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t , _ +ÉsËa Ërg,a Papesse règne en majestÉ sil.encieuse sw le trône dusauoir perdu. Cette célèbre phrase d'Akhénaton estconnue de nombreux Nephilim. Deuxième arcanedans I'ordre des quêtes mystiques du grand pharaonhérétique, la Papesse a toujours été associé à lanature même du destin Nephilim. En effet,Akhénaton a explorer par le biais de cer arcane, lavoie du savoir perdu, de la connaissance absolue àreconstruire, de la citadelle du savoir que toutNephilim doit prendre. Cette quête frt peut-êrrepour le maître des arcanes I'une des plus faciles àréaliser. En effet, il put s'appuyer à la fois sur un

passé riche et sur le besoin même qu'éprouve tout Nephilim en chemin versI'Agartha de se plonger dans I'océan primal de la Sapience.

o Auantle DéLugeLes Kaïm ont toujours recherché la Sapience. Leur vie a pu être comparée à unequête infinie du savoir et de la connaissance du monde. Cette quête fit partie. inté-grante de la nature du Kaim. Tlès rapidemeît durant les premières ères de I'Evolu-tion et de I'Involution, des Kaim s'associèrent pour former des groupes de recherchesmystiques et depuis, il n'exista pas une ère, un éon qui ne fut le témoin de grands ras-semblements de la connaissance Kaim. Le Sentier d'Or et I'Atlantide firent partie deces regroupements de Kaïm avides de Sapience. On peut même avancer qu'ils furentles premiers essais de compilation et rassemblements de I'ensemble des connais-sances Kaïm. Les jardins du savoir de l'Atlantide furent les préfigurations de nosmodemes bibliothèques. Mais l'ensemble de ces recherches, de cette volonté innée,symbolique des Kaïm, de sapience disparut avec la chute de I'Atlantide. Le mer-veilleux savoir (la " dive bouteille " de Pantagruel) disparut en même temps que lecontinent magique. Les Nephilim se retrouvèrent comme des enfants ne sachant paslire et écrire devant un monde dont chaque composant pouvait receler des milliersde lettres d'un alphabet perdu ; un nombre infini de phrases mélangées à rour jamais,au sens aberrant. Les Nephilim, bien que blessés gravemenr par l'échec du Sentierd'Or et I'orichalque préservèrent en eux cette part innée de quêteur de sapience. Ilest fondamental de chercher et de conserver le savoir dispersé derrière le voile des.cendu après le Déluge.

. Le qtoile du DéLugeTiès rapidement après le Déluge, alors que les Nephilim goûtaient avec horreur lessupplices de la Stase et la chasse humaine menée par les premières sociétés secrètes,certains d'entre eux se retrouvèrent et se regroupèrent à nouveau afin de fonder dessociétés de quêtes de la Sapience perdue. On peut trouver dans ces premrers groupesde Nephllim, les prémisses de ce que constiruera plus tard I'arcane II. Mais ces

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groupes de recherche se heurtèrent à ce mystérieux voile engendré par laSubmersion. En effet, ils s'aperçurent que la réalité humaine de leur corps de simu-lacre induisait automatiquement une barrière entre le monde réel et physique et lemonde magique des Nephilim. Les symboles devinrent complexes et souvent diffi-ciles à interpréter. Le langage magique, l'énochéen, ne put se déployer dans cemonde voilé. I1 devenait urgent pour les Nephilim de construire de nouveaux outilsde compréhension du monde. Des outils adaptés aux véhicules humains qui les abri-taient. Il devenait aussi urgent de conserver et de protéger de cette humanité vagis-sante et destructrice les restes du monde magique à nouveau exhumés des ancienschamps de bataille.

o La tour de Babel, La premièrebibliothèque-murd.e.C'est ainsi que naquit le fabuleux projet de Babel. S'inscrivant dans le grand mou-vement des compacts secrets passés entre les premières civilisations humaines et lesNephilim, Babel fut la conjonction d'une volonté d'apprentissage et de constructiond'outils d'intelligence du monde. Les Nephilim babéliques décidèrent d'éduquer ausein d'une immense bibliothèque secrète et magique I'ensemble des humains auxbeautés de l'écriture, du langage et du raisonnement. Ainsi, après cet apprentissage,chaque humain, simulacre potentiel, chaque civilisation d'accueil pouvait donner auNephilim la possibilité matérielle de continuer ses recherches, de lever le voile. Trèsinspirés par le Sentier d'Or et marqués par les destructions des guerres élémentaires,les Babéliques voulurent offrir à ceux de leur race un havre de paix absolu, un refu-ge majeur, musée vivant de la sapience retrouvée,

