ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

21
Ed N° 29 Founder Luigi Mattera - FREE FOR YOU – RM brand since 1989 - www.royalmonaco.net ISSN 2057 – 5076 Sylvia Sermenghi - LEGENDS ©URIVALDO LOPEZ

description

ART- CULTURE - EVENEMENTS DE MONACO - CÔTE D'AZUR ET SANREMO

Transcript of ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

Page 1: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

Ed N° 29

Founder Luigi Mattera - FREE FOR YOU – RM brand since 1989 - www.royalmonaco.net

ISSN 2057 – 5076

Sylvia Sermenghi - L E G E N D S

©U

RIVA

LDO

LO

PEZ

Page 2: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

2 3

Sylvia Sermen-ghi: la joie de vivre !

C'est tellement un plaisir de connaître un personnage qui porte la mode monégasque autour du Monde !!! Dis nous tout de toi , de ton parcours , de la création de ta mai-son de Couture à

Monaco. SYLVIA SERMENGHI -"Je suis née à l'île de la Réunion dans l' Océan Indien, l' ainée de sept enfants.

Je suis donc créole française née dans les TOM (Territoires d'Autre Mer) et l'année dernière j'ai eu le plai-sir d' être nommée am-

bassadrice d'honneur de mon île.Comment a été ton enfance dans les "couleurs" de la Réunion?

SILVIA S.-"Dans ma famille j'étais une pe-tite sauvageonne qui grimpait aux arbres et qui se battait avec les garçons pour protéger ses frères et sœurs

.C'était une enfance merveilleuse avec des parents très aimants et une vie comme dans le film " Autant en em-porte le vent ",avec les" nénénes " ( personnel de maison ) qui nous faisait des tartes énormes avec les fruits exotiques

Et à Monaco? Com-ment as tu atterrie en

Principauté depuis la Réunion ?

SILVIA S.: -"L'amour pour la Principauté remonte à très loin dans mon enfance.

Nous recevions le PA-RIS MATCH où on trouvait souvent les photos de la Baie des Anges et les images de la Famille Princière qui m'ont toujours fait rêver . C'est là ou je désirais vivre.

Ce monde me sem-blait si loin (13 000 Kms) et si proche à la fois comme si je l'a-vais toujours connu . Après le baccalauréat j'ai continué mes étu-des à l'université de Nice et de là je suis allée à Monaco pour y travailler et pour y vivre . J'ai finalement passé plus de temps maintenant à Mona-co que dans mon île . J'y ai toute ma famille c'est à dire mes en-fants et mes amis.

Quand et comment a commencé ta passion pour la Couture et le "savoir faire" ?

SILVIA -" Déjà très jeune , vers l'âge de 5 - 6 ans, ma mère nous faisait faire de travaux de couture et cela me donnait le plaisir de créer.

INTERVIEW A SYLVIA SERMENGHI ..... pour LEGENDSPar Claudia ALBUQUERQUE et Luigi MATTERA - ROYAL MONACO

Et puis il y avait les visites chez la coutu-rière de la famille . Nous apportions nos modèles et nos tissus et elle nous fabriquait nos robes.

C'était en fait de la création pure!

A ma venue en Fran-ce, j'ai assisté à beau-coup de défilés Haute COUTURE de Dior, surtout ceux de Cha-nel et de Christian Lacroix qui à l'époque était le chouchou de la presse . C'était comme

assister à des grands-messes pour moi.

J'en pleurais même parfois, tellement c'était beau et émou-vant. C'étaient surtout les talents et le travail derrière toute cette beauté qui m'impres-sionnaient alors !

Et puis, lorsque j'ai été mannequin, la création me plaisait davantage que la re-présentation .

Parle nous un peu de LEGENDS.Quand as tu créé LE-

GENDS et comment cela est arrivé ?

SYLVIA -" Cela fait 4 ans aujourd'hui, que j'ai crée LEGENDS à Monaco. J'y pensais depuis 2006 lorsque j'ai rencontré mon modéliste Bilal Bar-rage.

En 2013 , nous avons présenté la première collection " UNTOU-CHABLE " au Fou-quet's.

Jean Poniatwsky le président du Club MBC m'avait offert

cette opportunité. Nous avions eu un beau public très en-thousiaste parmi le-quel se trouvait no-tre nouveau Ministre d' État, S.E. Serge TELLE. Dès la 2éme année, nous faisions partie du calendrier OFF de la semaine de la Haute Couture pa-risienne.

C'était pour moi ini-maginable d'arriver si vite à côté des di-nosaures de la Haute Couture.

Nos défilés se font

depuis dans des lieux prestigieux comme le CERCLE DE L'U-NION INTERALLIEE, rue du Faubourg St Honoré , à côté de l' Elysée. L'année dernière, j'ai été nominée pour les Globes de Cristal aux côtés de Dior et de Lanvin.

A' nouveau je n'en revenais pas, car je fais tout seule depuis le début sans aucune aide que ma passion et sans aucun finan-cier ou sponsor. Je suis un grain de sa-

ble à côté des grosses machines de guerre comme Prada ou Dior ( LVMH ).

Cette année, je lance LEGENDS HOME, linge de maison haut de gamme, comme par exemple des draps en fil de bois (aussi doux que la soie ) et aussi en fil de caséine de lait etc... et je com-mence une collection capsule de prêt à por-ter : le prêt à porter LEGENDS .

LEGENDS a aussi son site e-commerce qui

Page 3: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

4 5

permettra un meilleur cash -flow . Bref, nous avançons doucement mais sûrement.

Quelles sont tes passions à part la Couture ? Tes valeurs ?

SYLVIA -" Mes enfants sont nés en Principauté et j'adhère en-tièrement aux valeurs du Prince Souverain . Je donne une bonne partie de mon temps pour plu-sieurs associations humanitai-res, notamment Jeune j'Ecoute à Monaco et tant d'autres . Je m'occupe d'animaux et de per-sonnes en détresse.Venant d'une île qui s'appelle " la Réunion ", je crois aux valeurs de l'être humain quel que soit sa couleur ou sa religion. Donner un peu de ce que j'ai reçu est mon leit motiv.

Mon souhait le plus sincère pour cette nouvelle année est que nous puissions transmettre une planète belle et saine à nos en-fants et aux enfants de nos en-fants.

C'est en Princi-pauté de Mona-co, que le Mai-

re, Georges Marsan, entouré des membres de son Conseil Com-munal, Camille Svara, Marjorie Crovetto-Harroch, Françoise Gamerdinger, Jacques Pastor, Nicolas Croe-si, Henri Doria, Axelle Amalberti-Verdino et

Claude Bollati, a con-vié en Mairie, dans la Salle des Mariages, les représentants de la presse, ce 15 janvier 2016, pour la tradi-tionnelle présentation des voeux. Au début de son discours, le Maire a eu une pensée pour Michel Roger, dans les épreuves qu’il tra-verse et lui a souhaité

tous ses vœux de réta-blissement. Georges Marsan, a chaleureu-sement remercié la presse, pour sa colla-boration active avec les services commu-naux et a souligné que la Mairie et les médias œuvrent, dans un but commun: maintenir et améliorer la proximité auprès des Monéga-

sques et résidents. Il a tenu à remercier sincèrement, les équi-pes municipales et son Conseil Communal, pour le travail accom-pli au quotidien.

