutes

Temps d’accèsà partir deSaint-Flour

C Insee Auvergne - 2003C Insee Auvergne - 2003

Temps d’accés à Saint-FlourRelief

Territoire de montagne Situé sur la frange est du département du Cantal et au cœur de massifs montagneux, le périmètre proposé pour la configuration du pays de « Saint-Flour Haute-Auvergne » a toutes les caractéristiques d’un territoire de montagne, les trois quarts du territoire appartiennent à l’espace rural isolé. Les Monts du Cantal à l’ouest (1 858 mètres), ceux de la Margeride à l’est (1 465 mètres), encadrent le territoire et limitent son accessibilité à un axe nord-sud. Ils font obstacle au développement est-ouest du territoire et rendent difficile toute traversée dans ce sens, malgré un maillage fourni de voies de communication. Cette difficulté s’accentue lors des hivers enneigés. Les plateaux du Cézallier au nord et de l’Aubrac au sud complètent la diversité du relief. Cette palette de paysages se retrouve sur l’ensemble de la zone. Outre les massifs montagneux, ce sont des plateaux granitiques ou basaltiques, comme la Planèze de Saint-Flour, de profondes vallées, comme celle de la Truyère. Cet affluent du Lot traverse le Pays d’ouest en est, plusieurs barrages régulent son cours et la ligne SNCF Paris/Béziers le franchit par le viaduc de Garabit. L’agriculture et la forêt occupent largement l’espace de ce territoire de montagne. Les deux tiers de la surface sont couverts par les terres agricoles et les prairies. En revanche les zones bâties représentent moins de 1% de la superficie totale, trois fois moins que sur l’ensemble des bassins de vie métropolitains centrés sur les bourgs et petites villes. Eloigné de tous centres urbains. Les vallées très escarpées sont inhabitées. Les 39 000 résidants privilégient les plateaux. En moyenne, ils vivent à près de 900 mètres d’altitude, deux fois plus haut que les autres habitants du Massif central ou des massifs alpins. Les particularités de son relief accentuent l’éloignement à tout centre urbain. Il faut, en effet, une heure pour rejoindre Clermont-Ferrand, métropole urbaine la plus accessible, par l’A75 avec le passage du col de la Fageole (1 100 m). Le Plomb du Cantal limite les déplacements vers l’aire urbaine d’Aurillac et le massif de la Margeride vers celle du Puy-en-Velay. Ce territoire présente ainsi le paradoxe d’être plus proche de la capitale régionale que de son chef-lieu de département. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la répartition et la fréquentation des équipements et services administratifs. Cet isolement vis-à-vis des pôles urbains accentue à la fois le caractère rural du territoire, mais aussi le rôle structurant de Saint-Flour. Aucune commune ne fait partie d’une couronne périurbaine. Le pays de « Saint-Flour Haute-Auvergne » n’est donc pas un territoire d’accueil pour ces actifs, qui privilégient la campagne comme lieu de résidence mais qui chaque matin prennent leur véhicule pour travailler dans les centres urbains. Ces « néo-ruraux »

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 2 / 21

contribuent pour beaucoup à la revitalisation des campagnes françaises. Privé de cette opportunité le territoire de Saint-Flour Haute-Auvergne n’a pu enrayer son déclin démographique. Peu dense - 16 habitants au kilomètre carré - la population se répartit sur l’ensemble du territoire. Il compte neuf communes de 1 000 habitants ou plus, dont le rôle est très variable selon leur taille et leur position géographique. L’ensemble du Pays bénéficie d’un bon réseau routier en étoile. Ainsi, hormis le secteur de Condat, la majorité des communes du Pays est à moins d’une heure de Saint-Flour. En partie désenclavée par la traversée nord-sud de l’A75, la sous-préfecture est devenue facilement accessible aux habitants du nord de la Lozère particulièrement ceux du bassin de Saint-Chély-d’Apcher. Au cœur de l’un des territoires ruraux français les plus fragilisés, Saint-Flour ville-centre et sous-préfecture, occupe un rôle structurant plus important que ne le laisse supposer sa seule population. Un pôle d’emploi de l’espace rural entouré de quatre bassins de vie Ce rôle s’exerce à deux niveaux. La fréquentation des équipements de type urbain présents à Saint-Flour assure la forte cohésion du territoire. Seul le secteur de Condat, à l'extrémité nord-ouest du pays, subit d'importantes forces centrifuges et ne se place pas sous l'influence directe de la sous-préfecture. Par ses emplois et services courants, Saint-Flour anime aussi, au cœur du territoire, un bassin de vie où se tissent les relations quotidiennes. Cette fonction de pôle de services intermédiaires ne s’exerce pas sur l’ensemble du Pays. Sur le pourtour, quatre autres bassins de vie disposent d’un mode de fonctionnement propre en terme d’emplois et de services de proximité plus ou moins immédiate. Néanmoins, signe de la désertification accrue des campagnes avoisinantes le bassin de vie sanflorain se caractérise par sa superficie. Son aire d’influence ne cesse de s’élargir. Saint-Flour anime un bassin de vie rural parmi les plus

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Saint-Chély-d'Apcher

MarvejolsMende

Issoire

EN-VELAY

Ambert

Massiac

Condat

Allanche

PierrefortNeuvéglise

Chaudes-Aigues

Murat

Saint-Flour

Brioude

Langeac

Brassac-les-Mines

AURILLAC

Bort-les-Orgues

LE PUY-

Territoires VécusOrganisation territoriale de l’emploi et des services

Pôle de servicesintermédiaires

Un trait relie chaquecommune au pôle de servicesintermédiaires fréquentéhabituellement.

Source : Recensement 1999 - INSEE Inventaire communal de 1998 - INSEE - SCEES

Pôles urbains Couronnes périurbaines

Espace à dominante urbaine

Communes multipolarisées

Pôles d’emploi de l’espace rural Couronnes des pôles d’emploi

Espace à dominante rurale

Autres communes

C Insee Auvergne - 2003

Poids des déplacements d’actifs et de scolaires par bassins de vie Population Actifs

résidentsPart des actifs travaillant dans leur bassin de

vie

Part des actifs

travaillant hors du territoire

Elèves de 12 à 18 ans

Part des élèves

scolarisés hors du territoire

Taux de sortie du bassin

(1)

Taux de sortie du territoire

(2)

St-Flour Haute-Auvergne 39 003 15 350 85 % 09 % 3 322 17 % 09 % 05 % Bassins de vie dont le centre appartient au territoire Chaudes-Aigues 2 682 1039 84 % 10 % 219 22 % 10 % 06 % Condat 2 373 894 87 % 10 % 164 28 % 09 % 06 % Massiac 3 978 1483 74 % 17 % 290 29 % 13 % 08 % Murat 5 518 2187 80 % 08 % 491 18 % 12 % 05 % Saint-Flour 23 960 9586 87 % 07 % 2 131 13 % 07 % 04 % Dont secteur Allanche 2 295 810 84 % 07 % 234 10 % 09 % 04 % Dont secteur Pierrefort 2 698 959 92 % 06 % 177 15 % 04 % 04 % Partie du territoire incluse dans un bassin de vie extérieur Trois communes 492 161 84 % 11 % 37 62 % 11 % 08 % (1) Actifs et élèves travaillant ou étudiant hors de leur bassin rapporté à la population totale (2) Actifs et élèves travaillant ou étudiant hors du territoire de Saint-Flour Haute-Auvergne rapporté à la population totale Source : INSEE Recensement 1999

