Résumé saisonnier Pour les Grand Lacs Hiver 2009-2010 · 2017. 1. 21. · Résumé saisonnier...

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________________________________________________ Résumé saisonnier pour les Grands Lacs – Hiver 2009-2010

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Préparé par le North American Ice Service

Un produit du Service canadien des glaces et du National/Naval Ice Center

Mai 2010

Résumé saisonnier

Pour les Grand Lacs

Hiver 2009-2010

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Table des matière

Aperçu général de la saison 2009-2010 ........................................................................ 3 Lac Supérieur ..................................................................................................................5 Lac Michigan ...................................................................................................................6 Lac Huron ........................................................................................................................ 8 Lac Érié .......................................................................................................................... 10 Lac Ontario ....................................................................................................................11

Table des figures

Figure 1: Couverture hebdomadaire des glaces - tous les lacs ...............................12 Figure 2: Total accumulé de la couverture des glaces - tous les lacs.....................13 Figure 3: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Supérieur.............................13 Figure 4: total accumulé de la couverture des glaces - Lac Supérieur ...................14 Figure 5: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Michigan..............................14 Figure 6: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Michigan....................15 Figure 7: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Huron...................................15 Figure 8: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Huron.........................16 Figure 9: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Érié.......................................16 Figure 10: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Érié ..........................17 Figure 11: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Ontario...............................17 Figure 12: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Ontario ....................18 Figure 13: Anomalies de températures - décembre 2009 à mars 2010 ....................18 Figure 14: Anomalies de températures – décembre 2010.........................................19 Figure 15: Anomalies de températures - janvier 2010 ...............................................19 Figure 16: Anomalies de températures - février 2010................................................20 Figure 17: Anomalies de températures - mars 2010 ..................................................20 Figure 18: Conditions glacielles, Lac Supérieur – mars 2009 et 2010 .....................21 Figure 19: Pont de glace - sud du Lac Huron.............................................................21

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Aperçu général de la saison 2009-2010

Les températures observées pour le mois de novembre ont été généralement supérieures à la normale dans la région des Grands Lacs. Durant la première moitié de décembre, les températures sont descendues jusqu’à près de la normale, sauf dans la région du lac Supérieur, où elles étaient inférieures à celle-ci. Au cours de la seconde moitié du mois, on a observé un fort gradient de température sur les Grands Lacs : les températures ont grimpé au-dessus de la normale sur la partie ouest des Grands Lacs, tandis que sur la partie est, elles sont descendues en dessous de la normale. La prise des glaces sur les Grands Lacs a suivi un cours à peu près normal, sauf dans la région du lac Supérieur où la glace s’est formée à un rythme beaucoup plus lent. Durant la première moitié de janvier, les températures ont été généralement près de la normale, mais elles sont remontées au-dessus de celle-ci pendant la seconde moitié du mois. Par conséquent, la glace s’est formée à un rythme plus lent que d’habitude dans la plupart des lacs, à l’exception du lac Érié, où un épisode de températures froides et de vents relativement calmes vers la fin du mois de janvier a provoqué la formation rapide de la glace et a donné lieu à une couverture glacielle plus importante que la normale. La première moitié de février a été caractérisée par des températures près de la normale sur l’ensemble de la région des Grands Lacs. Le point culminant de la saison des glaces a été atteint pendant la deuxième semaine de février, une semaine plus tôt que la normale. La débâcle a débuté juste après la mi-février lorsque les températures sont remontées au-dessus de la normale. Le fait que le mois de mars a été exceptionnellement doux sur de nombreux secteurs des lacs, et que la glace était généralement plus mince que la normale, a fait en sorte que la débâcle s’est poursuivie à un rythme beaucoup plus rapide qu’en temps normal. En général, le dégagement des glaces sur tous les lacs est survenu deux à trois semaines plus tôt que la normale.

