S4 economie monetaire et financier

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Option : Sciences Économique et Gestion Semestre : 4 Année Universitaire : 2012/2013 Matière : Economie Monétaire et Financière Module : Economie IV Economie Monétaire et Financière Prise des notes Page 1 sur 6 ة المغربطلبد الوطني لتحا ان و الدعم الدراسي لجنة التكوي- لتعاضدية مكتب اجتماعية بطنجةدية و اقتصانونية و القاعلوم اية ال كلL’Union National des Etudiants Marocains Comité de la Formation et de Soutien Educatif FSJEST Option : Sciences Économiques et Gestion Module : ECONOMIE IV Matière : Economie Monétaire et Financier Semestre : 4 Type de document : Prise des notes Remarque : Le document est une prise de notes de cour dicté par le Prof : Mr. Hamzaoui de l’année 2012. Prix : 2 DH Année universitaire 2012-2013

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Matière : Economie Monétaire et Financière Module : Economie IV

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االتحاد الوطني لطلبة المغرب

مكتب التعاضدية -لجنة التكوين و الدعم الدراسي كلية العلوم القانونية و االقتصادية و االجتماعية بطنجةL’Union National des Etudiants Marocains

Comité de la Formation et de Soutien Educatif FSJEST

Option : Sciences Économiques et Gestion

Module : ECONOMIE IV

Matière : Economie Monétaire et Financier

Semestre : 4

Type de document : Prise des notes

Remarque :

Le document est une prise de notes de cour dicté par le Prof : Mr. Hamzaoui de l’année 2012.

Prix : 2 DH

Année universitaire 2012-2013

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Chapitre 1 – La théorie quantitative de la monnaie :

I. La théorie d’Irving Fisher au 1911 (Avant la 1ère guerre) :

Equation des échanges : YP = VM

Fisher a fait le lien entre la quantité totale de monnaie offerte (nominal : M : masses monétaires) et le

montant total des dépenses en biens et services finaux produit dans une économie, noté par :

P.Y = PIB

P : est le niveau général des prix et Y est le produit global.

Y : est le revenu agrégé nominal ou bien PIB.

Pour établir le lien entre M et P.Y , il est important de noter que le même monnaie peut être utilisé ou

dépenser plusieurs fois pour réaliser des échanges des produits repris au comptés au PIB. Il devient donc

nécessairement de prendre en considération le nombre de fois qu’une unité monétaire et dépend dans une

période donnée. Ce nombre est le coefficient de rotation de la monnaie qui s’appelle la vitesse de circulation

de la monnaie V, qu’est appelée aussi « vitesse de la circulation de revenu » la vitesse par laquelle le PIB est

génères :

M

YP = V (En réaliser la vitesse de circulation de la monnaie n’est pas constant car elle dépend de la structure

de système financière et de la réglementation).

Pour transformer cette équation en première théorie, Fisher avance une hypothèse sur V, Fisher prêtant que

V ne dépend que des aspects institutionnels régulant les modes de transaction entre les agents économiques.

Exemple : si on trouve dans une économie avec plus de monnaie électronique.

Hypothèse :

Les aspects institutionnels et technologique influencent peu la vitesse de circulation de la monnaie qui est

quasiment constant à court terme donc V

YP = M (avec M : masse salarial nominal et Y : revenu global) sous

cette hypothèse Fisher comptant la théorie quantitative de la monnaie, le revenu nominal et quantité de la

monnaie si le PIB augmente la masse monétaire doit augmenter.

Explication : L’hypothèse de Fisher à ramener les économistes classiques à considérer que l’esprit des salaires

est parfaitement flexible vis-à-vis de la quantité de la monnaie en effet dans les conditions normales d’une

économie, le niveau du produit global Y étant constant si dans l’équation M triple le niveau général des prix

triple aussi.

M = P.Y/V ; V = P.Y/M ; P = M.V/Y ; Y = M.V/P

Md

= R.PY (avec R le Maximal de liquidité). Cette équation des échanges est une sous l’optique d’une

théorie de la demande de monnaie dans le système :

-La demande de la monnaie dépend de l’intérêt

-Si on grandie l’argent par l’argent il va entrainer une inflation

-La monnaie c’est une réserve de valeur

-Le taux d’intérêt nominal sur l’effectif.

