Résumé de l'étude : Etat des lieux de la filière bûche …...2 Plan • Produits (nomenclature,...

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Résumé de l'étude : "Etat des lieux de la filière bûche reconstituée" Février 2018 Hugues de Cherisey Consultant

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  • Résumé de l'étude :"Etat des lieux de la filière

    bûche reconstituée"

    Février 2018

    Hugues de Cherisey

    Consultant

  • 2

    Plan

    • Produits (nomenclature, diversité, normes, fabrication, matières premières).

    • Filière, marchés, prix et concurrence.

    • Combustion, réglementation de la qualité.

    • Conclusions.

    • Recommandations.

    Objectifs de l'étude : état des lieux et analyse critique de la filière française de la bûche reconstituée et de ses produits.

  • 3

    Nomenclature des produits• Vocabulaire retenu dans les normes ISO :

    Français : "briquettes de bois" / "briquettes d'origine agricole" ;

    Anglais : "wood briquettes" / "non-woody briquettes ;

    Allemand : "holzbriketts" / "nicht-holzartigen briketts ;

    Espagnol : "briquetas de madera" / "briquetas de origen no leñoso" ;

    Italien : "bricchette di legno" / "bricchette non legnose".

    • Dénominations commerciales courantes en France : bûches reconstituées,

    bûches [de bois] densifié[es],

    bûches [de bois] compressé[es],

    bûches [de bois] compacté[es],

    bûches condensées,

    bûches calorifiques,

    "bûchettes", par opposition à "pavés".

    Le terme "briquette" n'est que peu ou pas utilisé pour désigner les produits commerciaux.

  • 4

    Diversité des formes des produits

    En France, dominance des formes cylindriques pleines, de longueurs très supérieures au diamètre, évoquant la bûche traditionnelle.

  • 5

    Exemples de produits fabriqués en France

    http://bricafeu.com/wp-content/uploads/2014/07/BRICAFEU-PACK_grand.jpghttp://bricafeu.com/wp-content/uploads/2014/08/Buches_de_nuit_grand.jpghttp://www.pratibuches.fr/specific_files/7/7/bois_densifie_buche_compressee1.jpg?update=20161110114103http://www.pratibuches.fr/specific_files/1/8/8/buche_de_nuit_buche_compressee_de_nuit.jpg?update=20161114160656

  • 6

    Les normes ISO de référence (publiées en 2014)

    Extraits des spécifications des briquettes de bois, granulé de bois et briquettes d'origine agricole, Granulé

    de bois Briquettes de bois Briquettes d'origine

    agricole

    Norme ISO 17225-2 17225-3 17225-7

    Matières premières

    Grumes ; sous-produits du

    bois non traités chimiquement

    Arbres entiers sans racines ; grumes ;

    rémanents forestiers ; sous-produits du bois non

    traités chimiquement

    Bois de forêt, de plantation et autres matériaux ligneux vierges ;

    produits dérivés et sous-produits de l’industrie de transformation du bois ; bois usagé non traité

    chimiquement

    Biomasse herbacée, fruitière, aquatique ;

    mélanges et assortiments

    Classes A1 A2 B A B Dimensions Mentionner, avec le code de forme

    Humidité % MH ≤ 10 ≤ 12 ≤ 15 ≤ 15 ≤ 12 ≤ 15

    Masse vol. g/cm3

    Cendres % ms ≤ 0.7 ≤ 1.0 ≤ 1.5 ≤ 3.0 ≤ 6 ≤ 10

    Additifs % ms ≤ 2.0 – préciser type ≤ 5.0 – préciser type

    PCI MJ/kg ≥ 16.5 ≥ 15.5 ≥ 15.3 ≥ 14.9 ≥ 14.5 ≥ 14.5

    PCI kWh/kg

    Azote % ms

    Soufre % ms

    Chlore % ms

    Arsenic**

    Cadmium**

    Chrome**

    Cuivre**

    Plomb**

    Mercure**

    Nickel**

    Zinc**

    MH = masse humide ; ms = masse sèche ; * = apparente ; PCI = pouvoir calorifique inférieur ; ** : mg/kg de matière sèche.

