ACTION

SAHEL VERT

2017

SOMMAIREp 2 p 3p 4p 5 p 6p 7 p 8 - 9 p 10-11p 12-13p 14p 15p 16

INTROLES CHIFFRES SAHEL VERT AGIR EN PARTENARIATINDEMADAGASCARMAROCBÉNINBURKINASÉNÉGALUN PAS VERS L’AUTRERÉSULTATS FINANCIERS (2016)L’ACTION SAHEL VERT CONTINUE

CULTIVONS LA SOLIDARITÉ

Madame, Monsieur,

Si vous tenez ce rapport entre les mains, c’est probalement parce que vous connaissez un.e des jeunes ayant participé au Do It With Africa/Asia et que vous l’avez soutenu.e dans sa mobilisation pour l’Action Sahel Vert, une récolte de fonds destinée à appuyer la réalisation des projets menés par DBA et ses partenaires.

Ces projets visent à renforcer à la fois l’engagement de la jeunesse et l’agriculture familiale. Concrètement, il s’agit de soutenir nos partenaires dans l’organisation de formations de jeunes africains/indiens et dans l’amélioration des conditions de vie de centaines d’agriculteurs/trices, tout en les encourageant à adopter des méthodes de production plus efficaces et durables.

En 2017, ce sont déjà 235.000 euros qui ont été obtenus grâce à l’Action Sahel Vert, par des parrainages personnels, des actions de solidarité soutenues par les écoles ou les communes des participant.e.s, des défis sportifs comme les 20km, des moments festifs et conviviaux de soutien, ...

Nous vous remercions d’avoir contribué au succès de cette action. En cette fin d’année, nous vous adressons ce rapport qui dresse le bilan et l’évolution des projets auxquels vous avez contribué.

Merci de nous soutenir dans nos actions !

I N T RO2

Toute l’équipe de DBA vous souhaite une année 2018 inspirante et riche de sens

EMPLOYÉ.E.S IMPLIQUÉ.E.S DANS

LA MISE EN OEUVRE DES PROJETS AU SUD

AGRICULTEURS/TRICES FORMÉ.E.S

AUX TECHNIQUES DE PRODUCTION AGRICOLE,

EN NUTRITION OU EN HYGIÈNE/ASSAINISSEMENT

361

JEUNES DU SUD TOUCHÉ.E.S PAR DES

ACTIONS D’ECMS* (146 FILLES ET 179 GARÇONS)

(* éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire)

326

ORGANISATIONS PARTENAIRES

ANIMATEURS/TRICES

BÉNÉVOLES ENGAGÉ.E.S DANS

DES ACTIONS D’ECMS AU SUD

7

74

28

3L’ACTION SAHEL VERT 2017 EN QUELQUES CHIFFRES

« Quand j’ai postulé chez DBA, deux points ont tout de suite retenu mon at-tention : la place des jeunes et celle des partenaires dans son mandat et sa vision.

J’ai eu l’occasion de travailler dans diffé-rents pays, de monter et suivre des pro-jets en Afrique et l’approche développée par DBA est celle qui est à mon sens la plus intéressante. Pas la plus facile non plus mais très certainement la plus perti-nente car elle se base sur la complémen-tarité entre des associations et sur des va-leurs qui sont à la base de toute relation digne de ce nom : le dialogue, le respect, la confiance et la coresponsabilité.

Chaque association a ses points forts et faibles, sa vision, ses connaissances basées sur des expériences passées, réussies ou non.

Nous sommes des organisations munies chacune de notre bagage qui réfléchis-sons ensemble à la façon la plus appro-priée, efficace et efficiente, de soutenir des initiatives des agriculteurs et agricul-trices. Rien n’est décidé unilatéralement d’un bureau à Bruxelles.

Les projets que nous menons font suite aux constats sur le terrain, aux difficultés traversées par les agriculteurs/trices et à leurs aspirations. C’est pour cette raison que les projets ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre mais tous ont bien comme objectif d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs/trices dans ce monde où ils sont paradoxalement les plus nombreux à souffrir la faim. Ce n’est qu’en appuyant cette agriculture familiale dans des sys-tèmes de production et de transformation durables qu’on arrivera à un monde plus juste ».

