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2 9* Année. N* 10920, DIX CENTIMES Vendredi 14 Septembre lflT- j ^ ^ ^ ^^^^^^^ Téléphone 3.21 10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER [ y. | ABONNEMENTS j T-^O.S j-ix^o., i UN AN [ et Administration I Bureaux de Paris l J ( PUBLICITÉ || - '*.. " «" M«»k V.-^ " ' " s » 10 » ?n B r L . C : . T .. n I ,;»«„„,.. f D J 13 I (1 '- a POJ>8c5tî efl reçce h t'Agence Bavas, 8, place de la Bourse, à t'Agence Joîm F. lonet, S^«*^ VW I fi I I fi * I tïï l ïïmm #,&fcm. W», J ji 31to.faib«ir« Montmartre. au7. bereaux de lV^r^i/^Jn. ^s.gedc» Princes, à PaH* , Autre'- dc ? artcna i 9 »! 18 » I 36 » 1 NC V î C*: Hue RichcUœ. st 5 Bouhïwà-Jî» Italicas" 1 j! dins toute» les ASÎECC:, et â l'Est Hépublicain, à Nancy. Dt»»9ef " " Q " ',\-ëbom>cr "ans fre'i Los"ious bureaux p* S >- M ' ' * i I (j . | . g ^^^^ [Sje généralisons pas | ,, a presse française passe un vilain quart, •M Sf'rc I.a nouvelle révolution surgie enci SaÏÏfoiSkr < TatTa1re m BSoni ^elk du | I ^„«è< j Le public constate que qes nnanj c j fi j ,!'qi!t plus aucune liberté, et retire sa con- j f xe à ses conseillers accoutumés. il ne cherche pas à distinguer, et généra- J i^e avec cette facilité que possèdent les i î foules- 11 re nous appartient pas plus d'accuseï J j que de défendre les journaux mis en cause, j Les seuls juges sont les lecteurs. . j Que le financier Bolo ait placé quelques | 1 millions dans une affaire de publicité, cela » est une opération normale. 1Clie serait deve-! j pue dangereuse si ce gros actionnaire avait ; imposé sournoisement au journal une direc-1 tion politique, économique ou sociale con- i 1 traire à la direction reconnue et publique. ' Nous n'avons pas les documents et nous ' i nous garderons bien de nous prononcer sui I j les faits. j Si Bolo s'est contenté de toucher des divi- dendes, il a agi comme un capitaliste ordi- naire, oemme un citoyen qui, ayant de l'ar- gent, cherche un placement avantageux : D'où venait cet argent, c'est une question à régler avec le juge. | , L'affaire du Bonnet Rouge est toute au- tre. Non point celle d'Alrnereyda. Celle de I ' Caillaux. . 1 Un homme politique qui donne une sub- vention à un journal pour soutenir ses idées, ce n'est pas extrêmement rare, et cela se comprend encore. Mais ce même homme of- frant de l'argent à un organe révolution- naire, alors qu'il n'est pas lui-même révo- lutionnaire, cela laisse la place à toutes sor- tes d'hypothèses moins brillantes les unes que les autres. L'homme n'y acquiert pas un lustre nou- veau. Quant au journal qui accepte ainsi do l'argent, en secret, il n'est plus à propre- ment parler qu'un prospectus indigne de te> présenter une opinion. Il ne reflète, sous une apparence désintéressée qu'une pensée payée et sur laquelle le lecteur n'a aucun contrôle. On sait, lorsqu'on lit Y Echo de Paris, VHomme enchaîné ou le Temps, que l'on a l'idée de Barrés, de Clémenceau ou du parti républicain modéré. On peut accepter ou re- pousser la conception. Du moins elle est nette, franche, et a ses répondants. Mais d'un journal secrètement subven- tionné tous les écrits sont suspects, et toutes les campagnes ont quelque chose de louche. Et surtout si ces campagnes s'appuient sui urj intransigeant sectarisme, et se déguisent j sous l'apparent amour du bien public. Buvah administrateur du Bonnet Rouge, après s'être improvisé professeur de vertu, goûte les voluptés du repos en prison, était, dans les réunions profession- . ies ' < a Paris, un des orateurs les plus ipres a combattre les mesures, bonnes ou nauvaises, q ue ] a majorité de la presse estimait nécessaires à son salut. Evidemment f j ue sttons ocmmerciales du journalisme' importaient peu. Il pouvait les dédai- gner. Son journal n'avait besoin ni de vente ■' de publicité pour vivre. Il puisait à dea ources peu limpides des revenus innom- j Unir - public doit aussi, quand il s'indigne | j M,re ' a vénalité de certains journaux, se i ' a Pper la poitrine. Il a un goût spécial v"" ' es violences, et n'est pas trop regar- iv- iqualité des opinions pourvu que J leauque ait du mordant, ni sur la mora- ' _ «es personnes si les personnes accusent pieusement. On a la presse qu'on mérite, ï* qui ne paraît pas contestable, c'est que journaux de province, sauf de très-rares ' Ptions, se tiennent corrèctement. Ils as- surant lu,,,- -i , , u exi stence exclusivement par lai " ie et par la publicité. Ils ne reçoivent j ^5 un sou en dehors de cela.^Ils vivent ou- iij.'- ? e ' Ht ' Publiquement, et tirent leur pros- •' * de la confiance que le lecteur met en ' que nul jusqu'ici, à notre connais- sance ,,>„ . , 1 , ' n * trompée. s sherchent honnêtement à éclairer leurs ' 'praiations. à défendre leurs idées, à •""tenir l'action régionale, i-,,.. entendu qu'un grand nombre de pd* * a -^ ar ' s s'inspirent des mêmes ^- ; pes et les appliquent. jA,, ce ^ considérations mélancoliquement teu'° SOphîClues ' ^ e les P orle ' devallt les lec- d'in ^ P our c l u 'ds ne fassent pas ^ justes généralisations, et qu'ils n'englo- bée '^ aS . toute la presse française dans le ilau ' S °- U ' on ^oit ten ' ! ' ' es quelques jour- nvA ven dent une influence, qu'ils ^■ nt d'ailleurs pas. RENÉ MERCIER. UH C °MBftT AVEC DES SOUS-MARINS j (Je^'yf^TON. Le ministre de la marine j tl e pi ^ts-Unis annonce qu'il a été avisé i *r-sa que le ««vire pétrolier » West- ! CorL *' de l'Union Petroleum Stcninsrlip i '"es n •' 611 croisière avec plusieurs au-| ^ ,i ' , aHnT V, ^ s ' 0 ét ''' attaqué par six sous- ï '-''Us H T- 5 septembre, au large Ata j I tumé» ( 1,rar »ce ; deux vapeurs ont été i a e ' un sous-ruarin détruit. Havas. j letSfjeDX coups k ffliigil Champagne=Aisace I b.j Nos pièces maîtrisait sur plusieurs î points les canons ennemis 1" CO.WMUNtQUÉ OFFICIEL Paris, 13 septembre, 15 heures. ' ! En Belgique, la luite d'artillerie s'est maintenue violente dans la région de Blxsehoot. 1 Sur le front au nord de F Aisne, ', notre artillerie, dominant les bai~ , ieries allemandes particulière- ment actives dans la région au sud j de JnvincGuri, a rendu impossi- , oie toute attaque d'infanterie. En Champagne, nous avons re- poussé plusieurs coups de main , ennemis dans le secteur de la < Main de tfassig.es, à l'est de la but- , te du Mesnil, au nord et au nord- ouest de Saint-Hilaire. Dans la région des Monts, acti- vité habituelle des deux artille- ries. Activité réciproque de l'artille* : rie sur la rive droite de la Meuse, 1 dans la région de Caurières, sans action d'infanterie. En Alsace, un coup de main SUT les tranchées allemandes à l'ouest du village du Bonhomme, nous a permis de ramener des prison- niers.. COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 14 septembre, 0 h. 30. Communiqué officiel du 13 septembre, 23 heures : Actions d'artillerie intermitten- tes en Belgique, au sud de Nords- choote, sur le front nord de l'Ais- ne, dans la région des plateaux et sur les deux rives de la Meuse, l'énergie de nos ripostes a fait tai- re sur plusieurs points le feu des batteries adverses. AVIATION" La nuit dernière, des avions al- lemands ont bombardé la région | de Dunkerque. L'aviation a bombardé avec suc- cès, Hooglede, Coriemarck, Gits, Cette Lindeken, Staden, et les ter- rains d'aviation au nord-est de Thourout. - o-^ Nouvel assaut autrichien contre le San-Gaîmele i Paris, 13 septembre, 21 h. 30. ! Rome (officiel). Au nord- | est de Gorizia, en employant de nouvelles forces l'ennemi a renou- velé, hier, ses attaques, avec achar- nement, contre nos positions du San-Gabriele. il a pu avoir raison de nos pos- tes avancés, mais il a s'arrêter contre notre ligne principale, dé- fendue par la deuxième division. Havas. Traîtrise autrichienne ROME. Uno note offlcieuee, publiée ce soir, dit : (( Dans la région de Santa-Catarina (au nord-est de Gorizia), le» Autrichiens ont eu de nouveau recours hier à des.stratagèmes illicites, déi.à dénoncés récemment. « Leurs détachements sont venus à l'at- tauue portant des; casttu.es italiens et des narements noirs'au col, semblables à ceux dès détachements de « Hardis » italiens et criant en longue italienne à nos soid&ts de cesser le feu. : m .„ , « On leur a répondu par une fusillade nourrie et' par des rafales très efficaces de mitrailleuses. « A la suite de ces violations de métho- des de suerre, l'ordre a éiè donné de fusil- ler tous les prisonniers ennemis qui se se- ront trouvés avec des motifs ou des casques italiens. » Notre avance en Macédoine Paris, 13 septembre, 18 h. 35. Communiqué français d'Orient du 12 i septembre : i Vive activité de l'artillerie dans la région de Monastir. Dans la région des lacs, nos i trounes ont atteint MumuUpta, sur la rive ! ouest du lac Ochidra, et la cote 1704, à 1 dix Kilomètres au nord-ouest de Mumu- lwta. Dans les journées du 11 et du 12, t>m* ; ont capturé 160 prisonniers, pris 2 canons j de nicntagae et S mit railleuses. Havm [ Le scandale diptemati^tj germano-suédois i ' 1 L'Argentine remet ses passeports au ministre suédois mais sans donner ] à cet acte la forme d'un ultimatum j Pari?, 13 septembre, 17 h. 20. BUÏNOB-AYBEÎ). On déclare officielle-. nient que, si l'Allemagne ne désapprenne pas le comte Luxburg, la Réput)lique Ar- : geiUine rappellera son ministère à Berlin. Si l'Allemagne le désapprou.ve, la « statu quo » sera maintenu. ' Paris, 13 septembre, 20 h. 30. BiJENOSrAraes. Le gouvernement a remis à la légation d'Allemagne, à midi, 1 des passeports pour le comte Luxburg. ; On ignore oii celui-ci se trouve. n "t."s^'Iarilari^SSu à iîh^O a la légation d'Allemagne et a remis au J secrétaire de la légation, comte de Dou-j hoff, la note suivante, en le priant de la communiquer au comte de Luxbi.'irg, qui était absent : « Monsieur le Ministre, « Votre Excellence ayant cessé d"être « persona grata », ce gouvernement a dé- j cidé de vous remettre le ci-joint passeport, par ordre du Président de la République. « L'introducteur« des ambassadeurs a des instructions pour faciliter le départ im- médiat de Votre Excellence du territoire de la République. « Signé : PUEÏRBEDON. » M. Barilari a remis également une note déclarant : « Le comte Luxburg devant partir, ou recommande aux autorités, sur le trajet jusqu'à la frontière, de lui prêter l'aide nécessaire pour quitter le pays. « Le 12 septembre 1917. « Valable jusqu'à la frontière. « Signé : PUEYRREDON. » L'ALLEMAGNE EN SERA-T ELLS POUR LE CHANGEMENT DE SON MINISTRE ? BUENOS-AYRES. - Le gouvernement a en- voyé à l'Allemagne une Note déclarant qu'il apprécie la forme grande et élevée avec laquelle l'Allemagne a solutionné la réclamation de 1 Argentine, m ni s il re- grette de dire que le comte Luxburg a cessé d'être « persona grata », à cause des dépêches publiées, et, en conséquence, il lui a remis ses passeports. Havas. LES PREUVES DE L'ESPIONNAGE DIPLOMATIQUE WASHINTON. ' Les trois télégrammes allemands transmis par le ministre sué- dois de Buenos-Ayres au gouvernement de Stockholm, et tpri ont été publiés par le département d'Etat, portent les numéros . 32, 59 et 61. Le premier a été passé le 19 mai et le dernier 9 juillet. Mats ce ne sont pas des dépèches isolées. ; ils faisaient partie de tout un système de correspon- année télégraphiejue. H est maintenant certain qu'au moins 70 dépêches chiffrées ont été expédiées, en trois mois, à Stockholm, par le ministre suédois à Buenos-Ayres. Le département d' Etat à Washington peut prouver que les autres télégrammes étaient aussi répréhensibles que ceux qui ont été publiés. LE GOUVERNEMENT ARGENTIN ATTEND DES EXPLICATIONS Buenos-Ayres.Le conseil des ministres a décidé d'attendre les explications de Stockholm, de Berlin et de Washington, avant de prendre une attitude. La chancellerie argentine va publier un Livre vert sur l'incident Luxbourg. Buenos-Ayres se fâche contre les Allemands BUENOS-AYRES, 12 septembre. A la suite de la publication et de la confirma- tion officielle des dépêches de Luxbourg, l'effervescence grandit. Les pompiers et de nombreuses forces de policiers protè- gent les bâtiments allemands, la légation, le consulat et le club allemands. Plusieurs boutiques ont été pillées. Le palais du club allemand a été incendié. La foule a attaqué le bureau du journal 1' « Union ». Les manifestants ont incendié les bu- reaux do la « Gacéfa Espana », trois hô- tels et plusieurs librairies «t brasseries al- lemandes. OU EST LUXBOURQ ? BUENOS-AYRES. Luxbourg est actuelle- ment à Cordoba. Il partirait directement pour le Chili. Havas. ,M ■■ 'fr fit ^* .il.» .i—iii Un député soupçonné ' Paris, 13 septembre, 18 h. 25. De très graves soupçons ayant été por- tés contre M. Tunnel, déuuté Guin- eac" ïf*+ , -r ! *t * r '^ '' - «■ : '-"~*"" J " c i a de mandé à Paris paz M. Deschanel, *t il proteste de son inno- cence, se disant victime d'ennemis politi- aues. Il vient d'écrire aux questeurs de la Chambre : « .l'ai rencontré des difficultés de la part de personnes qui devaient me fournir un relevé. Elles ont peur d'être mêlées à cette affaire, mais je vais partir pour la Suisse nrendre sur place la documentation vou- lue. « .Te serai de retour pour la séance> de mardi. « Je n'ai rien à me reprocher. » Ha- vas. LES INTERPELLATIONS M. Léon Dubois, député de la Seine, de- mande à interpt ller le gouvernement sur ! la conduite générale de la guerre. B&- Deux attaques allemandes 1 BuiiécQiirt-Langeriiark Ceîie vers Laorjemark, en forces considérables, coûte surtout cher j à l'ennemi Paris, 13 septembre, 15 h. 30. Communiqué britannique du 13 septem- bre, après-midi : Cette nuit, dans le secteur de j Lens, nos patrouilles ont ramené ' 1 un certain nombre de prisonniers. . 