R O T A R Y I N T E R N A T I O N A L － Distr ict 1730

R O T A R Y C L U B D E N I C ESiège : Holiday Inn, 20 boulevard Victor Hugo, 06000 NICE

Tél. : 07.69.99.91.68

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Présidence : Manuel MAYER

Année 2016-2017

Mardi

BULLETIN N°« La force d’une équipe, c’est être en synergie au service de l’autre »

ROTARY

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13.06.2017

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Pour ce dernier dîner de la présidence de Manuel MAYER, le Protocole, Danielle CLEMENT souhaitait la bienvenue à Mme Souheir GEORGET, invitée de Richard ABBYAD et M. Fabrice COLOMBO qui sera bientôt intronisé. Danielle rappelait ensuite les trois anniversaires à fêter : Tahar SAIAH, le 8 juin) ; Pierre-Alexis FLIPO, le 9 juin et Dinh Hoan TRAN, le 13 juin. Le pauvre Dinh n’a pas de chance. En guise de cadeau d’anniversaire, en sortant d’un ascenseur, une première béquille est passée entre la porte et la cabine et s'est enfoncée mettant tout le poids sur son genou en cours de convalescence, puis la seconde a fait de même. Du coup le genou presque guéri est à nouveau traumatisée �. Au menu de cette soirée, carpaccio de courgettes, travers de porc, pommes de terre aux truffes puis soupe de pêche.

Le Président Manuel MAYER faisait ensuite une communication relative à son dernier Comité réuni avant le dîner. Ce dernier a acté la démission de Jean-François SARLAT, rentré l’an dernier au Club et à jour de ses cotisations. Si Jean-François nous quitte, le 27 juin prochain, à l’occasion de la passation de pouvoirs, deux nouveaux membres seront admis comme membres du Rotary Club de Nice, Mme Véronique GENTILE et M. Fabrice COLOMBO, présent ce soir. Les propositions de candidature ont été communiqués à tous les membres sans qu’aucun n’ait émis de réserves. Il sera proposé à cinq anciens membres du Club l’ayant quitté dans les cinq dernières années de devenir membres d’honneur. Il s’agit de François BAZINET, Jean-Pierre CALVIN, Jacques GASTALDI, Raoul REVELLI et Maurice TURION. Manuel MAYER revenait ensuite sur le projet de règlement des cotisations par prélèvement automatique. Cette procédure devait être mise en place à compter du 1er juillet prochain. Elle connaîtra peut-être un léger retard dans la mesure ou la banque n’a toujours pas fait connaître l’identifiant créancier SEPA attribué par la Banque de France. Les membres intéressés qui n’auraient pas encore renseigné le formulaire d’autorisation de prélèvement, un exemplaire est joint au présent Bulletin (joindre un RIB). Le Président nous informe ensuite de la réception de plusieurs courriers. Le premier nous a été adressé par la Fondation de l’Asile Évangélique de Nice qui gère la maison d’accueil spécialisée Palmerose bénéficiaire de l’action Golf 2016. La Fondation nous donne le détail du matériel qu’elle a acquis pour la MAS et nous a adressé une planche photographique permettant d’en apprécier l’utilisation par les jeunes handicapés.

Par un autre courrier, M. Éric CIOTTI, Président du Conseil départemental, remercie le Rotary Club de Nice pour son accueil chaleureux à l’occasion de la remise des dons collectés à l’occasion de la quatrième édition d’Objectif Santé à l’association « Un Pas vers la Vie » présidée et en présence de Mme Églantine EMÉYÉ. Nice-Matin du samedi 10 juin, page 28, n’a pas manqué de relater cet événement dans le carnet santé de Nancy CATTAN.

Enfin, une carte postale de « deux mécréants, saint Pascal et saint Serge, partis au pays des Cathares à la recherche de la pureté ». Naturellement, la rédaction décline toute responsabilité quant à ces propos ! Il faut sans doute comprendre que les « parfaits » et les « parfaites » ne reconnaissaient pas d’autorité supérieure à celles des êtres, notamment, celle de Rome, et que tous les saint-frusquin, saint-crépin et saint-glinglin

n’étaient pas en odeur de sainteté au pays des kaqarÒn (kaqarÒj =

« pur » en grec). Les armes du Languedoc conservent la mémoire de l’épopée cathare. Pourtant, nul ne doute que Pascal et Serge, de retour parmi nous ce soir, soient de parfaits Rotariens. De toute manière, en ce 13 juin, ce n’était la fête ni de Pascal ni de Serge, mais la Saint Antoine de Padoue que nous prions de bien vouloir nous excuser pour avoir perdu le fil du discours du Président ! Qu’on se rassure, la cause n’est pas (encore) désespérée. Juste une dernière digression pour préciser que si ce contemporain de saint François d’Assise, d’origine portugaise, est parfois appelé « le petit » c’est qu’il était entré chez les Frères mineurs (rien à voir avec les terrils, minus signifiant « moins » en latin) où il prit le nom d’Antoine. Il mourut lors du carême de 1231 à Padoue d’où la particule éponyme.