Le Maire a présenté les principales réa-lisations du mandat écoulé. Il a ainsi con-firmé la volonté de la Mairie, de s’adresser à toutes les généra-tions et de mainte-nir un lien unique de proximité, qui la lie à celles-ci, afin de mieux répondre à leurs attentes de façon toujours très concrète. Georges Marsan à souligné son équipe dynamique du nouve-au Conseil avec ces quatre nouveaux élus, ainsi que son service communication. Sous l'impulsion de son

adjoint, "qui ont fait évoluer l'image de no-tre institution, notam-ment sur les réseaux sociaux, sans oublier sa chaîne Monaco Channel, connaissant un succès grandis-sant, auprès du grand public. Puis, "il est de coutume d'évo-quer lors des voeux, les projets de l'année à venir. Le nouveau système informatique de gestion des services financiers de la Mai-rie, sur lequel nous travaillons depuis deux ans et que nous continuerons à déve-lopper ces prochains mois. La Mairie s'est engagée en faveur de l'environnement, elle est très active contre le gaspillage alimentai-re, avec le lancement courant février de la "Petite Boite", qui

permettra d'emporter les plats non terminés au restaurant. Travaux : la restruc-turation du Hall de la Mairie et la réfection des façades du Foyer Ste Dévote et de l'im-meuble St Charles. La mise en place de l'e-administration, les actes d'Etat Civil et de la Nationalité, les registres anciens, con-sultables sur le Web. Côte jeunesse : la poursuite du projet Communal Junior et la création d'une carte junior. Culture : grande ex-position patrimonia-le au mois de juin, en collaboration avec le Diocèse. Recensement de la population, sous la responsabilité de la Mairie avec l'IMSEE du 7 juin au 29 juillet 2016.

music 100.9

GEORGES MARSAN MAIRE DE MONACO A PRÉSENTÉ SES VOEUX 2016 Par J. Jacques Rolland et Brigitte Lachaud

Page 4: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

6 7

C’est dans une salle comble au magnifique

Château des Terras-ses, comme chaque année, que Mon-sieur Xavier Beck, maire de Cap d’Ail a présenté ses vœux à la population, le 8 jan-vier dernier, entouré de plusieurs maires et représentants des communes voisines. Après avoir dressé un bilan de l’année 2015, M. Xavier Beck

a évoqué les projets et aménagements prévus pour 2016, dont le gi-ratoire au Cap Fleuri, la réfection de l’Epi Barraïa et de la di-gue sous-marine, le parking souterrain du Beaverbrooke, etc. Il a aussi parlé des ren-dez-vous culturels : exposition de sculptu-res, concerts, etc. tout au long de l’année et de son souhait d’a-voir un petit théâtre à Cap d’ail. Monsieur

Christian Estrosi, député-maire de Nice et nouveau président de la région, présent également à cette cérémonie des vœux, a pris la parole pour un discours qui fut très applaudi. La soi-rée s’est poursuivie de manière très con-viviale avec un riche et délicieux cocktail dînatoire qui a fait la joie de tous.Texte et photos : Pascale Digeaux

Venerdì 15 gen-naio 2016 alle ore 19:00 al

Palais de l'Europe Jean-Claude Guibal, Deputato -Sindaco di Menton alla pre-senza dei rappresen-

tanti del Consiglio Municipale e delle Forze di Sicurezza e del Culto ha presen-tato le sue “Voci alla Popolazione”. Il Sin-daco calorosamente accolto dai cittadini

di Menton con gran-di applausi , prima di dare inizio al suo discorso ha chiesto un minuto di silenzio per le vittime dell'at-tentato di Parigi del 13 novembre 2015. I fatti funesti di quella notte hanno colpito duramente la Francia e l'opinione pubblica

, afferma il Sindaco Guibal : “ ….Non si può dimenticare quel-lo che è accaduto, è importante una presa di coscienza da parte di tutti per ricomin-ciare a lavorare per il nuovo anno con co-raggio e virtù... Tutte le religioni vanno ri-spettate....” E conti-

nua : “Noi Francesi non possiamo perdere i nostri valori della religione cristiana e l'identità del nostro Paese. Un grande Pa-ese come la Francia ha una storia antica da trasmettere alle generazioni future, i giovani devono trova-re un lavoro qui e non

in giro per il mondo. Ci vorranno delle ri-forme legislative . Bisogna difendere la solidarietà.”Il Sindaco Jean -Claude Guibal ha poi parlato più detta-gliatamente della cit-tà di Menton, metten-do in evidenza ciò che è stato fatto nell'anno 2015 e cosa si farà nel 2016. La sicurez-za nel 2015 a Menton ha funzionato bene e per questo Guibal si è complimentato con la Polizia. Saranno investiti due milioni di euro per i vari in-terventi in città ma le imposte non saranno aumentate ai cittadi-ni. Un accenno positi-

vo ai rapporti con gli italiani delle cittadine limitrofe a Menton è stato rivolto dal Sin-daco Guibal nei con-fronti di Ventimiglia e Dolceacqua, presente in sala il sindaco Ful-vio Gazzola.

Una particolare at-tenzione alla ormai

prossima 83^ “Féte du Citron”, che ren-derà omaggio a Ci-necittà , un tuffo al cuore di sogno e di nostalgia per la no-stra lingua italiana. La “ Féte du Citron è un vera fortuna per il turismo di Menton , che richiama migliaia di persone con la ma-gia di uno straordina-rio ridente spettacolo.Unità , coesione e se-renità sono gli obiet-tivi da rispettare per un futuro migliore.

Mariagrazia Bugnel-laFoto (c) L.Mattera

music 100.9

Présentation des Vœux de Xavier Beck, maire de Cap d’Ailau Château des Terrasses

MENTON - VOEUX A' LA POPULATION

Page 5: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

8 9

83ème Fête du citron® - Cinecittà à l’honneur !du samedi 13 février à 14h au mercredi 2 mars 2016

de gauche à droite : Mme ColettebGiudicelli, Sénateur des Alpes Maritime, M. Jean-Claude Guibal, député-maire de Men-ton, Général d'armée Jean-Louis Georgelin, Grand Chancelier de la Légion d'honneur, S.E. Jacques Boisson, Secrétaire d'Etat, représentant officiel de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, S.E. Patrice Cellario, Conseiller de Gouvernement de Monaco pour l’Intérieur.

