S. Manandhar - Parlons Newari

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PARLONS NÉWARI

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Manual of modern Nepal Bhasa in French.

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PARLONS NÉWARI

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Parlons...Collection dirigée par Michel Malherbe

Dernières parutions

Parlons farefari, Mary Esther Kropp Dakubu, 2009.Parlons allemand, Hervé RICHARD, 2009.Parlons tcherkesse, Amjad JAIMOUKHA, MichelMALHERBE, 2009.Parlons moba, langue du Nord-Togo, Pierre REINHARD,2009.Parlons shanghaïen, Feng LI, 2009.Parlons bunun, Rémy GILS, 2009.Parlons suédois, Corinne PENEAU, 2009.Parlons agni indénié, Firmin AHOUA et SandrineADOUAKOU,2009.Parlons otomi, Yolanda LASTRA, 2009.Parlons luo, Neddy ODHIAMBO et Michel MALHERBE,2009.Parlons marquisien, Edgar TET AHIOTUP A, 2008.Parlons arawak, Marie-France PATTE, 2008.Parlons khakas, S. DONIYOROV A, D. ARZIKULOV A, C.DONYOROV,2008.Parlons bamiléké, Dieudonné TOUKAM, 2008.Parlons manadonais, Chrisvivany LASUT, 2008.Parlons yaqui, Z. ESTRADA FERNANDEZ, A. ALVAREZGONZALEZ, 2008.Parlons kihunde, Jean-B. MURAIRI MITIMA, 2008.Parlons grec moderne, Cyril ASLANOV, 2008.Parlons lü, Tai Luc NGUYEN, 2008.Parlons karimojong, Christian BADER, 2008.Parlons azerbaïdjanais, Kamal ABDOULLA, MichelMALHERBE.Parlons manjak, Carfa MENDES et Michel MALHERBE.Parlons arménien, Elisabeth MOURADIAN VENTUTINI etMichel MALHERBE.Parlons romanche, Dominique STICH, 2007.Parlons gallo, Nathalie TRÉHEL-TAS, 2007.Parlons lobiri, Fané MAÏMOUNA LE MEN, 2007.

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Sushila Manandhar (Fischer)

PARLONS NÉW AR!

L' Hemattan

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Dr. Sushila MANANDHAR (Fischer)

Associate Professor, Centre for Nepal & Asian Studies/TU, Kirtipur, Nepal

Autres publications de Sushila MANANDHAR (Ficher)

. 1998, Bijoux et Parures Traditionnels des Néwar auNépal' une approche anthropologique et historique,ANRT/Presse Universitaire de Lille III . Lille

. S. O., ;fwë:r-'IJèFT ~'. f[êli ~rdE>IRiq, ~(Nepal-Bhutan Relations .' A Historical Approach) ennépali, Centre for Nepal and Asian Studies: Kirtipur

. 2002, TO/I'II%:/q,) ~ffrq;- ~ (Cultural heritage

of Chapagaon), en népali, Sushila Manan-dhar(Fischer) . Lalitpur. 1992. (Trad.) ~ ~(Oawn of Bhutan), ennépali, Sahitya Guthi/Toyota Foundation.Kathmandu

. 1992. r:ri'j" (Lehainpoo, essais sur les problèmessociaux, en néwari), Oegai Mhicha Prakashan .

Kathmandu. Articles. cinquantaines d'articles publiés dansRevues scientifiques, livres collective, magazines,week-end supplémentaires, bulletins culturelles,journaux et news letters (Népal, France, Espagne,Bangladesh et The Netherlands)

@L'Harmattan, 20095-7, rue de l'Ecole polytechnique; 75005 Paris

http://[email protected]

hannattan [email protected]

ISBN: 978-2-296-10771-7EAN : 978229107717

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tCable des matières

MatièresAvant-proposApropos de l'orthographe néwâJ;1Abréviations Première partie

Introduction au pays (Népal)

Népal actuelPlaine (.Ra1'Oj'k~etI'll)

Collines et Vallées (pajllit!ik~tra)Hautes Montagnesou Himalaya (himalik;.'tJt.l'O)Démographie etPo pulationEconomieRessources naturellesAgricultureElevageArtisanat (industrie)Tourisme et TrekkingSociété et cultureReligionLangueEducationSanté publiquePolitique et AdministrationRelations InternationalesHistoire 15Période mythique (légendaire) jusqu'au Vè siècle ap. J.

C.Période ancienne ou le règne Licchavi et Thakuri (de

l'an 464 au VIIlè siède)Période obscure du VIIlè siècle au début du XlIIè sièclePériode médiévale ou régime Malla (de 1200 à 1769)Période moderne,le régimeShah: de 1769 à nos jours

Seconde partieLangue : Néwari/newa~bhay/nepalabh~â

Langue néwari, nepâ1abha~â ou newa~bhâyTitre du livre et traductionConflit sur le nom de la langue

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2

7

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41

I

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Origine de nepa1abh~etéléments qui l 'ont influencéLa langue : l'identité des NewaJ;1Langue ou dialecteLangue névari/nepi.1abhqi. dans l'histoire 46ExtensionPériode de dégradation et revalorisationDiscriminationRésistance et renaissancePublicationProgrammeradioEnseignementde néwariEcriture. f"MfilliPLEcriture. HPL- utilisée dans ce livreVoyelles m- -~:. nui-ll/d1a.f1Consonnes iff -~:. ha.-8IdJa.{lCalligraphieDivision des lettres et translittérationVoyelles. m--~:. nui-aJduJpVoyelles principales, ~ m--~:. mOnui-aKha.{lSemi-voyelles. ifT1T:m--~:. !JiiKa.{lmii-aKha.{lConsonnes. iff -~:. ha.--iiJ::ha!JPrononciation. " < ocaF8!l1il1.Prononciation de voyelles et semi-voyelles1.a). Transcription et prononciation des voyelles2.Transcription et prononciation des consonnesStructure graphique et prononciation 691.Structure de consonnes vocalisées, <fiR" ~:'\t~orctet.!-

.....

~ ~. svora.stllby'uk1ah;va.Lijanvar.tla2. Combinaisons des lettres, 4~crdet.!""'(j'jrl ëJdT sam.Yll-

ktahyaô/aoavarna2. 1. Combinaisons avec1es cinquièmes consonnes

~ Gt.l~et.! ~ ri ëJdT. patiJŒ1118va.rgah;vanjaovarna

2. 2. Combinaisons de deux fois les mêmes consonnesf~r<JI&t./""'(j'jrl qof. dl/itvah,vaiija.nvarna

2. 3. Combinaisons de différentes lettres. f.J::r91 ~.mi~"ra.varnaGrammaire Hf < byaKanl!L1il

Nom. crt. Dam

5S58

6163

64

7377

II

Page 7: S. Manandhar - Parlons Newari

Composition des mots nominauxGenre. dIT:, ili/1 78Distinguer la genre etla composition des noms féminins1. En ajoutant le suffixe ëff oL au nom masculin2. En ajoutant le préfixe iff /J4 ou -:;JfT1RIÏ au nom

commun3. En ajoutant le suffixe '{ (~) î au nom

masculin4.En changant la morphologie du nom masculin5. En ajoutant différents préfixes au nom commun6. En changant la dernière partie du nom commun7. Différents noms d 'usage courantPronom. ~: êff, ./Damkli/1 oam1. Pronom personnel..:1~ ~ etJ

""~:ë=Jt. puru~-

V'JcaJ:aJ1l8ri1J:8bniidJ

Pronom personnel seul2. Pronomsinterrogatifs~:~ ~:ë=ft,

nbYll$lp viicarama.mk8./111iidJ

3. Pronoms démonstratifs 'j.<i.1i--tqJ"" .,.7j.td<1i.pradarsanavâcablmmiJkA/Inâm

4. Pronoms relatifs ~GJ~tJqJ"""" ~:ë=Jt, $Ilmbaodha-

V'JcaJ:amaJiJkâôniidJ

5. Pronoms indéfinis i5IJ--t4i!""qGJJ"" ~:ë=Jt, anisca-,

Ji'Bni~"'Il1a1mamkA/IniiOJ6. Pronoms réfléchis f--tfoi q l

""~:ë=Jt, nijiv;1caka

ma.tiJkâbniiOJ

Nombre. ~ ri, ./Dba /Jaca.mComposition des mots pluriels1. Composition du pluriel avec le suffixe fit p.im

2. Composition du pluriel avec le suffixe a ta.3. Composition du pluriel en indiquant les nombres

devantle nom singulier4. Composition du pluriel en indiquant la quantité

devantle nom singulierAdverbe <th" kaFka.1. Emploi de suffixe selon les cas grammaticaux et

morphologie des mots

81

102

111

III

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Z. Usages et fonctionnement des déclinaison compa-raison avec le français

3. "Adjectifsverbal"fiïqr rq~QJU', kriyiivi~oa

3. 1. Prépositions ou mots pour les lieux, ~,c-tCt I""I<tt

fiïqr fq ~ QJ u, , stbiina vlicakaJ::njr;ï viSe~a

3. Z. Mots pour le temps. <tt1<Y1CtI"'t<ttfiïqr riIJ~QJur,kii/a viicakakriyr;ï vi..~!la

3. 3. Mots pour indiquer la forme et la condition, -;Jffif

Cf ~rdCt''''t<tt %"EfT rq~QJur, hl1iivavasthitiviicaka

kriyrfi ViSe;;a{183. 3. a). Mots exprimantle rythme d'une action3.3. b). Mots exprimant la forme d'être3.3. d. Mots exprimant la quantité3.3. d). Mots exprimant la comparaision3.3. e). Mots exprimantl 'affirmation et la négation

(avec certaÎn es réserves)

3.3. n. Adverbes et prépositions jouant différents rôlesMots jouant le rôle de conjonction et disjonctionExpression exprimant le doute et les questionsMors exprimant de les notions de qualités, valeur,causeExpression spéciale renforcant une actionCommande d'une action claireSuperstition et surpriseDuplication et renforcemen t des mots

Exclamatifs1. SurpriseZ. Appréciation3. Expression de joie et contentement4. Expression de rejet profond (dégout)5. Expression de peine6. Expression de dégoût7. Expression de peur, de crainte et de mal8. Expression de remerciement, compassionAdjectif. ttqlq..S, !Jvsysu

1. Adjectif démonstratif. ':i~~~c-tCtr"'t<tt eq rf{~.

prmlarSàovaca1cahviiy:,y

Z. Adjectif possessif. ~ I f~\CtCt l "'t<tt eq It.I,~, sviinlltva-

viicakahviiy:,y

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143

N

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3. Adjectif interrogatif .~:~ eq I tf~~, oI1J'lJ.5'I1/I-

vacabbvaysu

4.Adjectifindéfini. ~1"1.r"'tf~61I""<tI eqltf~~, aoiScay-

vacabbva~7J

5. Adjectifs numéraux. ~<otf 1611",,<tI eql tf <:l, SI.lDlk11.vii-~""

.

V'.lcabbva~7J

(5. 1,) Adjectif numéraux définis, 1"14l""tf ~(Otf 111I1"""'"eq I tf~~

'oiSca.vsamkl1yavacakabvâ,vsu

(5.1. a) Numéral cardinal. 4<otf 14-, sa.riJldJ1'W'tha.

5.1. b) Numéral ordinaL~, knJJ.llârtha

(5.1. c) Numéraux en unités,~. a..tiJsât1Ja

5. 2. Adjectifs numéraux indéfinis, UII~~""tf ~(Ot.f111I1"""'"eq Itf~~

'a01"A~;v saLi.tkl1yiivacakab vii.,vsu

Pour la quantitéPour la comparaison

6. Adjectif qualitatif, ~UIIIII",,"'" Gq I tf~~'

gupa.vacaJ:abva~v

(6. 1,) Fonction de comparaison

(6.1. a) Comparer avec un exemple, u\.f~tf ~,

upamayalulana.6.l.b)Comparerentredeuxobjectifs,fGt~QjI4 ~,.....

bi5èSlirtl1a tulaoa

6. 1. c.) Le superlatif. ~ fd4lltf r4- ~, atisay-artl1a......

tu1AnaVerbe 'fIT!", Fasu1. Types de verbes1. a). Verbes intransitifs, ~ Â %m', aJ::a.nnab.l

./iri.Y--B1. b). Verbes transitifs, <:I Â<tI %m', sakarmakakri"f'--B

2. Composition des verbes. tf I~tf I I ~i UI, yJisu"rra

oinmina3. Particularité des verbes3. 1) Verbes accusatifs ~ %m'3.2) Verbes impératifs, ~ %m', agO;irt/Ja

kriyii

3.2. a). Verbes impératifs d'ordre, ~"1IQ.<~",,"'"

~ %m', aoadarasücabiigLi8riI1a../iri.Pli

163

v

Page 10: S. Manandhar - Parlons Newari

3.2. b) Verbes impératifs de commandement, & I~<~"",ch

~ %m, Btlanl.!;vcakaqLiartôakriyâ....

3.2. c) Verbes impératifs de prière, ~""'I~"",Gh~ %m, priirllJaoiisûcalca qLiartba.kriyâ

3.3) Verbes d'habitudes. ~IGfGflt.loh %m,svabbiï1JalJbodbakkrL"vâ

3.4) Verbes indicatifs deformenégative,~

%tIT, akanl!lskrL"vâ3.4. a,) Verbes indicatifs de négation3.4. b.) Verbes de refus et de négation3.4. c,) Verbes d'interdiction d'une action3.5) Verbes en combinaisons, ~~crd ~, :5B.tityuxta

kriy;i4. Temps et conjugaison des verbes, t q

f1;ht.fI t.l1 ~, f va xriyayii svarupa5. Particularité de conjugaison6. Particularité du temps des verbes7. Pas de nécessité d'accord entre verbes et sujets8. Temps et structure verbale8. 1. Indicatif (passé. présent et futur)8. 2. Continuité8.3. Passé "parfait". ~ OJiT'&f, pUr-!1a.xâla(8.3. a) Passé "plus-que-parfait"(8.3. b) Imparfait(8. 3. c) futur "futurantérieur"

8.4. forme impérative8.5. Irrégularités spécifiques9. Auxiliaire

9.1. Verbe ri, khaye," être"

9. 2. Verbe d. daye," J!lJ7lJ1r"10. Particularité des mots affirmatifs et négatifsIl. Composition des "verbes négatifs"Il. 1. Négatif indicatif11.2. Verbes de refusIl.2. (a) ConjugaisonII.3. Empêcher une actionII.3. (a) Conjugaison12. Utilisation de la "lettre" graphique t n:

173

VI

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Utilisation des lettres volantes, r ld.

nip81a 209Formes impersonnelles 211Mots qui ont plusieurs sens 213Quelques conversations courante en néYaril

nevaJ.;lbhi.y ou nepaJabh~a 216Se saluer et répondre 216Exprimer un souhait et remercier 218Exprimer le regret, être désolé, s'excuser et

se repentir 219Exprimer un sentiment etéchanger desparoles 220A la réception de l'hôtel 221Se renseigner à l'hôtel 223Au restauran t : choix de menus au Resraurant 224A l'arrêt de bus 227Achat des billets de Mounlain flight 228Accueillir ou se faire accueillir dans une

famillePrésentation à la famille de Sushila

:goqr tuccii." lapéritif, ~ iJ'l108JiL"déjeuné'Au marché de fruitsAu marché de légumesAu marché d'alimentationA la boutique de souvenirsAller au cinéma: ExprimeruneopinionProverbes et dictons populairesCalendrier neviihJours de la semaineMois du calendrier nepala sambat,Mois additionnelSaison , ~, ftuMoments du temps, t, fQuelques mots relatifs au temps imprécisNombres. <.RIT:, lY8/1 / Q~ l, saÔlkhY8 248

tCrolslème partieNevah (Névad et leur Culture

NevaJ.;l, une ethnie de grande culture parmi lesethnies népalaises 253

231232

234235236237

239240244

VII

Page 12: S. Manandhar - Parlons Newari

PopulationOrigineNewabdans l 'histoireLieux d'habitationVallée de KatmandoufamilleSystème des castes et métiersHabitudes alimentairesReligionActivités économiquesCaractère agricoleCaractère commerçantArtisansAssociations socioculturellesdeguptïja. (digupÜjOJgut/u).)-../gut1Ji, sami{zgu1.lJi(association pour les funérailles)nâsa/lptJjâgut1JiLangueRites de cycle de vie. sa1i1skiirll, Q~"'I<NaissanceAdolescence (rituels de pre-puberté)MariageConsécration des personnes âgéesFunéraillesDivertissements de la viefêtes. nakba/u.:ilaJdJah, <=R<r:""R<r:Nouvelannewa.l;1,nl1tJda et sJvanti nnJr-h.a{tt1Jiti1lapunl1iou ~f.'1Jmaripunl1igl1ys-ciikuslll11uSp)Ja.ncl1amiSivanilril101ipunl1ifête des mères, .mâyiikhv.ti/LqIlf,rgusillinakhahgalhâmuga/lguriipunl1iFête des pères, bii!zriikl1v.â/1sva}Wucarl1iiJJFête des ancêtres, sorl1a.sriidl1amol1ani (dasal)

270

274

275

VIII

Page 13: S. Manandhar - Parlons Newari

Festivités locales: char. \}alanquin et foire. ~ï:nTIIT . ~. q-4-. sthaoIn] ilitnI, me/a. p1/Vll 2 8 2Indra}'aOL/atni et ba.ku'ilaillrdasiKangcsf/llrLjii./nl ou pObâl.-:a!zrebEsikap jii/ni ou hisket de Bhaktpur

otigadya (M~wndraniith)jiitrâ de PatanBollddhajÏ:1}'aO IiIndr-Jjiitra

Pèlerinages. tJrthaf1ïtd~. tirthap'"3./ra

Visite de collines et de grottes. khiiisâlJ./lIVisite de lieux bouddhiques. gû/âdI1armaVisite de sanctuaires .saklipitha, yâUiseF3Visite aux sanctuaires de Dieu NarayanetartiVisite des lieux sacrés en Inde, char-dhamatirthariitraSa/inadi mela.A1àbl:i'nararanme1a

QuatrIème partIeLexique et Bibliographie

Lexique : néwari/nepalabh~â - françaisLexique: français-néwaril nepalabh~aBibliographie

286

2913243')7

IX

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Avant-Propos

Le néwarL nepâlabh~ ou newàQ.bhay est une deslangues nationales du Népal (La constitution, 1990/2047 B. S. ). C'est la langue maternelle de l'ethnienéwar,habitants aborigènesde la vallée de Kathmandou.

Appeler cette langue newàQ.bhay me semble plus justeque néwari car newal;1 veut dire "les NéWar" et bhay "lalangue". Ainsi, la traduction de Partons Néwari doit

donc être, selon mOÏ,neJf/'â/1ôl1â;,vll1iïy; ~:~ ~ce qu'on peut aussi traduire par ~ ~,ne-pii1aôh~1l1â;,fiJ honorantle nom historique de cettelangue.

La page de couverture porte une phrase écrite en troisdifféren tes écritures newàQ.raiija.niï.ôhujÙi1mva/!,prac;J-litaet œnloâgan'(nép,) de haut en bas respectivement.Elles sont tirées du livre nepaJ lipi var~ ~'fuffq GldiJ-lI ~ I de Mr. Robison Shakya.

Cette phrase est la prière de SarasvatilManjushri etBagesvari (Bagesvara) qui sont les divinités de lasagesse, celle qui insuffle l'esprit d'appendre; parler,écrire, comprendre, retenir. expliquer et toutes sortesde métiers. Traditionnellement, les NewàQ.faisaient pro-noncer cette prière à leurs enfants quand ils commen-çaient leurs études. Ils apprenaient à écrire cettephrase; lettre par lettre avec les signes diacritiques.Actuellement, cette pratique est abandonnée et lesenfants newah commenœntà étudier avec les méthodesde leur école.

j'espère que ce livre sera utile aux lecteurs qui s'inté-ressent à la langue newàQ./néwari, ainsi qu'à ceux quiveulent connaître l'ethnie newàQ.du Népal.

Etant NewàQ., je parle néwari/nepalabh~ dans la viequotidienne. J'ai étudié la littérature newàQ. et sonhistoire. Le népâla bh~a est ma langue maternelle et jel'utilise couramment, mais je ne suis pas linguiste. Celivre est destiné à faire connaîtrela langueet la culturenewàQ.aux francophones qui s'intéressent au Népal. Ilnes'agit donc pas d'un livre de linguistique approfondie

x

Page 15: S. Manandhar - Parlons Newari

(je laisse cela aux spécialistes) mais plus simplementdepartager mes connaissances sur mon peuple et ma languematemelleavec1e monde francophone. Depuis quelquesannées, j'écris dans ce but de petits articles qui ont étépubliés dans des revues et bulletins français (enfrançais et en anglais), des revues scientifiques et desjournaux népalais (en anglais. népâlabh~ et népalD.

J'ai fait une thèse en français sur mon ethnie. publiéepar l'Atelier National de Reproduction des Thèses -Presses Universitaires de Lille. Mon intérêt est d'êtreutile selon mes capacités, à l'ethnie à laquelle j'appar-tiens. C'est pourquoi j'ai accepté d'écrire ce livre. Jesuis très heureused'ajouter cette langue parmi les édi-tions francophones et serai ravie de recevoir des réac-tions des lecteurs.

Toute ma sympathie à M. Binod Ojha qui m'a mis eorelation avec M. Malherbe des Editions L'Harmattan,lequel cherchait depuis longtemps une personne pourécrire un livre intitulé Parlons Névari. j'apprécievraimentsa gentillesse et sa pugnacité tout au long cetravail.

Ma gratitude aussi à mon amie Lucette Boulnois pour sarelecture de la première partie de ce livre, ai.nsi qu'àmes collègues Dr. PanchanarayanMaharjandu Centre forNeoal and Asian Studies, Kirtipur, Ms. Rajani Shakya(journaliste), Mr. T. Singh et Ms. lsvari Shresth duNeoalabhasa Central Deoartmen t, Patan, pour leur aidelogistique.

Je tiens à remercier tout particulièrement mon épouxGilles Fischer pour son temps, sa relecture attentive etpatiente des épreuves de ce livre, et ses commmentaires.Sans le soutien moral et financierde mon époux ce livren'aurait pas été écrit.

Sushila MANANDHAR(Fischer)E-mail:sushilamf@)yahoo.comAssociate Professor in History

(Ph.D. in Cultural Anthropology,France)Centre for Nepal & Asian Studies IT. U., Kirtipur. Nepal

XI

Page 16: S. Manandhar - Parlons Newari

A propos de l'orthographe en nepalabhâ~

En néwari, nepa1abh~, il n'existe pas de majuscules ouminuscules comme en français. On ne fait pas dedifférence (dans la prononciation ou par écrit) entre(if, la et ('", m I ur, pet tT, yo. . Les NewâJ;l utilisent

(if, la au lieu de ('", rll, Oa reine: ~. lani I ~,

rânî, tT, }':!lau lieu de ur, p ou inversement comme le

client: tltŒ~'H "i, jJjam;ioa I t.IŒ.I-fl "i yajamiloa ou Ie

voyage: jiitni, (jff'?ff / }"'li/I'lI. "QT?ITI

On utilise à la fois Wlet fB pour la prononciation de la

lettre (f, exemple:~,.meva. ou.mewa I ~:, M;>JnI!l

ou M;>vâ/1.Certains NewâJ;l utilisent ha ou /a!1 au lieu defB exemple: ililaVll, iiitabar I Bhairav.a. Bl1airalJ, Bhai-/a!1... Bien que ces mots s'écrivent et se prononcentdifféremment,leur sens est le même.

Dans ce livre je transcris partout (f par fa. Toutefois,afin de rendre la lecture plus commode au lecteur fran-çais habitué à voir le mot "Néwar" écrit avec la lettreJJXj'écrirai Néwar, NewâQ.et newatlbhay.

L'accent aigu n'existant pas en nepâlabh3$ (on écrit:NepiiL nepiil.i nepalahl1#8, NewlÏ,fJ,NewlÏ1: neJJ'liri ne-HiH,(zôhay.J,le son é sera remplacé par un e. Toutefois

puisque les mots Népal et Néwar sont utilisés avecaccent en français. pour les mots Népal. népali. Néwaretnéwari je conserverai dans les phrases en françaisl'accent aigu. Pour la translittération de mots et dephrases en nepâlabh3$ je n'utilise ni accent ni majus-cule, mais j'ajoute les diacritiques selon la pronon-ciation NewâJ;l. comme ceci: Nep8/L Newa,fJ, newari etnepiila- ôl1lÏ{iiiAinsi, ces mots seront présentés commecela: NeJJ''li/J,neWll/1ôhiiy;nepii1aôh~..a. Ceci. afin d'har-moniser la prononciation avec les autres mots newatl.Ainsi. dans les phrases françaises de ce livre l'ortho-graphieest écrite Népal. Népali. Népalais, Néwar. Néwa-ri et dans les phrases en nepâlabh~ avec les diacri-tiques NepiiL nepiili ...

XII

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Les Népalais utilisent plusieurs orthographes diffé-rents, au choix, pour un même nom ou prénom, parexemple: les noms Vajracarya, Vajracharyaou Bajracha-rya I Tamrakar, Tamot ou Tamo.\)1 Shrestha ou Shresth /Achà.\), Achary, Acharya ou Acarya, et les prénoms:Dipak, Dipaka ou Deepaka I Gyanbahadur, Gyan Bahadurou Janbahadur...les noms et prénomsdes hommesontétélaissés tels qu'on les a trouvé écrits. Ainsi. tous lesnoms et les prénomsdes gens, des ethnies, des castes etdes endroits (pays, villes, villages, quartiers...) sontécrits tel qu'on les écrit localement. c'est-à-dire sanstranslittération exacte et sans ajouter de signes diacri-tiques. Par exemple: pays - Népal. ville - Patan, Kath-mandu, villages - Bulu, Chapagaon, Sunaguthi quartiers- Lagankhel, Basantapur, ethnie et castes - Kirat, Rai.Limbu, Shah, Tamrakar, Manandhar, prénoms - Gya-nendra, Bahadur, Maya, Ram, Pancha,Kumar...

Les mots new~ sont écrits avec les diacritiques et deslettres selon la prononciation newa.b., par exemple:~, nayKu, maLl!JCrI "Rf:, mPa/1, tête! "Rf:~,mva./1ll1l1}'SlI(litt.) laver la tête, (senssc dollt.:..l1er)I~, y7ikanil rapidement hienMt I ~:, siLÇ1.p,souffles / ~:, sasajJ, maison natale de 1 ëpousc ... Etla translittération d'une phrase se fait comme ceci :

('17f 'f<i êf<.ifI ~ QfR<I':&që=fIriinultl1ana f'a./a. ratnamâkbal1hf'ana.Oitt. Ram ici vient. I Ram ici liu. Ratna Oes lettresvenu,) étudie/liURam est venu ici RaIna étudie (JesRom vientici. lettres). Ratna a étudié

SushilaManandharŒscher)

XIII

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Abréviations

Ang. - Anglais

Abla. - Ablatif

Accu. - Accusatifap. J, - C. - après Jésus Christ

av.J. - C. - avant]ésus Christ

COO - Chief District Officer

EICG - East India Company Govemment

litt. - littérature. littéralement

NDS - National DevelopmentService

nép. - Népali

N. S. - NépalSarilbata(è.re)

néw. - Néwari! nepalabh~

SAARC - South Asian Association for Regional Co-operation

skt. - Sanskrt

trad. - Traduction

V.S. - Vikrama Sarilbata (ère)

"XXXH""

XIV

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première partie9ntrodu.ction au. PQlJS (lJépal)

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Népal actuel

Le Népal est un pays de l'Asie du Sud qui a unesu perfide de 147,181 km carrés (Sta.tistical pocket book1996). Il se situe au nord de l'Inde entre 80.15-88.10de longitude est et 23°2'-30° 10' de latitude nord(£nqrlopédieUniverselle, 1989: 188) et a la forme d'unrectangle allongé. L'Inde borde ses frontières sud, est,ouest et au nord et nord-est il est limitrophe de larégion autonome chinoise du Tibet.

Carte no. 1 : Carte du Népal (Source: Nepal-polgojpgllwww.leqrnnc.com)

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Géographie: C'est un pays situé dans la régionhimalayen ne connue dans le monde pour inclure le plushaut sommet du monde de la chaîne Himalayenne, desforêts, des vallées et des plaines. On y trouve desclimats variés selon les régions: tropical dans la plaineet glacial dans l 'Himalaya. Géographiquementle pays estdivisé en trois régions;

Plaine (TaraI ksetra): La plaine, le taraI du sud duNépal, est située à une altitude allantde 150 à 1,000 m.environau-dessus du niveaude la mer. La région occupeenviron 17'7..du pays. Une grande partie du taraI estfertile et l'on y trouve des grandes forêts. Plus de 40%des terres sont cultivées. L'agriculture produit du riz,des lentilles diverses (rouges, jaunes, vertes..), du blé,du mals, des légumes, de la moutarde, de la canne àsucre, du tabac et divers fruits (mangues, litchis,ananas, fruits du jacquier), bananes, noix de coco,pastèque..,). Bien que l'agriculture soit la premièreoccupationdu peuple, certains habitants possèdent desusines productrices de sucre, d'allumettes, de savon, desac de jute, de sandales de plastique et de caoutchouc...aussi d'autres exercent des activités commerciales, outravaillent dans la fonction publique ou dans l'admi-nistration.

Selon le recensement de 1991, 46,7% de la populationtotale du Népal vit au TaraI, ce qui représente le tauxdémographique le plus élevé du pays. Les habitants decette région son t Tharu, Rajaput. Rajavamshi, Satar, etc.;ils parlent maithili, aubhadi, bhojapuri. hindi...Bien sOr la génération actuelle parle facilement lenépali.

Collines et Vallées (paôadi ksetra) ; La superficie quis'étend du sud klraIau nord de l'Himalaya (Népal) estnommée ftaôm/i k..setrB, on y trouve des vallées, desbassins, des collines et le moyen Himalaya. La région sesitue entre 914 et 3,084 m. au-dessus du niveau de lamer et occupe68% de la surface du pays (Pandya, 1981;169). Environ 10% de la surface de la région estcultivée; essentiellement du riz, des céréales, des

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légumes, des épices et certains fruits (oranges, pommes,noix, prunes, pêches, raisins, citrons, papaye,poires, ..J. Malgréune production agricole insuffisante,la plupart des habitants vivent de l'agriculture et del'élevage. Autrement l'économie de la région est baséesur la production artisanale notamment: metal-craftfvond-craft slone-crall, papeterie, tapisserie, et lecommerce de produits locaux ainsi que sur le tourisme.Certains exercent des activités dans le commerce, lafonction publique ou l'administration.

Environ 46% de la population totale du Népal vit danscette région, qui regroupe principalement les ethniesKirat (Rai, Limbu, Hayu), Tamang, Gurung, Magar etNéwar. Toutes ces ethnies ont leurs propres culture,tradition et langue (Rai, Limbu, Hayu, Tamang, Gurung,Magaret néwari/nepa1abh~)qui les différencient.

Carte no. 2 : La population du Népal en pourcentages parlantdes langues différentes (source: RimaI (edJ, 2007. SocialMosaic ).

:Major Language Conce

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,,_.,

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Carte no. 3. : Carte de la Vallée de Kathmandou ( Source: jpghttp://homepagelnifty.com

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Selon le dernier recensement, la langue Néwari estparlée par 3,63% de la population totale du Pays ( ed.RimaI. 2007, SocialMOsaic: 22).

Hautes Monwnes ou Himalava UJimali ksetra) : Larégion des hautes montagnes ou Himalaya se situe dansle nord du Népal et s'étend vers l'est. On y trouve laplus haute montagnedu Monde, l'Everest, ou Saganoal11aqui culmine à &,848 mètres, et dix autres sommets quidépassent les 8,000 mètres. Dans cette région onrencontre des villages de Sherpa, Thakali, Manangi,Bhote (Tibétain) situés à des altitudes entre 4,000 et4.500m, où il neige presque toute l'année. La superficiereprésente 15% de celle du Népal. dont 2% seulementcultivable à cause de la mauvaise disposition des terres.Les habitants de la région ne peuvent cultiver que duseigle, des pommes de terre et des pommes (fruits); ilsvivent de l'élevage de moutons, chèvres de l'Himalaya,'J'l./Dgra,yaks et poulets. Ils utilisent ces animaux à lafois pour se nourrir, se vêtir et comme moyen detransport. Malgré toute ces difficultés, 7% de lapopulation totale du Népal vit dans cette région.

Démo,uaohie (Pooulation) : D'après le recensement de1991. la population du Népal. est de 25. 284.463habitants. Le taux de croissance démographique est de2.32% Ian (Estimation, juillet 2001). Selon cetteestimation, la population atteindra bientôt 26 millions.Actuellement la densité de peuplement est de 175,45hab/km20nternet,2003, Population ).

On rencontreau Népal plus de 35 ethnies dont plusieurselles-mêmes subdivisées. Un tableau exact et completdes ethnies du pays fait encore défaut aujourd 'hui. Selonle Dr. DahaI. un ethnologue népalais, plus de 100 tribusethnies, y compris des nomades, viventau Népal. Fautede recherches, le gouvernement népalais n'a pas pu lesenregistrer sous une identité définitive. Certainestribus nomades ou vivantdans des forêts (les Raute, lesKusundales Chepang...) sont envoie de disparition. Lesprincipales ethnies identifiées sont les Bra.mhan -~etri.

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NéwadNéwa,\ÜI, Gurung,Magar,Kirat (Rai, Litbu, Hayu),Tharu, Sa-tar, Badhi. Sherpa, Bhote, Thakali. Raute,Kusunda, Chepang, "Musalman "...Toutes ces ethnies ontleurs propres culture, tradition et langue, qui lesdifférencient entre elles.

Economie: Le Népal est l'un des pays les plus pauvresdu monde. Selon des statistiques de 1993, le revenu parhabitant est d'environl90 $ par an. Les exportations duNépal restent très faibles (environ 130 OOO$/an), lechiffre des importations est égal au triple de celui desexportations (Statistical Pocket Book of Nepal; 1996 :303-304). Le valeur de la monnaie est très faible, letaux de changeRoupie contre Euro est d'environ 100roupies népalaises.

Ressources naturelles: Jusqu'au siècle dernier, lesressources naturelles, notamment en fer, cuivre rouge,charbon, bois, herbes médicinales, ont joué un rôleconsidérable dans l'économiedu pays (Regmi,M. C. 1987: 68-69). Actuellement, ces ressources naturelles sontpeu exploitées ou complètement abandonnées. L'eau estla plus importante ressource naturelle du pays avecenviron6,OOO cours d'eau alimentés par les nombreuxglaciers et la fonte des neiges. Le Népal peut utilisercette ressource de diverses manières pour développer laproduction d'électricité, l'irrigation... Il est trésregrettable que, pour divers raisons complexes etvariées, les ressources en eau du pays ne soient pasdavantage mises en valeur. Faute d'une bonnedistribution, dans certaines villes il n 'y a- même pasassez d'eau potable.

A2riculture L'économiedu pays repose majoritairementsur l'agriculture et l'élevage. C'est encoreaujourd'hui laprincipale occupation des Népalais. L'agricultureproduit du riz, des lentilles diverses, du blé, du mals,de l'orge, des pommes de terre, des légumes (épinards,choux, choux-fleurs, champignons, carottes, radis,petits pois, asperges, courgettes, potirons, haricots,

I. A partir de maintenant! 'ethnie ~ sera écrite ~ motexact ennewal;lbhây.

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colza...), de la moutarde, de la canne à sucre, du tabac;des épices (piment. cumin, gingembre, curcuma.cardamome, laurier...), du coton et divers fruits(concombres, man gues.1itchis, ananas, fruits du jaquier,bananes.noixde coco, pastèque, oranges, pommes, noix,prunes, pêches, raisins. citrons, papayes, poires...).Exceptés les légumes, la production agricole du pays œsuffit pas à l'alimentation de la population (StatisticalPocketBookofNepaJ: 1996 : 80-82).

Elevage: Les principaux animaux d'élevage : vaches.buffles, chèvres, moutons. yaks. ânes. poissons, poulets.canards et dindes. Les Népalais utilisent ces animauxpour se nourrir (lait, viande, oeuf..J, se vêtir et secouvrir (laine, peaux, plume...), comme moyens detransportet pour les travaux des champs.

Artisanat (industrie) Il y au Népal des usinesproduisant du sucre, des allumettes, du savon, des sacsde jute. des sandales et chaussures, des tissus, desvêtements, des ustensiles, des instruments aratoires,des tapis... Certaines ethnies exercent des métiersartisanaux tels que: métaleurs (forgerons, orfèvres...).ébénistes (bois), tailleurs de pierre. bijoutiers,papetiers, tapissiers. Cela entraîne l'activité commer-ciale de produits locaux.

Tourismeet TrelddnK: A partir de l'année 1950. datede la première ascension d'un sommet de l'Annapurna(culminant à plus de 8.000 mètres) par Maurice Herzogle Népal s'est ouvert aux touristes et aux alpinistes.Depuis lors. le tourisme y est devenu une activitéimportante. Chaque année y viennent.de tous les coinsdu monde, de nombreux étrangers, principalement desIndiens. des Anglais, des Américains, des Japonais. desAllemands, des Français, des Italiens, des Canadiens.des Chinois, des Espagnols. Le meilleure saison pourvisiter le Népal, ce sont les mois de septembre etoctobre et pour les randonneurs les mois de mars-avrilou décembre. En 1990 le Népal a accueilli environ300.000 touristes. Chaque année, plus de 40,000randonneurs pratiquent le trekking sur les pentes

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himalayennes, principalement autour de l'Annapuma,de l'Everest et du Dhaulagiri. Le tourisme et le tœkkiogfournissent au pays un revenu important;malheureusement, faute de stabilité politique, depuisquelques années, la situation du tourisme ne cesse de sedégrader.

Société et Culture: La société népalaise estcomposée d'un ensemble de tribus et d'ethniesmajoritairement sédentaires. Bien que ces ethnies ontchacune leurs propres traditions et coutumes, le codenépalais est le même pour toutes; on peut décrire lasociété népalaise de cette façon:

A part les Sherpaet les Bhote, la société népalaise estpatriarcale. La plupart des Népalais vivent en famillequi regroupent deux ou trois générations dans la mêmemaison. Les personnes les plus âgées sont responsablesde la famille; chacun participe aux diverses tâchesdomestiques, de manière à ce que la vie familiale soit laplus harmonieuse possible.

Les Népalais pratiquent le mariage arrangé. Le codenépalais interdit la polygamie et la polyandrie.

Les Népalais prennentdeux repas par jour, plus deuxgoûters (selon la situation économique familiale). Labase de leur nourriture consiste en dill (soupe delentilles), hoat (riz cuit à la vapeur), tarkariUégumes)et acoar(sauce piquante). Les repas se prennent versIOh le matin et 20h le soir. plus, entre-temps deux foisun petit goûter, l'un très tôt le matin, l'autre au coursde la journée. Les habitants de la plaine remplacent leriz par du pain fait à la maison, la plupart mangentversmidi et non à dix heures. Les Népalais mangent de laviande de buffle mâle (sauf les Brahman-k~hetrD;ainsique de la viande de chèvre. de mouton, de porc (sauf,pour le porc, les Bramhans, certains Néwar et lesMusulmans), et aussi du poulet. du canardet du poisson.Laloi interdit de mangerde la vacheet du veau.

Les boissons habituelles sont l'eau. le lassi le thé, lejandll(vin de riz)co}'11.llg(vin de millets). le raksi(alcool),

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L 'habit national est la daura-surwal pour les hommesetle gunyo-cnolopour les femmes; cependantles habitantsdes différentes régions et ethnies ont leurs proprescostumes et ornements.

La société népalaise célèbre un grande nombre de fêtes,dans certains endroits on en compte, presque une parjour tout au long de l'année: fêtes nationales(démocratie, jour de déclaration de la constitution...),fêtes religieuses (dasai tihiira, Bouddha jayanti chalkle Ramadan, le Moharram (pour les Musulmans), Noël (

pour les Chrétiens)..,); fête du nouvel an national.Vikrama samba/, différents calendriers newa.\1, nepal

sambat" des Sherpas et des Tibétains, lhosar. calendrieroccidental, premier janvier..., fête des rites du cycle devie (naissance, fête du "deux fois né", mariage,funérailles..,) selon la tradition de chaqueetbnie.

RelÜÜon : jusqu'avril 2006, le Népal était le seulroyaume hindou dans le monde. Selon la constitutionnépalaise l 'hindouisme est la religion d'Etat mais lesdiverses ethnies pratiquent d'autres religions: leBouddhisme, l'Islam, le Christianisme. le jaïnisme, etc.en toute légalité (artide 4/1: 2047) . En 2006, leparlementa déclaré le Népal Etat laïc.

Selon les statistiques (1991), plus de &6'70des Népalaissont de confession hindouiste; on compte au Népalenviron &'70de bouddhistes, un peu plus de 3'7.. demusulmans; 2'70 de la population pratiquent le Kiratdharmaet le chamanisme,et le reste le Christianisme, lejaïnisme; certains (la plupart des Dalits, "intou-chables") ne déclinent pas leur appartenance religieuse.Jusqu'à aujourd 'hui, toutes ces religions coexistent auNépal sans provoquerde guerre civile.

Lan~ : Selon l'article 6/1: 4 de la constitutionnépalaise (1990. le népali est la langue d'Etat, rastrabh;l;;iiJ, utilisée comme langue officielle dans l'admi-nistration au Népal. Pour toutes les correspondancesavec les pays étrangers: négociations. traités, accords,etc., le gouvernement népalais utilise l'anglais commedeuxième langue officielle. Dans la vie quotidienne, les

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gens parlent leur langue maternelle. Toules les languesparlées sur le lerritoire népalais sont considéréescomme langues nationales. rJstf''lya bh~ Selon lesstatistiques. il y a 35 langues et plusieurs dialectesseraient utilisés comme langue maternelle par lesdifférents ethnies (Department of Informations. 1999 :30). Selon l'encyclopédie El Pais. 112 langues seraientparlées au Népal. Il est vrai, qu'il y a autant de languesqu'il y a d'ethnies et de casles. Certaines langues etdialectes existent seulement comme langues parlées carce sont des langues sans écriture.

50.3 % de la population totale du Népal parle Népali.11.8% parlent le maithili, 7.5% le bhojpuri, 5% lenéwari. 4.9% le tamang, les 20.5% restants se répar-tissent entre les différents autres dialectes et langues(Statistiques 1999). En 2007, la répartition est quelquepeu différente:

Dia2ra.m.me : Social mosaic. 2007

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Ce livre est consacré à la langue néwari historiquementnomménepâlabh~.

Dans les professions du tourisme et de l 'hôtellerie. 00utilise également différentes langues étrangères, selonl'origine de la clientèle. La plus souvent il s'agit del'anglais, de l'hindi de l'allemand, du japonais. dufrançais. de l'espagnolet de l'italien.

Education: Au Népal. l'histoire de la scolarisation neremonte pas très loin. Le première école publique estnée au début du XXè siècle. Depuis, des efforts ont étéfaits pour scolariser la population (Manandhar,S. Ioap,3 juin 1992). En 1991. on comptait 19.000 écolesprimaires assurant la scolarisation de 3 millionsd'enfants environ, 6,000 établissements secondairesaccueillant environ 775,000 élèves, et cinq établisse-ments d'enseignement supérieur (universités. acadé-mies...) de tous niveaux et disciplines (leUres etphilosophie, droit. médecine, architecture. sciences ettechnologies ).

Malgré d'importants efforts de scolarisation. le tauxd'alphabétisation reste très faible. De nos jours encoreles deux tiers environ de la population est analphabète.l'analphabétisme touche plus des trois quarts desfemmesde la population totale. Selon un rapport datantde 1995. 49,9% des hommes népalais savent lire etécrire contre seulement 14% pour les femmes népa:-laises.

Santé DubUaue : Le gouvernement ne peut pas s'occuperréellement de la santé publique comme on le fait eoFrance. Il y a encore des villages où il n'existe nihôpital ni dispensaire. La plupart des Népalais vivantdans des régions éloignées de la capitale, se font soignerpar des médecins locaux qui continuent de leurprescrire des produits naturels. la pratique du ~ftWa..;ils utilisent des méthodes de soin traditionnelles.suivent les conseils de guérisseurs, chamans et desages-femmes. La plupart des Népalais croient que leursmaladies sont provoquées par les colères de la Nature etdes divinités, devi devais ou l'influence des mauvais

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esprits, 6hllla, preta, 6ayt/, pi/ri etc.. Donc, en cas debesoin, pour se soigner, ils vont tout d'abord (surtoutdans les villages) consulter leur chaman, leur guéri-sseur ou la personne possédée par un esprit divin pourtrouver la cause de leurs maux et chasser l'influencedes esprits malfaisants. Ils croient également que leursmaladies proviennent des mauvaises dispositions desplanètes et des querelles des astres. Pour pacifier lesmauvais esprits souvent ils consultentdes astrologues.

Dans les villes on trouve des hôpitaux pratiquant lesmédecines allopathique, homéopathique ,et aYlIrvediqlle.En 1980, on compte au Népa1800 ,000 gUérisseurs,2,000médecins pratiquant la médecine a.YlIrvediqlle. 500médecins homéopathiques et allopathiques et 334infirmières (Subedi. 2001 : 11-13). En 1992, le nombrede Médecins allopathes est de 1,500 et celui desinfirmières en service d'environ 700 (Chazot, 1996 :16). Actuellement. il y a beaucoup d'hôpitaux et decliniques privées dans toutes les villes du Népal; maisle coût des soins dans les établissements privés resteinabordable pour l'ensemble de la population.

Depuis quarante ans, les enfants dans les maternitéssont automatiquement vaccinés contre les maladiestelles que la tuberculose, la polio, la vérole... Pour lesenfants qui ne sont pas nés à l'hôpital. le gouvernementnépalais a mis en place un service de vaccinations àdomicile.

Selon un rapport officiel de 2001, l'espérance de vie estd'environ58-65 ans pour les hommeset 77 ans pour lesfemmes; mais bon nombre de personnesviventjusqu 'à8 0ans et plus.

La plupart des Népalais souffrent de gastro-entérites.Les autres maladies plus fréquentes sont la méningite,le diabète, l'hypertension, l'hépatite, la "fièvre", ladysenterie, etc.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (WHO), eo1999, au Népal. 34,000 personnes étaient atteintes duSIDA; 2,500 d'entre elles sont décédées. Le nombre de

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Népalais positifs au HIV augmente de 14 chaque jour(TfJeKathmaodllpost, )/4/2002).

Politique et Administration: Depuis 2007, leNépal monarchie durant des siècles est devenu uneRépublique. Le pays a adopté un régime de démocratieparlementaire avec monarchie constitutionnelle. Le RoiGyanendra Bir Bikram Shah Dev a été expulsé. Il avaithérité du trône le 4 juin 2001 suite au décès de sonneveu le roi Dipendra Bir Bikrma Shah. (Peu après ilavait nomméSurya Bahadur Thapa, au poste de PremierMinistre,) Le premier février 200), il avait pris lespleins pouvoirs et s'était autoproclamé chef du gouver-nement. Cependant suite à une grève générale contre legouvernement en avril 2006, le 21 avril, le systèmemultipartite a été rétabli (le 22 du même mois,nomination de Girija Prashad Koirala au poste dePremier Ministre et Chef du Gouvernement.). unenouvelle constitution est projetée; ainsi que la tenued'élections.

Selon la constitution de 1991. l'Assemblée comportedeux chambres: le Conseil national, ~.liya sahhacomposé de 60 membres (3) officiels2, 10 membresnomméspar le roi et 15 élus par un collège électoral) etla chambredes représentants, pratinidhisahha composéde 205 membres, élus au suffrage populaire pour unedurée de cinq ans. Le pratinidhi salJha se réunit deuxfois par an pour proposer et promulguer de nouvelleslois, des projets de développement, des réformes... Le~triya salIha se réunit pour discuter des propositionsdu pratinidhisahh8 (Celui-ci a le droit d'approuveroud'amender les propositions du pratinidhisahhii.) Toutesles propositions approuvées par le ~tri}'"Il salIha, sontprésentées au roi pour accord, c'est seulement avec sonaccord que les projets seront finalisés et réalisés.

2. Représentantsdes différents départements et ministères qui

deviennent automatiquement membres de cette chambre

(~ ~, pm/ilpOilsildasya); par exemple, le jugesuprême, chefde la commission du Plan...

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Le pays est divisé administrativement en 5 régions,lesetra, et 14 zones, aocl1a1a, elles sont subdivisées en75 districts, jLlla, 36 municipalités, nBgarp;i/ibi et3995 comités de village, gâun vikiiSa samili Chaquedistrict est gouvernéparun Cl1icfPistr.kIOf.lkcr(CDO)chargé de faire respecter la loi et faire appliquer lesdirectives ministérielles. Les chefs de municipalité etde village sont élus par les habitants. Les municipalitéset les comités de village ont sous leur responsabilité lasanté publique, le recouvrement des impôts (locaux...),le maintiende la paix et la sécurité des habitants,(avecl'aide de police).

Relations Internationales: Le Népal a des relationsbilatérales et multilatérales avec un certain nombre depays du monde. Il est membre de plusieurs organi-sations mondiale (1999, Ministry ofF oreign Affairs). Entant que membre de l'Organisation des Nations Unies iladhère à la charte des Nations Unies. C'est un desmembres fondateurs du Mouvementdes Non Alignés. En1975, le roi Birendra Bir Bikram Shah Dev a manifestéle souhait que soit .reconnu au Népal le statut de "Zonede Paix". Depuis, un peu plus de 85 pays y compris laFrance, ont accordé au NépaL ce statut de "Zone dePaix". Le Népal est un des pays fondateurs de la SolltlzAsian Association .lôr RcgionaJ Co-opcraLion (SAARC)crééeen1985.

En 1960, le Népal a accueilli un grand nombre deréfugiés tibétains. A partir de 1990, il a donné asile surson territoire aux réfugiés bhoutanais. Malgré tous lesefforts bilatéraux, le retour des réfugiés bhoutanaisdans leur pays n'a pu encore se réaliser. Les Tibétainsquittant leur pays continuentà trouver refuge au Népal.Bien entendu, le Népal ne peut accueillir indéfinimentdes réfugiésdu Monde.

Histoire: Le plus ancien document mentionnant leNépal est l'atlzarha. ~ (800- 600 avo J- C.); puis leNépal est mentionné dans le .KollIll/ya ar/ha shtb'ira.,ouvraged'économie écrit au quatrième siècle avo J- C. ;enfin il apparaît dans une inscription gravée sur un

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pilier à Allahabad de l'Empereur indien Samudra GuptaC335-3T».

Cependant, l'absence de fouilles archéologiques et derecherches approfondies, ne permet pas de préciseravec exactitude l 'histoire du Népal. Depuis quand,comment et sous quelle forme, le Népal a existé etcomments'est développée dans les faits la civilisationnépalaise. L'histoire anciennedu Népal inscrite, dans ledéroulementdu temps, se présente comme un répertoirechronologique d'événements, un ensemble passionnantde mythes et de légendes.

OrÜzine Selon deux légendes populaires, aucommencement la vallée était un immense lac. Lesbouddhistes croient que le lac fut vidé de ses eaux parle Saint Manjushrivenudu Tibet pour rendre hommage à"la flamme qui émane spontanément d'un lotus",smymilbhll. Après que les eaux eussent été évacuées ilinstalla ses disciples, leur donna un roi. Dharmakar(SrvayadJbhlJpllrJ(l3 : 2). Voilà pourquoi on y trouve despopulations mongoloïdes, d'origine, venues du Nord.Selon une autre croyance, Kri~J;la, le dieu hindou a vidéle lac de ses eaux et a fait vivre là les bergers, gva./J.lSelon le Pa.f.:hllpatiplJra!lB, grâceà l'une des vaches d'unberger, nomméNripa, les habitants ont retrouvé sous laterre leur dieu Pashupatinath. Plus tard ce berger estdevenu un sage, nomméNemuni; d'où Népal. le nom dupays.

Selon une autre version, la mot Népal signifie, entibétain, maison de la lBintdné - laine fpal- maison).Les Tibétains, et aussi les Indiens, appréciant la bonnequalité de laine produite au Népal. l'avaient nomméainsi, d'après ces mots. Selon une troisième version, lemot "Népal" est composé des deux mots ~ou niY'HOla(1aloi) + pa10u paJaka(gardiende la loi ou fidèle à la loi).Le pays fut nommé "Népal" pour indiquer que là lesgenssuiventfidèlementla loi.

Période mythique (Ié~endaire)iusau 'au Vè siècle a{). J.-

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Ç..3 : Selon la chronologie de la gopâ/ariijaTl1l1iJsâ.ha1L:

avant que l'on dispose d'une histoire épigraphique, leNépal a connu trois dynasties différentes:

A partir de Nppa, la dynastie goptl/8 (bergers de vache,vachers) qui ont gouverné le Népal pendant environ 520ans sous le règnede huit rois.

Les bergers de buffles ou la dynastie des mal1~aqui a évincé gopala et gardé le pouvoir pendant 111 anssous le règne de trois rois (Vajracarya& Ma1la, 1985 :121 ).

Les mahispa./a furent renversés par Yelarilbar, de ladynastie Kirat, qui conquit le pays. Avec Yelarilbar,premier roi Kirat du Népal, les Kirats ont gouverné leNépal pendant 188 ans sous le règne de 32 rois (Vaj-racarya& Ma1la, 1985 : 122). La dynastie Kirat a laissédes traces dans l'histoire politique: ainsi. eUe estmentionnée dans l'épopée indienne du D18I1.aôl1a.rabl.L'un des successeurs de Yalarilbar (probablement lesixième), Humati, était le roi du Népal à l'époque de laguerre du D18I1.aôbaralllen Inde". Pendant le règne deJitedasti (le septième roi Kirat), en 560 avo J,- C., àLumbini, la reine Mayadevi (Kapilabastu) donnanaissance au prince Gautama, qui deviendra Bouddha,l'éveillé, à Boddhagaya, en Inde. Le Bouddhisme serépandit en Inde; l'empereur Maurya Ashoka (269-232avo J, - C,) s'y convertit et se rendit à Lumbini; il y alaissé un pilier portant une inscription qui indique quelà naquit Bouddha. A cette époque régnait sur le Népalle roi Sthun, quatorzième roi de la dynastie Kirat.Ashoka visita la vallée de Kathmandouet donnasa filleCharumati en mariage à un Népalais, Devapal. Charumati

3. L'histoire du Népal se divise entre les périodes suivantes:

Période mythique: avant l'histoire épigraphique auNépal; période ancienne ou période Licchavi : Vè(464)-VIIIè siècle; période obscure VIIIè-XIIIè;période médiévale ou période Malla : de 1200 à 1769;période moderne: de 1769 à nos jours.

" . L'épopée manabharat est l 'histoire de la guerre entres deuxlignées royales en Inde.

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fonda un monastère, Cbart/mati omara et construisitcinq stt/pasportantle nomde son père Ashoka, à Patan.Le vingt-huitième (Wright, 1990 : 50-80) ou trentième(Vajracarya& Malla, 1985 : 122-124) roi Kirat du Népalfut vaincu par la dynastie des Licchavi venus de l'Inde,ce qui mit fin au règneKirat.

Période ancienne ou le rè2ne Licchavi et Thakuri (de464 à 900): Jusqu'ici on n'a pas pu dater exactementl'entrée des Licchavis au Népal ni leur victoire sur lesKirats. La civilisation de Vaishali. un état indien a bienfleuri sur le règne des Licchavi. Les Licchavi ontsoutenu la dynastie Gupta et l'ont aidée à s'établir dansle nord de l'Inde, vers le premier siècle de l'ère chré-tienne.

On ignore à partir de quand ils ont établi leur régime auNépal. La première source historique écrite date ducinquième siècle: c'est une inscription, gravéesur unpilier (à Changu) mentionnantla dynastie Licchavi auNépal. Cette inscription, datée de l'an 464 de l'èrechrétienne, décrit les victoires du roi Mandev (464-506)'j ainsi que son règne et son amour de l'art (et del'architecture); elle évoqueégalementles quatre bravesrois ancêtres et le courage de la reine-mère Rajyavati(Vajracarya,2030 V. S. (1973) : 11-30). Mandev émitune monnaie, le 01ll0âka. Ce fut la première monnaienépalaise. Ainsi le règne de Mandevest-il considérécomme le commencementde l'histoire écrite et authen-tique.

Il n'existe aucun témoignage écrit quant auxsuccesseurs de Mandev jusqu'au règne du roi Shivadevpremier, Sous le règne de Shivadev, Arilsuvarma, unnoble, apparartdans la politique du Népal. Tout d'abordil apporte son aide au roi Shivadev, puis il est devantson maiJa.5amanta, "ministre", enfin il lui succéda surle trône et prît le titre de flU1/1a.rajadltinJja.

'j A partir de maintenant, les dates occidentales (l'ère ap. J-

C') seront indiquées uniquement par année quant à toutes lesautres dates elles seront indiquées avec les initiales de leursnomsd'ère: N. S. IV. S.u

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Ainsi Arilsuvarma, probablement un ThaturL succéda àla dynastie Licchavi. Arilsuvarma fut un des rois lesplus remarquables de la période Licchavi. bien quen'appartenantpas à la dynastie Licchavi mais Thaturi.Il a fait bâtir le palais Kai!&Y1akutôl1avana,. Il a protégéde son bouclier 1'hindouisme et le bouddhisme. Il a émisune monnaie à son nom. Il a noué des relations avec lespays voisins, accordant l'amitié à l'empereur indienHarsavardhana, ou encore donnant sa fille Bhrikuti eomariage au roi du Tibet Srong Tsen Gampo. Cettedernière est connue sous le nom de haril8l8ra, "étoileverte";elle a contribué à la diffusion du bouddhisme auTibet. A travers cette alliance matrimoniale le Népals'est trouvé être en relation avec Chine également. SrongTsen Gampo ayant comme autre épouse une princessechinoise .

A Arilsuvarma succéda son fils Udayadeva au palaiskail&Y1aJ;ut; mais un descendant de la dynastieLicchavÎ, Dhrubadeva, se déclara roi légitime du Népalet gouverna du palais maoagri11a. Ainsi, le pays s'est-ilt.rouvé dans une situation difficile sous un "doublegouvernement.", dvaida shasana (Vajracarya, 2030 V. S.(1973) : 401-404) et la succession d'Arilsuvarma.

Narendradev,le frère de Udayadev, demanda de l'aideau Tibet.; grâce à l'intervention des Tibétains, ilrecouvra la suzeraineté et la splendeur passée(Vajracarya,2030 V. S. (1973) : 458-462). Son règne estmarqué par divers événements au Népal; il auraitintroduit. le culte de .MB.ccôiodraoatiJ,venu d'Assam enInde. Il a reçu à sa cour Wang Hiuen-tse, probablementl'ambassadeur de Chine en Inde. Wang Hiuen-tse adécrit dans son récit de voyage la splendide décorationdu palais royal, ainsi que la civilisation népalaise. Sousson règne le Népal a ent.retenu des relations avec sesvoisins indiens, tibétains et chinois, politiques etdiplomatiques mais aussi d'échanges de valeur socio-culturelle et religieuse.

Parmi ses sùccesseurs, Shivadev II s'est allié parmariage avec une princesse de Maghadha en Inde;

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Jayadev II a épousé la fiUe d'un aristocrate indien. Cedernier était un sage, dévot de Shiva, qui a essayéd'étendre son pays (Vajracarya,2030 V. S. (1973) : 560-62). Après le règne de Jayadev, et pendant plusieurssiècles, une certaine obscurité règne sur l 'histoireécrite.

Période obscure. du VIIlè siècle au début XIIIè siècle:Après l'inscription de Jayadev datée 733, on a retrouvéaucun trace écrite avant le XIIIè siècle; aussi l'histoire,sans preuve épigraphique, reste-t-elle obscure. Cepen-dant on a quelques lumières sur les événements grâceaux chronologies, légendes; colophanes ainsi qu'auxtraditions populaires; on peut décrire la suite desévénementscommesuit :

Le b8dJS3vali cite dix-sept rois portant le nom Dev; ils'agit probablement de la dynastie ThakurL le roiAridev ayant ajouté à ce nom celui de "Malta" (Wright.1990 : 106-108); à partir de cet instant, les rois sontconnussous le nomdynastique de "Malla".

Une légende raconte qu'à l'heure précise donnée par unastrologue de Bhaktapur, le sable, à la confluence desrivières Visnumati et Lakhatirtha à Kathmandou setransforma en or. Dans la vallée de Kathmandou;les gensendettés se sont servis de cet or pour payer leur dettes.Afin de commémorerl'événement, on a fixé le départd'une nouvelle ère népalaise nepala samba/, qui com-mencedonc vers le dixième mois de l'année879 de l'èrechrétienne,soit vers le septième mois de l'année 936 del'ère Vikram. Le calendrier de cette nouvelle ère, nep;l/asamba/, est celui utilisé dans la plupart des sourceshistoriques et dans la littérature écrite, jusqu'à la findu règnedes Malla, dans la Vallée de Kathmandou. Au-jourd 'hui, les NewaQ.célèbrent encore leur nouvel an lepremier jour de l'ère nepalasa.mbat.

Le chronologie, banisavalidonne du Népal l'image d'unpays divisé en trois différentes parties:

. Vallée de Syangja: royaumes de la dynastie des KhaSa

. Vallée de Simranghadha: royaumes de la dynastie des

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Tirhuta

. Vallée de Kathmandou: royaumes de la dynastie desMalIa.

Tous ces royaumes luttent entre eux pour agrandirchacun leur territoire; l'évolution politique est ainsidevenue une histoire de guerres. Les chronologies h.l1LÇjbaLiJSiivali gopmanïjahani&lvalLtémoignentd 'une intensepériode des guerres, de conspirations de cour, degouvernement(double) et de catastrophes naturelles quiont beaucoup affaibli le Népal. L'invasion musulmane enInde provoque la fuite au Népal des rois Mithil etNanyadev(ceux-ci introduisirent au Népal les cultes de$akti- Taleju et de Nath') Les moines bouddhistes, euxaussi s'enfuirent de l'Inde et se réfugièrent au Népal(Vergati, 1982 ; 172) Le Népal est ainsi devenu uneterre de refuge. Les Musulmans attaquèrent le Népal àplusieurs reprises; les Hindouistes en fortifièrent d'au-tant plus leur communauté; cela amenale bouddhisme às'ajuster avec! 'hindouisme, les bouddhistes adoptant laforme tantrique du bouddhisme mabaYJOa et V'd.Ù'a.rana.

Périodemédiévaleouleré2imeMalla.(de 1200 à 1769):Après trois cents ans d'histoire obscure, le roi Aridevprit le nom de Malla et ainsi commença le "règne desMalIa". Ce roi, de la dynastie Thakuri Malia venaitprobablement de l'Inde comme tous les autres rois Dev(Wright,1990 : 106-108). La dynastie des Malia a régnésur le Népal, à partir de l'an 1200, pendant cinq siècles.C'est à cette période que la civilisation newatl de lavallée de Kathmandou connut son apogée. Les artisansnewa.l;t, commandités par les rois, ont construit desmonastères, des temples, ont, pour eux mêmes ainsi queles riches dévots hindouistes et bouddhistes, développéune maîtrise parfaite de la sculpture sur pierre, dubronze, du bois, l'architecture des pagodes, de la. pein-ture des thankasou des murs des palais, des temples etdes monastères. Ils ont été très appréciés au Tibet et auBhoutan (Manandhar,S., 2002 : 97-99). A la demande dugrand empereur KublaI Khan, l'artiste Arniko (1245-1306) a dirigé une équipe en Chine pour y construire un

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stupa. En 1262, Arniko rentra au service de l'empereurà Pékin comme chef d'atelier des architectes et desmanufactures impériales (Joshi, 2044 V. S. (1987) : 91-92 ).

Les NewaJ;1,peuple majoritaire de la Vallée, y ontimposé leur culture originale et leur langue d'originetibéto-birmane, L1cpli1aôlui~. ou néwari, remplaça lesanskrt dans les manuscrits, les inscriptions et denombreux textes littéraires (poésies, pièces de théâtre,chansons religieux) désormais écrits en néwari. Cettepériode a la réputation d'être 'Tâge d'or" de la civili-sation newaJ;1et de la langue maternelle des Néwars.Politiquement on peut diviser la période du règne desMalia en deux périodes différentes:

Rèane des Malla avant la division de la vallée (1200-1481) : En l'an 1200 on voit apparaître un nouveau roidu Népal. du nom de Malla, dont on ignore la dynastie(hypothèse: simplement un Thakuri qui a pris le nom deMal1aou bien un Maliade MallapurD. Plusieurs généra-tions de MalIa (Aridev, Abhayadev, Jayadev, Jayabhi-madev,Jayasingh, Annata), ont, par leurs efforts, réussià développer dans la vallée du Népal. la culture, l'art,l'architecture, et à faire de cette vallée un endroitprospère. Cela attira des puissances étrangères quimirenten péril la stabilité politique du pays. Les KhasaMallas de Jumia (l'ouest), pillèrent le Vallée à plusieursreprises; les roi Malia durent se défendre. En 1326,Harisirilghadev, dernier héritier de Nanyadev, le roi deSimranga4b,a6 chassé par l'invasion musulmane, arrivadans la Vallée avec la statue de Taleju, son peuple et saculture. Le roi Mallaleur donnaasile et adopta la déesseTaleju comme divinité tutélaire du royaume de la Vallée.A plusieurs reprises la vallée a servi de refuge pourceux qui fuyaientle péril musulman.

6 Nanyadev, le roi de Mithila (Bihar), s'enfuit à cause de

l'invasion des Musulmans et établit son royaume àSimranga4ha. Harisirilhadev est le dernier héritier duroyaumeSimranga4ha.

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De 1290 à 1366, le règnedes Malla est marqué par denombreuses conspirations, assassinats, et dissensionsentre différentes personnalités de la cour, la créationd'un "double gouvernement",dva.ÛlaSLwo~ d'où l'ins-tabilité politique trait caractéristique de cette époque.En épousant la princesse Malla RajalladevF, ]ayasthitiMalla (un noble indien) entra à la cour de Bhaktapur,alors capitale du NépaL puis y jouaun rôle politique.

En 1366, la reine-mère mourut; ]ayasthiti Malla s'em-para du pouvoir politique, éliminant les conspirateurset mettant fin aux rébellions contre la princesse et lui-même. Il montasur le trône en 1382, et sa descendancerégna sur le trône des Malla jusqu'à la fin de cettedynastie. Il a apporté une politique nouvelle et réorga-nisé la société selon la pure orthodoxie hindoue en ladivisant en 64 castes (Ed. Bhudhathoki, 2039 V. S.(982». Il a promulgué un code mettantau premier planla hiérarchie des castes, code qui marque encore lasociété népalaise en dépit du code de 1962 qui attribueaux citoyens du Népal un statut d'égalité entre tous.Jayasthiti Malla a également promulgué de nouvellesprescriptions concernant les poids et les mesures,t/ltab- tanfjuet miiofj-p3Joi Il s'est attaché en particu-lier au développement de la littérature newa1;l;de nom-breuses ouvres littéraires, notamment des pièces dethéâtre, ont été produites et jouées à la cour sous sonpatronage.

Après Jayasthiti Malla, ses trois fils (Dharma, ]yotir etKirti Malla) ont régné collectivement, sifnYlIK/a. SLwoa,Jyotir Malla est ensuite devenu roi concentrant tout lepouvoir (Vajracarya & les autres, 2019 V. S. (1962) :73); après sa mort, c'est son fils Ya~ Malla qui estmon té sur le trône.

Le règnede Ya~ Malla 0428-1480 fut illustré parses victoires nombreuses et l'expansion de sonterritoire. Il a maîtrisé des rebellions des nobles à

7 . Faute de prince héritier, Rajalladevi hérita du trône duNépal (Bhaktpud, car les princes héritiers sont assassinéspar les conspirateurs.

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Kantipur et Patan, repoussé les frontières de sonroyaume jusqu'à ceux de Morangà l'est, Gorkhaà l'ouest,Sikarajong(Tibet) au nordet Gaya (te Bihar, en Inde) ausud (Kirkpatrick. 1811: 266), rénovéet fortifié la capi-tale, Bhaktapuren l 'entourant de murs, fait construireun temple de Siva a Bhaktapur, et également reconstruitun grand nombre de temples détruits pendant invasiondes Musulmans. Il a introduit la langue néwari à la courqui devint la langue officielle (Vergati, 1982 : 173).Ainsi. la langue néwari a pris la valeur de languecourante en même temps que langue royale. A la mort deYak~ Malla, son fils Raya Malla lui succéda sur letrône; par la suite ses autres fils devinrent autonomes,le grand royaume du Népal se divisa alors en plusieurspetits royaumes distincts sur lesquels régnèrent sesdescendants.

Rè~nedes MallaaDrès la division 0481-1769) : L' am-bition, le désir d'indépendance des fils de Ya~ Mallaet de leurs descendants, firent qu'après la mort de ceroi le Népal (la Vallée) fut divisé en trois royaumes dontles capitales étaient Bhaktapur, Kantipur et Lalitpur.Politiquement affaiblies par leurs rivalités constantes,la compétition entre eux, la jalousie, l'envie, les troisroyaumes, finalement. ne purent résister à l'attaque desGorkhasen 1768-69, ce fut la fin du règnedes MalIa.

Les rois Mallas ont durant cette période enrichi la civi-lisation NewaJ;l,laissant s'épanouir dans la Vallée l'art,l'architecture, la littérature, toute la culture. Sous leurpatronage: profusion de monuments, de sculptures (surbois, en bronze, cuivre, pierre), mais aussi développe-mentde la musique, de la danse, de pièces de théâtre ennepalabha~.De nos jours encore, ces oeuvres d'art sontla gloire de la Vallée et sont connues dans le mondeentier comme expression de l'art original du Népal. Lalangue néwari, ou nepalabha~, tout particulièrement, aconnupendantcette période un bel épanouissement. Ellea même remplacé le sankrtdans l'administration.

BhaktaDur : A la mort de Ya~aMalla, en 1481. le princehéritier Raya Malla lui succéda sur le trône de Bhakta-

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puret régnasur la Vallée (te Népal) avec l'assistance deses frères. Par la suite, ses frères se proclamèrentindépendants et régnèrentchacun sur les royaumes deKantipur et Lalitpur.

Après la division en trois royaumes, le royaume deBhaktapur conservason indépendance jusqu'à l'invasionpar Prithvinarayan Shah, le roi de Gorkha, en 1769. De1481 à 1769, Bhaktapura vu se succéder sur le trôneonze rois MalIa (Raya, Bhuvan,Pran.a, Visva, Trailokya,Jagajyotira, Naresa, jagataprakash, jitamitra, Bhupatin-dra, RaJ;lajit). Ils ont laissé certaines traces de leurrègne: monuments, poésies, pièces de théâtre. Certainsde ces rois furent en guerreavec Kantipur et Patan, à lafois pour protéger et agrandir le royaume. BhupatindraMalIaest connu ,entre tous ces rois, comme un grand roibâtisseur; il a fait construire le palais royal pacapa011ajy;iye darvBra avec sa propre statue devant la ported'entrée, ainsi que le temple nyatapau dega./J. jusqu'ànos jours ces monumentsont fait la beauté de Bhaktapur.Le règne de Bhupatindra MalIa fut la période la plusglorieuse de l 'histoire de Bhaktapur: sous le règne deson successeur, le royaume MalIa a disparu pourtoujours (Regmi,D. R., 1968 Vol. III. Bhaktaour).

Kantiour (Kathmandou) : En 1485, Ratna MalIa (un desfils de Yak~ Malla), se déclara roi indépendant duroyaume de Kantipur après avoir mis fin à la rébelliondes nobles, hidroôi maluL.;:;jmanb.l.Il a invité desMusulmans à venir faire du commerce à Kantipur et il aégalementinvitédes Brahmanesà venirs'instaUer dansson nouveauroyaume(Landon. 1976; vo1.l: 40).

Kantipur est resté un royaume indépendant jusqu'en1768, soit un peu plus de 263 ans. Pendant cettepériode, quatorze différents rois Malla se sont succédésur le trône (Ratna, Surya, Amar. Mahendra, SadaSiva,Sivasingh. Lak~minarasingh, Pratap, Nripendra, Parthi-bendra, Bhu palendra. Bhaskara, Jagatjaya, jayaprakash).Parmi ces rois, RatnaMallaest connu pour avoir agrandile territoire de Kantipur et fondé plusieurs sanctuairesreligieux; il a également institué des fêtes, JUra fêtes

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locales. MahendraMalla (1560-1)79) a bâti le temple deTaleju (déesse tutélaire royale), fait battre monnaied'argent, et commencé des affaires commerciales auTibet CKirkpatrick, 1811 : 217). Ces affaires commer-ciales avaient bien commencé pendant le règne deLa.b?minarasingh Malla; malheureusement, la cour futassombrie par une suite de conspirations, d'empri-sonnements. de destitutions, d'assassinats, etc. ayantpour causes les rivalités pour le pouvoir au sein de lafamille royale ainsi qu'entre celle-ci et certains nobles(rivalité entre le roi, son fils Pratap Malla et le kaliBhimaMalla), qui provoquèrenUïnstabilité politique etaffaiblirentle royaume.

Le règne de Pratap Malla 0641-1674) est le plusremarquable dans l'histoire de Kantipur. D'une part, ila contrôlé la situation politique et agrandi sonterritoire; d'autre part, il a construit des monumentssublimes: extension du palais royal avec trois cours:sundarichoka, nasalchoka, mohanchoka , fondations re Ii-gieuses hindoues et bouddhistes, achèvementdu templede Taleju, reconstruction de Shantipur, offrande dugrand r?qnedevantle stupa Svayarilbhu, statue de Kal-bhairaba et Hanumanadevantle palais royai. etc. Selonl'inscription le concernant, datée de 1670, au palaisroyai. de Hanumana-qhokaJui, roi Pratap Malla, connaîtles quinze différentes langues du monde et est aussi le"roi des poètes" kahiodra. Son règne est connu pouravoir vu créer et jouer à la cour un grand nombre depièces de théâtre en maithili, bengali et néwiiri.

Après sa mort, la cour est retombée dans les cons-pirations, les luttes et les rivalités entre les membresde la famille royale. les nobles, les élites, affaiblissantle royaume. Pendant le règne de ]ayaprakash Malla, saproprefemmefomantaun coup d'état: il fut détrôné, futobligé de faire la guerre contre sa femme et son fils ettous les nobles qui les soutenaient, et finalement repritle pouvoiren 1759.

L'instabilité politique, les rivalités et les guerres con-tinuelles avec Bhaktapur et Palan causèrent la ruine de

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Kantipur. Le royaumeà court d'argent ne put mobiliserune armée pour se défendre lorsqu'il fut attaqué par leroi de Gorkha, Prithvinarayan Shah; le roi JayaprakashMa1la dut demander l'aide du gouvernement Anglais(East India Company Government),Le Capitaine Kinlochintervint avec un contingent militaire, mais ne put ré-sister à l'attaque des Gorkha.En 1768, le jour de la fêteIndra j8iriï, Prithvinarayan Shah attaqua Kantipur partrois côtés à la fois. Incapable de lui résister, Jayapra-kash MaUa s'enfuit à Patan. PrithvinarayanShah montasur le trône de Kantipur, ainsi prit fin l'indépendancedu royaume de Kantipur (Regmi, D. R, 1968 Vol. III,Kantitmr).

Patan (Lalitpur) : A partir de 1604, Patan était gouvernépar les mahasluUlNIOtas,nobles locaux, sous l'autorité duroi de Bhaktapuret de Kantipur. Puis le prince Si<Jdhi-narsinghMaUa de Kantipur. se déclara roi indépendantde Patan (Vajracarya, 2056 V. S. (1979) : 56-57). Apartir de son règne, 16 rois indépendants se succé-dèrent sur le trône à Patan (Si4dhinarsingh, SrinivaSa.,Yoganarendra, Lokaprakash, Indra, Birnarsingh, Ma-hindea. Ri4dinaraSingh, Mahindrasingh, Yogaprakash,Rajyaprakash, RaQ-ajit, Jayaprakash, Visvajita, Dalamar-dan Shahet TejnarasinghMalIa).

Le règne de Si«Jdhinarasingh MalIa (1620-1657) fut lapériode la plus glorieuse du royaume de Patan. Ce roiémit une monnaieà l'effigie du royaume indépendant. Ila érigé la statue de la déesse Ta1eju, édifié le temple deKri~hnaet d'autres édifices religieux, agrandi le palaisroyal etc. (Wright,D.. 1983 : 23 3-242), Il a concludesaccords commerciaux avec le royaume Gorkha et avec leTibet. Surtout, il a dO faire face aux attaques de PratapMalIa. le roi de Kantipur. Il s'est allié avec Bhalctapurcontre Pratap Malia et ainsi a sauvé l'indépendance dePatan et même a agrandi son territoire. En 1657, ilabdiqua en faveurde son fils SrinivaSaMa1la.

Srinivasa Malia 0657-1684) a annexé avec l'aide deKantipur, une partie du territoire de Bhaktapur;il a faitconstruire les temples de Degutale et Bhimshen. Sous

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son règne, les nobles, notamment Bhagirathbhaiya dePatan, recommencèrenta exercer leur pouvoir politique.En 1684 il abdiqua, son fils Yaganarendra Malta luisuccéda sur le trône de Patan, qu'il occupa jusqu'en1705. Il guerroya contre Kantipur et Bhaktapur et futfinalement tué à Changu au cour de la guerre avecBhaktapur. Sous les règnes de ces trois générations, leroyaumede Patan s'enrichit dans les domaines de l'art,de l'architecture, de la littérature, et voit apparaîtrenombrede danses et pièces de théâtre religieuses.

Yoganarendra Malta mourut sans descendance. A samort, les nobles, cha1;t Pradhan, de Patan, ramenèrentl'anarchie.De 1706 à 1768, Patanaeu quatorze rois quine furent que des marionnettes entre les mains desnobles, vrais détenteurs du pouvoir politique. En 1768,quand le roi de Gorkha attaqua Patan, le roi Tejnara-singh Malta, incapable de se défendre, quitta Patan pourse réfugier à Bhaktapur: ainsi prit fin le royaume indé-pendantde Patan (Regmi,D. R., 1968 Vol. IlL Patan).

En 1769, Prithvinarayan Shah après la bataille, fit sonentrée dans le palais royal de Bhaktapur, mettant ainsifin à l'indépendancedes trois royaumesMalla.

Prithvinarayan Shah, le roi de Gorkha, ayant doncconquis les trois royaumes Malta de Kantipur, Patan etBhaktapur,en 1769, les unifia sous sa seule dominationet sous le nom de royaume du Népal. Roi du Népal. ilchoisit pour capitale Kantipur.

Sous le règne des Shah, les Newâ\1 ont continué à suivreleurs traditions. La conquête de la Vallée n'a donc pasmodifié le mode de vie des Newah ni leur tradition etculture. Jusqu'à nos jours les trois royaumes de laVallée ont continué à célébrer leurs fêtes avec poursymbole l'épée du roi Malta; quant aux gens venant deGorkha,ils ontadoplé beaucoup d'éléments de la civili-sation newah.

Période moderne.le ré~Üme Shah: de 1769 à nos jours :En 1769, le roi de Gorkha, Prithvinarayan Shah 0742-1769), conquit la vallée de Kathmandou et établit lamonarchiede la dynastie Shah qui dure encore aujour-

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d'hui. Qui sont les Shah et d'où viennent-ils? Leursracines ancestrales sont liées à l'Inde; ils apparaissentdans la chronologie népalaise en tant que les rois indé-pendants de deux royaumes dans l'ouest du Népal.

Historiquementle territoire du Népal est divisé en troisregroupementsde royaumes: les royaumes de la Valléede Kathmandou, à l'ouest, les vingt-quatre royaumes oucl1a.lIbisirajy'a, et à l 'extrême-ouest du Népal les vingt-deux royaumes ou bâisi nlj,'Va...En 1'5'59. Drabya Shah,prince de Lamjung (l'un des royaumes cl1a.lIbisi .Iii/l'a),conquit Gorkhaet établit son royaume. Dès lors Gorkharesta un royaume indépendant où régnait la dynastieShah (les rois Drabya, Chatra, Ram, Dambar. Krish1;la,Rudra, Prithvipati, Narabhupal et Prithvinarayan),jusqu'à ce que ce dernier se déclare roi du Népal ettransfèresa capitale à Kathmandou en 1769. Parmi tousles rois suscités. Ram Shah 0606-1632) est connucomme le grand réformateur ainsi que pour avoirconsolidé le royaume de Gorkha par son système socialet économique. C'est lui qui a introduit le système despoids et mesures et conclu des accords avec le royaumede Patan pour organiser des affaires commerciales.

Le roi Narabhupal Shah (1716-1742) est connu pouravoir conçu l'idée d'unification de la Vallée de Kath-mandou. Il attaqua Nuwakota en 1737, mais ne put laconquérir. Son fils, PrithvinarayanShah,réalisa ce pro-jet.

En 1769, Prithv inarayan Shah conquit la Vallée de Kath-mandou par la guerre, la diplomatie et le blocus éco-nomiquede la Vallée (Acharya.B., 202'5 V. S. (1978).vol. III I IV). Il unifia les trois royaumes des Malla -Kathmandou, Patan. Bhaktapur - en un seul. donna lenomde Népal a cette unification. royaume dont il devintle roi et se déclara roi du Népal. Il ré gnajusqu 'en 177'5.Bien qu'ayant passé la plus grande partie de sa vie àfaire la guerre,il a égalementsuggéré à ses successeurscertaines réformes administrative, diplomatique et so-cioéconomique(Stiller.1. 1986: 38-72).

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Pratap Sin2h Shah : A la mort de Prithvinarayan Shah,son fils Pratap Singh Shah lui succéda sur le trône etrégnajusqu 'en 1777. Il a essayé d'agrandir le territoirenépalais vers l'ouest avec la coopération de son frèrecadet BahadurShah.

A la mort du brave roi Prithvinarayanshah, le palais futassombri par des conflits à l'intérieur de la familleroyale. Pratap Shing Shah, alors, n'avait confiance enpersonne. Il a emprisonné son frère Bahadur Shah, qu'ilsoupçonnait de conspirer contre lui. Le roi Pratap SinghShahest mort en 1777.

RanabahadurShah : En 1777, l'héritier du trône, le filsde Pratap Singh Shah, Ranbahadur Shah était encoremineur. Sa mère Rajendralak~mi. et son oncle, BahadurShah assurèrent la régence pour gouverner le pays. Ilsagrandirentla territoire à l'ouest. Continuellement desconflits naissaient entre eux à propos de la stratégie,des décisions à prendre pour la conduite de la guerre.C'est alors que Rajendra1ak~mi prit les pleins pouvoirsen mettant Bahadur Shahen prison. Ce dernier ne repritsa liberté qu'en 1786; après le mort de Rajendrala~mi,il devintRégentet gouvernale Népal (Ie roi était encoremineur). Il conservale pouvoir pendant Il ans; au coursde cette période, il a conquis tout l'ouest et vaincu leschefs des confédérations(des vingt-deux et vingt-quatreroyaumes). Il annexaégalementles royaumes du Kumaouet du Gaqhawal. A l'est, le Népal fit la conquête duSikkim en 1793. Ces trois derniers royaumes sontdevenus territoire indien en 1816, et le sont restésjusqu 'ànos jours.

Le Népal a dO affronter le Tibet dans une guerre en1789, et, en 1793, les forces militaires unies de laChine et du Tibet; il ne put en sortir vainqueur, d'où untraité signé entre le Tibet. la Chine et le Népal, audétriment de ce dernier{D. R. Regmi: 1975). En 1796, leroi RanabahadurShah,arrivéà sa majorité, fit mettre enprison BahadurShahet prit les pleins pouvoirs.

Les continuelles rivalités, les disputes et les complotsau sein de le famille royale avaient affaibli la cour et

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déstabilisé la politique. Les élites des Pandya et desThapa profitèrent de la situation pour accéder au pou-voir. Parfois les Pandya arrivent au pouvoir, parfois cesont les Thapaqui prennentles décisions au nomdu roi,qui n'a plus dans la politique que le rôle d'une imagehonorifique.

GirvanvuddhaBikramShah : En 1806 le roi RanabahadurShah fut assassiné; alors qu'il était encore mineur, sonfils Girvanyudda Bikram Shah lui succéda sur le trône.Le chef du gouvernement Bhimsen Thapa devenu trèspuissant. donna suite au projet ambitieux de constituerun Etat fort face aux voisins indiens, chinois ettibétains. L'extension vers l'ouest continua; les arméesnépalaises conquirent Kangaraen 1809. Les conquêtespar le Népal vers le taraï au sud-ouest provoquèrent unecontestation territoriale avec1es Anglais ([ICG) en Inde.

En 1814 le Népal et les Anglais ([ICG) se firent laguerre; malgré les qualités remarquables de son armée,le Népal ne put vaincre la puissance britannique. En1816, l'EICG imposa aux autorités népalaises, le traitéde Sugauli, par lequel le Népal perdait des territoiressitués à l'ouest de Mahakali, au sud, dans le tarat et àl'est (le Sikkim et Darjaling); ce traité, imposait auNépal la présence d'un Résident anglais à Kathmandou.Bhimshen Thapa s'alliant avec les royaumes indiensessaya de renverserle gouvernementbritannique ([ICG)en Inde. mais ce projet ne put se réaliser et le Népalperdit ainsi la plupart des territoires conquis entre1780 et 1809.

Raiendra Bikram Shah : En 1816, à la m.ort du roiGirbanyuddha Bikram, son fils Rajendra Bikram, encoremineur, lui succéda; malgré le pouvoir absolu conféré auroi, celui-ci était incapable d'assumer les responsabi-lités qu 'implique la gestion d'un royaume.

Chef du. (louvernem.entBhimsen Thaoa : Bhimsen Thapa,le puissant chefdu gouvernementdepuis 1806, continuaà exercer ses fonctions jusqu'en 1837. Il mena desréformes sociales, administratives et économiques. Il fitconstruire différents monuments historiques autour de

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la Vallée de Kathmandou. Malgré les grands pouvoirsdont il disposait ses rivaux arrivèrent à le faire tom-ber. Les luttes de pouvoir et l'esprit de revanche entreles grandes familles Thapa et Pandya amenèrent Bhim-sen Thapaà se suicider.

Premiers Ministres et sbrI tIn .maI1an.liahéréditairesmanas) de 1846 à 19")0 ; Les rivalités et querelles au

sien de la famille royale ont fait émerger les Ranas dansla politique népalaise. Après le grand massacre qui eutlieu dans la cour du palais en 1846, la dynastie Ranaarrivaau pouvoir au Népal (jain, 1972 & P. Rana, 1993).En 1857, jangBahadurRanafutnommésbritIn.ma1Jara-fa, titre qui lui donnait autant de droits que celui deroi. Les premiers ministres ou sbrI tm .nza1Jarajaseurentalors le pouvoir absolu. La famille Ranaprit même le passur le vrai roi du Népal, qui n'était plus qu'un symbole.Cette domination Ranaa duré 104 ans (R. Shah, 1990, A.Sever 1993 & P. Landon, 1976). Le Népal a connu neufPremiers Ministres Ranas ou sbrItm mal1aJH8:. jang Bhadur (Krishnabadur et Bambahadur)1846 -

1877. RanoddipSingh1877 - 1885

. Bir Shamsher 1885 - 1901

. DevShamsher1901 - 1901

. ChandraShamsher1901 - 1929

. BhimShamsher1929 - 1931

. juddha Shamsher1931 - 1945

. Padma Shamsher 1945 - 1948. MohanShamsherl948 - 1950Bien que cette période soit généralement connue commeune période de pouvoir absolu des Rana, on y voit égale-mentse réaliser un certain nombre de projets nouveaux,comme l'abolition de l'esclavage et de la coutume de lasati (la veuve se fait brOler avec le corps de son maridéfunt). Sous le régime Rana furent créés pour la pre-mière fois au Népal des écoles publiques, des hôpitaux,des dispensaires, la première banque (Nepal Pan.kPrivate Limited), des industries de jute, d'allumettes,de savon, de tissu, etc. De même on observe le début dela distribution d'eau potable, d'électricité. C'est à cette

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période, réellement, que le pays a commencé à entrerdans la modernisation.

Par contre les Rana ne laissèrent au peuple aucuneliberté d'expression. Les réunions publiques étaientstrictement interdites. Les jeunes Népalais se rebellè-rent contre cet absolutisme royal. De nombreuses asso-ciations et groupesd'opposition prachandagorKbl/tp.n1japarishad charkha prachara samit, Parti CongrèsNépalais, Parti Communiste Népalais..., furent créés.Beaucoup d'écrivains qui s'exprimaient en népali et eonéwarLde jeunes furent arrêtés et emprisonnés à vie, etvirentleurs biens confisqués. Sous Juddha Shamsher, eo1940, quatre personnes, soupçonnées d'activités politi-ques contre le régimeRanafurent condamnéesà mort. Lepeuple détestait ces actes d'oppression du pouvoir. Enaccord avec le roi Tribhuvan des plans se préparaientvisant à renverser ce régime. Dans la même période, larévolution qui aboutit à l'indépendancede l'Inde encou-rageait les Népalais à mettre fin au régime Rana. En1950, le roi se réfugia à l'Ambassade de l'Inde d'où ilgagnaDelhi. Le gouvernementRana proclama la destitu-tion du roi en fuite et mit à sa place sur le trône sonpetit-fils, le Prince Gyanendra. Les Népalais manifes-tèrent dans différentes régions contre le régime Rana.Ces manifestations enflammèrent le pays pendant plu-sieurs mois. Finalement, en 1951. le roi Tribhuvan, lereprésentant. du gouvernementRana et le représentantdu peuple népalais signèrent un accord, à Delhi le"Delhi pact.", mettant fin au régime héréditaire des Ranaet établissant le nouveau gouvernement démocratiquemultipartite, ou "pra.jatantra".

