Résumés · 2010-07-04 · 16h40-17h00 : Antonella Mezzolani et Hédi Dridi : Architecture et...

Résumés

République TunisienneMinistère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine

Institut National du Patrimoine

VIIème congrès internationaldes études phéniciennes et puniques

La vie, la religion et la mortdans l’univers phénico-punique

Hôtel El MouradiHammamet - Tunis

10 - 14 Novembre 2009







10 - 14 Novembre 2009

La vie, la religion et la mortdans l’univers phénico-puniqueRésumés

Mardi 10 Novembre 2009

Epigraphie :

10h45 : 1ère séance : Présidence : Thomas Schäfer, Institut für Klassische Archäologie Schloss Hohentübingen, Burgsteige (Allemagne)

10h45-11h05 : Gaby Abousamra : Six nouvelles pointes de flèches phéniciennes inscrites

11h05-11h25 : Marc Abou Abdallah : Remarques historiques et paléographiques sur les inscriptions giblites du Xe s. av. J.-C.

Résumé : La datation des inscriptions du Xe s., mentionnant les noms de rois de Byblos, reste une affaire difficile et un sujet discutable, les supports de ces inscriptions étaient en effet découvert hors de leur contexte archéologique. Plusieurs études ont été émises, mais la grande majorité de ces études adopte la datation, dite classique à vrai dire celle du Xe s. av. J.-C. Cependant, cette datation classique a été récemment rejette par la nouvelle hypothèse du travail de B. Sass qui date les inscriptions de Byblos vers le IXe s.B. Sass s’appuie essentiellement sur l’étude paléographique en niant le grand rôle de l’histoire, notamment dans les inscriptions d’Abibaal et d’Elibaal qui ont été gravées sur les statues de Shéshonq Ier et d’Osorkon Ier. Notre étude commence à décrire le contexte historique de l’arrivée de ces deux statues à Byblos, on présente une brève histoire sur l’envoie des statues égyptiennes en Occident. On étudie la situation politique en Égypte durant le passage de la XXIe dynastie vers la XXIIe dynastie et l’arrivée du Shéshonq Ier au pouvoir. On évoque aussi la situation politique en Orient après la brève incursion de Tiglath-phalazar Ier. Ces études nous aident particulièrement à dater les deux inscriptions phéniciennes d’Abibaal et d’Elibaal, la première vers 945 et la deuxième vers 924. Ces deux inscriptions deviennent donc un point de repère pour la datation des autres inscriptions, Ahirom, Yehimilk et Shipitbaal. Il n’est plus question que l’inscription d’Ahirom soit datée avant le Xe s. av. J.-C. L’étude paléographie de l’inscription nous incite à la situer avant celle d’Abibaal (ca 945 av. J.-C.) et après les inscriptions de flèches en bronze (XIe s. av. J.-C.). L’étude paléographique de l’inscription de Shipitbaal Ier

nous aide à la situer quelques années après celle d’Elibaal (ca 924 av. J.-C.) et avant celle de Mesha (ca 810 av. J.-C.). L’inscription de Shipitbaal va nous confirmer donc que la restitution du terme Yehimilk attesté dans celle d’Elibaal est très vraisemblable. Ce qui veut dire que Yehimilk, le père d’Elibaal et le grand père de Shipitbaal a régné au moins une génération avant Elibaal, c’est à dire vers 970 av. J.-C. Sans oublier Abibaal qui est très probablement le fils de Yehimlik qui a régné quelques années vers 945 av. J.-C. entre son père Yehimlik et son frère Elibaal 924 av. J.-C.

11h25 - 11h45 : Daccache Jimmy : Nouvelle approche de la locution Ršp ỉdrp

Résumé : Dans le cadre d’une étude menée sur la figure du dieu Rashap bien présent dans le panthéon phénicien, je présenterai une nouvelle étude sur la locution Rašap ʾidrippi mentionnée dans le texte ougaritique RS 24.643 :32 (KTU 1.148). Toutes les études consacrées à cette locution ont été brèves, bien que ce sujet mérite d’être approfondi vu l’ambiguïté du terme ỉdrp. Ce dernier a été considéré comme un nom commun qui signifie « bouclier », comme un toponyme et également comme une divinité connue d’après un sceau provenant du trésor de Thèbes. Dans ma communication, je présenterai toutes ces hypothèses et j’essayerai de clarifier le sens de cette locution.

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14h30 : 2ème Séance: Présidence : Carlos González Wagner, Universidad Complutense de Madrid et Président du Centro de Estudios Fenicios y Púnicos (CEFYP) (Madrid)

14h30- 14h50 : Pierre Bordreuil : Un terrain sens dessus dessous: à propos du champ donné par Mitas à Kulas dans l’inscription phénicienne de Cebelireis Dagi

14h50-15h10 : Françoise Briquel Chatonnet : A propos de l’inscription bilingue d’Arados

Résumé : L’inscription bilingue gréco-phénicienne d’Arwad (Arados) est l’inscription phénicienne datée la plus récente du corpus. Elle émane curieusement du gymnase, haut-lieu de l’hellénisme, où l’on n’attendrait pas un usage aussi tardif du phénicien. Si le texte phénicien est malheureusement mal conservé, il semble pourtant présenter des particularités qui montrent une influence du grec.

15h10- 15h30 : Paolo Filigheddu : Le lexique funéraire des Phéniciens dans le cadre du sémitique nord-occidental

Résumé : The purpose of this study is to assemble the various expressions involving the funerary terms in the Phoenician and Punic language in the light of the comparative northwest-semitic spectrum, which connote aspects of the death and its characteristics.

16h00 : 3ème séance : Présidence : Rossella Giglio, Soprintendenza di Trapani

16h00- 16h20 : Helène Sader : Deux nouvelles inscriptions phéniciennes du Liban

Résumé : Après un rapide survol des inscriptions et graffiti trouvés à Beyrouth lors des fouilles du centre-ville qui sont déjà connus et publiés, l’auteur présente cinq inscriptions inédites provenant du même site: Il s’agit de trois graffiti sur céramique grecque à vernis noir, une estampille ainsi qu’une courte inscription incisée sous la lèvre d’une jarre. L’auteur présente aussi une nouvelle inscription de Tell el Burak, un site qui se trouve sur la côte libanaise au sud de Sidon. Bien que brèves et fragmentaires ces inédits viennent enrichir le patrimoine épigraphique phénicien, surtout du point de vue paléographique. Ces inscriptions qui sont bien datées par la céramique au 5e-4ème s. avant J.C. permettent, en effet, de définir certaines tendances paléographiques de cette période.

16h20-16h40 : Maria Giulia Amadasi Guzzo, Fragments d’ivoires phéniciens inédits inscrits de Tas Silġ (Malte)

Résumé : Pendant la révision du matériel inscrit trouvé à Tas Silġ au cours des campagnes de fouille 1963-1970, quelques fragments de plaquettes en ivoire inscrites ont été retrouvés. Un seul petit fragment est reproduit sur une photo du rapport édité en 1968 et présente une tentative de lecture; les autres sont inédits. Il s’agit des textes suivants : 1. deux parties, qui ne s’unissent pas, d’une même plaquette, qui devait consister dans une dédicace à « Astarté de Malte », déesse qui présente cette épithète sur deux autres inscriptions, l’une sur un fragment d’autel en pierre, l’autre sur une cruche en céramique. L’objet dédié devait être une « statue féminine » (SMLT). 2. Sur une deuxième fragment on peut lire une forme de la racine \n’ « ériger », employée souvent dans les inscriptions votives sous différentes formes (ici il s’agirait d’un participe).

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3. Le fragment déjà vu en 1968, lu de manière inexacte, atteste la racine zb¼, probablement employée pour désigner un fonctionnaire (l’ « offrant »). Ces textes devraient se dater dans le courant du IIIe siècle av. J. C.

16h40-17h00 : Antonella Mezzolani et Hédi Dridi : Architecture et épigraphie phénico-punique : quelques remarques relatives aux constructions monumentales

Résumé : la recherche présentée ici s’inscrit dans la continuité de celles qu’ont été menées depuis quelques années sur le lexique technique phénicien et punique (sculpture, architecture notamment). L’approche est toutefois davantage archéologique que philologique. Il s’agit de rassembler dans un premier temps les éléments du vocabulaire phénicien, punique et néopunique relatifs aux constructions monumentales pour chercher ensuite à leur donner une signification architecturale.

17h45 : 4ème séance : Présidence: Pierre Bordreuil, CNRS (Paris)

17h45-18h05 : Alessandro Campus : Divagazioni epigrafiche

Résumé : «In questo intervento verranno messe in evidenza le abitudini linguistiche dell’area punica del Nord Africa e della Sardegna. Attraverso l’analisi delle iscrizioni bilingui e trilingui sarà mostrato come il cd. ‘code-switch’ interessasse non solo chi scriveva, ma anche chi leggeva, costringendo il lettore a cambiare non solo la lingua, ma anche i riferimenti culturali».

18h05-18h25 : André Lemaire: Le problème de l’emploi des matres lectionis en épigraphie phénicienne reconsidéré

Résumé : Les spécialistes d’épigraphie phénicienne du XIXe et du XXe s. ont souvent répété que l’épigraphie phénicienne se caractérisait par son écriture purement consonantique, sans matres lectionis, l’épigraphie phénicienne se différenciant sur ce point de l’épigraphie hébraïque et araméenne. Cette affirmation mérite aujourd’hui d’être reconsidérée : aussi bien le contexte général de l’emploi des matres lectionis en épigraphie nord-ouest sémitique ancienne qu’un nouveau regard sur les inscriptions phéniciennes anciennes révèlent que l’écriture phénicienne n’était pas aussi purement consonantique qu’on l’a dit. Une meilleure appréciation de ce problème jette une lumière nouvelle sur la transmission de l’écriture alphabétique phénicienne au monde indo-européen (Phrygiens et Grecs).

18h25-18h45 : José Ángel Zamora Lopez : Escritura y epigrafía en la Península Ibérica: el periodo púnico

22h00 : Projection de film: Annibale al Trasimeno ; Regie et animation 3D : Luca Palma et Ernesto Vigneri, texte : Ermanno Gambini et responsable scientifique : Giovanni Brizzi.

Elle sera suivie par une intervention : Al Trasimeno tra divulgazione, storia e costume. Le nuove teorie sulla battaglia del 217 a.C. come base per la realizzazione di un documentario scientifico

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Mercredi 11 Novembre 200908h15 : 5ème séance : Présidence : Sergio Ribichini, Istituto di Studi sulle Civiltà Italiche e del Mediterraneo Antico

08h15-08h35 : Rossana de Simone et Pietro Giammellaro: Epigrafia punica di Sicilia: un aggiornamento

Résumé: Il corpus delle iscrizioni puniche di Sicilia registra nuove acquisizioni venute alla luce grazie alle indagini archeologiche condotte in diversi siti dell’isola nonché a seguito di ricerche d’archivio e recuperi nelle principali istituzioni museali. Si tratta di brevi testi che pur non modificando nel complesso quanto già noto risultano significativi per la comprensione delle complesse modalità di diffusione della scrittura e della lingua punica di Sicilia a partire già dalla piena età arcaica.

08h35-08h55 : Danila Piacentini : Tas Silg (Malta) : paleografia delle iscrizioni su ceramica di periodo neopunico

Résumé : Le sanctuaire de Tas Silg à Malte a fourni des inscriptions sur céramique en grande quantité. Leur datation satisfaisante est un problème ouvert car la plupart d’elles furent retrouvées dans une décharge, par contre un part très réduite fut retrouvée dans des niveaux datables des IIème – Ier siècle a. J.-C. à partir de la céramique inscrite datée d’une manière approximative cette communication essayera d’examiner les caractéristiques communes des signes alphabétiques puniques du sanctuaire en comparaison avec l’écriture punique adoptée dans la Méditerranée orientale, mais aussi de souligner les traits distinctifs de la paléographie de ce groupe d’inscriptions puniques cursives.

08h55-09h15 : François Bron : Les inscriptions néo-puniques de Ksiba Mraou

09h45 : 6ème séance : Présidence : Paolo Xella, Istituto di Studi sulle Civiltà Italiche e del Mediterraneo Antico

09h45-10h05 : Ginette Di Vita Evrard : Epigraphie funéraire néopunique et onomastique à Lepcis Magna

Résumé: L’étude que mène une équipe pluridisciplinaire de l’Université de Rome 3 sur le matériel funéraire inédit entreposé dans les réserves de Lepcis Magna - provenant pour la plus grande part de tombes hypogées, fouillées systématiquement ou, plus souvent, objet d’interventions de sauvetage - livre au chercheur des centaines d’urnes cinéraires, caissettes de pierre à couvercle, plus rarement vases, dont un petit tiers porte le nom du défunt, gravé en écriture néo-punique ou bien en écriture latine. La chronologie s’étale de l’époque flavienne au milieu du IIe siècle ap. J.-C1 - Le répertoire onomastique lepcitain (noms libyques, puniques, grecs, latins) s’en trouve considérablement augmenté. Il sera question ici de quelques noms d’origine libyque ou phénico- punique.

10h05-10h25 : Soleimen Abd-Rahmen Dhib: New Aramaic Inscriptions of Tayma

Religion :

Religion et expansion : 10h25-10h45 : Ikuko Sato: Phoenician Expansion in the First Millennium B.C. - from a Religious Perspective

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Résumé : This paper examines the Phoenician movement westward into the Mediterranean in the first millennium B.C. from a religious perspective. There were various factors behind the Phoenician expansion across the sea. But in the colonies, the religious cult from the homeland had a great influence. Phoenician, especially Tyrian custom demanded that a temple be built in honor of the God Melqart. In the early years of the colonization, temples were not only the centers of religious activities, but also played political and economic roles. We think that this created a religious bond between the colony and the mother city. Nevertheless, the degree of religious permeation in the colonies seems to have differed according to the relationship with the mother city. For example, there is Carthage, the largest Phoenician colony, which according to legend was founded by refugees who fled their homeland. The author therefore thinks that from a religious standpoint, Carthage would have tended to drift apart from Tyre (the city from which its founders originally came) to forge its own independent course, which effectively meant the transfer of sea hegemony from Tyre to Carthage, in the western Mediterranean, from the middle of the sixth century B.C.

11h30 : 7ème séance : Présidence : Claudia Sagona, Centre for Classics and Archaeology, School of Historical Studies, University of Melbourne, Australia

11h30-11h50 : Luis Berrocal-Rangel, António Carlos S. Silva et Fernando Prados Martínez: Le “Castro dos Ratinhos” (Moura, Portugal) un exemple précoce de la colonisation sacrée phénicienne dans l’occident de la péninsule ibérique (IX-VIIIeme s. av.-J.-C.)

Résumé: Pendant les dernières années, la recherche archéologique a permis de reconnaître une présence phénicienne en Portugal qu’il y a moins d’une décennie aurait été considérée vraiment étonnant. On peut trouver des matériaux phéniciens dans la côte Atlantique entre le Xeme s. av. J.-C. en Huelva, et le VIeme s. av. J.-C. au nord-ouest de l’Espagne (région de Galicia). à partir des résultats des quatre premiers années de fouilles du Castro dos Ratinhos on peut présenter des forts changements du panorama géneral de la connaissance sur la colonisation et l’interaction entre le monde indigène-tartessique et les colons phéniciens. Donc, on présentera d’abord un site archéologique avec l’habitat caractéristique du Bronze Final, avec des sociétés guerrières (celles qui portent des épées et torques massifs d’or, comme les découvertes de Safara, Herdade do Alamo, Moura ou Portel). Le site, fortement fortifié, présente quelques lignes défensives et fossés avancés. La complexité et la monumentalité de ses murailles manifestent la vigueur de quelques élites indo-européennes que, depuis les siècles, devront se bénéficier du commerce méditerranéen en exploitant les sources métallurgiques proches.Il faut remarquer la figure des chefs par rapport au reste de la communauté indigène. Les chefs occuperont l’acropole, un haute lieu sacrée qu’ils se sont chargé d’entourer de murailles, dans ce cas avec deux enceintes concentriques, en gardant les grandes cabanes qui pouvaient avoir accompli une fonction rituelle et un sanctuaire de plan canonique de type sémitique peut être dédié aux divinités orientales Baal et Asherah. Pendant le IXeme

siècle av.J.-C. Les phéniciens, avec des relations en pleine expansion, on été la cause de l’orientalisation des chefs indigènes qui dominaient Ratinhos en fonction de ses intérêts commerciaux. Pour initier une présence coloniale sans précédent, l’Acropole a dû être choisie comme lieu symbolique et, possiblement, religieux, pour construire un sanctuaire phénicien au moyen duquel transformer l’idéologie locale et assurer le bénéfice de ses sources et richesses.

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Mais les données archéologiques viennent à confirmer que ce processus n’a pas duré au-delà de quelques décennies et que, au milieu du VIIIe s. av.-J.-C., le sanctuaire phénicien et ses murailles ont été incendiés et reoccupés par des directrices très différentes des antérieures. Il est possible que le processus de colonisation phénicienne ne fût pas si pacifique comme traditionnellement s’est supposé et que la coercition a dû être utilisée. Au même temps possiblement l’esclavage pour assurer l’exploitation des sources, surtout l’or et le cuivre. Même ont dû se produire des épisodes de violence souvent oubliés par la faible nature militaire de cette colonisation, bien différente de celle postérieure des carthaginois ou des romains.

Divinités :

11h50-12h10 : Linda-Marie Günther : Dieux puniques et l’évidence numismatique

12h10-12h30 : Carlos González Wagner: Algunas consideraciones sobre los rituales d’Astarté.

Résumé : La tradición asocia a Astarté con árboles como el junípero, el ciprés y el pino, además de la flor del loto y la adormidera. La diosa se vincula también en la iconografía con loto egipcio, al igual que la sumeria Inanna, la acadia Ishtar, la fenicia Anat y las egipcias Isis, Hathor y Nut, así como el «Arbol de la Vida», otro símbolo de Astarté. Los inciensos perfumados formaban parte de sus rituales extáticos, y parece que los árboles y plantes que se le asocian tenían algo que ver. Puede la química y la farmacología comtenporánea decirnos algo más al respecto?

14h30 : 8ème séance : Présidence : François Bron, Ecole Pratique des Hautes Etudes 4ème section, Paris Sorbonne

14h30-14h50 : Manuel Martinez: Erice punica nei manoscritti della Biblioteca Comunale “Vito Carvini” di Erice (Trapani - Sicilia)

Résumé : I Beni Librari, notoriamente, costituiscono un valido ausilio alla ricerca archeologica, ma molto spesso si riscontra un limitato interesse alla documentazione inedita, o perché considerata obsoleta, o perché se ne ignora semplicemente l’esistenza. Riattivare tale interesse è invece necessario: innanzitutto, una fonte antiquaria permette di avvalersi di conoscenze d’altri tempi diversamente non note, secondo poi rappresenta uno squarcio realistico della cultura storico-archeologica di un determinato periodo. Tra i manoscritti conservati nella Biblioteca Comunale «V. Carvini» di Erice (Trapani - Sicilia) – che coprono un arco cronologico che dal XVII arriva ai primi decenni del XX secolo – diverse suggestioni hanno fornito quelli dai quali si sono potute attingere informazioni concernenti le antichità puniche di Erice. In quest’ottica, l’opera di Antonio Cordici, uno dei precursori eruditi dell’Orientalismo in Sicilia, rappresenta un importante punto di partenza per gli studi successivi in materia di storia patria.Le Patrimoine Libraire, notoirement, constitue un secours valide à la recherche archéologique, mais très souvent, on relève un intérêt insuffisant à la documentation inédite, ou parce que considérée obsolète, ou plutôt parce qu’il en ignore l’existence simplement. Rétablir tel intérêt est par contre nécessaire: une source érudite permet de se servir de connaissances d’autres temps différemment pas connues avant tout, selon puis il représente une déchirure réaliste de la culture historique-archéologique d’une période déterminée. Entre les manuscrits conservés dans la Bibliothèque Communale «V. Carvini» d’Erice (Trapani - Sicile) – qu’ils couvrent un arc chronologique qui du XVII arrive aux premières décennies du XX siècle – différentes suggestions ont fourni ceux de lesquels se sont puiser

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renseignements sur les antiquités puniques d’Erice. Dans cette optique, l’œuvre d’Antonio Cordici, un des précurseurs érudits de l’Orientalisme en Sicile, représente un important point de départ pour les études suivantes en matière d’histoire patrie.

14h50-15h10 : Zohra Chérif : Le culte d’Echmoun d’après les documents archéologiques découverts sur le territoire de Carthage

15h10-15h30 : Natalia maria Lopes Nunes : Réminiscences du culte d’Astarté et de la prostitution sacrée dans quelques hagiographies médiévales

Résumé: La spiritualité du Moyen Âge a eu comme modèle la vie de certaines saintes, notamment de Sainte Marie Madeleine. Ainsi, la prostituée repentie fait partie de l’imaginaire médiéval donnant naissance à plusieurs hagiographies, desquelles «La Vie de Sainte Marie Égyptienne», «La Vie de Sainte Pélagie» et «La Vie de Tharsis». La thématique de la prostituée repentie a des racines orientales et celles-ci se sont répandues d’Orient en Occident. Pour connaître donc la raison de cet imaginaire, il faut reculer beaucoup de siècles et comprendre la prostitution sacrée dans quelques civilisations anciennes. Alors, qu’est-ce qu’on trouve? On trouve une sacralisation de la sexualité à travers la prostitution sacrée dans les temples dédiés aux déesses de l’amour : Inanna/Ishtar en Mésopotamie et Sumérie, Astarté en Phénicie et Syrie, Aphrodite/Vénus en Grèce et Rome et Shakti en Inde.En ce qui concerne le culte d’Astarté et la prostitution sacrée, la Bible en fait plusieurs références. Elle est une déesse de la fertilité et de l’amour, la protectrice des navigateurs et son culte s’est répandue d’Orient en Occident. La sexualité avait ainsi un caractère positif, elle réglait la vie en société et pourrait même être considérée un rite d’initiation, pas seulement pour les filles, mais aussi pour les garçons qui devraient passer au temple pour se socialiser avant d’initier la vie adulte (comme on peut voir dans le mythe de Gilgamesh).Avec l’ascension des religions masculines, surtout du Christianisme, la sexualité devient un tabou et Saint Paul et d’autres Pères de l’Église voyaient dans la femme et dans la sexualité une chose mauvaise, diabolique. On éloge la virginité et tous les cultes antérieurs liés à la prostitution sacrée ont été condamné. Si les temples ont été détruits, la Littérature, à travers les hagiographies et les légendes ont conservé des réminiscences de cet imaginaire lié à la sacralisation de la sexualité. Les uitae de Marie Égyptienne, Pélagie et Tharsis sont un exemple des vestiges du culte d’Astarté où la prostitution sacrée joue un rôle fondamental dans le modèle hagiographique de la prostituée repentie.

16h00 : 9ème séance : Présidence: Anthony Bonanno, Department of Classics & Archaeology, University of Malta

1600h-16h20 : Marta Bailón García: Pervivencia de los cultos femeninos fenicio-púnicos en la Hispania romana: El caso de las divinidades poliadas

Résumé: Las primeras muestras de cultos femeninos fenicio-púnicos en la Península Ibérica se registran en el siglo VIII a.C. A partir de este momento las diosas más destacadas serán la fenicia Astarté y a continuación la púnica Tanit.Éstas, primero, asimilarán las características y cualidades de sus predecesoras indígenas, ligadas a los cultos de las Diosas Madre. Posteriormente Tanit

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tomará, así mismo, las peculiaridades de Astarté confundiéndose de esta forma ambas divinidades.La presencia de estos cultos queda limitado geográficamente al ámbito mediterráneo, constatandose su mayor influencia en torno a Cádiz, el río Guadalquivir hacia el interior y las Islas Baleares.En siguientes periodos, ya bajo dominio romano, estos cultos femeninos fenicio-púnicos quedarán fuertemente ligados con las divinidades poliadas, ya sean de tradición egipcia, en continua relación con el ámbito fenicio-púnico, o puramente romana. Es decir, diosas como Isis, Tutela o Fortuna tomarán el relevo de las divinidades fenicio-púnicas a partir de finales del siglo I a.C.Les premiers échantillons de cultes féminins du monde phénicien et punique à la Péninsule Ibérique apparaissent vers le VIIIe siècle av. J.-C. à partir de ce moment là, les déesses les plus remarquables seront l’Astarté phénicienne et ensuite la punique Tanit.D’abord, celles-ci ont pris les caractéristiques et les qualités de ses prédécesseurs indigènes, liées aux cultes des Déesses Mère. Après, Tanit prendra les particularités d’Astarté, en se confondant de cette forme, les deux divinités.La présence de ces cultes reste limitée géographiquement au domaine méditerrané, sa plus grande influence étant constatée autour de Cádiz, la rivière du Guadalquivir vers l’intérieur et les Îles Baléares.Aux périodes suivantes, sous le domaine romain, ces cultes féminins phéniciennes et puniques resteront liés aux divinités protectrices des villes, soyez déjà de tradition égyptienne, avec une relation continuelle entre elle et le monde phénicienne et punique, ou une tradition romaine. C’est-à-dire, les déesses comme Isis, Tutela ou Fortuna prendront le relais des divinités phéniciennes - puniques à partir des fins du Ier siècle av. J.-C.