La Fête du Citron® à Menton, est un évènement unique au monde, elle attire chaque année 250 000 visiteurs et mobi-

lise plus de 300 professionnels et nécessite 145 tonnes d’agrumes.

La 83e Fête du Citron® s’ancre sur les rives de la Méditerranée. Après avoir achevé un tour du monde en 80 jours, plongé 20 000 lieues sous les mers et être revenue de ses tribulations en Chine, la fête tourne la page des Voyages extra-ordinaires de Jules Verne pour ouvrir les portes de Cinecittà.

Elle explore, non sans nostalgie, les archives des mythiques studios de cinéma romains. Elle met sous le feu des projecteurs les longs métra-ges transalpins qui ont traversé les frontières, marqué toute une génération de cinéphiles, et

qui sont devenus au fil du temps des films cultes.

Comme chaque année, le Festival International d’or-chidées et le salon de l’artisanat du Pays Mentonnais accompagneront la Fête du Citron® au Palais de l’Europe à Menton.

Vivianne COSTA

by Brigitte & Jean Jac-ques Rolland - © photos Brigitte Lachaud

Christian Estro-si, Président de la région Pro-

vence-Alpes-Côte d’A-

zur, Maire de Nice, aux côtés de Rudy Salles, Député, Adjoint au Mai-re de Nice, délégué au

Tourisme, aux Relations Internationales et à l’Animation des Quar-tiers, Denis Zanon, Di-recteur général de l'Of-

fice du Tourisme et des Congrès, a présenté la Reine du Carnaval de Nice 2016 et ses deux dauphines.

Et la Reine 2016 s’ap-pelle Amélie ! La 1ère Dauphi-ne, Mathilde et la 2e Dauphine,Anastasia.

ÉLECTION DE LA REINE DU CARNAVAL DE NICE 2016

Lors de la soirée « Gala Awards » du 6 mars au Grimaldi Forum, présenté par Ezio Greggio et filmé par Mediaset, le célèbre Groupe de Télévi-sion Italien, les prix à la carrière ont été attribués à Claude Brasseur, à Claudia Cardinale, à Dante Ferretti, à Francesca Lo Schiavo et à Billy Zane. Cristiana Capotondi et Madalina Ghenea ont reçu le prix Comedy Award 2016 du Monte-Carlo Film Festival.

Ezio Greggio ha presentato alla stampa il 13° Monte-Carlo Film Festival de la Comédie che si è conclusodomenica 6 marzo 2016 con la Soirée de Gala al Grimaldi Forum.

Page 6: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

10 11

In un'intervista con la rivista Vanity Fair, David Bowie

enuncio’ una delle sue citazioni preferi-te - "Molte persone « muoiono interiormen-

te » quando hanno 25 anni ma non ot-tengono la sepolture finche ' non diventa-no… 75enni ", disse Benjamin Franklin - quando spiego’ perché è errato non riuscire a mettere in atto tut-to quello che vorresti esprimere». Quando gli fu chiesto la sua definizione di miseria, Bowie rispose, "Vivere nella paura di non po-ter esprimere me stes-so per fare ciò per cui sono nato da attuare,

che come tutti gli altri esseri umani è quello di essere creativi e po-ter creare. " Bowie in vita ha fatto cose che non necessariamente hanno aggiunto anni

alla sua vita, ma che ha fatto aggiungere una quantità enorme di vita ai suoi anni.« È possibile controlla-re solo due cose nella vita, il tuo atteggia-mento e le tue azioni.Posso suggerire di fare principalmente le cose che ti fanno sor-ridere... Lascia che il tuo sorriso cambi il mondo, ma lascia an-che che il mondo cam-bi il tuo sorriso. »Umorismo : Dan era un ragazzo celibe che

vivev a a casa con suo padre e lavorava nell'azienda di fami-glia. Quando ha sco-perto che stava per ereditare una fortuna da suo padre morente, decise che aveva biso-gno di trovare una mo-glie con cui condivide-re la sua ricchezza. Un giorno, in palestra, Dan noto’ la donna più bella che aves-se mai visto. La sua bellezza naturale gli tolse il fiato."Io posso sembrare solo un ra-gazzo normale," dis-se alla ragazza, "ma entro i prossimi mesi mio padre morirà ed erediterò 250 millioni di euro". "Devo anda-re via ora "- rispose la donna - "ma dammi il tuo numero di telefono e ti chiamero’ io. " Con sua grande sorpresa, un mese più tardi la donna lo chiamo’ e gli disse :- "Congratula-tioni Dan. Io sono la tua nuova matrigna ! "REMEMBERING DA-VID BOWIEIn an interview with the magazine Vanity Fair, David Bowie ci-ted one of his favouri-te quotes - "Most pe-ople die when they're 25 but don't get buri-

ed until they're 75", Benjamin Franklin - when explaining why everything you do that isn't you is a mistake. When asked his defini-tion of misery, Bowie replied, "Living in fear of expressing myself and doing what I was born to do, which like all other human beings is to be creative and to create." Bowie did things which did-n't necessarily add years to his life, but which did add a huge amount of life to his years. You can only control two things in

life, your attitude and your actions. May I suggest that this year you do more of what makes you smile ...... let your smile change the world, but don't let the world change your smile. Humour - Dan was a single guy living at home with his father and working in the family business. When he found out that he was going to inherit a fortune from his dying father, he de-cided he needed to find a wife with whom to share his wealth. One day, at the gym, Dan

spotted the most be-autiful woman he had ever seen. Her natural beauty took his breath away. "I may look like just an ordinary guy," he said to her, "But within the next few months my father will die and I will inherit £200 million". "I've got to go now," replied the woman, "But give me your phone number and I'll call you." To his surprise, a month later the woman cal-led and said, "Con-gratulations Dan. I'm your new stepmother."By Sunil Bali

L'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo ayant pu-blié une caricature sur le petit Aylan, l’enfant sy-rien noyé découvert en septembre 2015 sur une

plage turque et qui avait ému le monde entier, Sa Majesté Royale la reine Rania de Jordanie a riposté par un tweet au patron du journal qui avait dessiné aussi un pervers à la poursuite d’une femme qui avait à son côté un garçon avec un cartable et un médecin, tableau portant le sous-ti-tre :- "Que serait devenu le petit Aylan s'il avait grandi?".

La Principessa Ashraf Pahlavi, la sorella ge-

mella dell'ultimo Scià di Persia, Mohammed Reza, è deceduta il 7 gennaio all'età di 97 anni. La principessa, che era nata nell'otto-bre 1919 è morta nel sonno nella sua casa. Durante il regno di suo fratello, Ashraf fu uno dei più influenti dei consiglieri dello Scià (nelle sue me-morie scrisse che lei era l'unica in grado di poter fare cambiare la mente dello Scià). Fu selezionata da suo fratello nel 1946 per discutere con il leader

sovietico Josif Stalin il possedimento del confinante Azerbaijan (Stalin riferi' parlan-do dello Scià che "se avesse avuto 10 con-siglieri come Ashraf, non avrebbe avuto più alcun problema ").

