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3 Mars 2007 Mars 2007 Fond é e en 1898 Productique Foire de Hanovre mediSIAMS / BIMO BASELWORLD Revue suisse de la sécurité et de l’environnement 1/07 Trop de poussières fines dans nos villes La promotion de la cybersécurité dans le monde La sécurité de la protection des données et de la sphère privée Gestion de l'eau de pluie dans le secteur industriel Une mesure fiable du rayonnement UMTS

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Sciences et techniques

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33Mars 2007Mars 2007

Fondée en 1898

Productique Foire de HanovremediSIAMS / BIMO BASELWORLD

R e v u e s u i s s e d e l a s é c u r i t é e t d e l ’ e n v i r o n n e m e n t

1/07

Trop de poussières fines dans nos villes

La promotion de la cybersécurité dans le monde

La sécurité de la protection des données et de la sphère privée

Gestion de l'eau de pluie dans le secteur industriel

Une mesure fiable du rayonnement UMTS

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National Instruments Switzerland Corp.Austin, Zweigniederlassung EnnetbadenTel: 021 3205151 • Fax: 056 2005155 [email protected] • ni.com/suisse

© 2005 National Instruments Corporation. Tous droits réservés. National Instruments, NI et ni.com sont des marques de National Instruments. Les autres noms de produits etde sociétés cités sont des marques ou des noms commerciaux appartenant à leurs propriétaires respectifs. 2005-5737-112

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La Revue Polytechnique No 1712 3/07 99

ISSN-0374 4256N° 1712 - MARS 2007

L’EDITORIALde Michel Giannoni

Peut-on encore sauver la Terre? 101

LES ARTICLES

ChimieDu nouveau dans la mesure de la concentration . . . . . . . . .104

EnvironnementLes véhicules hybrides Partie 2. Les modes de fonctionnement . . . . . . . . . .106

NormalisationLa journée technique SURF-THERM 2006 . . . . . . . . .110

PneumatiqueUne unité de traitement de l’airpour de grands débits . . . . . . . .114

ProductiqueL’avènement des systèmes de communication ouverts . . . .118

Nouvelle version d’un système de visualisation de processus . .122

ElectrotechniqueUne nouvelle gamme de variateurs CA triphasés . . . .120

Machines-outilsDes fibres optiques pour laconstruction de machines . . . . .124

TélécommunicationsDe la télégraphie sans fil au touthertzien . . . . . . . . . . . . . . . . . .126

ExpositionsmediSIAMS et BIMO: deux expositions sur le thème médical . . . . . . . . . . . . .135

BASELWORLD 2007: une plate-forme d’excellence pour un marché dynamique . . . . . . .138

La Foire de Hanovre 2007 réunira treize salons . . . . . . . . .141

LES RUBRIQUESArgus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .102Rétrospective . . . . . . . . . . . . . .112Panorama suisse . . . . . . . . . . . .112Energie et société . . . . . . . . . . .116Notices bibliographiques . . . . .116A l’affiche . . . . . . . . . . . . . . . . .144

FLASHDe mavex, staplex et XCHAIN à PACK&MOVE . . . . . . . . . . . .104

L'usine miniature du CSEM remporte le «Swiss TechnologyAward» . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115

Industrie MEM: tendances toujours positives . . . . . . . . . . .125

Le toit du monde affecté par le réchauffement climatique . . .125

Le 35e Salon International des Inventions . . . . . . . . . . . . .131

Des robots pour expliquer un stade clé de l’évolution . . . .144

DE LA RECHERCHEÀ L’APPLICATIONDes panel PC puissants et peu encombrants . . . . . . . . .129

Des débitmètres à sections variables . . . . . . . . . . . . . . . . .129

Des connecteurs compacts pour signaux sensibles . . . . . . .129

Des compteurs électriques divisionnaires sans fil . . . . . . . .130

Des encodeurs incrémentaux . .130

Un appareil de périphérie décentralisé . . . . . . . . . . . . . . .130

POLYFLASHElectronique, électrotechnique .132

Mesure, contrôle,régulation, automatisme . . . . . .133

LES SOCIÉTÉSswissT.net . . . . . . . . . . . . . . . . .146ARETS . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147ASTT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147GESO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .148FSPM-SVMF . . . . . . . . . . . . . . .149UIG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149FAETES . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149

GUIDESLe guide Internet . . . . . . . . . . .150Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152Carte d’abonnement . . . . . . . . .152

ArticlesSECURITE:La promotion de la cybersécuritédans le monde . . . . . . . . . . . . . . .4La sécurité de la protection desdonnées et de la sphère privée . . .6Une mesure fiable du rayonnement UMTS . . . . . . .12ENVIRONNEMENT:Trop de poussières fines dans nos villes . . . . . . . . . . . . . . .9Gestion de l'eau de pluie dans le secteur industriel . . . . . .11

MagazineDes entreprises . . . . . . . . . . . . . . .8Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . .14Technique . . . . . . . . . . . . . . . . . .15Le guide de la sécurité . . . . . . . .16

Informations généralesL'âge de la glace au Museum d'histoire naturelle de Neuchâtel . .5POLLUTEC 2006 à Lyon: une édition record . . . . . . . . . . . .8La biodiversité sous l’Antarctique 13Prévention des catastrophes natu-relles: l’UNIGE s'allie à l'ONU .13Le «Pacte écologique» de Nicolas Hulot . . . . . . . . . . . .13

SECURITE ENVIRONNEMENT

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La Revue Polytechnique No 1712 3/07 101

Le GIEC, groupe intergouvernemen-tal d’experts sur l’évolution du cli-

mat, a donc confirmé dans son qua-trième rapport, ce qu’une majorité declimatologues annonçaient depuisplus de vingt-cinq ans. Les chiffres lemontrent désormais sans ambiguïté: latendance au réchauffement est indis-cutable, la fonte de la banquise et des glaciers inévitable, l’im-pact sur le niveau des océans ne fait plus de doute, avec pourcorollaire le déplacement futur de centaines de millions de per-sonnes.

Pour convaincre les derniers sceptiques de la fiabilité desprévisions, le scientifique allemand Stefan Rahmstorf, del'Institut de recherche sur l'impact du climat de Potsdam, a com-paré les données climatiques observées depuis 1990 avec lesprojections du GIEC. Les résultats sont édifiants. Si l’augmenta-tion de la concentration de CO2 dans l’atmosphère a été confor-me aux attentes, le GIEC avait sous-estimé de 65 % la hausse duniveau des mers.

Mais il y a plus grave. Selon certains scientifiques, au-delàd’un certain seuil, le système climatique pourrait s’emballer, enraison de la saturation des océans en gaz carbonique, du dégelqui va supprimer des milliers de kilomètres carrés de surfacesblanches réfléchissant les rayons du soleil, de la fonte du per-mafrost et de la disparition de milliers d’espèces, entraînant undéséquilibre des écosystèmes.

Il est alors légitime de se poser la question: peut-on encoresauver la Terre? Au vu de ce qui précède, du peu d’empresse-ment des gouvernements occidentaux à prendre des mesuresd’urgence - la Suisse ne va-t-elle pas construire des centrales àgaz? - et de la croissance débridée de pays comme la Chine,l’Inde, le Mexique, le Brésil ou l’Indonésie, il est permis d’endouter.

Alors pourquoi une telle atonie? Parce que nous avons tousce que j’appellerai un «horizon d’inquiétude», c’est-à-dire laperspective sur laquelle nous projetons nos angoisses. Cet hori-zon est de quelques jours pour l’étudiant passant un examen,d’un mois pour l’employé au salaire de misère, de deux ou troisans pour le politicien visant sa réélection, de quinze ou vingt anspour qui se soucie de l’avenir de ses enfants; il peut atteindreplusieurs décennies pour l’aïeul préoccupé par le destin de sadescendance, mais au-delà du siècle, il faut bien admettre quele quidam se moque éperdument de ce qu’il adviendra des géné-rations futures.

Pour sauver la Terre d’une sixième extinction des espèces, ilfaudra la conjugaison de nouvelles découvertes scientifiques etde progrès techniques, la volonté de concentrer notre énergiesur la survie de la biosphère, une meilleure écoute des scienti-fiques, la pression d’une population motivée sur les politiques etpeut-être quelques catastrophes imminentes desquelles on sauratirer les leçons. «Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres,nous l'empruntons à nos enfants» écrivait Saint-Exupéry.

Peut-on encore sauverla Terre?

Organe officiel:• de la Fédération des associations d’anciens élèves

des enseignements techniques de Suisse. (FAETES)• en langue française de la Fédération suisse des

professionnels de la mécanique. (FSPM-SVMF)• de l’Association suisse romande pour l’étude des

traitements de surface. (ARETS)• de l’Association suisse de traitement thermique de

matériaux (ASTT) Section romande.• du Groupement de l’électronique de Suisse occi-

dentale. (GESO)• de l’Union Industrielle Genevoise. (UIG)• de l’Association économique de l’automation, de

l’électronique et de l’informatique. (swissT.net swisstechnology network)

Rédaction - Administration - Publicité

Chemin de la Caroline 26, CH-1213 Petit-Lancy/GenèveTél.: +41 (0)22 879 88 20 – Fax: +41 (0)22 879 88 [email protected] – www.polymedia.chUBS-Genève 240-439-025-00LIBAN: CH53 0024 0240 4390 2500 LSWIFT: UBSWCHZH12ACCP: 12-1684-7

Directeur général, rédacteur responsableMarcel Meichtry

Rédaction:Directeur technique: Michel Giannoni,

ing. EPFL, Dr ès [email protected]

Collaborateurs: Jean-Marc Fermaud, M. Sc. EPFLElsbeth Heinzelmann

FabricationAlex [email protected]

Gestion, abonnements: Marie-Christine Freund [email protected]

Régie des annonces:AXA MediaAndré Almy, Am Rahn 39, CH-8242 BibernTél.:+41 (0)52 649 31 22 – Fax: +41 (0)52 649 31 [email protected] – www.axamedia.ch

Ludwig Binkert, Postfach 112, CH-4143 Dornach 2Tél.: +41 (0)61 703 14 35 – Fax: +41 (0)61 703 14 [email protected] – www.axamedia.ch

Prix et parution:Le numéro Suisse (TVA incluse) CHF 06.–Etranger CHF 14.–

Abonnements 1 an 2 ansSuisse (TVA incluse) CHF 40.– CHF 70.– Etranger CHF 60.– CHF 100.–

Paraît le 25 du mois 11 fois par an. Abonnement couplé La Revue Polytechnique et larevue Sécurité Environnement.Voir conditions sur la page de couverture.Les articles ne peuvent être reproduits ou traduitsqu’avec l’autorisation écrite de la rédaction. Lesauteurs des articles publiés ont seuls la responsabilitédes théories et opinions qu’ils ont émises.La Revue Polytechnique n’est pas responsable desarticles et informations paraissant dans les rubriquesdes associations.

Impression: SRO-Kundig SA, Genève

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102 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Rosetta a frôlé Mars

La sonde spatiale européenne Rosetta estpassée, le 25 février, à une distance d'àpeine 250 km de la surface de la planèterouge, une manœuvre qui lui a permisde se servir de la force de gravité de Marspour changer de trajectoire. Elle effectue-ra la même manipulation aux abords dela Terre, prenant de la vitesse sur sa tra-jectoire finale qui la mènera à la comète67P-Churyumov-Gerasimenko en 2014.Une fois sur orbite, la sonde lancera unpetit appareil qui atterrira sur la comètepour recueillir des échantillons.

Une carte de la matière noire

Une équipe internationale d'astronomes,conduite par Richard Massey duCalifornia Institute of Technology, a réali-sé, grâce au télescope spatial Hubble,une carte tridimensionnelle qui fournitune première vision de la distribution àgrande échelle de la matière noire dansl'Univers. Cette carte couvre une régiondu ciel de 1,6 degré carré, soit neuf foisla surface de la pleine Lune. Elle fournitla meilleure preuve jusqu'à aujourd'huique la matière normale, en grande partiesous forme de galaxies, s'accumule lelong des concentrations les plus densesde matière noire.

Des valves cardiaques à partir de cellules souches Dans le cadre du Programme national derecherche «Implants et transplants», uneéquipe de l'Hôpital universitaire deZurich a réussi à cultiver des valves car-diaques fonctionnelles et vivantes, à par-tir de cellules souches prélevées dans duliquide amniotique. L'avantage de cesvalves est qu'une fois implantées, ellessont capables de croître avec l'organis-me.

Détection immédiate de virus

Des scientifiques de l'université deTwente, aux Pays-Bas, ont imaginé unprototype permettant de détecter enquelques minutes et sur le terrain si unepersonne est porteuse d'un virus connu.

A partir d'un prélèvement biologique(sang, salive ... ), l'appareil portable utili-se un rayon laser qui réussit à lire unschéma d'interférence ressemblant à uncode à barres, de l'agent infectieux.

La croissance dans l’UE

L’Union européenne et la zone euro ontenregistré, en 2006, une croissanceinédite depuis l'année 2000, au plushaut de la bulle Internet. Selon les esti-mations publiées à Bruxelles, le PIB dela zone euro a progressé de 2,7 % en2006, soit près de deux fois plus qu'en2005 (+ 1,4 %). Pour l'ensemble del'Union, la croissance a atteint 2,9 %(contre 1,7 % en 2005), inférieure toute-fois à celle des Etats Unis (3,4 % en2006).

La pauvreté en Europe

Dans un rapport sur la protection socia-le, la Commission Européenne a invitéles Etats membres à redoubler d'effortspour réduire la pauvreté. Ce rapportsouligne le nombre important de tra-vailleurs pauvres. En 2004, 8 % desEuropéens occupant un emploi se trou-vaient en dessous du seuil de pauvreté,les chiffres oscillant entre 5 %(République tchèque, Allemagne, paysnordiques) et 14 % (Grèce, Pologne,Portugal). 16 % des citoyens de l'Europedes Vingt-Cinq vivaient, en 2004, endeçà du seuil de pauvreté, fixé à 60 %du revenu national moyen.

La croissance de la Chine...

L’économie chinoise a enregistré l'andernier son plus fort taux de croissancedepuis 1995. Toutefois, cette performan-ce est l'apanage d'une part restreinte duterritoire. Le PIB du pays a grimpé en2006 de 10,7 %, mais ce taux de crois-sance est celui de la côte orientale chi-noise, 80% du PIB national étant réaliséssur moins de 20 % d'un territoire de 9,5millions de km2.

...et celle de l’Inde

Le gouvernement indien a relevé sa pré-vision de croissance pour l'année2006/2007 s'achevant en mars, à 9,2 %,ce qui représente le taux le plus élevédepuis près de vingt ans. L’économieindienne a progressé de 9,1 % sur lepremier semestre, un rythme qui placele pays au deuxième rang parmi les plusimportantes économies mondiales, der-rière la Chine. La hausse des prix aatteint 6,1 % à mi-janvier, flirtant avecun record inégalé depuis deux ans.

Collaboration de Logitech avec l'EPFLLogitech et l'EPFL ont annoncé la créa-tion de l'incubateur Logitech EPFL, unecollaboration qui offrira chaque annéeun soutien financier, pédagogique etfonctionnel à une sélection de cher-cheurs et d'étudiants, afin de les aider àdévelopper leurs idées innovantes. Cenouvel incubateur, sous la direction dePascal Eichenberger, concrétise les rela-tions étroites que l'EPFL et Logitechentretiennent depuis l'apparition des pre-mières souris informatiques, il y a vingt-cinq ans.

ProMinent reprend Voney et ELCHEM Swiss ProMinent a repris, avec effet rétroactifau 1er octobre 2006, toutes les actions etactivités commerciales de Voney AG àBerne, une entreprise régionale de ser-vices pour le traitement de l'eau dans latechnique domestique, la révision dechaudières et le détartrage chimique.ProMinent a également repris le secteurcommercial de ELCHEM Swiss GmbH,basé sur la technologie du procédéd'électrolyse acide chlorhydrique-chlore.

Les bureaux d’étude satisfaits

Selon l’enquête de la SIA, la grandemajorité des bureaux d’études jugent lamarche de leurs affaires satisfaisante oubonne au 3e trimestre 2006. Les concep-teurs signalent un niveau de commandesbon et continu. Les moyens et grandsbureaux d’études constatent une valeurglobale des projets de construction enhausse. Moins d’un architecte sur dixestime la situation insatisfaisante. Lesingénieurs civils se déclarent quasimenttous contents.

Tornos: croissance du chiffred'affairesLe chiffre d'affaires brut consolidé dugroupe Tornos pour l'exercice 2006 semonte à 250,5 mio. CHF, en progressionde 12,5 % par rapport à l'exercice précé-dent (222,6 mio. CHF). Suite au tasse-ment de l'entrée de commandes enregis-tré en fin d'année 2005, l'année 2006 adébuté par un volume relativementfaible, avec 52,4 mio. CHF de chiffresd'affaires brut pour le premier trimestre.

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SCIENCES,TECHNIQUES

ECONOMIE

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7e Salon Internationalde Métallurgie aveccongrès InSteelCon et EMC 2007

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Les mesures de concentration font partie intégrante des travaux deroutine quotidiens dans l'industrie chimique. Différents procédéssont actuellement disponibles pour déterminer la concentrationd'un mélange de deux liquides non miscibles. La mesure de laconstante diélectrique est l’un des plus intéressants.

Du nouveau dans la mesure de la concentration

Les procédés de mesure de la concentra-tion d'un mélange de deux liquides non

miscibles vont de l'analyse la plus couran-te, l’échantillonnage et l’examen en labo-ratoire, à la mesure de la masse volumique,de l'indice de réfraction ou de l'absorptionoptique, voire même à l'analyse en ligne.

Les efforts de recherche et de dévelop-pement entrepris par la société Krohne ontabouti à la proposition d’une autre option,avec les nouveaux transmetteurs TDR utili-sant la constante diélectrique.

La mesure de la constante diélectriqueLa mesure de la constante diélectriqued'un mélange de deux composants permetde déterminer la quantité de chacund’entre eux. Le coût d'un transmetteur TDRétant nettement inférieurs à ceux des autresprocédés, voire dix fois moins que pour unappareil d'analyse en ligne, l'utilisateur dis-pose d'une alternative à la fois écono-mique et performante.

Les transmetteurs de niveau TDR detype OPTIFLEX n’exigent aucun entretienet sont exempts de pièces mécaniques enmouvement. Ils mesurent, par exemple, laproportion d'eau dans du xylène. Ilsconviennent également à la mesure deniveau et d'interface, par exemple dans les

procédés de décantationpar charge.

Une application pratiqueKrohne a testé avec succèsla mesure de concentra-tion d'un mélange dedeux composants avec untransmetteur de niveauTDR dans une grandeentreprise chimique ita-lienne. Les techniciensinstallèrent le transmetteurà la sortie d'une installa-tion de distillation encontinu de xylène. Unetour de lavage à l'eauétant disposée en amontde la colonne de distilla-tion, le xylène distillécontient toujours de l'eau.

Jusqu'alors, l'entrepri-se devait prélever unéchantillon toutes les huitheures pour déterminer enlaboratoire la teneur eneau, selon le procédéKarl-Fischer. Voulant économiser ces coûtset disposer en continu d’une valeur d'ana-lyse, l'entreprise chimique décida de faire

appel à la mesure de la constante diélec-trique à l’aide d’un transmetteur TDR.

Le premier pas fut la mise en œuvred'un petit banc d’essai afin de modéliser larelation entre la constante diélectrique et laconcentration, afin d’obtenir une courbede correspondance. Après l'établissementde cette courbe pour l'eau et le xylène,l'appareil de mesure fut installé en aval dela colonne de distillation. Avec un investis-sement relativement faible, l'entreprise aréussi ainsi à supprimer l’obligation d'ef-fectuer des échantillonnages et analyses enlaboratoire. Par ailleurs, la mesure en conti-nu offre un net avantage pour la gestion entemps réel des procédés.

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Mesure de concentration d'un mélange de deux composants

104 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

La Foire Suisse a repensé la conception deses salons de la logistique et de l'emballa-ge, mavex, staplex et XCHAIN, et les aréunis en un seul grand salon profession-nel: le nouveau salon PACK&MOVE, quiaura lieu du 18 au 21 novembre 2008 àBâle .

Ce nouveau salon ne sera pas articuléuniquement en fonction des catégories deproduits, mais aussi des besoins des utilisa-teurs. Ainsi, les exposants présenterontleurs offres en ciblant fortement leur clien-tèle. Le salon ne sera pas essentiellementune mise en scène de produits, car il met-

tra en avant des solutions globales qui per-mettront au visiteur d'avancer dans ses pro-jets.

Le salon sera complété par un vasteprogramme parallèle. Un congrès enconstituera l'élément central, avec la parti-cipation d'éminents intervenants dumonde de l'emballage et de la logistique.Les exposés seront consacrés aux solutionsprofessionnelles pour les branches de l'em-ballage et de l'étiquetage, du stockage etde la manutention ainsi que de la livraisondes marchandises dans le monde entier. www.packmove.ch

De mavex, staplex et XCHAIN à PACK&MOVE

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Après avoir présenté, le mois dernier, les motivations du déve-loppement des véhicules hybrides (VH), nous présentons cemois-ci les classifications et les modes de fonctionnement de cesderniers. L’électrification possible des kilométrages avec le VHest mise en relief, puisqu’elle apporte des avantages de coûtssignificatifs pour l’utilisateur et une réduction importante desémissions de gaz à effet de serre.

Les véhicules hybrides Partie 2. Les modes de fonctionnementPar Robert Apter*

Les véhicules hybrides (VH) permettentde respecter et même de surpasser les

normes automobiles les plus strictes quiont été rappelées le mois dernier [1].Parmi les nombreuses possibilitéshybrides, la combinaison d’un moteurthermique - à essence ou diesel - et d’unebatterie électrique a fait l’objet d’uneattention particulière, car elle peut êtreréalisée à court terme. Le VH concurrencele véhicule conventionnel (VC), comme lemontre le succès des premières voitureshybrides commerciales de Toyota etHonda. Ce succès des voitures alternativespropres, face au monopole absolu du VCsur tous les marchés depuis une centained’années, est encourageant et ne manque-ra probablement pas de faire école.

