Sagesses d’hier et d’aujourd’hui Fiche n°1L’Ikigaï

# La poésie de la vie

L’Ikigaï japonaisLa recette du bonheur au Japonc’est l’ikigaî, un art de vivre nipponqui apporte santé, longévitéen accueillant chaque journéedans la joie, l’envie d’exister.Iki signifie « vie », gaï, « qui vaut la peine »Tout ce que je fais est aligné avec moi-même.A chacun de trouver cet équilibre. Repérer d’abord ce qui me rend libre,ce que j’aime faire, en quoi je suis doué.et le besoin d’un monde à respecter.Au lieu d’accumuler de l’argent puis de le dépenser en me dispersantje repère la vie dont j’ai enviecompte tenu de mes talents aujourd’hui et je gagne ce qu’il faut pour être raviet vivre ce que j’ai choisi sans amertume ni jalousie.Ce pourquoi la vie vaut d’être vécueme motive chaque jour un peu pluspour m’épanouir en ce mondetout en le respectant de manière féconde.

Christian Defebvre / 24 mars 2020

Quel rapport avec ce que nous vivons en ce 7è jour de confinement ?Le Premier ministre hier matin a durci la réglementation sans aller jusqu’au confinement total et sans donner d’échéance. Du coup il nous faut mentalement tenir bon sans pouvoir se dire avec précision quand cela va se terminer.Dans ce contexte l’Ikigaï nous apprend comment être heureux en se levant chaque matin. 3 étapes pour y parvenir : Ø 1. J’apprends à repérer dans ma journée

ce qui me fait du bien, me rend heureux (lire, écouter de la musique, jouer avec les enfants, converser avec un ami, un parent, etc.)

Ø 2. Je me demande en quoi je suis doué (écrire un journal, le roman de ma vie ou des poèmes, peindre, pratiquer un instrument de musique, chanter, colorier, faire des recherches qui m’enrichissent, etc.)

Ø 3. Je repère ce dont le monde a besoin (le monde a besoin que je reste chez moi, que j’encourage les soignants, la police, la gendarmerie, les pompiers, les caissières, les éboueurs, les routiers, les facteurs, tous ceux qui restent au contact et au service des gens).

De ces trois étapes j’en déduis comment moije vis au mieux le confinement sans jalouser,sans me plaindre, sans critiquer qui que ce soit.Alors je me lève avec entrain chaque matin enpositivant sur le fait qu’un temps pour moim’est offert comme un incroyable présent.

De quand date l’Ikigaï ?L’ikigaï aurait pris naissance au XIIe siècledans la littérature japonaise. Le village d’Okiniau nord de l’île d’Okinawa a l’espérance de viela plus élevée du monde. De nombreuxscientifiques ont tenté de percer le secret dece village. En dehors des études alimentaireset des rythmes de vie respectueux de lanature, ils ont découvert que tous lescentenaires de ce village pratiquaient l’ikigaïen restant actifs en s’investissant dans destâches qu’il aimaient.

Pour aller plus loin :Christie Vandbreemersch, Trouver son Ikigaï,éditions First, 2018 Ken Mogi, Le petit livre de l’Ikigaï, la méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie, Livre de poche, 2019

C. Editions Citoyenneté en actes464 pavé de Laventie59 253 LA GORGUE / Francechr.defebvre@gmail.com

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