16h20-16h40 : P. De Vita : Culti dionisiaci a Mozia Résumé : La rilettura iconologica di alcuni motivi figurativi, come quelli della zoomachia e del centauro., che appaiono su arule in terracotta di Mozia, ripropone il tema dell’incidenza di culti greci nelle colonie fenicie d’Occidente. I confronti con i più significativi documenti di contesti punici mostra che il tema dei due grifoni che attaccano un cavallo trova a Mozia particolare attenzione: la resa del grifone, infatti, risulta in qualche modo differente sia da quella della tradizione vicino-orientale sia delle manifestazioni occidentali dell’arte fenicia. Il tema del grifone a Mozia, pertanto, non è estraneo nella sua simbologia alla stessa ambientazione fenicio-punica, ma lo è nella sua realizzazione grafica, che riprende schemi magno-greci. Tenendo conto di questo itinerario iconografico, e considerando l’ambito cultuale proprio del grifone nel portato cultuale che l’animale fantastico ha nell’ambientazione greca e nelle società a lei prossime, è possibile che questa dimensione cultuale sia il testimone in qualche modo dell’adozione di culti dionisiaci. Del resto, la presenza di questi culti è ampiamente documentata nella stessa Cartagine d’Africa e in altri centri. Resta difficile da definire quanto siano legati all’ effettiva presenza di gruppi etnici greci nell’Isola, dal momento che ogni città doveva assimilare in modo diverso la portata di questi fenomeni etnici e intereligiosi. La questione non si può certo ridurre a termini generali, dovendosi sempre fare carico delle specificità storico-ambientali delle singole fondazioni fenicie. Iconological reconsideration of some figural motifs such as zoomachy or the Centaur, depicted on small terracotta altars found at Motya, poses again the question about the influence of Greek cults on western Phoenician colonies. The most significant evidence from Punic contexts shows that the theme of the two gryphons attacking a horse received at Motya particular attention:

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the way the gryphon has been carved somehow differs both from the near-eastern tradition and the western examples of Phoenician art. Therefore, although the theme of the gryphon that was found at Motya is attested in the same Phoenician-Punic culture, its iconography here seems to have been inspired by South Italian Greek schemes. Taking into consideration both this iconographic route and the cult ambit of the gryphon with regard to the cult aspects connected to this fantastic beast in the Greek culture and in its neighboring cultures, we can assume that evidence of this cult testify to the adoption of Dionysiac cults.There is strong evidence of such cults in the same African Carthage as well as in other centres. However, it seems difficult to determine how these cults were actually connected to the presence of Greek ethnic groups in the Island, since every town must have absorbed these ethnic and inter-religious aspects in a different way.The question should not be generalized, as specific historical and cultural features of each Phoenician colony must be always considered.

Sanctuaires :16h40-17h00 : Carla Perra : La fortezza sarda orientalizzante del Nuraghe Sirai di Carbonia (CI). Evidenze di un particolare luogo di culto

Résumé : La fortezza del nuraghe Sirai è una fondazione fortificata del periodo orientalizzante (625-550 a. C. ca.), realizzata nell’area di un insediamento di origine nuragica del quale costituisce l’ultima fase. Le indagini finora condotte hanno messo in luce la struttura delle fortificazioni costuituite da terrapieni, ed una parte circoscritta ma significativa dell’impianto interno della fortezza, dove isolati di planimetria e tecniche edilizie fenicie, e complessi di ambienti circolari ed ellittici, di chiara tradizione nuragica, sono integrati in un piano apparentemente unitario.In particolare, nell’area contermine ad una porta pedonale, aperta fra i terrapieni e rivolta a Nord, si trova un complesso di edifici i cui dati di scavo sono particolamente importanti.La capanna 2 è una costruzione ellittica risalente al Ferro II che ingloba un preesistente edificio sacro della prima età del Ferro nuragica: una cosiddetta rotonda, ed è la prima costruzione certamente databile al periodo orientalizzante ad avere caratteristiche pienamente nuragiche ed una frequentazione mista, con materiale d’uso prevalentemente fenicio. La posizione nell’insediamento, il ritrovamento di amuleti, nonché di probabili oggetti votivi nelle immediate vicinanze, i doni di fondazione, la preesitenza di un luogo sacro, l’uso degli arredi sacri interni, la particolare scelta estetica della costruzione, sono elementi che fanno propendere per la destinazione sacra dell’area anche nel periodo orientalizzante. Ma ancora più rilevante è l’evidenza di una costruzione caratterizzata da pianificazione, uso e pratiche integrate, insomma l’espressione di una cultura materiale integrata in cui gli oggetti ibridi sono solo uno degli elementi. L’integrazione della comunità fenicia con quella locale, evidente anche nella pianificazione unitaria dell’insediamento e nel complesso della cultura materiale, indica per questa parte della Sardegna Sud-Occidentale la presenza di un modello insediativo integrato, difforme da quello ipotizzato dagli studiosi per altri distretti territoriali sardi.

17h45 : 10ème séance : Présidence: André Lemaire, Ecole Pratique des Hautes Etudes 4ème section, Paris Sorbonne

17h45-18h05 : Thomas Schäfer : Le nuove indagini nell’area sacra sulla sommità della collina di S. Marco (Pantelleria)

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Résumé : I nuovi scavi effettuati dalle Università di Tübingen e Matera nell’area della c.d. acropoli dell’insediamento punico e poi romano di Cossyra hanno restituito una nuova e quanto mai significativa immagine di questo centro.Nuovi elementi sono emersi nel corso dello scavo dell’area sacra sulla sommità della collina di San Marco, dove sono state distinte più fasi di frequentazione. Quella più antica è documentata da una casa del tipo “Vierraumhaus”, datata in base al materiale associato alla seconda metà del VII sec. a.C. L’area sacra è costituita da una superficie terrazzata, sulla quale erano disposte forse più strutture, di cui non si conserva alcuna traccia, se non della loro decorazione architettonica rinvenuta nei riempimenti delle cisterne. La sua cronologia in considerazione della ceramica proveniente dagli strati di fondazione, non sembra poter risalire oltre la metà del III sec. a.C. Differenti invece i dati della decorazione architettonica in stucco, che mostrano come questa si possa ricondurre omogeneamente ad una fase compresa tra la fine del III e l’inizio del II sec. a.C. L’ultima risistemazione è stata realizzata durante la prima età imperiale, quando l’area sacra è stata ampliata senza però intaccare gli antichi edifici, che hanno continuato a vivere. Non vi sono, infatti, tracce di altri elementi architettonici che si possano in qualche modo ricondurre a questa fase. Per ciò che riguarda invece il culto, con ogni probabilità si deve pensare a Herakles-Melqart, come si può ricavare non solo dalla decorazione architettonica ma anche da alcuni elementi votivi.Nuovi ed importati dati si riferiscono in modo precipuo alla cronologia delle fasi più antiche di Cossyra. Sulla base soprattutto della ceramica, di produzione principalmente cartaginese, emerge come la prima occupazione dell’insediamento debba risalire almeno all’inizio del VII sec. a.C. Ciò farebbe pensare ad una fondazione di Cossyra da parte di Cartagine e potrebbe con ogni probabilità trattarsi della sua più antica fondazione. I dati di scavo non consentono ancora di stabilire la sua natura originaria, ovvero se si sia trattato di uno scalo commerciale o di un centro di natura militare.

18h05-18h25 : Nicola Chiarenza: A Peculiar type of Punic Temples from Sicily

Résumé : A small group of Punic temples in Western Sicily, for their plan, find no comparisons neither with other temples in Punic sites of Sicily nor with other sacred buildings of Levantine architectural tradition.This group includes three temples built at Monte Adranone and at Monte Iato during the 4th century B.C., when both these inland sites became part of Carthage’s political and military system. These temples exhibit a rectangular plan with a porch on the façade, a central court and four or five rooms perpendicular to the major building axis.Although with some minor differences, buildings similar to this particular kind of Sicilian temples can be found in Morocco and in Tunisia, dating from the 4th to the 1st century B.C. In the majority of cases these Sicilian and African temples were excavated many years ago and very few data are known about them. Nonetheless, a close re-examination of these temples allows to highlight their mutual relationships and to place them in their proper historical and archaeological framework, inadequately known at present.

18h25-18h45 : Salvatore De Vincenzo: Le aree sacre puniche della Sicilia occidentale tra tradizione ed innovazione

Résumé : One of the peculiarity of Punic Sicily against remaining territories controlled by Carthage is to be found in its character heavily influenced by the Hellenic culture thanks to the liaisons with Greek people emigrated by the mother land.

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Such characterisation can also be found in the religious sphere. In fact beside sacred areas of eastern origin (e.g. with aligned cells) like the ones of Solunto or Monte Adranone we can find sometimes the re-setting of pre-existing (to the Carthage invasion) holy areas. The most evident example is given by Selinunte where during the Punic age both urban and suburban existing sacred areas have been utilised for the cult of the newcomer’s gods.As far as concern the suburban areas it has to be noted how the new Gods recalled the old ones. This is the case of Zeus vs Baal Hammon in the “temenos” of the temple of Zeus Meilichios.In the area in front of the temple entrance after the Carthage’s invasion were erected two altars on about the 5th to 4th century BC, very close, in the same areas were found also three pits likely used for rituals. During the Punic age, some intervention occurred in the west side of the quoted temple, where the diggings brought to the finding of a three “betili” altar. Such altar was situated in the middle of an area rich of clay vases, terracottas and sacrifices arson remaining. In this area are also present steles that show the practice of a twin cult, very likely the cult of Tanit and Baal Hammon that can be compared to the one of Zeus Meilichios and his paredra Hera.

Jeudi 12 Novembre 2009 08h15 : 11ème séance : Présidence: Jean-Yves Monchambert, Université de Paris IV – Sorbonne

08h15-08h35 : Mounir Fantar : Nouvelles découvertes dans le sanctuaire punique de Kerkouane

08h35-08h55 : Mª Cruz Marín Ceballos; María Belén Deamos et Ana Mª Jiménez Flores: La Cueva de Es Culleram en Ibiza. Nuevas perspectivas

08h55-09h15 : José María Gutiérrez López, María Cristina Reinoso del Rio, Francisco Giles Pacheco et Clive Finlayson : Données pour la définition de la phase archaïque du sanctuaire de la grotte de Gorham, Gibraltar

Résumé : Par sa situation à la base orientale du Rocher sur la côte Nord du détroit de Gibraltar, la grotte de Gorham est un lieu exemplaire de la géographie mythique de l’Antiquité. En fait, elle occupe une espace très importante pour la recherche des processus qui débouchèrent sur l’intégration définitive de l’Extrême Occident et du monde atlantique aux civilisations méditerranéennes.Le gisement ainsi que son interprétation comme sanctuaire sont divulgués de façon significative dans l’historiographie phénicio-punique. Cepedant toute la production scientifique récente est basée sur des matériaux archéologiques découverts lors de fouilles du milieu du siècle passé.Depuis 1991, l’équipe internationale et interdisciplinaire, sous la direction du Musée de Gibraltar, a réalisé ici différentes campagnes de fouilles qui ont vérifié divers aspects de l’importante séquence stratigraphique dans la grotte. Entre 1997 et 2004, nous avons partagé la responsabilité de fouilles et l’analyse du secteur interne du gisement, en agissant dans la strate correspondant au contexte archéologique de caractère cultuel, encore préservé.S’il est certain que l’occupation intensive du sanctuaire correspond à l’époque classique et hellénistique, les nouveaux travaux permettent de mettre en évidence que la fonction rituelle de cette occupation recouvre une époque allant de la présence initiale des navigateurs phéniciens sur ces côtes. Ainsi, il semble exister un dépôt constitutif dont fait partie l’offrande de plats relevant de productions orientales. A ces premières importations

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s’ajouteront d’autres productions carthaginoises, des céramiques à vernis rouge occidentales, des céramiques autochtones faites manuellement, des céramiques grises, et un premier ensemble de scarabées et d’amulettes, d’origine égyptienne.Resumen : La cueva de Gorham, es por su situación en la base oriental del Peñón en la orilla norte del Estrecho de Gibraltar, un lugar paradigmático en la geografía mítica de la Antigüedad. Por tanto, ocupa un espacio clave para la indagación sobre los procesos que desembocaron en la definitiva integración del extremo occidente y el mundo atlántico, entre las civilizaciones mediterráneas.El yacimiento y su interpretación como santuario están significativamente divulgados en la historiografía fenicio-púnica. No obstante, toda la producción científica reciente se ha basado en materiales arqueológicos descubiertos en excavaciones de mediados del siglo pasado.Desde 1991 se han ido desarrollando aquí diversos trabajos de campo que liderados por Gibraltar Museum han intervenido diversos aspectos de la importante secuencia estratigráfica que alberga la cavidad. Entre 1997 y 2004 hemos compartido la responsabilidad de la excavación y análisis del sector interno del yacimiento actuando sobre el estrato correspondiente al contexto arqueológico de carácter cultual aún preservado. Si bien es cierto que el uso más intenso del santuario tiene lugar en época clásica y helenística, los nuevos trabajos permiten valorar que los fines rituales de la cavidad se iniciaron desde la presencia inicial de navegantes fenicios en estas costas. De esta forma, parece existir un depósito fundacional del que formó parte la ofrenda de platos pertenecientes a producciones orientales. A estas primeras importaciones se añadirán otras producciones cartaginesas, cerámicas de barniz rojo occidentales, cerámicas a mano autóctonas, grises, y un primer conjunto de escarabeos y amuletos de origen egipcio.

09h45 : 12ème séance : Présidence : Hélène Benichou Safar, Institut des Etudes sémitiques (Paris)

09h45-10h05 : Ricard Marlasca Martín, José Mª Lopez Garílas et Mª José Escandell: El santuario púnico de Capelleta (Eivissa). El ámbito A

Résumé : Durante los años 2002 y 2009, se han realizado con intermitencias diversas campañas de excavación en dos solares urbanos contiguos en la ciudad de Eivissa. En ambos aparecieron restos de estructuras y contextos que se interpretaron desde un primer momento como un santuario púnico. A pesar de las numerosas alteraciones posteriores de los contextos y las estructuras del santuario, se pudo excavar parte de una habitación en la que se encontraron diversos objetos que nos acercan a las actividades cultuales que se realizarían en este edificio semisubterraneo. A pesar de ser pocos objetos, se trata en realidad del único contexto de “abandono” hallado en el yacimiento, y que podría reflejar parte de los rituales que se llevaban a cabo en el último momento de uso de este ámbito.

10h05-10h25 : Emerenziana Usai: L’acqua nei santuari fenici e punici di Sardegna

Résumé : L’isola sembra possa offrire un quadro ben dettagliato delle varie strutture idrauliche presenti nei templi fenici e punici a confermarci che l’uso dell’acqua non è soltanto da attribuirsi ad un “semplice” approvvigionamento idrico dell’area sacra ma, anche al culto che vi si praticava.Verranno analizzati siti sardi dove sono presenti strutture idrauliche e

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luoghi sacri in cui l’acqua sembra essere l’elemento fondamentale per il culto come nei pozzi sacri nuragici e nelle grotte.Inoltre l’acqua rappresenta un fluido di origine divina, datrice di vita e manifestazione del sopranaturale, connessa ai miti della creazione siro-palestinesi e via di comunicazione tra il mondo sotterraneo divino ed il mondo dei vivi.La localizzazione del luogo sacro, pertanto, non era scelta dall’uomo, ma determinata dalla manifestazione della presenza divina, palesata dallo sgorgamento dell’ acqua

10h25-10h45 : Giuseppina Mammina, Maria Pamela Toti: Considerazioni sulla coroplastica votiva del Tofet di Mozia (Marsala, Italia)

Résumé: Nel corso degli scavi effettuati al Santuario del Tofet dell’isola di Mozia, sono stati rinvenuti circa cinquecento frammenti di terracotte figurate, realizzate sia al tornio che con l’uso di matrici. L’interesse per queste classi di materiali nasce proprio dalla loro significativa consistenza numerica.L’analisi di questi manufatti è stata articolata dalle scriventi prendendo in considerazione diversi aspetti; si è proceduto con la suddivisione dei materiali in base a parametri tipologici, tra i quali il più evidente e caratterizzante è risultato senz’altro la produzione in ambiente fenicio-punico e/o greco-siceliota con le possibili influenze ed interazioni tra i due ambiti culturali, probabilmente avvenute proprio nella città di Mozia.Successivamente sono state evidenziate le tecniche di esecuzione con osservazioni autoptiche sulle argille utilizzate nella realizzazione degli oggetti.Inoltre, sono stati considerati fattori rilevanti sia i luoghi di rinvenimento nonché le modalità di deposizione all’interno dell’area dell’antico Santuario.Per questi materiali, sottoposti ad una articolata indagine statistica che ha previsto, come già specificato, diverse variabili (aspetto/produzione/ ritrovamento/ deposizione…) non vengono tralasciati infine confronti con altre analoghe realtà cultuali del mondo fenicio-punico di Occidente.

11h30 : 13ème séance : Présidence: Soleimen Abd-rahmen Dhib, Université de Riyadh. Arabie Saoudite

11h30-11h50 : Nicholas Vella et Simon Mason: The University of Malta excavations at Tas-Silg, Malta (1996-2005) : the Stratigraphic Sequence and Ritual Spaces at the Edge of a Multi-Period Temple Precinct

Résumé : Between 1996 and 2005 the University of Malta conducted annual excavation campaigns at the multi-period site of Tas-Silg. Known primarily from the preliminary results of excavations carried out by an Italian Archaeological Mission between 1963 and 1970, the University’s investigations were carried out with the intent of assessing the nature of ancient activity in the southern half of the site, establishing a stratigraphic sequence and a pottery typology to go with it. Ten excavation campaigns have produced a rich and varied array of finds coming from a complex sequence of deposits spanning several millennia, from prehistory to Late Roman times. The paper is intended to give an outline of the significant discoveries arising from a study of the stratified sequence of deposits related to activities carried out at this multi-period site.

11h50-12h10 : Anthony Bonanno: The University of Malta Excavations at Tas-Silg, Malta (1996-2005): the Figurative Material

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Résumé : The Department of Classics and Archaeology of the University of Malta conducted annual excavation expeditions between 1996 and 2005 on the site of Tas-Silg, where an Italian expedition had excavated extensively in the 1960s revealing a sanctuary dedicated to Ashtart/Hera.The University of Malta excavations focused on three trenches located just outside the sanctuary building. Two of the trenches revealed an extensive level of dumping of mainly pottery and organic material associated with ritual feasting and food consumption. The third trench presented a much more complex stratification spanning several periods.These excavations produced a modest body of figurative objects ranging from Egyptian amulets and scarabs to fragments of terracotta and stone figurines, as well as one gilt terracotta piece of jewellery. The department is in the process of editing the definitive report of its excavation. One section will be dedicated to these art objects. This paper is intended to present this figurative material to this international audience in the hope of receiving feedback from experts in their respective areas of competence.

12h10-12h30 : Claudia Sagona: The University of Malta Excavations at Tas-Silg, Malta (1996-2005): Some Conclusions concerning the Ceramic Finds

Résumé : After nearly a decade of excavation at the Punic sanctuary site of Tas-Silg by the University of Malta research on the copious quantities of ceramic finds is yielding some significant results. Importantly, the local production of Punic wares, the range of imported fabrics, as well as the overall nature of the repertoire have been brought into sharper focus. Equally significant is the relationship between the ceramic assemblage and the religious activities carried out at Tas Silg. Of the early Phoenician period, there is a small amount of Phoenician red slipped wares that point to the homeland (Tyre). Certain hybrid forms and fabrics reflect the cultural bridge between the Late Bronze Age of Malta and the new foreign Levantine elements.

14h30 : 14ème séance : Présidence: Françoise Briquel Chatonnet, CNRS Paris

14h30-14h50 : Michel El Maqdissi: Sanctuaires phéniciens de la Syrie

14h50-15h10 : Claudia Sagona: Ras il-Wardija in Gozo: a Reconsideration of its Function

Résumé : The exact function of Ras il-Wardija, an artificial cave site perched on the west coast of the north island of Gozo, has yet to be definitively determined. It was archaeologically investigated by the Italian Archaeological Mission to Malta between 1964 and 1967 and has generally been interpreted as a sacred site of Punic date. The nature of the deity to whom it was dedicated, the uniqueness of the architectural remains and the remnant iconographic evidence lend themselves to a new interpretation.

15h10-15h30 : Annie Caubet: Le sanctuaire chypro-phénicien de Kition « Bamboula »

Résumé : Une mission française dirigée par Marguerite Yon explore depuis 1976 à Larnaca (Chypre), le site de Kition « Bamboula », une colline artificielle sur laquelle s’est installé un sanctuaire, fondé au cours de la période Chypro-Géométrique (Xe siècle), resté actif jusqu’à la fin de la période Classique (milieu du IVe siècle) sous la protection de la dynastie phénicienne de Kition. Le culte a survécu jusqu’à l’époque hellénistique (IIIe-IIe siècles) après la disparition de la dynastie locale. Les découvertes de céramique locale et importée, les figurines de terre cuite et de pierre

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représentant des « déessses aux bras levés » et des cavaliers, la vaisselle de pierre, les très nombreuses lampes, mettent en évidence le double caractère féminin et masculin du sanctuaire aux périodes Géométrique et Archaïque. Des dizaines d’ostraca datant des périodes archaïque et classique viennent encore enrichir le corpus des inscriptions phéniciennes de Kition provenant des nécropoles ou de la cité, constituant un des plus riches ensembles du monde méditerranéen.

16h00 : 15ème séance : Présidence : Josephine Quinn, Oxford University

Objets votifs et représentations des divinités :16h00-16h20 : Hélène Benichou Safar: Que disent les statuettes de « temple-boys »?

Résumé: Découvertes à Chypre pour la plupart et pour la plupart dans des sanctuaires, les statuettes d’enfants partiellement dénudés et lourdement parés qu’on a coutume d’appeler « temple-boys », couvrent la période VIe-IIe siècles avant J-C. On s’accorde généralement à penser qu’elles constituent des ex-voto. Mais la signification qui leur est attribuée varie d’un auteur à l’autre et, faute d’arguments probants, aucune des explications avancées n’emporte définitivement l’adhésion. L’auteur utilise la parure des personnages et les objets que ceux-ci tiennent en mains puis se livre à des rapprochements avec des figures analogues rencontrées en Afrique du nord pour proposer une solution et en préciser les contours.

16h20-16h40 : Luis Alberto Ruiz Cabrero: El gallo nella religione fenicia

Résumé : Las últimas palabras de Sócrates bien pudiera haberlas dicho un fenicio en cualquiera de las ciudades que jalonan el Mediterráneo. El uso funerario de este animal, es propio de los fenicios quienes tenían dicha a ave consagrada a Eshmun. Así se deduce no solo de las noticias de los autores clásicos, en este caso a Asklepios, sino de la iconografía del templo de Bostan esh-Sheik.La aparición de la imagen del gallo en contexto funerario es evidente en las pinturas de la tumba VIII de Djebel Melezza, la necrópolis de la ciudad de Kerkouan, y se perpetúa incluso en ámbito númida si atendemos a la representación de un ser con cresta de gallo en las pinturas de Kef el-Blida (Khroumirie). Además, numerosos restos de este animal se hallan dentro de las tumbas de la necrópolis de Villaricos (Almería).La relación de Eshmun con el inframundo, no sólo viene de la meno de este ave, sino que se puede constatar en una nueva corriente en Cartago, como es aquella de las láminas de metal o rollos de tela o papiro dentro de porta-amuletos, generalmente con cabeza de divinidades egipcias.

16h40-17h00 : Esméralda Gomes : Les bronzes votifs du sanctuaire préromain d’Alcácer do Sal (Portugal): manifestations religieuses en Atlantique

Résumé : Las últimas intervenciones arqueológicas en la necrópolis de la Cruz del Negro, en Carmona, han proporcionado un interesante conjunto de terracotas. Presentamos aquí dichas piezas con unos breves apuntes acerca de su significado simbólico, a partir del análisis iconológico de las imágenes, y de sus funciones rituales, según se desprende del estudio de su contexto arqueológico.

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17h45 : 16ème séance: Présidence: Zohra Chérif, Institut National du Patrimoine, Tunisie

17h45-18h05 : Ana Mª Jiménez Flores: Imágines en el barro: hallazgos recientes de terracotas en la necrópolis de Cruz del Negro (Carmona, Sevilla)

18h05-18h25 : Raimondo Secci: La stipe votiva del nuraghe Lugherras di Paulilatino: le lucerne

Résumé: Lo studio in corso sulle lucerne votive di età punica ed ellenistica del nuraghe Lugherras di Paulilatino si inserisce nell’ambito di un progetto di più ampio respiro, curato dalle dott.sse C. Del Vais (Università degli Studi di Cagliari) e A. Depalmas (Università degli Studi di Sassari) e finalizzato al recupero dei dati dello scavo Taramelli. Com’è noto, a fronte di esaustive indagini che hanno interessato altre classi di materiali provenienti dallo stesso contesto archeologico - per esempio i kernophoroi a testa femminile -, quella in esame, rappresentata da alcune migliaia di esemplari, non ha ricevuto analoga attenzione e permane tutt’ora inedita: intento della presente nota, quindi, è quello di fornire un preliminare inquadramento cronologico e formale dei manufatti, funzionale a una migliore comprensione dei fenomeni di riutilizzo degli edifici nuragici per scopi cultuali nelle età tardo-punica e romana.

18h25-18h45 : Samia Yazidi Zeghal : À propos de quelques figurines en terre cuite de tradition punique de la région d’ el Jem

Résumé: Il s’agit de deux statuettes en terre cuite provenant de la région d’El Jem, l’antique Thysdrus, hautes d’une trentaine de centimètres, qui représentent une déesse assise sur un siège à dossier et escabeau. La première figurine se distingue par la tiare cylindrique qui la coiffe et qui se détache sur un voile en forme de conque, la seconde par son trône orné de sphinx ailés et l’escabeau qui a pour pieds des pattes de lion. Le lieu et le contexte de leur découverte sont imprécis, on s’accorde toutefois à leur octroyer une datation tardive, autour du 1er siècle de notre ère. Ces statuettes qui s’apparentent à la coroplastie punique ont été aussi bien identifiées à Tanit qu’à Coré. Dans ce travail, notre intérêt va se porter sur les problèmes de provenance et de destination de ces figurines d’autant plus que les fouilles entreprises dans la région depuis le début du siècle dernier ont permis de dégager une nécropole romaine qui a connu sa plus grande utilisation au 1er siècle après J.-C. et surtout un enclos funéraire consacré dans sa totalité à des enfants en bas âge qui rappelle par certains de ces aspects les tophets de la période punique. La région a livré aussi un autel portant une dédicace néopunique adressée à Baal Addir, les dédicants portaient des noms puniques et latins. Notre problématique va, de ce fait, essentiellement porter sur l’étonnante survie des croyances des Puniques, de l’iconographie de leurs dieux et de certains de leurs rituels dans des cités rurales de la Byzacène située bien loin de la côte et ce malgré la romanisation de la province.