1 h*artillerie ennemie a montré ; 1 quelque activité vers Bullecourt, ' au sird-esl de Messines et au nord \ de Langemarck. Paris, 14 septembre, 0 h. 37. Communiqué britannique du 13 septem- bre, 21 b. 05 : La nuit dernière, après une heu- re de violent bombardement, Ven- \ nkmi a réussi à pénétrer dans nos ' tranchées à l'est de Bullécourt. Il , en a été rejeté à la suite d'un vif combat, qui lui a coûté un certain \ nombre de tués et de prisonniers, j Nous avons exécuté, avec sac- 1 cès, cette nuit, un coup de main j vers Oppy. Ce matin, à la suite d'an vio- lent bombardement sur tm front \ de plus de 1,600 mètres, au nord j et au nord-ouest de Langemcrek, Vennemi a attaqué, en forces con- sidérables. Après uns lutte très violente, l'attaque a été repousses, avec de grosses pertes pour les assail- lants. LA GUERRE AERIEHNE Malgré une mauvaise visibilité, nos appareils d'artillerie et de photographie ont exécuté, hier, du bon travail. Des terrains d'avia- tion, des dépôts de munitions et des gares ennemis ont encore été bombardés le jour et la nuit. Trois j appareils allemands ont été con- \ iraints à atterrir, désemparés, i Deux des nôtres ne sont pas ren- trés. Havas. :' 1 Q-^f -1 i il».!--.,.. Les hydravions britanniques sur la côte beige LONDRES (officiel). Nos aviateurs na- j vais ont bq/nbai'dé les aérodromes et les ; dépôt de munitions de Thourout et de j Bruges, provoquant des explosions. Us ont j bombardé des navires le long du môle de Zeebrugge. Une bombe a atteint un grand contre-torpilleur. Sur le front belge Au cours des journées du 12 et du 13, les actions d'artillerie ont été moins inten- ses. Dans la nuit du 12 au 13, nous avons pris à partie plusieurs gares et cantonne- ments ennemis, en représailles des tirs analogues effectués par ses batteries. Plu- sieurs de nos cantonnements ont en outre été bombardés par des avions adverses. Création d'un secrétariat général de la marine Paris, 13 septembre, 20 h. 35. Le président de la République a décré- : Il est institué au ministère de la ma- rine un secrétariat général chargé de la centralisation des affaires administrati- . ves. Un arrêté ministériel en déterminera les attributions. Le commissaire général Bouchon-Ma- ' zer$t, conseiller d'Etat, inspecteur général ! des' services administratifs de la flotte, est , nommé secrétaire général au ministère de | la marine. Havas. <&~&-&~ ^ . LE VASSAL AUTRICHIEN Paris, 13 septembre, 19 h. 20. BALE. On mande de Budapest que le ministre président Weckerle a fait des dé- clarations à la Chambre des députés sur le programme du gouvernement. Il a dé- claré notamment : « Un fidèle attachement à nos alliés et un accord complet avec eux sont les piliers I angulaires de notre politique. Us font 1 notre union dans la lutte commune et i notre but d'une paix honorable et dura- ble. » Havas. | L'affaire Christophe paris, 13 septembre, 20 h. 10. CLERMONT^FERRAND. > Jean Christophe 2i ans, qui était accusé d avoir assassiné 6a sœur c»près lui aviir fait subir d'odieu- ses violences, dans la nuit du 13 au 14 j août 1914, à Clermont-Ferrand, a compa- ru devant le conseil de guerre du 13° corps. 1 11 a été acquitté, a l'unanimité. Havm \ \mis tiijiji ICiii fiscS ICoi^siiIoî K0RNIL0F CÉDERAIT ,_^«-u*- y leronsky, généralissime, avec Aléxleff comme chef d'état-major .~—~<&-<P Paris, 13 septembre, 17 h. 45. j < Petrograd. M. Kerensky est \ nommé généralissime, et le géné- I I ral Alexieff chef du grand état- \ , major. Havas. j 1 Orilra du jour île Kerensky \ à ïmm et à la Mm h PETROGRAD, 12 septembre. Le nouveau géaéralissme, M. Kerensky, publie au- ! jourd'hui un ordre du jour à Tarmée et à ta flotte, dans lequel il dit notamment : i « La tentative insensée de la révolte de | l'armée, organisée par l'ancien généralis- sime et quelques généraux, a subi un i échec complet. Les coupables seront tra- j 1 duits devant la justice révolutionnaire t martiale. « La solution de la révolte sans effusion 1 de sang démontre le bon sens du peuple j russe. , « L'armée, la flotte, les généraux, les ! amiraux, les officiers, les soldats, les ma- i telots qui sont face à leur ennemi redou- j table restent fidèles à leur devoir à l'égard de la patrie et du gouvernement j légal. , « SiS mois de vie politique -libre ont | formé la conviction de tous. « Dans le moment actuel, toutes les exi- gences extrêmes et irréfléchies n'aboutie- sent qu'à l'ébranlement de l'Etat. « Que chacun, soldat ou général, sache , que toute insoumission au pouvoir sera dorénavant impitoyablement punie. i « Dans le moment actuel, toutes les for- , ces de la nation doivent être dirigées, avant tout, vers la défense de la patrie, contre l'ennemi extérieur- » , UNE PROCLAMATION DU GÉNÉRAL KORNILOrF | LO.VDRES. Une dépèche de Petrograd au « Times » dit que le général Korniloff a lancé une proclamation déclarant que son seul désir est de tirer le pays de l'im- I passe il se trouve et il jure qu'il ne gardera Je pouvoir que jusqu'à la réu- - nion de la Constituante. DU CQT£ DE KERENSKY PETROGRAD. Le Comité exécutif cen- tral des délégués ouvriers et soldats de Petrograd a envoyé à tous les conseils régionaux et aux" comités militaires du , | front et de l'arrière de l'armée le radioté- i légramme suivant : « L'ancien généralissime Korniloff a trahi la Patrie et la Révolution. Il a som- le gouvernement provisoire de lui re- j mettre tout le pouvoir civil et militaire pour former un nouveau ministère. « Le chef d'état-major du généralissime, ; général Lou-koumsky, s'est montré égale- ment traître en refusant de remplacer pro- visoirement le général Korniloff, motivant son refus par la possibilité d'une guerre civile dans l'armée, par l'ouverture du | front aux Allemands et à la conclusion d'une paix séparée. « Le gouvernement et le conseil des dé- légués et soldats prennent toutes les me- sures pour réprimer une contre-révolu»- tion. Us chàtiront sévèrement la trahison du généralissime. » Le télégramme annonce ensuite la no- mination du général Klembowsky, aupa- ravant commandant le front Nord, au poste de généralissime, .et ajoute que des mesures décisives sont prises pour empê- cher les éléments militaires isolés de mar- cher sur Petrograd. En même temps, le Conseil des délé- gués ouvriers et soldats invite tous les j comités militaires à ne tenir aucun compte I de s ordres du général Korniloff et du gé- néral Loukomsky. PETROGRAD. Les commandants de tous les fronts, sauf celui du Sud-Est, ont affir- leur fidélité au gouvernement. Cette décision est prise en plein accord avec les Comités militaires et l'organisation démo- cratique auprès des troupes. Le général Denikine, commandant le front Est, a été arrêté à son quartier gé- néral, ainsi que son état-major. Cepen- dant le commandement des opérations mi- litaires ne leur a pas été retiré dans Fin- | térêt de la défense nationale, mais il a été j placé sous le strict contrôle des comités militaires. La flotte do la Baltique s'est prononcée I catégoriquement tout entière en faveur du i gouvernement. , 1 Le gouvernement poursuit ses mesures j énergiques pour protéger Petrograd con- tre toute attaque et il est à espérer que toute effusion do sang sera évitée. Les nouvelles de province, qui affluent nombreuses, font ressortir le même état d'esprit empreint de dévouement absolu et de fidélité au gouvernement provisoire. PETROGRAD. Dans les quartiers ou- vriers, des détachements d'ouvriers armés ont été formés pour la défense contre l'en- treprise du général Kornilof ; ils sont exercés hâtivement au tir. Les arrestations continuent. On signale notmment celles de plusieurs officiers, ! membres de l'union des officiers, dont le j i colonel Clerget, critique militaire'apprécié et président de la commission de la cen- sure militaire. M. Goutchikof, ancien mi- nistre de la guerre, est également parmi les personnages arrêtés. Le gouverneur militaire interdit toutes les réunions publiques. Moscou. Les assemblées générales de la garnison, des alliances professionnelles et ouvrières et les cheminots du réseau de chemin de fer ont voté des résolutions de' i fidélité au gouvernement provisoire. Le conseil municipal de Moscou a publié une proclamation à la population disant que | l'ancienne capitale doit se lever comme un \ seul homme pour défendre la révolution et empêcher la guerre intestine. La pro- clamation se termine par un appel à tou- tes les villes de la Russie de se rallier au- I tour du gouvernement provisouv. PETROGARD. Le Soviet de Petrograd s'occupe de la mise en liberté d»? maxi- | malistes arrêtés au cours des événements des 16 et 18 juillet. Le « Novoya-Jynz » publie une lettne d'officiers maximalistes actuellement dé- tenus qui offrent leurs esrviees pour com- battre le mouvement du général Korniloff. Lo général Sarimkorf, gouverneur de Petrograd, a interdit, la publication des proclamations du général Korniloff. KORNILOFF ET SES LIEUTENANTS ACCUSÉS DE HAUTE TRAHISON PETROGRAD. Le gouvernement a dé- claré l'état de guerre pour la ville et le district de Moscou- Il a décrété de traduire en justice sous l'inculpation de rébellion le généralissime Kornilof, le général Lenikine, comman- dant Jes armées du Sud-Ouest, Je général Loukomsky, chef du grand état-major gé- néral, le général Morkov, chef de l'état- major du front du Sud-Ouest, et. le général Kisliakov, adjoint au ministre des voi-is et communications, attaché au front de l'ar- mée. Kornilof capitulerait Paris, 14 septembre, 0 h. 35. Londres. Une dépêche dm Petrograd aux journaux dit que la général Korniloff a offert de capi- tuler, sous certaines conditions. Le gouvernement exige la recf- dition sans conditions. Havas. On se battrait, à Petrograd Paris, 14 septembre, 0 h. 20. Baie. Une dépêche -de Stock* holm, 12 septembre, à la « Franc- furt Zeitung » dit que le bruit cou- rait que des combats sont engagés dans les rues de Petrograd, entre les cosaques et les troups maxima- listes. Havas. COMMENTAIRES DE LA PRESSE RUSSE PETROGRAD. La presse socialiste estime unanimement que la rébellion du général Kornilof est la guerre que la Russie bour- geoise a déclarée à la démocratie révolu- tionnaire. Le « Den » écrit que les troubles sont le soulèvement d'une classe et le début d'une sruerre civile. « Ceux qui ont attenté à la paix intérieure de la Russie, dit le journal, courent le risque de périr eux-mêmes, car ils sont, condamnés inévitablement à un fiasco niteux. Même au cas ils rempor- teraient une victoire 1 fortuite sur la démo- cratie, nous espérons que la lutte intérieu- re ne s aggravera pas et- que nous évite- rons la honte de nous voir unis que parce eue la botte prussienne nous menaçait de l'écrasement. » Le « Dielo Naroda » déclare : « Les hostilités qui commenceraient aux abords de Pétrograd pourraient servir de signal à une attaque générale de l'océan popu- laire contre la bourgeoisie. » Le iournal estime que* l(t mouvement du, général Kornilof est une tentative pour étouffer la révolution et no pas donner aux paysans la terre et la liberté auxquelles il» aspirent. •m La « Novia Jyzn » écrit : « Toute la démocratie doit resserrer ses rangs au- tour de M. Kerensky, son chef hautement reconnu qui doit cependant éliminer de sa politique tout élément d'hésitation et adop- per décidément le principe de la dictature démocratique. » L' « Izvestia », organe des déléguée ou- vriers et soldats, dit : « Les événements ont démontré que la nouveau pouvoir devra avoir pour tâche l'abattement définitif des tendances contre- révolutionnaires et quels que soient les porteurs de ce pouvoir, la démocratie le soutiendra énergiquement s'il fait sien principe sus-mentionné. * * La presse bourgeoise ne commente quu très succinctement les événements . La « Novoie Vrémia » dit : » Le gé- néral Kornilof a mis la Russie au bord d'un nouvel abîme insondable. » La « Gazette de la Bourse » écrit : « OuelLe que soit l'issue du mouvement Kornilof, la révolution doit être maintenue car elle est le salut de l'Etat. » Le « Retch » se demande comment II se fait que les deux côtés adverses, le goti- vernement provisoire et le général Korni- lof. lesquels affirment l'un et l'autre qu'ils ne nensent cru'au salut de la patrie, ne se réconcilient pas et ne se tendent pas la main. I^e journal rapporte que les mem- bres du parti cadet ont déployé au coura de toute la journée d'hier les "plus grands efforts pour aboutir à un accord si néces- saire, mais, malheureusement, ils ont échoué, à -la suite d'une argumentation de pure forme, notamment que le pouvoir lé- gal ne peut négocier avec des rebelles. « Il est à regretter, conclut le journal, que la défense la patrie dégénère peu à peu en une self-défense du pouvoir qui, perdant le contact de la réalité, commence a nour- rir de fantômes qu'il se crée à lui-même. » LE PROCÈS SOUKHOMLINOFF PETROGRAD. Le procès du général Soukhomlinoff est ajourné jusqu06 ça* la situation permette au* tribunal âft sMh ger dans le calme.