Certains Nephilim pensent aujourd'hui que Babel fut le premier compact secret,celui qui servit de modèle et en même temps d'exemple à ne pas suivre par Ie restedes Nephlllm pactiseurs. En effet, les Nephilim babéliques se livrèrent à des tra-vaux magiques titanesques. Ils élevèrent une immense tour magique, une biblio-thèque-monde qui devait contenir I'ensemble des éclats de sapience que chaqueNephlhm et chaque humain associé au projet trouvait. Ensuite, cette tour devaitdevenir le centre secret de I'apprentissage universel, du savoir. Ainsi, les babé-liques inventèrent leur propre Agartha. Bien que succès dans les premiers temps dela construction, le projet de la bibliothèque monde échoua. En effet, les humainsadeptes et signataires de ce premier compact furent infiltrés par les tenants dessociétés secrètes primordiales. Celles-ci leur rappelèrent le Sentier d'Or et la pri-son qu'il fut pour I'humanité. Ils brandirent de nouveau ce spectre comparant latour de Babel à une forteresse d'ivoire dont I'humanité ne pourrait plus s'échapper.Des révoltes s'organisèrent et la tour fut livrée au pillage et au saccage. Leshumains réussirent à mettre à bas la tour magique mais en échange, ils perdirent àtout jamais la possibilité de construire une langue universelle, une langue symbo-le du monde. En revanche, en pillant la tour, ils acquirent les outils de base(langue, écriture, raisonnement analogique) pour que les Nephilim soient facilitésdans leur recherche agarthienne. Les Nephilim comprirent alors que plus jamais ilne serait possible d'associer pleinement des humains au vrai savoir du monde, à lalangue absolue de la vérité. Ils décidèrent donc qu'il était nécessaire de créer descaches dédiées à la Sapience, tenues par des Nephilim et visibles uniquement pardes Nephilim.

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o I-a création de l'Arcane IIDeuxième quête d'Akhénaton, I'arcane II repondit aux besoins de caches occultes,d'îlots de savoir occulte protégés des humains et répondant aux interrogationsNephilim. IJArcane, fort rapidement, s'inscrivit dans le processus naturel de la quête del'Agartha. Habilement, Akhénaton associa des Nephilim babéliques (la tiare et le livrede la figure centrale de la lame en sont les symboles) avec des conservateurs et des pro-tecteurs de la Sapience (symbolisé par le voile, le trône et la cape de la figure centrale).Larcane prospéra rapidement. Ce fut la naissance des herméthèques, bibliothèquesoccultes tenues par des Nephilim de I'arcane et répondant aux questions des quêteursagarthiens. La Papesse est la détentrice du savoir perdu. Elle règne en majesté sur lesfragments atlantéens de la connaissance Nephilim. En but aux sociétés secrètes quicherchent à piller ses précieux documents, la Papesse connût une histoire peu mouve-mentée au regard de certains autres arcanes, scandée seulement par de grands projets deréunification du savoir perdu ou bien par la construction d'une nouvelle bibliothèque.monde, sorte de nouvelle Atlantide. La structure des herméthèques perdure jusqu'àaujourd'hui. Les Nephilim se transmettent de maîtres à élèves des documents trèsanciens, recomposant des bibliothèques occultes au gré des réincamatioru, des attaquesdes sociétés secrètes et de la srandeur et la décadence des civilisatioru humaines.