Les conditions glacielles sur les Grands Lacs étaient généralement

favorables par rapport à la normale. Sur les lacs, la couverture totale de glace accumulée pour l’ensemble de la saison des glaces a été près de 50% moindre que la normale. La seule exception était le lac Érié, où le total de glace accumulée était plus ou moins près de la normale. La couverture des glaces dans la deuxième demie de mars sur le lac Huron, incluant la baie Georgienne et le chenal Nord, était la plus faible jamais enregistrée d’après les données du Service Canadien des Glaces (SCG) qui datent de l’hiver 1972-73. En faite, la débâcle sur le lac Huron ne s’est jamais produite à un rythme si accéléré. La couverture glacielle sur le lac Supérieur vers la fin mars était aussi la plus basse jamais observée. Bien que les conditions glacielles étaient beaucoup plus favorables que la normale, une situation problématique est survenue dans la partie sud du lac Huron vers la mi-février. Des vents du nord-ouest ont poussé de la glace de lac moyenne et épaisse vers l’extrémité sud du lac Huron et par la suite un pont de glace s’est formé (figure 19) près de l’embouchure de la rivière

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Sarnia. La situation, qui a duré quelques semaines, a causé quelques ennuis à l’industrie du transport maritime.

Les figures 1, 3, 5, 7, 9 et 11 illustrent l’évolution de la couverture glacielle sur une base hebdomadaire pour l’ensemble de la saison des glaces, et ce, pour tous les lacs et pour chaque lac individuellement. Les figures 2, 4, 6, 8, 10 et 12 illustrent la couverture totale de glace accumulée pour l’ensemble de la saison, encore une fois pour tous les lacs et pour chaque lac individuellement. Les figures 13 à 17 montrent les tendances de températures pour la saison des glaces et pour chaque mois pris individuellement. Des analyses hebdomadaires ou quotidiennes des glaces sont disponibles aux deux adresses suivantes :

http://www.ice.ec.gc.ca/app/WsvPageDsp.cfm?ID=1&Lang=fre

http://www.natice.noaa.gov/ (anglais seulement)

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Lac Supérieur Les températures ont été supérieures ou très supérieures à la normale dans la région du lac Supérieur au cours des deux dernières semaines de novembre. Il n’y avait donc pas de glace dans le lac à la fin du mois. Les températures ont été près des normales au cours de la première semaine de décembre, mais une vague de froid au cours de la deuxième semaine a contribué à la formation de glace de lac mince dans les baies Black et Nipigon et de glace de lac nouvelle dans certaines des baies abritées de la rive sud-ouest du lac. Les températures ont été légèrement inférieures à la normale au cours de la troisième semaine de décembre, mais ont été supérieures ou très supérieures à la normale au cours de la dernière semaine du mois, et on n’a donc pas observé de formation importante de glace. À la fin de décembre, les conditions glacielles accusaient un retard de quelques jours à une semaine par rapport à la normale. Les températures près de la normale au cours de la première moitié de janvier ont permis la formation de glace dans la baie du Tonnerre, de même que le long de la rive sud du lac Supérieur. Les températures très douces enregistrées au cours de la troisième semaine du mois ont toutefois résulté en la fonte de la glace nouvellement formée. De la glace s’est tout de même formée à nouveau le long des rives nord et sud du lac au cours de la dernière semaine du mois de janvier lorsque les températures sont retombées près des normales saisonnières. Les conditions glacielles à la fin de janvier accusaient tout de même un retard de deux à trois semaines par rapport à la normale. Il convient de noter qu’à cette période, la baie Poisson-Blanc était toujours principalement en eau libre. Habituellement, la baie est couverte de glace au cours de la deuxième semaine de janvier. Au cours de la première moitié de février, les températures ont été généralement légèrement supérieures à la normale, soit juste assez douces pour empêcher toute formation importante de glace. Un peu de glace s’est formée au cours de la période, mais les conditions glacielles accusaient toujours un retard d’environ trois semaines par rapport à la normale dans la plupart des secteurs à la mi-février. Le seul changement notable au cours de la première moitié de février a été observé dans la baie Poisson-Blanc, qui est devenue entièrement couverte de glace. Les températures sont demeurées supérieures à la normale au cours de la seconde moitié de février et la formation de glace est demeurée peu importante. De la glace de lac nouvelle s’est étendue sur la section ouest du lac au cours de la troisième semaine de février, mais a fondu quelques jours plus tard. Si on fait abstraction de la glace dans les baies, dont la baie Poisson-Blanc, et le long de certaines portions des rives sud et nord, le lac Supérieur se trouvait principalement en eau libre ou libre de glace à la fin de février. La figure 18