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II. La théorie de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie en 1936 (Théorie de

Keynes) :

J. Keynes rejet le modèle classique son idée c’est basée sur la raison pour lequel un agent économique

préfère détenir la monnaie il fond à partir de ceci une nouvelle théorie de la préférence pour la liquidité.

Keynes donne tous raison pour la détention de la monnaie : Transaction ; Précaution ; Spéculation.

1. Transaction :

Pour les classiques « Fisher », la fonction de la monnaie est au premier lieu un moyen pour faciliter et

effectuer des transactions entre les agents économiques. Ils sont suit que plus le volume de transaction

augmente plus il y aura de la demande pour la monnaie, et cela va se faire dabs les mêmes proportions.

À partir de cette hypothèse, et puisque le volume des transactions est proportionnel au revenu. Keynes établie

que la demande de la monnaie est aussi proportionnel que revenu. Il est à remarquer que la transaction à ce

niveau est déterministe et répond à un besoin connu dans le temps et dans l’espace.

Fisher et Keynes sont d’accord : quand le revenu augment, les besoins de transaction augmente

proportionnellement.

2. Précaution :

Si la monnaie est détenue pour effectuer des raisons transactionnelles, l’instant où les transactions seront

effectuées ou réalisées n’est pas toujours connu avec précision.

En effet un agent économique ne consomme pas son revenu uniquement au présent mais distribue ce revenu

à consommer sur plusieurs périodes de façon à maximiser son utilité, de plus le futur n’est pas connu avec

certitude, l’agent économique peut changer ou adapter sa consommation suivant des événements inattendu

(maladie, médicament, promotion, catastrophe…)

Selon Keynes le montant pour des raisons de précaution est en général anticipé (théorie de l’anticipation,

rationalités) pour les transactions imprévue et il est proportionnel au revenu : les encaisses monétaire de

précaution sont proportionnels au revenu.

La transaction dans ce cas est une transaction forcée puisque l’agent économique se trouve confronté à des

situations où il doit réaliser ces transactions.

On peut dire donc que le taux d’intérêt joue un rôle très important pour régler la quantité de monnaie détenu

dans réserve de valeur surtout dans un système ou on a crédité beaucoup de crédit à la consommation et au

logement.

3. Spéculation :

Les motifs de détention de la monnaie pour des raisons de transaction ou de précaution conduisent à une

proportionnalité entre la demande de monnaie et le revenu global.

Pour Keynes, il existe une troisième raison pour détenue de la monnaie. En effet, la monnaie est une réserve

de valeur (de richesse) concerne d’un bien, donc la monnaie peut fluctuer à la cour du temps selon

l’amplitude de la demande.

Selon Keynes leur rendement et le seul motif qui permet à un agent économique de détenir de la monnaie

plutôt qu’un titre financier qui est aussi une réserve de valeur. En effet, si le rendement anticipé de la

détention de la monnaie est supérieur au rendement du titre, alors l’agent préférera détenir de la monnaie, il

est à noter aussi que le rendement de la monnaie est par rapport un compte à vue qui doit être nul, alors que

celui d’un titre est formé de l’intérêt nominal corrigé par rapport au gain en capital.

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Exemple : Une obligation :

Principale=montant

Taux nominal= t fiscal

La maturité (la durée) : l’horizonne de l’emprunt.

Le prix = r1

100 (montant actuel)

Explication :

Quel est le montant de rentabilité ? Nul

- Selon le critère Keynes la rentabilité est nul, un agent a seulement deux choix : soit garder sa richesse en monnaie, soit la convertir en titres. Mais il ne permet pas la diversification (garder un somme de richesse en monnaie, et

convertir le reste en titre)

En peut dire donc que le taux d’intérêt joue un rôle très important pour réglé la quantité de monnaie détenue

comme réserve de valeur surtout dans un système ou on accrédite beaucoup de crédit a la consommation et

au logement. Si on s’intéresse au prix d’une obligation de valeur nominal 100 et la maturité 1. Et si on

suppose que le taux nominal de cette obligation est r alors le prix de cette obligation aujourd’hui elle est

donné par r1

100 (valeur actuel). D’après cette formule une hausse anticipé du taux d’intérêt va voir cette

obligation se dévalué : une hausse du taux d’intérêt entraine une diminution des prix des titres, et donc une

perte en capital. Ce qui correspond à un rendement négatif elle va inciter les individus à détenir les richesses

en monnaie. Ceci va entrainer une forte demande de monnaie dans le système financière.