Patricia Toelen, chargée du développement

et du suivi des projets en agriculture familiale (DBA / Belgique)

4 AGIR EN PARTENARIAT POUR L’AGRICULTURE FAMILIALE

d’arbres fruitiers qu’ils ont contribué à planter sur le site de Muttampati, mis à disposition de l’ONG 4S pour compléter son implantation urbaine.

Plus au nord dans le Tamil Nadu, les jeunes ont séjourné dans la ferme de Bharathi Trust.

Cette visite de 3 jours a surtout été l’oc-casion de rencontrer Siddamma qui a ex-pliqué aux jeunes l’importance de mieux comprendre l’impact de leurs habitudes de consommation et qui les a initié.e.s à plusieurs techniques d’agriculture durable.

La ferme est soutenue dans ses activités globales à travers la remise d’un petit mon-tant chaque année. En 2017, les fonds ont contribué à l’extension d’une clôture pour protéger les cultures de l’intrusion de co-chons sauvages.

Les jeunes parti.e.s en séjour en Inde en juillet dernier ont constaté les résultats de leur mobilisation pour l’action Sahel Vert.

A Salem, notre ONG partenaire 4S a acquis de nouveaux équipements pour la micro ferme urbaine implantée dans son centre de formation.

Les personnes de passage dans ce centre peuvent ainsi être sensibilisées et formées à des techniques d’agriculture et d’élevage adaptées aux citadin.e.s qui disposent d’un espace réduit.

Aux serres et aux espaces de culture aménagés, aux panneaux solaires, à l’étang piscicole et au poulailler existants est ve-nue s’ajouter une infrastructure de tri des déchets / compostage ainsi que des ruches.

Les jeunes ont également récolté des fonds pour le financement d’un forage et

5INDE : SE RECONNECTER À NOTRE ALIMENTATION

« Pour moi, le monde tel que nous le vivons aujourd’hui est plein d’inégalités, d’injustices et de problèmes à la fois mo-raux, sociétaux, et environnementaux.

C’est dans ce sens que le projet ECIJEMM mobilise, motive et forme des jeunes et des bénévoles à l’instauration d’un monde plus juste, égal et solidaire. C’est un projet qui veut sensibiliser et conscientiser les jeunes sur la réalité du monde d’aujourd’hui pour qu’ils puissent être des citoyens res-ponsables et conscients de leurs actes.

A Morondava, à la fin de chaque cy-cle de plusieurs sessions de formations sur la citoyenneté mondiale dans leurs pays respectifs, des jeunes malgaches et belges se rencontrent afin de se mobiliser.

Cette année nous avions choisi le projet de construction de mur à l’EPP Tanam-bao pour que les enfants de cette école puissent bénéficier de plus de sécurité dans l’endroit où ils passeront 5 années de leur enfance.

Au-delà de l’idée de chantier, ce projet marque la pierre d’édifice de la responsa-bilisation de nos jeunes, tant au Sud qu’au Nord, en tant que « citoyen du Monde ».

Le mur que nous avons construit symbolise le lien d’amitié fort entre les jeunes belges et les jeunes malgaches. Je suis donc très fière et motivée de faire partie de ce projet et que ces jeunes que nous formons puissent être l’avenir de notre région et de notre pays ».

Nancy Nomentsoa, coordinatrice du programme d’éducation à la

citoyenneté de la jeunesse de Morondava et Madagascar (ALEFA)

6 EDIFIER L’AMITIE ET LA SOLIDARITE A MADAGASCAR

Programme de formation des jeunes malgaches (2016-2017)

La vie en collectivité - les inégalités Nord/Sud - La société civile - L’immigration - L’interculturalité - La dette - Le droit à

l’alimentation - Les défis de la jeunesse - Le genre - La santé dans le sud -

Le développement durable - Les changements climatiques - Se préparer

au séjour d’immersion

« Donner un sens à ma vie profession-nelle, c’est me rapprocher du senti-ment de contribuer, d’être utile à plus grand que moi, m’appuyer sur les va-leurs humaines et mes convictions.