    Les normes complètes sont en vente sur le site de l'AFNOR et ne peuvent être

    reproduites librement

    Les briquettes agricoles

    nécessitent des appareils

    de combustion

    spécialement conçus.

  • 7

    Qualité des produits et spécifications

    • Commentaires sur les normes :

    Norme "briquette de bois" (17225-3). Les classes A1 et A2 sont adaptées aux appareilsdomestiques à bois. La classe B reste inutilisée.

    Norme "briquettes d'origine agricole" (17225-7). Définie pour "des appareils spécialementconçus et ajustés pour ce type de briquettes" = inadaptée aux appareils à bois (concentrationsen N, S, Cl élevés).

    • Certification :

    Une seule entreprise française certifiée pour la norme 17225-3 (briquette de bois), classe A1.Nombreux producteurs certifiés en Allemagne (classes A1 ou A2).

    • Produits sur le marché :

    "Bûches de jour" et "bûches de nuit" (pour une combustion lente).

    Fortes hétérogénéité de la désignation, des dimensions (signature marketing) et de l'étiquetage.

    Information minimale = nom commercial, poids ;

    Fréquemment sous marque d'un distributeur ou grossiste, sans mention du producteur ;

    Souvent indiqués, le PCI (mini ou large plage) et l'humidité ;

    Rarement indiqué, le taux de cendres ;

    Matières premières mis en avant seulement quand bois de feuillus.

  • 8

    Arguments de promotion

    Brulé dans les mêmes appareils, un produit toujours positionné en comparaison de labûche traditionnelle :

    Sec - possibilité d'un usage immédiat ;

    Haut rendement de combustion ;

    Dense - faibles volumes de stockage nécessaires ;

    Manipulation et rangement facilités ;

    Adapté à tous les types de foyers à bûches ;

    Faible taux de cendres, réduisant l'entretien du foyer ;

    Fabriqué en France (le cas échéant) ou dans une région spécifique de France ;

    Sûr, ne crépitant pas, sans risque de projections incandescentes ;

    Combustion préservant la propreté de la vitre du foyer et limitant l'encrassement des conduits de fumée ;

    Non contaminé par des insectes ou des champignons ;

    Pouvant être conservé au moins 36 mois, s'il est stocké au sec ;

    Pour lequel on n'a "pas abattu d'arbres" (= issu de résidus).

  • 9

    Fabrication des briquettes

    • La matière première peut être grossière mais avec une humidité < 12 %, en entrée presse.

    • Investissements d'ensemble modestes si pas de séchoir.

    • Deux technologies dominantes :

    Presses mécaniques à piston,

    Matière poussée dans une filière dont la forme définit la section de la briquette ;

    Découpe lors du refroidissement.

    (Dominent la production française).

    Presses hydrauliques,

    Matière compactée par un piston hydraulique dans une chambre, avant éjection.

    Fabriquent des "pavés", à dynamique de combustion légèrement différente.

    Appréciées pour traiter les matières premières abrasives et les bûches de nuit.

  • 10

    Matières premières• Dominance des connexes de transformation du bois.

    • Une matière première unique ou un mélange, selon les unités de production et lesproduits commerciaux (ex. de mélanges = connexes de feuillus & connexes de résineux ;connexes de bois & écorces ou connexes de bois & Miscanthus, pour les bûches de nuit).

    • Connexes de feuillus secs préférés et mis en avant mais connexes de résineux plusfréquents.

    • Développement de l'usage des plaquettes forestières/ d'élagage.

    • Ecorces comme composant "retardateur de combustion" des bûches de nuit.

    • Usage de déchets encore marginal mais sans cadre.