Cet article présente la classification etles modes de fonctionnement hybrides ense référant, à titre d’exemple, à la combi-naison moteur thermique-batterie élec-trique.

La classification

Les VH sont classifiés en fonction desconfigurations du système d’entraînement.On distingue:• Le Véhicule Hybride Série (VHS): le

système de traction électrique est montéen série avec le moteur thermique. Lesmoteurs électriques entraînent toujoursles roues.

• Le Véhicule Hybride Parallèle (VHP): lesystème de traction électrique est montéen parallèle avec l’entraînement méca-nique. L’un ou l’autre ou encore unecombinaison des deux systèmes entraî-ne les roues

• Le Véhicule Hybride Série Parallèle(VHSP): l’utilisation d’un répartiteur

d’énergie, mécanique ou électrique,permet de combiner les deux sys-tèmes VHS et VHP.

Cette classification peut être affinée parle nombre et la distribution des moteursélectriques, par le type et la dimensionde la batterie, par la configuration dusystème de contrôle de la propulsion. Ilapparaît qu’une grande variété de confi-gurations et de composants est possible.

Les avantages essentiels des entraî-nements hybrides sont les suivants: • Récupération de l’énergie de freina-

ge.• Utilisation du mode électrique sans

émissions à l’échappement au ralenti,à basses vitesses et dans les situationsadaptées.

• Contrôle du mode de fonctionnementdu moteur thermique pour minimiserles zones de haute consommation decarburant et les émissions des gaz decombustion.

• Démarrage à froid en mode électriqueplutôt que thermique.

• Utilisation de l’énergie électrique dela batterie pour des fonctions addi-tionnelles à bord et d’autres avantagesgrâce à la haute tension de la batterie,typiquement 300 V dans un VHcomme la Prius.

• Possibilité d’additionner les puis-sances et les couples du moteur élec-trique et du moteur thermique, ce quipermet, par exemple de redimension-ner le moteur thermique et ainsi decompenser le poids des composantsadditionnels du VH.

• D’autres avantages sont envisageablesen fonction de l’architecture choisie.Par exemple, une solution multi-moteurs permet entre autres, d’éviterle blocage des roues, le glissement surune route verglacée et offre uneexcellente tenue de route au freinage.

Le VH utilise plus de composants quele VC: batteries, moteurs électriques,contrôle; ce surcoût doit être compensépar les économies de carburant. Malgréle poids supplémentaire de ces compo-sants, qui doit, bien entendu, être main-tenu au minimum, le VH permet unmeilleur rendement que le VC sur lescycles de conduite usuels [2, 4], parcequ’il découple du moteur thermique del’entraînement des roues. Ce découplagepermet des choix judicieux:• du mode électrique à basse vitesse et

au ralenti;• du mode thermique à haute vitesse

avec des zones de travail de basseconsommation spécifique du moteur;

• de modes mixtes utilisant toujours deszones de basse consommation spéci-fique du moteur et la source d’énergieélectrique quand elle peut fournir unappoint de puissance.

Les types de VH sont décrits ci-des-sous avec quelques règles essentiellespour optimiser les avantages de chaquearchitecture et réduire les impacts néga-tifs des automobiles sur notre environne-ment.

Les configurations

Les figures 1, 2 et 3 montrent les confi-gurations des hybrides VHS, VHP etVHSP avec la circulation d’énergie pourl’entraînement, en bleu, et pour la régé-nération, en rouge. On voit que l’énergiede traction circule à partir du moteurthermique (ICE), vers le convertisseur detraction (INV), le moteur de traction (EM),la batterie (BAT).

Dans la configuration VHS, les rouessont toujours entraînées par les moteursélectriques. La source d’énergie est engénéral la batterie à basse vitesse et lemoteur thermique à haute vitesse. Pour

106 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

* Dr Sc. MSc., Contact & Communica-tion for Advanced Technology (CCAT),[email protected]

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les vitesses intermédiaires une combi-naison est recherchée afin d’optimiser laconsommation et de réduire les émis-sions.

Dans la configuration VHP l’entraî-nement se fait à faible vitesse et auralenti par les moteurs électriques ali-mentés par la batterie; à haute vitesse ilse fait par la transmission mécaniqueentraînée par le moteur thermique.

Les deux entraînements sont paral-lèles. Pour les vitesses intermédiairesune combinaison des deux entraîne-ments sera choisie.

Dans le VHS et le VHP, la dimensionet le contrôle de la batterie sont primor-diaux. La recharge doit, en effet, êtreenclenchée de façon judicieuse, enfonction de l’état de charge. Cetterecharge se fait soit à partir du moteurthermique, soit à partir du réseau élec-trique, soit par une combinaison desdeux. D’autre part, les rendements desbatteries sont élevés, de l’ordre de 80-90 % et, en conséquence, en modeélectrique, le rendement du véhicule estplus élevé qu’en mode thermique.

Dans la configuration VHSP, despossibilités plus complexes sont offertesgrâce au séparateur d’énergie (Power

Split ou PS) qui peut être un composantmécanique ou électrique. Cette configu-ration permet d’obtenir les avantages deVHS et VHP.

Dans tous les cas se greffent des pos-sibilités supplémentaires de contrôle:• Batterie utilisée en décharge profonde

ou en micro décharge autour d’un étatde charge moyen. Le dimensionne-ment de la batterie est important,puisqu’il détermine l’énergie et lapuissance disponibles en mode defonctionnement électrique et en modemixte.

• Utilisation d’un moteur électrique oude plusieurs. Ils peuvent être montésdans les roues ou dans diverses posi-tions. Leurs choix et dimensions sontimportants. À titre d’exemple, le VHSPToyota a introduit un moteur-généra-teur à aimants permanents lié aumoteur thermique sous le capot duvéhicule. Un petit véhicule pourra uti-liser des moteurs électriques dans lesroues pour gagner de la place.

Les schémas montrent des solutionsavec un moteur électrique, un différen-tiel mécanique (D) et une boite devitesses (GB); d’autres variantes sont

possibles, en particulieravec de multiplesmoteurs électriques.

Des exemples debilan énergétique sontdonnés dans la référence2 pour l’entraînement etpour la récupération.

Des solutions intéres-santes ont été envisagéespour récupérer aumoins l’énergie de frei-nage, y compris dans unVC. Le véhicule seraconsidéré comme hybri-de si l’énergie de la bat-terie est utilisée pour latraction ou le ralenti.Dans ces hybrides,modestes, une batteriede 42 V est utilisée, per-mettant aussi des fonc-tionnalités électriquesplus étendues, fréquem-ment demandées par lesutilisateurs.

«Électrifier les kilomètres»La batterie de tractionprésente un grand inté-rêt; elle devra offrir auxconsommateurs des per-formances acceptableset sa recharge peut s’ef-fectuer:

• par le réseau électrique, si possible autarif de nuit, ce qui sera avantageux.L’«électrification des kilomètres» par-courus à partir du réseau, est souhai-table comme nous le verrons ci-des-sous;

• par l’intermédiaire du moteur ther-mique, dont la puissance mécaniquesera convertie en puissance électriquepar une génératrice. C’est la méthodechoisie pour la Toyota Prius;

• par les deux méthodes pour le confortde l’utilisateur.

En suisse l’électricité est produitepour 60 % à partir d’installations hydrau-liques et pour 40 % à partir d’énergienucléaire. En Allemagne, 38 % environde l’électricité est produite à partie dunucléaire, 57 % à partir d’énergie fossile;en France, 70 % de l’électricité provientdu nucléaire et 20 % est de sourcehydraulique.

La production d’électricité est unecombinaison, variable dans chaque pays,d’énergie nucléaire, hydraulique, fossileet autres. Là où une partie est produitepar la combustion de carburants fossiles,comme en Allemagne, des progrèsimportants ont été accomplis pour rédui-re les émissions et un complément sedessine avec des énergies renouvelablesqui deviennent intéressantes à mesureque le prix des carburants fossiles aug-mente et que la conscience de l’impactdes émissions de gaz de combustion surnotre environnement s’étend.

Une recharge au réseau électriquepeut se faire de nuit, à un tarif favorable.Les modes de production actuels d’élec-tricité ne sont pas nécessairement propresou sans danger, mais ils ne produisent pasde gaz à effet de serre. Il est souhaitableque l’appoint de la production d’électri-cité, s’il est nécessaire, soit fait à partird’énergie renouvelable, comme l’énergiesolaire, éolienne ou géothermique.

Le VH allie les avantages des sourcesd’énergie utilisées:• En mode électrique: si la batterie est

rechargée à partir du réseau, le VH pol-lue peu et coûte peu sur les courts tra-jets; si la batterie est rechargée à partirdu moteur thermique, le VH consom-me moins et pollue moins qu’un VC,puisque des zones de travail du moteurthermique à basses consommationsspécifiques sont sélectionnées pourcette recharge.

• Sur les courts trajets en mode élec-trique, le VH est similaire à un VE (aussiappelé BOEV: «Battery Only ElectricVehicle»); toutefois, il permet d’effec-tuer une partie des longs trajets enmode électrique et ainsi électrifie plusde kilomètres que le VE, comme lemontrent les figures 4 et 5 [4].

Les véhicules hybrides Environnement

Fig. 1. Hybride série

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 107

Fig. 2. Hybride parallèle

Fig. 3. Hybride série-parallèle

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Les véhicules hybrides Environnement

• En mode thermique, le VH polluemoins que le VC, du fait de sonmeilleur rendement, puisque deszones de basses consommations spé-cifiques du moteur thermique sontsélectionnées.

• Le démarrage à froid et le ralenti,sources importantes d’émissionsnocives lors de la combustion de car-burant fossile, sont réalisés en modeélectrique.

Les habitudes des automobilistes sontreprésentées sur la figure 4 pour lesÉtats-Unis, où les trajets sont les pluslongs. Même dans ce cas, on constateque la moitié des quelque cent millionsd’automobilistes sur les routes en unjour donné, parcourent moins de 30 km.

L’utilisation de l’automobile est sou-vent nécessaire sur des trajets courts,mais les utilisateurs veulent pouvoirfaire des longs trajets quand ils en ontbesoin, avec le confort de la rechargerapide et facile de carburant. En électri-fiant ces trajets courts, la réduction deconsommation des carburants fossiles et

des émissions associéesest importante. Pourcela, un véhicule élec-trique est nécessaire.Toutefois, ces VE souf-frent d’une limitation del’autonomie et destemps de recharge longs.Le VH, par contre, offreles performances simi-laires à un VC avec lapossibilité d’électrifierles trajets courts etmême une partie des tra-jets longs. En fait, onpeut montrer que le VHpermet d’électrifier plusde kilomètres que le VE,parce qu’une partie detous les trajets longseffectués est électrique;la figure 5 montre cegain [4]. Électrifier deskilométrages permet uneréduction sensible desconsommations de car-

burants fossiles et des émissions asso-ciées, ainsi qu’une réduction significa-tives des coûts [5].

À titre d’exemple, un petit véhiculedu type Smart consomme environ 5,5l/100 km sur un cycle donné, l’équiva-lent hybride VHS en mode thermiqueserait de moins de 4 l et l’équivalentélectrique serait de 15 kWh. En Suisse,le coût diurne du kWh électrique estd’environ 20 cts et lecoût nocturne de 12 ctsenviron; on voit que lecoût du carburant duVH en mode électriqueavec recharge nocturnesera quatre à cinq foismoins élevé que le VCéquivalent, aujourd’hui[5]. Un VE donne lemême coût, mais avecles limitations mention-nées ci-dessus. La figure6 montre la situation; àmesure que les coûts des carburantsfossiles augmentent (notés en abscisse),le fossé entre VH et VC se creuse. Le

tableau 1 résume les uti-lisations des divers typesde véhicules quiconduisent aux résultatsdes figures 5 et 6.

Les avantages desvéhicules hybridesLes VH permettent:• de réduire les consom-

mations de carburantsfossiles et les émis-sions associées;

• d’«électrifier des kilo-mètres»;

• de réduire les coûts de consommation; • d’avoir le confort et les avantages du

VC en permettant des trajets courts etlongs en fonction des souhaits des uti-lisateurs.

• de nouvelles fonctionnalités élec-triques, par exemple une excellentetenue de route dans toutes les situa-tions et un anti-patinage amélioré.

Le VH donne ces avantages pour unsurcoût d’achat du véhicule, puisqu’ilcomprend, entre autres, une batterie detraction et un moteur électrique quin’existe pas dans le VC. Ce surcoût doitêtre proportionné aux économies de car-burant pour intéresser les utilisateurs; eneffet l’amélioration de l’environnementne peut être obtenue que par une péné-tration importante des VH.

Les réductions significatives desémissions de gaz à effet de serre du VHseront quantifiées dans un prochainarticle.

Références

[1] R. Apter. Les véhicules hybrides. Lesmotivations. La Revue Poly-technique. Février 2007.

[2] R. Apter & M. Präthaler. Regenera-tion of power in hybrid vehicles.Colloque «Génie électrique, vie etqualité» (GEVIQ), Marseille, 21-22mars 2000. Disponible souswww.ccat.ch – publications.

[3] Emission Scenarios 1985-2010. Theirinfluence on Ozone in Switzerland.Final report. J. Keller et Al. PaulScherrer Institut. July 2005.

[4] R. Apter & John Reuyl. Comparisonof fuel efficiencies and fuel flexibilityof small automotive vehicles.Advisor User Conference. 2000.Disponible sous www.ccat.ch- publi-cations

[5] R. Apter. Considérations sur le coûtde l’énergie des techniqueshybrides. Dans la voiture du futur.Mai 2000. Publié par ADIT. Agencepour la diffusion de l’InformationTechnologique. Disponible souswww.ccat.ch- publications. •

Fig. 4. Distribution cumulative des trajets

108 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Fig. 5. Kilométrages électrifiés; en bleu avec un VH, en rouge avec un VE.

Coûts de l'énergie en Suisse, France, allemagne.

0.00

0.01

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0.03

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0.05

0.06

0.07

0.08

0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70 0.80 0.90 1.00 1.10 1.20

Prix du carburant, US$/Litre et de l'électricité, US$/10kWh

Coûts

de

l'éner

gie

, US

$/km

VC coût de l'énergie thermique VH coût de l'énergie thermique VH coût de l'énergie électrique

Fig. 6. Coûts de l’énergie des véhicules VC et VHrouge avec un VE.

Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Véhicules

conventionnels, VC Véhicules hybrides, VH Combinaison, VE/VC

- Tous les trajets quotidiens sont effectués en utilisant le moteur thermique d’un véhicule conventionnel.

- La batterie du VH est chargée pendant la nuit à partir du réseau électrique.

- Tous les trajets quotidiens ayant une distance inférieure à l’autonomie de la batterie sont effectués en utilisant la batterie.

- Tous les trajets ayant une distance supérieure sont effectués en utilisant la batterie au maximum et le reste en utilisant le mode hybride thermique.

- Le véhicule tout électrique est chargé la nuit à partir du réseau.

- Tous les trajets quotidiens ayant une distance inférieure à l’autonomie de la batterie du VE sont effectués avec celui-ci.

- Tous les trajets quotidiens ayant une distance supérieure sont effectués avec un moteur à combustion dans un véhicule conventionnel.

Tabl. 1. Récapitulatif des utilisations comparées desdivers types de véhicules.

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SURF-THERM 2006, la septième rencontre romande inter-asso-ciations, qui s’est déroulée à Yverdon-les-Bains, avait pourthème la normalisation et la caractérisation dans les traitementsthermiques et de surfaces.

La journée technique SURF-THERM 2006

Comme chaque année depuis sept ans,l’Association suisse de traitement ther-mique des matériaux (ASTT),l’Association suisse romande pour l’étu-de des traitements de surface (ARETS) etla Société suisse de traitement de surfa-ce (SST) ont organisé à la HES-SO Vaudà Yverdon-les-Bains, leur rencontreromande inter-associations. Neuf ora-teurs ont présenté des conférences dehaut niveau devant un public qu’unequarantaine de personnes.

La SNV dans les contextes nationaux,européens et internationauxUrs Fisher, Association suisse de norma-lisation (SNV), Winterthour, www.snv.ch De nos jours un nombre important denormes et standards sont connus,publiés par autant d’éditeurs de diffé-rents horizons. L’objet de la présentationétait de montrer par qui, quelles normessont édifiées, dans quels contextes etquelles en sont les importances respec-tives au niveau européen ou internatio-nal.

Il vaut la peine de s’atteler à chacu-ne d’entre elles pour cerner le thème dela normalisation. Les entraves commer-ciales internationales se désintégrerontde plus en plus, les normes et standardsmondialement reconnus faciliteront leséchanges de biens et de services. Lesacheteurs et responsables des contratsd’achats se réfèrent de plus en plus fré-quemment aux normes dans les clausesparticulières des contrats d’achat pourrégler, par exemple, la livraison de biensd’équipement. Par là même, dans lecadre de la conduite d’entreprise, unedéfinition claire des produits et des ser-vices est atteinte.

Ceci demande des conventions etdes règles qui doivent débuter par unlangage bien explicite: les normes et lesstandards doivent être ainsi élaborés parceux-là même qui les utilisent.L’influence de l’économie suisse à cesujet est importante, par l’habitude decommuniquer en plusieurs langues:Dans ce contexte et à tout moment, il

est possible, et d’ailleurs souhaité departiciper aux travaux menés en comitépour proposer de nouveaux textes nor-matifs ou soumettre des améliorationsaux normes en vigueur. La SNV est enSuisse responsable de la direction et dela coordination de ces divers comités.

Évolution et enjeux de la normalisationhorlogère suisse dans le cadre de lalégislation et de la normalisation inter-nationaleJean-Claude Fatton, Fédération de l’in-dustrie horlogère suisse (FH),[email protected] que la normalisation horlogèresuisse débuta vers 1920 par la créationde 23 normes NHS définissant principa-lement des éléments mécaniques, lacollection NIHS compte aujourd'huiplus de 160 normes. Grâce aux expertsde l'industrie qui participent activementaux différents comités techniques, elledéfend les intérêts de l'industrie horlo-gère suisse tout en étant l'un des élé-ments moteurs de la normalisation ISO-Horlogerie et en entretenant avec leCEN et la CEI des contacts étroits sur dessujets d'actualité.

La présentation a mis en évidenceles orientations nouvelles de la normali-sation horlogère, liées soit à l'évolutiontechnologique, soit aux contraintesfixées par des directives relevant dudomaine de la santé. Une place plusimportante est faite aujourd'hui auconsommateur et les questions degarantie imposent de revoir les normesqui s'occupent de la qualité des pro-duits. Les résultats du congrès interna-tional ISO/TC114 Horlogerie de Séoul2005 ont été évoqués.

Gestion de la qualité – suivi du proces-susVIncent Hauert et Christophe Hüsler,Helmut Fischer, Le Mont-sur-Lausanne,[email protected] Les concepts de justesse et de précisionsont présentés comme éléments dis-tincts et pertinent quant à la validation

d’une série de mesures. Les termesvaleur moyenne correcte, écart typecorrect permettent de valider la repro-ductibilité des mesures, soit de lesconsidérer dans les limites de tolé-rances. Ainsi, un relatif est donné surl’écart type considéré qui implique desconséquences sur les rejets de produc-tion: vm ± σ implique que 63% despièces sont acceptées, vm ± σ simplique 94% et vm ± 3 σ implique98%.

La faisabilité du procédé de fabrica-tion en fonction des limites de tolérancepeut être validé par les programmes sta-tistiques intégrés aux appareils de mesu-re (FX, notamment); c’est également uneméthode de suivi de la qualité d’un pro-cessus de fabrication. La société HelmutFischer SA est un laboratoire accréditépour les mesures de validation et certifi-cation des étalons.

Couleur des alliages à base d’orDenis Vincent, Metalor TechnologiesSA, Neuchâtel, [email protected] Bien que le nombre de couleurs obte-nues avec les alliages d’or soit granddans le domaine spectral, leur percep-tion est limitée par la sensibilité del’œil. Les couleurs perçues vont dujaune au rouge puis au blanc et aujaune-vert. Dans cette liste ne manqueque la couleur bleue et le noir, qui estl’absence de couleur.

Les alliages dits de couleurs sontobtenus par effet d’alliage entre l’or,l’argent et le cuivre. La loi, par le mar-quage du nombre de carats sur lesobjets, de facto, limite le nombre decouleurs possibles, 22, 18, 14 et 9carats. Les 22 carats sur la balance Ag-Cu vont du jaune au rouge. Les alliages18 carats et 14 carats sur la balance Ag-Cu vont du vert au rouge, en passant parle jaune.

Le nombre de possibilités de cou-leurs est encore restreint par la normeISO 8654 qui défini deux domaines decouleurs pour les quatorze carats,

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jaune-vert et jaune pâle et encore quatredomaines de couleurs pour les dix-huitcarats: jaune clair, jaune, rose et rouge.Les alliages binaires Au- Ag verts sontinexploités, sauf dans le domaine de lafeuille d’or battue, car trop mous.Exception faite du 22 carats, les alliagesbinaires Au-Cu sont aussi inexploitéspour le problème contraire, car tropdurs pour les 18 carats ou trop sensiblesà la corrosion sous tension pour les 14et 9 carats. En effet, le rapport atomiqueest plus de 50% de cuivre, y comprispour les 18 carats.

Quels que soient les carats, il estpossible d’obtenir une couleur grise oublanche par l’adjonction de nickel ou depalladium. La recherche de l’esthétiqueamène à faire un plaquage de rhodiumsur une grande partie des ouvrages, cequi à pour effet de créer deux catégoriesd’alliages, pour ce domaine.