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^„«è< j Le public constate que qes nnanj c j fi j

,!'qi!t plus aucune liberté, et retire sa con- j f xe à ses conseillers accoutumés.

il ne cherche pas à distinguer, et généra- J

i^e avec cette facilité que possèdent les i î

foules-11 re nous appartient pas plus d'accuseï J j

que de défendre les journaux mis en cause, j Les seuls juges sont les lecteurs. . j

Que le financier Bolo ait placé quelques |1

millions dans une affaire de publicité, cela » est une opération normale. 1Clie serait deve-! j pue dangereuse si ce gros actionnaire avait ; imposé sournoisement au journal une direc-1

tion politique, économique ou sociale con- i 1

traire à la direction reconnue et publique. ' Nous n'avons pas les documents et nous ' i

nous garderons bien de nous prononcer sui I j les faits. j

Si Bolo s'est contenté de toucher des divi-dendes, il a agi comme un capitaliste ordi-naire, oemme un citoyen qui, ayant de l'ar-gent, cherche un placement avantageux : D'où venait cet argent, c'est une question à régler avec le juge. | ,

L'affaire du Bonnet Rouge est toute au-tre. Non point celle d'Alrnereyda. Celle de I '

Caillaux. . 1

Un homme politique qui donne une sub-vention à un journal pour soutenir ses idées, ce n'est pas extrêmement rare, et cela se comprend encore. Mais ce même homme of-frant de l'argent à un organe révolution-naire, alors qu'il n'est pas lui-même révo-lutionnaire, cela laisse la place à toutes sor-tes d'hypothèses moins brillantes les unes que les autres.

L'homme n'y acquiert pas un lustre nou-veau. Quant au journal qui accepte ainsi do l'argent, en secret, il n'est plus à propre-ment parler qu'un prospectus indigne de te> présenter une opinion. Il ne reflète, sous une apparence désintéressée qu'une pensée payée et sur laquelle le lecteur n'a aucun contrôle.

On sait, lorsqu'on lit Y Echo de Paris, VHomme enchaîné ou le Temps, que l'on a l'idée de Barrés, de Clémenceau ou du parti républicain modéré. On peut accepter ou re-pousser la conception. Du moins elle est nette, franche, et a ses répondants.