Vendredi 13 Novembre 2009 08h15 : 17ème séance : Présidence : Michel Almaqdissi, Institut d’archéologie, Damas, Syrie

08h15-08h35 : María José López Grande, Francisca Velázquez Brieva, Jordi H. Fernández et Ana Mezquida Orti: Hallazgo de un nuevo escarabeo de Bes/Sileno en la necrópolis del puig des Molins

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Résumé : Entre los hallazgos procedentes de ciertos contextos funerarios localizados en el ámbito fenicio-púnico, es significativa la presencia de escarabeos fabricados en “jaspe” verde, cuyos datos iconográficos y contextuales pueden aportar información sobre los hábitos y creencias de sus poseedores. De estos ejemplares contamos con importante información tipológica, pero pocos han sido hallados in situ, existiendo una amplia mayoría cuyo contexto concreto se desconoce.La reciente localización de un escarabeo de este material en un enterramiento de la necrópolis ibicenca del Puig des Molins, nos ha permitido acometer un análisis siguiendo estos dos parámetros, el examen de sus aspectos iconográficos: personaje representado y su significado, y la revisión de la información aportada por su contexto de aparición.

08h35-08h55 : María José López Grande, Francisca Velázquez Brieva, Jordi H. Fernández et Ana Mezquida Orti: Representaciones de Bes en vidrio procedentes d’Ibiza

Résumé : Entre las colecciones arqueológicas procedentes de la isla de Ibiza, depositadas en los museos Arqueológico Nacional de Madrid, Museo del Cau Ferrat de Sitges (Barcelona) y Museo Arqueológico de Ibiza, hay un tipo de amuleto representando al dios Bes, realizado en pasta vítrea traslúcida, en color azul o ámbar, desnudo, de pie con las piernas ligeramente flexionadas dispuesto sobre una pequeña peana y con un penacho de plumas muy esquemático sobre la cabeza. Todos los amuletos de este tipo identificados hasta la fecha, han sido hallados en la isla de Ibiza. El número de ejemplares asciende a 9, de los que tan solo tenemos localizados 7 amuletos. Se trata de ejemplares en su mayor parte publicados desde antiguo, algunos en obras generales con apenas una breve descripción que recientemente han sido recopilados en una obra de carácter general sobre el dios Bes. Su singularidad y ausencia fuera de Ibiza es uno de los motivos de la redacción y estudio de este conjunto de amuletos, además de darlos a conocer, para llamar la atención de la necesidad de publicar catálogos de los fondos de los museos, en donde permanecen un buen número de materiales, principalmente de pequeño tamaño, con frecuencia procedentes de excavaciones antiguas y sin contexto, que se encuentran sin publicar. Precisamente la falta de edición de repertorios de los fondos museísticos, hace que se desconozca su posible existencia, su dispersión y número de ejemplares que permita poder confirmar el origen y procedencia de este tipo de amuleto.

Les tophets :08h55-09h15 : Paolo Xella : Le tophet comme problème historique

Résumé : Les sanctuaires phénico-puniques découverts en Méditerranée qu’on appelle d’une manière conventionnelle tophet posent un problème d’interprétation dont l’ampleur et la complexité trouvent peu de parallèles dans l’histoire de l’Antiquité. Il s’agit d’un thème de recherche interdisciplinaire par excellence, étant donné la variété des sources à exploiter: de l’archéologie à l’épigraphie, de l’histoire des religions aux littératures grecque et latine, des sciences bibliques à l’anthropologie et à l’ethnologie. Comme dans toute enquête historique, ici aussi la pluralité/variété des sources représente une richesse, et non pas une limite. Il revient au chercheur d’élaborer un modèle interprétatif capable d’expliquer au mieux tous les faits sur la base de la documentation disponible. D’après nos connaissances actuelles, les tophets sont un phénomène « occidental », qui caractérise la culture phénicienne dans son expansion méditerranéenne. Il ne faut pas, néanmoins, oublier que les premiers Phéniciens colonisateurs ont installé plusieurs sanctuaires (Carthage,

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Sulci, Mozia…) peu après la fondation des villes rélatives. Il doit s’agir, par conséquent, d’une tradition apportée de la mère-patrie, peut-être « actualisée » au moment de se confronter avec des réalités nouvelles.Cette contribution se propose d’examiner la question des racines idéologiques de pareille tradition en analysant les différentes sources proche-orientales et en tâchant d’en tirer des conclusions historiques cohérentes.

09h45 : 18ème séance : Présidence: Helène Sader, Université américaine de Beyrouth

09h45-10h05 : Valentina Melchiorri : Il tofet di Sulci (S.Antioco, C.I.) : stato degli studi e prospettive delle ricerche

Résumé: Cette communication vise à présenter l’état des études sur le sanctuaire-tophet de Sulci (S. Antioco, Sardaigne), en privilégiant les dernières décennies et les recherches en cours. Une attention particulière sera prêtée aux perspectives futures de l’enquête, susceptibles d’ouvrir des nouvelles voies d’interprétation: il s’agit de l’examen approfondi des matériaux archéologiques archäiques qui remontent à la première phase d’existence du sanctuaire, et en même temps de l’étude combinée des cinéraires avec leur contenu, aussi bien les restes ostéologiques que les autres éventuels éléments de trousseau.

10h05-10h25 : Nabil Kallala, M’hamed-Hassine Fantar, Lamia Ben Abid, Giuseppe Garbati, Mohammed Tahar, Sergio Ribichini et Paolo Xella : La découverte du sanctuaire de Baal Hammon-Saturne d’Althiburos

10h25-10h45 : Nabil Kallala, Sergio Ribichini, alii : Fouilles tuniso-italiennes du tophet d’Althiburos. Premiers résultats

11h30: 19éme séance : Présidence: Ginette Di Vita Evrard, Directeur de recherche CNRS, Paris

11h30-11h50 : Bruno D’Andrea - Sara Giardino, Il tofet dove e perchè. L’identità fenicia, il Circolo di Cartagine e la fase neopunica

Résumé : The origin of the Tophet sanctuary has to be found in the Cypro-Phoenician Motherland or in Carthage? What is Carthage’s role in the Tophet development and spreading? And what happens when the Punic city comes to its end and afterwards? The analysis of the historiographic tendency, either through the classical sources or the archaeological finds, and the study of the localization and the chronology of the Tophet sanctuaries, and their pottery and epigraphic repertoires will lead us to acknowledge a Phoenician identity in the so called “Tophet Circle” (8th - middle of 6th cent. BC) and a reliance on Carthaginian political and religious choices in the “Carthaginian Circle” (middle of 6th cent. BC - 146 BC). Moreover, research and study of Neopunic Tophet (2nd century BC – 2nd cent. AD) in the Maghrebian area right after the end of Carthage’s hegemony suggest that this new sanctuary category arose in several different sites because of their brand new political and religious independency, after-acquired the destruction of Carthage, the city which had hampered the Tophet diffusion in its own African hinterland.

11h50-12h10 : Ahmed Ferjaoui: Le culte de Tanit et Ba‘al Hammon à travers les inscriptions

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12h10-12h30 : Rossella Giglio, Lorenzo Nigro: Intervento di restauro al tofet di Mozia

12h30-12h50 : Anna Maria Gloria Capomacchia: Il figlio di Hannibal. Una divagazione sul sacrificio dei fanciulli

Résumé : In un noto passo di Silio Italico (IV 763 ss.) un episodio inserito nella descrizione delle imprese di Hannibal consente all’autore di proporre un riferimento alla pratica del sacrificio dei fanciulli a Cartagine attraverso la menzione di un figlio del condottiero, che potrebbe essere immolato in quel rituale. Un’analisi dell’episodio offre a noi lo spunto per alcune riflessioni su questo tema e sulla sua utilizzazione in questa fonte.

14h30 : 20ème séance : Présidence : Linda-Marie Günther, Institut der Ruhr-Universität Bochum, Allemagne

Croyances :14h30-14h50 : Cecilia Beer : Amulettes phénico-puniques : entre vie et mort (entre quotidien et tophet)

Résumé : La fouille américaine du tophet de Carthage dans le cadre du ASOR Punic Project 1976-1979 a exhumé environ 450 urnes en céramique, datant autour de 750-350 av. n. è. Elles contenaient, à part les restes incinérés de bébés ou de très jeunes enfants et/ou un petit animal, autour de 1500 amulettes et perles ainsi que quelques petits objets “votifs”(?). La plupart des types d’amulettes sont déjà bien connus par les anciennes fouilles de nécropoles ou de tophets, notamment de Carthage, mais surtout de la Sardaigne. Il y a cependant aussi quelques types rares qui, encore une fois, montrent une fonction parallèle ou liaison cultuelle entre Chypre, Carthage et la Sardaigne.Quelques questions évoquées sont celles des sexes des enfants, leur âge, différences ou non entre trouvailles dans les nécropoles et dans les tophets et le développement diachroniqe des amulettes.

14h50-15h10 : D. Ferrari: Gli amuleti: protezione in vita e in morte

15h10-15h30 : Cinzia Olianas: Gli scarabei in pietra nel mondo fenicio-punico. Tra mondo dei vivi e mondo dei morti

Résumé : Lo scarabeo, venerato già nei periodi più arcaici dell’antico Egitto, e riprodotto in pietra in varie dimensioni, accompagnava i morti nell’aldilà a testimoniare la bontà e la leggerezza del cuore del defunto. Diffusosi in seguito tra le popolazioni del Vicino Oriente, lo scarabeo, uscendo dall’ambito squisitamente funerario, entrò in quello della vita, assumendo la funzione di sigillo a stampo (area siro-palestinese, regni di Israele e Giuda, regni della Transgiordania): alle iscrizioni tratte dal Libro dei Morti si sostituiscono così raffigurazioni di vario tipo e brevi legende con nome del titolare dello scarabeo, patronimico, funzione etc. oppure in alcuni casi anche nomi di re. Successivamente portato in occidente questo oggetto aggiunse alle sue funzioni precedenti di amuleto e sigillo, quello di oggetto d’ornamento. Nel mondo greco e in quello fenicio-punico come anche nel mondo etrusco, dal VI-V sec. a.C., artigiani assai abili intagliavano scarabei in pietra dura che venivano montati in oro e in argento, e che, una volta svolto il compito d’ornamento personale e d’amuleto in vita, alla morte del titolare divenivano anche parte del suo corredo funebre, tornando ad assumere quella funzione di compagno dell’aldilà che gli era stata propria nel mondo egiziano più antico.

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16h00 : 21ème séance : Présidence : María José López Grande, Universidad Autonoma de Madrid

Religion et politique16h00-16h20 : Khaled Melliti : Religion et politique à Carthage

Littérature :

16h20-16h40 : Federico Mazza : Témoignages et problèmes des sources classiques sur la culture littéraire et philosophique dans le monde phénico-punique

16h40-17h00: Josephine Quinn: A Punic perspective on the Arae Philaenorum

Résumé: This paper reinvestigates the myth of the Philaeni brothers told at Sallust, Jugurthan War 79. Locating the construction of the myth in the Hellenistic period, I argue on grounds internal and external to Sallust’s account that it is not, as Irad Malkin suggested in 1990, a Greek myth about territory and territorialization, but instead that it is a Punic myth (a suggestion made in passing by Victor Matthews in 1972), that it is about maritime not territorial imperialism and that it gives us a precious insight into Punic self-presentation and into their own resistance to the Greco-Roman stereotype of punica fides.

17h45 : 22ème séance : Présidence: Takura Izumi, Professor of Graduate School of Letters of Kyoto University.

17h45-18h05 : Nobuko Kurita: On the ‘Punic Book’ of King Hiempsal

Résumé : In his Bellum Iugurthinum ( the Jugurthine War ) 17-19, Sallust gives a brief description of Africa ( excursus on Africa ), and remarks that, although his account of who the earliest inhabitants of Africa were, who came later, and how they mingled with each other differs from the prevailing version of tradition, he will nevertheless give it as it was translated to him from the “libri Punici, qui regis Hiempsalis dicebantur”, and in accordance with what the “dwellers in that land believe”. In this paper, we analyze the text of this excursus on Africa, a sort of “ethnographic narrative” concerning North Africa, written by Sallust, allegedly based on the “Punic book” of a Numidian king. Through the analysis, important issues such as the significance of Phoenician factor in the context of African history, the nature of local (Numidian) kingship, and its logic to legitimize itself will be addressed.

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Mardi 10 Novembre 200918h05- 18h25 : Pietro Giammellaro : L’infida Cartago e la perfida Albione. Inglesi e Fenici nella storiografia italiana della prima metà del Novecento

Résumé : L’accostamento analogico tra la civiltà fenicia e l’impero britannico costituisce un topos ricorrente nella produzione antichistica europea già a partire dal XIX secolo. Nel generale movimento di riappropriazione del passato caratteristico dei regimi totalitari della prima metà del Novecento, tale accostamento diventa più che mai attuale, determinando esiti storiografici differenti a seconda delle diverse articolazioni nazionali del dibattito.Si cercherà in questo intervento di concentrare l’attenzione sul binomio Fenici/Inglesi nella storiografia e nella propaganda italiana durante il fascismo. E’ lecito riconoscere infatti, nel trattamento di questo tema, una “specificità italiana”, legata all’identificazione dell’Italia moderna con l’impero romano e all’uso ideologico che il regime fascista fece della civiltà di Roma antica, al fine di legittimare la propria “volontà di potenza” sul Mediterraneo attraverso una sconsiderata politica coloniale.

10h45 : 1er séance : Présidence : Edward Lipinski, Université de Louvain Belgique

Les Phéniciens et les peuples voisins :

10h45-11h05 : Tatiana Pedrazzi : À propos du commerce phénicien en Orient à l’âge « obscur » (XIIe-Xe siècles av. J.-C.)

Résumé : Le but de cette communication est celui de confronter les divers témoignages qui peuvent donner une contribution à l’étude du commerce phénicien en Orient au début de l’âge du Fer. En particulier, on essaiera d’en localiser les voies principales, et de repérer les acteurs, les objets et la nature de l’échange. Une attention particulière sera destinée à l’analyse parallèle des sources textuelles d’un côté, et des sources de la culture matérielle de l’autre côté, pour en brosser un tableau récapitulatif. On analysera le rôle de Tyr, en discutant de divers modèles d’interprétation des données. Pour le premier âge du Fer, il est particulièrement intéressant d’analyser le problème du rôle de Chypre et de l’éventuel déplacement des artisans céramistes plutôt que des récipients : un cas exemplaire est celui des pithoi d’origine cypriote produits localement en Phénicie à cette époque-là.

11h05-11h25 : Ioannou Christina : La présence phénicienne en Crète

Résumé : - à quelle période et dans quels sites crétois notons-nous cette présence ? - Quelle en est la nature reflétée par les indices ? - S’agit-il d’une présence provisoire ou permanente ? - Quelle est l’importance de cette présence ?

11h25-11h45 : Federica Spagnoli: Ethnicity and “Cultural Boundaries”: cooking pots as a cultural marker. Study cases from Cyprus and the Levant in Late Bronze-Iron Age period

Résumé : A comparative study of cooking pots in Late Bronze Age and Early Iron Age Levant and Cyprus aims at identifying the “Cultural Boundaries”

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of social groups fluctuating in this pivotal area of the Mediterranean at the time. The suggestion is that cooking traditions may influence shape and technology of pottery vessels and that may be a marker for distinction or a clue for casting of social and cultural groups.The presence of cooking pots of Aegean and Cypriot tradition in the Levant since the Iron Age I perhaps indicates, more than the diffusion of renown painted wares, in particular the luxury productions of Mycenaean IIIC:1 Pottery and Philistine Bichrome Pottery, the presence in the Northern Syro-Palestinian coast of foreign human groups connected to western cultural tradition; these groups, identified with the Philistines or the Sea Peoples, bear a new material culture that overlaps on the local background without a neat break in the traditional local production of cooking ware.

11h45-12h05 : Georgios Bourogiannis: Who hides behind the pots? A reassessment of the Phoenician presence in the Geometric southeast Aegean

Résumé : The islands of the southeast Aegean functioned as major landfalls for the ancient intra-Mediterranean trade. The presence of Phoenician traders and craftsmen in this area comes therefore as no surprise and has been repeatedly suggested by scholarship. A closer examination of the material evidence however shows that the archaeological attestation of this presence for the Geometric period often appears problematic and ambiguous.The paper aims to investigate aspects of the Phoenician presence in southeast Aegean, focusing on the pottery evidence from the islands of cos and Rhodes. Phoenician imports and their impact on local pottery production are examined and, in some cases, reinterpreted. Other categories of material are also taken into consideration, in order to accomplish a better understanding of the Phoenician activity in the area.

14h30 : 2ème séance : Présidence: José María Blázquez, Real Academia de la Historia, Universidad Complutense de Madrid

14h30-14h50: Maria Intrieri : Atene e il mondo fenicio-punico fra V e IV sec. a.C

14h50-15h10 : Giuseppina Capriotti Vittozzi : Remarques sur les rapports entre l’Égypte et les milieux phéniciens et puniques : quelques perspectives de recherche

15h10-15h30 : Jean Gran-Aymerich : Les relations entre Caeré et Carthage et la diffusion d’objets étrusques jusqu’à l’Atlantique (VIIe-Ve siècles av. J.-C.)

Résumé : Depuis la fin du XIXe siècle, le site de Carthage livre périodiquement une documentation archéologique d’origine étrusque exceptionnelle. Ces découvertes ont été d’abord recueillies dans le contexte funéraire, et c’est plus récemment que des céramiques étrusques et italiques ont été identifiées dans les niveaux de l’habitat archaïque. Enfin, tout dernièrement, on a reconnu la présence d’offrandes qui proviendraient d’un contexte votif. Nous présenterons une synthèse ajournée de cet important dossier, dont depuis longtemps on a pressenti l’importance historique pour éclairer les rapports entre Carthage et Caeré. Cette enquête nous permettra d’avancer des propositions concernant l’existence d’un «commerce triangulaire» entre l’Étrurie méridionale, Carthage et le Midi ibérique. «

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16h00 : 3ème séance : Présidence : Ana Margarida Arruda, Université de Lisbonne, Portugal

16h00-16h20 : Stefano Santocchini Gerg : Le Importazioni etrusche nella Sardegna d’eta arcaica : Nuovi dati e osservazioni preliminari

Résumé : Il contributo riguarderà i rapporti fra Etruria e Sardegna nel periodo compreso fra il 630 ed il 480 a.C. In particolare, verranno presentati materiali inediti come le importazioni etrusche rinvenute durante gli scavi presso la fortezza fenicia del Nuraghe Sirai di Carbonia (CA) che, analizzate in relazione a tutte le importazioni etrusche di Sardegna, forniranno il dato materiale di base per ulteriori analisi e interpretazioni. Queste, in considerazione del tema del Congresso, si concentreranno primariamente sul significato delle importazioni presso le comunità sarde e le colonie fenicie dell’isola. L’analisi dei materiali, con particolare attenzione ai contesti ed alle associazioni di rinvenimento, intende chiarire il valore - anche ideologico - che a questi oggetti viene attribuito, in relazione all’ambiente sociale e culturale d’utilizzo.L’article concernera les relations entre l’Étrurie et de la Sardaigne entre 630 et 480 avant J.-C. On présentera notamment des documents non publiés comme les importations étrusques trouvés au cours de fouilles de la forteresse phénicienne du Nuraghe Sirai de Carbonia (Cagliari). Ils seront analysés en rapport avec toutes les importations étrusques de Sardaigne et fourniront le fondement matériel pour des analyses et des interprétations ultérieures. Compte tenu du thème du Congrès, celles-ci se concentreront principalement sur le sens des importations au sein des communautés sardes et des colonies phéniciennes de l’île. L’analyse des matériaux, avec une attention particulière aux contextes et aux associations de découverte, vise à clarifier la valeur - même idéologique - donnée à ces objets par rapport au milieu social et culturel d’utilisation.

16h20-16h40 : Vícor Martínez Hahnmüller : El comercio en Baria a finales del siglo III a.C

Résumé : Con la llegada a la Península Ibérica de los cartagineses dirigidos por la familia Barca, las ciudades fenicias occidentales de Iberia disfrutaron de una ampliación de sus actividades comerciales al poder acceder tanto a sus mercados tradicionales como a los pujantes mercados norteafricano e italiano lo que tuvo importantes consecuencias también en el apartado productivo. El objeto de esta comunicación es analizar la actividad comercial de Baria en este contexto: sin olvidar la importancia del distrito minero de plata en el que se asentaba esta ciudad fenicia occidental estableceremos cuales fueron sus importaciones más significativas en este momento para comprender las rutas comerciales de las que se abastecía Baria a través del estudio del matériel cerámico, especialmente las ánforas y el material de importación, aparecido en el nivel de conquista romana de esta ciudad fenicia asociado a un episodio de la Segunda Guerra Romano-cartaginesa mencionado por algunas fuentes altoimperiales.Con el fin de completar este panorama comercial, nos vemos obligados a estudiar la contrapartida a estas importaciones: para ello, analizaremos los hallazgos materiales que se pueden relacionar con el rol de puerto de comercio de Baria hacia el interior con respecto a los oppida ibéricos de la Bastetania.Finalmente, compararemos los resultados obtenidos en la fase de finales del siglo III a.C. con la tradición comercial que venía desarrollando esta ciudad fenicia en sus distintas fases de desarrollo desde su fundación a finales del siglo VII a.C. para poder comprender su evolución como uno de los puertos más importantes del Mediterráneo Occidental.

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16h40-17h00 : Paola Cavaliere: Il commercio del vino italico nell’Olbia punica

17h45 : 4ème séance : Présidence : Sandro Filippo Bondi, Université de Viterbo, Italie

17h45-18h05 : Rubens d’Oriano Giuseppe Pisanu: Olbia fenicia e greca: lo scavo dell’ex Mercato

18h05-18h25: Giovanna Pietra: Morire da Punici nell’Olbia romana

18h25-18h45 : Jean-Paul Rey-Coquais : Un curieux proverbe sicilien

Résumé : intendo così approfondire il tema sinora poco trattato dei rapporti di philia esistenti tra Cartagine e le città italiote; e occuparmi della concorrenza commerciale con Siracusa documentata in età agatoclea anche da documenti numismatici, oltre che dalla politica di Agatocle verso i Brettii; del trattato romano-cartaginese del tempo della spedizione di Pirro in Magna Grecia e Sicilia.

Mercredi 11 Novembre 200908h15 : 5ème séance : Présidence : Jean-Paul Rey-Coquais, Université de Dijon, France

08h15-08h35 : Giovanna De Sensi Sestito : Cartagine e la Magna Grecia da Agatocle a Pirro

08h35-08h55 : Martine Fourmont : Éléments punicisants du vocabulaire formel de la Sélinonte grecque

Résumé : Sélinonte, colonie secondaire de Sicile, fondée au VIIe siècle av. J.-C. par Megara Hyblaea, joue dès l’origine le rôle d’avant-poste de la civilisation hellénique, à la frontière des territoires contrôlés par les Grecs et les Phénico-Puniques. Conquise en 409 av. J.-C., elle passe à l’Épicratie carthaginoise. Mais la fréquentation régulière du site conduit à déceler des détails “non canoniques” dans les différents éléments du vocabulaire formel des monuments et du mobilier antérieurs à cette date de 409 av. J.-C.Il pourrait s’agir de traces d’influence précoce des modèles phénico-puniques dans la polis grecque.Les observations portent principalement sur les stèles, le décor architectural, la présence de rares sépultures contenant des mobiliers de type non grec. Elles caractérisent probablement des aspects de contacts et d’échange à un moment de pleine expression et expansion de la civilisation hellénique en Occident.

Nécropoles :

08h55-09h15 : Maria Eugena Aubet: Dernières trouvailles à la nécropole de Tyr

Résumé : Les practiques funéraires observées dans la nécropole d’Al Bass, à Tyr, témoignagent l’existence de rituels très complexes avant, pendant et après l’enterrement du défunt. La distribution et structure des urnes dans le cimetière, la disposition de stèles funéraires en pierre -comme symbole de mémoire permanente- au dessus de quelques urnes et groups d’urnes appartenant aux “notables” de la communauté, de même que les vestiges de sacrifices et de banquets autour de la stèle montrent une société qui conserve des liens très forts avec la famille et les ancêtres.

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09h45 : 6ème séance : Présidence: Sebastiano Tusa, Soprintendenza del Mare, Palermo

09h45-10h05 : Takura Izumi, Yoichi Nishiyama, Sumiko Tsujimura et Tomo Miyasaka: The Preliminary Report of Excavation at Ramali, in Tyre

Résumé : This is the report of excavation of Hellenistic and Roman Necropolis in Tyre and its environs in South Lebanon, by the Japanese Mission for Lebanese Archaeology since 1999. We began this research by the request of Lebanese government for project to extend the Expressway from Saida towards Tyre.　We had recognized more than 60 sites and structures from 1999 until 2001. Especially at Ramali area in Borj Ech Chemali near Tyre, where they had planed to construct the interchanges, we had recognized huge Necropolis with various types of tombs sub divo, quarry, and some underground tombs by conducting ground-radar survey and the three-dimensional measurement with GIS technology. As a result, having changed the plan, they have transferred the interchanges to less archaeologically concentrated area. We have begun the excavation of Ramali nr. 200, which were to be conserved from 2002. From 2003, in the adjacent nr.199, we began the excavation after the robbing. Now we continue the excavatin in nr.199, the restoration and preservation treatment in nr.200.This time, we would report the excavations of underground tombs, dated to the 1st century, the remains including the lead weight with the sign of Tanit, from the 2nd to 1st century BC, and the restoration and preservation of the underground tomb in nr.200.

