S 08f - Soudan, RCA, Tchad… SOLIDARITES au cœur de l'urgence humanitaire (French)

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N° 63 - JUIN JUILLET AOUT - 2009 - REVUE TRIMESTRIELLE - ISSN 1265-3322 0,76 Euro (5 F)

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Soudan, RCA, Tchad ... SOLIDARITES Au cœur de l'urgence humanitaire

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Alain BoinetDirecteur Général, Fondateur

E D I T O R I A L

S O M M A I R E

EDITORIAL

BIRMANIE« Il reste tant à faire dans le Delta del’Irrawaddy »

DOSSIER SPÉCIAL :« SOLIDARITES AU CŒURD’UNE REGION EN CRISE »

SOLIDARITES EXPULSEE DU DARFOURRETOUR SUR UNE EXPULSIONCORDON VITAL…AGRICULTURE SOLIDAIRE POURLE SUD-SOUDANSECOURIR LES REFUGIES,COÛTE QUE COÛTELETTRE A NOS AMIS DONATEURS

ZIMBABWEAu secours d’un pays naufragé

JME, BILAN PROVISOIREAFGHANISTANSur le fil, entre progrès et risque…

INFOS

ENTRE VOUS ET NOUS

VOTRE SOUTIENPhoto couverture : AFP

Association humanitaireselon la loi de 1901.

50 rue Klock 92110 Clichy-la-Garenne.Téléphone : 01 80 21 05 05

Site Internet : www.solidarites.orgDirecteur de la publication :

Alain BoinetCoordinateur : Pierre Brunet

Rédactrice : Constance DecordeConception graphique : Belenos

Imprimeur : Print Ouest

Tirage : 41 500 exemplaires.N° commission paritaire :

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Soudan, RCA, Tchad…SOLIDARITES au cœurde l’urgence humanitaire

Le 4 mars dernier, les autorités soudanaisesont expulsé du Darfour au Soudan 13 ONGinternationales, dont SOLIDARITES, suite à lacondamnation du président Omar El Bechirpar la Cour Pénale Internationale pour lescrimes de guerre commis au Darfour.Cette expulsion est injuste et très grave.Depuis 5 ans, avec le généreux soutien de nosdonateurs et partenaires, nous avons bâti auDarfour une mission humanitaire avec 42expatriés et 320 Soudanais apportant dessecours à 300 000 personnes, pour lesquellesnous sommes aujourd’hui très inquiets.Nous demandons à revenir près d’elles etnous cherchons à ce qu’une aide leur par-vienne encore, comme nous le faisons chaquejour au sud-Soudan, en RCA, au Tchad.

Aussi, plus que jamais, nous avons le plusgrand besoin de vous savoir toujours avecnous pour secourir coûte que coûte toutes lespopulations menacées dans cette régiond’Afrique. Votre don est bien au cœur denotre action. Merci.

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Dans le sud-estdu Myanmar

(Birmanie), un anaprès le cycloneNargis, qui fit prèsde 140 000 vic-times, la situationreste préoccupante:50 000 sinistrésvivent toujours sousdes bâches plas-tique. Présentedans le delta del’Irrawaddy depuisle passage de Nargisen mai 2008, SOLI-DARITES y mène des programmes adaptés :les 55 villages du delta ne sont en effetaccessibles que par bateau, à raison de7 heures de trajet depuis la base de Bogale.Pour en savoir plus, rencontre avec PaulSalvanès, coordinateur des programmes :

- Comment SOLIDARITES répond auxbesoins des populations ?Nous avons d’abord construit des abris : plusde 650 sont terminés, et 650 autres le serontdans les 3 prochains mois. Nous avons ensuitedistribué de l’eau potable par bateau (seulmoyen d’accéder aux populations) pendant lasaison sèche : c’était très compliqué d’unpoint de vue logistique, nos équipes tour-naient 7 jours sur 7, sans répit. Nous avons

aussi distribué des semences (utilisées entreautres pour payer les journaliers travaillantdans les champs), des pièges à crabe, desfilets de pêche, et construit 300 bateaux.