L’éducation à la citoyenneté encourage la jeunesse à s’impliquer davantage, à renforcer sa participation citoyenne et à s’engager davantage dans la société. Elle renforce ses capacités, la conscience de ses droits et de ses responsabilités tout en lui donnant confiance en son potentiel.

Le sens de mon travail, c’est de se réaliser soi-même, le permettre à l’autre, se mo-biliser pour la bonne cause, et s’épanouir. Mon travail me permet de vivre mon en-gagement solidaire au jour le jour … ».

Lahcen AjrariCoordinateur de projets jeunesse

(ATMDAS/ Maroc)

z

7MAROC : PLUS QU’UN TRAVAIL, UNE PASSION ET UN ENGAGEMENT

Au Maroc, loin du modèle de réussite éco-nomique de certaines grandes villes, une grande partie des citoyens en milieu rural vivent dans une grande précarité. Les en-fants sont les premières victimes de cette situation d’inégalité.

Cette année, l’Action Sahel Vert a permis de soutenir l’école de Meski, une école rurale dans laquelle sont scolarisé.e.s 340 élèves issu.e.s de familles agricoles fragili-sées. L’école, déjà très active dans la préser-vation de l’environnement, souhaitait instal-ler des panneaux solaires afin d’assurer un accès durable à l’eau et à l’électricité.

Depuis le mois de juillet, des panneaux solaires ont été installés. Ils permettent de faire fonctionner un forage qui alimente l’école en eau pour pouvoir arroser le jardin scolaire. Celui-ci permet la sensibilisation des élèves et renforce l’autonomie de l’école notamment pour l’approvisionnement de la cantine en fruits et légumes.

L’Action Sahel Vert a également permis de financer des formations préparatoires sui-vies par les jeunes Marocain.e.s qui ont ren-contré et accueilli les jeunes Belges dans le cadre du Do It With Africa ainsi que celles et ceux qui sont venu.e.s en Belgique à l’occa-sion d’un séjour d’échange (cf. page 14).

En 2016, DBA a introduit un nouveau pro-gramme (PADCE XXI) auprès de la DGD, cofinancé par les fonds propres récoltés à travers l’Action Sahel Vert. Celui-ci a été accepté et est mené au Bénin pour une durée de 5 ans, depuis le 1er janvier 2017. L’ambitieux programme vise à promouvoir le développement de filières agricoles lo-cales par des communautés ancrées du-rablement dans leur territoire.

Cette année, une série d’activités ont été entamées dans la commune de Zog-bodomey, principalement l’identification de sites où seront aménagés 31 ha de bas-fonds pour en faire des zones cultivables de riz ou de soja.

125 personnes ont également été iden-tifiées et formées. Parmi elles, certaines relaieront au sein de leur communauté les pratiques agricoles expérimentées en for-mation, des conseils de nutrition et d’hy-giène, des séances d’alphabétisation ou encore des conseils pour l’entretien des pistes et infrastructures qui seront aména-gées.

Les contacts sont également nombreux avec les autorités et d’autres parties pre-nantes parmi la population (telles que les éleveurs) afin de s’assurer de l’appropriation

8 UN NOUVEAU PROGRAMME DE 5 ANS AU BENIN

et de la pérénisation possible des projets.

Enfin, un accent tout particulier a été mis sur les questions de genre pour s’assurer que les femmes aient les mêmes droits et opportunités que les hommes, notam-ment dans l’accès aux ressources ou aux formations.

« Les changements climatiques sont là, la nature nous le montre chaque jour, mais il est aussi important de montrer aux jeunes qu’on peut y faire quelque chose. Tout viendra de nous.