o La bibliothèque d' AlexandrieAlexandrie fut commandée par Alexandre le grand, tyran parmi les conquérants humains.Son but premier fut d'imiter Akhénaton et il fit construi-re une immerse blbliothequesacrée entièrement dédiée au soleil. Mais, après sa chute, les Diadoques prirent le pouvoirdes ruines encore fumantes de son immense empire. la Papesse, s'empara alors de la gran-de bibliothèque pour en faire une nouvelle tour de Babel. Magiquement, ses adoptéscachèrent au sein de I'immense bâtiment des couloirs secrets, des pièces entières dans les-quelles ils purent installer les restes des secrets de l'omphalos de Delphes. De nouveau, laPapesse crut renouer avec la grande Babel. Plus prudent que leurs prédécesseurs, il s'assu-rent de la protection du prince humain, Ptolémée Soter (330 avant J.-C.), fondateur dela ville et firent dessiner les plars de la bibhothèque par un Nephilim de la Tène, grandarchitecte de l'époque. Certains humairs avancèrent le nombre de 700 000 ouwagesconservés. Des Nephilim (surtout de I'air et de la terre) y habitèrent en perrnanence, déli.want aux pèlerins et aux quêteurs un savoir bienfaiteur. Le but de la Papesse était de faireglisser progressivement la bibliothèque dans un Akasha afin de la mettre à I'abri de la vora.cité des sociétés secrètes. Mais, le projet fut victime des luttes humaines. Ainsi, la biblio.thèque d'Alexandrie fut incendiée par les Romains en 40, puis reconstmite, incendiée denouveau en 390 et sans preuves inéfutables de nouveau détruite en 641par les Arabes.Depuis, la bibliothèque fut abandonnée et le site corsidéré cornme maudit par la Papesse.[æs collectioru engendrées par plus de 400 ans de corservations flrent de nouvearx épar-pillées entre les herméthèques de I'Arcane. C'est aussi durant la fin troublée de la deuxiè-me bibliothèque-monde que l'arcane se dota (de manière presque involontaire) d'un prin-ce. Durant les combats et les expériences magiques pour faire basculer la grandeherméd-rèque dans I'atemporalité akashique, le Nephilim chargé de I'ensemble dut sedématérialiser afin de forger la porte akashique. Les dangers menaçanr, il fut oblige deplonger douloureusement dans les écrits des ouvrages et il s'incama dans plusieurs livresqu'il enchanta par 1à même. I-Akasha ne fut jamais complètement aecessible. CeNephilim devint prisonnier, errant dans son immense bibliothèque-monde magique et en

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même temps des morceaux de lui-même firrent conservés dans des ouvrages devenus trèsprécieux. C'est ainsi que la Papesse le choisit comrne Prince de I'Arcane. Immense puitsde savoir, bâtisseur solitaire d'une blbhothèque-monde, incamé daru une multitude, leprince est un des êtres les plus puissants mais aussi les plus secrets de I'univers Nephilim.

On peut noter aussi que la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie marque ledébut de l'étroite collaboration entre la Papesse et la Maison-Dieu. En effet, il devinturgent pour I'arcane de trouver un bras armé puissant et servant de bouclier devantle pillage en règle des sociétés secrètes. Depuis cette époque, les rapports entre lesdeux arcanes ont presque toujours été en conjonction.

o Les mouaemerlts manastiques duMoyen ÂgeLes mouvements monastiques qui se développèrent en Europe grossièrement du VIeau XIIe siècle trouvèrent leur source dans les premiers mouvements cénobitiquesorientaux. Le désert oriental devint le " désert ,' monacal. I1 est certain que laPapesse profita de ce mouvement humain (certains adoptés pensent même queI'Arcane I'initia) pour disperser de manière sûre les ouvrages accumulés dans labibliothèque d'Alexandrie. Presque chaque mouvement monastique s'accompagnad'un noyautage organisé par la Papesse. Ainsi, de nombreux monastères et abbayesconnurent des scriptorium secrets, des bibliothèques cachées, herméthèques pré-cieuses pour la Papesse. IJopération culmina avec le développement de Cluny et deses abbayes filles. La Papesse put passer un concordat avec les moines de SaintBemard. Pendant plus de 200 années, les herméthèques les plus importantes de l'ar-cane furent abritées dans les maisons clunisiennes. Un système de messagers secretset de liaisons magiques fut même installé. lJne immense bibliothèque dont chaquepartie était éloignée de plusieurs centaines de kilomètres les unes des autres seconstruisait en Europe. Pour certains adoptés et initiés de la Papesse, une troisièmebibliothèque-monde pouvait naître de ces herméthèques monacales. Illnquisitionmit fin assez efficacement à ce système. De nombreuses herméthèques monacalesfurent découvertes pillées et les documents transférés dans " I'enfer ' de la biblio-thèque du Vatican. Pourtant, il existe encore aujourd'hui quelques herméthèquescachées dans des monastères reculés. Certains initiés de la Papesse cherchent àréveiller les anciens systèmes magiques qui reliaient les monastères entre eux.