10h05-10h25 : Caterina Greco: Tipologie e spazio funerario negli insediamenti fenicio-punici della Sicilia

10h25-10h45 : Donatella Salvi: Tombe a pozzo con decorazioni dipinte e a rilievo dai nuovi settori della necropoli di Tuvixeddu, a Cagliari (campagne di scavo 2004-2007)

Résumé : L’intervento di scavo in estensione condotto fra il 2004 ed il 2007 nell’area della necropoli punica di Tuvixeddu, a Cagliari, ha consentito di mettere in luce un gran numero di tombe fin a pozzo qui solo in parte apprezzabili in superficie. Per quanto il numero delle sepolture ritrovate intatte costituisca solo una modesta percentuale delle 770 indagate o semplicemente ripulite, i dati raccolti rappresentano un patrimonio di eccezionale valore scientifico. Fra i nuovi dati compaiono anche quelli relativi alla struttura delle tombe e alle decorazioni che compaiono nel pozzo stesso o nella cella, con raffigurazioni a bassorilievo nel primo caso, dipinte con il colore rosso nel secondo.

11h30 : 7ème séance : Présidence: David Bea Castaño, Seminari de Protohistòria i Arqueologia de la Universitat Rovira i Virgili de Tarragona

11h30-11h50 : Carla Del Vais et Anna Chiara Fariselli : Nuove ricerche nella necropoli settentrionale di Tharros (Cabras - OR)

Résumé : La necropoli settentrionale di Tharros, nota già dall’Ottocento e oggetto d’indagine a partire dagli anni Cinquanta del Novecento, è connotata da tipi tombali e rituali funerari in tutto corrispondenti a quelli della necropoli meridionale di Capo S. Marco. Nell’anno in corso sono riprese le indagini a cura delle scriventi al fine di procedere alla documentazione completa e sistematica delle emergenze note, sia di quelle oggetto di scavi

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archeologici, sia di quelle mai indagate. Oltre alla documentazione grafica e fotografica delle sepolture, sono stati effettuati alcuni sondaggi di scavo al fine i recuperare i dati di contesto in un’area fortemente compromessa dalle ricerche ottocentesche e dall’impianto della borgata di S. Giovanni di Sinis, avvenuto negli anni Cinquanta, che ha determinato la distruzione e l’obliterazione di una parte delle emergenze funerarie.I risultati dell’indagine, in corso di rielaborazione, sono di grande interesse e confermano una sostanziale contemporaneità tra le due necropoli. Per l’età fenicia (VII-VI secc. a.C.), il tipo tombale attestato è la fossa scavata nel banco di sabbia, coperta da lastre litiche e con all’interno il defunto incinerato in deposizione secondaria direttamente sul fondo della stessa, accompagnato dal corredo ceramico e da oggetti d’ornamento. In età punica vengono introdotti nuovi tipi tombali, essenzialmente camere con accesso a dromos e fosse parallelepipede scavate nella roccia. Le sepolture finora documentate, con poche eccezioni, risultavano già violate, in parte probabilmente già in antico a causa della coltivazione delle cave di calcarenite che hanno danneggiato molte delle sepolture puniche. Nonostante ciò, si sono recuperati numerosi manufatti funerari e documentate importanti tracce dei rituali praticati nella necropoli.

11h50-12h10 : Paolo Bernardini: Un nuovo sepolcro a camera dalla necropoli punica di Sant’Antioco

Résumé : Nell’estate del 2008, chi scrive ha esplorato un sepolcro a camera individuato nel settore orientale della necropoli punica dell’antica Sulky; il sepolcro presenta uno schema planimetrico insolito nella tipologia nota per la necropoli sulcitana, con camera unica e pilastro centrale isolato intorno al quale si dispongono cinque deposizioni su lettiga lignea; esso fu utilizzato tra i primi decenni e la metà del V sec.a.C., grosso modo tra il 480 e il 450 a.C. I defunti sono caratterizzati da numerosi gioielli in oro, argento e pasta vitrea, fatto anche questo abbastanza insolito per gli standard sulcitani; altrettanto nuova è la presenza, nella parte sinistra della camera,di due pietre squadrate in arenaria sulla cui sommità è ricavata l’immagine del betilo. In una grande nicchia parietale della camera funeraria sono stati rinvenuti numerosi vasi, sia di fattura punica che greca, alcuni contenenti i resti di offerte alimentari: essi documentano il banchetto rituale cartaginese e la sua parziale adesione ai modelli simposiaci di cultura greca. Il sepolcro ha restituito, nei vari corredi, importanti elementi di cultura materiale: tra gli altri, una figurina femminile di divinità in stile egittizzante, un originale kernos con sei bruciaprofumi e una splendida testa d’ariete riccamente decorato con pittura nera, rossa e bianca che definisce fasce, elementi a croce e a zig zag e, elemento del tutto insolito nel campionario funerario sulcitano, un rasoio in bronzo. Di eccezionale rilievo è infine un’anfora da mensa, del tipo comune e consueto nella produzione punica, che esibisce però in questo caso un sorprendente esperimento narrativo che si sviluppa sul collo del vaso attraverso una serie di immagini espresse in modo corsivo e quasi infantile e riportabile ad una scena epica di cattura di un mostro marino.Il sepolcro presenta insomma una serie di particolari del tutto innovativi e contribuisce a integrare sotto molti punti di vista il quadro delle nostre conoscenze sull’artigianato funerario punico dell’antico centro di Sulky.

12h10-12h30 : Donatella Salvi : Uno scavo del 1971 nella necropoli di Tuvixeddu, a Cagliari. Appunti inediti

Résumé : Sono numerosi gli interventi di scavo condotti nella necropoli di Tuvixeddu a partire dalla seconda metà dell’Ottocento. Condotti con tecniche e con finalità diverse, condizionati dai fondi disponibili, documentati in maniera diversa, non sempre hanno avuto adeguata edizione,

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pur avendo offerto risultati di indubbio interesse scientifico. Merita perciò di essere recuperato e pubblicato un dossier relativo ad un intervento del 1971, accuratamente registrato dal signor Antonio Zara, assistente di scavo della Soprintendenza archeologica di Cagliari, che ebbe l’opportunità di scavare alcuni settori ancora intatti della necropoli.

14h30 : 8ème séance : Présidence: Jean Gran-Aymerich, CNRS-ENS, Paris

14h30-14h50 : Ana Maria Niveau de Villedary y Mariñas : “La ciudad de los muertos”. Ensayo de distribución espacial de la necrópolis fenicio-púnica de Gadir

Résumé : La necrópolis fenicio-púnica de Cádiz es conocida desde antiguo y excavada desde principios del s. XX, pero en todo este tiempo apenas si ha habido iniciativas encaminadas a reconstruir el espacio funerario de la ciudad occidental. Existen resultados parciales, fruto sobre todo de las intervenciones más recientes, excavaciones en extensión llevadas a cabo en amplios solares, pero no contamos con planos de distribución de las necrópolis de las diferentes épocas, de la extensión de éstas, ni de la disposición de los enterramientos y del resto de estructuras funerarias, de manera que sea posible una reconstrucción topográfica de la necrópolis y de su evolución en el tiempo.Para salvar este inconveniente, desde la Universidad de Cádiz, hemos empezado a trabajar en esta línea. Nuestra intención es, mediante la revisión documental y bibliográfica de las actuaciones realizadas en la necrópolis, sacar conclusiones de tipo macroespacial (fijar los límites espaciales de la necrópolis prerromana teniendo en cuenta su evolución temporal), mesoespacial (estudiar la disposición de los enterramientos y del resto de estructuras funerarias con el fin de buscar pautas de distribución del espacio) y microespacial (análisis de los enterramientos y de otras estructuras).

14h50-15h10 : D. Bejarano Gueimúndez, Urbano López Ruiz, Anna. Mª Ruiz Tinoco et P. Pineda Reina: El mundo funerario Fenicio-Punico de Cadiz: Los cuarteles de varela. Últimos hallazgos

Résumé : A lo largo de los últimos años, prospecciones y excavaciones arqueológicas han sacado a la luz una enorme cantidad de restos del pasado más antiguo de Cádiz, identificándose en su mayor parte con lo que correspondería a las distintas necrópolis que poco a poco se fueron creando extramuros del núcleo de la ciudad a lo largo de los siglos. El entorno de lo que hoy conocemos como “Cuarteles de Varela”, cuyo subsuelo se mantuvo prácticamente inalterado hasta hace pocos decenios, se ha convertido en un punto de máximo interés para el estudio del pasado de la ciudad, a través de la interpretación de las estructuras y especialmente, de los enterramientos que aquí se han encontrado, fechados entre el siglo VIII a.C. y el IV d.C. sin que se evidencien largos abandonos de esta zona en ningún momento. Las excavaciones realizadas por nosotros sobre una porción del solar de la antigua necrópolis de Cádiz han ofrecido registros materiales, secuencias estratigráficas y estructuras que, en conjunción con otras fuentes e informes de intervenciones sobre este conjunto arqueológico, pueden ser aceptadas como evidencias de un proceso gradual e intencionado de distribución, delimitación y especialización utilitaria de su espacio, en un esquema de aprovechamiento integral de los recursos del medio que habría de correr paralelo a la consolidación del hecho urbano en Gadir / Gades. De esta manera, se observa en los primeros momentos de la ocupación púnica de la zona, una organización consciente y predefinida del espacio del istmo, donde ciertos indicios parecen apuntar a que los patrones de ocupación ligados a las prácticas funerarias conviven con otros subsistemas complementarios de uso y explotación del territorio.

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15h10-15h30 : Francisco José García Fernández : Dos enterramientos singulares en la necropolis de Cruz del Negro (Carmona, Sevilla)

Résumé : Presentamos dos enterramientos de incineración inéditos correspondientes a la fase más antigua de la necrópolis de Cruz del Negro (Carmona, Sevilla) y procedentes de las campañas de las excavaciones dirigidas a inicios de los años 90 por Fernando Amores Carredano, actualmente en vías de publicación. La excepcionalidad de estos dos enterramientos responde no tanto a las peculiaridades de su ajuar, en relativa sintonía con otros contextos coetáneos exhumados en la misma necrópolis y en otros yacimientos del valle del Guadalquivir, como, sobre todo, a la procedencia y función de los contenedores cinerarios. Se trata de dos ánforas de procedencia sirio-palestina de pequeño formato y destinadas probablemente al transporte de vino. La primera corresponde al tipo 2 de Sagona, cuya distribución en el Mediterráneo Occidental se generaliza a partir de mediados del siglo VIII, mientras que la segunda podría adscribirse al tipo 282-283 de Cintas, con una cronología de finales del siglo VIII o inicios del VII a.C.Aunque constituyen dos formas muy habituales en el Mediterráneo Oriental (especialmente en la costa siria-palestina y Chipre), su presencia en la Península Ibérica puede considerarse minoritaria, siendo excepcionales las ocasiones en las que, como ocurre en este caso, los ejemplares se aparecen completos y bien conservados. El hecho de que ambas tuvieran un uso secundario como urnas cinerarias –una de ellas conserva incluso huellas de haber sido reparada– nos permitirá reflexionar sobre el papel del vino y, por extensión, de sus recipientes de transporte en el ritual funerario.

16h00 : 9ème séance : Présidence : Nicholas Vella, University of Malta

16h00-16h20 : Abdelaziz El Khayari: La nécropole maurétano-punique de Raqqada (Lixus, Larache)

Résumé : Découverte en 1999 au cours des fouilles de sauvetage portant sur une ferme romaine, la nécropole maurétano-punique de Raqqada, située à une faible distance du fameux site de Lixus, a fait l’objet de fouilles en 2000 et de 2002 à 2004. Ces fouilles ont permis de mettre au jour trois ensembles funéraires topographiquement distincts mais appartenant, chronologiquement, à la période comprise entre le 6ème et le 4ème s. avant J.-C. L’un de ces trois ensembles a été utilisé à une époque tardive datant du 2ème s. avant J.-C. Utilisée probablement par les habitants de la ville de Lixus, cette nécropole a fourni des données importantes sur l’architecture et les rites funéraires dont certains sont attestés pour la première fois. Le mobilier funéraire livré par cette nécropole est très riche et comporte des éléments, jusqu’à présent, exceptionnels au Maroc et dans tout l’Occident méditerranéen. Il s’agit d’un site phénico-punique que nous avons récemment fouillé dans la région de Tétouan (proche de Ceuta).

Rites funéraire :

16h20-16h40 : Anna Chiara Fariselli: Musica e gioco nel culto funerario e nei rituali per l’infanzia del mondo punico

Résumé : L’attività musicale dei popoli siro-palestinesi e delle loro proiezioni coloniali nel Mediterraneo occidentale rappresenta, da qualche tempo, un soggetto di studio preferenziale di chi scrive (cf. p.es. A.C. Fariselli, Musica e danza in contesto fenicio e punico, in Itineraria 6, 2007, pp. 9-46). La conoscenza degli eventi sonori nel Levante fenicio e nell’Occidente punico è, tuttavia, agli albori e soprattutto in costante via di approfondimento

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attraverso il progressivo intensificarsi della ricerca archeologica. Come sempre si verifica nell’ambito dello studio di qualsiasi manifestazione “immateriale” espressa dalla civiltà fenicia e punica, la documentazione privilegiata è infatti costituita dalle testimonianze iconografiche poste a decoro di avori, coppe metalliche, coroplastica, rilievo lapideo, oltre che dai pochi residui di strumenti musicali, in osso o metallo, sopravvissuti alle ingiurie del tempo nei corredi tombali. Il presente lavoro ha l’obiettivo di esaminare nel dettaglio tali categorie di rinvenimenti nell’ambito dei vari contesti, al fine di valutare, dal versante archeologico, in quale misura le performances musicali intervenissero nella pratica cultuale di necropoli e tofet e se, in particolare per ciò che riguarda gli strumenti destinati al mondo infantile, queste possano essere considerate un riflesso di attività quotidiane, di gioco e intrattenimento.

16h40-17h00 : Eduardo Ferrer Albelda : Costumbres funerarias e identidad en la Iberia púnica

17h45 : 10ème séance : Présidence: Maria Eugena Aubet, Facultad de Humanidades. Universidad Pompeu Fabra, Barcelona

17h45-18h05 : Michele Guirguis: Monte Sirai tra Fenici e Punici: rituali e ideologie funerarie

Résumé : Nell’intervento si presenteranno criticamente i maggiori risultati conseguiti durante le ultime indagini archeologiche condotte dallo scrivente nella necropoli fenicia e punica di Monte Sirai (Carbonia, Sardegna, Italia) durante il quinquennio 2005-2009. Le oltre 130 sepolture individuate si distribuiscono cronologicamente tra la fine del VII e la metà del IV sec. a.C., con una grande concentrazione tra il VI e il V sec. a.C. Il rinvenimento di numerosi elementi di corredo si affianca all’acquisizione di nuovi dati inerenti le pratiche rituali e le tipologie tombali. Alla prevalente ceramica vascolare di produzione fenicia e punica e ad alcuni prodotti d’importazione ionica e attica, si aggiungono numerosi scarabei, gioielli in argento, oggetti di bronzo, vaghi di collana e monumenti lapidei. L’esplorazione di nuovi settori della necropoli e l’utilizzo di moderne tecniche archeometriche (XRD e FT-IR) hanno consentito di puntualizzare in diacronia la storia dell’insediamento tra il VI e V sec. a.C. Per l’età arcaica si documentano tombe ad incinerazione primaria e secondaria e tombe ad inumazione. Tra la fine del VI e per tutto il V sec. a.C. è stato possibile documentare, attraverso le analisi archeometriche, un singolare rituale di semi-combustione secondaria dei defunti. L’intera documentazione raccolta negli ultimi anni, unita a quella derivante dalle precedenti indagini curate da Piero Bartoloni e Massimo Botto, contribuisce ad evidenziare le duplici connessioni culturali dell’insediamento di Monte Sirai, da un lato profondamente radicato nella realtà locale del Sulcis, dall’altro tenacemente ancorato alle esperienze più tipiche della koiné fenicia e punica del Mediterraneo centro-occidentale.

18h05- 18h25 : Francesca Spatafora, Il rito dell’incinerazione nelle necropoli fenicie e puniche di Sicilia

Résumé : Il rito dell’incinerazione, particolarmente diffuso nelle necropoli dei centri fenicio-punici dell’Occidente tra la metà dell’VIII e la fine del VI sec.a.C. e, nuovamente, a partire dal IV sec.a.C., era finora scarsamente documentato nelle colonie fenicie di Sicilia, ad esclusione di Mozia dove l’incinerazione secondaria è pressoché esclusiva delle prime fasi di vita della città e di Birgi, con le recenti scoperte nell’area della necropoli alto-arcaica.Scarsamente attestate, invece, sono analoghe modalità di seppellimento sia a Palermo che a Solunto e anche il rito dell’incinerazione primaria entro

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fosse risultava finora poco documentato a Palermo e del tutto assente a Solunto.Gli scavi più recenti, tuttavia, hanno dimostrato che tra la metà del VII e la metà del VI sec.a.C. quest’ultimo è probabilmente il rituale più diffuso nella necropoli panormita, presente adesso, seppure con limitate attestazioni di età tardo-arcaica, anche a Solunto. Tale situazione, estesa dunque a buona parte della Sicilia fenicia, avvicina in maniera significativa l’evidenza dell’isola con quella di altre aree coloniali occidentali.

18h25-18h45 : Pierfrancesco Vecchio : Morte e società a Mozia: una ipotesi preliminare sulla base della documentazione archeologica della necropoli

Résumé : Lo studio della ceramica della Collezione Whitaker ha permesso di ricostruire delle ipotesi di selezione degli elementi dei corredi funerari secondo delle modalità che, confrontate con i contesti provenienti dalle tombe scavate da Vincenzo Tusa e Antonia Ciasca, consentono di individuare dei possibili gruppi parentali, mentre la scelta, operata all’atto del seppellimento, di determinati insiemi vascolari o elementi caratterizzanti, come armi e gioielli, suggerisce l’esistenza di una articolazione sociale, in età arcaica, a Mozia.

Jeudi 12 Novembre 200908h15 : 11ème séance : Présidence : Mederos Torres, Universidad Complutense de Madrid.

08h15-08h35 : Noria Akli : Remarques sur la présence des œufs d’autruches dans les tombes puniques

Résumé : Parmi le mobilier religieux des tombes, on trouve l’œuf d’autruche. Leur fonction n’est pas décorative mais spirituelle. C’est un symbole de vie comme la fécondité et sacré pour les sociétés anciennes. C’est un véritable vecteur entre monde des vivants et le monde des morts. On a parfois été tenté d’expliquer, en partie, l’absence des œufs d’autruche dans certaines localités par la disparition pure et simple de cet animal. Il convient de décrypter et d’analyser pour comprendre ce phénomène ayant débuté dès l’Âge du fer.

08h35-08h55 : Edward Lipinski: Coutumes funéraires et leurs implications

Résumé : L’absence ou l’extrême pauvreté du mobilier funéraire, constatée dans diverses tombes à partir du 5e siècle av.n.è., tant en Phénicie qu’à Carthage, témoigne d’une certaine conception de la vie dans l’au-delà. Les monnaies provenant des sépultures, spécialement celles qui furent trouvées près de la tête du défunt, paraissent indiquer que l’on mettait une pièce dans la bouche des cadavres. Elle était destinée au nocher des Enfers, qui passait dans sa barque, sur les « eaux de la mort », les esprits des défunts. La scène de la traversée du « Styx » est représentée au 1er siècle de n.è. dans une tombe punique de Zanzur, près d’Oea. Selon un usage plus ancien, une volaille aurait pu servir de payement. Le bol ou la phiale trouvées dans diverses tombes rappellent par ailleurs que le défunt était censé avoir participé au repas de funérailles avec ses proches, comme on peut le voir sur un relief de la Tombe du Satrape, à Sidon. C’était un repas d’adieu, consommé avant le départ vers l’au-delà. Ces conceptions n’étaient cependant pas généralisées, comme le montrent les offrandes relevées dans d’autres sépultures.

08h55-09h15 : Baerbel Morstadt: Death and Burial in the Phoenician World

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Résumé : In every culture, in the antiquity as well as in modern times, funerals are connected with very conservative rites. They always reflect the conception of death in a certain society. A change of these rites therefore mostly indicates a considerable social process and the development of a new definition of own cultural identity. Difficult is the investigation of funeral rites of groups in the Diaspora because they have to be seen in relation to preservation and development in a new environment.The Phoenician funeral rites in the homeland as well as abroad are difficult to handle because they show an inhomogenous spectrum of various architecture of small and big tombs, with inhumation and incremation, rich and poor grave furniture, etc. at the same time and place which cannot be easily explained. Are there different social affiliations, statuses, religious traditions, political or cultural modifications or do we simply have to open our mind to other possible interpretations? In this wide field of identified Phoenician tombs and necropolises, I’ll focus on the recognition of certain constant structures in funeral rites during the period of Phoenician expansion in the western Mediterranean.

09h45 : 12ème séance : Présidence : Enrico Caruso, Département des Biens Culturels de la région de la Sicile, Président du Centre international des études phéniciennes, puniques et romaines de Marsala (Sicile)

L’univers phénicien :

09h45-10h05 : Pedro Barros : La présence phénicienne et punique de Mértola (Alentejo, Portugal)

Résumé: La ville de Mértola (Alentejo, Portugal) a une position naturellement bien défendue et est située à l’extrémité du long estuaire du fleuve Guadiana, dans le sud-ouest de la Péninsule Ibérique, entre une pénéplaine et les vallées creusées par les lignes d’eau.Son occupation y est attestée dès le premier millénaire av. J.-C., par la présence de céramique à ornements brunis, de céramique manuelle, souvent nommée « céramique type Carambole » et de faucilles en bronze «type Rocanes». L’ influence «orientalisante» est confirmée par la présence d’amphores (type 10.1.2.1), de la céramique à engobe rouge, de la céramique de type «Cruz del Negro», de la céramique peinte en bandes, de la céramique grise, datant entre le deuxième quart du VIIe av. J.-C. jusqu’à la fin de la première moitié du VIe av. J.-C.. Cette influence est renforcée jusqu’au IIIe siècle av. J.-C. à travers la modification formelle des amphores, des céramiques manuelles et de la céramique à engobe rouge, mais aussi par la présence de céramique peinte en bandes, de céramique grecque et de céramique Kuass. La culture matérielle de Mértola ne semble donc pas montrer de rupture avec les circuits commerciaux de la plupart des zones côtières, en particulier avec les parallèles provenant des contextes phénicien et punique de la Méditerranée centrale, de l’Afrique du Nord, de l’Andalousie et avec les sites orientalisant portugais.

10h05-10h25 : Ana Margarida Arruda, Vera Teixeira de Freitas, Carlos Filipe Oliveira, Elisa de Sousa, Patrícia Bargão, Pedro Lourenço : Castro Marim (Algarve, Portugal) et les Phéniciens au Sud du Portugal

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10h25-10h45 : Ana Margarida Arruda, Elisa de Sousa, Pedro Lourenço et Carlos Pereira : Monte Molião (Algarve, Portugal): Bilan des recherches sur un site gaditano-punique

11h30 : 13ème séance : Présidence : Paolo Bernardini, Soprintendenza Archeologica di Cagliari

11h30-11h50 : Elisa de Sousa: The pre-roman occupation of the Atlantic Portuguese Coast: new data from Lisbon (Núcleo Arqueológico da Rua dos Correeiros)

11h50-12h10 : Ana Margarida Arruda et Raquel Vilaça: Entre le Tage et le Mondego au Ier millénaire av. J.-C

12h10-12h30 : Juan Carlos Dominguez Perez: Fenicios en el extremo occidente noratlantico, VI-III AC: Inferencias económico-políticas a partir del registro arqueológico actualizad

Résumé : Los descubrimientos en los principales castros costeros del noroeste peninsular de una gran cantidad de hallazgos inequívocamente fenicios o comercializados por estos en Occidente (ánforas de salazón, barniz negro ático, cuentas vítreas coloreadas y oculadas, monedas centro-mediterráneas,…), junto a otro conjunto de evidencias materiales procedentes del suroeste peninsular (ánforas del Bajo Guadalquivir, fíbulas tipo Carmona, monedas de Gadir,…) nos permiten inferir la existencia de una dinámica productiva-distributiva fenicia occidental a lo largo de todo el litoral atlántico, capaz de competir con estas producciones en todo el Mediterráneo y de convertir a Gadir en referente económico y político de esta complejo entramado.

14h30 : 14ème séance : Présidence: Federico Mazza, Istituto di Studi sulle Civiltà Italiche e del Mediterraneo Antico, Rome

14h30-14h50 : Carmen Ana Pardo Barrionuevo: Distribución y evolución del poblamiento en el territorio de Baria: nuevas perspectivas

Résumé : Desde el siglo VIII a.C. se constata un contacto con fenicios en las desembocaduras de los ríos Almanzora y Antas lo que provoca un cambio de patrón territorial en los asentamientos autóctonos que se verán afectados definitivamente por la fundación de Baria en el siglo VII a.C. y la cual, comienza una expansión territorial basada en centros de producción primaria entre los ríos Antas y Almanzora que culminará en el siglo VI a.C. cuando se constatan contactos entre Baria y Cartago. Entre los siglos V y III a.C. Baria creció tanto en el ámbito urbano como en el territorial, trasladándose sus límites al río Aguas. A una escala general, en este territorio, durante estos siglos, se produce un aumento de los asentamientos de pequeño tamaño que lleva aparejado un incremento de la producción agrícola fundamentado sobre todo en la producción de ánforas “Tipo Villaricos” o T-1.2.1.3. que aumenta considerablemente durante esta etapa.Durante la II Guerra Romano-cartaginesa se produce una acentuación en las relaciones comerciales y un mayor ámbito de influencia en el territorio próximo. Como ejemplo contamos con el territorio de Tagilit limítrofe al de Baria. En este sentido, el control de este territorio, aunque de manera indirecta, por parte de los cartagineses, abarca una triple función: estratégica, económica y militar. La acuñación de moneda en este periodo es otro de los factores que abogan por una economía próspera.