- As-tu pu constater l’impact de notreaction?J’ai rencontré une femme prénommée ByueChaung, qui suite à des emprunts, possédaitdes terres mais n’avait aucun moyend’acheter des semences ni d’embaucher destravailleurs. Les semences distribuées lui per-mettent de payer des journaliers, et de culti-ver ses terres. Comme Byue Chaung, les viesde milliers d’habitants du delta de l’Irrawaddydépendent de notre action : Il reste tant àfaire et nous ne pouvons pas les abandonner.

SOLID

ARITE

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L’un des bateaux de SOLIDARITES qui apportent l’aide dans le delta de l’Irrawaddy

BIRMANIE

« Il reste tant à fairedans le Delta de l’Irrawaddy »

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Dans une région de l’Afrique déchirée par des crisespolitiques et humanitaires profondes et durables,

à la fois distinctes et reliées entre elles, nous avons dûfermer une mission, celle du Darfour, contre notre gré,alors que la situation et les besoins humanitaires despopulations y sont alarmants, parfois désespérés pourles plus isolés… C’est un précédent très grave. C’estpourquoi nous avons décidé d’y revenir dans un dos-sier spécial. Pour rappeler les faits, et notamment queSOLIDARITES réfute les allégations évoquées parles autorités soudanaises pour justifier son expul-sion du Darfour (non respect des règles régissantl’aide humanitaire au Soudan, mise en cause de la

sécurité nationale et collaboration avecla Cour Pénale Internationale), et dénoncel’instrumentalisation politique de l’aide humani-taire au Darfour. Car c’est la population vulnérabledu Darfour qui sera la première victime del’expulsion des ONG qui représentaient environ lamoitié de l’aide internationale. Mais aussi et sur-tout pour dire à chacun de vous, qui nous soute-nez fidèlement, que, malgré cette expulsion, SOLI-DARITES intervient toujours activement dans cetterégion, au sud-Soudan, au Tchad et en RépubliqueCentrafricaine (RCA), et reste plus que jamaisprête à y faire face à de nouvelles urgences.

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DOSSIER SPÉCIAL : SOLIDARITES AU CŒUR D’UNE RÉGION EN CRISE

Carte de l’implantation des missions de SOLIDARITES au Soudan, en RCA et au Tchad

SOLIDARITES expulsée du DarfourAprès notre expulsion du Darfour le 4 mars dernier, (ainsi que cellede 12 autres ONG internationales et la dissolution de trois ONG soudanaises),les équipes de SOLIDARITES se trouvent engagées au cœur d’une crise régionale

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DOSSIER SPÉCIAL : SOLIDARITES AU CŒUR D’UNE RÉGION EN CRISE

Retour sur une expulsion

- Dans quelles cir-constances a-t-onexpulsé SOLIDA-RITES du Darfour ?Le 4 mars, aprèsl’annonce de la CourPénale Internationale(CPI) du mandatd’arrêt envers le pré-sident soudanaisOmar El Bechir,les autorités deKhartoum nous ontremis un courrierofficiel selon lequelSOLIDARITES n’avaitplus le droit de tra-vailler au Darfour etdevait partir immédiatement ; trois volontairesont été « retenues » pour fermer la mission, etl’ensemble des biens, équipements et stocks denotre mission au Darfour ont été saisis.

- Que nous reproche-t-on?De ne pas avoir respecté les « règles » régis-sant l’aide humanitaire au Soudan et d’avoiroutrepassé notre mandat, notamment en col-laborant avec la CPI, et d’avoir menacé lasécurité nationale. Or, SOLIDARITES a toujoursrespecté les lois du Soudan, n’a jamais eu lamoindre activité politique et n’a pas plus col-laboré avec la CPI, dans le strict respect de nos

principes de neutralité politique, de non-dis-crimination de notre aide basée exclusive-ment sur les besoins essentiels des popula-tions vulnérables.