C’est vrai que ça nécessite des sa-crifices. Moi-même, quand je suis en-tré dans le métier, j’ai failli déposer les armes. Mais quand j’ai regardé derrière puis devant, je me suis dit : « si je laisse ça, qui va le faire » ? Mon courage a tiré 10 autres jeunes qui étaient avec moi. Ensemble, on a réussi à s’organiser pour produire nos premiers légumes et partager quelques bénéfices.

Ca fait 20 ans maintenant que je partage mes connaissances avec des jeunes. Ce que j’ai envie de leur dire, c’est que la terre amène plein de ri-chesses. Il y a beaucoup dedans, qui dé-passe même l’or. Un Africain qui a une portion de terre, il a ce qu’il lui faut. Il peut y construire sa maison et se nour-rir, produire ses propres aliments et être sûr de leur qualité ».

Jérôme ZogblatinTechnicien agricole (ALDIPE / Bénin)

9REVALORISER LE MÉTIER D’AGRICULTEUR/TRICE AUPRÈS DES JEUNES

Lancée en 2014, la ferme école agro écologique de Saaba (proche de Ouaga-dougou) est à présent bien équipée et une nouvelle promotion de 60 jeunes agricul-teurs/trices y a été formée à l’intégration de pratiques agro écologiques.

Cette année, le projet est entré dans sa deuxième phase. Le défi, à présent, est de pérenniser les activités de la ferme et de la rendre plus autonome en dévelopant des activités d’autofinancement.

A cette fin, la ferme développe deux nou-veaux types de stratégies :

1. Le crédit stockage (« warrantage »)

Des paysans n’ayant pas d’accès aux cré-dits bancaires peuvent déposer une partie de leur production à la ferme en échange d’argent. La ferme prend en charge le stoc-kage puis la vente de la production à la pé-riode qui convient le mieux sur le marché, ce qui assure aux paysans d’être payés di-gnement pour leur production.

2. La location de terres

Au-delà des activités classiques de la ferme (gestion des terres et formations), celle-ci va mettre en location des parcelles

10 BURKINA : DES PRODUCTEURS/TRICES DE PLUS EN PLUS AUTONOMES

encore inexploitées à de jeunes agricul-teurs/trices.

Elle les soutiendra par ailleurs en leur permettant d’accéder à des outils mutua-lisés et en les soutenant dans la vente de leur production.

A Moka et Nedialpoun (dans la région de Koudougou), le partenaire ASMADE continue de soutenir le développement de techniques de production agro écologiques ainsi que la mise en place d’infrastructures de stockage dans la filière d’oignons. Des formations pour entretenir et gérer ces infrastructures ont également été données.

11

Au Burkina, les projets d’éducation à la ci-toyenneté ont pris une nouvelle dimension, avec l’intégration d’un séjour supplémentaire, organisé près de Ouagadougou et portant sur la thématique de l’assainissement.

« Les grandes villes produisent énormé-ment de déchets, non-triés, souvent aban-donnés aux abords des routes où ils sont brûlés en plein air, quand ils ne finissent pas dans les champs. Le manque de moyens des communes empêche les politiques de gestion des déchets d’être concrètement mises en oeuvre.

Pendant le nouveau séjour BK3, jeunes Belges et Burkinabés avons travaillé ensemble pour assainnir le quartier de Saaba. Le travail à fournir nous semblait parfois interminable, difficile, parfois ingrat mais c’était surtout un beau défi porteur de sens qui nous a per-mis de remettre en perspective beaucoup de choses : notre impact à titre individuel sur l’environnement mais aussi tout le che-minement qui est à faire pour faire évoluer les mentalités sur l’importance du tri et de la gestion des déchets.

C’est en cela que le projet théâtre a consis-té. Les Belges et Burkinabés ont monté une pièce de théâtre sur le thème de la pollution et l’ont présentée à différents endroits de la

ville pour sensibiliser les populations des en-virons. La protection de l’environnement est un défi qui nous concerne tous et pour le-quel avons tous une part de responsabilité, un beau terrain sur lequel se mobiliser en-semble ! Ces 2 chantiers s’inscrivaient bien dans la continuité des projets que menait DBA jusqu’ici, et à titre plus personnel dans l’évolution de mon engagement. On n’en finit jamais d’apprendre » !