L’ensemble du domaine, des cou-leurs obtenues avec Au, Ag et Cu estapproximativement couvert par 313alliages, alors que le nombre de cou-leurs distinctes pour les alliages à carats,22, 18, 14 et 9 est de 67. Nous venonsde voir que pour des raisons de normeou encore techniques, ces 67 possibili-tés ne sont pas exploitées.

La loi protège le consommateur, lanorme facilite l’assemblage d’objets dedifférentes provenances, ce qui en hor-logerie est primordial, vu le nombre depièces qui constituent l’habillage d’unemontre. L’avantage offert par la norme,de nature industrielle, a pour effet defrustrer les créateurs qui sont toujours àla recherche d’une certaine exclusivité,pour l’identification de leur produit parune couleur remarquable! Alors que leconsommateur, est quant à lui, fier depouvoir coordonner des bijoux de diffé-rentes provenances. Ces différents inté-rêts créent une tension difficile àrésoudre.

ONDULO: le contrôle des défauts d'as-pect et de la qualité des surfacesRéda Hsakou, Visuol Technologies,Saint-Julien-lès-Metz, France, [email protected] La qualité perçue est un réel avantageconcurrentiel: avec le design, un belaspect de surface conditionne la pre-mière impression de qualité du clientfinal.En production, le contrôle d’aspect estencore trop subjectif, car souvent confiéà des opérateurs qui réalisent une ins-pection visuelle et tactile.

La technique repose sur le principede la déflectométrie, solution optiquesans contact, de contrôle de la qualitéd'aspect des surfaces. Délivrant desmesures quantitatives dans un espace

métrique 3D, ONDULO permet de clas-sifier la qualité d'aspect en parfaite cor-rélation avec l'impression visuelle. Lessurfaces sont caractérisées depuis lesdéfauts de forme (basses fréquences),d'ondulation (moyennes fréquences)jusqu'à la rugosité (hautes fréquences)et les défauts localisés.

Un défaut d’aspect se caractérise parune variation d’altitude associée à unelongueur d’onde. Ces deux informationsconditionnent la vitesse de variation dela pente, dérivée seconde de l'altitude,qui représente mathématiquement lacourbure locale. Une surface est diteparfaite en terme de qualité d’aspectlorsque chacune de ses directions neprésente aucune discontinuité de sescourbures autre que celle souhaitée parle design.

Pour mesurer la courbure, unelumière structurée, constituée defranges périodiques, est affichée sur unécran, et non pas projetée sur la surfacecomme dans un système de vision clas-sique. Une caméra de résolution adap-tée enregistre l'image réfléchie par lasurface. La déflectométrie consiste àquantifier la déformation de la réflexionde cette lumière sur la surface à analy-ser. En effet, les rayons lumineux seréfléchissent sur la surface et une varia-tion de pente locale modifie leur trajet.La technique de la déflectométrie pardécalage de phase permet de mesurerles pentes locales de la surface et unedérivation numérique détermine la car-tographie des variations de courbureslocales.

ONDULO présente les avantagesd’un outil de mesure sans contact alliantsimplicité, robustesse et hautes perfor-mances: identification de la courburelocale comme mesurande de la qualitéd’aspect; moins de 2 secondes pourmesurer plus de 1 m2; précision dequelques dizaines de nanomètres aumicron selon la superficie mesurée;mesure en réflexion et en transmission,de la rugosité aux défauts de forme pourdes applications en laboratoire R&D eten ligne de production; mesure quanti-tative et reproductible en courbure (m-1),en altitude (µm) et en distorsion optique(mdpt); paramétrage des post-traite-ments et des seuils d’acceptabilité;insensible aux variations de lumièreambiante, de température et aux vibra-tions.

Avec un panel d’applications trèslarge, de la mesure de la rugosité dessurfaces à la mesure des déformations,ONDULO répond à l’ensemble descontraintes industrielles de la qualitéd’aspect des surfaces. Domaines d’ap-plication: automobile, aéronautique,laminage acier et aluminium, peinture,

verre minéral et organique (automobile,ophtalmique, bâtiment, emballage...),composants optiques, céramique,microélectronique, multimédia, horlo-gerie, cuir, papier, etc.

Nouveaux développements dans lesméthodes de caractérisation des maté-riaux et revêtements durs Guillaume Berthout, CSM InstrumentsSA, Peseux, [email protected] En créant des outils de coupe ou d’em-boutissage avec des matériaux de baseclassique de type acier, les propriétés desurface essentielles pour un bon usinageont vite été limitées. Les propriétés desurface conférées par les revêtements,ont apporté des solutions financière-ment viables à des problèmes aussivariés que l'augmentation de la duréede vie des outils de coupe, l’améliora-tion de la résistance à l'usure ou à lacorrosion, ainsi que l’amélioration ducomportement aux frottements.

Les propriétés des films déposés surune pièce métallique peuvent être trèsdifférentes de celles du substrat pourrépondre aux spécificités d’usage de cecouple dépôt-substrat. En conséquence,les techniques de dépôt de matériauxsont de plus en plus employées et déve-loppées. Les différents procédés d'éla-boration des films minces ont tous descontraintes liées à leurs principes defonctionnement.

Le choix d’un procédé de dépôt doittenir compte d’un cahier des chargesprécis tel que, par exemple, un seuil detempérature à ne pas dépasser pour évi-ter toute modification de structure, decomposition, de texture du substrat etmême des variations dimensionnelles.Depuis l’apparition industrielle descouches minces sur les outils de coupesaux alentours des années 80, lesméthodes de caractérisations ont sanscesse évolué afin d’arriver à des stan-dards analytiques pour qualifier la qua-lité de ces dépôts.

La société CSM Instruments est néede l’évolution de ces couches minces endéveloppant les premiers équipementsd’analyse dès le début des années 80.Depuis plus de 25 ans, elle est le leaderdes analyses mécaniques de surface afinde caractériser l’adhésion, l’usure etplus récemment la dureté. Cette présen-tation a décrit les méthodes d’analysesCSM sur des revêtements durs clas-siques, pour l’adhésion et la résistance àla rayure des couches minces, pour lescaractéristiques de la dureté et dumodule d’élasticité, pour les coefficientsd’usure et de frottement (tribologie),ainsi que pour analyser l’épaisseur decouche. •

La journée technique SURF-THERM 2006 Normalisation

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 111

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Vers une nouvelle centralenucléaire?Suite au maintien de l'option nucléairepar le gouvernement, le lobby de l'atomeannonce une demande d'autorisationdans les dix-huit mois pour une nouvellecentrale nucléaire. Le groupe Atel veutmettre sur pied d'ici la fin de l'année avecdes partenaires - Axpo, les Forces motricesbernoises (FMB) ou des villes - un consor-tium pour la planification et la construc-tion d'une ou plusieurs nouvelles cen-trales nucléaires, qui pourraient entrer enservice d'ici 2020.

Stagnation de la croissance

Selon une enquête de l'Office fédéral dela statistique, la Suisse a connu une faibleévolution de son PIB par habitant (+0,4 %)sur la période entre 1991 et 2003. E ncomparaison avec les États membres del'OCDE, le pays se situe même en queuede peloton. Ainsi, le Luxembourg et laHongrie enregistrent des taux de croissan-ce avoisinant 4 %. L’lrlande se démarquepar une croissance supérieure à 6 %, alorsque la Suisse et le Japon doivent secontenter d'évolutions inférieures à 1 %.

Le cap des 7,5 millions d’habitants est franchiSelon l'Office fédéral de la statistique, laSuisse a passé la barre des 7,5 millionsd'habitants à fin 2006. L’accroissement aété de quel que 48’100 individus en uneannée, soit une hausse de 0,6 %. Cechiffre concerne la population résidentepermanente, à savoir 5’953’700 per-sonnes de nationalité suisse et 1’553’600étrangers établis sur le territoire helvétiquedepuis au moins une année. La popula-tion du pays continue à augmenter grâceà un afflux continu d'immigrés. LesSuisses, eux, font peu d'enfants et s'expa-trient beaucoup.

L’activité dans la construction

Le troisième trimestre 2006 a été marquépar une vive activité dans les construc-tions pour l'économie. En revanche, lesecteur du logement n'a plus affichéqu'une faible progression, les dépenses dugénie civil ayant même légèrement reculé.Les chiffres d’affaires du secteur principalde la construction ont affiché une aug-mentation de 1,6 % en valeur nominalepar rapport à juillet-septembre 2005.

Manque et abondance de travailleursL'embellie qui a atteint le marché du tra-vail est accompagnée d'effets surpre-nants: de nombreuses entreprises souf-frent d'un manque de travailleurs quali-fiés, alors que beaucoup de personnesne trouvent pas de travail. Au troisièmetrimestre 2006, les statisticiens ontrecensé 48'000 postes de travail de plus(1,3 %) que l'année dernière, alors quele nombre de personnes actives a aug-menté en un an de 108'000 environ(2,6%).

Un Suisse à la tête de l’ESA

Le mathématicien suisse Marc Bertschiest le nouveau chef du programme delancement de l'Agence spatiale euro-péenne (ESA). Il travaille également auprojet de fusée Vega, un petit lanceur,qui sera utilisé pour des charges légères.L'ESA doit en effet faire face à uneconcurrence accrue sur ce marché enprovenance des continents américains,de l'Asie et de la Russie. Elle va s'ap-puyer sur de nouvelles technologiesactuellement en développement.

L’achèvement du pont Butin

L’oeuvre qui, pendant tant d’années, apassionné l’opinion publique, qui a faitcouler plus d’encre qu’il n’en faudraitpour créer un chef d’œuvre de l’esprithumain, le Pont, enfin, est terminé.Aujourd’hui, les plateaux d’Aïre et de St-Georges sont reliés, évitant aux popula-tions des deux parties de la banlieue defaire un immense détour pour communi-quer entre elles. Peu de constructionsauront rencontré plus de difficultés et devicissitudes. C’est le 21 juin 1913, que leGrand Conseil accepta le legs d’un mil-lions de M. Butin, destiné à faciliter l’édi-fication d’un pont sur le Rhône.

On pensait alors faire un pont à deuxfins, servant au service du chemin de fercomme à celui du roulage; pour permettrele passage des trains, il n’y aurait que trèspeu de travaux complémentaires à exécu-ter. Nous ne voulons pas revenir sur lesdifficultés techniques et matérielles quiont retardé de plusieurs années l’achève-ment du pont; contentons-nous de consta-ter que celui-ci est terminé et qu’il consti-tuera une œuvre utile au premier chef.

La situation économique mondialeBien que les premiers mois de cetteannée n’aient pas amené de change-ments notables, il convient de noter quel’activité économique extraordinaire del’Amérique et le dépression dont souffrel’Europe subissent des modificationssensibles. La France, qui a entrepris unepolitique de déflation, semble avoirdoublé le cap et la situation dans ledomaine du travail n’a pas empiré. Iln’en est pas de même de l’Italie, où lesdifficultés consécutives à la politique dedéflation semblent s’accroître. La poli-tique systématique d’abaissement desprix, adoptée par le gouvernement,paralyse l’activité économique et aug-mente le nombre de chômeurs.

Les progrès de l’aviation

Les très beaux exploits accomplis cesderniers temps par divers aviateurs ontattiré l’attention du public sur les«oiseaux de fer» et leurs pilotes. Dansune étude sur «Le trafic aérien suisse en

1925», M. R. Gselldonne, dans Aéro-Revue, donne des détails intéressants àce sujet.

La vitesse moyenne (basée sur laligne aérienne brisée) varie de 129,5km/h à 110 km/h. Ici aussi nous avonsun groupe de tête formé par les lignesZurich-Stuttgart-Mannheim de l’Aéro-Lloyd (129,5 km/h) et Genève-Lausanne-Zurich de l’Ad Astra (128km/h). La première ligne a obtenu unrésultat grâce à l’emploi du rapideDornier Comet III, et la dernière grâce àl’habitude du pilote de voler sur ce par-cours en ligne droite. La plupart deslignes ont une vitesse moyenne de 118à 121 km/h; on ne s’étonnera pas queZurich-Innsbruck (110 km/h) soit laligne la plus lente, à cause du parcoursmontagneux.

En ce qui concerne la sécurité dutrafic aérien, il est à remarquer quecette année, pour la première fois, unpassager a été tué sur les lignes tou-chant la Suisse (accident de la Cidna àBâle, attribuable à une panne demoteur survenue au moment le plusdéfavorable).

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L’unité de traitement de l’air Air Service (AS) à structure modu-laire permet, outre les fonctions standard filtrer, réguler et huiler,d’intégrer toutes les fonctions spécifiques requises telles quevannes d’arrêt, distributeurs 3/2 et vannes de mise en pression.Elle est désormais disponible pour la mise en œuvre de volumesd’air importants.

Une unité de traitement de l’air pour de grands débits

La série d’unités de traitement de l’airAir Service (AS) de Rexroth a été déve-

loppée selon le concept de gamme. Avecla série AS5, la gamme s’élargit dans laplage des débits élevés. Le régulateurAS5, par exemple, propose un débitatteignant 7500 l/min sur une largeur deseulement 85 mm. Ce régulateur est dis-ponible avec les raccords filetés G3/4 etG1.

L’unité de traitement de l’air AS3,d’une largeur de 63 mm et munie de rac-cords filetés G3/8 ou G1/2, est destinée àdes débits atteignant 4500 l/min. Enfin,l’AS2, la plus petite et donc la plus com-pacte, avec une largeur de 52 mm et desraccords filetés G1/4 ou G3/8, est conçuepour des débits atteignant 2600 l/min.

De façon générale, la gamme secaractérise par une simplicité d’entretien.De larges fenêtres de maintenance per-mettent d’obtenir un coup d’œil précissur les niveaux de condensation desfiltres et les niveaux de remplissage deslubrificateurs. Au besoin, le filtre estéquipé d’un indicateur d’encrassement.

Une fermeture àbaïonnette et un ver-rouillage facilementaccessible permettent deretirer les cuves, puis deles fixer à nouveau. Lesystème breveté de rem-plissage d’huile assure unremplissage semi-auto-matique des lubrifica-teurs. Il est possible decommander les lubrifica-teurs équipés d’un indica-teur de niveau de remplis-sage destiné au diagnosticà distance. En outre, leniveau peut être mesuréavec exactitude par lecapteur ST6 de Rexroth.

Un design récom-pensé par un prixLe système Air Service bénéficie d’undesign industriel moderne qui a étérécompensé par un prix. Déjà honorée

de la distinction «if-Product design award2006», la série AS2 vientd’être également nomi-née pour le prix alle-mand «Design 2007».

La surface lisse descomposants se nettoieaisément. La forme com-pacte, alliée à de nou-velles matières, font de lagamme AS – y comprisles grosses unités de lasérie AS5 – un poidsplume. L’utilisateur peutainsi assembler son unitéde traitement comme ill’entend.

La gamme AS peutêtre mise en œuvre danstous les secteurs d’activi-tés. Lors de la construc-

tion, le fait que des exigences spécifiquesà certains secteurs puissent égalementêtre respectées a été prix en compte,comme la capacité de verrouillage, par

L’unité de traitement de l’air AS5 se caractérise par unestructure modulaire, un concept industriel moderne etune construction compacte.

114 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Les caractéristiques de performance dont font preuve lesorifices G1 permettent des débits importants pour les

grandes applications industrielles.

Bosch Rexroth AG, une société dugroupe Bosch qui emploie près de28’200 personnes, a réalisé en 2005 unchiffre d’affaires de 4,6 milliards d’eu-ros. Sous la marque Rexroth, la sociétéoffre toutes les technologies desdomaines de l’entraînement et de lacommande, de la mécanique jusqu’àl’électronique, en passant par l’hydrau-lique et la pneumatique. Présent dansplus de 80 pays, Rexroth est un parte-naire important et un fournisseur globalpour l’automatisation des industries etdes usines ainsi que pour toutes lesapplications mobiles.

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Page 19: RP_2007-03

exemple, qui est une exigence de l’in-dustrie automobile. Dès lors, la gammeAS peut intervenir dans pratiquementchaque application exigeant la prépara-tion d’air comprimé.

L’homologation ATEX

En tant qu’appareil homologué ATEX,l’AS peut être utilisé également dans deszones exposées au danger d’explosion, y

compris les zones 1 (gaz) et 21 (poussiè-re). Une modification ultérieure ou uneextension est possible.

Pour tous les composants AS, desdonnées CAO sont disponibles et peu-vent être téléchargées par le biais de«Interactive Designer»:http://www.boschrexroth.com/business_units/brp/de/interactive_designer/. Un configurateur est disponible pour lesnouvelles unités de traitement. •

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La Revue Polytechnique No 1712 3/07 115

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Le système de micro-production,«MicroFactory» développé par le CSEMest une installation complète de produc-tion de petits objets complexes, quipourra prendre place sur la surfaced'une table de bureau. C'est en raisonde son potentiel prometteur que cedéveloppement a remporté le presti-gieux «Swiss Technology Award 2007».

Du fait de la tendance actuelle à laminiaturisation, les processus de pro-duction de microsystèmes, de montreset autres produits exigent de nouvellessolutions de micro-assemblage ultraprécis et ultra rapide. La majeure partiedes procédés de fabrication et de mon-tage sont composés de plusieurs cyclesdistincts de manipulations à exécuter lesunes après les autres.

La mini-fabrique est composée deplusieurs systèmes «Pocket Delta», unpetit robot micro-assembleur à hautevitesse développé par le CSEM. Ce robotest en mesure de manipuler des micro-composants à une vitesse atteignant 3cycles par seconde avec une précisionde 5 microns. Une construction méca-nique légère et néanmoins rigide estnécessaire pour atteindre de grandesvitesses et une grande précision.

Pour construire une chaîne de pro-duction, les chercheurs du CSEM ont

combiné plusieurs modules d'un volu-me approximatif de 10 x 10 x 10 cmchacun. Chaque module est composéd'un «PocketDelta», d'un système detransfert des composants, d'un systèmed'alimentation et d'autres dispositifsselon les opérations à effectuer, commeun système de distribution de colle. Lesmodules montés en série opèrentcomme une véritable usine miniature.

L'industrie horlogère représente pro-bablement le plus fort potentiel d'appli-cation pour la «MicroFactory». Pour sai-sir et déplacer de minuscules rouages oupour déposer des micro-gouttelettes delubrifiant, les fabricants horlogers recou-rent en effet à des équipements de tailleimpressionnante. À l'avenir, une chaînede production constituée de plusieursmini-robots pourrait se charger d'assem-bler une montre de A à Z. Les champsd'application de la «MicroFactory» nese limitent pas uniquement à l'industriehorlogère. En effet, les fabricants d'ap-pareils médicaux, de systèmes d'auto-mation pharmacologique et de produc-tion de semi-conducteurs ou détecteurscomplexes sont également à l'affût dedispositifs robotisés, modulaires et pré-cis.

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L'usine miniature du CSEM remporte le «Swiss Technology Award»

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116 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Progression des véhicules à gaz naturelLe nombre de véhicules au gaz naturelimmatriculés en Suisse s'est élevé à3500 environ en 2006, en progressionde 1500 unités. Quatre-vingt-cinq sta-tions de remplissage sont en service.Le réseau comptera cent points de dis-tribution à la fin de 2007. Le gaz natu-rel est un carburant propre qui n'émetpas de particules de suie ni de pous-sières fines, et moins de CO2 que l'es-sence et le diesel. Le biogaz produitpar les installations de méthanisationet les stations d'épuration présentemême un bilan neutre en termes deCO2. Les véhicules à gaz naturel peu-vent rouler au gaz naturel comme aubiogaz. Ils disposent en outre d’unréservoir à essence comme solutiond’appui.

Signalons toutefois que selon unrapport de la Commission européenne,

le gaz naturel compressé présente-rait un bilan environnemental moinsbon que l’essence et le diesel, en rai-son de la compression du gaz et deson transport, qui absorbent une part

considérable de l'énergie qui entredans un gazoduc.

Nouvelles centrales nucléaires en Chine Après une longue période de négocia-tions, la Chine a finalement choisi leréacteur avancé à eau sous pressionAP1000 de Westinghouse Electric pourservir de base technologique à laconstruction de quatre nouvelles cen-trales nucléaires. Comme l'EPR,l’AP1000 fait partie des systèmes deréacteurs de la troisième générationavancée. Il se caractérise par des sys-tèmes de sûreté passifs actionnés parla gravité et la convection naturelle. Laconception compacte simplifie laconstruction et l'exploitation de cesystème de réacteur. L'AP1000 est issudu développement de l'AP600, réac-teur plus petit qui, du fait des prix peuélevés du gaz naturel, n'avait pas trou-vé d'acquéreurs dans les années 90.

Le couplage au réseau, en 2006,des deux réacteurs VVER 1000 d'origi-ne russe de Tianwan 1 et 2, a porté àonze le nombre de tranches nucléaires

actuellement en service en Chine.Quatre autres installations sont actuel-lement en construction. Les deuxtranches de Lingao 3 et 4, construitespar des entreprises chinoises, se fon-dent sur la technologie française. Laconception de Qinshan Il 3 et 4 est parcontre entièrement chinoise.

Les progrès de l’énergie éolienne

Grâce aux deux nouvelles installationsde Collonges (VS) et Entlebuch (LU),qui ont été mises en service en 2005,la Suisse a produit l’année dernière15,2 GWh d'énergie éolienne, ce quireprésente une hausse de 84 % parrapport à 2005, selon l'institution suis-se Eole. C'est avant tout l'éoliennevalaisanne qui a contribué à cette aug-mentation, en produisant 4,4 GWh,soit près d'un tiers de la productionannuelle suisse. Un GWh correspondà la consommation annuelle d'électri-cité de 300 ménages. La productionsuisse totale de 15,2 GWh couvre lesbesoins d'une ville comme Delémont.La Suisse compte actuellement onzecentrales éoliennes.