- Que veux-tu dire aux donateurs qui ontsoutenu notre action au Darfour?L’aide apportée par SOLIDARITES au Darfour aeu un impact significatif pour les personnessecourues, et le soutien des donateurs à SOLI-DARITES est plus que jamais indispensable pourcontinuer à répondre aux besoins des popula-tions vulnérables de cette région de l’Afrique,comme au sud-Soudan, au Tchad et en RCA.

Céline sur le terrain au Darfour : coup de main pour la corvée d’eau !

Céline Beaudic, notre chef de mission au Darfour, revient sur l’expulsionde SOLIDARITES de cette région de l’Ouest du Soudan :

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ARITE

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DOSSIER SPÉCIAL : SOLIDARITES AU CŒUR D’UNE RÉGION EN CRISE

L’aide humanitaire apportée par ces ONGreprésentait entre 40 et 50 % de l’aide

humanitaire au Darfour, soit 1,5 million depersonnes sur les 4,7 millions touchés par leconflit dans cette région de l’ouest du Soudan,selon les Nations Unies. Pour prendre notreaction, son interruption laisse un vide crucial :à partir de nos bases de Khartoum, Nyala,Muhajeria, Seleah, Shaeria, Kutrum, Nertiti etEl Daein, l’équipe de SOLIDARITES (42 expa-triés et 320 Soudanais) secourait 300000 per-

sonnes. Outre les produits de pre-mière nécessité, le soutien àl’agriculture et l’éducation,SOLIDARITES donnait à 200 000personnes un accès pérenne àl’eau potable, et a distribué en2008 (en partenariat avec leProgramme Alimentaire Mondialdes Nations Unies) 970 000rations alimentaires (sorgho, len-tilles, huile, sucre, mélange maïs-soja), soit 11378 tonnes de nour-riture ! Au-delà de ces chiffres,notre aide renforçait la capacitédes populations à surmonterl’urgence et à retrouver des condi-tions de vie autonomes.Aujourd’hui, nous sommes très

inquiets. Nous espérons que ces personnesdisposeront de mécanismes de subsistance,mais l’arrêt de cette aide ne peut qu’accentuerleur vulnérabilité, voir engendrer de nouveauxdéplacements. Ajoutons à cela le fait quecette expulsion ait eu lieu à l’orée de lapériode de soudure (d’avril à septembre) et audébut de la saison des pluies, qui rend difficilel’accès aux groupes les plus isolés, et l’oncomprend que c’est un véritable cordon vitalqui a été coupé au Darfour…

Cordon vital...

Les volontairesde SOLIDARITES àl’écoute des besoinsdes plus vulnérablesau Darfour...

L’expulsion du Darfour de 13 ONG internationales, et la dissolutionde 3 ONG soudanaises, par les autorités soudanaises, risque d’avoirde graves conséquences humanitaires

SOLID

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AJuba, les populationsles plus pauvres

vivent dans des bidon-villes, avec des condi-tions d’hygiène déplo-rables, un accès à l’eaupotable très restreint, et,suite à la crise alimen-taire mondiale, subissentde plein fouet la haussedu prix des denrées ali-mentaires. Le diagnosticréalisé par SOLIDARITESa révélé l’ampleur et lagravité de la situation :l’insécurité alimentaireest chronique, et lemanque d’opportunitéséconomiques prive les habitants de res-sources. Dans un premier temps, pourrépondre en urgence aux besoins alimen-taires, une distribution de bonsd’approvisionnement sera mise en place ; ainsiles femmes, bénéficiaires directes du pro-gramme, puisque traditionnellement encharge de l’alimentation de la famille - pour-ront consacrer du temps aux formations deproduction agricole délivrées par nos équipes,et qui permettront dans un deuxième temps,

de donner les moyens aux familles d’améliorerelles mêmes et durablement leur sécurité ali-mentaire. Le choix des semences est fait avecles communautés et il apparaît d’ores et déjàque le « Sukuma Wiki » - légume apparentéau chou - ainsi que les épinards, sont particu-lièrement adaptés à la production en zoneurbaine (culture en sac et petites pépinières)qui supplée efficacement au manque de terrecultivable, comme nos équipes l’ont déjàexpérimenté à Nairobi au Kenya.