    • Chanvre pour des usages non domestiques.

    Répartition estimée des matières premières dans le volume d'ensemble des briquettes à usage domestique fabriquées en France

    Connexes feuillus humidesConnexes feuillus secsConnexes résineux humidesConnexes résineux secsPlaquettes forestières et d'élagageEcorcesPalettes usagéesDéchets biomasseDivers (Miscanthus, etc.)

    30 %

    34 %

    15 %

    14 %

    3 % 2 % -

  • 11

    • Inscrite majoritairement dans celles de la forêt bois et du chauffage individuel.

    • Diversité extrême des circuits de distribution du combustible au consommateur final.

    Plateformes généralistes

    d'e-commerce

    FABRICANTS DE BRIQUETTES

    CONSOMMATEURS

    Grossistes

    Installateurs d'appareils de

    chauffage

    Fabricants d'appareils de

    chauffage

    Grossistes d'appareils de

    chauffage

    Distributeurs d'appareils de

    chauffage

    Plateformes spécialisées

    d'e-commerce

    Grande distribution

    GSB GSA LSA

    Distributeurs traditionnels de

    bois de chauffage

    Produits connexes

    (secs)

    Forêt

    Bois d'œuvre

    Exploitants forestiers

    Produits connexes de scierie (sciures,

    plaquettes, copeaux)

    Scieries

    Menuiseries

    Sciages

    Plaquettes forestières

    Ecorces

    Rémanents forestiers

    Miscanthus, résidus et

    déchets de biomasse

    Filière

  • 12

    • +/- 50 fabricants pour 70 Kt/an .

    • ≈ 15 dominent (55 Kt).

    • Diversité des typologies (ressource, maîtrise ou non de celle-ci, modèle commercial, etc.).

    • Activité généralement secondaire.

    • Choix ou non de produire des bûches de nuit.

    • Discrétion extrême de certains fabricants à distributeur(s) exclusif(s).

    • Disparitions et apparitions d'entreprises.

    Producteurs

    > 6 000 t 3-6 000 t 1-3 000 t < 1 000 t Chanvre

    Principaux producteurs français de bûches

    reconstituées

    Lefebvre

    RID Solution

    MegnienEnergie

  • 13

    Les distributeurs

    • Dominance de quelques grossistes + plateformes de distribution structurant la filière mais qui : maintiennent l'opacité sur les producteurs qu'ils distribuent ; ne font pas conduire de certification indépendante de la qualité de leurs produits.

    • La briquette est accessible au consommateur par une diversité extrême de circuitscommerciaux (vente directe du fabricant, grande distribution, e-commerce, distributeurs de boisde chauffage, artisans chauffagistes, etc.).

    • La grande distribution propose le produit partout et le fait découvrir au consommateur maissans jouer un rôle moteur de la qualité (critère(s) de référencement = prix +/- origine locale).

    • Le produit est proposé en pack/carton, demi-palette, palette entière, etc…, avec, fréquemment,un service de livraison proposé.

    La diversité et la modernité des circuits de distribution contrastent avec l'absence destandardisation de la qualité comme de traçabilité des produits.

  • 14

    Prix

    • Prix de gros départ producteur comparable à celuidu granulé en sac (170-250 €/t).

    • Prix moyen consommateur assez stable dans letemps mais très hétérogène, à un moment donné,suivant la région et le distributeur.

    • Pas de lien entre prix et PCI et, plus généralement,entre prix et qualité.

    • Forte dégressivité des prix pour le consommateurselon la quantité.