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permet de comparer les conditions glacielles au cours de la première semaine de mars 2009 et 2010. Les températures ont été encore une fois douces au cours de la première moitié de mars, ce qui s’est traduit par une diminution graduelle de la couverture glacielle au cours de cette période. Presque toute la glace mobile qui était présente dans le lac au cours de la première semaine de mars avait fondu au milieu du mois. Malgré les températures douces, la glace dans la baie Poisson-Blanc s’est consolidée juste avant la mi-mars. Vers la mi-mars, la couverture glacielle dans le lac Supérieur était la deuxième plus basse jamais observées à cette période de l’année (1987 était la plus basse). Les températures ont diminué légèrement au cours de la seconde moitié de mars, mais sont demeurées supérieures à la normale. La glace dans la baie du Tonnerre s’est fracturée peu après la mi-mars, et la baie se trouvait principalement en eau libre à la fin du mois. Seule exception : une zone de glace consolidée persistait à l’extrémité nord-est de la baie. La glace dans la baie Poisson-Blanc n’est pas demeurée consolidée pendant très longtemps et s’est fracturée au cours de la troisième semaine de mars; grâce aux températures douces, la baie se trouvait en eau libre à la fin du mois. À la fin de mars, la seule glace toujours présente dans la région était consolidée à l’extrémité nord-est de la baie du Tonnerre et dans la majeure partie des baies Black et Nipigon. À la fin de mars, la couverture glacielle dans le lac Supérieur était la moins importante jamais observée par le SCG. La glace a quitté l’extrémité nord-est de la baie du Tonnerre, de même que la baie Black, au cours de la deuxième semaine d’avril, et la baie Nipigon une semaine plus tard. En général la débâcle sur le lac Supérieur est survenue trois semaines plus tôt qu’à l’habitude.

Lac Michigan Les températures de l’air ont été plus douces que la normale sur le lac Michigan au cours de la deuxième moitié de novembre mais près de la normale au début de décembre. Les deux premières semaines de décembre, on a constaté les premiers signes de formation de glace sur les parties nord des baies de Noc, sur les parties sud de la baie Green, et sur les parties sud de la Grande baie Traverse. À la mi-décembre, les conditions demeuraient propices à la formation et à l’expansion de la glace et l’on observait de la glace de lac nouvelle sur la majeure partie du sud de la baie Green, juste au sud de la baie Sturgeon, dans les baies de Noc, et les secteurs longeant la rive nord, à l’ouest des détroits de Mackinac. Les températures près des normales ont persisté sur l’ensemble du lac Michigan pendant la seconde moitié de décembre, ce qui a permis à la glace de poursuivre son expansion. À la fin de 2009, on observait des conditions de glace normales sur l’ensemble du lac. La glace sur les deux baies de Noc et