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 3 / 21

étendus de France. Ainsi englobe-t-il désormais les aires d’influences des pôles de services d’Allanche, Neuvéglise et Pierrefort, trop peu peuplés pour préserver une réelle autonomie. La sous-préfecture avec 6 600 habitants, soit 17 % de la population du territoire est le pôle économique central et fédérateur du territoire. Second pôle d’emploi de l’espace rural auvergnat après Brioude, Saint-Flour occupe plus de 4 400 actifs, mais seule la moitié d’entre eux résident sur la commune. Les 2 200 actifs qui, chaque matin, viennent travailler à Saint-Flour, sont deux fois plus nombreux qu’il y a dix ans. Ils habitent les communes limitrophes, qui constituent une couronne de plus en plus résidentielle. Les commerces et services implantés sur la commune de Saint-Flour profitent de son attractivité de ville-centre. La sous-préfecture occulte, par là même, le rôle de bien des communes voisines. Ainsi dans les cantons de Saint-Flour nord, Saint-Flour-sud et Ruynes-en-Margeride, aucune autre commune ne possède l'ensemble de la gamme d'équipements, surtout ceux du secteur privé, qui caractérisent les pôles de services intermédiaires. Les habitants de ces cantons, ainsi que ceux d'une partie des cantons de Murat et Massiac, se dirigent sur Saint-Flour pour accéder à ces services. Pourtant le tissu commercial reste présent autour de la sous-préfecture. Le pouvoir attractif de Ruynes-en-Margeride et Valuéjols et, à un degré moindre, de la Chapelle-Laurent n’est pas inexistant, mais se cantonne aux commerces de proximité plus immédiate (boulangerie, épicerie…) dont la population a besoin le plus fréquemment. Et quatre bassins de vie Aux marges du territoire, Condat, Murat, Massiac et Chaudes-Aigues résistent mieux à l'attraction de Saint-Flour. Ces chefs-lieux bénéficient d'un équipement et d’une gamme complète de services et exercent une attraction sur une zone englobant une dizaine de communes. Concentrant les activités tertiaires et artisanales, l’emprise économique de ces pôles de services est, elle aussi, très marquée. Chacun anime un territoire, un bassin de vie cohérent du point de vue de l'emploi, et des services rendus à la population résidente. Dans ces petits bassins de vie ruraux aucune autre commune ne développe des capacités attractives. Tous les commerces et services restent concentrés sur les pôles et la grande majorité des actifs travaillent dans leur bassin. Seule la présence de la gare SNCF sur la commune de Neussargues-Moissac dans le bassin de vie de Murat génère des échanges quotidiens d’actifs entre ce bassin de vie et celui de Saint-Flour. Une accessibilité similaire à celle du rural métropolitain Dans le territoire de Saint-Flour la population se situe en moyenne à 17 minutes de l’ensemble constitué des équipements et de l’emploi. Cette accessibilité est similaire à celles des bassins de vie métropolitains centrés sur les bourgs et petites villes. Cependant cette moyenne cache de grandes disparités. Dans le territoire, la population des bassins de vie de Chaudes-Aigues et Condat, ainsi que celle des bassins de services d’Allanche et Pierrefort, est bien plus isolée. Condat fait ainsi partie des 32 bassins de vie métropolitains dont la population est à plus de trente minutes du pôle. Cet écart avec la moyenne nationale s’explique principalement par l’éloignement de ces bassins à la sous-préfecture où se concentrent les équipements les plus structurants des secteurs concurrentiel, éducatif et de santé. En revanche, pour l’emploi et les services de proximité, l’accessibilité tend à se rapprocher de la moyenne de référence. Le maintien du maillage des pôles de services limite donc l’isolement des habitants du territoire et représente

Accessibilité aux équipements et aux emplois Bassins de vie dont le centre appartient au territoire

Saint-Flour

Dont secteur

Référence (1)

St-Flour hauts

Bassin de vie Allanche Pierrefort

Chaudes-Aigues Condat Massiac Murat

Accessibilité générale 16 mn 17 mn 16 mn 23 mn 24 mn 24 mn 30 mn 17 mn 16 mn Accessibilités aux équipements concurrentiels 09 mn 15 mn 14 mn 24 mn 27 mn 26 mn 29 mn 12 mn 10 mn non concurrentiels 14 mn 17 mn 14 mn 27 mn 30 mn 23 mn 33 mn 18 mn 13 mn

dont de proximité 06 mn 11 mn 11 mn 11 mn 17 mn 15 mn 13 mn 10 mn 07 mn de santé 19 mn 22 mn 17 mn 37 mn 41 mn 35 mn 49 mn 24 mn 21 mn

dont de proximité 05 mn 10 mn 11 mn 08 mn 23 mn 13 mn 06 mn 09 mn 05 mn Accessibilités d’après les déplacements constatés emploi 17 mn 11 mn 12 mn 11 mn 10 mn 12 mn 10 mn 12 mn 11 mn écoles, collèges et Lycées 23 mn 31 mn 27 mn 39 mn 37 mn 44 mn 61 mn 28 mn 31 mn

dont écoles et collèges 09 mn 14 mn 14 mn 12 mn 19 mn 18 mn 19 mn 12 mn 08 mn Accessibilité générale : temps moyen mis par la population du bassin pour accéder à l’ensemble constitué des équipements et de l’emploi (1) Référence : Ensemble des 1 745 bassins de vie métropolitains centrés sur un bourg ou une petite ville Source : INRA (temps d’accès) d’après Routel20 (IGN), recensement 1999 et Inventaire communal 1998

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 4 / 21

un enjeu de premier ordre. Points d’ancrage importants de la population, ces bourgs-centres ont tous un rôle d'animation fort au sein de leur entourage immédiat. Ils concentrent les services qui ont déserté les villages les moins peuplés. Mais ils restent fortement handicapés par le niveau de leur population, inférieur à 3 000 habitants à l’exception de celui de Murat et de Saint-Flour. En France métropolitaine, la moitié des bassins de vie centrés sur les bourgs et petites villes ont plus de 9 000 habitants et seuls 10 % en ont moins de 4 500. La disparition d’un de ces équipements dans un bassin de vie déjà handicapé par la faiblesse de sa population en augmenterait alors sensiblement l’accessibilité générale et nuirait ainsi à son attractivité. Des services de santé structurants Malgré une faible population, la commune de Saint-Flour dispose d’un équipement de niveau urbain, notamment pour les services non concurrentiels des secteurs de la santé et de l’éducation. Ce constat est moins le signe d’un suréquipement que celui du rôle primordial de la sous-préfecture dans la structuration de ce territoire. Les habitants du territoire privilégient en effet l’appareil hospitalier de Saint-Flour, ce qui augmente fortement la cohésion interne du territoire. L’attractivité de la maternité qui s’opère bien au-delà des limites même du Pays montre ainsi le poids de la sous préfecture. Entre 1998 et 2002, plus de 10 % des femmes de la Lozère, département voisin, sont venues accoucher à Saint-Flour. Et inversement, sur cette même période, près d’une femme sur quatre, venue

accoucher à Saint-Flour, était originaire de ce département. La présence de l’hôpital et d’un service de maternité permet à l’ensemble des habitants de bénéficier de temps d’accès aux services de santé similaire à la moyenne des bassins de vie métropolitains des bourgs et petites villes. Sans cette présence hospitalière, la population de chaque bassin de vie du territoire de Saint-Flour verrait son temps d’accès à l’hôpital le plus proche augmenter de plus de 30 minutes. Les 24 000 habitants du bassin de proximité de Saint-Flour seraient alors à une heure d’un hôpital, contre un quart d’heure actuellement. Cependant malgré cette présence hospitalière, la population des bassins de vie les plus éloignés

de la sous-préfecture ne bénéficie pas d’une bonne accessibilité. A Condat et Chaudes-Aigues, les temps d’accès aux services de santé sont deux fois plus élevés que la moyenne. Cet éloignement des hôpitaux est néanmoins compensé par une bonne couverture en équipements de santé de base. Les densités médicales calculées sur le territoire pour les médecins, dentistes, pharmaciens et infirmiers sont équivalentes ou supérieures à celles des autres bassins de vie ruraux. La présence de ce réseau reste un atout pour le maintien à domicile d’une population de plus en plus âgée.