Dans le cas contraire une baisse anticipée des taux d’intérêt conduit à une hausse des prix des titres et un gain

en capital.

La demande de monnaie sera faible dans ce cas.

Conclusion :

La demande de monnaie est une fonction décroissante des taux d’intérêt.

On va bien que le taux d’intérêt détermine si les agents économiques préfèrent détenu de la monnaie ou bien

détenu un portefeuille d’obligation.

L’équation suggérée par Keynes regroupe les trois raisons de détention pour lesquels en construit une

fonction de préférence ou la liquidation reliant la demande d’encaisse réelle : ),(P

Md yif

La demande d’encaisse est une fonction décroissante de revenu réel ceci est diffèrent de la proche classique

de Fisher puisqu’on a l’apparition du taux d’intérêt qui agit sur la demande de la monnaie, de plus, l’équation

suggéré par Keynes confirme les critique du modèle classique pour lequel la vitesse de circulation de

monnaie n’est pas constant (injecter de la monnaie en fonction de la demande) :),(

Y

M

YPV

yif

D’après cette formule : si le taux d’intérêt (i) croie, (f) diminue, et donc V augment : une hausse de taux

d’intérêt vas pousser les agents économique à ne pas détenir des encaisse réel et donc la vitesse de circulation

de monnaie va augmenter.

La théorie keynésienne permet non seulement de justifier la sensibilité de la vitesse de circulation au taux

d'intérêt mais aussi de capturer des phénomènes cycliques de taux d'intérêt (ces phénomènes ... en expression

diminuer en récession).

En conclusion, la théorie keynésien de la préférence pour liquidité rejeté la conclusion de la théorie

quantitative de la monnaie (Fisher) selon la quel la quantité de la monnaie détermine le revenu nominal.

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III. La théorie quantitative moderne de la monnaie (Milton Friedman 1956 : après

les deux guerres) :

Dans ce célèbre théorie de la demande de la monnaie, Friedman à essayer d’analyser et de comprendre

pourquoi un agent économique détiendrai-t-il de la monnaie ?

-Avant 1973 pour créer la monnaie il a fallait détenir son équivalent en Or.

Milton Friedman : la monnaie est un bien. Théorie de Friedman dépond d’anticipation.

Avant de chercher les raisons de détention de la monnaie : il est important de souligner que Friedman

considère que la monnaie est une activité comme un autre actif dans l'économie. Il on résulte pour analyser la

monnaie et sa demande on peut utiliser la théorie générale de la demande d'un actif ou même d'un bien .

Dans la théorie générale de la demande des actifs, la demande est une fonction des ressources disponible, du

rendement anticipé comparé à celui de la monnaie.

La demande d'encaisse réelle :

)R - π; R - R , R - R ,(Y = p

Mmemembp

d f

Rm

: Rendement anticipé la monnaie,

Rb : Rendement des titres, comme obligations (bon) [sans risque, taux nominal fiscal]

Re : Rendement anticipé des actions (equity)

Yp : Revenu permanent (valeur actualisé du revenu futur).

πe : Taux d'inflation anticipé lieu à théorie d'argent escarpe variation générale des prix comparé à la

monnaie.

La fonction financière est la fonction de revenu permanent y a des 3 écarts suivantes :

Rb - R

m : C'est l'écart entre le rendement des titres (obligations), le rendement des obligations est celui de

la monnaie.

Re - R

m : l'écart entre le rendement anticipé des actions et le rendement anticipé de la monnaie.

πe - R

m : l'écart entre le taux d'inflation et le rendement de la monnaie.

Quand la valeur de ces écarts augmente la demande de la monnaie diminue.