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sur les parties à l’extrême sud de la baie Green était maintenant consolidée avec de la glace de lac mince. La concentration et l’épaisseur de la glace ont augmenté rapidement au cours des deux premières semaines de janvier pendant lesquelles des températures près de la normale ont été enregistrées dans la région. La baie Green est devenue entièrement couverte de glace et l’englacement progressait dorénavant dans la majeure partie nord-est du lac, de l’île de Beaver vers le nord-est. De plus, on a observé des concentrations élevées de glace de lac sur de nombreux secteurs longeant les rives ouest et sud durant ces deux semaines. On pouvait alors observer une bande de glace plus épaisse qui s’était formée le long des rives entre Michigan City et Chicago. Jusqu’à la mi-janvier, les températures sporadiquement supérieures à la normale combinées aux vents d’ouest persistants ont entrainé un déplacement marqué de la glace le long des rives ouest vers les eaux plus chaudes du centre du lac, ce qui a causé la fonte et la détérioration du pack. En outre, ces vents ont poussé la glace se trouvant sur la partie ouest de la baie Green vers la partie est de la baie. Malgré la formation importante de glace au cours des deux premières semaines du mois, les conditions glacielles à la mi-janvier étaient inférieures à la normale, en particulier dans la partie nord-est du lac. Les températures enregistrées au cours de la seconde moitié de janvier étaient en moyenne supérieures à la normale, en particulier dans la moitié nord du lac. Au cours de cette période, la couverture de glace sur le lac est devenue bien en-dessous de la normale pour ce moment-là de l’année. À la fin du mois, la glace couvrait les entrées ouest des détroits de Mackinac et l’ensemble de la baie Green; toutefois, les conditions à ces deux endroits étaient bien inférieures aux valeurs moyennes. À ce moment-là, on continuait de signaler une bande de glace de lac mince et nouvelle le long des rives sud et ouest qui s’étendait de Michigan City à Milwaukee. Les températures sur l’ensemble du lac Michigan au cours de la première moitié de février sont demeurées relativement près de la normale, voire légèrement inférieures à celle-ci sur la moitié sud du lac. Les températures légèrement plus froides que la normale sur l’ensemble des parties sud du lac ont engendré des concentrations de glace supérieures à la normale le long de la plupart des rives. La bande de glace de lac nouvelle et mince entre Michigan City et Chicago était maintenant devenue de la glace de lac moyenne et mince. La baie Green était entièrement recouverte de glace, mais on a observé une épaisseur de glace plus mince et un pack mobile, ce qui indique que les conditions glacielles étaient inférieures à la normale lorsqu’on les compare à la moyenne pour cette période de l’année. Malgré les températures près de la normale, la concentration de glace dans le quadrant nord-est du lac Michigan était également inférieure à la normale. Les conditions dans les détroits de Mackinac étaient bien en-dessous de la moyenne puisque la glace n’était pas consolidée à cette période et qu’il n’y avait pas de glace dans la Grande baie

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Traverse. Bien qu’on ait observé des concentrations de glace plus élevées que la normale sur la moitié sud du lac, la couverture de glace générale sur l’ensemble du lac à la mi-février était inférieure à la normale. Dans la seconde moitié du mois, les températures ont augmenté au-dessus de la normale sur la partie nord du lac alors que la moitié sud a encore une fois connu des températures légèrement plus froides que la normale. Un changement de direction des vents a fait en sorte que la majeure partie de la glace le long des rives est et ouest a gagné des eaux plus chaudes, ce qui a favorisé la fonte des glaces durant cette période. À la fin du mois, la moitié sud du lac contenait seulement une petite bande de glace de lac moyenne et mince entre Michigan City et Chicago. Dans la moitié nord du lac, on a continué à observer des conditions de glace bien inférieures à la normale, ce qui a contribué de manière importante à la diminution de la couverture totale de glace accumulée à moins de 50 % de la normale à la fin du mois. Dans la première moitié de mars, les températures bien au-dessus de la normale ont eu des répercussions sur toute la région, surtout sur la moitié nord du lac. Au cours de la première semaine de mars, la glace a commencé à fondre et la débâcle est survenue assez rapidement. Vers le milieu du mois, il ne restait qu’une zone de glace de faible envergure le long de la rive sud, juste à l’ouest des détroits de Mackinac. La baie Green est demeurée consolidée, au sud de l’île Chambers; cependant, on a observé que la fonte de la glace dans la baie avait commencé dans les eaux juste au nord de l’île Chambers, dans les parties intérieures de la baie. On pouvait toujours observer une bande de glace de lac moyenne et mince qui se détériorait le long de la rive sud, entre Michigan City et Chicago. Les températures douces ont persisté lors de la seconde moitié du mois, ce qui s’est traduit par une fonte rapide et continue de la glace sur l’ensemble du lac. À la fin de mars, toute la glace, à l’exception d’un peu de glace de lac épaisse encore en place sur les rives de l’extrême nord des baies de Noc et de la baie de Sturgeon, avait fondu, laissant tout le lac en eau libre. Le lac était en eau libre et libre de glace deux semaines plus tôt que la normale. Selon les données consignées sur les glaces, la couverture accumulée totale de glace en 2009-2010 est la plus basse enregistrée depuis l’hiver 2005-2006.