Fonctionnementde la démocratie multipartite (de 19'51à 1961) : Selon le JJelhi pact de 1951. la démocratiemultipart.it.e est instituée au Népal et un gouvernementtemporaire est créé composé de cinq membres Rana etcinq membres du Parti Congrès. Mohan Shamsher Ranasera le Premier ministre de ce gouvernement.Ce dernierdevait élaborer une nouvelle constitution et préparer lesélections. Mais un conflit d 'autorité entre les Ranaet lecongrèsmit fin au gouvernementde coalition et un nou-

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veau gouvernementde coalition se formaavec1e Parti duCongrèset les Communistes. En raison des dissensionsentre les deux partis, le gouvernement ne put atteindreses objectifs: la constitution ne fut pas promulguée. lesélections n'eurentpas lieu. En 1955. le roi Tribhuvanmourut et son fils Mahendralui succéda. En 1959 futinstituée une Monarchieconstitutionnelle avec électionsau suffrage universel; pour la première fois dans l'his-toire du NépaL fut constitué un gouvernementélu. aveccomme Premier Ministre, BÎseshvar Prashad Koirala.Mais le conflit entre les deux grands partis politiques,le Parti Communiste et le Parti du Congrès, provoqualachute de la démocratie. Le gouvernement était impuis-sant à assurer la sécurité et la paix du pays. Enfin, en1960, le roi Mahendra, après avoir dissous le gouverne-ment élu, prit personnellemènt lè pouvoir et gotiverniidirectement. Il interdit les partis politiques, empri-sonnala plupart des dirigeants des parties d'opposition,et formanouveaugouvernementselon le système pancno-;vat.

Système Oll/lcnar"81( 1961-1990) : Après la déconfituredu système démocratique multipartite en 1960. le roiMahendraétablit le système politique du "conseil descinq", une institution qui existait déjà au Népal àl'époque de Licchavi. En 1962, il promulgua unel10uvelle constitution et ul1l1ouveaucode. le oa}Tomulu/daio. par lequel le système du panchayatdevel1ait la basestable de la politique népalaise. Il instaurait UI1Parle-mentdont les membres étaient élus au suffrage indirectpar les représentants du peuple. Les panchayatde villa-ge, seuls élus au suffrage universel. choisissent lespanchayatdes districts, qui à leur tour élisent les pan-chayat de zone. lesquels élisent les 90 membres dupanchayatNational. Le Roi nomme le gouvernement,estdétenteur du pouvoir législatif et chef des armées. Leparlementn 'adonc qu'un rôle consultatif.

Le nouveau code, oa;rsmululd ain 09(2) établit l'éga-lité de tous les citoyens en abolissant le système descastes. Une reforme agraire. hnumiSlldluira prévoit ledroit de cultiver et la redistribution de terres aux

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paysans sans terre (qui travaillent pour les propri-étaires terriens). Pour développer l'économie du pays,on encourage le développement des activités de tou-risme, ouvre la porte aux étrangers. Pour assurer unaccès commode et faciliter les déplacements à l'in-térieur du pays, le gouvernement construit des routesreliant la capitale aux différents districts du pays,ainsi qu'avec les pays voisins (Inde et Chine), Le roiMahendraa lancé des projets de développement dans lessecteurs de l'éducation, des transports, des communi-cations. de la santé publique. En 1967 une missionnationale de "retour aux villages", gall pl1arka rastriyaabl1i"nm. est mise en place. Un projet de reforme dusystème éducatif est mis eJ1oeuvre pour l'annéE: scolaire1970-1971. L'objectifmajeurde ce projet est l'alphabé-tisation généralisée de la population (" practical educa-tion" avec spécialisation dans un métier). Selon ce nou-veausystème éducatif. tous les étudiants niveau Master(maîtrise) devront fournir dix mois de service pour ledéveloppement de la nation (National Development Ser-vice I NDS). La mission a rendu conscient les villageois,les personnesvivantloin de la capitale, de l'importancedu fait éducatif et les a sensibilisés au fait politique.

Rébellion contre le gouvernementnanchavat: En 1973.à la mort du roi Mahendra Bir Bikram Shah, son filsBirendra Bir Bikram Shah lui succède sur le trône. Ilachève les projets en cours. Les thèmes majeurs de sapolitique sont hikasa "progrès" et sl1anti l(stra "lazone de paix". Les programmesd'éducation des masses,de "nationaldevelopmentservice" (NDS), de "retour auxvillages"... font que les Népalais aspirent progressive-mentà la liberté de la presse, la liberté d'expression, ledroit de manifestation, le droit de grève .Petit à petit lesNépalais ressentent ainsi l'exigence d'un régime démo-cratique multipartite en lieu et place du système pan-chayat.En 1980, après des manifestations étudiantes etune certaine agitation politique, le roi Birendra pro-posa un référendum pour : ou bien maintenir le systèmepanchayatou bien établir le système multipartite. Lacontinuation du système panchayat fut adoptée à )4%

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des voix. Le système panchayatfut donc maintenu, maisle gouvernement ne put donner satisfaction ni sur leplan politique ni sur le plan économique. Les inégalitésde répartition étaient ce qui faisait le plus souffrir: ladistribution des biens se concentrait sur la capitale, lereste du pays avait une part trop inégale.

Les Népalais, particulièrement les intellectuels et cer-tains partis, organisèrentdes réunions politiques où ilsexposèrentleurs doléances et insatisfactions. Le 23 mai1988, ils firent une manifestation populaire contre legouvernementEn 1989, le gouvernementindien fermasafrontière avec le Népal au motif que le gouvernementnépalais n'avait pas respecté le traité commercial bila-téral. Le gouvernement avait ainsi d'une part un pro-blème intérieur et d'autre part il avait des difficultésdans ses relations avec l'Inde. Le situation devenait deplus en plus tendue. En 1990. le Parti du Congrèsnépalais et différents Partis Communistes appelèrent àune grande manifestation et à la grève générale contre lesystème panchayat, demandant le rétablissement dusystème de démocratie multipartite, "prajatantra".

Rétablissement du gouvernementmultioartite en 1990(de 1990 - jusqu 'àce jour) : La manifestation du 6 avril1990 réussit à transformerle système politique. Le roiBirendra cédant aux revendications, annonça l'instau-ration de la démocratie multipartite. Il forma immédia-tementun gouvernementprovisoire avec à sa tête commePremier Ministre Kri:?na Prashad Bhattarai (PartiCongrès Népalais). La nouvelle constitution de 1991(2047 V. SJ établit la Monarchie constitutionnelle, lepouvoir législatif appartenant désormais au Parlement.En 1991. on procéda à l'élection au suffrage universel etpour) ans, de 205 députés. Le parti du Congrès népalaisy obtint 110 sièges. Le Secrétaire Général du Parti duCongrès, Girija Prashad Koirala devint Premier Ministre.Les rivalités entre les grandes personnalités du parti.l'exercice trop personnel du pouvoir, la lutte contrel'opposition, une politique pro-indienne, minèrent legouvernement,et le firent tomber. En 1994, lors desélections anticipées, les électeurs retirèrent leur

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confiance au Parti du Congrès. Le Parti Communiste(UMUobtint 88 sièges, le Parti du Congrès,83; le restedes représentants élus provenant de plusieurs autrespartis. A la tête du nouveau gouvernement ainsi établise trouvait ManmohanAdhikari (chefde parti UMU; lenouveau gouvernement incluait, en collaboration, desmembres des différents partis. Il n'a pas pu tenir plusde quinze mois. Une fois encore eurent lieu desélections anticipées.

Aucun parti n'a obtenu la majorité des voix; le nouveaugouvernement fut donc formé de plusieurs partis con-traints de cohabiter. Le gouvernement fut incapable degérerla situation politique et économique.Problème desréfugiés bhoutanais dans l'est du Népal (depuis 1990),actes de violence des Maoïstes dans l'ouest du Népal(depuis 1996>... Incapablesd'assumerla gestion de tousces problèmes, les gouvernementssuccessifs ne sont pasparvenusà se maintenir. et l'instabilité politique conti-nuadonc. En 1997, à la chute du Premier Ministre SherBahadur Deuba. celui-ci fut remplacé par LokendraBahadur Chand. Ce dernier, quelques mois plus tard,fut à son tour remplacé par SuryaBahadur Thapa, lequeldémissionnaen 1998, et Girija Prashad Koirala redevintPremier Ministre. En 1999, de nouvelles élections don-nèrentla majorité au Parti Congrès du Népal KrishnaPrashadBhattarai fut nommé Premier Ministre; mais enl'an 2000, à la suite de dissensions au sein du particelui-ci dut démissionner, remplacé par Girija PrashadKoirala.

En avri1200l, les Maoïstes déclenchèrent une violenterébellion ayant quasiment paralysé le pays tout entier.Au premier juin de la même année. un massacre se tintau Palais royal où périrent le roi Birendra Bir Bi.kramShah avec toute sa famille sauf le prince héritierDipendra Bir Bikram Shah (à qui restait un derniersouffle de vie), Conformément à la constitution népa-laise, Dipendra fut déclaré roi; il décéda le -4 juin; sononcle Gyanendra Bir Bikram Shah devint alors roi duNépal. La rébellion maoïste se poursuivit avec uneviolence grandissante; impuissant à contrôler la situa-

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tion, le gouvernement de KoiraIa démissionna. SherBahadur Deuba devint Premier Ministre, le onzième enonze ans de l'histoire du rétablissement de la démocra-tie multipartite!!. Il appela à la paix avec les Maoïstesmais ceux-ci continuèrent violences et grèves. A plu-sieurs reprises, ils attaquèrent l'armée et les postes depolice. Le gouvernement déclara les Maoïstes "terro-ristes" et fit appel pour lutter contre le terrorisme àl'aide internationale. Les forces gouvernementaleset lesMaoïstes s'affrontèrent dès lors violemment. dans descombats incessants; une" guerre civile" qui ne dit passon nom, non déclarée. De 2001 à 200'), le Népal eutpour Premiers Ministres: Koirala, Deuba, Chand, Thapa,Deuba; aucun n'a pu résoudre le problème politique niétablir la paix et la sécurité au Népal.

Enfin, le 1er février, le roi Gyanendra, évoquantl'in-compétence du gouvernement,son incapacité à résoudreles problèmes du peuple, décida de le dissoudre. Il pritles pleins pouvoirs et tous les partis politiques furentdissous. Il déclara que durant 3 ans il gouverneraitseulle pays pour en gérer les problèmes, et qu'il ferait toutson possible pour rétablir la démocratie. Mais, songouvernement dût affronter l'insatisfaction croissantede la population, les manifestationsd'opposition de tousles partis politiques, les violences des Maoïstes ainsique les critiques internationales. Au bout de 1) mois,avec une Grève générale organisée par l'ensemble dessept partis communistes, maoïste et le parti Congrès né-palais, le roi, le 21 avril, 2006, a renoncéau pouvoir et,le 22 avril, a rétabli le gouvernementmultipartite avecGirija Prashad Koirala comme Premier Ministre.

Le nouveau gouvernementa annoncébeaucoup de chosesen faveur du peuple: la démocratie, la paix avec larébellion Maoïste; il a ôté le maximum de pouvoir et dedroits au roi et à la famille royale (le roi n'a plus qu'unrôle symbolique). Suite à ces dernières déclarations

8 . Pour le détail des changementsde Premiers Ministres voir :S. ManandharŒischer), Nepa.l-Bhl/tan rela.tions: A historicaJApp.roa~::h,appendice'),6 et 7. pp.217-27').

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politiques, c'est la Parlement qui constitutionnellementa les pleins pouvoirs. Le 28 mai, 2008, le Cabinet népa-lais proclamal'abolition du système monarchique cons-titutionnelle et établit la République Démocratique Fé-dérale du Népal. Peu après, le roi Gyanendra quitta lepala.is royal. Le 21 juillet, 2008; le Dr. Ramvaran Yadavdu parti Congrèsest élu Président et le 15 3.OOt(2008),Monsieur Puspakamal Dahal (Prachanda) du partiMaoïste, Premier Ministre de la République Démocra-tique Fédérale du Népal. Espérons que le gouvernementactuel puisse établir la paix dans le pays et la stabilitépolitique dans l'avenir, et qu 11 parviendra à solu-tionner les nombreux problèmes socio-économiques.

nnnun

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Seconde partie£angue

Névar il newaJ;t bhay I ne palabha~a

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Langue néwari, newattbhay ou nepalabh~a

Actuellement on donne, les noms de néwari, newfû;1bhayet nepalabh~ à la langue maternelle des Néwar. Bienque portant différents noms, cette langue est appelée"néwari" par l'administration népalaise et dans lesarchives du recensement. Selon le linguiste K. P. MalIa,la composition du mot: Néwar" i, est incorrecte. Ondevrait n'utiliser que les appellations new3.b.bhày ounepalabh~.

La constitution du Népal de 1991. article 6 (1 et 2),souligne que le népali est" la langue officielle de l'Etat'.~<<hl<!' <hI<l-f<hlcJI<hi11Pi!T et que toutes les autreslangues maternelles parlées dans le territoire népalais,sont des "langues nationales", <Ir..Srt.l 11Pi!T.Ainsi. lalangue maternelle des newaJ,1a, dans la constitution, lestatut de "langue nationale", <d't.Srt.l 11Pi!T,du Népal.Le 8 aoOt 1996, le Conseil des Ministres à la demande dela communauté newaJ,1a déclaré, que la langue de cettecommunauté s'appellerait désormais nepalabha~a aulieu de néwari( The Ri~jing NepaL 9 aoOt 1996).

Les habitants aborigènes de la vallée de Kathmandousont nommés, administrativement, les Néwar et leurlangue maternelle le néwari. C'est sous ces noms qu'ilssontgénéralementconnusdans le monde occidental.

Titre du livre et traduction: Le mot "néwari" appel-lation répandue, a été choisi par l'éditeur français, d'oùle titre de ce livre Parlons Néwari. Traduit mot à moten nepalabh~: ~~, néwariUzay: En tant quenewaJ;1,je trouve cette préférence de l'éditeur quelquepeu discutable et incomplète; au Népal il y a plusieursethnies dont le nom est le même que celui de leurlangue, aussi on distingue entre l'ethnie et la langue enajoutant au nom de l'ethnie le suffixe 11Pi!T, b~;langue. Ainsi la langue de l'ethnie Rahute est le ral1utc-ôhlÏ$'I, celle de l'ethnie Tharule tbluvôh;J...w. etc. Depuisplus d'un siècle la langue parlée par les Néwar estappelée le "néwari" ,et la langue nationale officielle le"népali ". Mais, on les écrit toujours avec le suffixebh~â: ~ f:müur ~, nepaliôh~ siqpl.l

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sa.mi/.i (Htt. Comité de l'enseignement de la langueNépalI). Si on n'ajoute pas le suffixe, le nom est doncincomplet.

Je traduis le titre "Parlons Néwari" de deux façons; lapremière~:"J..fTf:( ~, new;i/1bha,vll1ii,;v; en respectantla vrai sens de la traduction des mots, la deuxième~ ~, nep;jJa/Jh~1ba,ven honorantson nomhistorique. Historiquement cette langue est connue sousle nom de nepalabha~a, mais le mot bh~i. vient parl'intermédiaire du sanskrt; ainsi, pour moi, le nomnewaJ;1bhay est plus pur que nepalabh~. Dans cetouvrage on a utilisé les trois noms pour désigner uneseule et même langue: néwari parce que ce nom esttrès répandu dans le monde occidental, newa\lbhaypour la pureté et nepi.labha~i. pour la significationhistorique de ce nom.

Conflit sur le nom de la 1an2Ue : Historiquement lalangue maternelle des newaJ;test connue sous plusieursnoms: nepiilahh#ii, nepiin1/Jhii.khii, nKapOrabhâld1ii,nai-pmikii... (Vaidya, 1104 N. S. (1994) : 60). Sous le règnede JayarjunDev Malla (481-501 N. S. = 1361-1381 ), lalangue maternelle des newaJ;t est nommée nepa1abh~(MalIa, 1099 N. S. (1979) : 4). Dans une inscription duroi Jayajyoti MalIa datée de 530 N. S. (1410 après j. C.)9,ell est nommée paraJilnepiiJabhii;iii Dans une inscrip-tion du roi Yak~a Mal1a datée de 560 N. S. (1440)dcSlhh~a(Tuladhar, 2000 : 10-10. Dans l'inscriptionde Pratap Malla au Hanumanqhokhadatée de 774 N. S.(1654), Svade£lbh~ (Regmi, 1966 ; 46). En 1360 (480N. S.), le livre hitopade£1(un livre sanskrt du douzièmesiècle) a été traduit en nepalabh~, en écriture newaJ;1(MaUa, 1099 N. S. (1979) ; 158-159). De même en 1379(500 N. S),le livre NarJ08£lD1hibl. Ainsi, depuis 1360,fréquemment cette langue est apparue sous le nom de

9. Dans la suite, pour les dates occidentales postérieures à lanaissance du Christ on indiquera seulement le chiffre del'année; pour les dates données dans d'autres calendriers 00indiquera le chiffre de l'année et les initiales du nom de l'ère:N. S, V. S...

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nepalabha~. Dans un document de 1652, il Y a unecitation "newâ.rabh~à"Ja langue des Néwar (Pradhan,1984 : 13). Entre tous ces noms anciens utilisés dansl'histoire, nepalabha~ii est le nomqui a perduré.

En 1828, Monsieur Brian Hodgson a nommé la languematernelle des Newa\1 né.ari classant cette langueparmi les langues sino-tibétaines. Depuis, dans lemonde occidental et dans l'administration népalaise,c'est sous le nom de néwari que cette langue est géné-ralement connue. Son nom historique, nepalabha~ii àété supplanté par ce nouveaunom.

Depuis les années 192010, les Newa\1 ont adressé desdemandes au gouvernement népalais pour que celui-cireconnaisse cette langue sous son nom historique,comme nepa1abh~. En effet, selon les Newa\1 nepala-bh~aest le premiernomde cette languedans l'histoire.Son lieu d 'origine est la vallée de Kathmandou, le Népalhistorique. Le vrai nom de la langue maternelle desNewa~ doit donc être nepiUabh~, autrement dit lalanguede l'ancien Népal, ou de la vallée de Kathmandou.A noter que l'université Tribhuvan reconnaît aujour-d 'hui cette langue sous le nom de nepalabh~; maisdans certains documents de l'administration népalaise,cette langue figure cependant encore comme néwari.Espérons que dans le prochain recensementnéwari seraremplacé par nepalabha~a, en conformité avec la décla-ration du Conseil des Ministres du 8 août 1996 .OrÜÜne du nepalabhasaet éléments qui l'ont influencé:SelonK. P. MaUa, la langue néwari est d'origine tibéto-birmane, mais cette langue est liée à la littérature et àla culture indo-aryennes (MalIa 1982 : 4). Sous l'in-fluencedu bouddhisme et de l'hindouisme, elle a adoptébeaucoup de mots du vocabulaire sanskrt. Comme lavallée a été longtemps une région d'immigration pourdifférentes ethnies, la langue des habitantes aborigènesa subi des influences variées; vers le quatorzièmesiècle, celle du maithili. aux dix-septième et dix-

10 Demande formulée par Dharmaditya dès 1920 (pour plus dedétails, voir D. Gellner, 1986;129- 132)

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huitième sièdes, celle de la languemugal,et à partir dudix-huitième siècle, celle de la languenépali; et de nosjours celles de l'anglais, de l'hindi. etc.

En 1827-28, dans son analyse de l'origine duvocabulaire newaJ;1, M. Brian Hodgson a classé cettelangue dans la famille des langues tibéto-birmanes(Mana, 1098 N. S. (1978) : 173). Depuis, d'autresrecherches sur l'origine de cette langue ont étéeffectuées. Enfin, en 1909, le Dr. Sten Konow (LinguisteNorvégien)a scientifiquement prouvé que la nature de laphonologie,de la syntaxe, de la morphologiede la languenéwarimontrait qu'elle avait ses racines dans la familledes languessino-tibétaines. Elle s'est développée commeune des branches tibéto-himalayennes. Cette classifica-tion est reconnuepar les linguistes en général.

A l'origine cette langue a été influencée par le sanskrt.Actuellement. on y trouve des mots provenant du népali,du farsi. de l'ourdou, de l'anglais... Parce que, d'unepart, la plupart des NewaJ;1ont tendance à parler népaliavec leurs enfants; d'autre part, les matières enseignéesà l'école sont enseignées en népali et en anglais. Cecifait que, même lorsqu'ils s'expriment en nepa1abh~les NewaJ;1 utilisent facilement des mots népali ouanglais. De plus, ils accueillent volontiers des .I1IJtsétrangers. Certains intellectuels utilisent beaucoup demots anglais pour parlerennepalabh.. La plupart desnewaJ;1utilisent des mots népali et anglais si frequem-mentque ceux-ci ont presque supplanté les mots newal;t;par exemple, namasÉara, namasl.e (népJ au lieu dejyajY1ÛJ!lpa, /J/UÎgiYByet /Jinti dl1aoya.baôa (népJ outltaoks (anglais)1I au lieu de SU/JDBJ7; hi. ne1Jo (ang,)au lieu de jyu. Dajur; YB, o. k (ang.) au lieu de kD.ti,jyu. La langue qu'ils parlent est quasiment "contami-née" par des mots étrangers. Il me semble que la plupartdes newaJ;1de Kathmandou oublient de plus en plus lesmots du vocabulaire newaJ;1. Je me demande s'ilspourraient encore parler le nepalabh~ en utilisant

1J . A partir de maintenant, j'utilise l'abréviation (ang,) pourindiquer les mots anglais.

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uniquementle vocabulaire propre de cette langue.

Lalan~me: l'identité des newah : Nous avonsvu que lesNewaJ;kne sont pas issus d'une ethnie unique (une race"pure" de sang), mais que les habitants aborigènes de lavallée de Kathmandou ont constitué une peuple qui senommad'abord newang, puis newahang. et actuelle-ment newah. Au cours de l'histoire, des immigrantsd'origines différentes s'assimilèrent avec les premiershabitants. adoptant la culture et la langue de la vallée.et devinrent ainsi, tous. des NewaJ;k.Ainsi les N~s'identifient par leur langueet leur culture.

Selon K. P. Malla. les NewaJ;ksont composés de plusieurséléments ethniques différents ayant immigre dans lavallée de Kathmandou et s'y étant assimilés. A part lalangue il n'existe plus rien qui puisse designer ce quiest newaJ;k (Malia. 1098, N. S. (1978). D'après J. Locke(1980 : 2) les NewaJ;kne sont pas une ethnie, mais ungroupe culturel très riche qui vit dans une sociétécomplexe et qui parle le néwari. Selon J. Sharma (2039V. S. (1982): 330), les NewaJ;kne sont pas une ethniemais un groupe de peuples qui parle un même dialecte.Ceci (ces trois versions) montre bien que la langue estl'élémentle plus important pour identifier les NewaJ;k.

Lan~ue ou dialecte: Le néwari ne peut pas être con-sidéré comme un dialecte, c'est une langue. parlée etécrite. En tant que langue, le néwari a ses propresécritures: lipi, ôhujfmnl/l,kviimva/lJilnjaoa, prBcalila...C'est une langue différente des autres langues parléesau Népal. où l'on trouve plusieurs dialectes locaux.

Selon les régions, il y a plusieurs façons de parler lenéwari. Ce sont surtout l'accent et le ton qui marquentune localité; ainsi l'accentdes NewaJ;kde Bhaktpur aura-t-il plus de ton, ii.l;1..~, alors que celui de Lalitapur aucontraire sera plus i.nsistant sur le ton a, &T-- autreexemple: Kathmandou où on prononce les mots enescamotant certaines syllabes (par exemple au lieu dedhayâcvanâ. on écrit ou on dit dhaicvana. Certains motsne veulent pas dire la même chose selon qu'on lesprononceà Bhaktapur,à Kathmandouou à Patan. Prenons

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le mot, ~:, .l1li/1,pour les newal;1de Bhaktapur, ce motsignifie cou; mais pour ceux de Kathmandouet Patan, ilveut dire égout A Kathmandou et à Palan l'eau se dit(if:, /aIJ. On devrait donc dire que la langue néwari adifférents dialectes.

Actuellement. la plupart des publications en nepâla-bh~â ont adopté la langue telle qu'on la parle à Kath-mandou plutôt que celle des autres régions ou villes.Bien que les Newal;1de Bhaktapur communiquent entreeux avec leur ton et mots locaux, dès qu'il s'agit deparler avecles Newal;1des autres régions, ils empruntentle nepâlabh~ parlé à Kathmandou. Dans les publica-tions, les ancien documents de Bhaktpur. Dolkha, Chit-lang... sont interprétés selon le nepâlabh~ deKathmandou. Ainsi le nepâlabh~ de Kathmandou estdevenu nnepâlabh~ standard" Tandis que les autresdialectes continuent d'exister en tant que dialectesrégionaux. Dans cet ouvrage, on présente la langue par-lée à Kathmandou, comme étant la langue principale oun ne pâ.labh~âstandard actuel' '.

uxx...""..

Lan2ue néwari/ neoâlabhâsâ dans l'histoire _On ne trouve pas de témoignage épigraphique du oep;JJ.al.tpiavantle dixième siècle de l'ère Chrétienne. En 9) 3de cette ère (soit l'année73 enN. S.)12,pour la premièrefois cette écriture est utilisée à la place de l'écrituregupta, qu'elle va remplacer petit à petit. Mais sous lerègne des rois Licçhivies, les inscriptions sont écritesen sanskrt. langueofficielle à la cour. Dans ces inscrip-tions en sanskrt, plus de 80'7'0des noms qui y figurentcomme ceux de lieux, de cours d'eau, de bureaux, etc.viennentd'une langueautre que le sanskrt. Ces noms ontdes affinités avec la langue d'origine tibéto-birmaneparlée par les Kirati (Malla 1982 : 4)13. De nos jours, la

12.L'ère ocpaJasaoihatcommenceenviron879 ans, 10 mois etquelques jours après le début de l'ère chré-tienne.

13. Les Kirati sont une des ethnies aborigènes et dynastiesanciennes du Népal. qui ont gouverné le Népal avant les

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plupart de ces noms non sanskrts sont utilisés eonepa1abh~(Malla, 1098 N. S. (1978) : 183- 189). Celaindique que le sanskrt a été la langue officielle à cetteépoque mais le nepâl.a.bh~ était la langue parlée parles populations de la vallée de Kathmandou. Ainsi. 00peut constater que le nepâlabh~ a été, avant d'êtreécrit, la langue parlée par le peuple. Cependant, faute derecherche approfondie, on ne sait pas encore de nosjours, depuis quand on a commencé à parler nepâla.-bhâsâ.

Les mots non sanskrt "newaJ;t" apparaissent dans lesinscriptions à partir de l'an 477 de l'ère chrétienne. En953 de l'ère chrétienne, l'écriture newaJ;test introduitedans les inscriptions. A partir de 1039 (159 N. S.),certains phrases de nepâlabh~ apparaissent dans lesinscriptions écrites en sanskrt. Ce sont surtout desphrases concernant des donations, des ordres, desrègles, des constructions, le paiement de dettes. quisont exprimées en nepâlabh~ (Tuladhar, 2000 : 20). Lapremière inscription découverte qui soit entièrementécrite en nepâlabh~ est une inscription du roiAbhaya Malla, datée de 353 N. S. soit 1233. Ce n'estqu'au quatorzièmesièc1e qu'on trouve les manuscrits decertains livres sanskrt traduits en nepâlabh~:l1ilopadeSa (481 N. S.l1361); l1anJDlekltaJa (494 N. S.11374), Llaratla.LlJ''lJjyasa~ltra (500 N. S. 11380), BOlarko~ (506 N. S. 11386).

La GopâlanljavamSâbali est le premier livre original(manuscrit) écrit en nepalabha~. Il a été écritprobablement entre les années507 et 510 N. S. (1387-1390), sous le règne de ]ayasthiti Malla. Ce livreconsiste en un ensemble de chronologies des événementshistoriques du Népal du neuvième au quinzième siècles(de 6 à 509 N. S.). Le première partie de ce manuscritétait écrite dans un sanskrt incorrect et plus de lamoitié de la dernière partie était en nepâlabh~ ancien.Ainsi, à partir du quatorzième siècle, lentement, lenepâlabh$ s'est imposé comme langue écrite, et cela

Licchavi.Nous nesavonsrien de leur histoire authentique.

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façon continue durant les plus de cinq cents ans derègneMalla.

Extension: La dynastie Malla a gouverné le Népal de1200 à 1769. Au cours de ces cinq ou six siècles, lenepa1abha~a,a remplacé le sanskrt dans les manuscritset les inscriptions. De nombreux textes écrits ensanskrt ont été traduits en nepa1abh~ : textes demédecine tantrique et ayurvedique, dictionnaires,ouvragesde médecine vétérinaire (soins aux cheveux etaux éléphants), mathématiques, art d'examiner lespierres précieuses, astrologie. code social... des travauxoriginaux furent écrits également en nepa1abh~ quiconcernentles beaux-arts. l'architecture. la musique.les rites du cycle de vie et le système des offrandesreligieuses.

Jayasthiti Malla 0382-1395) s'est attaché à promouvoirla littérature newaJ.1;sous son patronage de nombreusesœuvres littéraires ont été écrites, notammentdes piècesde théâtre qui ont été jouées à la cour. La chronologiehistorique. gopa7arajavflliJSâba,li premier ouvrage à êtreécrit originellementen cette langue a été écrit sous sonrègne.

Durantle règne de Yak~ Malla (1428-1481), le néwariest devenu la lan gue officielle de la cour (Vergati, 1982: 172), Il remplace le sanskrt comme langue adminis-trative. Ainsi il a valeur à la fois de langue royale et delangue courante du pays.

Après la mort du roi Ya~a Malla en 1481. le royaumeMalla a été divisé en trois royaumes autonomes Bhak.-tapur. Palan et Kantipur. Dans ces trois royaumes, lenepa1abh~ est devenu florissant. Un grand nombred'oeuvres littéraires. poésies, pièces de théâtre, chantsreligieux. nouvelles (religieuses. morales, légendes) ontété écrites en cette langue. Les rois Mallas des troisroyaumes et les familles royales écrivaient eux-mêmesdes oeuvres littéraires, (poésies, pièces de théâtre etchantsreligieux en nepa1abha~, notamment), MahendraMalla. Jagajyoti Malla. Siddhinarsigh Malla, Sri NivasaMalla, Pratap Malla, Bhupatindra Malla, Yoganarendra

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Malla, jagatprakash Malla, jitamitra Malla, BhupalendraMalla. Jagajaya Malla. Jayaprkash Malla. Ranjit Malla,Bridvi1ak~mi Malia, jayalak~mi Malla. Bhuvan1ak~miMalla. Kumudinidevi Malla, Rridvi1ak~mi MalIa,Dayalak~mi Malla ont apporté leur contribution à lalittérature ennepalabh~(Tuladhar; 2000 : 35-63).

Il y a au palais royal de Hanumana4hoka. une inscrip-tion de Pratap Malla. datée de 1670, qui indique que cedernier connaissait quinze langues différentes et qu'ilétait également x3ôiadra, lilt. "le roi de la poésie". cequi signifie qu'il écrivait des poèmes. Son règne estconnu comme un règne de grande production de piècesde théâtre en nepa.1abha.~a, maithili et bengali. qui ontconsidérablement enrichi la littérature. On peut direque ce fut l'âged'or du nepalabh~.

Hors de l'aristocratie malgré le caractère exceptionnelde l'époque on ne trouve personne qui écrive ennepa.1abha~. On ne trouve pas non plus de livres écritsen cette langue avant l'année 1360. Est-ce faute derecherchessuffisante ? ou bien ont-ils été détruits pardes catastrophes <inondations. incendies. invasionsd'insectes. ou bien au cours des invasions de gens quiparlent une autre langue que le nepalabh~) qui ont eulieu à plusieurs reprises depuis le quatorzième siècle?Selon une chronologie, durant le règnedu roi Shankar-devau Népal. un hindou Shankaracharya,a brûlé 84,000livres bouddhiques (Wright, 1983 (1877) : 119-120. En1349, Samasuddin a attaqué le Népal. incendié pendantsept jours et détruit toutes les cités du pays (Malia,1089 N. S. (1979) : 167-8, Vajracarya,2064 V. S. (ZOO7): 117-124). Au dix-huitième siècle. un missionnairechrétien italien, le Père joseph, a brûlé 3,000 manus-crits népalais pendantles douze annéesde son séjour auNépal (Lévi, 1905, Tome 1: 116). Durant le régimeRana(1846-1950) on a continué à détruire des textes écritsennepalabh~(Tuladhar, ZOOO: 36).

Période de dé2:radation et revalorisation: L'année 1769(889 N. S,) marque la fin du régime Mallaau Népal. ainsique la fin de l'âge d'or du nepa.labh~a.. Selon S. Lévi, la

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dégradation du nepa1abh~ a commencé dès la victoire

de PrthvinarayanShahsur le Népal.

" La conquête gourkha,en renversantla dynastie

névares, a décrété la déchéance du névari. De

génération en génération, la langue névari recule

et perd du terrain au profit du pàrbatiya le parler

desvainqueurs"(Lévi,1905 : 252).Cependant. il semble qu'au début du règne de ladynastie Shah, le nepa1abh~ ait été utilisé commelangue officielle. Le traité conclu entre le Tibet et leNépal en 895 N. S. (775) par le second roi Shah,Pratapsingh a été rédigé en nepa1abh~ et en écriturenewaJ;1.Cette langue est restée florissante jusqu'à la findu dix-neuvième siècle. Plusieurs nouveaux écrivainssont apparus qui n'appartenaientpas à l'aristocratie. Ilsont diversifié les thèmes et élargi les sujets traités eolittérature. Les écrivains de cette époque se sontexprimés directement ou indirectement sur l 'histoire. lapolitique, l'économie. etc. Certains roi Shah, notammentRanabahadurShahfurent aussi des poètes. le roi Rajen-drabikram Shah a écrit la pièce de théâtre ~PFiikhil en nepa1abh~.Discrimination: Au début de vingtième siècle, legouvernementa commencéà pratiquerune politique dediscrimination entre les différentes langues du Népal.En 1905 0025 N. S.), le gouvernementnépalaisadéc1aréque tous les documents écrits dans des langues autresque le népali n'avaientplus de valeurlégale et qu'ils neseraient plus recevables comme documents administra-tifs (Malla, 1989 : 456). Ainsi toutes les autres languesparlées ou existantes dans le pays avaient perdu toutevaleur face au népali.

Dès 1913, le gouvernement s'assure le contrôle de lapublication par l'intermédiaire du CorMa oha;;;ïpraka.saoi samiti En raison d'autorisations rarementaccordées, il devint difficile de publier en nepalabh~.La liberté d'expression fut supprimée à l'époque oùfurent Premiers Ministres Chandra Shamsher, BhimShamsher et juddha Shemsher (c'est-à-dire de 1904 à1945 ). Ecrire en nepa1abh~ était alors considéré

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comme un délit contre le gouvernement,qui alla jusqu'àmenacer les écrivains, les éditeurs les distributeurs etle peuple afin de les empêcher de s'exprimer (MaUa,1989 : 457). Ceux qui affirmaient publiquement leurdésaccord furent arrêtés et détenus, et leurs manuscritsconfiqués par le gouvernement.

Résistance et renaissance: Dès les années 1920, lesintellectuels newah ont commencé à se battre contrecette politique de discrimination. Nisthananda Vajra-chaya, Siddhidasa Amatya, Jagatsundar Malla, ShukrarajShastri, DharmabhaktaMathema, YogabirSin gh ,Dharma-ditya Dharmacharya... ont joué un grandrôle dans le faitde sensibiliser les newaQ. à la préservation de leurlanguematernelle. YogabirSinghécrit ainsi:

~~(jfIf~~~ ~- -';H1<ldt.l mra ~ ~ ~ ~ I...(Laissons (nos) pesanteurs etations (nous)

reconstruisons le nepa.1abh~ruiné)(Allons nous) le faire reconnaître auprès de

l'Académie (des lettres) indienne).Jagatasundar Malla s'est mobilisé pour le droit à cequ'on puisse enseigner dans sa langue materneUe (lenepal.abh~â) et a traduit dans cette langue Les Fablesde IEsope (MalIa, 1099 N. S. (979) 10). Legouvernement a fait arrêter les gens qui exprimaientleurs opinions, qui se virent infliger des peines sévères:emprisonnement à vie, confiscation de leurs publica-tions et de leurs biens, exil, et même, pour certains,peine de mort (MalIa, 1989 : 4Y». La plupart desécrivains emprisonnés ont cependant continué à écrire.Ils ont produit des textes révolutionnaires contre lerégime Rana et sa politique discriminatoire. En prison,ils ont écrit de très belles oeuvres, et certains d'entreeux sont même devenus des écrivains célèbres en leurtemps. De leur côté, Dharmaditya Dharmacharyaet lesécrivainsexilés en Inde se sont efforcés de valoriser lenepa.labh~, publiant des revues et des livres en cettelangue <Gellner, 1986 :129-130. Ainsi la période Rana,

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notamment de 1908 à 1950 est considérée comme unepériode de renaissancedu nepaJ.abh~14.

Publication: Pendant la période Rana, les NewâJ;1ont,pour faire revivre leur langue, au maximum, écrit dansleur langue maternelle, utilisant l'alphabet devaoagan:Ceci parce que, d'une part, il n'existait pas encore demachine à écrire ni de caractères d'imprimerie enalphabet neJnipl.tjJi D'autre part. comme la plu part destextes écrits en nepâ1abh~ ne pouvaient obtenird'autorisation de publication au Népal. les NewâJ;1pu-bliaient leurs revues, journaux et livres en Inde (Malia,1099 N. S. (1979) : 24).

Peu à peu les NewâJ;1créèrent des associations afin de sedéfendre collectivement contre cette politique discri-minatoire et sauver leur langue. Ils organisèrent desréunionslittéraires, des concerts et des publications ennpalabh~. En 1949, la machine à imprimer en 0CWl1/1

lipifut inventée (KasaJ;1,11Z4 N. S. (2004) : 4).

En 1951, la politique gouvernementalemultipartite quiadoptait le principe de développement de toutes leslanguesdu pays en toutes liberté fut instaurée. Pour lenepâ1abh~un département de censure fut établi. Centsquinze ouvragesfurentimmédiatement, soumis à la cen-sure et leur publication fut autorisée (Malia, 1099 N. S.(1979) : 23).

Pro2ramme de radio: En 1950 (27 1118IiJg~Y;2007 V. S.)la pnl/atantraNepal redia" qui tout d'abord émit lesinformations en hindi. a été créée à Biratanagar.Unmoisplus tard (5 magha, Z007 V. S. 11950) la radio acommencéà émettre les informationsen quatre langues:népali. néwari. hindi. anglais. Un mois plus tard(chaitra, 2007/1950) la pra/atantraNepal redio immigraà Kathmandou et changea son nom en Redio Nepal. En1964. Redio Nepal commençaà émettre un programmeculturel newaJ;1nommé /j'yanada/ltï. Mais un an plus tard,

14 Pour les activités de sensibilisation et les productionslittéraires de cette période, voir: P. Tuladhar, 2000 : pp. 77-101. Gellner 1986. article complet.

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Radio Nepalannonça.que faute de temps et d'espace surles ondes, les informations ne seraient plus données ennéwari ni en hindi à partir du Nouvel An 2022 V. S.(BaJSo.SIJ1)/1965. Ainsi, en avril 1965, Redio Nepalcessa d'émettre les informations en néwariet en hindiainsi que le programme culturel newaJ;l.En 1991. aprèsque le gouvernementmultipartite eut été rétabli. RadioNepal recommença à diffuser les informations endifférentes langues. Depuis, lors, la redio FM, petit àpetit émet des programmesennepâlabh~.

Ensei.lznementde néwari : En 1951. à la demande de lacommunauté newaJ;l, le Nepa./ ~'ri}'lJ vidlJJ?Jip./thadeBirganja admit l'enseignement du néwari dans lesprogrammes d'étude comme langue à option <Tuladhar,2000 : 129). Dès 1952 (1072 N. S,), certains écolespubliques de la vallée de Kathmandou proposèrent lenéwari comme matière à option en tant que langueorientale. Il a fallu du temps pour que cette langue soitintroduite dans le cadre des études supérieures. En1959 0079 N. S,), l'Université a approuvé des curricu-lums de néwari au niveau du DEUG O. A,) et de laLicence (B. A.) et permis que cette langue soit enseignéeen tant que matière principale et matière à option entant que languematernelledes NewâJ;l.

Le 12 février 1959, le roi Mahendra a proclamé unenouvelle constitution, selon laquelle la langue népalidevenait langue nationale. Le gouvernement népalaistente, petit à petit, de mener une politique de dévelop-pementd'une langue unique, la languenépali. En 1957,l'Académie royale du Népal fut créée dans l'esprit depromouvoirtoutes les languesexistant au Népal, mais enréalité elle a donné préférence au népali (Malla, 1989,456-458 ).

Le curriculum scolaire impose à tous les élèvesd'étudier, obligatoirement, le népali pendant dix ans,l'anglais sept ans et le sanskrt 8 ansl:>. En l'annéescolaire 1964-65, des étudiants ont obtenu la licence (B.

I:>.L'étude du t, jusqu'au niveau de Acharya (équivalent de la

Maitrise française) est gratuite et cela continue de nos jours.

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A,) en néwari; mais faute de curriculum, l'universitén'a pas permis que l'on enseigne cette langue au niveaude la maîtrise, et ceci jusqu'en 1980. Durant la reunioninter-facultés de 1969 0089 N. S,), l'université avaitrejeté le curriculum de néwari à ce niveau en raison del'opposition du chef du département de népali (joshi,1118 N. S. (998) : 37).

En 1971 0091 N. S,), le gouvernement népalais aappliqué le modèle d'étude Américain PratÙ'Bl Educa-tion pour l'enseignementsecondaire. Ainsi, à partir de1975, la plupart des établissements scolaires publicsont supprimé le cours de néwari. En conséquence, lenombre d'étudiants dans cette matière a diminué dansl' enseignementsupérieur.

En 1981, avec le changement de système éducatif, lenepaJ.abh~ est devenu une matière d'étude au mêmetitre que les dix-sept langues et autre matières (Joshi.1118 N. S. (1998) : 35-36). Ainsi la plupart desétudiants pour des raisons de perspectives d'avenir,choisissent soit l 'anglaissoit le népali.

Enfin, depuis 1976, l'Université Tribhuvan proposel'étude de cette langueau niveau de la Maîtrise, <Digreeby dissertation) : en 1980 le cours est introduit enMaîtrise, le cours pour la Thèse de Doctorat estintroduit en 1978 0098 N. SJ (Shrestha, 1125 N. S.(2005) : 97). En 1984 , le gouvernementdécida que lesdiplômes de maîtrise en nepa1abha~a, hindi. maithili etl1oOlcscicnl-'e désormais ne compteraient plus pour rienaux concoursd 'entrée dans la fonction publique, ni poury monteren grade. Ainsi. malgré la possibilité officielled'étudier le nepaJ.abh~jusqu'àla Thèse de Doctorat, lemanquede perspective d'avenir, et le fait que très peude gens soient attirés par cette matière, font que ceuxqui ont étudié cette langue l'on fait uniquement parpassion ou curiosité.

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Ecriture. ~. Jj pj

Le néwari (newâJ;1bhây, nepalabhâ:?a) a ses écriturespropres, neplllo lipi ou newâJ;1 akhaJ;1 nommées:bhujimmvo!1lip;: gomvo/11ip;: pllf.Ylmvo/1 lip;: l1ùfJmvd{zlip;: litumvo/1 lipi kvomymva/1 lipi lalfJlmvojJ lipi,ranjmu] lipi et procoli1a lipi Selon H. Shakya, cesécritures furent créées à l'époque de la dynastie Mallaet utilisées du treizième au dix-septième siècle(Shakya,2030 V. S. (1973) : 8), Selon Rajabamshi, cesécritures n'ont pas été créées ni utilisées toutes enmême temps, mais l'une après l'autre. Les écrituresbhllJÏli1mVH/1et klln1mvo/1 étaient déjà en usage vers lafin du onzième siècle. Les gens de la vallée deKathmandou, copiaient les livres religieux, avec del'encre d'or ou d'argent utilisant ces écritures<Rajabamshi,2031 V. S. (1974) : 4-5), Avec le temps, onse mit à écrire le plus simplement possible; ainsi. leprocoli1a 1ipidevint le lipile plus utilisé de tous leslipi

Selon les deux épigraphistes mentionnés supra, lesécritures newaJ;1et devanagarifurent créées à partir descaractères kul../10, une sorte de déformation de b;'8mhilipi connue au Népal comme gllpla lipi L'écriture del'inscription de Piparhawâ(Lumbini) datée de 255 avantJ. - C, environ. est le vestige épigraphique le plusancien que l'on ait trouvé sur le territoire du Népalactuel.

Le nepâlabh~a quarante-huit lettres de l3rà if. On lesécrit et les 1it de gauche à droite comme en français, Leprofesseur K, p, Malla, a mentionné dans un des seslivres que l'écriture, nepaJo1ipin 'est pas alphabétiquecommel 'écriture romaine mais de lettres syllabiques. Ily a des voyelles et des consonnes, et faites d'autant dediacritiques que de lettres consonnes et de sonscomposés parles voyelles (MalIa, 1099 N. S. (1979) : 1-2), Selon cette interprétation l'écriture neplllo lipi

n'est pas alphabétique. En effet, si l'alphabet est 101i.>'�ede tOlites les lettres servanta troDscrire les sons d'lIne

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langue et énumérées selon un ordre f..YJnJ7enlionnel(Dictionnaire LafYJ~YJ ) alors en nepala lipi, on al'ensemble des lettres de \3f à "if. Ainsi pour moi. cetteécriture est alphabétique. Certains graphiques sylla-biques existent à partir desquels des sons sontfabriquées avec l'utilisation des diacritiques.

Il y a plusieurs sortes d'écritures en nCTvâplipi. ellesse différencient selon la façon de soulignerla tête, mva/1des lettres et des mots. Exemple: lettre: (jf fa ! mot:1@- ji Je! phrase: 1@-~, ji vane. Je Vl.lis. Exceptésle n'lDjanâ et le pracalila. toutes les écritures sontnommées selon la façon de souligner la tête, mva/1,commedans les exemples suivants:Nom d'écriture lO"tf4t.!1~lJlJujitiJmva/1bpi ~: f&rt'trgolamvaplipi "i O"t<H1l:f&rt'trpâcumVl.lplipi ~:-wrttrhimm Vl.lp bpi fP:q: f&rt'trlitumnlplipi rO"ts;!<H1I:f&rt'trKummVl.lplipi ~: f&rltrKVl.lmymvap bpi cr-<it.!,<H1I:f&rltr

Forme de soulÜmerla tête de mouchearrondieligne droitespirale! tournerretourner derrièreforme d'anglespirale au niveau dela tête et entre laqueueentre vague et traithorizontal

rdjana lipi <"'"<JIrfl f&rt'tr décoratifL'écriture fl/Iijana est très décorative, on l'écrit aupinceau ou on la gravesur les pierres en les creusant ousur les métaux en les battant. Les artistes newahutilisent cette écriture principalement pour représenterdes récits religieux et décorer les temples bouddhistes,les portes d'une ville, etc. Cet art a influencé celui despays voisins, notammenUe Tibet, le Bhoutan et la Chine.Vers le treizième siècle (1224), des artistes new~ ontété invités dans ces pays pour y développer l'art etl'architecture. Depuis lors, les Tibétains utilisent cetteécriture comme décor mural ou pour décorer les portesd'entrée, les moulins à prière, DJiio.t,'dans les templesbouddhistes. Avec le Bouddhisme mâlJayâna, l'écriture

pracalila lipi'f" rO"t (1 f&rt'tr

56

Page 75: S. Manandhar - Parlons Newari

nuijanas'est répandue au Tibet, en Chine, au Japon, enCorée et en Mongolie (Malla, 2002 : Préface). Le Népal aprésenté le raLijlJ12alipidevantles Nations Unies commeétantl'écritureauthentiquedu pays. En effet, l'écrituredewDÔl/an" dans laquelle s'écrit le népali (Janguenationale) avait déjà été présentée par l'Inde commeétant l'écriture propre de ce pays. De sorte que depuisles années 1970, l'organisation des Nations Unies aaccepté le raLijàoa1ipicommeétant l'écriture d'originedu NépaHMalla, 1114 N. S. (994) : 18).

Avec la possibilité d'imprimer, on perdit l'habituded'écrire à la main. Petit à petit, les NewaJ;lavaient ainsiabandonnéle new21/11Lju'(Rajabamshi, 2031 V. S. (1974): 16). Comme pendant longtemps il n'existait pasd'imprimerie en new1i/11ipi les NewaJ;l écrivaient lenepalabh~ en écriture deWDÔl/ari pour que ce soitplus facile à publier. De nos jours l'écriture newaJ;l estcomplètement remplacée par le deVllLlÔl/ari les NewiÜ).n'utilisent pratiquement plus ces belles écrituresexcepté pour les rituels. Tous ces belles écrituresrisquent d'être perdues, de même que leur valeur entant que langue écrite. La plupart des NewaJ;lne saventplus lire et écrire le new1i/11ipi faute d'enseignement,les jeunes ignorentjusqu 'àl'existence de ces écritures.. Il n'y a pas d'école où l'on puisse apprendre

l'écriture newaJ;l. Parfois l'association, lipi 8uthiorganise des cours de pracalita lipi ce n'est nirégulier ni spontané.

. Dès 1952, dans certains écoles publiques de la valléede Kathmandou on a proposé l'étude du néwaricomme matière à option, en tant que langue orientale,mais pour cet enseignement on utilisait l'écrituredeVllLlÔl/ari.

. En 1991 (2047 V. SJ, a été créée à Kathmandou, uneécole (JIJI(t~~< ~~, JOKatsundar bvane Kuthioù toutes les matières scolaires sont enseignées ennewaJ;lbhay.Le moyen de communication utilisé est lenepa1abh~ mais l'écriture employée est le devana-gari.

57

Page 76: S. Manandhar - Parlons Newari

Pendant les années 1960 trois livres sur les écrituresdu Népal ont été publiés par Panna Prashad Joshi(1951), Hemraj Shakya(1953) et ShankarmanRajbamshi(1954), qui ont revalorisé le nepa'lalipi En 1974 (1094N. SJ, Hemraj Shakyaa commencéa enseigner le new;i/llipi à Palan (NagabahaO. En 1980 (1100 N. SJ,l'association nepalalipi gutbia été créée à Kathmandou,où des cours de lipi ont également commencé à êtredonnés. Ces cours ont permis à certains jeunesd'apprendre le pracalital.ipi En 1983, ils ont publié unjournalécrit dans cette écriture.

De nos jours il n'existe plus de cours régulier maisseulement des cours occasionnels. Depuis 1980, le bin"gutbi essaie de préserver et de revaloriser les nepiilalipi en donnant des cours dans plusieurs villes oùhabitent des Newal;1,en faisant des conférences sur lesdifférents lipi et en publiant des journaux en pracalitalipi Actuellement, paraissent quatre périodiques enpracalita lipi nommées: pauhbop, sag4 Kv;Jti mb.ica-pau(Kasa.l;1,N. S. 1124 : 1-3). En 2002 Robinson Shakyaacréé une police de nepalalipi Depuis, ces écritures ontété reproduites sur support informatique rendant leurimpression plus facile. Sans doute ses écritures seront-elles ainsi préservées.

Malgré ces avancéestechnologiques,il y a encore peu deNewal;1qui savent lire et écrire dans leurs écriturespropres et c'est bien dommage.lf' Il serait bon quel'association lipigu/hi puisse créer un système plusconcret d'enseignement de ces écritures, que les gensqui s'y intéressent puissent apprendre, et que lenepaJ.abh~ reste vivant. non seulement comme langueparlée mais aussi comme Ian gue écrite.

"*""""

Ecriture. Ji Di utilisée dans ce livre

Bien qu'il existe plusieurs sortes d'écritures pour cettelangueJe présent ouvrage est écrit en alphabet deVllno-

16 J'ai honte de le dire, mais la vérité est que moi non plus jenesais pas lire, ni écrire ces écritures,

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Page 77: S. Manandhar - Parlons Newari

gari l'éçriture de la langue officielle du Népal. lenépali, appelé, tel depuis 1930,17 Le mot devanii!lan:qu'on a donné à çette éçriture, signifie" de la ville deDieu ", L'éçriture devanagari s'est développée sousforme simplifiée (çaraçtère kutila ) à partir du b.niml1ilipi. Elle est apparue pour la première fois au Népal audixième siède, sous une forme plus déçorative appeléeaussi nandinligariou ancien devanii!llJfl: restée en usagejusqu'au quinzième siède. L'éçriture açtuellement enusage est une forme simplifiée du devanagari ancien,apparue après le quinzième siècle (Shakya,2030 V. S,(1973) : 10). Le présentouvrageest éçrit en utilisant laforme simplifiée du devanagari, çeci pour deux raisons:premièrement, ç' est le çhoix de l'éditeur dans le bu td'atteindre un plus grand nombre de leçteurs;deuxièmement, parçe que, çomme la plupart des NewâJ;1,je sais ni lire ni écrire l'éçriture newa.l;t. Voici leslettres principales en devlJ.luigari lipi (écrituresimplifiée) :

V ovelles ';J(T-\SII ~: . ma-aknan

3r ŒT "{ t G"Q1

If 1t m \3ft

ci"" 3f:

17 AVaJ.1t 1930 cette langue s'appelait gorkhabh~ ou encorekhasaklml, kho.)<lbhll,."<l.khllrbh4r piiha.rikurJ (la langue dela montagne, 1aJ.1gueoriginellement parlée par les habitantsde la régionde Karnali, l'ouest du Népal) ,

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Page 78: S. Manandhar - Parlons Newari

Consonnes iIT-\1Ilotf.I:. lJii-iikhah

q:;~:rr'Ef~

'=i!f~ijfJ11'3f

GO~ër1JT

Cf 1..f ~ tT ~

qtJ1ifdf~

-q'("(yfëf

m-rsr1J~~;r

11'

60

Page 79: S. Manandhar - Parlons Newari

CaUigraphie

Avec la calligraphie nous allons apprendre a écrire leslettres dcnmligan: La structuration de chaque lettre estindiquée par des flèches numérotées selon la règlegénéralepour faciliter I 'apprentissage de l'écriture.

Voyelle s :;JIT-\I"RI":..

g-1t Jtri .~4~.2 3 ~J4~ '4 l

m8-JiKllJ~11

...,. Z-- .~ l

"3, ~~1- ~ 1-i/ 'V

61

Page 80: S. Manandhar - Parlons Newari

~3 ~."$ ~in -:Zl:-ëf; -:(9t JJ; ~o-'>2

)..-'

ld!~~~~~i~U) )..-~!

?1 ~2- ->J .:-l>Lt -ti...7: -

-J-I t::cr~ ojJr ifJ,~~.L

2- Ût-j 4.l~ Q1- J;}.-~ !) ~-,-5,..-{..

.-,2.- ~~2- -i'2- ..;Lt

C -cr; lTf~~b? ~J~:L 4i ~;~2-

~~~~2-~~~4~~ ~èd~ ;-JJ,t;:;l 4d-"V 4i

)..-

'1--::!>.l. It ltt ~3. 43

~1l.{ ~dit~~~~J-

J.'}..3 ~D 1-d?1-

J- J->if)..-

4Zt~:!J, ~3

?tw"G~

-~}

J.... cg1-:L- (.:,L \J

2.2-

~3

~~~:QTit~1--

).- 4i\~ "->~ ~i-~~~...J;:.5 ~-

&lt'l.- 5ll ~t~~~;>J ,....

Consonnes 'iIT-\fl'W:# lJa-ak.ba.b

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Page 81: S. Manandhar - Parlons Newari

\Y"ID ~t ;;}

ï3ï tr~a a i l u Ü ye/e ai

ID \it ût 3f:

0 au a.til ah

Division des lettres et translittération

Voyelles, ";Jff-~:. .01â-â.kbllb

En nepa1abh~ les voyelles sont divisées en deuxgroupes.

Voyelles principales, ~ J1T-3fR'<f:,mû m;i-3kha/1 qui seprononcent sans aide des autres lettres. Elles sont aunombre de cinq.

~ i' ~ ye~eI :r I

Quand les lettres sont cachées, elles sont prononcéesavec l'aide d'une des voyelles principales. Ce type delettres sont prononcéesavecle son â long ou avec le sonnasal. Et elles sont considérées comme semi-voyelles,6!TJT: m -3fR'<f:, bâga/1 m;i-3kha/1.

t ï3ï ~ID ût 3f:

aha l ü ai au am

Il y a 40-50 ans, les Newa,1;1enseignaient aux enfants, lessemi-voyelles,6!TJT: m-3fR'<f:, b;iga!Jm;i-;ikha/1 enajoutant quatre lettres (?If ?If M' (V'f)de plus

cV)

c

qu'aujourd'hui.

~ ~ I I:th(V'fc

Ir

De nos jours ençore certains Newa.1;1écriventla lettre ?Itdans la liste des semi-voyelles. Certains les utilisentsans les identifier. En ce qui concernel 'utilisation et laprononciation de mots, les Newa,1;1nedistinguent pas L etR ni comme voyelles complètes ni comme consonnes maiscomme semi-voyelles. Pour moi. ces quatre lettres sontdes lettres composées de R avec des voyellei et.i Œ+i =r etR+j=ri) et L avec des lettres r.f;t et ri (La+r1;1= lar1;1

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Page 82: S. Manandhar - Parlons Newari

ya 1'3m "tifsa khalsa

"iîr ?fksa tra

et L+rî = Ir). En raison de cette composition, j'ai nomméces quatre lettres des semi-voyelles.

Consonnes. iIT--a-Rr:. lJa-aLD8/1

<ih ~ Tf ~

ka kha W1 gba

"i1.f "&{jf 4-h

ca cha Ja jhaC; "0 '5 (f

ta ilia da dha(f LI" G: "tT

ta ilia da dha11 "Ch "if ~pa pha ha bha~ "< ('if q

la va~ ~sa ha

'ifgœ

unxu...

~

nha3f

fiauranë=fna~.ma

Prononciation. ..PU<UI, ucar808

La cassette qui accompagne le présent ouvrage donnel'enregistrementde la prononciation des lettres, et desphrases de conversation courante.

Certaines lettres nese prononcentpas de la même façonselon leur position, comme, par exemple, la lettre lIf, quipeut se prononcer~a et ~a : fip;n;r bj~ay; sujet et firsrbik/1a, poison. Dans l'ancien temps, les Newâb-prononçaient certaines lettres autrement qu'aujour-d'hui. Par exemple: la lettre (jf ja était prononcée~ya, alors le mot jajamiioa (client/e) est prononcé à la

fois t./<.rtJiI"1;vajamaoaet <.rt<.rtJiI"1jajamiioa.. Le lettre "<ra était prononcée comme ('if la. Dans les livres datantd'une centaine d'années,le mot ~ nüûOa reine) estsouvent écrit ~ Nol. rarement ~ riini A part

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Page 83: S. Manandhar - Parlons Newari

certaines exceptions, voici les règles actuelles deprononciation des lettres ennéwaril nepâlabh~.

1. Prononciation de voyelles et semi-voyelles: Ennepâlabh~parlé, on fait parfaitementla différence, enprononçantentrele ~ a et le m i. long, entre le ~ icourt et le t î long, et entre le iJ u court et le 3ï ü long.Les NewaQ.font très attention lorsqu'ils écrivent (lesvoyelles), à différencier ce qui ne se prononce pas, cequi est court, et ce qui est long. En effet, le sens d'unmot peut changer selon qu'on prononce ou qu'on écritlong ou court un même son, par exemple R ina =distribué, M .ÎOi1= à cause du temps.

En nepâ.labh~â.,les voyelles nasalisées sont considéréescomme des semi-voyelles. Cette nasalisation estindiquée selon l'une ou l'autre de deux manières équi-valentes : un point sur la lune. se nomme f.J-t(VtI'tJfdmiliipl1uti qu'on met au-dessous de la lettre concernée;et le point sur la tête de lettre ~ on appelle ce point

~~ sinl1a,f1pl1uti Dans le présent ouvrage nous.avons figuré le f)..(Vtl'tJÎd miliipl1uti par le tilde -placé sur la tête de la lettre concernée et le ~ ~:~sinl1a./1pl1l1tipar le m ponté: m placé à côté de la lettreconcernée.

Pour la semi-voyelle \l':, on l'indique en plaçant deuxpoints après la lettre, c'est ce qu'on appelle f(¥1'tJrdlipl1uti Il est transcrit par tl, marque un arrêt brusqueavec léger souffle, après l'émission de la voyelle.

Transcriptions et orononciations des voyelles :Chaquelettre se transcrit et se prononce comme suit:

~ a aseprononcepresquecommeun e français.m â. along, correspond au a ouvertfrançais.

~ i i court, correspond au i français.t f î long, correspond au i français avec souffle

long.u court, se prononce comme ou français.Ü long,seprononcecomme oufrançaisavecsouffle long.

iJ u

3ïü

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Page 84: S. Manandhar - Parlons Newari

ri court, se prononce comme r roulé + i ~ ri, se

transcrÏl par rri along, se prononce commer roulé + isoufflé ~ ri, se transcrit par ri

~ lar.l;l la se prononceavecr + e soufflé ~ lar~, setranscrit par lar~la se prononceavecr roulé + i soufflé ~ trise transcrit Ir iye court, se prononce comme le é français, setranscritparye ou e selonl'orthographedumotai, se prononce avec le léger souffle de i.comme le e i de réveil et se transcrit par ai.o. a+ocourt,seprononcecommeo français etse transcrit par o.aU,a+ ü long, se prononce comme cloud enanglais et se transcrit par aua.m, a nasale, se prononce comme ensemble de

français et se transcrit par am.,~, a + léger souffle d 'h, se prononce commeMohammed en français etse transcrit par a~

2. Transcriotionet prononciation des Consonnes: Il y adeux types de lettres parmi les consonnes: le premiertype se prononceavecunesimple aspiration et le secondse prononce avec une simple aspiration très légèrementpostérieure à celle-ci. Chaque lettre se transcrit et seprononcecommesuit :

ôfï ka Seprononcecommek français et se transcritka.Seprononcek avec aspiration etse transcritkha.Seprononcecommeg dur comme dansGodanglais et se transcrit ga.Seprononce comme g dur avec aspiration et setranscrit gha.Seprononcecommen vélaire comme parkinganglais et se transcrit 11ha.Se prononce entre ts et tch et se transcrit caSeprononceentrets et tch avec aspirationet se transcrit cha

?Jt:r

't ri

(Vf Ir i"

ifye/e

~ ai

mo

\Ytau

3fam

?If: ah

~ kha

IT ~

'ë:JgIw

5= nha

'ëfca

~ cha

66

Page 85: S. Manandhar - Parlons Newari

a- ja

~jha

~na

Gta

otba

5' daB dha

ur an

(fta

~ tba

({ da

!.T dha

.,na

tfpa

tnpha

.. ba

Se prononce entre djSe pronon ce entre djse transcrit jhaSeprononcecommen mouillécommemontagne français et se transcrit naSeprononcet rétroflexe commetake anglais.Pour articuler les rétroflexes on touche lepalais avec la langue recourbée vers le haut.C'est la seul chose qui se différencie de lasérie de dentales qui suivent.1s Se transcritta.Seprononcet avec aspiration. Se transcrittha.Seprononced rétroflexe. Se transcrit 4aSeprononced rétroflexeavecunlégersouffle.Se transcrit dhaSe prononce n rétroflexe avec un léger souffle.Se transcrit anSeprononcet dental comme le totalfrançais. Se transcrit taSe prononce t den tal avec aspiration commel'ethnie et se transcrit thaSe prononced dental comme les dents et setranscrit daSe prononce d dental avec aspiration commeadhérant et se transcrit dhaSe prononce n dental comme n français et setranscrit naSeprononce p avec les lèvres légèrementouvertescommepermission et se transcritpaSe prononce p avec aspiration comme prendreet se transcrit phaSeprononceb commebut.en anglais et se

et dz et se transcrit jaet dz avec aspiration et

IS . La plupart des Newa.l,1ne savent pas vraiment faire cettedifférenciation et prononcentles séries de rétroflexes et dedentales de la même façon en roulantla langueentre les dentset le palais. Alors, ils écriventpartout la série de ta dentaleenignoranUa série de ta rétroflexe.

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Page 86: S. Manandhar - Parlons Newari

transcrit baSe prononce b avec aspiration comme vedetteen français et se transcrit bhaSe prononce m comme mangue et se transcritmaSe prononcey commeyes en anglais et setranscrit yaSe prononce r légèrement roulé lalangueversle haut commerun en anglais et se transcritcaSeprononcel commele en français et setranserit laSe prononcev comme ont en français ou wcommevall en anglais et se transcrit vaSe prononce sa en touchantle palais par lapain te de la langue et se transcrit saSeprononcesaavecrétroflexecommecherche en français et se transcrit ktta/~aSe prononce sa avec dentale comme son enanglais et se transcrit saSeprononce ha est une sorte d'aspirationcommehorse en anglais et se transcrit haSeprononcek .. cha commek~miï(pardon)en sanskrt et se transcrit k~aSeprononce t .. r roulé commetrain enanglais et se transcrit traSe prononce ga+iiacomme gangster en anglaiset se transcrit giia

Les NewaJ) ne font pas trop la différence. dans laprononciation. entre les séries de ~a. ~ha. 4a. 4ha. ar;a.et ta tha da dha na. Ils prononcent souvent ta. 1118d8d118na pour les deux sortes de lettres et globalement ilsécrivent comme ils prononcent. Pour la prononciationdes lettres sa. ~a/kha et sa aussi ils ne font pasvraimentattention. Anciennement.1es NewaJ) utilisaientktta et sa pour la plupart des mots. et ignoraientSa et~a. Actuellement les lettres Sa et ~a sont courammentremplacées par sa. même quand il s'agit de motsprovenant du népali. Grammaticalement. cet usage n'est

#f bha

J:fma

tTya

<fa

(if la

qViJ

~TSa

1!f kha/sa

~ sa

Wha

mksa

?ftea

"ifgœ

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Page 87: S. Manandhar - Parlons Newari

pas correct mais dans le littérature newaJ;l cela esttoléré.Selon Isvaran an da, pour s'exprimer en nepa1abha~, onn'a pas besoin de tous les sons de consonnes quiexistent en devaoiiga.ri. Donc, même s'ils empruntentl'écriture devanâgari pour écrire en nepa1abh~a, lesNewâQ.laisseront inutilisées les lettres rétroflexes G,0, 5, G, ur (ta. tha. 4a. 4ha. 11a) et -:lT, lSf (sa.~a) Osvarananda, 2024 V. S. (1967): 3). Les

grammairiensnewâQ. considèrent que les consonnes "3T,G, 0, 5, G, ur, -:lT, lSf, 'Gr, ?r, fl (fia. ta, tha.

<la, 4ha. a1;1. sa. ~a. k~a, tca. gna) de l'écrituredevaniigmine sont pas nécessaires pour s'exprimer ennepa1abh~. Ces lettres ne sont utilisées par les NewaI).que pour des mots étrangers introduits en nepalabh~(ocplilahbB$ii académie. 1118 N. S. (9198) 3).Cependant. dans tous les livres écrits dans l'écriturenépalaise, que ce soit le devaniigan: le ôbujÙÎ1n1va/1,lenJ.tijan8, le piicbumva/1..., il y a trente-six consonnes, quiexistent depuis l'origine (dans le ônlmbil.tju).

Comme les NewâQ.écrivent leur langue dans l'écrituredevanligadet en utilisant les lettres selon leur pronon-ciation et laissent toute liberté d'utiliser des lettresqui ne sont pas leurs, l'usage de ces lettres n'obéit àaucune règle stricte. Dans le présent ouvrage nous avonsutilisé toutes ces lettres mais en essayant de suivre laprononciation des NewâQ.de Kathmandou.

""*"""

Structure araohique et ocononciation

Comme décrit un peu plus haut, chaque son de con~nnereprésente ou vocalise à l'aide d'une voyelle qui estmarquée par un signe graphique. Ce signe est relié à lalettre par un trait supérieur. Chaque consonnevocaliséea douze différentes structures graphiques.

1. Structure de consonnes vocalisées,~f;ic:rcteq ..>-tJ1 ri. svarasamvuKhlôvll.tiiao YlJflN.l :

~

l<tï I~ lfëh ~<t

69

Page 88: S. Manandhar - Parlons Newari

Hika lkâ Iki I kt ku I ke kai<fiT <d oFi Oh:

ko kau kari1 kah(If ~R<r m (If (If~~........kha kha khi khî khu khü khe khai

m ~<t (If:kho khau khari1 khah

11" J'fT W 1ft 11" 11" f!- it.... ....

~9J gi gî ~g1 W; gw:rit Iff :ri" 11":

tJ: gau gam~'ë;f ~fu £IT 'ET 'ET~~...,. ....