Mais d'un journal secrètement subven-tionné tous les écrits sont suspects, et toutes les campagnes ont quelque chose de louche. Et surtout si ces campagnes s'appuient sui urj intransigeant sectarisme, et se déguisent j sous l'apparent amour du bien public.

Buvah administrateur du Bonnet Rouge, après s'être improvisé professeur de

vertu, goûte les voluptés du repos en prison, était, dans les réunions profession-. ies'

< a Paris, un des orateurs les plus

ipres a combattre les mesures, — bonnes ou nauvaises, — q

ue ]

a majorité de la presse

estimait nécessaires à son salut. Evidemment fjuesttons ocmmerciales du journalisme' importaient peu. Il pouvait les dédai-

gner. Son journal n'avait besoin ni de vente ■' de publicité pour vivre. Il puisait à dea ources peu limpides des revenus innom- j

Unir ■ - public doit aussi, quand il s'indigne | j M,re 'a vénalité de certains journaux, se i 'aPper la poitrine. Il a un goût spécial

v"" 'es violences, et n'est pas trop regar-iv- iqualité des opinions pourvu que

J leauque ait du mordant, ni sur la mora-' _ «es personnes si les personnes accusent

pieusement. On a la presse qu'on mérite, ï* qui ne paraît pas contestable, c'est que journaux de province, sauf de très-rares

' ■ Ptions, se tiennent corrèctement. Ils as-surant lu,,,- -i , • , u existence exclusivement par lai

"ie et par la publicité. Ils ne reçoivent j ^5 un sou en dehors de cela.^Ils vivent ou-iij.'- ?e'Ht' Publiquement, et tirent leur pros-

•' * de la confiance que le lecteur met en ' que nul jusqu'ici, à notre connais-sance ,,>„ . , 1

, ' n * trompée. ■ s sherchent honnêtement à éclairer leurs ' 'praiations. à défendre leurs idées, à •""tenir l'action régionale,

i-,,.. entendu qu'un grand nombre de pd* * a -^ar's s'inspirent des mêmes

^-;pes et les appliquent. jA,,

ce^ considérations mélancoliquement teu'°SOphîClues' ^e les Porle' devallt les lec-d'in ^ Pour clu'ds ne fassent pas ^ justes généralisations, et qu'ils n'englo-bée '^aS. toute la presse française dans le ilau 'S °-U 'on ^oit ten'!' 'es quelques jour-nvA vendent une influence, — qu'ils

^■nt d'ailleurs pas. RENÉ MERCIER.

UH C°MBftT AVEC DES SOUS-MARINS j (Je^'yf^TON. — Le ministre de la marine j tle pi ^ts-Unis annonce qu'il a été avisé i *r-sa que le ««vire pétrolier » West- ! CorL *' de l'Union Petroleum Stcninsrlip i '"es n •' 611 croisière avec plusieurs au-|

^ ,i',aHnTV,^s' 0 ét''' attaqué par six sous-ï '-''Us H T- 5 septembre, au large Ata j I tumé» (

1,rar»ce ; deux vapeurs ont été i a e' un sous-ruarin détruit. — Havas. j

letSfjeDX coups k ffliigil Champagne=Aisace I

—b.— j Nos pièces maîtrisait sur plusieurs î

points les canons ennemis

1" CO.WMUNtQUÉ OFFICIEL

Paris, 13 septembre, 15 heures. ' ! En Belgique, la luite d'artillerie

s'est maintenue violente dans la région de Blxsehoot. 1

Sur le front au nord de F Aisne, ', notre artillerie, dominant les bai~ , ieries allemandes particulière- • ment actives dans la région au sud j de JnvincGuri, a rendu impossi- , oie toute attaque d'infanterie.

En Champagne, nous avons re-poussé plusieurs coups de main , ennemis dans le secteur de la < Main de tfassig.es, à l'est de la but- , te du Mesnil, au nord et au nord-ouest de Saint-Hilaire.

Dans la région des Monts, acti-vité habituelle des deux artille-ries.

Activité réciproque de l'artille* : rie sur la rive droite de la Meuse, 1 dans la région de Caurières, sans action d'infanterie.

En Alsace, un coup de main SUT les tranchées allemandes à l'ouest du village du Bonhomme, nous a permis de ramener des prison-niers..

2» COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 14 septembre, 0 h. 30.

Communiqué officiel du 13 septembre, 23 heures :

Actions d'artillerie intermitten-tes en Belgique, au sud de Nords-choote, sur le front nord de l'Ais-ne, dans la région des plateaux et sur les deux rives de la Meuse, oà l'énergie de nos ripostes a fait tai-re sur plusieurs points le feu des batteries adverses.

AVIATION"

La nuit dernière, des avions al-lemands ont bombardé la région

| de Dunkerque. L'aviation a bombardé avec suc-

cès, Hooglede, Coriemarck, Gits, Cette Lindeken, Staden, et les ter-rains d'aviation au nord-est de Thourout.

- ■— o-^

Nouvel assaut autrichien contre le San-Gaîmele

i Paris, 13 septembre, 21 h. 30. ! Rome (officiel). — Au nord-| est de Gorizia, en employant de nouvelles forces l'ennemi a renou-velé, hier, ses attaques, avec achar-nement, contre nos positions du San-Gabriele.

il a pu avoir raison de nos pos-tes avancés, mais il a dû s'arrêter contre notre ligne principale, dé-fendue par la deuxième division. —Havas.

Traîtrise autrichienne ROME. — Uno note offlcieuee, publiée ce

soir, dit : (( Dans la région de Santa-Catarina (au

nord-est de Gorizia), le» Autrichiens ont eu de nouveau recours hier à des.stratagèmes illicites, déi.à dénoncés récemment.

« Leurs détachements sont venus à l'at-tauue portant des; casttu.es italiens et des narements noirs'au col, semblables à ceux dès détachements de « Hardis » italiens et criant en longue italienne à nos soid&ts de cesser le feu. :m .„ ,

« On leur a répondu par une fusillade nourrie et' par des rafales très efficaces de mitrailleuses.

« A la suite de ces violations de métho-des de suerre, l'ordre a éiè donné de fusil-ler tous les prisonniers ennemis qui se se-ront trouvés avec des motifs ou des casques italiens. »

Notre avance en Macédoine Paris, 13 septembre, 18 h. 35.

Communiqué français d'Orient du 12 i septembre : i Vive activité de l'artillerie dans la région ■ de Monastir. Dans la région des lacs, nos i trounes ont atteint MumuUpta, sur la rive ! ouest du lac Ochidra, et la cote 1704, à 1 dix Kilomètres au nord-ouest de Mumu-

lwta. Dans les journées du 11 et du 12, t>m*

; ont capturé 160 prisonniers, pris 2 canons j de nicntagae et S mit railleuses. — Havm [

Le scandale diptemati^tj germano-suédois i '

1 L'Argentine remet ses passeports

au ministre suédois mais sans donner ] à cet acte la forme d'un ultimatum j

Pari?, 13 septembre, 17 h. 20.

BUÏNOB-AYBEÎ). — On déclare officielle-. nient que, si l'Allemagne ne désapprenne pas le comte Luxburg, la Réput)lique Ar- : geiUine rappellera son ministère à Berlin. Si l'Allemagne le désapprou.ve, la « statu quo » sera maintenu.

' Paris, 13 septembre, 20 h. 30.

BiJENOSrAraes. — Le gouvernement a remis à la légation d'Allemagne, à midi, 1

des passeports pour le comte Luxburg. ;

On ignore oii celui-ci se trouve.

n "t."s^'Iarilari^SSu à iîh^O a la légation d'Allemagne et a remis au J secrétaire de la légation, comte de Dou-j hoff, la note suivante, en le priant de la communiquer au comte de Luxbi.'irg, qui était absent :

« Monsieur le Ministre, « Votre Excellence ayant cessé d"être

« persona grata », ce gouvernement a dé- j cidé de vous remettre le ci-joint passeport, par ordre du Président de la République. « L'introducteur« des ambassadeurs a des instructions pour faciliter le départ im-médiat de Votre Excellence du territoire de la République.

« Signé : PUEÏRBEDON. »

M. Barilari a remis également une note déclarant :

« Le comte Luxburg devant partir, ou recommande aux autorités, sur le trajet jusqu'à la frontière, de lui prêter l'aide nécessaire pour quitter le pays.

« Le 12 septembre 1917. « Valable jusqu'à la frontière.

« Signé : PUEYRREDON. »

L'ALLEMAGNE EN SERA-T ELLS POUR LE CHANGEMENT

DE SON MINISTRE ? BUENOS-AYRES. —- Le gouvernement a en-

voyé à l'Allemagne une Note déclarant qu'il apprécie la forme grande et élevée avec laquelle l'Allemagne a solutionné la réclamation de 1 Argentine, m ni s il re-grette de dire que le comte Luxburg a cessé d'être « persona grata », à cause des dépêches publiées, et, en conséquence, il lui a remis ses passeports. — Havas.

LES PREUVES DE L'ESPIONNAGE DIPLOMATIQUE

WASHINTON. —' Les trois télégrammes allemands transmis par le ministre sué-dois de Buenos-Ayres au gouvernement de Stockholm, et tpri ont été publiés par le département d'Etat, portent les numéros

. 32, 59 et 61. Le premier a été passé le 19 mai et le dernier lé 9 juillet. Mats ce ne sont pas des dépèches isolées. ; ils faisaient partie de tout un système de correspon-année télégraphiejue.

H est maintenant certain qu'au moins 70 dépêches chiffrées ont été expédiées, en trois mois, à Stockholm, par le ministre suédois à Buenos-Ayres.

Le département d' Etat à Washington peut prouver que les autres télégrammes étaient aussi répréhensibles que ceux qui ont été publiés. LE GOUVERNEMENT ARGENTIN

ATTEND DES EXPLICATIONS

Buenos-Ayres.— Le conseil des ministres a décidé d'attendre les explications de Stockholm, de Berlin et de Washington, avant de prendre une attitude.

La chancellerie argentine va publier un Livre vert sur l'incident Luxbourg.

Buenos-Ayres se fâche contre les Allemands

BUENOS-AYRES, 12 septembre. — A la suite de la publication et de la confirma-tion officielle des dépêches de Luxbourg, l'effervescence grandit. Les pompiers et de nombreuses forces de policiers protè-gent les bâtiments allemands, la légation, le consulat et le club allemands.