Nombre de femmes ayant accouchéà Saint-Flour entre 1998 et 2002

30155

Source : INSEE - Etat-civil

Attractivité de la maternité

BRIOUDE

CONDATBLESLE

BRASSAC-LES-MINESST-GERMAIN-

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Bort-les-OrguesLEMPDES/A.

C Insee Auvergne - 2003

ST-CHELY-D'APCHER

ALLANCHE MASSIAC

MURAT

CHAUDES-AIGUES

SAUGUESNeuvéglise

SAINT-FLOUR

Densité médicale pour 100 000 habitants Saint-Flour

Haute-Auvergne Référence* Effectifs Densité Densité

Généralistes 38 97,4 101,2Dentistes 23 58,9 49,6Infirmiers 40 102,5 104,6Pharmaciens 23 58,9 47,5* Référence : bassins de vie métropolitains centrés sur un bourg ou une petite ville Source : DRESS-répertoire Adeli 2002

Un réseau de collèges à faible effectif Le constat sur les services de santé peut être repris pour ceux du secteur éducatif. Avec 13 collèges et 4 lycées, le secteur éducatif est bien représenté sur l’ensemble du territoire, ce qui renforce sa cohésion. Plus de 80 % des 3 300 jeunes de 11 à 18 ans sont ainsi scolarisés au sein même du territoire. Cette répartition permet un temps d’accès raisonnable : les élèves de 7 à 18 ans sont à une demi-heure de leurs établissements, soit 7 minutes de plus que la moyenne constatée sur les autres bassins de vie métropolitains. Caractéristique d’une zone rurale, cette durée est supérieure à celle mise par les actifs pour accéder à leurs lieux de travail. Les lycéens ont la possibilité d’accéder à tous les types d’enseignements. Un lycée d’enseignement professionnel agricole, ainsi que deux lycées polyvalents, dont un du secteur privé

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 5 / 21

sont implantés à Saint-Flour. Cette gamme est complétée par un lycée d’enseignement professionnel à Murat. Ces lycées scolarisent les deux tiers des 16-18 ans du territoire. Majoritairement les lycéens, habitant les cinq bassins de vie du pays, privilégient les infrastructures de Saint-Flour. Les sorties les plus importantes sont constatées à Massiac où le tiers des 120 lycéens étudient dans un lycée de Brioude. Un réseau de 13 collèges, dont 5 relèvent du secteur privé, couvre le territoire. Ils scolarisent 95 % des 1 900 enfants âgés de 12 à 15 ans. Tous les bassins de vie en sont dotés. Mais alors qu’au sein de l’espace rural français un collège sur quatre a moins de 250 élèves, dans le territoire de Saint-Flour Haute-Auvergne tous entrent dans cette catégorie, ceux de Pierrefort, Chaudes-Aigues et Allanche scolarisant chacun moins de 100 élèves. Or cette faiblesse manifeste du potentiel démographique, qui conditionne l’existence ou non de ces établissements, ira en s’accentuant. Déclin démographique

A l’image des zones rurales du Massif Central, le pays de Saint-Flour est marqué par un important déclin démographique accéléré entre 1990 et 1999. Durant cette période, le territoire a perdu 3 750 habitants, soit 9 % de sa population. Dans le même temps, celle du Cantal diminuait de 5 %. Cette baisse de population, amorcée depuis plusieurs décennies, se poursuit. Elle s’explique par des soldes migratoire et naturel très négatifs. La chute du bilan naturel résulte à la fois de l’augmentation des décès et de la baisse des naissances. Sur le territoire de Saint-Four Haute-Auvergne, la propension à avoir des enfants est l’une des plus faibles en Auvergne. L’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,4 enfants par femme contre 1,5 en Auvergne et 1,9 sur le reste du territoire national. De plus à partir de 2005, les jeunes femmes nées après 1975 arriveront à l’âge de la maternité. Sur le territoire comme sur le reste des campagnes auvergnates, ces jeunes femmes seront de moins en moins nombreuses. Les naissances devraient alors enregistrer une nouvelle baisse et entraîner une nette dégradation du bilan naturel.

Part des habitants ne résidantpas dans la commune en 1990

30 %25 %20 %

Source : INSEE - Recensements de la population 1999

BRIOUDE

CONDATBLESLE

BRASSAC-LES-MINESST-GERMAIN-

LEMBRON

RIOM-ES-MONTAGNES

LANGEAC

MUR-DE-BARREZ

PIERREFORTVIC/CERE

AURILLAC

Bort-les-OrguesLEMPDES/A.

C Insee Auvergne - 2003

ST-CHELY-D'APCHER

ALLANCHE MASSIAC

MURAT

CHAUDES-AIGUES

SAUGUESNeuvéglise

SAINT-FLOUR

Renouvellement de la population

Une réelle attractivité malgré un solde migratoire négatif Cette décroissance liée au bilan naturel n’est pas compensée, contrairement à l’ensemble du monde rural métropolitain, par un excédent migratoire. Le solde migratoire est, en effet, lui aussi négatif. Cependant malgré ce solde déficitaire des entrées-sorties, le territoire exerce une certaine attractivité. Entre 1990 et 1999, il a accueilli près de 5 000 personnes. Ainsi 12 % des habitants ne résidaient pas sur le territoire de

Saint-Flour Haute-Auvergne 10 ans auparavant. Cette proportion est supérieure d’un point à celle constatée sur le reste de la région. Les personnes venues s’installer sur le territoire ont croisé 5 600 habitants qui ont fait le trajet inverse. Entre 1990 et 1999, le périmètre de Saint-Flour Haute-Auvergne présente donc, avec le reste de la métropole, un déficit migratoire de 600 personnes. Celui-ci induit une diminution annuelle de 1,7 personnes pour 1 000

Impact annuel des mouvements migratoiresPar âge Par type d’activité

Taux de migration nette : Augmentation ou diminution induite par les mouvements migratoires pour mille personnesde la catégorie étudiéeSource: INSEE - Recensement 1999