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Ya durante el siglo II y I a.C., en manos romanas, continúa el patrón de asentamiento anterior fundándose nuevos y registrándose el máximo nivel de producción en esta etapa.

14h50-15h10 : F. López Pardo, D. Marzoli, junto C. González Wagner, C. León Martín, D. Mielke, L. Ruiz Cabrero, J. Suárez Padilla et M. Torres,: Fenicios e influencia fenicia en el asentamiento indígena de Castillejos de Alcorrín (Manilva, Málaga) entre los siglos IX y VIII a.C.

15h10-15h30 : Enrique Luis Domínguez Berenjeno et Francisco José García Fernández: Nuevos datos sobre el poblamiento protohisorico en el bajo Guadalquivir: El cerro del Castillo de Alcala de Guadaira (sevilla, España)

Résumé : El Cerro del Castillo de Alcalá de Guadaíra (Sevilla, España) presenta una ocupación continuada desde la Edad del Bronce (III m. a.n.e.) hasta la actualidad. El elemento más significativo conservado es el gran recinto fortificado de origen medieval, que constituye uno de los principales ejemplos de arquitectura militar en el occidente andaluz. Sin embargo, las investigaciones arqueológicas realizadas en los últimos años han permitido establecer otros horizontes arqueológicos, que incluyen una fortificación de la Edad del Bronce y la ocupación indeterminada del cerro entre el Bronce Final y época romana. Tanto en contextos de ocupación como en niveles superficiales de ladera se ha podido recuperar un importante volumen de cerámicas fechables en la primera mitad del I m. a.n.e. Estos niveles cerámicos incluyen producciones bruñidas, cerámicas a torno con decoración “a bandas”, recipientes de transporte y otras producciones de “tradición turdetana”, que enlazan con la llegada de las primeras importaciones de barniz negro campano, a finales del s. III y durante el II a.n.e. Asimismo, la ubicación del asentamiento, en un lugar destacado del entorno, con grandes posibilidades estratégico-defensivas y próximo al curso del río Guadaíra, lo convierten en un enclave idóneo para el control del territorio, relacionado (o vinculado) a otros establecimientos coetáneos de primer rango como Gandul o Carmona.Presentamos en esta comunicación un análisis de los contextos arqueológicos y las producciones cerámicas de época protohistórica documentadas en el Cerro del Castillo, a fin de insertar la evidencia local en el marco regional del poblamiento orientalizante y turdetano del Bajo Guadalquivir.

16h00 : 15ème séance : Présidence : Lorenzo Nigro, Université La Sapienza, Rome

16h00-16h20 : Enrique Luis Domínguez Berenjeno: Cerámicas protohistóricas del Castillo de Alcalá de Guadaíra (Sevilla, España)

16h20-16h40 : Victor Guerrero: Presencia fenicia en Baleares en los inicios de la Edad del Hierro

16h40-17h00 : Maroun Khreich : Tyr et Sidon : un seul royaume au VIIIème siècle av. n. è ?

Résumé : L’histoire de Tyr était étroitement liée à celle de Sidon surtout pendant le VIIIe siècle. Le consensus des historiens les assigne à un seul royaume. Cela a été proposé par une confrontation de deux sources épigraphiques. La première est constituée par les textes royaux assyriens relatifs au règne de Tiglath-Phalasar III, qui précisent que Hiram était roi de Tyr. La deuxième est l’inscription se trouvant sur le bol de Kition

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(l’inscription du Ba‘al du Liban), qui stipule que Hiram était roi des Sidoniens. L’association de ces deux sources a permis de conclure que Tyr et Sidon formaient un seul royaume. Dans la présente étude, nous allons réexaminer les sources épigraphiques et historiques relatifs à cette association, tout en les confrontant avec d’autres arguments, afin de pouvoir comprendre l’arrière-plan de cette union et pour essayer d’éclaircir les conditions qui ont menés à cette situation. En même temps, nous allons tenter d’apporter des précisions quant à la succession des rois de Tyr sous le règne de Tiglath-Phalasar III, roi de l’Assyrie.

17h45 : 16ème séance : Présidence : Lorenza Manfredi, Istituto di Studi sulle Civiltà Italiche e del Mediterraneo Antico

17h45-18h05 : Antonio Sanciu : Fenici lungo la costa centro-orientale della Sardegna (VIII-VI sec. a.C.)

Résumé : Vengono presi in considerazione, a seguito di interventi di scavo d’urgenza e ricerche di magazzino, due approdi lungo la direttrice marittima della costa orientale sarda: Posada e Orosei.Il primo, in particolare, ha restituito una qualitativamente significativa documentazione sulla presenza di elementi vicino orientali all’interno di una comunità indigena e conferma questo centro come punto di partenza verso l’entroterra minerario e, più in generale, verso le aree centrali dell’isola. Una situazione analoga si delinea anche per l’approdo di Orosei, la cui frequentazione è invece indirettamente confermata dai rinvenimenti nel villaggio nuragico di Santo Stefano, situato sulle sponde del fiume Cedrino a pochi chilometri dal mare. Il luogo, così come Posada, resta aperto agli influssi d’oltremare per tutta l’età arcaica ed è anch’esso posto lungo un’altra importante via di penetrazione che si spinge all’interno dell’isola.

18h05-18h25 : Alfonso Stiglitz: I Fenici nel Golfo di Cagliari

18h25-18h45 : Maria Ausilia Fadda, Gianfranca Salis: Contatti e scambi nella Sardegna nuragica centro-orientale. Un nuovo contributo dal nuraghe Ruinas di Arzana (Provincia di Nuoro)

Vendredi 13 Novembre 200908h15: 17ème séance : Présidence: Georgios Bourogiannis, Department of Greece and Rome in the British Museum, University of Athens

08h15-08h35 : Sandro Filippo Bondì : I Fenici in Sicilia, rileggendo Tucidide

Résumé : La ricostruzione che Tucidide (VI, 2, 6) fornisce a proposito dell’arrivo e dell’insediamento dei Fenici in Sicilia è stata costantemente considerata una fedele riproposizione dei tempi e dei modi del fenomeno, dall’età “precoloniale” alla iniziale stabilizzazione dei Fenici stessi nell’Occidente dell’isola.Riconsiderando le notazioni tucididee alla luce dell’impostazione che lo storico greco dà all’insieme delle notizie sull’antico popolamento della Sicilia e, per altro verso, collazionandole ai recenti apporti dell’archeologia sulle tre colonie fenicie che Tucidide stesso indica come le più antiche della Sicilia (Mozia, Palermo e Solunto), si propone una nuova interpretazione dei passi in questione, i quali sembrano riferirsi non solo ai primi tempi

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della presenza dei Fenici in Sicilia, bensì a un periodo più dilatato, che arriva fino alle soglie dell’intervento cartaginese nella regione (metà del VI secolo a.C.) .

08h35-08h55 : Roald Docter, Nicholas Vella, Anthony Bonanno, Nathaniel Cutajar et Anthony Pace: Life and Death in Rural Malta: First Results of the joint Belgo-Maltese Survey Project

08h55-09h15 : Lilia Khelifi : L’identité de la région de Bizerte (Tunisie) à l’époque punique

Résumé : La région à présenter s’étend sur la partie Est du Tell septentrional. Elle comprend l’un des plus anciens sites phénico- punique de la Méditerranée, à savoir Utique. Cette ville se distingue par son histoire, son archéologie et se caractérise par un faciès particulier, constituant ainsi une entité à part. Une étude approfondie du monde funéraire de la région de Bizerte nous permet de dire qu’à l’exception d’Utique, le reste de la région a connu une transformation remarquable au niveau de l’archéologie funéraire, les modes de sépultures, les pratiques et les mobiliers funéraires, donnant ainsi une identité ou des identités à la région.

09h45 : 18ème séance : Présidence: Martin Almagro Corbea, Académie Royale, Madrid

09h45-10h05 : Jean-Pierre Laporte : Algérie libyco-punique

Résumé : Deux synthèses de Mounir Bouchenaki en 1969 et de Serge Lancel en 1995 ont dressé un tableau très complet des recherches puniques en Algérie. Quatorze ans après la dernière, outre quelques trouvailles fortuites, on peut constater un net progrès des études. La théorie de Cintas voyait une punicisation du littoral algérien par étapes de moins de 50 kilomètres. Une réévaluation à la hausse des capacités marines des navires puniques a conduit à une toute autre image, celle d’un grand circuit punique (Carthage, Sicile, Sardaigne, Baléares, sud de l’Espagne et retour vers l’est en longeant la côte algérienne avec quelques escales) couplé avec un cabotage desservant l’intervalle entre ces escales. Il convient en conséquence de revoir la notion d’ « échelles ». Ces établissements côtiers étaient des points de contact entre les navigateurs et commerçant puniques et la population libyque, qui fait un grand retour dans un processus dont elle était de fait plus ou moins exclue. Ces contacts ont conduit très tôt à une symbiose économique et culturelle dont on n’avait souvent su (ou pu) voir que l’aspect punique. Il revient à Serge Lancel d’avoir montré l’importance à Tipasa de la céramique modelée que souvent les archéologues antérieurs ne « voyaient » littéralement pas en se concentrant sur la céramique importée. Ce constat amène à regarder d’un autre œil la signification du Périple du Pseudo Scylax, récemment ré-étudié par E. Lipinski. La partie la plus « punique » ou punicisée du matériel découvert en Algérie a été récemment remise à l’ordre du jour notamment avec lors des expositions, munies de luxueux catalogues illustrés, qui ont accompagné en 2003 l’Année de l’Algérie en France.Le réexamen des découvertes région par région doit encore permettre de progresser. A l’ouest, le remarquable travail de Gustave Vuillemot, Reconnaissance aux échelles puniques d’Oranie (1964), est à lui seul un gisement d’études à faire à la lumière des connaissances céramologiques nouvelles, d’autant plus que l’ensemble du matériel découvert est soigneusement conservé au Musée d’Oran. La visite récente de plusieurs de ces sites amène à réévaluer leur importance relative.

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Quelques nouveautés en Algérie centrale, avec par exemple les allées couvertes libyques d’Aït Raouna qui ont livré en 1968-1969 un matériel modelé et tourné (local et punique) dont un rapport de fouille retrouvé et des photographies permettent de reconstituer la plus grande partie.En Algérie orientale, la pénétration culturelle punique fut beaucoup plus étendue, au point que l’on a parlé à juste titre de civilisation punicisante. On peut sans doute tirer plus qu’on ne l’a fait de la présence du toponyme Macomades à 60 km au sud de Cirta (Constantine) et des incursions carthaginoises jusqu’à Théveste. La parution du monumental ouvrage d’André Berthier sur Tiddis apporte également une documentation nouvelle, avec par exemple les bazinas libyques découvertes à l’entrée du site. Les grands mausolées de rois numides (Medracen, Khroub, Siga) ont été récemment revus, ce qui permet d’en réévaluer différents aspects. Les survivances puniques à l’époque romaine (économiques, politiques et religieuses) ont encore beaucoup à nous apprendre. Citons par exemple la découverte récente d’une nouvelle stèle de N’gaous mentionnant le molchomor. C’est bien tout un ensemble de documents, d’observations et d’interprétations nouvelles qui est maintenant disponible.

10h05-10h25 : Lorenza Manfredi et Amel Soltani: L’Algérie punique - nouvelles perspectives de recherche

Résumé : Présentation des nouveautés archéologiques sur l’Algérie punique, parmi lesquelles les études numismatique relatives au trésor de Bougie et autres trouvailles, les interventions effectuées dans les villes intéressées par la culture phénico-punique et les études d’archives. Une impulsion particulière a été donnée à ces recherches par la mission conjointe algéro-italienne opérant en Algérie depuis 2006. La collaboration fructueuse entre le Musée archéologique d’Alger et Iscima (Istituto di Studi sulle Civiltà Italiche e del Mediterraneo) - CNR de Rome a permis, à travers l’étude des monnaies néo puniques de Iol-Césarée, de réexaminer tout le faciès punique de cet important centre de la côte algérienne. Cette intéressante collaboration a par ailleurs amené à une révision globale du matériel archéologique punique conservé dans les musées algériens les plus importants, qui a eu pour résultat l’émergence de données inédites de grand intérêt.

10h25-10h45 : Brahim Boussadia, Jordi Diloli Fons, David Bea Castaño et Samuel Sardà Seuma: La présence phénicienne sur la côte occidentale algérienne: une approche de la question

Résumé : Dès le 2007, le Grup de Recerca Seminari de Protohistòria i Arqueologia (GRESEPIA) de l’Université Rovira i Virgili de Tarragona, collabore activement avec l’Institut d’Archéologie de L’Université d’Alger dans le projet de prospection de la zone côtière du wilaya de Mostaganem, avec l’objectif de localiser les sites archéologiques existants dans cette région. Dans ce cadre, on essaie de distinguer spécialement les installations préromaines, avec l’intention de ressortir la présence phénicienne et son influence sur les communautés autochtones, ainsi que les relations entre la côte occidentale algérienne et la Péninsule Ibérique durant la Protohistoire. Un fruit de cette collaboration a été la localisation de céramiques d’origine phénicienne (amphore T-10.1.2.1) originaires de la Péninsule Ibérique, dans les sites de Hadjadj, El Djaaliya, Qiza ou Clovis, facteur qui modifie les données existantes actuellement, que présentait la côte de Mostaganem dépeuplée jusqu’à bien avancée l’époque impériale romaine.

11h30 : 19ème séance : Présidence: Francesca Spatafora, Direttore sezione archeologica soprintendenza beni culturali ed ambientali, Palermo

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11h30-11h50 : José María Blázquez : El impacto del gobierno bárquida en los pueblos de la Hispania AntiguaRésumé : El dominio de los Bárquidas en Hispania fue corto (237-206 a.C.), pero su influjo fue profundo y beneficioso en las poblaciones hispanas. Por primera vez, los pueblos hispanos, que estaban en continuas luchas feroces, unos contra otros, fueron pacificados y tuvieron un gobierno estable sobre ellos. Los Bárquidas controlaron gran parte de Hispania, lo que dio en cierta manera una unidad a esta parte del territorio hispano. Asdrúbal y Aníbal se casaron con princesas hispanas, lo que los convirtió en monarcas hispanos. Ambos se atrajeron a los indígenas mediante una gran habilidad política. Los Bárquidas explotaron las minas y las pesquerías en régimen de monopolio y probablemente introdujeron las técnicas helenísticas de explotación de las minas del Egipto de los Ptolomeos. Fundaron varias ciudades de tipo helenístico. Alistaron en los ejércitos cartagineses, como tropas mercenarias, gran cantidad de lusitanos y celtíberos, lo que contribuyó a solucionar el gravísimo problema económico y social que sufrían estas poblaciones. Aníbal asentó gran cantidades de cartagineses en el sur de Hispania. La población del sur era en su mayoría cartaginesa en época de Augusto. Posiblemente introdujeron en el sur los sistemas de regadío y el sistema de explotaciones agrícolas. Introdujeron diosas cartaginesas como Dea Caelestis. El gobierno bárquida fue beneficioso para las poblaciones de Hispania antigua. Aníbal pudo invadir Italia al proporcionas Hispania las tropas mercenerias y el dinero para pagarlas.

Ports et navigations :

11h50-12h10 : Rafael Gonzalez Anton, Mª del Carmen del Arco Aguilar, Mª Candelaria Rosario Adrian , Mercedes del Arco Aguilar et Carmen Benito Mateo, Navegaciones exploratorias en Canarias a finales del II millenio A.C. e inicios del primero. El Cordon litoral de la Graciosa (Lanzarote)

Résumé : This paper deals with the study of wheel-pottery from Erbanense beach-rock of La Graciosa, TLM dated between II-I millenium BC. The cultural context is evaluated and its significance during the process of the first Atlantic navigations is discussed as a sample of the pre-colonization and resources explotation activity, especially Purpura haemastoma and Capra sp. - Ovis sp.Resumen : Se presenta el estudio de las cerámicas a torno procedentes del cordón litoral erbanense de La Graciosa, datadas por TLM en el tránsito entre el II-I milenio a.C. Se valora su contexto cultural y se discute sobre su significación en el proceso de las primeras navegaciones atlánticas, como muestra de una actividad de precolonización y explotación de recursos, particularmente Purpura haemastoma, y Capra sp. -Ovis sp.

12h10-12h30 : Claudia Alonso et Gregorio Manglano: Phoenician navigation; the way west to Gadir

14h30 : 20ème séance : Présidence : Fernando López Pardo, Universidad Complutense de Madrid

14h30-14h50 : M. Curti, Francesca Oliveri et S. Tusa : Il relitto di Porto Palo di Menfi (AG)

14h50-15h10 : Alice Caltabiano: Maritime installations of South Gate and West Gate at Motya (Western Sicily)

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Résumé: During the 23rd season (2003) of investigations at Motya by Rome University “La Sapienza”, coastal surveys were made in the vicinities of two areas of excavations, where two landing devices were identified. Through the analysis of structures and an overall examination of maritime installations previously known at Motya it is possible to obtain a preliminary and comprehensive picture of its harbour system in the 6th – 4th century BC. New data considered in their general urban context, as well as parallels with contemporary coastal sites in Mediterranean, show that maritime organization of Motya follows some typical features of Phoenician and Punic harbours of Phoenician colonies in West Mediterranean.

15h10-15h30 : Francesca Oliveri:Frammenti di vita di bordo dal mare di Petrosino (Marsala, TP)

16h00 : 21ème séance : Présidence : Fernando Prados Martínez Universidad de Alicante, España.

16h00-16h20 : Carla Del Vais et Ignazio Sanna : Nuove ricerche nella laguna di S. Giusta (OR)

Résumé : Le ricerche avviate di recente nello Stagno di Santa Giusta (OR) stanno rivelando la presenza di contesti archeologici di età fenicio-punica di eccezionale rilevanza, connessi con Othoca, città di fondazione fenicia ma assai importante anche in epoca punica e romana. Lo scavo subacqueo di uno di questi contesti, localizzato a circa 500 m dall’attuale linea di costa, sta restituendo abbondanti materiali ceramici, in larga parte rappresentati da anfore commerciali, ma anche da coppe, piatti, lucerne, pentole e brocchette (VII-III/II sec. a.C.). In vari casi le anfore contenevano resti ossei animali, più spesso ovicaprini, con evidenti tracce di macellazione; le condizioni anossiche garantite dal substrato limoso hanno favorito la conservazione di materiali organici, tra i quali pigne, mandorle, semi di diverse specie (principalmente vinaccioli), legni, prevalentemente lavorati, alcuni ancora in connessione. L’analisi di questi ultimi fa supporre la contemporanea presenza di strutture terrestri e navali; ciò pone delle questioni di carattere geo-morfologico assai rilevanti in funzione della ricostruzione dell’ambiente lagunare in età fenicio-punica e quindi dell’interpretazione del giacimento.

16h20-16h40 : Francesca Oliveri et Sebastiano Tusa: La strada sommersa di Mozia

16h40-17h00 : Laura Moya : Pesca y pescadores en el mundo fenicio

Résumé : A diferencia de los estudios sobre pesca que se han realizado hasta el momento abarcando todo el ámbito de la Antigüedad o centrándose en el mundo greco-romano, en este trabajo se realiza un acercamiento al conocimiento sobre esta actividad por parte de la sociedad fenicia.Así, se trata del resultado de una lectura exhaustiva de las fuentes literarias, tanto de origen griego como romano, destacando a los autores Aristóteles, Plinio, Eliano y Opiano que son los que más información nos aportan sobre este fenómeno, buscando allí las esporádicas pero existentes referencias a sus modos de pescar. Igualmente interesante resultan las referencias incluidas en la Biblia que nos hablan sobre la enorme tradición pesquera de este pueblo y sus orígenes.Tras esto realizamos un recorrido por los restos de útiles pesqueros hallados en yacimientos fenicios.à partir de toda esta información recopilada a través de las distintas fuentes realizamos una propuesta de clasificación de las artes de pesca empleadas en el mundo fenicio.

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Tras abordar el tema de las artes de pesca nos centramos en el papel de los pescadores, defendiendo una especialización de éstos rebatiendo las teorías que proponen su alternancia con otros oficios como la agricultura apoyadas en que podría ser un trabajo estacional. Aquí defendemos que se trata de un trabajo permanente, en todo caso alternado con algunas tareas de la producción de salazón.

17h45 : 22ème séance : Ana Maria Niveau de Villedary, Facultad de Filosofía y Letras, Universidad de Cádiz, Espagne

Guerres et fortifications .

17h45-18h05 : David Montanero et Pau Olmos Benlloch, La arquitectura militar de los asentamientos fenicios occidentales: Nuevas aportaciones al estudio arquitectónico y metrológico

Résumé : à partir del análisis metrológico realizado sobre los elementos más regulares de los sistemas defensivos fenicios occidentales, como son las torres y las murallas de compartimentos, se observa una evolución en los sistemas de medidas aplicados en la erección de este tipo de construcciones a lo largo del período conocido como púnico (SS. VI-III a.C.). Nuestro estudio avanza una propuesta de unidad de medida característica de la arquitectura bárquida en la Península Ibérica, la cual se ve reflejada en las construcciones defensivas más características de este período. En última instancia, planteamos la adaptación de los sistemas metrológicos púnicos en la primera etapa de romanización.

18h05-18h25 : Juan Pedro Bellón Ruiz, Arturo Ruiz, Francisco Gómez, Molinas Manuel et Carmen Rueda : Analyse archéologique d’un champ de bataille de la deuxième guerre punique : Baecula

Résumé : Dans la région de l´Haute Guadalquivir on localise plusieurs sites en rapport avec les épisodes de la Seconde Guerre Punique, des sites qui ont été clefs dans le développement de cette guerre-là: Castulo, Iliturgi, Orongis, Amtorgis y Bæcula. Lánalyse archéologique quón a réalisé sur ce dernier site – Bæcula – nous a fait questionner son emplacement traditionnel dans léntourage de Bailén (Jaén) et, à partir des donnés quón obtient des textes anciens, on a conçu un système de prospection sélective que, finalement, nous a permis de localiser celui que, jusquáu moment, peut être considéré comme le seul champ de bataille de la Seconde Guerre Punique archéologiquement documenté. Leurs caractéristiques topographiques, ainsi que les matériaux quón a trouvé grâce à un complexe système d´ échantillonnage et dáutres indicateurs, nous placent dans celui qui a été, très probablement, le site de la bataille de Bæcula (208 a.n.e.). Celui-ci ouvre un ample éventail de possibilités pour la recherche: depuis le propre développement de la bataille jusqu´à l´ impact direct quélle a eue sur léntourage local dún oppidum ibérique.

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Mardi 10 Novembre 2009

10.45 : 1ère séance : Présidence : Fethi Chelbi, Institut National du Patrimoine, Tunisie

Héritage : 10h45-11h05 : Valérie Matoïan : L’héritage d’Ougarit

Résumé : Ougarit est la cité de la côte syro-palestinienne de la fin de l’âge du Bronze qui nous livre l’une des documentations les plus utiles pour l’étude des « origines orientales » de la civilisation phénicienne et punique. L’héritage culturel d’Ougarit est perceptible en particulier dans le domaine de la religion et dans celui de l’artisanat qui est point de départ de notre étude.Après une présentation d’ensemble des éléments pertinents reconnus dans le domaine de la culture matérielle (critères techniques, typologiques et iconographiques), à la lumière des études et des découvertes récentes, l’analyse sera centrée sur l’étude d’images inédites. Leur décodage nous conduira à une réflexion sur les phénomènes de transmission, d’assimilation et de création au second et au premier millénaire, en évaluant la part de conservatisme et d’innovation des Phéniciens lors de l’emprunt de certains motifs (on abordera notamment le signe dit de Tanit).Nous tenterons d’apporter des éléments de réponse à plusieurs questions : Ougarit a t-elle joué un rôle spécifique dans l’élaboration au Bronze récent d’un répertoire iconographique dont on retrouve de nombreux éléments dans l’art phénico-punique, et dans quelle mesure la situation que nous percevons est-elle le résultat de l’état de nos sources ? Dans quelle mesure l’analyse iconographique et iconologique peut-elle nous renseigner sur les croyances et les tendances syncrétistes et constituer un modeste complément à l’étude des textes, notamment ceux d’Ougarit qui permettent d’envisager l’étude de la religion phénico-punique dans une perspective diachronique ? Céramique :

11h05-11h25 : Adriano Orsingher : The Phoenician Oil Bottle : Chronology and Distribution

Résumé : Among Phoenician vessels on the Mediterranean market, the Oil Bottle is one of the most important items for archaeological research, particularly for chronology and function. Such a closed form, usually made in Plain Ware and in small size, is characterised by a bulging neck and with many different forms of the rim, of the body and of the base. It is attested to on the Syro-Palestinian coast, in Cyprus and in Central and Western Mediterranean during a short time span (from mid 8th until half 6th century BC). Afterwards, it disappears, probably as a consequence of the diffusion of other types of unguentaria. Several scholars (W. Culican, A.M. Bisi, J. Ramon) devoted to it a specific attention between the Seventies and the Eighties of the last century. Recent archaeological excavations increased the number of available samples to be examined, both in the East and in the West. This allows presenting an updated catalogue of this renowned diagnostic pottery shape, as a starting point for chronological observations and some hypotheses on its distribution.