Plusieurs boutiques ont été pillées. Le palais du club allemand a été incendié. La foule a attaqué le bureau du journal 1' « Union ».

Les manifestants ont incendié les bu-reaux do la « Gacéfa Espana », trois hô-tels et plusieurs librairies «t brasseries al-lemandes.

OU EST LUXBOURQ ?

BUENOS-AYRES. — Luxbourg est actuelle-ment à Cordoba. Il partirait directement pour le Chili. — Havas.

,M ■■ — 'fr fit ^* ——.— il.» .i—iii

Un député soupçonné

' Paris, 13 septembre, 18 h. 25. De très graves soupçons ayant été por-

tés contre M. Tunnel, déuuté *» Guin-eac" ïf*+,-r!*t *r'^ '' - «■

:'-"~*""J"ci a de mandé à Paris paz M. Deschanel, *t il proteste de son inno-cence, se disant victime d'ennemis politi-aues.

Il vient d'écrire aux questeurs de la Chambre :

« .l'ai rencontré des difficultés de la part de personnes qui devaient me fournir un relevé. Elles ont peur d'être mêlées à cette affaire, mais je vais partir pour la Suisse nrendre sur place la documentation vou-lue.

« .Te serai de retour pour la séance> de mardi.

« Je n'ai rien à me reprocher. » — Ha-vas.

LES INTERPELLATIONS

M. Léon Dubois, député de la Seine, de-mande à interpt ller le gouvernement sur

! la conduite générale de la guerre. — B&-

Deux attaques allemandes1

BuiiécQiirt-Langeriiark

Ceîie vers Laorjemark, en forces considérables, coûte surtout cher j

à l'ennemi Paris, 13 septembre, 15 h. 30.

Communiqué britannique du 13 septem-bre, après-midi :

Cette nuit, dans le secteur de j Lens, nos patrouilles ont ramené '1

un certain nombre de prisonniers. .1

h*artillerie ennemie a montré ;1

quelque activité vers Bullecourt, ' au sird-esl de Messines et au nord \ de Langemarck.

Paris, 14 septembre, 0 h. 37.

Communiqué britannique du 13 septem-bre, 21 b. 05 :

La nuit dernière, après une heu-re de violent bombardement, Ven- \ nkmi a réussi à pénétrer dans nos ' tranchées à l'est de Bullécourt. Il , en a été rejeté à la suite d'un vif combat, qui lui a coûté un certain \ nombre de tués et de prisonniers, j

Nous avons exécuté, avec sac-1

cès, cette nuit, un coup de main j vers Oppy.

Ce matin, à la suite d'an vio-lent bombardement sur tm front \ de plus de 1,600 mètres, au nord j et au nord-ouest de Langemcrek, Vennemi a attaqué, en forces con-sidérables.

Après uns lutte très violente, l'attaque a été repousses, avec de grosses pertes pour les assail-lants.

LA GUERRE AERIEHNE

Malgré une mauvaise visibilité, nos appareils d'artillerie et de photographie ont exécuté, hier, du bon travail. Des terrains d'avia-tion, des dépôts de munitions et des gares ennemis ont encore été bombardés le jour et la nuit. Trois j appareils allemands ont été con- \ iraints à atterrir, désemparés, i

Deux des nôtres ne sont pas ren-trés. — Havas.

■ —:—' 1— Q-^f ■ —-1 ■ i il».!--.,..

Les hydravions britanniques sur la côte beige

LONDRES (officiel). — Nos aviateurs na- j vais ont bq/nbai'dé les aérodromes et les ; dépôt de munitions de Thourout et de j Bruges, provoquant des explosions. Us ont j bombardé des navires le long du môle de Zeebrugge. Une bombe a atteint un grand contre-torpilleur.

Sur le front belge Au cours des journées du 12 et du 13,

les actions d'artillerie ont été moins inten-ses. Dans la nuit du 12 au 13, nous avons pris à partie plusieurs gares et cantonne-ments ennemis, en représailles des tirs analogues effectués par ses batteries. Plu-sieurs de nos cantonnements ont en outre été bombardés par des avions adverses.

Création d'un secrétariat général de la marine

Paris, 13 septembre, 20 h. 35. Le président de la République a décré-

té : 1° Il est institué au ministère de la ma-

rine un secrétariat général chargé de la centralisation des affaires administrati- . ves.

2° Un arrêté ministériel en déterminera les attributions.

3° Le commissaire général Bouchon-Ma- ' zer$t, conseiller d'Etat, inspecteur général ! des' services administratifs de la flotte, est , nommé secrétaire général au ministère de | la marine. — Havas.

— <&~&-&~ ^ .

LE VASSAL AUTRICHIEN

Paris, 13 septembre, 19 h. 20. BALE. — On mande de Budapest que le

ministre président Weckerle a fait des dé-clarations à la Chambre des députés sur le programme du gouvernement. Il a dé-claré notamment :

« Un fidèle attachement à nos alliés et un accord complet avec eux sont les piliers I angulaires de notre politique. Us font 1

notre union dans la lutte commune et i notre but d'une paix honorable et dura-ble. » — Havas. |

L'affaire Christophe paris, 13 septembre, 20 h. 10.

CLERMONT^FERRAND. —> Jean Christophe 2i ans, qui était accusé d avoir assassiné 6a sœur c»près lui aviir fait subir d'odieu-ses violences, dans la nuit du 13 au 14 j août 1914, à Clermont-Ferrand, a compa-ru devant le conseil de guerre du 13° corps.

1 11 a été acquitté, a l'unanimité. — Havm \

\mis tiijiji ICiii fiscS ICoi^siiIoî K0RNIL0F CÉDERAIT

—,—_^—«-u*- y

leronsky, généralissime, avec Aléxleff comme chef d'état-major —.—~——~<&-<P

Paris, 13 septembre, 17 h. 45. j < Petrograd. — M. Kerensky est \

nommé généralissime, et le géné- I I ral Alexieff chef du grand état- \ , major. — Havas. j1

Orilra du jour île Kerensky \ à ïmm et à la Mm h

PETROGRAD, 12 septembre. — Le nouveau géaéralissme, M. Kerensky, publie au- ! jourd'hui un ordre du jour à Tarmée et à ta flotte, dans lequel il dit notamment : i

« La tentative insensée de la révolte de | l'armée, organisée par l'ancien généralis-sime et quelques généraux, a subi un i échec complet. Les coupables seront tra- j 1

duits devant la justice révolutionnaire t martiale.

« La solution de la révolte sans effusion 1 ■ de sang démontre le bon sens du peuple j russe. ,

« L'armée, la flotte, les généraux, les ! amiraux, les officiers, les soldats, les ma- i telots qui sont face à leur ennemi redou- j table restent fidèles à leur devoir à l'égard de la patrie et du gouvernement j légal. ,

« SiS mois de vie politique -libre ont | formé la conviction de tous.

« Dans le moment actuel, toutes les exi-gences extrêmes et irréfléchies n'aboutie-sent qu'à l'ébranlement de l'Etat.

« Que chacun, soldat ou général, sache , que toute insoumission au pouvoir sera dorénavant impitoyablement punie. i

« Dans le moment actuel, toutes les for- , ces de la nation doivent être dirigées, avant tout, vers la défense de la patrie, contre l'ennemi extérieur- » ,

UNE PROCLAMATION DU GÉNÉRAL KORNILOrF |

LO.VDRES. — Une dépèche de Petrograd au « Times » dit que le général Korniloff a lancé une proclamation déclarant que son seul désir est de tirer le pays de l'im- I passe où il se trouve et où il jure qu'il ne gardera Je pouvoir que jusqu'à la réu- -nion de la Constituante.

DU CQT£ DE KERENSKY

PETROGRAD. — Le Comité exécutif cen-tral des délégués ouvriers et soldats de Petrograd a envoyé à tous les conseils régionaux et aux" comités militaires du ,

| front et de l'arrière de l'armée le radioté-i légramme suivant :

« L'ancien généralissime Korniloff a trahi la Patrie et la Révolution. Il a som-mé le gouvernement provisoire de lui re- j mettre tout le pouvoir civil et militaire • pour former un nouveau ministère.

« Le chef d'état-major du généralissime, ; général Lou-koumsky, s'est montré égale-ment traître en refusant de remplacer pro-visoirement le général Korniloff, motivant son refus par la possibilité d'une guerre civile dans l'armée, par l'ouverture du

| front aux Allemands et à la conclusion d'une paix séparée.

« Le gouvernement et le conseil des dé-légués et soldats prennent toutes les me-sures pour réprimer une contre-révolu»-tion. Us chàtiront sévèrement la trahison du généralissime. »

Le télégramme annonce ensuite la no-mination du général Klembowsky, aupa-ravant commandant le front Nord, au poste de généralissime, .et ajoute que des mesures décisives sont prises pour empê-cher les éléments militaires isolés de mar-cher sur Petrograd.

En même temps, le Conseil des délé-gués ouvriers et soldats invite tous les

j comités militaires à ne tenir aucun compte I de

s ordres du général Korniloff et du gé-

néral Loukomsky. PETROGRAD. — Les commandants de tous

les fronts, sauf celui du Sud-Est, ont affir-mé leur fidélité au gouvernement. Cette décision est prise en plein accord avec les Comités militaires et l'organisation démo-cratique auprès des troupes.

Le général Denikine, commandant le front Est, a été arrêté à son quartier gé-néral, ainsi que son état-major. Cepen-dant le commandement des opérations mi-litaires ne leur a pas été retiré dans Fin- | térêt de la défense nationale, mais il a été j placé sous le strict contrôle des comités militaires.

La flotte do la Baltique s'est prononcée I catégoriquement tout entière en faveur du i gouvernement. , 1 Le gouvernement poursuit ses mesures j énergiques pour protéger Petrograd con-

tre toute attaque et il est à espérer que toute effusion do sang sera évitée.

Les nouvelles de province, qui affluent nombreuses, font ressortir le même état d'esprit empreint de dévouement absolu et de fidélité au gouvernement provisoire.

PETROGRAD. — Dans les quartiers ou-vriers, des détachements d'ouvriers armés ont été formés pour la défense contre l'en-treprise du général Kornilof ; ils sont exercés hâtivement au tir.

Les arrestations continuent. On signale notmment celles de plusieurs officiers, ! membres de l'union des officiers, dont le j

i colonel Clerget, critique militaire'apprécié et président de la commission de la cen-sure militaire. M. Goutchikof, ancien mi-nistre de la guerre, est également parmi les personnages arrêtés.