Autrement dit, quand les écarte entre les rendements anticiper des titres et action et celui de la monnaie

augmente et que le rendement anticipé de la monnaie diminue alors, la demande d’encaisse réel diminue.

Pour le dernier argument : Friedman fait l’hypothèse que le rendement de l’actif corporel égal au taux

d’inflation anticipé. Une hausse en inflation anticipé peut attirer l’agent économique vers ce type d’actif

puisqu’il va remarquer une détérioration de la valeur réelle de la monnaie, d’où une baisse de la demande des

encaisses.

Comparaison entre Keynes et Friedman

Friedman prend en considération plusieurs type d’actif pour analyse la demande de la monnaie, alors que

Keynes stipule que c’est juste une fonction de taux d’intérêt. Les actifs réels et la monnaie sont substituables

pour Friedman c.-à-d. que l’agent économique fait un choix entre les deux rendements anticipés de l’actif

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réel de celui de la monnaie. Friedman suggère aussi que la demande de la monnaie, n’est pas sensible au

niveau des taux d’intérêts et que le rendement de la monnaie n’est pas constant contrairement à Keynes.

Selon lui, comme le taux d’intérêt augment, les banques cherchant à attirés plus de dépôts et donc feront

augmenter aussi la rémunération des dépôts.

Ce processus vas se répéter jusqu'à ce que la marge entre les taux débiteur et créditeur se stabilise, ainsi le

différentiel des rendements Rb – R

m restaura constant après la hausse de taux.

La même remarque peut être généralisée pour les autres actifs substituables aux encaisses. Friedman pense

que leur variation sont suivit des variations équivalente du rendement anticipé de la monnaie d’où ils tirent

une appréciation de son équation pour dire que la demande encaisse réel ne dépend que du revenu Y et non

pas du taux d’intérêt. En fin selon Friedman la détention d’encaisse n’enregistre pas des chocs importants de

la fonction de monnaie puisque la demande est stable grâce à l’introduction du revenu permanent Y.

Appelé aussi ancrage, le ciblage de taux de change est une autre stratégie de la politique monétaire. Au

paravent on avait la forme de fixation de parité or, qui est un système étalent or, par après on a remarqué que

certaines pays font un rattachement à un taux de change donnée. Par rapport à un pays étranger appelé pays

ancre pour lequel l’inflation est moindre

Avantage :

- En contrôle l’inflation en lient la hausse des prix des biens échangé à celle qui est observé au pays ancre. Les prix des biens exprimé en monnaie étrangère sont fixés sur le marché mondial.

- l’ancrage permis de réduire les anticipations inflationniste du pays ancre et ainsi réduire l’inflation ou la

ralentir

- L’ancrage permet une résolution du problème de l’incohérence temporel : elle oblige les autorités a régulé

la politique monétaire national c.-à-d. reseter la politique monétaire en cas de dépréciation et assouplir cette

politique dans le cas contraire (appréciation). Autrement dit l’ancrage permet une politique monétaire pas

trop expansionniste de la banque central en recherchant une expansion de la production et de l’emploi a

cours terme.

- Un régime compréhensible par l’opinion publique vis-à-vis la monnaie et des échanges avec les pays ancre et aussi avec le reste du monde.

- Augmentation de la zone monétaire en terme géographique et en terme d’échange, ce qui augmente la confiance en la monnaie et réduit se volatilité (très flexible) d’où une stabilité monétaire.

Inconvénients :

- Perte de l’indépendance monétaire (la souveraineté monétaire) et dans ce cas les agents économique de

l’économie faible préfère garde la monnaie ancre plutôt que la monnaie national. On effet avec une mobilité

parfaite des capitaux en régime de taux X, il n’est pas possible qu’une politique monétaire répond au choque

spécifique qui frappe l’économie national « dans le Mexique, tous les gens ont changé leur monnaie par le dollar »

- Les chocs économique frappent le pays ancre sont directement transmissible au pays qui lui amarre sa monnaie : la variation des taux d’intérêts dans les deux pays sont identique.

- Exposition à des attaques spéculative du pays ancre et des autres pays « si l’Allemagne décide d’imprimé

plus de billets, et vu le taux d’ancrage, donc cela vas répercuter le franc français ».