gba gbâ ghi ghî ghu ghü ght ghaim ~'4 'ET:ghc ghau gbari1 ghah

~~W ~~~-g';~...,. ....Ma .nba nhi nh.i nhu nhü nhe nhai

~~~~:nho nhau nham nhah

'ëf ca, 'iff ca, etc. respectivement...

Un trait supérieur relie les différentes lettres etgraphiques pour faire des mots, Par exemple : ~,Ian: riz; m, ba!d, tambou./" (instrument musical),~, tl/ki/mil, plan te de ,'olza ,,,

2. Combinaisons des lettres. ~~GI"<1&t.j""(J1<'"1q1If.

sarilVuklabvaiiiana vat'11a: En cas d'absence de voyellepour exprimer exactement le son et des mots, les Newal;l.utilisent deux lettres juxtaposées se combinant en unseul signe.

Il y a beaucoup de mots newal;!.prononcées de telle façonqu'on est obligé de fabriquer des graphiques avec deslettres juxtaposées. Dans ces graphiques juxtaposés, leson voyelle, a court de la première lettre (consonne)estremplacé par une consonne complète comme dans le mot~, IVane, boire. Selon la combinaison des lettresentre elles, la forme des liaisons change.

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Page 89: S. Manandhar - Parlons Newari

Lorsque la première consonne possède une barre verti-cale, elle est généralement supprimée ou encore elledevient une demi-lettre sans la voyelle et est collée à laconsonne suivante. Sinon, les deux mêmes lettres sejuxtaposent: la première sera en forme de demi-lettre etla deuxième complète comme dans le mot~, ga/Iiune allée. Dans ce mot le son i3f, a de la première lettreremplace par la lettre êif la entier et devient~, 11a.

'0 t + ëfva =fëf tva/~, tvane: boire,

~ 1 + êif la = ~ lla I ~, halla: enlin

Quand la première consonne ne possède pas de barreverticale, les deux lettres sont écrites telles quellesjuxtaposées.

~ tlha + IT ga =W tlhagal i3fW, B.(1~: une partie.pa.rtie du (:vrps

~ d + J:f ma =W dma I tf'U, padma.: lotus

Quand la lettre <' ra s'attache à d'autres lettres, selonle sens et la lettre à laquelle elle se juxtapose, elleprend trois différentes formes de combinaisons. Si elleest la première elle est souscrite avec une petite courbe;elle est signalée par un trait incliné sur la gauche etvers la bas des lettres auxquelles elle s'attache. Si ellese combine avec le 11"ya elle sera placée au milieu de lalettre.

"? r + ra =f rra! F, haJ'TIl: son de rke

'Jf bha + "?r = ¥ bhra/¥d1, hl1.l'llmB: lllllsjon, dOl/IeC; t +"? ra = S; ~ra! ~, .l~"'/J''9: lVa.tioo

"?r + m- ya =~ ryal ~, .l:viili': défilé

En nepalabha~a, il y a trois types de combinaisonsjuxtaposées.2. 1. Combinaisons avec les cinquièmes consonnes.,Y"t\Id-fq~&t:.I..,...t1IUI~. {»1ocBOlVIl.l'.flBbF1J1ijaoV'dr.l1#:

. ~ knha: orô"J Il (V'1, K1:1l181l1a: Très pouvre

. ë=<=fnna: i3fë=<=f,lJOlla: Céréale en géné.lw (grain deblé ou du riz)

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Page 90: S. Manandhar - Parlons Newari

. ë=q nya: ~, nyan:demanda, a demllOdé

. 'Hf mya: -;Rt, mye: (une) cita.n9J.D;etc, (parfois cela

s'écrit uniquementit, or)2. 2. Combinaisons de deux fois les mêmes consonnes~deq ->-cJlUI~, duitval!v8liian Vllrt18:

. ur yya: ~, yyatite: Comme(J'on)8i.me

. ur yya :~, ypa/u: I amont

. ~ Ua.: G!(\"Md(\"M, hallatIJlla: Ave(~ OeautVUPd'efforts, enÉiLl

. t rra: ~, itarra: Son (de rire)

. ~ ssa: ~, itissa: Etonné(de nepa..~ t..roUf'erœque 10.0 croit ou ditJ

. QfOI1 kka: <1Gt"'<hM, nakkaJa: Copie, <1Gt"'<1hco11,

nakJ:aHf : une nl1e trop maqwllée, une persvnne quifa.it trop de maniè~ etc,

2. 3. Combinaisons de différentes lettres. fj:rn 'ëfW

misra Vllrt18:

*~ cva:"'6ëff{, CPlly: en haul, écrire

*Of.f bya : «nIT, hyatllli: la peine qui éwque

I a.cwuchementmaL maladie,

* 0Fa' kta : 6-{ëf'ëf, hitaklJl : le dévot, J..tGt"'d~«,Bhaktapur ; nom d'une vL1le située a 1'E.!lt deKarlJmaodou

* ë'lf tya: ~, tyapu: uncouplcmarié(Jesépoux)

* ~ lhva: (\"6,.Cf~ , lIJv-JL1e: 9Julever

* ~ lhvâ:~, lIJvâ: gro~gJ'v$C(unindividu)

*ë=q nya: <ï=tjë=f, nyana : questionné, demandé,

éwuté, ë=tJTIf, n~Plita: Piqué par (un insecte)

iJt.'iJelerquelque cito..""C

* ~ mha: ~, mita: un indivÙIu, mot qualitatifindkal.if adjecti.f.., : ~, blzûnlJa: une personnegenltlle; (\"t.lI~~~, IrJisc.ml1a : jeune nIle, ~«I~~,

bunimlJa: vieL1 ito~ JO,f\1~~, gmil.'i7mha: une

persvonemince,motqllllntitlJtif: ~ , mita: moins

fIL) écoutIJ, a écouté/'

72

Page 91: S. Manandhar - Parlons Newari

'" "*rma:~, Kar.l11B: Karma, péniœnce, at..yion,

travaü

* ëëf bva: ~, hvanc: in vileL: lire

*ëëf bva:~, hvar: exposer

* 'Hf bhva: #-mi'«( hlJvat.ûiJ: serviteuL: domestique,etc.

Entre toutes ces combinaisons, les plus fréquentes sont :

~ n + ~ ha =~nha

'J:{ m + ~ ha = ~ mba~r+ ~ha =~ rha

"&! 1 + ~ ha =(vi~îha

Le livre de grammaire publié par la nepâ1abh~Académie ajoute ces quatre graphiques dans la liste desconsonnes(l1l8 N, S. (1998) : 3). Ainsi. en nepâlabh~ces quatre graphiques sont en plus dans les écrituresdevaniigari comme dans les consonnes espagnolesdoubles ch. 11. rr et Ji (de plus que) en français et enanglais.

Les mots et les verbes newâl;l qui contiennent legraphique QT ya. et qtÛ se terminent en ya, q', cedernier sera prononcé et on écrit uniquementla moitié(ya) ~ y, par exemple: 'fJTt{. ya.r : mire, !'-IT~.d1J/i.;v : dire; ëJïP{. Kay: prendre, fils, .J.f?q Ît4",.mhYdY : fille, etc.

UXUXUX'UU

Grammaire eq 1...<11I. hviilal.rIl.D8

Le grammaire du nepâlabhâ~ présente certainesdifférences avec celle du français, On peut lecomprendre facilement en prêtant attention auxdifférents points suivants:. En nepâlabhâ~â. il n 'y a pas de lettres majuscule et

minuscule comme en fran çais. Il n 'y a pas de distinction de genre pour les objets

inertse commeen français, Ils sont neutres comme enan glais

. Il n 'y a pas d'article. défini et indéfini devant le

73

Page 92: S. Manandhar - Parlons Newari

nom.. Il n'y a ni compléments d'objet direct ou indirect ni

prépositions (à, dans.,' pour, par, de), cescompléments sont remplacés par. les suffixesnominatif, accusatif, locatif, datif, ablatif. génetif etinstrumental'

. Dans la phrase en nepâ1abhâ~â, le sujet se trouve endébut de phrase comme en français mais le verbe setrouve à la fin de la phrase.

<Tdf ë{if I riij vanaRai part.../ Rai e:;tparti

-fu!:I ~ ~~î1('111 W: I jiglloâ5u:;:l1ilakha/l.(HU. MonnomSushilaest. )

Je 01 appelle 5usl1.11a.. Les advert;les. les objectifs, le prépositions, etc se

trouvententrele sujet et le verbe. Les circonstancesde l'action sont définies avanU 'action eUe-même.

TI(jf 'ofloon I C!'tI q, q;;; I riijpa.llJaS8Iây vana(HU. Raj école à parU .

Raj part Ii l'école. /'Haje:.""tparli Ii l'école.. Les phrases interrogatives se formentde trois façons

1. En utilisant le pronom interrogatif et enmettant un point d'interrogation à la fin de laphrase

~ -;:fi- 11 ",:7 chiguoâchu kha/l?(liU. Votre nom quoi est?)COO101eotvousappelez-volls?

2. En écrivantune phrase affirmative avec la marqueinterrogative à la fin de la phrase et en disant laphrase en tonalité interrogative comme en français.Ces formesde questions sont posées pour avoir uneconfirmation de certaines choses (qu 'on pense ouqu'on sais déjà).

fut ~:m W:? chioepO./J01ikhll/J?(HU. Vous népalais est?)Vous êtes Népala.is? /'Etes- vous Népalais?

3. En ajoutant la graphique <.iff, 1& comme suffixe

74

Page 93: S. Manandhar - Parlons Newari

du verbe et une marque interrogative à la fin de laphrase:

ftq1r i=IT ~ (.11(¥"fI '«:"(.ifT ?~.. ~

dligllnlÎslIsfia klullJlii?Oitt. Votre nomSushila est?)VOl/s, vousappeiez Sl/Sl111a.?

. L'affirmation et la négation, oui et non en françaissera exprimée en nepâ1abh~ par une reprise duverbe de la question mise sous forme affirmative ounégative.

~lff'tJt ~ !MT? SàI1ujijlikidu1ii.?(liU. Le Commerçant Monsieur riz a 7)Monsiet/rie /..'ommerçJU1Lavez(vous)du riz .?La réponse oositiveIl du. (Htt. aJ Oui. il ya. I j'en ai.~ al jIiJ:idu. Oitt. riz aJ....

Oui il ya du riz. /J'en ai.

lJt rçQo.Q,~~ Qé~~e

~I mlldu (titt. nona) Non,.J1 n :rapas././tU1BL1ai pas.~ ~I jlikimlldu. Oitt. riz non a)NQn,.J111;vapasdu riz./ Je Il ÎJiplL~dil riz.

. Laformationnégative est très simple, en ajoutant leprHixe #1 ma au verbe affirmatif on transforme laphrase en phrase négative

JI du. (Htt. aJ Oui. il yens..~I .LIl8du( litt. Non aJNon, iin yp co a plis.

ta (iiff ëfm I jÙiJ.l1i 0Ily;l

(litt. je viande mange,)Je .lJ18ogede.la. Vi6ode.

ta (lifT .Ji "1q I I jimili .LIl808J'll.

(Htt. je viande ne mange,)Je nC.lJ18ngepasde vi6nde.Je suis végéta.rieo.

Mais pour nier une affirmafion ou une action, onajoute le suffixe ~ mak.IJu au verbe affirmatif

75

Page 94: S. Manandhar - Parlons Newari

comme ceci:

ttt (VIT ~ I jÙiJ f;j nay,

Oitt. je viande mange.)Je mangede la viande.ttt (iff <1t.t "'1( I Jim 1;1naymaklt u.(li tt. je viande ne mange.)Je ne OlBngepa.. cie viande.ëf ~: ~: I va ne Tf'1ÏnkJJlÛl.Oitt. Il new~est.) Il est newal;1.

ëf ~: ~I vanew1Ïnmakhll.- .Oitt. Il newahnonest. )

Il nes/pas new'li/J.

. La régie de conjugaison des verbes en népalais estcomplètement différente de celle du français. Laconjugaison des personnes a seluement deux formes,soi (première: singulier et pluriel) et les autres(deuxième et troisième: singulier et pluriel).

. Une seule forme de conjugaison représente plusieurstemps et plusieurs sujets d'un verbe. Prenons leverbe manger,rrit na.,ve, par exemple:

Soi: La oremière personne du sin.llulier et olurielle présent indicatif et passé ~, nap"simple et composé"le futur simple rrit, naye

Autres: Les deuxièmes et les troisièmes oersonnes dusin~ulier et plurielle présent indicatif le passé "simpleetcomposé"le futur simple ~, 11m

Alors, selon les sujets et le contexte d'une phrase, laseule forme de conjugaison d'un verbe en nepalabh3$peux être représentée en français à la fois par leprésent indicatif et le passé composé ou bien encore lepassé simple. Il Y a un problème de traductionexactement similaire en français. Par exemple:

lt tJIT ~I var.i1j;1nak Oitt. il riz mange.> peut êtrerepresenté en traduction française à la fois par

~, nala

76

Page 95: S. Manandhar - Parlons Newari

I.I {elle} mange du riz.Il {elle} 8lIUlgll du riz.

I.I {elle} 8 8lIUlgé du riz.(cf. détails en chapitre Verbe)

. En népalabha~a,les noms, les pronoms, les adjectifset les adverbes agissent comme complément du verbe,dont ils sont directement ou indirectement dérivés.Ces mots presententsouventdes traits communs dansleur fonction et dans leurs déclinaison comme lepronom possessif, semblabe à l'adjectif ou d'étermi-nant possessif, et une déclinaison du pronom per-sonnel. Ainsi. il est necessaire de connaître d'abordles compagnonsdu verbe pour savoir faire une phrasecorrectement.

--Nom, «=IT _ Luï.tiJ

Commeen français, le nom designe les êtres, les objets,les noms communs:~, .llJOl1Ü:lhomme,~, pa..4u

l'animaL!" bû, le champ,~, dey P9J'~ les nom,spropres: ~ France, ~ Népal, ~ Néwar, et

les prénoms d'une personne mm Maya, q:;; Rama,etc. L'unique différence est l'inexistence de l'article etde la lettre majuscule en nepalabh~a. En français, lapremière lettre du nom propre (France, Néwar) et leprénom personnel (Ratna) s'écrivent avec une lettremajuscule ceci n'existe pas en nepalabha~a, où il n 'y apas d'article devantle nom Oa France, le Népal, l'amour,etc,), Noms propres et prénoms personnels s'écrivent~, France, ~, Népal. .J-tfd"il, amourrespectivement.Parfois un groupe de mots ou une partie de phraseindique un nomou des noms composés.Comoosition des mots nominaux::rrn:rq ~ JV1 - :rrTm:, ...giimaycVli.tÎlJ:!111Bmaoiï - gOm;i/J

lhabitant de village - villageois

.,., ,-<;It.! I fc-jGu f~ - .,., 1-(1 f~

77

Page 96: S. Manandhar - Parlons Newari

fmnsa;vôoibiL'i'i - franseliles habitants de la France- les Français

~:t:IT Î"i GlIÎ~ - ~:f.J:r, ::ty I('ln

nepa/1Yiioibiisi - nepii/1minep;ï/fles habilaolsdll Nepal-les Népalais

~ or ~ - ~Itlt<l-lt.l(j'ffq~ ~ ~ ~

bOlijll vamayjll- bOii/lImaJ;JlIpiri1Moosiellret Madame - MessiellI"S, Mesdames

<fïMT: if m:ëf - ëh'ëi"IT:"J..fT:ëf

.ka/;i/1 vaboli/1ta - .ka/ii/1bha./!ta1 CpOllX et I cPOlIse - les epOllx

~ ~ - 5I~<I-IÎ<x: ci.-,.

"" "'-chllCllmyômari - cOllctïmOJari(litt. farine de blé pain) Pain de farine de blé / la

galette de farine de blé,

ëiWrw-~'"

~

liiyii svâ - lLÎ.>vâ

la Dell./' d 0.1'.

«m:IT W - ~.koâ.,va.koem- kh;i/d1em1 oellfde pOllle, etc".

**"**"*"

Genre. OIT:. laB

En nepalabha~a, il y a quatre types de genres:

1. Masculin ~ (;IT:, mijam j;i{l, les noms qui

indiquent leur genre comme étant masculin : ~,mijaLiJ,OOD.1LOC,iff:, bé./!, père, rt, dn/hff, veau

2. Féminin ~ (;IT:, misa jiiP. les noms qui

distinguent leur genre comme étant féminin: -rnm-,m.lsa, lèmme, m, mô, mè.œ, m, sa, vache.

3. Commun ~: (;IT:, .l118.tiJK;i/1j;i{l,les noms qui ne

se distinguent pas le genre par exemple :~, manil

oommc/Ïèmme, tfTm, pllsii, ami.~'8mie, -R<r9T, .kuica,

cl1ian/-coaaine, t:fW, PaSlI, animaux; <IT, .Idul

78

Page 97: S. Manandhar - Parlons Newari

poulet/poule, t'E{ My; caoard, ~ phai mou/on,

~, sala, f.Y1evaJ, ~, kisi éléphant, etc. Ilssont à la fois masculin et féminin. En changeant demorphologie ou bien en ajoutant des préfixes et dessuffixes dans ces noms. on peut fabriquer leur genre.

4. Tous les objets inertes et les plantes. les arbresrestent neutres (jff:~, ja/J: miidu, ~, chey;maison, t, hO. champ. <.Irfu, khusi rivière, ~, ....

:ia.pha livre.~, Cf~ç!. st.;vlo. c.fll)"on, c~ chv~(.<,

kmilpxujara, ordinateur. ~, .rediFO, .redio. ~,sJvâmiip/antede fleurs. -mm, simii arbre. etc. Il n'y aaucun moyen de distinguer le genrede ces noms.

Distin~uer le ~enreet la comoosition des noms féminins: Sauf le quatrième cas tous les noms se distinguentselon leur genre. Il y a sept différentes manières dedistinguer le genre et de composer les noms féminins àpartir des noms communset des noms masculins.

1. En aioutantle suffixe ë=ff ni. au nom masculin:Nomcommun Nom masculin NomféminineNéwar(ethnie) newli/1~: newa/1oi ~::c:IThabitants du mar.,-y.'ij~ marsFaof .J1~~~ <11

taraivillageoise

jardinier

Saymi (caste).., siiFmi

giïDN1/1

mali

:TJTm:

~~1t.l1.J1,

2. En ajoutant le oréfixe ifT hacommun:Nomcommunbeaux-parentséléphantcanardtigre/tigressecheval...

3, En ajoutant

masculin

Nomcommun

Masculinl»i/1iLl '(fi":(3f....

hak.l~'i GIfI f<>hÎ~

MDff.r ~ ,

hadhuB iifTi.T..."

basa/a ~

le suffixe

Mascu lin

79

g;ltmi{Joimalinf

S!i".vminf

:TJTm::c:IT

.J11 Î C<1ci1

~ I t.I l<Hci1,

ou ';Jff ma au nom

Fémininmaiu J:fT(jf....mâk.t~-i .J11Î<>hr~

UJJilJaF ~mâdhllff 71nT

....

ouïsa/a .J11 ~ O!'I

~ (~) î au nom

Féminin

Page 98: S. Manandhar - Parlons Newari

muet lam ëmëIT lâti~quia le gloître 'llialJni :JT<.Vf:<T ga/a!1ri :JT<.Vf:Rgo .

vieux/vielle ... hurii iRT hurf iRT

4. En changantla morpholo~iedu nom ma.sculinNomcommun Masculin Fémininsourd 1d1v;iy ~ ldJusùiJ ~, ~

aveugle id <hi- bJoi ~démon/méchant laldJay (1111~<It.t, l;L..-Ùi1 ~p~(caste) p~ 1Jc'f: porùiJ ~jeune l}'8ymba CO"'t.tI t.t,~(! 1}'lise ~doyen/ne nâ;vap 'ë'fT!f: nakùi1 ~fainéantle tlJaj;;j1J~: thaldoi ~

'5. En ajoutant différents oréfixes au nom commun:Nomcommun Masculin Féminincou pIe de fils lal.pmaCli hbaumac;j

<h1t.t6-l""l1 ~,beaux-parents

buffle

enfants

hli.(1jll U:~

tbllme..v~~ ,

mijanimat.~

f6-l~6-I""I1kii}macit

<h1t.t6-l""l1,

enfants

6. En chan2eantla dernière oartie duNomcommun Masculinprêtres gllL'lIjll ~< ~beaux-parents sa..:-abahll~:-3Jlif. ~

enfantdes h.binGilJ.bajllsœurs/frères ~

~

arrières grands- hlpllphit/yiiparents 'OTtTT:i{'f(JQT

couple d'oncles... tabhiih ër:U:

7. Différents noms d'usase courant:

Nomcommun Masculinpoulets ~ :rcPT:chèvres dugll (pT

""

80

majll "J1T(jf""

nuimev .I-JI J} t.t~-.

misitmacitf6-l{f16-l""l1

mbyii}ma/.~

~(!t.t 1t.t... 6-1""11

nom commun

Féminin

glln/oui ~""

sosaooui ~:mhl1inClimaJfu

'Pi ~""II 6-1 t.t cJ1o.""bipâ/llJaje

'OTtTT:qjt

tabmâ ër:J:fT

Fémininmaldllï "JfR<IT

cv>dlay -aq ('11 t.t...

Page 99: S. Manandhar - Parlons Newari

parents !Jiih iff: mmhommes bhaillmw m3Yfu

~époux bluibta m:ëf kalâll <ifi(iff:

couple d'oncles p3ju ~D18lciu~materna lecouple de filles iialbhaju mhJii}'7119t'll

~...~tH t,,-J-f""

I"'<>

couple de fils ki/.J'" bhou~m

~couple d 'oncles kaJ:;j ~ka.tiij)T~\

domestique CJ''llÔ"6q: bh v9iùD"Hfffâ:- .

couple de petits hiil ~llalImfrères(petits) kiJil ~J:ciJea#frère-soeur(grands) dIliu ~tat;i ëfëfTfrère-soeurcouple de grands daiu ~IalIi/1Jit ëfëfT:~frères

hommes Ollftl ~mis'd~petits en taille. Mgo/1 iff1T: bhutu

~"''''veau/vache,etc. dvaoi t .£ilm-

nx);x..xxo

Pronom. ~:"'It, mamkiihnam

Le pronom remplace le nom dans une phrase. Comme enfrançais, en nepalabh~a aussi, le pronom assume cinqdifférentes fonctions en tant que pronom personnel(honorifique), interrogatif. relatif. indéfini et réfléchi.Bien qu'il n'existe pas de pronom réfléchi me, le, se,nOlls, VOllS, ni de second pronom moi tOI: 1l11: nOlls, VlJlIS,

eux, comme en français dans la plupart des cas les motsfaisant fonction de pronoms personnels (sujet) ont unefonction semblable au pronomréfléchi, à l'adjectif ou audéterminant possessif (dans leur déclinaison).

1. Pronom personnel. !.Jo( tot":41"".on ~:.,t PI/fll.>'8vii--coka madif:;jlJn;üit. Les pronoms personnels

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Page 100: S. Manandhar - Parlons Newari

nepâ1abha~, sont en principe semblables aux pronomsen français. Deux exceptions:

. la première personne a deux formes différentes :furfi Je et ~ fol DOllS comme un groupe.

. La troisième personne ne distingue pas le genre maisle degré de politesse, ce qui est tout à faire contraireau français.

~ ~Personne Sin.e:ulier~ ~ fur fi Je

~

Première ~ fol nouspersonne (ungroupe)

J:Ji.t:ni "N elm, tu~ ~ t.:l1i vous~

Deuxièmepersonne

~..tR.Mf~

Troisièmepersonne

8!. <Yt""

\Yt

cl1a1apVll1a

vousCf rB

ë:ft«h: Pa:J'É.a/1

q ~ "Cf<YtvasapVll1a

ill elle

----------v:f th va~:

~

/lJvay:l:a/J

'-Cttt'"'Of<Yt

tlJ J'H.5apvalaill elle

ëf:~ Pluriel

-furfi;T fipÙf1

~ /lz.fpimnous

fuN chipitiJ

fbch ~cl1iJ:pi.ti1

8!. (Y1"'''(Y1 yq

dla1apvalapÙiJ

vous

m ipimë:ft«h:ftTvayb1/1pùi1

"~

"'Cf(Y1 yq

vasapvalapidJ

ilsl eItes----------'fft1'" thapidJ~:ftT

~

th PlJ}'Ka/Jp.ùiJ

t.q tt'-'et (Y1 fL\

th Va.5llpvaûJp.ùiJil si eItes

.J-IlrI(jt.l ,

politesse

formefamilièredepolitesse

soutenue

familierpolitesse

soutenu

----------

familierpolitesse

soutenu

1.1,) De.e:ré de politesse: Ce tableau montre que lespronoms personnels ont trois différents degrés depolitesse (familier, formel et soutenu, deuxième ettroisième personne. Leurs forme de soutenance 8!.<Yt'-'q<Ytdla1apvala, qtt...,,<Yt vas:Jpvala, sont tantôt les pronoms

82

Page 101: S. Manandhar - Parlons Newari

personnels et honorifiques, Il y a certaines manières «;leles appliquer selon le degré de politesse .

1, 1. a) Deuxième personne:

o Le pronom personnel ~ cba est équivalent au tufrançais. Il est souvent utilisé dans la conversationfamilière pour s'adresser aux enfants, entre époux,entre frères et soeurs, cousins-cousines... Il nes'applique jamais aUx personnes plus âgées que soi niaux membres de la famille liés par le mariage (belles-soeurs, beaux~frères, gendres",) même s'ils sont jeunes.Cependant des amis intimes s'adressent entre eux endisant cba (tu) semblable au tutoiement en français.Ainsi le pronom personnel tu représente à la foisaffection, amour et familiarité, Ce pronom est familiè-rement utilisé pour ordonner (phrase impérative) etexprimer la colère (vulgairement),

Intime! Affection~ ~t.l1 "11-.:tq<1I? l'ha t'11U}'llniit'PdJ'1ii?Oiu, tu que fais?) Olle fais-Ill.?

(~) <I-~~(V1I? (cba) mluuiJpbllUi.?

Oitt. santé va bien ?) Commentvas-tu.?

Imoératif! Ordre(~) ~ tIT! (cha) yiiKanamnJ!

Oi tt. vile viens!) 7'oi viens v1ï.el

~ tIT! pii/haya!

Oitt. Devoirs fais!) Fais tes devoirs'!

Colère! Vuhzarité(~) ~~t.l1 ch I toi I (cha) hesva âkav, --Oitt. fils de pute,) Ttl e~"'tlin flls de plIte.

Le pronom personnel tu est utilisé pour s'adresser àune personneprocheil est souvent omis lorsque parlantet écrivant comme dans l'exemple donné un peu plushaut.

o Le pronom m chi forme de politesse, correspond auvous singulier et letch 14 t..".ÔiJ:apÜiJ,correspond auvous pluriel en français. En français, la structure desphrases avec le pronom personnel vous s'écrit

83

Page 102: S. Manandhar - Parlons Newari

uniquementà le forme plurielle. En nepalabh~ commela forme au singulier et au pluriel de chi est différente,la conjugaison de certains verbes s'accorde néces-sairementavecle nombre.

"fui: 'f:o:r ~ I chithsnsjll1L'Yl(litt. Vous ici venez,) Vous venezici.

fët 14 'f:o:r #-hlq IfG.~ ~IchikapÙi1thsnsjhayâdL-..a (jhlisff).(Htt. Vous ici venez,) Vous venezici.

o Le pronom personnel a!.(I'1vq(l'1 chaJapV"JJa. correspondau vous français. La forme soutenue (honorifique), estutilisée pour s'adresser au dieu (prière), au roi et auprêtre. Uniquement, dans la communauté bouddhiste(Vajaracarya et Shakya) il s'utilise quotidiennementpour s'adresser aux doyens de la famille et del'association bouddhique.

a!.(I'1vq(l'1'f:o:r fllJ(jt..jI~ I chslspvsJathsnoô.ljj'â1Ju.(litt. Vous ici venez,) Vous venezici.

a!.(I'1vq(l'1f4 'f:o:r ff;J<ft.II~I cholapvalapiLilthonsô.fjyiibll.(Htt. Vous ici venez,) Vous venezici

1. 1. b ) Troisième Personne: Elle est représentée par ify;a et ur tva qui joue à la fois le rôle de pronoms

personnel et démonstratif. lf ~ équivalents de il.elle. cela. celui-là en français (he, she, it, that enanglais) et ur, tva,' équivalents de iL eUe. ceci.celui-ci en français (he. she, it, thisenanglais).

Le pronom personnel de la troisième personne a aussitrois différents degrés de politesse: familier lf ~polit normale~: v8;;vKap, et soutenu QQ"'q(W1

VlfsapvaJa. Il n 'y a aucun synonyme de ces trois degrésde politesse en français. Ils sont tous remplacés par ilou elle.

Le pronom personnel q~vq(l'1 J78-WPvaJa, troisièmepersonneest généralementutilisé lorsqu'on s'adresse audieu (pendantla prière), au roi et au prêtre. Chez lesVajracarya et les Shakya (la communauté des prêtres

84

Page 103: S. Manandhar - Parlons Newari

bouddhistes) il s'utilise quotidiennement. Voici quel-ques exemples d'utilisation:

Série de êf J;a

êf ~ {'q:? vasukhah ?""

.(litt. Il/elle qui est ?)

Oui est-il (eUe),?

~: ccÎon('ll ('q: I vayka./1 vakiJakl1a./1.

WU. Il (elle) avocat est)

11 (elle) est avocat/e.

~:N :rnt4 IYond ('q: IvaykajJpimprad11.yiipakataka./1 .Oitt. Ils/ elles professeurs sont)

Ils (elles) sont p.lvfe5YCurs.

q~f'''cc('ll ~ ÎGI~ l:i I vasapva1athanab./jyiii(HU. Il (elle) ici viendra,}

11 (elle) viendraici.~"

~ft"q~IJCC('llIY ~-JI<!'-",", I cJ1 Y {'q: I""...

""

va...;;apvalapililgu.lv-gurumliiupiJiJkl1a./1.(litt. Ils (elles) prêtres sont.)Ils (elles) sont prët.res (pasteurs)

or ~? vacl1u?'"Oitt. ce quoi?)

C'est quoi.?or ~ {'q:? vacl1u Map?(HU. ce quoi est?)

C'e:.'!quoi.? Qu 'est ,~eque cela.? Trhatis that.?

Série de ~ !va

:tq ~«i1('1lIt.t1 ~ {'q:1 tva:'Yls./'liiviik;ir."khah.'"

,- ~ .

(litt. It (celui-cD Sushila de fils est.>

II (celui-,'.rj e:.'!.ills de SushillL

~: ~ ? tvaykap:.YI?WU. il (elle) qui est?)Qui est il (eUe)'?

~:N ~? tniJrKa./1pi.tiJle?Oitt. et ils/elles sont?)

85

Page 104: S. Manandhar - Parlons Newari

Et ceux-a".? /Oui sontils. 'e11es?

l.q~~(I1 ~:~ <.If:1 tvasapvalaiit.78/1/uMa,fJ.

(liU. Il doyen est.>

Il est doyen (du monostère)

l.q~~ (11 lLi :J'f"4 I6I(j't../ 1"'1 I ? tV'dsl1pva1apimganàbiir;ina(

(litt. Ils (elles! ceux-ci) d'où viennent?)

lJoù viennent-ils(e11es)?

~ ~ <.If:I tvakalamakhah.

Oitt. Ceci stylo est.>

Ceci est un slJ.r}o. This is a pen. /1t is a pen,

1. 1. c.) Pronom personnel saul: En nepalabh~a., lespronoms moi, toi, lui... du français n'existe pas, l'onreprend toujours le pronom personnel du sujet pour diremoi, toi, lui... et la forme déclinée de ce pronom pourcompliment direct ou indirect.

~ ~ ? onaso? "fu11 jf.

Oiu. La qui est?) Oilt. je.) (Ccst)moiOui est la,?

ëf ~t.fI"'1I...q"'1?Vllcl1uyiio;icV3na?(lilt. Il que fait?)Oil b't-œ qu'il fait?

fur ~Ijivane.Je pars.

'& m ? cDa1e?Oilt. et tu ?)Et toi?

ëf (j't../1t.t1"'11-aq"'11va/yayJo;icV"JJ18.

(lilt. Il travaille.>Lui .t1est en train detra voi11er.

Lui il trava.t11e.~ q~d"'1I(11I?

cDanlllÎl vaoetcniila?Oiu. tu aussi vas?)Toi aussi tu t cn vas?

"fu1 fjff"'1

t.t I -aq"'1

I Ijjï;inoylicvaoB.(lilt. je riz mange)M.io,/e sllisen train de mangerdu riz.Mio, je mange du riz.

2. Pronoms interrogatifs ~:ql-ql"" ~:~,nl1vasal1nïca.ka nL7m!:iihn;j.tiJ : Ce pronom sert pour

86

Page 105: S. Manandhar - Parlons Newari

interroger. ~ q ë'fiiJ? vam l.Y1UnaJa.? Que-ce qu'il amangé?Comme dans l'exemple, le pronom est suivi parun verbe quand il joue le rôle d'interrogatif. Ce pronomsert aussi en tant que pronom relatif suivi d'un nom oud'un adjectif (cf. détails dans colonnepronomreiatif).Intrro2atU Les pronoms Exemple de phraserelatif à : interrog.atifsUn objet ~?

'"

l.Y1u?Oaoi?

Unepersonne

~?.....

sa?Qui?

Un mot T[1T?..........

gugu?Ouc1.?

Un lieu :rr;;;?gana?Où?

Unedirection

J'fôN?"'"gllkhe?veroù?

~ ?'"gukbeliJ ?d'of) ?

JI~YI~ ?"'"guJ::lJepiikhcliJ?

P1lrof)?

Une quantité ~?"'"guli?OJmbieo?

87

L.q tir ('q:?'"tbvachukltol1?

(litt. Ce quoi est?)Cest quoi?

\Y<'f '« 'êf(Vf?aoasu va/a....7

Oiu. là qui vient?)Qui vieollà.?

&a" :JfIf ~?........

C8.l1lasusu yap?(litt. tu quel aime?)Quel(bomme)aimes-tu.?

:JJë'f ~? Kanajho.ygu7

Oitt. Où allez?)(Vous) allez où.?

~: JRt ~?, ....vaylal/1sukhe jhaJa?(Hu.1l vers où part?)Il part vers où?

:iR\ (frIT?....

Kuk.l1e.IiJ vo..;vâ?Oitt. D'on viens?)(Tu) viens d'où .?

.II~"II~ ~? .....

Ku.kheplÏkhe.IiJ vanega?Oitt. Par où va?)Par où (on) va.?L.q ~ J:f :rrf'i¥f........(ëi)?

tbvaSlJphiïyamU suli

Page 106: S. Manandhar - Parlons Newari

(yam) ?(Ce livre côute combien?)Combien côuf.e ce livre?

N .I. 'f I q ft.J4Ia:?

cbagapsydhixap?(Htt. Tu combienmesures?)Combien me~;Yres tu?Que.l1e taille fais tu?

'J.fQT: ~ -q It.t~~ ?jby;ipgathe ca,;vkegu?

(Htt. Lafenètre commentouvert?)Comment (on)ollv.relalènètre?tif d=fë=f~?

<:\.

tl1vamaniïgatlJecyam?Oitt. Cet homme quelgenre est?)Quel Kenrefd1Jomme)est .I1?dIT m JIGI~q?

"'" "'"

x

cl1aJiJgu budiJiJKabaley'}

(litt. Ton anniversairequand est?)Quand est tonanniwrsaire?

3. Pronoms démonstratifs ~<1011-q ,Aeril<1iordUa.sanaPJIcaka DJlJLiJkiibnIili1 : En nepalabha~à, lespronomsq ys et 2.iJ thYs sont utilisés a la fois comme

pronoms personnels <troisième personne du singulier>et pronoms neutres (équivalents de it, that et tbis enanglais), Ainsi, ces pronoms servent également comme

démonstratifs pour indiquer des objets et des êtres q

fa., cela../celui-là, et tif tbva, ceci/cellli-ci

Une taille l'J'tffff ?x

gapiiy?Combien ,?Ouelle f.aille?

Unemanière ~? gatbe?Comment,?

Ungenre ~?gatbecvJJJiJ?Ollelgenere.?

Unmoment JIGI~q ?x

gabaley?Ouaod.?

Selon le degré d'éloignementet de proximité il y a trois<A-

différents pronoms démonstratifs en nepàlab~à:"E

lJû

88

Page 107: S. Manandhar - Parlons Newari

(le plus loin), q ni; loin et Uf tbm proximité. Cespronoms démonstratifs sont semblables aux pronomsdémonstratifs espagnols alii le plus loin, ahi loin etaqui, proximité. En espagnolet en français, il ya accorddu nomselon le genreet le nombre: a111: aqueL aquella,aquellos, aquellas, alti: ese, esa, eses, esas et aqui:este, esta, es/Qs es/a..ot;en français: ce, ce/, cette et ces;en français respectivement. En nepa1abh~ il n'existepas d'accord des pronoms démonstratifs selon le genreet le nombre.Pronom IndiQuant IndiQuant Déterminant Exem~le

unobiet de nom

t,hôle plusloinq, ni

éloigne

Uf,thva

proximité

unhumain,-'Clui-la. cela ce, ce/, celte

ce, a:/' t'Ct./c

ce, t'C/,cette

t~:llfJdega/1Cetempleq d1"ITvamaciiJCe/enmulUf fJ:rmln vamisaCettefemme

Lorsqu'ils changent de morphologie ces pronoms,deviennent démonstratifs, adjectifs ou adverbes, Ainsiles pronoms démonstratifs de proximité acquièrent unefonction démonstrative et suivent leur forme morpholo-gique,

DémonstratifDéterminantd'unnom

Marquantun lieu

Donnantunedirection

celui-la. cela

celui-ci cea

Le olus loin

t l1iice, t.'Cla,celui-la.~,hûb111aJ;J.-bas

~,I1likhe.rYfÎ1

pa.r'la.-bas

Eloignementq nice, cela,celui-la.

N"1 BIlaJ;J.

ï5"it ukl1e.vers là

~ ukhe.ti1

89

Proximitéur th vace, cet.:jcelui-ci~ thana1C1

~ loukl1e..,..vers ici

LfW....

Page 108: S. Manandhar - Parlons Newari

IndiquantunequantitéIndiquantune taillelongue

Indiquantune taillerondel9

Indiquant ungenre(être vivant)

Indiquant ungenre(un objet)

Indiquant unmoment

Indiquantune durée

...

fY P~'''e!1<>h~

llûjJl1.rb8Kap-gulongcommecette toJ/lede la-bas';;;YII:.IJq:JT-\; ~ ....

llûpii){J/valw"rondecommecette taillede la-bas~:~lltifl1eLiJjii/1lml

dugenredecelui-là delà -bas

~:~lltifl1el'itj;ifJgu

decegenrela -basd~i(¥1t{,

uguila-'và ce moment-ladJ 1i

"" rf'c:rn) 3161c:tfci~ ~........uguilam alJaJenisem (f.ï:rm(nisem) à partir de ce tl1uguilom;j partir de ce moment (nisem)

moment-la. ~

parla

iff<vf ulicedequan tilé-la

31 y I 1:.I~e!I <>h:~

oplyllOla1/1glllong commecette taLlle-la

31 Y I I:.IJq:JT~ ....

apiiygvapgurondecommecette taLlle-la~:~v>Jtllem/iil1-

mba.du genredecelui-laërit:nr:~vatheliJ/BI1!{lJ

de cegenre-laq i (¥1t.I,

vailay

al.-'Cmoment

19

tl1ukheliJpar LCI

~ Illuli

celleqllantilé-à

':4y I 1:.1,e! l

"h :~

tl1apiiybiika-gulongcommecette laLlle-t.::i

':41.1 II:.IJq::rr, ....

fl1apiiygva/1gu

rondecommecette taLlle-ci~:~tl1Vl1tl1em/iil1-

mba.dusenredecelui-à~::rr

....

th VllIltemja!Jgu

de ce senre-à

~~ i C01 1:.1,

th ugllLlaJ'~

maintenant

iivod11i

. En nepalabh~a, la mesure et le nombre d'un objet sedifférencient selon sa forme Pour plus de détails, voir dansce livre la table des mesure et des nombres.

90

Page 109: S. Manandhar - Parlons Newari

Indiquantunemanière

:f1t hûtIJenit:vmmece/a./de cette1àçon-là ~

V'JKalatiJde cette1àçon-là

~ atheë:f1t vafOeni

commef.-'ela

à partir demaintenant

"2.fit tbatbeurn-thvalnenicomme ceci

~thuka/anide cettefaçon-ci

Quelaues exemples d'utilisation:

.F7 fI ql"'1I-.;q~""I.. :lPf lITl

anadJu y;Jnacvana, thana va.(Jitt. .là, que làis., kiviens.)Oue làis {tu} .là, viens ici

3fC.wr G.Ttr ~:, ~ r,.Î~G.i fui

uli diimam magiip, megu dvaehidiil-i.(HU. Cette quantité d'argent ne suffit pas, mille roupiesde plus donne.)Cette quantité d argent.là ne me suffit pa.s.,donne-moimille roupies de plus.

~:~ ~ f.qm- "fu'r .J.i<~~IÎ~1

th vathenij;l./1mhalJhlm/Jamisajiti1makhanani(HU. si gentille femme du genre de celle-çi Je n'ai pasencorevu.)Orad exact.jen aipasencorerenrontre.sigenÜllefemme de ce genre-ci}Je n 'aipasencore rencontré de femmeaussigenti1le quecel.le-ei.

~ fèr4 i1I"Ilq~"; ëf:(jITIf ~ (VIT: Â!.. ,

SfÏll tirtbaap;J.v__~kam ta/1/BgU thasay MP khao.ll(Htt. Le lac Silu si haute altitude lieu se situe!)Le lac SfÏu ~j'esitue à une si haute altitude que cela .I

rt t.l1t.I,J.jd, ~ I atbe yaymale, tbatbe.Yll(HU. comme cela ne pas fais comme ceci fais.)Ne fais pas comme cela mais commececi

~ "fuRr: ~ &cf: Îq ~""ttft.IIQ.

91

Page 110: S. Manandhar - Parlons Newari

yam /.~itap uKa/aLb bva(1 bfma/..vtJ.(HU. Il vous de cette fw;on-Ià insulter ne doit pasJ/1 ne doit pas vous insulter de celte façon-là.

ri "tfOfëf G::"?<f,*,~<1q I: ~: ~I"'"

~

at.lJe yakvadupkhakastany;if1 vaykap mania.(litt. comme cela en grande misère il est mort.)Il est mort eo grande misère comme cela.

~~~?hiJkanachujul8UJedÛ(litt. Là-bas que c'est passé?)Oue-ce qui s est jJf.lS.!>"'Clà-bas.?

oW lfm ri ~ ri lfm ttl- .,..uMem va.1iJsaasil/henfthukhem fI1Jmsa1bt1bai(Htt. par là pars (à) Asanaarrivera par ici pars (à)Thamel.)(Si tu) pars parlà. ftu)arriverlLçà.Asaoapar ici Ii.

l11amel

1:fl4lqf?I4I~fu-q: c1i:1.t;""11~1:,&'fIQf?I4I::rr.. .. .,..IG/t:.!IIG.~ I

lbapJiybakBpguMipa.f1llLwk/lcfbii{l.b iJpa-:ybakBpgubiyaidsilHitt.longue comme cette taille-ci trop courte, commelongue cette taille de là-bas donnez.)(trad. exact: La corde de long comme cette taille- cime semble trop courte, donnez-moi longue comme ce Ltetaille de là-bas.)Laloogeurde cette corde-cime ,)'Cmbletrop cour/e.donnez-moila longeur de cette t'ONe /à.-bas.

if ~ 3!Y1t.l..i:leh "if~ mr?vamacoaplÏ;,v$Jka.1iJ g.1iânila?

(HU. Cet enfant si sage est?)

Ce I enfBnt est si sage que ça.?

~ 14I Q. Y 1:~ t1Japli;,r.papgu

(litt. comme cette taille-ci plate)plate comme cette /aille-ci

d"I~C!I1Q ~ ,*,~vt:.!G< ~I... ~~"""'"

92

Page 111: S. Manandhar - Parlons Newari

uguilaythaObem compYlI./aramaou.(litt. A ce moment-là, comme au jourd 'hui ordinateurn'existe pas,)A ce moment-là, iln exbtepasdordinateurcommeau/ouIt/hui

\111ci f (q 'fut "RTG ~ ::t <H«4 I""' '"

âva.1iJJi/Ùi1ch ufO/atvanemakh u.(litt. à partir de maintenant je cigarettes fume plus.)Je ne fume plusà part.ir de main tenan t

4. Les pronoms relatifs ~IClfI""l~ ~:.,;-,samhandhav;lc.aka Qfrwl7i/tn.tüil : Les pronoms relatifsqui relient différentes idées, des actions, des lieux,des objets, le temps, des gens, etc, dans une phrase. Ilexiste plusieurs sortes de pronoms relatifs pour unmêmesujet. cela dépend du sujet qu'onaborde.

~~~~qi ~::t~lt~ ~ ~TT:[IKumba.syaLiJ hane/yai rrayiila. han/âp dh;Ji(Htt. Qui vend celui commerçant nommé,)Ctrad. exact: Celui est nommé commerçant qui fait ducommerce,)Celui qui ./ài/du commerceestnommécommerçant

~ fJfm finer: tit ~ ~ ~:I....

um./Ja misâ /itap yo Kum./Ja dekale hâlap.(litt. Cette femme je aime qui plus belle est.)

J'aime cette femmeq ui est la plus helle.

Parfois les pronoms démonstratifs et interrogatifspeuvent jouer le rôle de pronom relatif comme dansl'exemple: gumha..>yam / vayll1a (qui/celui), umha /

gtJD1/Ja, (celui, cette/qui). Quand il joue le rôle de relatifle pronom interrogatif est suivi d'un nom ou d'unadjectif. Voici un tableau des pronoms relatifs avecl'ensemble des pronoms démonstratifs et interrogatifs.Relatif à: Démostratif Relatif Interro2atifsUn objet Cf 18 ~ glIKlI. quel~ cou?

t~ ce'- cette ~ Ugl/, cela quio.?

Cf fa; ~ gumba, ! su?

~: qw qw?

Unepersonne

93

Page 112: S. Manandhar - Parlons Newari

Un mot

Un lieu

Unedirection

Unequantité

Une taille

Une

VHJ'1ca/J,iL elle

Cf J;a, al

ûf'<'f ana/Ji-bas

'fë1 thanaici

~ ukbe,

vers là~ thuMe'"ve;s ici

~ ulicetteqUilll fité-là

~ tbuli'"celteqUillltité-ci~ ,

thap8.vcette taIlle

rt athe,

~ umha.("Clui

"ifQTëf Yayiita,Ii lui

~ gugu.le quel

ûf'<'f ana,Iii-bas

'fë1 thana.ici

:rrc=r gaLla. où

~nbyatl1âyn 'importcoù

~ piikhem,

par\R\ uld1em,par Iii~ thuMeriJ,'"par .fCl

~t..Il~

nbyâJ:hc.tft

n importequelledirection

e?t..Ilarq

nb.FaJ.'VHn'importequellequantité

e?t..II41 t..I,

nbyâpoJ'.o 'importequelle...rt athe

94

'& cbu?'"quoi.?

~ BlIilll?

lequel.?

:rrc=rgana?où?

~ gllMe?

nti?

~gllMeriJ?

d'où ,?

JI~41<1-guJ:l1ep;ikb.e?paroù'?

~ guli?

combien .?

:rrtrrtrppti,r/rquelle... .?

~ gatlJe?

Page 113: S. Manandhar - Parlons Newari

manière

Un genre

Uncommentaire

comme-ça

~ tltatbe

comme-ci

~all1ecV"JliJ,

paraJ'¥.

f.:vmme--ça.

~tlJatbeCV"dIÎl

paJ"3ft

comme-ceci

~:allJekha/Jces/commeça~:tlJatbeldJah

c cs/f.:'Omme

ci

comme--ça.~ tltatbe

cOO2l11Cnt.?

commeCL

""(?t.!1t1nbyallJen'importecomment

it ~ ?ôI "'OI~I Jlt.!"'q.

atbecvaoisâ gallJecvaril ?mème;J.Y paJ"Bil commentcebf.'ommecela pa.raIt-il.?~".

tlJall1ecvaoisâ

même si parêtcomme celui""(?t.!It1"Oq~inbyallJeevaD1.s;jOuelque soit$Vna.ppa.rence(0 importecommentcebparJi't)~:matbeldtahsâmême ;J.-jcommef.~~:m

tlJatbeldtahsâmême sicomme a

it...

31 d1~1<"0-

atbejiisôdans ce cas 18

""(?t.!IQd1~i<"0-

nbylltl1ejüsâ

""(?t.!It1~f1:m

nbyall1edh;iftsâ

Ouelque soit

son lamllOière

95

~: ?gallJeldJa/1 ?

que pense... ,?commentpeutêtre.?N(q:?

"0

dJukl1ah?que pense... .?que peut... .?

Page 114: S. Manandhar - Parlons Newari

de 10.dire(.11ÜJ1porte

cO.l1101enlquondit)

Unmoment ~ ~ aba1a.y ~IGf~t..f?, ,a~y cemomen~là ~dhal~v?cemoment-là ~ qllJ1Dd.?

~ /l1aba.1aytlJaba.1ay ce moment-cicemoment-d 6t.1 IGI~ nl1y

aôa1e,.11Lmportequelmoment

6t.1 IGI~ nl1yaba.1emtout le temps

Quelques exemples de l'utilisation de pronoms relatifs :

Relatif à un objet\PT oloi.e-t..fI~ 1tT ~ :If.If "& iào: lGit.lI 1~()I11- --UKUupanyiisa jim ovanii KUKU dlilli1jitap bi.p"'lÏdila.(litt. Ce roman j'ai lu lequel tu m'as donné.)(trad. exact :J'ai lu ce roman lequel tu m'as donné,)

J'a./lu ce romaoque tu m 'asdonné.

Relatifàune personne

~ ~ faRr:m ~ ~ iI'Tcm-:1-umoa. misii jitap yo Kumoa da.kale oôlap.(liu. Cette femme je aime qui plus belle est.)

J'aime cette femmequi est la.plus belle.

Relatif à un mot

a.4f ~: Wër: ~-qtf :Jf.IT ~ loiI t..fH:St (Sf?, .

""'-tova. svadJga/lkl1àgvapmadhyaYKuKu da1depii.-'vcbijti ?

(litt. ces trois mots entre lequel le plus juste est?)

Entre ces trois mots leque.1 e~"t le plus juste rillll1s(..'ellepbnLwJ.?

Relatif à un lieuur ~ * -fur aI"'IlyqQ I, ~ ,

cbanhiïtojjybû ji cbanapav~F:

96

Page 115: S. Manandhar - Parlons Newari

(HU. Tu où que vas je tu avec viens,)

Je viendf"8iavectoi OÔ que tu pars.

Relatif à une direction

~:t:IT ~ -..qIY~'1G: -~ql. ~ -..qlyatoOh~I, .........nepapyaufara...vcvapugllfildunlLyaklLesva cvâpujaka.k.b.anedu.

(HU. Nepal a nord Himalaya a où voit des glaciersrencontre)(trad. exact: Au nord du NépaL il y a l'Himalaya oùl'on ne voit que des glaciers. ) Au nord du Népal il ya1 Himalal''8 oô on ne rencontreque des glaciers.

Relatif à une quantité

Uf ~ ~ ~: -~qlcrq d1 <f:m- ~lq~latcY11,~

,'"

tll va d.lemy tasakaoi bâlapnlLyakva.mO ta/1safilnyaygujula.(litt. Cette maison très belle est. n'importe quel prixcoûtera je achèterai)(trad. exact. : Cette maison est très belle. n'importe

à quel prix que coûterajel'achèteraUCette maison est très belle, J'acllèterai celLe maisonquel qu en soLt le prix.

Relatif à une taille(jf: o:df:. -l!q l"tlq <~I~lata G::~i"i~II: I

... .....

ja./1 tap/ap. nllyspsy kluigucl1yeOzlaf1S1ritn1ag;lf1.(HU. La famille si grande est, autant grande maison apas suffisant).<trad. exact: La famille est si grande que autantgrande maison n'est pas suffisant.)La.ûmille es! si grande que la maison n es! passuffisante aUs.>'igrande soit-elle.

Relatifàune manière

\1"'4-'2fit ~ -l!ql~ qlcil~i ~ ~:qylatlLe-tllathe masyiJ nlLy8the J'1inlisiïn1clLanep;if1va,(litt. comme-ceci ou cela ne sais de n'importe quellemanière tu Népal à viens)Pe quelle manière (je) ne sais pa... (mais);n'importe comment tu viensau Népal

97

Page 116: S. Manandhar - Parlons Newari

Relatif à un ~enre(?q I ~ -a4Q t ëf fmrr ""furd: t;Jîï

nhyatbecJTamsâ vamisii/iia/1 yo.(litt. quoiqu'elle semble cette femme j'aime,)(trad. exact: Jaime cette femmequoiqu 'elle soit ou

quoiqu'elle semble,)Jaime celte femme quiqll elle soit ou quelque soitson apparence physique.

Relatif à un commentaire

~ ~ fiT! ~:"GT ~ ~: ~, c-f!qlittTT:"GTctrr <i ~ -;J:R<fI~ ~

vaigu mhutu pieu atheka,fLsâ migunuga/1 vamc",nhatbedba,fLsâ. vaigukh;Isa/yamaldlu.(litt. Sa bouche bonne mais son cœur bleu, son parolevrai ne pas est)BLen que ses paroles soient honnes ce ne sont quedes mots trompeur$. quoi qu'il dise sa.parole mêl.11Csi cela semhle hien n est flS-ÇvTaie.Relatif àun moment

(?ql..<.¥1 t<i1Y1Î t:TT:m ~ î~Y11 ~Inhyâbale l.elepnona J'8/1sâ vaLgutelepnonahya~'"Ia.(HU. N'importe quel moment téléphone fait sontéléphone était occupé. )

(tead. exact: N'importe quel moment que (je)l'appelle (son)téléphonesonneoccupé,)Ouelque soit le moment que (je) 1 appelle (Son)lélépnonesonneoccupé

5. Les pronoms indéfinis ~ f"11l"lt.I.cW"Iott~:rIT.ainSt.';~ravjjcaka .D131izblI.tnam: On utilise les pronomsindéfinis pour indiquer un objet. un endroit, unepersonne, une direction, une chose, une quantité. etc.sans préciser qui, quoi. comment. combien, etc.Pronomindéfini Utilisation~ sum, Q I ~:'ëf(Vf, 'fCffft 1Ï 61G, ~~ .,..

"'"....

quelqll un ~?-

~ su,. qui sunanam sa/1taLsvayiim sum~ SllmlnaLiJ, madu, su jlli?parqllelqll 'un (litt. quelqu 'un a appelé, regardé

98

Page 117: S. Manandhar - Parlons Newari

rt chum,'"0

quelquelY10se

~ chu, quoi que

~ (:nt/natil,""n importequoi

~ chukefft'"0

de quoi /dequelque chose

ft" '"Qt.J IJI ()Il<;;ll,'"0

nh;FlÎ8ulùizsâ,

porn importequelle (matièreou marier):rr;t ganaLiJ, d'où

:IR" gana, où

~ guk11efftporoù

i3fê1 ana, lJi -ba_'"

~ uk11el'Ô,

parla

personne, qui peut être?)Quelqu 'unaappelé, (j'ai}regardé

(il n ya) personne, (je ne saispas) qu.i cela peut être.

Œ rrq:rr GI¥IT?'"0

,'"0.....

chum na;,F'gu du1a?

(litt. quelque chose manger a?)tA -I-il} que/que chose Jimanger?/Nous mangeons bienquelque cho~'C.

'! ~? chuoa,vyo?Oitt. quoi mangerveux?)fTu}veuxmangerquo.i?fÏët I chumnJUir.

~

Oitt. n'importe quoi.)N'importe quo.f tceque lu as}~~?chuxem dd;y?(litt. De quoi mesure?)De quo.i m~'Ure (-t-on)?c-f!q PlrC!'t~i tITI

~

ohyagulimsâ da(litt. N'importe quelle mesure.)Mesure (Je) pa.;"une chose (,:"Ortle)n'importe /aqueIJe.

J'f;:f ëfQT? ganam VB)'H?(litt. D'où viens?) D 'où viens (iu)?

Jfëf 01<id"11? gana vJL1elena?

Oitt. Où vas?) Où vasttu}?

"t:f&f ~ ~?_'"0pala guxhem VlloegtR

Oitt. par où (à) Patan va?)Par où va(-I-on}àPalan?

iF"I ~ I ana Vllne.Oitt. là-bas vais.)lje) vais là-bas.

~ il unxhemhu.tiJ.Oiu. par là vas.)

99

Page 118: S. Manandhar - Parlons Newari

(Tu) vas par 1IJ.

:qëf ~, q-1<h Icot ~q I ~ IlHIÎ I'"

~

gana vao~ vaneblnllnbyiïthiïysâ.(litt. où va, on va; n'importe où.)(On)vaoù ln 'importe où (maison)s cn fIB.

..sr<.WI

""fGlt.!i <4 \ITtit J:f.IlT: "ITr(iif I

uIikb e IJ./)"ânam 1IIim maga/! dhnla.(lin. telle grande quantité ai

donné mais telle quantité nonassez diU

(trad. exact: Malgré tellegrande quantité que (je l'aDdonné il (me) dit que de tellequantité n'est pas assez,)

Je 11Iiai donné telle grandeqllantité mais il m a dit qlle ce.0 'était plL"'IL~Z.

:rrfc.wt m:Jf ëfQTIf ?'"guIi ma/!gll va",vala7

(lin. quelle quantité besoin il a 7)I/o besoin de queIJe quantité.?

-~ ,;, -~...&tIC"!"" t..t161t.!ld &tIC"! ëtfT....

J:f.IlT:ItbuIikbe pahâ)'olatb uIi Iii

mag;l/J.(litt. Pour tel grand nombreux

d'invités cette quantité deviande non assez.)

Cette quantité de vianden 'estpas assez pOlir un aussigf8ndnombre d Jn Vl'téS./ Cettequantitéde vianden b'lpas8S.!>""CZpOlir tollS les io n'tés.

6. Pronoms réfléchis f'cotfdlqt"q<h ~:ë=ft. olÏiVliL'Oka

OlIJJ'iJbiI1oiitiJ: En nepalabh~a, même s 11 n 'y a pas depronom réfléchi me, te, se, 001lS, valls, se comme enfrançais, il y a des pronoms composés qui jouent lerôle équivalentde pronomréfléchi. Ils sont composés

~ ,

ohyii/July:

.0 'imporle ml...

'3f<;if 1Ilim,de lelle qllootité

~, 1IIi

telle qllonl1'té

û 1"(0'1~ 1IliKh~

telle gf'8odeqllll11tité

~, !l1I1i

qllelle qllaol1'té

LfAA thlllÙn,'"de celle qllaotité

'fft?r thllJi'"cetle qllootité

~ tblllikhc,'",~ettc graodeqll8otité, etc.

100

Page 119: S. Manandhar - Parlons Newari

à partir du mot soi (en première personne) commepréfixe du su jet et se déclinent comme ceci:

'ZJ::;r::t tba/1mll1il soi-même'ZJ:~" tlJapt1Ja.ll1Ô.tiJ.de soi-même'ZJ:'f.IT(f tlJa/1y1lla, ;j soi-même

'ZJ:ftRt tba/1pisadJ, nous-mêmes/volk«:-mêmes/eux-mêmes'ZJ:'ZJ:ftRt thaptba/1pisil par nous-mêmes/volls-mêmes/eux-mêmes

'ZJ:~ tlJa/1t1Jamy enlre soi-même- etc.Quelques exemples:

1.T:7=# lI1a/1ml1.ri1 -&-'ZJ:~ 1.T~ ~ I(litt. soi-même) vamtha!un11LiJtba/1gusilpula.Se ... Oitt. Elle soi-memesescheveux

arrache)Elle s BrraL'iJeelle-même lescheveux.fur 'ZJ:~ ~ m:NtrrIji Iha./11118mll_ dv3;>Yôl1iippiyiiOitt. Je de soi-Meme coupablesens,)Je me sens (moi-même) t.:vupa.ôle.fc;t 'ZJ:~ 1.T:"ffRf~ <11t.I,'*' Il

jiLô l11a./11118m11_ tha./1y'iitad~ibIylaiOiu. Je à soi-Meme fautesreconnais,)Je fCt.:vnnaismoi-m4me mespropres 1àutes.

~ 'ZJ:fi:Rt 1.T:Tfdrr ~I"'"

,

imisam 1118./1pisaLiJ tlJa/1glf chey

daLla.(litt. Ils soi-Meme leur maisonconstruisent.>IlsconstrU.lSentleUL"maison eux-m4mes.fat,*, f4 ~ 'ZJ:'ZJ:finj 1.T:Tf ~

.....

f~ (¥"f I fd,,<t I

1.T:~

tbahtl1aml1n1

Oitt. de soi-même)Se...

1.T:"tfTëf tiJa/1ya/a.Oiu. à soi-même)Se...

1.T:m tbappi£1mOitt. nous/ vous/eux-mêmes)Se...

1.T:1.T:mtlJa/1t1Ja./JpisadJ

101

Page 120: S. Manandhar - Parlons Newari

(tilt. parnous/vous/ eux-mêmes)Se...

~~

tlJoVBli1t1Javar(litt. entre nous /vous/eux-mêmes)Se...

chikopisariJ tbaptbappisa.lit tiJa!Jguhluï siladisa.(litt. Vous par soi-même vosassiettes lavez.)Vous lavez vos assiettes YOUS-

mêmes.êfQ<ih:N ~ ~I

...

vayka/1piriltb a ya.littba yay lvala.(litt. Ils entre soi-même disputent.)Ils se sont di.>putés. Ils scdisputent entre-eux:

~ ~ ('O'qle-tll...

jbIpiril tbaya.littbayay Ivana.(liU. Nous entre soi-mêmedisputés. )

.Nous nous sommes disputés. .Nousnous disputons entre-nous.

m~~1...

ipiril tba.ya.littbayay Iv-J/a.(litt. Ils/elles entre soi-mêmedisputent)Ils/elles sc sont disputés. Ils/ellesse disputent.

xxxxxxuuuu

Nombre. ~ ", mba haca.lit

Comme en français, en nepapalabh~aaussi il y a deuxnombres; singulier ~ m.I1achiet pluriel a:~1a/1m.lJa.Comme il n'existe pas d'articles, les mots(noms. adjectifs".) sont écrits directement (sans arti-cle). La morphologie des mots ne changent pas selon leurgenre et nombre comme en français. Les mots plurielssont composés à partir des mots singuliers, le pluriels'indique par un suffixe. un adjectif quantitatif ou unchiffre placé devantle nom singulier.un homme =';Jf'1 fJJfU1Û

""-

des hommes =~ monOta,

102

Page 121: S. Manandhar - Parlons Newari

une belle. un beau = ~:~ hii/ahmha. (êtrevivant: féminin, masculin)des belles. des beaux = ~:fit bâ/ii!1pi..rô (êtresvivants: féminin, masculin)Composition de mots pluriels: Il y a quatre manières

différentes de composer le pluriel à partir d'un motsingulier:

1. enajoutantle suffixe fit pini au mot singulier

2. enajoutantle suffixe cr ta. au mot singulier3. en déclinantles nombresdevantles mots concernéset4. en déclinant la quantité devant les mots concernés.

Nous allons voir ci-après cas par cas la compositiondes mots pluriels et le changement de leur morpho-logie .

l, Composition du oluriel avec le suffixe fit niDi: Tousles pronoms personnels. les adjectifs personnels. lesnoms relatifs, les noms honorifiques prennent lesuffixe fit pini,

11a) Les oronoms personnels ~:rIT. maml'JihniitiJ

~ mhachiSingulier ëf:~ /8hmha. Pluriel

-fur ii je ~ ihl nollS~ ihl nous ~ jl11~ dm lu fNN dlipiniiN em VOllS f~<t!f4 cl1ilalpini~~~q~ VOllS ~~~q~N

dla/opva/a. ena/op valapiniq ~ il/clic ml m~: vay.ta(1 apiril/ ipirilq~~q~ ~:ftr

VBSllPva/a. varka/lpirilq~~~ fq

vasapvalapini

m ipiril

~:ftrvarka/lpiril

1.fN ~thami..rôl tI.Jupiril

q ~ il/'ellecelui/

,'Clic-là

il/ ellecelui/

:l.q II1va

103

VOllS

ils../

elles

ceux-là

ccux-ci

Page 122: S. Manandhar - Parlons Newari

(;elle-ci ~:fq-,thvay'laJ!1PUiJ

Exemple:"fur ëFtl Ii" vane.

Wtt. je vais.lpars)

Je m 'en vais. Je pars.

~ JTë1 ~? jbfpÙôganavanegtR(Htt. Nous où allons.) NousallonsOlF

lib) Les noms relatifs ~I CH"Cf"'"sariJbandhafl'1icaka .l1JÏ1iJ

~ mliacbiSinlwlierëfëITta.til une soeur

ëf:~ 1aI1mlza.Pluriel

ëRrTfq- taliipÙÎ1 des soeurs(plusâgée:;)des amis,des amies

des frères(plusjeunes)

~ b;iJyli ungr-dOd- ~ I~ 114 des grands-père bajylipiriJ pères

unetanlc ",!.O-II14 des tantesma/crneUe i:amiipUiJ maternelles

d-t> t.I It.I, une lille d-t> t.l1 t.I,f4 des lilies.mliyJiy ma fille ... mbyJiypUiJ mes lilles21J

Exemple: q fdrP:r éJ(IT <If: I vali"mi ta.til.ld1a/J.

Wtt. Elle mi soeuresUElle e:.Ymasoeur.

~ ~ fdrP:r dd I f... ~: I...tbupÙii nimbajimi lat8pÙii ld1a/1.Oitt. Ces deux mes soeurs sont.)Elles sont toutes les deux messoeurs.

11c) Les noms honorifiaues -311~«OII "'!.....

lidam fl'1icaka.l1JÏ1iJ

~ mliacbiSimwlier

qrm- pasa unami uneamieunfrère~ ktïa

~ i~mii

ë=tt.

'-Ilftl Î4pasii}priJ

Î t.YIlf4kiliipUiJ

ë=tt.

ëf:~ 1aI1mlza.Pluriel

20. Pour le terme évoquant les relations familiales. voir aussiles figures familiales et le lexique à la fin dans ce livre.

104

Page 123: S. Manandhar - Parlons Newari

~prêtl'fJ JI~d1 fli prêtres"'" "'" "'"

...".

gurll/U gurulupith

~prolèssellr ~proÎesseurs.....

"'"glln; gl/J'llpith(jf(jf roi ~roIS

"'" "'" "'" "'"lulll 11I11Ipith

~It'Moosiellr ~Aft'ssiellrs"'" "'"bMju bl1iilupith

~Afatlame, <lit.! d1 fq Mt'sdames,, ..... ,...".

ma.}ju Afademoisdle ma.yjupith Mesdemoi~--elltJS

<Ii I 1(Y1 ch patroo <Ii I 1 (Y1 ch 14 patroosmalika ma.likapithu: (lt' Pieu) U:N Pieuxdya,fJ d.ra,fJpith

Exemple: ~ ~I bl1ajull1ii1a.

(Htt. Le MonsieurvienU

Lt' Moosit'l/rvit'ot. Lt' Moosicurest veOll.~ ... ...

~-<lit.f..~ 1'1 ~Ibl1iilu-maY711pi.tiJdlll1âjl1BslOitt. Les Messieurs et MesdamesentrezJAft'sdamt's,' Mt'S.!>Yt'lIfS, vt'lIillt'z t'otœr s Il vou.. plaft.

lid) Les adiectifs relatifs aux personnes <Ii:!1(Y1<Êf

~ !K41t.!~. maouliStlso.tiJbaodhil8hviipslI.-~ mba.c.i1.iSingulier cr:~ 1al1mba. Plurielcr:ftTëFï: lIograod cr:~:N desgraods

Ia/1dl1ika/1 lIoegraode Ia/1dl1iko/1pith desgraodtJS

~:~ uo bt'8lI ~:fq- dt's bt'ollx

hâ/a/1mba lIoe klle hâJa,fJpith dt's ht'Ilt's

~ IchJ-~ lIo/~ooir ~ Ich fli l1ii1rllnith dt's ooirs...". ...".~.

l1ii1atmba

~hl1iri1m11o

fJ:rnrmisii

lIogt'oti11e f.4ffr hl1ithpithlIoegt'o1i1le

lIot'Ît'mmt' 1<Ii~114

des gt'ol1lles

deslèmmt's

"J1'<fT 0J,;.lQj lIot'omotmiSlipi.tiJ

<Ii""llfq mariipi.tiJ dt's pt'1its

dt's pt'titcs

105

Page 124: S. Manandhar - Parlons Newari

Exemple: t "iifÎ<.ifr:~ f.I1m "furfJ:r tJlll;?1rt ~: I

hû bâIapmha misa jimi jllbânaKlta.{I.(Htt, Cette "de là-bas" belle femme, mon épouseest.)Cette bel1e femme-JlJ est mon épouse,

rGl~CtI:.f,'f.J.ifit ~ ~ ~ ~ ~Ihisvay bhL.ibpÙR m/:lDutatasakii mhajako du.(litt, Dans le monde gentil gens très peu a,)/1 F 0 très peu de gensKentils/sympat.IJigues dons leMonde.

Z, Comoosition du pluriel avec1e suffixe a ta : Tous les

noms communs, les noms d'animaux, de plantes etd'objets inertes prennentle suffixe a ta.

Ua) Les nomscommuns~:c:rt mldihn;.i

~ ml1mttiSingulier ër:~ tahmh3. Pluriel

4=f"ITmad unenlânt 4=f"ITërD.1JJCIibJdesenf/:lDts

1=fCimanu unhomme 1=fCiërmanulo dcshommes~ ~

;:;q: cyaP un domest.ique ;:;q:ër qF8./1to desdomestiquesdes Néwars

nerrJl1~

~

/Jaroij

unB.ral1.mane

~:ër

DeJJ'Ji/J/a:~ hormuta des

~

Brahmanes...

~: un Néwar

Exemple: ëf -;Jf'iff ~I vomacli.kvoJa.

Cet enf/:lDtpleurc,

.Ii" I d d=fUIT:I maclita J111llI1yii/J.(litt. EnfantsinterditsJLesenfanlssontinlerdits (aenlrer)

Atten Hon ; Quand un nom commun (d 'humain) joue le

rôle de d'adjectif. il prend le suffixe fit pim, aulieu de a ta,

f<J-I~ Id mi~'lit8, les femmes (les femmes en général:le nom commun)f<J-I~lfq misâp.Ùil, les femmes. (l'indication degenre: l'adjectif)

106

Page 125: S. Manandhar - Parlons Newari

~ .ll1Ill'2ita.. Ies enfants (les enfants en général :le nom commun);

..J-f"fI fq ma.ciipLm.Ies enfants (1'indication de tailleou l'âge: l'adjectif).Pour plus de détails voir le tableau se rapportant aupluriel des adjectifs.

2Ib) Les noms orofessionnels eq 1511~1ft.! <tt ;;:rt-.

b vavasâvikaLJiïLiJ

~ mhachi Sin~ulier ëf:Hf 1aIllnha. Pluriel(jQTq lll1 cft.Il !..fd desagrÙ'uIteurs

"'"

.....

j,vapu agricuIleur /y;ipulB

f~~f..J-f lll1 f~~f..J-fdslUmi l'.Ôarpentier ~"ilaJ:milB

~~ f..J-f unorfèv.re e1;~ f~d"'"Iûlalmi Iûkilmita

tïh:-m unm6Çon k:-modIkajJm.i dAka/tm.ita

f.~

Exemple:~'" d (11"11 IûkanÛta.lâ:D1i

(litt. Orfèvres riches)

Les orfèvres sont riche~~

~~f;,.j fam ~I IûkamÙii tisa davkI- . ~

(litt. Or fèvrebijoux fabrique.)

L 'or fèvre fabrique des bIjOUX.

2Id Les noms de lieuxsthanavacakaLJiïLiJ

~ mhachiSin2ulier<¥IT:-m un népalais-ocpi/1llli un habilantdu

Népal

lJt I ...~ f (V'I

fninseIiuTJ;yami

un français

un habitant deKalbmJllHlou

f"f<itf~ un habilant de

desdlarpentiersdesorfèvres

des maçons...

d'orÜiÜne ~I..,ql"'<\<tt ;;:rt-.

ëf:Hf 1aIllnha.Pluriel

<¥IT:-mo des népaIais-nepâ/lmita des

habitao.ts duNépaldes fnlnçaislJt l'''~ f~d

fl'linseIita

~l'3mita

f"f<tt f..J-fd

107

des habitantdeXiNbD1Ol1dou

des habitants

Page 126: S. Manandhar - Parlons Newari

cilan1.mita deChit/ang

"J-ctf.q unhahi/antde"J-~ deshabilantsbhpdm01i Banepa bhva.tiJmila deBaoepa

~ unhahi/antde <oC:1Yt.I,O deshabilants

khvapay Bl1aktapur ldJvapa:r1a deBhak/apur

Exemple: fur ë'ttIT:f.Jf «f: I ji oepâ/lmi 1d1a!1.Oitt. Je Népalais suis.}

Je suis Népalais.

I~~ yq VlI i fc"d «f: I

chikapÙi1frâoselil81d1a!1.Oitt. Vous Français êtes.)

Vous êtes Français.

2/ d) Les animaux 1Ji1q lJ1c-~. iIv-aiaotu

~ D1haâIiSin2ulier (f:~ taI1mha. Plurielfu"qr khica un chien 1<<1""1'd ldJÙ$la des chiens

«IT ldJa un poulet «ITer:khata des pOl/lets~ sala unchevaJ ~ salata deschevol/x

"J..ffuT bhujÙi1 une ~ bh1jùiJ1a desmoll(.:YleS....

.Il1Ouche

âlariuni Chi/lang

lftlY'""I' lID lft'Y'""Ild

mp;ica papillon llip;jc;jfa

Exemple: ~ ~ -~I<Ett.l,~I hhuji.tiJjigunhasayjuta.

des papillons

Oitt. (une) mouche sur mon nez arrête.)Une mouches 'arrête sur mon nez.Une mouches est arrêtéesur mon nez.

~ ~ J..f<=f, ëf ~ <ot.ll cil ffiq I, ,

nasay bhlljifi1nmiJbhuna, vahhu ji.tiJ/B khyJnach va.Oitt, à nourriture par mouches couvert, ces mouchesdisperser.)La nourriture est couverle de mouches, pourriez-vous

les hire partir?

2Ie} Les t'lantesrom. -Rn:n- sJnÎm8.sim8...

~ mbacl1iSin2ulier (f:+tf taI1mha. Pluriel

108

Page 127: S. Manandhar - Parlons Newari

~sv-:invi unep/a.nte +cli <IiId des plantesdes fleurs sVlim8h.l des fleurs

fum sima un arore f{f<IiId des arores

sim;Jfa

"'ii f.I<IiI ghôymâ uneherbe..

des herbes"'ilf.l<lild, ,

gbâymâla

~:l1a/1 une feuille ~:ëfM!lIa des feuilles

f~<Ii I <Oh"'11uneoranche f{f<liI<Oh"'1ld des

simiikaca d'aro.re simaKacBta. o.ran. ches

daro.l'C

Exemple: ~ ~ ~Imaruohum.isima daima.ld1u.

Oitt. Dans désert arbre aura pas.).f1n :yaurapasdaroresdaosle désert.

~ ëfëf:J:fPT r~ "11d "(fif<q ~I,~ ~

olJl1aJ""lata/1m;i.gusimlUa Y8KV8 du.

(HU. Dans bois, grands arbres beaucoup a).£Jans le oois, il ,TTa oeaut-'Oupde g..ra.odsarores.

«1YI<"'1f.1,"(fif<q ~ ~I nepa/a.YYKv8 sima du.(liU. au Népal beaucouparbresaJ

Il y a beaucoup d'arbres au Népal.

Attention: Après l'adjectif quantitatif, le noms'écrit au sinlZulier même s'il désigne unpluriel. C'est la même chose en français.

2/f) Les obiets inertes f~ fJiOf ~. nirJivaoastu~

~ .Il.lhach.iSingulier ëf:d=lf talJ.mlJa.Pluriel~~GO( un ~~G<d des1auôpYll/af"IJ ordinalcur b.uôpyutafala ordinateurs

"WEsaphü un livre ~ sapoüla des livres~ kipa unephoto f<OhYld kip;jfa despbotos

~ münI une starue ~ mürlila des statues

Exemple : ~ ~ ~ {'if: I tovas8pluJ jigu 1d1a.{J.(HU. Ce livre de je est.)

Ce livre est à .moi

~ :i fd~i~f.l1 ~ ~I jikeitiluisayas8philts du.

109

Page 128: S. Manandhar - Parlons Newari

(titt. Je histoire de livres ai.)

J'ai des livres d l1i~"'toire.

3. Composition du pluriel en indiquant les nombresdevant le nom sin+zulier : Les noms au singulier setransforment en pluriel dès qu'on fait figurer leschiffres devant le nom concerné.

~ mha,l1iSingulier d:~ labmha. Pluriel

~: m- une i:ttrr: (\if quatretl1apa11lit chemise pepa,fl 18 dlemises~: ë(':iYf un ballon f;J.m: iif:iYf dix ballonschaga,flba,fJla jhiga,flbo,flla

~ f.Rm unelèmme ~ f.Rmt-:l1a./Obamisa nimhamisa

deuxfe0101esquatrehOO101e5

~ ~ l/nhomme ~ ~t-:l1ambamantï pemhamantï

Exemple : ~ ~ f<¥IT: (if ë='QTIf1....

cJUlml1a mani/nam nipa./1lit nydla.Oitt. Une personne deux chemises a acheté,)[Ine personnea achète del/x chemises.

Attention:Si le nom est utilisé comme objectif, onajoute d'une part les chiffres et d'autre part lesuffixe d ta d'autre part.

~ f.Rm l/nelèmme f.::n:w Î~ ktl oj del/x femmes

,-:l1a.mbamisa nimham./sata

~ ~ l/nhomme ~ ~ ql/at.ro

t-:l1ambamantï pem.hamantïfa hOO101e5

Exemple : ~ ~ '&ëFff, ~Î4"'1~~ ~fJ.f Q I d

jl1imha D1a.niJt.abvaOli,ipimmadh.va;:vniml1a. misala..Oitt. dix (individus) personnes invité, entre eux deuxfemmes sont)(Jiu) dix in vi/ès. entre les dix deux sont des fe0101es

4. Composition du {'luriel en indiquant la Cluantitédevant le nom sim-mlier : Quand on indique le plurield'objets nonmesurables quantitativement, on déclinela quantité de l'objet,

110

Page 129: S. Manandhar - Parlons Newari

3f11IT: lipii/l, t:fâFëifJraJ:va. œauf.VUp

~ fuIT yJilva.dbyha, lJeaucoupdargent

~ ~minimum, unpeu, moins

~ atrt.a<oqI .mI1ajimasa.t.iJkb}'ll, moinsdepopulalion

1'I"fâ- 'tit..! <liCII~clIatÙÎ1 plIay OJBva/J, pasdc vent.~ 'tIt.f,.CII(VfIBsJkaIilplIaYnlla, fàitlropdc veot

M: ~ 18/1hbacdi. un peu d'ea.u

aTtIT: m: lipli./Jla/1, lJeaucoupd'ea.u

f.;:rm: 1'I"fâ- ~: nihb8/1,:l1atiIil0J3N8/1, pas de soleIl

~ f;n.rr: ID: ta.salalIilnihlI8/1clIli./1. Il y a Irop de

soleil (forte clIaleur)H'

Exem pIe: (j;f: -;}f'1ff (JfOIï ~J

(Htt. Eau peu a.)11 J'. a pell d'eall.

\fi'tfT: (j;f: ~ t..! I t.I""I d I,

la/1 hh acli jaka dl/.

;ipli/11a./J kbarcaJ";i..vmate.(Htt. Beauçoupeau gaspille pas,)

Ne gaspille pas l'eau.

ifGIT ftJT:t ~ I...d.,vabâ ch8la/1he maulI.(Iitt. roonnaieune no a,)Pas uoe 111000aie (pas lin sou../jvlIodJ. etc.

>xxxxxuxxxo

Adverbe, thl" xsrX8

En nepa.labha.:?a.la fonction de l'adverbe, ~, karaKa.dans une phrase n'est pas si différente qu'en français.Cependant, l'adverbe y est divisé en deux parties; unepremière partie qui anime le verbe et une seconde partie"l'adjectif adverbal" qui décrit l'action du verbe endétail (les manières, le lieu, l'heure, la qualité. legenre, etc,). En fait, cette dernière partie fonctionnecomme l'élaboration du pronom relatif et de l'adjectif.On vales voir sépare ment.

III

Page 130: S. Manandhar - Parlons Newari

Dans la contruction d'une phrase en nepalabhâ~a, l'ad-verbe remplace le complèmentd'objet direct, le complé-ment d'objet indirect, les pronoms relatifs, l'adjectifpossessif. des prépositions, etc. Ils sont déclinés grâceaun suffixe selon la fonçtion relative du verbe et dusujet.

1. Emoloi de suffixes selon les cas 2rammaticaux et lamoroholo2iedes mots: Le fonctionnement du nom et dupronom dans une phrase s'explique par les différentscas possibles (nominatif.. ) et la déclinaison morpholo-gique des mots. Le mot est décliné par l'ajout d'unsuffixe, intégré à celui-ci qui sera la terminaison dumot ou désinence. La forme du suffixe changeselon lesnoms, pronoms, leur genreet leur nombre.Cas SuffixeNominatif Verbes intransitifs: pas de suffixe<ihëff ~, karlii Verbes transitifs prennent lekamK suffixe selon le nom et pronom:Intransitifs: Ie (s) . rit : fur j.Ùil- ëfflCh:~

Transitifs: par vayka,fu18DI,~- mol.. ~ fir.'"il" a : <it1"1 ""

im/sa, al "HI

jimisaitT â : «;\~il()<li Sushi/il

.....

1ère /2ème oersonne singulier:ër: ta.\t : ftlfa': jita/J, mo: dHla,p

3ème personne singulier :ttTIJ: yi.ta.\t : ëiftITO: va..vli/a.!1Toutes les trois oersonnes aupluriel:fI:ra: mita.\t : fal r<Hd: jimita-/J,rts!f"1d: dlimita/1,~: imita/1. -$:L.,. . .il" rit : WI jim, 'Œ cl1mit, ëf vmftil a: rd!f"1~ jimisA; rexf~ ~dlimisA; ~ imiSJ!

~ gu : ~ jigu. ~ cl1a1iJgu

'fIT yi.: qm va~ qt.l,,<>ht.llvay'ka/J}'lÏ

~ yagu : ~ va)~

Accusatif~~,karmakarakIi / aur

Insrtumentalëih('Uf ~,bJ.r1Jpokiirak par

Génitif~T~,

sadtband.ba kamKde/ des

112

Page 131: S. Manandhar - Parlons Newari

Datif

~ <tïR<fisampratfakiirakpour

Ablatif31 y I *11<1 <tïR<fi ,

apadana kiirdkvenant de

~t.I,eht.ll~ vayka/1y;igu

~ migu: ~, imigu

FPr ni g u : ~t.lehf4Î<1JI- ,"",

vay1r:a/1pinigu

(f: tatl : -furo: jita,fJ, ~: imitaf;

tITif: yitatl: 01t.I, t.l1 d:

va;vJ:ay;Jta/J

fita: pimtatl: theh f4d:cl1ikapiJiJtaI1, 01t.I eh Îli d :. ,vayJ:apiJiJtop,

q-r;i pakhem : ~ vap;ikI1e1i1q l'fI" yapakhem : ~t.lIYI~

vay;ipâJdJe1i1

F=ri" nisem : \51~ f<1~aoafitn.i.sr!1i1

'"1{ y : ifE{-~'q I~q.. yakey : CIIt.l1eht.f,-ntr"lÏk~v

Locatifürft~ <tïR<fiadl1iJ:araoakliraken/cnez/au/dans

Selon leur fonction grammaticale ou leur relation avec leverbe principal les noms, pronoms, prénoms, adjectifss'écriventde manière différente.

1/1 Les noms singuliers: Voici la déclinaison desprénoms personnels et des noms communs singuliersavedes prépositions correspondantes en français.

1/1. a. Avec le orénommm. .lmnJ

Cas Ennewa.hbhavNominatif:IntransitifTransitif

AccusatifInstrumentalGénitifDatifAblatif

Sens en francais

mm ~v;jmm .lmvii~It.llt.lld: .l~f~f~apmm .lmyii~ I t.I I t.I J .Ma.,vli}1;j

~ I t.l1 t.l1 d: .lIavliFlitol1- -

.

~1t.l1t.l141~

.l~vlÏFiip;lkhe1i1

.lM}'ll

par'Afa}"'ll

li.lIa.'va

par.lfa}"lJ.

de .lIa"va

pOllr.lIa}"'ll

veolll.l Ide .lIa}''ll

113

Page 132: S. Manandhar - Parlons Newari

<H1t.l1t.lI.tt.l ,

Afâ.ra..vakey

1/1. b. Avec1e nomcommun~ Dû. ,:!Jamos-Cas Ennewâhbhay SensenfrancaisNominatif:intransitiftransitif

lechampparle champ

auchamppar le champ

du 'Ylamppourlechamp

apartir dl/ champvenantdl/champau champs/ danslechamp

1/2 . Les noms pluriels: Selon la forme du nom et dupronomconcerné,au plurielle suffixe a ta ou fq- pimest inséré entre le radical et la désinence commeindiqué dans les deux tableaux suivants:

llZ. a. Le nomcommun~. OlanO,lltommeau oluriel :--

Selon la règle de composition du pluriel, ce nom prendle suffixe (f ta et devient~, manûta/1,Jes hoD1lllCS.Ce nomau pluriel avec la désinence.Cas PlurielNominatif:IntransitifTransitif

Locatif

AccusatifInstrumentalGénitifDatifAblatif

Locatif

Accusatif

ItlstrumentalGénitif

Datif

Ablatif

~ Dû~

iI"3- Dl/Û~

!ma: Dûy1ltap

iI"3- DUû~

... £.-!tIT Ut./}'ll

...

!QTIf: DûyBlaptM hûnisem~

tt hûf~

~ .ma.nûl8.......

<H:;!ctt{ ~ .DB1ûtaysâ

<H "1ct t.I ct :,

maoOtaylB/1

<H"1 ct t.I ~ maoûl8rTSà, :l'<H:;!ct t.I,~)

maoût8..R. gu)

<H "1ct t.I ct:,

maoOI8yta/J

<H"1ctt.l '-II ~,maoOtayplikhem

114

en /chezMayo

Sens en francais

leshommespar leshommes

aux hommes

par leshommes

deshommes

pourleshommes

venantdeshommcs

Page 133: S. Manandhar - Parlons Newari

.I-f "i d t.t .fit.t"'-

, ,

DlBOütaykey

1/2. b. La déclinaison de l 'adiectif ~.. hl/fil le viet/xau oluriel: Utilisation du suffixe fq piril et ladésinence

~ hw'llpitiJ....

fI' "'~ <l '-t~ bW'llpisff

~<I 14d:ht/.liipi.d1la!z

~ <114~ ht/mpisff

~<I 141"i ht/.l'llpini

~ <114d: ht/rapin/a/1G!<I141"i'-t"~....

burapinipakheril6I<114oht.t,huriipinyke.:v

1. 3. Les formes déclinées du pronom personnel: Lescompléments directs me, le, sc... , les complémentsindirects, a mm; a tO.l:a lt/i... et les adjectifs possessifsmon, ton, .'>lJO...se déclinent en nepa.labha.~a. en utilisantle suffixe des pronoms personnels.

1.3. a) Première ~ersonne du sin2ulier itfIhi, Not/s :_

CasNominatif:IntransitifTransitif

Locatif

CasNominatif:IntransitifTransitif

Accusatif

InstrumentalGénitifDatifAblatif

Locatif

Accusatif

Instrumental

Génitif

chezleshommcs

Pluri~l Sensenfrancais

les viet/xpar les viet/x

at/x viet/x/' atOllS

les viet/x

par les viet/x

des viet/x

pOlir les viet/x

venantdes viet/x

chez les vieux

Ii Ie I ~

Suffixe I Sens en francais

itf Ji: Je! ~ ;hi: Noust:ff j.itiJ: par moi~ ;hfsff: parnolls

m: ji/a/1: amoi~: jl1l/a/1: aOOtISfdf j.itiJ: par moi~ ;hLçI: parnolls

~ jigt/: mon,mes

115

Page 134: S. Manandhar - Parlons Newari

Datif

Ablatif

Locatif

~ jbfgu: notre, nos

fuRr: jita/1: pour moi~: jbfla/;: pOllrnousÎdlYI~ jipiildJem: venantdemoi~ jb.fp;lkbem: venantde nousÎdI~t.f jikey: en moi cbezmoi,

~ jbUcc"v: ennous, cbeznous

cl1a, tu. ~1/3. b) Deuxième ~ersonnedu sin~ulier"Nchi ~Q/1yqQ/1 cbaJaovaJa. musCas Suffixe/ Sens en francaisNominatif:Intransitif

mus

~ chagu: ton, tesWr dl;UU/ ~Q/1yqQ/1t.f IJI~...,. ~

l.'lJa/apV'dlay;igu: votre, vos

'dRr cb8I11a/J: pour toima: chiton/ ~Q/1yqQ/1t.f Ict:

l.'lJa/apVlllay;i/a!1: pour vous~ l.:1uJpakhem: venantde/oirat YI~ t.-Y1ipaJ;l1em/ ~Q/1yqQ/1t.1l"iI~

chaJapVlll.ayapiiJdJem: vcnantdevous

~ cl1ffJ::ev: en toi chez toi, -Îate?; t.f, t.-Y1ikeyI6H,1', "tf Q/1t.l1 ~ t.I,

l.'lJaJapn1l~r-'Ü"e.v:en vous, cbezvous

1/3. c) Troisième oersonnedu singulier

Transitif

Accusatif

Instromental

Génitif

Datif

Ablatif

Locatif

"N dIa: tu

~ du! ~Q/1"tfQ/1 t.-Y1aJapvala: mus

N cM: partoifêi, t.-'l1ùO /~Q/1 "tf ~ dla/apval.a.1i1:parmus

'dRr l.'lJ8l1tal1: Ii toi

fNa': dlib1n /~Q/1"tfQ/1t.1l ct:t.-Y1a1apVlll~f.'liIa/1:Ii vousN dm: par toifêi l.'lJùO / ~ Q/1"tf ~ cha/apval.a.1i1:par

116

Page 135: S. Manandhar - Parlons Newari

Cf Wi;~: myKa./1, q ~ 41 (¥'1 VlL"'8Pvala:Il, elle"'. .q f<i ~:., my/ra!1nmiJ,q~~(¥'1

V'JSapvaJa.tiJ : par llli par elle ...

ëflfTa" VlJ.FlÏIJlp.~:-qya voyJ:ap,yallJ/1.

q~~O'1t.f Id V'd..'Qlj1Vl/JaJ"llIa/l:;Jlui;J elle~ J7>J,~:<t myka/1nmiJ, q~~~

V'd..ÇlPvala.tiJ:par lui par elleqm m)~ ~:m VIl;,vka/1}~ q ~ vq (¥'1q I

vasapVlJlayâ: son, ses

ëflfTa": VIl;,r-7iIlJ/1, ~:lfI(f:

vay1aJPJ'7iIlJ/1,q ~ vq (¥'1t.f Id:

ntsapVlJlay;i/ap : pour llli pour elleqq lli I~ J7>J}'lip;ildJeni ~:q I LII (il

vo}rKapyap;IJdzeniq ~ ~ (¥'1t.f lli I (il V'd.."'8PvaJay8p8/{heLiJ :

venan/dellli venae/d'elleq q I..hq vof'lIKev "ëfQ(f;:~, - -', ,

vovb1b r'liker:.,,;q ~ vq (¥'1q I ..hq- . -'~ -'

,V'JS9pva./aJ''ffJ::ey:en lui en elle, chez lllit.-'Ôczelle

1/3. d) Première personne du oluriel : Le pronompersonnel à la première personne du pluriel est pareilque le singulier de la première personne en un groupe~ jhi. Ainsi la déclinaison de leur désinence est lamême que celle de -;r.fâjhi au singulier.

11 3. e) Deuxième oersonnedu plurielCas Suffixe/Sens en françaisNominatif:IntransitifTransitif

CasNominatif:IntransitifTransitif

Accusatif

Instrumental

Génitif

Datif

Ablatif

Locatif

Accusatif

Suffixe I Sens en francais

~ chipini ~(V'tvq(¥'1 fq tY1a1apvaJapitiJ: VOllS

fet<tt f4(t dula1pis;/' ~(V't~(¥'1 f4~chalapvo/apisa: par VOllS

-ma: tY1itab, ~(V't~(V'tt.f Id:

tY1a1apvafa..vala/1: ;J vous

117

Page 136: S. Manandhar - Parlons Newari

Th&chYGd: l.-'ÔilrapimlB/J.

6l0l'l'-t401'1Î4d: cl1aJapvalapimta./1: par

vous

Îetch f4 Î<;~ cl1ibJpinigu, 6l(¥"j'-Cf(¥"jÎ4 Î<;~

cl1aJapVlllapinigu: votre, vos

-mra: cl1i/alJ, e! 01'1'-Cf(¥"jLI Id:

dlaJapval6;,V"dta./1:pourvousfet<h f4 fê-jI.fI~ cl1ikapinip;ikl1em,

~(¥"j'-q(¥"jÎ4 Î<;1.fI~ cl1aJapvalapinipakbem: venantde vous

Îetch Î4ch chikapiti1J:c, ~(¥"j'-Cf(¥"jf4chcl1aJapvalapiti1J:e: en volls, dlezvous

1/3. fJ Troisième personnedu pluriel:Cas Suffixel Sens en français

Nominatif:Intransitif

Instrumental

Génitif

Datif

Ablatif

Locatif

Transitif

Accusatif

Instrumental

Génitif

Datif

Ablatif

Locatif

m ipio1, ~:N vayb./1pim,Cf~'-q(¥"j YG vasapvalapim: Ils- elles~ imisa, ~:m Vll.-vJ:appi..W;Cf~ '-Cf(¥"jÎ4.â nJ.'N;Ipvampisa : par 11l1;par

elle

~: imikl/1. ~:m: vaJ''ka/Jpimla/1.

Cf~'-Cf(¥"jYGd: vasapvalapimta./1: a lui, a

elle~ imisa, ~:m Vll.-Vl:a/1Pb'DB.Cf~ '-Cf(VtÎ4.â V'J..Ç1pvalapisB:par lui, parelle

~ imigu,~: Î4 Î<;~ vayka/Jpinigll,Cf~ '-q (¥"jÎ4 Î<;~I V'JSlfJvalapinigu: son, ses

~

~: imikl/1, ~:m vaJ'1;-appiolllJ.q~'-q(¥"j Î4d: vasapvalapimla/1: pour lui,pour elle

~ Î.J-tl.fJ~ imipiïkl1e.tiJ,~: Î41.fI~

Vll.-vka/1piolp8khe.tiJ, Cf~ '-Cf(Vt Î41.f I ~

vasapvalapimp8khem: venant de luivenantd'clle~ imikc, ~:m Vll.-vl:a/1pitilJ:c-

118

Page 137: S. Manandhar - Parlons Newari

q ~t..q <"1 14..fi V>dS8pvalapitiJke:

en lm; en elle, chez lui chezelle

1/3. g)Les démonstratifs (oroximité) 3ème oersonnedusin2ulier

CasNominatif:Intransitif

l/3. h)Les démonstratifs (oroximité) 3ème (>ersonnedupluriel

CasNominatif:Intransitif

Transitif

Accusatif

Instrumental

Génitif

Datif

Ablatif

Locatif

Suffixe! Sensen français

UiI' tI1vo,~: thVllY./:a!1, 2..q~!Jq<"1

th Vll.'i8pvaJa : iL elle liu, œâ œlui-à... .

UiI' thvam, 2..qtt<>h<"1 thvay1::aJaOi2..q~!Jq~ th Vl1£1Pva1aJiz:Par lui par elle,

parICI...

un:mf: thvoJ'iita./J, ~:mo:

th voy'ka/lytita/J, 2..q ~ !Jq <rt t..f Id:

thVll.'i8pva1a,r,'iiIa/1 : ;j lui ;j elle, ;j ω..

~ thvaot 2..qtt <>h~ thvaybIlam, 2..q~!Jq<ooi

thVl1£1PV>J/.a1iJ:par lui par elle...UfQT Ibvoj-'i/,~:qr thvoJ'KaPYii,2..q~!Jq<rtt.ll thvasapvalayâ: son, ses, leuI"-

leursun:mf: thvoJ'iila/J, ~:mo:

thvoykaPyâta/J, 2..q~!Jq<rtt..fId:thva.sapvaJayiila/t: pour lui pour elle ..,

~ tI1vop;i/dJeoi, ~:~thVll)'kapptiJdJe)'; 2..q~!Jq<rty, ~thva.sapv>JJap;ikeoi: venant d ici de luid'elle...2..qt..f,of;t.I thvarmveJ'; ~:~, ~~'-, ,

th voyka./1,YlllœJ'; 2..q ~ !Jq <rt t.l1 of; t..f,

thVll.'i8pVl/la;viikey: en lui en elle, chezlui chez elle, dans ce...

Suffixe

~ th upÙo, ~:"fq th Vlly'ka./1pio'J,

2..q~!Jq<rtfy thVll.'i8pv>d1apioi: ils, elles,

119

Page 138: S. Manandhar - Parlons Newari

L'eux-ciM-~~ ft '""1<J1"ct thumisi/, ~t.f Y~ thrraykap;SA;

~ ~ "'<JI~ f4~ th Y'dSO;va/apisif: Par eux;

par clics, par ici..

~: thumitap, ~:m:th vayka!Jpimla/1, ~ ~ "'<JI~ fq et:thl7l:lStlpvalapûi1tajJ : aux; ;i elle.!>:à ceux...

~ thumisi/, ~:m ,

th rraykappisii, ~ ~ "'<JI~ f4 ~thvasapva/apisif: par lui par elle...

~ thumigu, ~:f4f~~

thva}'ka/zpinigu, ~ ~ "'<JI~ f4 f~~thl7l:lStlpva!apinigu: leur, leurs~: thamilah, ~:m:. ,th vayka!Jpûi1la/1, ~ ~ "'<JI~ fq d:thl7l:lStlpvalapûi1tajJ : pour eux; pour elle...

" f.1-141~ thuminJbhem,~: fq YI~~',

thvayl:a/1pÙi1piikheLil, ~~"'<Jf~ f4YI ~th ~ rralapiJiJpiike.tfr. veoaotd'ici...d'eux; ...d'elles~ thvuLllilœ, ~:m ,

th vayka!Jpûi1ke, ~ ~ "'<JI~ fq oh

thvasapva1apimke: eo eux; co elles, chezeux; chez elles...

2. Usases et fonctionnement des déclinaisons comoarai-son avec le francais: Tous les noms propres, les nomscommuns, les pronoms ainsi que, les prénoms person-nels, les compléments d'objet, les pronoms possessifs,les adjectifs possessifs se déclinent selon leur fonctiongrammaticale.2. L Nominatif: Quand le nom est sujet d'un verbe àla forme active, le verbe peut être de deux formesdifférentes: transitif et intransitif. Si le verbe estintransitif, la phrase s'écrit avec alors avec un nom ouun pronomsans suffixe.

Le verbe intransitif

f::n ~I iivanc.

Transitif

Accusatif

Instrumental

Génitif

Datif

Ablatif

Locatif

120

Page 139: S. Manandhar - Parlons Newari

Je nuS.

t'Jr :rr<r1q~a~l? cœganavanetcnar(HU. tu où vas?)Où vas-tu ?

<M" ~ I ratna vanetcmlRatoa s en nt.

<M" :rr<r1~? ratna gana vanelcna ?(Hu. Ratnaoù va?)Où Vl./.Ratna?

"furfër (<M" Cf faf) rq ~q fG(~ I(V1t.I Cf~ a ~ I IiioÙ.Î1( raina vaii) viSvahidltyiiJaya. V'dOetcLUl,(litt. Nous (Ratnaet moi) à Université allons,)Ra/Da et moi nOllSallons à I Université.

En cas de verbe transitif, le nom ou le pronom prend lesuffixe.:i â ou ct" .rh. La même phrase peut s'exprimer àla fois au présent et au passé (cf. pour pus de détails lechapitre verbe).

Le verbe est transitif

'<C'<=raIT ~ I ralnatiJ ja naja,(HU. Ratnariz mange.!... a mangé.)Ratnomangedll riz. Rotnoa mangédll riz.

~ ~ "'I(V1t.I,t.l1 ('j I imÙ"'llmota.ra cala"vyiïlO,

(HU. Ils voiture conduisent.! ils ont conduit.)Ils condllisentla vOL/lire. Ils ont condllit la mitllre

2. 2. Accusatif: L'accusatif, élément qui subitl'action, correspond en général au cas où le nom est uncomplémentd'objet. L'accusatif et le datif, sont tous lesdeux formés à l'aide du suffixe 0: tab. qro vata. -rno:mitah et ce suffixe peut jouer différents rôles selon laconstruction des phrases.

2.Va. Lorsqu'il s'agit d'un objet animé et/ou d'unepersonne, un suffixe est nécessaire comme complémentd 'objet direct.

Objet animé et oersonne<M.YJ..Ql ~ diT:1 ratnaf>WalJbvanema-!z.(HU. à Ratnainvite falloir)

121

Page 140: S. Manandhar - Parlons Newari

Ii fallt inviter l?aIna

ft;f qq Id: ï:rQT1 jiri1 VBJ1lb!Il dl1aJ"1l

(litt. de je à lui dis)

(Je.Jllli dit. Je l'ai dit.

Obiet inanimé ou inerte: Lorsqu'il s'agit d'un objetinaniméou inerte, en généraUe suffixe n'apparaîtpas,

et ~ë=QTëf1 vamtikaunyii.ta.

(litt. Il ticket achète.! .., a acheté.>Iiacl1è/.c lin ticket. /10 acl1eté lin lit-"kel

qf iiqë=fl .l!!l!lbvana.

(litt. lettre lit. lettre a lu)(JI) lit la lettre. (JI) a III la lettre,

2.2Ib, La fonction du suffixe (f: tah. q-[(J: vatab.. -rno:

mitah peut être complémentd'obiet indirect. dans tousles cas se rapportantà des êtres animé ou inanimés.

foi <H-ql~ ~<... ~I jùf1maC8J~dllrlltVllmkii.

(litt. Je à enfantlait fais boire.>Je flUS boire le lait jj 1 enfànt Joi donné le lait à1 enfant.

<M~ ~ ~I ntIoav-JlahtasbirJ;emî.(li tt. à Ratna photo montre ./... ai montré.)Je montrela pl1olojjHatna,Joimontréla pl1olojj.Ra.lna,

2.2Ic. Le suffixe (f: tah. q-[(J: vâtah. -rno: mitah esttrès souvent utilisé pour exprimer les sentimentspersonnels, les souhaits ou lorsqu'on demande auxautres leur opinion.

(fun:> .I-@~(¥1I? (cl1italJ)ml1mpl1l1la?Oitt. (votre) santé comment va?)VOllSa/lez bien ,?Comment aDez- VOllS.?

~, fun:(~? ml1mpl1ucl1italJle?Oitt. (ma) santé (va) bien, et la votre? / comment allez-vous?)(Je) vais bien. Et VOllS,cOO101entaJ1ez-volls,?

oum: ~ QQI-qqc-t, ~ ~~<H~I- , ~..".ji!!l/ljvafa. vay8cvana, ml1aSllld1o.madu.(litt. Je fièvreai, la santé neva pas,)

122

Page 141: S. Manandhar - Parlons Newari

J'ai de la fiêvre, je ne mesens pas bien.f6l<tlf4Q.;, ,ë~t.fI ~!chi1aJpitiJ(ahnbl/dityabbintl/na!Hitt. à vous en occasion de nouvelle année bonnesouhaite !)(Je) VlJl/ssol/baite lIne bonne et bel/reuse année.l

~, -rnra-:;;;f ,ë~t.fl ~ ~6!I"1I!,- ....sl/bbaJ~ cbitahnamnbl/tfà.,Fiibbintl/nadechana.OiU. Merci, à vous aussi en occasion de nouvelle annéebonne souhaite.)Me.n:i, je vOllSsol/baite égaJementl/ne bonne et bel/reuseannée.l

2. 2Id. Le suffixe 0: mh,"t:fRf: yatatl, f.J:rcr: mitah, estutilisé pour désigner le bénéficiaire d'une actionéquivalantà la préposition à et pour en français.

1(,"1!:U£!l N~? ratnaFll/ah llyola?(litt, à Ratna man gue aime?)Hama aime-t--elle lesmangl/es?

êflIT(f: N ~I WlFiilahitmayo.Oiu. àlui manguesn 'aime pas,)Hn 'aime paslesmangl/es.

foi f~d:;;;f (jfT E ~I /imitahnam/atbl/nbai.Oitt. Pour nous aussi riz cuit. Pour nous aussi repasfais ,)Fais le repaspol/rnollSal/ssi2.2.3. Instrumental: L'instrument, le moyen ou lacause par laquelle une action est accomplie. Ilfonctionneà la fois comme l'outil ou l'instrument. dont

~. ~le nomou pronom prend le suffixe -3f ~ ~ nam, '{f sa:,

t- kem. Et se traduit en français par les prépositionspar, de et avec.Instrument~ ~I jl1y;l1ffl-vosva

Oitt. par fenêtre regarde JHega.rde.JlDl: la fenêtre.

'fuT (¥'~ Id (jfT -.,q:I ji lbâtatOjanayOitt. Je (avec) par main riz mange,)

123

Page 142: S. Manandhar - Parlons Newari

Je 1118ngeduriz arec mamain.ur ""1G« ftlrJr ~::rr 00 ~q I ~ I I..,.. ..,.. ~-

th va compy~tar iigu thapgu deb.!În}'lioa.(Htt. cet ordinateur de mon propre argent ai acheté.)

J'ai achetif cet ordinaleur arec mon propre argent (cen est pas un cadeau)

Noms: oarticioes et verbaux: Le suffixe df il l.;t ri1joue le rôle aussi. a la fois de noms participe et desnoms verbaux indiquant la cause des actions.

m ~ -qf ~ y~""(¥'f'~ - ....

iigll cl1yeya pau plJllSfl pulkala.Oitt. de ma maison toit de vent a emmené.)Le toit de mamaison est emporté parle vcnt.

(;IT ~:~ . ~ JFfI..,.. ..,......

f1ilmavapgulim bû sulaï glJOa.Oitt. A cause de ne pas pleuvoir champ est sec.)Le champest sec;j cause du mlJOquede pluie.

:J'f(Îlf cJ1JI fOl1 q ~ m-tt ({:W fu<yf,..,..

garilJaiÜgulim vamaoÜnam sarI dupkha s.lla.Oitt. A cause de la pauvreté, cet homme beaucoup de mala eu .)A cause de la pauvreté, cet homme a eu beaucoup de mal(dans la vie).

2. 2. 4. Génitif: En nepiUabhâ~a, le génitif estindiqué par le suffixe tIT ya, mais quand il s'agitd'indiquer la possession d'un objet. la désinence dusuffixe devient ~ gu comme ~ yagu. Et aussi le

suffixe varie selon les pronoms: le pronom, premièrepersonne du singulier et du pluriel prend le suffixe ~gu (~ iigu, ~ il1/gu), à la deuxième personne du

singulier, il devient ~ migll (f~ fJ;~ cl1imigu) et à

la troisième personne du singulier il devient ~ ;r-¥I

(~ va)'~ q toI~ toiI~ vayJ:ap}'ligu).A la deuxièmeet troisième personnede pluriel il est indiqué par ~oigll (fat f4 f~~ cl1ikapioigu, qq f4 f~~,vayJ:a/1pioigu). Le suffixe reste le même quel que soit legenre. La fonction du génitif est à la fois d'indiquer

124

Page 143: S. Manandhar - Parlons Newari

l'appartenance (possessif) et la matière dans laquelleest fabriquée un objet.

2. 2. 4. a) Indication de l'aooartenance : En casd'indication de 1'appartenance ,en français il est marquépar la préposition de (.. .maison de Ratna) ce qui serend par yi. en nepalabh8$.

~ 4lfi (Y11.Y.l. "'-{>t.l1 t{ suslla:.HlmhayOitt. sushila de fille)La .lille de Sushi/a.

'êfQT <ifi'T'q vB;,viilai.y

<HU. fils d'elle! de lui)Son fils

~:'tIT ~ vayka/J}'lichye<HU.de il (elle) maison).iÈlOlBison

ëfQ<F\:![PJ ~ vay1ia.{J.Ji!GIf ch}'C

<HU. de il (elle) maison)Maison de lui rd 'elk)

ëfQ<F\:£4 f--1~I ~ ~ "?if:I,

vayka!zpilliJlll dey fransaJdla/1.WU. leur pays FranceesULa Fmncee:.Y leur pays.

\.hl <:"~t.l1 ~ fliinsari'liOlaoüla-WU. gensde France)Les geosde la France

2. 2. 4. b) Indication de matière: En français lorsqu'ilindique la matière, dont est faite un objet le suffixe estmarqué par la préposition en et de Cfait en bois. I...des coraux). En nepalabh~ ces prépositions sonttraduites parle suffixe yi.. Si l'objet est fabriqué d'uneseule matière, en nepalabh~ parfois on omet le suffixeyi. traduit en français par la préposition en. Dans cecas la traduction en français prend la préposition de .

~t.l1 m lûrnsvâOitt. fait en or fleur I d'or fleur)Une fleur (.fàit.e)en or.

mcIT lûsvô.....

125

Page 144: S. Manandhar - Parlons Newari

(litt. or fleur)

Une Oellrd or.

"(¥'f I f~cf oh q 1 oh cf i .rt 8plastikaJ(!!katiima.riHiu.. de plastique poupée)La.pOllpée f311e enplastiqlle.

f~1(V'ohq 1 ~ silkaPii sari- ~

Hitt. de soie sari)Le sari làit en soie.

~I (V'oh~ 18 silkasariHitt. soiesarDLe safi de soie

~ {fq'qT hbimpOJ(!! tapa.ca.

(lilt. de corail boucles d'oreilles)Les hOlldes d ore.1lles faites de coraLZ

~: hhimpOmap.(liU. corauxcollier)Le collier de corallX:

~: svâmah.(lilt. fleurscollier>Le collier de Oellrs.GlIirlande de Oellrs.

2. 2. '). Datif: Le datif correspond au cas où le nomoule pronom verbal marquent le complémentd'altribution.Le suffixe 0: tab, !fJd: vâtah, f.J::Rr: mitah, lesynonymede frt f~d nimtiril et ~ J.a~i sera traduiten français parles prépositions à et pour.

furP:r lJ11(j Irt!US!l ttffi ~: q Jrt 1Ijimijaoân.Bl/!lllparsichatvanyana.(litt. à mon épouse un sari ai acheté.)Jaiacbeté lin sariJJ-mon épollse.

furP:r ~ l'lffëFiT ~ ...q Jrt I IjiOllj8l1linapnim/ÙÎ1la.kâ chajllnyiioa.(lilt. pour mon épouse une paire de chaussures aiacheté.)Jai acheté line paire de t.~JJlIssllres POlirmon épouse.

126

Page 145: S. Manandhar - Parlons Newari

~ ~:o:f m: -mir ...t.lI 1fq(1(11- ,jimimâlJa/1namtitaIJ chye nyiinâbila.Oitt. Mes parents à moi une maison ont acheté.)Mespa.rcntsm ontacheléuoemaison.

~ ~:o:f f(jfJ I(1(11fil -mir ...t.lI'fq (1(11,

jimimâbâ/loamjigulâll'i chye oyiinilbila.Oitt. Mes parents pour moi une maison ont acheté,)Mes pa.rcotsootachetéune maisoo.llfll!l: moi

2. 2. 6. Ablatif: Il indique un nom qui est au pointde départ d'une action, un lieu d'origine et le momentd'origine d'une action. Cela est indiqué par l'un dessuffixes, ~ pakhem. t.l1 y 1x1 vaoakheril ou Fritniseril. Ces suffixes ont des fonctions différentes: t:niitp;iJ:1Je.tiJ,indique souvent le lieu d'origine, t.lIYI~

IiJpiikhem, indique à la fois le lieu d'origine et le moyend'une action et Frit oisc.tiJ indique à la fois le lieud'origine et le temps d'origine d'une action.

J-II<d~ ~ <fi~t.lîd ~: ~~iOl(¥11bhiiralaPiikbe.tiJ ~FaJ:va/1maI$.J""ilIanep;i/1 duhâf'l1la.Oitt. De Inde beaucoup Indiens au Népal sont entrésJBeaucoup d'Indiens sont entrés au Népal à nadir del'Inde.

û'd<f~<fil~ ~ ~ ~: ~~iq(1(11

uIJarsimiip;lJ:iJemyakva/1 silylaocp;i!J duhâva.la.Oiu. De frontière nord beaucoup Tibétains au NépalsontentrésJ.Beaucoup de Tibétains soot eotrés au Népal .il!!!: lallvotiè.rcdu Nord.

!,h1~t.lIYI(it ~YI(1(1t.1 ~OIlia1I~Ia1 <fi&OIt.I<Ih(1(1I, ,ll'iJO.5a.viloilkl1emoep;ilayhava1j"iiI1lijamahvayaKala.Oiu. de France au Népal vol n'a plus,)Iln :raplusdc voldelaFraoœauNépal(, t.l1 y I <4 ~ ëIT ::J~ I f(¥1 ëWfl

nJtnaF8(JiikI1e.tiJdvachidâ guhOi vola.Oitt. De la part de Ratna mille roupies donation entrée,).lJela Dart deRatoa (oousJavoos.rcçu mille rOllpiescodooalion.

127

Page 146: S. Manandhar - Parlons Newari

far '"IIf<~Î"1~ ~1I<IJlî~lq iITtf ~I... ...I (? ~"11

jiparis;1rJiseJil S;jragosay!Jay hilâ.Hitt. Je de Paris à Saragosse ai déménagé.)Jâidëména.géde Paris;} Saragosse.

~CII('ftif"1~far 4l11<fJll~lq "tICII"1I...q"111...

sva./;iniseJiljiSfinl.goSaycvanat..'vana,

Hitt. Depuis trois mois je à Saragosse vis,).Je vis;} Sl.Y7l8ossedepuis trois mois.

2. 2. 7. Locatif: Il indique le lieu et est présenté parle suffixe t:{ y. Mais dès qu'il s'agit d'indiquer un lieuvivant, il devient q l.fiq, ~, Il fonctionne comme

les prépositions à. dans, en et chez en françaisparfois au sens de préposition avec,

:t'"ll('ft~ "ffGrëf "tIql~~ :JI nepii/axyaA-vat..'Ôopugûdu.(litt. Au Népal beaucoup de Himalaye a.)Il y a !Jeaucoup de monla.gnes(HimaJaY7J) au Nëpal

far ~ ~I jichyeyvllOe.... ...

<titt. Je à maison vais,)Je vais Ji la maison,far orq <:)I~ ~ I ji .l:Tm/l1iixdene.(litt, Je dans chambre dors,)Je dors t/;JJ1Sla chambre.

<M~ (:f:~ ~ ~I .nUoaFiilœr-~/apjiguKunadu.(litt. Ratna bonne caractères a,)Ratnaa un bon caractère.Il ya beaucoup de !Jon caractère chez (avecJ.Ralna.

f<tJf~ q I.fiq F;q- WIT ::r-Ild..<;ivakev nipu dhâ.va du....., ~

(lilt. Avec (l') éléphant deux canines a,)

L'éléphant a deux canines.

3. "Adjectif verbal" fi8q-r riti"... kriyab.ise~8!l8: L'adverbe qui donne le moindre détaild'une action d'un verbe est nommé en nepalabh~"l'adjectif verbal" %m fGt~QJUI, ./:riya biSe~ll Il

indique la qualité, la manière, le temps, le lieu, legenre.n d'une action.

128

Page 147: S. Manandhar - Parlons Newari

3, 1. Prépositions ou mots Dour les lieux. ~1"1011-q<h

fiïm ~ t>tUI. sthanaVlicablœiya visesana : Les lieuxqui sont en relation avec le verbe d'un phrases'appellent~I"101I""J<h ~ 'Gi:ltt>tUI ennepâlabh~,

en fait leur fonction est la même que celle desprépositions en français.

En nepâlabhasa En francais

~ dune dans'"~ pine dehors

~ satii prèsOl'IT: tapa/l loin

~ ana Iii-bas

'2.fii1Illana idJFf gaoa où

o:~ lal1.1av dessous~ . -

~ dyone

~ ukey'(>IM:t hune

"..~t.{t:t nl1"Fone

~ java.,v~ khava.,v~ .knly"6qff (."'W:j,r

dessus

dans cela

deriè.re

denYlt

droite

g;JU(.lle

en bas

en haut...,

~ :IfêT 0I:td "11? dm Kana vane/ena?Oilt. Tu où vas?)Tu vasoù?

if 'ifiITl{ ~ ~I va /Jat/BY dnidu.Oilt. dans celte boite sucre a.)Il y a du ~"lIcredabs cette /Jo.He.

~ ~Î'-hlt..t 1 (f:~ ~"1I"OO1"11

bhaucasofiiya ta../1Iay demiCnYl3.Oitt. chattondessous du fauteuil dort.)LetYlatlondort sous le fautewl etc.

3. 2, Mots Dour Ie temps, <hI('l101I""J<h ~ ~kalavacakakeiya vLWSBoa: Les mots indiquant le temps

129

Page 148: S. Manandhar - Parlons Newari

lié au verbe d'une phrase sont appelés adverbes enfrançais, en nepaJ.abh~ <1h1~ql""l<tt "ÊhlIT f8l~I>jUI,

kâlavacakakripii biSe~JOa. La façon dont on utilise lesmots en nepalabh~ n'est pas si différente de leurutilisation en français. En français, le mot lié au tempsest placé soit tout au debut soit à la fin d'une phrase;mais en nepaa1abh~a, ils sont placés soit devant le sujetsoit juste après le su jet.Enneoalabhasa1.fl" 'Mum~ nMpi~ tl/ranla, ~ tôatôe1i1~

~...~t.!1 ~ ciJanhuyiidinay;

~ abaJay

~ yakanaril...~ I Y I ~ nbBpaiJe

~ hma.r~: mh~/1-3I8I(¥1t.!Î<1~'" abalayoistJm

~ alap; 8It.!ÎÎ~Y I vopâ./ipii

NëFï:-R<h: chakal1-oikalt. .~-~ gablem-gabalem

...~t.!I8I~ oiJyiilJleni

~:Q"RT: opva./1.vanil/1

.1181~ ~ galJaleriJlJe

~ ~ ~ "'<R1c;~I~

Enfrancaisaujoum l1uiapJl1t

aussitôt

aU/I'tJIàis

bientôt

dé/ildemainhierdepuis

ensuitequelquefOisparfOis

$Jurent

jamais

ra/nam Eab.lem-,lIabalem curo.ta tvam.WU. Ratna parfois fume.)ParfoisRalnafume.

m far 'f:U{it ~I tôau ji tôa/1chyemnllle.(litt. Aujourd'hui je à ma maison natale vais.>Aujourd'11l11j"e vais;j mamaison nalale.

cf -31q(¥1qf<1~ -fuRr ~ ~:f~ïva..JiJabalenisem jim/1 phonaD18ya!lOi

(litt. Il (elle) depuis, à moi n 'avaitpas téléphoné.)Depuis, Il (elle) nem Îlvaitpa....<;lélépiJoné.

130

Page 149: S. Manandhar - Parlons Newari

~ ~ YΫt'o ~, r~q 1(II11?,

kaoar jlJI pokIJa.nlVllnC- nlJyaJ;i.?<HU. Demain, nous à Pokharaallons, si tu veux?).Pe.l118i.tLnousaIlomlàPoklJarll.si tu veux.?

YÎ'C4<ïQ "fur r,o;IY'~ qci~lci, ~ ~ ~ -.=rI~ ~"" ""

poklJarâyji nlJ;ip8lJevoned11una,ôaru silu Ylloebinll.

<HU. àPokharaj'aidéjàété, plutôtà$ilu Oac)a1lons.lJai déjJl élé;j PoklJarll. plutOt allons;j Silu (Ja/..~J.

3. 3. Mots {Jour indiQuer la forme et la condition. ~

~Îd q I""Ioh f91;t;rr f9...~~ III. blljj1Ja va sllJjtlJivo4.~a

kf'Ù'B v.iSeSJUlo. : Les mots qui expriment la forme et lesconditions d'une action (le rythme ou commentelle s'estdéroulée, dans quelles conditions elle s'est produite)

dans une phrase sont appelés ~ Cf ~ ~

f91;t;rr ÎGI~ ~ UI, bl1jj1Jo.vo..)"'Ilutl1i vOJ.."aKo.kn}.'BviSe~na;

Il y a trois différents degrés d'action en nepa1abh~pour certains on ne trouve pas d 'équivalenten français.

3.3. a). Mots exorimantle rythme d'une action :

<I-i~ Qt"oh sourd (sellle ai'tion)"''''musl/kko. (nlJiIo)<I-i~<I"HI

'" "''''ml/,!,7.Imusl/( nlJiJa)

~~~ ~ml/Sl/Ol/m ( noilo.)