Le Président donnait la parole au Président élu, Richard ABBYAD, qui rappelait que la soirée de passation de pouvoirs aura lieu le 27 juin, à partir de 19h30. Elle débutera sur la

terrasse de l’hôtel Plazza par un apéritif pour se poursuivre par un dîner dans un des salons de l’hôtel pour un coût de 75 € par participants (40 € pour les membres du Club). À ce jour, quatre-vingt participants sont inscrits.

Puis le Président cédait la parole à François TALON qui évoquait la remise des prix aux jeunes créateurs d’entreprise qui aura lieu, lors de notre réunion statutaire du mardi 4 juillet. Cette années cinq créateurs seront à l’honneur. À l’issue de cette remise de prix, un buffet offert par nos partenaires réunira la centaine de participants attendue. Pour s’inscrire, voir l’encart in fine.

À l’heure de la soupe (de pêche), François LASSON nous entretint de sa passion : l’escrime. Auparavant, il nous rappelait brièvement sa situation familiale ainsi que son parcours professionnel. Son épouse, Christine qui nous a fait l’honneur d’accompagner François à diverses occasions, est enseignante en anglais. Christine et lui ont trois enfants, Alex, 26 ans, ingénieur chez General Electric à Milan, Lola, ingénieur(e) chez Thales à Valence dans la Drôme et la troisième qui a 23 ans termine ses études à l’école hôtelière de Dijon. François est directeur de l’entreprise Nardelli TP dont le siège est situé à Drap. Elle emploie quatre-vingt personnes. L’entreprise est spécialisée dans les travaux routiers (aménagements de rues, de places, de parcs de stationnement). Elle travaille pour la ville, le département ainsi que pour l’aéroport de Nice. Elle est actuellement engagée dans les travaux qui concernent la Promenade des Anglais, dont les voies Sud sont fermées (mouvements sur les bancs comme on dit à l’Assemblée nationale) à la circulation chaque nuit pour permettre l’achèvement du revêtement pour le 13 juillet 2017 comme l’a « souhaité » le maire de Nice. Titulaire, en 1983, d’un diplôme d’ingénieur en génie civil de Clermont-Ferrand, il sera conducteur de travaux durant quatre ans à Colmar, puis deux ans à Belfort comme chef de secteur suivis de quatre années en Martinique en qualité de directeur adjoint d’une entreprise de travaux publics. Il a ensuite été dix-sept ans à Rouen comme directeur d’unité pour l’entreprise Sogea, filiale de Vinci avant d’aller en Touraine et dans le Morbihan pour Colas avant de rejoindre Nice en 2015.

Pourquoi avoir choisi l’escrime pour thème de sa conférence statutaire ? Il a débuté ce sport à l’âge de dix ans et l’a pratiqué sans discontinuer depuis quarante-sept ans. Il pratique ce sport en loisir et en compétition y compris en championnat de France (27ème sur 128 engagés) et en championnat d’Europe (58ème sur 210 participants), catégorie vétéran. Les débuts de l’escrime remontent au temps où l’Homme a été capable de travailler le bois et le fer pour fabriquer des armes de défense. Outil de chasse, la pratique de l’escrime est très rapidement devenue militaire. C’est l’ars militaria qui a développé le maniement de l’épée de celle des chevaliers, Croisés ou Teutoniques, armes très lourdes de « défonce » de l’adversaire autant que de « défense » à l’épée de cour (qui n’était toutefois pas seulement d’apparat) au fur et à mesure que le combat des de moins en moins rapproché. Avec le développement des armes à feu, la pratique de l’escrime n’avait plus beaucoup d’utilité militaire. Elle est toutefois demeurée ars martis. Elle est devenue une pratique aristocratique propre aux duels. Les épées sont devenues de plus en plus légères et à la fin du 19ème s., elle est devenue un sport. Les premières codifications de ce sport datent de 1890. Deux pays dominent la discipline : l’Italie et le France. L’arbitrage international de l’escrime est en français. En escrime sportive, trois armes sont codifiées : le fleuret, l’épée et le sabre. Le fleuret est la plus légère. Pendant longtemps, le fleuret a été l’arme d’étude. C’est l’arme avec laquelle on