Tribologie et conception mécaniqueSous la direction de François Robbe-Valloire et René Gras. PressesPolytechniques et UniversitairesRomandes. 256 pages. L'un des écueils rencontré en concep-tion mécanique, et spécifiquementdans les projets innovants, réside dansle fait que les problèmes d'interfacessont souvent traités lors des phasesfinales du projet. Les marges demanoeuvre pour répondre aux impéra-tifs tribologiques peuvent alors se révé-ler extrêmement réduites.

L'objet des journées internationalesfrancophones de tribologie 2004 et2005, dont cet ouvrage constitue lesactes, a notamment été de montrer toutl'intérêt d'identifier et prendre encompte les sollicitations auxquellessont soumis les contacts le plus tôt pos-sible, dans les domaines de l'aéronau-tique, de l'astronautique, de laconstruction automobile, de l'ingénie-rie mécanique, de la tribométrie et del'usure abrasive.

Usinage - Les secrets du métier

James A. Harvey & Michel Gauthier. Tec& Doc-Lavoisier/Éditions ReynaldGoulet. 312 pages. Cet ouvrage délivre des centaines detechniques utiles et à l'efficacité avérée,pour usiner facilement des pièces dequalité. Fondé sur une expérience enatelier de plus de 30 ans, il apporte desréponses originales, parfois inusitéesmais toujours réalistes et pratiques, à dessituations problématiques auxquellestous les opérateurs sont confrontés unjour. Abondamment illustré, il abordetous les aspects du métier.

On y apprend comment travaillerplus vite, choisir, profiler et affûter desoutils de coupe, réussir la rectificationde tiges autant que de formes, fileter,moleter et redresser des pièces défor-mées, adopter des profondeurs de coupeet des réglages d'usinage réalistes, retirerles forets et les tarauds brisés, etc. Celivre s’adresse aux étudiants, machi-nistes, opérateurs de machine-outil,outilleurs, concepteurs et même ingé-nieurs.

Les convertisseurs de l'électro-nique de puissanceGuy Séguier. Tec & Doc-Lavoisier. 400pages. Ce livre est le premier ouvrage d'une sériede cinq consacrée à l'étude approfondiedes convertisseurs. Les quatre premiers trai-tent du fonctionnement et des caractéris-tiques des quatre grandes familles deconvertisseurs, tandis que le cinquièmeprésente les procédés de commande.

Le volume 1 est dédié aux montages quiassurent la transformation alternatif-continu,autrement dit aux redresseurs. Cet ouvrageprocède à une étude quantitative assez pré-cise qui nécessite plus de calculs que celledes convertisseurs utilisant des semi-conducteurs totalement commandés. Il pro-pose ainsi de nombreuses planches decaractéristiques qui permettent l'utilisationdirecte des résultats obtenus. Cette troisièmeédition s'enrichit d'un long chapitre sur lesredresseurs à modulation de largeur d'im-pulsions et sur les correcteurs de facteur depuissance. La bibliographie commentée enfin de volume est réactualisée et complétéepour tenir compte de cette addition.

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Augmenter les cadences et la disponibilité des machines n’estpas l’effet du hasard: les clients optent de plus en plus pourdes composants plus compacts, plus rapides et pouvant êtredécentralisés, avec des fonctions de diagnostic. Le moteur decette évolution est la mécatronique, avec des solutions decommunication ouvertes.

L’avènement des systèmes de communication ouverts

La mécatronique le permet: intégrerdavantage de fonctions et de tech-

nologies dans des composants et sys-tèmes plus compacts. Par exemple, lesterminaux de distributeurs de Festo,des unités compactes de commandepneumatique se transforment en termi-naux multifonctions, couvrant dessous-fonctions complètes de machinesou de procédé d’une installation.Commande frontale de mouvements,pneumatique, traitement du signal,sécurité et réseaux sont dans cecontexte les technologies clés. Le ter-minal CPX/MPA, compact et apte audiagnostic, en est un exemple.

Décentraliser et faciliter l’installationCeci n’a pu être résolu qu’avec l’avè-nement de systèmes de bus, même si,pendant des années, le secteur de l’au-tomatisation n’a pu se mettre d’accordsur le système à adopter comme stan-dard, parmi les multiples systèmes debus propriétaires et les systèmesouverts – ces derniers semblant s’êtreimposés avec l’installation de plus de50 millions de nœuds de bus de ter-rain.

Le principal obs-tacle à la relève des busde terrain par l’Ethernetindustriel réside dans legrand nombre de sys-tèmes de bus de terraininstallés. Seules descomparaisons coût-uti-lité chez les utilisateurssont en mesure de faireapparaître si l’Ethernetréussira à s’imposerpour la communicationindustrielle.

Les avantages del’Ethernet industriel sontpourtant évidents: lesperformances augmen-tent, les coûts deconnexion baissent et des prestationsinformatiques font en outre leur entréesur le terrain. L’Ethernet industrielpourrait même, pour la première fois,donner naissance à une standardisationefficace dans la communication indus-trielle.

La coexistence des systèmes

Dans la pratique, l’objectif de fédérerpar Ethernet les paysages de la commu-

nication industrielles’avère difficile. Les sys-tèmes de bus de terrainsont bien implantés, etle coût d’un change-ment de système au pro-fit de l’Ethernet paraîtsouvent trop élevé pourconvaincre les utilisa-teurs. D’où l’apparitionde nouveaux domainesd’utilisation del’Ethernet industriel,comme, par exemple,les applications de com-mande de mouvements(motion control), desti-

nées à accélérer les cadences et lesprocédés.

Une grande partie des applicationssimples continueront d’être équipées àl’avenir de systèmes de bus de terrain.Les applications plus complexes –notamment celles à haute teneur encommande de mouvement – migrerontplutôt vers l’Ethernet industriel. Unecoexistence des systèmes en fonctiondes applications et des besoins desclients semble donc être le scénario leplus probable.

L’entrée de l’intelligence sur le terrainLes avantages de la progression de l’ins-tallation décentralisée sont manifestes:l’intelligence fait son entrée sur le ter-rain, l’installation décentralisée aug-mente la souplesse des équipementsd’automatisation par l’intégration defonctions de pré-traitement. L’idée debase et le premier pas de la décentrali-sation au moyen des systèmes de busont été le déport des E/S de la comman-de centrale implantée dans l’armoire,dans des boîtes à bornes décentralisées.

Compact et capable d’élaborer des diagnostics: le terminal de distributeurs CPX/MPA.

118 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Le terminal de distributeurs CPX/VTSA fonctionne directement au niveau de l’entraînement.

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Le montage direct d’unités d’E/S dépor-tées sur les machines s’est ensuiteimposé. Il s’en est suivi une migrationdes fonctions périphériques des auto-mates programmables au niveau du ter-rain, le réseau lui-même, dans la troi-sième étape, devenant la commande.

D’où la possibilité d’avoir des fonc-tions paramétrables de sécurisation(failsafe) des sorties, des distributeurs etdes actionneurs en cas de coupure de lacommunication avec le système de bus,ou encore de surveiller des limites para-métrables par logiciel pour des capteurset actionneurs analogiques.L’intégration mécatronique des fonc-tions, en tant que facette de l’intelligen-ce distribuée, s’est imposée. Festo pro-pose les produits ad hoc, avec le CPX-MMI pour les préparatifs de mise enservice ou le module CPX-FEC utiliséen automate programmable frontal depré-traitement, intégré dans le terminalde distributeurs.

De nouvelles applications

C’est la décentralisation des compo-sants de commande au voisinage

immédiat des capteurset actionneurs qui apermis de faire des éco-nomies au niveau ducâblage et d’en fairebaisser le coût, parl’emploi de câbles déjàmunis de connecteurs.La tendance à installerl’unité de commande,les E/S déportées et leterminal de distribu-teurs à proximité directede l’actionneur a entraî-né l’économie de laboîte à bornes locale.

Les nouveaux pro-duits de Festo ouvrent àcet égard de nouvelles

applications. Le terminal de distribu-teurs CPX/VTSA, par exemple, s’utiliseen carrosserie automobile, directementau niveau de l’actionneur, où ilrésiste aux sévères conditionsenvironnementales du soudageet aux sollicitations par chocset vibrations sur les bras derobots. Le CPV Exi, lui, s’utiliseen zones explosives de l’auto-matisation des procédés.Grâce à leur insensibilité àl’humidité, aux produits ali-mentaires et aux agents de net-toyage, les terminaux de distri-buteurs «Clean Design» CDVItrouvent leur place dans lesindustries de l’agroalimentaireainsi que du conditionnementet de l’emballage.

Le mélange possible des signauxAlors que par le passé, c’étaitla commande des distributeurspar bus qui primait, aujour-d’hui, l’intégration mécatro-nique permet un mélange des

signaux, de la simple détection de finsde course ou mesure analogique detempératures, à l’intégration de cap-teurs de pression, distributeurs propor-tionnels et alimentations électriquessécuritaires.

Cette approche permet égalementdes fonctions de diagnostic de la péri-phérie raccordée et des diagnosticsspéciaux sur les distributeurs, pouvantaller jusqu’à des fonctions de mainte-nance préventive. Les terminaux dedistributeurs ne sont donc plus desimples batteries de distributeurs inter-connectés pneumatiquement et électri-quement, mais s’adaptent à la concep-tion des machines par des approchesmodulaires hybrides et des systèmesd’installation décentralisée. Ceci sup-pose des systèmes ouverts.

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L’avènement des systèmes de communication ouvertsProductique

Les terminaux de distributeurs Clean Design sont insensibles à l’humidité et aux détergents

et aptes au contact alimentaire.

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 119

La CPV Exi est adaptée à la zone ATEX de l’automatisation des procédés.

Page 24: RP_2007-03

Outre l'introduction de la souplesse de la connectivité EthernetPowerlink et TCP/IP dans le secteur des machines de moyennepuissance, une exigence de modularité associée à de nouvellescaractéristiques de conception offre aux utilisateurs des écono-mies potentielles.

Une nouvelle gamme de variateurs CAtriphasés

La nouvelle gamme de variateursMotiFlex e100 de Baldor peut s'utiliser

dans les scénarios de variateurs intelligentscentralisés et distribués. Ces dispositifs per-mettent dans les deux cas de réaliser deséconomies sur les composants d'alimenta-tion électrique généralement indispen-sables.

Le lancement initial de la gammeMotiFlex e100 propose des produits depuissance nominale atteignant 16 A (1,5, 3,6, 10,5 et 16 A). Des versions de plus fortepuissance suivront dan le courant de l’an-née.

Compatibilité avec EthernetPowerlinkLa compatibilité avec le protocole EthernetPowerlink ajoute une grande souplessedans la construction des circuits élec-triques. Chaque variateur est équipé d'unconcentrateur Ethernet qui permet deconcevoir des systèmes dans une simple

configuration en guirlande (daisy-chain).Le réseau déterministe haute vitesseEthernet Powerlink, de débit 100 Mbits/s,réduit considérablement le câblage et doncles coûts de mise en œuvre de systèmesmulti-axes. Un seul contrôleur de machi-ne Baldor Ethernet Powerlink peut, parexemple, gérer jusqu'à seize axes interpo-lés ou davantage en mode point-point.

En termes de performances de based'un variateur CA, une équipe de dévelop-pement Baldor a travaillé pendant plus detrois ans sur les produits MotiFlex. Il enrésulte une conception qui intègre de nom-breuses caractéristiques qui permettent auxfabricants de grosses machines d’améliorerleurs performances.

Chaque variateur MotiFlex peut fonc-tionner indépendamment ou sur un bus CCpartagé. Dans cette dernière configuration,la puissance régénérée dans n'importequel variateur, au cours de la phase dedécélération d'un axe, est utilisable par lesautres axes, d'où des économies d'énergie.

Du fait que chaque varia-teur est doté d'une batteriede condensateurs, unerésistance externe de frei-nage n'est souvent pasindispensable, car lacapacitance totale du sys-tème peut être suffisantepour stocker l'énergie sansatteindre la limite de sur-tension.

Absence d'alimenta-tion séparéeA la différence des sys-tèmes classiques sur busCC partagé, les variateursMotiflex ne nécessitentpas d'alimentation sépa-rée. A la place, l'étageconvertisseur CA/CC dechaque variateur peut ali-menter non seulement sespropres circuits, mais éga-lement un variateur ou

une combinaison de variateurs ayant lamême puissance nominale totale. Pour denombreuses applications multi-axes, celasignifie souvent que le variateur le pluspuissant peut également alimenter le restedu système.

Pour de nombreux systèmes multi-axes, cette approche a pour conséquencela diminution du nombre de composantsélectriques et une conception simplifiéedes systèmes, du fait qu'un seul ensemblede contacteurs, fusibles ou interrupteursminiatures, bornes et un seul filtre CEMsont nécessaires pour l'ensemble du systè-me. D'autres approches actuelles sur lemarché peuvent nécessiter les mêmescomposants CA pour chaque variateur oul'ajout d'alimentations indépendantes et debatteries de condensateurs de caractéris-tiques constantes. Cela implique souventde surdimensionner l'application.

L'électronique de commande du varia-teur peut être alimentée par l'alimentationprincipale CA/CC ou par un circuit 24 Vccconnecté sur la face avant. L'utilisationd'une alimentation 24 Vcc garantit que lescommandes et les communications sontmaintenues, même si le système est utilisédans une application sujette à des arrêts desécurité, lorsque l'alimentation principaleest déconnectée.

Souplesse de configuration

La souplesse de configuration a été uneexigence de base du cahier des charges.Chaque variateur est équipé d'une entréed'encodeur universelle (encodeur incré-mental, EnDat, SSI, sincos, multi-tours etsimple tour) et d'entrées/sorties intégrées(trois entrées numériques, deux sortiesnumériques, une entrée analogique ±10 V,une sortie de commande de freinage, ainsique des ports CANopen et USB). Deuxautres emplacements pour des cartes enoption offrent des possibilités d'extensionqui permettent aux utilisateurs de configu-rer précisément les caractéristiques localesdu variateur. Ils constituent aussi une voiepour la mise à niveau.

120 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

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Les options d'extension comprennentdes entrées/sorties analogiques et numé-riques, le retour d'un résolveur, le retourd'un encodeur et des interfaces de bus deterrain dont Profibus, Modbus etDevicenet. L'interface CANopen et l'op-tion d'extension d'un bus de terrainoffrent une grande souplesse, de façon àutiliser le variateur comme passerelled'interface avec d'autres systèmes decommande des machines, tels que desautomates programmables.

Commande de mouvement distribuéeUne autre option d'extension réside dansun contrôleur de machine enfichablecompatible avec le langage de comman-de de mouvement Mint de Baldor. Cetteoption permet d'utiliser un variateurMotiFlex e100 en variateur intelligentautonome pour constituer une solutionde commande de mouvement distribuée,qui réduit considérablement le coût dumatériel. Cette carte Mint économique,également compatible EthernetPowerlink, contrôle jusqu'à trois autresvariateurs MotiFlex e100 montés en guir-lande. Elle permet de réaliser une solu-tion d'automatisation économique pourde nombreuses configurations multi-axes. Si des axes supplémentaires sontnécessaires, le contrôleur NextMovee100 de Baldor monté sur tableau appor-te une solution.

Une autre caractéristique de la sou-plesse de configuration du variateur pro-vient des outils fournis dans le logiciel deconfiguration Mint Workbench de Baldor.Celui-ci comporte des assistants de confi-guration, un logiciel de mise au pointautomatique et des filtres anti-résonnan-ce utilisables pour les servomoteurs et lesmoteurs vectoriels linéaires et rotatifs.

Le langage Mint

Bénéficiant de pratiquement 20 ans dedéveloppement, le langage Mint offreaujourd'hui un environnement haute-ment productif pour les applicationsd'automatisation. Ses commandes dehaut niveau, en anglais courant, simpli-fient l'écriture et la compréhension desprogrammes. Elles comprennent deriches moyens de programmation descommandes de déplacements, avec desmots-clés qui remplacent efficacementles modèles ou les fonctions logiciellestoutes prêtes pour les déplacements/mou-vements courants.

Le très grand nombre de fonctions decontrôle Mint, par rapport aux logicielsouverts, dans ce secteur d'activités, sim-plifie les projets complexes de concep-tion des machines. Le logiciel est égale-

ment fourni avec son propre systèmed'exploitation multitâches sans licence etdes composants Active X gratuits pourfaciliter la connectivité aux PC.

Ces nouveaux variateurs complètentla gamme Baldor de produits de com-mande de mouvement EthernetPowerlink. Les développeurs peuventmaintenant choisir parmi une gamme quicomprend des variateurs mono et tripha-sés, un contrôleur de machine monté surtableau, destiné aux machines et gros sys-tèmes multi-axes, une carte économiqueenfichable pour les variateurs intelligents

et les applications plus simples, ainsi quedes servomoteurs linéaires et rotatifs. Denombreux composants et accessoirescompatibles pour la commande desmachines sont disponibles auprèsd'autres fournisseurs de produits EthernetPowerlink, pour réaliser une plate-formesophistiquée et économique de concep-tion des machines.

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La Revue Polytechnique No 1712 3/07 121

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Le système de visualisation de processus Simatic WinCC deSiemens existe dans une nouvelle version 6.2 ayant des fonctionsde supervision étendues pour des informations et des courbes. Lacapacité de la banque de données a été améliorée et de nou-velles options sont disponibles. On peut maintenant l'utilisercomme station de maintenance Simatic pour l'entretien des ins-tallations.

Nouvelle version d’un système de visualisation de processus

Avec Simatic WinCC V6.2, le concep-teur intègre dès lors des objets win-

dow sur la couche de visualisation del'application runtime. Le conducteur del'installation exploite alors les coucheshabituelles de window comme lesmenus, la symbolique, les zones de com-mutation et les boîtes combinées(combo-box).

A l'aide de la nouvelle fonction«Alarm Hiding», l'opérateur occulte desinformations peu importantes sur l'écrande visualisation, les signalisations conti-nuant cependant à être archivée en arriè-re-plan. Avec le WinCC Trend Controls,les valeurs instantanées actuelles et lesvaleurs historiques de processus peuventfigurer sur la même image de courbes,pour davantage de clarté, avec seulementl'axe Y de la courbe choisie, parexemple.

La nouvelle option WinCC station demaintenance Simatic étaye l'entretien. Le

logiciel est installé en parallèle du systè-me de base WinCC, si bien que l'opéra-teur peut commuter aisément entre lavisualisation de processus et l'entretien.

Mise en œuvre de la station de maintenanceLa station de maintenance est facile àélaborer. L'utilisateur choisit les systèmesd'automatisation à reproduire avec l'outild'ingénierie Step-7, la station de mainte-nance reconnaît les appareils apparte-nant à l'installation et crée alors automa-tiquement une figure d'entretien hiérar-chiquement structurée sur la based'images prêtes WinCC commutées. Enservice, la station de maintenance sur-veille la marche instantanée de l'installa-tion et donne la représentation de tousles composants d'automatisation quiinterviennent pour l'entretien, tels quecommandes, appareils de commutation

et entraînements. En plus de la réactionaux cas de défauts, on peut égalementplanifier des stratégies appropriées d'en-tretien afin d'utiliser au mieux les res-sources d'entretien disponibles.

Aménagement d’un serveur d’archives centrales La capacité de la banque de données aété augmentée par l'intégration du ser-veur Microsoft SQL 2005 dans la SimaticWinCC V6.2. Un serveur d’archives cen-trales peut ainsi être aménagé commearchive centrale des données de proces-sus. N'importe quel ordinateur Windowpeut être configuré à l'aide de l'option dela station WinCC/Connectivity pour l'ac-cès à toutes les archives WinCC.

De nombreuses nouveautés

D'autres nouveautés sont disponiblesdans les options WinCC: leWinCC/Audit, complété par un outil devisualisation de projet pour la gestion del'état de projets; le nouveauWinCC/ChangeControl pour l'adminis-tration et la version des projets avecrétroactivité. Avec WinCC/Redundancy,les stations redondantes WinCC peuventmaintenant avoir des quittances de signa-lisations complémentaires, des commen-taires d'information et de situation ainsique l'ajustement interne de variables.Pour le WinCC/Web Navigator, lesclients web ont été intégrés avec unSimatic Logon, dans la gestion de lamarche centrale de toute l'installation.Ceci afin de satisfaire aux hautes exi-gences de traçabilité dans l'industriepharmaceutique et alimentaire.

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Le système de visualisation de processus Simatic WinCC de Siemens existe dans une nouvelle version 6.2.

122 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

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La confiance est à l’origine de chaque partenariat, en même temps que la résultante de facteurs mesurables tels : la qualité, la précision et la fiabilité. C’est la finalité d’une mission qui dépasse de très loin le produit lui-même. Ainsi naissent chez HEIDENHAIN des commandes numériques, des systèmes de mesure linéaire et angulaire qui ont contribué à l’augmentation de la productivité dans de très nombreux secteurs industriels. Même les plus hautes instances, comme de nombreux laboratoires mondiaux de mesure font totalement confiance à la précision de HEIDENHAIN pour la parfaite définition de longueurs et d’angles. Une belle preuve que l’on peut aussi mesurer la confiance. HEIDENHAIN (SUISSE) SA, 8603 Schwerzenbach, Tél.: 044 8062727, Fax: 044 8062728, http://www.heidenhain.ch, E-Mail: [email protected]

Comment mesurer la confiance

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Les impératifs techniques auxquels sont soumises les chaînes porte-câbles dans le secteur de la construction de machines et d'installa-tions exigent des câbles fiables. La société igus mise sur les fibresoptiques, capables de transmettre de grandes quantités de donnéessur des longueurs de plus en plus importantes.