La sua influenza e stretta relazione con lo Shah Mohammed Reza fu utilizzata da-gli Stati Uniti e dal Regno Unito nel 1953 per ottenere l'accordo dello Scià nell' Ope-razione Ajax, il colpo di stato che spodesto' il primo ministro Mo-hammad Mossadeq rafforzando la natura

autoritaria della mo-narchia. La principes-sa fu, inoltre, partico-larmente impegnata nel campo dei diritti delle donne, anche parlando alle Nazio-ni Unite nel 1975 per l'Anno internazionale della donna (Ashraf e sua sorella maggiore, la principessa Shams, erano due delle pri-me donne iraniane a smettere di indossare il velo nel 1930). Era stata anche nominata quale delegato irania-no alle Nazioni Uni-te durante la fine del 1960. Ashraf é stata sposata tre volte: le prime due terminate

con un divorzio e la terza con una separa-zione reciproca. I suoi tre figli - Shahram Pahlavi-Nia, Shahriar Shafiq (assassinato nel 1979 a Parigi) e Azadeh Shafiq (morto nel 2011 per leuce-mia) - sono nati dai primi due matrimoni. `

Il suo figlio maggio-re e un certo numero di nipoti e pronipo-ti sopravvivono alla principessa, che era il membro più anziano della famiglia Pahla-vi. Il funerale si é te-nuto nel Principato di Monaco.

Morte di Ashraf Pahlavi, sorella gemella dello Scià di Persia, Mohammed Reza

music 100.9

LA REINE RANIA DE JORDANIE RIPOSTE A’ CHARLIE HEBDO

Puis comme réponse : "Tripoteur de fesses en Allemagne" pour stigmatiser les récentes agressions sexuelles dans l’état qui a accueilli le très grand nombre de réfugiés en pro-venance des la guerre en Syrie.La caricature dessinée par Riss a déclenché sur plusieurs réseaux sociaux beaucoup de critiques et la reine Rania a remarqué que l’enfant « Aylan aurait pu devenir un médecin ! Un enseignant ou un père affectueux" et a mis en ligne un dessin qui a été produit par le Osama Hajjaj, très connu caricaturiste jordanien , sur ses comptes Fa-cebook et Twitter »

RICORDANDO DAVID BOWIE

COMBAT NAVAL FLEURI A VILLEFRANCHE-SUR-MERby Brigitte & Jean Jacques Rolland - © photos Brigitte Lachaud

La 113ème édition du Combat Naval Fleuri dans la rade de Villefranche-sur-Mer, est un rendez-vous annuel depuis 1902, qui s'est déroulé ce 15 février 2016, de 11 à 18 heures. Il s'agit

d'une bataille de fleurs sur l’eau avec une flotte d'une vingtaine de "pointus," (bateaux typiques du sud de la France) tous ornés de fleurs du pays, mais aussi, cette année, des villes voisines. La flotte a défilé dans le port de la Santé, devant des milliers de spectateurs, rassemblés sur les quais. Après un passage devant le public, les navi-gateurs en costume, ont longé les quais et ont jetés leurs fleurs pour offrir aux spectateurs. La bataille a commencé ! Et c'était un specta-

cle gratuit. Pour décorer ces 20 pointus, pas moins de 30.000 oeil-lets, 600 kg de mimosas, 900 bouquets et 80 guirlandes de buis sont nécessaires. Le Combat Naval Fleuri, est l'occasion parfaite, pour montrer aux azuréens et aux touristes, ces bateaux, qui font partie du patrimoine.

Page 7: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

12 13

18 champions du mon-de : 9 combats pour 9 championnats du mon-de de KickBoxing en une seule soirée ! 1er combat annoncé : La légende italienne Gior-gio Petrosyan face au phénoménal Belarus Chingiz Allazov !

Le 3ème Monte-Car-lo Fighting Ma-sters, se tiendra

le vendredi 24 juin 2016 de 19 heures à minuit au Stade Louis II, Salle Omnisports Gaston Me-decin. Un évènement à la hauteur des deux précédentes éditions, au succès retentissant. Présenté par Cécile Ge-labale, Claude Pouget et l’Académie Internatio-nale d'Arts Martiaux de Monaco, sous l’égide de la Fédération Monéga-sque de Kick-Boxing,

ces championnats du monde de Kick-Boxing Pro, se tiendront sous l'égide de la prestigieuse "WAKO PRO World As-sociation of Kick-Boxing Organisations". Cette soirée placée sous le si-gne du Kick-Boxing, K1 Rules et Full-Contact, verra s’affronter, au cours de neuf combats, dans différentes catégo-ries de poids (lourd, lourd léger, super mo-yen, moyen, superwelter, notamment) 18 combat-tants, tous champions du monde, français, italiens, russes, maro-cain, portugais, belarus, serbe, suédois, Kyrgyz-stan, pour l'attribution de neuf titres de cham-pions du monde Pro de Kick-Boxing en une seu-le soirée : une première mondiale ! Pour le 1er combat annoncé par les

organisateurs et non des moindres : un main event mondial ! celui oppo-sant la légende italienne Giorgio PETROSYAN et le phénoménal Bela-rus Chingiz ALLAZOV pour le titre de cham-pion du monde WAKO PRO des Super Welter (-70 kg) ! C'est à Mona-co, lors des 3ème Monte-Carlo Fighting Master, le 24 juin 2016, que ce championnat du monde exceptionnel de KickBo-xing se déroulera ! L'ita-lien Giogio Petrosyan, "le Docteur", 30 ans, 1,78 m, est une icône mondiale du K1 Rules (discipline spectaculaire du KickBoxing). Il est champion du Hero Le-gends 2015 ; Champion du Glory World Series 2012 ; double champion du monde du World Max 2009 et 2010. il a notam-

ment combattu, en fai-sant jeu égal, avec Bua-kaw et est titulaire de 94 combats pour 90 victoi-res (35 KO), 2 défaites, 2 nuls. Son opposant, le Belarusse Chingiz AL-LAZOV, 23 ans, 1,80 m, véritable phénomène du KickBoxing (K1- Rules). Champion du monde K1 Rules 2015 - WAKO PRO, en poids moyens et cinq fois champion du monde de Muaythaï IFMA chez les Juniors. Chingiz ALLAZOV est titulaire de 189 combats pour 181 victoires (75 par KO) - 8 défaites. Les organisateurs annon-ceront prochainement les autres stars partici-pantes! Le Kick-Boxing, dans ses différentes ex-pressions, K1 Rules, Full-Contact etc., est un sport de combat pieds-poings de renom. Cette

discipline spectaculaire est réputée pour son effi-cacité. Elle est encadrée par des règles sportives et des valeurs éthiques strictes, comme le re-spect entre les athlètes. La "WAKO PRO World Association of Kick-Boxing Organizations" est la branche Pro de la W.A.K.O (World Asso-ciation of Kick-Boxing), Fédération mondiale de Kick-Boxing, composée de 118 nations, et mem-bre de Sport Accord In-ternational Federations Union. Cet évènement fait suite au succès des deux précédentes édi-tions des M.C.F.M., or-ganisées :

- Sous le Haut Patronage et en présence de S.A.S. Le Prince ALBERT II, le 14 juin 2014. Un évène-ment de sept combats sportifs, pour autant de championnats du monde en Muaythaï WMC, avec la confrontation de qua-

torze athlètes champions du monde.