+ 3,4

+ 0,8

- 1,8

- 5,7

- 24,5

+ 1,4

+ 0,7

+ 3,3

+ 2,0

+ 1,8

- 3,3

- 1,9

+ 2,8

+ 8,4

75 ans ou +

60-74 ans

50-59 ans

40-49 ans

25-39 ans

16-24 ans

00-15 ans

+ 2,5

- 23,8

- 4,9

- 1,7+ 0,7Ensemble Auvergne

Saint-Flour - Haute-Auvergne Ensemble AuvergneSaint-Flour - Haute-Auvergne - 1,7

+ 0,7

+ 2,8

- 0,8

+ 2,8

+ 3,9

- 1,9

+ 6,7

- 3,7

Moins de 15 ans ouautre inactif

Elève, étudiant

Retraité

Chômeur

Actif ayant un emploi

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 6 / 21

habitants. Ce sont essentiellement les jeunes entre 16 et 24 ans qui quittent le territoire et de nouveaux retraités qui viennent s’y installer. L’absence de formation supérieure, le manque d’emplois qualifiés et la faiblesse du parc locatif sont autant de facteurs qui contribuent au départ des jeunes, étudiants ou actifs. Entre 1990 et 1999, 1 300 jeunes de 16 à 24 ans sont ainsi partis contre seulement 400 installations. Annuellement ce déficit migratoire contribue à faire diminuer de 25 pour mille ces générations. Comme l’ensemble du rural, le territoire accueille principalement des nouveaux retraités. Plus de 1 000 d’entre eux sont ainsi venus s’installer en privilégiant les pôles de services ou les communes facilement accessibles. Le long des principaux axes routiers le renouvellement de la population est donc plus marqué : plus d’un habitant sur quatre n’y habitait pas en 1990. Dans les contreforts montagneux de l’Artense, de l’Aubrac et de la Margeride, en revanche, l’attractivité est faible et le renouvellement beaucoup moins important. Vieillissement très prononcé de la population Les mouvements migratoires accentuent le vieillissement de la population. La base de la pyramide des âges se rétrécit du fait du déficit des jeunes de moins de 25 ans et de la surreprésentation des plus de 50 ans. En 1999, près d’une personne sur quatre a moins de 25 ans et 40 % de la population a plus de 50 ans. Les contrastes entre bassins sont importants. La population autour de Saint-Flour est la plus jeune, 27 % de moins de 25 ans et 35 % de plus de 50 ans. A l’inverse, les zones de montagne, désertées par les jeunes, sont les plus touchées par le vieillissement. Dans les massifs de l’Aubrac et de la Margeride, 45 % de la population a plus de 50 ans et 23 % moins de 25 ans. Sur l’ensemble du territoire, un habitant sur deux a plus de 44 ans ; cet âge médian est ramené à 43 ans dans le Cantal, 41 ans en Auvergne et 37 ans en métropole. Sur ce territoire, les plus de 60 ans représentent 30 % de la population, soit respectivement cinq et neuf points de plus que l’ensemble de la région et de la métropole.

Une baisse de population programmée Projections par tranches d’âge de la population

du territoire de Saint-Flour - Haute-Auvergne

3 600 2 400

3 9002 700

1 800

7 500

4 8003 200

10 100

9 700

6 600

7 200

7 000

7 500

4 400

5 300

6 200

5 7000

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

45 000

2000 2015 2030

effectifs

33 100

27 700

38 700

Eloigné de grands centres urbains, le territoire n’est pas touché par la péri-urbanisation, il ne peut compter sur l’arrivée de jeunes ménages. De ce fait, les tendances démographiques, enregistrées depuis plusieurs décennies vont se poursuivre et ne permettront pas d’enrayer la baisse de population. Dans l’hypothèse où la fécondité et les mouvements migratoires se maintiennent au même niveau qu’au cours de la période 1982-1999, en 2030 le Pays de Saint-Flour compterait 28 000 habitants, soit une diminution de près de 30 %. Outre cette baisse, la population continuera de vieillir. En effet, le nombre de personnes âgées va fortement progresser au fur et à mesure de l’avancement en âge des générations nées après 1945, alors que le nombre de jeunes continuera de chuter. A cette date, si la moitié de la population est âgée de 60 ans ou plus, seulement 15 % aura moins de 25 ans.

Accueil des jeunes actifs : un enjeu majeur Le vieillissement de la population aura des répercussions sur la population active, celle qui a ou cherche un emploi. D’ores et déjà, les jeunes actifs entrant sur le marché du travail ne compensent plus les départs à la retraite des générations nées après guerre. Ainsi la population active devrait, si les taux d’activité se maintiennent, passer de 17 000 en 1999 à 13 600 en 2015. Cette baisse de 20 % en 15 ans sera trois fois plus importante que celle enregistrée en Auvergne et affectera surtout les jeunes générations. La structure d’âge des actifs va vieillir beaucoup plus vite et plus profondément que celle de la moyenne auvergnate. En 1999, le pays de Saint-Flour Haute-Auvergne, comme l’ensemble de la région, comptait 81 actifs de 50 ans ou plus pour 100 actifs de moins de 30 ans. En 2015, le ratio passera à 145 actifs de 50 ans ou plus pour

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 7 / 21

100 jeunes sur le territoire, tandis que le ratio auvergnat atteindra 122. Pour atténuer ces tendances, une politique d’accueil de nouveaux actifs sera nécessaire, mais devra obligatoirement s’accompagner d’un développement des activités. Les faibles revenus des seniors Axé sur l’agriculture, les industries agroalimentaire et les services aux ménages, le tissu économique reste très majoritairement composé de très petites entreprises artisanales ou commerciales. Cet appareil productif offrant peu d’emplois qualifiés, ne favorise pas l’accès à l’emploi des plus jeunes. Ces derniers vont donc travailler ailleurs, essentiellement dans les espaces urbains clermontois ou parisien. Le taux de chômage, proche de 6,5 %, soit environ 2 et 3 points sous les moyennes régionale et nationale, est donc moins le signe d’une bonne santé économique que celui d’un manque d’emplois qualifiés. Le chômage ne se caractérise pas non plus dans sa composition. Sur l’ensemble du territoire, 20 % des 1 000 chômeurs le sont depuis plus d’un an, contre 30 % aux niveaux régional et rural métropolitain. Cependant malgré le caractère rural du territoire, la précarité n’est pas absente. Un peu moins de 6% des ménages de 25 à 59 ans perçoivent le RMI, soit la même proportion que sur le reste de l’Auvergne. Ce minimum est le signe d’une précarité frappant le monde agricole, notamment dans les bassins les plus touchés de Condat et d’Allanche. La difficulté de réinsertion des actifs agricoles fait que 60% des rmistes sont dans le dispositif depuis plus de 2 ans contre 42 % au niveau régional. Mais plus que par le RMI, le territoire de Saint-Flour Haute-Auvergne se singularise par les faibles revenus des personnes âgées. Prés de 15% des personnes âgées de 60 ans ou plus perçoivent l’Allocation Supplémentaire Vieillesse, le double de la moyenne régionale. Dans ces secteurs de montagne, les pensions et retraites représentent plus du tiers des revenus déclarés. Dés lors dans tous les bassins de vie, la moitié de la population vit dans un ménage ayant déclaré moins de 11 000 euros par unité de consommation. Ce revenu médian est inférieur de 2 500 euros à celui déclaré en Auvergne. Une industrie faiblement représentée. A Saint-Flour, comme sur le reste de l’espace rural métropolitain, l’économie résidentielle, qui regroupe les secteurs destinés à satisfaire les besoins des populations locales, est devenue la sphère d’activité dominante. Le territoire de Saint-Flour Haute-Auvergne se caractérise en effet par une très faible présence de la sphère industrielle. Hors secteur agroalimentaire, seul 15 % des 15 000 emplois, se situent dans l’industrie. La part des emplois dans ce secteur d’activité est inférieure de moitié à ce qu’elle est à l’échelle des territoires ruraux métropolitains dépendant des bourgs ou petites villes. En revanche malgré la baisse continue du nombre des exploitations, l’orientation agro-alimentaire, axée sur la production agricole et sa transformation, caractérise fortement le territoire. Globalement cette sphère d’activité orientée principalement vers l’élevage bovin, recouvre en effet 30 % des emplois, soit le double de la moyenne nationale constatée dans les bassins de vie des bourgs ou petites villes et le triple de la moyenne régionale. C’est dans les zones de montagne, où la déprise démographique est la plus marquée, que cette tendance est aussi la plus prononcée. Dans les bassins de Chaudes-Aigues et Condat, la sphère agricole représente près de la moitié des emplois. Cette spécificité est alors le signe de la fragilité de ces territoires, qui cumulent faible densité, déclin démographique et éloignement aux services

Orientation économique des bassins de vie Part dans les sphères Nombre

d’emplois Résidentielles ( r )

Agri-Alimentaires (a)

Industrielles (i)