Agriculture solidairepour le sud-SoudanSOLIDARITES intervient au sud-Soudan depuis 2007, principalement sur l’accèsà l’eau et à l’assainissement. Mais dans les zones urbaines, où les populationsdoivent acheter la quasi-totalité de leur nourriture, l’accès à l’alimentationest un réel enjeu.

Préparation du repas devant le seuil d’une habitation de fortune à JubaSO

LIDAR

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Près de 20 000 Centrafricains, fuyant lesaffrontements dans leur pays entre forces

gouvernementales et mouvements rebelles, sesont réfugiés à Daha et Massembagne auTchad. Afin de répondre aux besoins humani-taires de ces personnes, SOLIDARITES, pré-sente au Tchad depuis février 2008, met enplace en urgence un programme d’accès àl’eau, à l’assainissement et à l’hygiène,accompagné d’un volet de distribution ali-mentaire. En effet, seule ONG présente surcette zone, inaccessible par voie terrestrependant la saison des pluies de juillet àoctobre, SOLIDARITES se doit, afin derépondre à son mandat humanitaire, d’agir :

abandonner cespopulations vulné-rables reviendrait àles laisser mourir.« Nous allons devoirutiliser un bateaupour procéder auxdistributions ali-mentaires ; c’est ungros défi logistique,mais nous allonsy arriver ! » com-mente, enthou-siaste, Alain Daniel,

chef de mission au Tchad. « Ce qui compte, cesont les besoins des populations » . Pourenrayer les épidémies liées à l’insalubrité del’eau et de leurs conditions de vie, noséquipes vont construire 400 latrines, 5 puits,en réhabiliter 2 autres, distribuer 1 200 kitsd’hygiène, et tenir des sessions de promotionà l’hygiène. « L’aspect transfrontalier de ceprogramme avec notre mission dans la RCAvoisine, où nous intervenons dans les villagesde retour des réfugiés, et le partaged’informations qui en découle, nous permetd’appréhender en amont et en aval les besoinsdes populations » rajoute Alain Daniel. Unexemple à suivre de réponse aux urgences...

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Secourir les réfugiés,coûte que coûteLe sud-est du Tchad, frontalier de la République Centrafricaine (RCA), connaîtdepuis début 2009 un afflux de réfugiés fuyant la violence dans ce pays

Sur le site d’accueil de Daha, les réfugiés manquent de points d’eau

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Madame, Mademoiselle, Monsieur, Chers amis,

Depuis les premiersjours de notre actionauprès des victimes dela violence, des exac-tions et des pillagesau Darfour au prin-temps 2004, vousavez été à nos côtés.Sans votre soutien,nos équipes de volon-taires expatriés et deSoudanais n’auraientjamais eu les moyensde secourir autantd’êtres humains, desêtres humains qui,sans cela, auraient pour certains disparus dans l’oubli... Alors que la fermeture,contraints et forcés, de notre mission au Darfour nous laisse le regret de ne pas yavoir pu achever notre mission humanitaire, je veux ici vous redire combien, ainsique le rappelle Céline, notre chef de mission (voir interview page 5), notre action,là-bas, a été décisive pour chacun de ceux que nous avons secourus. Les noms deplusieurs d’entre eux, dont je vous parlais dans nos derniers courriers, me revien-nent en écrivant ces lignes : Hawa, Fana et ses enfants, en décembre 2008, etencore Amir, en février de cette année.Sachez que nous avons travaillé de toutes nos forces, jusqu’au dernier moment,pour les aider. Mais surtout, sachez qu’il existe d’autres Hawa, Fana et Amir, etd’autres dont j’ignore encore le nom, qui ont besoin de notre aide dans cetterégion, que ce soit au sud-Soudan, au Tchad ou en République Centrafricaine, làoù nos équipes, loin du découragement, renforcent leur action et se tiennent prêtesà répondre aux urgents besoins de nouveaux réfugiés et déplacés. Alors, pour eux,je compte sur votre soutien fidèle. Merci.