Des fibres optiques pour la construction de machines

Une interface modulaire fibre optique-cuivre permet la transmission sûre dedonnées via Ethernet, USB et FireWire(1394a ou b). Le câble à fibre optique àdeux fibres de la famille CFLG.2HG estfourni avec des fibres d'un diamètre de50/125 ou 62,5/125 µm. Ce câble est dità «gradient d'indice». Viennent mainte-nant s'ajouter à cette famille les typesCFLG.2HS.200/230 fabriqués avec desfibres de 200/230 µm. Outre les bonnescaractéristiques de transmission desfibres optiques en verre, tous ces câblesprésentent d'autres avantages, dont unegrande résistance mécanique lors del'utilisation dans des chaînes porte-câbles, ainsi qu'une résistance élevéeaux huiles et aux UV.

A la grande compatibilité électroma-gnétique de ces câbles, y compris enprésence d'une grande densité énergé-tique comme sur les servomoteurs, lesredresseurs et autres charges semblables,s'ajoutent leur rayon de courbure mini-mum de 12,5 fois le diamètre du câble etun petit diamètre extérieur de 9 mm. Lecâble à fibre optique «Chainflex» peutêtre utilisé sur des transstockeurs dansles axes longitudinaux et verticaux, pourdes opérations de manipulation ou dansdes machines d'usinage pour des

courses courtes ou longues allant jus-qu'à 50 m.

La fibre optique dans l’industrie

L'entreprise MACH4 Automatisierungs-technik de Bochum met au point, produitet distribue des entrepôts de médica-ments automatisés pour les pharmacieset les hôpitaux. Dès le début, les chaînesporte-câbles ont été équipées de fibresoptiques. Depuis huit ans, les câblesCFLG.2HG.MF remplissent leurs fonc-tions dans plus de 300 installations.

Dirk Beils, gérant de MACH4, décla-re à ce propos: «L'insensibilité aux per-turbations électromagnétiques du câble«fibre optique» ainsi que la transmissionparfaitement sûre des données à un tauxélevé qu'il offre, sont deux élémentsessentiels. Vient s'y ajouter la granderésistance de ce câble par rapport auxcâbles en cuivre.»

La société Durst Phototechnik AG,leader mondial des imprimantes photoset des imprimantes à jet d'encre grandformat, fait aussi appel, dans son usineautrichienne de Lienz, dans l'est duTyrol, à des fibres optiques igus entière-ment confectionnés. ReinhardSchneeberger, du service études, déclare

à ce sujet: «Nous sommes très satisfaitsde cette solution. Elle nous permet deréaliser les taux de transmission élevésexigés pour amener les données photosjusqu'aux têtes d'impression.»

Section d'un câble à fibre optique «Chainflex»

124 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Dans l’entrepôt de médicaments auto-matisé de MACH4, des fibres optiquespour les manipulations rapides, fonc-tionnent depuis huit ans dans plus de

300 installations.

Test d'endurance d'une fibre optique dans le laboratoire igus.

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L’industrie suisse des machines, des équi-pements électriques et des métaux peutdresser un bilan positif de l’année 2006.Les entrées de commandes des 290 entre-prises Swissmem ont progressé de 20,1 %en 2006. Tant les commandes del’étranger (+22,0 %) que celles de laSuisse (+10,3 %) ont augmenté. Le tauxd’exportation a continué de croître et sesitue à un niveau élevé avec 81,1 %. Aucours du 4e trimestre 2006, les com-mandes ont dépassé de 13,3% le résul-tat de 2005. Tant les affaires avecl’étranger (+14,0 %) que celles faites enSuisse (+10,4 %) ont contribué à ce bonrésultat.

Comparé avec l’année précédente,le chiffre d’affaires de l’industrie MEM aprogressé de 10,9 % en 2006.L’augmentation est de 12,9 % pour lechiffre d’affaires généré sur les marchésétrangers et de 4,5 % sur le marché suis-se.

Le taux d’occupation dans l’indus-trie MEM a également augmenté de 2,9% à 318'499 salariés et le taux d’utilisa-tion des capacités se situait au 4e tri-mestre à 90,2 %, ce qui est nettementsupérieur à la moyenne à long terme.

Compte tenu des bonnes perspectivespour la conjoncture suisse et des fortesimpulsions venant du marché européen etdu marché d’Europe de l’Est en particulier,on s’attend pour 2007 à une poursuite de

la croissance. Cependant, l’évolution dela conjoncture mondiale reste le facteurd’incertitude majeur. Une réévaluation dufranc suisse par rapport aux principalesdevises pourrait freiner les commandes.

Industrie MEM: tendances toujours positives

Des câbles testés sur 60’000 kilomètresLes câbles à fibre optique de la sérieCFLG.2HG ont été testés pendant deuxans dans le laboratoire de chaînes porte-

câbles d'igus. Les paramètres de testétaient les suivants: course de 2 m avec unrayon de courbure de 100 mm et une vites-se de 2,5 m/s. Même après plus de 30 mil-lions de mouvements dans la chaîne porte-câbles - soit une distance de 60’000 km -

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Des fibres optiques pour la construction de machinesMachines-outils

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 125

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siècle, par rapport à celle contenue dansla glace plus ancienne, ce qui démontreque la neige à la surface du glacier fondplus rapidement qu'autrefois pendantl'été. Même s'il n'a pas été possible dequantifier l'évolution des températures,ces travaux indiquent clairement que leréchauffement climatique a aussi affectéles neiges éternelles du toit du monde.

En analysant deux de ces carottesforées sur le glacier Fast Rongbuk recou-vrant le col nord de l'Everest, à 6518 md'altitude, les chercheurs ont pu mesu-rer la teneur en gaz de la glace, obte-nant ainsi un «traceur climatique»remontant jusqu'à 2000 ans dans lepassé.

Le toit du monde affec-té par le réchauffementclimatique

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Des premières expériences de transmissions radioélectriques à lagénéralisation des systèmes mobiles de troisième génération, enpassant par l’établissement des liaisons hertziennes transatlan-tiques, cet article montre comment l’UIT, par son action et sontravail de réglementation, a contribué à façonner le mondemoderne des radiocommunications.

De la télégraphie sans fil au tout hertzienPar Valery Timofeev*

Les premières expériences de transmis-sions radioélectriques remontent à la

fin du XIXe siècle. En mai 1895, un pro-fesseur russe, Alexander Popov, réussit àémettre et à recevoir des signaux hert-ziens sur une distance d’environ 600mètres. La même année, GuglielmoMarconi parvient, lui aussi, à émettre et àrecevoir des signaux radio sur la proprié-té de ses parents, en Italie. Deux ans plustard, Popov établit une liaison hertziennenavire-côtière en équipant une stationterrienne à Kronstadt et le croiseur debataille russe Africa. En 1901, Marconiréalise la première transmission radio-électrique transatlantique entre le sud-ouest de l’Angleterre et Terre-Neuve.

Bientôt, la radiotélégraphie se géné-ralise, et ses diverses applications sedéveloppent rapidement. Par exemple,les liaisons hertziennes s’avèrent très effi-caces pour communiquer avec lesnavires en détresse. Au début des années1900, un certain nombre de paquebotsdisposent déjà de systèmes de communi-cation par radio.

La première Conférence radioté-légraphique internationaleDans le droit fil de cette évolution, lapremière Conférence radiotélégraphiqueinternationale rassemble à Berlin, en1906, les représentants de 29 Etats mari-times venus signer la Convention radioté-légraphique internationale, établissant leprincipe de l’obligation de prévoir desmoyens de communication entre la terreferme et les navires en mer. L’annexe decette Convention représente le premierrèglement régissant la radiotélégraphie -et ce règlement, augmenté et révisé parde nombreuses conférences des radio-

communications successives, est devenule Règlement des radiocommunicationsque nous connaissons. Coïncidence inté-ressante, c’est aussi en 1906 que leCanadien Reginald Fessenden transmetpour la première fois la voix humaine aumoyen des ondes radioélectriques.

L’essor des nouvelles technologiesCent années se sont écoulées: nous assis-tons de nouveau à un essor spectaculairedans l’utilisation des communicationshertziennes. Des solutions technolo-giques innovantes, reposant sur les radio-communications, annoncent l’avène-ment d’un véritable monde hertzien. Lesradiocommunications sont omnipré-sentes dans notre vie de tous les jours:équipements personnels (téléphonemobile, montre pilotée par radio, casquede réception radio), équipements deréseau domotique ou de réseau d’entre-prise, systèmes de radio-positionnement pour lanavigation, systèmesintelligents appliquésaux moyens de transport(télépéage, dispositifsanticollision), radiodiffu-sion sonore et télévisuel-le, communications d’ur-gence, systèmes d’alerteaux catastrophes. Nousassistons aussi à la nais-sance de nouvelles tech-nologies extrêmementimportantes avec, parexemple, l’identificationpar radiofréquence aumoyen de micro-éti-quettes pouvant êtreapposées sur tous typesd’objets, qui deviennentalors localisables.

La croissance exponentielle des com-munications mobiles depuis leur naissan-ce, qui défie l’entendement, illustre parti-culièrement bien cette révolution hert-zienne. Qu’on en juge: le monde necomptait qu’environ 11 millions d’abon-nés aux services mobiles en 1990, mais letotal dépassait les 300 millions à la fin de1998 et la barre des 1,75 milliard étaitfranchie à la fin de 2004, selon les statis-tiques de l’UIT.

Nous assistons actuellement à lagénéralisation des systèmes mobiles de latroisième génération (3G), qui reposentsur les normes élaborées par l’UIT sousl’appellation «IMT-2000». Selon les statis-tiques du secteur, plus de 250 millionsd’utilisateurs bénéficient déjà des avan-tages des services IMT-2000, et la barredu premier milliard pourrait être franchiedès la fin de la décennie. Le cadre d’éla-boration des systèmes 3G a été défini en1992 à l’occasion de la Conférence admi-nistrative mondiale des radiocommunica-

126 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

* Directeur, Bureau des radiocommuni-cations de l’UIT

La station hertzienne de Poldhu en 1901. C’est avec sonantenne en forme d’éventail qu’elle envoya le premier

signal hertzien par-delà l’Atlantique à Signal Hill,Newfoundland. (Copyright: Marconi Corporation

[Source Compulsory])

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tions (CAMR-92) de l’UIT, pendantlaquelle, mis à part d’autres dispositionsconcernant la réglementation, des bandesde fréquences radioélectriques ont étéretenues à l’échelle mondiale pour lamise en place des systèmes IMT-2000dans les divers pays.

L’attribution des bandes de fréquencesLe bon fonctionnement de tout systèmede radiocommunication est conditionnépar l’utilisation de fréquences radioélec-triques appropriées. Les caractéristiquesde propagation des ondes radioélec-triques étant strictement régies par les loisde la physique, la notion de frontièrenationale ne s’applique évidemment pasau domaine des émissions radio. Ce faitest d’ailleurs parfois délibérément exploi-té lorsque l’on veut assurer des servicesde radiocommunication internationaux,dans le cas, par exemple, des pro-grammes de radiodiffusion à ondes déca-métriques ou par satellite, ou dans ledomaine des communications aéronau-tiques et maritimes. C’est pour cette rai-son qu’au fur et à mesure de l’évolutiondes technologies de radiocommunica-tion, la communauté internationale a misen place une structure de coordinationdes activités liées à l’utilisation du spectreet à la prévention des brouillages radio-électriques.

La première Conférence radiotélégra-phique (Berlin, 1906) a défini ainsi leTableau international d’attributions desbandes de fréquences, portant attributiondes fréquences comprises entre 500 et1000 kHz au service maritime public,d’une bande de fréquences située au-des-sous de 188 kHz aux communicationslongue distance des stations côtières, etd’une autre bande de fréquences(188–500 kHz) pour les stations militaireset navales non utilisables par le public.Pour faciliter et renforcer cette coopéra-tion internationale, diverses structures etprocédures administratives ont été défi-nies par cette conférence.

La naissance de l’UITEn 1927, la Conférence radiotélégra-phique de Washington a porté créationdu Comité consultatif international desradiocommunications (CCIR), chargé del’étude des aspects techniques des radio-communications. A Madrid, en 1932, laConférence de plénipotentiaires a modi-fié la dénomination de l’Union télégra-phique internationale, et c’est ainsi qu’estnée notre Union internationale des télé-communications. Cette Conférence a parailleurs décidé que l’UIT serait régie parune Convention internationale des télé-

communications unique, complétée parun Règlement télégraphique, unRèglement téléphonique et un Règlementdes radiocommunications. La nouvelledénomination, qui a pris effet le 1er jan-vier 1934, évoquait mieux toute la portéedes activités de l’Union, qui avait désor-mais dans ses attributions toutes lesformes de communication, filaire ou hert-zienne.

Les résultats de la Conférence deMadrid ont eu plusieurs conséquencesdans le domaine des radiocommunica-tions. Tout d’abord, le monde a été subdi-visé en deux parties, «Europe» et «Autresrégions», aux fins de l’attribution desbandes de fréquences. Ensuite, deuxtableaux techniques ont été constitués(concernant respectivement les tolérancesde fréquence, et les largeurs de banded’émissions acceptables). Enfin, desnormes ont été définies pour l’enregistre-ment des nouvelles stations.

Une institution spécialisée des Nations UniesLa Conférence de plénipotentiaires de1947 (Atlantic City, Etats-Unis) avait pourobjet de développer et de moderniserl’UIT. Dans le cadre d’un accord avecl’Organisation des Nations Unies, l’UITest devenue une institution spécialiséedes Nations Unies le 15 octobre 1947;son siège a été établi à Genève. Depuiscette époque, l’UIT n’a pas cessé d’assu-mer un rôle vital dans la gestion d’en-semble du spectre des fréquences radio-électriques et, pour les pays, les activitésde l’Union ont d’importantes consé-quences au niveau de la gestion nationa-le du spectre.

A partir des années 40, la demanded’assignations de fréquence s’est accruede façon exponentielle, ce qui a provo-qué de sérieux encombrements dans lapartie basse du spectre, au point derendre nécessaire une étude sérieuse despossibilités d'utiliser les bandes de la par-tie haute. Le besoin de fréquences addi-tionnelles était évident dès 1979. C'estpour cette raison que le Tableau d’attribu-tion des bandes de fréquences de l’UIT aété révisé de façon approfondie par laConférence administrative mondiale desradiocommunications de 1979 (CAMR-79), véritable marathon diplomatique quia duré plus de trois mois. Il s’agissait,notamment, de faciliter l’exploitation desbandes de fréquences hautes, tout parti-culièrement au-dessus de 20 GHz.

Les Conférences mondiales des radiocommunications Depuis la CAMR-79, et compte tenu del’énorme demande de spectre, le

Règlement des radiocommunications, etplus particulièrement le Tableau d’attri-bution des bandes de fréquences, a étérévisé et actualisé à intervalles relative-ment réguliers, car il fallait suivre la rapi-de expansion des systèmes existants etl’évolution des nouvelles techniqueshertziennes, fortes consommatrices despectre. Les Conférences mondiales desradiocommunications (CMR) de l’UITsont en quelque sorte la pierre angulairede ce processus d’actualisation, premièreétape en vue de la gestion du spectre àl’échelle des nations.

Au cours des années 80, le problèmede l’accès équitable au spectre et auxressources orbitales a commencé de seposer avec une insistance croissante,notamment en raison des besoins très dif-férents des pays développés et des paysen développement, aussi bien en ce quiconcerne l’aspect «quantité» que l’aspect«délais». C’est ainsi que fut adopté leprincipe de planification a priori des res-sources spectre et orbite, à la faveur desdifférentes conférences de planificationqui se sont tenues pendant cette décen-nie et qui portaient essentiellement surles services de radiocommunication spa-tiale.

Aux termes de sa Constitution, l’UITeffectue l’attribution des bandes de fré-quences du spectre radioélectrique etl’enregistrement des assignations de fré-quence, ainsi que des positions orbitaleset des autres caractéristiques des satel-lites, afin d'éviter les brouillages préjudi-ciables entre les stations de radiocommu-nication des différents pays. Ainsi, le sys-tème international de gestion du spectrerepose sur des procédures réglementantles opérations de notification, de coordi-nation et d'enregistrement des fré-quences - activités essentielles pour lesadministrations, car la reconnaissanceinternationale et la coordination, avec lesservices des autres administrations, desservices qu'elles proposent en dépen-dent.

Cet article a été publié dans lesNouvelles de l’UIT, avril 2006, © ITUNews •

De la télégraphie sans fil au tout hertzienTélécommuncations

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 127

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De la recherche à l’application Compteurs - Encodeurs - Appareil de périphérie

Des compteurs électriques divisionnaires sans filLes compteurs divisionnaires Wi-LEM (Wireless LocalEnergy Meter), qui utilisent une communication fréquenceradio, sont une solution innovante permettant de surveilleret de réduire la consommation électrique. En mesurantl'énergie active, réactive et apparente, ainsi que le courantmaximal et la tension minimale, ils fournissent beaucoupplus d'informations qu'un simple compteur divisionnaire.

Ces compteurs, dont la précision est certifiée selon lanorme IEC 62053 classe 1 pour l'énergie active et classe 3pour l'énergie réactive, sont disponibles pour les tensionsde 120 et 240 VAC et configurés pour des courants nomi-naux de 5 à 100 A. Ils calculent l'ensemble des paramètressur des intervalles programmables allant de 5 à 30minutes, puis transmettent les résultats sur la bande ISMde 2,4 GHz. LEM SA1228 Plan-les-OuatesTél.: 022 706 11 11Fax: 022 794 94 78

Un appareil de périphérie décentraliséL'appareil de périphérie décentralisé Simatic ET 200S, de construction compacte, a été complété par un module numérique d'en-trées/sorties et par un module à relais sécurisé. Il est particulièrement destiné à des applications dans le convoyage, l'équipementde machines-outils ou de production, dans l'industrieautomobile, y compris les robots, ainsi que dans l'indus-trie papetière.

Les modules robuste résistent à des températures de0 à 60 °C et supportent des vibrations jusqu'à 5 g. Lesmodules électroniques peuvent être pré-câblés, raccor-dés de manière universelle par des bornes à vis, à ressortou à connexion rapide et s'échanger sous tension pen-dant la marche. Les modules 8DI permettent le raccor-dement de capteurs à deux fils. Le module à relais sécu-risé comporte une sortie à relais avec une capacité decommuter 5 A - à une tension continue de 24 V et unetension alternative de 24 à 230 V. Siemens Suisse SA1020 RenensTél.: 0848 822 844Fax: 0848 822 855

Des encodeurs incrémentauxLes encodeurs incrémentaux de la série EcoMag et lesencodeurs absolus de la série MAGRES se caractéri-sent, en raison de leur balayage magnétique, par leurrobustesse et leur haute résistance aux chocs et auxvibrations. Ils sont conçus pour une vitesse maximalede 12’000 tr/min et une plage de température de -40 à+85 °C.

Deux boîtiers sont disponibles pour des applicationsdans des emplacements réduits. Le boîtier de 30 mm dediamètre permet des diamètres d’arbres pleins jusqu’à10 mm. Un boîtier de 40 mm de diamètre accepte desarbres creux jusqu’à 12 mm de diamètre. Les encodeursEcoMag 30 et 40 existent avec 2 à 1024 impulsions. LesMAGRES 30 et 40 ont une résolution atteignant 10 bitpar tour. Ils disposent d’une interface sérielle SSI.Baumer Electric AG8501 FrauenfeldTél.: 052 728 11 22Fax: 052 728 11 44

130 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

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Le 35e Salon International des Inventions, des Techniques etProduits Nouveaux de Genève se tiendra du 18 au 22 avril2007 à Palexpo, sous le haut patronage du président de laConfédération, de l'État et de la Ville de Genève, ainsi que denombreux organismes nationaux et internationaux.

Plus de 700 exposants de 45 pays sont attendus, ce qui enfait le plus grand et le plus important salon mondial consacré àl'innovation. Preuve de sa renommée universelle, le CERN,Organisation européenne pour la recherche nucléaire, en seral'hôte d'honneur et présentera ses plus récentes inventions ettechnologies.

Chaque année, un millier d’inventions inédites sont présen-tées par des entreprises industrielles et commerciales, des cher-cheurs et inventeurs, des universités et organismes privés et d'É-tat. Dans ce contexte, le salon de Genève est un lieu de ren-contre privilégié entre exposants et investisseurs, industriels etagents commerciaux, pour une diffusion rapide des inventionssur un plan international. Lors du dernier salon, en 2006, lemontant global des affaires traitées s'est élevé à plus de 30 mil-lions de dollars.

L'attribution du Grand Prix du Salon et de quarante-cinqprix spéciaux par le jury international donnera à chaque inven-tion une chance d'être immédiatement reconnue à sa justevaleur.

Le Salon des Inventions accueille également plus de six centjournalistes et une vingtaine de chaînes de télévision qui cou-vrent l'événement à travers le monde.

www.inventions-geneva.ch

Le 35e Salon International des Inventions

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132 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Système de canaux d'installation

Le nouveau canal d'installation Ateha estdestiné aux transformations et rénova-tions dans le domaine de l'habitat. Il per-met de poser rapidement des câbles aumur et au plafond. Grâce à sa souplesse,le matériau des canaux est incassable ets'adapte aux inégalités des murs. Conçuspour tout type d'architecture, les anglesintérieurs sont réglables de 83 à 97degrés. La base rainurée est rapidementcollée ou clouée au mur par sa cloisonde fixation astucieuse.

Hager Tehalit SA1052 Le Mont-sur-LausanneTél.: 021 644 37 [email protected]

Un lecteur pour téléchargementsà distanceLe nouveau lecteur Media Player est dotéd'une adresse IP et peut ainsi être pilotéà distance. L'accès FTP permet de télé-charger, d'effacer ou de renommer desdonnées, films et photos via Internet. Cetappareil multifonctions permet de lire lesfichiers JPEG, MJPEG et MPEG I/II surl'ordinateur, le téléviseur ou par vidéo-projecteur. Ce lecteur est doté d'unecarte CF (catégorie I/II) ainsi que d'unserveur FTP intégrés.