Référence (1) 22 180 000 52 % 17 % 31 % Auvergne 502 007 57 % 11 % 33 % St-Flour Haute-Auvergne 14 951 53 % 32 % 15 % Bassins de vie dont le centre appartient au territoire Chaudes-Aigues 1 018 52 % 44 % 05 % Condat 907 43 % 45 % 12 % Massiac 1 312 43 % 38 % 20 % Murat 2 273 61 % 20 % 19 % Saint-Flour 9 283 54 % 32 % 15 % Dont secteur Allanche 740 52 % 46 % 03 % Dont secteur Pierrefort 946 51 % 47 % 02 % (1) Référence : Ensemble des 1 745 bassins de vie métropolitains centrés sur un bourg ou une petite ville (r ) Services aux ménages, commerces, BTP, services financiers et immobiliers (a) Agriculture, sylviculture et Industries agricoles et alimentaires ( i ) autres secteurs d’activité non compris dans les sphères résidentielle et agri-alimentaire

Source : INSEE Recensement 1999

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 8 / 21

338

Services personnels

Activités associatives

Ind. Chimie

Agriculture, syviculture

Postes et télécommunication

Hôtels et restaurantsContruction

Commerce, réparations

Réparations automobiles

185

132

4 044

213

5481 144

Principaux secteurs Effectif

Secteursur représenté

Secteursous représenté

Indice de spécificité sectorielle (*)

(*) Indice de spécificité sectorielle : poids du secteur dans l’emploi du territoire de Saint-Flour-Haute-Auvergne rapporté au poids du secteurdans l’emploi des 1745 bassins de vie métropolitains des bourgs et petites villes Source : INSEE - recensement 1999

Fortes spécificités agricole et tertiaire

Administration publique

Services opérationnels

Ind du bois et du papier

Education

Commerce de détail

Santé, action sociale

Activités financièresCommerce de gros

Conseils et assistance

Ind. Agricoles et alimentaires

Transports

0,0 0,5 1,0 3,01,5 2,0 2,5

300

139

401

1 230

218

125

1 147

922

1 800

185409244

783

Le poids des emplois publics Dans le territoire de Saint-Flour, le secteur tertiaire et plus particulièrement les services à la population et le commerce, est le principal générateur d’emplois. Plus d’un emploi tertiaire sur deux se situe dans l’administration, l’éducation et la santé-action sociale. Comparé aux territoires ruraux isolés de la métropole, l’emploi public est, aujourd’hui, un atout majeur pour l’activité économique de cette zone. En effet, dans sa composante large, il compte près de 3 700 salariés, soit 24 % de l’emploi total. Au sein du territoire, Saint-Flour éloignée de grands centres urbains conserve sa gamme d’équipements supérieurs et, de ce fait, rayonne sur tout le périmètre du Pays. Avec son large éventail de services, la ville joue un rôle fédérateur, notamment en ce qui concerne l’emploi public dont l’acteur principal est l’hôpital et sa maternité, suivi du lycée et de la mairie. Le commerce, en régression sur le territoire, comme sur l’ensemble des bassins de vie des bourgs et petites villes, reste le troisième fournisseur d’emplois (11%). Une économie axée sur la sphère agricole Le Pays de Saint-Flour Haute-Auvergne maintient son caractère agricole et rural qui demeure important dans son économie. Les zones de montagne ouest et nord-ouest ont vocation d’estives, tandis qu’à l’est, sur les versants de vallées et les zones d’altitude, s’étendent les forêts. Les pâturages confirment la suprématie de l’élevage. Les secteurs de la viande et du lait sont donc largement représentés et constituent la base des industries agroalimentaires. La centaine d’établissements industriels dans ce secteur sont de petites structures. Ils emploient prés de 800 salariés, soit 5 % de l’emploi total du territoire et 60% des emplois purement industriels. Cet appareil industriel permet de transformer les productions agricoles comme le lait ou la viande. Pour la filière lait, les coopératives laitières travaillent à la fabrication de fromages, avec une large production dans quatre appellations d’origine contrôlée (Bleu d’Auvergne, Cantal, Fourme d’Ambert, Laguiole), mais dont la valeur ajoutée reste réduite. Les petites laiteries tendent à se restructurer. En effet, l’avenir de la production agricole demeure étroitement lié à la politique agricole commune et aux flux financiers qui en dépendent. Pour l’autre filière, ce sont notamment les abattoirs de Neussargues et Pierrefort, complétés par les ateliers implantés à proximité, qui transforment la viande.

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 9 / 21

Des exploitants jeunes et dynamiques Malgré un millier d’exploitations en moins, les terres agricoles occupent encore largement l’espace et contribuent fortement à la préservation des paysages. Elles s’étendent sur 162 400 hectares, soit près des trois quarts du territoire, cette superficie agricole utilisée (SAU) reste sensiblement équivalente à celle de 1988 (- 0.4 %). La baisse du nombre des exploitations induit une réduction de la population familiale active (le chef d’exploitation et les membres de la famille vivant avec lui), elle compte désormais 5 500 personnes, soit une baisse d’un tiers en douze ans. Cette diminution est inférieure de 7 points à celle de l’Auvergne, alors que la région a perdu 34 % de ses exploitations. Si le nombre d’exploitations diminue (-29 %), leur superficie augmente. La taille moyenne a progressé : en douze ans, elle est passée de 45 à 63 hectares, soit 21 hectares de plus que celles du reste de la métropole. Le nombre d’exploitations sous forme de société progresse lui aussi, principalement des GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) et des EARL (exploitation agricole à responsabilité limitée). Suivant la tendance nationale, les chefs d’exploitations sont plus jeunes, la moitié est âgée de 40 à 54 ans, 32 % a moins de 40 ans. La classe des 55 ans et plus se réduit, mais au fur et mesure des départs, la transmission des exploitations se fait principalement au sein de la parenté. Couplée à une formation initiale, cette volonté de vivre au pays et de faire perdurer l’exploitation familiale se traduit par une volonté de développement de nouvelles filières agricoles. Ainsi, l’activité agricole tente de se diversifier et s’oriente vers de nouvelles productions : élevage de porcs de montagne, seigle de la Margride, relance de la culture de la lentille blonde. Les difficultés rencontrées dans la production laitière sont à la base d’une transition progressive vers celle du bovin viande. De son coté, l’espace forestier occupe 19 % de la surface du Pays, principalement sur la bordure ouest, dans les Monts de la Margeride, mais reste pour l’essentiel difficile à exploiter. Malgré une pression foncière forte, la ressource forestière présente sur le territoire pourrait permettre le développement de la filière bois tant dans le domaine de l’exploitation que de la transformation. Le tourisme une activité encore peu présente Face à l’agriculture, le tourisme doit s’intégrer au développement économique local. Montagnes et vallées profondes, si elles sont un obstacle à la circulation, offrent au Pays un potentiel touristique riche et varié. Le Plomb du Cantal avec la station du Lioran, l’une des plus grandes stations de montagne du Massif Central, le viaduc de Garabit au-dessus de la Truyère en sont les exemples les plus connus. Ils initient un tourisme hivernal et estival, valorisé en outre par un patrimoine culturel et un environnement naturel préservé. L’autoroute A75 est un facteur complémentaire à ce développement, probablement accentué après la mise en service du viaduc de Millau. La capacité d’accueil touristique approche les 15 000 lits, plus de la moitié se situe dans les campings. Même si le nombre d’hébergements progresse depuis une dizaine d’années, les infrastructures d’accueil restent à développer, notamment le parc hôtelier. Dans cette hypothèse, le Pays devra affronter le manque de main d’œuvre qui l’affecte particulièrement. En effet, le faible taux de chômage reflète ce déficit de population à la recherche d’un emploi. Avec l’extension des exploitations agricoles, les femmes sont peu disponibles pour exercer une double activité. Sur ce territoire, où le patrimoine familial est préservé, les résidences secondaires représentent une part importante de la capacité d’hébergements. Elles disposent de 32 000 lits et représentent un quart des logements sur le périmètre d’étude contre un logement sur cinq dans le département du Cantal. Pour être créateur d’emplois, l’essor du tourisme, essentiellement estival à l’exception du secteur de Murat, reste à augmenter. Le tourisme hivernal repose principalement sur la station du Lioran, elle est implantée sur le périmètre du Pays de Saint-Flour Haute Auvergne à proximité de Murat. Le Pays dispose d’une part importante des hébergements liés à ce site touristique.