Pauline BernardAnimatrice bénévole (DBA / Belgique)

« Pendant les week-ends de formation préparatoire aux séjours d’immersion et d’échanges interculturels, nous avons abordé les thèmes sur les inégalités Nord Sud, les migrations, les changements cli-matiques, la dette du tiers monde…

Les thèmes qui m’ont le plus marqué sont : les inégalités, les migrations car les vidéos et images que nous avons vues lors de la formation sont choquantes et m’ont permis acquérir des savoirs. La manière d’amener les jeunes à réfléchir sur les thèmes abordés est quelque chose qui m’a beaucoup plu. D’une manière générale, les formations m’ont permis d’adopter des comportements d’être humain respon-sable » .

Zongo Abdoul AzizParticipant burkinabè au Do It 2017

11UN NOUVEAU PROJET DE SENSIBILISATION À LA GESTION DES DÉCHETS

Au Sénégal, en 2017, DBA a initié un nouveau partenariat avec l’association FESFOP. A l’occasion de leur Do It, les jeunes Belges parti.e.s dans la ville de Louga ont rencontré et soutenu des groupements paysans.

Ibrahima et Astante, avec 35 autres per-sonnes se mobilisent dans le groupement d’intérêt économique PROMALO pour produire des légumes et approvisionner les habitants du quartier. Astante cultive sa parcelle mais est aussi le trésorier de l’association. Il explique la naissance du projet : « en 2000, nous étions des jeunes du quartier et avons reçu l’appui de la mu-nicipalité qui a mis à disposition le terrain et de l’ONG belge AQUADEV qui nous a accompagnés. D’abord c’était par convic-tion. Chacun avait un métier mais on a préféré cultiver la terre. Chaque membre a une parcelle et y cultive ce qu’il veut. Les productions sont rassemblées et vendues aux habitants du quartier ».

L’action Sahel Vert a permis aux jeunes de construire un mur en béton afin de rem-placer les barrières barbelées. Elle a aus-si contribué à la plantation de 500 arbres fruitiers au sein du périmètre maraicher.

La dimension du vivre ensemble est aussi

12 AU SÉNÉGAL, L’UNION FAIT LA FORCE

au coeur de ce projet qui rassemble les habitants de la ville au-delà de leurs diffé-rences religieuses ou ethniques.

« Ici, on produit en famille. Il y a diffé-rentes ethnies qui se côtoient. Il y a des peuls, il y a des wolofs, des chrétiens, des musulmans. On mange ensemble, on fait tout ensemble. La personne doit respecter la personne », insiste Ibrahima, le président du G.I.E.

« J’ai découvert cet esprit africain ou tout le monde avance ensemble », témoigne Jus-tine, une jeune belge qui faisait partie du groupe Sénégal 2017.

13

Un autre projet au Sénégal, en milieu ru-ral cette fois, a retenu l’attention de DBA. Il s’agit de la création d’une ferme agro écologique sur un site de 8,5 hectares dans le village de Mbacké Kadior, un pro-jet initié par l’ONG des villageois de Ndem, avec laquelle DBA collabore depuis plusieurs années déjà. Cette communauté tente de répondre à sa manière à des problématiques universelles grâce à une réflexion sur la rura-lité, l’agro-écologie, le partage des ressources ou l’artisanat éthique.

L’Action Sahel Vert a financé la clôture du périmètre et le reboisement d’une partie du site. Une contribution essentielle au dévelop-pement d’un projet ambitieux dont l’objectif repose sur l’éveil des consciences aux enjeux environnementaux. A travers la formation de jeunes aux techniques agroécologiques ré-pondant aux difficultés spécifiques de cette région du sud sahélien (appauvrissement des sols, désertification), le projet de Mbacké Ka-dior propose une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire.

« C’est en les rencontrant qu’on se rend compte que non l’Afrique n’est pas faible, passive, pauvre ou même paresseuse comme certains le pensent. Elle est forte, belle, pleine d’initiatives », témoigne Charlotte au terme de son séjour.