11h25-11h45 : Laura Mallika : Red Slip ware da Sulky

11h45-12h05 : Carolina Aznar: Los fenicios, los púnicos y la producción cerámica

Résumé : Los fenicios y los púnicos produjeron cerámica en distintos lugares del Mediterráneo, como diversos hallazgos relativos a esa producción,

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especialmente hornos cerámicos y basureros de restos cerámicos desechados por mala fabricación, atestiguan en varios yacimientos ligados a ellos. Sin embargo, hasta ahora la evidencia relativa a esa producción cerámica no había sido estudiada de forma conjunta. Esta comunicación presentará los primeros resultados de dicho estudio.

14h30: 2ème Séance : Présidence : Piero Bartoloni, Université de Sassari

14h30-14h50: Imed Ben Jarbania: Amphores grecques des tombes puniques du Sahel tunisien: Etude préliminaire

Résumé : Les amphores grecques faisant l’objet de cette étude proviennent des tombes puniques du Sahel tunisien notamment celles d’Hadrumète, de Thapsus et d’Essaada près d’El-Jem. Si leurs contextes de trouvaille ne sont pas toujours précis, ces amphores, par leurs origines différentes et leur variation typologique, paraissent d’une importance considérable. Outre leur apport dans la connaissance des relations commerciales qui liaient le Sahel au monde grec, elles permettent d’apercevoir la place qu’occupe le vin dans les tombes sahéliennes.

14h50-15h10 : Soumaya Gharsallah : A propos des jarres à queue de la nécropole punique de Carthage : approche d’une typologie

Résumé : Le Musée National de Carthage abrite la collection de jarres à queue la plus importante, provenant des différentes nécropoles de la Cité punique. Un nombre moins important de ces jarres est entreposé dans les réserves des Musées du Bardo, de Sousse, de Kerkouane et d’Utique.En effet, à la fin du XIXe et au début de XXe siècle, des milliers de tombes ont été fouillées à Carthage, notamment dans les nécropoles de : Douïmes, Ard El Kharaïb, la nécropole voisine de la colline de Sainte Monique, celles de Borj Djedid et de la colline de l’Odéon. Ces tombes ont livré des milliers de jarres à queue. L’étude exhaustive du mobilier funéraire exhumé de ces nécropoles, parmi lequel se trouvent les jarres à queue, accuse un retard important qui est essentiellement dû au fait que cette céramique est restée pratiquement inédite. Ces vases sont soit rarement présentés dans les rapports de fouilles, soit partiellement publiés.Dans la mesure où l’étude des jarres à queue s’est auparavant constituée en discipline relativement autonome ; nous proposerons de présenter la structure et les principes de la typologie dont le but d’affiner la chronologie.

15h10-15h30 : Moncef Ben Moussa, La production de céramique punique dans le territoire de Neapolis

Résumé : Connu par ses ateliers d’époques romaine, vandale et byzantine, le territoire de Neapolis a révélé, grâce aux enquêtes récentes, une ancienneté préromaine de l’artisanat céramique. Des facteurs multiples semblent déterminer l’installation de ces ateliers, mais leur activité reflète une certaine gestion du territoire de la cité dont l’importance est confirmée par la reprise et la continuité des activités productives, dans les mêmes zones artisanales, dès le début de la période romaine impériale. Le répertoire de la céramique punique des ateliers de Neapolis est relativement riche avec des amphores et de la vaisselle datables essentiellement des IIIe et IIe siècles av. J.-C. Avec un répertoire inspiré de traditions connues en Méditerranée occidentale, la céramique punique de Neapolis se distingue néanmoins facilement des traditions méditerranéennes contemporaines par ses caractéristiques techniques très particulières.

16h00 : 3ème séance : Présidence : Joan Ramon-Torres, Jefe del Servicio de Patrimonio y Arqueología del Consell Insular de Ibizay Formentera

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16h00-16h20 : Samuel R. Wolff : Maña C amphoras as shipping containers : a response to S. Rotroff and A. M. McCann

Résumé : It has recently been claimed by two reputable scholars that Maña C amphoras were not employed to transport commodities, rather that when found in shipwreck contexts they were used to service the crew. It will be argued in this paper that these amphoras were indeed used as transport amphoras, primarily based on their appearance at sites located on the Italian peninsula. While acknowledging the possibility that such containers could have supplied Hannibal’s troops, it will be concluded that they provide evidence for commercial relations between Rome and Carthage during the time of the Punic Wars.

16h20-16h40 : Patrícia Bargão et Ana Margarida Arruda: Un nouveau type d’amphore gaditane. Les témoignages des centres de consommation du Sud du Portugal

16h40-17h00 : Adel Njim : Les kernoi phénico-puniques à tête de bélier

17h45: 4ème séance : Présidence: Jean-Paul Morel, Université d’Aix en Provence, France

17h45-18h05 : Valeria Tardo : La vita nella morte: forme e funzioni nella ceramica dalle necropoli di Solunto

Résumé : Il contributo prende in considerazione alcuni dei corredi della Solunto fenicio-punica di cui viene presa in esame la composizione.I materiali ceramici vengono analizzati alla luce degli studi dell’archeologia funzionale. Accanto ai più comuni fattori di analisi delle ceramiche, quali la produzione e la distribuzione, un altro elemento importante emerso dagli studi recenti è infatti quello dei modi d’uso di un manufatto. Da questa più ampia ottica sono state sviluppate alcune riflessioni sul potenziale informativo dell’analisi funzionale: condividendo una prospettiva di tipo etno-antropologico, il paradigma della funzione d’uso, utilizzato allo stato attuale degli studi per indagini circoscritte a spazi abitativi di epoca greca, viene applicato ai corredi soluntini considerati sia dal punto di vista del costume funerario che come riflesso degli usi quotidiani dell’insediamento. Seguono alcune riflessioni sui dati presentati: la compresenza di manufatti tipicamente fenici, di produzione greca e coloniale e di imitazione locale – individuati di recente da analisi chimiche mineralogiche - connotano a Solunto una cultura peculiare in parte comune anche agli altri insediamenti fenici in Sicilia, caratterizzata da un intreccio di conservatorismo e innovazione.

18h05-18h25 : Carlo Tronchetti : Il vino, la vita e la morte nella Sardegna punica

Art : 18h25-18h45 : Brigitte Quillard : Une nouvelle approche de la plaquette au scarabée tétraptère de Carthage-Byrsa

Résumé : Cette plaquette en argent doré découverte en 1985, dont l’objet de référence immédiat est l’illustre bracelet en or de Tharros, s’inscrit en fait dans une série d’ornements semblables spécifiquement carthaginois, certains connus mais pas ou insuffisamment étudiés, d’autres méconnus ou même inédits. L’analyse de ces documents, dont une nouvelle lecture pour l’un d’entre eux est surprenante, soulève un certain nombre de problèmes afférents à la chronologie, l’iconographie, la filiation, l’interprétation et l’atelier producteur. Se pose également la question de la fonction de ces pièces identifiées jusqu’à présent à des bracelets.

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Mercredi 11 Novembre 2009 08h15 : 5ème séance : Présidence : S.M. Cecchini, Università di Bologna.

08h15-08h35 : Taoufik Redissi: Aegyptiaca inédits de Tunisie

08h35-08h55 : Maria Josep Estanyol : Pendentifs en forme de gousse de légumineuse

08h55-09h15 : María José López Grande, Francisca Velázquez Brieva, Jordi H. Fernández, Ana Mezquida Orti: Presencia de una navaja de afeitar en un enterramiento infantil hallada en Ibiza

09h45 : 6ème séance : Présidence : Enrico Acquaro, Dipartimento di Storie e Metodi per la Conservazione dei Beni Culturali dell’Università degli Studi di Bologna

09h45-10h05 : María Luisa de la Bandera : Iconografía de “la montaña sagrada” en la orfebrería orientalizante de la Península ibérica

Résumé : Las investigaciones arqueológicas y analíticas en las últimas décadas en la Península Ibérica han proporcionado una información novedosa sobre la producción de orfebrería que permiten nuevas valoraciones, ya que el conocimiento que se tenía por el volumen de piezas halladas en los centros coloniales del sur mediterráneo y en toda la Península para el periodo fenicio arcaico, siglos VII-VI a. C. era muy exiguo y además muchos de los tipos de joyas característicos de los centros coloniales fenicios del Mediterráneo eran desconocidos. En la actualidad podemos decir que la mayor parte de los tipos y esquemas simbólicos de la orfebrería fenicia y púnica que era conocida en el ámbito colonial extrapeninsular, se detecta en también en Península Ibérica.En este trabajo recogemos un esquema iconográfico de una gran carga simbólica que se desarrolla de manera aislada, o en composiciones complejas, en colgantes o pendientes, como es el símbolo de “montaña” en la producción de orfebrería en la Península Ibérica, tanto en espacios coloniales, como indígena [Trayamar (Málaga), Cádiz, Medellín (Badajoz), Les Casetes (Villajoyosa, Alicante), La Angorrilla (Alcalá del Río, Sevilla)]. Esta representación en relieves de amuletos, aunque dentro de un esquema general, es diversa en cuanto a la técnica de producción y al estilo, en algunos amuletos incluyendo elementos ajenos al prototipo (La Angorrilla); o incluyendo el tipo en joyas de estructura distinta como placas de diademas (Giribaile, Viches-Jaén).En el análisis de sus formas y estilos hacemos algunas consideraciones sobre la relación que podría establecerse entre los cambios en el estilo, o en la presencia de distintos elementos, no solo con la producción en talleres diversos, sino a un nivel superior, con las preferencias religiosas de las comunidades que las utiliza en sus ajuares funerarios.

10h05-10h25 : Monique Longerstay : Pour un répertoire exhaustif de l’iconographie des haouanet

10h25-10h45 : Gener, José María; Navarro, María de los Ángeles; Pajuelo, Juan Miguel; Torres, Mariano : Bullae de arcillas del siglo VIII a.C. de las excavaciones del solar del Cine Cómico (Cádiz)

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11h30 : 7ème séance : Présidence : María Luisa de la Bandera, Profesora de Arqueología. Universidad de Sevilla

11h30-11h50 : Lourdes Prados Torreira : El tema del Heroe y el Leon y su evolucion en la P. Ibérica

Résumé : En diversos objetos del llamado período orientalizante peninsular, se muestra la imagen del héroe que se enfrenta al león. Se trata de una conocida imagen del mundo oriental que llega a la Península Ibérica a través de diferentes soportes. Entre los objetos más conocidos, se encuentra el famoso cinturón en oro procedente del conjunto de La Aliseda (Cáceres) ; o la placa de hueso figurada, perteneciente posiblemente a una cajita, procedente de la necrópolis orientalizante del área de Carmona (Sevilla). Estas tumbas fueron excavadas por G.Bonsor a comienzos del s. XX, quien vendió sus materiales a la Hispanic Society de N York y que, en la actualidad tras su restauración, se encuentran en depósito en el Metropolitan Museum de esta ciudad. Este motivo, sin embargo, dentro de la P. Ibérica irá evolucionando de forma que, durante la llamada Cultura Ibérica, veremos que se mantiene el tema oriental, pero se sustituye el león por el lobo, animal mucho más próximo a la realidad peninsular. Así, podemos interpretar el monumento heroico de El Pajarillo (Jaén), o las diversas representaciones en cerámica figurada, principalmente del área levantina peninsular.

11h50-12h10 : María José López Grande, Francisca Velázquez Brieva, Jordi H. Fernández, Ana Mezquida Orti: Representaciones de estructuras funerarias y cultuales en los amuletos púnicos

Résumé : En la amplia tipología que ofrecen los amuletos egipcios y púnicos documentados en las zonas del entorno del Mediterráneo afectadas de la influencia semita, existen ejemplares denominados “cipos”, “tabletas”, “aras” y “placas con remates” que creemos pueden entenderse como evocaciones de altares, estelas y otros elementos cultuales propios del ámbito funerario. Estas representaciones esquemáticas, limitadas al pequeño formato propio de los amuletos, indican el valor sagrado y espiritual de los motivos representados que sin duda estuvieron cargados de importantes connotaciones apotropaicas y vinculados con la esperanza de la perduración de la esencia humana más allá de la muerte.Entre este grupo de amuletos queremos llamar la atención sobre un tipo concreto próximo en su morfología a los llamados “cipos” pero claramente diferenciado por un remate apuntado, de forma piramidal, en la parte opuesta a la base. Abordaremos la significación de este modelo a partir de la presentación de un ejemplar inédito procedente de Ibiza.

14h30 : 8ème séance : Présidence : Mohamed Sghaier Ghanem, Université de Constantine

14h30-14h50 : Giorgio Affanni, M.G.Amadasi, Annie Caubet, S.M.Cecchini, E.Fontan, F.Poplin et F.Venturi: The Ivories of Arslan Tash: the Study and Publication Project

Résumé : The French archaeological mission conducted by F. Thureau-Dangin in the course of two campaigns in 1928 revealed at Arslan Tash an Assyrian palace and a building called “Bâtiment aux ivoires”, where a collection of fine carved ivories was discovered.The Musée du Louvre, the Bologna University and the DGAM of Syria are engaged in a joint project for the study and the publication of the Arslan Tash ivories in the Musée du Louvre and in the Archaeological Museum of Aleppo. The ivories will be studied in relation to other pieces attributed to Arslan Tash on stylistic grounds, acquired on the antique market by various museums.

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14h50-15h10 : Elisabeth Fontan et François-Jean-Baptiste Humbert : Des ivoires phéniciens inédits. Nouvelles recherches sur le site d’Arslan Tash (Syrie)

Résumé : à la fin du mois de juin 1928 sur un site de haute Syrie, proche de la frontière turque, nommé Arslan Tash, le Père Augustin Barrois faisait une découverte sensationnelle: un remarquable ensemble de plaquettes d’ivoire sculptées .Le père dominicain, envoyé par l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, appartenait à la mission dirigée par le conservateur du Louvre François Thureau-Dangin. Les fouilles mirent au jour un palais provincial. Assyrien Les ivoires furent découverts après le départ de Thureau-Dangin dans un bâtiment voisin du palais appelé de ce fait le «Bâtiment aux ivoires».Un second lot, de moindre qualité, y fut recueilli lors de la deuxième et dernière campagne à l’automne de la même année.Selon la réglementation en vigueur à l’époque du mandat les ivoires ont été partagés entre le Musée d’Alep et le Musée du Louvre. Six plaquettes qui ne figurent pas dans la publication de 1931 sont conservées à l’Ecole Biblique. Elles sont demeurées inédites jusqu’à ce jour.

15h10-15h30 : Martin Almagro Corbea, Torres Mederos et Mme Lopez –lorenzo : Les ivoires phéniciens de Medellín et les relations entre Phéniciens et Tartessiens

Résumé : Dans la nécropole tartessien de Medellín (Extremadura, Espagne) qu’on vient de publier, on a découvert un des plus riches ensembles d’ivoires «phéniciens» de la Méditerranée Occidentale. Son analyse stylistique et iconographique a permis de préciser sa datation et signification et, au même temps, il met la question de la profonde pénétration des croyances phéniciennes dans la société tartessien. Tartessos a assimilé la religion et la mythologie phéniciens de la même façon qu’Étrurie et Rome ont assimilé la religion et la mythologie grecques jusqu’à former part du «monde classique». Ce fait, très mal compris jusqu’au pressent, est essentiel pour comprendre quelques aspects très discutés dans l’actualité, comme la croissante confusion des tombes et des sanctuaires tartessiens avec ceux des phéniciens, dû a son apparence externe. Cette profonde relation entre les tartessiens et les phéniciens de l’Occident a dû impliquer des processus d’alliance et des amphictionies politiques, car autrement on peut pas comprendre l’étroite relation des cités tartessiennes avec Gadir et les autres villes phéniciennes de la Péninsule ibérique. Cet étroite relation idéologique entre les phéniciens et la société Tartessien permet comprendre beaucoup mieux le profonde rayonnement culturel du monde phénicien.

16h00 : 9ème séance : Présidence : José Luis López Castro, Universidad de Almería

16h00-16h20 : Ana Gomez diaz : La Colección Bonsor y la cultura fenicio-púnica

Résumé : La importancia y el interés de las investigaciones arqueológicas llevadas a cabo por Jorge Bonsor en el suroeste de la península ibérica sobre la colonización fenicia, se hicieron patentes en las conclusiones recogidas en su obra: “Las colonias agrícolas prerromanas del Valle del Guadalquivir” y en la posterior campaña de excavaciones que emprendió en el archipiélago de las Islas Scilly en Gran Bretaña. Toda la documentación generada en las diferentes campañas arqueológicas, así como, la mayoría de los vestigios recuperados en ellas, pasaron a engrosar la que posteriormente se conocería como “Colección Bonsor” que se custodia y expone desde principios del siglo XX en el Castillo de Mairena del Alcor, Sevilla.La trascendencia de este trabajo unida a la innovadora museografía de la

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que fue objeto en el citado museo y la conservación de la documentación generada en su archivo personal, sitúan a esta colección como un elemento clave a la hora de realizar estudios sobre este período histórico.

16h20-16h40 : Maria Belen Deamos et Teresa Chapa Brunet: Escultura en piedra en el ambito fenicio de la Peninsula Iberica

16h40-17h00 : Gioacchino Falsone, Lions attacking bulls. A monumental sculpture from Motya and its significance in Punic art and culture

Résumé : One of the art themes widespread in Sicily and the Punic West is animal contest. Scenes of this genre pf Oriental origin seem to have been quite popular at Motya where they appear in various media. One of the best examples is the well-known group of two lions attacking a bull. This monumental sculpture consists of two large sandstone blocks worked in the round and fitting together, with a common rectangular base (ca. 1.80 long). The representation is quite dramatic: while the dying bull, seen in profile to the left, is fallen on the forelegs, its head lying on the ground in frontal view, the two lions are shown jumping on its back in a symmetric posture, their heads side by side, both mauling their prey and clutching the bull´s head and its hind-leg in a violent action. Manuscripts, as yet unpublished, kept in the Palermo Municipal Library tells that the sculpture was uncovered by Baron R. Alagna on the island of St. Pantaleo near Marsala in the summer 1793. The two blocks were carried by boat across the lagoon and then, inland, on mule-drawn karts to the Marsala Town Hall, where they were exhibited for over a century. However, in 1911 they were brought back to Motya, where have been kept in the local Museum until today.The lions-and-bull sculpture was first mentioned by various authors during the 19th century (Schubring, Schöne, Coglitore and others). Cavallari suggested that it was an architectural sculpture, probably decorating the North Gate of the ancient city. However, its exact find-spot on the island is unknown. The best comprehensive account was later given by Whitaker (1921), who considered the find “an archaic Phoenician sculpture” of the 6th century B.C. This view was maintained until a few years ago, when a new interesting hypothesis was suggested. On the basis of striking parallels in Greek architectural reliefs, M. Mertens-Horn considered the Motya sculpture as the work of a Greek Sikeliot master of the early 5th century B.C.In the present paper we shall attempt to trace the origin and pedigree of the lions and bull iconography: is the Motya find a Phoenicianizing masterpiece, a Greek-influenced locally produced monument or an Orientalizing Sikeliot work of art?

17h45 : 10ème séance : Présidence: Josette Elayi, CNRS Paris

Architecture :

17h45-18h05 : Jean-Paul Morel : Les blocs d’architecture de Byrsa (secteur B), reflets des vicissitudes d’un quartier de Carthage

Résumé : Dans le secteur B de la fouille de Byrsa à Carthage ont été mis au jour des centaines de blocs de grand appareil en grès, souvent stuqués en totalité ou en partie, vestiges d’une architecture élaborée et relativement

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luxueuse de la première moitié du IIe siècle avant notre ère. Il s’agit probablement de la moisson la plus abondante de tels éléments qui ait été effectuée dans le monde punique. On doit remarquer en particulier le grand nombre des blocs se rapportant à des colonnades édifiées dans un style mi-dorique, mi-oriental. S’il est difficile, à cause du saccage effectué par les soldats de Scipion, de restituer avec certitude les bâtiments — apparemment des demeures — auxquels appartenaient ces pierres, on peut du moins proposer des hypothèses à cet égard et s’interroger sur la mise en œuvre de ces éléments lithiques en liaison avec d’autres matériaux tels que le bois et le pisé.En outre, ce gisement de pièces d’architecture jette d’intéressantes lueurs sur des événements, petits ou grands, qui ont affecté ce quartier de Carthage au cours du IIe siècle. Avant même la destruction de 146, les emplacements où gisaient ces blocs, le traitement de leur surface et certaines autres observations suggèrent notamment une première destruction catastrophique d’un ou plusieurs édifices (due à la présence sous-jacente de tombes mal remblayées ?), suivie d’une reconstruction négligée et probablement hâtive, où les blocs de grand appareil ne sont plus utilisés qu’en remploi, peut-être au moment même du siège final par les Romains.

18h05-18h25 : David Bea Castaño, Jordi Diloli Fons, Samuel Sardà Seuma et Manuel Pérez Gutiérrez, Architecture, banquet et expression du pouvoir : le cas du Turó del Calvari (Vilalba dels Arcs, Terra Alta, Tarragona)

Résumé : Dans le nord-est de la péninsule ibérique, le site de Turó Calvari (Vilalba dels Arcs, Tarragone, Catalogne) (580-550 avant JC) est un des contextes qui offrent meilleures possibilités pour évaluer le poids des influences orientalitzantes dans les processus sociaux qui conduisent à l’émergence de les prèmieres élites. Le site se compose d’un bâtiment unique, isolé et d’architecture ostentatoire, qui concentre un nombre important d’éléments de balisage liturgique (kernoi, autels portables, vaisselle inspiré par les modèles phéniciennes, amphores de vin) ce qui indique probablement l’existence d’un site différentiel avec certaines fonctions spécialisées, qui semblent être clairement lié à contrôler les cycles cerimoniales et les stratégies de promotion sociale offertes par la gestión des rituels de commensalité.

18h25-18h45 : Fernando Prados Martínez, Arquitectura iberopúnica. Una nueva lectura à partir de los monumentos funerarios

Résumé : Dans notre communication nous aborderons le sujet des influences puniques en Péninsule Ibérique, concrètement dans le secteur du Sud-Est (ancienne région de la Contestanie) à partir de l’analyse architectonique des monuments funéraires. Ce sujet est devenu aujourd’hui un référant authentique pour expliquer plusieurs des processus de formation et d’évolution des sociétés ibériques. Aussi pour pouvoir prouver qu’il existe des traits culturels et des patrons sociaux partagés entre ibères et puniques depuis des dates lointaines, déjà même au moment de la naissance de la propre culture ibérique aux environs du VIe siècle av. J.-C. Il s’agit d’une ligne de recherche qui fournit des résultats remarquables dans le cadre de l’archéologie espagnole. L’avancement de la recherche aidera à mieux caractériser la tradition constructive ibérique et à tenter de la comprendre dans le cadre d’un panorama culturel punique.

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Jeudi 12 Novembre 2009 08h15 : 11ème séance : Présidence : Raimondo Zucca, Université de Sassari

Numismatique :

08h15-08h35 : Josette Elayi A.G. Elayi : Un nouveau trésor d’Arwad du 4e s. av. notre ère

Résumé : Ce nouveau trésor comprend 83 monnaies en argent, dont 78 sont des sicles et des divisionnaires de la cité phénicienne d’Arwad (Syrie). C’est le 12e trésor aradien et le 84e trésor phénicien que nous avons déjà publiés. Il contient notamment des monnaies très rares et trois types d’inscriptions monétaires : légendes, contremarques et graffiti. Il est utile pour éclairer l’histoire de la cité à l’époque perse et pour le corpus du monnayage aradien d’époque perse que nous préparons. Summary: This new hoard consists of 83 silver coins, 78 of which are shekels and fractions minted in the Phoenician city of Arwad (Syria). This is the 12th Aradian hoard and the 84th Phoenician hoard that we have already published. Among others, it contains very rare coins and three kinds of monetary inscriptions: official inscriptions, countermarks and graffiti. This hoard is helpful for our knowledge of the history of the city during the Persian period and for the corpus of the Persian period coinage of Arwad that we are preparing.

Archéométrie :

08h35-08h55 : Mahmoud Alsayed : La vigne et ses produits à l’époque phénicienne

Résumé : La tradition vinicole ougaritique comme représentante de la culture syro-palestinienne, peut être considérée comme le prédécesseur de la culture phénicienne du Ier millénaire av. J-C qui a été étendue par toute la Méditerranée jusqu’à atteindre la péninsule Ibérique. Ce ne sont pas les Phéniciens qui ont introduit la vigne au Nord de l’Afrique, mais ils ont pu grâce à leurs contacts avec les civilisations de l’Anatolie, d’Egypte, de la Mésopotamie et de la Syrie où on a très tôt domestiqué la vigne, introduire de nouvelles espèces de vigne domestique et de nouvelles techniques de la vinification. Ils ont planté leurs vignes sur les contreforts montagneux et les plateaux.Les données archéologiques permettent d’affirmer que le commerce du raisin sec a atteint une grande importance au premier millénaire avant notre ère grâce aux Phéniciens qui ont étendu sa popularité. Elles montrent également que ce trafic commercial maritime de vin transitait principalement par trois villes qui donnent sur la mer méditerranéenne : Tyr, Carthage et Gadir. Le vin était un élément important dans la médecine et le culte, il était l’objet d’offrandes. La valeur sociale du vin se manifeste dans la cérémonie qui entoure sa consommation. Enfin, le vin rouge a pu probablement posséder une valeur funéraire à l’époque phénicienne.

08h55-09h15 : Dominique Frère et Laurent Hugot : PERHAMO, Un programme de recherche sur les parfums et onguents de Méditerranée occidentale

Résumé : Le programme de recherches PERHAMO (Parfums et Résidus Huileux Archéologiques de Méditerranée Occidentale), lauréat de l’Agence Nationale de la Recherche, a pour objectif la connaissance des techniques, usages et échanges des huiles parfumées et onguents en Méditerranée occidentale du VIIIe s. av. J.-C. jusqu’à la fin de l’empire romain.