- Le 9 mars 2013, avec l'organisation de huit combats sportifs pour huit championnats du monde WAKO PRO, déjà alors une première mondiale en Kick-Bo-xing/K1 Rules. Le 3ème Monte-Carlo Fighting Masters, World cham-pionships, un évènement toujours plus exception-nel, pour lequel les or-ganisateurs souhaitent favoriser les partena-riats qui contribueront à renforcer le niveau d’excellence de cette soirée unique.Pour tous renseigne-ments : Tel. 06 07 93 31 36 -

Réservation en li-gne www.mcfm.net ou FNAC, CARREFOUR, Ticketmasters, France-billet et les réseaux ha-bituels.

3ème Monte-Carlo Fighting Masters :Une première mondiale !

music 100.9

SELF-DEFENSE KRAV-MAGAGiovanni di Salvia et Yves Lecaille, vain-queurs de la Coupe du Var

L’Académie In-t e r n a t i o n a l e d'Arts Martiaux

de Monaco, dirigée techniquement par Claude Pouget, vient d’être mise à l’honneur par l'équipe vétérans, composée de Yves Le-caille, ceinture noire 2ème Dan, et Giovan-ni di Salvia, ceinture marron, laquelle vient de remporter bril-lamment la Coupe du Var organisée par la Fédération Françai-se. Les représentants de la Principauté ont successivement rem-

porté les trois tours finales incluses. Chri-stophe Steiner, Vice-président du Conseil National, membre actif de l'académie, a tenu à féliciter, au coté du directeur technique, les vainqueurs de ce tournoi ayant mis à l'honneur les couleurs m o n é g a s q u e s . E n -traînements au Stade Louis II - Renseigne-ments - Tel. 06 07 93 31 36 – www.monaco-arts-martiaux.com

Légende photo (degauche à droite) : Yves Lecaille, Mme la Baronne Cécile de Massy avec Christophe Steiner, Giovanni di Salvia, et Claude Pouget.

Page 8: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

14 15

Sous l’égide de la Fédération Monégasque de

Boxe, l’ASM Boxe en association avec THE QUEEN OF BOXING LLC et J-SUGE SLU, ont présenté le « 3ème MONACO BOXING CHALLENGE », qui a eu lieu au gymnase du Lycée Technique et Hôtelier de Monaco le 5 février 2016 !Johann « Reptile » Duhaupas a fait son retour sur les rings en Principauté et, opposé

dans le dernier match clou de la soirée au so-lide brésilien Marcelo Luiz Nascimento, a fi-nalement gagné dans un trépidant combat en 10 rounds. Le jeune espoir Moha-med Kani invaincu en 6 combats avait croisé les gants contre l’ouz-bek Alisher Ashurov en 8x3.Le poids moyen ghanéen Obodai Sai, numéro 2 dans son pays, avec 27 combats dont 25 victoires et 18

par KO aurait du être opposé à l’estonien Pavel Semjonov titu-laire de 22 combats et invaincu sur ses 4 derniers mais les deux boxeurs avaient été remplacés par Ruslan Faifer vs Olegs Lopa-jevs. Pour clôturer cette soirée, les passionnés du noble art avaient eu le privilège de voir pour la première fois en dehors de son pays le prodige arménien Vahram Vardanyan invaincu en 16 com-bats dont 11 victoires par K.O opposé au

russe Alexey Sho-rokhov qui reste sur 2 victoires dont une ac-quise avant la limite et finaliste du champion-nat de Russie.

Enfin, huit combats amateurs avaient an-ticipé cette soirée avec une rencontre opposant les boxeurs de l’ASM, du Boxing

Club de Montpellier et de l’AMSL Fréjus à une sélection italienne qui a perdu dans tous les combats… Photo (c) T.Espinoza Plejo

3rd MONACO BOXING CHALLENGE

Mme Yvette Lamblin-Berti

5-7 février 2016 : Sme-ralda 888 Surprise, Star, SB20, IRC 1-412-14 février 2016 : J/70, Melges 20, Diam 24od

Un évènement au-delà des frontières

Dimanche 14 février 2016 – Avec 14 natio-nalités, 800 naviga-teurs, plus 150 bateaux répartis sur 9 séries, la réputation de la Primo Cup – Trophée Credit Suisse dépasse incontestablement les frontières et s’inscrit comme une grande classique du calendrier international depuis plus de 30 ans. Les six jours de régate orga-nisés sur deux week-ends consécutifs ont attiré une fois de plus un plateau de marins de haut niveau. C’est en présence de S.E.M. le Ministre d’Etat Serge Telle que s’est clôturé cette 32e

édition, qui a pour particularité de doter l’intégralité des trois premiers équipages de chaque série, en équipe-ment technique fourni par SLAM, fidèle partenaire de l’événe-ment. Après un premier week-end couronné de succès pour les 9 Sme-ralda 888, 16 Surprise, 15 SB20, 14 Star et 22 IRC 1 à 4, c’était au tour de trois nouvelles séries d’assurer le spec-tacle, avec notamment une participation record de 45 J/70, 24 Melges 20 et pour la première fois, la présence de quatre Diams 24od, multicoques monot-ypes et bateau officiel du Tour de France à la voile depuis 2015. En parallèle des réga-tes, une réunion du bureau exécutif du Comité International de la Méditerranée (C.I.M.), qui s’occupe et gère l’activité des voiles de tradition en