Le gouverneur militaire interdit toutes les réunions publiques.

Moscou. — Les assemblées générales de la garnison, des alliances professionnelles et ouvrières et les cheminots du réseau de chemin de fer ont voté des résolutions de'

i fidélité au gouvernement provisoire. Le conseil municipal de Moscou a publié une proclamation à la population disant que | l'ancienne capitale doit se lever comme un

\ seul homme pour défendre la révolution

et empêcher la guerre intestine. La pro-clamation se termine par un appel à tou-tes les villes de la Russie de se rallier au- I tour du gouvernement provisouv.

PETROGARD. — Le Soviet de Petrograd s'occupe de la mise en liberté d»? maxi- | malistes arrêtés au cours des événements des 16 et 18 juillet.

Le « Novoya-Jynz » publie une lettne d'officiers maximalistes actuellement dé-tenus qui offrent leurs esrviees pour com-battre le mouvement du général Korniloff.

Lo général Sarimkorf, gouverneur de Petrograd, a interdit, la publication des proclamations du général Korniloff. KORNILOFF ET SES LIEUTENANTS

ACCUSÉS DE HAUTE TRAHISON PETROGRAD. — Le gouvernement a dé-

claré l'état de guerre pour la ville et le district de Moscou-

Il a décrété de traduire en justice sous l'inculpation de rébellion le généralissime Kornilof, le général Lenikine, comman-dant Jes armées du Sud-Ouest, Je général Loukomsky, chef du grand état-major gé-néral, le général Morkov, chef de l'état-major du front du Sud-Ouest, et. le général Kisliakov, adjoint au ministre des voi-is et communications, attaché au front de l'ar-mée.

Kornilof capitulerait Paris, 14 septembre, 0 h. 35.

Londres. — Une dépêche dm Petrograd aux journaux dit que la général Korniloff a offert de capi-tuler, sous certaines conditions.

Le gouvernement exige la recf-dition sans conditions. — Havas.

On se battrait, à Petrograd Paris, 14 septembre, 0 h. 20.

Baie. — Une dépêche -de Stock* holm, 12 septembre, à la « Franc-furt Zeitung » dit que le bruit cou-rait que des combats sont engagés dans les rues de Petrograd, entre les cosaques et les troups maxima-listes. — Havas.

COMMENTAIRES DE LA PRESSE RUSSE

PETROGRAD. — La presse socialiste estime unanimement que la rébellion du général Kornilof est la guerre que la Russie bour-geoise a déclarée à la démocratie révolu-tionnaire.

Le « Den » écrit que les troubles sont le soulèvement d'une classe et le début d'une sruerre civile. « Ceux qui ont attenté à la paix intérieure de la Russie, dit le journal, courent le risque de périr eux-mêmes, car ils sont, condamnés inévitablement à un fiasco niteux. Même au cas où ils rempor-teraient une victoire1 fortuite sur la démo-cratie, nous espérons que la lutte intérieu-re ne s aggravera pas et- que nous évite-rons la honte de nous voir unis que parce eue la botte prussienne nous menaçait de l'écrasement. »

— Le « Dielo Naroda » déclare : « Les hostilités qui commenceraient aux abords de Pétrograd pourraient servir de signal à une attaque générale de l'océan popu-laire contre la bourgeoisie. »

Le iournal estime que* l(t mouvement du, général Kornilof est une tentative pour étouffer la révolution et no pas donner aux paysans la terre et la liberté auxquelles il» aspirent.

•m La « Novia Jyzn » écrit : « Toute la démocratie doit resserrer ses rangs au-tour de M. Kerensky, son chef hautement reconnu qui doit cependant éliminer de sa politique tout élément d'hésitation et adop-per décidément le principe de la dictature démocratique. »

— L' « Izvestia », organe des déléguée ou-vriers et soldats, dit :

« Les événements ont démontré que la nouveau pouvoir devra avoir pour tâche l'abattement définitif des tendances contre-révolutionnaires et quels que soient les porteurs de ce pouvoir, la démocratie le soutiendra énergiquement s'il fait sien J» principe sus-mentionné.

* *

La presse bourgeoise ne commente quu très succinctement les événements .

— La « Novoie Vrémia » dit : » Le gé-néral Kornilof a mis la Russie au bord d'un nouvel abîme insondable. »

— La « Gazette de la Bourse » écrit : « OuelLe que soit l'issue du mouvement Kornilof, la révolution doit être maintenue car elle est le salut de l'Etat. »

— Le « Retch » se demande comment II se fait que les deux côtés adverses, le goti-vernement provisoire et le général Korni-lof. lesquels affirment l'un et l'autre qu'ils ne nensent cru'au salut de la patrie, ne se réconcilient pas et ne se tendent pas la main. I^e journal rapporte que les mem-bres du parti cadet ont déployé au coura de toute la journée d'hier les "plus grands efforts pour aboutir à un accord si néces-saire, mais, malheureusement, ils ont échoué, à -la suite d'une argumentation de pure forme, notamment que le pouvoir lé-gal ne peut négocier avec des rebelles. « Il est à regretter, conclut le journal, que la défense d© la patrie dégénère peu à peu en une self-défense du pouvoir qui, perdant le contact de la réalité, commence a nour-rir de fantômes qu'il se crée à lui-même. »

LE PROCÈS SOUKHOMLINOFF PETROGRAD. — Le procès du général

Soukhomlinoff est ajourné jusqu'à 06 ça* la situation permette au* tribunal âft sMh ger dans le calme.

NANCY!: mxBLtmwL \

.- J La seànoe de mercredi s'est ouverte à

deux heures et demie, suus la présidence de M. Denis, vice-president. M. le preiet présente les excuses de MM. Lebrun et de Wend*l.

M Mivmari donne lecture des îenlercie-paents de M. Sharp, ambassadeur des ? États-Unis, pour la communication des j discours prononcés par M. Lebrun et M. j le orétet. lors de la session d'avril.

Le conseil donne acte à M. le protêt de ; cette communication.

M. Masson donne lecture de plusieurs , raonorts demandant la fixatioD du prix de-la mu-ruée des aliénés du département "des Vosges à l'asile de Maréville et le relevé ' du prix de journée des aliénés militaires et du Prix de journée des malades au mè- -me asile.

Dans son rapport sur les comptes et Dua- ; ret de l'asile de Maréville, M. Màsson fart d* légères critiques sur la gestion. 11 fait î l'éloge de M. Bentz. président de la com-mission de surveillance de l'asile, qui a dû ; n rendre des dérisions que M le directeur aurait dû prendre. ;

M. Jambois approuve le rapport de M. Masson et demande à M. le préfet quelle ■ sanction a été prise contre M. le directeur de l'asile pour infraction a un arrête pré-fectoral concernant la lièvre aphteuse.

M. le préfet répond que les faits sont très peu importants et que des circonstan- • ces atténuantes existent. M. le procureur de la République est du reste saisi de l'af-faire.

Le budget de l'asile de Maréville se pré-sente ainsi :

Recettes 1.799.100 40 Dépense? L791.800 82

Excédent des recettes 7.293 58 Cet excédent, est dû à une subvention dé-

tmrtementale do SWÏOOO fr. Tous ces rapports sont adoptés. M. Denis remercie M: Masson de la cons-

cience qu'il a mise dans l'étude des comp-tes de l'asile de Maréville, et M. Bentz de son active surveillance.

* * Le crédit pour le rétablissement de la

deuxième séance de vaccination, dite d'au-tomne, est voté.

Secours au* populations envahies M. Jambois demande une subvention

destinée à accorder un secours spécial aux populations de la région occupée du dé-partement. — Un crédit, dû 1ÔU.000 fr. est ' voté sur le budget de 1918.

- * * Le conseil adopte l'augmentation du prix

de journée à l'hôpital de Pont-à-Mousson. 11 approuve les budgets de l'hospice de Faulx. et de l'hospice Saint-François d'As-sises.

Plusieurs vœux sont renouvelés. Ils sortt relatifs aux dommages de, guerre et au dé-ficit annuel du budget des communes, qui devra être comble par l'Etat,

M. MécruiUèt s'etonne que deux vœux re-latifs aux réfugiés, votés à la dernière ses-sion du conseil général, ne soient pas ins-crits dans le rapport de M. le préfet. 11 demande si ces vœux ont été- transmis à M. le ministre de l'intérieur et la réponse oui lui a. été faite.

M. le préfet répond que les demandes de secours des réfugiés sont examinées avec la unis grande bienveillance Les vœux ont été transmis à M. le ministre, qui n'a pas fait parvenir de réponse.

Las deux vœux sont renouvelés. . * *

M. Chapuis invite le conseil à voter un vœu demandant que la Chambre des dépu-tés vote le projet de loi de M. Lachaud re-latif à l'achat du matériel après la guerre. -- Adoutc.

L© conseil désigne MM. Lebrun, Bentz, Masson. de Wendel. Courtois comme com-missaires pour collaborer à la commission iht^rinihistérwirè pour la réparation des dommages de. guerre.

Le conseil vote un vœu de MM. Mcquillet ët' Castara demandant que les trains entre Lu né ville et. Bénaménil soient, mis en sei> vice trois fois par semaine et puissant ac-cepter les marchandises.

Ue budget Après l'adoption du budget de 1917, M.

Jambois. dans son substantiel rapport sur le budget de 1918i constate que ce dernier se présente encore avec un déficit impor-tant. Malgré cela, la situation financière n'est pas critique, grâce à l'habile gestion des finances du département et au nombre des centimes que le conseil peut encore5vo-ter pour se procurer des ressources.

Le budget de 1918 se balance ainsi : Recettes 5.755.867 03 Dépenses 6.091.338 52

Excédent de dépenses 335.471 49 M Denis, au nom du conseil, remercie

M. Jambois de son important travail. La séance est levée à quatre heures et demie. La session est close.

Déclaration de produits gras La Chambre de commerce attire l'atten-

tion de tous les intéressés ; producteurs, propriétaires, dépositaires ou détenteurs, à, la date du 15 septembre, de graines et fruits oléagineux de toute nature, graisses et huiles végétales ou animales, pures ou mélangées, acides gras, eaux glycérineu-ses et glycérine, savons et bougies, en quantité dépassant mille kilos, sûr l'obli-gation d'en faire la déclaration au minis-tère du commerce, avant le 1er octobre prochain. ...

Le secrétariat de la Chambre de com-merce, -40, rue Gambetta, l"r étage, se tient à leur disposition pour tous renseigne-ments de détail et modèles de déclaration qui pourraient leur être nécessaires.