Lac Huron Les températures douces enregistrées au cours de la seconde moitié de novembre ont été suivies par des températures près de la normale pendant les deux premières semaines de décembre. À la mi-décembre, on a signalé la présence de glace sur la rivière St. Mary et dans la baie Saginaw, ainsi que dans les baies abritées le long de la rive nord-est de la baie Georgienne, ce qui

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représente une situation près de la normale. Des températures près de la normale au cours de la seconde moitié de décembre ont permis la formation de glace à un rythme qui correspond à la normale, et les conditions glacielles à la fin de 2009 étaient tout près de la normale.

Malgré des températures près de la normale ou légèrement en-dessous de celle-ci, la formation de glace est demeurée peu importante dans le lac Huron au cours de la première moitié de janvier. Par conséquent, les conditions glacielles accusaient un retard d’une semaine à 10 jours par rapport à la normale et la couverture glacielle était à peu près de moitié inférieure à ce qu’elle est normalement à la mi-janvier. Les températures sont remontées au-dessus de la normale au cours de la seconde moitié de janvier. Peu de formation de glace a été observée pendant ces deux semaines-là, à l’exception d’une bande de glace qui s’est formée le long de la rive nord-est de la baie Georgienne. À la fin de janvier, la couverture glacielle sur le lac Huron était toujours à environ 50 % de sa valeur normale.

Au cours de la première moitié de février, les températures sont

demeurées relativement près de la normale. Ceci a permis la formation et l’expansion de la glace, à un point tel que, à la mi-février, la couverture glacielle s’approchait de sa valeur normale. Cependant, l’épaisseur de la glace était beaucoup moins importante que la normale, étant donné qu’une bonne partie de la couverture glacielle était composée de glace de lac nouvelle et mince. Les températures sont remontées au-dessus de la normale pendant la seconde moitié de février, ce qui a provoqué la fonte de la majeure partie de la glace de lac mince qui s’était formée pendant la première moitié du mois. En fait, la couverture glacielle a diminué d’environ 50 % au cours de la seconde moitié de février (figure 7). D’après le SCG, qui recueille des données sur la glace depuis l’hiver de 1972-1973, la couverture glacielle à la fin de février arrivait en quatrième place en termes de couverture la moins étendue. Notons que dans la partie centrale du chenal Nord les glaces étaient encore mobiles à la fin de février. Normalement, le centre du chenal devient consolidé juste après la mi-janvier. Des conditions de glace inhabituelles se sont développées au cours de la seconde moitié de février. Des vents persistants du nord-ouest ont consolidé la glace le long de la rive sud du lac Huron et un pont de glace s’est formé près de l’embouchure de la rivière Sarnia (figure 19). Ce pont est resté en place pendant quelques semaines, compliquant ainsi la navigation.