ARP DATACON AG6343 RotkreuzTél.: 041 799 09 09Fax: 041 799 09 99

Nouveaux connecteursIP68/IP69K Les connecteurs ronds industriels UTOavec huit tailles de boîtier et huit bro-chages de 4 à 48 pôles, sont équipés decontacts Trim Trio à sertir, taille 16. Lesboîtiers en alliage de zinc (raccords etserre-câbles en laiton) sont conformes àla norme MIL C-26482 et résistent à lacorrosion selon MIL-STD 202, méthode101: test au brouillard salin 48 h (stan-dard) ou 96 h (anodisé noir). Des ver-sions plus résistantes (brouillard salin200/500 h) sont disponibles.

Precimation SA2555 Brügg BETél.: 032 366 69 99Fax: 032 366 69 90

Amplificateur de mesure modulaireLe système amplificateur de mesuremodulaire digiCLIP surveille automati-quement les grandeurs de mesure force,pression, couple et poids en environne-ment industriel. En vue d’une intégrationà des commandes de machines, il a étécomplété par les nouveaux modulesDF31CAN (à interface CANopen) etDF31DP (à interface Profibus-DPV1).Ces modules disposent d’une entrée etde deux sorties de contrôle numériquerapide.

Hottinger Baldwin Messtechnik AG8604 VolketswilTél.: 044 943 60 80Fax: 044 943 60 81

Barrettes à plots de sécurité

Les nouvelles barrettes à plots de sécuri-té GE F 105 SK sont particulièrementdestinées aux portes à ouverture rapide.La chambre de commutation est posi-tionnée en tête de la barrette à plots, cequi assure un court chemin de réponse.Ces barrettes sont pourvues d’un systèmede montage rapide par encliquetage surun profilé en aluminium, permettant unesouplesse d’adaptation pour les diffé-rentes largeurs de profilés.

Bibus AG8320 FehraltorfTél.: 032 342 68 37 Fax: 044 877 58 51

Catalogue en ligne

Le catalogue en ligne de ce fournisseurd’éléments de connexion dispose d’unefonction de recherche améliorée et deméthodes de navigation personnalisées.Toutes les commandes se trouventréunies en un seul endroit: le compte duclient, où l’on peut visualiser en tempsréel, l'état des commandes et des livrai-sons. Il est possible de comparer lesarticles mis de côté, de visualiser lescommandes passées et de repasser com-mande d’articles déjà commandés.

Compona SA8320 FehraltorfTél.: 0848 840 100www. compona.ch

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POLYFLASH Mesure, contrôle, régulation, automatisme

Pompes à membrane chauffées

Ces pompes à membrane, destinées auxappareils d'analyse, fonctionnent sanshuile et ne polluent donc pas les fluidestransférés. Elles sont équipées de têteschauffées permettant de prévenir lacondensation des gaz chauds transférés.Trois versions sont disponibles: résistanteà la température jusqu'à 240 °C, avecchauffage jusqu'à 240 °C et limitationthermostatique de la température, avecchauffage jusqu'à 240 °C et régulationélectronique de la température.

KNF Neuberger AG8362 BalterswilTél.: 071 971 14 85Fax: 071 971 13 60

Nouveaux capteurs miniatures

La nouvelle série Q12 de capteursoptiques miniatures est de constructionsurmoulée. Une DEL visible sur 360° sertd’indicateur d'état. Ces capteurs sontéquipés d’une barrière lumineuse unidi-rectionnelle jusqu'à 2 m, d’une barrièrelumineuse à réflexion avec filtre de pola-risation, jusqu'à 1 m, d’une barrièrelumineuse à réflexion jusqu'à 1,5 m etd’un palpeur lumineux à réflexion avecsuppression de l'arrière-plan fixe,15/30/50 mm.

Bachofen SA1023 CrissierTél.: 021 637 21 70 Fax: 021 637 21 99

Mesure de dilatation

Le transformateur de dilatation de lasérie DSRT 22 permet de mesurer lesdéformations statiques et dynamiques destructures de machines. Le capteur réunitune mécanique affûtée et l’électroniqued’amplification dans un boîtier compact.Il fournit un signal de tension de ±10VDC ou peut être inséré dans un busCANopen. Ces capteurs sont dimension-nés pour les plages de mesure de 100,250, 500 ou 750 µε. Aucun appareilpériphérique n’est nécessaire.

Baumer Electric AG8501 FrauenfeldTél.: 052 728 11 22Fax: 052 728 11 44

Mesure de niveau par radar

Les transmetteurs de niveau OPTIWAVEet OPTIFLEX permettent la mesure deniveau par radar à ondes guidées ouémission libre, y compris en présence deconditions difficiles, telles que des sur-faces agitées, de la mousse ou desdépôts. Ils conviennent pour la mesurede distance, de niveau et de volume deliquides, pâtes et solides, ainsi que pourla mesure d’interfaces liquide/liquide,sous certaines conditions.

Krohne AG4019 BâleTél.: 061 638 30 30Fax: 061 638 30 40

Système d'étalonnage pour capteursCe nouveau dispositif permet d'étalon-ner simultanément six capteurs piézo-électriques sur une plage de températu-re atteignant 250 °C. Le dispositif secompose d'un corps massif en métaléquipé de six emplacements pour cap-teurs, d'un générateur de pression, d'uncapteur de référence et d'un moduled'analyse du signal. Le support du cap-teur est doté d'un dispositif de chauffageet de refroidissement à régulation ther-mostatique.

Kistler Instrumente AG8408 WinterthourTél.: 052 224 11 11Fax: 052 224 14 14

Mesure et réglage de débits de gazLes débitmètres massiques thermiques«red-y compact» combinent les avan-tages des rotamètres et ceux d’unemesure précise et rapide (précision de 1% du fond d’échelle grâce au capteurnumérique CMOS, dynamique 1:50) Lesplages de mesure vont de 2 mln/min à450 ln/min d'air. La mesure est indépen-dante de la pression et de la températu-re. Ces appareils peuvent être utilisésavec une pile ou en alimentation 24VCC. Ils sont disponibles avec vannemanuelle, fonctions alarme et totalisa-teur.

Vögtlin Instruments SA4147 AeschTél.: 061 756 63 00Fax: 061 756 63 01

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 133

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Usinage complet et économique sur des tours à l’aide d’outils commandés par la technologie «X-line»

Au début de l’année, le groupe allemand Zimmer, de Rheinau (Bade-Wurtemberg), particulièrement prospère, a repris le fabricant d’outils renommé BENZ GmbHWerkzeug- und Maschinenbau KG à Haslach, en Allemagne. Ce groupe vise à développer son succès constant par l’expansion et la diversification.

Avec plus de 150 collaborateurs, l’entreprise nouvellement créée «BENZ GmbH Werkzeugsysteme» est l’un des principaux fabricants de systèmes de fixation d’outilsde haute qualité destinés aux centres d’usinage, aux tours et aux centres de tournage/fraisage.

La clientèle englobe la construction mécanique, la fabrication d’outillage, l’industrie automobile et ses fournisseurs, ainsi que les entreprises de finissage à travers latechnique de l’enlèvement de matière.

Au cours des années, BENZ a acquis une très bonne réputation dans le domaine des solutions spécifiques aux systèmes d’outillages, comme la technique multibrocheou les moules spéciaux, par exemple.

BENZ aimerait tout particulièrement se positionner dans le secteur des outils motorisés, grâce à un programme standardisé de livraison immédiate pour les machinesdes fabricants EMAG, GILDEMEISTER, MAZAK, MORI SEIKI, OKUMA ainsi que pour les liaisons aux tourelles porte-outils de SAUTER et DUPLOMATIC, qui représen-tent pour BENZ, une position stratégique essentielle sur le marché suisse. En tant que fournisseur d’installations, l’objectif de BENZ est de jouer dans le futur un rôleimportant sur le marché, aussi bien dans le secteur technique qu’économique.

Sur le plan technique, BENZ est le seul fabricant de réducteurs angulaires de série utilisant la technologie dite de «CrownGear».

Par rapport aux outils ayant des engrenages coniques traditionnels, les composants d’engrenages BENZ-AGW fabriqués en Suisse selon un procédé de fabricationbreveté, offrent les avantages suivants:

• un couple transmissible plus élevé • de plus hauts régimes • une qualité de roulement élevée • un faible encombrement et un poids réduit• un plus faible échauffement

BENZ commercialise cette génération d’outils sous la marque «X-line»

Une très grande disponibilité de livraison et des effectifs de lots élevés permettent d’offrir le programme AGW à des conditions générales très intéressantes.

Sommer-automatic GmbH & Co KG, située à Soleure, entreprise soeur du groupe Zimmer, est désormais en charge de la vente en Suisse.

Sommer-automatic GmbH & Co KG

Westbahnhofstr. 74500 SoleureTél. 032 621 51 52 Fax 032 621 51 53

www.zimmer-gmbh.de www.sommer-automatic.ch www.benz-tools.de

Halle 2 Stand C8

134 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Moutier, Suisse

25–28 avril 2007

SIAMS ❙ Case Postale 452 ❙ CH-2735 BévilardTél. +41 32 492 70 10 ❙ Fax +41 32 492 70 [email protected] ❙ www.medisiams.ch En

col

labo

ratio

n av

ec:

Page 39: RP_2007-03

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 135

Du 25 au 28 avril 2007, un événement de dimensions régiona-le, nationale et internationale est organisé à Moutier et àDelémont par SIAMS SA et l'Association BIMO. La collaborationentre ces deux partenaires a débouché sur un concept alliant larecherche, l'innovation, la formation et la production, pour illus-trer le thème général: «La rencontre des technologies médi-cales».

mediSIAMS et BIMO: deux expositionssur le thème médical

Source d'avenir et de développement,notamment pour les entreprises

régionales dans un marché en pleineexpansion, les technologies médicalesseront présentées sur deux sites, Cetteplate-forme commune permettra demettre en valeur des activités de créa-tion et de production des produits etservices divers. Dans ce contexte,chaque organisation est appelée à pro-mouvoir:

pour le mediSIAMS:• l’automation de la production• les machines-outils• la sous-traitance• l’outillage et les matières• les services associés

pour le BIMO:• l'informatique et la bureautique• le multimédia et l’Internet• le mobilier et l'organisation de

bureau• la formation, des forums et des sémi-

naires • les services associés

La promotion d’une régionindustrielleLa mise en réseau de ces deux exposi-tions a pour but de promouvoir et devaloriser la région industrielle, d’établirun dialogue entre les PME concernées,les milieux de la recherche et les pres-tataires de services, de mettre en évi-dence des complémentarités et de sus-citer des collaborations sur les plansaussi bien industriel que scientifique,de développer un réseau industriel, defaire connaître les industries activesdans le secteur médical aux profession-nels de la branche (dentistes, méde-cins), et enfin de sensibiliser les jeuneset leurs parents sur les possibilités d’ap-

prentissage et les perspectives offertesdans ce domaine.

De l’horlogerie au secteur biomédicalC'est pour répondre aux besoins del’horlogerie qu'on été conçus et déve-loppés les machines-outils, les alliagesmétalliques ainsi que les techniques defabrication encore en usage aujour-d'hui. Au cours du XXe siècle, les fabri-cants d'automobiles sont venus s'ajou-ter à la liste des demandeurs de solu-tions microtechniques. Plus discrète-ment, l'industrie de l'armement s'estégalement profilée comme un importantclient de cette technologie. L’extensiondes télécommunications dès l'arrivée dutéléphone puis, un peu plus tard, l'ex-plosion de l'informatique ont imposé laconnectique comme une applicationmajeure des microtechniques.

Plus récemment, avec les progrès dela médecine et de la chirurgie, on a vus’accroître la demande de produits ditsbiomédicaux. Dans ce domaine, lesbesoins vont de la production d’alliagesadaptés, à la maîtrise des multiplesfacettes des microtechniques et desnombreuses formes d'assemblage decomposants divers. Des composantsissus de l’industrie des microtechniquessont ainsi appelés à se combiner avec laplasturgie, avec la connectique et avecdes applications informatiques, sansoublier tous les autres produits utilisésdans la chirurgie réparatrice comme lesvis, les implants dentaires, les clous, lesplaques, les têtes de fémur et autres élé-ments «technologiquement rempla-çables» du corps humain.

C'est cette palette d'outils et deproduits microtechniques destinés aumonde de la santé, que le mediSIAMSentend exposer à Moutier. Les don-

neurs d'ordre aussi bien que les sous-traitants, les industriels de la machine-outil comme ceux de l'outillage, ainsique les fabricants de matériaux, sontinvités à y présenter les productionsnées de leurs recherches et des compé-tences qu'ils ont su mobiliser dans cedomaine.

www.medisiams.ch •

Des solutions d’usinage Ce fabricant d’outils en carbure mono-bloc s’est considérablement renforcédans le domaine médical. Il propose uneapproche globalisée dont les outils nesont finalement qu’une résultante. Eneffet, s’appuyant sur une puissante basede données, une équipe de techniciensd’applications soutient les clients dansl’optimisation des processus de fabrica-tion et dans le développement de solu-tions sur mesure.

Tél.: 032 933 54 44Fax: 032 931 89 16

DIXI Polytool S.A.Halle 1 Stand B-1

Page 40: RP_2007-03

mediSIAMS et BIMO: deux expositions ...Expositions

Des solutions pour le domaine médicalEn 2006, le volume des ventes de cetexposant, dans le marché suisse du sec-teur médical, a atteint 30 % environ deson chiffre d’affaire. Conscient des possi-bilités qu’offre ce marché, il s’est spécia-lisé dans ce domaine et développe dessolutions novatrices. Dans les années àvenir, la croissance annuelle est estiméeà 6-8 %. Afin de répondre aux exigencesélevées, on verra sur ce stand une solu-tion médicale sur une machine multi-broche MultiAlpha.

Tél.: 032 494 44 44Fax: 032 494 49 03

Tornos SAHalle 2 Stand A-8

Des produits pour les sciences de la vieCet exposant, dont la gamme comprend11’000 modèles de base et 594’000variantes, présentera un éventail com-plet de solutions de haute technologiepour l’industrie des sciences de la vie,pour les appareils d’analyse et de tech-nique médicale, l’automatisation desprocédés et l’instrumentation, ainsi quepour la fluidique en miniature. On yverra notamment des composants enpolymères fluorés, PEEK et PFA, résis-tants aux produits chimiques et à la tem-pérature.

Tél.: 052 396 31 45Fax: 052 396 31 91

SMC Pneumatik AGHalle 2 Stand E-10

Des outils pour les articles médicauxCe spécialiste de l'usinage des petitsdiamètres fournit aux producteursd'implants et d'articles médicaux etdentaires, les outils adaptés à leursapplications. L'offre ne s'arrête pas auxsimples outils: l'entreprise offre auxclients un support dès la définition desprocessus, met à disposition un labora-toire pour les tests pratiques et fournitavec les outils, les paramètres néces-saires pour garantir une qualité réguliè-re pendant toute la production despièces.

Tél. 091 610 65 00Fax: 091 610 66 83

Mikron Tool SA AgnoHalle 2 Stand C-7

Une machine à graver On verra sur ce stand une machine pro-fessionnelle à architecture évolutive,l’IS400, travaillant au format A4 pour lasignalisation, le repérage, le marquageindustriel de pièces mécaniques. Ellepeut graver des objets volumineux etcylindriques. La LaserTop410 est unemachine de marquage industriel pourl’identification des outils et prothèses.Son aire de marquage de 180 x 180mm, ainsi que ses accessoires en fontune solution souple, compacte et évolu-tive.

Tél.: 026 678 72 00Fax: 026 678 72 22

GRAVOGRAPH SA – TECHNIFOR SA

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Page 41: RP_2007-03

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Page 42: RP_2007-03

BASELWORLD, le Salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie,ouvrira ses portes du 12 au 19 avril 2007 à Bâle. Rendez-vousexclusif de la branche, ce salon leader donnera en 2007 de nou-velles impulsions au marché. Il sera l’événement phare de l’annéepour 2100 exposants et plus de 90'000 visiteurs en provenance dumonde entier.

BASELWORLD 2007: une plate-forme d’excellence pour un marché dynamique

BASELWORLD 2007, la plate-forme lea-der de l’industrie de l’horlogerie et de

la bijouterie dans le monde, offre le cadreidéal destiné aux affaires, à la communica-tion et à la mise en réseau. 2100 exposantsen provenance de 45 pays présenterontleurs derniers modèles et leurs nouvellescollections sur 160'000 m2 de surfaced’exposition. Il est à relever que de nom-breuses sociétés n’exposeront qu’à BASEL-WORLD. La segmentation claire des sixhalles d'exposition en marques horlogères,marques de bijouterie, branches annexeset pavillons nationaux permet une vued'ensemble optimale des produits et offreune plate-forme commerciale idéale.

Un marché du luxe en pleineexpansionConforté dans sa position de leader mon-dial, BASELWORLD s’est fixé pour objectifde donner des impulsions positives à labranche. Ce faisant, le salon tire parti del’impressionnante montée en puissancedes acteurs de l’industrie du luxe. La direc-trice du salon, Sylvie Ritter, déclare à cepropos: «D’une part, la croissance actuelle

du marché du luxe et l’en-vironnement économiquefavorable sont importantspour le succès de BASEL-WORLD. Nos exposantsviseront des objectifsencore plus élevés pour leprochain salon. D’autrepart, la branche profiterades impulsions positivesgénérées sur toute la duréedu salon mondial.»

La première du«BASELWORLDVillage»

En créant le «BASELWORLD Village», ladirection du salon entend offrir à tous lesvisiteurs, mais aussi aux exposants, uncadre attrayant pour développer leurs acti-vités de mise en réseau. Dans une ambian-ce à la fois élégante et décontractée, leshôtes du salon mondial apprécieront depouvoir se retrouver dans la soirée à l’ex-térieur du parc d’exposition, dans le«BASELWORLD Village». Installé au cœur

de la ville, ce village comprendradeux restaurants, deux bars, plu-sieurs coins salon et des espacesen plein air.

Le «BASELWORLD Village»sera ouvert tous les soirs de 18 h00 à 2 h 00. Situé à dix minutesde la Place de la Foire, il sera des-servi par une navette de bus, destrams ou des taxis.

Nouvelle décoration pourle «Hall of Dreams»Le concept a fait ses preuves etsera maintenu par la direction dusalon sous sa forme actuelle, soit

une segmentation claire du salon et uneimplantation dans les halles en adéquationavec la structure du marché. Les visiteursaussi bien que les exposants apprécient samise en œuvre conséquente.

Les hautes exigences de la direction dusalon en matière d’agencement et de pré-sentation des stands sont une garantie sup-plémentaire du standard de qualité trèsélevé du salon, dont fait également partiela décoration devant et dans les halles.Depuis quelques années, des efforts consi-dérables ont été consentis pour mettre envaleur le «Hall of Universe» (pavillonsnationaux), le «Hall of Elements» (pierresprécieuses), le «Hall of Visions FirstAvenue» (haute joaillerie) et toute la Placede la Foire.

La modernisation et le réaménagementcomplet de l’esplanade et du foyer du«Hall of Dreams» (marques d’horlogeriede renommée mondiale) sont prévus pourBASELWORLD 2007. L’agencement inté-rieur sera entièrement modifié. Ces inno-vations permettront d’accueillir dans uncadre luxueux et de mettre encore davan-tage en lumière les nombreux univers desmarques. •

138 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

Lieu: Centre de Foires de BâleDurée: 12 au 19 avril 2007Ouverture: 9 h 00 à 18 h 00

(16 h 00 le jeudi)Entrée: CHF 45.-

étudiants CHF 30.-carte permanente CHF 120.-

Exposants: 2100Surface d’exposition brute: 160'000 m2

Surface d’exposition nette: 111'000 m2

Visiteurs attendus: > 90'000Organisateur: MCH Foire Suisse (Bâle) SAInternet: www.baselworld.comCourriel: [email protected]

Infos pratiques

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La Revue Polytechnique No 1712 3/07 139

Une inondation soudaine

Roger Suter,Stadtwerk Winterthur,et Guido Huser,ABB Suisse,mettent en service la station de transformation.

© Copyright 2007 ABB.

Tout rentre dans l’ordre rapidement

La mise en service était imminente. Roger Suter, chef

de projet Stadtwerk Winterthur n’en croyait pas ses yeux:

La station de transformation souterraine de Lantig à

Winterthur était soudain noyée sous un mètre d’eau.

La station de pompage défectueuse qui s’est trouvée à côté

avait inondé l’installation. ABB est rapidement intervenu.

Une semaine plus tard, la station était à nouveau opéra-

tionnelle. «ABB nous a permis de tenir nos délais pour le

raccordement», ajoute M. Suter, satisfait. www.abb.ch

Halle 2 – Stand A8

Tornos SA – Rue Industrielle 111 – CH-2740 Moutier Tél. 032 494 44 44 – Fax 032 494 49 03 – www.tornos.com – [email protected] PARTS THINK TORNOS

Tornos vous propose un événement quivous permettra d’envisager l’entrée dansce marché avec succès.

Un salon spécialisé, le mediSIAMS à Moutierdu 25 au 28 avril 2007.

Tornos y présentera en première mondiale unnouveau moyen de production.

Nous vous invitons d’ores et déjà à bloquerces dates dans vos agendas.

Plus que jamais la réalisation de pièces médicales exige des solutionsdédiées et un savoir-faire particulier.

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La Revue Polytechnique No 1712 3/07 141

Pas moins de treize salons industriels auront lieu simultanémentà Hanovre, du 16 au 20 avril 2007. Sous l’égide de la Foire deHanovre, des entreprises du monde entier y présenteront lesgrandes innovations technologiques, les réalisations les plusrécentes ainsi que les tendances fortes qui impulseront les sec-teurs clés de l’industrie.