~« Qt" ~7.Irukko."

SOL/fit (répélt"tif)

SOl/nt (Jongue dllrée et lente)

~« ~ « surUSl/ru'" ""

rapidement (foire)

I un après I autre (répétitif)lontement...~~ ~ bu/ul1l/m

"fur ~ rt.ll r~ ~I / ~iôululJtJdJ n,vilsinJ/le.....

Oitt. Je lentement marche. Je lentement vaismarcher.)Je marcoelentement.Je vaismo.rcoerlentement.

T.mm- "Hlqo-<tt~I ~.(iliimusukKanoiJa;........

(litt. $ila un court geste de sourir fait.!... a fait.)Sfio. sol/rie. ../'$i/o. fait lin cour! geste de sourir.

Cf .q~.q~ Cf-.=rl vasurusuru nJ/l8.....

Oitt. Il pas à pas avance,)

131

Page 150: S. Manandhar - Parlons Newari

Ilpart(avsnceJen metunt un pJ!lS après l 'sutre.

-r.m.m- , , i (jff <=f&fl s;1am xaciixacam jii

nala.Oitt. $ila rapidement riz mange,)Sila LllBngeduriz rap.idement.

3. 3. b). Mots eXDrimant la formed' être :

ftir&f ;;;18, f~(¥'fq <J1(¥'fmiJaf 7ula bien, ~

f di (¥'fq di <J1 miJaJ;7l1/iJ, .....

ftir&f jila

"""6/'-11f~~ ~:, nhap8siôebâlâ.b., ~ iÔ"mTjDan.ahâJâ

'IIIi (¥'f I ('\ bAlala hien~ 'IIIi (¥'fId tasaxif hamlJib.l très bien

~ tbikey1m (enJcher

rt. dYiJJ;a en hon marchéq ft.t~ ~ ~ ~vayipusecvifka admirablement...

far z.q ~ k """q/"111 jimthvabLÎ damxanyanii......

Oitt. Je ce champ en bon marchéai acheté.)Jili at.'iJeté t.--echamp de /Jon marché. t.. pour un honprix: )

-r.m.m- , l'-II tG:i q i ~l''' 3fR'<I": ëëtI

s;1am nhapasi/Je /Jâlaxa akhaf1 vam.Oitt. $ila mieux qu'avantétudie.)Sila étudie mieur qu'avant.

3. 3. d. Mots eXDrimantla Quantité :

~ gJkka, :rrT:0' g;l/Jta, assezIlT:-IlT: ,giifrgï/J

"QGfëf:ym:va!I~ hhacM

~ hff/rnmiJ

~ ml1ai3J1:q: apva/J \fl'tIT: àpf/J

~ dkkv;l, ~ phukbI~ tasakif

malhien, bonmieux(qu avant)

beaucouppeuencoremoinsplus

touttrès...

f014;t.t. aT1IT: G.t ~I jikeyapaf1 dA mBitll.

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Page 151: S. Manandhar - Parlons Newari

Wu. Je beaucoupd'argentn 'aipasJJe n âipas beaucoup dargen/.

~ ~ .J-~~'t! I sili/ tasska ml1riunaphu.Wtt. SUa très malade est.)Silo e~"'/très malode.3. 3. d). Mots exorimantla comoaraison

~ mha moins

~ opi/.p:~ ulil1e autant

~ utlJcriJl1e, ~ IJPii.,v ou~'".l'

~: apva/J plus

'0: ta,f1: 'O:Iëf 1a/1pd/J, '0::9" plus que,

ta,f1pu 'O:nren: ta,f1dhika.ft gnmdque...

if, "fur ~ 'O:nren:1 vo,jisibsyta,f1dl1ika/1.Wu. Il que je plus grandest.)Il est plus grand que moi

f~I(V'Ilql...,4 6fC!'li ~ <r :rrfiif f€.JI4;q <rI, ... , ...silâyâke;,v uliôe saphO duguli jike}'" du.Wu. SUa autant de livres a que j'aUSilo 0 8ul.tln t de livres que moi

3. 3. e). Mots exprimant l'affirmation et la né2at.ion(avec certaines réserves) ;

€.JI~€.JI{ juhejuI

~€.JIj~<4 majuûnakhu....

& iZ"?cf:/d1a(J, ~ lzajUfll

~ ldJoyplzll, ~ jui'plzu

~ G.{~ «4, msdai.maklzu....

~ «4{ ~ ~ maldJainJa.é/Ju

~ <4{ ...,I maklzaibi

~ d1zâtl1eri1lze

assurément,certainementOUI

peut-êtresans doute

vraimen t...

't ~ YI<Y1:::J""(V'I, f~û(V'l1 -&?vamdlultlleri1lze pârapâcukola, siulâ cM?WU. Il vraimenta divorcé, sais-tu?Il a v.nJiment divorcé, le sais- tu.?

& ~ -f'ahvrr~:m:If ~:~I-, ....

a svale, jirillâ klzJ''â/lyli!zgud1zaltii/lcvanâ.

133

Page 152: S. Manandhar - Parlons Newari

(HU. Oui voyons, à moi. faisait des blagues pensais.)Oui (iv)vois, je pensais (qu LI)Misa1t des b1ague.)~

Id"i~1 ~ re?l"iil<-t~ "d ;:r "d ~ .Jià..Ji(\11'" "' -tipUyii datlllli nniipânisem COllm na COllm koit~

mndu"makhu.(HU. dans le couple, depuis le début, quelquesproblèmes sans doute aurait.)Sans doute, depuis le début il y aU.lwit quelquesproblèmes dans le couple. ...

3. 3. n. Adverbes et prépositions jouant différents rôles: Ces mots s'utilisent parfois comme suffixe, parfois ilssont placés librement tout au début ou à la fin de laphrase, entre deux noms, devant ou derrière un verbeselon la fonction du mot dans la phrase.. Mots iouant le rôle de conjonction et disjonction:

Commeenfrançais,ennepâ1abh~aussi. les mots deconjonction relient des mots, des idées dans unephrase. Pour saisir le sens d'une phrase, ces motsjouent le rôle à la fois de conjonction et dedisjonction selon la phrase concernée.

-zit fuor q fur lj.onl~I~1 ~ ~,

(¥l~ onfll QTfff ëf c=q-;:r ~ ~ k"~I

toau sita YB ji Prakasny7i dle.J-;YY vauD, jimitalasakuSa yayilm vBLiJnenabiyra tvanek; kokil-kolil.Aujoun/nul, Si/a. et moiso01D1esallées chez PfwKasO,eo nous at-'cueillant il nous a demandé ce que nouspréférionsp.rendre (boire) bière ou Coca-Cola.

Dans cette phrase les mots va et ki relient la phrasemais le premier fa joue le rôle de conjonction et ledeuxième ki de disjonction. En nepa1abh~a, les motsde conjonctionet disjonction se distinguent.Conionction :q fa

ffi I~ ~11:m chiivdJJ.a.bsti, ~.

~ ay'Sim~:m- atlJeknabsHJiJ

~ atlJejtJsHJiJ

1d1 l.Jid

~-

etparceque

mtJme sibien quemalgré tout

134

Page 153: S. Manandhar - Parlons Newari

;;fnoriJ

male

aussi, et aussi

après- eD suite...

~ aT 'if <.VIT~ I rajmilj;i YB Iii naJa,(litt. Raj riz et viande mange.!... a mangé,)Rajmangedu riz et de la viande. Raja mangédu riz etde la vÏandc.

'"fuf #-~ qq"1«ct atl q 1011:fi ~ ~«ct"1<A.1,

'''''' "'" ""ji bhvarvaymaJ::hucôaydJulpsa mhasuldulDlimu.Oitt. Je à fête (repas) ne viens pas parce quephysiquementsens pas bien,)Je ne viens pasà lafêtep8rce que (je)nemesenspasbLen.

~ql~I...q~1

va miSllJ'ÎJ khic;ïdJ masytïgu dupkha ~Lla atôejiJsiï.1iJ fa

mviiJJBL~rrdOa.

Oitt. Cette femme a malheur plus qu'un chien malgrétout elle continue a vivre,)Cette femme a une vie plus malheureu...w qu un clueD-mais elle rontmuea vivre. (...ma/gré tout elle continuea vivre,)Cette femmea eu de grandsmalheursdans SIl vie (plusqu'un chien)et ma/gré tout elle vit.Bien qu'elle vive une vie bLen plus malheureuse qu'unchien, elle contmuea vi~Disjonction:

~ natram 5iïLiI

~ kintu

~ p;vantu(R tara

f'<fïkiëITm

~ athani."

q f'.mIT ~ ~"""'"

-Rwf ~ ....q

G:':('if..,.

SLnon

Olt

m81s

t.-ependant

m81s

Olt

Olt

ou...

aT ë=fQ" do ~ .,-q? jiin8;,vaki mari n8;,v?, ,Oitt. riz manges ou pain manges?)(Tu)mangesdu riz ou du pain.?

135

Page 154: S. Manandhar - Parlons Newari

~ ëf(.VfCR' ëftIT lJ11121~ ~: Irâ/a VlJlatara vaylij;iâsoamaVl:l/1.(litt. Raj est venumais son épouse n'est pas venue.)Rajest veoumais soo épollse 0 est pas PeOlIfJ.Rajvieotmais soo épouse oe vieotpas.

~ ~ f6lf~ohlt.t, ~12t.t 1<l-12~i ~ ~ 'l.fë1

mlchastAav6 t-...niky ohylim1JSliliJcl1amh~Filb1.oamthanani:Hitt. Tu ou ton fils, und'entrevousviensviteicUTlI ou too fils; lIOde vous deux vieos vite ici etc".. Exoression exorimant le doute et les auestions :

~ l1â 0 eO/eodpas/oecompreodpasit theoi peut-dtre. pellt-tJtre pas. qlloi que

t M fj 'aLl eoteodll dire, pellt-dtre, pas SUf."

~ ~ tif(¥f it? aoachujlllatnem?.....

(HU. là-bas que "passe", sais (tu)?)QlI 'est-ce-qui se passe la-bas.?

~. ?F, ëf ~ UT:~. .118, vamcl1l1dhil/1gll?

WU. (1') entend (pas) ce qu'il a dit?)Je 0 en tends (comprends) rieo a /.Y;!qll 'il a dit.

ëf -fuo il vasita hI.(HU. il est mort (entendu) pas sure,)j iti entendu qu 'il e~Ymort, fjenesuis pa~'l sûre.

<t ~ ~ "QT:~ it-at? vam sIma hat.Fil J'ii/181'tl1 em c vam.(HU. Il s'est suicidé semble. Il s'est suicidé, peut-être,)II me seml1.1e qll 'il s est suicidé. Peut-dtre s'est-ilsllicidé.

. Motexprimantles notionsde QuaHté. valeur. cause :_

fili {VfIoh bâ1âka bieo

~ sii..kKa bieo, délicieusemeot

~ ldJa/;yo. la véritéselllemeot, uoiqllemeot

~ ldJ4i.'VJl /.~eque (;1) voit

"Q"P'IT:J'iin1l/1 è cause de

136

Page 155: S. Manandhar - Parlons Newari

fQt 1i1:i1

~ uwmc.a~ il l.'l/use de

paf.ce que, pourquoi..

qi (WII 4ft ë«f: ~! ba1sxs vllSli/1pum!

Oitt. correctementhabille (toD!.Me/beaux vêtemenL~/) Ha.h.I11e-toi bien/q ~ ~1...4ft "J-qt;f ~<t.lld, ~ bJl~ld ~, ~ ,

~JT:I

va bl1a1Ùima.m sakks bl1vay jVllfe.va/a, pl1u1d..'l.lgiJiis;Jta.ta..../al san.Oitt. Ce cusinier bien repas a cusiné. tous les platstrès délicieux.)Ce cuisiner a bien cuisiné, tollS les plats sont trèsdélicieux.

~ <i ~I xhsxyslcl1ff1l1âOitt. seulementvéritê parle,)Ne dis que la yérité.

~ <i LITI xhsxys kl1ffdlui.Hitt. uniquementvéritê dis.)Dis uniquement/a vérIté.

~ 't!eh ~ t.l1 rj t.l1 I xhlkya pl1ulcilba}wayâ

Oitt. ce que (tu as) vu tout raconte,)Racontetout ceque/u as YU.

"J1'<IT <Oêf:~ ~ d~.I-\~ I maca xhvaPKuI.i.Iiit.-'lloa"vdcnemaJ:bil(litt. à cause de enfant pleure, ne peux pas dormirpendant nuit. )

Je n aipas dormi (eu1e temps pour dormir) Ji cause de1 cnfantqui pleurait.Pendant la nu1l (Je) n ai pas pu dormir csr 1 enfant ap1eunf (sans arrêt)

en- "J=fëf:~ "QTëIT: ~ W=rl vamanl/lgulidJyiïn8/1va1isena.WU. à cause de ne pas pleuvoir récolte pourrie,)U nfeo1te est pourries cause du manque de pluie.q ~ -nt ~ q fO:rër: tit I va tasakam bl1im ukemvajimp,vo.Wtt. III elle très gentille pour quoi je il/elle aime,)

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Page 156: S. Manandhar - Parlons Newari

Il/ elle e~T très genl:i1le., c 'e~7pourquoi je I aime.

. Expression spéciale renforçant une action: En nepâ-1abh~â, il y des expressions spéciales quirenforcentl'action exprimée dans une phrase. LesNew~ utilisent à cette fin deS mots subordonnantscomposés à partir d'un verbe. L'ajout du suffixe ihhTeh ou.,-on .oaluI,dans la racine du verbe.

ta + yeka = œylca, ~ parlefortpourqu onpuisse t'entendrevoyons, en f7Jyantquoi 'lu on dise, mtJmesimalgréen arrtJ/ant, pnëre de nepas partir...

Ces mots sont utilisés soit pour commandedune actionclaire et nette), soit pour exprimer quelque nouvellesurprenante ou des superstitions. Parfois ces mots sontredoublés pour renforcerla sens de la phrase. Il n'y apas d'équivalent expression en français.

Commande d'une action claire

kha + naka = 1d1BJiJ.blt.r<fï

dhâ + eka = dhLyJ::oL.Tn:r~ï,

ga + naka = gmôbJÏ<iFï

dllf," !Trl tayka dhii(litt. (en forte voix dis pour que) entendre tu dis!Parle Eortpourqu onplfisse (t 'jentendre.q Iq,<Hd "&~ 'EfRf1 yiiymatedhaykayiita.Oitt. malgré interdise a fait.)(II a-Eoit (celaho81gré que (je)(1 'jen interdise (.. hienque je tcn aiinterditJ

~ <f.~ ,...ci I kh8.tiJ.ka damicvaLil.Oitt. (qu 'onte) voit reste debout.Reste dehout pour ('lu onpuisseJ te yoir.

Superstition et surprise

~ ëfë=f, ~ Rra- I gJJJiik4 vana, IJly si/a.Wtt. Malgré conseillé de ne pas partir, (il) part, morten route,)Bicn que (on l 'j ait priéde ne pas partir (JI) est pa1ti(et 'lu l:1)e~T mortsurlaroute.

138

Page 157: S. Manandhar - Parlons Newari

Bien que (on 1) ait prié de .rester (1]) est parti (et) estmort ~"1Irla route:

~ ~ It.tl d, qrq f<.¥tg f~d I maKOuguivayiilopapiflituJita.Oitt. a fail actions mauvaises. ses fautes suiventconstamment)(Il) a mit de mauvai.!les actions fà.insi ces) mutes lesuivent t.vnstammentLes résultats des actions mauvaises d une personne lasuiventtout le .reste de sa vie.

Duplication et renforcementdes mots

~ t.t .Jot<<! f..TTQëIt f..~ -a- iào: (JIT d I ~ I ÎSI <!'11'"'"

... ...

naymaJdJudnilyka dnilykam vad1jita/1 ja tiina/Hla.Oitt. ne mangepas, même si dis m 'a servi le repas.Même S L- fj 'lai dit que (je) ne mange pas (qu ) on m Bservile .repas.. . ...

:Jf4It If4Iï q;;:r I gamka gJ!UÔka va.na.

Oitt. Malgré arrêté parti.)Malgré que (on1)aitpriéde.resterÛ]}estparl1.Malgré que (on1)allpriédenepa.-«:partirÛ]}sc.l1 nl

~ n <<lt.tlcn I<!'11 knamka knamklKOuyiibila.....

Oitt. En voyant a volé.)En voyant (que1qu un}a vvlé.JJevBntnos,veux (quelqu un}B vv1é.

nxuxxxnxxn

Exclamatifs

En nepâlabhfu?ha, il y a des mots spécifiques ouexclamatifs pour exprimerla surprise, la peine, le joie,la haine, le dégoût. etc. Ces mots exclamatifs se placenten tout début de phrase,

1, Surprise : ~ ! Bono!, i- ! il!,~! Ana!, m:rrfu !

;if1gacnin'1 !

~, J IY f totkt ~ ifÎ<?fT:~ Wr:!aono gapo.rsa.kafilbâla1i1gu degap/

On/ quel bea.l! temple /

it !ëfQT ~:m ~: ~ rll <!'1(011?

Ii/ vaJ'ifkala./1yiileva.fz du dna/alii?

139

Page 158: S. Manandhar - Parlons Newari

Ob.l sa. femmea un amant.?:.Ti!T ~ ~1I""cfJI 'fTtf!"'"'co', ~ ...,.,aha, gu1isanlogutbiirlAb, quel endro.tt ca.lme!

\11Plfm, q ~:!

iïgacbiJi1, va.manla/1.1.A.b, il est mort.l

2. Aopréciation: m hiiiL ~t.I I EIII(:I sy7il»1sa. L CO" CO" fB

viil

eTT, ~ Elli (¥"il <I-~ +f'IT!

bai gu1i hâliimbama~'ii!.A.b, que11J1 enfantl~q I IIII (f -.=;:m:r (j'PI f~ !, - ~ 1-' ...,.

syahiïsa, nhiipajOguJ.üi1.1Fé/ici18tions, (tu a ohtenu)la premièrep11UClI

"lIT "lIT, ~ ~ (f(:l f~<1..) ~!

va vB; gu1i hisi 6YddJJ dulBra YO, bra YO, quelle performan'Clfia1enllleusc)/

"lIT "iff, ~ ~ (Ii'" "'"va vB; gu1i1acaJ;a du!

0.11la la (Bravo,hmvo) que de supplices (vol/savez)1

3. Exorimer la ioie et le contentement : ~ ! mii LI.~! dhan;Fa!:.Ti!T JI41t.1(:1oh {?t.lI~YJI -re:i"'"

,co'" ~~

aha. gopiiysakilnh~v;hpl/gl/dÙi1.1a.IL quelle helle journéel

Uë=lf, -furf.q "GhTQ"mft mTë=r!,dhanya, jimi J;iiy-siirÙi1 giiiimïOl/lle Joie que mon Ills est trèssage.l:.Ti!T ~ ~1I""dJI qldlq<lIl!"'"'co',

'"...,.

aha. gl/lisanlogu V'J/iivaranal

a.k quel environnemenlpai.)'ihle et tmnqwJl

4. Expression de reiet orofond (dée:oOt) : -fur -fur

~ helerf!

chi dti!,

fΠ-m-, Jf41t.1(:1<h ~:!,

140

Page 159: S. Manandhar - Parlons Newari

chi chi GBp;1}'+sabuf1mtVll/J.IAlt, quel ordure insupportahle!

ptt, l;OIJJftd-~ <J:f'IIT!

1Je/QrL dhvDGGiÀ1l1llJJ18C;1./Que.! enfantpourri./

S. EJ!;pI:ession de peine : ~:! .blJ1!' 'SIT:! 6hâ/1 !, \31"T<fiT:!

JJbi/1 !

'fiT:, ~ ~~ ~ !k8/J, jl1yiiakutü1i1 v81a/J!A h, (il) tombe de la fenêtre!

ÇIT:! ft:r t m: "&IT?

KlJ.à!J/si .besila/llll?Oh/./l est vraimentmort?

\tTifiT:, ~ ~ ~ ,tChliiq,(V1 !

Halt, vayJikily- kl1 usi.riJ,'uii::;1yaoikala.'/(HU. Oh la la, son fils est emmené par le flot de larivière!>Au mon Dieu, son ills se noied8nsle riviè.t"e/

6. Ex;pression de dégoût : ~! t.buikkaL ftlorq,lo{ !dhiklalra!

~, tfC..Ilrf<loilo{l!thuikkll jYM8I11BL'8/Th u (cra(Yle.) sur I ~'io /

~fi~"'" ~ !th uikkll .randi!Tho (crache.Jsur la prostituée/

ftl..-tftl<, ~ ~ !

dhikkllra, jiguka.t'Ola/(litt. Quelle vie merdique (pénible) que (je) vis! (mieuxde la quitter.)Ouelle viemenlique(péoilJle)quefie)vis/

7. Expression de oeur. de crainte et de ma.t : ~: ! yvmâ/1l '>r'l'TrTl - -I ~,>rr->TTI c;;~Lc;;I ~I "If.. - I = I - 1., \JII ~ I. i{1t2'l., \JII I. ~.,

~'h'lULU., \,J1U . uu.,

UI I tot I <loiIi 8}'Iln1ô !

t.:ft;Jn-: , J 1'-11tot(i"'; ., ~:JT!~

"'"yomap, gapaysabJ.riJoanyapgu/

141

Page 160: S. Manandhar - Parlons Newari

OD, quel fortsrollœmeotdu ciel (ténèbres)!

\ITQT, ~ ~:!

IY1l tasakll.lÎ1 syâ./1.1AiD, (ja.dlrès mall

a-PIT, .IIY't.f,~~ ~!BtD~ SapiiysaJ::aJiJputaka.lADID&- COmoIe./1t(ço) me brûle!

~, '6IT: ~ IDAD, S1111/1b1'18.1

BDil mo.blessure e:lt très brO.lalltc.l

\Jïa". WTff!Ou, syiit lBuuu, quelmo.l fj wi

al loi 1"1 t rt.f '«1C/t!...lylJD4, tJ''l1J1uI8.1

AAss, quelle .Ià/igue.l

8. Expression de remerciement et comoassion : l,~!

dhanya!. ~ ~! he bhogBlJiû1o.!, ~ \51 ~«1~1 dl! .œ

o.n./1adiita.!, y (";::,tlq (" ! pormesvo.ra.!

~ -an d ~!,""

....dbll.DYJfl., valta tYzufiUJ1ojrJ/

Gr4ce (Ji. Dieu), .J1 ./1 arien eu de s.niVe/

Merci (.810./1 Dieu},.J1./1 arien eu de grave!

t 4J.t.lIQ I ÎiII;Zqt.f wrf.=ër ~t.f I et.f!, ....De IJbsKÛILlJfl., bisvaySiintihayJilJyrJ/Au mOLl Dieu, dO./1nela po.ix da.os le mondel

t dI -t. foro: ~ Rf!....

be jao/Ul.l; ji/8/1 Sakti byrJ IOb déesse mère (Oh mère), o.ccordez-moi lene.QfLè(Jo.force,,/pOllrmirJ/

t a c1ldl. ~:~ "qMI<tlI$t.f!-.\0';:': ....

be aOLlJfl.diita,llul.lunoutu ctJblkabyiJ l(Htt, Au Dieu du grain, accorde suffisammentd'alimentation pour que je puisse (les gens puissent>utiliser leurs mains pour manger!)Au Dieu, accorde moil a.limentation/'le paJn l

142

Page 161: S. Manandhar - Parlons Newari

Âu Dieu, 8£corde suffisammeot de g1''8ios pour que lesgeo~lpuisseot utLliser leurs militJs pour O18oger/q<Atlq<, ~ tIT!

par81eSYllr rakp ys ,IOh Seigneur, prolcge(moiJl etc.

nxu...uuX)[

Adiectif. eq I q,,!. hY1lvsll

L'adjectif est un mot qui indique la qualité et quidétermine la condition d'un nom, Comme, ~:~~ hiilii,fJmba miso, (une) jolie /èmme, ëfTôf:~ (¥'q~âJKVY/JSlI/r/}f,(une) grande pierre, m: ~ oigatzgu/;:c;l,deux hi11es, etc, Les adjectifs de nepalabhâ.~â. nesont pas si différents des adjectifs français, sauf lesadjectifs numéraux qui créent un peu de confusion dansl'esprit des Français parce que le numéro prend diffé-rents suffixes selon les noms, En nepâ.labhâ.~â.il y a sixprincipaux adjectifs:

1. Adiectif démonstratif IjG.OIÎ<iql""l<t1 flqlt.f.~,pnufaSaoavik'Ol:a hviir~'tI: Les pronoms démonstratifsa;q 111m Cf va et t luFf sont utilisés comme l'adjectif

démonstratif pour indiquer la comparaison des quan-tités, des manières, des qualités, des tailles d'un objetou d'un être humain,En changeantla morphologie de cespronomsdémonstratifs ils deviennent adjectifs démons-tratifs de comparaison.Adjectif Le plus loindémonstratifComparaisondesquantités

éloignement Proximité

~ ulicelle

~ thuli...-

celle

21. Voir le chapitre pronoms démonstratifs. Ces pronoms

démonstratifs jouent le rôle d'adjectifs démonstratifs en casde comparaisons. Les adjectifs démonstratifs s'accordent avecle nombre et le genre en français ce; cet, cette, ces; a./11.'aqlleL aqlle/1a, aqlle11os, aqlle11os, a11I: ese, e.sa, ese~~ esa.. etaqlli: este, es/a, es/.os es/a...-t en espagnol: mais pas ennepâlabhâ~hâ..

143

Page 162: S. Manandhar - Parlons Newari

qUiJO/i/é-là. qUiJO/.ité-ci

Comparaison~"I

I t.I~~ I èfi~ -3141 I:..f,l> I ~:~ '2.\"1 P~.f,l> I ~:~

des tailles hûjNÏyl1âb1/1gu ajNÏyl1âb1/1gu thapayiuika-

long longi.vmme lon!li.:vmme 6Vcette tai/le (,.'ette longtvmme

.bi-bas lai/le-là. cettetaille-ci

Comparaison ~"IIt.lJO\:J"f -31 "II t.I JC~ :1T '2.\"Ilt.jJ~:JT,

""" "",

""des tailles l1ûjNÏJrgva.{Jsu iJ}18}'l/T'a./1gll /hap8}wva/Jgurond rondwmme rondcomme roodcomme

i.~elte taille cette cette

là.-bas taille-là. laJlle-ci

Comparaison...

\'5I"IIt.lYI:J"f '2.{ "II t.t Y I :J"f

~"II t.I "I J:~ ,""

,""des tailles l1ûp8Jpii(Jgll aplyp;i/1gu tl1apI1ypâ/1gu

plate ... plaie comme plalecomme p1atet..Y)mmecette taille là.- cette cettebas tallle-là. lallle-(.~i

Comparaison ~:~ ~:~ ~:~des genres l1ûll1e.tiJ/8I1.mha V'Jthe.tiJJ;ltt- th vatlJe.tiJJ;ltt-entre les du genre de mha mhaêtres celui-là. du genrede dugenredevivants là.-bas celui-là. celui-ciComparaison ~~~:J"f ~:J"f

"" '"des genres l1ûll1e.D.1j;if.tgu vaIl1e.tiJjâ,fJgu thvatIJe.tiJJ;i/J-entre les decegenre de ce #Iobjets là-bas genre-là de ce

genre-ciCompa.raison t1t l1ûthe.tiJ l3Tit athe ~thallJedes (,.Y)mmecela ërlt vatlJe.tiJ urn-manières commecela th va/he.tiJ

commececit1t l1tlll1e.tiJ ëfèfifr

~""de cette vakatI1e.tiJ thukala.tiJlàçon-là. de cette de ce/te

façon-là. façon-ciComparaison û::J~~t.t, '2.\JI~~t.I

"''''',

des époques uguila,v. thugllilB;,F;celte de nos fours;

époque-là. "2.1t tl19l1,

144

Page 163: S. Manandhar - Parlons Newari

IJlIjourd 'hui

Quelques exemples d'utilisation dans une phrase :

;q"U q..~ 14i~ ft.rq: d~.f;..ft(? I:, 4 q..~ l''':~

f''JÎI~ I Î~.Q I

thapayhaxapgu koipa.{l tosakifâ118/1, hûpayhaûpgubiyliid.s4.(HU. Cette longueur-ci de corde est un peu courte, cettetaille de là.-basde long donnez (moD,)La 10ngl/eura cette corde-ci mesemb1e un peu courte,donnez-moi une corde plus longuede cette tsil/e 11i-bas.

'2.1"tIq. '.iI:~ ~ <RIT! tI1ap;lypii.{1gubou nyJi!(lilt. Cette taille-ci plat assiette achète !)

A,'.bèteune~'iette t~ommecel/e-ci de cette tail1e)l..s.lI:(<.¥1q ~ <>h&-f'-'q (,1( ~I

-, , ~

ugui/ay tbaiioe.Ji1comp"vu:lllramaOu.(liU. A ce moment-là. comme aujourd 'hui ordinateur n'apas.)Â ce moment-Iii, il n;v a pas d'ordinateur aJD.lOZCaujourdl1l/i

\Jf'&r ~ -;J:f:rfT:, ~ ~ 1a!.G.Îfuï01 idamam magâ,{J, megudvacbidâti.(titt. cette quantité-là. d'argent ne suffit pas, autre milleroupiesdonneJCette quaotité d argent ne me sufil/: pas, donne-moimi/le roupies de pitlS.

UI"21oIT:~ ~ -mm far <H<'f<11 1<11

thYatbemjapmbllboi'n111amisaji.Ji1 makoananiŒtt. De genre de celui-ci gentille femme je n'ai pasencorevu,)Jen ai pas encore vu (rencontré) ~-.;genti/le femme dece lIeore (de femme si gentille).

fu"m f'cr4 i4J"t I q Q"; (f:ë:ifTJT ~ (¥IT: ~ I~ .. ~ ,

silu tir/ba ajJaysaxllm ta/1jâgu tlulsay lâ,{JManiŒu. Le lac SUu dans si haute altitude situe que cela.)Le lac Si/u se s1/:ue ;j sj haute Illtjtude que cela.ri ~ I!:.I...&-fd, ~I stheyâymte, tbatlJey8.Œu. Comme cela ne fais pas, fait comme ceci.)

145

Page 164: S. Manandhar - Parlons Newari

Ne fais pa....; comme cela mais (..'ommececiët fuo: ~ ëëïr: "'Cft~~ I...

vom cbil8l1 u.Ka/am bvab bfOllljFtJ.(Iitt. Il vo~s cette façon insulter ne doit pas,)Il oedoit pas vOllSiosulterdc cetlè là~:-oo-l;j.ait ~ <r:W ~~«1t.1l: ~: ~I~ ,

aLne Fakvatlu/11dJokast8ooyo/1 V8;,Fxa,fJmIJOta.(litt. Comme cela en grand misère il est mort.)Il c:,ymort eo gnodemisère commece1a.

2. Adjectif possessif ~CfI f~("(IICfI""I~ GetIq_~ .

Snïmi'VllviÜ~bVllF~7J : L'adjectif possessif est unmot qui indique la possesseur. En nepa.labh~l'adjectif possessif se compose à partir d'un pronompersonnel. ou d'un nomou d'un prénom personnel avecun des suffixes ~ igu, ~ Jiigu, ~ oigu ou ~O11gu.

L'adjectif possessif des pronoms personnelsSin2ulier Plurielfur ji ~ jigu ~ foile mon, ma, mes ~ jbipitfJ

nous'N cl1atu

~ t..:I1an'Jgttton, la. tes tY1imim, vous

fu11:r

"fur dIi f~f~JI~

tY1iollgu,votre, vos

~ nJ}?igu,

son, sa, sesëftf1h:'Q1JT, ~vBFka!JyJguson, sa, ses

fe!~ f4l.Y1iJ:mitiJ,

VOllS

rn ipimils, elles

~:"fq,

VllFkaltpitôils, elles

vous

qJe

Il/elle

~: ,

nJy1ra/1il/elle

L'adjectif possessif

Singulier

~ Ϋ<I""IlqIJI~

koitii.P'"lÏillIdecl1ien

des noms

Pluriel

Î<<I"'1ldkbicâladtlscll1èns

kluàlcluen

146

~ (h'~ fi IglI

notre. nos

f~ f~J I~

cl1i.miguvotre, vosn.S!.~ Î4 f«1JI

....

tY1ikapinigu,votre, vos

~ i.migulew: leurs~:Î4Ϋ1JI, ~Vll;vkaltpimigll

leur, lellrs

Î<<1"'1I dqJI,~

kl1k:rl'ay~'lIdtlscl1iens

Page 165: S. Manandhar - Parlons Newari

L'adjectif possessif des

SiniIulier~ "'ilt.llt.ll~mBy;l Olily;l,;r,'ligtI

de Ala,Y"ll,etc ..'

En nepa.labhi~, l'adjectif possessif fonctionne comme enfrançais sauf qu'il n 'ya pas d'accord avec le genreet lenombre (du nomd'un objetdont on est en possession).

Francais ~I..II<"'1rfT'ISITnepa.1abhâsâMoo crayon fdI:rr ~ ii8Ucvasil

MamoijVn ~ ~ ii8ucl1emy- ,Meslivres fdI:rr 1ItJï iiilusapl1tl_ <00.Son stylo ~ "aëRIT vayâSl/cvasiiSomBÎson ëfQTJT ~ vayJigl/cl1lTc

"*

Ses livres ~ ~ vay;igl/sapl1tl

FOIrestylo fa<h f4 f"1JI "aëRIT cbikapinigl/cYllSil"*

Votremllison ~<h f4 f"'PI ~ cl1ikapiniSl/i.-:lJye"*

'-"os livres f~<h f4 f"1JI 1ItJï Cl1iJ:apÙllgl/"*

eo..

sapl1tJ...

3. Adjectif interro~atif ~:ql-q<hl Gqlt.l.~.nl1F8sal1Vllcabl bvanlll : On a vu que les pronomsinterrogatifs jouaient un double rôle en tant que relatifOien)et interrogatif (suivi par un verbe). Ces pronomsjouent encore un troisième rôle, celui d'adjectifinterrogatif. Dés que ce pronom est suivi par un nom, ildevient adjectif interrogatif car la réponse identifie ouqualifie ce nom. Le mot interrogatif (pronom ouadjectif) prend la place de l'interrogation en premierlieu parce que la question se pose sur une action (verbe)et en seconde lieu parce qu'il demande l'identificationde l'objet de l'action ou du nom. A la question avec unpronom interrogatif on peut répondre par oui ou parnon, mais à la question avec un adjectif interrogatif ma besoin de l'identification ou l'indication (de qualité,de quantité, etc,) du nomconcernê.Interro~atif L'adjectif Exemoles

prénoms personnels

Plurieletc...

147

Page 166: S. Manandhar - Parlons Newari

relatif à. :Un objet

Unepersonne

Un mot

Un lieu

Unedirection

interro2atll~ ? £-":hu?.....

Ouoi?

~~?....

cllubastu?quelle £-'bose?

"« su? Oui?....

"« ~?'"

~

su .lŒiID.Ü?quellepersonne?

J"fJT? !/lIIll' ?"'.....Ouel.?

:rrc:r? gana ?Où,?

J"fJT~? ,gugu tl:uïsa;v?

Ouel endroit?:rR{?.....

guldJe?vers où?

~?.....

guldJerf1? d'Où,?

JI~YI~ ?'"gukhepiildJerf1?poroù?

Une quantité ~? guli?COmbien,?

Une taille ~? gapll;.v?Ouelle taille.?

148

Uf ft ~ ~:?.....

thvacbu lJa.stuldJa/1?(litt. Cette chose estquo i?)Ouelle chose est 11?

i3Trf "G' ~ 0I(iJ'f?....

anasu manU vala ?Quelle personne vientlà,?Qui vient là.?

:tpf ~ yp:.. f5! (jf?,~

gugu kh;Jgvapiiyc1ujO ?Quel mot est exact?:tpf i<t ~?

.....

gugu desarf1jhayagu?(Vous)venezde quelpays?

:!fit «:=if ~?...gULhe ralnajhaJa?Vers oùRorna va ?

:JJW "N ëflIT?...guk1:1e..ti.tcha vaJ"8(D 'où tu viens ,?(~""OrsH:/..viens-tu?

.I.«'fh4 ~ ~?.....

guk1:1epSkhe..ti.tjltfvanegtRPar oùon va.?l.(f ~ 6f :rrtlwr?~ ~-tllva&1pltOyiimOguli?

Comln"en coÛte ce livre?

.l1'flq'fI::Jf ~ #IT:.. .....

uTIf?gapaypapgu iilmap

Page 167: S. Manandhar - Parlons Newari

"'IIt.! .f;J I ?

~ ~

gatheybuï/Ljl1J'lipaiJ':kegll?C08lmeOlll-t-on Ollvertlllfenèl.re?

Uf ~ ~?.....

tl1vllmaniJglltbecvam ?Quel georedl1ommee~"'t-il?"d:rr m JIGI~t.!?

'"~ ~

cl111mgu budimglÛJaleyrA quelle dale es- tuné? (t)ullndest ton8JlniVllrsairo.?)

4. Adiectif indéfini 3ff"1:o!"'It.!.GlI"'I<tt &qlt.!,~.llniSt.:'llvvâCllbJ bV8VSl1: Lorsqu'on ne précise pas onutilise les adjectifs indéfinis: N, cbu.J'Él,quelle chose.~

!Zt.!I~, nb}'lÏguUJ, quelconque, .0 'importe lesquel t.SlIm, quelque soit certain, quelqu un, ~i.";!.IIc#-tf..

oIJ"ViimlrIJliT,quelqu un, quekonque .0importe qui J"fëf,KBDJUiJ,certain endroit ~, nl1yat!uisam,.0 'importeoù, etc. En nepâJabh~â. ces mots s'utilisent àla fois comme interrogatif. relatif et adjectif indéfini.Relatif à : Indifini Phrases:Un objet ~ ,:1lum "fi ~oql~JI ~~ ............

J"f.It Dlh7Ilf.iJ GmT ?"'.,,_.'"quelquedlose chum kbvâtigu

!Zt.!I~ nb.Yli!JuLit tvaoegll duma?qllekonque rAvez-vous)quelques

boissons froides?

f!q ...1(1i ~oql dJI...~

nb)'â~ J:iJf'liûgll...une boisson froidequelcooque.

Unemanièr :rrit ? gall1e?

OJmment?

Ungenre ~?gatlJeL' VlllÔ?

t)lIelgen.l'tJ.?

Unmoment JIGI~t.! ?~

gabllle.,v?t)ullnd? quelledllle.?

149

cbiltll?Quelle laille de

L'hemise tu Ils besoin?:rrittrTrIT: #flIT:

Page 168: S. Manandhar - Parlons Newari

Unepersonne

Un mot

Un lieu

Unedirection

tr, SlIm....

(~rtain,

quelqu un~, g{/.(J1harit

...~t./lr~nhyiimha.tiJquelconque,n'importequi

"'f?t./I.JI~i....

nhya~quelconque

~nhyatbay

~nhyatbilys;lLi1n imporleoù

...~t.t I~nh.Fakhem...~t.tl<itl.ll~.o1.ryaJ::l1epii/dJem

où que

Une quantité ...~t./Iorq

nlJYILkva.quel que soit

150

il 1ci 'ij":(f(¥'f I..SU.l1aLuuiJ sap talQue/qu'unaappelé.

f!f..Il..t ~:flTfJ.f~ IdlnhyanlluuiJ biiJa/1pililmiSli/a.Ouelconques (Sanspreâ:>'Cr) jolies femmes.

f! f..I1-:1il i Wëf: ~:

!.TTI

nhY88usiim chaga/1irhapa,/J dlul.Pis-moi un motque/conque.

~ ~ forqe1.JItl1(¥"11....

nhilthay thaju jiV"JOegujula.(n 'imporlc.)où que cesoit je parlirai

f!f..I 1<dI "Bf 1 ~

~I ....

nhyiikhe sva gllm jairairhanedu.Où que / on tourne lafêle,onrencontrequedes montagnes. /(Oùqu on.regardc,onnevoit que desmonlagnes.)

f!f..IIcrq '1f W q....

~ ...t./I t./.JItl1(¥"11, ....

nhy;ikvB mLÏ nl1itsam f'll

m/J.tarany;iygujula.

Que/ que soit~lonprix (Que/ prix que sesoit.Jj achèterai celLe

Page 169: S. Manandhar - Parlons Newari

Une taille 1ft1fl\ g~vquel (taille,haut.. .J

~t.l1t) ohyatbco importe quel...

Unemanière

Un genre it .'"~ t.I l ,"",cHit

ohyalheCVlUiJsâquel qlle soitqlloique... semble

Uncommentaire

~ t.l1t) ohpithO-~t.llih" I:m,

ohy;itheJrO.fJsâ,e1t.1lthll:m

ohyathcdlul{Jsâquoi qu 00 Îll-.;;;sc

e1t.l1 GI~ohyalJaleo 'imporlcqll8od

VlJilurc.

.J1'4 Iq dll::IJ q:('.iIT: !

... -gapayja!Jgu pa.fJkha/1!Quel haut mur.!

~ q I it t.il "11<iji "&~:ëITlohyathe yaoiis;1.titchaoeptipVli.Pco 'importe quelleDlJlLlLère III viens allNépal

~q Iit-aq.i ëf fJ:rm

'fum: fit"!ohyathecyamsâ. mmisa /ïla!J yo.J'aimecette lèmmequel1e que soit sonapparence(quoiqu 'clic scmble).

~:1IÎ' ~Iohatheya/1sâ mojyti.Quoi qu '00 fJISSC œo 'cstpasbien.

f?qI4ll~~i ëITlnhyiïhalesâ ni:N'importe quandrill) viens.

La plupart des livres de grammaire en nepaJ.abh~omettent l'adjectif indéfini, ou considèrent cet adjectifcomme une sous-catégorie de l'adjectif numérale cardi-nal (indéfini) comme ils fonctionnentpareillement.

5. Adiectifs numéral (f<f>t.l1Cf1""1'" &CIlIt.I,<ij. .sariJkhninl-

caka bvilrslI : Comme en français l'adjectif numéraldétermine le nomen y ajoutant un nombre, une quantité,etc. En nepa.labha~,i1 y a deux sortes d'adjectifs numé-

Un moment

151

Page 170: S. Manandhar - Parlons Newari

raux les adjectifs numéraux définis, f"i41""1q

4~ Iq1""1<>h&qIq ~ n.iScaya. sa.tDkhyllv8caJ::a. IJvaysu.

les adjectifs num~;::ux indéfinis, ôI f"i4l""1q 4<oq Iql""1"'"&qIq ~ anisca.ya.Sll.tDkhyav;lcakalJvâysu.,-"('). 1.) Adiectif numéral défini. f"i41""1q 4<<>t.t IQI""1"'"

&qI q, ~. niScav8 sa.tDkhv;jv;jcaka.lJva~7J: Les adjectifsnuméraux qui indiquent le nombre exact ou la quantitédes noms. Il y a trois différentes sortes d'adjectifsnuméraux définis et des règles spécifiques pourcompter.

(5. 1. a) Numéral cardinal. 4<<>t.t ,4". smi1/rhwirhœ : Lesadjectifs numéraux qui définissent un nombre exact, pacexemple, m cm: unAl, ~ nha..~ deux; ~ svatiJ

tres, it pc, quatre, <=QT nyB, ,wq,"W Ml/, six; ~.al1asa, sept, "ftIT C}"1! huit, ~ 1fU, neut ~ sitoa. .dir...

Les nombres(..~i(un/e), m(deux), sva (trois), (quatre...),s'ajoutentdevantle nomconcerné,maisle nom d'un êtrevivantprend le suffixe~. mha : -q l.r~ 4=fë! oyâml1a.01Bllytl-q l.r~ ~ nyâmhamaoOta, cinq hommes. Lesobjets inertes prennentle suffixe~. gü pour: ~ ~(..~a.gOsaphO, un livre, ~ ~ nigO saphO, deuxlivres. Il n'existe pas d'accord des nombres, genres etadjectifs comm.een français. En nepa.1abha~a., déterminerles nombres cardinaux n'est pas facile. Comme dansl'exemple, des suffixes ~. mha et~. gû, et lesnombres cardinaux accompagnés se changent selon laforme des objets et des noms.un être

~" mILa,vivant ~ ~

une chose ~. gü

~~é.-~amhamBllilunho.m.me

~ fu'errchaml1akhicâ, un chienWT ~~:

"'-chagOkh4j lJicap,

22Vois la section Les chiffres pour plus de détails.

152

Page 171: S. Manandhar - Parlons Newari

un objet rond

unobjetlong

un objet p1a.t

un cou piehumain

uncoupled'animaux

un groupe devivants

un bouquet

une fleur

~ cba&l

:If: gaJ.t

~: ciJaGlll

!! pu

~ dm..ll!l

tIT:pal;1~: dm./lfl!!

~tipü

r~.I-~ fd4....

nimbt-!t>û(j'if: jva.\l

~: dmi1:l!1l

ïOrt bath am~dmbatbli1it

UT: thvah

NUf:

cbalbv-JlJ

Uff: thva

~:cbath v.!Ï

q:q phva

'W=fëf ,:1mphva.

153

une idée

~ (flIT cbagOj,rTiÎ,

lin travail~: iRYf dlaga!t ball,

lin .lmllon

~ oaT (..'.hapll tllbi"" ""lInbâlon

~ 'RÎC; dlapblf"" ""

Cllro./;J, lIneâgarcUC~:~

dJapâjJ dyifmii (hba),line assiette

f~.I-~ fë1~ niml1atitü.

lin cOllple fZes marié,'l

~: GRt~

dJojv/J,fJ/Jakhlfii.lin cOllple de pigeons

~: ~ ,:iJaiVH/1pbai

lin collple de moulvns~ f~4i.~1chalJatbiim sipâhilin grolfpe de mililaires

~~""cbalJatbiimplllisa,

lin groupe de policiers

~ (jfë=(T cbalJatlzam~

j;lo/u,

un grouped aniOlBuxNUf: 61ë=r

....

chalh v-d/1DJantl

lIngrouped nOD1Olesengénéml

~:W

cbathvii(1STnlo,lin bouqllet

'W=fëf W cbaph va.svâ,uneOeur

Page 172: S. Manandhar - Parlons Newari

une guirlande

une plante

un ensembled'objetsquantifiables

unensemblede choses oud'objets nonquan tifiables

-;Jff: mah

~:

"iZam!lIl-;Jff mâ

~ ,,'ham

~ thi

un.ff ,i1aJbE

"lITtha~ c.1JallNi.

or ta'NaT ebala

'"~:~:

chamâ/lSvâoul/1,une guirlande de fleurs

~ ehamii, une plante

~ ftn:IT chamasima,un arbre

~ "J1ff t-bathEOYIri

une sorte de ga/êau

~ ~ d18/ha.kiJ:11aun ensemble de 12gâtcaux18khiimari

'NaT~t-balii larkariunesortede légume'6l:ffiIT £fT?dTCJTIi/ii gBsli.

huitdifférentsat~compagnemen 6"li/Jasede légumes- viande pourmlll1geraveedll rizCocon

Les suffixes des cardinaux vestimentaires

Cas Suffixe Exemoles

tIT: pa.b. NtIT: uCfI<OhJt les vêtements qui

NtIT: t:"hapifJ cbaps!1pvakalii, couvrenLle haut du

-Fc=rcrr:ni... lin maillot de corps ou du torse

(un, deux... corps

~:~cbapap bbvala,

line blouse

"&CrT: <Oh Î.Î-Ial

tYJapap K8Ollja,

lInecbemise"WI:~

""

céaga!J tapulilInchapea.lI

If: ga.b.

"WI: cl1a8a/1

154

couvre-tête

Page 173: S. Manandhar - Parlons Newari

:If:ga\tWI: ,~

~: tva.\t~: chatv'd/J

"9:pu

~ cl10pu

fi ju

~ el1~/l1

01f: jva\l~: dlajva./1

WI: ~:t~ surllvii/l,lInp8l1ta1on

WI: ~t~ kat/LI,lin slip

~: -q-rffichatv'J.{JparsiLIDsari~~

.....

el10pu /ani~ ifft:r

.....

eltapu petilIneeeinture

~~.....

dlajlllalaiii.

line paire de

ehallSSllrtls

~:~:

ehajV'J/J vasa.{1,LIDensemblede

vêtements: dès

leehapeoll

jll~;-qu 8l1X

c.ballSSllrtls

~: .I-f'ftlUII

d18jva/1 mO/Aune paire det:i1a.u~"'Settcs

Les vêteme nts quicouvrent le bas ducorps

un san

une ceinture

une paire d'objets

Ensemble devêtements depuis lechapeau jusqu'auxchaussures

Encore une règle qui n'est pas pour tous les cas; maisdans le cas de certaines mesures de temps et de longeur,le nombre sera ajouté comme suffixe ou préfixe desnoms. Dans le cas d'une seule unité, il se place commesuffixe:

Gibr daeô i LIDan,

ïYffm' la£.'h/ {m mois,r e;fal. .nl1ic.bi {me jOl/I'née,

155

Page 174: S. Manandhar - Parlons Newari

arq(!l1l rb kva18chi unevingtainede centimètres.S'il s'agit de compter au-delà de un, le nombre vientcomme préfixe:

M nida, deux ansql(!l1lnplil, dnqmois

~ Sysnhu, trois jours

~ pekm environunmétrc.

'). 1. b) Numéraux ordinaux, ~. kmmiirtha:L'adjectif numéral ordinal indique l'odre du nombre etmarque le rang. En nepa1abh~ seuls les quatre pre-miers ordinaux, les plus courants, sont irréguliers etles autres sont réguliers, uniquement on ajoute lesuffixe mhamha aux nombres cardinaux.Premier ~ oluipa

.:, _i. -.lJeuxième ~ I yt.! 1 LLIüïplyaDTroisième ~ liny-aOllalrième f(!11 t.j i f~ ô liyalillCinquième t.j 1<I-~ .I-~ nyâmhamba

Sixième ~.I-~ .I-~ khumha.ml.1a

Septième ~ t.j <l-l'}.I-~ nbayamhamhaHuitième... -at.! I .I-~ d-l'} t;vâmhamhtl...

En nepâlabh~a., le rang de l'ancienneté se détermine

différemment que pour les ordinaux français.Pour indi-quer le rang les nombres cardinaux prennentle suffixe

~ kuli, à l'exceptiondu premier rang.

Le seigneur U I f(!l1 tl1iikllliLeplus;igé u ~ f(!l1 thaJailideuxième r f(!l1nikuli

""troisième ~q f(!11 savkuli""quatnëme q~ f(!l1 pekuli

tYlquième t.j I~ f(!l1 ny;ikuli..

('). 1. c) Fractions ~. adJsiirtha: En nepa1abh~,pour indiquerla part d'un entier on utilise desadjectifs.

~ g/lBlIChi un quarÜI'hellre

156

Page 175: S. Manandhar - Parlons Newari

orq (Vil f~ kvalâcoi un quart de mètre

~ bacoi moitiéd'unt~o~~: 1JiiKu/1, moitié dun objetiI'PT: bâca/J, motiéd'unobjetrond

~ bâmlJa,motierd un vivant<rn"QT latyil, un mois et demi~ da/Fil, un an et demi

ffict 1('1'.11 I.-YJat1allJ"lÏ.un rupee et demie

-m=tIT satyii, cent cinquante (roupies, etc.

5. Z. Adiectifs numéraux indefinis. 31f"1<l"'l1'..\~-~ eq 11'..\~ .aniScara saLilldniiviicaJ:a bvan,y : Cet--adjectif s'emploie à la fois pour indiquer; les numérauxindéfinis ('QOf'ëf ~ yakvll mantila, beaucoup

d1JoD1D1es), les quantités de noms abstraits (3f1ln:

~ ap;i/J 0Jii}'lÏ, beaucoupdamoun, ou encore désignedes choses non mesurables (qu'on ne peut compter)(~ (if: bOa/fea la.P, un peu d'eau), des actions

indéterminées (J-f'U f~(Vi~ ~q! f"1 bhaca milay'108jlÏni

(,.'en éstpasencore II/eo fa/toupaseraclemeol... ).

Pour la quantité~ g;iId:a,:rmr giibJ, :rrf::rrf: ~Itqarq J~ 13frtIT: ap;i/J~ boJ1/.-'QÎ

~ luikm1~ m.I1a~: apf7ll/1~ dJ:/r;v;J, ~ phukbi

~ I8sakâ

~ WTIf I t.asakAsF8ta.(Hu. très mal.)Oai} très .D1Ill

.1" qo- <9' ~ aT1IT: "11'..\~ aI,giikblnoki.l1tu iip;i"pnaFmate.OiU. assez mange mais beaucoup ne pas mange)A1il.l1geassez mais pa..~ trop.

assezbeaucouppeuencoremoinsplustouttrès

157

Page 176: S. Manandhar - Parlons Newari

Pour la com{)araison

~ mha

~ lJplÎ;,f<;d Î(Y1fjt.l, ulmer autant

~ u/beLft ôfCI"fl{ ap;1r

~:apva.l;1

ër: 1a/1: ër:J"ëfta/Jgva, ër:~

la/JpU, ër:~: ta!Hl11ika/1...

~ ulÙn~ ulid Î(Y1~ ulikl1e

~ guli"'"~ tl1ulùi1,~ tnull,.....

~ thuMhe

:JfÛif m:JT ëffffër? lI u.limiihuuvaviil?. r:>' ~

(litt, quelle quantité Il a besoin?).fi a hesoio de queI./e quantité.?

Voir aussi les phrases dans la rubrique des adjectifsindéfinis.

6. Adjectif Qualitatif :!UICtI"q<>h8Ctlt.l5J. gu.nav8ail:lJhviiYSll: L'adjectif qui exprime les qualités d'un homme,d'un objet ou des sentiments y compris les défauts etmanièresd'être.Quelques adiectifs exprimant l'être et les manièresd'être~: hUiibG!i <1-1(Y11 : hâmnkm

~ /humJÎ"fu Il.fk.'i ~ t:i'pil, "ifTfth cIfi

~ luiniIDfif pMiër:ft:r~: Ia/ldhika/1,ër:Û Ia/ldha, ër:J"ëf:taf.1gva1;l~ft:r<;fï: cÛlhikap, "<fu:tcîdhà,Wcr: dgva/1

158

moms

IJU~"'L

plus

de telle qUlJotité

telle quao/1té

teUe grande qUlJotité

quelle quant1té

de cette quaotité

(.~ettequantité

(.~ettegrande quantité

heau, helle, jolie

laidfor/fe)

mina;>

mécbant/é

genbYle

gnmd/è

peÜt/e

Page 177: S. Manandhar - Parlons Newari

fum tbilœy,.:.(i dit

~ yombatoiftol~~~' pYJrfpusecvam

~ jila

1<I-I(V1t.1..~(V1mi/Jiula

"UIT: sya..I;1

1<1-1(V1toi,<1-1tl! mi/armajv

m: sab.

cherbonmarchécher: chèreadmira/Hebienbien (fait)ma/(sentimenf)

mal (fait)bon rgoûf}

WT<iFï:~ "Jf<! cifihikatunha maniJ, un hommepetit,

~ ~ c.{pifllusaphiJ, un livre mincc-

f?I<Î .rf? ~ hariimhlJJ1lllCB, liD enfantméchant,

{¥"f?".rf? ~ 1I1omml1amisa, lIDe femmegrosse

(6. 1.) fonction de comparaison: Il y a trois sortes decomparaisons possibles:

(6. 1. a) Com()arer avec un exemole û4<1-1to1~.lIpllmava tulana : Comparaison d'un nom concret ouabstrait par un exemple; on ajoute le suffixe"4 them.t.v.mmc aprêsle nom. pris comme exemple.

<1-111<14 ~:~ ëIT motitbembâ.J4/1guW;l(litt. comme perles belles dents)Les dents belles commedes perles

<iFi1IT:2Î~ fj:Jm kayoptnemtllyÜmhamislÏ(Htt. comme marbrebIanchefemme)La femmeblancl1ecomme le marbre

~:2Î f?I~ .r~ "Jf<! hemgvll/1tbedJhakllml1amanii(litt. comme charbon noir homme)L '.IJommeDoirt.~ommele charbon

~ f?t.lld~ "VI hitl1eml1JToügll.l1lliJga(litt. comme san g rouge couleur)Le couleur rouge comme le sang

fu"2Î ~:~ ~ khitbemnavll/1gupl1oharOitt. comme caca sent ordures)Les ordllres sentent (comme)le CllaJ

':'_,-~(V1I~~qlq ~:~ 3T'tR

159

Page 178: S. Manandhar - Parlons Newari

gumitphasvâtl1elimasFJ./1guatblraOiU. commerose sent parfum)Le parfumsent (comme.Jla r'05e

~ ëf:TI:.T:~ ~ yosÙi1them ta./1dhi/1mhamBniJOiu. comme long poteau grandhomme)L l1ommee~lt gnwdcommeuneasperger:..le longpotcau.J

tfiT"it ('f'~i .J-~ -rnm phatheml.ho.tiJmlzamisiiOiU. commecochongrosse femme)La femmeest grosse t::ommeune truie

f~"'''''1q Ji f~.J-~ f.J::rnr sinkathemgilsimhamisa

Oitt. comme cure-dent mince femme)La femmemmcet.."vmmeune allumette (..lIn cure-dent)

6. 1. b) Comparer entre deux adiectifs rq;l!\:>f14 ëI(if'ë'ff.~

bi~j<e.:;artlJatulana : Comparaison entre deux adjectifs,liée au nom, au pronom, à l'action, au sentiment qui ex-prime le bon, le mauvais, la similarité. En nepâ.labh~,les mots comparatifs sont ~ sibay, que pour indi-quer le bon et le mauvais, :JJit___~ gathe... athe,teL teL tel que et ~ utikil., autant pour indiquerla similarité.

<M' "f«'iJ'f.f (T(jf ëf:TI:.T<iFï:,ratnasibBY nijota/1dhika/1Oitt. Ratna que Râja plus grand,)Raj e.st pIlls gmndque RaLLIa.

<M' r~ IIIq (T(jf crq 1 fOrt,

ratnasL1JBY rJjakvaK:aliOiu. RatnaqueRâjaplus jeune.>Rajest plus jeunequeRo/Lla.

~ ~ m"f«'iJ'f.f ... .~ ~, iiiI"f(iiff.

ba1gu mo.tarajigll sibBY bâl8./1Oiu. de il voiture de je que plus jolie)Sa voiture est plus jolie que la mienne

ôI"! .II dll t! ~ ~ all t!abu pjs6lba kiiyajlm.ha

(Htt. père commentfils exactement même)Tel père tel h1s

~ :Jf2Î~ \Pi maLlllgaLhekipiiaLhc

160

Page 179: S. Manandhar - Parlons Newari

Oitt. Homme comme portrait exactement même)Le portrait semble tel que 11Jommc.

~ ~ êf: :a::: 1û sLhay va/ldâ:/1

Oitt. or que argentbonnema.rché)L argentest meilleur marcl1éque 1 or.

OY'tfl"'"1q,(\I'\ ~ ~ LIT

kpimaka1asLhay hinithfOitt. améthyste que diamant brillant)Le diamant est plus hril1an t que 1 améthyste.

"&Cf -Rrifq- ~ fub"

,

chvasilny jaki tl1i.ke.:v(litt. blé que riz cher)Le riz est plus cherque le h1é.

Î"'.J-~Îd~fO<i~ ~nimhatipu1itit uttLkam lNiniOitt. deux de couple autant méchants)})ans ce couple, 1 un comme 1 autfl!, tous les deux sontau~"i méchants

~~\fl: ~nhlipiisL/Ja y li./JhâlaOitt. avant que maintenantmieux)Maintcnantmiellx qu avant. ...

6. 1. c,) Le suoerlatif \51Îd:illtf14 ~. atiSavarliza~

/ulana : Indication du superlatif. soit le meilleur soitle pire, En nepala.bha~a, on utilise le mot ~ r~tllq,.dakasihaypour distinguer la situation de meilleur ou depire.

~ ~ -;J:fi,t:n:[ tJ:rrrr ~ fil q loi ~ q, I Î (\1'\I"""

,

jipitit phllk.kamdb~vaJT minadakasi/Jay tÎJakaliOitt. Entre nous toutes Minaest la plus âgée.)Minaest Ia plus âgéeentrenollStoutes.

Uif ~ ~<>h~1t.f I ifrf&f ~ fQtllq qj"'"1(\1'\ I: I,

"'",

thvasvad4y thukasiya hali dakasil.18 y hâma/a!1.(litt. Entre ces trois années, cette année récolte est lapire,)Le rét:01te de ,~ette année e~Y la pire de ,~s troisannées.

161

Page 180: S. Manandhar - Parlons Newari

m (jf:~ ~ # "'...fQ..q iÔ<.YIT:1~... ...jigu ja/11ayjimi kel1eulifaxasibay hlimp.(litt. dans ma famille masoeur la plus belle.)Masoeurest la plus helle de mafam1l1e.

~ ~ J:ft"Qt:r qm 0fiTtf "'...fQ..q ~I... ... ...

jl1f maclltamadl1yayvayala.ïytlaxsibay jJJ'Îaoi(litt. Entre tous nos enfants son fils le plus sage.)Son 1Y1se~Yle plus sagelgenti1)entretous nosenfan/s.

tIT: J:f(pf ft m trl1q~~ l "'...f~qq G::«PTft «1":1~ ~ ~

Ôlipmadugudim jigu jlvanayatlaxasibay dupkhagudim./dJaIJ.(litt, Le jour de mort mon père le plus triste jour de mavie est.)Le jour le plus triste de ma vie est le jour où mon pè.lfJcest mort.

~ ur ~: "'... fil..q ~I~ ...

vlligu tl1vahica/1 tlaxaLsbay kvnhem,Wtt. Son idée ceci, la pire.)Son idée (ceci)est la pirede toutes,

~ fu"'err "'...f~..q 6I1.h1~1<~ ...

thumhakhica tlaxasibay Ô/Jpl1iidiira(litt, celui-ci chien le plus loyal)Pannitous les chiens- celui-a" est le plus loyalqm <>hJ~J""~ 0fiTtf ~ f~6I~ "t"""G.J<.V1... ...

vayaKlÏ.I1chii.mhakaytlaxasibay l-'llndala

(litt. Son dernier fils le pire)Son dernierflls est le piœ

fàf o;t:ffJT ~ J:ft"Qt:r tJtÎ ~ ~j ~ ~ I ~ "'... f~.. q~ ...

--aT:1

/Ï.m nay'llguspou madhyayjom8S0mayàspliu tlaxasibay

S8/1WU, Entre pommes j'ai mangé pommes de Jomsom plusdélicieuses, )

La meilleure pommeque j aimangé~Y i::e11ede .);msom,Entre les pommesque j ai mangésce11es de JO.01SOmsontles plus délicieuses.

162

Page 181: S. Manandhar - Parlons Newari

Ve rhe 'fIT!". y.asu

En nepal.abh~ les fonctions du verbe ne sont pasdifférentes de celles en français. Le verbe exprimel'action du sujet (nom, pronom, quelconque...> dans unephrase. La seule différence est la place du verbe: eofrançais le verbe prend place juste après le sujet (ksuis nénalaise.> mais en nepâ1abhâ~, il se place à lafin de la phrase. Cela s'écrit fdT ~:fJ:f "«:1 iinep;1pmi khap. (litt. Je népalais suis.) = Je suisnépalais/è. Cependant en nepal.abh~ les formes deconjugaison sont très différentes de celles du françaiscar il y a uniquementdeux formes de conjugaison pourles trois personnes: soi (première personne) et lesautres (deuxième et troisième personne). Et le tempsaussi se conjugue sous deux formes, passé et nonpassé ou futur et non futur. La conjugaison eonepâlabh~ ne correspond pas à celle du français.Ainsi, si une certaine ambiguïté présente, les conju-gaisons s'accompagnent par la traduction littéraire etl'usage en fonction du temps. Etude cas par cas.1. Tvnes de verbes: Il y a deux types de verbes eonepal.abh~ :

1. a). Verbes intransitifs. 3I<hA<h ~. akannalal./cr/vii: Les verbes qui fonctionnentsans objet et dontl'action est directement liée au sujet comme ~ (vane,rester, ~ nhik rire. ~ vane, parl-ir, ~ hale,

crier, C"t.lI'jlf l;,viinuy, fatiguer, ~ oene, dormir, etc.ëf ~ I l'Bnhila. Il rit. "fur ~ I ii hm. Je crie.

1. b). Verbes transitifs, ~<hA<h -Rim. sabrrmalal./cdrii : Les verbes-e:rQ- LlB,ve..f1lJJOger,JTit ga.JfJ,monler,

~ mye, apPOrleL: àfïTit ./caye, prendre, firq- biye,donneL:~ tv'dOe,boÉe T' pune, s 'iJabIUer/porter,~ ./chBye, accueillir, etc. sont transitifs. L'actionqu'ils expriment se rapporte à un objet; ainsi, sansmention de l'objet du verbe, le sens de la phrase resteincomplet. Prenonsdeux verbes: 1. -e:rQ- LlBye, DJ.EJOger:

163

Page 182: S. Manandhar - Parlons Newari

f"at "fftl jUiJ naYll. Je ~ Il reste a savoir quoi.Pour donner le sens complet de ce verbe il faut un objet,comme: 'fut ~ ë'fitl jÙi1syau naye. Oitt. je pomme

mange.) Je ./l1Ilngeunc pomme. 2. firit hiyc, donner:

f"at firml jÙi1 hiyli. Je donne. J'ai donné. Dans cettedernière phrase la question se pose de savoir ce que j'aidonné(quoi et à quï). Ainsi, la phrase complète sera-t-elle avec des objets comme ceci : f"at < Iqld VIla....firfITl jini ramsyata sa.pnil hiyâ. (HU. Je à Ramalivre donne./...ai donné.) J'ai donné un Ij'yre Ji .llama..Je donncun livre;i .Rama.

2. Comoosition des verbes, t.l1~t.l1 r~"i~UI. V8SUfYninmina: Les verbes se composent d'une racine, t~,dhalu à partir de laquelle des mots sont fabriqués. Ilexiste six formes radicales différentes: iPr fi>',8lI, ~

-- ~ --l;egll, ~ 1e,8ll, ~ negu, ~ jJC,8lI,et ~ legu. Maisla plupart du temps la désinence~ 81 est omise.

I. le radical" ye : ~ crn.}'~ écrire, :rrif gay~

monler. ë'fit naye, manger. <ihTiflai}"C,prendre, iirithiye, donnc;; urit d1Jâ)'?:!,dire, ~ daye, avoir /lomber

'"

2. le radical;t ke : ~ mI1UKe, gic1c;~ ~ghuta.J:c, avalc;; ~ KutaKe, faire tomber. ~

~

hakc, cricr (sur quclqu 'unl ~ chn1lœ.''arroser'; jCler (j eau sur quelqu'un ou sur quclquc

,Y/ose)...

3. le radical 'ff te : ~:â' £I/1/e, appeler. ~ mI1Ilc.

jowr. c:q:~ tva/1tc, laisser./ déshahiller...

4. le radical -;!t ne : ~ sene, enseigoc;; ~ £IDe,hougcr r.:çoi-même.J, ~ l1ane, honorer./faire dcsguirlandes, &eFt ôvanc. lien/inviter. ~ f1JDe,parÜr. ~ ,:i1f'lll1e,rester...

5. Ie radical it pc ~ hhâfapc.

penser/supporter, uq(fCf()l14 jvajvalape. saluer,

~~()114 dvahaJapc. offrir/presenter (quelque chose

164

Page 183: S. Manandhar - Parlons Newari

avec grand remerciement), ~ bhajalape, prier

6, Ie radical <.it Ie : ~ hale, crier, ~ male.chercher, mc?t sâle, tirer, m StIle, se chasser,.,..~ Jaile, faire des oeufs sur le plat, fondre desmétaux ~ kl/Je, remuer, ~ pole, couper, ~

""thale, diviser/ faire tomber'"

3, Particularité des verbes: En nepalabha::;a, à partir deces six verbes principaux on compose différents typesde verbes par adjonction de suffixes et de préfixes,Chaque verbe composé joue alors le rôle direct dans unephrase sans aide d'autre mots (négation, auxiliaire,commandeou requête ,,,),

3, 1) Verbes accusatifs ~ ~. /Jœ.alOiirthola.l

krÙ'ii : Les verbes q ui font faire une action à quelqu'un: fjr r~1(>11t.j 1<1 (jff «I Jim :;(i/o.piila jonake. Oi tt. Jeà sita riz fais manger,) Je fais 61aoKer le .riz ;j Si/a,Les verbes accusatifs se composent en changeant lesradicaux des verbes principaux en ~ ke,« noke ou

en~ yke +]"~ mlll,-vkc,

"6ë{if cvon? écrire - ~ chvake. làire écrÙ-e : fjr- -' --'.Ji -q I t.j I <1 3fT<if: ~ I Jim maaij'iita okho{J cvake. (Ii tt,Je à enfantfais écrire,) Je làis é'Y'Ù-e;j I enlànt.

+]"~ mlzllke, gicler - +]"~ mlzl,-vke, làiœ git.:ier:fjr -furf;J:r Utt.j t.j I <1 '6ëf J-.{1q~ ml j im / imi ChoVf'wa

'" - -cvamlzllk hi: Oitt, Je à mon petit fils pipi fais gicler,)Je làis gil.::1erle pipi;j moopetit fi/s.

'B':ft so/1te" inviter;,"oppder - ~:~ sa/1take, Miœin vitcr~,/làir-eappeler: r~1MI t.j I <1 'B':~ UfCfI :."t1if...vatasa/1taJ..7:!dIva, Oitt, à $ila fait aPtleler,) Fait appelerShi/a.

,%"', sene. en.slJigner - ~, soy'ke, làÙ-eappr-enw: .Ji -q I t.j I <1 3fT<if: ~ ml macovii.faakhah sa vke hJ:

"~. -

Oitt. A enfant, lettres fais apprendre,) (Je) faisapprend.t-el 'alphabtlt (d 'éltldrer);j I enfànt.

165

Page 184: S. Manandhar - Parlons Newari

~ bhiiJape, penSCf:/ supporter "J-tIM f4t.1..t

bhiilapay:kc, faire penser: fuf ~ "MI dÎ q I

~~<=1<lllk?l 6iIMf4q~ ml jÙô imita pla/Qnya...

darSanaSiistra bhiilapirJ;;e bL Oitt. Je à eux de Platonphilosophie fais Denser.) Je les fais réfléchir sur laphLlosophiede Platon.

~ haJe, crier- e!It.I..t lJ8yj{£. faire 'Tier: Üf qEff(f

~ ~I cham vayiila mÉe 013/)iï. Oitt. Tu à ilfais crier ne doit pas.} Ttl nedois posie faire crier.

3. 2} Verbes imoératifs ~ ~. iiPiiârt1Ja.bzkriva : Les verbes impératifs s'utilisent pour donnerun ordre à quelqu 'un.En nepa1abha~a, selon le degré depolitesse, il y a trois classes ou rang de verbes impé-ratifs : ordonner, commander avec respect et prier defaire (quelque chose). Ils jouent le rôle à la foisd'impératif et de subjonctif. Ils sont composés de lamanière suivante :

3. 2, a). Verbes imoératifs d'ordre 3I<11~<~"'!oh~ ~. anadarstJcaka ;]4?iiart1Jakakrir.'7I : Les

verbes qui ordonnentutilisant le pronom'Œ dIa tu, Ilssont employés souvent pour ordonner aux enfants dansla famille et commander aux serviteurs ou aux soldatsdans le camps militaire. En quelque sorte ces verbesimposent des obligations. Le racine de la plupart desverbes est à l'impératif; si ce n'est pas le cas, ils secomposent en changeantle radical des verbes princi-paux en:r i ou if u ou \IT â ou" il.

"'aëfit cv~r-''e, ét::.tire: '6ëf CW, thY-is! -3rrn: "iiiif!;l/d]a/Jt.~va, (liU. lettres écris!) Ecris des alphabets.l

~ mill/ke, gicler: ~f.;f;- mhllki gicles! '6ëf ~!t.~vamhllkJl (litt. pipi gicles!) Fais gicler le pipi.l

~:â" sa.jJte, appeler: ~:fu ,)"'a.jJtiappelles! 'ëftTTIf~:to! va.,.r--7Ilasa.jJti!(lilt. A Welle) appelles 1) Appelles

le.".-Ja.I

166

Page 185: S. Manandhar - Parlons Newari

~ sene, en.seigner: ~ syil enseignes! d <>hIt.tq Id(jQT ~! dl8tiJ Kilyyll'8jy;j~Fll! (litt. A ton fils travail

enseignes !) EnseL8nes Ji ton fils 8 t.ra.vailler ./

~ hbillapC', pen.5,{N': ~ hbii1apyti penses!~ 4i I(¥"1~! hl1agabilnahl1il1ap.vü! Hi tt. A Dieupenses!) Penses;j Dieu .I

~ 11ii1e, crier: ID: m, cries! ~ F! tB.:;aKambil!(Htt. fortement cries !) Cries plus fOrd

3. 2. b) Verbes impératifs de comma.ndement poli\3I1G.<~-q<>h~ fiïqy. ildarasücaKa ~riiirtbabk.rivil : Les verbes qui expriment un commandementpoli s'utilisent entre les collègues de travail et pourdemander quelque chose aux doyens de la famille ouentre les familles liés parle mariage. Ces verbess'utili-sent avec les pronoms W, fa<>hfq VO~ et ëfE(Oh:.Il/elle ëfE(Oh:N ils,/elles. Les verbes impératifs decommandement poli se composent à partir de la racinedes verbes en changeantleurs radicaux sous la forme de\IT a ou ~ iya. et en ajoutant la désinence mdisii. Cette dernièrem disii remplace en français ladésinence s'il vous plait.

~ cva}~ tfc.rire: -aqq I fi1~ ./cvayMisil!. Ecrivez($ '.Il VOltSplaIt) .I

~ m.I1uJ;;e, gicler: ~ ./mhubülis/ll Eàilesgiclez (s'il VOltSplahP

,«:à sa/1tc; appeler: "{f:~ ./sa/1tiidisil!. Appelez

(s'il vousplaftP~ sene, en.seigner: ~~ I fi1~ ./senBtlisil .{Ense18nez

(s '.Il vous plaIt)1

~ hhillape, pen.5er 4i I('i'\flIq I fG.~ ./

hl1illapiyBtlisill Pensez (s LI VOllSplah)./

~ hii1e, tT1er: f! I ('i'\ I fG.~ ./ hillBtlisil!, Cnez (s'il VOllS

plai'tP

3. 2. c) Verbes impératifs de nrière ~~I ~rq<>h

~ fiïqy. priilt11anilsücaKa llIuiilrtl1akak.rivil :

167

Page 186: S. Manandhar - Parlons Newari

Les verbes qui commandenten 1a.ngagesoutenu (prier defaire quelque chose), s'utilisent pour demander quelquechose aux prêtres, ou expriment une demande au roi ouaux anciens de la famille (chez les bouddhistes), Cesverbes s 'utilisent avec les pronoms ~(oI'1"'CH)I'/~(oI'1'-'qQ1Î4cha1a.pva1a./ cilalapvoJapim, rouset (H:I"'Ct()l'lvosapvaJa,il/elle, Ct~"'Ct(ol'114 vosapvaJapidJ, ib:/e11es. Les impéra-tifs de prière se composent à partir de la racine desverbes en changeantle radical en forme aT a ou "{""QTiya et en ajoutant la désinence r..~ Il bijyahû,

~ cva.m é,Tire : "CICtt.l1Î6Iat-II! .I cvayiibLi)'liilLÎ L(Je) vous prie d'écrit'e .I

~ miluke, gicler: .ë<hI f6lat-l1~ .I milukâIJijy'liilLÎl(Je) vous prie de faire gicler.l

~:'â" soPIe. appeler: ~:ct I Î6Itfi.I, i.l sap/iiôli)'lihLÎl (te)vous prie d'appeler .I

~ .sene, en.5lligner: ~"11 ÎGtat-l, ~I senâl"i)'lihLÎl (te)vowlpried 'en.seignerl

~ bhâ1ape. penser: ~ I(01'1Î4 t.l1 Î6Itfi.I ,~ .Ibb;i1apiy;ilni}"tlbLÎ.{ (Je) vous prie de penser.l

~ hâle. crier: ~'()I'I'Î6Itfi.I,~.I bâlâIJij,vMLÎl (te)vous prie de crier.l

3.3) Verbes d'habitudes ~T<ih fi:ït:rr. svabilâ-baôodilaka KrJr.'"â : Les verbes qui expriment deshabitudes (et la condition de quelqu'un ou de quelquechose), s'emploient uniquementà la troisième personnedu présent de l'indicatif. La composition de ces verbesse fait en changeantle radical du verbe en a-: a\1. ou ifa.ou aT a. ou"3t fi long.

~ Cnl.m é,Tlre: ~: tva./J, écrit.., ~ ~:'iië{:I m04.Y1ââkhail cvah. Oiu. Enfant lettres écrit.)L 'enlàntéLTit (iles alphabets)

~ mltul:c, gie1er: ~ mltti, gicle... ~ itr ~~I gh;ij8fij ili tmana mho. Oiu. De blessure sang

constammentgicleJ Le sang gicle de la b1e~"Sure (sansarrêt).

168

Page 187: S. Manandhar - Parlons Newari

~:à saptc. appeler: ~:Q saptü, appeUe/in vi/e... cffuRr: ~ ~ m LTOFiT:~:QI vamjitap ga/JaIemgabalem nlii dhahlp saplü. (litt. IlIElle à moi par foisno mmantmamaappelle .) Parfois il m appelle Mâmam.1 cffuRr ~ ~:S!I vam jitap ôhvajar sapID.aitt. IIIElle;j moi pour repas (fête) in vile.) Il m invite pour lerepa,!~(;jla fête)

~ sene, enseigner: tJ-;:rr: semi/J, en enseignant...~ tJ-;:rr: "fut qëf'(f: rGldÎ:lI(1 <1IY(V1I(11

nepaJaôh~çj scniÏ/l jim ;vkvap ôÙIe.)-<itanâpalata. Oitt.En ense-ignantle nepiiJaôhiÏ#, je beaucoup étrangers airencontré.JEn enseignantle nepaJahh~ j ai rencontrébeaucoup d'étrangers.

~ ôl1âlape, penser: ~: ôhâ/ap;i/1, dl

pen.swzt... '*JI-~ Î(V1 "J-fTt{ ~ ~: Cf .3/I Î{'I1t.1-~q~tri t.I, ~ ~ I friiDseli ôhây sayJ:e bJuïIapâp f8'

alliance fnlsejar bha.rnâjuJa. (Htt. le français.apprendre pensant illelle à l'Alliance Françaises'inscrit.) En pensant ;j apprendre le français. ils ins£'.rit;j 1 ~4lliance Française.