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Cette étude pluridisciplinaire, accordant autant d’importance au contenant qu’au contenu, permet d’apporter des réponses aux questions essentielles concernant les dimensions technique, culturelle et économique du parfum. L’identification des composants des parfums est au cœur de cette problématique et est abordée grâce à des analyses chimiques et ADN de 200 échantillons prélevés dans des vases phénico-puniques, grecs, étrusques et romains. Nous désirons comprendre les modalités et la chronologie des transferts technologiques au sein de la Méditerranée occidentale et connaître les raisons qui procèdent aux choix techniques ou symboliques de tels ou tels ingrédients d’origine minérale, végétale ou animale. De même, l’objectif est d’observer le rôle d’acculturation que joue le parfum dans l’espace méditerranéen sur plusieurs siècles, dans une période historique fondamentale qui voit s’affirmer les cultures phénicienne, grecque et étrusque. Dans un second temps, la confrontation entre l’usage du parfum en Méditerranée orientale et son usage en Méditerranée occidentale permettra d’observer des faits culturels qui nous apprennent beaucoup sur les processus d’évolution de différentes sociétés et sur l’élaboration de leurs valeurs sociales, politiques et religieuses respectives.

09h45 : 12ème séance : Présidence : Joan Sanmartí, Université de Barcelone

09h45-10h05 : Dirk Paul Mielke et Sonja Behrendt: Archaeometric Investigations by Neutron Activation Analysis on Phoenician Pottery from the Iberian Peninsular and Morocco

Résumé : L’Institut Archéologique Allemand Madrid et le Centre Curt-Engelhorn d’Archéometrie à Mannheim (Allemagne) ont amorcé en collaboration avec nombreux excavateurs un nouvel projet pilot d’analyses de céramique phénicienne. Dans ce projet, pour la première fois, la céramique phénico-archaique de la Péninsule Ibérique et du Maroc a été étudiée d’une façon comparative avec de techniques des sciences naturelles. Environ 230 échantillons de 14 sites importants ont été analysées, qui représent presque toute la marge des formes de la céramique phénicienne. Avec ces analyses nous avons gagné, aussi pour la première fois, une base scientifique considerable pour l’identification des centres de production aussi que pour la reconstitution des relations commerciales et la caractérisation des importations. Par conséquent, le projet offre une contribution importante pour la connaissance de la vie quotidiènne et de l’échange dans les agglomérations phéniciennes de l’ouest.

10h05-10h25 : Susana Carpintero Lozano: Nuevas Aportaciones al estudio de l’arqueométaurgiea del sureste de la peninsula ibérica. La factoria fenicia de Abdera

Résumé : Nuestra propuesta se centra en el estudio arqueometalúrgico de los materiales metálicos del asentamiento fenicio de Abdera (Adra, Almería, España). Contando con una metodología de análisis adecuada como es la Difracción de Rayos X (DRX), se ha conseguido determinar la composición de una interesante selección de los restos exhumados en el yacimiento a través de las diferentes campañas de excavación desde 1970 llegando hasta el 2006, mostrando la presencia del proceso completo de extracción, transformación y producción de diversos metales como son el hierro, el bronce y el plomo y de sus respectivas técnicas. El análisis de estas piezas pretende demostrar la importancia de los metales en el desarrollo del proceso colonial de la zona en su contexto económico-productivo, y su conexión con la importante zona minera de

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Gádor, también en la provincia de Almería. Este estudio intenta ser una nueva aportación en el progresivo estudio que se está desarrollando en la actualidad en yacimientos fenicios con restos de actividad metalúrgica en la Península Ibérica.

10h25-10h45 : Alicia Perea et Martina Renzi : SEM/EDX analysis of the orientalizing Jewellery in the villajoyosa area (Alicante, Spain)

Résumé : A recent discovery in the Alicante province (Spain) has changed the panorama of the interaction between phoenicians and native people in the area. La Fonteta (Guardamar, Alicante) settlement is only one of the new archaeological sites, including some necropolis which have rendered extraordinary funerary remains. Les Casetes and Poble Nou necropolis, inside the urban area of Villajoyosa (Alicante), are two of these. Rich and very rich burials with silver and gold objects of Phoenician origin have come to light, which can be dated to between the 7th and 6th centuries B.C.We present results of the elemental analysis with Scanning Electron Microprobe (SEM-EDX) of a set of silver and gold objects, and a microstructural and analitical study of soldering and other technological processes in filigree and granulation work.

Villes, Comptoirs, Urbanisme :

11h30 : 13ème séance : Présidence : Elisabeth Fontan, musée du Louvre, Paris

11h30-11h50 : Francisco J. Núñez Calvo: The chronology of Tyre Strata IV to I

11h50-12h10 : Sabine Fourrier : La ville de Kition (Chypre) du Xe au IVe siècle av. J.-C

Résumé : Kition est l’une des rares villes de Chypre à connaître une occupation continue du Bronze Récent à l’Âge du Fer. La tradition en fait une colonie de Tyr et, la ville est le centre, à l’époque classique, d’un important royaume phénicien. Pourtant, de nombreuses questions restent en suspens : quelle est la nature de l’occupation du site avant l’arrivée des Phéniciens ? Peut-on mettre en évidence, sur le terrain, une implantation coloniale ? Selon quelles modalités, et à quel rythme, se développe la ville ? L’étude topographique du site, dans le cadre d’un nouveau programme de SIG développé par la mission française de Kition, en repérant des marqueurs (présence de remparts, de sanctuaires, d’habitats et de nécropoles organisés) et en décelant des phases de développement urbain, permet d’apporter quelques éléments de réponse. Elle permet ainsi de mieux évaluer la place de Kition, à la fois dans l’histoire de l’île à l’époque des royaumes, et dans celle de la colonisation phénicienne.

12h10-12h30 : Jean-Yves Monchambert et Anne-Sophie Dalix : «Port commercial et arrière-pays à Byblos».

14h30 : 14ème séance : Présidence : Antonino Di Vita, Académie de Lincei, Rome

14h30-14h50 : José Suárez Padilla, Leticia Salvago Soto et Bartolomé Mora Serrano : Nuevas aportaciones a la topografía de la Málaga fenicia en época arcaica: las excavaciones del antiguo edificio de Correos

Résumé : Las novedades sobre la arqueología fenicio en la ciudad de Málaga se concentran en los importantes descubrimientos en el sector más

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occidental de la ciudad antigua, especialmente en el entorno del actual Museo Picasso Málaga. Las excavaciones llevadas a cabo en el antiguo edificio de Correos y Telégrafos – hoy Rectorado de la Universidad de Málaga – han permitido constatar un ambiente de ocupación fenicio datable en la segunda mitad del siglo VII a.C..Entre los materiales cerámicos más significativos destacan los contenedores con ánforas tipo T.10.1.2.1., junto a pithoi y jarras de cuello, así como numerosos fragmentos de platos de engobe rojo y cuencos de diversa tipología. No faltan tampoco ollas de borde vuelto a torno y a mano, estas últimas de tipología indígena, con decoraciones impresas e incisas. El conjunto presenta pastas con desgrasantes esquistosos que permiten indicar su muy problable producción en la propia Bahía de Málaga o, a falta de estudios de detalle, dentro del ámbito de Andalucía Oriental. Se cuenta con algunas importaciones, entre las que destacan fragmentos de ánforas áticas «a la brosse». El conjunto se fecha genéricamente en la segunda mitad del siglo VII a.C.Estos restos tienen la interesante particularidad de estar asociados a restos constructivos que podrían ponerse en relación con la más que probable ocupación en época fenicio-púnica de la colina de la Alcazaba de Málaga en su sector meridional, para lo que, hasta ahora, sólo se contaba con algunos indicios de épocas muy posteriores.

14h50-15h10 : Ana Arancibia, Vincente Marcos Sanchez- Moreno, Lorenzo Galindo San Jose, Maria del mar Juzgado Navarro et Miguel Roger Dumas Penuelas: Génesis y consolidación del asentamiento fenicio de la Bahía de Málaga

Resumé : Las nuevas aportaciones a través de la arqueología de gestión, nos dibujan un panorama diferente al hasta ahora conocido para el momento de colonización fenicia en la Bahía de Málaga. El hallazgo y el estudio de nuevos yacimientos vinculados a este proceso que entronca directamente con el Bronce Final y su continuidad hasta época romana. Es el caso del yacimiento fenico de la Rebanadilla y la necrópolis asociada de Cortijo de San Isidro, localizados en la obra del aeropuerto de Málaga, en la margen derecha del Guadalhorce cerca de su desembocadura, que nos indica la llegada de gentes del Mediterráneo Oriental y Central en momento tempranos, y la consolidación posterior de Malaka como ciudad fortificada fenicia a traves de las investigaciones realizadas en la excavación del Museo Picasso y Cister 3.The new contributions achieved through management archaeology draw us a different perspective so far unknown about the Phoenician colonization of The Bay of Málaga. The findings and their studies of new archaeological sites linked to this process, embeds directly with the Latter Bronze Age and its continuity until the Roman Era. This is the case of the Phoenician archaeological site of The Rebanadilla and the associated necropolis of The Cortijo de San Isidro. Placed, both, about Malaga’s airport building surroundings and located at the Guadalhorce River’s right margin, near its river mouth, shows us the arrival of the Oriental and Central Mediterranean people at early stages as well as the later consolidation of Malaka as a Phoenician fortified city. These facts are revealed through the researches carried out at the Picasso Museum and at 3, Cister Street archaeological sites located in Málaga, Spain.Key Words : Final Bronze Age, Phoenician, necropolis, fortification, archaeological settlement, Malaka.

15h10-15h30 : José Luis López Castro et Belén Alemán Ochotorena: Altos de Reveque: un nuevo asentamiento fortificado fenicio en el Sureste de España

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Résumé: Altos de Reveque es un asentamiento fortificado con una muralla de doble paramento y compartimentos interiores situado en la vertiente suroriental de la Sierra de Gádor, a pocos kilómetros de la costa, en la actual provincia de Almería. Por los datos arqueológicos disponibles, su construcción pudo tener lugar en la segunda mitad del siglo VI a.C. En la comunicación se defiende la hipótesis de su vinculación a la ciudad fenicia occidental de Abdera, en relación con el control a los recursos mineros y agrícolas de la zona, así como por su extraordinaria posición estratégica.

16h00 : 15ème séance : Présidence : Valérie Matoïan, Université Lyon 2 et CNRS et Maison de l’Orient et de la Méditerranée 16h00-16h20 : Pablo Atoche Pena et Mª. Ángeles Ramirez Rodriguez, Le site de Buenavista, un établissement humain Phenicien-punique à Lanzarote (Îles Canaries) (circa 960-360 B.C.)

Résumé : Nos travaux archéologiques sur le site de Buenavista démontrent la présence d’un ancien établissement humain, avec une significative stratigraphie, qui fournissent des importantes données, qui pourraient contribuer à fixer la chronologie et le contexte culturel des premières étapes de la présence humaine dans l’ île.Parmi le matériel récupéré, en outre de l’abondante céramique à la main, sont mis en évidence plusieurs fragments modelés au tour et des objets métalliques phénicien-punique, premiers objets de cette origine récupérées aux Îles Canaries et qui constituent la confirmation de l’hypothèse à l’appui de la participation sémite pendant la découverte et colonisation de l’archipel.Resumen: Nuestros trabajos arqueológicos en el sitio de Buenavista (Lanzarote) han puesto al descubierto la presencia de un notable y muy antiguo asentamiento, con una significativa secuencia estratigráfica de la que procede una abundante información trascendente de cara a fijar la cronología y determinar el contexto cultural que acompañó durante el primer milenio a.n.e. los primeros momentos de la ocupación humana de la isla.Entre los registros materiales recuperados, además de la abundante cerámica a mano, destacan varios fragmentos de artefactos cerámicos modelados a torno y objetos metálicos de procedencia fenicio-púnica, primeros de esa clase que se localizan en Canarias y que constituyen una confirmación de la hipótesis que defiende la participación semita en el proceso de descubrimiento y colonización del archipiélago.

16h20-16h40 : Ivan Negueruela Martínez : Urbanisme barcide à Cartagène

Résumé : Pendant les soixante –dix dernières années d’étude sur la Carthagène Punique, de multiples fouilles archéologiques ont été réalisées, celles-ci permettent seulement d’avoir une idée tres partiale sur l’orientation des rues principales. Malheureusement on ne connaît ni le tracé de la muraille, ni ceux d’aucun édifices civils, religieux ou militaires, et encore moins l’aspect général de la ville. La trouvaille la plus importante de ces soixante-dix dernières années fut la découverte en 1990 d’un morceau de la muraille punique au lieu-dit «La Milagrosa».Depuis l’an 2000 l’auteur propose que les structures rupestres des flancs de la butte du «Molinete» correspondent au palais d’Asdrubal que cita Polibe. D’autre part il existe des restes similaires sur la butte de «La Conception». Et les dernières destructions du Centre Historique ont laissé à découvert d’énormes structures en terrasses à côté des buttes de «Despeñaperros» et du «Monte Sacro».

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L’ensemble de ces données permettent d’envisager que les cinq buttes (ou coteaux) de la ville furent taillées en terrasses et que les rues s’adaptèrent à celles-ci: le resultat fut une ville littéralement taillée dans la roche.

16h40-17h00 : Piero Bartoloni : Nouvelles données sur la Sardaigne phénicienne et punique.

17h45 : 16ème séance: Présidence: Mansour Ghaki, Institut National du Patrimoine, Tunisie

17h45-18h05 : Raimondo Zucca : Le origini della citta di Tharros (Sardegna)

Résumé : Nella comunicazione sono prese in considerazione le documentazioni più arcaiche della presenza fenicia nell’ isola di Mal di Ventre, nel Sinis e a Tharros, in funzione dell’ analisi del paleo paesaggio ed in particolare del primitivo approdo ora fissato nel bacino più occidentale della laguna di Mistras. Si Prenderanno in considerazionè i dati più arcaici delle due necropoli fenicie a cremazione (Torre Vecchia e San Giovanni) e del tofet.

18h05-18h25 : Elisa Pompianu: Incontri culturali nella Sulky fenicia

Résumé : Grazie alle ricerche archeologiche che si svolgono annualmente a partire dal 2001 nell’area del Cronicario, unitamente ai risultati delle precedenti indagini degli anni ottanta si delineano con sempre maggior concretezza le varie fasi coloniali di Sulky a partire dalla sua fondazione. Nello specifico si parlerà di alcune stratigrafie risalenti proprio ai primi decenni di vita della città, in cui è possibile percepire con molta chiarezza l’importanza della componente indigena nuragica sin da questi momenti precoci. Allo stesso tempo, grazie alle testimonianze di cultura materiale, è possibile osservare da un lato il legame con la madrepatria orientale, dall’altro i rapporti con la Penisola Iberica. Grazie a queste testimonianze quindi si conferma l’importanza di Sulky come crocevia dei commerci fenici nel Mediterraneo centro-occidentale.

18h25-18h45 : Antonella Unali: Sulky punica: nuovi dati dall’abitato

Vendredi 13 Novembre 2009 08h15 : 17ème séance : Présidence : Maria Giulia Amadasi Guzzo, Università La Sapienza. Rome

08h15-08h35 : Ida Oggiano et Massimo Botto: Nuove indaginine nell’ insediamento fenicio-punico di Pani Loriga

Résumé : L’intervento illustrerà i risultati delle indagini condotte dall’Istituto di Studi sulle Civiltà Italiche e del Mediterraneo Antico (ISCIMA) del Consiglio Nazionale delle Ricerche nell’insediamento fenicio-punico di Pani Loriga. Le nuove ricerche riprendono le attività avviate da Ferruccio Barreca e Gianni Tore a cavallo degli anni Sessanta e Settanta del secolo scorso, che avevano portato alla luce ampi settori dell’abitato e delle due necropoli: quella di età fenicia ad incinerazione e quella di età punica con inumazioni in camere scavate nella roccia. Gli scavi dell’ISCIMA si sono concentrati in due settori della collina: l’uno sul pianoro collocato sul lato meridionale dell’altura (Area A) e l’altro sul suo versante settentrionale (Area B).

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L’area A, già parzialmente indagata negli anni Settanta, ha restituito i resti dell’abitato di età punica, che si impostava direttamente sul bancone roccioso con nuclei di ambienti di forma allungata aperti su assi stradali regolari. Lo scavo di uno dei vani ha fornito importanti informazioni sull’edilizia privata (tecnica costruttiva in crudo, dati metrologici, articolazione delle unità abitative tra spazi aperti e chiusi). Lo scavo integrale di uno degli ambienti ha consentito di ricostruirne uno spaccato della vita dell’abitato visto che sono stati ritrovati, integralmente conservati, i piani pavimentali coperti dal materiale in posto sigillato dal crollo di un elevato in crudo eccezionalmente ben documentabile.La datazione dei reperti (anfore commerciali quasi integralmente ricostruibili, pentole, coppe, piatti, supporti) consentono di datare la vita all’abbandono repentino dell’area intorno al V secolo e una parziale rifrequentazione dell’area in età ellenistica. Riguardo all’Area B, collocata in un settore dell’altura mai indagato in precedenza, i dati raccolti permettono di distinguere due fasi di frequentazione in rapida successione cronologica: la prima concentrata a cavallo del VI secolo, in cui ancora labili sono gli indizi di strutture, che testimonia una considerevole estensione dell’abitato già in epoca fenicia; la seconda fase, presenta invece caratteri di monumentalità sia in relazione ai moduli degli ambienti sia alla tecnica edilizia degli stessi, che attestano un forte impegno costruttivo da imputarsi verosimilmente all’importanza strategica rivestita dal sito sin dalle fasi iniziali della presenza cartaginese in Sardegna. Grazie agli scavi è stato possibile mettere in luce un grande edificio di forma quadrangolare irregolare (11/11,70 m x 9,30/9,60 m) orientato a Nord secondo gli angoli e suddiviso in tre ambienti di forma rettangolare. La struttura realizzata nei filari di base con tecnica composita, in cui risulta comunque dominante l’utilizzo di piedritti e grandi blocchi squadrati, sembra essere definitivamente abbandonata nel corso del V secolo.

08h35-08h55 : Enrico Caruso, Urbanisme carthaginois en Sicile: de Lilybée à Drepanon

08h55-09h15 : M. C. Cusenza, P. Di Maria, C. Greco, R. Giglio, M.G. Griffo et P. Vecchio: Un esempio di archeologia urbana: l’area archeologica di San Girolamo a Marsala. Nuovi dati sulla fase punica dell’abitato lilibetano

Résumé : Lo scavo urbano all’interno dell’area dell’ex chiesa di San Girolamo (2005-2007) ha messo in luce, per la prima volta a Marsala in maniera compiuta e documentata, una parte di abitazione appartenente alla fondazione punica della città, tradizionalmente collocata nella prima metà del IV secolo a.C.E’ stato, infatti, identificato un ambiente rettangolare dotato di pavimenti realizzati con battuti durissimi di sabbia di calcarenite e i cui muri erano costituiti da blocchi di calcare, rozzamente sbozzati e legati con una malta di argilla rossastra. Allo stato attuale, non è possibile definire l’estensione di questa unità abitativa appartenente all’epoca della nascita di Lilibeo; è certo, però, che gli edifici successivi rispettarono l’orientamento di questo primitivo vano e che, quindi, fin dalla fondazione della città furono stabilite le regole e le direttrici di sviluppo dell’intero impianto urbano anche per i secoli successivi.Lo scavo ha fornito altri elementi importanti per la ricostruzione della vita di Lilibeo; la ceramica rinvenuta negli strati più antichi ha permesso di collocare la prima frequentazione di questo settore della città di epoca punica nella seconda metà del IV secolo a.C. Dopo circa un secolo (metà del III secolo a.C.) e per tutto il II secolo a.C., l’intero settore viene trasformato in un isolato al cui interno trovano posto, probabilmente, diverse abitazioni ed edifici.

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09h45 : 18ème séance : Présidence : Carlo Tronchetti, Conservateur du musée national de Cagliari

09h45-10h05 : Rossella Giglio : Lilibeo (Marsala): le novità archeologiche

Résumé : Una rassegna preliminare dei risultati degli scavi effettuati a Marsala nell’area del Parco archeologico dell’antica Lilibeo, nel corso di questi 10 anni, che si inseriscono in un piano di ricerca, progettato e condotto con il coordinamento scientifico della scrivente, e che risultano fondamentali nella ricerca e nella valorizzazione del territorio di Marsala, con la rimessa in luce della griglia stradale della città punica, del decumano massimo e dei successivi impianti sepolcrali (tombe bizantine con iscrizioni dipinte in lingua greca), delle fortificazioni puniche lungo la costa e dello sbocco a mare del fossato, e delle statue marmoree della Venere Callipige e di Iside.

10h05-10h25 : E. Acquaro: Ricerche a Mozia punicaRésumé : La «rifondazione» che Cartagine attua dalla fine del VII secolo a.C. in alcune colonie fenicie d’Occidente collocate in punti strategici del suo programma mediterraneo, e che affida all’invio di proprÎ cittadini che costituiranno gli ‘m delle città raggiunte dall’interesse politico della metropoli, investe anche Mozia e lascia tracce significative nell’impianto urbano devastato nel 397 a. C. dai Siracusani.A tale ambientazione “cartaginese” si fa riferimento nel dar conto dell’ultime ricerche condotte nel mese di giugno 2009 nell’area nord-orientale della «casa dei mosaici» dalla Missione dell’Università di Bologna, in collaborazione con la Soprintendenza per i Beni Culturali e ambientali di Trapani, la Fondazione J.Whitaker e il Consorzio Universitario della Provincia di Trapani. Fra i dati emersi si presentono alcune considerazioni sui resti architettonici di spolio, sulla decorazione musiva e sui testimoni che definiscono l’apertura di una porta nel circuito murario. The «re-foundation» of Phoenician colonies, set in strategic areas within Carthage’s program of territorial expansion in the Mediterranean area, upon which Carthage embarked since the end of the 7th century B.C. by sending there some of its citizens who would become the ‘m of the cities involved in the political interests of the metropolis, encompassed also Motya as attested by strong evidence in the urban area ravaged by Syracusans in 397 B.C. To such a Carthaginian outline we refer presenting the latest research carried out in June 2009 in the north-eastern area of the «house of mosaics» by the Expedition of the University of Bologna , in cooperation with the Soprintendenza per i Beni Culturali e ambientali at Trapani, the J.Whitaker Foundation and the Consorzio Universitario della Provincia di Trapani. New evidence that will be presented includes some considerations about reused architectural fragments, mosaic decoration and the evidence attesting to the construction of a gate in the wall circuit.

10h25-10h45 : Lorenzo Nigro, Recent discoveries at Motya (2006-2009): from the Phoenician origins to the replanning of the city in mid 6th century BC, Results of Rome “La Spienza” expedition excavations

Résumé : Rome “La Sapienza” Expedition to Motya, in cooperation with J. Whitaker Foundation and Trapani Superintendence, carried on its work during seasons 2006-2009 in four different areas in the Phoenician-Punic island of Western Sicily: completing the exploration of the Temple of the Kothon (Area C), identifying a circular temenos including the temple and the related sacred pool (the kothon); bringing to light three major residencies on the western (Area D) and eastern (Area B) slopes of the acropolis, and reaching pre-Phoenician and Early Phoenician layers

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in several stratigraphic soundings; exposing the West Gate, the Western Fortress, a huge building on the north-western shore of the island, and a small shrine (“Astarte’s Shrine”) in Area F.

11h30: 19éme séance : Présidence: Naïdé Ferchiou, Institut National du Patrimoine, Tunisie

11h30-11h50 : Luis Barros: Aspects orientalisants de la ville d’Almaraz, Almada (Portugal)

Résumé : Les fouilles menées depuis 1988 dans la Quinta do Almaraz révélé l’existence d’une ville avec un fort substrat autochtone et une grande influence et la présence Orientalizante, en particulier dans les locaux Phénicia de l’embouchure du Tage . Il est sans doute l’un des plus importants espaces urbains de la côte atlantique et a fourni des milliers d’articles et de l’éco faits ont permis la construction d’une image de la vie, les compétences et l’économique, sociale et économique entre siècle. VIII et III, en Colombie-Britannique. Le particulier qui se distinguent les tombes des chiens, déjà importante en nombre et en graffiti motif lié à la rivière et la mer, avec la représentation de bateaux et de poissons.La ville de Almaraz, nom actuel, n’a pas encore de révéler de nombreux détails qui ont un rôle décisif pour la connaissance de la fin de l’Age du Bronze et l’Age du Fer des peuples autochtones et leurs relations avec les Phéniciens, Carthage et l’ensemble de la Méditerranée

11h50-12h10 : Fethi Chelbi : Recherches sur la topographie carthaginoise à l’époque punique

12h10-12h30 : Boutheina Maraoui Telmini: Découverte des latrines à Carthage (Bir Massouda)

Résumé : Les fouilles tuniso-belges dans le secteur sud de Bir Massouda (Carthage), ont permis de mettre au jour, pour la première fois dans un quartier résidentiel, trois structures pouvant être interprétées comme des latrines/ puits perdus. Leur chronologie s’étend du milieu du Ve siècle av. J.-C. jusqu’à la destruction de la métropole punique. Dans deux cas il s’agit de structures aménagées dans le sol, dont les parois sont soigneusement construites avec de la pierre, datant du milieu du Ve siècle et du milieu du IVe siècle av. J.-C. Le troisième exemple consiste à un remploi d’amphore incrustée dans le sol, faisant partie d’un espace domestique qui remonte à la première moitié du IIe siècle av. J.-C. Cette découverte permet de documenter, dans l’état actuel de notre connaissance, le début de l’adoption par les Puniques de Carthage d’un nouveau système de collecte des déchets humains et autres détritus. Dans notre communication nous présenterons, de point de vue architectural, l’ensemble de ces installations ainsi que le matériel archéologique permettant de les dater.