La Foire de Hanovre 2007 réuniratreize salons

Quelque 6000 exposants en prove-nance de 66 pays et de nombreux

visiteurs se rencontreront à Hanovredans le cadre du plus grand événementtechnologique mondial. La Foire se com-posera de treize salons aux thèmesconvergents. Elle sera accompagnéed’un millier de manifestations: interven-tions, conférences, congrès, forums etprésentations spéciales.

La Turquie, pays partenaire

La Turquie sera, cette année, le pays par-tenaire, après la Russie en 2005 et l’Indeen 2006. En choisissant la Turquie, lesorganisateurs ont misé sur une nation àfort potentiel de croissance et de mar-ché, disposant d’une grande capacitéd’innovation et d’une remarquablediversité industrielle. Ils tablent sur laprésence de quelque 200 exposantsturcs, qui occuperont une surface nettede 6500 m2 environ, et sur celle de 5 à6000 visiteurs originaires de ce pays. Ilest prévu d’aménager un stand centraldans la halle 26 ainsi que plusieursstands nationaux dans les divers salonsde la Foire de Hanovre.

Le programme d’exposition de laTurquie promet d’être large et diversifiésur les plans technologique et industriel.Un accent particulier devrait être mis surles technologies et les prestations de ser-vices en matière de sous-traitance.Recherche et développement, automati-sation des processus et des bâtiments,tuyauteries et canalisations, techniquesénergétiques et gestion des équipementsindustriels constituent les autres thèmesannoncés par les exposants de ce pays.

Les treize salons phares internationauxLa Foire de Hanovre regroupera cetteannée treize salons phares internatio-naux:

INTERKAMA+Salon mondial de l’automatisation desprocessus (halles 6 à 9, 11)«Solution» est le maître-mot de ce salonqui fait référence dans le monde enmatière d’automatisation des processus.Le visiteur y trouvera des solutions com-plètes, des composants et systèmes per-formants, mais aussi des services d’ingé-nierie et de maintenance, ainsi que denombreuses manifestations telles que leForum INTERKAMA+ (halle 7) ou «Thefuture of Automation» (halle 11).

Factory AutomationSalon mondial de l’automatisationindustrielle(halles 8, 9, 11, 14 à 17)Automatisation des usines oblige: la ten-dance est à l’interconnexion des sys-tèmes. En phase avec cette évolution,les exposants spécialisés dans laconstruction mécanique, l’électrotech-nique et l’électronique révéleront leursdernières nouveautés dédiées quasi-ment à l’ensemble des secteurs indus-triels.

Robotique, technologie des cap-teurs, assemblage et manipulationconstituent les thèmes majeurs de leurprésentation. Ainsi, dans la halle 17, lanouvelle section «Application Park»

permettra aux visiteurs d’assister à desdémonstrations de prototypes et dedécouvrir d’intéressantes solutions per-sonnalisées. Le salon FactoryAutomation comportera bien d’autrespoints forts, parmi lesquels la «RoboticsAcademy» (halle 16), les «Conseils enapplication – Automatisation » (halle17), les forums «Innovations forIndustry» (halle 15) et «FactoryAutomation» (halles 16/17), ainsi queles présentations thématiques«Automation Live» (halle 17), «WirelessAutomation» (halle 16) et «IndustrialIdentification» (halle 16).

Industrial Building AutomationSalon mondial de l’automatisation de laproduction et des bâtiments industriels– Interconnexion des systèmes (halles 11 et 14)Ce salon consacré à l’automatisationdes bâtiments industriels souligne lamise en réseau croissante des unités deproduction et des installations périphé-riques avec les systèmes d’automatisa-tion de la fabrication et des procédésindustriels. Planificateurs de produc-tion, ingénieurs et développeurs y trou-veront la plate-forme d’information etde communication nécessaire pours’enquérir des avancées de la domo-tique dans l’environnement industriel.

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142 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

MDA – Motion, Drive & AutomationSalon mondial des techniques d’entraîne-ment (halles 14 à 17, 19 à 26)Le volet Motion, Drive & Automation(MDA) prolonge et complète les présenta-tions consacrées à l’automatisation au seinde la Foire de Hanovre. Ce salon biennalréunira dans la halle 24 toutes les formesd’entraînement et de transmission propo-sées de par le monde en mettant l’accentsur les tendances et nouveautés. En voiciquelques exemples: entraînements spé-ciaux pour éoliennes, nouveaux compo-sants pour les systèmes automatisés, der-niers développements en matière d’hy-draulique mobile.

Digital FactorySalon mondial des processus intégrés etdes solutions informatiques (halle 17)C’est dans cette «usine numérique» queseront réunis tous les logiciels et solutionsinformatiques conçus pour l’industrie. Ils’agira notamment de l’accompagnementnumérique des activités de production etde distribution, ainsi que des prestationsde services. Le programme de 2007 com-portera, entre autres nouveautés, d’intéres-santes visites guidées à travers le salon. Lenouveau thème des services basés sur lestechniques de l’information complétera lessections «Gestion du cycle de vie des pro-duits (PLM)» et «Systèmes d’exécution dela fabrication (MES)».

SubcontractingSalon mondial de la sous-traitance desmatériaux, composants et systèmes pourla construction automobile, mécanique etindustrielle (halles 3 à 5)Les décideurs des secteurs approvisionne-ment et achats ainsi que les ingénieurs etconcepteurs de produits profiteront de latribune offerte par le plus grand salonmondial de la sous-traitance pour nouerdes liens solides et durables.Actuellement, ils s’intéressent en prioritéaux principales nouveautés en matière dematériaux, de procédés d’assemblage etde fabrication, ainsi que de produits sous-traités, dont l’éventail peut aller du com-posant au système complet, en passant parles sous-ensembles les plus complexes.

Cette exposition sera complétée pardes forums et présentations spéciales quipermettront aux intéressés de recueillir desinformations de première main. Le standcollectif «Gegossene Technik» (halle 3), lecentre de l’innovation «Matériaux tech-niques», le forum sur les matériaux, la pré-sentation «Material Trends» ainsi que «iFMaterial Award 2007», tous tenus dans lahalle 5, constituent les points forts de ceprogramme.

EnergySalon mondial de l’énergie – Production,approvisionnement, transmission et dis-tribution des énergies renouvelables etconventionnelles (halles 11 à 13, 27)Energy présentera quasiment l’intégralitédes technologies et des services qui per-mettront d’assurer un avenir énergétique.S’inscrit dans cette rubrique l’ensembledes techniques et procédés liés à toutesles formes d’utilisation des sourcesd’énergie conventionnelles et renouve-lables. Omniprésent dans ce salon, lethème de l’exploitation efficace des res-sources énergétiques constitue égalementle fil conducteur de la majorité des autresvolets de la Foire de Hanovre.

World Energy Dialogue (du 17 au 19 avril au Centre de Congrès)Comme l’an dernier, le prochain salonEnergy sera doublé du World EnergyDialogue, un congrès phare auquel parti-ciperont des représentants internationauxde haut niveau et d’horizons très divers(industrie, recherche, politique et écono-mie énergétique) désireux de mieux faireconnaître les nouvelles stratégies enmatière de production et de gestion futu-re de l’énergie. Là aussi, nombre d’inter-ventions s’articuleront autour de la ques-tion de l’efficacité énergétique.Inscriptions et informations: www.world-energy-dialogue.com.

Pipeline TechnologySalon mondial des systèmes de canalisa-tions et de tuyauteries – Études, monta-ge, exploitation et automatisation (halle 27, plein air/Pipeline Park)Prolongement naturel du salon de l’éner-gie, le volet Pipeline Technology a voca-tion à révéler les principales nouveautésen matière de tuyauteries et de canalisa-tions. Il se présentera sous une forme nou-velle, plus rigoureusement structuréequ’en 2006, année de sa création.

L’édition de 2007 mettra l’accent surles technologies, les études, le montage,les services et la sous-traitance dans ledomaine des tuyauteriesde transport: oléoducs,gazoducs et conduitesd’eau. La présentationPIPE>Live montrera, àl’appui d’un exempleconcret, la chaîne decréation de valeur enconstruction et montage.Les décideurs industriels,politiques et communauxen charge des questionséconomiques trouverontd’utiles complémentsd’information dans la«Pipeline Technology

Conference 2007», une manifestationinternationale qui se déroulera les 16 et17 avril au Centre de Congrès du parc desexpositions.

FM SolutionsFacility Management intégré (halle 13)Le thème de la gestion des équipements,ou Facility Management (FM), sera traitédans le cadre d’un salon entièrementremanié et rebaptisé «FM Solutions».Celui-ci a pour but de présenter des stra-tégies innovantes et des solutions com-plètes en matière d’organisation de pro-cessus commerciaux secondaires, notam-ment dans le cadre de la gestion intégréeet de la maintenance des équipementsindustriels.

Les solutions et services FM dédiésaux PMI constitueront une rubrique parti-culière au sein du salon. Ouvert pendanttoute la manifestation, le forum «FacilityManagement» se focalisera sur le savoir-faire. Par ailleurs, deux rencontres serontorganisées au Centre de Congrès du parcdes expositions en amont de la Foire deHanovre: un congrès ouvert aux utilisa-teurs les 30 et 31 janvier 2007 et un sémi-naire industriel le 27 mars 2007. Cesdeux manifestations permettront auxdécideurs de s’informer sur le potentieldes solutions FM modernes.

ComVacSalon mondial de l’air comprimé et duvide (halle 27)Ce salon bisannuel présentera l’ensembledu marché mondial des techniques d’aircomprimé, à savoir tous les systèmes deproduction, transmission et stockage del’air comprimé (outillage compris) ainsique la gamme complète des applicationspossibles, sans oublier le matériel néces-saire à l’approvisionnement énergétique.Il réunira pompes, appareils de mesure etéquipements divers relevant de la techno-logie du vide.

Cette édition sera dominée par troisthèmes essentiels: l’optimisation des ins-

La Foire de Hanovre 2007 réunira treize salonsExpositions

Durée du salon: du 16 au 20 avril 2007Ouverture: 9 h 00 à 18 h 00Carte journalière: vente anticipée 21 euros;

aux guichets 26 eurosCarte permanente: vente anticipée 48 euros;

aux guichets 57 eurosCarte d'écoliers et étudiants 11.50 eurosPré-vente des cartes: www.hannovermesse.de/ticketsCatalogue: 25 eurosNombre d’exposants 6000Surface nette: 200’000 m2

Internet: www.hannovermesse.dewww.osec.ch

Infos pratiques

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La Foire de Hanovre 2007 réunira treize salonsExpositions

tallations, la présentation de solutionsperformantes et l’importance des ser-vices. Organisé en marge du salon, leCentre d’application ComVac montrera,à l’aide d’exemples pratiques, commentcomprimer les coûts et insistera à cetégard sur l’optimisation de l’alimentationen air comprimé.

Technologies transversales, l’air com-primé et le vide créent d’importantessynergies avec d’autres secteurs de la Foirede Hanovre. Ainsi, le revêtement sousvide fera-t-il l’objet d’une présentationspéciale au sein de «SurfaceTechnology etPowder Coating Europe».

SurfaceTechnology et Powder CoatingEuropeSalon mondial du traitement des sur-faces (halle 6)Doublé par la présentation PowderCoating Europe consacrée au revêtementpar poudrage, le salonSurfaceTechnology est lui aussi un évé-nement biennal. Il réunit à Hanovre lagamme complète des techniques et pro-cédés de traitement de surfaces, s’éten-dant des systèmes de nettoyage et de pré-paration aux dernières nouveautés enmatière de revêtement, mise en peintureet galvanoplastie. L’un des thèmes quifocalise actuellement l’attention dupublic est celui des procédés de revête-ment conformes aux réglementationsantipollution, telles les directives COV etReach.

Nouveau, le «Forum SurfaceTechnology» permettra aux spécialistesde présenter des systèmes de mise enpeinture innovants et d’en débattre. Le«Praxispark – Centre de compétencepour le traitement de surfaces» illustrera,par le biais de présentations ciblées et dedémonstrations, dont celle d’une ligne demise en peinture, la chaîne complète desopérations – de la matière première à lafinition. Nombre d’exemples seront éga-lement présentés en galvanoplastie dansl’«Univers du traitement de surfaces».

MicroTechnologySalon mondial des microtechniquesappliquées et des nanotechnologies (halles 14 et 15)Il s’agit d’une vaste vitrine de présenta-tion dédiée aux nouveautés micro etnanotechnologiques, et plus particulière-ment aux produits et applications conçuspour tous les domaines techniques etindustriels, allant de la construction d’en-sembles industriels à la fabrication d’ap-pareils médicaux, en passant par les sec-teurs énergie, laser et optique.

Le stand collectif «Laser – World ofMicrotechnology», qui sera tenu pour lapremière fois en 2007, donnera un bon

aperçu des derniers développements etdu résultat des travaux de recherche enmicrotechnologie laser. La présentation«SchauPlatz NANO» montrera, commechaque année, des solutions et applica-tions nanotechnologiques du plus hautintérêt. Signalons parmi les autres pointsforts de ce salon, le «FORUMMicroTechnology» et la présentation«Fabrication de haute précision».

Research & TechnologySalon mondial de la recherche et dudéveloppement (halle 2)A la croisée de la recherche et de l’in-dustrie, la halle 2 est un lieu propice auxtransferts de technologie. C’est là que lesexposants et les visiteurs viennent s’in-former sur les technologies d’avant-garde et les programmes de rechercheen cours. Centres de recherche, institutsuniversitaires et entreprises innovantesdu monde entier profitent de cette tribu-ne pour y présenter leurs produits com-mercialisables ou leurs dernières inven-tions.

Outre la traditionnelle plate-formede communication «tech-transfer –Gateway2innovation», de nouvellesrubriques viendront enrichir l’expositionen 2007, notamment «Textiles intelli-gents» et «Adaptronique». Dès le pre-mier jour du salon, à partir de 18 heures,les exposants de la Foire de Hanovreseront conviés à la «Night ofInnovations» qui leur permettra de dia-loguer avec les chercheurs et lesconcepteurs dans une atmosphèreconviviale.

La présence de la Suisse

Dans la chaîne de valeur, le sous-traitantgagne en importance de jour en jour.C’est particulièrement vrai pour laconstruction automobile. C’est à cettetendance que se consacre spécifique-ment le secteur sous-traitance du salon.L’Osec Business Network Switzerland ymettra sur pied le Pavillon suisse, dans lahalle 4, pour accueillir, sur 472 m2, dix-huit entreprises qui présenteront dessolutions d’avenir pour cette industrie:externalisation de certaines étapes dedéveloppement ou de production, parexemple, réduction de la durée descycles de montage ou assurance qualité.

Les exposants suisses à la Foire deHanovre 2007, qui compteront parmieux deux nouveaux venus, recevront le16 avril, premier jour du salon, la visited’une délégation officielle avec à sa têteChristian Blickenstorfer, ambassadeur deSuisse en Allemagne, qui pourra se faireune idée des dernières innovations déve-loppées par les entreprises suisses. •

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En raison des inévitables changements de date ou des annulations imprévues, nous recommandons à nos lecteurs de prendre contact avec les organisateurs avant d’entreprendre de longs déplacements. Sur demande, la rédaction communique les adresses utiles.

144 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

27-28 mars SMART SYSTEMS INTEGRATION Salon et conférence européenne sur l’intégration des systèmes miniaturisés et composants électroniques Paris

29 mars-1er avril M-PLAS 3e Salon international pour le plastique et le caoutchouc Kuala Lumpur

3-5 avril JEC Composites Show 2007 Salon mondial des matériaux composites et de ses applications Paris Porte de Versailles

16-20 avril FOIRE DE HANOVRE Salon mondial des technologies industrielles Hanovre

16-20 avril SURFACE TECHNOLOGY/POWDER COATING Salon international des traitements de surfaces Hanovre

17-18 avril Printed Electronics Europe 2007 Conférence sur les circuits imprimés Cambridge

23-27 avril electronicAmericas 2007 Salon international des composants, assemblages, de la production électronique et des technologies photoniques São Paulo

23-29 avril bauma 2007 Salon international pour les machines, véhicules et équipements de chantier Munich

24-26 avril SMT/HYBRID/PACKAGING 2007 Salon international et congrès sur l’intégration des systèmes Nuremberg

26-29 avril PACK PRINT INTERNATIONAL Salon international de l’emballage et de l’impression Bangkok

28-29 mars 11e Festival international du film sur l’énergie Lausanne

12-19 avril BASELWORLD Salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie Bâle

16-12 avril HAUTE HORLOGERIE Salon international de la haute horlogerie Genève

18-22 avril INVENTIONS Salon international des inventions, des techniques et produits nouveaux Genève

19-22 avril Professional Imaging 2007 Exposition spécialisée de la photographie et de la prépresse Zurich

25-28 avril BIMO Le salon des technologies de l’information Delémont

25-28 avril mediSIAMS La rencontre des technologies du secteur médical Moutier

Etranger

Suisse

Comment les amphibiens ont-ils faitleurs premiers pas sur la terre ferme?Grâce à un nouveau robot, inspiré de lasalamandre, une équipe de chercheursde l'EPFL et de l'Institut national de lasanté et de la recherche médicale(Inserm) de Bordeaux, a développé unmodèle apportant un début de réponseà ce mystère de l'évolution. Cette réus-site a fait l'objet d'une publication dansla revue américaine Science.

Le modèle numérique a permis auxscientifiques d'aboutir à des consta-tions étonnantes. La plus intéressanteréside dans le fonctionnement même

du système nerveux central, en particu-lier la colonne vertébrale. En partantd'un modèle de la colonne vertébralede la lamproie (un poisson primitif), leschercheurs ont démontré que l'ajout deréseaux de neurones pour le contrôledes pattes permet à l'animal de marcherou de nager, suivant le niveau de l'in-tensité d'un signal électrique appliquéà la colonne. Le même signal permetégalement de modifier la vitesse et ladirection de la locomotion. Avec lerobot, cette stimulation se fait grâce àun signal envoyé à l'aide d'un ordina-teur.

Sur le papier, ce résultat fournit unmodèle théorique, adapté à tous lestétrapodes, prouvant que la locomotionest contrôlée par le circuit neural distri-bué autour de la colonne vertébrale.Mais il pourrait également aider lesmédecins et les neurologues à mieuxcomprendre certains problèmesmoteurs. Plus généralement, les progrèsréalisés dans la conception du robot-salamandre devraient profiter à laconception d'autres congénères méca-niques, bio-inspirés ou non, dotés decapacités de motricité bien supérieuresaux robots actuels.

Des robots pour expliquer un stade clé de l’évolution

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146 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

La 31e Assemblée générale duswissT.net 2007 aura lieu le mardi 8mai 2007 au Paraplegiker-Zentrum,Notwil.

VISION DAYS 2007 en Suisse romandeLa section 46 «Systèmes de vision»organise à nouveau, en Suisse roman-de, une journée dédiée aux systèmesde vision utilisés dans l’industrie.L’objectif de cette journée est d’infor-mer les participants sur l’état actuelainsi que sur le développement de lavision industrielle. Une rencontre avecles principaux fournisseurs de sys-tèmes de vision est prévue dans lecadre d’une exposition thématique.Cette journée aura lieu le jeudi 29 mars2007 à «La Marive» à Yverdon-les-BainsRenseignements:[email protected]

Conditions générales de livraisonLes conditions générales de livraisonet les modèles de contrat du

swissT.net soutiennent les entreprisesmembres dans leurs activités. Outreles conditions générales de livraison,ces conditions englobent les particu-larités pour les composants, pour lesappareils et systèmes, ainsi que lesconditions de licence du logiciel, du

service, de l’entretien du logiciel et del’ingénierie. Les conditions généralesde livraison «111» sont disponibles enfrançais, allemand et anglais. Tousces documents peuvent être com-mandés en ligne sur notre site inter-net.

Rapport Book-BillMarché allemand des semi-conducteurs

0.75

0.80

0.85

0.90

0.95

1.00

1.05

1.10

1.15

1.20

1.25

avri

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.05

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.06

Source ZVEI

Antenne romande swissT.net tél. 021 803 66 55Henry Ruch fax 021 803 66 56Case postale [email protected] Morges 1 www.swisst.net

Le Swiss Technology Network – swissT.net, groupement économique fondé en 1976, rassemble quelque 400 entreprises et 100 membres sym-pathisants actifs dans la production, la vente ou l’ingénierie. swissT.net se consacre à des thèmes politiques et économiques de l’automation, de l’électronique, de l’informatique, de la technique médicale et del’énergie. Il défend les intérêts de ses membres lors de projets de lois ou de consultations et à propos de thèmes actuels de la politique économique.Avec ses 27 sections swissT.net offre une plate-forme stimulant les contacts, les actions et les informations.Ses membres bénéficient d’un vaste portefeuille de prestations constamment adaptées aux besoins actuels.