~ hale, tTier: WJ": Jui/1, crie/9Jn de couler lefOntaine. "fur '-é Iq ~ WJ": t, 'N ~:(jiff (jiff? ji

nhy1lôalem.b8/J hll cha mahiilâ.lâ ? Oitt. Je tout letemps crie, tu, ne cries pas?) rTu)dis que je crie tout le

temps. maÜ toi tu ne cries pas.? (V'~Îé 1(1 (~(V'(V'(V1,

~ql«<) WJ":I lvamhiti(tullllla I jhrrJrrra)bii/1. (Htt.La fontaine (tullla/jhvarrra) coule.) La fontaine couleràlllla/jbarrra)

3. 4) Verbes indicatifs à la forme né2ative ~

fi:ïm. aKaranaJ:rivii : En nepalabh~, la fonction lesmots non. ne... pas. ne... plus, etc. utilisés pourindiquer la négation est remplacée par les verbes denégation, fabriqués à partir de verbes conjugués auprésent de l'indicatif (affirmatif). On compte troisstructures différentes de verbes négatifs: 1. verbes quiexpriment des informations négatives, 2. verbes qui

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Page 188: S. Manandhar - Parlons Newari

expriment une négation ou un refus, et 3. les verbesd'interdiction (qui empêchentde faire quelque chose).

3. 4. a.) Verbes indicatifs de négation : ~ maJ:hu,non,

~ madu, na P8$ ~ l118l11a,n a plus, etc. quiinforment ou indiquent des conditions négatives. Cesverbes se composent en ajoutant le préfixe ~ ma auverbe conjugué(à l'affirmatif) au présentde l'indicatif.

~: kba/1, oui >~ maldJu, non

m jiu. daccord bien, bon > .ttfu1û majiu. pas

d accord pas bien, pas bon

'fut<.vfit/a, bien, bon> .tt fu1(11'1majiL pa..<;:bien, pas bon.

~ du, .1lFa.> ~ madu, .1ln ;vpas

ffi dani .1len reste > ~ mania, .1l n J~ en a.plu~etc. ce dernier verbe change complètement de forme aunégatif(exception).

3. 4. b') Verbes de refus et de négation: verbes quiexprimentle refus de faire une action t../It..I...f-I~ yii"FZOa.-

ldJu, (Je) ne fais pas! ~t..I...f-I~ nayma.khu, (je) ne mangepas, etc. sont des verbes composés à partir des verbesconjuguésau présent de l'indicatif affirmatif (singulieret pluriel de toutes les personnes) avec la désinence

~ makhu.""

QTf{ J~~; filis > t.I I t.I 1! ;vliymaJdJu. (Je) ne filis pas'

t.l1:i.tt" yiii.n1akhu. (tu, Il elle)nefaitpas...

~ nay; 1llt1L1# > ~t..I...f-I~ naymakhll, (Je) ne.l1lal1#

pas...

~ ldJyay; pleurs > <oqt../,.f-I~ ldJva.FmaJ:hll, lje.) ne

pleurs pas...

~ lJaJe, cris> ~I~.f-I~ lJaJemaldIu, {Je)necriepas...

~ hi},; prends > lt.I,.f-I~ .kay.maJ:bu. lje)neprends

pas...

Cff{ va.}~ viens> CIIt.I,.f-I~vayma1dJu. lje.)nevienspas. ...

Nier: En ajoutant ~ gu entre le verbe conjugué à

l'affirmatif du présent indicatif et la désinence ~

170

Page 189: S. Manandhar - Parlons Newari

makou on fabrique le verbe de négation ~ guma-kou, utilisé pour refuser une assertion.

<PIT kaya, (je) prends/ai pris <>hqI~""~kayagumaIdJu, (Je) ne l'ai pas pris. (nous). Traduit enfrançais: Ce n'est pas moi qui l'ai pris.

"QTC'ITJ'iinij, (je) fàis./ ai kit >q I<11~ 11 ~v1iollgumakl1u.

(je)n âipasfàit (Cen estpasmoiquilaifait.)

tTm dhay;i, (je) tIis/ ai pas dit > ~It.fI~"'i~ dhaya-gumaldJu, (je)nâipasdit fCen e~Tpasmoiquilaitlit.J

~ semk;i, (je) détruis / ai pas détruit> .ij<>hIJI"'i«l.".

'"se.JiJJ:;;Jgumakl1u.(iè)nelaipasdétruit. (Cen est pas moiqui I ai détruit,), etc.

3. 4. c.) Verbes d'interdiction d'une action: Les verbesde commandement ou priant de ne pas faire quelquechose. Ces verbes sont semblables aux verbes impératifsavec degrés de politesse mais à la forme négative. Ils secomposent à partir des verbes principaux en changeantle radical et en ajoutant la désinence; ~ mate pourles commandementsnégatifs. entre I~t.f"'id dLfmate pourles commandements négatifs de politesse et loIiIIaqIt.f"'"ld,hiipliymalc pour une requête ou en langue soutenuel'injonction de faire quelque chose. Prenons un verbe~, yay: làire par exemple et formons le verbenégatif correspondant:

q It.f,"'"Id! yliymalc l Ne le fàis pas.!q I<111~t.f."'"Id!y7ioaid)'mafc l Ne le faites pa..~(s '.11

vous plail.J.Iq I<11n.,~ It.f,"'id! y7ioahiij'liymale.!. (fc) vous pne

tic ne pa..ç le kire.!

'6ëirit Cf1J)'e, éi.Tire > qt.f,"'id! cV1Jpmatel, N'écris pasl"CIOjqI l~q,"'"Id !, cva"vlidi..vmafc.!, Nëcrivezplb: (s

'.1"1 vousplait) l "'01q f folill aq Iq,

"'"Id ! cva"v;lôiiniymate.l (Je.) VlJUS

prle de ne pa..ç éi.Tire.!

~ mbul:e. gider > ...~<t"'"ld! moulœma/cl. Ne faispas gicler.! ...~<>hI f~~

"'id ! ml1uklidJj'matc l Ne fàites

171

Page 190: S. Manandhar - Parlons Newari

pas gieler (s'if vous plai't)/, .J-~<ttl[is!~ It.t.,rtd!,

ml.1ubIlJfi)'li.;vmale.~ Oe) vous prie de ne pas .taire gicler.!

~:3- sa/1tc, appeler > ~:~! sa/1tematet, Nappellespa..~/~:dl [(;.t.t.,rtd! sa!Jl;iôiymale.l, N'appelez pa~: (s'il

vous plaft)~ ~:d I fGl~ 1t.t.,rta!, sa/1l;iIJfj"y;1ymate.l, (Je)

vous prie de ne pas appeler.!

~ 5l?ne, en5l?igner> (J-iAa! 5l?nemale /, Nen5l?ignes

past ~~-tI f<*.q~Aa! senadi.rmatel Nenseignez pas- (s '.11vous plail.l), (Jeil fG(~ It.I~.Ad!. 5l?nalJijyliymate.l, (Je)

vous prie de ne pas en5l?igner.l

~ ôl1iilape, pen5l?r > -;J;I<.'114t.trt a! ôl1iilape.vmate.l ,

Ne pen5l?S past -;J;1<.'11[4 q 1 fG.t.trt d !, ôl1alapiy;idiymate.l,

Ne pen5l?Z pa~: (s'il vous pla.ltJ/, -;J;1<.'11fttq 1fG(~ 1q~rt a!

ôl.1iilap/..v.iOijyiiymale /, Oe) vousprie de ne pa..çpen5l?r.l

~ l1âJQ. crier> ~ 1~rt a! l1iilematel Ne crie past~ I<.'111fG.q~rt a ! l.1amôi.JTOJate.l, Ne (:riez pas- (s '11VlJUSplaftP ~I~I fGl~ Iq~rtd! l.1alâôij,wïymale /, Oe) VlJUSprie de nepas t.Tier.!

3. 5) Verbes en combinaison ~~ord fiitIT. samvukla

kriJ''ii : En nepâlabh~â, certains verbes ont plusieurssens, comme les verbes ~ /bale, couper. diviser;

~ lbay; parler, dire, prier, &qif ôVllOe inviter,lire. Le sens exact de ces verbes est rendu parl'adjonction d'un mot supplémentaire. Ainsi. la compo-sition de ce type de verbe se fait avec le préfixe d'unnom.

le verbe ~ : ~ ôvotbale, diviser, ~,

lt:vatbale, faire tomber, ~ kuciitbale. /.-'(Juper ténmorceaux), ("CIII:~ tvii/1l.lJale,couper (un long objet),etc.

le verbe ~: ('qT:~ tnl/1l11ale, /.-'(Juper Oa

parole de quelqu un. un long oôjet) ~(Y'~ IQ khiflluÎ;"C,

parle;: ~(Y'~ IQ ôl1ayllJaye, parler (une langue),

Y(Y'~ Iq dhyall1aye, prière (s 'of.û"irdes cl1ansonset des

musiques;' etc.

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Page 191: S. Manandhar - Parlons Newari

le verbe t:rrit g!li q ,4 j}7Ïy21ye,

~ q 14 jY"BOam}'1iye, déjeuner; !.fMq 14dIner, etc.

le verbe ~ : ~&qci sapluïoV'dflC, lire (un livre),3111(q:~ ;i/:h11/10P'dflC,étudier, ~ &q;!J pauOP'dflC, lire

(une lettre), ~ &q ci pibâbVl1l1c, in viler, etc.

Ainsi. à partir de tous les verbes principaux, on compo-se les autres formes de verbes qui remplacent les fonc-tions de politesse, d'affirmation, négation ,de conditionsd'une action, etc. La composition des verbes est la choseplus importante à comprendre. Une fois comprise, la.conjugaison des verbes n'est pas difficile.

travailler,oe1.lj.riiyc,

4. Temps et con iU2aison des verbes ~r..q Iq I ~q~"t _ f va Î:riY8Y8 Svaruoa : Commeen français, en nepaJ.abh~ aussi le temps indiquel'époque d'une action. La conjugaison des verbes autemps passé, présentet futur s'opère comme en françaisen changeantie radical des verbes que l'on conjugue. Larègle de conjugaison en nepaJ.abh~ est plus simple etcourte qu'en français. Il y a très peu de verbesirréguliers. Il n'existe pas d'accord avec le verbe selonle genre et le nombre du sujet ni les auxiliairesêtre et avoir comme en français. La négation,l'auxiliaire du temps et l'impératif, sont directe-ment déclinés par leur composition. La conjugaison desverbes n'est pas très compliquée si on en connaît lacomposition.Cependant le lecteur français peut être troublé par laconjugaison des verbes en nepa1abha~a., du fait de leursfonctions multiples. Surtout, la plupart des conjugaisonset leur sens d'utilisation en nepa1abh~a., ne correspon-dent pas exactement à la traduction en français (pasd'équivalent).

<f (jff ~I VllliJ jii nm peut être rendu en français

respectivementà la fois par Il mangedu riz., Il.l11fJL1gCfJdu riz., Il a mangé du riz. Le sens de la phrase ennewal;1.est rendu par la première et la seconde traduc-tions, quant à la troisième traduction elle inssiste sur

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Page 192: S. Manandhar - Parlons Newari

l'action passée. En plus, il n'y a que deux formes deconjugaisons, on ne peut pas distinguer selon la per-sonne au sujet ni leur nombre par la conjugaison. Enraison de tous ces différences, toute comparaison entreles deux languesest impossible. Les règles générales deconjugaison en nepâlabh~sont les suivantes:

4. l, Bien que le sujet d'un verbe se conjugue à lapremière, deuxieme et troisième personne du singulieret du pluriel comme en français, la forme de conjugaisondu verbe présente seulement deux personnes sa i(première personne du singulier et du pluriel) et lesautres (deuxième et troisième personnedu singulier etdu pluriel). Et la forme de leur conjugaison a aussiuniquement deux formes, "le passé" et "le nonpassé". La forme de conjugaison au présent de l' in-dicatif représente aussi le passé: "passé simple"et "passé composé" en français. Prenons le verbeman~er ..,it, naye comme exemple :

Soi: Prémière oersonnesimwlier et olurielle présent indicatif et fâr ~ j.looyii.

le passé: "simple et flmoogc/OlBogeai/oimoogécomposé" ~ ~ jb.lSFIooya,

A0usmaogoos./"OlBogcamcs/avoo9J18.ogé

fâr ..,it ji naye ,flmongeroi~ c:;it jbis4ooy'c,A0usOlBoge.lVOs

Autres: Seconde et troisième personnes simmlier etolurielle présentindicatif etle passé:"simple et composé"

le futur simple

-& ~ dUlLÎl./èbimisffoalaTU01Bnge~l/maogeai/asmangé

fat fJi 4 ~ cbimis4oaJa,

Jiousmaogez;."'maogeates/avez

.fDBJ1#J

et ~ va.mooJa,I//eUemange/mangeot~ ~ imisHna/o,

174

Page 193: S. Manandhar - Parlons Newari

IL...//;;>Uemange/Ils / elles mangent Ils ./e1lesmangeront

ët <"IT vanai,.Il/ellemangera,~ <"IT imisil naiIls/eUesmangeront

4. 2. La coniu2ais:>n: Sauf les verbes avec le radical itpe. tous les autres verbes de radical it J~ ~ l:c, ~te, "' ~ (if lesontréguliers au présent de l'indicatif.Ils incluent "le passé simple et composé" et seconjuguentde la mêmemanière.(4.2. a) Conju~aisonDassée (simole et comoosé) : Fautede verbes auxiliaires, en nepa.1abha.~a.,le passé composéest représenté parle présent indicatif et le passé "sim-pIe". Tous les verbes avec1e radical it ye, ~ l:c, ~te, "' ~ (if le, se conjuguentau présent de l'indicatif

et le passé "simple et composé"d'uneseule forme.(4. 2. a. 1,) Première oersonne : Présent de l'indi-catif et passé "simple et composé ",première personnedu singulier et du pluriel. la forme du radical it J'~

~ k. ~ te, "' ~ (if le, changeen aT a:

Le verbe <fïTit bye, prendreSin2ulier Pluriel

lè P. -fut <ihf.ITjioikays ~ <ihf.ITjhI.51uilkays(litt. Je prends) Hitt. Nous prenons)Je pris, ]'aipris. Nouspri'mes./ Nousavons

pr.ts

le futur simple

(4. 2. a. 2) Deuxième et troisième oersonne : Présentde l'indicatif et passé "simple ou composé"; deuxi-ème et la troisième personne du singulier et du pluriel.la forme du radical it ~ ~ k. ~ te, ~ ~ (if le,

changeen a- a.

Le verbe <fïTit bye,

Sin~ulier2è P. ~ <nTIif

prendre

Plurielf~<tt f44 <nTIif

175

Page 194: S. Manandhar - Parlons Newari

d.ladJbiIIlOitt. Tu prends)TlI pris/as pIis

3è P. <f <hTi.if

va.d1blIIlOilt. Il/Elle'prend)Il/Elle prit/ apris

(4.2. b.) Quant-àla conjugaisonau présent de l'indi-catif et au passé (simple et composé) des verbes avecle radical it pc elle est un peu différente.

(4.2. b. 1) Première personne: Dans la conjugaison auprésent indicatif et au passé (simple et composé)de la première personne du singulier et du pluriel, laforme du radical it pe change en 1" i avec la désinence

itT a. Prenons le verbe J.i I(¥1f4Q bhâlaye, penser./

~'lIpporter

chimi..çadJ biIa.Oilt. Vous prenez)Vous prîmes/Vous avez pris

~ <hTi.if

imisa.d1 killa.Oit. Ils/Elles prennent)Ils Elles prirent/... ont pris

Sin~ulier1è P. fdf di I(¥1f-.. tU

jidJ bhâlapiyaOilt. Jepense /supports)Je pensai/supportaiJaipensé./'supporté

(4.2. b. 2,) Deuxième et troisième personnes : Dans laconjugaisonau présent indicatif et au passé (simpleet composé) de la deuxième et troisième personne dusingulier et du pluriel, la forme du radical it pc

changeen 1"I i avecdésinence ar a.Le verbe J.i I(¥1f4Q bhâlaye. penser/suPPOrter

Sin2ulier Pluriel2è P -& J.i I(¥1f4c.wt f~<h f44 J.i I(¥1f4c.wt

chadJbhiip111l chimisambhiipiIa

Pluriel

~ J.i I (¥1 f-.. loi I

jhIsadJ bhaJapiyaOitt.. Nous pensons/supportons)Halls penSlimes..'/~7.lpportômes...avons pensé/supporté

176

Page 195: S. Manandhar - Parlons Newari

Oitt. Tu penses/supportai)Tl/pensas./sl/pporl8i...liSpense/supporté

3è P. et J-II (Y1f4 (¥'I

vambhiipi1a(litt. Il/Ellepense/ support)Il/Ellepenso/supportaII/elle 8pensé/supporlé

(4.2. c,) Conjugaison au futur: Au futur il n'y a pas deverbe irrégulier. tous les verbes se conjuguent de lamême façon.

(4. 2. c. 1.) La conjugaison au futur de la premièrepersonnesingulier pluriel prend le verbe tel quel. Iln 'y pas de traduction équivalente en français mais lefutur simple est semblable.

Leverbe<FïTit bive. pœndre

Singulierlé P. "fut <FïTit jiLitkJiye

Oitt. Je prends)Jeprendrai

(HU. Vous pensez/supportez)VOl/spensâ.tes/supporlâtes...avez pensé/supporté

~ Ji I (Y1f4 <.¥t

imisadt ôhJipila(HU. Ils/Elles supportent)Ils../£1lespenserent/SupportaientIls/elles ont ptlnsé/...4;l/pporté

Pluriel~ ~ jhiSaJiJbiye

Oitt. Nous prenons)Nou.!lprendrons

(4. 2. c. 2) La deuxième et troisième personne seconjuguenten changeantle radical du verbe en forme de.ï.

Le verbe ~ k;:ife. pœndreSin~ulier Pluriel

2è P. ti ~ chaIitbi.i f~<>hf4tÏ ~ chimiS8lÎlkJii(litt. Tu prends) (litt. Vous prenez)nI prendras. VOl/spœndrez

3è P. et ~ vambii ~ ~ i111isamlali

(liU. Il/elle prend) (Iitt. Ils/elles prennent)Il (E/le) prendra Ils fElles} prendront.

177

Page 196: S. Manandhar - Parlons Newari

'). Particularités de COniU2a1s>n : Avec l'exemple donnéplus haut, on peut voir qu 'en nepalabha~a., bien que lespronoms soient divisés en première, deuxième et troi-sième personnes, la forme de conjugaison à la deuxièmeet troisième personnes est unique. Autrement dit lesverbes sont conjugués en deux personnes seulementsoi-même et les autres.

Le verberrit nave. lWY1~rSoit:

Sin 2ulierlè P. fut ~ jioinaya

Wtt. Je mange)Je mangeaij'ai mangé

Autre oersonne:Sin2ulier

2é P. ~ ~ dummaIsOitt. Tu manges)TUOllll1gcas

TUasOllll1gé

Pluriel~ ~ jl1fsaLiJnaya

WU. Nous mangeons)NousmangeâmesNousavonsmangé

PlurielÎetÎ.J-\4 ~cl1imisam naIs(HU. Vous mangez)Vous mangeâtesVous avez mangé

3èP. "1t ~ V3mnsIs ~ ~ imisati1mIs(lilt. IllElle mange) Oiu. Ils/Elles mangent)Il/Elle mangea Ils/Elles mangèrentIl/ elle aman gé Ils/ elles ont mangé

6. Particularité du temns des verbes: En nepa1abh~,bien que le temps des verbes soit divisé en passé,présent et futur, la forme de conjugaison des verbes auniquementdeux formes. La nepa1abh~ Académie lesnommele temps passé et le temps non passé, ellemet le présentet le futur en une forme unique de conju-gaison qui correspond en français au futur simple.

Par contre au sens de ces conjugaisons en nepa1abh~correspond en français plutôt le temps: a) non-futur(présent et passé) b) futur, comme l'écrit le grammai-rien Pu~paratna Sagar. Parce que, du fait de la non-existence de verbes axillaires, la conjugaison au passécomposé et au passé simple ne correspond pas exacte-

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Page 197: S. Manandhar - Parlons Newari

ment en français. Les conjugaisons passé comoosé etoassé simole du nepalabh~, représentent plus vrai-semblablementle orésentde l'indicatif en français quele passé simple et le passé composé. La traduction de laconjugaison au futur simple français ne correspond pasdu tout au sens du présentde l'indicatifennepalabh~.Ainsi. la conjugaison au présent de l'indicatif en ne-pa1abh~a correspond en français au temps non futur(présentet passé). Comme la traduction exacte de conju-gaison n'est pas possible entres les deux langues, laconjugaison newâh est figurée par le sens et le tempsconjuguéséquivalenten français commesuit :6. a,) La forme non future mais le orésent indica-tif et oassé : "simole et composé": Le verbe c:rit nayc.~r

Sin2ulierlè P. fdf ~ jin'1nays

(litt. Je mange)filmangeaiJaimangé

2è P. ~ ë=fë.ifduuilOaIa(litt. Tu manges)

Tu D.1E1KtJilS

TUilSmangé

3è P. ~ "ë'fiiIvam nal a(litt. IllElle mange)Il/E/lemangeall/eUeamangé

6. b,) La forme future

Sinli!ulierlè P. fdf c:ritjin'1naye

filmangerai2è P. ~ ~ I.Yza.titnai

TU./J1llogeras

3è P. ~ ~ nuiJoaiI/,/E/le mangera

Pluriel~ :<=flIT jhfsan'1nayJi(litt. Nous mangeons)AlousmangeâmesAlou~"8vons./J1llogéf~ r.Ji4 "ë'fiiI

chimisamoa.la(litt. Vous mangez)Vousmangeôtesyousavezmangé

~ ë=fë.if imisariJoala(litt. Ils/Elles mangent)IL~/E/lesmangèreotIL",-/eUesootmaos"é

: Le verbe c:rit oayc. manger

Pluriel~ c:rit jhfsan'1nayeAlous ./J1llngeronsf~ f.Ji -it ~ chlmisamnai

VOllSmangerez

~ ~ imisamoaiIhl/8les ./J1llngeLvnt

179

Page 198: S. Manandhar - Parlons Newari

7. Pas de nécessité d'accord entre verbes et suiets : Ennepa1abha~â. il n'y pas de système d'accord entre leverbe,le genreet le nombre du sujet ni il existe d'auxi-liaire du verbe comme en français. Les deux tableauxsuivants indiquent bien ces différences.

Le verbe ...-.f V'dl1C,aller:

7. 1. Présent indicatif et Passé: simple / comooséSin2ulier Pluriel

lè P. "fur ifëfT livaOli ~ ifi'IT IhfpifilvaJui(litt. Je vais) (litt. Nous allons)Jallai NousalliimesJe >YlisaIlé(è) NoussommesaIIés (es)

2è P. N lfëf cha TlNna "ftrlër lfëf dlipifilvooa(liU. Tu vas) (litt. Vous allez)Tu oJlos Vous aIj;j.tesTu es aILé(e) Vous êtes aILés (es).

3è P. Cf lfëf TlNV'J08 m lfëf ipifil TlNna(HU. Il/Elle va.) Oitt. Ils /EUes vont. )

Il./elle alla Ils/elles allèrentIl est aILé. /Elle Ils sont aIlés. /Elles sont

e~""taIlée. aIlées.7.2. futur: Le verbe aller

Sin2ulier Pluriellè P. "fur ~ Ii vane ~ ~ jbfpifilvaJ1e

J'irai Nous .irons2è P. N"iiIëff ella vanI "ftrlër ërc:it chipitiJvnaf

Tu iras Vous .irez3è P. Cf ërc:it va VaJ1I m ërc:it ipifil VaJ1I

II/Elle ira Ib'/Elles iront

8. Temos et structure verbale: En nepâ1abhâ~a iln 'y a que cinq structures de verbes qui indiquentl'époque d'une action: l'indicatif. la continuité, lepassé, le futur (simvle) et l'impératif. Voici certainsexemples de conjugaisonde verbes.

8, 1. Indicatif: Indique des actions du moment présent,

de passé immédiat et relatives à des projets" futurs".

180

Page 199: S. Manandhar - Parlons Newari

L'indicatif: le verbe~le t.emnsnon Dassé

Sinlwlierlè P. 1tT ~ jiLi1n~ve

(Htt. je mangerai)flmange

2é P. ti ~ duuonai(litt. Tu mangeras)TUma.l1ges

3è P. ëf ë=fT vamnaiHitt. Il/ ellemangera)Il/elle.ll18nge.

Passé: "simple et comoosé et aussi orésentindicatif',

Singulier Pluriellé P. 1tT ;:rQT jiLi1naya ~ <=fQT jl1isaLi1naya

(litt. Je mange) (litt. Nous mangeons)flmangeai NousmangeâmesJâi mangé Nou~"BVOn~LOBngé

2é P. 'd rriif cl1aLi1naJa I~ r""i~ ;;(,if cl1imisamnaJa

(litt. Tu manges) (lilt. Vous mangez )

Tumangeas VousmangcdtesTtlasmangé Ji'Ou~"Bvczmangé

3è P. ëf rrë.if vaLilnaJa ~;;(,if imiso.Li1naJaHitt. Il/Elle (litt. Ils/Elles mangent)mange) IL<;/EllesmangèrcntIl/Ellcmangea IL<;/eHcsontmaogéIl/eUcamangé

futur:

Sin2ulierlé P. 1tT ~ jUflOaFe

flmangcrai2é P. ti ë=fT c11BJiJnai

Tu mangems3é P. ëf ë=fT vamoai

Il/ ellc mangera.

D8f"e. manger, "Présent" ou

Pluriel~ ~ jl1isaLi1oayeOitt. Nous mangerons)Nousmaogcoosr~ r.Ji~ ~ cl1Ù12isamoai(litt. Vous mangerez)f''Ous.ll18ngcz

~ ë=fT imisam nai(litt. Ils/ elles mangeront)Ils/e1lcsma.ogcnt

Pluriel~ ~ jl1isaLi1nayeNous.ll18ngeronsf~ rj;~ ë=fT cl1imisam.oai

ViJusmangcrcz~ ë=fT imisamnaiIL<;/eUcsmangeront

181

Page 200: S. Manandhar - Parlons Newari

L'indicatif: le verbe ~le temos non D&ssé

Sin2ulierlé P. fOr ~ limbitc

(liU. Je jouerai)Je joue

Zé P. ~ ~l.-..nbitI(lilt. Tu joueras)Tujoues

3è P. q ~ vambitaI(HU. Il/elle jouera)Il/elle joue

mbite. lOuer. "Présent"

Pluriel~ ~ jbIpÙi1mbitc(litt. Nous jouerons)Nous jouonsfuctq- ~l.-..niri1 mbilI(Hlt. Vous jouerez)Vous jouez

fil:r ~ ipiii1 mbilIWlt. Ils/ elles joueront)Il~"/élles loucnt

Passé: "sim ole et comoosé et aussi le {)résent indica-tif"

Singulierlé P. fOr ~

Ii mbiMHitt. je joue)Je louaiJaijoué

Zé P. ~ f.l-éd()l'1

cbambitalaOitt. Tu joues)TUIOUBSTu as joué

3è P. q fJ-l>d()l'1vambitala(HU. III elle joue)Il/éllc jouaIf/éllc a loué

Futur:

Singulierlé P. fur ~ jimbitc

.JeloucraiZé P. ~ ~ cl1a

mbit,jTujoueras

Pluriel~ ~ jbIpÙnmbiM

(Hlt. Nous jouons)NousjouâmesNousamnsjoué

-mrN f-""éd()l'1

l.-..nÙi1mbitaJa(HU. Vous jouez)Vous louâtesVousavcz joué

rn f;"'é et ()1'1 ipiLil mbi/31a

Oitt. Ilslelles jouent)IlS/clIcs jouèrentIls/clIcs ont loué

Pluriel~ ~ jbIpÙnmbiteNousjoueronsfuN ~ cbipiri1 mbitIVous jouerez

182

Page 201: S. Manandhar - Parlons Newari

3è P. q ~ vambitf m ~ ipimmhiti'III elle jouera. Ilslelles joueront

L'indicatif: le verbe ~ ,:1Jwmc. rester

Présen t: Le temps non passéSin~ulier Pluriel

lè P. -fur ~ jicvane ~ ~ jhIpimevane(liu. Je resterai) (liU. Nous resterons)

Je re.:,"1e Nous restons2è P. ur ~ dl8CVl1OiJ Wftr '6CfëffehipiriJevanf

(liU. Tu restera) WU. Vous resterez)Tu re.:,"1es Vous restez

3è P. q '6Cfëff vacvanf m '6Cfëffipim evani'Oitt. Illelle restera) (liU. Ils/elles resteront)IL/elle reste lls/'ellesrestent

Passé: "simple et composé et aussi présentindicatif"Sin Alulier Pluriel

lè p, -fur ~ ;ïcvana ~ ~ jl1ijJimevana(Htt. Je reste) Oitt. Nous restons)Je rest.;]i Nous re:.y.;JmesJe suis resté Nous sommes re:."lés

Zè P. ur "'6ëf"C=rcl1aevana fufq-"'6ëf"C=rdllpimevanaOitt. Tu restes) (Htt. Vous restez)Ttl re:.Yas "FOltSre:.y.;Jl.esTtl es resté VOltSêtes f'C:.yJ}S

3è P. Cf"'6ëf"C=rnuyana m"'6ëf"C=r ipimevana(Hu. Il/elle reste) (litt. Ilslelles restent)lI'élle rest.;] 11s..,/elles f"C:.YèrentlÙ''elle e:.'ff'C:.'fé 11s.","'ellessont re:.'fés

Futur:

Sin~ulierlè P. -fur ~ ;ïcvane

Je resteraiZè P. ur ~ dzaevanf

Ttl rest.eras3è p, q ~ Vllevanf

11/" elle f'Cs/era.

Pluriel~ ~ ;1zijJimevaneNOlISf"C:.'feron sfufi:.T '6ëf<"ff dllpin'JevanfVOltSf'CsI.erez

rn ~ ipimevanflls.,/elles f'Cst.eron/

183

Page 202: S. Manandhar - Parlons Newari

L'indicatif: le verbe ~~(¥'f4 ivajVlJÛJ/:Je. saluer"Présent" : le temps non passé

Singulier Pluriellé P. "fut ~~(¥'ff4t1 ~ ~~(¥'ff4Q

jÙi1jvajV'd/api.,ve jhj]jwi1jvajvalapiyc(liU. Je saluerai) Oitt. Nous saluerons)Je salue Houssaluons

2é P. ~ ~aq(¥'f41 faf<l1~ ~~(¥'f\.nchamjvajva/apI chimisamjvajvalapI(litt. Tu salueras) Oiu. Vous saluerez)Telsalues V'VlbYJJangez

3é P. cf aq~(¥'f41 ~ aq~(¥'f41

vomjvajvalapI ÙlllS<.lmjvajvalapfOitt. Il/elle saluera) Wtt. Ils/elles salueront)Il/dle salue If.)'/elles saluent

Passé: "simole et composé et aussi orésentindicatif"Sin2ulier Pluriel

lé P. "fut ~~()11 ftlt.f I ~ ~~(¥'f f4t.11

jimjvajV'd/ap.tjTli jl1fsatiJjvajvalapiyaWU. Je salue) (litt. Nous saluons)Je salllai HoussaluAmesJ'a.isalllé Housavonssalué

2é P. ~ ~~()I1f4()11 f~f4;~ ~~(¥'ff4()11

duYiJjYlJjva/apila chimismfJjvajvalapilaWU. Tu salues) WU. Vous saluez)Tu saluas fous salulitesTu as salllé fousavezsalué

3é P. cf aq ~ ()11f4()11 ~ ~ ~ ()11f4()11

vamjvajvalapila imisad1jvajvalapilaWU. Il/elle salue) (liU. Ils/elles saluent)IL,'olle salua Ib'/eUes sallltirentIl/olle a salllé Ils/'t!lles ont salué

Futur:Sin£ulier

lé P. "fut aq~()I1 f4t1

jimjvajva/api"veJe saluera.i

2é P. ~ ~d"I()I141

Pluriel~ ~~()I1f4QjhfsatiJjvajvalapiyeHoussalueronsfaf<l14 ~~(¥'f4i

184

Page 203: S. Manandhar - Parlons Newari

cluuiljvajva1apI ,,"himiSDJiljvajvlapITu salueras Vous saluerez

3è P. ët tfC4tfC4(W1..n ~ tfC4tfC4(W1".n

vamjvajvalapI imisamjvajvalapIIl/elle saluera Il~/'/:Uessalueront

L'indicatif: le verbe ~ nulC, aller/ Dartir:"Présent": Le temps non passé

Sin.lZulier Pluriellè P. "fin ~ jivaoe ~ ~ jbfpimvaoe

Oitt. j'irai) (liU. Nous irons)Je vais / pars Nousallons ,/partons

2è P. -m q;;:ff ,,"havaoI ftrlq- q;;:ff t."hip.itilvanI

O1u. Tu iras) O1u. Vous irez)Tu vas /pars Vous aNez / partez

3è P. q q;;:ff vavaoI m q;;:ff ipimvaoIOitt. Il/elle ira) O1tt. Ils/elles iront)Il/è/le va ./part Ils/clles vont./partent

Passé: "simple et composé et aussi Drésentindicatif"Sin.lZulier Pluriel

té P. "fin q<i1fjivaoa ~ q<i1fjl1i'vaoaO1u. Je vais) (litt. Nous allons)JaNai / paris Nous aJ/âmes /' partfmesJe suis allé/e Nous sommesal/és/es

2é P. -m ~ cl1avana ftrlq- ~ cl1ip.itilvanI(litt. Tu vas) O1tt. Vous allez)Ttl allas /parlais Vous allâtes / partItesTu es allé/e Vous être allés/es

3è P. q ~ vavaoa m qëf ipim va.naO1u. Illelle va) Wtt. Ils/elles vont)If/elle alla /partit Ils/ellesallèrtent /Il est allé/ Elle est partirent / Ils sont allésallée /Elle sont allées

Futur:Singulier

lé P. "fin ~ jivaoe

J'iraJ./... partirai2é P. -m q;;:ff ,,"havanI

Tu ira.y' ...partiras

Pluriel~ ~ jl1fpimvaoeNous irons/ ...partironsfufq- q;;:ff cbip.itil vanIVous irez/ ...partirez

185

Page 204: S. Manandhar - Parlons Newari

3è P. êf ~ YllvanI

Il ira/ ...partira

rn ëpff ipiriJvanIIl~"/elles iront ./..partiront

wnLr "Présent" : LeL' in dicatif : le verbe ëftf nJ..J.''e,,

temps non passé

Singulierlé P. "fur qit jivaye

(HU. Je viendrai)Je viens

2é P. N ~ chavai(HU. Tu viendras)Ttl viens

3è P. êf ~ vavai(HU. Il/elle viendra)Il vient

Pluriel~ qit jhipimVli}''è'Oiu, Nous viendrons)NOllsvenonsiùrfq- ~ chipim vaiCliu. Vous viendrez)VOllsvenezrn ~ ipiriJ vaiOitt. ils/eUes viendront)Ils./e1les viennent

Passé: "simole et composé et aussi présent indicatif"Sin "mlier Pluriel

lè p "fur on:rr liva.ya ~ on:rr jl1fpin1VllyllOiu. Je viens) Oitt. Nous venons)Je venis NOllsvenImesJesuis venu NoussommesvenllS

2é P. -m ëf(iffcôa Vl1Ja iùrfq- ëf(YfclLipim YlllaOiu. Tu viens) Oitt.lls/eUesviennent)Tu vi.ns FollS vIolesTues venu VOllSêtre venus

3è P. êf ëf(Yf va V8Ja rn ëf(¥f ipiriJ vala(HU. 111elle vient) Oiu. Ils/elles viennent)IL/elle vinl Ils/eUes vinrentIl/ elle est venu/venue Ils/elles sont

venus 'vcnues

Futur:Sin li!ulier

1è p, "fur qit Ii v4,veJe viendrai

2é p, N qf chaval'Ttl viend.ras

3è p, q qf varnI

Ilviendra

Pluriel~~~~11'-1 qc.j jl1fpiriJva}''è'

NOlls viendrons

iùrfq- qf chipim val'

VOllS viendrez

rn qf ipÙiJ vai'Ils,"'elles viendront

186

Page 205: S. Manandhar - Parlons Newari

8.2. Continuité; La conjugaison de ce temps est uniquepour tous les verbes. Le radical du verbe prend la formeen aT a. sauf Ie radical it pe qui changeen 'I"QTiyi.. puis on ajoute le suffixe"'ii4fëIT cvao.a pour lapremière personne; ~ cvao.a pour la deuxième ettroisième personne singulier et pluriel. Cette conjugai-son correspond exactement à la forme être en trainde... enfra,nçais.

La contin uité: La verbe <=titnave. ./J18L1,I!Cr

Sin2ulier Pluriel1é P. t;T cottotI"'q cotI ~ cottotI-.:>qcotI

jim na.;vlicvana jl1fsadJnoylicvanaJe suis en train de Noussommesentrainmanger dcLtN.ll1ger

2é P. -m cottotI...qcot rOtf.Ji it cott.l1...qcotcluu:iJnayacvana clzimism:iJna".vlicVtll1aTu esen train de manger Vous êtes en train de

maogcr~ cott.t,...qcot3è P. et cott.l1 ~ cot

Pllmnayii£'Pllna imisani na".vacvonaIJ/ellcestcn train de IIs/eUcs.)vnten l1"oÙl

maogcr dcLtN.ll1ger

La forme continue: Le verbe ~ mlzite. jOllCr

Si112ulier Pluriellé P. fuT f;""~dl-.:>qcotl ~ f.).-~dl...qcotl

ji mlzitacPllna jl1fpimmlzitacvanaJe suis en tramde Nousso0101esentrain dejOllCr jOllCr

2è P. -m r""~dl~cot mftf f""~ctl~cot

l.Y1amlzitacvona t.Y1ipidJ mlzitacvanaTu es en train de Vousêles en train de jouerjOllCr

3è P. q r.)..~d I~ cot rn r.J-~ d l-.:>qcot

vamlzillicvana ipÙ:iJ ml1itiicrmnaII/elle est en train de Ils/clics sont en train dejOllCr jOllCr

La forme continue: verbe ~ t.-1:1T1Bnc' rester

187

Page 206: S. Manandhar - Parlons Newari

SinlZulierlè P. far ~"1I-act"11

/ïcvnBevanliJe suis en train derestcr

2é P. ~ ~"11 -aq"1

,'i1acJl'l:U1Bevana

Tu es en train derester

3è P. q -act"11~"1

Pluriel~ -act"1I~"11

jn fpitiJ c Jl'l:U1 Be Jl'l:U1 aNoussommesen train derester'furfër -act "11 -act "1

t.'l1ipitiJcV3nacvana'Vous êtes en train de

restcr

m ~"11~"1

vacvanacvana ipirii '~va.nlicva.naIl/elle est en train de Ib'/e11es sont en train derester restcr

La forme continue: verbe IJ'C4IJ'C4()'tQivaiV"J/a.pe. saluer

Sin&!Ulier Pluriel

I è P. fOt IJ'C4lJ'C4 ()'t f4q I ~ "11 ~ aq aq (Vt f4 q ( -act "11

jm jvajvaJapiyacvana jhfsariiJe suis en train de jv-djvalapiyik'V"dt1asaluer Noussommesen train de

saluerfa fJ-J~

lJ'C4lJ'C4(Vt ftt q I ~ "1

cnimiSlltiljvajva.lapi)'iicVllDa

vousêtesen train desaluer~ aqaq(Vtf4q l-aq"1

2èP. 'N tfQaq(V'jf4ql"Oq"1

cna.tiJjvajva.lapiyiicJl'l:U1a

Tu es en train desaluer

3è P. et aqaqCO"l f4tf I -aq"1

variijvajvaJapjp"Bevana

IL/elle est en train desaluer

imisariijv-djva1apiyii~'VllDa

Il,!,../e11es sont en train de

saluer

La forme continue: le verbe~ nfl1e. allerSin2ulier Pluriel

lè P. far q"1(-act"11 ~ Q"1I"Oq"1l

ji V1IOBevana jn.ipmvanacvanli

fl~is~ù~ ~~so~~~ù~d~~

d'aUer2è P. ~ Q'"11~"1

188

'furfër q"11~ "1

Page 207: S. Manandhar - Parlons Newari

,,'bavooacvooaTu esen trainciaUer

3è P. Cf q"-II-.:I(]f<1

céipiriJ nlniicnlnaVous êtes en train d'aller

m q~I-.:I(]f<1

nlnlnlicPllna ipiriJ nJnlicvooal.I/eUe est en train l.I.!;'/clles .5Vnt en train d'allerci 'aUer

La forme continue: le verbecrit nlye. venirSingulier Pluriel

lè P. tJr qt..ll-.:l(]f<11 ~ qt..ll'12q<11

jinl;vlicvanli jé.ipiriJ nl}''licvooli

Je suis en train de Noussommes en train devenir venir

2è P. "N qt..ll-.:l(]f<1 -furfq qt..ll'12q<1

coo nl}''licnJna coipiriJ nJyacvanTu es en train de Vousêtesen train de venirvemr

3è P. Cf qt..ll-.:l(]f<1

nJ vB;,vacnJna1.1est en train devenir

m qt..ll'12q<1

ipim vayiitTooal.Is/elles sont en train devemr

8. 3. Passé "carrait", :iJi~I(¥1. oiïnabila: Conjugaisonsqui indiquent des actions passées complètementterminées. Autrement dit des actions (1) qui ontdéjà-étéréalisées, équivalent du plus-que-parfait, (2) quiavaientété réalisées, imparfait et (3) qui auraient étéréalisées, futur antérieur. Certaines conjugaisonssont alors irrégulières. Voici les règles générales avecquelques exemples:

(8. 3. a) Passé" plus-Que-oarfait" : Au passé (actionscomplètement terminées), exception des verbes avecradical it pe tous les autres verbes se conjuguentsousuneuniqueforme.Laconjugaisonprend le verbe ensaforme existante avec la désinence l.Tëf dhuna à la

--première personne du singulier et du pluriel, l.~

--dhumkaJa à la deuxième et troisième personne dusingulier et du pluriel.

Passé "olus-gue-oarfait" : Le verbe <=fit naw. m;1fuœr

189

Page 208: S. Manandhar - Parlons Newari

SinlZulier Pluriellé P. -fut <1th.1 <1 ~ -..,ih.R

~ ~

jitit naredhuna jhIsmi1 naredbuna(litt. J'ai déjà (liU. Nous avons déjàmangé)Z3 mangé)

Javaismangé Nous avions mangé2é P. N -..,ih.~ H:Sti"iiJ <1~~i~~

~ ~

chamn3;.vedhumkaJa chimisam naredhumkaJaWU. Tu as déjà (litt. Vous avez déjàmangé) mangé)Tuavaismangé Vousaviezmangé

3è P. 'cf <1t1ï-i~~ yam ~ <1t1ï-i~~ imisam~ ~

naj'edl1u.ti1ka1a naredl1u.tiJ.kaJa(lilt. Il/elle a déjà WU. Ils/elles ont déjàmangé) mangé)IL/eUeavaitmangé Ils/el1esavaientmangé

Le oassé "plus-aue-oarrait": le verbe oFf vane. aUer/oadir

Singulierlé P. -fur ~pr

ji vanedhuna(liU. Je suis déjà allé/parti)J'étaisallé / parti

2é P. ur et..1~i~~~

cha vanedhumkaJa(liU. Tu es déjà parti)TlI étais allé ./ parti

3èP. q ~~'"

va vanedbumkaJa

Pluriel~ et..1~f.o1

~

jhIpiril VI/ne db lino(liU. Nous sommes déjàallés/partis)NOlls éÛons allés / partis

fmq- ~~~

i.-Ylipitit vanedhrilkaJa(HU. Vous êtes déjàpartis)VOllS étiez allés./ partis

"[fit et..1ï-i ~ ~~

ipiril vanedhllmkaJa

Z3 L'exacte traduction en français de la phrase orale fdf~.r=r jÙi1 DoydhllDll est T'ai déià tnan2é, mais gram-maticalement cela ne correspond pas au temps conjugué enfrançais, Cela semble plutôt correspondre au plus- Que-narfait du français. Ainsi je donne la traduction exacte entreparenthèseset à la fin la phrase corres- po ndan te au temps enfrançais.

190

Page 209: S. Manandhar - Parlons Newari

(litt. Ils/elles sont déjàpartis/ es )

Il~..,/elles étaient allés(es) ./ partis/es

verbe~ dlmoe. rester

Pluriel~ -..q:t~ ~jhfpim cvaoedhuna

(litt. Nous sommes déjàrestés)Nous étions restés

-mrfq- -act ci ~i <>h(11'I.....

chipitiJ cvanedhu.ti1.kaJa

(litt. Vous êtes déjàrestés)Vous étiez re~7és

m -..qcot~i ,*,(11'I.....

impim cvanedhumkalaWtt. Ils/elles sont déjàrestés/es)I1~..,/elles étaient

restés/es

Passé Holus-aue-narrait": le verbe~ mlzite. louer

Sin2ulier PluriellèP. fur~"R" ~~"R"

.....

ji mhitedhuna jb..lpÙômhitedhunaWtt. J'ai déjà joué) (litt. Nous avons déjà joué)Javaisjoué Javionsjoué

2é P. -rn ~~ -mrfq- ~~.....

i-¥lambiledftu.tiJkaJa chipim mhiledhaum.kala(litt. Tu as déjà joué) ( litt. Vous avez déjà joué)Tu avais joué Vous aviez joué

3éP. q~~ m~~.....

vamhhitedhu.ti1.kala ipÙô mhitedhu.ti1.kaJa(Htt. Il/elle a déjà (litt. Ils/elles ont déjà joué)joué) Ils/ elles avaient jouéIl/elle avait joué

(litt. Il/elle est déjàparti/ e )

IL/elle était allé (0)/parti (e)

Passé "olus-aue-parfait" :

Singulierlè P. fur~"R"

.....

JÏ cvanedhuna(litt. Je suis déjàresté )

J'é/ais resté2é P. -rn "tIq:t~i ""'(11'I.....

t¥la cvanedhumkalaOitt. Tu es déjà resté)Tu étais resté

3èP. q ~~.....

va cvanedhu.ti1.kala(litt. Il/elle est déjàresté/e)fL../ elle était re~7é/e

191

Page 210: S. Manandhar - Parlons Newari

Passé:Les verbes avec le radical it pe se conjuguent

en changeantle radical du verbe en ~ i Y les autresrègles sont similaires (avec les autres verbes au passé"plus-que-parfait' ').

Passé" plus-que-parfait" : le verbe oq(JO('tt4 iva/vaIaDe,_saluer

Sin£ulier1è P. fdf d<1I d<1I (\!1 Î4 toI~ fd "1

jùi1 jvajva/8pl)'lIlJuoa(HU. j'ai déjà salué)

J'a vais salué

Zè P. ~ uquq(\!1f4to1~i<>h(V'j~ ...,.

c.lrd/ÎljvajVRIapiytll1ufiJJ:;a/;JOiu. Tu as déjà salué)Tu a vais salué

3è P. ët (}q (}q (\!1 Î4 toitÎ <>h(V'j~ ...,.

moijvajVRIapl)'lf11ufiJJ:;a/;JOitt. Il/elle a déjàsalué)Il./Elle avait salué

Pluriel~ (}q (}q (V'j f4 toi ao:r,

""jbfsa.1iJ jvajva/8piydlJuoa(HU. Nous avons déjàsalué)Nous avionssalué

Îet f "i ~ uq d<1I (\!1 Î4 toi ~ i <>h (V'j, ...,.

t1zimisaoijvajvaDJpl}'lf11alln'tb/8Oitt. Vous avez déjà salué)Vous aviez salué

~11 '"~ 1<1-1<;;1 ~~(V'j 4to1~I<>h(\!1,

""imisamjvajVRIapi.;wlhumkala

Oiu. Ils/elles ont déjàsalué)fl.)"/elles avaieotsalué

(8. 3. b) Imoarfail : La conjugaison a quatre diffé-rentes formes selon le radical des verbes comme indiquédans le tableau suivant:

I) Les verbes avec le radical it ve et <it le : Ils se

conjuguenten changeantde radical - passage de la formeit ye et <it le, à la forme iIT a et en ajoutant la

désinence~ gu pour la première personne du singulieret du pluriel. Pour la deuxième et la troisième personnedu singulier et du pluriel, le radical se change en a-:

a-\l et la désinence en ~ gu. A l'imparfait, il faut

ajouter le mot i du (du verbe N daye qui signifie

"avoir"), conjugaison du verbeN daye à la troisièmepersonne du singulier). Ainsi, le verbeN daye estutilisé comme auxiliaire de temps.

192

Page 211: S. Manandhar - Parlons Newari

Imoarfait: ~. nave. .I11BLtIlCr

Sin2ulier Pluriellè P. fdT ~ G: ~ ~ G:

~ ~ ~ ~

jim nay;1gu du jhiSam nay;Jgu duJemangeais AfousmJ1Llgions

2é p, ~ ë=f:JTG: Îal Î.}Hi .,:JT G:~~

"0"""

i'ham napgu du chimisam napgu duTumJ1Llgeais Vousmaogiez

3é P. ëf ë=f:JT G: ~ ë=f:JT G:"""

"'0~

VaDJnajJgudu imisam nB/1gudeI/./ellemangeait Ils./èllesmJ1Llgeaient

Imoarfait:~. hale. f..Tier

Sin.zulier Pluriellé P. -fur ~IMI~I G: ~ ~IMI~I G:

"O~~"""ji halogu du jhfpim hal;igu du

Je criais lVolbL1lJ1Llgions2è P. "6f ~::rr G: -furfq- ~:JT G:

"""~"O~

chahapgudu Ch1jJitiJhapgllduTu criais Vous criiez

3è P. q~:JT G: m ~:JT G:"0

"'0 "0~

va ha!zgudu ipim hii!zgu duIL/elle criait Ih'/elles criaient

Imoarfait : Les verbesavecle radical it pc se conju-guent en changeantle radical en la forme aT a à lapremière personne du singulier et du pluriel et en laforme at ü à la deuxième et troisième personne dusingulier et du pluriel. Les désinences de conjugaison àl'imparfait sont pareilles pour tous les verbes.

Imoarfait: (.1'CII(.1'CIIMÎ4Q. ivaivalaoive,saluerSin.zulier Pluriel

lè P. fdT ~~M f4t.1I~I G: ~ ~~M f4t.11.11G:"'0

~"0

~

Jim jvajvalapiyiigudu jhiSati1 jl7l1jvalapiyiigu duJavaissa./ué Afousavionssalué

2é P. ~ ~~(V1ut.l~1 G: fOlf"'i~ ~~(V1uq.l1 G:e>.~ e>.~ ~

cham jvajvaJapyiigu chiD1.lS:Jmjvajvalap,viigudu Tuavaissalué du f'ousaviezsalué

3e' P . "*~

. ..., ~~(V1ut.l~1 G: ~ 1""1~ ~~(V1uq.l1 G:e>.~ "0 e>. ....

193

Page 212: S. Manandhar - Parlons Newari

vlUiljvajvalapyüglldu i.D11Samjvajvalapyügu duIl/elle avait salué Ils/elles avaient salué

Imparfait: La conjugaison des verbesavec1e radical ..,.

ne. change de radical sous la forme \'i am à ladeuxième et troisième personne du singulier et dupluriel. Les désinences de conjugaisonà l'imparfait sontpareilles pour tous les verbes.

Leverbe~. YaOc, al1er./Parlir à l'imnarfait

Sineulier PlurielI è P. fur ëfëfPT ~ ~ ëfëfPT -a:

...,.

"" ""

...,.

ji vao8gll du joIpÜiJ van8gu duJ'allais/ Je partais NOlls al1ions./ partions

Zè P. ur tfJT ~ ~ WI -a:

"" "" "" ""coo va1Î1!Judu coipÙi1 vaLi1guduTtl allais/parlais rous alliez / partiez

3è P. Cf tfJT -a: m tfJT ~"" '" "" ""va vlUilgu du ipi;ô vaLi1glldu

II/él1e allait / fls/elles allaient /partait partaient

Imparfait: Les verbes avec le radical it te et ~ ke

se conjuguenten changeantde radical sous la forme \VTa. pour la première personne et '3t Ü pour la deuxièmeet troisième personne du singulier et du pluriel. Lesdésinences de conjugaison à l'imparfait sont pareillespour tous les verbes.

Le verbe ~ .ml1ilc. iouerà l'imnarfaitSinlZulier Pluriel

lè P. fur f~~dIJI ~ ~ 16-~dIJI -a:"" "" '" ""ji mblÈ88u du jofpÙi1 moil;igu du

Je jouais NOlb/"ouions2è P. ur IJ-~dJI -a: ~ IJ-t>dJI G:

~"" "" ~"" ""cba moitügu du coipÙi1 .ml1itügu duTu jOllais rous jOlliez

3è P. Cf f~t>dJI -a: m 1~t>dJI G:~"" "" ~""

.....

va moilügu du ip.Ùi1moilügu dufI'éUe l"ouait fb-'/clles l"ouaient

194

Page 213: S. Manandhar - Parlons Newari

Le verbe ~ Ilhlll8J:c.-Sin~ulier

lè P. -fur bldq.. I.JI G:"" "".....

jini ghll/akagll dll

Jar-'81ais2è p,

"&bldq...J1 G:

--...........

cham ghl/talaiglldllTt/avalais

3è P. lf '<:.idq...J1 G:--...........va ghlllaktJgll dll

Ii/elle avalait

avalerà I' imoarfait

Pluriel

~ '<:.idq.. I.JI G:..........jlziSa.rft Sn lIla.blgll dll

NOlisa valions

fet fd-(~ '<:.idq...J1 G:--...........

clzimisamglzlltaktJglldllfOllsavaliez

~ '<:.idq...J1 G:""..........imlsarit glzlllakiïgll dll

Ils/elles a rn/aient

(8. 3. c) Futur "futur antérieur": La conjugaison estsimilaire à celle de l'imparfait. le seul changementnotable est le verbe N da.ye qui prend la formefuture! da.i au lieu du présent~ du.

Le verbe;;::rit naPe. mançerau futur: "futur antérieur"_Singulier Pluriel

lè P. -fur ~ ~ ~ ~ ~.....

Jim nap'ligu dai jlzfsam naJ-TaglldaiJallrBi D1BnSé NOlls allrons mangé

2è P."& <:=f~ ~ fet fd-(~ <:=f:~ âclzam na/1gll dai clzimisarit na/1su daiTuallrBS D1Bngé fousau.rezmangé

3è P. et <:=f:JT ~ ~ ";f:JT ~.....

va..titna/1glll.tai imisarit na/1gll daiIl 'elle aUrBD1Bngé Ils/eUesallront mangé

Le verbe aqaq()r1q ivaif/'Jiape. saluerau futur: "futurantérieur"

Singulier Pluriellè P. -fur aqaq()r1 f4t.f 1.11 ~ ~ aq~()r1 f4t.r I.JI ~

.....

jini jvajvaJap/yagll dal jlziSa.rft jvajva/api}'iigll daiJ'allraisalllé NOllsallrons salllé

2è P."&

aqaq()r1~.J1 â f6'.fd-(~ ~~()r1utPI ~.........

clza..titjvajva./aPxiïgll dlmuSa.tft jvajva./apytJglldai dai VOllSallrez sallléTu allras salllé

3è P. lf aq(jCl()r1u~~ ~ ~ (jCI((jCI(()r1utl.J I ~--......

195

Page 214: S. Manandhar - Parlons Newari

vam jvajVlllapytïguda-i imisan'1 jrnjvalapJ''iïgu daiIL/elle aura salué Ils/eUes auront salué

Le verbe ~ cvane. resterau futur: "futur antérieur"

Singulier Pluriellé P. fa "aOf"1IJI â: ~ "aOf"1fJl â:

.....

ji cvaniigudai jl1ijJin'1/...'V80agudaiJe serai resté Nous serions restés

Zé P. "& ~ â: fNftT ~ â:.....

cl1a cvao'lgu daiTu seras resté

3è P. Cf ~ â:.....

va cvamgu daiIL/elle sera resté

cl1ipin'1 cvamgu daiVous seriez restés

m~â:.....

ipiriJ cvariJgu daiIh'/e1les seront restés/es

Le verbe ~ TIllt1e. aller./ partir au futur: "futur

antérieur"Sin2ulier

I è P. far q<=ffrf â:.....

jiVllniigudaiJe serai allé / parti

Zè P. "& cPr â:.....

Pluriel~ q<=ffrf ~

.....

jl1fpiriJ Vllniigu daiNous serons allés / partis

fNftT cPr ~.....

dIa vamgudai L'ilpin'1 vamgudaiTu seras allé / parti vous serez allés (es)/partis

(es)

3é P. Cf ~ â: rn ~ ~va VllriJgudai ipin'1 van'1gudaiIL/Clle sera allé (e) Ils/Clles aeront allé,.. (es) /pB.r'li/pa.r'l.ie partis (es)

Leverbe~ mbite. iouerau futur: "futur antérieur"

Singulier Pluriellé P. fa î~{>dIJI ~ ~ î<l-{>dlJI~

.....

ji mbitâgu dai jl1i'pin'1mbit8,gu daiJaura.lj'oué Nousauronsjoué

Zé P. "& î;"'~dJI ~ fNftT f<l-~dJI ~.........

dJa ml1itiïgu dai t'i1ipin'1 ml1itiïgu daiTu aUI1.l.-<iljoué Vous au.l"CZJ'oué

3è P. Cf f<l-~dJI ~ m î~~dJI ~~... .........

va ml1itiïgu dai ipin'1 ml1itiïgu dai

196

Page 215: S. Manandhar - Parlons Newari

IL/ eHe aura joué Ils./ellesauront joué

S. 4. Forme im()érative : Comme en français, la fonneimpérative a seulement deux personnes; (deuxième ettroisième). Mais dans la plu part des cas les NewaQ.utilisent l'impératif pour le première personne dupluriel synonyme de permission ou d'obligation.L'impéra.tif a trois formes différentes selon le degré depolitesse. Les verbes conjugués à l'impératif sontutilisés tels quels. (Voir la. composition des verbes)

Imoératif: le verbe ~ m/Lite. fouer

Comma.ndemen t:Sin2ulier

tè P.

2èP. ~~!cbo moitiJoue!

3èP. q~!va molli

Joue!

Requête:

Sin2ulier2é P. ID Î;"'~dl ÎGh'~.lJE!

(YJa./apva18mbitiiluuiibûJouez!

3éP. ~: ÎJ-~dIÎG.~!,

vayka-/1 moilâdisàJouez!

Pluriel~~!joIpim moiteJouons/~~!coipim molliJouez!ffl~ !

lplm moltiJouez /

Plurielffi()l1 loEHI/1 f4 Î;"'~ d I ÎriiIeft.1I

E !

coa./ap vaJapitiJmbitahijylibûJouez /~:fq ÎJ-~ d I ÎG.~ !

vaykll/1plm mbitadisàq~loq(Vt ÎLi Î~~d I Îriilt.'ICHE!

vasap J?81apitiJ mbitii.bijyliOûJouez /

Imoératif: le verbe ~c.rq()l1q iV/:livalape. saluer

Comma.ndement:Sin2ulier

lé P.Pluriel~ ~~()I1Î4q!joIsaLiJ jvajvaJaPt.:ve

197

Page 216: S. Manandhar - Parlons Newari

2èP. 6; ~~('11~ !

/.:11atiJjvajvalapYlÏSalue ./

3ê P. cf ~~('I1!J~!

vamjvajva.Jap }'lÏ

Saluez ./

Requête:

Sin~ulier2è p, ffi 01!Jq ('i1

~~01 Î4e.j I ÎGtoft! I~!

dlaJapvaJam

jvajva.Japiy-ablifahti

Saluez ./

'ëft{OFï:.:r

~~01r4e.j I Î~{i!

Vl1..r.'i:a,f1nam

jvajvaJapi,.vadi>'Ü !q ~ !Jq <:¥i

~~01 Î4e.j I rGtoft!I~!vasapva.Jam

jvajvalapiyiiblifllhti./Saillez ./

Le verbe <=rit nar-'C, man.eer

Commandemen t:

Singulierlè p,

2é P. -&.,! dlam na/Afanges/

3è P. tf.,! vom na /Afilnge/m::roFï:.:r ~ Î4 e.j I Î<i{i,

VH)''i:a,f1naLiJ

bhapi..vadi~'Ü /Afangez/

Requête:

Saluons./

rà!r~~ ~~('11~ !....

cnimisam jvajvalapYlÏSaluez ./~ ~~01!Jt.t! ....

imisam jvojva.JapyiiSaluez /

Plurielffi 01 I"q 01 Î4 ~~~01 Î4e.jI ÎGtoft!J~ !d18iapvaJapisamjvajvalapi,.v;lbllviihlÎSaluez!m::roFï:m,

~~01r4t.j I Î~<Êi !

va)'kappisamjvajvalapi..viidisil./q~l"q01 rl.j~

~~01Î4e.j I ÎGtoft!I~ !

vasopvaiapisamjvajvolapi,.viiblifiihlÎ !Saillez ./

Pluriel~.4-:,. ~"TII~ ~"I ! jhLÇ1.m na.ye/Afangeons/

Î~ Î~ <Ei .,! dl1i11isamno./Afangez/~~!i.lllisam bhaplll /~:m 6-tÎ4e.jI ÎG.B

va,vkoppisom bhapl~v;j./.lisà/Afangez/

198

Page 217: S. Manandhar - Parlons Newari

Sinazulier2è P. 6',(V1 t.q <¥i

"Ji 1"4 tn 1"Gl<fl.t I ~. !

,-:ha1apvaJam

bhap(vilôi/yllluJ .IMangez./

Plurielfa<tl f44 "Jifttt.ll 1"G.~!chipisam ôhap.t)?idisa.l

6', (V1 t.q (V1 Î4 if

"Ji 1"4 t.I I ÎGi <fl.t I~!

chalapvaJapisamb1ÏyâbijyllluJ .IMangez!

~:m "JilofÎtf I f~~ !,vayJ:ajJpisatiJ bhapiyiidisà.l

q~t.q(V1 f4if "JiÎ4t.11 1"qaq I~!

vasapva1a.pisambhap.tyilô.tj)-?il1fi .IMangez./

3è P. ~:ëf"Ji Î4t.11 1"~~ !,

vayfat/1n,tuiJ

bl1apiy7ijdisa.l

et ~ t.q 011

"Jif4t.11 ÎGiaq I~ !vasapvaJambl1apiyâb.lïJ'81zfi ./Mangez./

8. '). Irréfzularitéssoécifiques : L'impératif de politesseet de commandement prend des suffixes complètementdifférents. Les verbes~ vane. partir/aller, ~ cvane.rester (une personne reste quelque part), qit vay: venirsont irréguliers. Voici quelques exemples de conjugai-son:

Laformeimpérative: ~Commandement:

Sinazuliertè P.

2è P. ~ t! cl1al1û.lPars .IT.-as.I

3é P. q t!vahû .I~: ~ ./;J,~,

vOJ'kajJ jb;Js;J .IPartez./ Va .I

vane. oartir./aller

Pluriel~ ~! jl1IpÙi1 vane .IPartoos .IAlloos .I

fuN t! cl1ipim l1fi .IPartez .IAllez .I

m ~ ! ipim j1z;isà.l

~:fq- ~ !voyJ:ajJipm jl1;Js;J .IPartez .IAllez.l

24 En nepâlabhasa. les verbes qit vaye, venir. ~ vane.partirl aller, ~ duluÏJi1VllYll, entrer, p:;rit dUKayc,

(OIHI,*,<It.llt.I laSakusayayJ, prièredentrer, ~ pl1elllye.

s ~ir, ~ ,'Vllne,rester, se conju-guentà la deuxième et

199

Page 218: S. Manandhar - Parlons Newari

Requête:Sin Rulier

2éP. m~!chijhasa !Partez!Allez!

3è P. q-qëh: ~!,V8;,vkap jhasa !

q~~q(¥1 lillaf..ll~ !

vosapvala oij,viihû!Partez ,/Allez'/

La forme imoérative : qit

Commandement:

Sin.mlierlé P.

2é P. N CfT!cha vii !Viens!

3è P. q CfT! vav-J!

~:~!vayJ::apjlnisà!f/iens!

Requête:

Sin.mlier

Pluriel

1~<tI 14 ~!i'lzikapiriJ jluisil!~(¥1~(¥1 14 IGfaf..lI~!

i'lzala.p valapili1lJijylih û !Partez! Allez!~:N~!,vayJ::a{zipriJ jh;isà!

q~~q(¥1 14 IGlaf..ll~!

vosa.pvala.pÙh o1ïJ'1Ïhû !Partez ,/Allez/

J'Hf~ venir

Pluriel~ ë{it!jhfpiril vaye !Venons!

(pasd 'équivalanceenfrançais)

~CfT!c.bipiriJ vii .IVenez!

rn~!ipiril jhasa!Venez.l

Pluriel

troisième personne du singulier et du pluriel (forme depolitesse) en utilisant les mots ~ /ll1b<l, m, dù<!

(rester)/i6ll<Jt.j I~ biil''lllllÎ. (tableaux ci-joints), Afin dedistinguer le sens exact de la phrase, le verbe principal est

parfois employé comme préfixe de conjugaison: (W) ~,(dl/hô) /hLw! (~) i6ll<Jt.jI~, (dllhôlb;j)'llhlÎ, ent;ez, (~)

m (phetll.l1o) ~/isil ! (~) ï6ll<Jt.jI~, (phel.tl.l1o) bJj;""ilhLÎ

prière de s'asseoir etc,

200

Page 219: S. Manandhar - Parlons Newari

2é P. ~(Y1vq(Y1 ÎGltJf.Il!!

(Y/a/op va.1a bijyBlu] .I

'Venez./

3éP. ~:~!,vaykap joas-J./

q~vq(Y1 ÎGltJf.IIE!

va.sapva/a oijyaluÎ./Venez./

Îët<>hÎ4 ~!coikapiLiJ jluLçj.l~(Y1vq(Y1Î4 ÎiittJf.lll!

coa/ap nt/aplLiJ oLïJ''lilllÎ./'Venez.l

~:N ~ !,va;;vka/1piLiJjoasa.lq~q(>l'fÎ4 ÎSltJf.Il~!vasapnt/apiLiJ o1j"yaôû!Venez.l

La forme imoérative : ~ Cf/HOC. rester

Comma.ndemen t:

Sin~ulierlè P.

2é P. "& ~ !(Y/a cntm .I

Reste ./3èP. q~!

va cvati1 .I

ëfl{Gfï: mvayka/1 diSEl .I

Ke~'/e ./

Requête:

Sin gulier2è P. ~C<1vq(>l'f ÎGltJf.IIE!

(Y/a/apva.1a bL/FaOO .IRestez./

3èP. ~: m!,

va"vka.p disff./

n '"q~""q(>l'f GltJf.Il,é!

va:,.'3pva./a. bL/VaOlÎ .I

Restez ./

Pluriel~~!joIpiLiJ cvane./Ke:,.'/ons ./

'furfq ~!(Y/ipim. cntm.lRe.)'tez ./mm!ipiLiJ diiIsâ~:N m!,vaykapipLiJ diSEl./

Re~'tez .I

Pluriel

ÎtsI.<hÎ4 f&!(Y/ikapÙiJ diSEl .I

~C<1""qC<1Î4 ÎGItJf.Il! !(Y/a.1apva./apim bijJ''Oo O.lRestez./

qqon:N m!,vayka.ppiriJ disil./

q~vq(>l'f Î4 ÎGltJf.Il~!vasapva/apim biivaoO .I

Re:,.'tez .I

201

Page 220: S. Manandhar - Parlons Newari

9. Auxiliaire En nepaJ.abh~ il n 'y a pas deverbes auxiliaires comma êlre et avoir en françaismais il existe deux verbes vaguementsemblables "être"ri ldJaJ-#'> et "avoir" i[it da,rCO. Bien que ces verbesaient plusieurs sens, on considère uniquement lepremiersens, ici les verbesd'êlre et d'avoir.

9. 1. Verbe ri ldJaw: Le verbe ':('<fit ldJa}'C

fonctionne s'utilise premièrement comme "être" pourdéfinir quelqu 'unou quelque chose:

far ~:rn ~: I jiLlepiipOliLba,fL. OUt. Je Népalaiseest.) Je su is lVépalais./e.

m ;;;IT ~4i11(¥11 ~: I jigu Lliilit su~"'Llli kJJa.lJ. (litt.~ ~ .

MonnomSushila est.) MO.t1LlOOlestSusl1üa.Deuxièmement ce verbe s'utilise pour indiquerl'affirmation d'une action:

fat r.~ ~: I là» dl1aY'8gllkJJa,fL. Oitt. je dis, oui.)Oui j'si dit.

Troisièmementil s'utilise pour exprimer des doutes ouessayer de confirmer des choses avec une certaineréserve.

~ "QT:~ ", variJ;vopguxhai. Wtt. il avait fait peutêtre.) Peut-être avait- il- .làit.

z:; Le verbe ~ khaye a différents sens: 1. comme être pour

définir quelqu'un ou quelque chose tn <9"tIT:f.J:r~: I Iinepapmikhaft, Je suis Népalaise. ~ ;;:ff- ~ ~:I l"igunam sushila khaft, AEonnom cst SushiJa" 2. comme affirmationd'une action -fuT ~ ~: I Ii dhayagukhaft, Oui. j'aidit. 3.comme élimination ou pénétration de rayons de soleil: m

~

~ ~:fur f.:n..mvT ~: I jigu chFemF slhaha!u..'llinibhal8LÔ khap, Les rayons de $Olel1 pénètrent ma .lINlisontoute la matinée. 4. éclairer par la lampe : ~ +Rt ~:Ithanama/8LÔkhap, La lampe éclaire.ici

Z6Le verbe (tit daye a deux sens: 1. avoir qui exprime lapossession et l'existence des choses ou d'individus: cn:rr

~ <fiTQ" G:/ vayanimhaka}i'll du. IL/elfe a deux hIs. ~....

~ G:I jike jliki du. J'ai du riz 2. tomber <individu) : q...

GlVf I vadala. Il/elfe tombe. Il/el/eest tomM(è)

202

Page 221: S. Manandhar - Parlons Newari

Nit (JPT ~I athe jtïgll khlli (liU. comme ça était0......

passé, peut être.) Pellt-t!Jtre, c'était-.tl-passé t.vmmeça.

Ainsi le verbe wit khaye est employé a la fois au sensd'être et d'avoir. Mais il ne sert pas d'auxiliaire detemps comme en français. Il sera conjugué de la mêmefaçon pour toutes les personnes pour exprimer uneaction affirmative ou indiquer identité d'unepersonne.

Le verbe ~ ldmve au sens de confirmationd' être

Singulier Pluriellé P. t;r~: <{<f:! ~ ~:(ëf) <{<f:

jinervii,(J khap jhIpimnernï,(J (ta) MapJe sllis Néw'Hf. NOllssommes Néw'Hrs.

2é P. N I,h I ~{I<¥i1 <(<f:! ~ I,h I ...~ <¥i1(ëf) <(<f: I

cha fr;loselIkhah dlip101 fninsel[(ia)k11ap

l'll es Français. VOllS êtes Français3è P. q rl5"'~~<11~1 ~:I rn n:?""~~<11~1(ëf) ~:

va hindllstiinikhah ipim hindllsMni(ta) khapIl/Elle est Indien /e Ils../£lles sont Indiens /es

Le verbe ~ khan;? au sens de confirmation d'avoir

(faire)

Sin2ulier Pluriel1è P. "fuT t.t I <11~ ~: I ~ t.t I <11~ <{<f:I

j101yli.oagll khap jl1isam J"iinagll kha,(JOlli j'aifàit. Olli nO/L'i'avonsfa.it

2è P. ~ m:~ ~:I ratrd-!~ m:~ ~:Icham }Tllpgu khap cl1im.b'im yii{Jgu MapOui tu as J'à.i!. Oui vous avez fàit.

3è P. et ë:IT:JT ~: I ~ ë:IT:JT <{<f:I....

yam yli,(Jgu khap imisam J'iï,(Jgukha,(JOlli 1Z/e/1e a fait. Olli i1s/ elles on! fa.it.

Le verbe ~ k.ba.J'C au sens du souvenir de laconfirmation d'être et d'avoir avec la réserve ou ledoute

Sin2ulierlé P. 'fuf t.t1<11~ ~

Pluriel~ t.t '<11~ ~

203

Page 222: S. Manandhar - Parlons Newari

j.hi'sam ~vaDagu k.hoi(litt. Nous avions fait.peut-être)Peut-être, nOlls avionsbut

2é P. tfr "QT:~ ~ fUt f.l-\4 "QT:~ ~cham yiipgu khai chi.ll1isim y'ii/1gu MaiOiu. Tu avais fait. Oitt. Vous aviez fait.peut-être) peut-être)Peut-êlre. tll avais .fiut Peut-être, vous aviez fait

3è P. et "QT::lf ~ ~ "QT:If ~~ ~

yam ~f'li!1gU khai i.ll1isam ya!1gu khai

Oitt. Il avait fait. (liU. Ils/elles avaientpeut-être) fait. peut-être)Peul-êlre~ il/elle ava1t Peul-êlre, rls, e1/eslàit avaient/i.ut

9. 2. Verbe «. da~ve.' 'avoir" : Leverbe« da.ye estsemblable au verbe avoir en français. Il s'utilise pourexprimer l'existence et la possession des choses ou despersonne:

ëflIT ~ 0fiT!f -a:1 vavanimhakaydu.,"" -Oiu. Il/elle deux fils a.)

IL/c11e a deux fi/s.

~ ~ -a:I like lakidu.""Oiu. Je riz a)

Jai du riz.

~ m ~I ana.ll1ecadu.(liU. Là-bas. chaise aJtl/y)a des chaises/a-bas., etc.

Parfois ce verbe s'utilise comme auxiliaire de tempspour raconter des expériences ou des souvenirs passés:

'fui' .,-qm QI jÙiznaYdgudu.~

""(HU. Je mangé"avais"JJavaismmlgé.

Cf Cf:~ ~ I va va!1gud u.

Oiu. Il/elle venu le "avait' 'JIL/C1Je avail vcnu,/venlle.

jini yanOgll kl1aiOilt. j'avais fait,peut-être )

Peul-être. I avais fait

204

Page 223: S. Manandhar - Parlons Newari

Mais ce verbe n'est pas conjugable à différents tempscommele verbe avoir en français. Il y a seulement troisformes de conjugaison; 1. Passé et Présent, 2.Conditionnelle et 3. Futur simple. La conjugaison estunique pour toutes les personnes.

Le verbe G:it dave "avoir" au passé et présent de

l'indicatifSingulier

lé p, ~ !' jikedu

J'ai2é P. ~ ëI ,yuuilke du~,

Tl/ as

3éP. ~!, vayiikeduIl/Elle a

Pluriel~ ëI, jl1iJœdu....

NOl/savonsr~r6-ich ëI, dÜmilœ du~

F'ollSavez

~ G:, imilce du-..Il~j"/Elles ont

Le verbeG.it dave "avoir' 'au conditionnel

Singulier PluriellèP. ~~ ~~,~, ,~

jikeda;,vpl1u jolKe da}'pou

J'aurais NOllSaurions2é P. ~ ~ re!.r.J-j<i; ~,~ ,~

dla.ti1kedaypl1l/ cl1imike daJ.pl1uTu aurais Vous auriez

3èP. ~~ ~~va.yaxe daypl1u imike dal'pouIl/Elle al/rait I1~l../Elles auraient

Le verbeG.it dave "avoir" au Futur antérieur

Singulier Pluriellè P. ~! jike dai ~ ! jOfjœ dai

Jallf'"IJi Nousal/rons2é P. ~ ~ cl1a.JiJkedal r~r#i.t! coimike dai

Tu a.uras fOl/SalIrez3è P. ~! var-'3kc dai ~! imike dal

Il/Elle aura Ib-,/Elles auront10. Particularité des mots affirmatifs et négatifs: Dansles phrases indicatives. l 'affirmation et la. négation, ou iet non seront exprimées en nepâlabh~ par une reprisedu verbe de la question mise sous forme affirmative ou

205

Page 224: S. Manandhar - Parlons Newari

négative.

~1.ëfo1 l1!Tf.h ~? SiilJujijakidula?(litt. Le CommerçantMonsieurriz a 7)Afonsiellr,;va-t-Il U riz? rAfonsiellr1e commerçant, avez(VOllS)UlI riz ?)

il du = (OuiJ, il yen a.

~ I HlaUU = (Non), Il .0 'yen a pas. /"ie 0. 'enai pas.

11. Composition des "verbes néiZatifs" : En nepâ1abh~,les mots ne... pas et non n'exitent pas comme dufrançais entant qu'expression de la négation. Celle-cis'exprime à l'aide de négatifs composés à partir d'unverbe affirmatif indicatif. Il existe trois sortes denégations"-' .

Il. 1. NéêZatif indicatif: Ces verbes servent pourindiquer ou affirmer la condition négatif.

~ mauu, Il 0. }i-en apas

~ makhll, non.

~ ma/iu - pas U accord pas bien, pas bon

J.tf01 M majIla - pas bien, pa...;:bon

~: JJ:JM/1,non, (je)ne vienspoj-: (je)n acceptepas

~ manta, ./10. ;va pll'_~ etc.Il. 2. Verbes de refus Les verbes qui expriment lerefus d'une action.toll toI..J.t~ yiiymakl1u (Je) ne fais pas. (}Vi:JlIS)ne./àisons pas...

c-ttol ~ oaymakl1u - (JQ) nc maogc pas...$qtol .Ii"! knvaymakl1u- (Je) nc p1cure pas...

t!lo1t ~ 1Jii1cmaknu- (Je)ne cric pas...

<t.I t.I....Ii ~ kiiY.01llkh u - (Je) ne pren tis pas ...qt.l ~ vaY.01aknu- (Je) ne viens pas., etc.

Il. 2. (a) Conjugaison: Tous les verbes avec le suffixene p as se conjuguent comme les verbes d'affirmatifsindicatif selon le sujet.

27 Voir pour plus denégatifs" .

détail à la composition de "verbe

206

Page 225: S. Manandhar - Parlons Newari

Le verbe "iLl,"i~ navcDJOklJll. nepa..ç mBn.RerSingulier Pluriel

lé P. fdf "it.!"iO(<I ftllÎ"i~ "it.!.J-jo(q, ~, ~

jÙilOa}7l1a1d1u jinu..~na}'lmlkh u

Je ne manges pa£ ll/ousne mangeons pa52è P. ~ "i~ .J-jo(<j Îm r~~ "i~ "i<<I

....

chan'.1naimakhu ,:bimisamnaimakhuTu ne mangespas. Vousne mangezpa..'\

3é P. ~ "i~.J-j<<j ~ "i~.J-j<;.'4....

vamnoilllOJ:.hu imisam noimakhufL"'flle ne mange p&.'" IbY'£lles ne mangcn! pas

11. 3. Empêcher une action: Ces verbes servent pourempêcher ou interdire une action; autrement dit ilss 'écriventà la forme impérative.q Iq..~a yaymale, ne (Je) fais pas .Iq ,<=1,f~q.."ia yanadiyms/e, ne (Je) failes pass 'il vous pfaff .Iq 1<=1'fllaf:.l Iq..~a yaoabi/yayma/e, (Je vous) pr.iede ne pas (Je)fa-Ire .IIl. 3. Ca)ConiuQ.aison : Ces verbes se conjuguentcommetous les autres verbes impératifs selon trois dégrées depolitesse comme leur composition. Les verbes composéssont utilisés directement et, il n'est pas nécessaire deles conjuguer.

LIP:"."i ci Fiif'Olatc- ne pas lilire/Ordre:

Singulier2é P. '& LlI q,"ict!

('bom J'iiymateNe (Je) fois pas/

3è P. ~ qI~"ict !

vam YH;P'll1ateNe (je) fait pas/

Commande polie:

Singulier2êP. fti ql"iIÎoiq,"id!

chim yonadiymate

Plurielf~ ÎJ-t~ !:.IIq "id!,chimisam J'3ymaleNe (je) lilites pas/

~ LI ILl "id!,

imisam }~v'll1a.teNe (je) làitcs pas/

Pluriel

Î~<>h Î4~ ql"il ÎoiLl"id!,

,:bikapL~

207

Page 226: S. Manandhar - Parlons Newari

3è p, ~:~ t.! 1."11ÎG,t.!,.I-fd !vayJm!1nati1

;F'linâdiymalcNe (Je) kites pas.!

Requête:

Sin~ulier2é P. 1JI.(V1~d\

t.! l...j I Îqffloll t.! .l-fd!,

c.l1a/apV'..JJam

yiinâbij)i(vmalc(Je) vous prie de ne

pas (Je) 1àire.!

3è p, q~...qd;

t.! 1<1' ÎGllffloIlt.!,.I-f<1!

VJL"8fJV'dlBLiJ

rJOIlô.li}1iymalc/(Je) vous prie de ne pas(Je) /àire/

<1t.!.l-fd naJ.'matc. nepasman8'er/,

Ordre:

Singulier2é P. 'dr ""It.!,.l-fd!

cham naYD1lJtcNemange pa~~1

3è p, ~ ""It.!,.l-fd !vani naymatcNema..nge pas'!

Ne (Je) kites pas.!

Commande polie;Singulier

2é P. fti 6i Î4t.! I ÎG,t.!.J.fd!,c.l1ùiJô.l1ap.l}'iidiymalcNe mangezpas./

3èP. ~:~

6i flit.! I ÎG,t.!did !,

208

;viinâlh}'llllJle

Ne (Je) 1àites pas.!

~:m t.j i ""II ÎG.t.! .l-fd!, ,

ayxa!1p.l£1D1

;vanâdiymlJlc

Ne (Je) 1àitcs pas.!

Pluriel1JI.(V1~ (V1Î4 (f

t.! l ""II ÎGllffloIl t.! .l-fd!,c.l1alapva/ap.l£1D1xiinâbi;)'lÏymale(Je) vousprie de ne pas(Je)1àirel

q~"'q(V1 Î44

t.! 1""I/ÎGllffloIlt.!.l-fd!,VllSBpvalapi58myanâÔ.li)'1fymalc(Je) vous prie de ne pas(Je) 1àire .!

Pluriel

ÎIJI.Î.l-f4 6if4t.!IÎ\it.!did!,cl1imisam b.l1ap/,vâ.di..vmalcNe mangez pa~~1

~ 6iÎYt.! i Î~t.J.J.fa!,imisani bbapl}';W.l~Vl11atcNe mangez pas'!

Pluriel

Î~<hÎ44 6iÎ4t.!IÎ~t.!.J.fd!,c.l1iJ:apisamhlzaplj'3dJ)'OlalcNe mangez pas.!

'ëfffOh:m t.! l ""IIÎI1t.!.I-fdl, ,v3;yka/1pisaOJ

Page 227: S. Manandhar - Parlons Newari

Vll)7:af;tnambhapiy;idL)waleNemangez pas.!

Requête:

Singulier2è P. (S\()I't"q~

'J; 14t.f I IGltJt.4/ t.f...f-Ict!

dla1apvaJaoibhapi.,vli-bijy;Jymalc(le) VOllSprie de nepa..~manger~1

3è P. q~"qM

'J; 14 t.f I IGI cft.Il t.t.f-l ct !

V'J£1polambhapi.,vlib1jj'llymate(Je) VOllSprie de nepasmangcrl

bhapf.,viidL)wateNe mangez pBj 1

Pluriel(S\()I't"q()l't14~

'J; 14 t.f I IGI tJt.4 I t.f .f-I ct !,c:baJapvaJapLçm}bbapiy;ib1j)iiy01lllc(Je) VOllSprie de ne pas

mange.rIq~"q()l't f4~

"Ji 14 t.f i IGI cft.I I t.f J-J ct !,V'J...ÇJpolapisambbapi.,vli-bijyaymate(Je) VOllSprie de ne pas

mange.r.!

12. Utilisation de la "lettre" graphique ~ re En

utilisant la lettre ~ re à la fin des phrases impérativesla tonalité de commandement s'adoucit et lecommandementdevient poli. TIf '2.Ff CfT ~! cha tbana f1Jre! (lilt. Tu ici viens d'accord) Viens ià (d'ai.:cordJ. Lalettre t re seule n'a pas de sens. Cependant, dans laphrase, elle joue le même rôle que peux-tu, pouvez-vous, pourrais-tu. ou pourriez-vous. en français.Même si la phrase est directive ou exprime uncommandement,avec cette lettre laisse le choix de faireou de ne pas faire.

****"'**"

Utilisation des lettres volantes r 4Id. nipala

Il y a plusieurs lettres et mots volants (comme celui de~ re) nommés Ici '-t I d nipal.a, -f.=t nhw, MT la, ror gWJ,

m- le, # hâ" it them, 0fiT lai, %-he, etc, Ces lettres

seules, n'ont pas de sens mais elles renforcent ouéclaircissent le sens d'une phrase.

'fi <tJ I t.f t.f I d (?-IT W ~ I chaJiJ.k;l.vv;l.!11/.'vasvi1m re.," " ' '

209

Page 228: S. Manandhar - Parlons Newari

(Hu. à tonfils lravai11er enseigner,s 'il te plaît)Apprends;j ton hIs ;j travaillef~ s Il te ploft.

TIf ~ ëJIT <=r F=tl dla.tiJtbonajana,nhio1.(litt. Tu ici riz manges(dînes/ déjeunes), d'accord)Tu dfnes/déjeunes ici d accord

tfQT -l-/,:? t.l1 t.I,t.l1 ~ fi V3;..vambya}l}?iibip;i ha.

(lilt.sa fille marie, (j'entends)sais-lu?)50 fille sc mode, à ce que j entends. ./.. ce que jecomprend......

faro: {iff ~êft{ ~:QI jilajz Iii bhvaymasa!zlü.(HU. à je en fête n'invite)

Moi Je ne suis pas invité.f1ls)nem ontpasinvité.

:J'if ur m:m G(i ('111 ~ f.:jf ~ I~

"'-gva cbuyii/lsiibâl;iiji.ril.mas.vtJ(HU. bon commenlfais améliorer je ne sais pas,)Bon, comments âméliorer,je ne le sa.is pas.

~ ~ -it? tbuk~I"iigulithe.m?(tiu. ceci combien coûte, s'il vous plaît.)Ceci coûte combien.?

r! m:~ :4? cbu.tiJnk7./1gul;ithem?Oitt. Quelque chosebesoin, puis-je vous renseigner?)A veZ vous besoin de quelqae chose.?

~ 1Ff ...t.j14~ -it?likalaganany"iiygll them?Oitt. billet où acheter, peut-on me renseigner?)Où e.!>'1-ceqll on at.Yzète le blllet7

'+1q:; t.f l "i I: J I Î ('111 tJ1 CO"l 'it ?

~ ~""phuka.1i1yâna./1gultillla them?

Oitt. au total combien {celaHait (-in. dites-moUCombien celoMit en tout?

~ "i1 1O"t1t.f, 'ftT1 ka.nayoapalii.ykii.(Htt. Demain, venons, d'accord?) A demain.

/':?1Î"i "'II "i 1 1('1111t.f, 'ftT I blinicanapali{v ka.Wtt. Ce soir nous (nous)voyons,ça va?) A ('esoir.

210

Page 229: S. Manandhar - Parlons Newari

~ ~ #" I !hal/yala Ihl/linc.(litt. pour aujourd 'hui c'est tout?)

C'est !.olllpol/raujollrdl1lli

;N iflj I iff} i ~ f i.t;=r tJiT I

khalhiilbiitil ,'hyemyllc theoaKa.(litt. en parlant jusqu 'à maison est arrivé. bien,)Eo pa.r1aotoollssommcsarrivésà la maisoo.

Avec ces exemples, on voit bien que le sens de cesphrases est complet sans lettres volantes oipiila. Mais onles utilise soit pour adoucir. soit pour éclairer soitencore pour renforcer le sens d'une phrase et encoreparfois juste pour embellir la phrase.

-xuxxxxxxxxnxx

Formes impersonnelles

Les Newa.1;1parlent souvent à la forme impersonnellecomme les Espagnols, La différence est que lesEspagnols en quelque sorte écrivent comme ils parlentmais les Newa.l;1, utilisent uniquement les phrasesimpersonnelles à l'oral. A l'écrit, les phrases imper-sonnelles sont utilisées soit pour commander (impé-ratif), soit pour se saluer, souhaiter quelque chose àquelqu'un ou encore dans des proverbes et des dictons.Elles sont écrites souvent avec le verbe conjugué à latroisième ou deuxième personne du singulier du présentde l'indicatif, Voici quelques phrases impersonnellesles plus usitées dans la langue newab..Se saluer:- cJ"CtcJ"Ct<Y14I! jvajvalapii/ BoOjOllr.!

- cJ"CtcJ"Ct<Y14I! jva/Vlllapii/ Boojour.!

- ~ 1f&'IT? mhmpl11I/;V (litt. La santé va bien?)

Ça va ? Vous allez bien? Comment allez VOltS?

- ~ ~I mluiJphu (litt. Oui, la santé va bien.)

(Je) vais bien.

- rn- <r? Chlldll7Oitt. Que a?)'" '"

Ça va.? Olt by-['C qu'Jiy a?

211

Page 230: S. Manandhar - Parlons Newari

- ~, thikthabWtt, Bien) Ça fB

ou

- 3rit ~ ~I atlzebcka,OÏtt.Bon,commed'habitudeJ

£..ômme ci comme ça, ,/'Comme ci oa.bituQe,.,/Pasdecbaogcment.

- ur ~:? lYlukbal1? (litt. Comment es?)"'"

.

Çà.va,?{:ommentfiu) vas.?

- ~I tl1iJ;t/uika. (litt. Bien) Çani,ou

- \?rit ~ ~I atbebeKa. Oitt. Bon, comme d'habitude.}Comme ci comme~~",/Comme dl1ahitude./Pasde

dzangcment.

Ordre IImoératifs:

- ~ mi tlzanavii! (litt. ici viens!) VIenS ici.l

- ~ ~! }'ManBJiLhw:iJ! Oitt, précipitamment va!)YO vite.! Vat enprédpitamment.l

- ~ ~:! jl1,vaJai.v-dSV3./1, (litt. par fenêtre

regardes!)Regardes par la fenêtre.l

Souhaiter:

.ët.l1 ~! nhudâJ'libhintuna!Oitt. en (occasiondu) nouvelan (mes) souhaites)Me.tlleuf'S vœux.! Bonneannée.!