Avis aux Réfugiés Les distributions du vestiaire du Comité

d'assistance nancéienrie aux familles réfu-giées des villages lorrains et du Secours national, recommenceront, 40, rue Gam-betta, à partir du lundi 1er octobre.

Elles auront lieu, de 8 heures et demie à 11 heures et demie du matin, et de 2 heures à 5 heures et demie du soir :

Les lundi et mardi (numéros d'ordre blancs) pour les réfugiés résidant hors Nancy ;

Les vendredi et samedi (numéros d'or- | dre bleus) pour les réfugiés résidant à Nancy. ;

La délivrance des numéros d'ordre aux i réfugiés remplissant les conditions requi- | ses s'effectuera à lu permanence' de lai Mairie de Nancy, à partir du lundi 24 septembre, fous les matins (dimanche | excepté), de '-• heures à. 11 heures, dans ! l'ordre suivant :

Lundi : réfugié* d»:rt te nom.çc-mmencç par l'une des lettres L, M. N :

Mardi : lettres o. P, O, P. : Mercredi :-lettres S. T, U, V. >.. y. z ; i Jeudi : lettres A. B, C ; Vendredi : lettre-, 1), E. y • • f-nrnedi : lettres «1. Il, f, j, K.

NOTA. — les réfugiés devront se prëiêo- ' tff à la permanence munis de leur carte d'iaerfiUë rose et d'un certificat fi(. leur employeur a t lestant le quantum, de leur lalalrè; Tout réfugié âgé de moins de 05 ans qu'une cause physique permaueute

empêche de travailler devra produire un i certificat médical.

Ceux des réfugiés résidant hors Nancy i qui no possèdent pn? encore do carte

innne;ice un certificat du maiffe .dé leur i résidence actuelle attestant leur qualité rie ' réfugié" et spécifiant leur localité d'ori-gine. . I Les numéros d'ordre viendront aux dates ;

suivantes . • RÉFUGIÉS RÉSIDANT HORS NANCY

(Numéros blancs) j j Vendredi, 5 octobre :

Matin.. là 100 Soir.. 101 à ?00 : < Mardi, 2 octobre : 1 I

Matin.. 201 à 300 Soir.. 301 à 100 . Lundi, 8 octobre :

Matin.. 401 à 500 Soir.. 501 â 600 Mardi 9 octobre : (

Matin.. 601 à 700 Soir.. 701 à 800 Lundi, 15 octobre : *

Matin.. 801 à 900 Soir.. 901 à 1000 j Mardi. 16 octobre : j .

Matin.. 1001 à 1100 Soir.. 1101 à 1200 { 1

Lundi. 22 octobre : ' Matin.. 1201 à 1300 Soir.. 1.301 à li00{

Mardi, 23 octobre : Matin.. 1401 à 1500 Soir.. 1501 à 1600

Lundi, 5 novembre : Matin.. 1601 à 1700 Soir.. 1701 à 1800

Mardi, 6 novembre : Matin.. 1801 à 1900 Soir.. 1901 à 2000 j

Lundi, 12 novembre : Matin.. 2001 à 2100 Soir.. 2101 à 2200 1 I

Mardi, 13 novembre : I 1

Matin.. 2201 à 2300 Soir.. 2301 à 2400 Lundi. 19 novembre : r

Matin.. 2401 à 2500 Soir.. 2501 à 2000' Mardi. 20 novembre :

Matin.. 2601 à 2700 Soir.. 2701 à 2800 Lundi. 26 novembre :

Matin.. 2801 à 2900 Soir.. 2901 à 3000/ Mardi, 27 novembre :

Matin.. 3001 à 3100 Soir.. 3101 à 3200 RÉFUGIÉS RÉSIDANT A NANCY

(Numéros bleus) Vendredi, octobre :

Matin.. 1 à 100 Soir.. 101 à 200 Samedi, 6 octobre :

Matin.. 201 à 300 Soir,. 301 à 400 Vendredi, 12 octobre :

Matin.. 401 à 500 Soir.. 501 à 600 Samedi, 13 octobre :

Matin.. 601 à 700 Soir... 701 à 800 Vendredi,' 19 octobre :

Matin.. 801 à 900 Soir.. 901 à 1000 Samedi, 20 octobre :

Matin.. 1001 à 1100 Soir.. 1101 à 1200 Vendredi, 26 octobre. :

Matin.. 1201 à 1300 Soir.. 1301 à 1400 Samedi, 27 octobre :

Matin.. 1401 à 1500 Soir.. 1501 à 1000 Vendredi, 9 novembre :

Matin.. 1601 à 1700 Soir.. 1701 à 1800 Samedi, 10 novembre :

Matin... 1801 à 1900 Soir.. 1901 à 2000 Vendredi, 16 novembre :

Matin.. 2001 à 2100 Soir.. 2101 à 2200 Samedi, 17 novembre :

Matin.. 2201 à 2300 Soir.. 2301 à 2400 Vendredi, 23 novembre :

Matin.. 2401 à 2500 Soir.. 2501 à 2G00 Samedi, 24 novembre :

Matin.. 2601 à 2700 Soir.. 2701 à 2800

BOUCHER! ÉTsTANISi.AS Nouvelle baisse de prix sur le mouton :

de 1 fr. 80 à 2.20 le demi-kilo.

L'arrêt Zuher à la Cour de cassation

Le « Journal officiel A vient de publier un arrêt de la cour de cassation en date du 2 août 1917, cassant et annulant le ju-gement de la cour d'appel de Nancy du 28 juin 1916, qui avait condamné Mme Mi-che), née Marguerite Zuber, à quatre mois d'emprisonnement, comme ayant été re-connue coupable d'avoir, en prenant la fausse qualité d'épouse d'un mobilisé, ob-tenu et touché, d'octobre 1914 jusqu'au mois de mai 1916. pour elle et ses quatre enfants, l'allocation journalière avec .ma-joration réservée aux femmes 3e mobili-sés.

Mais des pièces qui n'existaient pas à l'époque où l'arrêt a été rendu, ou qui étaient inconnues des juges, permirent d'établir que. dés le début des hostilités, le mari, réformé en 1906, s'était engagé dans un service d'armée, ce qui l'avait, fait con-sidérer comme mobilisé par l'autorité mi-litaire. Par suite, la dame Michel n'avait pas usé d'une fausse qualilè pour obtenir l'allocation. Pour ces motifs, la hante cour de justice a cassé l'arrêt sans renvoi.

Conseil de guerre Le conseil de guerre a condamné Pierre

Donaté, agent auxiliaire de la sûreté gé-nérale, à six mois de prison et 20 fr. d'a-mende, pour fabrication de sauf-conduits destinés à pénétrer dans la zone avancée, et Parant, négociant à Nancy, à six mois de prison et 500 francs d'amende, pour usage de ces sauf-conduits.

Un autre négociant a é*té acquitté.

Don Nous avons reçu d'un anonyme, pour

les soldats blessés, 5 francs.

Club sportif du Nouveau-Nancy Les anciens joueurs du Club sportif du

Nouveau-Nancy sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu le dimanche 16 sep-tembre, à la brasserie des Dom, à 10 heu-res du matin.

N.-B. — Les jeunes gens désireux de faire partie de la société sont priés de se l'aire inscrire à cette réunion. — Le urési-dent.

Nécrologie Nous apprenons avec regret la mort de

M. Hippplyte Tisseront, qui, depuis 1863, exerçait la profession de médecin-vétéri-naire à Nancy.

M- Tisserant était âgé de 78 ans. U a été victime d'un accident en dsceendant de la colline de Sion. Une voiture chargée s'é-tant renversée, atteignit le vieillard, qui! fut blessé à la tête. Transporté à la mai- i son de Sion, il expirait le lendemain. j

Nous présentons à sa veuve et à ses en-fants nos sincères sentiments de condo- i léance. ,

Accident mortel Dans la matinée de jeudi, M. Josselin,

| âgé de 85 ans, retraité, demeurant rue de L Phasbourg, 49, se disposait à traverser la I 1 chaussée, rue du Monte t, à la sortie, du I

pont du chemin de fer. A ce moment, ar-I rivait à. toute vitesse une automobile qui i I heurtait le malheureux vieillard et le ren- j I versait sur la chaussée. | Le conducteur arrêtait immédiatement t. son véhicule. M. Josselin était relevé et | : transporté à l'hôpital, où il expirait une ! heure après. j M—,„.™— 1 ,

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ETAT CIVIL Du 12 septembre 1917

Naissances, Georges-André Kauffmann, rue de la

Hache, 128. — Charlotte-Joséphine-Alexan-drine Mulot, rue de Toul, 233.

Décès. Auguste-Floriaa Tuaillon, 62 ans. méca-

nicien, rue Lafiize, 3, — Rosalie Hurgun-der, 60 ans. sans profession, épouse Gé-hiru au Thillot (Vosges). — Charles-Chris-taphe Aubertin, 78 ans, sans profession à

'Mandres-aux-Quatre-Tours (M.-et-M.). —• -Nicolas Gérôme, 78 ans, sans profession à Dieu loua rd (M.-et-M.). — , Jeanne-Elisa-beth Weber, 28 ans, couturière, épouse Slreng, me de Paris, 9. — Bérthc Quinet, 17 ans, sans profession, célibataire, à Cbampigneuiles (M.-et-M.). — Fernande-Léonie Rivière. 1 an 4 mois, à Bouxières-aux-Dames (M.-et-M.). -- Louise-Catherine Maire, 42 ans. sans profession, épouse Monard. à Dieuiouard (M.-et-M.). —Jean-ne-Louise TeJgé, 49 ans. sans profession, épouse Sohm, nie du Bastion, 12.

AVIS MSRTUAIRE

Monsieur Jean-Chartes RICHARD ; Ma-dame Jean-Charles RICHARD, ne,- MA-RIOTTE : Monsieur André RICHARD : Mademoiselle Mireille RICHARD : Ma-dame veuve DAVID, née RICHARD, ses enfants «t petits-enfants ; Madame Jeasne IUNG, sa fiancée-; les familles RICHARD MARTOTTE, DWlD et 1101-PERT.

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne do

monsieur Marie-René-Amand RICHARD Sous-licutenanl au 41* régiment territorial

d'infanterie Attaché à la Banque de Franc?

Mort au champ d'honneur, lè 12 septembre 1917

leur fils, père, neveu, cousin et fiancé, dans sa 41" année.