    • Bûche de nuit vendue plus cher.140

    160

    180

    200

    220

    240

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    Prix briquettes et granulé de bois - CEEB - Départ usine, camion complet, HT

    Granulés sac

    Briquettes

    Euros/t

    Exemples de prix constatés fin 2017

    Prix Euros TTC - Produit Mini Maxi Moyen

    Briquette de jour ronde, palette entière, livrée, prix à la tonne 290 530 360

    Briquette de nuit, palette entière livrée, prix à la tonne 430 640 550

    Granulé de bois en sac, palette entière livrée, prix à la tonne 350 510 390

    100 kWh PCI briquette de jour ronde, palette entière livrée 6,6* 10,5 7,3

    100 kWh PCI briquette de nuit, palette entière livrée 10,0 12,5 11,2

    100 kWh PCI granulé de bois, palette entière livrée 7,4 7,6 7,5

    Pour une analyse détaillée des prix , voir : "Enquête sur les prix des combustibles bois pour le chauffage domestique en 2017-2018", ADEME, octobre 2017 (disponible en ligne).

  • 15

    Consommation et dynamique du marché

    • Pas de statistiques nationales ; incohérence des données douanières.

    • Estimations hétérogènes, aux dires des opérateurs du marché :

    Production : +/- 70 Kt, en croissance marquée, avec potentiel de hausse à court, moyen etlong terme.

    Importations : 10 à 60 Kt, aux dires des acteurs. 30 Kt ?

    Exportations : très limitées (vers les pays voisins).

    Consommation : +/- 100 Kt ? En forte croissance (+/- 20 Kt en 2005) mais subissant lesaléas du climat.

    Briquettes de nuit : 5-7 Kt ? Demande soutenue et produit rémunérateur.

    • Marché allemand par comparaison > 700 Kt ?

    • Potentiel important de développement du secteur, sous réserve d'investissements pouraccéder à une ressource plus large (= humide = à sécher). Les matières premières seront peulimitantes pour multiplier la production par 2 ou 3. Le bois de feuillus est le plus demandé.

  • 16

    Produits et solutions concurrentes

    • Concurrence directe :

    Forte concurrence entre produits français et avec les produits importés (EstEurope, pays baltes, Espagne cités par les opérateurs du marché).

    • Concurrence indirecte :

    Bûches traditionnelles, y compris les bûches séchées/étuvées. Fréquencedes usages mixtes (concurrence + complémentarité).

    Briquettes de lignite (charbon maigre), parfois vendues dans les mêmesrayons.

    • Concurrence générique :

    Autres solutions de chauffage, aux énergies fossiles ou renouvelables, ycompris aux granulés de bois.

  • 17

    Combustion des briquettes et qualité de l'air

    • Combustion particulièrement peu documentée. Très peu d'études focalisant surles briquettes.

    • Emissions des briquettes de bois écorcé faibles et comparables à celles de bûchestrès sèches écorcées ou de granulés de bois (si appareil performant).

    • Importance clé des pratiques de l'utilisateur pour obtenir une bonne combustionet de faibles émissions, en particulier lors d'usage mixte avec la bûchetraditionnelle.

    • Les pratiques recommandées pour la combustion des bûches de nuit ne peuventqu'entrainer des émissions importantes de polluants. La comparaison manqueavec la bûche traditionnelle brulée de la même façon.

    • Vigilance nécessaire en ce qui concerne la combustion des bûches reconstituéescomportant d'autres matières premières que le bois.

  • 18

    Exemple d'étude canadienne, comparant les produits du marché : briquettes de bois, defoin, de switch-grass, briquettes contenant de la graisse "naturelle", etc. 3 bûches

    traditionnelles en témoins, à droite des graphiques (érable, bouleau, épinette).

    Emissions de particules et de CO lors de la combustion de briquettes du marché canadien (2011)

    Particules Monoxyde de carbone (CO)

    Emissions d'oxydes d'azote et de soufre lors de la combustion de briquettes du marché canadien (2011)

    Oxydes d'azote Dioxyde de soufre

    Carton recyclé + graisse

    Feuillus + graisse

    Marc de café + graisse

    Foin

    Switch grass

    Bois de feuillus

    Source : Roy M.M. et al. An experimental study of combustion and emissions of biomass briquettes in a domestic wood stove. Applied Energy 99 (2012) 206–212.