Méditerranée, s’est tenue au Yacht Club de Monaco mais pas seule-ment puisqu’ un « stage » destiné aux arbitres et chapeauté par Nino Shmueli, membre du Comité International World Sailing a égale-ment été organisé. Diams 24od : Au nom de la glisseUn support impression-nant et extrêmement physique sur lequel le vice-président du Y.C.M, Pierre Casiraghi s’est essayé : « C’est un bateau très fun, très rapide et dans ces con-ditions (20 nds) c’est très sport. J’ai hâte de recommencer. Merci à Gwen et à toute l’équi-pe de Terrillon Avocats pour leur accueil. » Avec une place de troisième, Gwen Riou (Terrillon Avocats) est devancé par Aymeric Arthaud (Reel/PGO Automobiles) puis par Vianney Bergot (Guya-

der), qui se hisse en tête du classement général final. J/70 : un Monégasque aux commandes En plein boom, les J/70 surfent sur la vague avec 45 bateaux sur la ligne de départ de cette 32e édition, dont un équipage du Manhattan Yacht Club qui avait fait le déplacement spécialement depuis New York. Une fois n’est pas coutume, le Monégasque et prési-dent de la J/70 Monaco Class Association, Jacopo Carrain (Carpe Diem), se classe tout en haut du podium : « Je suis très heureux de ce résultat d’autant plus que la participation était exceptionnelle. »Avec une place de second, le russe Mark Kaganskiy (Yanis) a créé la surprise, lui qui, pour la première fois a quitté ses lacs de la région moscovite pour

venir naviguer en mer. Le sociétaire du Yacht Club de Monaco, Stefa-no Roberti (Piccinina) complète le podium en arrivant troisième. Melges 20 : la révolu-tion russe Ils étaient 13 équipages à battre pavillon russe sur 24 bateaux inscrits. La flotte des Melges 20 a donc assisté à la victoire du président de la Fédération russe de voile Vladimir Silkin (Anna) suivi de l’Ita-lien Manfredi Vianini Tolomei (Maolca) puis d’Igor Rytov (Russian Bogatyrs). Monaco Sportsboat Winter Series : Cap sur l’Acte V La Primo Cup – Tro-phée Credit Suisse, faisait également office d’Acte numéro 4 des Monaco Sportsboat Winter Series pour les J/70 et Melges 20. Organisées une fois par mois entre octobre et mars, ces compétitions ont pour objectif de per-mettre à des équipages expérimentés, profes-sionnels ou amateurs, de préparer les grands rendez-vous à venir. Initiées par Valentin Zavadnikov en 2013, les Monaco Sportsboat Winter Series propo-sent un calendrier de compétitions de haut niveau consacrées aux monotypes. Un circuit dominé jusqu’à présent par le Britannique Sam Carter (Brutus) en J/70 et Alexandr Ezhkov (Pi-rogovo) en Melges 20. Le cinquième et dernier Acte de ce circuit se

déroulera du 4 au 6 mars pour les J/70 et du 18 au 20 mars pour les Melges 20. Bénéficiant d’un nou-veau bâtiment, avec des infrastructures adaptées pour l’accueil des con-currents, le Yacht Club de Monaco a souhaité faire évoluer la formule de la Primo Cup – Trophée Credit Suisse, en organisant dès 2017 cette régate sur un seul week-end. Ainsi, la 33e édition se déroulera du 2 au 5 février 2017. Spectacle garanti avec plus de 150 unités sur un même plan d’eau !

Résultats de la 32e Primo Cup – Trophée Credit Suisse : J/70 :1. MON - Jacopo Carrain (Carpe Diem) 2. RUS - Mark Ka-ganskiy (Yanis) 3. MON - Stefano Roberti (Piccinina) Melges 20 : 1. RUS - Vladimir Silkin (Anna) 2. ITA - Manfredi Vianini Tolomei (Ma-olca) 3. RUS - Igor Rytov (Russian Bogatyrs)

Diams 24od : 1. FRA - Vianney Bergot (Guyader) 2. FRA – Aymeric Arthaud (Reel/PGO Automobiles) 3. FRA – Gwen Riou (Terrillon Avo-cats)

Par Isabelle Andrieux-YCM

32e PRIMO CUP - TROPHEE CREDIT SUISSE

De gauche le Ministre d’Etat S.E. Serge TELLE et le Directeur Général du YCM M. Bernard d’Alessandri

Page 9: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

16 17

"Considerate la vostra semenza:fatti non foste a viver come bruti,ma per seguir virtute e canoscenza “. (Canto XXVI-Inferno - Dante Alighieri).

Ecco le parole che Ulisse ri-volge ai suoi

compagni per esortarli

a continuare il viaggio al fine di conoscere il mondo inesplorato , superando lo stretto di Gibilterra.

Ulisse propone di tro-vare il senso della vita, e Moni Ovadia rileg-gendo questi versi im-mortali sul palcosce-nico del Théatre des Variétés a Monaco si

rivolge al pubblico : ”è importante trova-re il senso della vita, sapere perché si è al mondo, perché la vita è insensata se noi non la carichiamo di sen-so.…..” Moni Ovadia il 19 gennaio 2016 è stato protagonista as-soluto di uno spettaco-lo carico di emozione, sia per la sua intel-

lettualità sia per il ri-chiamo ai valori tipici dell’uomo quali il non essere bruti ma vir-tuosi, eticamente im-pegnati a nuove cono-scenze. Moni Ovadia si dichiara agnostico, laureato in Scienze Politiche, suona il vio-lino, la chitarra e la tromba, culturalmente impegnato è conside-

rato un grande intellet-tuale del nostro tempo, dotato di una voce dai toni profondi quan-do interpreta i brani in greco . Le musiche che accompagnano lo spettacolo: "LEGGE-RE DANTE: IL CO-RAGGIO DI ASSU-MERE IL PROPRIO DESTINO”sono tutte greche e suonate da

Maurizio Dehò al vio-lino e Stefano Albarel-lo al Qanum, Oud. Il bilancio della serata-evento è stato positivo : lo hanno confermato i lunghi applausi finali del numeroso pubbli-co in sala, composto da appassionati am-miratori di Dante Ali-ghieri e dei suoi versi. Presenti in sala per-sonalità, giornalisti, fotografi e tra le auto-rità di Montecarlo S. E. Massimo Lavezzo Cassinelli Ambascia-tore d’Italia a Monaco, Giuseppe Sarno Presi-dente dell’Associazio-ne Dante Alighieri-Co-mitato di Monaco.

L’evento è stato orga-nizzato dalla DA -Dan-te Alighieri- Comitato di Monaco, la presen-tazione è stata affidata alla Prof.ssa Grazia Soffici.

Mariagrazia Bugnella

MONI OVADIA CANTO XXVI INFERNO - MONTECARLO INAUGURAZIONE DEL "GRACE-PENN MEDICINE CONCIERGE SERVICE"

Nel mese d’ Aprile 2013 Patrick Bini,

direttore del CHPG - Centro Ospedaliero Principessa Grace - ed il Rettore della University of Penn-sylvania (UPENN), Larry Jameson, avevano firmato un accordo di collabora-zione per sviluppare gli scambi tra le due istituzioni nelle diver-se specialità mediche (ivi compreso car-diologia, chirurgia e oncologia).

L'obiettivo della presente Convenzione consiste nel promuo-vere la cooperazione reciproca in materia di istruzione, della ricer-ca e dell programma di cure ospedaliere. Nel 2015, questa pro-mozione venne estesa con la creazione di un servizio di collabo-

razione "Grace-Penn Medicine" per offrire ai residenti monega-schi ed alla comuni-

tà internazionale a Monaco un accesso personalizzato con scambio di pareri

alla rete di assistenza UPENN nei campi dell’ oncologia e della cardiologia.