. Pendant la première moitié de mars, le temps était particulièrement doux,

surtout sur la moitié nord du lac, et la débâcle s’est poursuivie à un rythme rapide. La majeure partie de la glace a fondu pendant la première moitié de mars, la seule exception étant une zone de glace de lac épaisse qui était encore présente à l’extrémité sud du lac et à l’embouchure de la rivière Sarnia (figure 14). À la mi-mars, la baie Georgienne était principalement libre de glace et la glace était toujours mobile dans la partie centrale du chenal Nord. Ces deux

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événements ne se rencontrent pas fréquemment. Étant donné que les températures sont restées au-dessus de la normale pendant la deuxième moitié de mars, la débâcle s’est déroulée rapidement et il restait très peu de glace dans le lac Huron à la fin de mars. À ce moment-là, de la glace était encore présente uniquement dans les baies le long de la rive nord-est de la baie Georgienne et aux deux extrémités du chenal Nord. En fait, la couverture glacielle sur le lac Huron à la fin de mars était la moins importante jamais observée par le SCG. Le reste de la glace a fondu pendant les premiers jours d’avril. La couverture de glace accumulée pour l’ensemble de la saison (figure 8) était la quatrième moins importante jamais enregistrée.

Lac Érié Les températures ont été supérieures à la normale au cours de la seconde moitié de novembre, puis près de la normale au cours de la première moitié de décembre. À la mi-décembre, on pouvait noter la présence de glace dans la partie est du lac Ste-Claire et le long des rives du bassin Ouest, ce qui correspond à la normale. De la glace s’est encore formée au cours de la semaine suivante, mais le bref réchauffement des températures et les vents forts qui ont soufflé juste après Noël ont détruit la majeure partie de la glace. À la fin de décembre, on observait moins de glace qu’à l’habitude dans le lac Ste-Claire et le bassin Ouest. À cette période, le lac Érié était principalement libre de glace, ce qui est normal. Au cours de la première moitié de janvier, les températures ont été généralement inférieures à la normale, sauf pendant une période de quelques jours juste avant la mi-janvier où elles ont été au-dessus de la normale. Il y a donc eu une formation glacielle modérée à rapide au cours de la première semaine de janvier. À la fin de la première semaine du mois, la couverture glacielle était plus importante que la normale. Une semaine plus tard, toutefois, la couverture glacielle était redevenue inférieure à la normale en raison des températures douces qui ont causé la fonte d’une bonne partie de la glace nouvellement formée. Le lac Ste-Claire et le bassin Ouest sont, pour leur part, demeurés couverts de glace. La douceur des températures au cours de la troisième semaine de janvier a empêché la formation de quantités importantes de glace. Les températures ont été relativement froides au cours des cinq derniers jours de janvier, et la glace s’était donc étendue à la majeure partie du lac Érié à la fin du mois. À ce moment-là, la couverture glacielle était supérieure à la normale, mais la glace était plus mince qu’à la normale. Les températures sont demeurées relativement près de la normale au cours de la première moitié de février, et le lac Érié est donc demeuré presque entièrement couvert de glace. La couverture glacielle demeurait supérieure à la normale, mais la glace était généralement plus mince qu’à la normale dans le lac

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Érié, le lac Ste-Claire et le bassin Ouest. Au cours des deux dernières semaines de février, les températures sont demeurées près de la normale, mais le réchauffement normal des températures moyennes a empêché la formation de quantités importantes de glace. Sur le lac Érié, la saison des glaces a atteint son point culminant un peu avant la mi-février ce qui est peu près normal. En raison des vents dominants d’ouest à nord-ouest pendant presque toute la deuxième moitié de février, la glace a dérivé vers la rive sud du lac, de sorte qu’à la fin du mois, la moitié sud du lac était couverte de glace de lac moyenne compactée. À ce moment-là, la moitié nord du lac, ainsi que le secteur nord du bassin Ouest, étaient en eau libre. Les températures ont été relativement près de la normale au cours de la première semaine de mars; par contre, elles ont été bien au-dessus de la normale pendant la deuxième semaine. En ce qui concerne la couverture glacielle, on a observé peu de changement pendant la première semaine de mars. L’augmentation naturelle des températures moyennes, combinée à des températures bien au-dessus de la normale durant la deuxième semaine de mars, a provoqué une diminution considérable de la couverture glacielle. À la mi-mars, une étroite bande de glace de lac moyenne était présente le long de la rive sud du lac. À ce moment-là, le bassin Ouest et le lac Ste-Claire étaient principalement en eau libre, à l’exception d’une zone de glace de lac épaisse à l’extrémité sud du lac. Le reste de la glace dans le lac Ste-Claire et le long de la rive sud du lac Érié a fondu graduellement pendant la deuxième moitié de mars. La couverture totale de glace accumulée était légèrement inférieure à la normale (figure 10).