Alain Boinet.Directeur général et fondateur.

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Lettre à nos amis donateurs

L’équipe de SOLIDARITES au Darfour : ils ont donné le meilleurd’eux-mêmes pour secourir les victimes des exactions

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SOLIDARITES s’engage dans une nouvelle mission au Zimbabwepour lutter contre la faim des victimes de la crise

ZIMBABWE

Au secours d’un pays naufragé

Elle s’appelle Jean Kamayani, elle habite àKadoma, à 140 km au sud-ouest de la capi-

tale Harare. A 27 ans, elle et ses deux enfants de9 et 13 ans vivent avec 2 dollars par jour.Souvent, Jean saute un repas... comme 61 % desfamilles du pays qui font ainsi pour permettreaux enfants de manger plus. Car, au Zimbabwe,l’aide internationale est, pour 75 % de la popu-lation, l’unique ressource en nourriture, alorsqu’avant cette terre était l’un des greniers del’Afrique. Aujourd’hui, l’espérance de vie y est,selon l’OMS, de 35 à 40 ans, l’une des plus

faible du monde,tandis que le tauxd’inflation y attei-gnait en juillet 2008231 millions % ! Et,pour aggraver encorela situation, une épi-démie de choléra,due en grande partieau délabrement desinfrastructures, à faitdepuis fin 2008 plusde 4 000 morts. C’estpour apporter uneréponse durable àces besoins queSOLIDARITES semobilise pour inter-venir au Zimbabwe ;à Kadoma, notreéquipe, dès le 1erjuillet, veut mettreen œuvre un pro-gramme de sécurité

alimentaire destiné à ceux qui n’ont pas accès àla terre, et donc aux revenus, et habitent enzone urbaine et périurbaine : mise en culture, enétroite concertation avec la municipalité, de40 ha de terre disponibles, par 800 familles vul-nérables, distribution d’outils, fertilisants et kitshorticoles, soutien technique et formation àl’agriculture et l’horticulture... Le tout permet-trait à près de 5 200 personnes de disposer deressources de subsistance. Pour que ce pro-gramme indispensable puisse commencer sansdélai, le soutien de nos donateurs est essentiel.

Carte des bases de SOLIDARITES au Zimbabwe

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L’eau insalubre tue chaque année 8 millions de personnes : c’est à l’occasionde la Journée Mondiale de l’Eau (JME) que SOLIDARITES sensibilise l’opinionpublique autour de ce fléau

Retour sur notre campagne 2009

JME, Bilan provisoire

Notre dossier de presse «l’eau qui tue l’eauqui sauve : une urgence humanitaire »,

illustre les solutions apportées par nos équipessur le terrain en matière d’accès à l’eau et àl’assainissement et réaffirme l’urgence de cecombat. De nombreux médias ont relayé notrecampagne, comme TF1, TV5 monde, RFI, BFMTV, L’Est Républicain, Valeurs Actuelles,... ARTEà présenté un beau reportage de MichelDumont sur notre action en RD Congo, et laChaîne Parlementaire un film sur notre pro-gramme à Kaboul en Afghanistan. De plus, enparticipant aux travaux du 5° Forum Mondialde l’Eau d’Istanbul du 16 au 22 mars,SOLIDARITES a assumé une fois de plus son

rôle d’acteur de référence pour l’eau dans lescontextes d’urgence et de post-urgence. Mais,si le bilan de notre action cette année s’avèreplutôt positif, il n’en reste pas moins que peud’engagements et de recommandations ontété pris au niveau international, et que900 millions d’êtres humains n’ont toujourspas accès à l’eau potable et que 2,6 milliardsn’ont pas accès à l’assainissement. C’est pour-quoi nous continuons ce combat - qui estaussi le votre - maintenant, avec notre péti-tion, que nous vous invitons tous à signer, enpréparant et en participant plus activementencore au prochain Forum Mondial de l’Eau,pour qu’enfin, l’eau sauve.