Et vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre et enterrement qui auront lieu le vendredi 14 courant, à 3 heure? du soir, à l'hôpital militaire Blahdan. et de là au 'ci-metière du Sud où se fera l'inhumation.

On se réunira à l'hôpital militaire.

Maisos mortuaire : 6, rue Villebois-Mareuil.

il ne sera pas envoyé de lettres de faire part, le présent avis en tenr.nt lieu.

AVIS MORTUAIRE

Madajne Oetavic TISSERAIT, née (jiN.NARD, a Nancy : Madame Stanislas f TISSERANT, religieuse cEe la Doctçioé i Chrétienne a Vift-timilié (Italie ; Monsieur e i\ Madartii VUILLEMiN, née TISSE- I 'R \ \T i i leur-. Entants, à praw-sous- : Vàudémont (M. -t-M.) ; Morisîer,r et Ma-jjanie MOCROi, née TISSERANT, et i |<>ûrs Enfant? à p.. >u v inrr s -aux -Chênes ] (M.-et-M.) ; Monsieur l'abbé TISSERANT, souis-lioutenant interprète à Tétat-major du D. F. P., par B. C. M., Marseille ; Le Révérend Père Charles. TISSERANT, mis-slonnatrô apostolique, à Bessou, par Fort- | de-Possel, Oubanghui-Chari ' (Congo ti'an-cais) ; Monsieur et Madame Henri TISSE- 1

RANT, née HELI.ENBRAN'D, h Dinrviile (M.-et-M.) ; Madame veuve DOBY, née ! TISSERANT, et ses Enfants ; Monsieur

■ Théodore HACQFARD et ses Enfants ; Madame veuve LE.IEAN, ses Enfants et ' Petits-Enfants ; Madame Sœur Hippdlyte HACQI'ARD. Supériecve de l'Hospiee Saint-Stanislas, à' Sion ; Madame - MAR- : TIN, née KUMBERT; Madame D El, AIRE, née ÎH'MRERT ; Mademoiselle Bla'nrhe HUMBERT ; Madame veuve LEPAGE et

-ses Enfants ; Madame veuve RICHARD ; 1

Madame veine C1IEVAILL1ER. née BAU-DIER : Monsieur BURLÎN-CONNARD ; Monsieur et Madame HELLENBRAND et leurs Enfants ; et ses nombreux Amis,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver on la personne de

Monsieur Marie - Auguste - Hipnolyte BSttKÎ P.lédecin-Vétérinaire

Lauréat de l'Ecole vétérinaire de Lyon Ejt-Présideut du Corseil rie Fatiiicue i

ei Vice-Prs.r-ident de (a Fraternité de Saict-Sèbaclici

Membre de la Société de Ssînt-Viticeiit-de-Pr.uI

Memtu-e de la Société fies Vétérinaires I lorrains

Académie de Stanislas Société de médecine, etc.

leur époux, père, beau-père, grand-père,

Et vous prient d'assister aux Convoi fu- !

lieu à' Nancy.'le samedi 15 couran*. >n fa i du matin, et de là au cimetière de Pré-ville, où aura lieu l'inhumation.

midi. PHeî pc-tr Lui ! |

Nancy, 3, rue Gilbert.

AVIS MORTVAIRe

Madame JOSSELIN et toute la Famille ont la doreur de vous faire part de la perle cruelle qu'elles viennent d'éprouver

Um'm Cterles JOSSELIN Retraité do In Oenipagnie «les chemins

dé fïr da l'Est

leur- époux et patent, décédé à Nancy, le 13' septembre 1917, dans sa- -85* année, muni des Sacrements de. l'Eglise. '

Et vous prient d'assister aux Convoi fu-1 t nèbre et Enterrement qui auront lieu le

samedi 15 courant, à 10 heures du matin, en la chapelle, rie l'Hôpital civil, et de là au cimetière du Sud, où se fera l'inhu-mation- /

On s.- réunira à la chapelle de l'Hôpital ! civil.

Nancy, nie de Phalsbourg, 49. Le présent avis tient lieu tic fafre-nart. I

AViS MCHTUASr.E

Madame BARE, a Custines ;' Mdnsfeùr et Madame ERAHL. née B\RE, à Custi-nés ', Monsieur Henri BARÉt prisonnier en Suisse ; . Mademoiselle Marguerii" ERARD ; W<- lamilles SI III.V. DEKES-TER. NOËL. 80UT$OLI1 et BESNER.

Ont la dpiilcur de vous faire fuirt de ia perte cruel'e qu ils vienuenl d'éprouver en la personne

Monsieur Joseph BARE leur époux, y ère, heau-père, grand-père et parent, décédé à Custines, le lo septembre 1917, dans su 71° année, muni des- sacre-ments de l'Eglise.

Et vous prient d'assister aux convoi fu-nèbre, service et enterrement qui auront lieu le samedi 15 courant, à 10 heures du matin, en l'église de Custines, sa paroisse, et de là au cimetière de la commune où se

Maison mortuaire : o, rue du Pont, Custines.

Il m s.e:a jas envoyé de lettres de taîto par» f t .|»res«e»rt avt» en tenant (isu.

Meurthe-et-Moselle FRCUARD\

Trois bravés. — Les trois fils Kung ont été mobilisés le 31 juillet 191-1 et ont re-joint leur ancien régiment. Les parents

entants partis allègrement défendre notre patrie menacée.

j mort glorieuse sur les champs di bataille, I

nom- r,r n'-iint tenir-»- • ti - m rJ ' t>v n ;n i 1 j ) |j ■ à'' i

J pi^fi't frappé1 pif^iv d^^tÇ^n^fiiî^

en résii'ta une incapacité fonctionnelle I e t ''--lis éiiie L.]..,L )'f-ftVn-«i-- !.. f",

j ) (- f. t ' t' l - p *"

AVec cjiinafào'c*., il depssso 4!dbjéetif

d'obus au pied qui tut h (cassé. H aurait ! bien voulu crier au seçoui'Ji ruais c'eût été

donner l'éveil aux Relies et son vclf »i-ux

Le brave blessé supporta ainsi une'.d'o'c<-

taine toute sa section. Quand', au matin Kung fut emp'orté

dans uns ambulance, il était éxtrémérpeot affaibli. U subit l'amputation du pied et fut réformé.

Ue tels faits valent d'être Signalés. Les deux vaillants survivants sont titulaires de la croix de guerre et - de la médaille militaire.

Bien que mutilés, ces deux braves fie-rcs. enfants de Frouard, se rendent encore Utiles- à la patrie.

VA Fi A MCI: VILLE Vol important. •-- Mme Antoine Peters,

j ménagère, en voulant prendre de l'argent j dans sa commode a eu la douloureuse sur-j prise de constater que je put sac conte-

j avait été dérobé. Malgré les recherches J faites par la gendarmerie, l'auteur du vol

n'a pu être découvert. '.

Maraudeurs surpris, — i a B

5„U,STlKtE» a dres-é procèv-verbal contV*!^*'

' ' ' , i f," ■ ' n.ls avaie,lt de& dans lcs.aid.ru. uo la terme de Clév^f4»

Vol de gerhes. _ Procès,verbT?NN®Y

dressé contre (lumbert Var^1^

brasseur a Dombasle, qU a avôii/^°tt

dérobé .doi.ro gerbes hv^fè*^* irp ;: 'k Mmô ^çoï

Vo. de regain. ._ Env ™*KgWfcl kilos de regain ont été dérobés Cent» inconnu sur un pré appartenant

5'à ?

Jonepli Germain, loiblantier **•

Distribution solennelle. — n;,.,, T0lJL

scotembre. à doux heures U ,j' W lieu à l'hôpital -je Toul sou ' . -'iV'-de M. le ©ràfet et avec )» rt.nïu .',,w*

enfant.* de la ville do"Toul tomh ' ,,4$' chfjmo: d'Honneur. 5 ,*.U

lieu' dons"^ cl-iy'T riét T^Tl?-™** cas de piuiî, d = ns !e salon rond ' «

Conseil tnunicioal. — l P eniv-oîi oai ,'(,i réuni lundi, à d'eux 1 ̂ ' ru.'■=..midi *ou<- l-, „,«!;„„'„ , :",c|0l». nui*. ;'î -i'sie v. V!.-ih "âl'lj-Mu!

rh*'

M .,'»^r> V H ' 1 r ;l('n*^- Thié?

! . U '^- : MM. 1-af.urge, adjoint '; T*

t d e de l' iii'i.'l ,'-'' °-' co,i'!!',éni«a. viliV à |'é-i-l:a.

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| uelles fi, ' n:-'- .r.-av"A'~i tfi:.ï!v'ii>

- ■■ P'-i. ; e. c n à ' ! • fi,; a) jllin

-M91R "Vf le Tn-M'a iniHfine ..v,- >,^.,,. î j uouri'i'.pt servir c fi.-Tfiï piib1i<-« f! =- H ;«t:! I Ifticn : dévi.-'f d'étalons, r.:-; •Colj'-.g^«^| |p*"-''-i--; h;',r^:"' r'.-":. \f'!h.ert-ai-, •. I h'Tils ,ej. laU:M-u .g !i:it-Vians'n". Si îy,

r — Pour !a ... unième fois, M TIUVÏT?

demande à ce ,,ue les gardes ' cha-.n^tri sn:i?nt moms distraits de \t-r.r p-"f--Mm et uniriuf-inent oecu^S h U «m ,- t|--n,,

r'Ala^uitéd? ce vaai.'le consul ,e .-«•rfJI len comité secret pour l'examen rl'eiinin. sion de bourses pour Iannée senî tire î;M7. \im,

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M tête ou de migraines? Vos digea- W>^:^\ M tions sont-elles lentes, difficiles,

B parfois douloureuses ? Votre langue wp^V^Vi

m est-elle chargée, éprouvez-vous un V:S m dégoût de ia nourriture? Votre carac-

& tère est-il irritable, avez-vous de ïa m mélancolie, dafi idées noires, des cauche- W^^^w® m mars, une lassitude générale ? Vc'.r--- Foia >t"^^Mfv

M est-il congestionne, votre temt est-u jaun«, t -s/À m bilieux, terreux ? Vos Reins sont-il doulou- V-*

■ reux, vos urines troubles, laiteuses? Vos %~ ®M M règles sont-elles irrégulières eu douloureuses ? '^.i-M Avez-vous souffert de flueurs blanches, de 1 î | ^, \ I métrite ? Vous trouvez-vous à la période du ; ||;

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