débutait la pratique de l’escrime avant éventuellement de choisir une autre arme. Au fleuret on ne touche qu’avec la pointe. C’est une arme d’estoc, comme l’épée, d’ailleurs. C’est également une arme de convention, c’est-à-dire qu’en cas de touche simultanée, le point est donné à l’attaquant et non au défenseur. La surface valable est constituée uniquement du torse donc sans les membres ni le casque. L’épée que pratique, François, est l’arme dont la pratique se rapproche le plus du duel. Entre une rapière et une épée moderne, il y a peu de différence. C’est une arme non conventionnelle, le premier qui touche marque le point qu’il soit en attaque ou en défense. La surface valable est constituée de tout le corps. La dernière arme, le sabre est une arme d’estoc et de taille. On peut toucher de la pointe ou du tranchant. Elle est une évolution du sabre de cavalerie (ndlr : il existe deux types de sabre de cavalerie : le sabre droit de la Cavalerie lourde [la latte] et le sabre courbe de la cavalerie légère). Comme le fleuret, c’est une arme de convention et la surface valable est toute partie du corps situé au-dessus de la ceinture (qu’on se le dise, le sabreur ne s’intéresse pas à ce qu’il y a sous la ceinture !).

L’équipement des escrimeurs sont normés. Il est composé d’un masque conçu pour résister à l’enfoncement d’une lame lorsqu’elle se casse, une veste lourde et renforcée au kevlar pour éviter le percement, sous la veste se trouve une sous-cuirasse qui protège les parties du buste les plus exposées aux coups de l’adversaire, un pantalon de la même matière que la veste, un gant pour la main qui tient l’arme, une paire de bas (pour faire beau) et une paire de chaussures comportant des renforts différents entre le pieds avant et le pied arrière pour tenir compte de l’usure sur la piste aux niveau des points d’appui.

Reste l’arme et un fil de corps destiné à relier la pointe de l’arme (fleuret, épée) ou la lame (sabre) à l’enrouleur et à l’appareil électrique qui enregistre les touches.

Les bienfaits et les qualités de l’escrime sont celles de tout sport de combat : sens de l’observation pour apprécier les forces et les faiblesses de l’adversaire, la volonté et l’opiniâtreté car ce sont des sports très techniques qui demandent beaucoup de travail, le respect de l’adversaire et de l’arbitre, précision, réflexe et rapidité dans la réaction aux mouvements de l’adversaire (parade, contre-attaque, etc.). Un combat nécessite l’élaboration d’un projet tactique. On n’aborde pas un combat sans avoir un plan pour battre l’adversaire. Un combat dure quelques minutes durant lesquelles le tireur doit être constamment vigilent. C’est un sport physiquement exigeant. Une compétition d’escrime commence à 8h00 pour se terminer vers 15–16h00. Elle commence par des poules de classement de six ou sept tireurs. Au sein de chaque poule, tous les tireurs se rencontrent. Les tireurs sont ensuite classés en fonction des touches données et reçues. Puis on passe aux éliminations directes, le premier du classement rencontrant le dernier du classement. Les assauts durent trois minutes au cours desquelles il faut toucher cinq fois. L’assaut se termine par expiration du temps ou l’enregistrement de cinq touches par un tireur. En cas d’égalité à la fin du temps, il est procédé à un nouvel assaut, le premier touché étant éliminé. On appelle cela la « mort subite ». Ce n’est pas de la bière mais pour le vaincu, c’est mort. les

vainqueurs continuent jusqu’aux quarts de finale, demi-finales et finale. L’escrime est un sport très pourvoyeur de médaille en France. Depuis la naissance des jeux Olympiques, c’est le sport qui a rapporté le plus de médailles

devant le ski et l’athlétisme. Il existe une tradition française d’escrime de très haut niveau. Seuls les Italiens ont rapporté plus de titres olympiques à

leur pays que les Français (125 d’or, d’argent et de bronse pour 119). Parmi les champions français d’exception, citons, « ouvrez le ban », Christian d’Oriola, fleurettiste, surnommé d’Artagnan par les Anglais avec quatre titres de champion olympique, huit titres de champion d’Europe et au total une vingtaine de titres internationaux. Viennent ensuite, le sabreur Jean-François Lamour avec deux titres de champion olympique, une médaille d’argent et deux de bronze ainsi qu’un titre de champion du monde et l’épéiste Laura Flaissel avec vingt-quatre titres internationaux dont autant de titres olympiques que Jean-François Lamour mais six titres de championne du monde, un titre de championne d’Europe et trois coupes du monde d’épée féminine, « fermez le ban ». N’oublions pas notre champion local, Claude Arabo, né à Nice en 1937 et disparu en 2013. Six fois champion de France de 1960 à 1965, il fut médaillé au championnat du monde de 1962 et 1967 et médaillé aux jeux olympiques de 1964. Il faisait partie de l’OGCN Escrime sans compter l’actuel maître d’armes de l’OGCN, Jean-Noël Ferrari, champion olympique au fleuret par équipe aux jeux de Sydney (2000), deux fois champion du monde par équipe et champion d’Europe, toujours par équipe sans compter les deux titres de champions de France au fleuret individuel. Les seuls jeux olympiques au cours desquels la France ne gagna aucune médaille d’or – toutes disciplines confondues – furent ceux de Rome en 1960 ce qui inspira à Faizant le célèbre dessin dans le Figaro mettant en scène « mon Général ». C’est, en effet, à partir de cette date que l’État développa une politique en faveur du sport de haut niveau.