L’accès à l’eau potable pour tous : notre combat de chaque jour, comme ici en RD Congo

SOLID

ARITE

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Alors que le pays prépare la deuxième élection présidentielle de son histoire,avec un enjeu majeur de sécurité et de légitimité, la situation humanitairey reste fragile, entre progrès et urgence...

AFGHANISTAN

Sur le fil, entre progrès et risque...

Le 20 août prochain, l’Afghanistan élira ausuffrage universel, pour la deuxième fois de

son histoire, son président. Parallèlement, lanouvelle administration américaine et ses alliés,dont la France, qui a nommé, sur proposition deBernard Kouchner, ministre des affaires étran-gères, un représentant spécial pourl’Afghanistan et le Pakistan, Pierre Lellouche,mettra en œuvre une nouvelle stratégie, baséeà la fois sur les renforts militaires et sur uneapproche plus compréhensive de la réalité de cepays, alors que la « saison de la guerre » battrason plein. Mais l’importance de ces enjeux nedoit pas masquer la gravité de la situationhumanitaire : aujourd’hui encore, près d’unAfghan sur 4 ne mange pas à sa faim, et un

quart des enfants meurt avant l’âge de 5 ans,malgré des progrès par ailleurs, notammentdans l’accès à l’éducation et la santé. C’est pourrépondre à ces défis que l’équipe deSOLIDARITES en Afghanistan développe desprogrammes de relance agricole et d’accès àl’eau dans les provinces de Bamyan etSamangan, poursuit son action à Kaboul pourdonner accès à l’eau potable et l’assainissementaux habitants des districts déshérités 7 etBagrami, tout en renforçant sa capacité à anti-ciper les urgences pour les groupes humains lesplus vulnérables... Cette capacité va se traduirepar de prochaines évaluations dans les pro-vinces délaissées de Ghor (centre ouest) et duBadakhshan (extrême nord-est).

Un avenir incertain pour les Afghans

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Merci de nous adresser questions et suggestions sur notre site Internetwww.solidarites.org

Mission d’évaluationau nord du Pakistan

SOLIDARITES envoie une mission exploratoireau Pakistan. Celle-ci va évaluer, dans la pro-vince de la « North-West Frontier » lesbesoins prioritaires parmi les plus de 2 mil-lions de déplacés (source : UNHCR), suite à larécente offensive de l’armée gouvernemen-tale contre les groupes insurgés, notammentdans la vallée de Swat.

Not re équipeau Bangladeshsec our t les victimesdu cy clone Aila

Après Sidr en novembre 2008, le Bangladesha subi de nouveau le 25 mai un cyclone : Aila,qui a fait près de 175 victimes, 250000 sans-abri et affecté plus de 3 millions de per-sonnes. SOLIDARITES, présente sur place,secourt les sinistrés, notamment en construi-sant des abris d’urgence.

Assemblée GénéraleL’AG de SOLIDARITES se tiendra le samedi20 juin à Paris ; nous vous en rendronscompte dans le prochain numéro de cejournal en septembre. SOLIDARITES à l’INRA

Le 5 mai 2009, dans le cadre d’un colloqueorganisé par l’INRA (Institut National de laRecherche en Agronomie), sur le thème des« Carrefours de l’innovation agronomique »,SOLIDARITES a présenté son programmenovateur d’agriculture en sac, mis en placedans les bidonvilles de Nairobi au Kenya, etqui a permis à plusieurs milliers de personnesd’améliorer durablement leur alimentationfamiliale.

