SAI_1960_07_10
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LES VERITES CACHEES
10 juillet 1960
Cette vie qui commence par des pleurs doit se terminer sur un sourire. Quand vous êtes bébé
tout le monde sourit autour de vous, mais vous, vous continuez à pleurer! Quand vous mourez
tout le monde pleure, et cette fois, vous devez sourire! Le "Boanandam" le o#t pour les
plaisirs des sens$ doit devenir "%oanandam" le o#t que l&on a pour le contact avec notre
'oi (upérieur$.
La dévotion est la cose la plus importante, ensuite viennent "(anti" et "(antos" la pai) et
la *oie$ qui sont essentielles éalement.
Le feu du carin et du boneur est alimenté par le carburant des "+asanas" les tendances et
les désirs, les instincts qui nous viennent des vies antérieures$ dans la fournaise du mental.
Cessez de mettre du carburant et le feu s&éteindra tout doucement.
C&est ce qu&on tente de faire de nos *ours par différents e)ercices psioloiques et
pscoloiques, mais c&est la dévotion qui est pourtant le meilleur moen pour réussir ! -l
suffit de pratiquer "amasmarana" la répétition du nom sacré$.
/n dit que dans le "0etra1%ua" le nom de "(ita12am" suffisait pour trouver le salut, dans le
"34apara1%ua " c&était celui de "2adesam" qu&on recommandait, et dans le "5ali1ua"
à notre époque$ tous les noms ont autant de valeur, 6e vous assure.
Quand vous répétez le nom de "2adesam " par e)emple, vous devez fi)er votre attention
sur le sens cacé de ce "'antra" formule mstique$. Le profond mst7re et le sens occulte
doivent vous venir à l&esprit. +ous verrez que la pratique de "amasmarana" vous donnera
vite de tr7s bons résultats.
2ada, la plus rand fid7le de 5risna, n&est pas un individu, elle smbolise en réalité "38r8"
la terre ou "9ra:riti", le monde ob*ectif ou encore "6ada", la création.
5risna, Lui est le Créateur, le principe actif, le "cit ", la pure conscience, le "9urusa", le
témoin éternel. La "(a:ti", l&énerie est en fait 9aramatma, l&;tre suprême, tandis que le"+a:ti" est le "6ivatma", l&individu qui doit rendre manifeste le principe divin qui est en lui.
0outes les forces qui e)istent et le ruissement des vaues naissent de l&océan pour dispara<tre
à nouveau en lui. La disparition de cette forme1vaue et de ce nom1vaue est ce qu&on appelle
"'o:sa", la Libération. C&est la fusion de la vaue dans l&océan duquel elle croait être
séparée. La "désindividualisation" est la Libération.
Quand vous cantez les "Ba*ans" les cants sacrés$ et que vous répétez le nom du (eineur,
vous devez contempler et méditer sur ces vérités cacées= ">are 2ama, >are 2ama 2ama,
2ama, >are, >are 1>are 5risna, >are 5risna, 5risna, 5risna, >are >are." -l a seize
mots en tout et cacun d&entre eu) désine une vertu particuli7re qui doit être cultivée enmême temps qu&on cante ces sllabes.
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-ci Baavan (ri (ata (ai Baba cante un po7me teluu de (a composition, décrivant les
seize qualités dont -l vient de parler$ = "-l doit être un Ba:ta, un 0apou:ta, un
(amsaramu:ta, un 9adaasa:ta du (eineur, un +iita, un 3aanasaita, un %asomaita,
un 5almasa 2aita, un 9urna, un ?unaana @tteerna, un +ida +i:eerna, un 6nana
+isteerna, un (4anta, un (aduna, un 5ranta, un +inaa +isranta et un 9adas4anta du(eineur."
L&individu qui cerce la Libération doit être disposé à prier avec la répétition verbale de
caque mot, pour que ces qualités s&épanouissent en lui et le rapprocent du but. (&il poss7de
ces qualités ici Baavan cite la derni7re line du cant qu&-l a composé$ "-l est 'oi et 6e
suis lui..." "+ade enoudu, ene +adoudu". Baavan voulait dire qu&un individu doit être=
-$ plein de dévotion, A$ prêt à *ouir de la souffrance, $ prêt à servir le (eineur, $ détacé
de ce monde, D$ avoir une conduite parfaite, E$ être caritable, F$ avoir une réputation sans
t8ce, G$ pur de caract7re, H$ profondément eureu), IJ$ paré de toutes les vertus, II$
instruit, IA$ m#r en saesse, I$ armé du contrKle de soi, I$ avoir des caractéristiques
sociales louables, ID$ être animé d&un esprit umanitaire, IE$ enti7rement dévoué au(eineur.