14h30 : 20ème séance : Présidence : Annie Caubet, Musée du Louvre, Paris

14h30-14h50 : Sami Ben Taher: Le site punique de Ghizène (Jerba): nouvelles recherches, nouvelles données

Résumé : La fouille que nous avons menée à Rhizène – un site côtier du Nord-est de l’île de Jerba – nous a permis de découvrir les vestiges puniques les plus anciens de l’île. Il s’agit d’un puits construit avec des pierres sèches qui devrait dater du VIe s. av. J.-C. chronologie à attribuer à la plus ancienne fréquentation du site dans l’état actuel de la documentation. En ce qui concerne le matériel céramique, son étude laisse voir une forte présence de productions carthaginoises et une grande diversité des origines

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géographiques des autres poteries importées des deux bassins: oriental et occidental de la Méditerranée. Du bassin oriental on peut signaler la présence de quelques fragments du Levant et de la Grèce orientale. Quant au bassin central et occidental il est représenté par des fragments de Malte, de Sicile, de la Grande Grèce et de la côte andalouse. Ce constat nous incite à nous interroger sur la nature d’un tel établissement qui – à s’en tenir aux enseignements céramiques - semble avoir servi de plaque tournante au commerce méditerranéen de l’île. Rhizène pourrait avoir joué le rôle d’un comptoir phénicien ou d’une échelle dans le commerce à longue distance entre la Phénicie et l’extrême Occident.C’est ainsi qu’on peut expliquer aussi la grande présence de céramique carthaginoise. En effet, la métropole punique ne pouvait rester guère en dehors de cet itinéraire maritime très fructueux.

14h50-15h10 : Nabil Kallala, Joan .Sanmarti, Joan Ramon-Torres, R.Alvarez, B.Maraoui et C.Belarte: Les relations entre Althiburos et Carthage d’après les fouilles récentes

15h10-15h30 : Naïdé Ferchiou: Recherches sur le site d’Apisa Maius à l’époque punique

16h00 : 21ème séance : Présidence : Victor Guerrero, Facultad de Filosofía y Letras, Palma

16h00-16h20 : Antonino Di Vita: L’urbanistique hellénistique et les mausolées puniques de Sabratha, produits d’un syncrétisme culturel

Résumé : Libere dal pesante vectigal annuale pagato a Cartagine - tra 7 e 9 tonnellate d’argento - Leptis e con essa Oea e Sabratha acquistano, dopo Zama, indipendenza commerciale e ricchezza in maniera sempre crescente. Lo dimostra il fatto che i monumenti che fra il II secolo a.C. ed il I d.C. arricchiscono questi antichi scali fenicio-punici sono tutti opera di ricchissimi privati e si collocano ora al centro di vere città anche urbanisticamente moderne.A due clan importanti vanno attribuiti i mausolei A e B di Sabratha, riproduzioni puniche di monumenti medio-ellenistici perduti - e perciò particolarmente significative - realizzati nello stile che per comodità chiamiamo “barocco”. Dati anche gli intensi precedenti rapporti intercorsi fra Cartagine e l’Egitto è da Alessandria soprattutto che viene l’input sia per la realizzazione della nuova Sabratha sia per la costruzione di questi due mausolei a pareti concave che, posti su una via verso l’interno, segnavano un ingresso monumentale alla città. Si tratta di monumenti che però hanno in molti dettagli una schietta impronta punica e ci appaiono espressione di una Mischkiiltur in cui cultura ellenistica e tradizione punica sono state assimilate da una personalità - l’autore di essi -certamente di spicco e di sicura estrazione locale. Come il realizzatore dei due mausolei anche gli urbanisti che programmano a ridosso dei vecchi quartieri punici l’espansione della Sabratha tardo-ellenistica si rifanno a modelli greci, in questo caso alla maniera ippodamea di costruire città, recepiti ancora una volta attraverso Alessandria e le città della Cirenaica (ad esempio Tolemaide).

16h20-16h40 : Mohamed Sghaier Ghanem : La Cirta numidienne : Origine et identité

16h40-17h00 : Paloma Bueno Serrano et Juan A. Cerpa Niño: Gadeira : a través de los nuevos descubrimientos realizados en el Cerro del Castillo de Chiclana (Cádiz)

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Résumé : Los recientes hallazgos arqueológicos en el casco antiguo de la ciudad de Chiclana han aportado nuevos datos sobre la colonización fenicia en la bahía de Cádiz. El importante descubrimiento de un recinto amurallado, correspondiente al primer momento de la misma y de la creación de factorías en contexto peninsular, supone un avance significativo para el conocimiento de la organización territorial del momento y una nueva fuente de datos para la investigación arqueológica e histórica actual. El hecho de que ahora sean tres los enclaves fenicios existentes en la bahía gaditana: Cádiz, Chiclana y Doña Blanca (en El Puerto de Santa María), permite una mejor interpretación de los textos griegos, que denominaban a esta zona como Gadeira y al templo de Melkart, también ubicado en Chiclana, como “puerta de Occidente”. En esta comunicación se exponen los resultados de las excavaciones arqueológicas, presentando tanto la cultura material recuperado como los inmuebles exhumados.The recent archeological findings in old uptown Chiclana have contributed new data about the Phoenician settlements in the Cádiz Bay. The important discovery of a fortified enclosure, in sinchrony with the first Phoenician colonization and also with the creation of factories within the peninsular context, constitutes a significant advance in the present settlements in the Bay area, Cádiz, Chiclana and Doña Blanca, allows us a more achúrate interpretation of the Greek text Vich refered to this location as Gadeira and the Melkart temple as the “gate to the West”.

17h30 : 22ème séance : Présidence : Massimo Botto, Istituto di Studi sulle Civiltà italiche e del Mediterraneo antico - CNR

17h45-18h05 : Carmen Aranegui et H. Hassini : Niveaux puniques et maurétaniens à Lixus (Larache)

18h05-18h25 : Abdelaziz El Khayari et Dirce Marzoli: Mogador/Kernè aux frontières du monde connu

18h25- 18h45 : Enrique Gozalbes Craviot: Nuevos Datos Sobre La Colonizacion Fenicia y Punica en El África Occidental.

Résumé : En los últimos años se han producido nuevas aportaciones al conocimiento de la presencia fenicia en el África occidental. Las mismas se han producido en el terreno conceptual, con la discusión referido al proceso histórico y a las bases económicas que sustentaron esa presencia, en especial en lo referido al concepto de “círculo del Estrecho” acuñado en su día por M. Tarradell. Pero también en estos últimos años se han realizado algunas aportaciones en el terreno de la arqueología de campo, en especial en Lixus, pero que también han permitido la localización de nuevos asentamientos en relación con el medio naútico de los fenicios. A la luz de estos datos se ha aclarado la relación con los recursos del medio en cada lugar, así como la presencia de un fuerte componente indígena en relación con las que se consideraban “colonias fenicias”.

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Les Posters

Mohamed ben Nejma, Des nouveaux éléments architectoniques trouvés à Utique

Sara Contreras Rastrojo, La implantacion Fenicia en la campina sevillana a travès de la ceramica figurativa : El ejemplo en el término municipal de marchena

Résumé : La cerámica figurativa se constituye como un fenómeno singular dentro del mundo orientalizante. Su adscripción al entorno geográfico de Tartessos permite que nos sirva de guía como testimonio del proceso de colonización oriental que sufrió este ámbito geográfico. La excavación del yacimiento de Montemolín y la Prospección del Término Municipal de Marchena posibilitan una visión general de este momento a partir de las cerámicas figurativas halladas en estratigrafía tanto cronológica como espacialmente.Teniendo en cuenta la importante labor desarrollada por otros investigadores sobre este tema, en este trabajo se pretende simplemente dar a conocer nuevas evidencias sobre cerámica figurativa procedentes en las prospecciones efectuadas en el Término Municipal de Marchena y tratar de relacionarnos con los ejemplares exhumados durante las excavaciones de Montemolín, combinando de este modo las posibilidades que ofrece el análisis territorial con los resultados del análisis estratigráfico y la contextualización cultural llevada a cabo en los últimos años por sus excavadores.

David Asensio et Rafel Jornet, La incidencia púnica en una zona de colonización griega en el extremo occidente: el caso de Emporion (Girona, Catalunya) y su territorio circundante

Résumé : El objeto de este trabajo es analizar los indicadores arqueológicos de la incidencia púnica en una zona caracterizada por la presencia de un enclave colonial griego en occidente: la ciudad focea de Emporion. La importante presencia de elementos púnicos como son las ánforas de transporte, pero también cerámicas comunes, muestra un alto grado de influencia en la esfera comercial y económica del área objeto de estudio. Para constatar esta afirmación presentamos los datos, cuantitativos y cualitativos, de la reciente revisión y estudio de conjuntos cerámicos procedentes tanto de los principales núcleos indígenas más próximos al hinterland emporitano (Ullastret, Pontós) como de contextos de la misma Neápolis de Emporion, abrazando un arco cronológico entre los siglos V y III aC.

Ricard Marlasca Martín, José Mª Lopez Garílas et Mª José Escandell, Posibles cultos atmosféricos o geográficos en Eivissa

Résumé : En la isla de Eivissa, se han descubierto diversos lugares relacionados con el culto, especialmente de época púnica. Solo a algunos de estos lugares se les ha considerado unánimemente santuarios, como la cueva de es Cuyeram o illa Plana, en la bahía de la ciudad de Eivissa. En otros casos, se discute que se trate realmente de santuarios debido a las circunstancias de los hallazgos y a sus características. En este poster queremos llamar la atención sobre dos yacimientos de la isla, que interpretamos sin ninguna duda como lugares de culto y, además, que consideramos que podrían haber sido susceptibles de un culto referido a alguna divinidad de tipo atmosférico o geográfico, dadas las características especiales del lugar donde se encuentran.

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Maria Giulia Amadasi, Danila Piacentini, Fiorella Scagliarini, Barbara De Bonis et Alessandro De Bonis, Le iscrizioni fenicie e puniche da Tas Silġ (Malte)

Résumé : Le sanctuaire de Tas Silġ, sur la côte sud-ouest de l’île de Malte, a une histoire millénaire, de l’époque néolithique à la période byzantine. Entre la fin du VIIIe siècle avant J.-C. et le Ier siècle après J.-C. environ, les Phéniciens y installèrent un lieu de culte dédié à la divinité féminine Astarté. La mission archéologique italienne, qui l’a fouillé pendant les années ’60-’70 du siècle dernier, y a retrouvé plusieurs inscriptions d’époque punique exécutées sur pierre, ivoire et os et des milliers de fragments de poterie avec des textes gravés. Sur la plupart il y a des abréviations probables, mais une bonne partie contient des dédicaces à la déesse Astarté. Ces inscriptions ont ainsi permis d’attribuer ce sanctuaire à cette divinité, qui pour les Grecs fut Héra et pour les Romains Junon. Un plan du sanctuaire et des photos des inscriptions repérées dans les campagnes de fouilles sont présentés, accompagnés par des dessins des formes céramiques les plus répandues durant la période punique.

Abdelmalek Slatnia, Aspects de la présence punico-numide dans la région de Guelma

Salwa Bouchareb, Le site de Galâat Bou Sbaâ : Les stèles néopuniques

Silvia Valenzuela-Lamas, Dani López-Reyes, Nabil Kallala, Joan Sanmartí, Influences phénicio-puniques sur l’économie vivrière numide. Le cas d’Althiburos (M’deina, Le Kef)

Résumé : Ce travail présente les premiers résultats archéobiologiques (archéobotanique et archéozoologie) issus de la mission archéologique co-dirigée par l’Institut National du Patrimoine et l’Université de Barcelone sur le site d’Althiburos (M’Deina, Le Kef).L’étude de ces matériaux (fruits, graines, os, coquillages) témoigne de l’existence d’échanges commerciaux continués avec la côte depuis au moins le VIIIème siècle av. J.-C. De même, l’existence d’une arboriculture, ainsi que d’une agriculture céréalière et un élevage bien établis a été constatée à Althiburos depuis le début du premier millénaire av. J.-C. Cette étude représente le premier travail sur l’économie numide basé sur les évidences archéobiologiques en Tunisie.

Alain Olmi, Tanit en Bretagne ; état des lieux

Nicholas Marquez-Grant, Joan Ramon, Los restos humanos de la necrópolis púnica de Ses Païsses de Cala d’Hort (Can Sorà, Ibiza)

Résumé : Los restos humanos de la necrópolis púnica de Ses Païsses de Cala d’Hort (Can Sorà, Ibiza) han proporcionado un mínimo de 75 individuos. Este informe estándar presenta los datos obtenidos sobre el perfil demográfico, la estatura, el estado de salud y enfermedad, patrones de actividad y la dieta de la población.Este estudio proporciona una mayor comprensión del periodo púnico en Ibiza y contribuye al registro osteológico y paleopatológico de Ibiza. En resumen, la población púnica enterrada en la necrópolis de Can Sorà está representada por individuos de ambos sexos y varios grupos de edad. Entre los atributos físicos, cabe decir que la estatura es mediana en los individuos. La variedad de fuentes que nos información acerca de la dieta, indican una dieta homogénea entre la población, basada principalmente en recursos terrestres con especial enfoque en aquellos alimentos compuestos

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de hidratos de carbono y muestra también una consumición mínima de recurso marino. Entre las lesiones patológicas o enfermedades, cabe mencionar algunas lesiones que reflejarían unas condiciones de vida que hubiesen sido desfavorables en algunos casos y para ciertas enfermedades, pero por otro lado un nivel bajo o nulo de violencia.El análisis antropológico de los restos humanos procedentes de la necrópolis púnica de Ses Païsses de Cala d’Hort (Can Sorà) ha proporcionado información sobre el estilo de vida en un contexto rural de época púnica. Los datos relacionados con la demografía y las enfermedades permiten entender cómo los habitantes ibicencos se adaptaron a su entorno. Además, los datos osteológicos amplían nuestra comprensión de las prácticas funerarias y del ritual de enterramiento de las poblaciones del pasado. Los datos antropológicos derivado de los restos óseos humanos en conjunción con otras fuentes de información permite una mejor reconstrucción del panorama económico, político, social, cultural y ecológico del pasado.El análisis antropológico, pues, tenía como objetivo responder las siguientes preguntas: • Cuál era el perfil demográfico de la población? • De qué manera este perfil demográfico nos informa acerca de

la organización del cementerio? • Cuáles eran los atributos físicos de la población? • Cómo eran las condiciones de vida en la Ibiza púnica? • Hay alguna evidencia de violencia en la población? • Cómo se comparan estas poblaciones con otras poblaciones de la misma fecha, en Ibiza y en otros lugares? Por último, se esperaba que el análisis de los restos humanos contribuyera al registro osteológico y paleopatológico de Ibiza y las Islas Baleares en general.

Con el fin de abordar estos objetivos, se debía calcular el número mínimo de individuos y su edad y sexo siempre que fuera posible, y se debía obtener información sobre características físicas como la estatura. También se exploró la presencia (o ausencia) de lesiones patológicas y, en lo posible, se hicieron comparaciones con los datos publicados de otras poblaciones contemporáneas.Este trabajo presenta los resultados del estudio antropológico de los restos hallados en la necrópolis y está dividido en tres partes. La primera parte se refiere a los materiales y métodos empleados. En la segunda parte se exponen los resultados obtenidos y a ella le sigue la tercera parte, que es la discusión e interpretación de los resultados. En esta última parte también se incluirán los datos en comparación con otros obtenidos de Ibiza y la Península Ibérica. Finalmente, las conclusiones proporcionarán avenidas para futuras investigaciones. Past populations in Ibiza relied mainly on land resources as indicated by stable isotope data. Vegetables and cereals were present in the diet as attested by documentary sources and artefactual evidence. In addition, dental caries and calculus indicate some reliance on carbohydrates. Dental wear, especially in the rural area, reveals cupped and oblique wear patterns characteristic of a diet based on cereal consumption and preparation techniques involving mills to grind the grain. However, the extent of consumption of agrarian foodstuffs such as cereals is still unclear. Moreover, meat consumption according to isotope data was high in the Punic period although faunal remains have not been abundant. Meat probably derived from sheep and goat. Pork may have also been consumed, especially since Late Antiquity. In relation to dental caries, children had similar frequencies in both periods and perhaps a similar diet was consumed during the growing years.Consumption of marine protein seems to have been limited, despite documentary evidence indicating the popularity of salted fish and fish

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sauce. This low reliance on marine protein may be associated with the low frequency of torus auditivus (Chapter 5).In relation to the hypothesis, nutrition is not easily inferred. It cannot be confirmed whether the higher meat consumption in Period 1, lower caries and lower calculus rates overall and relatively good oral hygiene (e.g. one abscess) would reflect better health and better nutrition than in Period 2, where there was a greater reliance on carbohydrates. Furthermore, trade in Punic times must have provided the population with a variety of foodstuffs. The apparent abandonment or decline in settlements in Period 2 might have resulted in a lower presence of fresh foods.When periods were compared in more detail, the pattern of protein consumption was very homogenous in the Punic rural population. This revealed that there was no sexual dimorphism in protein consumption assuming both males and females were present. In Period 2, the sample provided a more dispersed distribution. This distribution may reflect different socio-economic backgrounds as can be interpreted by comparing between some of the tomb types in the cemeteries. Variation in this period may have also been influenced by the presence of infants and children amongst the stable isotope data.

Antonio M. Sáez Romero, La geografía económica de Gadir: las áreas alfareras y el modelo urbano

Résumé : La reciente identificación y caracterización arqueológica de los talleres alfareros de época púnica y tardopúnica de la ciudad de Gadir y su inclusión en un modelo articulado de tipo urbano que habría ordenado el espacio de la bahía gaditana al menos desde la etapa de transformaciones del s. –VI plantean ahora la necesidad de reflexionar sobre las características locales “particulares” de dicha estructura urbana no sólo desde el plano meramente territorial o de potencialidad socio-económica, sino también desde la perspectiva de su comparación con otros modelos de implantación urbana y de producción alfarera observados en los principales centros fenicios de Occidente. Trataremos por tanto de ofrecer una síntesis de las nuevas evidencias y planteamientos gadiritas, insertándolas y valorándolas en el marco de las nuevas urbes fenicias generadas al calor de las transformaciones del final de la etapa arcaica.

Béatrice Pasa, Le paysage funéraire en Afrique nord-orientale aux deux derniers siècles avant notre ère : entre traditions et évolutions.

Ignazio Sanna (con il contributo di Carla Del Vais), Ricerche subacquee sistematiche nel tratto meridionale della marina di Nora: materiali arcaici e punici

Ignazio Sanna (con il contributo di Carla Del Vais), Indagini nelle acque del Golgo e dell’area portuale di Cagliari: il quadro dei reperti fenici e punici.

Carla Del Vais, A. Depalmas, Nuove indagini presso il Nuraghe Lugherras di Paulilatino (OR): il santuario di età punico-romana

Carla Del Vais, Anna Chiara Fariselli, R.T. Melis et Ignazio Sanna, Nuove ricerche nella laguna di Mistras (area di Tharros, Cabras - OR)

Résumé : La necropoli settentrionale di Tharros, nota già dall’Ottocento e oggetto d’indagine a partire dagli anni Cinquanta del Novecento, è connotata da tipi tombali e rituali funerari in tutto corrispondenti a quelli della

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necropoli meridionale di Capo S. Marco. Nell’anno in corso sono riprese le indagini a cura delle scriventi al fine di procedere alla documentazione completa e sistematica delle emergenze note, sia di quelle oggetto di scavi archeologici, sia di quelle mai indagate. Oltre alla documentazione grafica e fotografica delle sepolture, sono stati effettuati alcuni sondaggi di scavo al fine i recuperare i dati di contesto in un’area fortemente compromessa dalle ricerche ottocentesche e dall’impianto della borgata di S. Giovanni di Sinis, avvenuto negli anni Cinquanta, che ha determinato la distruzione e l’obliterazione di una parte delle emergenze funerarie.I risultati dell’indagine, in corso di rielaborazione, sono di grande interesse e confermano una sostanziale contemporaneità tra le due necropoli. Per l’età fenicia (VII-VI secc. a.C.), il tipo tombale attestato è la fossa scavata nel banco di sabbia, coperta da lastre litiche e con all’interno il defunto incinerato in deposizione secondaria direttamente sul fondo della stessa, accompagnato dal corredo ceramico e da oggetti d’ornamento. In età punica vengono introdotti nuovi tipi tombali, essenzialmente camere con accesso a dromos e fosse parallelepipede scavate nella roccia. Le sepolture finora documentate, con poche eccezioni, risultavano già violate, in parte probabilmente già in antico a causa della coltivazione delle cave di calcarenite che hanno danneggiato molte delle sepolture puniche. Nonostante ciò, si sono recuperati numerosi manufatti funerari e documentate importanti tracce dei rituali praticati nella necropoli.

Camille Busson et Michel Minor, GREP-Bretagne : Contribution aux recherches et études sur la présence phénicienne et punique en Bretagne (France)

Résumé: Nul ne saurait contester la capacité des Phéniciens de Tyr et de Carthage à affronter les océans pour se forger un empire commercial.L’étain, qui était le pétrole du millénaire précédent notre ère, ne pouvait échapper à leur appétit et nul ne peut imaginer que la route conduisant aux riches gisements de Bretagne se soit arrêtée à Gadir (Cadix). Le périple de l’Amiral carthaginois Himilcon en Atlantique nord nous le rappelle s’il en était besoin. Le Groupe de Recherches et d’Etudes Phénico-Puniques en Bretagne (GREP-Bretagne) qui vient d’être créé a pour vocation de recenser avec rigueur les données historiques, archéologiques, toponymiques et autres mettant en lumière l’empreinte de la présence phénicienne en Bretagne.

Alice Bifarelli, l’usage des coquillages dans les nécropoles phéniciennes et puniques de Sicile et Sardaigne

Foued Essaadi, La métallurgie du fer à Utique : Nouvelles données

Résumé: Les sondages pratiqués ces dernières années dans divers points du site,en vue de documenter davantage la période archaïque de la cité ; ont mis au jour entre autres :des résidus et des scories de fer, des tuyères,et d’autres éléments ; Il s’agit bien de vestiges d’un atelier de traitement de fer. Une étude analytique multidirectionnelle a été engagée depuis, pour caractériser ce traitement, et essayer de le replacer dans son contexte technologique, voire dans son environnement géologique.

Fiammetta Susanna, Nouvelle analyse du sanctuaire d’el Hofra (Cirta): un exemple de sanctuaire punique en Afrique du nord du III s. a.J.-C.

Résumé : Le sanctuaire de El Hofra est le point fondamentale pur la variété et la complexité des éléments, qui sertent pour la compréhension global de la composant religieuse punique dans le territoire numide pendant la période du maximum contact avec l’aire Méditerranéenne et avec Carthage.

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Une nouvelle relecture de sa structure architectonique et une analyse encor plus attentive des données, élaborées sur les objectes de fouille, a permis un meilleur insermentée du sanctuaire, dans le panorama religieuse punique de l’Afrique du Nord et dans la mer Méditerrané, en permissant de comparaisons qui se diffusent jusqu’à la Sardaigne. Cette nouvelle analyse consente ainsi, la compreansion du sanctuaire, en relation avec des autres évidences archéologiques découvertes en son proximité, et son exacte chronologie, pour une plus simple compréhension de son évolution structurale dans l’histoire du site. Une vue plus mirée aussi à son collocation géographique en relation à une possible fonction religieuse fait voire la réalité de cet sanctuaire sous une nouvelle conceptions d’espace religieuse, que est toujours plus évidente dans le domaine punique.

Elisa Lopreite, Il repertorio decorativo nella pittura vascolare punica. Il caso di Tharros

Résumé : Il ricco repertorio dei motivi decorativi di epoca punica attestato a Tharros testimonia delle forti suggestioni provenienti dal mondo greco, mostrando l’impiego di motivi fitomorfi e zoomorfi che tuttavia a Tharros raggiungono elevati livelli di originalità e complessità. Tale tendenza continua almeno fino al III sec. a.C. I moduli decorativi geometrici, di tradizione greco-orientale presenti nella più antica ceramica fenicia e cipriota dell’età del Ferro, pur permanendo durante tutto il periodo punico, cominciano ad attenuarsi sul finire del V sec. a.C, con la sola eccezione delle bande e delle linee, che risultano una costante almeno fino al IV sec. a.C.

Gabriella Sciortino, Material culture and new meanings in the ancient colonial world: the case study of “phoenician skiphoi” and the “euboeian-geometric red slip flat dishes”

Résumé : The interaction between Phoenicians and Greeks is an issue which has generated a long debate. How those two ancient people conceived and developed their mutual relationship constitutes an important aspect of the “colonial encounters” discussion, although the interpretations of the literary and historical sources have always influenced the analysis of this topic. On the contrary, the aim of this work is that to use material culture as a possible key element for reading new realities of colonial spaces and interpreting the meanings which are the result of colonial encounters. Taking the so called “phoenician skiphoi” and the “euboeian-geometric red slip flat dishes” as a case study, I will attempt to explain how material culture can reflect new cultural colonial features. A comparison between these two sets of archaeological data, which are in a complementary relationship with each other, might highlight their material and symbolic meaning as a paradigmatic cultural product of the colonial world.Such a study of these two classes of material such as :

- Postcolonial point of view and its concepts as an interesting alternative for the interpretation of colonial situations in the Western Mediterranean. -Phoenician skiphoi (Greek shapes and Phoenician decoration) proceeding from Phoenician colonial settlements and the euboic-phoenician plates (Phoenician shape and Greek decoration) proceeding from Greek colonial settlements.

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Samedi 14 Novembre 200908h30 : Séance de clôture salle El Mouradi

• Conclusions des travaux

• Désignation du pays organisateur du prochain congrès

• Allocution de ministre du Tourisme

10h30 : Départ vers Carthage et la médina de Tunis ou Kerkouane selon le choix des participants.

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Résumés · 2010-07-04 · 16h40-17h00 : Antonella Mezzolani et Hédi Dridi : Architecture et...

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