(ftIT-~ Glic~ It.I~<HI! /"v;J-kbffb;J14-vm;J!Oitt, le travail soit bien déroulé! I Que tous les aspectsde la vie soient bien!/ la vie soit prospère et merveil-leuse!)

Ue vous)soul1aite une vie prospère.l(AIes) AIe1l1euf'S vœux.l

f""l< fài fGi !J1t.I~<HI! cirariJjiôi jUFmii!(litt, Je vous souhaite la vie immortelle!)(Je ViJUs)soubaJte une longue vie .I

Proverbes ou dictons:.liq~.ll mm ~ ~-i.lia I

"'"mavanegug;Jyiinamnenematc.Oitt, où nevapas nomde village ne demande pas)

212

Page 231: S. Manandhar - Parlons Newari

Ne demande pas le nomdu vülageotl (on)ne vapas.

3ftq: ~ d~<t+t~ I 8jJva/1nhiiylapukemjylJ.Oitt. trop nezgonflénonbienl Nez trop gros pas bien)Ne pas être trop 11er.

~:~:~~I~ , ~

kathup v-J/lsvapii/1kvffghurki(trad. selon mesurede gorgeos avales,)Oitt. la mesure de selon ta gorgeO ')os avales,)Eaites le projet qui soit .lialJle.Eaites le projet qui soit réa1isalJle.

xxxx>:Xxxxu>

Mots qui ont plusieurs sens

On a vu qu'il y des verbes qui ont plus d'un sens. Il y abeaucoup d'autres mots comme ceux-là. Prenons un mot«IT va qui a six sens différents.

ëIT ~ü: viens (verbe venÙ' conjugué à la deuxième ettroisième personne de l'impératif) ~ ëITi thana Id!Oitt. ici viens!) ViensÙ:i.1

ëIT m: la plllie; ëIT ëfë?ff vii vala. Il pleut.

ëIT Id: lest/ents; ill ëIT ~I jigll vlihii/a, (lilt. ma~

dente tombe) Joipenlu (lIne.Jtfent.

ëIT wi: le riz non décortiquée (paddy) ; U:f ëIT ~~

'Of\:0'f ~: I lhva vii l-elegu Ea/Jia 1d1a/1.Oitt. ce rizdécortiquer machine est) Cette machine est pourdécortiquer le riz.

ëIT m: ou' ~ ëIT (]IT <"'e!t.JIJI~i ~f mari vil iâ, ~. f"

nhyligllsiinB;V Wtt. pain ou riz n'importe quoi mange){Je)mangedu pain Olldtl riz, cen 'e~¥pasimportant

ëIT m: malaxes .I mélanges .I ma.rines .I (les verbesmalaxer, mélanger et mariner sont conjugués à la

deuxième et troisième personne de l'impératif) fqOl'1I

ëITi Eadl1)-:l1i Id ! (litt. Viande haché malaxes !)

J,fa/axes la viande haclufe. ~ ëIT! aeiira ml (litt.

Marines les ingrédients de salades dans les épices!Mélangesla salade i) Folles la salade.l

213

Page 232: S. Manandhar - Parlons Newari

Quelques mots Qui ont Vlus d'un sens: En ordrealphabétique newâ.1;t:

t f: Letemps, Lasa/ive

~ bine: Les verbes Pire, Raconl.cr(une histoire),OuvrÙiJes yeux)

<ihtf kapam: L arc en ciel Le couvert de poêle fa1t deterre cuite, Tracerune ligneavecune règle

~ ki/ve: Le verbe PrendL-e, Elre coinc.:'é entre deux

ohiel.:,~EIre ivre

M- kiye: Les verbes tAcluJ, fait le linge, Egorger (unanimal sacrificiel), .folieI' (d'un instrument typesarangi. violon, guitare), Obstruction de lumiëre,Ob:;truction de la Vl/C

~ kI insect.e. Clôtllre qlli marquele territoire

Of! KlÏ: lln morceal.lde quc1quecnosé!, 'f)-pc d'instrumentaratoire dans i 'a;Jricultllre

~ kv~'e: En bas, Une iongueurde deux miles (unpeu moins de 2 km) ,

«1": k/1a!1: Oui Si Vrai Lepalanquio(divinité), Gauche.Trét.eau

~ khi/ye: Trembler, CueÛlir (des fruits), Pendrequc1que chose (au mur), Economiser (avoir del'argentextra)

¥ J:1Ju)'e: Voler, Sépareriapièceparunemuroll lIDrideau, wuper(un papier/ tissu)

~ khVH};-e: Pleurer, Glacer:. wngeier,

~ J:1Jpdiii: Un boule (pour servir d'alcool, de soupede lentilles ou de viande), Les peaux des fruits, desbois et des œun des bois...

'<IT al: La terre, La nuiL L'indication de petit! petite(au sens de diminutif)

f<IT;A" t.:ilom: Nom d'une v111eancienne du NépaL linestrophe d'une chanson,Le pot de tabac pour fumer lapipe '1JuJ:lal"

214

Page 233: S. Manandhar - Parlons Newari

~ t:l1iiJ"C: Quc/quc chose oflèrt au nom de Picu,lJcv1Cntdur(des fruits et des légumes), To//ler (laterre, la pierre, le bois, etc.)

~ c.huJ"C: CoOlll1en(.YJr(à parler), S a~:.~oir(en ligne),Cuire (dans le feu), .fÀ}wr (chignon avec une fleur),Hxcr(des portes et des fenêtres dans la maison)

(Jf: fa/1 : Lcs./nembresd'unefami//c, Lumière (de soleil.

de lampe), La droite (enversla gauche)

tilT: ja/J : l¥ein(unpot), Trappe, Haute.

~ /a : Un ensemb/c (de vêtementsl chaussures),Suffire .honorifique des .hommes (bhaju - Monsieur,mayju - Madame)

orit Mye: Lcs vel'iJcs COuper (des légumes, de laviande), Entendre, Servu'(du riz), Clouer;

"&IT /6: Fiande; j,foi~ Met(matelaspourdormîr),etc.xx xx x xx xx

***"*'"

215

Page 234: S. Manandhar - Parlons Newari

Quelques conversations coura.ntes en néwa.ril

newa.J;1bhi.you nepi.la.bh~a.

Se saluer et répondre

En nepa1abha~a, il y a plusieurs manières de se salueret de répondre à une salutation. Par contre, il n'existepas différents mots de salutation selon le temps commeen français.Salutation et réponse: Quel que soit le moment. les gens

se saluent en se rencontrantou en se séparant par ungeste joint des deux mains et se disent:

- csq csq 014 I ! jvajva/apii/ 28

Bonjoll.r/ Bonsok/ Bonnenll1t/- csq~ (1114I ! jvajvaJapii/

Bonjour! Bonsoir! Bonnenuit!

Salutation populaire et réponse: Actuellement, pour sesaluer, les Newal) utilisent populairementle mot nêpalinamaskara ou plus courtencorenamaste.

- ~J'H:ohl « ! nama.!.:kiil'o./(formel)Bonjollr/ Bon,soir/ Bonnenlllt/

- ~..!-tkohl « ! nama.>'1Gira/

- ~! namaste/ (informel), Salllt /

- ~! namaj'1el Salllt /

Si la relation est plus proche, la salutation se poursuitavec certaines autres phrases.

Salutation populaire et réponse

- ~I namaste/ Sa..ltlt /

- ~! namaste/ Jaillt /

- ur (£? dUI dll.? Ça va?~

'"

- 3t<f;" (Jil tnikajO. Ça va. Bien.'

---------------------------------

- "1..!-tkohl « I namas};;Ü"ll/ Bonjollr/

- "1..!-tkohl< ! namaskiim/ Bonjollr/

'" ? I. ,I. ,j-?- d=lJ ~, mILffpILlIia,

Comment va la santé?Commentça va.?

28,La translittération et la traductions sontenitalique.

216

Page 235: S. Manandhar - Parlons Newari

- ~ '51 mhilphu. Je vaishien.

Salutation de sn: and respect et réponse: Les enfantssaluent leurs parents et grands-parents en baissant latête et en prononçant le mot ~ IPIt..!It..!,!hhagi,Fily! Lesfilles mariées saluent leurs beaux-parents de cetteman ière. La même salu tatio n vaut pour le prêtre. Il Y aplusieurs types de réponses possibles.

Salutation- ~I PIt..!It..!)bhagiya..y. BoniourlBonsoir! Bonnenuit!

Les réponses possibles:

- ~ IJt..! Ji I f:<-j u1t..! Ji I! bhgUvamiiniiuvoUi.l, ..,,~ p,

Sois t'ital1t'Cuse/Oue ta vie soit pleine de dl311œ/

- ~ ~ u1t..!Ji I ! ~-vldlaSilmnaona iUFON}/, Y'p_

Sois heureuse et pro.:>père/Oue ta vie soit heureuse etprospère.!

- ~ ~ .J-CtI t..!,Ji I! _vuga ;vuga mva..vma/

Ayez une longue fie.!

- f <fu1611 ~t..!,""II! cirdDijibi' juyma/Wu. Soit immortelleDA_Fez une longue vie.!

-~ IJ t..!~ I fd ~ t.I..""II! Sa-l/obiigyabati juymal

Oue tu aies une merveilleuse vie de couple.l (pour lesfIlles sculement)

Salutations entre les copains/coDines dansreligieux :_

- ~ <RUT! triratnaSarana/Au nom de la trinité 29 (noussaluons/allons)

le cadre

29 Les newa.J;lâgésse saluent en prononçantsoit le nom de dieusoit le nom de leur croyance comme dans le texte. La trinitése réfère pour les Bouddhistes à Bouddha, d.hat"J11oet SJ.IiJg.hoOe Bouddha, ses princi-paux enseignements et lesassociations bouddhistes de solidarité respectivement). Pourles Hindous elle se réfère aux trois divinités: Bramha., Vi::;.I,luet Mahesvar (le créateur, le protecteur et le destructeurrespecti-vement).]e précise que ces traductions n 'ont rien àvoir avec1a trinité chrétienne. Père, Fils et Saint Esprit.

217

Page 236: S. Manandhar - Parlons Newari

- f?r«=rr ~! triratnaSarana..!

- et1'<J-IÎJ-I ~! laremiima SlU'aD8/Sa1uonsnous sous la.protection de la trinité.!

- dl <.J-ti.J-t m<'Uf! taremâma Saran8!

- ~ ~! .âimarJmaJ Ham.làu.riYJ

- ~ ~! riimarJmalHomJœmL etc,

nxun"..

Exprimer un souha.it et remercier

Souhaiter:- ~! bhintllno./ Afe1l1ellI'S vœllx/

'"

- ...~::it.j I ('>'Hldlt.j ~! nhlld/lv-if 1asat.ifr.rbhin/lIoii/''''

-.....

Me1l1eu.l'S vœux a 1 o,x~&"iondu nouvel an.l I lhnneannée!

- of .J-tfa.t.j I

bhm/lIniii

Bon anniversaire.l I Afe./l1ell.l'S vœux a loccasion de(ton) anniversaire/

~ f{?YIt.j I (¥Hldlt.j, ~! ./hip.fi,lifbhintllnii/Afe./l1ell.l'S vœllxa 1 oa~a.!..ionde rivn)mana.gel

- f(rq "i1ftq.,- ~ ~ ŒPIT! tipti iEvana sl/kha'" '"sa.mponnaiuimii/

Olle la vie (,'On/ltg-ale:>'Oithell..l"ellseet p.l'ospère /

- G.<iJldif<i-ê ~! dunuua1a.ti1nisem bhin/unii/~'" '"

t!J"

(Je vous) souhaite tous les bonheurs du profond de(mon)cœur!

- "J; IJ t.j .!-j I f<1 of t.j .!-j I! bha!/..vl1l11Iin.livJi'll1iil'"

,

Soit chancellse.l ,.,l'OlIela vie aie t:>lJit.) pleine dechance.!

(>1'1tI dl t.j ~! Jan ma.dim r-.if la ,o.ta:v'''' '

.

la.sa.tii,r

YJ.Ram est un des dieux hindou. Les dévots de Ram se saluenten prononçant ce nom, Selon le ton et le cadre où ce nom estprononcé,ce sens varie. Qua.nd les gensse fâ.chententre euxils prononcent ce mot en hurlant pour se dire adieu. celasignifie que l'on nese reverra. plus jamais, l'on ne se parleraplus pour le restant de notre vie.

218

Page 237: S. Manandhar - Parlons Newari

- ~ ~.Ii~~ tJ1q.li I ! suJd];,/~J.tiJ/'L'7n.l1a j uvma/, ~~,

Soit heureuse et prospère! ,/ Que la V.leSO.lt heureuseet prospère/

- ~ gJT <1-"I t.I,<HI! YlIca ,f"lIca mvii}'mii/

Ay'C;'zlIoelonCllene.l

- f=.1<Îtl1611~t.I..<Hl! cinuiJjilJf jllymo.l(Hu, Soit immortelle!)

A..vez line longue ne.l

-mpt.l<::tI Îd ~t.I,_<HI!SaulJbâgvllbali jllymii/

Que tu BLeS uoe merveillellse viede couple.l

- ~ mm ~ ~! charilgu J7ltrii saphalBjuima.!Oue voire voyage sofl réUSSI!

- ~ mm! ~ylJha FliLril/-

Onouspicieux voyage.! Boo ~J'11ge.1

Remerciement:

-~! sllbnii-.r.l Merci!

-"t:fOFOr"t:fOFOr~! ,vA'Va ;vJ.-.-v sl/bnilJ'/

Me.l",-,-ilJeallcollp .I

-"J1R 61R ~! Olllri muri sl/lJnii-vl,'

,Yerci beaucollp.l

nnxx""

Exprimer le regret. être désolé, s'excuser etse repentir

Exorimer un ree:ret :

- fa- ~:~ ('jI t.I,<hI ! JÏ./ÎlduknB/1I-OY"'kill Je reg-.retle!- m: ~:~ ~ tif! JÏlajJ duknalz Jaga"vjÜ/

Je reg:refle /- fa- 01y<tT tJ1 ('jI t.I,<hI "Cej"i I! ji./Îl apa~'oja M"vkocVllnil /

Je :,.<lisdésolée/

Réponses:

- ~! ~<llJniiyl Men::iI

-~, t.rl1Q<it.l I E!:"fT: ~ «f:!slfbnii.,f': jivallay'ii gna/1cii/1 a/bene kI13/1/

219

Page 238: S. Manandhar - Parlons Newari

Merci c'est fa vie.l

S'excuseret se renentir:

R '"- 6=fTCh t.f l ""II <H:!! miipna FlÏniidi.!>1l .I

Pardon ,IExcusez-moi l

- ftlt41a & ~ (JRIT ~ t.!1""IlfGc~!"'" ""-jipiiknem cum galtijtiSli K~iiYlÏnadisil.l

EXt.-'u.>'Cz-moi si j aimai agi.!

Réoonses:-~! suhnâyl LYerd.l-~, ~ ~~! subna.;v: cumjÜgumadU/

1f.ferci il nese passe rieo de gravel

-~, ~ d:~ ~~! suhnii}': cum ta/1dl1aLi1gl./kl1a makl1u/Merci ce n 'est pas grand chose/",'Merci 11 ne se pBS.!t'Crien de grave//J,ferâ /.~'e~Yrien!

~

Exprimer un sentiment et échanger des paroles

- ~"9ifflT? mba pbulii.?Oitt, santé va bien ?)lomment a./lez-vOlJs,?Comment valasan/é.?

(Lesensexactde laphrasemhaphuHï? est santé vabien? mais les Newâ:Q.utilisent cela pour dire Commentallez-volts? comme une sorte de salutation ou deformalité pour commencerune conversation,)

Plusieurs réponses possibles selon le sentiment:- ~ ~,ma-:m? mbilpblt,cbi/alzle?

Je vaishien et VlJus.?

- ~ ~ ~ ~I ~<qt.ll...q<11mha bhac;j .!>'lIKl1amadlJ.jvara F'B;,vacvana.

Je me sens pas bien. Jai lin pelt de fièvre.

- ~ qr ma-:m? tbikalze jO, dli1a.(zle?Je v/lis bieo et VOltS'?

- hq<t.fl ~ ~ ~ a, ma-:m?c. ~

1~'nlfJ'lÏ-krpiinam dakvllfiz/bi'kajiJ, du/alzle?

Graces dielt, tOlltva bien et VOllS?

- m 0fïCTT:<=r~ ~<1I...qJIG., ~I~ ..."."...",

220

Page 239: S. Manandhar - Parlons Newari

chigtl krpiiftnam phtlkam bhia;j~'van1gll dll. ~'lIbh;j-.r,

Grât'ea VOllStOllt vabien. meny.

Informel:- Br <r? dllldll?

'" "Commentvas-tll .;;Ça va.;; Ollelles sont les nOllvelles.?

- Br {'if:7 dUI Mob?'"

.Commentvas-tll? Ç'ava? Ollelles sont les nouvelles?

Les réponses possibles:- cIT<t;- ~ ~, -rno:ffl-7 .fhikohe jÜ. chamtallle?

Je vaisbien et toi?,,"'1out va bien et toi?

- Jëf, ~ ~ J I Id <H0"11:, ~? !lVO, dUlm he galimaliip,

dJamle,?

BoÎ, rien ne vI/bien et tBI: commentvatH VIC?

xnnnx>

A la réception de 1'hôtel

- o:J'C1~ 0"1YI ( -<1<H<E:,*,I«)! jvajvalapii/ Bon jour/

- o:J'C1o:J'C1>Y1YI (-<1J-1<E:,*,I«)! jvajvalapa'! Bonjoar'!

- Ï-It.jI ïG~ Br ~ '(fTq 7 dha Fiidisa, chll~,"'eni Fiiv?,'"

,- - -Pitcs (moi), que puis-je mire pOlir VOlts?

- ~ m-fur ~ ~7 Ko/hak1J;jjidll/;i them?Avez-vous des chambreslibres?

JTc:ïfTJT ~ "J1f:JT ~7 ~:f.J::rm Cff 1-<1J-Q!d'-i'" '" '"(!~ i('0"1 'EfT ~ ".)7

gajaKlI kotha. maftgll them? J71koftml)'iï va. nimhatipÜ

("'-ingalYli dobaÛl ..J?Ollel t.:vpe de chambre VOltS cherchez? L.Ü simple OlldOllble,?

- ~ !{ji("0"1 ~ RI ~ <H10"11~ InigÜsinga.l bedo dltKlt kothama.lagll.iVollscherdlons l/nechombre aven/ellx lits séparés.

- -ml.-ffi'1JT (~ q ZM\f1T-<1) ~ it d-ft, f'J:r<;ff

6f"l<', ~~, Z0i1\f11-<1, ~ :,w7sadha,['O,po (ba.throom va telephona) la,ki TV minibo;:riding table, te/d'on, bal111'Oomdugl/?

221

Page 240: S. Manandhar - Parlons Newari

J'ous voulez line simple (douche + tollell.es etextension de té1éphone)0l1 bien avec Télévision, mini-bar, bllreau, téléphone, salle de bain et toilet.tes./

-"J! ~ ~? milg1l1ithem.?Combien ça coOte.?

- m!.!<{UIt.lI ~:, ~ ~I sadiJar.maya.nl1arsap,meguyii dvadÛLa chambre simple coûte sept ,'Cnl rol/pies et 1autremille.

- '*'1 ô ; t.I! "J-fT:"&'fff ~ <WIT: (iff?,'"

KOlha,vabha!llaykaulil du/nYil/11a.?

Le petit déjellner est-ll indus dans le prix de la(YJamb.re.?

-#, ~:I ~ ~ ~ ~1~t.llct,*,1\3fmJT~ c4J; I: , ;Jha; dumaUly-a,fJ.. kau1a yayta ml1atim

n.inJ'lÏta1:a aJaga puleD1ii/1.Oh, non. Pour le petit déjeuner, il làut parer 25roupies en plus par personne.

- ICi .I-{?t.I f~t.I I cmfiT ~ ~ WT m!.TROT, ~

f~t.I I lii~ I nimha v-"'Ij-7i liigi kaula sahita

sadhlit"l1L1aKOln9 biyiidisii.(iÀ?nnez nous) une -"'Impie (YJambre avec le pelItdéjeunerpourdel./x personne..,~

-~, J~~Ct.! I cmfiT ~? jytl,gvanhuJ'lÏlaigthem?Très bien, pour combien de jours.?

- m Cf ~, f~~{!t.! I cmfiTl thauni va bmap;ninl1uya lagiPour ('Csoir et demain, deux jours.

- OT:"IT '*'t.llf~~, ~ ~ ~o~, J;H:1~ql/;i!.u-ap kayiidis;J, kolhano. ,velmsaYJ'"eka, f11liIanaJ'~

VOfà' la clé de chambre DO. 101, elle se trouve aupremierétage.

- pm:(! subhaxl

Aferci/

- M~1'J«I! lasakuSa../Soyez les bienvenlles (dans 11Jôte/J./

~t..'hoglJ

222

Page 241: S. Manandhar - Parlons Newari

- &. -& ~ m:m îÎ~y,l~t.l1 ~ ~ Idt.ll Î<1~I, ~

il ..::b1l1:iJsenl mii,fls.Eltelephon)'ii no. nau tiy:âdisii.Ab, si VOllSavezbeso.in de quelque cbose, nous sommesà wIre disposition, appelez le no. 9.

- ~:~, ~! ha/1sa, subhay/Très bien, merci I

- ~ Îe&<t.Î4~<1! subh;j.rdlikapinla./Afercia. vous. C'est moil

xxxxxxxxxxxx>

- ~tJ'Cj~'11

Bonjoud

- ~! t.I~t.l1 ~ <JWOIlt.I< ~ (ffqT:fflT?,

namjo'/c.I yalo;.vii donvo.r sqllo.re IlIanaLÔ 1ii.p;1/11al'Bonjourl Est ce que, le Po.nvaI' Square de Pala.n estloin d'Ù'i.?

- ~ <ftrr ~ ~...I tlIanaLÔti'naXilomilara...

Pic.t: 3 Km...

-.3J<1 ~ i1if:~~? ana vanegll bapsa dula.?Ya-I-il des Olllobus POUF}' aller?

- G:, (,<1'1lof. q<J'1lof.t.I .3J<1 ~ i1if:~ <f1t.1IÎ<1~1 dl',~ ,~

ratnaparka blbporkayana vneguba/1sa kayadisa.Oui (if y en a) pour ,v aller prenez 1 BlllobllS a.

Ralnapark Buspa.rk

- q i1if:tr 1!J1I<Hd: t.I~1t.1l ~ <Jwqlt.l( ~<f11~1?,vaba,flsaLÔ;imi/a/1 Palan IJm'JFOrSqua.l'e}''OLÔkijâ?Cet aulobus nous emmène jUsqll ';jPalJ1n Pa.l'JV8J'Square?

- &t, ~ UoIIWch ~:fflT -Rï t::zt.l I~~ ch1t.l..<Hl:

Ton Gt.I I Îor<J I Dhii, analIe thFiikka lhemkela.hlo ki, ,.l.;viimpukiiYOlo/1 xi/J''BksiNon.. pour se .l'end.l'e a. Palan Parrvm' Squa.1'e, .il làlllprenm'esoi/le Tempu Oll soi/le Taxi

D' '"~- Gt.I I OY-<J~ CfID' Jëf:a<fiT (IT di' ('Il I? fT''Bk.!>'i' pdJiJs:i, .

,

gva,fl/akii dô m81Ü)Combien ça ..:oÛle.l'aen Taxi?

Se renseigner à l'hôtel

(~) I jvajvaJapil ÛlamlL'>Ie)1

223

Page 242: S. Manandhar - Parlons Newari

- ~, ~t.j t.jl doh I, -qt.j doh Il, ,atl.tdJe, nnaynyatokii, ,:'oylan.Environ.75 SO roupies

- ~t.l1 d-~~ (it? l.,vampuile.?

Et en Tempu.?

- ~ ~ 9.doh' I mlzatùi1 nlzo}'1alai..7roupies par personne.

- Gt.l1d-l.f :rrrr <hltPT? tf'Om'P

U uanak;jrnTu.?, , _~ ~. 7~'Où est-ce qu 'onprendle Templl.?

....- ~ ~doht.l" ~ \i~61t.!1 ~I nl1üsaioKa.v; l1aviii

addil.,vii napa.

A New Rood" ;j L'Ôté du Bureau de Air Service.

- ~ suhhiiv.!, ~

Merci.!

- e?t.l1~~oh ~: Î~(¥11ÎG.~Bonne vR.-ite.!

! nn.FIl/puka ai/1n.tl;jdisà .!

uxuuxu

Au restaurant

- !J'CI!J'CI(¥1L.JI ! /vajva/apii.! Bon/our.!

- !J'CI!J'CI(>1'14I! jvajvalapii/ Bonjour.!

-"W oht.!1d'P clllllal}'lidf? (litt, Que prenez-vous?)

OU 'e~Y-t.~ que je vOllssers?

- m: ~-~ Î1s1toilÎG.~ IJi/o/1 ko/al-ko/Ii bljildis;!,Ponnez-moiun Coca-Cola

- m: -m? chi/able?Et ;j VOllS, Afon~'iellr.?

- fW.:R' fGitoil ÎG..~I bivra bÙildisff., ~ ~

Ponnez-moillne biè.re.

-UI ~ ohtoila~? ~IÎ""J.ji)(>I'1,"fGR, Î<>h~'Î4-.~<...""

,

clul bl)rfJ kaY"lldJ'tl1em?sanmigeL SlilI: /àngfi~""er."Ouelle bière vOl/lez-vol/s ? San-Afig-eL SIilr; King'-

fi.)'iJer".

- ~ I Î J.ji)(>I'1 Îqt.\ I ÎG..~ I S;Jnmlge1b.l~viidh"il.Servez-moi line San -Afig-el

224

Page 243: S. Manandhar - Parlons Newari

- r! ~ÎYt.! 1-1 ikmT fch? chum bhapi,yiinom ddo Kf?

Voulez- vous manger quelque chosc ,7

-~, it<i ÎiJott.!I Î<i~? haiunJ>menu bivadisif.'" '" " -Oui apportez-nousle menti.

- ~-~ it<i fch ~ ~?'"iVllOâ-be1i mentI Ki tucc80lCnu?

Le menude repasoll des snacKs.?

- -R-aT ét.! I Î<i(î I nitâha;,F'lidisa.Ponnez-nousles deux,

Choix de menus au restaurant

- ~t./I ~ !.~? le}'lidf dl1unaJa.?A vez- vous £'hoisi?

- ïftf, fura": ~ it<1 fGlt.!1f<1~I'"j;vti jitap jyaoam menu hi}'mlisif.

Oui pour moi un menu de déjeuner.

- <~Î~ t./I (ffi' foh «mIT (ffi' ~ t.!I Î~ ?

KhiL<i'l}'âliiKi Khil..voj;j KayMf.?Vous prenezle menu avec la viandede t.yu:1vreou de

poule!."

- «f Î~t.! I (ffi' ÎGlt.!1Î<1~I khaslfala hlflidisâ.A vec III Vfàndede chèvre.

- pm:{ subhaJ~1Merci/

- fur ~ 'J-fÎ4 t.!Ia ? ,'hi ,'hu bhapiyodf ,?Wu. vous quoi mangez,)

Et vous, qu 'est-ce que je VOllSSC.rs?

-~: q ël<>h~~t.I<:¥"i1WI qï!}c, ÎGlt.!1f<1~I,

"'"...".

.IJ1;jYWl,p vahaKuchvll,rlii cha.giipleta bij'lidisil.

/)cs galC't/cs dC' IC'n/illC's noir£} et unC' a~'j.-iC'/tc dC'

baltJecue noirl ,

- ~ & <>ht.l1 ~ <:¥"il it? tvl1£j ,'hum Koyadfla them?.."

Prencz-VlJUS dC's boi~"SOns.?

- ~ 1Î~..;II(¥'\ firt:r< ~ Î~I Î~I ÎGlt.!I Î<1~ ?,

31Chez les Newal,l. il y a deux types de barbecues: le barbecuenoiret la viande cuite au feu et malaxé en épices.

225

Page 244: S. Manandhar - Parlons Newari

Sanmige1 biyra chasisi biyiiisll.PonnezlInebolltei11e de San-~fligel

- ~:"QTiI: <<tÎ~ql(¥"f ~ ~; fbRr: ~:,~ m?QI~6lGfq('ll11 if .. _..('cf: -

va~"'*O/1_va/;J/1 kh;o'iyo1ii niipa !..Vilnii.tiJ, c'i1ita{J Olii,vva{t,hiikm..'i1vay/;i vabiyra,... kO/1 c.'i1.i1i1?

POlir valis; le menll avec1a. viande de chèvre et polirvous les galettes de lentilles noires, line a5.!>yettc deviandeclIitc all fell et line bière. )If est-ce pas?

- '?<f:, ~ I khajJ, sllbhax:Olli merci.

- ~J sllbhav:"'.. -Afea..i

------------

- iÏTM ÎGjt.4I ÎG~ I ôi1a b;)riJdisa.La note s 11 vous p1af/.

- ~ m: if ~ i ""t.l1ctohI. ..l;am.l11ii

guinFii.takâ.., .Ali l.ota1295 rOI./pies",,/ Cela fait 295 rOllpies

- ~ fbRr:1 khlldnldu£a,{J.Gardez la monnaie

-~! slIbhiiv/"'.. -Merei/

nisoh rH

-~, ~~('II141! slIbho.:v;jvajva1apa/Aferd all revoir/

HUXXUXXO

226

Page 245: S. Manandhar - Parlons Newari

A l'arrêt de bus

- o-q o-q «1 LII! jvajvaJapii/ Bonjourl

- o-qo-q«1l.fl! jvajvaJapa/ Bonjour.!

- rlt.llf~~, ~ rn 'QTq? dhavadisil Cl1Usep;jf''li£'~?.,.," - '"

Dites (moi) que puis-je hire (pour VOlb":J.?

- LI[«<t«1 ~ ifWn ~ ~ it?~ ~

pokhanIVlloegu oapsa;vô/ika./a. dula them?A vez vous des oillets pour aller a..RJ1dJam'?

- ~ '-11«<t«I ~ if:"WIT ~ q)(f (~I.,., .,.,thaumpokhardvanlgu hapsa,viilikala. phu ta (mNta)Il n;v a plus de oLllets pour aller El .RJk11ardaujourd'bui

- ~ m-? kaLlayle,?Et pourdemain?

- tr, ~ ~ ~ ClfcJ1t.1t.1l 'iif:~ 4--hlt.lla«1l?'" '''''

, ,

dl£ kallaY:;IJthaysit/a oa/a,vy''lihapsay jhayadiUi.?

Si voulez-vous parlir en autoous demain malin a. ,.7

heures?

- ~ ~ ëmoFï Q l '-I:' '(jfffl', ~ -q I f«1 '-II lfÂJT -iPT, .,.,'"

.,.,

if:~ ~?'"sit/a oojay tlksakam nhaplim julo> ohBf...'81ipiivl1nigu

meguoajJsa modula?A .7 heures- t.e'e~lttrop Mt, il n;v a plL~ d BlItoouS qllipiuten t lin peu pills tard?

-~, ~ -rl- 'cf!.lIGlt.I ~: if:~ ~, fur JI f«1"'cJ1t.1'" '"

'..',""',

"J-h I t.I I <!f ?

dll, hareka dui ghao..tay chagap oajJsa vaoi chigulibaja"vjhapldJ:?Si tOlites les deux heure~: LI ,va lin autoblls qui part...vou... voulez partir a quelle heure.?

- ~ ~I naubaiav,'l'

,

A 9 heure~~

- tfTëh:'9T? vab11u.-:-a?, .(Vous êtes) seule (àpartir)?

-'J=R'<f,~I ~ ~ Î"'t.llfG.~1.,., ...makhu, nimha.niktï/ika.1a hi..vadisii.

227

Page 246: S. Manandhar - Parlons Newari

Non, (nous sommcj'ldeux: Donnez-moideux billets.

-~ tjf<f} ~ ~~?~ 1~1~1~1~~~

vanegujakalaki 1il1âjhaJwunam?A.1ler simple Olt aller-retour?

- -i, Î(111(?i Oft.t~ ~ï ;J:,Mâvay-gu.D8OÎ.~4l1,le .retour allssi

- ~ ~? gavlcliMjl1ii;,vgll?Ouand est-cc que VOllS voulez .rentrer.?

- NëIT: ~I cnaTY'lij.!lipa.Onescmaine plus tard

-~, ~ :<0 ~ ~ Q, ~ YI«I<I~, ,

rn ~dl~~ ~ ~ ~ ~ Î(II1(?ÎOft.f.l1~, ,'"'"m~?

....

a/hesii kanay bIsa. march su/hay nau bajoF pold181ii.vanegl/, ale sa/aiso march su/hay daSa/JaiaF 1i11âvaJWu

lika.la bIjyilM.?Alors, je VOllSdonne des billets pour aller à Pold1ara,dema.in 211 mars a 9h du matin, et pour le rcinur a JOheures le27 mars, ça va,?

- ~, J"ffuf (Jf(¥f it? iT.ri},,Kuli jula them.?...~ ~ ,F_

Très bien, ça fait mmbicn au tota/.?

- 'i:iQTIJ:q ~1d<>hIl cViisah van/taka.

$20 roupies.

- <>ht.tI Î~~ I ka}'iiJisâ. Tenez.

-~, ~ t:IT?IT! subhil;,T': slIbha;vatra!

Merciel bon VlJJ"~Te/

- ~ ~! subhaFnamslc/~

,

Merci/ au revoir j

~, ~fGaF;c;

nxuux.

Achat des billets de Mountain flight

r:11I>.J -"""fi!~7 ¥(1'11,f fi, tfC1 tfC1 cii \.II !

môunatenflôif.;J, jvajvalapô/Bonjow; AftJlInlain flight?

- ~~('I'1\.1I! ~ #1ü-7!.~7 ¥{1-11,f<1G:(Vff it?,/vajva.lapaj kanay011lllnlenaOaita dulo IheDi?Bon/ow:1 Il,va des volsAfounl.ainFlight, pourdemain.?

228

Page 247: S. Manandhar - Parlons Newari

- G:, !;I t.l11<1(), "Πro !ITQ"?~ ~ ,dl/, dhapidisl1il t.."'l1l/seVliyii;,.v?

Oui fii ,v en aJ Pites (moj) que puis-je mire polir

VOllS.?

- #hf-..,2-""'f ¥f. 'f/~{~ , m Œl"ion,8 onIt.I..~('O11 it?mauntena fla-ilaya bare janaKarikaypbmla them.?Je voudrais me renseigner sur ie Mountain fligbt,pOllvez-vousm 'aider?

- ~, tlt.llf<1~, "Πo1/"ionI8 m:J"f it m:?~ ...,.

jarl/£: dbayiïdiSil t.Y1Ujanakarf ma.pguthem chila/1?Bien sûr, dites-moi que désirez- vous sarmir?

- #hf-..,l.-""'f ¥f.?-'1I€{~,~: ~ ~ m:?mal./ntenaflaita.r vaneta/1 cbu bb vaLiJ.ll1à/1?Olleiles sortes de documents sont nécessaires poliraiierml MountainFiigbt ?

- #hf-..,l. .., ¥{?-'f/€{7ô!//~ Cf ~ «/{?<111"1 G::m-

IIT: I. mBlIntenafla.itoya tikala vochiguraltluilÏnidapsagB./J.

l1niquement votre pa~"Seport et bdiet Mountainfligbt.

- on"1t.1t.1l .If/d-..,?'-.., W'F1/~d~1 FPr ~ 6font.llt.l,,"- ...,. -

~ it?kanaJ?J";im8l1ntenaflailaT nigii ./ikal0 bllkayiiT pbaiiathem?Puis-fje) réserverdeux places pour ie Mountain Flight

de dcmmo.?

- ~, ~I jarur,jarllr.Bien sOr.

- f(,<tJ(,t.l1 ~ ~ ~? tikaloyamtlglliitlJem.?Combien t.'Oôte lin b.t11et?

- ~ WI sacchir.'"vro....,. .CentEuro (pa,rpersonneJ

- ~ JFf ~q 1t1::J it? tikll/a gana nJ,";jJi'wulbem?Où est-ce qll 'on achète le billet.?

- "f.ffu: fJ.rnT <11T'k ~ ~:m- 3lT:-~ ?,~ \fi'14~q I t.I,1ft! I y'di visâ karda cheiegllkba/1sâ ;i./J-thalhemtelephonam DJ''iïJJjrtJ.

229

Page 248: S. Manandhar - Parlons Newari

Si VOllS (ut.llisez) payez par ,~te VIsa, VOllS pouvez1 acheler par'é1éphon~ maintenant.

-~, ~ t\ra ûIT: % ~I aysa, nIgzïsi/aaphenplrlJon(..~.donnez-moiÛzchèle}deux places maintenant

- f}~"hf4f"'PI ~ q YI~Yl~ ~ "£1t.f11<1{f1.....

dIikapiniguniüiJ vapassport namhara dha~vadisà.lJites (moi)vosnomset numéros de passeporL~.

- ~ ~, YI~Yl~~ ~:<~'ô'~&.~ç 1l1f11Cilles Fischer: Passeport no. YlJkdui tfna l'Bra pâca '11a/1

s3ta ah/haF.

- .A,J-~I~ t.fI ~...? meml1csip3 nom... .?Et le nom de 1 al/tre personne .?

- 3Rt ~, YIi:iYl~ -;:fiR ~~'ô'~&.l.9çQ, Tf'iflHenri Fischer: P~'Seport no. dui tfna ,'Bra p"ica cha/1sala ahthaH.

- ~ f.J..rnr ~ -;:fiR? chigtl Visa ,~rd nomlJ.œ?Votre numéro de carte visa?

- ~ 'Ii~& ~ç~o-~ ~ I iÎna Caf'3paea chapsiïLa. apthanaLJsunnadaysa nou nall.

- ~ stJhhayl

Mercil--- ------

- 16t<hIYf""l~1~ ~ ""'~t.f I I~{f : "t:f6f lftn. 'ô', ,

£!.II. q~ ~. & CfIT. I chikapinigutiJmIa

na.riJôarcvayotlisà.' f''01afToha. cor"Ovaiva vOJavoha.

chah viii.Notez vos numéros de vols S Il vous p1aft (cc sonti : MF. 4 retMF. 6 y

- ~ stJhhaF1

,Wercil

- ~ &. ~ ~ ~: "J--fiTi, !.j-(3'11 ~ d Uj lor,*,, ,

~ ~ ~<... ~'kanaycha/1baj3yairportl11erf1Ka/1jhffsil, Dalla thyaJ.xasiïla baJ3..rSuru juiVous arriveza.l9éroporta. 6h caf le vol est a. 7 h.

- eHI, ~ ""II Y I {'ft I t.J,I l18/lsa, kanayniipiiNy

230

Page 249: S. Manandhar - Parlons Newari

Très bien, ;j demain.

-~ at.!l~y<h "IT:~ ~I~, 1{><;'~11 .

sublul.p: nhIwpukac;i,{Ihil;j~fisii/Me.rt.-'.,ije vOllSsouhaite un agréa/de voL!

***"*"**"

Accueillir ou se faire accueillir dans unefamille

- ~ ~"H:<hI« , ~ ~11C¥11! namaskiir. susflill.....

Bonjour; SushiJa

- t.1'C1~ C¥1y I, ~! jvajvalapiljuna./

Bonjow; Luna.!... ...

- W "J..fi'rn I dl/hô jhiL..a.Entrez, s'il vous plaf/.

- ~I subhay

Merci

- ~I '6QT ~ ~ -2t? disH. cyobhapiylldflathem.?Asseyez-vous- je vous en prie. Voulez-vousp.rendrellothé.?

- ~ ~:~ t.! I ~ I dl<Hd I makhtr dupkhlqqinadfma/e.

Non, ne VOl.FSdérangez pas.

- O!l<>hq I ër:~, '6QT ~ (?IT ~ -ftcttI~ .....

chukJ;vâ dukha> cJ'';ichagù 1;1bhap1flidisii.Non, il n ;vpas de dérangements, (prenez un thé, s ilvous plaIt)

-~! ~ I:rqm, m urlt ~~iqlqd fuRr:'"

~ ~ ,

~:(f:(j(tff.ff ?.....

subha"r-:i ukhunu dhaJ,iithem, jigu chyem jyanâ)"llyta

du"ta!z soit/oP vay;igu. Merci!Je viens pour vous inviter;j déjeuoer chez moi tV.ll1.OJCprévu.

- 0(<1f~1 ~ I 4", -fur <YIT ~ ~ <.JIt..Il ""0I::t !.Trr I..........khu,;)-<isa.tlul.jilii ta}iirana.ti1j'uyiicvane dhuoa.A ve(.~plaisir; je suis déja prêt.

- ~ ~ <=fI avsa voekaoll.~, .....-

231

Page 250: S. Manandhar - Parlons Newari

Pont:, onXnl.xnxn~n

Présentation: à la famille de Sushila

- ~Qi ~ I dllhâ jbo~'\<lEntrez; je vous en prie.

- pm:{1 sublzo..v Aferci

-~: "furf'R 6fT: (~!<14UI)1 thvakalz jimi ba{J(nofHYDa)

C'est monpère f,Vara}',';]o)- ~~ort'-ll, \Yf~! jvajvalapa,la':'""';jKltSa/

Bonjow;soFez la bien venue/

- ~aqort'-ll., ~! jvajvalapiî, ~ttblza...v!Bonjoar; merei/

- êT'IT, ;?if ~ m (~)I luna, tlzva jimi mâ(hinI)Luoa, voicimamèn:(HÙ~)

- ~~ort'-il, ~! jvalvaJap;i,miima/Bon jow; Afadame /

-;?if ~ -qnrr C¥'FIT!thva jimipasa lunff.!

'"Voieimon amie Luna /

- ~~ort'-ll, fd:r ~ ~ ~: <=fT<'ff1

jvalvalap;i,ji eéamgllbhii..vmil~,,""';j/1mini.'Bonjow;j'e ne connaispils ta langlle, (ll1a)Iiile.

- q ~ #.t mm «1":I va jimikemhe ilfT"llkba/l,C'est masoellrAr:.va.

- ~ ~I nilmaste arJ'il.Bonjou.rAr:.va.

- &:iuf t~<".

'.'

bi).'iJâvenu/

Bonjow; Luna, sois la bien venlle.!

- ~, -m ~ IY'f21 it fd:r ~:~IY'f2I t..f~ B I :rrf(y, (j'q I

'''' '" "'-

olzo, chim £rencabha,r lhii them jini nevdjJb.l.z4.vllzayphllsagulijytJOh, ce sera bien, si je peux parler Je néwari commeVOltS parlez fl"finçais.

~- Mi!.J!J1>-;(! bvamjti, lllna, SVll1)r-

232

Page 251: S. Manandhar - Parlons Newari

- Zif ;;:r W llT qn# l/li#:. ~ Zif ?f;f ;fI Id.';;L~ ;;rI

"-ja ne se pa parle Eva.ti1se, jllsta Jo vlldre pratixe avehz

lJ.l1l1.

Je ne sais p&' parler français, jllsle je voudraispraÜquer a vel'vous.

-----------

~ tllccil, l'apéritif

- """"'tIt.!, ~:, :ur, ~, ~, ~ .oht.! I ÎG.?~ ,

~

tOf..'ca.y ailii.{J, tn vom, 1J1~vra,koka ,:hl' ka;.v:iidi.?CommeapériÜfvous voulez prendre (qllolJ .' alcool, nn(de riz) Mit;j /0. maison, bière, Coca-Cola.?

- ~ .,:~ ~ I i:ctq: I aila/1 napsval" m;jsteva/1.(Je) voudrais gotHer de 1 alcool

- oht.! I IG.k1, ~oh I MI, iRT-~ ëf ëf: ~ ont.! I f<ik1 Ikayiidi,;.'â; puk;J1a, barâ-mu.!1yii va va.(Jnatizkay-adisif.

Voila, prenez; piquez de la viande.kie, des clu11nllèfes,

dll soja et des galelles de 1en til1es.

-~! slIbnav/ Alerd/~, ----------------------

aq-;:rt- if'lUlBtiJ, déielloer

- aq-;:rt- 'QTt:Rf ~ a~IMt.f ~ I, ,

j,r-unily-a,yàlp sahz1em haiga1a.l" jhiisff..

TOllt le monde (venez) ;j la salle ;j manger polir

déjellnerl

- W:~, ~! 11a/Jsa, sllbnayl

P accord men'll

- ëJIT on.:{ ~? ja ta,v nhaÙ'

Je VOllSsers (dll riz) pOllrdéjellner, d'accord?

-.:it, Jq:(IT ~ bITm ~f ono, gVa/JfB ml1f..'i1i p;isil

dll.!Oh, il,v a combien de plats .!

- arr, ~, ct 0(on I <f, 3f"IT? Ci mT, ~ ~:~ aq-;:rt-(~ ~:I

jii, ke.tiJ, tJJrakiiri aoira va lii, lnva newpi/1tayglljyao;ioi(beli) Mall.

233

Page 252: S. Manandhar - Parlons Newari

Pu riz (aved soupe de lentilles, des légumes, de laVLàndeet de la sauce piquan~ c'est la (manière.)dedéjeuneret de dfnercoezles 1Vé'f-1u:

- ~:, ~!Ylt-t«~ m:! iioii/I gapii}''&ikam Sli/1/

Hou, (.' 'est délicieux/

- ur Lit ~:, "Ji14t.iIf~~ ,

lova doau koa/I, boapl}'ii.idsà.

C'est le J''"30urt goûtez.-~, "QQfq ~! ~~(Vt41! ;vkva, .vkva, ~'Ublt;jJ:

jvajvalapa/

Men"; beat/coup et au revoir/nnnxxxx;<

Au marché de fruits

- 0'=10'=10"14l, « I~ c..rI1!jvajvalap;ï, san UIF

Bonjollf; AfiJn~-'iellrle commerçant/

- 0'=10'=10"14I ur 'JIT:JTit?'--=- --=-

jvajvaJapa, dlll mapgu them?Bonjouf; avez-vollsbe.soin de qtleJqtlecho$;J.?

- \Y<'fR J:[c;;-~, «-<.10"11 :ri- ~ q ~ J:[c;;-'" '"~ IGlt.iII~~ ml a.n;Irvek JaJo, SLID/ala cItli kIJo Wi

kel'il}~k cIarjanabl)'âdisil Je.IJonnez-moi lID kllo de grenade, deux kllos de clémen-tines et une dot/zaine de bananes.

- itrr ~..? megachllm...?--=- '"Ouelque dlosed at/tre..?

- cl-, -HI ('4'ctI cl- rt ~ ~ ~ J:[c;;- ~ rfd ~ 11<i~ Iil, maÏ/a il dld kllo valllchi}'~k kllo nam ta viidisif.Oui ajolltez (mo/Je/eux kllos de mangue (Alal/ii) et unkllo de lichées.

- itrr ~? megllcht/m.?"" --=-

Oue/que cllOse d autre?

- ëro" ~ -rf&ï ~. èh~ t.! I.; I: J t 1«'1c..rIC<1 it?,'"

(?..

'" "" ""bO.'>7i,tholl1'oyiilath tlli he. ph ll.Kam,viiniipgtll1iàla iDem.?Voila, c'est tout pour aujourd 'hui, combien ça fait autotal?

234

Page 253: S. Manandhar - Parlons Newari

- \SI~ I -(t.i I 1,9~ , ~"""d(V11t.i I fi 0, oh -( I t.J I ~ ~ , rn~~O, c~rHt.JI ~o, (;fJ=J:fT~ ~o ~Iamira}'B 75 (olla}'n.J7ilak;j~ sundaya 6tJ rKlluitaKaJ,lœnipli 2..5 {nJ'nyiitabi} ~vii 1111 (SiJ!~d1i va ji/oka)luc.l)'ii 4tJ (pi'lakil}jammii]ltJ (svasap va/nilaJ:ii)Pour les llrenades/~ les clémentines 6~ les bananes25 les manSlles 11tJ, les licllées 4~ au totol ça. fa..tt31tJ roupies

- ohIt.JI f<1~I koyadisif. Tenez.

- ~! suôlliï..v~/ men'l/HXXXXX>(X>

Au marché de légumes

- (j'C1(j'C1(V1'11, W J-f I ('111f<1t.t I ?/vajva1ap;J, clulmBlild.l)ii.?Bonjouf; cllerchez (VOUs.)que1que chose,?

- ,~(j'C1('11YI, ~1.{jo11!ohlû~'Y1 W-ZIT: ÎGlt.tlfiiB ~ïjvojvalap;J, ..,"'fillujIl kiiltli cnalhvâ,fJ bI)'lidi:jif rc,

Bon/our itfonsiellf' le cOmmcfi..'ilOt/ donnez {moi} linChOlI-OCllr.

- WI rt? meS'llclll1.liÛ;... ...OllcfqllC chose d alllrc,?

- d ~ -3fTëi?f q ~ ~ ~ ÎGlt.t I Î<1~ I'" .........dllik.tlo iill/ vakunia ,'/Ja./l1llOmilb/vai£h"l1,Donnez (moi), al/ssi deux laios de pommes de terr'e etlInc boilE d asperge,

- ~ 'H{T:mT? vOllclimvahni,?(Vol/sn avez)pas besoin de légl/mes verts?

'" ~T' f( '"- ùf, q(yf:"'i;ff ,..-, ~ <'f <1t.t 1 <1~ Iil pala.(zcan.lIllll nam /a...vadisff.

All, ajoltleZ (moiJdeltx boites d tfpinaf'ds,

- q(yf:"'i;ff ~ ~, ~ .-t.tlohT -mm, ~...""

oht.t I Î<1k1 J-fcft.j('l1I? P :ala.hciii'/Jathm'li nirkii, sVllt.I1l1v;i'"

. ~ ~

nJ'lir:kii.1iJblj<i svall1lt kaJiidisa, ma/J'lllii?lIne bofte d'épinards coOk' 2 rOl/pies mais je (VOlts)donnc troÙ boitcs pOlir 5 rOllpie..,.~ vous .nc vOl/fez pas

pr'eodl'etl'ois boites,?

2.15

Page 254: S. Manandhar - Parlons Newari

~'" '"

~- tlt!, ~ d~ flG-fIl 't!<h~ I ~ 1('t1~(¥f ?jpti, sr.-'3Il1utaywis#. poukilyll glllijula.?

Si metlez (moi) les lrois Ça ./à.il comhien au lola/.?

-<>h".sÎèr1~1 ~o, ÔI!01~1 ;{:( <>hÎ<01t./1...,. '...,.

"I:fm:ftm ùt" ~ ~ ~ -a<hT (jf&f I...,.

kifuliY;i ill (joitakif) alupif 22 (nInilaka.) kuri/a.y"B Ji?6'Uita..kaJ. pala/1ciy-a 5 (ny-ata..ka) jamma 6.7Œouinoapta..ka.) jula.

Pour le chou-fleur ItJ les pommes de terre 22, lesasperges Ji) et les épinards 5, au total cela fait 67roupies.

- at <h~ I fG-~ I dâ kayadisà. Prenezlargent

-~! :,'Uhoffy/ Mcn..'P

~o,

n...

Au marché d'alimentation

- c.rc:tc.rc:t('t1 '-II ! jvajvaJapii/ Bonjour/

- c.rc:tc.rc:t('t1'-11~1~rJl1! -fuRr: ~ l4.. ~ ëf ~ ~~ ÎGlt./1Îd.~ m-jvajvaJapif siioujI/ jita/1 jifki pâca kilo vamif.y,vek kilohf.r.'iidisa. leBoniourMo.L1sieur/ lJonnez-moi5 lalos de riz et I lalode lenlLlles noires.

- "tlt./I fG-~, WI ~ ...? doax-adisil mep"lIcou.li1 ?..", ..", c'

Pites (f11oi) (vvalez-vous)illllre chose... ?

- ûIT_, ûIT_" -.?it 1f<fi .:rw J ~~.,f2, ~;( ~ 0 :iJn1 ,

~ ~ ~ -;of d~lfG-~1

IL. iL, koe.li1y'ek kyareta, goro dllisaF paciisa gr1ilJ1a,cInI Fek lalo nw I.aFadisa.Aaa, ow: ajoutez (f11oi)trente oealS, 250 grammes dllhearrect an lalo de sucre.jt-rr.? -?

-..", ~ ",. Olegu cnaOl...:'

Ollc1qlle cl1osed'autre...?

-~, ~ t./I"il fG-~ I h;J.)'3, hisiihayanffdi...<;;if

32, Depuis trois décennies, les NewiÜ).de Kathmandou utilisentle mot kyareta. pour indiquer une unité de 30 oeufs mais 00ignorel'originede ce mot.

236

Page 255: S. Manandhar - Parlons Newari

Cest tout kites le calcul de cela.

- tIll f<t.t.J, ~ ~ 0 .""i I t.J t.J I ~ 0 ~ ~ 0 b-41 t.J I.

",

I\;~~, ~1,"Ht.JI ~o, ~ ~&.o acfiTljahfa 22IJ (nisa/1 va n.ftakii.~ mayyô 50 (oetaka),

IdJemj'ii 9IJ (guitaK3~ Iloyoya /75 (sol:lryli mnoa.yay7ilaka). dnIya 30 (svi'18Éa). jl1111ma56IJ ÛIJ~vakhuinyatakiiJ

Pour le riz 220, les lentilles 50, les oeufs 90. lebeurre 175 et le sucre 30, en tout cela fait 565roupies.

- <ht.J I Îi;1~ I kaJ'iidisa. 7ènez.ft ..

-~, ~1""i1"1 <Jht.J I 4&.~ I subhii.,v: samiinaKayadisa.Merei prenez vos courses /

- ~ I suhhay/ Men.:i/nxxuxux>

A la boutique des souvenirs

- (j"I.:h.,q 01 '-il. f3r Ji I 011 Î4&.t.JI ? f 'vaiva/ana, cbu ma/iidiva?. _ 7 r .Bonjouf; VOIIScherchez 'Ille l'lue chose.?

-~~Ol'-il, ~1~~11~ ~ ~ Îqt.JIÎG..8 ~ïjvajvalap;], .!>~bllJZ;hOlltlilbayiimÛrti'svayhl)'lidisa.re,BonjourA-fonsiell.ri montrez (moi) (quelques) statuettesde BOllddba.

- JTf<vf :ii"'""It.J I ~ Ji 1011 Î4&.t.jI :TT?~ ~ -guli inca)''iiOltlrti'malad/.vagll?

Oitt, De combiend'inches(Z ,lem = 1 inche)?)

Ol/elle hal/tellrde statl/ette dlercbez-vol/s?

-~ ~o, ~~ :ii"1""1t.J11atbehedIL"'a, barbainco,vii,En viron 1t~ 12 in cbes

- fCft.ll Î~fi, Uf ~ ~~ :ii"'""It.jIl-sva"viidisa, tnva phl/Ham barhaincaJ';j.Regardez ici cesonttol/tesdes statues de 12 incbes,

-~IUf~~~~1~

ahlii thvamÛrtita Ia~';'akilhe hli/Ô,Hau/ ces statuettes sont splendides.

- fCft.lIÎ4&.€,Uf ~ o:Yif~t.l1(f:JTI~ - -

237

Page 256: S. Manandhar - Parlons Newari

sva,Fadistl t.hvamilrtJ lÛ~"'1)'81olzgll.Regardez, cette statllette est pl.aqlléed or.

- ~ ~ JTfuf it? t.hllkeT;.'âmilolllit1Jem?~ - ".Ollelle cst sont coût?

- ~ ~ 00 qttl thukeya5tlO (oy'8sa.{J) euro.(litt. Cela. coûte )00 euros.) )00 Euros.

- ~ ~ <hT1 tasakil thike Ka.Cést trop cher.

- «l': TItl '2.fJT oht.! I Î<1~, ~ fi.:r~): 0<' ~ ~~"'", ~....

~o W tlf<ihl~

kha/1 chÙiJ. thugu kayadisii; apii,v dhikajJ tara ihuke,vlimil 90 (naIJ/Jc}yuro JMB.Oui fAfes.!.ieu.r.s; mesdame$ c ést ,-ber) Prenez celle-la. Elle est de taille identique mais coûte seulement 90Euros.

- Uf futrr:~ W:ëiIT? tl1va s.lïa/1yiigu kl1a/1J;j.?

8"1 cc-que cette ,:,,"ta./uettc-ciest CDcuivre.?'"-~, oht.!,t.!I~ I makhu, Kify-agu.

Non, en hronze.

- ttf WI ë=fITQ"1 iimthu'uunrmv.~ ,P ~. /-,

Jachète celle-ci- WI ~? megll chum?....

Ouelque chosedautre?

- .~. ~I ""11~G< <h"Tt ""\Mt.!tfI ""1«1011I?VI<;!. ~ , , ....

ill1if, suhlul-.,F:mBstara card calayjiJ makhuJ;j?Non, merci (c ést t-Out). ODpeut payer par MIb"/er Card,Don?

-~, ~I l1ajunl,suhhilyOll./: merci

- oht.!lf<1~. TIwT ""11~G< <h"Tt, TIwT (d1""11,,",~ Uf.'"

....

~ Q""~I<IkO-.,Viidistl chigu mBstara card. chfgu samana ale tévachagilupal1ara.

Tenez, votre MIb"ler Card. votre objet et un pelf/. cadeau(de notre pm#

- '>~ :rrfurr ëiT-wIT Uf ~~(¥'~ I ~JI i:hMT{f, ffilIlZT/ûll(?l,

'" "'-'

,

238

Page 257: S. Manandhar - Parlons Newari

Oho, gu1ihâ1a th vaôhvK 1hakegukisiciI suhlzaXOh, quel ôeau presse-papiers en /Orme d'éléphant,men';:

- ~ ta<tt Î4<-ct!'"

,

suhhiï.,v chikapinta/Mercià vous/ Cc.!>'!moi/

xuuu un

Allee a.u cinéma.

- ~ ~ 0"14l, ~! /vajVlJfapii,ll1nif.lBonsoir, LlIna/

- (j'(Jj (j'(Jj0"1 Y l, ~ «TT0"11! /vajva};lpii, slIi!>"tlii/

Bonsoir, Sushila!

LIT -furftT ~ Bf:q:.jd<i i,- Tt ëT'IT 'qt," 61 :<?IT?

}''C,1uoa, ihawn jipàn pyiikhff svafJ vaneleno, i.'ha nmizVll}'l1hy;ï/ii.?He, Luno., mljollrd oui, nOlls a1100s all cinéma, III vellxvenir avec nous?

- ~ ~? chu pyâkhll.(lilt. Quel film?) VOlts-allez voir quel RIm?

-~: ~, ~I nevâpp}-;ikhif, si/u.linfilm .aewyl1 in/itulé Silo.

-f0f ri ~~J:f~ ~I /imdlllm/huimakhlljltiPeu/-être, je n ;vcomprendraÜ:ien.

- Yi, "&Ttf ~, ~ ?/?r-rf/~d{"vf ~I"" ''''' '"

thw: t'hii,.vmaihlli, amgreji saba-/aital dll.Si, pourqlloine comprendras-tu pa.!>:le film est SOltS-li/ré enang/ais.

- i3ft.fm fO:r;=r ëftTOhT, TfJT ~:(?ftf ë?t?,''''''''''ay'sii jinam vaykii, guguha/1fa.,.vle?

Ponc, moiall::,~':i je viendrai dans que/ cinéma.?

- oh.l-il.(f Î~ -i.l-i I ~:(?ftf I kumiir.l sinemiihal11a.,.v, .Au cinémaA'ltmari

- ~ J"ff&ï ifjf ~ ~?'" "" '"p}-;ikhff gulihajesuru jui?

A quelle heure, le film commence-I-d.?

TIr <=r

239

Page 258: S. Manandhar - Parlons Newari

-~t:mIT ~: ~I sandhJ7iJ'ligula!zi/ay.A 9h du soir.

-~, ~ <=IT ~, ~, Î<{i~d;1 ~:"fflm ~<<llt.I,

<11 4 (1111t.I oh l, J-hfl4 (1111 ?, ....athes;l pouoe OaY baie, jhl sinemlÏ ha,pla}'li /uldJii.,voiipa/;Jrbi, ma/yU/ii?

IJon'~ à neuf heures moins Je quar/ nollS nollSrctrouvoosàÜportcdu cùufmo, d'acconl?

-~, eff<1""11<114<:~lt.I, ~I ivO,luinkii napalârkii.Très bien, à ce soir.

----------------

Exprimer une ooinion

- ~ :rrir ~? PJ'iikhil g-athet.vdfiJ?

Olle pen~"Cs-!l/ dll/l/m'?

- m ~ ~: I biikhil tosakam hô/oô,L ni.'>¥oire (du film) est très belle,

- TIR1 t.I(o"1(o"11?chamta }'io1a ,? Ça t'a plu?_;;r.;;r.7(R' l'\.n(>s'd;~ ~ ~ Iç:

'<,l",,

"" ""hojllra, ta..ra, flim bhan'lihll1l/.'>"C crmd1,

Oll1: mais, les imagesétaieot parfois lm pel/ Dm/es,

- ~ 0"ef I (>s'eii ~ ~ ir.=f <tiTI !J"C1!J"C1(1114 I Ikh4lhalham ('lI,'vehe thenakii, jvajva/apa.£n pa.dan! nOlls sommes a.rrivés;j la maÙvo, .!honen wi,

- !J"C1!J"C1(o"1411~ <114I(o"1lt.1, ~IjVHjvalapii,klOa...vniipa1ii.rkii.Donneollil. A demain,

"xnnn."

Proverbes et dictons populaires

En nepalabha~a. il y a beaucoup de proverbes et dedictons qui expriment à la fois des caricatures, desformes de sagesse, des croyances et des critiques.Parfois ces proverbes peuvent être des caricatureshonorifiques parfois des critiques sévères. Avec peude mots ils disent beaucoup du sens de la vie et de la

240

Page 259: S. Manandhar - Parlons Newari

société. Voici certains proverbes et dictons populairesdonnés par ordres alphabétiques newâl.1.

13fGCf: ~ ct~<f;.J-j~1 apva./1nluIFlapukem/vO.Oitt. trop nez gonflénonbien! Nez trop gros pas bien)Ne pas être trop fier.

~ ~<-~ct.l-~ ëihT"t{1abll}'llduruslaml1abI.ra.

Tel père tel his.

1311<hI ~I t:!T:(f1"(¥f ~ ~I

akkasa pa./113.1a chasva}''lÏygu.

Compoferentreel1es des choses trop différentes.

ÙlltotGftoti<hTff ~? avbuvâka.vowl;i?''''

,"'"

- - -Nul ne réllssit sans avoirde la patience.~:~:~~I

"'", -,.

ka.ihupV'd/1svoya.fz kYilgl1l1rki(trad. selon mesure de 8=rgeos avales,)WU. la mesure de selon ta gorge(1')osavales,)Faites le prvjet qui soit fialJle.Faites le prvjetqllisoit réalisable

<hcif -q I fir .J-jl "i I -qI ~ I kalecas1'm manaeij j;ikI1ndique la vie des pauvres Bll jour le jour.

f<hf~tot I ~ p:.jY"1t.t qfu ~I" "'"

ki.!>'1)'linha.}pana...v patti hEegu.LVégligerla voixde peuple. La voixsanseffet

('ôqT:-qr: <fl.I1 t.t..::J I khvii/1J»i./1 i.r-'lÏygll. Faire la tête.

-q.t; <0011: or1~ UItotI f'q <?if:I

C8blJ:f1 viip lak.sa.(l8ya cim kha.(J,Le visage splendide est le symbole daugllre,

,OIl f<OII:~ (Jf: ~:I tvariviiplTa;vja./ImaId1a(J.

Sous la lampe Ji hwle pas de lumière.

~ ~ WI trI .J-jt.t""

, ror1ct c-111ou

thaumyit J:armadJ

megu j8nmay 1itu1i:(Nos) acquis 8t.¥Ue1S (rzous) suivent dans la

pro,:lzaine.

G.ohf~t.l1 ~ J-e:rn.r:1 dabIou;vaclzyeybf1V'dtJJap.

v.tè

241

Page 260: S. Manandhar - Parlons Newari

Œtt. La maison du maçon est abîmée)andicatinn de la pnnvrcœdes maçons)Le maçon netmllfi?! pa.. le temps pour réparcrsa maiSon.Le O1açonn apas le Oloy-ende réparcrsa pmpremai,SrJn.Pour gagne.r.:;a vie, le Oll1flJn duLt négligersa mlUSon.

"futr ~:~ ~ ~ I dipS daniiva/lD1/1a tlleLiJ cvadJ.Une personnede couleltr. Un individlt de penn noir.

"i.IT-ëffu:r ~ I dllau-ôajin.o.kcgll""(litt. Faire manger des flacons de riz marinés dans le

yaourt.)Pédarcr la peine de murt. Signed lu..'coucl1ement pmcl1e.

-4Tf .!-.écit.l1et :r-qr;f LI"11<Ii<ci ~ I""

....

naigllmllllto...vilJa. gviit.-'l1.LÉJp8nlmaJdJulheLiJ.

Oitt. Les moustaches n'obstruent pas la bouche pourmanged

Le lui est in,~palJle d empêcner la corruptiun.

~ o:~1 onily!a/1pllKegu.£Ire urgueilleusc. £Ire fière.

!"..~ (¥"t I <ott I: (¥"tm UIt.l1 n (If: f

uni/iikn viiplal(saQaJ''li cim kl1a/1.Le visage souriant est s,vmbulede bUDfJl/gure.Le visage ray-unnant est sy-mbule de bun augure.

~ W <h4 ~~ ~~ ~Inl1y-iitlui"v vamsii Karma liu liu vaiLe résultat de (nutrc)acquis (nulls/silLt pa.l'/i}ut.

~t.l1(>$"(¥"tocIT Inyalla. byâ.

JJepca:.I' le lopin.

Lot.!I <:i.é~ ~:<I-~!{t t.l1 ~ ~ -orq I -..t.JI -if I

PJ"liJmâbule maso.tzml1esi}'ii dabii V'dryii-kviiry-ii.s;l.La. personne sans talents acclI,)'C les alllres afin demainleni.r son image.

~ \3f(Vf:"J=!T"4 fum" "tJfTI""

,""

madulho...v alapmii nam simii iu./.Où (un) manque de ,:huses (un)trvuve.

apprécie cc que Ion

242

Page 261: S. Manandhar - Parlons Newari

Où .J1n ;vavait rien tout (.'C que Ion trouve devient degrand V"J/eur.

.J.fCfeiJI I1"n:rr ~ ei~.J.faI....

.DJaY1.ll1egugâ}'iina.IiJne.l1Cmatc.(Htt. où llevapas nomde village ne demande pas)Ne demande pas le nomdu vülageoù (on)ne Yapas.

f.r:R.rr ~I müi.!ui OVl(VgU. Jeter un coup d 'œil

~ ~ It.tq Iq,~ I miklui obiiy;vliJ;rgu.(titt. Un clin d'œil.)Indiquersecrètement ou clignerdes yeux:

~: f~~ 'C((T: ':h~ I lbii/1buslû pni/1 pouslti.flivre Sllns tra va.J1ainsi que Sllns nourriture.

r~rh r~q I ~ :J-ëfn.r: I silalmiy'iisVJineobYliIl.1a!1.

(Litt. Les escaliers du charpentier sont abîmés.)Le fabricant de 1 Cs(."8lier ne trouve pas le temps pourréparer son propre escalier.Le cbarpentier doit négliger de répa.t'flf" son propreescalier pour gagner son pain.

f~~~ Iq '6fffIT I ~--.i1i1nbliy cu.l}'gu,..". ,...,.

(titt. Porterle nez de bois.)Perdre le P.l"Cstige.

~ m]' <t m]' ~ m]' <t ~, -fur f! m]'?bimsiibu nam siihu kemsiihu na.IiJ siibu, cbicbuslillu?(Litt. Le commerçant, de diamants et le commerçantde01.ll1BneS sontconsidérés t'Omme des commerplnts, "dequoifOi'tes-vous le commerce '7)Demande le ~'�Btut économique d'un co.tlllllerçant.

uxxuxuxu>

243

Page 262: S. Manandhar - Parlons Newari

Calendrier newiih

Les Newâ~l ainsi que la plupart de népalais, célébrentfêtes, cérémonies et rituels du cycle de vie selon lecalendrier lunaire. Le calendrier newahest lunaire. Cecalendrier suit l'ère nepalasrilbata, 93733ans plus jeuneque Vikram sarilbat, la calendrier officiel du Népal et88034 ans plus jeune que le calendrier l'ère occidentale(français). L'ère nepâlasrilbataa été créé, pour célébrerla richesse et signifier l'égalité des habitants de lavallée de Kathmandou. Selon une légende, le sable enlevéà un moment précis indiqué par un tantrique, à lajonction des deux rivières, Visnumati et Lakhatirtha sechangaen or. Cet or est utilisé pour subvenir aux be-soins du peuple de la vallée. Surtout, ceux qui sontendettés sont liberés de leurs dettes. A la mémoire decet événement,commenceune nouvelle ère en donnant lenomNepâla Sarilbata (Wright, 1983).

Les mois de ce calendrièr sont divisés en deux partiesselon le cycle lunaire: un première partie nommée tlzVl1où la lune augment de volume (vision à l'oeil nu), uneseconde partie nommée 61 où la lune diminue. Lespremiers 15 jours sont nommés pa.l'~ dlllt)7i, Irjl.j~vil(.";illllU: pamcami ~"O~'/.ami j."Oplomi a.~."Iomi oa/umdaSami JxadOj.,,:/ dviüla.:.'f; lâ.:vodosi caullU: plIohLavec le suffixe tbvo. Les jours restant sont comptabilisésde la même façon mais avec!e suffixe gaet se terminentavec la date (.";}hrheet am/Ji Actuellement, on est enNepâla Sarilbata 1128 (2008).

Semaine et jours: La semaine s'appelle U: vit/J et le

jour s'appelle le iff: Di/p. Il Y a sept jours dans une

:n Dans ce livre la différence d'àge entre l'èt'e Vikra.m et l'èreNe pala est men tionnée commeétant de 937 ans: si on calculetoutefois cette différence en détaiL le Nepâla. Sambata estenviron 936 ans 8 mois et 29 jours plus jeune que le VikramaSambata.

34 . C'est un calendrier lunaire: selon le cyde de la lune, ladate changedans ce calendrier, la différence par rapport aucalendrieroccidenta1 (judéo-chrétien)est de 879 ans, 9 moiset 14 jours (nous dirons dans ce livre, qu'elle est de 880 ans)

244

Page 263: S. Manandhar - Parlons Newari

semaine chavii/1 comme en France mais chez les NewiïQ.lasemaine commencele dimanche jour consacré au soleil.

Les iours iIT: , Ml1 de la semaine. ëIT: viib

\511~ aGlI: aitahiih dimancne

~l"iGlI: suma/Jalz lundi

,4JIC*lGlI: fiJagaJaba.{z

hudnahiilz

bihihan

.sukra.bab

Sanihiil1

~:'"ÎGI e?1 f;iI!:

~:""

.H Î~GlI:

mardi

mercredijeudi

vendredisamedi

Mois du calendrier neoala sari1bat : Le mois s'appelle{ifT Is et normalement il y a douze mois dans uneannée. Selon le cycle lunaire, le nombre de jours (date)peut varier entre 29 et 32 dans le mois. En accumulantces décalages une fois tous les trois ans se fabrique unmois supplémentaire. Ainsi un treizième mois existedans ce calendrier.

<heslCOlI ./{a.cnam

i'thvrr th iriJm

'.{r~('<'11 poncioÎ;Z1("'('<'11 s.tlla

Î"'I (V'(¥"11 ch ilii

~ dl0umGItSl ('<'11 mu'n a/;i

a tSlC*ll IBdllY.i

Îci(¥'('<'11di11a

~ giinla'"

"3hvIT r.lnm0FiTIvIT ./(aulo

octobre-novembrenovembre-décembredécembre-janvierjanvier-février

février-marsmars-avrilavril- maimat-Jumjuin-juilletjuillet-aoOtaoOt-septembreseptembre-octobre

Mois additionnel

~ ano/ii juillet-aoOt(normalement)

Pendant le mois supplémentaire. les Népalais ne fontaucune célébration du rite du cycle de vie ni de fêtes.Ce mois est consacré uniquement au culte de Matsena-

245

Page 264: S. Manandhar - Parlons Newari

rayan, première incarnation du dieu Vi~t).u/Narayanenformede poisson,

Saisons.~. rtll: Le Népal a quatre saisons commeenFrance. le printemps- baSan/artu), l'été - gri~'01artu,l'automne-Sanufartu, l'hiver- nC.11lBntrtu, Etant donnéles changementsdu climat. la plupart des Népalais (ycompris. les Neva!}.),divisent leur annéeen six saisons:

hBj.'an ta l'lu ~ ?1t(1

gr;.Yl1orlll ~ ~va'/~"iirtll ~ ?1t(1

Saradaltu ~ ~

hemantrlll ~ ?1t(1"\0

~~~~j~l'Iu Î~IÎ~I< ~

Je prin temps (mars-avrÛ)

1 etétmoi-juin)

10 mOlls~'On (jll.llJet-aolJtJ

1 autDnDme(~ptembre-DC/ObI'!!)1l1iver(ooveml)f'!!-décembre)lasécheresse (jan vier-févrieâ

,.Momentsdu temos t' I: Les moments du temps ont leurpropre nomen nepalbh~.

newall&T: 811

£ifitT gholll.'Ô1'

~ pegholl

~ !!otl/ho.....

~ ~ ~t.ltha o11l1pâ

~ ol1inaÎo Î~e1~ t.I. tinhinO;,v

~ bahnf~I.Mav, ~

'Z.It' tlJauJi1

~ kanl1;.v~ kâ'.sa

~ fêIT: svanhutvap..,35

françaismaiotcoant

eovÙ'On 15miollteslIDehell.!'!!

Je malin

Ü"tJstôt le matinlc lotir;j midiplle

le ~'Oir

la Ollit

aujfJurd oui

demain

apr"tJsdemaio

dans trois jours...

35. A partir du troisième jour! moisi année pour le temps passé

comme pour le futur sont écrits en indiquant les chiffrescomme préfixe du nom, ainsi qu'indiqué dans le tableau

246

Page 265: S. Manandhar - Parlons Newari

~: rnhigap

+=@:rr D1l1iKa

~ ~ ~'WlOlI nh,VO...

ëIT: willur CfT: CM will...i dit

~ daciJif~ ~ .. .oida:..

~ ihaglloe

~ oOKl/.lle(:q ~ ~... svadit L1l1Jv...

~ aKiVHJiJ

rt iva.riJ~ kiv~ m f<ifqrsvadff lipa...

tre: ~ peda lipa...

hieravaothieril p a. trois jOllrs ...se.lll8inelIoe semaioe...annéelIoaodellx aos...1 sooée deroièreil r a dellx aosil F a trois aos...

l'annéeprochainedaos dellx aosdaos troIs 8./15...

dans qllatre ans...

Quelques mots relatifs au temps imDrécis: Il y aplusieurs mots qui indiquent le temps mais sanspréciser le moment exact ni la durée. Voici quelquesmots avec1e sens correspondant en français. Voir supra.

~: new3h français

~ ahalav cemomentlà/alltreJiJis,'

~ a/ap pills tard./eosllite

ûJ(!Iflftt.lr~~ aba/aFinsem depllis

~ alaF pills tard/ensllite(!Ift.fi r(VIy I Vlly;ilijm ensuite

~:mrIT: apvaA.viinap SOl/vent

~-~ gabalem-gaba/em parJiJisJ I(!Ifc4~ gaOaleLiJlJe jHmaJS

~:-~: ciJaIa.1ft-niJ:a.{I qllelqlleJiJis

~-~t.f I ~ cl1anhllyil all/refois

dinaF

~ tl/mnta, ~ thalbem

~ nMpi

aussitôttôt

suivant.

247

Page 266: S. Manandhar - Parlons Newari

Les chiffres

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Page 267: S. Manandhar - Parlons Newari

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~ëf m so/xl1ivac1Ji..

A pa.rtir de 100, la numération est simple et régulière,a.vecdes unités spéciales:

1.000,000

10,000,000

100,000,000

1.000,000,000

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251

Page 270: S. Manandhar - Parlons Newari

'troisième partielesjVewap (Néwar) et leur

culture

Page 271: S. Manandhar - Parlons Newari

Les Newa.\l, une ethnie de grande culture parmiles ethnies népalaises

Population: Les Newâ1}.constituent l'un des différentsgroupes ethniques du Népal. soit une population de 1.041 .090, soit encore ').6% de la population totale duNépal (StatiscaJ poelee! book, 1994: 22). Leur lieud'origined'habitation est la vallée de Kathmandou.

OrÜÜne : L'absencede données archéologiques fait qu 11est difficile de préciser l'origine des Newâ1}..Nous Desavons ni d'où ils viennentni depuis quelle époque ilsviventau Népal.

Les historiens et les ethnologues ont formulé plusieurshypothèses: selon une première hypothèse les NewâI).seraient des habitants aborigènes de la vallée de Kath-mandou qui auraient constitué une ethnie d'abordappelée newang, newahang et actuellement newah.Selon Malla (1979 : 123), les Newâh sont les habitantsaborigènes de la vallée de Kathmandou et sont liés auxtribus Kirat. Un métissage entre ces deux groupes auraiteu lieu. SelonFurer-Haimendorfet d'autres auteurs, lesNewâhseraientles habitants de la vallée de Kathmandoudepuis la période préhistorique (I..owdin, 1985 : 6.1Chattopadhyaya, 1980 : 3). SelonD. R. Regmi, ils sont leproduit du métissage de plusieurs races, Austroides -Dravidiens ou des Mongols et Aryens. Depuis le Vlèsiècle avoJ C., ils sont présents au Népal <Regmi,1960 :16-17). En l'absence de recherche archéologique ethistorique, nous ne pouvons affirmer quelle hypothèseest la plus vraisemblable.

Cependant. plusieurs autres théories ont été élaborées:les Newâh seraient des descendants des Austroides,cette théorie se basant sur des similarités avec lescivilisations de Mohanjodaroet Harappa (Sanwa11993 :13-14). Selon la bba;,-a V8lilsan1li ils sont entrés auNépaL à partir de l'Inde avec un roi (raja) Nanyadev, unroi, originaire de Karn~ (Wright 1990). Les hautescastes hindouistes new3.f;1sont originaires du Kerala etdescendantes des Nâyardu sud de l'Inde (Nepali, 196'5 :27-30).

253

Page 272: S. Manandhar - Parlons Newari

Certains historiens et ethnologues émettent de fortesréserves quant à cette idée selon laquelle les Newâ1;1seraient venus du Kerala; critiquant fortement cettehypothèse et ils conviennentaujourd'hui que les New3.bproviennent plutôt de métissages entre des populationsvenues du nord et du sud du Népal. Pour S. Lévi lesNewâ1;1sontarrivésau Népal parle nord.

.. Les névars sont les compagnons de Manjuçri;leurs traits comme leur langage marquent leurparenté avec les peuples du Tibet, aussi bienqu'avec les autres clans indigènes qui separtagent le territoire du royaume gourkha."(Lévi, 1905, 221).

M. Gaborieau (1978 ; 198) décrit en ces mots l'origina-lité des NewâJ,l,

"les Néwarne peuvent plus être classés commeune tribu; depuis bientôt deux millénaires cesont des gens de caste, qui ont développé etraffiné l'idéologie hindoue au point de sur-passer les gensde la plaine dans leurs argutiesen matière de statut. Si le fond de la populationest mongololde, les mélanges avec les popula-tions de la plaine ont été nombreux au coursdes siècles; il 0. 'est guère de caste qui soit desangtotalement pur, et des casles entières sontvenuesdu Mithila, voire de l'Inde du Sud L,)".

Physiquement les NewaJ.t ont des types variés maisculturellementils sont plutôt indiens.

"h. Les Néwar ont à chaque fois assimilé cesimmigrants, plusieurs couchesde population semélangent les unes aux autres. Les Néwar ontjoué un rôle tout à fait exceptionnel dansl'histoire du Népal. Us ont su créer unecivilisation de très haut niveau culturel, sanséquivalent parmi les autres groupes de languetibéto-birmane vivant au Népal et bien supé-rieur par exemple à celle fondée au XIIè sièclepar les lndo-népalais Khas dans l'ouest dupays. Dès le moment où le Népal entre dansl 'histoire-la première inscription date de 464

254

Page 273: S. Manandhar - Parlons Newari

après J. -C.. la vallée de Katmandou apparaîtcomme un centre intellectuel et artistique trèsriche" (Toffin, 1984 : l4-l5).

Les NewaQ. hindouistes notamment les Jha prétendentqu'ils sont descendants de tribus indiennes; par contreles NewaQ. bouddhistes, particulièrement les Driïyessaient de prouver que leur sang est métangé avec dusang tibétain. C'est vrai que physiquement les NewâJ.1sont beaucoup plus prochesde la population mongoleduNord du Népal. Par exception certains NewaQ. hin-douistes ressemblent à des Indiens. Jusqu'à maintenant,les NewaJ;1sont très attachés au système de castes et laplupart des fêtes (les funérailles en particulier) res-semblent aux rituels indiens. Les traditions, l'appa-rence physique des NewaJ;1confirmeraient qu'ils appar-tiennent à deux groupes différents. En conclusion etsous réserve de nouvelles découvertes archéologiques ethistoriques, nous dirons que les NewaQ.sont des habi-tants du Népal qui ont assimilé des migrants du nord etdu sud.

Les Newah dans 1'histoire: Bien que les NewaQ.soientdes habitants aborigènes du Népal, ils ne sont pasmentionnés dans les documents népalais comme NewâJ.1mais les castes de Néwar existant actuellement tellesque Salmi, Pradhan...) sont mentionnées. Le mot "Newar"apparaît de façon fréquente dans des documents unique-ment à partir du quinzième siècle. Dans l'édit de RamShah, le roi de Gorkha parle de " commerçants newar",Ensuite dans un documentde 1652, il Y a une citation oùappararaîtle terme "Newarbhasa",la langue des Newal,l.Autre citation dans un document de 1667 "un NewardeBulu". Autre citation encore dans un agenda: "en 1684,les Khas sont venus mais les Newar se sont battus"(Pradhan,1986 : 13).

On trouve des fragmentsde sculptures à partir du se-condsièc1e av.].-C. ŒangdeL 1982 : 10-t5>, Jusqu'à cejour, la plupart des réalisations artistiques du Népalsont 1'œuvre des New~ et les professions sont trans-mises héréditairement. On peut donc penser que cessculptures ont été créées par des artisans newaJ.l.

255

Page 274: S. Manandhar - Parlons Newari

Malheureusement le nom des artisans n'est pas gravésur ces objets.

On a vu que la civilisation newa.l;1a été florissantependantle régime MalIa. Cette période a été l'âge d'orde la culture newa.l;1.LesMalIa ont créé un grand nombred'oeuvres d'art. d'oeuvres architecturales et littérairesnewa.l;1.Le roi de GorkhaPrithvinarayanShah fut attirépar ce développement de la Vallée. Depuis la conquêtede la Vallée (769) par PrithvinarayanShah, la nouvelledynastie s'est adaptée à la civilisation newaJ;1.De mêmele nouveau roi du Népal. Prithvinarayan Shah a insistéson peuple pour qu'il respecte la culture newâ.l;1(Stiller,1968). Il a égalementparticipé à des fêtes newâJ;len tantque roi du Népal. Mais, au cours de l'histoire (de 1768 ànos jours) nous voyons que parfois les NewâJ;l ont éténégligés par l'Etat et malgré tout ils continuent à servirau Népal. Bien que les NewâJ;t travaillent dans la fonc-tion publique, certains d'entre eux ont accédé aux plushautes fonctions politiques. Comme les rois Mallas, lesShahrecrutentles Newa.l;1auxpostes de conseiller royal;actuellement. un certain nombre de ministres sontNewa.l;1.Ainsi, les NewâJ;l, en tant qu'intellectuels,artistes, conseillers royaux ou administrateurs conti-nuent-ils à constituer une élite dans le gouvernement.De nos jours, ils prennent une part active à la viepolitique. En tant qu'agriculteurs, commerçants etartistes, ils jouent également un rôle très importantdans l'économiedu pays.

Lieux d'habitation:

"Le Névar ne vit jamais isolé; il aime se loger,un peu comme le Parisien, dans des maisons àplusieurs étages et grouillantes de population,quitte à demeurer à l'étroit, aussi bien en villeque dans un village." (Lévi, 1905 : 248)

Les Newah sont concentrés dans la vallée de Kath-mandou. Les villes de la Vallée sont construites selondes croyances ou des schèmes religieux hindous, cescités sont de véritables diagrammes ou Mandala, quireprésentent l'univers à une échelle réduite. Elle sont

256

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divisées en cinq grandes parties. Cette division corres-pond aux professions et à la hiérarchie sociale deshabitants et est faite en vue d'amener la protection desdivinités sur la partie principale de la ville <Ie palaisl'oyat) (Pradhan,1986: 381).

La répartition par quartiers correspond aux métiersexercés par les habitants, métiers qui eux-mêmescorrespondent à une caste. Par exemple, le quartier deSaymi est connu comme étant celui des ateliers depresse à huile s:I/1: Laykusat), Daisat) (Dak~sal), Phal-casat), Nhüsat)".; le quartier Saugal tola de Patan estconnu comme le quartier de Tamrakar "Tamotwat)' '; lesquartiers de Sanothimi et Thimi de Bhaktapur sontconnus respectivement comme les quartiers des cultiva-teurs de légumes et des potiers (Manandhar,1998 : 35-36). Selon la réforme sociale du roi jayasthiti Malla(1382 -1395), les Intouchables viven tà l'extérieur de laville; surtout la caste PoOt! (intouchables), ceux-ci nedoivent ni habiter ni construire leur maison dans laville; de mêmele code social de cette époque leur inter-dit strictement d'entrer et de circuler dans la ville dèsle coucherdu soleil. (Budhathoki.2039 V. S. (1982)3".

Les Newat) ont émigré vers d'autres grands centres duNépal. notamment Palpa, Tansen, Butawal. Pokhara,Narayanga4ha. Chitawan. Bhairahawa. Biratnagar, Bir-ganj,Gaura, janakpur. Trisuli, et vers le Tibet. pour desraisons économiques. Ces Newa1)expatriés loin de leurpays d'origine maintiennentdes relations très étroitesavec la vallée de Kathmandou, donnant même à leurquartier des noms semblables à ceux des quartiers deleur ville d'origine. De nos jours on trouve des immigrésNewa1) en Angleterre, au japon. aux Etats-Unis, enFrance... En France, la culture newa1) n'est plusinconnue,surtout dans les milieux parisiens. Malgré ladistance géographique,les Newa1) retournent dans leurpays d'origine pour les cérémonies rituelles ou enCQreinvitent pour célébrer ces fêles leur prêtre d'origine. De

36. Le code de 2019 V. S. (1962) abolit la discrimi-nation parcastes et reconnaît à tous un statut égal.

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toute évidence, l'histoire des Newahest intimement liéeà la vallée de Kathmandou, qui est toujours le foyerprincipalde la civilisation, de la languenewa\1, objet duprésent ouvrage.

Vallée de Kathm~ndou: La vallée de Kathmandou se situegéographiquement au centre du Népal. à une altitudevariant entre 1300 et 1700 mètres.

La civilisation de la Vallée de Kathmandou s'estépanouie au bord des fleuves; Bagmati et V~numati.Depuis le Vè siècle (464 de l'ère chrétienne), cetteVallée est connue pour être un centre intellectuel etartistique très riche. L'époque de la dynastie Malla (dutreizième au dix-huitième siècle) est considérée commel'â,ged'orde la civilisation newa\1.Autrefois, le nom deNépal ne s'appliquait qu'à cette vallée, divisée en troisroyaumes (Bhaktapur, Kantipur. Lalitpur) sur lesquelsrégnaitla dynastie Malla et dont les habitants étaient enmajorité Newâ\1. Actuellement Kathmandou (Kantipudest la capitale du Népal; ses habitants appartiennent àdifférentes ethnies, mais la Vallée dans son ensembleest toujours majoritairement peuplée de Newâl;1 et sacivilisation reste influencéepar la culture indienne an-cienne. La juxtaposition de l 'hindouisme et du boud-dhisme a conduit une partie de la population à pratiquerun syncrétisme religieux.

Famille: composée de castes endogames, la société newaJ;1est patriarcale, comme la plupart des autres ethnies duNépal. Les filles mariées fréquentent leur maison na-tale. t1za/.tcbc}'après leur mariage, plus qu'on ne le faitchez les Brahmanes- K~tri. La relation familiale est trèsétroite entre parents consanguinset famille proche parle mariage. Cette relation se traduit par une répartitionstricte des rôles au cours des rituels et cérémonies.Ainsi les membres des familles paternelle et maternelleassurentconjointementl'éducation du petit d'homme,etl'aident à se faire une place dans la société (respon-sabilité commune).

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La plupart des Newatl viventdans des familles élargies,Trois ou quatre générations peuvent ainsi vivre en-semble dans une seule maison. Illustration:

Les te.rJœS g}œr3UI de parenté en newa~

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Système des castes et métiers: Chez les Newa1;1, noustrouvons une hiérarchie des castes qui correspond auxdifférents métiers, Selon le code de ]ayasthiti Malla, la

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société nevaJ;lest divisée en 4 catégories, 64 castes et725 groupes professionnels (Bhudhathoki, 1982 : 6).Chaque caste est désignée selon son métier et SOl1statutéconomique. Ainsi chaque caste a une place supérieureou inférieure dans la société en accord avec sa situationéconomique.

Caste Profession.Peobhiijl/,OCfni/lbarmO prêtres hindouistes(Jha,Rajopadyaya)GlIruju,guruhiijvii(Vajracaya)Barc(Shakya)

Sesya,fJ ( Shrestha)[fm,y (Tuladhar)

JyâpU<Maharjan )

~vn.u{Mal1andhar )

Rim (ChitrakadKhltSBh

Ch.tj:1ii(Ranj itkar )

Gathu( MaID

Nou (Napit)Kou (Nakarmi)Dhobi Dhobyâ (Rajak,Sangat)Tii.t?37

Bhii.1J#

Pulupult?

Nay ( Sahi, Khadagi,

prêtres bouddhistes

prêtres des monastères:biIluip, bahi et orfèvresfonctionaireset commerçantscommerçants et artisansagriculteurs et assistants(serviteurs)presseurs d 'huile de co12a,techniciens et commerçantspeintresagriculteurs et porteurs depalanquin, dOteinturiersjardiniers, fleuristes etagriculteursbarbiersforgeronsblanchisseurs

tisserand d'un tissu spécial,"pJuio.gJl"pour le rite desfunérailles#prêtres des funérailles commeserviteurs du défuntporteurs de torches des ritesde funéraillesbouchers, service de la

37. Les castes marquées # ne rendent plus leurs servicesrituels à leur "patron "selon la tradition.

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Kasai),,"38

.Jogi (KapalLDarSandhatO

,.

KuluR'8/1, Py8/1lii( Pode,Pore)""

purification chez les classesmoyennes, musiciens desfunéraillestailleurs et musiciens rituelset jouent aussi le rôlesymbolique des défuntscorroyeurspêcheurs, chasseursd'oiseaux, balayeurs, gardiensdes t.emples des déesses-mères,pL.rhet des terrains decrémation, 01f1Sâ.t18balayeurs, éboueurs ...<Oldfield, 1980 : 177-188)

C;FHmc,cydmkhlJ/a..{l(Cyamakhalak,Camrakar)#. La hiérarchie des castes recoupe une division en pro-fessions héréditaires (Slusser, 1982 : Il). Les enfantsnewâ.l). apprennent ces professions avec leurs parents(pratique dans l'atelier familial traditionnel). Dans lasociété. leur statut est fixé par leur métier. Le prêtreest au sommet de la hiérarchie, les commerçants etfonctionnairessont au niveau supérieur, les artisans etagriculteurs au niveau intermédiaire, les basses castesenfin travaillent comme serviteurs des autres castes auniveau inférieur. Des règles hiérarchiques complexesréglemententles relations entre les groupes profession-nels considérés comme des sous-castes ou sous-classes.Même une petite nuance de statut interdira le mariageentre des sous-castes ou sous-classes différentes.Chaque groupe professionnel doit rendre des services àla société, en retour il aura le droit de recevoir del'argentou certains objets. Par exemple:. le prêtre fournit son service religieux et ritueL en

conttrepartie de quoi il sera payé en argent da.k.siniiet en objets sin

38. Les castes marquées d'un asterisque sont en trainactuellement d'abandonner leurs services rituels chez lesparticuliers, cependant elles conservent leurs autrespréro gatives (office gouverne men tal;commerce).

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. le boucher. Nay, le musicien, Jogi... fournissent leursservices pendantles funérailles et ils ont le droit derecevoir une somme d'argent dos/ura, des vêtementset des repas comme don, diino (BU(:Jhathoki, 1982 :10, 16, 22). Bien que constitutionnellement le codenépalais du 1964 (muluki oin 21l2l) ait égalisé lestatut des tous les Népalais. la hiérarchie de casteset professions héréditaires persiste dans la sociétéNewab..

Habitudes alimentaires: Normalement, les New~ man-gent quatre fois par jour" petit déjeuner, déjeuner,goOter et dîner'

,.Bien que tous les NewaQ.n 'aien t pas la

mêmefaçonde manger. ils prennent plaisir à ses diffé-rents mets. Les paysans prennent leur déjeuner en selevant. puis vers midi et vers trois ou quatre heures ilsprennent leur goOter Kallla aux champs, le soir ilsdînent à la maison (Manandhar;l993; a). Que mange-t-on et que boit-on chez les Newa1;l?1. Kallla "petit déjeuner" : Très tôt le matin, ils

prennent "un petit déjeuner", dont la compositionvarieselon les familles et le milieu d'apparrtenancesodo-économique. La plupart des NewaJ;l.prennentune boisson chaude Oait. thé ou misriKar;j, "eaubouillante, beurre et sucre") avec quelque chose àgrignotedœuf dur, pain, farine d'orge grillée, petitgâteau fait à la maison, ou poignée de maïs).Certaines personnes âgées prennent une petitecoupelle d'alcool. ai.ûi/1avec un œuf sur le plat. Lespaysans mangent un vrai repas s'ils doivent allertravailler aux champs.

2. ff"'JOâ"déjeuner": Ils mangentun vrai repas avec 4plats et une sauce pimentée vers 9h 9h30. au plustard avant midi. Ce repas comporte du riz cuit à lavapeur, /ii., de la soupe de lentilles, /eye, une sorte delégume, tarabiri, un peu de viande,lii. et une sorte desauce piquante, &.-711/ra..Parfois la viande et leslégumes sont cuits ensemble, comme la ratatouille oule pot au feu français ou encore les légumes ducouscous marocain. La plupart des New~ boivent del'eau au repas: dans certains villages il y a des gens

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qui boiventdu lhvll" du vin de riz ou millets" fait àla maison.

3. lucnii "goOter/apéritif": Vers trois ou quatreheures de l'après-midi, les NewaQ. mangent uneassiettée de riz en flocons avec des légumes ou de laviande; certains mangentune galette faite avec de lafa..rinede lentilles, de blé, de riz ou de mals... faite àla maison et accompagnéed 'une tasse de thé ou d'unecoupe de lhvll"vinde riz ou millets".

4. bell "dîner" : Vers vingt heures, ils prennent undîner composé du même genre de plats que ledéjeuner.

Relittion : Dans la société newa.l;l,on trouve l 'hindouismeet le bouddhisme: ONlhayiinaet vajl71}'1ioa(Grand véhi-cule ou voie de diamant), hina;yanaet tiJenvâila (petitvéhicule). Récemment quelques NewaQ.se sont convertisau christianisme, La majorité des NewaJ.) suivent lesrituels de l'hindouisme et du bouddhisme Vll/ra..vana.Bien que bon nombre d'entre eux se déclarent boud-dhistes, la société néwar est hiérarchisée selon unsystème de castes qui lui est propre et se situe donc defaçon originale par rapport aux castes indo-népalaises.La majorité des NewaJ.) est bouddhiste. mais a étéfortement influencée par l'hindouisme (Chattopadyaya,1980: 4). Les J7>4I.t~fW1ibouddhistes sont influencés parl'idéologie hindouiste (Gellner, 1992 : 83-87). C'est laraison pour laquelle la plupart des artisans se déclarentbouddhistes alors qu'ils suivent des rites de passagetantôt hindouistes, tantôt bouddhistes. Les Newa.l;l,hin-douistes aussi bien que bouddhistes, sont influencéspar le tantrisme, lequel prescrit des sacrifices au feu,hOOla.des offrandes sacrifices d'animaux aux divinités,la consommation d'alcool et de viande et la réunion dupouvoir de l'homme et de la femme (LQwdin, 198'5 : 11-13).

L'observation de la société newaJ.)montre un syncrétismeentre hindouisme et bouddhisme: les Newah font leursoffrandes aux divinités, tantôt comme hindouistes tantôtcomme bouddhistes. Par exemple, les Manandbar, lesChitrakar... se reconnaissent comme bouddhistes, mais

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ils font des offrandes aux divinités ainsi que despèlerinages dans les lieux sacrés hindous. De même lesNewaQ.hindouistes n 'hésitent pas à faire des offrandesau Bouddha ou à entrer dans les monastères, bihiira ethii/ui!1.Les bouddhistes et les hindouistes peuvent fairedes offrandes à une même divinité, mais différemmentselon leur propre croyance. Ainsi, la divinité de lasagesse est vénéréeà la fois sous le nomde Manjusri parles bouddhistes et celui de Saraswati par les hindou-istes. De plus les bouddhistes honorent les divinitéshindoues: GaneSa, Kumari, Surya au cours de leursrituels. Les NewaJ;1qui se déclarent eux-mêmes boud-dhistes (mahiiyiini vairayiini theraviidJ) ou hindouistes(Sivamiirgi Vai$!lvl, Sakts) ne sont pas stricts au pointde ne suivre qu'une seule voie. Il n'est. pas aisé dedistinguer les hindouistes des bouddhistes.

Activités économiQues: Les NewaJ;t sont agriculteurs,commerçants et artisans. Selon le code de JayasthitiMalla, chaque groupe professionnel a ses propresactivités et responsabilités dans la société. Actuelle-ment dans la vallée de Kathmandou, personne ne peutplus vivre de son métier traditionnel. ja.FwBâ prathâ.rémunéré sous la forme de dak~'LjJ;l,dastura, sirO etdrina. De plus les NewaJ;1veulent toujours progresseréconomiquement et développer leurs talents. Ils fontdonc autre chose à côté de leur activité traditionnelle"jajamâni" pour arriver à vivre mieux. Exemple: lespeintres Chitrakar continuent à fabriquer leur artisanatpour les rituels selon la tradition mais aussi pour levendre aux touristes. Depuis toujours, la plupart desproductions artisanales newaJ;1 sont destinées nonseulement aux Newah mais aussi aux autres ethnies etaux pays voisins, le Tibet et l'Inde. Actuellement ilssont aussi commercialisés dans différents pays d'Europeet d'Amérique,

La plupart des NewaJ;1,même les fonctionnaires ontsouventunmagasinau nom de leur famille. Il y a toutessortes de commerçants: vendeursde pierres précieuses,orfèvres, marchands de tissu, de tabac, d'aliments,d'instruments aratoires, d'ustensiles de cuisine, de

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meubles. patrons de restaurant. de café, bhatlr, tuccachey; tuccil pa.'<"lç*,,9,etc. Tous sont appelés "commer-çants", sahuou :iilhuji. Les Newa.1}.expatriés dans desvilles étrangères ont les mêmes boutiques qu'à Kath-mandou, sarles d'extensions des magasins d'origine dela capitale népalaise.

Caractère aitricole : La plupart de agriculteurs newal;lont leurs propres champs dans lesquels travaille toutela famille. Pendant. la période du repiquage du riz, ilsfont des échangesde main-d'oeuvre, bo/il. s'aidant àtour de rôle entre familles, voisins et amis. Actuelle-ment, le système de bola est devenu rare et la plupartdes agriculteurs sont obligés d'embaucher de la main-d'oeuvre expérimenté pour la période des grandstravaux aux champs. Les principales productions sont leriz, le blé, le maïs, la pomme de terre; les productionssecondaires sont. le colza, la moutarde, les millets, lesoja, les petits pois, les pois chiches, les fèves, lesradis, oignons.1'aïe, les asperges, le choux-fleur, choux,les courgettes, les citrouilles, les concombres, desfruits selon la saison... et tous les légumes verts citésdans le lexique à la fin de l'ouvrage. Certaines famillesélèvent. vaches, buffles, poulets, canards, chèvres,moutons... Pour les productions agricoles les paysanssont autosuffisants et mêmevendentdes céréales et. deslégumes à la ville. Aujourd'hui encore un agriculteurnewâ1;laurait honted 'acheter des produits alimentaires.

Caractère commerçant: Autrefois le système de castesétait t.rès contraignant pour les diverses professions.Les Shrestha (JosL Karmacary, Duwa,1;t, Nekü), étaient.

39. Les boalli ou Ilfcal pasa..(J ou les mots marqués d'unasterisque * désignent de petits magasins traditionnels où

l'on boit de la bière et de l'alcool avec quelque chose àgrignoter ou des petits plais de viande, de galettes de farinede lentilles. des œufs fris avec du riz en flocons. Quelqu'unqui a l'habitude d'entrer dans un boatti ou Il/ce a pasa..(J est

considéré comme étant une mauvaise personne. Il Y a vingtvingt-cinq ans les Newa,1;l de Kathmandou ont commencé àcréer des hôtels-restaurants et des cafés modernes.

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des marchands de tissu et d'alimentation. Les Jyapuvendaient leurs produits agricoles. Les Manandharvendaient leur huile de colza et avaient également desboutiqueais d'alimentation (ManandharJ993 : 1-4). LesNayvendaientde la viande et du lait, les Pade vendaientdes canards, des œufs, des poi~ons, des récipients, desbalais et des brosses à cheveux faites en fibres debambou. Vendre n'était pas une question de profituniquement c'était à la fois un devoir et un droit pourune caste professionnelle. Actuellement. les NewâJ;lneprêtent plus comme autrefois attention aux marchan-dises vendues, ils voient plutôt le profit.

Artisans: Dans les professions très spécialisées, lesartisans continuent à travailler selon la loi du quator-zième siècle. La plupart des bouddhistes sont desartisans héréditaires qui sculptent des images surmétaux, bois, pierre, ivoire et font également lecommerce de leurs produits. Ils travaillent dans depetits ateliers traditionnels et familiaux, mais leurproduction est importante en raison de la demande.

Les orfèvresfabriquentdes bijoux pour lesquels ils ontune bonne clientèle, des Népalais qui viennent pourfaire faire leurs bijoux en or et en argent décorés depierres précieuses. Ils fabriquent des objets rituels etdécoratifs en argent ornés de différents motifs en or,pierres précieuses et semi- précieuses. Actuellement,laplupart des orfèvres fabriquent des bijoux en argent demodèles variés avec un mélange de différents motifs etdes sculptures des divinités bouddhistes et hindouistes.Ces artisans vendent leurs produits au sein de l'ethnienewâ.l;1,dans les autres groupes Népalais, au Tibet. enInde, ainsi que dans certains pays occidentaux.

Les Tamrakar et Kansakar fabriquent des objets demétal. notammentde cuivre rouge, de laiton, de bronze,de plomb. Ils produisent des instruments aratoires, despinacles de temple pour les vendreau Népal et au Tibet.

Les Kau fabriquent des objets en fer, notamment descouteaux, .khll.kllriclIppi des instruments aratoires, .ko,,plet des armes, tarrJ'iira....

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Les artisans newâ\1 sont très appréciés au Tibet et enChine depuis le treizième siècle. En 1224, Arniko s'estrendu au Tibet, avec quatre-vingts autres artisansnépalais. Ensemble, ils ont construit un stupa d'or àLhasa. Le talent d' Arniko fut reconnu par KublaI Khan,l'empereur de Chine, qui l'invita comme un architectetalentueux. Il a construit le "stupa blanc", srvayatcail;FHà Pékin, en 1271 (Joshi, 2044 V. S. (987) : 39-40). L'empereurétait très contentde son architecture etil l'a nommé directeur du développement de la cons-truction impériale de Chine en 394 N. S. (1274) (joshi,2044 V. S. (1987) : 91-92). Il est mortle 11 mars 1306;après sa mort, il a été honoré du titre du Duke of Lianget de la médaille Minghoi (Joshi. 2044 V. S. (1987) :107). Dans les années suivantes, de nombreux orfèvreset commerçants newa);l,se sont installés au Tibet. Ils onteu le privilège du droit d'extra territorialité au Tibet audix-septième sièc1e.ooet ils l'ontexercé jusqu'à la guerrede 1855-56 (Uprety, 1980 : 20-21 et 83). Ainsi lesartisans newâ\1ont-ils eu une grande influence sur l'artdu Tibet et de la Chine.

"The influence of Newar art on Tibetan art istoo large and too complex a subject to betreated ..." (Macdonald et Vergati 1979 : 32).

Associations socioculturelles: Les Newah vivent eoforte solidarité familiale et sociale. Ils possèdent des

40. D'après le traité signé entre Bhim Malla de Kathmandou et leDalaï-lama au dix-septième siècle, les Dhakhvâ.l;1. une sous-caste ou classe sociale dans les castes Shakya et Vajracarya,ont été commerçants au Tibet et ils sont à présent très riches.Bien que les Newal,1 n'aient plus les mêmes privilègesqu'avant, et qu'après la conquête du Tibet par legouvernement de la République populaire de Chine et qu'iln'yait plus un commerce important entre le Népal et le Tibet,certains orfèvres continuent cependant encore aujour-d'huide commercer avec des Tibétains comme avant. Plusieursfamilles Shakyaet Vajracaryade Patan exportent les produitsde leurs artisanats au Tibet jusqu'aujourd'hui. (Pour plus dedétails voir: D. R. Regmi. 1966 I Erberto Lo Bue, 1985 I LBou1nois et Chen-Ha-Chia, 1972..

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associations socioculturelles et religieuses que l'onappelle Kut1Jl! pour travailler ensemble et prendre lesdécisions collectives, résoudre des problèmes socio-culturels et économiques. Le KU/hlest basé sur la caste,le lignage et la localité. Les buts du guthi sont deperpétuer les coutumes socioculturelles et religieusesainsi que les cérémonies de la communauté (Regmi 1987: 629-631). Certains gutl1i ont des buts très précis;allumer des lampes dans certains temples, jouer de lamusique religieuse, distribuer de l'eau ou le goOter auxpèlerinages pendant certaines fêtes, réparer des abrispublics (phalcii, Sflla!1), des temples, organiser lescérémonies du cycle de vie ainsi que les crémations.C'est une sorte d'institution charitable dont les mem-bres travaillent pourle groupe; en outre, le gllt1Ji régitl'ordre social, déterminantdroits et obligations.

Les familles riches donnent leur champ, leur maison,une partie de leurs biens, leur propriété et des objetspour financer les activités de ces associations gu/hi Lescotisations de membres, glltbiy;ir, des amendes pourmanquement aux règles reviennent aux glllhi commerevenus. Les gut1Jl'fifrutilisent ces biens pour atteindreles buts du gut1Ji Il y a plusieurs types de gut1Ji dontles principaux sont les suivants:

C degllptïja rôigupiija)Jgulhi: C'est une associationpatrilinéaire dont les membres, gutbiya.r, sont tousde proches paren ts. Ce glltblest constitué des doyensde chaque maison (famille), des membres principaux,et de tous les membres de leur famille. Toutes cespersonness'appellent sapil'ldiphub: car les adultesqui font partie de ce gllthiresteront en deuil en casde mort de l'un des membres. La réunion de ce gulllia lieu au moins une fois sinon trois fois par an.

o sI gllthi et san;if1 glltlli (association pour lesfunérailles) : Chaque caste newàQ. a sa propre

-{I. Le mot~ gll/hivient du t:rftfto gos/hi (skU en népali

cela s'écrit~ gu/hI (nép.), et en nepâ.labh~ ~ gu/hiA l'exception du mot néwâ.J;1Jes autres mots sont accompagnésdu l'abréviation correspondante entre parenthèses.

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association pour les funérailles: sanii/-lgu/hiet ~"'i'sut/Ji Le sanii{J gutbi a pour rôle de préparer lacrémation. Les membres de sanii/-lguthi s'occupentd'informer du décès les personnes concernées et lesfamilles du défunt, afin qu'ils puissent venir rendrehommage au défunt. Les membres du sanii/-l guthiprocèdent aux achats nécessaires pour les funé-railles: du bois. du beurre, de la paille, du tissu.des fleurs,... Normalement la famille du défuntrembourse le gutb/. si la famille est pauvre, ladépense sera prise sur les fonds du gutbi Le .:5Nmi/1

guthiest responsable égalementde l'organisation desfêtes commémoratives du défunt. Les membres desan;i/Jguthisontaussi responsables de l'organisationdes grands repas. "J--qq;:, bhvlJ_~ pendant les cérémo-

nies de rituels du cycle de vie (pré-puberté. mariage,consécration de personnes âgées..,). Quant auxmembres de si' gUtbL: ils sont responsables de lacrémation en cas de mort d'une personne liée auguthi

o nâsa/lptïja guthi: Le .oasa,pptïja guthi de chaquequartier joue le rôle d'une institution de formationartistique notamment pour la musique. la danse, lethéâtre. Le .o;l.~ptïja gu/hi est sous l'autorité duchef du quartier. kaj£. Il regroupe des hommes quisavent jouer des instruments de musique et chanterles hymnes religieux : nigaet chants, bhajana.Ceuxqui ontdu talentdeviennentprofesseursde musique,guru, et sont considérés comme doyens du gu/hi. Ilsdonnentdes cours de musique. de danse... aux jeunesdu quartier chaque soir. Les Newatt donnent cesenseignements pour continuer leurs traditions demusique et de religion. Au premier jour del'apprentissage a lieu une offrande au dieu de lamusique et de la danse, Nasa,fu/.,vo.Pour les Newal;1rappelons-le, ce dieu est une des formes de $ivadansantNrityanath (skU (ManandharJ994 : 70-79).Une fois par an. le niisa,pptïj;j guthi organise unegrande cérémonie pour faire des offrandes au dieu,

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ainsi que pour donner un concert destiné à montrerle talent des exécutants et choisir un champion.

De nos jours de nouvelles associations se sont forméesdéfendant leur identité culturelle, notamment fI1i.'1Oi:B.l:l1ala/1,jl1fA'ew"S/1,misij pl/cap, o.eTvâ{uleF dabtl.. qui ontdes motivations à la fois socioculturelles et politiques.

Langue: Les Newai;lOntleur proprelangue, qui s'appelleà la fois néwarÎ, newâ1;1bhây et nepâlabh~. Dansl'administration cette langue est reconnue sous le nomde néwari. C'est une langue parlée et écrite. EUe a sespropres écritures: ranjaniilipi bl1l/jfmvaplipipraca'/i!ll-lipi etc. De nos jours, les New~ n'utilisent pratique-ment plus cette écriture sauf pour les rituels. Ilsempruntentles caractères devlJllagari écriture d'originedu sanskrt. La plupart des NewaJ;tne savent plus écrireles écritures newa1;1,c'est désolant (voir les détails dansla troisième partie).

Rites du cycle de vie. samsKar. e\ « : Selon lecode népalais, un enfant atteint sa majorité à l'âge dedix- huit ans. Dans la société newah, le statut d'unindividu (enfant, adolescent, adulte) ou la majoritéreligieuse et civile ne dépendent pas uniquement del'âge, mais aussi des cérémonies rituelles du cycle devie qui définissent le statut d'un individu.

Naissance: A la naissance, le nouveau-né est considérécomme une "vie innocente" l1ya/J maai. L'enfantn 'a pasle droit d'être habillé de vêtements cousus jusqu'au jourde la purification. On l'emmaillote dans un petit mor-ceau de paliisi déjà usagé, ieff.. Au sixième jour après lanaissance a lieu le rite pi f.'lziygl/ ou f.'lzaiti(nép.)42 alieu. Le dixième jour, le rite de purification; et entrecinq et six mois après la naissance aura lieu lacérémonie de première nourriture solide. C'estseulement après cela que le nouveau-né est considérécomme membre du clan paternel. de~Tl/ptiiaKl/'bj

42. Pour les détails voir. Nepali, 1965 . 92-93/ Levy, 1990

660 et Pradhan, 1986 : 83-84

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Adolescence: rituels de pré-puberté: Les Newât).célèbrent plusieurs initiations lors de la pré-puberté.entre cinq et treize ans. Il y a deux rituels de pré-puberté, pour les fillettes et deux pour les garçons.. Le premier rite pour les fillettes (de cinq à onze ans)

est la fbi mariage symbolique avec un dieu43, Par cerituel la fillette est considérée commeadulte.

. Après le rite du ibi et avant l'arrivée des premièresrègles, a lieu le rituel biirbJi/1 tilygu ou confinementdes filles. Le rite dure douze jours pendant lesquelsla fillette reste enferméedans une chambre sans voirni le soleil ni aucune personne de sexe masculin.Après ce rituel la fillette est considérée comme uneadulte mariable.

. Le rite busA khakegllOu cudiikarma,44 est le premierrite de pré-puberté pour les garçons. Il a lieu entrecinq et treize ans; par ce rite le jeune garçon entredans le clan paterm~len tant qu'adulte.

. Après la cérémonie busA ld1.Jikegllet avant le mariageaura lieu le second rite de pré-puberté pour lesgarçons, koytiipüjlJ "remettre le cache-sexe" ou barecbuygll "faire un moine"4:i, Par ce rite le garçon estconsidéré comme un adulte mariable. Par le rite barecbuygll, les hautes castes newaJ;l bouddhistes. Shakyaet Vajracarya. font entrer les jeunes garçons dansleur association baudboSlLlg1J de hii11Ji/1.baJu: bibiir(skt.) et aussi les initient aux fonctions de prêtre. Ala suite de quoi le jeune garçon est considéré commele prête Vajracaryama.jraca.rya, 1989 : 13).

43 , Lors de ce rituel. la fillette se marie symboliqueme11t avecU11dieu, Narayall ou Kumar, La plupart des a1lthropologuesc011sidère11t que gr-âceà ce mariage ri-tuel. une femme newal;1ne devient jamais veuve même si son mari humain meurt, etencore elle est libre de divorcer et de se remarierultérieurement(Allen, 1982 I Vergati, 1982 )

44,bll~'il kl1alœgll,litt : raser les cheveux avecIesquels on est né.Les prêtres utilisent le terme sanskrt cllltâ-hrma, pour cela,

45,koYfiiptijilest le terme néwari, Ce rite s'appelle br'll/abandiJo

en népali, lIP81uIJ'''O.I10ensanskrt. et baredll1.reg'll chez lesVajracaryaet Shakya(Locke, 1975 : 1-23 )

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Maria.e:e : Le mariage, ib.ipa-4foest un engagemententre unjeune garçonet une jeune fille de vivre ensemble le restede leur vie. La plupart des maria.ges sont arra.ngés parles parents. Les Newa1;lprennent de multiples précau-tions pour choisir un conjoint. Il peut s'écouler aumoins. un an entre le commencement de la recherched'un candidat et la cérémonie finale de mariage. Dans lasociété newaJ;l, c'est seulement après le mariage qu'unhommeou une femme devient un être complet, procurantdes descendants à la famille.

Consécration des personne âgées: Il y a trois sortes deconsécrations pour les personneâgées, ce sont:. La cérémonie hurJ jffko : Parmi toutes les et.hnies

népalaises, seuls les Newa1) prat.iquent le rite hwii/irko, Il exist.e trois hllnijâ'kosuccessifs: hbimaf'lllbil-roha!1o, ont lieu à l'âge de 77 ans et 7 mois; devara-thiirohll.!1a célébré à 88 ans et 8 mois (Vajracarya,1973 : 26 )~7 et miUlliratbarohana ou srvargilralhar-obi1!1a, a lieu à l'âge de 99 ans et 9 mois (Vajracarya,1973 : 28). Ces consécrations marquent que lapersonne âgée est. trois fois née, ce pourquoi elle estvénérée comme une divinité,

. La cérémonie thakall lllygll: Dans l'association duclan degllptïjagllthiou aut.re gll/hi les membres sontclassés hiérarchiquement selon leur âge, Le doyend'âge de l'association devient responsable de toutesles activités du groupe, Ainsi, pendant les fêt.es etles cérémonies de glltbi lui et sa femme jouent lesrôles principaux Ils sont appelés thakilli (thilklllI)et /haklllinaJ.1'L'accession à ce rang est marquée parune cérémonie nommée thakali1i1llIY!l'll, Une consé-cration supplémentaire" dek11il

,.dik.sil (skUk~);'~lI,

46. i.f1ipa. est le t.erme newa..I;1pour" mariage ". Actuellement les

Newah utilisent ce terme seulement sur les cartesd'invitation écrites en nepa.1abh~a.. Dans la vie quotidienne,ils désignent le mariage par le mot bya, la forme courte duterme né pali f'I"bil.IJa..

.7. Selon Nepali (1 %5), cette cérémonie a lieu à l'âge de 84 ans

et 4 mois et s'appelle sal1a.s.rJCondradarSano.

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aura lieu au cours de laquelle le nouveau thakiili--thiikulioaki' apprendra les règles d'offrandetantrique, IantriqucpiJjahidhi

. La cérémoniea£.:ap1uygu ou thapa1uygu: Quand unVajra.caryaou unShakyadevientle doyen du clan oudu monastère, /Jiil1iifl" on célébre la consécra-tion aeiirya, ou aea lUYNU qui marque son nouveaustatut au sein de l'association monastique. Au coursde ce rite, le doyen célébre le culte tantrique,deld1apiJjii. A la suite de quoi il est considéré commele prêtre doyen et puissant Œajracarya, 1989 : 13).

Funérailles: Les Newâ1;1incinèrent, daha ~d1sJ..iira lecorps du défunt. (par exception, l'enfantmort avantl 'âgede deux mois est enterré). Les rites liés à la mort,mpt,ru samskiira ou antpasthi constituent le derniersam~lkiira.de la vie humaine.Les Newahcommeles autrespeuples népalais croient que l'âme d'une personnecontinue toujours à vivre après sa mort. Pour les Newa.J;l,la mort n'est qu'un intervalle entre la vie actuelle et laprochaine. Ainsi. ils préparent leur vie future duranttoute leur vie présente. La famille prépare le voyage del'âme du mourantdès son dernier souffle. Et aussi aprèsla mort d'un individu. la famille du défunt. célèbredifférents rites et fait des dons à son prêtre pourfaciliter le voyage de l'âme et sa vie future; dans l'au-delà et sa réincarnation.. Les gens donnent plusieurs praSiida, littéralement

"bénédictions"4S de divinités au mourant pour queles dieux le bénissent. La famille fait don d'unevache, gaudiinaau prêtre, ainsi le défunt aura unvéhicule pour traverser la rivière hai/m"nijusqu 'à laporte du dieu des morts, J"3Dl8OJf'HrJ.

. Lorsqu'une personne meurt, on met un petit morceaud'or dans la bouche du défunt. Cela sera un trésorque le défunt pourra utiliser pendantson voyage versle royaume des morts, l'àmaloKa..

'IS pr'a_~(1a est le terme sanskrt adopté en népali et néwari pour

désigner ce qui a été offert aux divinités et redistribué auxgens.Le praSilda est un symbole de bénédiction.

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. Quand le défunt sort de la maison. les membres de lafamille parsèment son corps de grains de riz souf-flés, t8yet de vermillon, shira, symbole de vie et debon augure, signe d'au revoir non pas d'adieu.

. Les enfants, surtout les fils et la femme du défuntobservent le grand deuil et ils seront isolés desactivités sociales pendant un an. Durant cettepériode, chaque matin, la famille fait des offrandesau nom du défunt. et célèbre aussi les différentsrituels qui suivent la crémation, les sixième,septième, dixième, douzième, treizième, quarante-cinquième jour, puis tous les mois. Au bout d'un an,la date de la mort (la personne mort acquiert alors lestatut d'ancêtre) sera commémoréeannuellement.

Divertissements: Les divertissements tiennent unegrande place dans la vie des NewaJ;l.

.. Il sait jouir de tous les plaisirs que la naturelui donne; il chante, il cause, il rit, il goûtefinalement le paysage. se plaît aux pique-niques de gaie compagnie,dans un site ombragéprès d'un ruisseau ou d'une source, à l'abrid'un vieux sanctuaire, en face d'un spectacleaimable ou grandiose." (Lévi, 190') : 248-49)

Il y a un peu plus d'un siècle, S. Lévi a décrit cettenature des NewaJ;l,il en est de même encore aujourd'huidans cette société. Presque tous les jours de l'année,lesNewâ.J).fêtent une occasion de la vie; célèbrent un rituel.participent joyeusement à une des festivités locales,régionales ou nationales. Chaque coin de la ville, desvillagesnewâ.J).est animéde diverses fêtes. Agriculteursou étudiants. tous prennent plaisir à partager desmoments de loisir. Ils prennent plaisir à bien manger,boire, chanter, danser, jouer de la musique. Ils partenten pèlerinage à la fois pour s'amuser, jouir des plaisirsd'une festivité, découvrir des sanctuaires et la nature.Ainsi chaque jour de leur vie est une fête. Un dictonindique bien que les NewâJ;1sont fêtards au point de seruiner, nCrni!zscnabhva,.vnam (~: ~ 'J-~j.

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Fêtes. ~: ""R<f:, nakl1ao m.kl1al1 : Pour les NewaJ;1.,presque tous les jours de l'année est jour de fête;certains sont célébrés par un simple culte, d'autres parde grandes festivités. Le terme néwari pour "fête" est~: "R{:, na..kl1a/lmJ:i18,fJ.Chaque mois, il y a au moinsune sinon deux ou trois fêtes que les NewâJ;t célèbrentdans de grandes festivités, (repas, musique, danse,culte...), parfois la fête dure plusieurs jours, Toutesleurs fêtes sauf une sont célébrées selon le calendriernewâJ;L nepala sambat"'" qui est le calendrier lunaire,Certaines fêtes semblent d'après leur noms communesaux Newâb- et aux autres peuples du Népal. mais lesNewâJ;t ont leur propre manière de les célébrer, etcertaines de ces fêtes leur sont tout à fait particulières.Leurs principales fêtes sont des suivantes:. sJFaotf mtlrlJJJ/1et nl1udf. la fête de trois jours et le

nouvelan newah (octobre-novembre): Comme tous lesNépalais, les NewaJ;1 aussi célèbrent la fête deyamapaocaka,quÎ dure cinq jours, consacrée au dieude la mort, Yama, et ses serviteurs. Les N~célèbrent cette fête d'une façon différente de celledes autres peuples'W. Ils la fêtent pendant cinq jours:deux premiers jours, par un simple culte (des chienset des corbeaux) et les trois derniers jours en grandefestivité, au nomde sfI'aoli "pilait comme suit :

1) .lak~mipiJjii : Le date de .kau/ilK;]Iima./," le dernierjourde l'annéeselon le calendrier du nepa/asamlJat,les Newah célèbrent le culte de la déesse de laprospérité et de la fortune, La.K~.DlipiJjB,.Ce jour làles maisons seront purifiées, décorées de guirlandesde fleurs, Dès que le soir tombe, tous les coins de la

49 L'ère nepiiJo ::;"o.tiJba!est 879 ans et environ 10 mois plusjeune que l'ère occidental et 936 ans et environ 7 mois etdemi plus jeune que l'ère ViK.ram samba! du Népal Le 29octobre de l'année 2008 commence l'a.nnée 1129 de nepàJa.samba! Voir le calendrier ou la table des mois newah dans leprésent ouvrage.

50 Pour le détail de la fête et la manière différente de lecélébrer chez les Newâ1;1,voir Anderson, 1988 ; 164-174.

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maison, à l'intérieur comme à l'extérieur, serontillumi.nés au moye.n de lampes à huile. Pendant lanuit chaque famille fait une offrande à la déesseLak~mi et aux coffres "sefa" à bijoux lisa, et d'argent(dans lesquels est déposé la photo de Laksmi}. LesNewaQ. ajoutent dans leurs coffres une partie del'argentdes profits de l'année et prient la déesse deleur accorder une nouvelle année plus prospère quela précédente. Après le culte, toute la famille mangeun repas à base de gâteaux, de viande,d'alcool....

2) mlulptJjaet ohudà: Parmi tous les peuples népalais,seul les Newah célèbrent cette fête comme leur nou-vel an, et souhaitent bonheur et longévité à tous enfaisant une offrande à sol, m/Japilftl Le jour kacl1a1ilt-I1VSft<lfu/1on célèbre à la fois le commencement denepala sambat, nl1l1df (nouvel an) et cette offrande àsol, m/Japilja. Tout.es les rues des quartiers newaJ,1seront décorées par les artisans newâJ;1. Selo.n lesquartiers où ceux-ci habitent, ils décorent leursrues avec des portes d'entrée décorées par leursproduits (objets de métal, de terre, de pierre, debois, de paille, de papier, de tissu..J. Pendant lasoirée, les maisons ainsi que les entrées serontilluminées par des lampes à huile. Vers huit ou neufheures du soir, chaque famille célèbre le .ml1apiJjà"culte de ses propres corps et âme". Cette fête estpurement familiale y privée. Ils font un diagramme,mapdJ/1(mandalâ) pour chaque membre de la familleet aussi pour le dieu Ganesa(symbole de bonheur, debon augure, talent, prospérité, victoire...> et le dieude la mort, Yama. A travers le Ola.(lda/J

'ils font

offrande de l'âmeet du corps de chaque i.ndividu. Ledieu Ganesasera vé.né.réle premier, puis les membresde la famille et le dieu Yama. Par cette offrande, lesNewah souhaitent et demandent à la fois bonheur,

51 Cette date de l'ère nepala samba! tombe un jour situé entreoctobre et novembre(selon l'année il tombe en octobre ou ennovembre)dans le calendrier occidental. En 2008, le premierjour de l'ère nepllla..,"IJJiJbatest tombé le 29 octobre marquantle début de l'annéell29.

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bonne santé et prospérité pendant toute l'a.nnée. Let'ulte se çondura avec un grand repa.s. bllv3}":Certains commerça.ntsnewâl.1 commencentun nouveauregistre comptable ce jour-là. Depuis environ deuxdécennies les Newa};l organisent des processionscollettivesdes meilleurs vœux de nouvelan. Olll.td1;,viibllintl./oii.

3) hjaplÎjâ: La veille du nouvel an, les soeurs font uneQffrande à leurs frères. ldjâplïjii L'offrande sedéroule de la même façon que celle de mha pllja. Lesgens qui .0.'ont ni frère ni soeut' vont faire cesoffrnndesà leurs cousins et cousines. Après l'offran-de, toute la fa.mille prend un repas élaboré, bhva".v

. t.blllipllobEou yômaripunbi (novembre-décembre) :pltnbi la nuit de la pleine lune, au mois de tlIinfa(de N. S.), les Newâl.1célèbrent la. récolte du riz. Ilsfont des offrandes au riz nouveau. vil en tant que ledieu de la prospérité, Ils font des gâ-teaux de farinede riz. .p?Jmad. des galettes, catâmari et fabriquentdes images des divinités (GaneSa, Kubera, Balbha-dra)5Z, de paysans, d'animaux de ferme, symbolespour la prospérité et la sécurité (tortue, serpent.poisson. chien",), Dès que le soir tombe, chaquefamille distribue les gâ-teaux, yvmaridevantsa porteprincipale. Pendant la soirée. les Newâl.1 posenttoutes ces images fabriquées sur leur récolte, vabha-kiiJ'i,' et font une offrande aux images et au riznouveau. Puis. ils mangent, un repas contenant desgâteaux }.'vmari, calâmari, de la viande et des légu-mes.

. ghya-aiKtI&llllbll (décembre-janvier): C'est une fêteque les Newâl;1célèbrent selon le calendrier officieldu Népal Fikr-9ma.sambat Le premier jour du .ll1llg.ba(le dixième mois de V. SJ. les Newâh font une fêtedans la famille. Le matin, ils offrent à leur ancêtresun plat creux. ~L"rii les Hindous newar font uneoffrande de sacrifice au feu sacré, lloma. La doyennede la famille invite toutes ses descendants et la

5Z Pour plus d'informations voir l'article de S. Ma.nandhar"Balabhadra... ". 1999.

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famille proche (soeurs, filles, cousines mariées etleurs descendants,mh}-'H}'l11ani-hbllllÜJzam;) chez elle.Elle met un peu d 'huile sur la tête et dans lesoreilles de cha.que individu, puis toute la. famille etles invités mangent ensemble un repas spécialcomposé de beurre, PJ.1[/, sucre, ciiko. anchois, .sonya.œuf, 1d1J.>;1',igname, taravala, soja. .Dltl.!i'J'iï,gingembre,piilu, riz en flocons. hajl épinards, paIa/J, viande.la... (principaux plats). Après le repas, les gens sereposent sur la terrasse en prenantle soleil et fontdes massages à 1'huile de colza.

. Srjpamt~.Dli(janvier-févried: Le cinquième jour dumois de .!>:illil(deN. $.), les Népalais célèbrent commejour de commencementdu printemps. ha~'}JLJtari/u, etla fête de la déesse de la sagesse. Saraswati/Ma.ftjusrî.Les Newab. vont dans les temples ou sanctuaires deSaraswati/Maftjusrl et y font l'offrande. Ils écriventsur le mur d'enceinte du temple it <i t1G" fil~OI<It.j,

(ohm namobilgiSvanl;}'1 et font aussi écrire à leursenfants la même phrase, ou une phrase que l'enfantsait écrire. La plupart des filles observent le jeOne,apas1ln cnmcgt' A partir de ce jour, les Newa{lcommencent la pOp à Saras'Wati, ils visitent lesdifférents sanctuaires de la déesse de la sagesse etfontun pique-nique sur place. Pendant presque toutela durée du printemps, les Newa1;\.,soit en familleindividuellement, soit par le go/hi, organisent desvisites aux différents sanctuaires de Sarawati. Ils ypassent la journée en pique-niquant, en y jouant deleurs instruments de musique, en chantant deschansons consacrées à la déesse Saraswatiet au prin-temps.

. Sivanllrll. février): Le jour de si/lilga al/Jre, le vingt- neuvième jour de si1la (de N. $'), le peuple visiteles temples et les sanctuaires de Siva. Particulière-ment ce jour-là, le temple de PaSupatinath à Kath-mandou devient le grand lieu de pèlerinage pour lesNépalais et les Indiens. Les Hindous passent une nuitblanche aulour du feu consacré au dieu $iva. Danschaque quartier NewaJ.lsoit hindou, soit bouddhiste,

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on orga1lise une nuit blanche de fête. Les habitantsdu quartier allu me llt le feudevantulldes prillcipauxtemples et passent la nuit autour en cuisinant et enm.a..ngeantdes gâteaux (halllvii-SVli/1rr) et des pommesde terre à la sauce (alll liahalk

. holipllobi (février-mars) : Le huitième jour deCl111lâlbva(de N. S.), la fête boll commence, dès cejour et pendant une semai11e les New~organisentdespique-niques en famille et avec des amies. Ils s'amu-sent à faire des échanges de vermillon les uns avecles autres. Le quinzième jour du mois, à la pleinelune, on célèbre cette fête en mémoire du jour oùl 'enfantKri~na (neuvième incarnation du dieu Vi~nu)tua la démonesse Holika.

. Fête des mères, mâyiild1vii/JSVlIJ'llU(avril) : LesNewaJ;\, ainsi que d'autres peuples de la vallée deKathmalldou, célèbrent la fête des mères, miiyiikhnl/1sm}'llU, au call1iigilauo~""I:le dernier jour du mois de,::aula(de N. S.). Tous les enfants offrent des cadeaux(gâteaux, fruits, repas succulent, vêtements, objets) àleur maman. Lesgensqui ont déjà perdu leur mèrefont une offrande au prêtre ou dans l'étang,mil/iiiirtho,.

. sjtIJioakha,fJ (maHui11): Le sixième jour de tm.'l1alii-tbva kb~tIJi(de N. S,) est une fête au cours de la-quelle les NewaJ;\rendent un culte à la terre pour laremercier de ce qu'elle a produit et prier pourqu'eUe soit toujours fertile. Us cuisinent desgalettes de farine de blé cbuclIIiLman," et différentstypes de lentilles: m8..f"Vll/J,mUVll/J,mUSÜVl1/1".Unepart de tous ces plats sera offerte à la terre. Ilsmangentaussi un repas élaboré, bhvaJ'~Les famillesqui. pour Une raison ou une autre, n'ont pas puçélébrer leur culte de lignage, degltpuj;1,; font. cejour-là, une offrande à leur dieu de lignage. Danscertains quartiers newaJ;1on fait sortir, le char deKumaele dieu de la guerre. Dans d'autres, les Newâhnettoient et prennent soin des sources d'eau: td(puits), gii!lluti (fontaines), puMO, (étangs), ja/1n1(citernes d'eau potable) qui se trouvent aux alen-

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tours. Après avoir fait le nettoyage et les répara-tions, ils font une offrande aux serpents (~),pllil.u1;,f'C,fY,pour qu'ils ne soient pas mécontents etaccordent toujours de l'eau. On peut voir, par cettefête, que les Newa1}respectenlla nature.

. gat1Jâmuga/1(juin) : Le festival ga/hâmuga/1 est célé-bré, au dillifgii ,-a(lrhe. le vingt-neuvième jour dumois de dHl,I(de N. S.). Cette fête a pour objectif dechasser les mauvais esprits de la maison et duquartier et aussi de satisfaire le dieu Bhairaba pourqu'il protège chaque individu. Dès le matin, aucarrefour,dans chaque quartier newa.l;1,les habitantsmettent une effigie, 1rd1l1limulr4z; à laquelle, lesenfants pendent leur poupée. Pendant la nuit, leshabitants de quartier, offrent collectivement unrepas sacrificiel devant! 'effigie; et puis, lui mettentle feu à l'effigie. Les gensemportentl 'effigie en trainde brûler hors de la ville, la jettent dans la rivièreou le fleuve; ced symbolise l'action de chasser lesdémons et les mauvais esprits du quartier. Ce jour-là, tout le monde porte une bague de fer, symbole dudieu Bhairaba qui chasse les mauvais esprits.Pendant la nuit, chaque famille fait un cultesacrificiel, bau tayguou baupuja, dans la maison. Ala fin de l'offrande, la fa.mille mange Une sorte degoOter, puis cette offrande sera emportée à l'exté-rieur de la maison et déposé devant la porte princi-pale, pik.llli1akbll, et aux quatre points cardinaux duquartier. Une fois l 'offrande déposée, la personne quil'a déposée rentre, ferme la porte principale de lamaison qui sera clouée d'un petit clou de fer pourempêcherla mauvais esprit de rentrer.

. glIoipun.lliOuillet-août): La date gûliilDvapunbi lequinzième jour du mois de gûliJ (de N. S.), estcélébrée par les Newa.l;1,comme Une journée d'expo-sition de leur histoire (religion, vie professionnelle,technologie, art, architecture commerce...). Les gensvisitent au moins neuf différents quartiers pour voirles exposions. Dans chaque famille on mange unesorte de soupe faite d'un mélange de neuf lentilles

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variées. Les familles bouddhistes font une offrandede lampas à huile au sytlyziJôlUl au nom du défuntdécédé dans l 'année.Les hindouistes, eux, mettent lecordon sacré. Le lendemain, la fêle consacrée audéfunt se poursuit. Les bouddhistes font uneoffrande de lampes à huile et d'un plat au temple deSâ.ntipur "la ville de paix", et organisent uneprocession musicale autour de la ville OÙhabitait ledéfunt. Les hindous organisent une procession. si.vii~./!vJOegLl, dans la ville avec les enfants décorés(portant de beaux vêtements et un chapeau avec ledessin d'une tête de vache),et une vache.

. Fête des pères, M/1;r-'lik1zv-d/J SVll.F'KlI, (août) : Les

Newa1;l (Népalais de la vallée de Kathmandou)célèbrent la fête des pères, bii/1}'ÔkbV'J/ISFarK"- auglld1liigiiollosi ou le dernier jour de mois de gllLi1/O(de N. SJ. Cette fête se déroule exactement commecelle de la fête des mères. La seule différence est quele lieu du sanctuaire pour les pères décédés seraGOkaroesvsrau lieu de mii/iitidha.

. t'Bil1ii/1(août) : Les Newa1;lsont la seul ethnie quicélèbre la fête t-:atbâ/J.La date yâlâlb ni clllJ/hi lequatrième jour du mois de }'l1Jii(de N. S.), est consa-crée au dieu Ganesa et à la Lune. C'est une fêtefamiliale, célébrée le soir. Les Newah font uneoffrande d'abord à Ganesa, puis à la lune pour êtreprotégés contre des accusations de vols et demauvaises actions. A la fin de la soirée, toute lafamille réunie fait. un grand repas, b1zva.v

. Fête des ancêtres, sorbo -"Toda(septembre) : Pendantseize jours, qui se répartissent entre la deuxième etla troisième semaine du mois de yJ./ii (de N. SJ, onfera des offrandes aux ancêtres. ...L"llda.Selon lacroyance, l'offrande aux ancêtres faite l'un de cesjour-là sera "bénéfique ", plI.lll~J'a, à la fois pour lesancêtres et pour la famille. Certaines familles font lesrada plusieurs fois, à des jours différents, auxdates de décès de leurs ancêtres. La plupart des gensne le font qu'une seule fois, en une journée convo-quant pour cette journéetous leurs ancêtres.

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. mo.lulOf(septembre-octobre): moJuiJ1[ (tes autresNépalais nomment cette fête hijaya daSam1: hm/ada.-çai Durso pOja,..) est une grande fête religieusepour les Népalais. Elle est consacrée aux neufdéesses mères. nOf'mfllrgii. A la date ;viflaga m/!.œ, levingt-neuvième jour du mois de J?ffJa(de N. SJ. lesNewâ1). en plantant des grains d'orge. na./JG.bw'invitentla déesse mère dans leur maison. A pat'tir dece matin-là, pendant neuf jours, ils visitent chaquejour un des neuf sanctuaires des déesses mères,naf?U'iitrimels.. Tous les jours. ils fontl 'offrande à ladéesse mère qui réside chez eux. Pendant trois jours,ils font une grande fête qui se déroule ainsi: le jourde K01l1aIVaaslami comme .KOchi hhvay; le jour dei:Jaf7l1ll1icomme s}"";jKotyiiko(s;.uTifice 5a1lglanlJ. Lesgens qui ne font pas de sacrifices animaux, font unsacrifice symbolique en cassant un oeuf ou une noixde coco..., le jour de daSami comme ciilil où ilsachèventle culte de navadursii. A partir de ce jour-làjusqu'à pl.ln.!JJ;,les Newâ1).continuentles festivités enéchangeant des invitations entre proches parents,nakatyii hva.nesll. Surtout les filles et les cousinesmariées seront invitées avec leurs maris et tous leursdescendants dans la maison natale et la maison del'oncle maternel. L'invitation, .llaka.t.J"lihvancgll, sefait aprèstoutes les grandes fêtes.

Fêtes locales: char, nalanquin et foire. ~ trIT?fT.~-qq, st.1Jii,;ÛFaiiitriimc1a-parva: Les Newâ1).ont des

traditions de célébrer leurs temps libre en organisantdes fêtes et des foires. Les Newâ1).organisent des ,Filtraou jiitnl "promenade/voyage "de la divinité communelàoù ils habitent avec un grand culte et de grandesfestivités, En certains endroits, les divinités seront"promenées", jmr;i, en chariot, rata jatnl et, dansd'autres, en palanquin, d,vak.1Jopjlitni.. Dans chaqueville, ou village, et même dans de petits quartiersnewà1;l. on organise une fête consacrée à la divinitéprincipale, par exemple: à Vadey (Chapagaun) Vajra.-hanlbija/O, à Bulu, Bbairab jli./li, à Pyangaun, nii.y.tiJâimilbâd.,vo jam à Sunaguthi, Do/kumar} jam à Sankhu,

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Vairajoginijâ/ii, à Kirtipur, Indrayani ei Bagahl1airahajaM, â Bhaktapur, Bnlll1l1â;r:'llni j;i/r;j, â Thimi. Xumarij;i/nl.. Ces fêtes durent toutes au moins quatre jours,sinon plus. Elles ont toutes leurs valeurs locales.Certaines fêles locales se déroulent avec laparticipation des habitants de différentes parties dupays. Telles sont;I;; IndraJi'Nl1i jâtni et hiil;i.t."IJ./urda...çi(novembre-décem-

bre) : Le jour de ka./.YlI.iliigâ(.~rhc, le vingt-neuvièmejour du mois du kacha/il (de N. $,) est, d'une partconsacré aux défunts qui sont décédés au cour del'année, et, d'autre part, la fête de la déesse mère,Indraronllatni Ce jour-là. les Népalais font unepromenade dans le bois de PaSupathinath, Kallasa, endispersant" des grains de neuf céréales différents",gllt;ih.lba.(1 et à la fin de la promenade, ils offrent "unplat", sira.au nomdu défunt. Les Newâ1) qui viventdafts la partie nord de Kathmandou, tI1ilné., célèbrentla fête d'Indrayni. Ils metteftt la déesse Indrayani etses enfants dans six palanquins de style pagoda etles" promènent" latni de quartier en quartier. Lespalanquins seront accompagnés de différentsgroupes de musiciens qui chanteront des chansonsdédiées à la déesse, des chants religieux, bbajao...Les Newâh fond des offrandes â la déesse à titreindividuel et aussi à titre collectif. au nom de leurguthi ils invitent des membres de leur familleprochesvivantailleurs, et prennentun repas élaboréet fin, blJf'll:p~

/;; Kangesva.rij;jLni et piil1âcalu1J.œ (mars-avril) : Lejour de cllMga (.~.rl1c, (le vingt-neuvième jour demois du cilla de N. S,), les Newâ1) qui demeurent dansla partie sud de Kathmandou célèbrent la fête desdéesses mèresde leur localité; Kangesvari. Badraka-Ii. Lucumbhuluajimà On vénérera les déesses enleur offrant des sacrifices sanglants d'animaux etdes oiseaux, en les promenant dans des palanquins,puis on dégustera le grand repas, bl1vay: en famille,avec les invités.

/;; R.t'Silai/1 /âlni ou Riske! de Bhakatpur (avril) : Les

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NewaJ;1de Bhaktapur célèbrent (ôiskeiJôisikil/! jittrii,leur symbole deux serpents, sera exposé sur unpoteau de bois, et dans différents quartiers deBhaktapur des chars (en forme de pagodâ) deBhairaba et Bhadralali seront tirés. Bien que laprincipale journée de cette fête soit aussi le premierjour du hais#aV. S. (le nouvel an officiel du Népal),la fête se déroule strictement selon le calendriernewah.Elle commence à la date de caulagaastamideN. S., quatre joursavantle nouvel an de V. S., et ellecontinue pendant plusieurs jours (Anderson, 198B).

If hlÎgadFB (AlatsendranatlJ) jatm de Patan (avril):Macchindranâth "le dieu de pluie, des grains", etsurtout "dieu du peuple" Lolœsvar, est populaireaussi bien dans les milieux NewaJ.1que chez leshindouistes et les bouddhistes. La fête du char deMacchindranath, à Patan, est la jii/ni la plus longueet la plus populaire chez les Newâi;L.Elle commenceavec le o9i.Y1aliitnva:parl1. (premier jour de baü'Ja/âde N. S,) et dure au minimum un mois et demi, voirdeux, trois mois ou plus. Le premier jour de la fête,la divinité sera placée sur un char fait du bois desarbres sauvages, hauts d'environ seize mètres. Il yaura un deuxième char plus petit pour la divinitéappelée Jatâdhâri LokeSvar. Dés que les divinitésseront installées dans leurs chars, les Newahcommencerontla "célébration de la fête", /a(lscvii Ilsviendront chaque jour. faire offrande aux divinitésoù que soient les chars. Le /a..f15èva cessera quatrejours après la fin de cette fête. Quatre jours aprèsceux-ci sont tirés en grandes processions accom-pagnées de musiques, de danses et d'un orchestreofficieL ils s'arrêterontdans différents quartiers dela ville (Patan) pour la fête locale, cet arrêt pouvantvarier entre une journée et deux mois. A la fin, lastatue de Macchindranath sera enlevée du char etemmenéeàBûgamati(un village au sud-est de Patan)en palanquin. Une fois tous les douze ans. on tirerale char jusqu'à Bûgamati. C'est une fête à la foiscollective et familiale, et même, on peut le dire,

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officielle, une fête que célèbrent le roi et lesministres, et à laqueUe les gefis de la valléeparticipent très joyeusement.

o Boudd1zajaYdflti(avriO: La naissance, l'illuminationet l 'entrée au .nüwma("décède")de Bouddha tombentchaque année le même jour, c'est-à-dire le jour deôacl1aliitl1vapunhfou le quinzième jour de bachala(de N. SJ. Ce jour-là donc, tous les bouddhistescélèbrent ces trois événementsde la vie de Bouddhapar des processions et des discours sur la vie deBouddha et ses aspects philosophiques. Les gensvisitent les lieux en relation avec le bouddhisme,suivent les p/.lDchasibila, JJ.?tasib.tla ou daSa.'>yluJa(cinq, huit ou dix règles de prescrite par Bouddha)et s'abstiennent, au moins ce jour-là de mangerde laviande.

I) IndmjBtra(septembre): Normalement. dans tous lesquartiers fiewaJ,l, lYndraj;JLrii est célébrée en expo-santdes statues et des imagesd'Indraet de Bhairaba,et en mangeantet distribuant samayôaji" le goûler"ainsi que tl1vâ;"vinde riz", A Kathmandou, cette fêleest célébrée d'une façon plus élaborée que dans lereste de la vallée. Elle est célébrée pendant huitjours à partir de Ji'llIâtbva dviidfb'i(1e douzième jourde FUJii,de N. SJ, avec différents spectacles (dansesmasquées, airabari ki51, d;IgiriIJ''d/1,bal/malo., dasaOVlJt;JnJ..J, expositions des statues d'Indra, deBhairaba, S!UlloybVlJ..., distribution de samayoOJÏ etIhvii, et aussi, on promène les chars de K'umari, deGanesa et de Bhairaba, on nomme cela J;ùmorijatnlLes familles qui ont perdu quelqu'un au cour del 'année, participent aux processions de Kum/.lrJf;JtnJavec des lampes allumées ou efi brOlant de l'encens,et suivent la processiofi diïgi}'il en dispersant deshi:bap "des grainsde céréales". Les gens croient ques'ils font cela, leurs défunts pourront gagner leparadis. Selon une autre '01:rsion, les familles desdéfunts suivent .l#6J.:fpour se rendre auprès de leursancêtres considérés comme demeurant au "paradis"(au cieI), C'est une fête dans laquelle lesgensde

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Kathmalldou s'engagelltprofondément. C'est pendantcette fête, en 1768. que le roi de Gorkha, Prithvina.--ra.ya.nShah,a attaqué et conquis Kathma.ndou.

Pèlerinages. tirthoP'"9lrJ. ~ Les NewaI;l

orga.nisentdes pèlerinages soit collectivement dans lecadre du guthi soit individuellement en familles ouentre amis. Ils visitent les sanctuaires locaux, y fontdes offrandes (sous forme d'objets, de danse, demusique, de chants religieux, bhaiao consacrés auxdivinités). Tout cela a d'abord pour motif d'ordrereligieux, mais c'est aussi pour se relâcher un peu parrapport à la vie quotidienne, découvrir des endroitsinconnus, changerd'air etc.. Visite de collines et de ~rottes et Kaisa.l11l1lJ(avril) :

ôa:.isa~il}'~eKgale, le premier jour de l'année dans lecalendrier Virkam sambat (calendrier officiel duNépal), les Newa1;tcélèbrentla fête de khaisanhJu. Ùlplupart des familles newa1;1mangent une sorte desoupe purementvégétarienne.Ce jour là, ils partent àla découverte de la nature sur les collines quientourent la vallée de Kathmandou. Ils mon tent, enpèlerinage, jusqu'au sommet d'une de ces collines:phth'va, dl1eo;j~~n1,lamillu.~va:,b;igadPm:..,à la fois pourfaire des offrandes au sanctuaire, visiter des grottes,lacs.., existant, et découvrir la beauté naturelle deces collines, passer le temps agréablementen pique-niquantsur place.

. Visite des lieux bouddhiques, giiliidl1arma Ouillet-ooOt) : De IlOJml1vaparu (premier jour de gON, dansle calendrier N, S.), jusqu'à ;r.;Viftl1vapilrll,pendantun mois; les Newa.1;1se consacrent au culte deBouddha, Tous les matins ils fabriquent de petites

.figurinesde caJt.,vaet de Tara avec de la terre noire,et se rendent à des lieux bouddhiques, notamment àSvayrilbhu;certains gutl1ihonorentpar de la musiqueet des chants religieux, dans différents lieux (courtdans un quartier: Cl/Ka,ôiil1iip, /.Jabi devantles palaisroyaux Malla, autour des stupas: Svayrilbhu, Maha-baudha..J. A la fin du mois, toutes les statuettesseront disposées sur l'eau dans la rivière la plus

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proche, au cours d'une grande fête. Au cours de cemois, ils se tendetlt en pèlerinage à Svayrilbhu, etdeux fois au moins, ils font un pique-nique surplace. en s'amusant et en dégustant le repas, !Jllf'll.Ys'accompagnant de musique et de chants bouddhi-ques.

* Visite des sanctuaires $aJ;tifJItb~--, J''l11âseva(aoOt-septembre) : Depuis le premier jour, ,v-ol1itbvllp3rudu calendrier N. S., et jusqu'au dernier. ce mois estconsacré au culte de la déesse mère, J"i/GL.;evâ,. Unefois par jour, soit très tôt le matin soit le soir, lesNewaJ).vont au sanctuaire de la déesse mère, pI/bapar dévotion et pour se promener avel; des amis.Certains gutlziorganisentdes promenades autour despl/ha, avec des musiques dédiées à la déesse-mère.Parfois ils orga.nisentune procession en 1'honneurdetoutes les déesses mères Cnavadurga, da..4lmâ/tbidbya.Pi.tl1àptij"alet leur offrent des sacrifices sanglantsd'animaux,différents plats, de la musique, etc. Ainsi,ils découvrent les sanctuaires des déesses-mères.leur histoire, leur légende. A la fin de ce mois, lesvisiteurs font un pique-nique sur les lieux pourmarquerla fin du pèlerinaged 'un mois, yillii...<oevâ"

* Visite aux sanctuaires du dieu Nar,lVan et iirati(octobre-novembre) : Vers la deuxième semaine dumois d'octobre, kau/adu calendrier N. S.. les Newal;1,hindouistes ou bouddhistes, commencent un culte àNarayanqui durera tout un mois. Pendant ce mois-là,chaque soir, ils offrentune lampe, a/lImata./J,au dieuNarayan. Dans chaque quartier newal;1,on joue de lamusique. on chante des chants en l'honneurdu dieuNaf'ayan, à qui l'on offre une lampe à huile, DratlCela jusqu'à la pleine lune, kacbaliitva. punhi' (de N.SJ, où l'on fait. pour termifier, Ufie grande offrande àNarayan ,Pendant cette période cOfisacree au culle deNarayan, les NewaJ)., individuel1ement ou en groupedans le cadre associatif, visitent différents lieux ousanctuaires du dieu Narayan; Bisankhu Narayan,Icâ.gu Narayan, Phampi Narayana, BudhanHaka1).tha,ChanguNarayana... et y pique-niquent.

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*Visite des lieux sacrés en Inde. ciirdlulma lirtIJaviitni(décembre-ianvier) : Les NewaJ;1.notammèllt les per-sonnes âgées qui en ont financièrement les moyens,voyagent dans des régions chaudes pendant l'hiverpour éviter le froid à Kathmandou. La plupart desNewaJ;1vont en pèlerinage dans les hauts lieux dubouddhisme ou de l 'hindouisme en Inde. Ils partenten groupe. en voyage organisé qU'on appelle Ciirtllui-matirthayii.Lrâ. Ils font un circuit incluant des lieuxsacrés de l'hindouisme Benares, Badrinath. Kashi-Jaganath...et les lieux saints du bouddhisme Boddha-gaya, Kusinagar, Sarnath... Certains voyageurs disentqu'ils se baignent dans la Gange (mer G-dl1!lilSélKHrJ.s'émerveillant de voir la mer pour le première foisdans leur vie. Ils font leurs dévotions partout, dansles temples, à la rivière, à la mer. Ils y font desoffrandes au nom de leurs ancêtres. Ils en profitentaussi pour faire des achats sur place. Ils passentainsi un mois au minimum, sinon deux, de leur hiver,en Inde. Dès leur retour, ils distribuent le pra~'Ilda :des fleurs, des gâteaux, de l'eau de Gange et de l'eaude la mer en tant que Ubénédiction" des lieux sacrés,aux membres de leur famille proche et à leur amis.Amis et prochesviennentles voiravecdes gâteaux etdes grains de soja et leur posent des questions surleur voyage. Certains voyageurs invitent leur familleproche et leur amis pour un repas au cours duquelils racontent leur voyage. Les NewaJ;1,par tradition,font un voyage de ce genre au moins une [ois dansleur' vie.

* SiilmammelaOanvier-février): Les Népalais rendentun culte à Svasthani pendant un mois, de pobelilt1Jva.plIobAde N. S) à la fin du mois. Dans chaque familleon raconte la légende de Svasthani. svastIJiIt1ibmlakatlJB;Ladéesse Parvati a observé ce culte, pour quele dieu Svasthanilui accorde son désir de rencontreret d'épouser Siva. Certains NewaJ;1.notamment desfemmes. observent ~';Vl1Stbiinibralaen jeOnant et endemeurantau bord de la rivière Salinadi où la reineChandravati observa ce culte afin de se faire par-

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donner ses fautes. Certaines familles newah visitenttette riV'ière sacrée élU moins une fois pendant cemois, pour faire une offrande et visiter la cité deSâkhu, Vajrajoginietc.

*Amt.se>oaronwme.kHiui11et-août): Selon le calendrierlunaire, les jours du mois auront parfois quelquesjours de plus, ç 'est-à.-dire que l'on peut avoir trentedeux jours dans un mois. Tous les trois ans, on créeun mois supplémentaire en accumulant les jours quisont en plus dans les mois. Ce mois s'appelle ana/lliien néwariet mlhilauoii..ÇJou maJom;}$J en Népali. Cemois est considéré comme une période intermédiaireentre une catastf-ophe naturelle et la nouvelle ère dumonde: quand le dieu Narayan s'incarne en poissonpour recréer le monde. Pendant ana!1la, les Newa.l;lnecélèbrent aucun rituel du cycle de vie ni aucune fête,excepté le culte de Narayan sous la forme d'un"poisson", Matsenarayan.Au moins une fois pelldantce mois, la plupart des Newa.l;l,font le pèleri11age àMatsenarayan.stlJan et pique-niquent sur place.Il y a encore plusieurs sortes de pèlerinages, telsque Silutirtha mela au cours duquel ils vontdécouvrir le lac $i/u tirlha. (néw.), ou Gosain kunda(nép,) et ses alelltours qui se situent environ 4,000mètres d'altitude. liilnpôni et Sapanti.rtl1 me/â, pourdecouvrirdes etangsdont l'eau est un remède contrela lèpre et autres maladies. Us font les pèlerinagesde Namobuddha, Manakamana, Dolkha Bhairaba,J..'8Iinchoka, TaJôa.rahi MuktioaUJ,... honorant ainsileurs obligations religieuses. mais en fait, ils fontces voyages pour découvrir la beauté naturelle de ceslieux, et faire connaissance avec leurs habitants etmieux les connaître.

XUXXXXKX>

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Quatrième partie£exique et Bibliographie

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Lexique