Il 9 febbraio 2016, nel salone delle conferen-ze dello Yacht Club de Monaco, in presen-

za di S.E. Stéphane VALERI : Conseiller de Gouvernement pour les Affaires Sociales et la Santé (ministro per il So-ciale e la Salute), del direttore del CHPG, Dr.Patrick Bini e dei rappresentanti del UPenn e del CHPG sono stati esposti alla stampa ed ai presenti i punti cardini di questa convenzione che poco dopo, In presenza di, SAS Principe Principe Alberto II di Monaco, il professore Nadir Saoudi, Capo dell'U-nità di Cardiologia dell'Ospedale Princi-pessa Grace di Mona-co e membro onorario del Monaco Ambas-sador Club è stata ufficialmente concla-mata in un ricevimen-to l' inaugurazione del "Grace - Penn Medicine Concierge Service".

Il n'y a pas d'âge... pour fêter Mardi Gras!En effet, pour l'occasion, l'équipe de Fight Aids Monaco sort ses plus beaux habits et cuisinent des crêpes pour tous les affiliés, qui eux aussi ont joué le jeu en se déguisant

Page 10: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

18 19

Le Festival inter-national du cir-que de Monte-

Carlo est un festival annuel, créé en 1974 par le prince Rainier III de Monaco, qui se déroule chaque mois de janvier en Princi-pauté de Monaco- Le festival présente une sélection des meilleurs numéros de cirque du monde entier et attri-bue comme récom-pense des « Clowns d'or », d'argent et de bronze. Cette fanta-stique manifestation à célèbré cette année le 40ème anniversaire. S.A.S. La Princesse Stéphanie de Monaco est depuis quelques années la Présidente du Festival. Au début n'étaient distribués que des clowns d'or et des clowns d'argent. A partir du 2002, l'im-portance et la qualité des numéros présentés ont conduit à la créa-tion des clowns de bronze et à partie de 2008, les Prix spéciaux sont publiés et en 2015, il y a eu la création d'un Palmarès New Génération. Le 41ème Festival Inter-national du Cirque de Monte-Carlo aura lieu du 19 au 29 janvier 2017. © Photo Tabita Espinoza Plejo

40°FESTIVAL DU CIRQUE DE MONTE-CARLO

Molti hanno paura che il crac delle quat-tro banche del Centro-Italia sia stato solo un assaggio e che il peggio debba

ancora arrivare. Temono prelievi forzosi delle somme sui conti correnti, libretti bancari, conti deposito ecc. al limite anche avendo pochi soldi. In tali patemi d'animo ci sono certo esagerazioni. Matteo Renzi e il governatore della Banca d'Ita-lia non resterebbero in sella con una ripetizione a breve del massacro dei risparmiatori del 22 novembre. Per cui faranno di tutto per tenere in piedi tutti gli istituti di credito, soprattutto se non minuscoli. Ma cosa può fare chi voglia evitare

ogni rischio, in particolare avendo sul conto più di 100 mila euro, soglia sopra la quale opere-rebbe il famigerato bail-in? Ebbene, vi sono so-luzioni alternative di allocazione della liquidità per cui esso non è previsto. Per esempio per i soldi prestati alla Coop o ad altre cooperati-ve. Peccato che così si cada dalla padella alla brace. Ma il bail-in è escluso anche per libretti e buoni fruttiferi postali, in quanto emessi dalla Cassa Depositi e Prestiti, che non è una banca e dunque non è soggetta a tale procedura. Dal canto suo la Posta si limita a collocarli e quindi, nell'ipotesi estrema di un suo fallimento, l'emit-tente continuerebbe a rimborsarli per altra via.

Ma soprattutto sono garantiti dallo Stato senza limiti d'importo. Anzi, sono i soli depositi a go-dere di tale garanzia, che non c'è per i conti in banca. Lo conferma l'Associazione bancaria ita-liana, che nella sua buffa guida "Tu e il bail-in" esplicitamente rimanda unicamente ai due fondi di tutela (o garanzia) dei depositi per le giacen-ze fino a 100 mila euro a testa. Non è garantito dallo Stato neppure il conto Bancoposta, che è cosa diversa dai libretti postali. I tassi di diversi buoni fruttiferi sono stati abbassati l'11 genna-io e quelli dei libretti sono vicini allo zero. Ma ciò è secondario, se l'obiettivo assoluto è la si-curezza e non il rendimento probabilisticamente atteso. Per sottoscrivere i buoni postali, bisogna però superare alcuni ostacoli. Occorre necessa-riamente andare alla Posta, salvo avere già un conto di Bancoposta o un libretto postale su cui operare on line. Recandosi in un ufficio posta-le, non serve poi solo pazienza per le code agli sportelli. È richiesta soprattutto una notevole forza di carattere, perché l'addetto farà di tutto per dissuadere il malcapitato risparmiatore dal-la sua decisione. Insisterà infatti per scaricargli sul groppone polizze vita, fondi pensione e altro ciarpame finanziario-assicurativo.

Chi investe in obbliga-zioni bancarie farà bene ad archiviare

concetti come la certezza del diritto e belle espressioni latine quali "pacta sunt ser-vanda" o "par condicio cre-ditorum" (i creditori vanno trattati alla pari). Cambiare le carte in tavola: questa è la nuova massima del diritto. Ecco così che il 29 dicembre 2015 la Banca del Portogal-lo decide di spostare cinque obbligazioni di una banca sana (Novo Banco) in una banca in condizioni prefal-

limentari (Banco Espirito Santo). Fra l'altro solo quel-le, le altre no. A chi tocca, tocca. Il loro valore, prima vicino ai 100 euro, precipita intorno a 7. Insomma, una perdita quasi totale. Cose che capitano agli specula-tori incalliti? Nient'affatto. Sembravano anzi prive di ri-schi particolari, trattandosi di obbligazioni c.d. senior, cioè non subordinate, di una banca risanata. Anche il rendimento non era fuori mercato, per esempio quel-le con scadenza 21-1-2019

furono collocate nel 2014 al tasso del 4%, analogo a quello dei titoli di Stato portoghesi. Questa è un'ul-teriore conferma che è una frottola la tiritera ripetuta soprattutto in Italia da ban-chieri, più o meno centrali, e economisti di regime, più meno bocconiani. La colpa delle perdite sarebbe degli investitori, accecati dalla loro avidità. Oppure dei ri-sparmiatori che, pigri oltre che beoti, non s'informano a sufficienza. Prendiamo allora le obbligazioni su-

bordinate Banca Marche 2017. Informandosi scrupo-losamente, qualcuno si era studiato il regolamento e quindi si aspettava di rimet-terci in caso di fallimento (propriamente liquidazio-ne coatta amministrativa) della banca, qualora non avanzassero soldi per rim-borsarlo, soddisfatti prima determinati altri creditori. Peccato che anche qui c'è chi ha cambiato le carte in tavola. Nella fattispecie la Banca d'Italia che, quale onnipotente ente risoluto-re, ha spogliato la banca di quasi tutte le attività (spor-telli, crediti ecc.), sicché lui resta creditore, però solo di

una scatola vuota. Ma con questo andazzo, che affida-mento si può fare sui rego-lamenti dei titoli bancari e sulla stessa normativa del settore? Come non temere altre modifiche con valore ed efficacia retroattivi? Per finire sarebbe poi da ap-profondire perché il fondo Black Rock annuncia cause per il tiro mancino porto-ghese, mentre in Italia nes-sun fondo, assicurazione, ente previdenziale ecc. alza la voce. Tutti zitti e mosca, invischiati in un intreccio di connivenze diffuse.