13MBACKÉ KADIOR, UN LIEU INSPIRANT

Nos activités d’éducation à la citoyen-neté mondiale et solidaire sont principa-lement financées par la DGD, par l’enga-gement de nos équipes bénévoles et par le prix des séjours, supporté directement par les jeunes belges participant au Do It With Africa. L’Action Sahel Vert permet néanmoins de financer certaines activités, notamment les trajectoires de formation suivies par les bénévoles africains qui for-ment les jeunes correspondants avant les séjours.

Cette année, un événement exception-nel a eu lieu en Belgique : le séjour Sud-Nord qui réunit une fois tous les 4 ans, des bénévoles du sud, en Belgique.

15 jeunes du Bénin, du Burkina et du Maroc sont ainsi venus en Belgique pour la première fois. Ils ont découvert diffé-rentes réalités sociales, économiques, en-vironnementales et ont pu débattre avec de jeunes belges sur la société telle qu’elle est et celle à laquelle ils/elles aspirent.

Retrouvez le récit du séjour dans la vi-déo « Un pas vers l’autre », disponible sur notre chaine youtube.

14 UN PAS VERS L’AUTRE ...

« Le développement et les inégalités se trouvent partout. Pendant mon séjour ici, j’ai vu beaucoup d’asbl.

Ca montre que les gens ne dorment pas. Ca me donne beaucoup d’espoir.

Nous ne sommes pas seuls dans le combat que nous sommes en train de

mener pour un monde plus juste et plus équitable ».

Amadou, Burkina

« Sans ce projet, je serais peut-être une autre Fayrouz, plus indifférente,

qui ne prend pas de responsabilité dans sa société.

A travers ce projet,je suis rentrée en relation concrète

avec le social. Je me sens comme dans l’histoire du colibri : j’ai un ami, je vais

l’influencer et lui aussi va influencer quelqu’un jusqu’à ce que le cercle

grandisse ! Jusqu’à ce qu’on devienne toute une génération.

C’est ce qu’on fait avec DBA pour arrêter le feu des inégalités

mondiales ».

Fayrouz, Maroc

15RÉSULTATS FINANCIERS DE DBA (1ER JANVIER-31 DÉCEMBRE 2016)

RENTRÉES FINANCIERES

64%

29%

7%

Dépenses Nord

Dépenses Sud

Frais généraux (dontpersonnel administratif)

Projet Do It 2016 (formation - immersion)

et groupes scolaires37%

Subside DGD22%

Subsides FWB - décret Emploi

5%

Subsides FWB -décret OJ

9%

Subsides WBI6%

Dons en nature (valorisation prestation

bénévole)4%

Dons17%

DÉPENSES

1.471.149 EUROS

1.402.966 EUROS

Projet Do It 2016

Subside DGD

Subsides FWB - emploi

Subsides FWB - OJ

Subsides WBI

Valorisation de presta-tions bénévoles

Dons (Action Sahel Vert)

542.772 €

323.224 €

70.253 €

131.236 €

88.418 €

66.014 €

249.232 €

Dépenses NORD

• Do It 2016 et groupes scolaires (formation)

• Do It 2016 et groupes scolaires (immersion)

• Communication, Events, Séminaires

• Prestations bénévoles

• Frais de personnel

Dépenses SUD

• Bénin • Burkina • Sénégal • Madagascar• Inde• Maroc• Transversal • Personnel gestion

sud

Frais généraux (dont personnel administratif)

900.181 €

58.102 €

499.515 €

38.504 €

66.014 €

238.046 €

407.365 €

123.430 € 119.995 € 61.399 € 16.281 € 15.526 € 10.977 € 12.147 € 47.609 €

95.420 €

BÉNÉFICE DE L’EXERCICE : 68.183 EUROS

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Nous vous remercions chaleureusement pour votre soutien en 2017.

A l’occasion des fêtes, nous vous proposons de le renouveller en 2018.

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16L’ACTION SAHEL VERT CONTINUE ....

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