Comité directeur: Président: Walter Stalder, Wirtschaftsförderung Luzern, 6005 LucerneVice-président: Dr Peter Brunner, ETH Alumni Vereinigung, 8092 ZurichDivision Electronique & Electrotechnique: Stephan Bürgin, Electronicparc Holding AG, 9552 BronschofenDivision Industrie-Automation: Max Würmli, Siemens Suisse SA, 8047 ZurichDivision Industrial-Engineering: Dr Peter Brunner, ETH Alumni Vereinigung, 8092 ZurichDivision Medical: Dieter Kocher, Agfa Gevaert AG, 8600 DübendorfDivision Trafic & technique de mobilité: vacant Division Power: Dr Gabriele Gabrielli, ABB Schweiz AG, 5400 BadenCommission expositions: Rolf Temperli, Omni Ray AG, 8600 DübendorfCommission PR/communication: Hansruedi Bernet, Sick AG, 6370 Stans

Bureau de direction:Swiss Technology Network – swissT.net – Industriestrasse 4a – 8604 VolketswilTél. 044 945 90 90 – Fax 044 945 90 92 – [email protected] – www.swisst.net

Direction: Roland Steinemann – Assitante: Jasmin Dullovi – Statistiques: topserve.ch GmbH – Edy Mujiarto - Postfach, 8401 Winterthur

Calendrier

Vision Days 2007 27.3.07,11 h 30 Technorama, WinterthurKidA "Lunch and Learn"-Meeting 28.3.07, 11 h 30 Hotel EgerkingenVision Days 2007 29 3.07 La Marive, Yverdon-les-BainsWorkshop B2B Telefonakquisition 17.4.07, 9 h 00 swissT.net-GeschäftstelleAssemblée générale swissT.net 2007 8.5.07 Paraplegiker-Zentrum, NottwilFB1 Event 20.9.07, 15 h 15Workshop B2B Telefonakquisition 29.11.07, 9 h 00 swissT.net-Geschäftstelle

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Marché allemand des semi-conduc-teurs affaibli en janvier 2007Francfort-sur-le-Main, le 21 février 2007 –Communiqué du ZVEI: Le CA des semi-conducteurs du mois de janvier, enAllemagne, était légèrement inférieur àcelui du mois précédent ; de par l’influen-ce saisonnière, le mois de janvier est rela-tivement faible. Par rapport au mêmemois de l’année précédente le chiffred’affaires recule de sept pour cent aprèsmoins neuf pour cent en décembre etmoins quatre pour cent en novembre

Les entrées de commandes sontpresque inchangées par rapport au moisprécédent.Les attentes de la branche pour l’en-semble de 2007 sont toujours, au mieux,une valeur de croissance positive. Lefaible cours actuel du dollar est un élé-ment supplémentaire qui péjore encoreles résultats. Un changement de tendan-ce, condition impérative d’une croissan-ce marquée pour 2007, n’est pas enco-re prévisible pour la fin du premier tri-mestre.

Le rapport Book/Bill, indicateur de ten-dance à moyen terme, avec une valeurde 1,02 pour le mois passé, s’est légère-ment amélioré et se situe désormais endessus de 1,00.

Août 2006 1,07 Septembre 2006 0,98 Octobre 2006 0,98 Novembre 2006 0,98 Décembre 2006 1,02 (corrigé)Janvier 2007 1,02 (provisoire)

Correspondance: ASTT -Section romande - Secrétariat, c/o Alexandra Walther, Faubourg 29, CH-1337 VallorbeInternet : http://www.multimania.com/astt E-Mail : [email protected]

Comité romandBureau : 2004 - 2007Président: Roland DUBACH ✆ privé 021 843 36 00 [email protected]

Ch. du Verger 4 ✆ prof. 022 302 92 021338 Ballaigues Fax 022 302 50 51

Vice-Président: Jacques FORCHELET ✆ privé 024 446 20 56 [email protected] de la Perrausaz 3 ✆ prof. 024 423 22 371442 Montagny Fax 024 425 00 50

Secrétaire : Alexandra WALTHER ✆ privé 021 843 04 24 [email protected] 29 ✆ prof. 021 843 94 941337 Vallorbe Fax 021 843 94 07

Trésorier : Marie-Anne Zeidler ✆ privé 032 333 11 51 [email protected]. Willstr. 8 ; BP 506 ✆ prof. 032 756 64 312560 Nidau Fax 032 756 64 48

CCP 12-16611-4 CCP Euro : 91-969497-2

Commission scientifique: Commission "industrie":Jacques FORCHELET Sandro ALBERTANIGökhan KARADENIZ Marc CHRISTENMichel MALKA Roland DUBACHJean-Martin RUFER Francis JEANBOURQUINEdouard TROTTET Alexandra WALTHER

Président central : Jean-Martin RUFER : École d’Ing. de Bienne, Rue de la Source 21, CH – 2500 Bienne✆ prof. 032 321 62 07 Fax 032 321 62 E-Mail : [email protected]

AAssssoocciiaattiioonn ssuuiissssee rroommaannddee ppoouurr ll’’ééttuuddee ddeess ttrraaiitteemmeennttss ddee ssuurrffaacceeFondée en 1956 [email protected] – www.sst-fsts.chSecrétariat: Rte des Biolettes 8c - 1054 Morrens - Tél. + Fax (021) 801 50 08

CCOOMMIITTÉÉ

Président: Paul BAGNOUD Rte de Chabrey - 1568 Portalban - Tél. (026) 677 03 63 - [email protected]

Vice-président: Patrick RAETZORue Henri-Fréd.-Amiel 5 - 1203 Genève - Tél. (022) 340 32 54 - [email protected]

Trésorier: Pierre MARITZ, Délégué à la FondationCh. de Bonne-Espérance 28 - 1006 Lausanne - Tél. (021) 729 46 65

Membres adjoints: Kurt ISENSCHMIDRte de la Jorette 22 - 1899 Torgon

Juan PENALVERRue des Bugnons 12 - 1217 Meyrin - Tél. (022) 782 97 96

Michel GIANNONIRue St-Hubert 17 - F-74100 Ville-la-Grand - Tél. (0033) 450 38 58 52 - [email protected]

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UUnniioonn IInndduussttrriieellllee GGeenneevvooiissee

MMeemmbbrreess dduu ccoommiittéé ddee ll’’UUIIGG

Secrétaire général: AUNE A. NicolasBoulevard du Théâtre 4-6 - 1204 Genève - Tél. 022 819 91 96 - Fax 022 819 91 91

Titulaires Entreprises Tél FaxBaechler Georges président Baechler J. & Fils

Georges Baechler, Succ. 022 341 12 73 022 341 22 33Boeuf André vice-président Hydro-Léman SA 022 939 03 50 022 939 03 51Frei Urs vice-président Similor Kugler SA 022 827 93 33 022 827 94 01Garnier Jean-Pierre trésorier c/o UIG 022 819 91 96 022 819 91 91Banna Nathalie CCIG 022 819 91 11 022 819 91 00Bosshard Alain Jaeger & Bosshard SA 022 342 34 43 022 342 29 44Brunner Sylvia Atelier Bruderlin SA 022 321 00 42 022 320 82 16Decramer Frédéric Cegelec SA 022 710 21 50 022 710 21 60Degoumois François Derendinger & Cie SA 022 884 19 50 022 884 19 61Eskenazi Marcel Eskenazi SA 022 309 17 17 022 309 17 27Hinden Jean Lem SA 022 706 11 11 022 794 94 78Hochstrasser Pierre Jean Gallay SA 022 794 77 66 022 884 98 05Kugler Jacques Kugler Bimétal SA 022 979 39 39 022 979 39 92Lorenzi Mauro ABB Sécheron SA 058 586 22 11 058 586 23 05Monod François Charmilles Technologies SA 022 783 31 11 022 782 75 65Niklaus Jack P. Niklaus SA 022 780 15 70 022 780 15 72Redard Micheline Coffres-forts Rondo Sàrl 022 783 03 83 022 785 02 34Zaugg Yves Edalco SA 022 342 54 10 022 342 59 26Zillweger Tara Ercal SA 022 849 83 11 022 849 83 10

Fédération des associations d’anciens élèvesdes enseignements techniques de Suisse

ffaaeetteess Chèques postaux 17-1392-2

CCOOMMIITTÉÉ DDIIRREECCTTEEUURR

Président: Jean-Jacques GosteliRue des Jeanneret 26 - 2400 Le LocleTél. bureau (032) 930 32 32 - Fax 032 930 32 52Tél. privé 032 931 44 41

Vice-président: Charles TschachtliRue Henri-Calame 1a - 2053 Cernier - Tél. 032 853 19 01

Secrétaire: Pierre Donzé - Rue des Primevères 12 - 2400 Le LocleTél. 032 931 62 74

Trésorier: Pierre Camélique au village - 1756 Lovens / FR.Tél. 026 470 12 26

Assesseurs: Alain Camélique - Le Crêt 9 - 1633 Marsens026 919 56 40 privé – 021 312 90 42 heures de bureauPierre Laurent - Avenue du Grey 17 - 1004 LausanneCharles Muhlemann - Rue du Temple-Allemand 852300 La Chaux-de-FondsGeorges Nicolet - Point-du-jour 15 - 2300 La Chaux-de-Fonds

SSEERRVVIICCEE DDEE PPLLAACCEEMMEENNTToouuvveerrtt àà ll''éévveennttaaiill ddee ttoouutteess lleess pprrooffeessssiioonnss tteecchhnniiqquueess

Notre sseerrvviiccee ddee ppllaacceemmeenntt est destiné à toutes personnes souhaitant offrirleurs services et leur savoir faire, ainsi qu'aux différentes entreprises recher-chant des collaborateurs, ou ayant des postes à repourvoir dans le domainede la technique.

Tout ccaannddiiddaatt ou eennttrreepprriissee,, est tenu de remplir la formule d'inscription dis-ponible auprès du titulaire de service ou au siège de la fédération.

La ffiinnaannccee ddee FFrr.. 1100..–– perçue, concède le droit au candidat de se servir dusseerrvviiccee ddee ppllaacceemmeenntt de la FAETES durant trois mois, cette somme sera ver-sée sur le compte CCCCPP 1177--11339922--22..

Les ddeemmaannddeess ou ooffffrreess dd''eemmppllooii doivent parvenir avant le premier dechaque mois au service de placement pour paraître dans LLaa RReevvuueePPoollyytteecchhnniiqquuee du mois en question.

Adresser la correspondance à:AAllaaiinn CCaamméélliiqquuee,, LLee CCrrêêtt 99,, 11663333 MMaarrsseennss

http://mypage.bluewin.ch/FAETES/

FFééddéérraattiioonn ssuuiissssee ddeess pprrooffeessssiioonnnneellss ddee llaa mmééccaanniiqquueeSScchhwweeiizzeerriisscchheerr VVeerrbbaanndd ddeerr MMeecchhaanniikkffaacchhlleeuutteeFSPM-SVMFSiège: Rue du Collège 25 - 2043 Boudevilliers - Tél. 032 857 19 52 - [email protected]

COMITÉ CENTRAL

Président Legaz Antonio Rue du Collège 25 2043 Boudevilliers Tél. 032/8571952

Com. Secrétariat central Emery Francis Ch. d’en haut 1978 Lens Tél. 027/4832074

Trésorier Borer Jean-Pierre Rue du Chêne 10 2744 Belprahon Tél. 032/4931838

Com. des Statuts Grin Philippe Ch. des Grèves 1544 Gletterens Tél. 026/6671165

Com. Technique CFC Sahli Bernard Jonchères 5 2022 Bevaix Tél. 032/8461886

Com. Technique AFCMT Décaillet Eric Miéville 1904 Vernayaz Tél. 027/7642401

Com. Internet Cheseaux David Avenue de la Jonction 1907 Saxon Tél. 027/7441353

Adresses des présidents des sections FSMMD-SVMF:

Berne MEIER Sascha Jurastrasse 82 2540 Grenchen Tél. 032 / 645 21 76

Fribourg JAQUET Jean-Marc Le Chêne 19 1733 Treyvaux Tél. 026 / 413 37 77

Jura MESSERLI Christophe Ch. des Lilas 8 2206 Les Geneveys / Coffrane Tél. 032 / 857 12 86

Neuchâtel VELOSO José Rue de la Gare 8 C 2014 Bôle Tél. 032 / 841 35 85

Valais BAERISWYL Pierre Rte. d'Anzère 26 1964 Conthey Tél. 027 / 346 70 29

Vaud-Genève SCHUEPBACH Stéphane Rue de Verdairu 1523 Granges/Marnand Tél. 026 / 668 34 74

Suisse centrale BLAETTLER Josef Kreuzmatte 4 6373 Ennetbuergen Tél. 041 / 620 41 84

Zurich SCHNEIDER Hans Joachim Stegstrasse 4a 8132 Egg b. Zürich Tél. 001 / 984 03 83

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150 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

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ELECTRONIQUE

AUTOMATISATION

ALIMENTATION

EN COURANT

AUTOMATISATION

ENTRAÎNEMENTS / AUTOMATISATION

RELAIS

COMPRESSEURS

COMPRESSEURS / PNEUMATIQUE

INSTALLATIONS D’AIR COMPRIMÉ

MESURE, CONTRÔLESYSTÈMES EMBARQUÉS

ENTRAINEMENT /TRANSMISSIONS

ENTRAINEMENT /TRANSMISSIONS

MICROMOTEURS CC

ACCOUPLEMENTS

KTR Kupplungstechnik AG Albisriederstrasse 232 8047 ZürichTelefon 043 311 15 55Fax 043 311 15 56Internet www.ktr.comE-Mail [email protected]

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ZF Antriebstechnik (Schweiz) AGSandbüelstrasse 3CH-8604 Volketswil Tel. 044 908 16 16Fax 044 908 16 [email protected]

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www.ni.com/switzerland

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CH-8055 ZürichTél. 044 454 10 30Fax 044 454 10 [email protected]

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Bureau romand:BTB Yvan BroilletRue Louis-Favre 76CH-2017 BoudryTél. 032 841 66 92Fax 032 841 66 [email protected]

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Prematic SA, Technique de l'air compriméMärwilerstr. 43, 9556 AffeltrangenTel. 071 918 60 60, Fax 071 918 60 40

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KAESER Kompressoren AGCH-8105 RegensdorfTel. 044 871 63 63 Fax 044 871 63 [email protected]

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1844 Villeneuve / Z.I. C, 87Tél. 021 967 30 90 Fax 021 967 30 [email protected]

www.compair.com

Berger Lahr Positec AGSeebleichestr. 60, 9400 Rorschach-OstTel. 071 855 75 75 Fax 071 855 75 91

[email protected]

www.berger-lahr.com

RITTAL SARue des Champs-Lovats 61400 Yverdon-les-BainsTél. 024 424 11 77Fax 024 424 11 [email protected]

FINDER (Suisse) SAIndustriestr. 1a 8157 DielsdorfTél 01/885 30 10 Fax 01/885 30 [email protected]

www.finder-relais.ch

ADOLA-Trading GmbH

www.adola.com

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outils pour la productionen électronique

CH-8800 ThalwilTel. 044 720 73 88 Fax 044 720 36 62 [email protected]

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Fabrimex AGPostfach8603 SchwerzenbachTél. 044 908 13 13 Fax. 044 908 13 [email protected]

www.fabrimex.ch

www.igus.ch

igus® Schweiz GmbHIndustriestrasse 114623 NeuendorfTél. 062 388 97 97 Fax 062 388 97 [email protected]

Chaines portes-cables®,Chainflex®, Cables, ReadyChain®

Guidages: à billes sur rails à rouleaux s. rails à billes s. arbres

Vis à billes Axes linéaires complets

AMSLER & CO. AG, 8245 Feuerthalen fon 052 647 36 36 fax 052 647 36 37 [email protected] www.amsler.ch

AMSLER

BALDOR ASR AGTél. 052 647 47 00 Fax 659 23 [email protected]

www.baldor.ch

Page 55: RP_2007-03

La Revue Polytechnique No 1712 3/07 151

Le guide internet www.polymedia.ch/guide

STOCKAGE MANUTENTION

MESURE, CONTRÔLE,RÉGULATION

MACHINES-OUTILS

MESURE DE NIVEAU ET DE PRESSION

RAMPES AJUSTABLE

INSTALLATIONS DE SÉCHAGE

DE VERNIS

MESURE SANS CONTACT

MESURE D’ÉPAISSEUR DE REVÊTE-MENT, ANALYSE DE MATÉRIAUX

MANUTENTION / TRANSPORT

FILTRES

PC INDUSTRIELS /MONITEURS

HYDRAULIQUE

Elektronik und Messtechnik AG

Moosmattstrasse 1, PostfachCH-6331 Hünenberg

Tel.: (+41) 41/785 08 00Fax: (+41) 41/785 08 01

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HELMUT FISCHER

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PLATE-FORMES DE LEVAGE

SYSTÈMES DE MARQUAGE

TRAITEMENT

DE SURFACE

TRAITEMENT

DE SURFACECOMPOSANTS ET SYSTÈMES

SYSTÈMES D’ARMOIRES ÉLECTRIQUES

ROULEMENTS À BILLES

ET À ROULEAUX

MACHINES À HONER ET RODOIRS

ELÉMENTS

DE CONSTRUCTION

WENK AG/SA160, Route de Soleure, 2500 Bienne 6Tél. 032 344 98 00 Fax 032 344 98 [email protected]

www.wenk-ag.ch

RITTAL SARue des Champs-Lovats 61400 Yverdon-les-BainsTél. 024 424 11 77Fax 024 424 11 [email protected]

Schupp AGIndustriefilter

Weieracherstr. 38184 BachenbülachTél. 044 864 10 68, Fax 044 864 14 58

www.sf-filter.com

CH-6343 Rotkreuz

Tél. 041 799 49 49

Fax. 041 799 49 48

[email protected]

ATP HYDRAULIK AG

Erlenstrasse 14

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National Instruments SwitzerlandSonnenbergstr. 53 • 5408 EnnetbadenTél. 056 200 51 51 • Fax 056 200 51 55Tél. 021 320 51 51 (Lausanne)[email protected]

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TRAPO KÜNG AGMonte-charges, plate-formes de levage,rampes ajustables, manutention

4002 Basel Tel. 0848 88 90 88 Fax 061 319 66 99

www.trapo.ch

I.L.E.E. AGSchützenstrasse 29PostfachCH-8902 UrdorfTelefon +41 (0)44 736 11 11Telefax +41 (0)44 736 11 [email protected]

www.ilee.ch

Vega Messtechnik AG8330 PfäffikonTél. 044 952 40 00 Fax 044 952 40 [email protected]

www.vega.ch

TRAPO KÜNG AGMonte-charges, plate-formes de levage,rampes ajustables, manutention

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des mezzanines à des magasins de stockageet à la complexe technique du convoyeur.

SSI SCHÄFER AG / 8213 Neunkirch / Tél. 052 [email protected]

www.ssi-schaefer.ch

Undermülistrasse 26CH-8832 Fehraltorf

Tel. 044 956 66 00 Fax 044 956 66 01Tél. 026 460 87 87 Fax 026 460 87 88

Imaje AG

www.imaje.ch

Lager- und Fördertechnik AG, 4147 AeschTél. 061 756 26 00, Fax 061 756 26 56

E-mail: [email protected] de stockage et panneaux grillagés

Entrepôts mécanisés

www.foco.ch

WEISS TECHNIK AGCH-8852 Altendorf SZTel. 055 256 10 66 Fax. 055 256 10 [email protected] Romandie1196 Gland, Ch. de la Chavanne 14Tél. 022 364 26 22 Fax 022 364 26 24

www.weiss-technik.ch

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Ch. de Chantmerle14, 1010 LausanneTél. 021 651 60 50, Fax 021 651 60 [email protected]

www.primelco.ch

www.emc.montena.com

Rte de Montena 75, 1728 RossensTél. +41 (0) 26 411 93 [email protected]

TECHNIQUE

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Matériel pour la cryogénie

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152 3/07 La Revue Polytechnique No 1712

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Tél. +41 (0)22 879 88 20 — Fax +41 (0)22 879 88 25 — [email protected]

SECURITE ENVIRONNEMENT

✂✂

La Revue POLYTECHNIQUE 3/07ABB Suisse SA ..................................139ARP DATACON AG ..........................132Astrel SA ..........................................103Atlas Copco (Suisse) SA ....................140Bachofen SA ....................................133Baldor ASR AG ................................120Baumer Electric AG..........121, 130, 133Beckhoff Automation AG..........113, 129Bibus AG ..................................115, 132 Borer Chemie AG ............................137Bosch Rexroth Schweiz AG ..............114Compona SA ....................................132Contrinex Suisse SA..........................103Distrelec ..........................................137Dixi Polytool SA ..............................135ELCHEM Swiss GmbH......................102Elektromotorenwerk Brienz AG ........117EPMT ................................................113Festo SA....................................118, 140Fischer Connectors SA ......................109GRAVOGRAPH SA/TECHNIFOR SA................................136

Hager Tehalit SA ..............................132Heidenhein (Schweiz) AG ................123Hottinger Baldwin Messtechnik SA ..132ifm electronic sa ..............................125igus® Schweiz GmbH........................124I.L.E.E. AG ........................................136INTERMESS DÖRGELOH AG ..........103Josef Binkert SA ................................131KANYA AG ......................................143Kistler Instrumente AG......................133KNF Neuberger AG ..........................133Krohne AG ......................104, 129, 133KUKA Roboter Schweiz AG..............139Legris SA ..........................................105Lem SA ............................................130Logitech SA ......................................102MCH Foire Suisse (Bâle) SA......115, 138Mikron Tool SA Agno........................136National Instruments Switzerland Corp. ..............................CIIPaul Forrer AG ..................................131PHOENIX CONTACT AG ........117, 129Précimation SA ........................117, 132Productec SA ....................................119ProMinent ........................................102

Rockwell Automation AG ................100Salon des Inventions ........................145SIAMS SA..........................................134Schneider Electric (Suisse) SA ..........128SMC Pneumatik AG..........................136Siemens Suisse SA ....................122, 130Sommer-automatic GmbH & Co KG ..........................................134Telion SA ..........................................109Tornos SA ........................102, 136, 139Vögtlin Instruments SA ............115, 133Vonay AG ........................................102WAGO Contact SA ..........................105

SSééccuurriittéé EEnnvviirroonnnneemmeenntt 11//0077ADT......................................................8CeRFI SA ..............................................5Check Point Software Technologies ......6ifm electronic sa ................................15MATTLE Industrieprodukte AG ..........15Securitas SA ........................................14Siemens Building Technologies ............8Siemens Suisse SA ......................CII, 15Viansone SA ......................................CII

Index xxx = annonceursxxx = produits