  • 19

    Réglementations

    • Pas de réglementation spécifique sur les biocombustibles solides pour le particulier (il enexiste une en Allemagne, avec une liste de combustibles autorisés et, surtout, des critères dequalité de combustion).

    • Réglementations sur le traitement des déchets (responsabilités, installations appropriées,sortie du statut de déchet, etc.).

    • Réglementations ICPE précises, s'appliquant aux chaufferies > 1 MW (dans la mise à jour encours).

    Les installations de combustion de nomenclature 2910 peuvent brûler du bois, duMiscanthus mais aussi – sous réserve de leur sortie de statut de déchet - du marc de caféet du bois de palette usagée non traitée. Elles ne peuvent brûler du fumier qui doit alleren incinérateur (nomenclature 2770/2771).

    • L'homologation d'un appareil à bois se fait pour un combustible précis et implique unnouveau test pour tout autre combustible revendiqué. Les fabricants homologuent leursappareils à bûches pour la bûche traditionnelle et ne les testent très généralement pas pour labriquette.

    • Incitations publiques focalisant sur la qualité des appareils, sans prendre en compte lecombustible.

  • 20

    Conclusions• Biocombustible sec, pouvant être brûlé dans tous les appareils à bûches, de qualité variable,

    fabriqué/vendu en France, sans référence aux normes ISO existantes.

    • Majoritairement constitué de connexes de bois : résineux dominants mais feuillus préférés.Autres matières premières plus marginales, incluant des déchets.

    • Positionnement marché en comparaison de la bûche traditionnelle. Diversité des circuits dedistribution. Nombreuses concurrences indirectes et génériques.

    • Succès des bûches de nuit pour une combustion à l'étouffée mais volumes limités.

    • Production du marché français en croissance et rapide mais restant modestes.

    • Investissement industriel faible pour le seul briquetage. A compléter en installations de séchagepour développer l'offre.

    • Secteur peu structuré et immature. Pas d'organisation professionnelle + instabilité des acteurs +opacité des distributeurs sur leurs fabricants pas de visibilité ni de vision collective, enparticulier sur la qualité des produits ou les données de marché.

    • Combustion très peu documentée, proche de celle d'une bûche sèche écorcée pour les produitsà base de bois écorcé. Vigilance nécessaire sur la combustion de produits comportant d'autresmatières premières. Importance des pratiques du consommateur final. Pas d'étude publique surles produits du marché français.

    • Pas de réglementation ni d'incitation à la qualité des biocombustibles solides chez le particulier pas de stimulation de démarche de progrès dans la filière.

    Potentiel de développement important mais défi de la structuration du secteur et del'homogénéisation de la qualité autour de standards.

  • 21

    Recommandations aux parties prenantes

    • Objectifs : Evaluer, distinguer et encourager les briquettes de qualité et les solutions de chauffage

    performantes associées.

    Organiser et structurer collectivement la filière, afin qu'elle acquière une cohésion, gagneen visibilité, définisse des standards communs de qualité et dialogue avec les pouvoirspublics.

    • Actions proposées :

    1) Mener une campagne d'analyses + tests de combustion des produits du marché (incluantles bûches de nuit), avec des bûches traditionnelles sèches et humides comme témoins.

    2) Développer et promouvoir un guide de bonnes pratiques de l'usage de la bûchereconstituée par le particulier, pour un rendement optimisé et le respect de la qualité de l'air.

    3) Mobiliser la filière sur des objectifs collectifs de qualité, autour de la base des deuxactions précédentes (diffusion des bonnes pratiques, certification sur la base de la norme oud'un standard allégé, développement de la traçabilité des produits).

    4) Structurer et organiser collectivement la filière, en la dotant de représentants de sesdifférents maillons, afin qu'elle puisse dialoguer avec les pouvoirs publics.