Lac Ontario Les températures ont été supérieures à la normale au cours de la seconde moitié de novembre et de la première moitié de décembre dans la région du lac Ontario. À la mi-décembre, le lac Ontario était pratiquement libre de glace, celle-ci n’étant présente que dans la baie de Quinte. De la glace s’est formée dans les baies de la rive nord-est du lac, de même que dans la partie ouest de la Voie Maritime du Saint Laurent, en raison des températures qui ont été inférieures à la normale, au cours de la seconde moitié de décembre. Autrement, le lac Ontario était libre de glace à la fin de 2009. Au cours de la première moitié de janvier, les températures près de la normale ont permis la formation de glace additionnelle le long de la rive nord-est du lac Ontario, et les conditions glacielles sont demeurées quasi normales. La glace dans la baie de Quinte s’est consolidée au début du mois. Au cours de la troisième semaine de janvier, les températures douces et les vents forts du sud au sud-ouest ont détruit en grande partie la glace le long de la rive, à l’extrémité nord-est du lac Ontario. De la glace s’y est formée à nouveau à la fin du mois, lorsque les températures ont chuté sous les normales saisonnières.

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Les températures sont demeurées généralement près de la normale au cours de la première moitié de février. De la glace a continué à se former à l’extrémité nord-est du lac Ontario, mais à la mi-février, le reste du lac était libre de glace, sauf le long du rivage, où il était en eau libre. La majeure partie de la glace mobile qui se trouvait dans la partie nord-est du lac a fondu au cours de la seconde moitié de février, lorsque les températures ont grimpé bien au-dessus de la normale. La tendance suivie par les températures au cours de la seconde moitié de février s’est maintenue au cours de la première moitié de mars. La glace mobile qui se trouvait dans la partie nord-est du lac a donc fondu au cours des premiers jours de mars. La glace dans la partie ouest de la Voie Maritime du Saint-Laurent s’est fracturée au cours de la première semaine de mars et a fondu au cours de la deuxième semaine du mois. La glace dans la baie de Quinte s’est fracturée et a fondu au cours de la troisième semaine de mars. La glace a complètement disparu de la section nord-est du lac Ontario de deux à trois semaines plus tôt qu’à l’habitude.

Figure 1: Couverture hebdomadaire des glaces - tous les lacs

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Figure 2: Total accumulé de la couverture des glaces - tous les lacs

Figure 3: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Supérieur

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Figure 4: total accumulé de la couverture des glaces - Lac Supérieur

Figure 5: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Michigan

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Figure 6: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Michigan

Figure 7: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Huron

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Figure 8: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Huron

Figure 9: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Érié

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Figure 10: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Érié

Figure 11: Couverture des glaces hebdomadaire - Lac Ontario

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Figure 12: Total accumulé de la couverture des glaces - Lac Ontario

Figure 13: Anomalies de températures - décembre 2009 à mars 2010

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Figure 14: Anomalies de températures – décembre 2010

Figure 15: Anomalies de températures - janvier 2010

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Figure 16: Anomalies de températures - février 2010

Figure 17: Anomalies de températures - mars 2010

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Figure 18: Conditions glacielles, Lac Supérieur – mars 2009 et 2010

Figure 19: Pont de glace - sud du Lac Huron

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