Nos programmes en images!« L’eau qui tue, l’eau qui sauve, une urgencehumanitaire » : Réalisé en mars 2009 (en par-tenariat avec le service d’aide humanitaire dela Commission Européenne DG-ECHO), cereportage filmé sur notre programme d’accèsà l’eau et à l’assainissement à Kaboul montrele défi relevé, jour après jour, par nos équipes,afin d’apporter des solutions pérennes auxhabitants vulnérables de la capitale afghane.Retrouvez ce reportage sur notre site :www.solidarites.org

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Entre vous et nousVOUS êtes notre meilleur ambassadeur

FAITES PART DE VOTRE ENGAGEMENT A NOS COTESInvitez vos amis à nous soutenir, en leur propo-sant « Jour après Jour, d’offrir à un enfant l’eaupotable de sa survie ». Si chacun d’entre vousconvainc l’un de ses proches, nous pourronsdoubler le nombre de nos donateurs réguliers

sans frais. Ces économies sont d’autant plus defonds affectés à nos missions ! Merci d’avancede votre soutien. Par ex. avec 7,50 €/mois (soit1,87€ après déduction), SOLIDARITES fournit à3 enfants 20 litres d’eau potable tous les jours !

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[...]Suis-je libre de changer le bénéficiairede mon contrat d’assurance-vie ?(Pierre, Bordeaux)Vous avez déjà une assurance-vie et vous sou-haitez en faire bénéficier SOLIDARITES : ilvous suffit tout simplement d’en faire part àvotre organisme financier. Vous êtes libre demodifier à tout moment le/les bénéficiaires devotre contrat.

[...]Existe-t-il un montant minimum àléguer ? (Marie, Lyon)Il ne faut pas être fortuné pour faire un legs.Léguer un bien ou une somme même modestenous aide, au même titre que les dons, à pour-suivre notre action aux côtés des plus vulné-rables. Il n’y a pas de petit legs, tous les bienstransmis sont pour nous précieux!

Nos pensées vont à la famille d’Henri C.dont le fruit de son assurance-vie (7 251€)nous a intégralement été versé. Henri sou-tenait nos actions depuis plus de 8 ans.

NOUS sommes à votre écoute

SOLIDARITES est habilitée à recevoir des Legs,Donations, Assurances-vie, en exonérationtotale des droits de succession. En l’absence defamille proche et de testament, l’Etat est leseul bénéficiaire de votre patrimoine

Laurent FOSSOIS a récem-ment rejoint l’équipe de

SOLIDARITES en tant quechargé des relations dona-teurs-testateurs. Il est votrenouveau contact privilégié.Spécialisé dans le conseil etDroit des successions,Laurent peut vous accompa-gner en toute confidentia-lité dans vos démarches,répondre à vos interroga-tions en partageant simple-ment un thé ou un café...

Nous savons que la décision de léguer est un geste très personnel. Consentir un legs,c’est prolonger ce lien particulier que nous avons su tisser avec vous en tant que donateur ;c’est continuer à partager nos valeurs dans la durée...LAURENT EST A VOTRE ECOUTE AU 01 80 21 05 93 OU PAR EMAIL [email protected]

Laurent Fossois en visite chez une donatrice

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Je souhaite être contacté par M. Laurent FOSSOIS pour des informations personnalisées

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DEMANDE DE DOCUMENTATION GRATUITEÀ retourner à SOLIDARITES Service Relations Donateurs/Testateurs - 50, rue Klock - 92110 Clichy

Je souhaite recevoir votre brochure d’information sur les legs et donations.En toute confidentialité et sans engagement de ma part.

Conformément à l’article 39 de la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, les informations demandées sont nécessaires au traitement de votre don par nos services.En vous adressant au siège de SOLIDARITES, vous pouvez demander leur rectification ou leur suppression ou vous opposer à ce qu’elles soient échangées ou cédées..

L’eau, c’est la vie. C’est la première urgence humanitaire…

L’eau insalubre tue chaque minute 15 personnes,

par un legs, une donation, apportez la vie avec SOLIDARITES.

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