Ce que François ne nous a pas dit. C’est au 16ème s. que le mot escrime a pris le sens moderne d’art de manier l’épée ou armes assimilées. Le mot français escrime proviendrait, nous dit le Larousse, du mot italien « scrima ». Mais encore ! En réalité, la racine serait le sanskrit « carma » qui en bas francique devint « skirmjan » avec le sens de défendre-protéger. Le terme franc étant resté dans la langue française, il a donné le mot « eskermie » avec le sens de combat à une époque où le combat était le plus souvent du corps à corps, notamment à l’aide d’épées ou de glaives. Au 12ème s., dans le Roman de la Table Ronde, on trouve les mots « escremisseurs » et « eskermisors » et en provençal on rencontre le mot « escrimir ». C’est ce terme qui gagnera l’Italie où il deviendra « scrima » pour revenir finalement en escrime. Le Larousse n’a pas tort mais l’explication était par trop courte.

Pour terminer ce Bulletin consacré essentiellement à la brillante conférence de François LASSON, plusieurs salles d’armes en France, affiche toujours cet édit de Louis XIV : « Ici on ne parle ni femme ni argent ni politique ». À une époque où les duels décimaient l’aristocratie française, cet édit était prudent. À notre époque, observer cette sentence est de nature à éviter bien des fâcheries et elle pourrait ornée bien des lieux sportifs ou non ! Nous l’avons dit, l’escrime est un sport de combat (ars martis) au même titre que le judo, ou la boxe et comme l’écrivait Napoléon 1er : « En guerre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près ».

À vos agendas

Réservez votre soirée (et la nuit !) du 27 juin 2017

Pour assister à la transmission du collier entre Manuel MAYER et Richard ABBYAD

À partir de 19h30 sur la terrasse de l’hôtel Plazza, 12 Avenue de Verdun.

Pensez également à confirmer votre présence au Président Élu. Il devrait vous en savoir gré.

Réserver également votre soirée du 4 juillet

Pour assister à la remise des prix aux jeunes créateurs d’entreprises.

Didier FAŸ Secrétaire Général par interim

REUNION STATUTAIRE DU MARDI 13 JUIN 2017

PRÉSENTS à Nice (24) : Richard ABBYAD, Michel ALBINET, Frédéric ARTERO, Pascal BOISSY, Jean-Maurice BRETAUDEAU, Daniel CARRE, Valentin CASSAN, Jean-Marie CIAIS, Danielle CLEMENT, Didier FAŸ, Pierre-Alexis FLIPO, Jean-Charles GARNERO, Joël GIACCHERO, Maurice GODARD, François LASSON, Marc LAYET, Bernard LECAT, Sten MALMSTROM, Manuel MAYER, Gérard ORST, Serge PECHA, Bertrand SALLES, François TALON, Jean-Laurent TERRAZZONI, François TRUFFIER.

EXCUSÉS (9) : Rémi ANTONINI, Philippe ARNELLO, Bernard ATTARD, Nello AVELLA, Bernard CARRERAS, Véronique ESTEVE, Bernard FLIPO (Convention Atlanta), Yves GOMMY, Jean-Pierre MARTIN.

PRÉSENCES extérieures (Convention d’Atlanta) : Bernard FLIPO, Dinh Hoan TRAN.

TABLE DU PRÉSIDENT : Richard ABBYAD, Frédéric ARTERO, Mme Souheir GEORGET, Joël GIACCHERO, François LASSON, Manuel MAYER, François TRUFFIER.

INVITES (2) : Mme Souheir GEORGET et M. Fabrice COLOMBO.

ANNIVERSAIRES : Tahar SAIAH (8 juin), Pierre-Alexis FLIPO (9 juin), Dinh Hoan TRAN (13 juin).

NOS PROCHAINES REUNIONS

Mardi 20 juin Apéritif à 19h00 – Holiday Inn Mardi 27 juin Apéritif suivi d’un dîner à partir de 20h00 avec conjoints et amis

– soirée de passation de pouvoir au Plazza

Prochaine réunion : Mardi 20 juin

Apréitif à 19h00 / Holiday Inn

Inscriptions obligatoires

Le Trésorier rappelle que la cotisation du premier semestre 2017 est exigible.

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