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 10 / 21

Repères statistiques Repères statistiques

Cartes : Composition communale et communautés de communes page 12 Organisation territoriale de l’emploi et bassins de vie page 13

Tableaux : Structuration du territoire page 14 Démographie page 15 Les logements en 1999 page 15 Mouvements quotidiens : Actifs page 16 Mouvements quotidiens : Scolaires page 16 Impact des migrations résidentielles page 17 Projections de population page 18 Projections de population active page 19 Appareil productif page 20 Occupation du sol page 21

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Repères statistiques « Saint-Flour Haute-Auvergne »

Composition communale et communautés de communes

Allanche

Chaudes-Aigues

Condat

Massiac

Murat

Pierrefort

St-Flour

CC Planéze

CC Paysde Pierrefort

CC Paysde St-Flour

CC Margeride-Truyère

CC Caldagues-Aubrac

CC Pays deMurat

CC duCézallier CC Pays de

Massiac

Alleuze

Andelat

Ang lards-de-St-Flour

Anterrieux

Auriac-l'Église

Bonnac

Albepierre-Bredons

Brezons

Celles

Celoux

CézensChaliers

Chalinargues

Chanterelle

LaChapelle-Laurent

Charmensac

La Chastel-sur-Murat

Chavagnac

Chazelles

Clavières

Coltines Coren

Cussac

Deux-Verges

Dienne

Espinasse

Faverolles

Ferrières-St-Mary

Fridefont

Jabrun

Joursac

Lastic

Laurie

Lavastrie

Laveissière

Lavigerie

Leyvaux

Lieutadès

Lorc ières

Loubaresse

Malbo

Marcenat

Maurines

Mentières

Molèdes

Molompize

Montboudif

Montchamp

Montg releix

Narnhac NeuvégliseOradour

Paulhac

Paulhenc

Peyrusse

Pradiers

Rageade

Rézentières

Roffiac

Ruynes-en-Margeride

Ste-Anastasie

St-Bonnet-de-Condat

St-Georges

St-Just

St-Marc

Ste-Marie

St-Martial

St-Martin-sous-Vigouroux

St-Mary-le-Plain

St-Poncy

St-Saturnin

St-Urc ize

Ségur-les-Villas

Sériers

Soulages

Talizat

Tanavelle

Les Ternes

Tiviers

Trinitat

Ussel

VabresValuéjols Védrines-

St-Loup

Vernols

Vèze

Vieillespesse

Villedieu

Lacapelle-Barrès

St-Rémy-de-Chaudes-Aigues

Valjouze

Laveissenet

Lugarde

Landeyrat

Gourdièges

Virargues

La Chapelle-d'Alagnon

Neussargues-Moissac

Communautéde communes

Limite de commune

Commune non incluse dansune communauté de communesou communauté d’agglomération

Pôle de services intermédiaires

Pôle d’emploi secondaire

Source : PréfecturesSituation au 01/01/2004

Pôle urbain

CC Paysde Pierrefort

C Insee Auvergne - 2003

Insee Auvergne, Synthèse territoriale : Saint-Flour Haute-Auvergne Page 12 / 21

Repères statistiques

« Saint-Flour Haute-Auvergne »

Organisation territoriale de l’emploi et bassins de vie

Courpière

RIOM

Bort-lesOrgues

ST-ETIENNE

USSELAmbert

ISSOIRE

Mauriac

Brioude Ste-Sigolène

Yssingeaux

Le Cheylard

Commentry

Dompierre/B.

Gannat

MONTLUCON

MOULINS

St-Pourçain/Sioule

Varennes/Allier

Brassac

VICHY

AURILLAC

St-Flour

Le PUY-en-Velay

CLERMONT-FD

St-Eloy-les-Mines

St-Georgesde-Mons

THIERS

Digoin

Paray-le M.

Lapalisse

La Monnerie-le-M.

Langeac

Monistrol/LCondatBlesle

Lempdes/A.Arlanc

Besse-et-St-Anastaise St-Germain

Lembron

Ardes

St-germain-l’Herm

Viverols

La Bourboule

Bourg-Lastic

Champeix

Cunlhat

Mont-Dore

OllierguesRochefort-Montagne

St-AmantTallende

Pont-du-Ch.

Aurec

St-AnthèmeSauxillangesTauves

Vic-leComte

Allanche Massiac

MuratPleaux

Riom-esMonatgne

Saignes

St-MartinV.

Ydes

Allègre

La Chaise-Dieu Craponne/A.

Dunières

Chambon/L.

Montfaucon-en V.

Paulhaguet Retournac

Rosières

St-Didier-en-V.

St-PaulienTence

Vorey

Ainay-le-Chateau

Bellenaves

Bourbon-l’Archambault

Cerilly

Chantelle

Cosne-d’Allier

Le Donjon

Ebreuil

Huriel Jaligny/B.

Souvigny

Lurcy-Levis

Marcillat-en-C.

Le Mayet-deMontagne

Le Montet

Montmarault

St-Germain-des-Fossés

Vallon-en-Sully

Villefranche-d’A.

Néris

Chaudes-Aigues

Laroquebrou

Maurs Montsalvy

PierrefortNeuvèglise

St-Cernin

Vic/Cère

Le Rouget

Fay/L.

Landos

Le MonastierG.

St-Julien-Chapteuil

Saugues

Aigueperse

Billom

Combronde

ChâtelguyonEnnezat

GellesGiat

La Tourd’Auv.

Lezoux

Manzat

Maringues

Les Martres-de-Veyre

Pionsat

PontaumurPontgibaud

Puy-guillaume

RandanSt-Gervaisd’Auvergne

Vertaizon

Bassin de viecentré sur uneagglomérationde 30 000 habitantsou plus

Bassin de vie centrésur un bourg ou unepetite ville

Pôle d’un bassin de vie centrésur un bourg ou une petite ville

Pôle de service en relaisd’un pôle de bassin de vie

Autonome

Faiblement autonome

Dépendant

Arlanc

MassiacTenceSt-Germain-des-Fossés

Source : Rapport de l'INSEE(avec la participation de IFEN, INRA, SCEES)pour la DATAR - Juillet 2003

Organisation territoriale de l’emploiZonage en Aires Urbaines et en Aires d’emploi de l’Espace Rural (ZAUER)

Source : Recensement général de la population de 1999 - INSEE

Pôles urbains

Couronnes périurbaines

Espace à dominante urbaineAires urbaines

Communes multipolarisées

Pôles d’emploi de l’espace rural

Couronnes des pôles d’emploide l’espace rural

Espace à dominante ruraleAires d’emploi de l’espace rural

Autres communes

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Repères statistiques

« Saint-Flour Haute-Auvergne »

Structuration du territoire Nombre de communes 105Population 39 015Altitude moyenne de résidence de la population (en mètres) 884 mDensité de la population (habitants par km 2) 16 hab/km2Part de la population résidant dans une agglomération ou une ville isolée 17 %Part de la population résidant dans l'espace à dominante rurale 100 %Communautés de communes entièrement incluses dans le périmètre 8

CC du Cézallier 17 communes - 4 988 hab.CC de Margeride Truyère 12 communes - 2 979 hab.CC du pays de Massiac 14 communes - 4 195 hab. CC du pays de Murat 13 communes - 5 758 hab.CC du pays de Pierrefort 10 communes - 2 495 hab.