/ui! +ous devez faire de ros efforts si vous voulez atteindre le sommet! ez foi en la
victoire ultime, accumulez tout le courae et toute la foi nécessaire. e fréquentez pas ceu)
qui s7ment le doute et l&an)iété. Ma<tes trésor de toute la confiance que vous pouvez recueillir,
protéez1la et prenez en soin. e la laissez pas s&envoler d7s que vous francissez les rilles
de l&sram. /n doit prendre soin des *eunes plants, les arroser, les enraisser et les défendre
des parasites. Comment passer vos e)amens sans consulter les livres de te)te N C&est ridicule!
;t c&est pourtant ce que vous êtes en train de faire. +ous devez vous débarrasser de votre
attacement au) coses de ce monde et résister à la tentation.
Les poissons sont eureu) dans l&eau, mais d7s qu&on les en sort, ils se débattent et souffrent le
martre de l&aonie. insi les êtres umains ne sont eureu) que s&ils sont en "9rema",
"(anti" et "(atam" l&mour, la 9ai) et la +érité$. (i on les éloine de leur milieu, ils
souffrent les peines de l&enfer. Le "(adana" est l&effort qui permet au) umains de retourner à
leur élément vital.
Le succ7s de cette entreprise dépend de vous et de la r8ce. &oubliez pas que 2ama, l&8me et
"5ama", les appétits carnels, le désir, ne peuvent co1é)ister. Comment 2ama peut1--
s&installer là oO demeure 5amaN ;t comment 5ama peut1il survivre là oO se trouve 2amaN
+ous devez rendre ommae à 2ama, si vous voulez aner "(ama", le Créateur. (i vous
fa<tes un effort constant, le (eineur Lui1même sera votre uide.
Quand 'adura:avir accomplissait ses "0apas" austérités, discipline$ il vit tout1à1coup une
colonne de lumi7re s&élever *usqu&au) cieu) et vit 3a:sinamurt dans cette lumi7re. La
colonne se mit en mouvement, et il la suivit. ;lle le conduisit à ammal4ar oO il fut accueilli
par le uru qui le porta à la réalisation suprême.
+emana et 0aara*a purent atteindre le summum de l&e)périence spirituelle par la ?r8ce et
par le courae que lui donnait (a forme quand elle apparaissait devant eu). 9riez et -l se
rév7le à vous !-l est le coton, le fil de l&étoffe, l&or de tous les bi*ou), l&arile de tous les vasesP -l est l&eau qui
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soutient toutes les vaues. @ne fois que vous l&aurez compris, vous sentirez de l&amour et du
respect pour tous. +ous saurez que tous ne sont que la forme du (eineur, que tous sont Lui.
e parlez pas des fid7les avec cnisme. +ous ne savez rien de leur umeur, vous ne savez pas
ce qu&ils pensent ! Comment vous permettez1vous de les traiter de fous et de déséquilibrés N
ne discutez *amais du niveau spirituel des ens, mais persévérez sur la route que vous avezcoisie.
e parlez pas trop, ne dormez pas trop, modérez votre nourriture. &aez *amais onte de
canter le nom du (eineur ou de canter les "Ba*ans". (oez eureu) de l&opportunité qui
vous est offerte de le faire, soez1en fiers.
Quand un sculpteur rearde un bloc de pierre il voit tout de suite la forme qui est
emprisonnée ! -l n&a pas la pai) tant qu&il ne l&a pas débarrassée de son emprise. e reardez
pas une pierre comme si ce n&était qu&une pierre. pprenez à voir le 3ieu qui est sa réalité de
base. +emana ne voulut pas entrer dans un temple pendant des années, il se moquait de ceu)
qui considéraient les idoles et les imaes comme des smboles de la 3ivinité.
'ais un *our, apr7s la mort de sa fille, il avait entre les mains une poto d&elle et se mit à
pleurer avec amertume en la reardant. -l réalisa tout1à1coup que si une imae pouvait lui
donner un tel carin, elle pouvait aussi bien être une source de rande *oie pour ceu) qui
connaissent la beauté et la loire du (eineur. C&est que l&imae est un support pour rappeler
l&omniprésence de (eineur.
3ieu est le soleil qui dissipe la brume de l&éosme et fait s&épanouir le lotus du cRur.
;videmment, seuls les boutons qui sont prêts peuvent éclore, les autres doivent attendre leur
eure avec patience.
;n attendant, continuez votre cemin avec le nom du (eineur pour companon. "(marana"
est la panacée universelle.
:anda Ba*ans= IJ *uillet IHEJ