o Les Incunables Souqterainetés de l.a RenaissanceLorsque la Renaissance fut en partie conduite par des Nephilim regroupés au sein duCarrousel Pictural, la Papesse participa comme presque tous les arcanes à la mise enliaison et en contact des 22 lames. Non seulement, elle y participa mais elle en futI'une des organisatrices. Plus encore, la Papesse décida de codifier I'accès à I'informa-tion occulte. Elle lança alors un vaste projet baptisé les Incunables Souverainetés. Desgrandes herméthèques furent créées, leurs accès réservés et la recherche de I'informa-tion monnayée. Plus matériellement, les lncunables Souverainetés furent les premiersessais de I'arcane pour étendre son influence, faire comprendre aux autres Nephilim lerôle primordial de I'Arcane. Les Incunables Souverainetés obligèrent de nombreuxNephilim à se faire adopter. Cette pression de fait ne fut heureusement pas accentuée.Tiès rapidement le prince de I'arcane se rendit compte qu'en voulant montrer la posi-

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tion centrale de l'arcane et en voulant la rendre hégémonique, il risquait de tuer à toutjamais plusieurs millénaires d'efforts de conservation et de recherches. Les IncunablesSouverainetés eurent tout de même le mérite de mettre au point des méthodes solidesde transcriptions et de ffaductions de nombreux focus. Les focus actuels ont souventcomme origine les travaux minutieux et érudits des Nephilim adoptés des lncunablesSouverainetés de la Papesse. Pour certains initiés de I'arcane du savoir, ces formationsésotériques sont en fin de compte la quatrième bibliothèque-monde.

o Uencycl.oVedia du siècl'e des LumiètesLe demier grand mouvement qui marqua I'histoire de I'arcane se déroula durant leXVIIIe siècle. Vvant sur ses acquis de la Renaissarrce, sa codification hermétique trèsforte du savoir Nephilim, sa consefvation frileuse et presque inutile de la Sapience,l'arcane s'enfonça petit à petit dans une lourdeur et une pesanteur ressentie à la fois parcertains adoptés et surtout par les Nephilim utilisateurs des compétences de I'arcane.Ils devinrent de plus en plus des clients ou même des administrés soumis à des procé-dures ritualistes dénouées de sens, coûteuses en temps et en énergie. Ce fut le tempsdes codes, des doubles et triples langages de transcription, des agents secrets et mêmedes livres assassins. Le prince s'incama alors de nouveau et lança un vaste programmede resrructuration de I'arcane. I1 décida de bousculer les dogmes et fit construire par desadoptés et des initiés un lmmense ouvrage secret, jamais publié et appelé encyclope-dia. Ilencyclopedia était censée résumer le savoir Nephilim éparpillé. Cet ouvrage per-mettait dans le projet original de lutter contre le nouvel hermétisme que la Papesse ins-taurait presque malgré elle. Ce livre-univers, cet ouvrage-monde ne fut pourtant jamaismené à bout. Le travail était trop énorme et les moyens des adoptés trop limités. Deplus, il marqua aussi une certaine rupture au sein même de l'arcane entre ceux qui sou-haitent la conservation et le secret des informations et ceux qui prônent la conserva'tion et la transmission du même savoir. Des esquisses, des projets, des travaux prépara-toires furent réalisés. Tous furent cachés car trop chargés en secrets. Si des sociétéssecrètes les avaient découverts, cela aurait pu sonner le glas de l'Agartha. Toutefois, lesmembres du projets, les encyclopédiens éparpillèrent leur immense travail et le camou.flèrent derrière une encyclopédie imaginaire décrivant le monde de Tlon et la contréeétrange de Uqbar. Un chiffre fut inventé perrnettant au lecteur averti de décoder lestextes de cette encyclopédie imaginaire. Certains articles frrrent introduits dans devéritables encyclopédies. un trésor de connaissances occultes existe encore dans deslivres rares ou bien dans des tirages de plusieurs milliers d'exemplaires.

o Et auiourd'huiLarcane pense sérieusement à la construction de la cinquième bibliothèque-mondeen utilisant en particulier les nouvelles technologies de réseaux mondiaux. Ses adop-tés travaillent sur la ranscription en matrice électronique des savoirs ésotériques dumonde. Ce projet, comme précédemment, se heurte à 1a résistance de certains adop-tés de I'arcane qui pensent que I'on risque de mettre à disposition des sociétéssecrètes une arme trop facilement utilisable.