CC du pays de Saint-Flour 14 communes - 10 612 hab.CC Caldagès-Aubrac 8 communes - 2242 hab.

CC de la Planèze 6 communes - 2 413 hab.Ensemble des communes appartenant à une epci incluses dans le pays 94 communes (90%)

Population 35 686 (91%)Pôle urbain présent dans le périmètre 0Pôle d’emploi de l’espace rural présent dans le périmètre 1Saint-Flour 4 443 emploisPôles de services 13Nombre de pôles de services intermédiaires présents dans le périmètre 7Nombre de pôles de services de proximité présents dans le périmètre 6

Cinq communes les plus peuplées Saint-Flour (espace à dominante rurale) 6 625 habitantsMurat (espace à dominante rurale) 2 153 habitantsMassiac (espace à dominante rurale) 1 857 habitantsCondat (espace à dominante rurale) 1 121 habitantsAllanche (espace à dominante rurale) 1 101 habitants

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Repères statistiques « Saint-Flour Haute-Auvergne »

démographie Population en 1999 39 015dont

moins de 25 ans 9 474 (24 %)60-74 ans 7 250 (19 %)75 ans ou plus 4 637 (12 %)

Age médian 44 ans

Taux de natalité (pour mille) 8,5Taux de mortalité (pour mille) 13,9

Taux de variation annuel de la population 1990-1999 - 1,02 %1982-1990 - 0,70 %

Taux de variation annuel dû au mouvement naturel 1990-1999 - 0,54 %1982-1990 - 0,32 %

Taux de variation annuel dû au mouvement migratoire 1990-1999 - 0,48 %1982-1990 - 0,38 %

Source : Insee, Recensements de la population

Les logements en 1999 Ensemble des logements 25 422

Part des logements vacants dans l’ensemble des logements 10 %

Résidences principales 16 042 Evolution du nombre de résidences principales entre 1990 et 1999 + 2 %

Nombre moyen d’occupants par résidences principales 2,36

Résidences principales construites avant 1949 54 %

Résidences principales construites après 1990 7 %

Résidences principales situées dans un immeuble de 2 logements ou plus 19 %

Statut d’occupation des résidences principales - propriétaire 65 %

- locataire d’un logement HLM 5 %

Source : Insee, Recensement de la population 1999

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Repères statistiques « Saint-Flour Haute-Auvergne »

Mouvements quotidiens : Actifs Emploi Total 15 047

Evolution de l'emploi total entre 1990 et 1999 - 5 %

Nombre d’emplois dans le périmètre pour 100 actifs occupés résidents 98,0 %Part des emplois situés sur la commune la plus peuplée (Saint-Flour) 29,5 %

Pôles de 1 500 emplois ou plus présents dans le périmètre 1Saint-Flour 4 443 emplois dont 4 152 (93%) sont détenus par des actifs habitant le territoire.

Nombre d’actifs habitant et travaillant dans le territoire 14 023part des actifs habitant et travaillant dans le périmètre du pays pour 100 actifs occupés résidents 91,4 %

Nombre d’actifs habitant dans le territoire et travaillant à l'extérieur 1 327part des actifs habitant dans le périmètre du pays émergent et travaillant à l'extérieur pour 100 actifs occupés résidents 8,6 %

Nombre d’actifs travaillant dans le territoire et habitant à l'extérieur 1 024part des emplois situés dans le périmètre du pays émergent occupés par des actifs n’y habitant pas 6,8 %

Différence entre le nombre d’actifs venant travailler dans le territoire et le nombre d’actifs résidents travaillant à l’extérieur - 303

Mouvements internes (nombre d’actifs qui habitent une commune du territoire et qui travaillent dans une autre commune du territoire) 4 023

part des mouvements internes pour 100 actifs occupés résidents 26,2 %

Source : INSEE, recensement de la population 1999

Mouvements quotidiens : Scolaires

Ensemble 3 à 11 ans 12 à 15

ans 16 à 18

ans

Habitant et scolarisés dans le territoire 6 313 3 056 1 817 943Part des scolaires habitant et étudiant dans le territoire (1) 85 % 99 % 95 % 67 %

Habitant le territoire et scolarisés à l'extérieur 1 158 43 93 469Part des élèves habitant dans le territoire et scolarisée à l'extérieur (1) 15 % 1 % 5 % 33 %

Habitant à l'extérieur et scolarisés dans le territoire 775 56 92 332Part des élèves habitant à l'extérieur du territoire 11 % 2 % 5 % 26 %

Solde des entrées sorties - 383 13 -1 - 137(1) rapportée aux scolaires résidents ; (2) rapportée aux élèves inscrits dans un établissement du territoire.

Source : INSEE, recensement de la population 1999

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Impact des migrations résidentielles Critère : âge

Impact des migrations (pour mille) *

Age en 1999 Population en milieu

de période

Entrées dans la zone

Sorties de la zone

Solde migratoire de la zone

Taux de migration

nette

Taux d'entrée

Taux de sortie

Ensemble 39 323 5 056 5 664 - 608 - 1,7 + 25,9 - 27,6 00-15 ans 5 978 1 125 1 048 + 77 + 1,4 + 37,5 - 36,1 16-24 ans 3 981 381 1 278 - 897 - 24,5 + 21,3 - 45,8 25-39 ans 7 780 1 609 2 015 - 406 - 5,7 + 41,9 - 47,6 40-49 ans 5 673 467 562 - 95 - 1,8 + 16,6 - 18,5 50-59 ans 4 416 387 353 + 34 + 0,8 + 17,5 - 16,6 60-74 ans 6 953 787 248 + 539 + 8,4 + 21,9 - 13,5 75 ans ou plus 4 542 300 160 + 140 + 3,4 + 12,9 - 9,6

rt

Critère : type d’activité Ensemble 39 323 5 056 5 664 - 608 - 1,7 + 25,9 - 27,6Actif ayant un emploi 15 670 1 908 2 618 - 710 - 4,9 + 24,8 - 29,7 Chômeur 1 662 348 404 - 56 - 3,7 + 42,2 - 45,9 Ancien actif 9 797 968 363 + 605 + 6,7 + 19,2 - 12,5 Elève, étudiant 2 995 269 925 - 656 - 23,8 + 20,0 - 43,9 Enfants de moins de 15 ans ou autre inactif 9 199 1 563 1 354 + 209 + 2,5 + 33,8 - 31,3

rt

Critère : catégorie socioprofessionnelle Ensemble 39 323 5 056 5 664 - 608 - 1, 7 + 25,9 - 27,6 Agriculteurs exploitants 3 640 87 49 + 38 + 1,1 + 4,7 - 3,5 Artisans, commerçants 1 525 243 176 + 67 + 4,8 + 31,5 - 26,7 Cadres 775 238 301 - 63 - 8,9 + 62,3 - 71,1 Professions intermédiaires 2 339 625 737 - 112 - 5,2 + 53,9 - 59,1 Employés 4 789 639 1 088 - 449 - 10,2 + 27,6 - 37,8 Ouvriers 4 090 412 636 - 224 - 6,0 + 20,7 - 26,6 Retraités 9 797 968 363 + 605 + 6,7 + 19,2 - 12,5 Autres personnes sans activité prof. 12 368 1 844 2 314 - 470 - 4,1 + 30,2 - 34,3