Principe de lecture: Les mots newa.t1 préselltés parordre alphabétique et graphique newâ1)..Le sens cottes-pondantdes mots en français est donné, à côté. .Les motsfrançais sont donnés pas ordre alphabétique avec le senscorrespondant en nepâlabhâ;>a., pour que les lecteursfrançais et newa1;1puissent profiter pleinement de celivre. Les mots sont présentés directement (sans articleni genre) Les mots newâ.:Q.qui ont déjà été mentionnésave c leurs sens dans le corps du livre (comme des nomsde jour, de mois, la façon de compter, des verbes, etc,) nesont pas donnés dans le lexique afin d'éviter touterépétition.

Les mots de plusieurs sens sont indiqués à côté, patfoisils sont expliqués entre parenthèses ou par indicationdu mot contraire. Certains mots français; abris, oncle,tante, quoi, vouloir, riz, et les mots newâ};l; va: ('Y1}'ffkegll,(.:o.vkegll,SYifJ'gll,... ont plusieurs sens. La traductionexacte de ces mots en un seul n'est pas possible. Cesmots sont présentés selon leur sens avec les explica-tions correspondantes (relation fonctionnelle ou fami-liale indiquée entre parenthèses).

Lexique... néVlaril ne pa.labh~a- français

~: ~: Cf ~ 1,h1<1~&11 ~ fR-ërê>

~~:!ql G.. Lesmots newahet leur sens en français

\I"~ 8CODll118, ~ ;k,'cor..va.: surprise

ûf"ifR' aeara... salade, sauce piquante~ aji: grand-mère maternelle\3fit ailJe, ~ thailJe, J'fit Sathe, ~ It.fî d-f.? gB.vomha,

~-- a)'oml1a...: teL tel quel~ albesii: pourtant. quoique

~:m- atlJekbalJsâ...mêmesi

~ athcjtJsâ : malgré

~ antay: enfin, à la fin\~I fGt«qI~ andba.bisvasa: superstition

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~ ;mna, : céréale, par exemple: ~ jliJd, ~cbva, ~... tal:bm,.

\)Ij.#i l "1 anumiina. supposition\)IY.#iIri apamiina. insulte

~ 1..t.6-il "1t.!,4 apamany1Î;re: insulter

~: apVll/1: trop

3f! abu. lU: bii!J : pèrel3nfjr abbadn.l: barbare, impolie~ ar/ha: signification

.3fOI"'al<aVll.tiira: incarnation\)14 d fr.(. asamtu:!>"'/i: dé satisfaction

""

.

~~.9 Ît.(,&t.!Ot'dt.!III asa.mtus.tib~",7:lktaFâ,ve: se plaindre

~ iil:iij;ihj: :!>YJudain

~ ax.ivâ: année prochaine-3fR<f: iikha!J: lettre, alphabet\)II Î<4« t.! ak1Jira...v: à la fin,

marr lija: grand-père maternel

mt:nT~ iija-aji: grands-parents maternels

~ iitma: âme

\)I1,.6-i~,t.t I iitmah~11J1i: suicide

~ adi ~,t.t I f\1 itradi: et cetera

\3ITCJT:iip;i/l, (1: ta/J, ~: apva./1: plus

~ arJoJa: repos I Ji, I~ (>1-1~ jlulSl/laoegu.c.;-aq-1~ lffir'Vanegu: reposer

~ liltl: pomme de terre

~ , 61~t.!<>h libasyaka, ~:~ mil./1gu: besoin

~ iiviili : dorénavant, à partir de ,..

\)II ~ f"1~ iiVllniSlm: à partir de maintenant,dorénavant

-3r'nm' iiStl: espoir'"~ JI : mangue;t JI (entendre les choses) : oui

~ ~ i/guFpli rasa: jus de raisin, ëITt<=r Tfwe:

~ hyiiulh nl- ~~di lu..vtJth vii: vin

~ .t.ü: bagues-3f:~: afz/d1aI1.. iJ(¥f(ff ulta: contraire

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U:!f a..ppu: facile3fT: ao: maintenant

...ûIT:êAï ;i{Jtakil,: jusqu'à maintenant.

3IT:~ .J-I~Î~, .J-Iq!Î..-J ;if1taka mdouoimajOoi: pasencore

T~ ii/a.la, ~.I-.J-II..-JsaD1D1ana : prestige, respect!

~.I-.J-II..-Jt.j III sammanayayc: respecter

i r<1~i~ itiluLÇ'J1.:histoire

~ incpu. i..-JIGl1JI ioan/gu; distribuer~"".

~

~ ima : aiglei .J-II ~' « imanadiira) ~i.J-I1..-J ncimBOa: honnête)

malhonnête

i t.j, ,il iy7i~vc: essuyer'{t .ivô-: dans deux ansi t>G<>hÎ d c:'llakva./a.: gilet

~ .il1ipa, ~ bibaoa, &tIT: /J..Fff{J: mariaget f: temps. salive

foJïT flai. : moutarde jaune

~ £poaye: cracher

Q

~ ujur: plainteô ~.(f t.j Iif lIjuri.,r'7iyc: porter plainte

~ lIkcv Jrrr ana' eo,- '

.

'3'it uwd1. 3Rf: al.al1 : doncô 4 t.j I ~ upanyli...Çl: roman

';JE?It)Jf pza, -R<:=r rina: emprunt, crédit?It:Uft rnl-Rë=ff rinf: endetté, reconnaîtle grâce

?Jt:ëf rill: saison

..ëfi<hT kaka: oncle paternel (jeunefrère du père)

~ kaL:iuu. JfiiPT mM/lulI) ifJT bOgu: cru) cuite~ ~. ~ ~' ~

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~ kaji': chefdu quartier

~ ka.ttll: slip

~ kanay: demain~ Kani: aveugle(femme)

~ kapily: coton

~ kapbl: café

<t.IJ-i c.rI kaol1ja: chemise

~ kapgO: petit pois ( blanc, vert)

~ kariha, (iif1p-f.JT Jagahhaga,

environ~ athche:

~ ka/ama, -:;sqm cvasii: stylo

<MiIT kalli: art

~: kalli./1-hbii.{1ta. : épouse, femme

~:-m:(f kalâft-hbii.{1ta. (~ ~) (nimba ÜpüJ:

femme-mari (couples mariés)Ohf~ Kalli: bracelet de cheville (différents types:

f~J I<"CH: Ohf~ sing1J/d1f1iii/JKaiil, -.:.:jJIf&1 ghamgali

~ p;iujll)

OhlojlM kiillii: chou-fleur

<hlojIC<1""1~1Kiilliil.:-anii: pois chiche blancs~ Klik.i: tante (femmedu jeune frère du père)

<hIJI Id kagali: citronOhIJlld-~ bigalJ.cl}'"8: thé au citron

~ kiiju: noix de cajou

~ Kiilii: fourchette

ëifiTq": KIipa.{J,~: bipva!J : tissu

0hTt{ kay: fils

~ kli.,vgll, ~ kapl!: prendre

<hIt.!.""II kiiyaca: neveu(fils des frères I des soeurs)

<hlt..!,"'"'''''IIkiiymacii: fils, enfantde sexe masculin

GfïR bir"B, "..'f~<<tI1< mortaraKiira: voiture

f.;n Ki : ou

Î'*H..11I.1-/dk1jiirnla : beau-frère (plus jeune frère dumari)

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~ kiotu, ~ paran/u, m tara: malS,

cependant

~ kipii, ~ lasoira: image,photof<h(\f'<Y11kil.lii, : château

~ kL, ~ kica : insectes

~ kuoJ';i: sardine~ kuri.la : asperges

"'"~ kUsB : parapluie

~ lœncgu: montrer...,.

~ kyff: soupe de lentille

<ft<r kera: banane~ keha:jardin

~ kehefir. soeur (plus jeune que soi)<i:PRr kchcmvata: belle-soeur (plus jeune soeur du

mari)~: kvajnl./a(1, ~ jl1araoa: torrent

0f'Cf0f kva.llzii, <nîor leo/ha: chambre

~ kva.r--;- ~ kllne: bas

~ ..Kwy : sous I ...<+;q lorqt{.keyakvay: au-dessous

orq {Fiq tp I kvahâvavUll descendre,...,. - ".

~ kvao'1p: osarq:-fuAT kva(Jchiaii, ~ ni.r!laya : décision

arq:~ kva,flchiygll. décider

t-Fr kilni: maïs~: kil.sa!z : après demain

ëh'T J:à. : aveugle (homme)

ëh'T- ~ kd-kani: aveugles

t kû: fumée

ëih:fu kahsi: terrasse

w<<1< l "'II kha.riicii: lapin

<<1<1Ici khanlni: cendre

~ khasi: chèvrestérilisée

<<II~ to!I ëm" kha:;i,Fii.la : viande de chèvrestérilisée

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«IT ldul: poulets en général

~ (Î~tll!~~I)ld1li.,f/3 : cueillir (fruits), pendre«rrm ë?fT ldlily-ala: viande de poulet

~ khau : vide

~-~ lduili-a)';i: thé (nature): vert, noir".

m kiJillà Î<<l05<>1kitillla, ~ kitiuSt!: obscur I

obscurité~ kiticil: chien

~t{~ ld1l1ygu: voler~ ld1uvff, m dja : fromage

"'"«rfu khu..,-'i: rivière

~ ld1em: œuf I <H<1/JI maoak!zem: œuf dur. <>hI(O'tI Jik3lilkitem...: œuf sur le plat

<</lyt{t..//it kitoPBJ-",:ril..Fc,~ <1~or~<1 iojekSlJos: vacciner~ ld1obi: larme

<</1('If''qI ld1oka, capa: tasse

~ 1d1Vll;.vgu: pleurer«ot..jI Î<>1Î-ë Î<>1khplilioiJili : plaisanterie

<ot..II ÎiY1Î"'6 ÎiY1t.tIQ ld1y;i1iohiliyiiye: plaisanter

~: ld1}'ii/1 : esprit I gardien de maison

~:t:rrit kityii/1}'lÏye: taquinerWq: 1dJiigW1/1, ~ .saoda: mot

~TT:-~ J::lurdM/1-kMpu, t~ dhiipll : proverbe

~ kit Piiu: froid«oqÎ..s{.I/ khvaufuu. rhume I ~~«oQjI..s ~ sveld1viiu

""'~. ~ ..

t<iy'Su : être enrhumé

~ J:1Jniy: sourd

W 1dJû: voleur"'"

(if: .Id1a./1, 'furïr jill, ~ ha/ufli: oui«IT: J:iJiiIJ : verre

{'OëIT: MyJ/;, {'OëIT:q-[: kh;i/Jpa!z : visage

{'OëIT:~ kit Pii./litusa. serviette

:If

53 Voir le chapitre les mots en plusieurs sens. Il y a quatredifférents sens de ces mots.

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JI<1dc-?t !fanalaotrB. république

:rr4- gaoii: quelque part

~ !fandji: pull

~ gabaie: lorsque, quand

~-~ gabaiem-gaIYdlcriJ: parfois, tantôt~ <I-\~i.~ gabaJcmmajuigu: jamais

JI ()f1GIf d.. ga1alJaodi: écharpe

~ galli: ruelle~ galainc;j: tapis

:rrr gil: châle

~ !fidda : vautour

~ ~,-;;:rq nova, ~ oau, ""~::J nhlïgll: neuf

~ gugt/". lequel

~ guguki quel, quelle

:rrrn- gulhi: association"'"~ gutlu).iir: membres d'une association

~ guodru: légumevertfermentéet séché

~ (V111.h ~q I guliipho...w-J: rose

~ guli: combien

~f(V1<à gulikhc, ~: J~J/z, ûfTqT: ilpillâ': tas

~< ~ gurU/LI, ~~GlI <Jt..I1gllrubajJ'B, ~<] I~d pll.rohita,

~ pandila : prêtre

::Jt?11M gllluW!!! ~t? I f(¥t gllo;ilJ1!!: secours:ît5r gait/B: rhinocéros

~ gomcda: grenat~ goJabheriJ: tomateJI] f~<t.t.! Ji goli.tiJkaY7:c: tirer au fusil

~ goo.!: crocodile~ g'dUmaD : vipère

~ gvay: noix d'arec

:iT go;l: cloche

~ gifSY: sec:iTfu g;b-'i: mince (homme)

1IT g;}: village

=1, ga ~ paoa~la: montagne

297

Page 316: S. Manandhar - Parlons Newari

~Î<~-ql gûk.biGi: loup

~ gm/Ja, ~ na~m: planètes, astre~ gm/Jan :: éclipse I -q"-,({.JJt>"1c.bandrJKni.l.Ian:

éclipse de lune I ~4JJt>"" su.ryagraIJan : éclipse dusoleil

F ?fW gr~martu: été

~: gva;lga!J: coqJT:tf: ga/lftl/1: cou:rrr: gii/J: trou dans la terre:rrr:~ g;1/1Jd: clients:rrr:~ gii/lkanegu: faire un trou dans la terre:rrr:~ gii/l.blti: fontaine souterrain, faite en pierreTQT: gy;l/J n::rT(f K-viitP: peur

TQT: f'=l~Yt?: gY'lic.bikupahap, ...t?t.f ~ P~"/t.f Iiln.beiJ1H.Yllyii;yc-hésitation I hésiter d'avancer

~~ g.ba4i: montremm ghou,:lzi un quart d'heure~ ghj-'o: beurre

"'Q I t.t~ ghViiYlIlI: pousser

~ gl1ii..v: herbe,

£f: gl1a./J; moulin

"QIT:tIT: ghappâ/J : blessure

'f~ l.'OklllÎ: moineau

~

-qdÎ..,.(l catâmari: galettes (de farine de riz);;p:;qr cappa, ~ ca.mpi: farine d'orge grillé

"'i:fP'ITcam âi: cu iHé re

"9'"(Vf:ca/o/1, q-fu' patti: moustique~ como: tante ( jeune soeur de la mère)

~ cosmo: lunettes

'9T cô >~ nl1i: nuit> jour

'9T 1.-0,d-ff;J:r bhtlmi 01 ,..,..., ja.mÙla: terre~

~ Cakll, ~ dol -rn-m mi.yri: sucre~

298

Page 317: S. Manandhar - Parlons Newari

~:-tM- caKahlÙi1 : tour l "IT:~"'"

c3/lhIlcgu :

tourner

~ alygu: couper

-qI t.f4;.11 {.:jjvkcgu: ouvrir''''

.fEr ci: selm ciki/n : huilef;;R;rr ciJ:Luj: dinde

f-q-aq I ciq'li: thé au beurre et sel

f-qfG.t.fI<<II<i I cidiy;ixhân;j: zoo

m chipii : mince Oivre, cahier, lit...>

f-q<&Ct1,-:ira!Jv;j: beau-père (mari de la mère)

f'i:t<<HÎ cirdOlÔ-: belle-mère (femmedu père)

~-iTt:ff dia- hija, ~ hastu : chose

~:ffolT: ciühf!Jvii(J: oncle (mari de la tante plus jeuneque la mère)

~: {.'uka/l : cour (entoureepar les maisons)~ cunlilJa, f~t541-q"i nùi»icaoa.: élection'"

~"''-II "it.f,~ CUppaOBYgu: embrasser

~ Cllllyit, : bracelets (type variés : ~ ka/ya,

f(dJI<ocw~ singkhrnipclI/Ya, ~ bai m:~

khii(Jcllly;1,~ pIlJCa)

~ curo/a. ~ curosa: cigarette

'6[ff c.ra: thé, thé au lait

-aq I.tJI chvitkcuul -q1t.t.tJ'"'"

. J!7' ,

"'"(lampe, feu, radio, TV,)

~ trdgnl: chèvre de montagne

""'t.fIJ.JIt.t I ëiIT cpâgni}'iï /a : viande de chèvre demontagne

~ t'~ ~ cvaku: urine

~ Cf'H: écris, écrit (conjugaisondu verbe écrire)

~ cm/a: deuxième étage de maison

~ cvaoegll. rester'"~ C'ml11..Î: écrivain

"'6ëff{ cn/Y : en haut, dessus I --<ht.t l-aqt.t,'" kcy.ü:vay:

au-dessus

299

c8;,vekegu: allumer

Page 318: S. Manandhar - Parlons Newari

~ crmr~ 6cht-J j""'Qt..Iukcr;H.CVBf'; 6oht..lIGlI< ukeyiih;ire," ,"-: sur

~ Cnly:- "ff:"fuf la/1/i "ff:l;ff: ta/1/Ii/1: haut

~ ,~v: dessus

~ Cf1l.f'egll: écrire

~ tWpu: neige. glace-aq14.1'1 cvBpfuni: : Himalaya. montagne couverte de

""'"

.....".

glace

"<IT: t~. : ouvert

Œ

~ cha : tu

~ oakaJafi/: tout à coup

~~:ri (V1q t.."'ÔagtJill:l.P; -pT Fl/ga,époque

mfu dl;i/i : poitrine

~ c.lui.y: pourquoi

~Tf:m dl0ydl1il{z£l, 6 Î<f.t..I1<11: lIJ:/.Flitliï,(r.parce que

~ It..I,Î4 t.(,~ cn;iypiygll: décorer< corps. endroit...)

'fur cni If<tï J'?:Jk : un, une...fN cni Î~<>hÎli i:/1ikapùil: vous

Îœ<>hÎ4 Î~~ cl1ikapinigu: votre. vos

~ i:/1l1 : que. quoi

~ t.:l1l1t.:x'iï, 3fJ-f}r ahnaura: méchant, impoli~ clzuclÎ: farine"''''

~~.J; Î( i:l1udimari: crêpe de farine de blé. pan

-&8 ,:l1eâ ~ ,:/1eli: rez-de-chaussée(A~ Iqqt.(,~,:/1c/iicnrmygu: mettre en service

~~ I~qt.lJI ,:l1elii8vBvPlI: essa y er'''''

_c'

~ t"'Ôclegu: servir. utiliser""

~ cova: bléqqt.(,~, clzva.vgll, Î4d<11qqq~ pitaniitYtf1l.vgu.

envoyer~qt.l ch.ll cormvl?:J,ou, ÎJ-i"1t.1.11 mimnB&'nulI: brOler,

''''

_ .,-,'''''

v-..,,'

~:«f cl1vJ/lnl: dattesq~ c.llViJ: tige de bambou

Œ<I-II<11 jamânii :

300

Page 319: S. Manandhar - Parlons Newari

'NfÎ côvea: maison, -~ côû: rat

""

-rn:rr t.i!8I1glI: ta, ton...Wr I.YzefilKü: peau

"-

ID: chiih: dur

-mT:'<ITcMl1aï: échalotte

(jf

m~4<ot.ll jana.!ylliJk.hya: population

ar;:ff /ani: ttfa" peli: ceinture

mt.l ~i jaYlJmô, 1"JT:<Jftgâ/lâk£ ~ gr;ilJa,.hJ: clientetjfëf java: droite

~ ja.. tii : zinc

aT j8: riz cuit à la vapeur

~ jiiki: rjz cru

(jff(f 1Bta, arfu jiiti: caste

(jff(f: jala/1 : horoscope

ml d It.I,~ iiitB.vgu... : servir le repas(jffJ1T jamii: jupe

ml (j Im /iihâja ~ mill, ~JIl dungâ: bateau

-fur Ji: je

~ jigu: mon

fc:ïrq:q: jip.h vall: muscade

~ li/a: c'est bon, c'est bienaft jf: cumin

c1ftqrr jlvana, (jQlG'f jyiina: vie

~~ .I-/~~ itlimap.haigu. ~ asnibôava: impossible

~~ juju. .l-/1(j1<lml mâhânija. roi

tihm joshi' (Jt.\ Î Îd ~ ivotii'B: astrologue

(JQTJ)"ii: travail

tJt.Il Jt.l1 J-.-â- jyJkh1l;;viihhJil: documents officiels

(Jt.\ I~~~~ jyakôelejvugu. : utile, utilité,

~: jylÏjva/J: programme

~ jyilpu. ~ krisaka: cultivateurtJt.Il &et: J}-wva/1, : outiHs)

301

Page 320: S. Manandhar - Parlons Newari

~ I f<1-\ jyami <>hJi~ 18 kormacari: employé

~ It{~~~ jviiYI.-'11c/cgu: employer, emploi (outils)

~ Iq~c¥\.I1 f. 'fi'iir-rl1c/c: utiliser, _ _ ;,F

€ft.I1q Iq,~ jrwy;iygu: travailler

~: I)'lisa/z: atelier

~î "i i jvooâ: déjeuneratfatf<Y1'-f1 jvajvalapii, ~ oamas/c. firFo hioti :

salutation: bonjour. bonsoir...

"(j'CR;'vanï, : fièvre

atf<qt.t~ jvanwHygu. avoirde la fièvreatf I (¥'fI -atf I (¥'fI jviibi- jv;ibi, 011atf (>P(II1 jiijva11a,

splendeur

â là: taille

â6ff jithf: tablier (décor autour de la taille)~ jâca, yf<~1 porikSii: examen

"Œ: jafz, «W'f: klJ/Z/;J(1,ôfïëf: kaY'J/ly n:q I« pariv8fll:

famille

"Œ:jafz, : lumière, rayon du soleiL lune, lampe"Œ:mr-~:mr /a.!1lif kho./1/a: voisins(jqf:~ jvii/1rilœala.: manteau

~

~ jhingllcti: herbe himalayenne~ jhi; ~ Ihi'pnim: nous

~ jl1J'gt/: notre/nos

~ jhU01k;i; pendantd'oreilles

~ jhuppii: décorde temple

~ jho/ti: sac

d-ftIT: i/1..Fii/1:: fenêtre

~'"~ Fan/a: onzième mois selon le calendrier néwâi;1

A(¥'j I €CII Fonlii,sevti: prier les déesses mères

?;

~ likola: bille t

302

Page 321: S. Manandhar - Parlons Newari

'S"510f'G< da£'lsl'a. ~ vaidya: médecin

6~ dhaldri1: rideau

CiÎ'"ftf t/boti: tissu (porté par les hommes comme panta-lons)

Pr tjbaga, ~ salli: méthode

a~ (\'Fr, ~, :IFf, ~ + ~) takka (ana,

thana. gaoa, gabalc + takka) : jusqu'à (quand, où.quel point)

OOT tam: soeur (plus âgée que soi-même)

cr:;if lapyâ; droit

(fqT:~-~ hlpa.plâ - Sl/fl/JVii: ensemble de vêtements

masculins

~ tapl/li; chapeau, calot

m hlpâ : gros Oivre, cahier, lit...)

cr:;if lapyâ : droit

~ tapcmka : direct, droit

(jet.! I~ ~ ta/1byôgl/lâ: route~ taravala: ignamed<<t!I<i la.raKiir./: légumes~ talaha : salaired 1Y'<YfI lallô: étage I ~ /.-ba/à" première étage, m

.Dim.., deuxième étage ".)

~ lasakâ: très

<rrt lai' : cravate

<:f[qT: tiip;1fJ: 10in

~ laptl: pont

erR mm: télégramme,fil électrique

('fTM mla: lac

d1«""ft.!,~ ILabl/ygll'. sauter

~ tl/ki: bouton d'oreilles (différents types:payti ~:~ dcga/1ll1ki (fq'qT lapoed,

q-qfu,

-r-TW"'"

303

Page 322: S. Manandhar - Parlons Newari

dl1ung.â oh l "1'-11 <El kiinpiLw.

151 fk! '"I onlb7C1l.,)

:g;IT Ilft..'8: goûter

~ lolsi: basilic....

~.;; to,bl: plante de co]za

~ toti: pied

~ toyilgo: blanc, blanche

~ turan/£ i.TT'1{ët dl1~vvif, };;II ~~~ Iif dha,J"SëthiId,oh I<Y1tatlails : immédiatement

a til: co]za....

cttJ1'-1ld teipam: laurier~ tebala: table

ctf<Y14-tÎc1tcliphooa, ~ phoo;r. téléphone

dÎ '-Ii JI topuigo: couvrir'",~ I fQf'<EI tr:-'llK.)"./: taxi

~ ty'Bno: fatigue~ l 'j -q I t.I,~ ty1inoc8ygO: fatiguer

,t.l1 ~ f6jt.lJI tviivbivuo: P rêter~ , - - . l'J>'~ /vane, ~ /vanego: boire

~ tvii;,v: ami lamie rituelë'ëf:~ tnitzcincgu. ë'ëf:~ tva,pl8ygll: prétextef(jf:ft tva,f1tC- f(jf:~ tva/1tegll: quitter

ct-qlt.lJI tàcavDo: se fâcher,fâcher, _ L!>-'

~ tû: puits~ tvâsii: boissons

'O:!-T âl/ldl1ii, 'OŒIT l8/Jdhl 'O:f:JT ta./1i./: grandie

'o:~: Ia/Jbii/1: oncle (plus âgé frère du pèrel mari de latante plus âgée que la mère)

'o:~ la/Jmâ: ante (soeur plus âgée de la mère I femmedu plus âgé frère du père)

aT:'tff bi/Jcii,: clé

aT:6-fO ta/1vala: belle-soeur (soeur plus âgéedu mari)

aT:-m tii!zla: rythme, manier

0'T1?T: t.a.l1a.{J: serpent(ff:~: ta/Jhii/1 > fq:~: ci./1hii/1: long> court

<loiI J; f~ maJ:ifsi

304

Page 323: S. Manandhar - Parlons Newari

(ff:'-f tii/1sa: cartes (pour jouer), tissu fait de fils d'or etde soie

(ff:'-f I8/1sa: cartes pour jouerfëIT: tnlÏ1 : quartier

~~ thBKuoe. année dernière

'"~ tlla/lle, 3Jit, atI1e: comme(cï), (commeça)

~ thay: garder de la nourriture à part pour quel-qu 'un, économiser

~ thartl1arklliiygu: trembler

~ thiikllgll, q;-fu-;; k~'hioa : difficile

~ thav: lieu, -~-iITTt\ tha.y"M"v: adresse I endroit~ thâyebllt/, ~ jilbllu: plateau, un plat servi

~ thiker: cher

firq:rr th/y-gu: toucher, briller'"'"~ thukalil; ainsi

....m tlJaluiJ: aujourd 'hui

~ th.Yiiygu: plier

~ (~q:h tllvav6vâ): cueillette (fleur), -Uf: tbva,fJ, srm batllé-: groupe

4:~ thapclley: maison natale4:-rn-Rr tha/1thiti: les parents / la famille proche

a:~ du..'Clli: un an

~ darkegl/, cI~ I <~ Iq,~ ta}'1l.ryiirKU: préparer

~ darellu: exister, avoir, tomber~ daygt/, ôFif:~ kva,fufaygu: tomber

N dare: tombe,existe.

~ dikegt/, ~ dfgu: arrêter

~~-oq-i::! dttkl1ff.cvanegu: (être en)deuil

~ dugu; chèvre

~ (iff dugl/..Fiilii: viande de chèvre

~J it dUKytl: profond

305

Page 324: S. Manandhar - Parlons Newari

~ dllg;.vab1: approfondi

~cll q I<ll dutfibii.sa.. : ambassade'"

~«<'-c¥1 durulâ, ~ ces/ara> ~ I f~ t.t '( hra~-iy.re,soutien-gorge

~ dll~"ta, ~ hiirii: méchant~~i q~JI dllbâvanePll,~~i qtPI dllbâvoygu: entrer'"

~ L!><''"

,~

~:"'ff dyiipcbii, ëfaT bal/a: boite

ro dvâ : allée (au milieu du champs), -~ dvaba: taureauG.q~-qI dvmJllai: veau

i dff «rful:, ffi dachi nidil.. : an (an un ,deux ans...)

ft diril, ~: bilp: jour

€I: t(}'lJP : Dieu

t..T1;:.1f"it.( I dbanivii: coriandre

tTë'ft dbani' ~ Sf1Ii1panna.:richet~ dharma: religion

tn:ç dhiitll: métauxt~ dhiipu. citation!;:'II ....,eh 4 dbiipllkatlta.tiJ: selon

'"

tlÎ'ïiQT dl1oh.;vâ: blanchisseur

rit dhau : yaourt

twft:rr db vagfgu. pourri'"

t~ dl1vâ1ollikegy (SIt.(I <coq I t.l1 t.I,~ h.,vlikhy-ayay'gll :

expliquer

tffi dbvilt:ii: chacaltj clhd: tigre

ëJ<i na: fer~ nakSa. : carte~ naKûiJ: clou

~ nagu: étoile

~ naguoe: il y a deux ans'"~ noni: petite coud quartier bouddhiste)

306

Page 325: S. Manandhar - Parlons Newari

«=f?ITnasa.: nourriture«=f?IT-~ nBSli-tvâsa: nourriture et boisson

...

<=roT~ 1Rf: nasa-tvasapasafJ: brasserie (différentstypes: ~-~ lucha-cbpe, "d-ffu bballi ~.resturâ : café, bar, restaurant)

ô=fT(ff-1!~qnaM-xutumba: relations parentales et ami-cales

:o:rR: mipa/!, ~ lise: avec«1IY(ll"fI:~ mipaJ;ifzV"dOt!gU, : rendre visite à quelqu'un

mais, rendre visite à un nouveau né, un malade ou

visite des musées: ~:~ SVll/JVl1L1CIJlI

«11 loi(II"fI :qT n;ipB1ô!J Vii. &1 ('"di ~ di qUI iitmasamarpana :

rendez-vous

~ nâpa: ensemble

~-m noyo-nokJ: doyen- doyenne

~:9tlIT ~ na..'ill/1puj;i gutbi: association pourpromouvoir: musique, théâtre, danse...

Rm .ni8ball: une demi-heuref.;,-f.;, nini: tante (soeur du père)

"Â'f<1-tfriJI nini- piiju: oncle (maride la soeur du père)

~ n1.vma: règle-Fit nisem: de, depuis (&GI~ f«1~,

abaleniscm, Ihahalenscm depuis!anBli1.11isem: de-là)

c:fkn.im: saphir

:pT: nugafJ :pT:t nllKPse.tiJ: coeurAA ncne,~ ncncgu: écouter~ naiKy;ï.: noix de coco

~ nOXBr: serviteur

«11ch41 nola1r.l1Î: maJtresse, serviteur

"i'JÎG nota: billet~ nyJ: poisson-q I~ f~ ('q: ny;ipu.!,-"ildul,p : cinq chaines (décor autour de

tête )

...q 1t.t Ifi::rm nyayiidh.l£1: juge

...q I f~q;':J~ nJ";jj.7vancgu: marcher

~GI~ f«1~)

& ~ f«1~

307

Page 326: S. Manandhar - Parlons Newari

~: nhya/1: sommeitavant(de..J~: nl1}'lJ.5a.P: question,

~:~ nnl?Sél/1ta.Fegu:poser une question-~t.f I~~.t; ohyaipuktJ: diverti~ement

~ obJ''lJtl1;is;l, ~ uki1cm-tbukbem: partout

-~ t.l1 t.I..::J nl1.PiJrçtt, ~ V'JOCglI; départ

-€toI ItoI,q ol1ll,pp/l: oreille, oreilles-e?t.l1GI~ ol1pfflJaJem: toujours

~ nittly: nez~ ~

-€ 11;,'-"h .oba]1.k;l uq I(Y11-~It-I,ohjviiJannii,;vk£ miroir

~ .t1hi: !lase

~ ohi>"IT ai, : jour> nuit

Î-~ ÎI:;! nmeni: une journée~ nl1itbil, ~-~ nl1im~nl1it1ul:quotidien~ (t:{) nI1ina (y): journéef-€ ~~ lobi/ego: rire....

"'tÏ~ obiJgu: neuf, nouvelle, nouveau ,nouveaux

...~q nl1ep/l: queue

-;;:-~oil "'II toi,.t,::J obcJaa1ykegu: réveiller

"'~lKIIt-I.J1obcbvavuu, &qqJ'fbv;a:vuu: exp oser, Présenter,'"'"

-~'"""

-~'.

faire des spectacles

-~t.l1~ nl1;rooc: devantof hl: aussi

...~~.." ~qt.l~l, L1hâ1di.cbvaFull, ~i1to1 ohHJ~qt.l~1, , ~'" ,....

ehva.rgu. supprimer, éliminer

<rIT oô : nomrr:~ oB/1sva.;vgu: goûter

mada;vks-

q

G'd'l"fu paM,sf, m-R safi: tissu (porté par la femmecomme jupe longue)

~ patineii: doigt

~ paon9. émeraudeY1(1Ycnl< ~ pampa/aIm gutlzi : association

caritativel1(iif: paJa!J: épinard

308

Page 327: S. Manandhar - Parlons Newari

y~~i palesvii: lotus

~ pa~'u: animauxt:rn: pasa,fJ: magasin. boutiquey l:i <<II<11 piiiIdJlinii: toilettes

~ p;iuju: bracelet de cheville

t:fRi piikhe, uJYl.aI ukhepiikhe: vers. vers-là

t:fRi p;i/dle, qm pak;;a: côte

~ pi/dJe.tiJ, bDTI dvarii: par, venantde

1:f'fd piicbaJ: plante de moutarde

~ piiju: oncle maternel

1:fTO#.t1Ja.: leçon

YIt.lJ~ pitvcbi ë5toh lbIb: justey I<y I~..h piirapiicukegu : divorce

YI<t.lI~JI (~, «rrn, ~.I;-ft.) piira.l"iirDu a/l kousi'<'0

~'"

~'

samundm, 1:.) : traverser

~ pii1V: mercure

~ piil{J: gingembrey Iëi &Gj :t~ piil1;1hV'JL1egu:inviterGTIIT piisii: ami I amieqnft pii./,ro: calendrier

fi:R=t:rr:pityii/z, <1~,f4c-t.l1ct naJ'pityiila: faim~ pine: dehorsf4ëÎ q:t~ pibâvanegu: sortirm pitr: ancêtre I défunt

..,

t::fn.fd pl'f'llla: belle-soeur (femme du frère)

~ puMü: étant

~ pulI': genou

~ pulisa: police

~ pulegu ; rembourser des dettes. un prêt

~ ~ < ItJ1pU$Briija : topaze

~kct q.. I (V1t..!" pustabLay~ q l"'1

<11 (V1t..!, hiicaniill{v :

bibliothèque

% ~ pü/agu/hi: association pour des offrandes

~ pegbau: une heure

309

Page 328: S. Manandhar - Parlons Newari

4 Îd ) (, pcticola: sous-vêtement féminin (se porteautour de la taille comme une jupe longue)

qf pau: toit, lettre de quelqu'un...çqrn p}1ikl1il: danse

\.>t.l1~~~t.t~ J1.,.vilklu'llhu}"gu: danser

"t.I1<.i~JI: pyàJ::MOlugap (~oayo, ~ nakitil..) :acteur I actrice

~ p.ra.Jqti ~ svahbâIJa: nature

'::1<.J11d ?J p.ra.jlitantra: démocratie

':It" "1~?!1 pradl1li11am.ariJtrf: Premier Ministre

'::1«11~c-j pra...<fasaoa: administration

~ praç.iiâ: sagesse

~ priigiia. ?lt.ÎbI ~ Îc-J r4~imuni: sage

¥ preta: esprit de mal mortùq 1 <¥1 pn/ka/à: sous-vêtement(pourle torse)~: Pfii/1 : trou, estomac

~:~ pvap.khanegu: percer, fait un trou~: pa.tiJga/afJ, ~<I-J~ I samsyii : problème

~ pa.tiJchi: oiseaux

"tf:<fiTpap}:}}: moutarde marron...

T.:f:O('.ifT: pa/1JdJ;i/1, \3PT: ilgaf1: mur

1ft

tfit:{ phil}'" : vent~: phayI;:/Ja.fJ, l:?q I:i <.JIll:?I<.JIha nlIjâl1aja: avion

~: ~ phax.kl1a./.1}'lladdiJ, ~ ~ havai adda: aéroport

~ pha/ciJ, : abris publicsthfu ph8.)"'i: potiron

thT phli : porc noir élevétJiTQT ~ pMyii fa : viandede porc noirq} phai: agneau I mouton

~ ë?fTpbai"Fiila: viande d'agneau/mouton

~ pbobBLll: saleq:ërf.iTph vagitiJ: mendiant,

~ p/lnmegu: mendier..."

310

Page 329: S. Manandhar - Parlons Newari

~ phâgâ, ~ tkVll: couverture

if

'1~ baldll;: pigeons~ baea: promesse, parole

'14 flOtt.IJ I baeâbivOjj: Promettre'"'"

,~

~ ba;al": marchéID boji: riz floconifë:iit ba/pc: grand-mère paternel

i'.f01ban, -rn ~"':Ùiz:bo is~ bannii: chou~ bal"mtJ: bramahna

"'-

.

lOt« I GI<I bariibari ~ samiina, ~ <HI<iciI somanol/i :

égal, égalité

GRt bal"ân: cacahuète

~ balCii: abris privé

'Gf:'B"bal1sa: autobus~: basa;a/1: vaisselle

~?Jgf bo~'antoltu: printemps

~ bahani': soirm biik/1ô: nouvelle

~ biiJ..Fii:grand-père paternel~-ifë:iit biif.Fli-ba;)"e: grands-parents paternels~ banm: vomissement~ ~ biinlayliYSlI: vomir

iITg bfi.-vlI: aire, mauvais esprit. vampire"'fj '"GlI M lOtt.I.,:U, baUbipgu .'.'... !ifI M ch I t..!,:U biililka.F8u: louer

iITf(;;; biili: récolte

~ biillii: loyer

~: ha.l1ii/1: monastère, quartier bouddhiste

'11/j I<i biil1an, ~ m1:.Ff sabari siil./han: véhicule

~:~ bit."1i!zyliygll: réfléchir! s'occuper dequelqu'un

fGl~fM hLiiJli : électricité~ bit/a: vacances! congémTëIT h1dhava.: veuve

311

Page 330: S. Manandhar - Parlons Newari

roT?" oit/hura: veuf"'"fisl"lf<d oiparita: contre

~ h.l.:f"gU: d01111er

~ hirl.lt/t/a: contrefisl<CIII~oi.svâsa: croyance~ hi;;a-.ra: sujetTht~I{ hisMram: doucement

~ hiluiro: monastère~ but/ioa: décor de tête'"!fff budi ô1""<H~ Janmadi: anniversaire

tiffd.d.<HI<1 huddimana; inteUi g ent/e'"

,

~-!TI bum-burl': vieux-vieille~ bckiira.: inutile. chômage

~ belairi': chômeur

~dl fM betali: turban~ beli: dinert.rr: /Jaiga,fz: salle à manger

~0~~101 ba1i,l1abkotha: salon

~ bV"J1I1o-.r: prendre et garder à part le plat servipour une personne absente

~ ÔV"JOc, ~ bvanegt/: lire.....

~ OfPJL1c, "Ill} i &OI:t p;iMbV'JOc : inviter

&GI-1orCIIOI bvane.kv-J/hii, &GI-1"'!0 I bvanekotl1a: classe

&GI-1~ 01 OV"à11ckull1i ~ skills,"'"

.....

piillJasâla: école~ bvald: échangede services, entraide

&CllCi'lI q;!)::.! bo./a11anegu: rendre le service en échangedeservIce

~ !JU,ô1f<H<i,Jàmins, ~ bhtimi: sol

~::.! < bi/ngllnr. porcqJI<t.t I (ffi" bMgllFj'a Id: viandede porc

'"~ hâld: belle, beau, bon

tifi<HM:~ Mmaliipgll: laid (objet)

tifi <HCi'l1 iL bâmalamha,: laid (individu)'" ~&01161 ~ hv;iv;megu: courir

"110<11 Ci'l1

312

Page 331: S. Manandhar - Parlons Newari

:!hû: champ

~JII :"IT hOgB/ldi: ressource d'eau naturelle

~ hû/y'"à, ~~It./la::,! hû/ya.p71gu: agricultureif 1Ja.tit, Œ Î<q I<11 jarimiioa: amande

~: ham/BIz, ~ posale et..!141<f bpiparJ;

mlmha, : vendeur, vendeuse&q:~ hV>dÔtlJale: diviser

~:~ bp'll/lihy: dire quelque chose de méchant

iIT:Of ba/l/a: rapace

iIT:~ ha.pju: beau-père (père du mari)

iIT:~ .hiifzv.megu, iIT:~ h;i/Jvaygu: couler

~

';Jf

~ hbattu, ~ maina: perroquet~ h.banj-ii: porteur

~ hhànhi: aubergine

'J-fft{ hM..f'": langue~ bbalu: ours

'"~ Il)f I (Y'~I t./,::,! bha~Jh;i,vgu: jurer, parler une langue

~ hhin/una: souhait, vœux

~ ~allt./JI bhin/unadechaThTlI: souhaiter'" ''''

.,~.

~ hhimJij, ~ mll6i: corail~ hhÙ», ~ Sohba.: augure~ hhio.cIJ: nièce et neveu(1es enfants du frère pour

la soeur ou le contraire)

~ hhuJiti1: mouche~ bbuti: haricoUnoiret bland

'"

~ hhutO: cuisine

~ bllunya: crevette

"J..{'që=fbhllVlll18: univers.....

'iRt hllOri : ventre.....

~ hhOta : esprit qui mange beaucoup~ bhau: chat! ~ bhauc;j: chaton~ hluu,mOC-il: belle-fiUe

¥'IS(; bhnJ.#9, ~ l:Jf<<11« ghll.sakhora: corrompu

'J;.II)GI""'II« bhra.~..tàciira.: corruption

313

Page 332: S. Manandhar - Parlons Newari

-;J-t bhvil: papier

-;J-t bhvil, '1T<'IT pJnii, ...iT..l1a/1: feuille

-;Jf

~ .makhu, : mm

~ makiJuSlÏ: sinon

"'PII t.t~ fnilIlii..f'Kl/:manque"J1"ITmadi, €.t.lI.3J-i""l1 llY'lilUmat"H: enfant, nouveau-néJ:Rf mata.: lampe

J-ird "11 ma.tioil: amour~ ~ ~ ~

J-iG.t.I,<>h madaJ'1:1l, J-f ~t.I,<>h masiy'kifl''''''''

I binil; sans

~ mantÏ, et.! fard byakti: homme

~ manUta, ~ J.ÏV1atil" f:<-tqltli1 nib&"l 'àt.jQI<?i1~ ,

deyvib'Y: gens/peupleJ-f4.o:qlt.j~1 ql,'mamhvfiYlllf., itq:rr yeYPlf. (~, LJTf{,-.:;.. ,

"" ""'.".', ,

et.! fGrd (bi~y; thay; bJ7oktJ): plaire

~ mayflJ: Mesdames

~-"JffiJf mayj bhii/u. "JffiJf-J-ft.jtl1fy bhiliu-ma.vilJ.niriJV~"'" ""

,'7'

r r.

: Mesdames Messieurs. Madame. Monsieur, Made-moiselle

~ mari: galette. gâteaux (en général)~ marubblJmi: désert

"'"~ malta: pigment

~ ma/er: poivre~ ma/e/u: tante (femme de l'oncle maternel)

J-f~t.j~q «i mar'S.fwani: amande

J-f~(V11ma...wlil: épices

J-f~(V1I-;;ftl.n masalii- ci)'ii: thé au épice

~ DJaS1i: terrain de crémation

m DJâ: plante (ex. Wm ~rjm.a.. plante de fleurs

fu;J:rr simil, arbre. .,hfrjJ-iL.. kffninüL.. plante demaïs)

~ mililf: belle-mère (mère de mari)

m<I1: ~: macaque/singe~

-;J:ff'Omillii: premier étage de maison

J-fl fol<>hmânika: rubis

314

Page 333: S. Manandhar - Parlons Newari

~ madtava: ~ stbir: stable

"J1TJ1T-iiff: .miimii-bil(J: parents, maman-papa

m-q: may: lentille noir

mm miiJ'lÏ, ~ socba: affection

J.f I f~ "'II:"IT m;irliciibcil: boudes d'oreilles (boucles

d'oreilles variées: ~e-tI'!of,"'I1punilycil, ""'l;?1 fct"'ll

obiiticil, a<<l1"'II bc1d1iicii, ~ mllodri. "IT:"ITaÏhell. .)

J.f,c4J I mii/e~7[I, mTI..T .souba, ÔIe-t<l1 z,1I e-t ("QTQJT)~ ~ ~

ElnU!fanuluina CJ'*~u) : recherche! rechercherJ.f1~dqq..:J i11JbWVOYSlI (ya);- fll),/;) : vouloir

J.f 11 <toIJ I UI mii.q"ikiigl1(la: dée sse

P=r mi: feuf.J::RIITmiJdui: œil, yeuxf;J:rq: miCB/1: plante de fenugrec

fJ.f~J.f"'l1 mijilmacii: garçon, enfant masculin

-mm misii: femme

fJ.f ~ l "1 "'II misiimacil, ~l;? '!ofl '!of,"1 "'II mb;'lÎ;,.v.l11ot.ii: fille

(enfantde sexe féminin Ua fille mariéefJ.f~ I';' miSlilâ, blOl/sc: corsage, blouse

f"1t41<hI(I m.lsrikiÜ"â.: cristal de sucre bouilli dans.l'eau et le beurre

mmI: fenugrec

~, O1Î!JlI:vendre~ mUa: usine, atelier

~ mugii: corail

~ ml/sa.,: toux

~~ctt.l..::.! mll$,llaYSlI: tousser, tousser pour indiquerquelque chose

~ mU~f''"il: soja

~~qt.j,::.! mllS8VlJY!Jll: tousser a cause d'une maladie

~ mlbY: lentille rouge

it .OX!: langue, cha.n9Jn

"itq .meca: chaiseitq .mev: buffle, -~ ml" meyyala: viandede buffle

315

Page 334: S. Manandhar - Parlons Newari

.A ~ I ~J I mch;i/cgll: chanter.,.

+:ft-fu moti: perle

~ nlauJ:a: occasion

d=q: nrva/J, urtt CJ-'ll: tëte

~:(\<'~t.t,~ nlvaD11hllYllll: laver les cheveux, se doucherou se baigner

~ mha: corps, mois (quantitative)~ mlJagasa : rêve~t5JI~t.,- ~t5<i1~ nlhagasaymIJani'gll: rêver~t5q «fIt1nlha,vJ:hli. paon~t5t.tI&qfct nlhaJwvati: parties du corps humain~~ f~Q nlho.sill: connaissance

~t5f~~~ .mhasilegll: se doucher, se baigner

~ nlhiislI: jaune

~: mhiKa/1: hier~ .mhit~: poche~ nJiJJSa:avant hier~ nlhlllu: bouche

~~$Jf~ .mhlltllsi: lèvres~ttt.t It.!, nlhJ?J1..V; fd-J~Id-f""l1misiimat.~a: fille

~ttt.t It.!,""I1 .mh}'3,vdi: nièce (fille des soeurs! desfrères)

~ttt.!1t.t,d-f""fI mbyoymoca: fille, fille mariée

~ mlJlIJ:il: champignon (différents

champignon: 151t'~~'+; h3J:1ID1h1l1dIn

VlilImhukifn, f""f~.ë'+; chimhllbJo)

~: l11.l1a/1: plomb

m mil J::fn1T 0Jiim;j:mère I mamanm-~ mâ-ahll: parents, maman-papa

"'"~ mamtrJ; ':1./:-11"1.4",1pradlJiil1amamtrf: Ministre,Premier Ministre

...m: miï/1, ~: ~vâmii11: guirlande de fleurs

types de

qld~~oh

'fJ"t:fQfëf: y1T'd/J, 3I'"fqT: âpâ/1: beaucoup

t.!(n~ pOliu: chérie

316

Page 335: S. Manandhar - Parlons Newari

t.!~~IY .vaddapi: mêmesi, quoique...

t.!I<>h<1 Flikanii: rapide, vite

t:rfiiF\:"'<IT.f'1iI::a,fuii : solitudet:rfiiF\:m viiJ:abmi: solitaire

t.! I.fi ""iGjî~ FlikemabJ'gll: empêcher

ma- .T-iiIa,Î~ IJ-d oimli: pourt.!IctIt.jId Fot;lyiila: transport

t.!I<11~Clfq~ }wlb-vaygll: essayer

~ .va..vgll: fairet:.rT?ITJ?litra: voyage

t.!f ::ff t.!It.!,~ F}jÙ~f/;jFgU: voyager

"QT?1Ty-aIrJ': VOy'ageur

g? yudda: guerre

~ }vmha: cher, chère

~~ nItna: pierres précieuses, objet précieux, prénom

~ nrl1ara.: lentille jaune, désir

-:-Idli!d n1jadula: ambassadeur-:-ldI~1I 1<1 riijadhiioi: capital

<ldI~1Id ni;iloiti: politique

<PIT moi ~ moi: reine

~ niy; #iff mala: opinion

1<<>h114rikapi ~ dc.tf1ma. ~ NUI, ~ tlulylJhu. :assiette

Rftf- fufu rili- thiti: coutume

~-"4m rup;l1}"'â-paisa: roupies-paisa : nom de lamonnaie népalaise

~..re£una, ~ silk: soie

<T:rr.rosa, J-~..I;~ mI1limJJphl/: maladie, malade

trI-.mO.tga: couleur

(if

(O'f3flail: chemise. vêtementen général

~ lachi: un mois

~ iadaJ': guerre

317

Page 336: S. Manandhar - Parlons Newari

~ lancgu: peser'"

Q1f1AITJappa: bras

~: 1ar-.'tiik «r:-rn khubSi: contentement, ~.'"

.

mt Jar"ll: clous de girofle

~ 1v>Jpll: dispute

(¥'q It,t~.! 1viiygu: disputer

~'H:I~«'11asakllSa: accueil (les gens),bienvenue

~ /a...«tIOC: lapis-lazuli'"(jifT la: viande (en général)

(¥'IT la : mois (~Jacni ~ oiJ;j,., : mois (unmois, deux mois)

(VffiJT .liigf: pour

~ litchi: petite cour (entre les maisons)~ 1it1ai: chaussures

MI <<It <H<1 1iiJdJamari : nom d'un gâteau newâ..h typique

(nomsde gâteauxnéwâ.l;l:~ nuitpii, ~:ft svli/1d

j:J--Rled ~ ha/uni, ïif1lt borpni ~ knojurimm se la, Îci Î#- DimkJ; ~:~ onl1/1.l"lJSi,

MI M<H1 ~..." J;jJamobana, «lOf Î<... raSavari..J

(ïiffqT Ûipii: paume de la main

C+1t 41"C1 I Japa.ca: papillon

~ Jap;1t1J3.-vgu: applaudir(VffiIT laM: ail

C+11C+1 t toi, liiJaJ:iiygu: nager~

~-l:fiT1lT Jas:i-phâga: lit-couverture

~ 1il/DC: arrière

fM(Jt..IiOf~~ 1ijyiivancgl/: reculer

ÎM('I Îqtol,~ 1itoIH)rgU, : rendre qqchÎ0'1('I~ toiJ I lilal1avDlI. f<.ïrër-&01cil ~ t.IJ I lita1Jvana.!JaVffu :_

~~" _ ~C'

ramener

~ 1ipa: plus tardÎOrt4 t MI :~ 1ip.U;jfJml1a : le dernier

f<vrq'f 1iyâ : troisième

ÎOrtq 14';~ 1iMkcgl/: retarder~: 1isap : réponse

318

Page 337: S. Manandhar - Parlons Newari

l(\rt~i q~~ 1i1uiVllOCgll. l(vt~i qt.f..:J lillâvaygu: retourner

()111~<>h..ll 1uikegu, ~ Jd1â1[egu: trouver....

~ 1ukhâ, p: dnljJ: porte

(¥"f~fct 1umamli: mémoire.....

(W1~.t..l1 1umakegu: mémoriser.....

~ ~ rd 1uman/i : souvenir

~ 1usi: ongle, battons pour décortiquer des gramsde céréales

-m 1aim: radis ( radis blanc, ...rouge, ...vert..J

~ 10M: pierre('o"t.fI t.t,.J-~ 1y4rmna: (un) jeune

~ 1..viise: (une) jeune

~ -(V't.fI t.f,.J-~ 1..r-'lIse-lyiiymoa: jeunes

~:%: d<,*,II< lviika/1ôul.'JJ,{JtaraKiiri: viande etlégumes cuisinés comme pot au feu

~:tIT n/ii,flp;i: main

('o"~ 1ct't:lqt.t I d,~ ~ lluibI cvayma!Jgu kip;i: peinture

~ ~ 111a1illba}'gu!Jajao: tambour( les

nom d'instruments: fi;ittr dl1imer-'; TIi ldJ.ir.iJ.,. - .

~... taDal;i...)

~ 1110mÛllanu): gros, gross(iif lit (ia.!J!J..vii{fu): route

c-1tl1ql: lâjav;if1 : voyageur, randonneur

(Ii1tl1qI:'QT ~ /JfRt Jajanlpy<l jbol;i./ôl1ari: valise

~ lilmi: intermédiaire

~ 111 : or

~ lûmori: galettes (du maïs)'"

....

~ lÛ~lwlÎ: couronne d'or....

~n.f<1: lûsina/1: marque de frontenor

~t.t I~i lûyotb'Jvâ: fleur d'or en forme disque('if: 1a1J: eau

('if:À ~ la.{Jinegul1Ji: association pour la distri-bution d'eau

'&f:-mn- la/1seni: prier le dieu Matsendranatharouge(ffi": lii/1: temps libre

319

Page 338: S. Manandhar - Parlons Newari

qq va: et, ce (il, eUe - formeinformeUe)

~ nlnegU-r"fi. f-IIf-I,~ nhJ?Ji"VlIlI: aller, partir, avancer

~: f'llykap: il, elle I ~:fq- nlykO/1pitiJ : ils, elles

~ VO}}llI: venir

~ V051Wl1,~:~ vayka!zyslIuI ~... imigu... :son! ses, leur, leurs

ëf15It ?!Ur VarsB rlu: mousson~ . If'

"ë:Rf: VB.!j71/J,w~ : vêtements(généraux)

~: vaba,/J: argent

Cff -,;il: dents, mélange, préparer (une salade), pluie,ou..,

crr3- (m) JW (ranga) : vert

~ vaûai ; légumes verts en général (noms de

lé g umes variés: -R- tukii; ~ l.:'BstJ, 1:f(Vf:,,~I~h,

~ .".~,

~: mic'd/!, tITdpachai ~: sopsa,/J, 'I5(f(¥f:'9T

cva/al1d.. )

~ bisva: monde

~ V'Ji;1I, ~ V'Ji.:vse; bleu

qf-l-qlf-l~1 V'Jvalm711, iRnT.IT hiivav07/: folie, , ' ". I:\.~-\'~ ,"~qj f-II f-I~I vâr;r.'livou: mordre

''''''/

,,,.

q iUtqt.l..~ vâtilchV3;.vKll: jeter

q: f1J/1: galettes (farinede lentilles)

Cff: v;if1: semaine, (-rnëIT:...(.::bav8/1...: unesemaine..J

~~: sata-/1 : abris social et religieux

~ sali ;::rrG- niipa: à côté~ satya, «r:~ ~ .kha/lllukhD: vrai

~ silo,vil, : anchois

~'l«fT .saIJhyata; civilisation~.J-J.fI~ so0101iina: honneur

~.J-J.fI~f-II f-I,~J so.01.01anayiiygu: honorer

~: saVJih: saveur

~ su. ~ gumfJa, ~<I-(>f<tJ gumlJaki: qui

320

Page 339: S. Manandhar - Parlons Newari

{:I<t!..H('ol su.kumcla: cardamome"'" "'"

~""t.,f;::Jsucakcgu,: cacher

~ :lUCff, ~ klllJbanz. {:I<I-fI ""tI {' samacaro: nouvelle,"'" information{:I.qfGlt.!.I1 stïcKbivuu: informer"'" "'"

,&'

~ su/l1aba: suggestion

~ sutha, ~ sutha.-v: matin

~ supâF: nuage

~ subl1ày: merci

~ sllcgu: coudre

~ sUFO, ~ gukcFâ: dont~ su/egu : se cacher

.....

~~ I sulpyii: sangsue

~: surv;i(J, ~ p;Hoto: pantalons

¥ stlta: ensemble de vêtements

~ sO~'o: soleil~t.l1t.I,::J syiiX;gu: tuer (un être vivant), éteindre(lumière, feu, radio, télévision .)~q ~ -ae!.1 svaiccll1i: volonté~q<t!f"i svakumi: spectateur

""BftpT ~'V3V.PlJ, ~ Khane.uu: voir

'"'"

- ~"'"

~.

~ snipiJ, ~T sambl1a.odba: lien. relation

~ SVlÛ1e; escalier

~ Sf1n: : cheveux

~â~::J silcl1e.ncgu,: se coiffer

~:"IT sântiJviJiic;j: décor de nattes

~(¥'f siilhtl: le premier jour du mois du calendriervikramasarilbat

~(¥'f ~ sif/l1tl guthi; association pour célébrer le

premier jour du moisê~ fo sifskrti: culture..

i sû,::J .r~ gllOl!Jâ: quelqu'un

! ~ sû chamha, : une personne

~'-il~ sûpiilu; gingembreséchéet aromatisé

~1Të=f :'i'iuilbidl1ilno: constitution

321

Page 340: S. Manandhar - Parlons Newari

~ Stihemadu: personne""

Id?ll f~ samtnisi: orange

~ safi1sado: parlement

~ safi1sado: membre de parlement~: s:a,p: son, voie, ton

~:~ sa,ptcgu: appeler, inviter

~ ~ïipcco: couronne

e~ bob, ~ Itloh I« adhikiiro, : droit

WëIT: habib, ~ habila, , 3I1~d-tUI ;ikramona: attaque

~ltt"lILl::..! hadui)'ciiJ-'CfIU: dépêcher

~ hanegu ; enchaîner....

~ hancgu, ~..I-d-t l "iLl I LI,::..!sammiioa}'Oygll: célébrer,

honorer

~ halO: curcuma

l'lI f~oh I:~ hiichibI/ltay-egtl: éternuer

~l'lILl,,,f; hiitYMiiylœ: distribuer le vin de riz

~l'lILl,,f; ~ hiitYAhaylœgutl1i: association pourdistribuer le vin de riz

~: lNimPH/1: sésames

"fi! hi; sang, betterave

~ hit.i: robinet. fontaineit'TI hini: diamant

e!1 1LI,,f;::J hIaiy'xcgu; embêter

e!1<fi1 1LI,::J h.ÎOlÎt.:-aY8l/: s'embêter

~ hlllcgll : effacer

~-~ bula-mula: foule,éMloh (~) hl/pi/m (addo) ; la postefMloh ~ huliikotikaja: timbre

f M I l<n hllliiki ; facteur

~ hllsii, < Ji IM rumii/a.: mouchoir

~ ?i:(f bemant rlu: hiver.....

~-~ ~ hvay-chPliyplirgll: se moquer...

~ hyiiu.a: rouge

tt:( My: canard

322

Page 341: S. Manandhar - Parlons Newari

~ (¥'IT lulyyiilii: viande de canard

ffl" l1ûiJ: asafoetide

è: ba/1; f eui11e I ft:r.i:rr-f-qi <HI t,f I simii-svâmii-y'1f lm/J)

If8f+IT J::.samii m"tfï mâpha, : pardon

~ <HIt,fI t.I..~ lç~.raJTu, <Hf4'1t..Ilt..I,~'pardonner

~<HI q<i~ k;mnaphV80elJlJ. <H14t1 q<1~: demander pardon

nuiphayaY1!u, :

mâpbJjJltv>.mellll

~

"if gJiâ: lourd (individu)m gziiJ, : sagesse

~ g;i)'Ôlla: connaissance

:<ïIi~<l-6 g.iiâdumha: sage

********

323

Page 342: S. Manandhar - Parlons Newari

Lexique: français-néwacil nepi.labhi.~a.

Aabeille: lui kastil1l1abri privé: bol(-:;jabri public: phakoabri social et religieux: satahaccident: dll.rgha.laoaac compagn er: oapllvaoegll,la/1 v9negl/,pâsiivaoegllaccrocher: kho.FSl/, 1..vtJ/.."vlÎ-ohyonhJ.V;ll}'SlIaccueil (un individu): lasaktkWacheter: nyayguachever: .sidha...vkegll (/.rii.),/immevo.riptJm1f1kegllacteur I actrice: pyilkhllmllgll/1: noyo, oakLaction: p.l'Btikn}'il. chelllkheloactuel/le: thall-kane, V'dttam.;joa,administration: p.l'B...wsaoaadresse : tha...v-ba...r-.~tl.1eKdOoaéroport: phaJ'kha!Jaddii, hav;iÙddaaffection: mii..vii, sruthaâge: da. limeragir: khelegl/, yil.rgllagneau. mouton: phaiagriculture: btiJ)'il. bti/"viiyegllaigle: imiiail : 10Mainsi: thukatii, ukatffaire, mauvaisesprits, vampires: bll,raalcool (fait à la maison) : ailaallée (dans le champ) : d).ifaIle r: Vl1.t'1Cgllallumer (lampe, feu. radio, télévision) : c)'akegllamande: ba. /a.l"inlllna.. marsy'iibaniambassade: dtltâb&'aamba~'Sadeur : ['ii/adutoâme : atmâami. amie: pasilamie rituel: tvlÏ;.vamour: ma/ionan ,un an : dll, dachi

324

Page 343: S. Manandhar - Parlons Newari

ancêtre,défunt: pi/rianimaux: PaSlI, jBnluanis : .stJOlpilannée dernière: tbaguoeannée prochaine: aikiviianniversaire: bl/dinl. jBnmadid1appeler: sa./1tcguapplaudir: Japalbayguaprès demain : Jafsaarbre: simaargent: val1ap,dhcbB- dôarmoire: darii/àarrêter: dikcgll, di'guarrière: lil/DCart : kalaasafoetide : lzjJi1asperges: kur11aassiette: rikapi dc-JmB- tlulybôll, 1J11l1association: lJuthiassociation caritative: poropalainlgu/.ôjassociation de lignage: dcpujiiguthiassociation pour distribuer le vin de riz: ôiitvâ ÔaYA?!

gutôiassociation pour distribuer le goûter: samO..Fiocguthiassociation pour la distribution d'eau: Ja./1iocguthiassociation pour la crémation: si'guthiassociation pour la préparation de funérailles: smB1J

gl/thiassociation pour les offrandes: pUjaguthiassociation pour célébrer le premier jour du mois:

siflô il gl/thiassociation pour prier les déesses mères: naliiscvii

gl/thiassociation pour promouvoir: musique, théâtre. danse...

: oasa,flPUj861thiastres: oak$lÙnlastroID gie, astrologue: jvoti;;a sastra, josh i jvoti;;aatelier: jJ.iisa/1attaque: l1atak hama1B- akramanaau-dessous: kvay; (ukcyaKvay; toukc...)

325

Page 344: S. Manandhar - Parlons Newari

au-dessus: Cn1}'~(uke,vik'va],; thuke.,,)aubergine: hhiinliiaugure: hhi; Jak.SElpa, suhhaaujourd 'hui : thaLFmaussi: .lJflautobus: hasaautonome: .sarada fluavant-hier: .D1l1i'ga/J

avec: napa, Ji~--eaveugle: kâ (bomme.~ kani (/èmme.)avion: pha..vKha/1, havaijahii;a

Bbaccalauréat: SLC sarahoyajik'Bbachelier/ère: SLC paSB./.l1hahyaktibagage, valise : /ajovllyiifbo/~ hbilàbagarre: IV"dpll /bagarrer: Jviiygllbague: âiJiibaguette: kallbi, hil.lalf1gupallrotibain: mhasiJegu, mva/11hu}'gubaisser: kvaL~buyeKlJ, hhil/1 J..'VlIl1a.VYlflJ"kV"Jhâvaygu..

samudrayilJa/1mbojuiguballs : PJ'likb~pyiikbil/buYlfutbâ.rbalance: Iii/iu, utikabambou shoot: dlvflbanane : /œrabandeau: sirhondibarbe: di/rhibarbecue : bâklJcbvay/~ chu"rTJi1abas: kvay; J..vocbasilic: IlIlsibateau: Jilbaja, Oill'- duog;Ibatôn: kaLlbibat: day /battre : daplfubeau/ belle: hiilalunha,hiilli/JKlIbeau-frère (plus âgé frère du mari) : dariiVlJtabeau-frère (plus jeune frère du mari) : k;jaV"J/abeau-père (mari de la mère) : drahvii/1beau-père (père de l'épouse) : sasa/1a/Jubeau-père (père de l'époux) : hli/Jjllbeaucoup: ,vkva, iipli/J

326

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bec: tviif;t (jhilgaf;t-pilK~ila_vglltvii!JJbelle: hiil.ii/1m1zamis;i, hiil.ii/1!1l1hastubelle-fille: hlzaumacilbelle-mère (mère de l'épouse) : S8Sil/1miibelle-mère (mèrede l'époux) : miljllbelle-soeur (femmedu frère) : pfvalabelle-soeur (plus jeune soeur du mari) : lœhc;JV'J/abelle-soeur (soeur du mari la plus âgée) : ta/lbl1alabénédiction: ib'irhiidabénéfice: lavap, phliidâbesoin: milf;ts-"" iiJJa...<:rakabetterave: l1ibeurre: g/lyvbibliothèque: pusta.killay: hacanli1a.Ybicyclette: siiikalabientôt: ;vakaoaLiJbienvenue: la.s.akuSavin de riz ( fait à la maison) : thvâbijoux: tisabillet: tikata, nolobis: l1ilkanam,hakanamJodIisubiscuit: bi~--ku/ablague khyâl1; cyv-khyâblanc. blanche; tuyilblanchisseur: dhobiYll dhobyablé: chvablessure: g/l1ijJ-p1i/1bleu: vil£hu, vâchu..~bloquer: paoeg""jlimajuegublouse: misiil1i hlouseboire: tvanegubois: sint hanB, #Ïboissons: tvilsiiboîte: t/.,r.-7iai,halliibol: khvalca, biitcabon. bien (action correct) : jila loon, belle, beaux

(adjectif): bâlii,f1, hâJiita,bonbon: piplâmetabonjour: jvajnllapli. hinal./.. (su/hay)bonsoir; jvafnllap;i. bioati.JvaiJanf)

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bouche: mI1lltll

boucles d'oreilles miirlicapeii. plloarciL ooatieabekoaciimllod.ri capeii..,

bouteille: sÙ"iboutons d'oreilles: lukki pil,rlL tapaca, œga.{Jtukkl,

dOllogri kaopiisa, makilSi, ooasidi."bracelets de chevilles: kalli siogokh V'JbJILt; pitlljll,

ghilgaLt; IlIti-baggibracelets ellllra, singkoviicllllfiÏ, bai kall}'ii.

khap "lI1.V;i,pill,";]bras: lappabrOler : co vaykegu, .l11Ü1aJ"llllbuffle: mcy

Ccacahuète: banicacher: slIcakegll, slIlcgllcafé: coffee, bJfjcalendrier: pa/ra, pittrocalme: santacalot: /aplllicanard: hi/ycannelle: diilchioicapitale: riiia.dJuioi de,vcardamome: slIkllmclacardamome noir : ;r-~ellâcarte: oak.-Çjcartes: tilpsa (moit.eglltiipsa)caste: jata, jaliceinture: jitoJ; peticélébrer: hanegucendre: kharan.icéréale: aona (jaki bajl, co va, taeovo..,)chacal: dhvilcachaîne: sikbab, sikbabma. .chaise: mecachâle: iIichâle de laine: dosalla, li/ygachambre: kvatlui, kotha. .

champs: hO

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champignon: mltuÉii (types différents: ltakuml1ul:1i,v-.iumltubï; chimltuÉii...J

chanson: m;ve/ chanter: mywltiilegl.lchapeau: tapl.Ili (types différents; tjltàkil tapul1:

lagvap..., maka!J,.. ..' )

chat: bhBl.llchaton: bltaucilchâteau: ki/lilchef de quartier: kaj}'chaussures: Jakâchefdu quartier: kaj]'chemin (rue) : Iiichemise: kaDl1ja,lailchemise népalaise: /Jho.lo, /Jltotvacher (objet) : tltike,rcherOndividu aimé): ;vomha,yomhamanûchère Cindividu féminin): ,vomh:amisa,chéri/e: yajjiJcheval: sala.cheveux: siJchèvre: dugl.lchèvre de montagne: tyiigriichèvrestérilisée : 1d1asichien: khk;jchômage (inutile) : bckilnJchômeur: bekttrichose(s) : chifa.-b1j9., bastv

chou: hannilchou-fleur: kill.lliciel: SIll"Ka/1,àkilSa.cigarette: cl.Irola, ct/rosa.cinq chaînes (décor autour de la tête) : n,Fâpusiklta/1cinq chaînes (décor du cou) : npyplbYkl1a/1civilisation: sa.bltyamclasse: bvanekotlt;jclé : ta/1cii,client, cliente: ja.ymâ, g;jlJ;jkf', griih.aI;acloche: gaaclou: nakitiJclous de girofle: JaVifcoeur: nt/gap, nllgp:em

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coiffer: $Helleoegll, samapyaygllcolliers: map (nom des différents colliers: !a;,vomap,

sildJop, sut/il ôllimpii..., dl0odrollara..., sllrall.L..asarplti.., ii/otar. rudrak~..., mati..,...)

colza: tiicombien: guli

comité: samticomme: tltC'J/ commeça: aille! comme ci : thalilecomment: gJtbeconnaissance: mba.!l}'llmba, gzi;Jconseil: salla, ni;,f"aconstitution: .£loibidltanacontentee) : la~vtil, kltusicontraire: a{1ldJa{1,lIltiicontre: ôirllddacontrôler: pva{1cIgu, samhâlayyiiygucoq:~corail: ôltimptl, mu6icordonnier: siirki siirkllicoriandre: dhaniriicorps: mlmcorrompu : ôltr~""a> gltusyâllii, gltu.wkltoracorruption: ôllr.a;."Iilci/ra.côte: piiklle. paJ::sa rJiy)coton: kapil;,f': kapva/1cou: ga/lftllzcouchedse) : œocgucoudre: SlI}'lllJcouler: hBpva.oegu, ôapvaygu, cuikegulaklta.rduô;j-'gucouleur: .nui'J!Jacouper: eâygll. tvaptltolegu, tT?Ji./11lJaYIl"cour (entourée par les maisons) : eukap !quartier

bouddhiste en forme de cour: hiiI1illtcourir: ÔviiVllLlcgllcouronne: Sl'Ipeeacouronne d'or : ItJ~lw'licoutume: riti-thiticouverture: pltâ.ga, dev;!couvrir: Ivappuygll. Iopuigucracher: ijJlJiiyegll

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cracherOnsulter) : tbuJmJilhigucravate: Micrêpe (farinede blé), pan : ,~ucâ01aricristal de sucre bouilli dans l'eau

.ll1iSribiracrocodile: gvl1igl1ori..vaJacroyance : bI~"fr;jsacru: kocl1igu, mahill!ucueillir (fleur): tI1va.ygucueillir (fruits) : };hiiygucuillère: camaicuisine: bl1l1trJcuit: bill!ucuivre: s.tïapcultivateur: i.riipll, kri~aculture: SIlskf1icumin : ji'curcuma: ha/il

et le beurre:

Ddan ger: g;viinapllgu,kl1a/aJiidans: dunedans deux ans : iv-adanse: p}'lIkl1ifdanser: pyakl1itllJlIygudanseur I danseuse

py;Jk!J;Jp;ikliipimdate: mitidattes: chV'Jhriidébarrasser: l1iiklltinegu, t..w.vkeglldécider: .Â"vapcl1iy--gl1débloquer: ctIyke!llldéborder: bilibili jaygll, bhaybfgll, v<{v~v~-tb~v~v

.ll1adaykaa/ama/a juyegll, jYBsi.ll1adl1ayâp IjJa!Jboegudéboucher: aiyekegll (bondi16l1/Jt dl18p... ,-ayckegll)début: SlIru, SUflli nluipâdécision: kvafJchin2Ï- nirnaya.décor de natte: Sl1II1nihaldécor de temple: jl1l1Pp;ldécor de tête: bllmndécortiquer: pvalegll, kl1va}a/iJ:ii.p<gu

narta/à pyJldJàmugap/a

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décrire: INI},'1iOa,..VBygll,bar.(1anayayglldéesse-mère: ajimD- matrildigaoa, devidehors: pinedégoût: ghrimidéjà: .o1vJp;ihedéjeuner: jFlJoâdemain: kiloaydemander: ph vanegf.l- oeoegf.l- oha..w./1layglldémêler: piygll (stipi,YSlI, ~"'va./1gllSllka. , lViikaivli./1gll

vastu leygu.., )démocratie: prajillanlrd, prajillamtnJdemi: va~xhi biiga./1, bakiJdents: FBdépart: ol1;rii}'gf.l- Vl:loegll, prasthiinadépêcher : l1a1I1a.Y7.~yglldepuis: oiscm (abale..., tbabalc...)dernier: lipiilii./1mba,aotima, vff,gll...descendre: kubâVBJ'KlIdésert : ~biJnu'dessert: i.-ûllmar! mitbili mil-oasa oaysidhaJ..1al./1

oaygy vas/y

dessus: cvaydeuil: dukin!! être en deuil: dbJduü~vaneglldeuxième étage de maison : (,~y1lladevant: .ob..r-.vocdiamant: binïDieu: d;vadufi cile : thakllg'f.I- katl1indinde: cbikbii,dîner: belidire: dha.}'glldirect: IapcmKa, sidbiidiscussion: 5811a1aha.hdistribuer: iocgf.l- inBOfgYdivertissement: obyilipf.l- ob}'oipllscdiviser: bva{lIbaleglldivorce: p;if1n!lpiia;ykcglldoigt: patincadon: diinadonc: lIKcm, ab1h

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donner: bi}'gudont: suJ'ii gUKcJ'3dorénavant: avff/i iiv-Joi:il:mdormir: denegudoucement: bistiiradoyen-doyenne: nayv-nakfdrap: de/iisit lannadrap pour couvrir le corps du défunt:droit: .hoka, ad.hikara, tap.J''ffdur: c.hap, kad;]

E

dewil devil

eau : labéchalotte : c.hap, duipâiécharpe: gaJalJandiéclipse: grahantchantlragralum, sur}'3 ...)

école : bVHncku/hipa.thlL~/a, skiï/aécouter: ncnegllécrire: cvaygllécrivain: cvamieffacer: huygu,nhHhi/1chvH}}JlI,égal: samano, bariilJaril égalité: samiina/;j, bariilJariélection : ,~uniiIJlJ.,nir/Jacanaélectricité: bJjuii karenta.éléphant: ki-w'embêter, s'embêter: hfcaykcgll,.h.imic.hay-guembrasser: cupplioayguémeraude: ftlI1Diiempêcher: yiikcmaiJ./guemploi: J..va IJ)~vkllCiil (bas/u J..vaykhcbi byakli... )

employé (e) (travailleur) : J)"8mi lairmat.-'lirien : uke, ana.encore: hlikan;l,ahtaI;:;Lendroit: l.haFenfant: maciienfin: akhira, M/aFennemi: Sa/ruensemble (avec quelqu'un) : n;ipà (sum OIipif)ensemble de vêtements: siltaensemble de vêtements masculins népalais: iapâpiaà-

surrnï.

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entrer: dllhâVll}'gll dY.Iu1Vll11egllenviron: athehe, lagaôha.ga,javll-khavâ;likka,envoyer: c1JvaYKlI.. pitJJnar:1JvaY6uépices: .Il1BS8lilépinard: paIapépoque: chagtïila,v; iamani[, )i'llpépouse-époux (couple marié) : ka/8/1-bh8/1ta (0im1:ta.

tipD)

escalier: sviineespoir: i1..Çjesprit (gardien de maison) : 1d1.Fii/1esprit de mal mort: pretaesprit qui mange beaucoup : bizutessayer: yaniisvaYKlI, che/;}svaygll,tniiniisvaPKu,essuyer: i.,r-1ikà.}'g1l,hllJ'lWlIestomac: pTYiip, pv;if1estrade: dabiiet: met cetera: adj ityadiétage: tif, tallii (t.:itatil, nilil.. Jétant: pu/du)été : g,.~martlléteindre: s"vlÏ.P'KlI(mata, mi rediva., TV)éternuer: 11Iichilai.{J/a}"glIétoile: oaguétudier: ovaoegll(okhap, saphii, pall..Jexamen : Ja(.~, paril¥iiexpliquer: dl1vlill1l1ilœgu, !J..r-"iiIdJy;i.va.vgll

Ffâcher: tilt:OYllufacile: a/JplIfacteur: hllliikifaim : pi/pi, naypity;ilafaire: }~v8llfamille: ill/1, khala/J,pariviinlfamille liée par le mariage: sasaj1kha/afarine: cOllcilfarine d'orge grillé : (.~ppa/campiifatigue: t.,viinlll fatiguer: t.,vâollai}'gllfemme: misa, kalilp, jâ/Jiioa

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fenêtre: ih..vâpfenugrec : 011fer: na (dha/o)feu: mifeuille: hhtJ.;vapa.nnii, ha!z (~'fmii, SVamB}"li)fièvre: jvara, mhay tiipakrama apf'HPIll/fille : misiimBl.~ ml1ya,v, ml1J'iiJ'l11atilfils: ka,vma.cii, /aï)';fin: sidl1aL an/afinir: sidhayJ:cgl/fleur d'or en forme de disque: lûplb-v.";jfolie: vâ;yeB/1(palul/JJ, l1tïva!z(jJal1a!JJfontaine de pierre, établie au sous-sol: gii/1hitifoule: Dl/la-ml/la, hhidafrère plus âgé que soi: dijl/frère plus jeune que soi: ktjafromage: khi/TIll eIjafumée: klifumer: toncgl/ (àhajiitoncgl/, eurota toneguJfunérailles: mrilso.1iJs/aïl''B

Ggâcher: ~jiti.ti.teho..vgl/O; nlJ...~ tvi.lsitet£.)gagner: t.,ri'akegl/, kama,fIii}'gugala: hananip,vii1dzilhl/humnaytvanc,va..vgl/, ...tl1ii,vgalettes (de farine de lentilles) : fIli/1galettes (de farine de riz) : eatrinJarigalettes (de maïs) : ltimarigalette en général: marigarçon : mijiimacii, tuetil pasap;vii j)'limigâteauxnewah typiques: lakhiiDJari jéd sviid DJiirpil

ha/mil, harphi khajtJà Scla, nimkl anap.rasi,liilamohan, raSavari..

gauche> droite: de..fpii.> javageler: kh vaygll,kh vâuJ"li/Jlarala pa&irthakhvlf,:vgllgénétique: pl/;t8.ya'Kc dllgll ( gu.(1o, dO~1 usiiy:J

V'J:'iinugalagénéral: siid1uinJ.(1agenou: puligenre: tiiji pra.kiira, kislmagens: mantJta i peuple: janatii, nihii..'>x deyviiSi

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gentil lie : bhfml1IJÛnanilÎ sajja.olJgilet: estakvalagingembre: palugingembre séché aromatisé: slÎpiiluglace: bamfO, iee ertJa.ll1! glacier: empli- ev-Jpudugu

tlJâFglisser: ,'uIIJ.,Fgu / se glisser: culuya,pdaygugloire: gaurava, cJ'JJJ1.byJ/lgugoitre: ga/a/1gorge: kathugoûter : na/1~"va".vegu-tuca, sa.may!Jajigouvernement: sa.rJkomgrâce: krpa, dayâgrade: /Bha./l- sfepigraine: anna, (/iiki cbva.../ gvapgunasii ( kegu, ,-"'IJJJâ,.

.Il1usJ-ii.,simi .Il1ay bakuJap...J pusii (va.. chva, ku-JJ~kegu, e/JOli ~.'i.ll1pu,.Il1iiF...)

grandie lap (iapdha, tapdhi tapJi ta,fzlziika.{J,ttJ/1dhilaJp, tapdha, tappii/J, tapgvap... )

grand-mèrematernelle : ajigrand-mère paternelle: biJf..vegrands-parents maternelles : iiiti-ajigrand-parents paternels : baJ.f..r;j.-bairegrand-père maternel: tiiligrand-père paternel: biijyr;j.gratuit: .)LI£ nJ..,<Ulkagrave: tacvap, gamvinlgrenat: gO.ll1t!dagrève: hadaliila> bandagriller: si.:r-rgu,,-:ltuigugros, grosse (homme. femme) : lho I gros (livre...,) :

tap;lgroupe: th vll/l. blJ/hilguerre: hat.iilo> yudda, ladiliguirlande: .Il1iI/1,svâm;ïf1guitare: gi/ifrgymnastique: byayl101lJ, Saririka h..viiyama

Hhabil: sfpadumlzlJ.Il1/JOO, da.k~.Il1ha, ealâKamlzahabilles (en général): rVlJsa!:tvasa/1

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habiller: nNJ.{lpuneguhabitant: niJ?JSfhabitat: chf'â; thay-hayy;iahaslluihabitude: hafn-hyahorahameau: g;b'ibenacldhiigu h&yiharicotCnoiret blanc) : hhutiharicot ( blanc, vert, rouge. multicolores) : sirnpuhasard: 8Cllnoka jOg/I- hh8g}7J va durhhiig.vohosa jiigu

gbalamihaut: CnlY; ta!z/i /aJ1jaherbe: gMyherbe himalayenne: jhùi1guaihéréditaire: J?JLiJ&inuga/a.héron: saroSiJhésitation: gFBchikupa/18/1hésiter: nhejyiiygYB"rWUheure: i peghay- yek gbantaheureuse/heureux: S'llkhi khusi,heureusement: hhagy-ahiLÇ,Jhier: ml1iKa/1Himalaya I montagnecouverte de glace: cviipugiJhindi: hindi (languc) I Hindou: hindu dharmayli

tllluyaihistoire: 1ti1Jâsahiver: heman/rillhommage: .samrnana,sroddaiijalihomogène: "r"ckanasa> .5lltlUinahomme: manü' hyalaihonnête> malhonnête: imanadara.> heimiinahonorer: hanegy- SVlloufnrJf"gllhorloge: h1Jitte gha4i !iJil!zvoykO/1ij';l suaI hfgu glza4f

horoscope: /ata/1hôpital: a..wpatalhuile: chikilhumaine: .DJilnavahumour: kh}wi-nhüi man8/1~'I11itihygiène: sam-sugar, .wa.!./hFohygiénique: sr"listlzpokarohypnotique; jhurni jhu.01Il13cvanc,wd/1pOvl1Yhypothèse: l1nu.ll1lina

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Iici: tI1anoicô ne: cinlloigname: taravaloidéal: tl1i.ko>namuoiiidée: bleak m;mastlVllidentification: ml1l1~-.zbi(mnii bl1~¥u,bi;i3}-"'O)identifier: ml1l1SiAécgu,paricaFobj,vlJUidéologie b;ida, bicaraignorance: viistiïmdu.ml1o, ciisvomadumlloignorer: v-J...<i/ii.ma}'8Y'!Juil (elle): va, vaykafJ. lils (elles) : vaykO/1pUiJîle : tiipuillusion: kaiplJnikail y a deux ans : DI1glU1cimage: .kip;], tIJ.'lbiraimagine: kalpanii I imaginer: kalpaniiya.rguimmangeable: nOJ-7l1o/"Vugl.M"BsakilR1IJ.Çj.pgaimmigrés: M.rhilanl/lpÙi1immoral: ana1tikoimmortel: ciriliibi: sÛllVlim1Jaimpasse: aula, layii anlaimpayable: amalle.. booumulle..plllâpule01BÎl1iguimmédiatement: turanla, dMyvil dl1aysathil ta/kalaimpoli, méchant: abl1a.dra, cl1ucciiimpossible: juimapl1oigu, I1SlUilbhavaimpure: piijuidlJlIo'lkiigu, CiplJ,gll, lJ...,çuddaincarnation: av-dhiminformation: slÏc;l khalmminformer: siicabi..vguinsectes: kÜ.ilinstruire: saykcgu, sJ'keguinsulte: apamiinainsulter : ôvab1~VgU, apat.lliiny"liJ-'guintellectuel/le: Ôlldd1ïiô.l: ôallddikaintelligent: bllddimanainterdiction: pratibaudlJaintéresser: câ...wlaiml1o, mvamadugukhaYt";/so tai.ml1ainterférer: l1a.slak:fcpapiyguintermédiaire: liImi

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interpréter: anubiÜfayaygu, ô,,;viiJ::hyayâ)'gu,yiiimha, ôhii".vah.iJdmlza, anuwidaka

invitation: Ô'f'Hniipauinviter: pahâIJvlll1egu, nimlayiiygu

lll1ul»ida

Jja.mais : gahaleLiJ,gahleol1oaju.igujambon: khampayalajar: suriihijardin: kebajardinier: gathu, mâ/ijasmin: jfsvd C8melisnijaune: mlziisuje: Jï I mon, ma, mes: jigl/." jio1igujeter: V-&u1lva...vglljeune: lyii.!le, ly;tvmhajoaillier I iere: itsB- jvabiiratayiiôyiipiirIjour: di' ,,/M

journal/aux: khaharpatrikB- redia, telivijan]''iiSl//..'a01journée: nhinay; nlzichiLiJjoyau lx : rama, mapijuge: nyiiy;idhiSJjuger: nistiIiJyo"vgu, 1lll1egu, jâcayyiiYJ{u (apB17ldh8-

mlll1tJ.,vakriakalâpaf /,vu-maJ)'ü SV8}ilfUjupe: jiümljurer: ôlzil/d1iiUJiiy-glljusqu "à : lakka (analakka, thana.." gana.." gahal... )

juste: paychi ,tI1iKajustice: nyiiyjustification: spa.stikaf'Zl!lajustifier: spastikBr'J.l1ahi.Fllujute: jutajuvénile: na,:'llmlza, lyii"Fomadmlza,l,Fiisecamha,IYVlijuxtaposer: sv;iptl (nibi vastula chathâFsf"ii!1gU, gatheki

salakona)

kkérosène: mataàka, maLitelakilogranune: knog~kilomètre: .i.-nomitarakilométrique: kilomitara, hakaftniipa,vyliygu

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kilowatt: kiJovma ( karenla, bidduta Saxtiyii niipa)kiosque: palra-palribi pasa.{z

Llac: talalaid: biimaliio1oa, bâmaJag-ulai t: dl/rulampe: .matalangue: boay; me Ûnoulllit.'vamgumc)lapin : IdJaraï.~lapis-lazuli: 1a..wnelarge: tabYiilarme: khobilaurier: tejapatalaver: sileguleçon: piitha.légume vert: Val/ai (types différents: tukii, chasu,

mit'ap,pa./ap,pacl1ai sopsap, ('va.1apca. )légume vert fermenté et sec: gundrlllégumes cuits: tarakiiâlen tiUe jaune, noire. verte I soja: rabar, miiJ'~ mU.!J.tJ,mülequel: gugules parents, la famille proche: tiJahtiJitilettre: iikhap (alphabet), paulèvres: mhlltllsiliberté: svalanl1';Jlien: svapti.. $U11bhandl1a.lieu: tiJa,rlimite: simitalinguistique: bh~..avigôiina.lion llionne : simg/1./sitiJghinIlire: bvanegll, âkha(zbnlLleguliste: dbanmJi t : Jasii, paJagalittérature: SlÏi1il)l'3livre: sophO, kitii1Ja.loin> à côté: tiipap.> sali; niipllong> court: taha, taJlIika./1.>dhll, ,ilzaJ::a.{zlorsque: galJa.le, gllglliIa...Vloterie: dUhB.lotus: palesvâ

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loue: gOMialloyer: bâbalouer: ba/ifIJ.l}"gll, baJiiJal..vgll, pnirthaoiij'ii}WlIlumière: jap (mala, SlIn/yO,' !imiJij)lune: mila, !imi/a, candramalunettes: (.~Y11il

Mma: j.Jg"Umacaque, singe: maJ.::a/1Madame. Monsieur. Mademoiselle: maYiu, bhajll (bhiljll-

monllpioi)magasin. boutique: pasa/1main : /l1a/1, l1lti/1pamaintenant: iihmais: kin/lI, panlOtllmaïs: kanimaison: cl1}?;Lilmaison natale: tha!u..'hj"cLilmaladie: roga, lIsii..vmalade: lISâj''01odllml1o, mhamapl1l1ml1a, .lvgimalgré, même si: otoejllsa~ athekoapsiimangue: a (poo/a)manque: magil./J.. mJ¥fii.;vgllmanteau: jnïnkvatamaquillage: sama/1. ,ililypii/1maq uilIer : samlÏ;.f,'liygll, cblÏ;.~piygllmarché: bajoramarc her: n}'ii....Ç.f~ranegllmari-femme (un couple mariés) : bl1apta-ka/a-.{J (n.im1J.a

tip17)

mariage: ibijJa, bibaha,marque de front en or : lû:",Ùlapmatin: .)tltha, Slltl1aJ7méchant: dl/~"'/a,bilaimédecin: ifaclaro, VO.lttvomédedne: fIlÏ£ll1membresd'assodation : glltbi"varamémoire: /umanli /lImoLil/imendiant: pO'V"d8imendier: pl1nmegll

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mer : Sligar. S:llllundramerci: subhaymercure: piirvmère : .oui.miimiimesure: dii..!i:UI mesurer: diisukiirsumétaux: dhiiluméthode: t/hanga,saiJimidi: ti-nbi.o6:-vmillet: dusimince{homm.e) : gà~'i / mince Oivre) : chipafKilàba)Ministre: mantrimiroir: .ohiiyloIjvii!anhayl:iimoineaux: cakhiimois: Iii / un mois, deux mois.., : lach;; .oil;1."monastère: bi/ulmmonde: bisva, bhuvanamonnaie: s11:kl1 dyebl1 dEimontagne: gii, piibiidamonter: gaygllmontrer: k.oegumoquer: h~r~v~riiygllmordre: viiny;f;vgllmort: sil.a, svargahasa/ mourir: S.lj]JUmot: 1d1iigva, Sabtlamouche: bhujùiJmouchoir: husa, rumâlamoulin; gha/1, kaPlamousson: val':s<imoustique: paU;; caJafrmoutarde jaune: fkiimoutarde marron: pa!JJ:;J.mur: pajJkbiip, ff8a!1muscade: jiphFJ/Jmusée: 5WiJ.grahii1ayamusique: me, L'3ga, bajil, dhu.Damystère: rdIJas,va

Nnacre: smuttri kJ;.vilt.::h,vem,moli ulpiida.ka k./.,"'viidlj'llmnager: liiJakiij]JlInaItre: maaibuJ]Ju

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natal: (tba!1) btigu (duly) purkhoJTit (chyeLiJ)nature: pralq'fi svahhiïhaneige: cF1ipu I neiger: cVlÏpugiiJ-'gUnet lte: durusta, /hika, san, sughara,neuf: nhtigl//""gû, nava, nauneveu (fils des frères I des soeurs) : kiiJ'8l.~ bhincitnez: nlllirnid: sva (jhaifgll/1~paLi1k~itaycl1ycriJ)nièce (fille des soeurs I des frères) : mhyiiyClt hhlnciinier: nahiray]-'Jiygllnoce: ih.ipil, iJujJiiXiiJastii/;hvoJ-: ilu)Jii diva..<:anoël: j;riiistay-a janmadinl christmasnoir: htlkl/ ffamga)noix de coco: naiJ:yiinoix d'arec : gmynoix de cajou: bijl/nom : .a;Jnjnomade: phirani.e, sihira ihay-hay madupiLiJnommer: niimcnu,.vc(ugu) niimammbasIgunon : mak.bu, madunourriture: na.sanourritures et boisson: nasii-tvâ.s;inous: jh1; jlujJùiznotre, nos: jhJ)Junouilles: citl/citu, nuda/sanourrice: dbiïImânourrir: naJ..'cgunourriture: nasiinouveau, nouvelle: nbtïgll,nhll.l1lbanouveau-né: hJ''iiumaainouvelle: sual, li.-babara, samiiciira, biiKhanuage: supâynuit> jour: cil, l.May., jou;: nhimtvNylon: niirJana

oobéir: iigIiiiJ::iirfjuyguobjectif: uddesyaobligation: ma.jimagapgl/jy1i-Maobscur: Millobscurité: khill1a, Mil/sc

343

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observation: nirik.:"8J1aobserver: nirik.SJ(la}'llPKuobstacle: bM/ut adcanaDCcasion : maulaioccident: paScimfi'p&<cimioccupation: /}rjj/ occuper: 1J,:Vasta/uPKuocéan: Siigara., samudraodorat: V'dSfJ.niikaY'Ku~aIBodo re nt! e: nasva./t, .lUlSf/lljJgulJâsaœil : mikbiiœuf: 1::l1e"v! œuf dur: maniik.l1cy / œuf sur plat:

1::aJaguldJe"v

œuvre: kl"/I, /..viioffice: /y71J::lI.t.l1i,offrir: bI}-'gll, Upal1ânJbLj'KUolive: /aituno rpl1aJa)oiseaux: /l1âKo,p-p;ui1k~ioncle (mari de la soeur du père): nioi-p;i/uombre: 1::ipalu, 1::ica/1oncle (mari de la plus jeunelante de la mère): l-~Ol1ibiil1oncle (plus jeune frère du père) : 1::o1::aoncle (plus âgé frère du père! mari de la tante plus âgée

de la mère) : IoI1MI.Joncle maternel oncle maternel: pifjuongle: lusiopération: l-~~-p.l1âl~opinion: .nJ..v;.maIaopposer: birodl1a~vii;..vguopposition: birudl1a.or : ldorange: sa.mtriisiordinateur: 1::a1i1pyutoJ~ordonner: b.J'llvtl..'~tl1itajuJ'gu, ...}'lÏ..vguordre: iïKôBordure: p1.J0.l101;moi/fi dhoggiguoreilles: .ol1ii}pâorfèvre: /u.1i11::ahmiorganisation: suilgO/l1anaorganiser: bpahastl1a.;voJ'gu ( chum va~Yu, /ya-kha,fJ,

bhvoy, ulasava..,)

344

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orge: taehoos : ~..ou ; vii atbaf'lioublier: lvll/lmaocguJva,funOJiJJ:eguoui: kh-a!z,jiu, hajunIours: nhiiluou tre: D1Cflllouvrir: ehii}.'kcgllouvert: aihoxygène: ahJ..çLjaoa

p

pacte: miliipalra, samjhalltii;samdh-ipaille chvali su, tta.ra1a padalhtl)

pra...vogtlJ7J.vgup;iipapain: pauralipaix: saotipalais: daniVlln1pantalons: survii, pâiotapaon: m.haJ1d1iipapier: bhf7'Jpapiers (documents officiaux)

ttlma..çuka...papillon: Np;ica.par: piikhcfil, dviiniparadis: svarga) enfer: nadaparapluie: kllSâparce que: t.:bii.;vdh-as;l ukitilyiioilpardon: K,.samil maphapardonner: miipboya}'gll. miipbipbvoocguparents: mA-abu, miimii-bii/1parfois: ga/Jalcm-gahalcmparlement: samsodaparties du corps humain: m.ha}'l1Dvatipartir: vaoegu, n.h}'li.,vgupartout: nhyalhiisil uK.heLiJ-tbuMempatience: bh;jjopI..v-a.; dhairP3pays! ville! capitale: deypeau: chengilpeinture: l.hiit.;hyo:riïla!zgukIPa.pèlerinage: t.frtIJo}:'âtrii

tnlncta

jy-aklulya bbvff:

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pendantd'oreiUes : /l1l1ml:llpercer: prrJl:baoegupère: aOu ./bii/1perle: mollperroquet: hhaiLlI /maina.personne: silbematlll, sû ebambapeser; lanegllpetite cour (entre les maisons) : Nel1lpetite cour (quartier bouddhiste) : oanipetit déjeuner: kalllôpetit pois ( blanc, vert) ; Jo.Il'WUpeur: gVii/J, Il,rii/apharmacie : V'~pasllppied: tlltipierre: 10Mpierres précieuses: raillapigeons: haJdJûpigment: mal/ôpince: klintô! pince d'or (décorde cheveux) : lûkantâplainte: li/lira, lI/ufiplaire: manfflniiJ'gu, ,vaygll (hyakti, hi~ar-ha.sltl, thii.,v)plaisanterie: knyiili-oluliplaisanter: kn;volinniliyii.,r.-WlIplanète: grabaplante: mô (Svâma, sima. 1-a.oimâ..jplante de colza: tukilnplante de fenugrec : mica/1plante de moutarde: p8t.'l1aiplateau, plat servi: tnayhbu, /abhupleurer: khvaygllplier: tnJ'1Iygo, /all1yâ)'gllplomb: m/1a!1pluie: va, va~plus: opajJ, tap, apvapl n'aplus: manta, oakimaotapoche: mhiâipois-chiches: J;;iulican/i.poisson: nyli (anchois: san va I sardine: KlInya I

crevette... : hnlloyli..,)poitrine: el1iiti dUfllPva.(1poivre: male.y

346

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police: sipai plllisapolitique: rajanltipommede terre: a1upont: tiipiJpopulation : jana..~piporc: bilngunJporc noir (élevé): pMpo rte : lllx/ul, dvii/1porter plainte: ujllnJyayguporteur: bl1anj'âpossible: sanib.habapotiron: phasipoulet en général: khiipour: }'Bt..q.,nimll: /BgIpourri: dvagigupourtant: atl1esâpousser: gh J'liygu.!Ja!z.Yllygupremierétagede maison: miititprendre: laiygupréparer: da,vkcgu, layiifJ'lI}'gUprésenter: nhcbva.,vgu, bV8J'gUprésident(e) : f~tfapaLi, sahhiina.FlJ,sa/;hiiniikfprêter: /..vaybiygll- tyayka)'guprétexte: tva,fuincgltJvap/aygllprêtre: gllfubajylIgllflljll.pllrol1ila,pandilapremier ministre: pnull1anaOltdprintemps: baSantarluprix: mtiproblème: pamgala-!t sama.!>J"7Jprocès: muddiiprofond: dllgy-aka, dugyifprogramme: iJ'lifrdfLpromesse: baca., bl1iikala, b.bâldJapromettre: bac-Jbiygu, bluildJalhiiyguproverbe: kl1ildlui-khilpll, dhapu.puits: tûpull: gand}i, SVi'IaI'Hpur/e: ni; suddapurée: aï (a1l1..., gaolbhcnl..J

Q

347

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quand: gahaJequartier: twif;quasi: 1agahbaga,atltelu:que: cbu, ÉIquelconque: oby;igam,ohpithesiitiJ,nltyagyH1,quel. quelle: gugu, guguldquelqu'un: sO, lJlHIlltâquelque part: ,gaoâquestion: nltyJ£l/Jqueue: nltepilqui: ~j'll, cumito, gumltaJ:iquiconque: nltyJn1lJa.<:iiJiJquitter: tvateguquoi: coul pourquoi: duly: cbfi..vdM,osâquoique: yaddapi atlteÉa/tSliriJ, all1esaLil atltejüsâtflquotidien: obi/oa, ooi-ohiloa

Rrabaisser: mltajllygll-Éamay'llygu,Éamajuyguraccourcir: cIhaka./1;vayglf. ./lI'IIU, cIfJlllm/1kl1a1àyllyguraconter: J:an.eguradio: x-rayradis: lai (radis blanc: tuyu1ai I .., rouge: h,vilu... I

...vert: rJu..)radis fermenté: sinlilraisins: agural raisins sec: diildJaraison: lair-JOB-rajouter: tltopoyyaygllralentir: t/bilayaygu, bistarJohyaÉegll. bishirajlliguramener: litahaygll, lilabvanahoygurandonner: '~../JhillvanegugOga,fJ vaoegllP;va.sivaoegllrang ta.h.a/1,stararanger: milayyfi..r-'gll, byavlb"tlzitayâna/1taygu (àla-bfja,

vastu.)rapace: Im/1jarapide: }?JiÉaoilrappeler: lumamÉegu,lumaD1J:aôlgu, hakanaLii£l./1tegu

...dhaycu ...pbonoyBygurapport: riporta, sadtlJandharaser: pachuÉat.'i/..J''gu,darhicay'gu pa/.:11UKasiialygurat: /.:-ha govikbOI souri: tit~O

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recherche: nulle. Sodha-klJojarechercher: aou..<antflzilnayaygurécolte: balireculer: lijyiivaoeguréfléchir: bicii/1y;iygurègle: ni;vmareine: rani' miibiin1nirelations parentales et amicales: niitii-kutu.tiJ1Jreligion: dharma.rendez-vous: ill/lulsama.r'jJ8!NJ, o;Jpa1âPllrendre: litahiygo, pulego, bo/;ivaoegllrepas (de fête) : bhf/B.Yréponse: lisajJrepos: j.bilslllana, làcvan/J, iinItmJrepœer:jn~knego,~~neg.Yrépublique: gaoalaotnJrésoudre: sanuldbilna;,.Pllygllrespect: ijjata. SlOlLl1;ioarespecter: ijjalayiiygu, milnalayguressource d'eau naturelle: biigo!u:;l.restaurant: na.!;;a-tv.rlsa. pasaf;, tUL'ha-c1Jer

res/unirester: t:vaneguretourner: li1Jâvanegu, libâvap8uréunion: munoJj1l, go~"1hi sabh;i, sammelanarêve : mb38;Nlrêver: mbagasay'lDl1aoiguréveiller (se) : nhelaaï..vgu,nhelàCiiligurez-de-chaussée: cheri chelirhinocéros: gait/arhume: khvRUigu I enrhumer: syekIJ"V'"Jualyguriche: ta/1mi t/1Jaoi sampannorideau: t/1Jaki' part/arire: nhilegurivière: Mlb:iriz cru : jokiriz cuit à la Vilpeur : jiiriz flacon: najÏrobinet: 1Jiti hilliphva.{Jroi: jujll, .m;JMnlj;J

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lJh al-./1:

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roman : upDoyiisarose: gullipoasvâ,gulBjJhi(râ'ga)rouge: oyâuroupies-paisa (nomde la monnaienépalaise)

paiSiÏroute: 1;1fia/zby tajzoaka/zagu!aJrubis; miinibirue ; litruelle; gal}irythme; tâjzla (cbumyoy"gui/hadJga)

Ssa: va,viigll, vay1ia/1aKl/sable: poisac : joo/;1sacré le : paNtrasacrifice; bab; balidaoa, tyilgasacrifier: ba}ibiyegu, /J'lÏ6BPiygusage: priigna, r~.Î.l11uoisaison: rlusalade I sauce piquante: ac.arasalaire; lalahasale: poohBnlsalle à manger; baiga!Jsalon: !Ja1lhakako.toasalutation; jvajvaJapii, namas/e...sang : hisangsue: sulpyiisans; matlaylal, masiy-kO, binasaphir: Dimsauf; siba..:v; biibcbsauter: t.inhll}'gllsaveur: £lvahsavon: sabtJsec; gngu. Sllkkhasécheresse: si.!iir rtusecours: guha'lL guoali-gubiili/I/sel: C1;/Kh11selon: dhiipukalhiisemaine(unesemaine"J : v8/J fChav;1f1...Jse plaindre: a..saotustibyoktayii.v

350

; rup31)r;i-

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serpent: tB1tâjL sorposerviette: hl/sB,kl1wll1hl/.£lservir: t.'hc1cgl/, jataygl/serviteur: nokoro, nokarnisésame: hiimWJhsignification: arthosinon: makhl/sasIi p : kal.!", andarovcrasoeur (plus âgée que soi) : fotâsoeur (plus jeune que soi) : khdsoie: fCSélmo, silksoir: bahol1l sodJdhyaisoja: mllS"Fiisol: bi/, jàmioo,bhtJmiso le il : silrdyo, nibhâ/1solitude: J;'llJ:atu.-;iso Ii taire : ~f'llb.tr misommeil : nb~vo, œncmiistcvoiguson: sohson, ses, leur, leurs: vayagu/"imigl/./vayka/1pinigusortir: pihâV"dOCgl/soudain: âkâjâkâ, chakvali/, aai11ah1souhait: bhintl/nâ I souhaiter: bhintuniidecha.Fgusoupe de lentilles: keasourd: kl1 vif.,va(HI khl/sidJ (E)souri: tichûsous: kvay; ukcyaJœoysous-vêtement(qui couvre le torse) : prvaKaJâsous-vêtement féminin (se porte autour de la taille

comme une jupe longue) : pc/icotasoutien-gorge: dl/rulâ, ches/ara, bra.....sresouvenir: luman!1; lurJ'UlliJkegu,spectacle: ro.ti.tga-bha.JiJgD-drisya.spectateur : ~"'f'akumisplendeur; jn/lii-jvlilil.. kahtitha.riJmhastable: mJiJhilvii, stl1:irostatue: siiliko, milrtistylo: cvo.....a,kalama.sucre : t.~kll, dnL misri, S.«I];'I/1suggestion: sl/jhâba, salla.

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suicide: â/mohatylisujet : o.l~yasuperstition : 6Odha./).I~"vaasupposition: anumiioasupprimer, éliminer: nna.JiJkiicnva}'lfu,madaybicbvaygusur : ,~vaJ'; ukepiicva..J': aKc..va./)sfFsurprise: ocamma, iiScarya.surtour : kbasay"'iinii, dbathemsystème: pro/ha, praca1a.na

Tta: t:11amgu, cnigutabac: sarli, oaj;i caro£!,oit/i'table: mlyâ, Icooktablier (décorde la taille) : ji/bi'taille: j;ltaille: niipo(Jaif, aÎ bostll..viL)tambour: Map tiflosygabiijan ((jhime, khiot taba/;1...)tante (femmede l'onc1ematerneO : maJeilltante ( femmedu jeunefrèredu père) : kiildtante ( jeune soeur de la mère) : (.<J0J;itante (soeur plus âgé de la mère I femme du plus âgé

frèredu père) : Ia/1mâtante (soeur du père) : nini'tantôt: gaIJa/em-gaba/em, anle-toatbetapis: galoicatapisser: a.tiJgalayra.tiJgi-ca..tiJgibhvmiU1adJboanegutaquiner: ldJy;i.jJ}7Jygl'- khyalJa.ccbi-nfbacchitard: /ijJa, libây Iretarder : liMkegutas : ykva,fJ, gu/ikbe, aps/atasse: khoka,,~tatouage: /acvB:-vata,fzg"l/bllttii I tatouer: Jacmyglltaxe: vâ; Kara. I taxer: nIpuJ.xegl'-Kardpllykegataxi: t.;viiksitel queL tel: atbc- thathc- ga/bc- gayoml1a,ayvml1atélégramme: Mra.téléphone: teliphono, phonatémoignage: silk;;-itémoigner: S'ik;licmnegutemple: tkga.jJtemps: f-byap

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terrain. de crémation: mo...wterrasse: kal1siterre

.- til, hl1iJ.mijaminatête .- .mVap/"dly8

thé (nature).- lduiliqr;jf thé vert: vâ,gut.:yâ. f ...noir

l1akl/cyii...

thé au beurre et au sel.- dcyll

thé au citron: kJJgatic}'llthé aux épices: .masaliit.:vâ.thé au lait.- cJ-'1Ïthéâtre

.- dahtipy'iikl1â; mi/Obtigre: diu}timbre: l1l//akaI1Kalatin .- tintirer (sur quelque chose ou quelqu'un) : sa.legl/tirer (llècheou pistolet) : bana.ka,r-:l::egl/,go1ùi1J;;aykegl/tissu: kiipv-o, kiipa/Jtissu (porté parla femme comme une jupe longue)

.-

patiisi ../soritissu (porté par l'homme comme un pantalon) : dl10titoilet.tes : piiikhiinatoit: palltomate .- go/hl1enï

tomber: kl/mVlloeglf, da,vgl/, kva!.uiJ}'gl/topaze: Pl/:;ar;ijiJ.toucher: tlzirlll/toujours

.- ol1yahoJemtour: cakal11Itourner : t.~1111elll/tournant.- najva/alL janJo;itous. tout, toute. toutes .- sakaJem, pl1l/lal' dal-v;Jtoux .- .mlLW

tousser: .ml/so./oygl/

transport: yilmrala

travail.- jra! travailler .- .iJ1i..viiygu

traverser .- piiroyaYIIl/(Jil, kbl/~'L; saLOl/odra... piinJJi'iiygl/)

trembler .- tlzarlharkl1;iYKl/, SEUiJ.J;egl/

très .- tasak8

trop: opva/J

trou (sur terre) : gii/ll trouer: !lféÏ!1J.rhane

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trouver: 11lykeg1/, khifkeglltu: coa I ton, ta, tes: t.'11angll.Coiglltuer: spay (jJnim)turban: betalitutoyer: ''coa ''dlJabi,frSlUiIbodhanayayglltypique: bi,!,'kil, tIm/1gul1epa/Ja/IJ'ii

Uulcère: iindriiy;i/vayalsaraultérieur: lipii I ultérieurement: bl1ac;i/ipa.un le : chi yekun an : dacoIun quart d'heure : &hal/chiune de mi- heure: nighall.ad11ligh8!1/aune heure: peghslI,YeKa.ebanliiune sorte des topinambours: sakiunification : chadl1I-chspâJ~ yekikar8psuniforme t..:I1agOl1ekisi.l11l.ly1f (V'JSI.lp,

byabasthii)unique: coa.gOhejakap,chaml1a11eji11aJ,frunité: chadhL t.:I1apây .vebJ/iiunivers: bllvans,saOliirauniversel: sarvab.Fiipi sâ.sBrika>université: biSvahidhv;i/svaurbain/e: deJ': Sahara, Sohariurgence: iikasmika, aC3.naka, haihiiy-pat/1iiy:urgent: lJathii.5;i, à/rt/nla.urine: cnt, t..V'JKlIusé/e: clJeJata,fr.gll, t.:I1e1cdhllmkllgll I user:usine: f..Fasap, mIlautile: /..Fiikhclejp'lJgllutiliser: chelegll, /"viiY1.'11eleguutilité: jyii/1lagayjiigll, jyavaigll

Vvacances! congé: bidiivacciner: 1d1opayyaygu, iojeksanbiygllvache: savaisselle: basl1j;l/Jvalise: lifjava.;viisiimiins, jholfi, bhiirivautour: gidda

354

byabahii£:

t.'11elegll,

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veau: dVllllca.végétarien: s;jbJha.ri ) nonvégétarien: mâm£ill;ir:ivéhicule: lJ1ih;i.aa, saharisii.dhana (mo18r~ s;jiJ:aJa...Jvendre: mi.nfllvendeur/vendeuse: hanj1ip,pasaJe, b}''lipiiri mûnhavenir: VllJ}llIvent: pharventre: pvâ/J, hhûriverre: JdJabvers: piikhe (ilkhepiikhe, tlJukhe...Jvert: vâu (fariJga)veste: li-vatavêtement en général: Jafi

veuf: hidhum / veuve: hidh..'lvâviande: Ja. / viande d'agneau: phaiyla. /...buffle :

mer.yaJa / ,.. canard: hffry;l/a I ...chèvre : dugll..v;l/a.I...ehèvre de montagne cyâgriiya../;i / ...ehèvrestériliser : J:h;L~iy;jJ;j1 ...pore : bangur;r;i/al ...porenoir: phay;i/;jj ...poulet : khayaJa

viande et légumes cuisinés (comme pot au feu,ratatouille...) : JviikajJhukajJ iardkiiri

vide: kh;i/ivie: Ifvana, Jj'linavieux-vieille: hurii-hurfvillage: givin: ;1guryiithf'Ô (Wine)violation: jaharjsti haJlilbira, ula01gbanavioler: jahamja. ';,vâ.J-'Ku,halii1klira..viiyguvipère: gaumanvirage: Pli/IJüKlI, (.~tiïguvirer: lViiiikaYKu, barkhastayayguvisa: duhâvaneKlI,... va~v--guaOllmalipralJeSiigiiavisage: kh vâ/J, k11ii/1p;l.fJviser: tâli.-aJ'}r;iJ"gu,laJçç:a18yguvisible: kaoedayka, sIdayka, drisyavisiter (une personneou famille): oiipa/iJvaneguvisiter (un nouveau né, un malade, un musée) :

SVll/Jvaneguvite: ylikaoifvoici: th va, tbugll

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voila: th Vllhebltbu.klul./ork tbPHi::iivoir: SVllFKu, ldJanepvoisin (e), voisins: ja.{ll1i-1d1o.{l1iivoiture: .kara, mo.rt:aral;;;intvoix: S3!J, cuniibtlj"matasilkhyavoler: ldJuy'Cguvoleur: Mûvolontaire: svaymasevaKavolonté: svaichavomir: I»ioI3;,v;Jyguvomissement: oanMvotre/vos: ,'higu, chaJap vala.Yilgu, dliblpinigll..

dJa1apva.Japin1guvouloir: fÎuj"c) mlistevaJ;"gu, lW/anavous: chi ,'hi.kapÙiJ, chalapva./a, chaJapvaJapùi1voyage: ylilra, bhmD1lJOB.voyager : ~vatraY,lygu, ol1ramaJJay,(i,"f'guvoyageur: 1;ljarrli/1,.r--7iIJ'ivrai: .kha.{lKuldJ;l, satyavraisemblable uthe.tiJJdJaocdugu, ullJemcVlYiJgu,

utbcmcvJJiJmha

Wwagon: relaglidipadiboa, relay dcne-cvancKTJthiiJ,rwatt: .karentak.sa.matayan;ipa, f1itaweek-end: vlipy-a.a.nthimadfta (~"niOiip, aitahii/1)whisky: sa.ktala-!1da.yaai/ap, oivdesIailB./1

yyacht: chagti prab1raya nall,

prB;..voga}'li;,vgumillyaourt: d11auyeux: miJduj.yoga: J'vga

samudri jala.kridiiy

Zzèbre: jconi.. sa./ayii dlagU/li/1tazéro: ~-Ynnc, jiro.. jcrozigzags: niigahe/izinc: jastazodiaque: rasîzone: amt:."ll1a, .k:;atr"B.

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ZOO : cidiyii1:l1iiniizoologie: j1rrasa..:çtra

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