Source : INSEE - Recensement de la population 1999* Impact annuel des mouvements migratoires pour un effectif moyen de 1 000 personnes de la catégorie en milieu de période

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Projections de population Scénario central

Population Age en 1999

2000 2015 2030 Variation

2000-2030

Ensemble 38 691 33137 27696 -28% 00-15 ans 6144 3887 2613 -57% 16-24 ans 3455 2447 1621 -53% 25-39 ans 7480 4840 3209 -57% 40-59 ans 10083 9670 6553 -35% 60-74 ans 7176 7043 7518 +5% 75 ans ou plus 4353 5250 6182 +42%

La fécondité reste stable , les quotients migratoires calculés entre 1982 et 1999 sont maintenus sur toutes la période de projection

Scénario relèvement de la fécondité Population

Age en 1999 2000 2015 2030

Variation 2000-2030

Ensemble 38691 33513 28539 -26% 00-15 ans 6144 4263 3196 -48% 16-24 ans 3455 2447 1841 -47% 25-39 ans 7480 4840 3249 -57% 40-59 ans 10083 9670 6553 -35% 60-74 ans 7176 7043 7518 +5% 75 ans ou plus 4353 5250 6182 +42%

La fécondité augmente progressivement, les quotients migratoires calculés entre 1982 et 1999 sont maintenus sur toutes la période de projection

Scénario alternatif migrations 1990-1999 Population

Age en 1999 2000 2015 2030

Variation 2000-2030

Ensemble 38635 32457 26367 -32% 00-15 ans 6196 4016 2392 -61% 16-24 ans 3339 2193 1394 -58% 25-39 ans 7506 4269 2824 -62% 40-59 ans 10074 9731 6145 -39% 60-74 ans 7173 7093 7529 +5% 75 ans ou plus 4347 5155 6083 +40%

La fécondité reste stable , les quotients migratoires calculés entre 1990 et 1999 sont maintenus sur toutes la période de projection

Source : INSEE - Modèle Omphale 2000

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Projections de population active

Note méthodologiqueSource : Insee - Omphale, recensements

La population active : actifs occupés et chômeurs (au lieu de résidence).Scénario de projections d'actifs : se définit à partir d'un scénario de projection de population totale et d'une hypothèse d'évolution des taux d'activité . * Le scénario de projection de population totale retenu est celui "central" à l'horizon 2030 (maintien de la fécondité au taux calculé pour 1999, la mortalité baisse au même rythme que la tendance métropolitaine, les quotients migratoires de référence calculés entre les recensements de 1982 et 1999 sont maintenus sur la période de projection). * Le scénario d’activité s’appuie sur la série des taux d’activité par âge des hommes et des femmes observés dans la zone au recensement de 1999 et de l’évolution des taux d’activité par sexe et âge retenue pour la métropole au sens du BIT de 2000 à 2030. * Les projections d'actifs pour la zone étudiée ne sont pas calées sur le niveau régional.( les données sont arrondies à la centaine)

Variantes envisagées sur les comportements d'activité :Variante A : remontée progressive des taux d'activité des 55-59 ans à l'horizon 2025 (décalage de 5 ans des taux d'activité des 50-54 ans sur les 55-59 ans).Variante B : montée des taux d'activité féminins au niveau de ceux de l'Ile-de-France à l'horizon 2015 (si inférieur) pour les femmes âgées de 25 à 49 ans.Variante C : remontée de 1 an des taux d'activité des 20-24 ans au niveau des 21-25 ans (entrée plus rapide sur le marché du travail). Bibliographie : "Projections de population active - un retournement progressif". Insee première n°838, mars 2002"Baisses des ressources de main d'oeuvre à l'horizon 2015". La Lettre n°9- Insee Auvergne, juin 2003.

Pyramide des âges de la population active

Composantes de l'évolution de la population active

500 250 0 250 50015 ans

25 ans

35 ans

45 ans

55 ans

65 ans

75 ans

1999 1999 2015 2015

FemmesHommes

-1,5 -1,0 -0,5 0,0 0,5

Evolution annuelle moyenne1999-2015

effet taux d'activité

effet des migrations

effet pyramide

Pays deSaint-Flour

Auvergne

Pop activeen 1999 2006 2015 1999-2006 1999-2015 Auvergne Métropole

Moins de 30 ans 3 900 3 400 2 800 -12,8 -28,2 -19,1 -5,5 dont moins de 25 ans 1 800 2 000 1 300 11,1 -27,8 -16,9 -1,7 30 à 49 ans 9 800 8 700 6 700 -11,2 -31,6 -13,7 -3,9 50 ans et plus 3 200 4 100 4 100 28,1 28,1 22,7 32,4 dont 55 ans et plus 1 300 1 800 1 900 38,5 46,2 51,7 56,7

60 ans et plus 300 300 300 0,0 0,0 23,0 32,6 Hommes 9 600 9 100 7 400 -5,2 -22,9 -10,7 -0,4 Femmes 7 300 7 100 6 200 -2,7 -15,1 -4,8 5,4 Total 17 000 16 200 13 600 -4,7 -20,0 -8,0 2,3 Variante A 17 000 16 400 14 100 -3,5 -17,1 -4,8 5,1 Variante B 17 000 16 200 13 700 -4,7 -19,4 -7,3 3,4 Variante C 17 000 16 200 13 700 -4,7 -19,4 -7,0 3,5

Part des moins de 30 ans 22,9 21,0 20,6 -12,8 -28,2 -19,1 -5,5 Part des 50 ans ou plus 18,8 25,3 30,1 28,1 28,1 22,7 32,4 Part des femmes 42,9 43,8 45,6 -2,7 -15,1 -4,8 5,4

Hypothèse tendancielle Variation (%) Variation 1999-2015 (%)

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Appareil productif Etablissements - Stock annuel moyen 1999-2002 1 974

dont

Industrie 232 (12%) Construction 304 (15 %) Commerce 562 (28 %) Services 877 (44 %) dont

0 salarié 1 007 (51 %) 1 à 9 salariés 860 (44 %) 10 à 199 salariés 107 (5 %) 200 salariés et plus 0 (0 %)

Créations - Flux annuel moyen 1999-2002 159 Créations pures 98 (62%) Reprises 47 (29%) Réactivations 14 (9%)

Taux de créations en 2002 8,5 % Industrie 10,0 % Construction 10,1 % Commerce 12,2 % Services 8,1 %

Source : INSEE – Répertoire des entreprises et des établissements - Champ ICS

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Occupation du sol

Superficie (km2) Part (%)

Ensemble 2 418,70 100%

Territoires artificialisés 14,11 0,6%

Zones urbanisées 11,39 0,5%

Zones industrielles ou commerciales, réseaux de communication 1,42 0,1%

Mines, décharges et chantiers 1,13 0,0%

Territoires agricoles 1 542,57 63,8%

Prairies 1 300,86 53,8%

Systèmes culturaux et parcellaires complexes 117,72 4,9%

Principalement occupés par l'agri.+ végétation nat. importante 123,84 5,1%

Forêts et milieux semi-naturels 828,76 34,2%

Forêts de feuillus 300,51 12,4%

Forêts de conifères 211,20 8,7%

Forêts mélangées 59,90 2,5%

Pelouses et pâturages naturels 90,31 3,7%

Landes et broussailles 158,67 6,6%

Forêt et végétation arbustive en mutation 5,65 0,2%

Espaces ouverts sans ou avec peu de végétation 2,52 0,1%

Zones humides 21,54 0,9%

Marais intérieurs 19,00 0,8%

Tourbières 2,54 0,1%

Surfaces en eau 11,72 0,5%

Source : UE-Ifen, Corine land cover V1,1996

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