Beppe Scienza

Economia: L’angolo di Beppe ScienzaBuoni fruttiferi e tanta pazienza, come sottrarsi al famigerato bail-inDa : Il Fatto Quotidiano

Dal Portogallo alle Marche: la regola è che non ti puoi fidare delle regole

Page 11: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

20 21

ROYAL MONACOmusic 100.9

Per tre interi anni la mia progetta-zione artistica è

vissuta in funzione di EXPO Milano 2015.Con Alberto Lupini di Italia a Tavola e Mo-nica Ranzi di Mistral abbiamo inventato un progetto attinente al tema dell'Esposizione Universale. Così è nato Cuochi a colori.Ritratti dei cuochi più

noti e capaci, delle grandi famiglie dell'e-nogastronomia, dei prodotti del nostro splendido territorio ne sono stati i protagoni-sti .Ettore Prandini e Col-diretti, realtà italiana di grandi contenuti, hanno ospitato una mia installazione d'arte, a loro espressamente de-dicata, nello spazio a

loro preposto in Padi-glione Italia, sul Cardo.Altre otto location pre-stigiosissime hanno ospitato per sei mesi altrettanti miei "fuori Expo 2015" ed eventi diversi sempre legati al tema Nutrire il pianeta (www.cuochiacolori.it).

Non mi sono sfuggi-te le problematiche di

avvicinamento, ma ho cancellato ogni even-to negativo esaltato da quanto di positivo, enormemente positivo, ho goduto durante i sei mesi di EXPO.Arricchimento intel-lettuale e conoscitivo grazie agli incontri con il mondo, con le problematiche e i pro-getti degli oltre 140 paesi partecipanti, con i media più noti, con i personaggi poi diven-

tati amici, grandi amici come Enrico Derflin-gher, cuoco strepitoso, presidente di Euro-To-ques Italia ed Europa con trascorsi di succes-si planetari ed una ca-pacità imprenditoriale sempre attiva che pro-babilmente ci porterà, coniugando arte, cibo e cucina, da Expo Mila-no 2015 ad EXPO Du-bai 2020.

Proprio con Enrico

Derflingher e sempre con Alberto Lupini, per la nuova guida Euro Toques Italia ho realizzato i ritratti de-gli oltre 170 cuochi appartenenti all'unica associazione, del tipo, riconosciuta dalla co-munità europea.

Una serie infinita di ricordi, sensazioni ed emozioni che ho cercato di raccontare nel volume "EXPO-

2015MILANO, con gli occhi dell'arte" (online dal 20 dicembre 2015), come già avevo fatto per Coca-Cola mon-do, in occasione delle Olimpiadi Invernali Torino 2006. * L'evento www.cuo-chiacolori.it, ideato e realizzato da Alberto Lupini di Italia A Ta-vola e l'artista Renato Missaglia in occasio-ne di EXPO Milano

2015, presentato per i sei mesi dell'evento in 8 prestigiosi spazi “fuori Expo” e in Expo a Rho nello spazio espositivo di Coldiretti si è trasformato, come previsto, fin dall'inizio, in un volume cartaceo di 244 pagine, formato A4, con copertina car-tonata ed in un volume online promosso e sup-portato dai maggiori media. Il contatto sarà planetario, visibile nel mondo e presente negli anni a venire. Essen-do io un rotariano del Milano Est, lo stesso volume online verrà veicolato al 1.300.000 rotariani nel mondo.Missaglia, per Expo, ha ritratto i maggiori cuochi italiani ed ha dedicato un dipinto alle più importanti fa-miglie dell'enogastro-nomia che appariranno in chiave artistica sul volume “EXPO 2015 MILANO, con gli oc-chi dell'arte”, come era già successo per Coca-Cola in occasione del-le Olimpiadi Invernali Torino 2006 (unico ar-tista scelto dalla mul-tinazionale americana per raccontare l'evento con gli occhi dell'arte).Editore è Italia A Ta-vola.

cell 0039 348 5130135email [email protected]

ROBERTO MISSAGLIA: IO, NEL PAESE DELLE MERAVIGLIE

pour Amateurs

VENEZ APPRENDRE LES SECRETS POUR

RÉUSSIR UNE VRAIE PIZZA À

L’ITALIENNE

Un véritable cours pour « pizzaiolo amateur »Pour vous, pour régaler vos amis et votre famille ou pour offrir un cadeau original à un proche.

INSCRIPTION & INFO

Cours de cuisine bio :

Participez à un cours exceptionnel avec un Maître Pizzaiolo spécialisé dans la pizza bio, végétarienne et végétalienne (quatrième classé au monde au « world pizza contest »)

07 53 50 85 49

PIZZA PARTY !Cours de cuisine bio :

PIZZA PARTY !... FACILE ET LUDIQUE

A MONACO

Vous allez préparer : - votre propre pâte à pizza - votre sauce tomateet d’autre surprises gourmandes !

Vous allez apprendre les bases pour réaliser des vraies pizzas italiennes avec les moyens de votre cuisine à domicile en utilisant des ingrédients sains, frais et bio.

debe

com

mun

icat

ion@

mon

aco.

mc

Page 12: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

22 23

al vescovato di Ischia Ponte, dove Sandro fu convocato direttamente dal vescovo ! « Sandri-no – disse l’alto prelato , il vescovo De Santis – tutti ne parlano ma è una pietanza con un titolo disdicevole per la nostra comunità cri-stiana ».!- Va bene Eminenza ! Ne riferiro’ gli amici «

complici » e troveremo una soluzione. - Cosi’ gli Spaghetti alla Put-tanata cambiarono il nome in Spaghetti alla Puttanesca divenendo un must della tradizio-ne culinaria dei risto-ranti non solo ischi-tani, ma addirittura mondiale... All’epoca, come indicavo all’ini-zio, ero un ragazzino ed

ho riportato una nar-razione che in seguito, verso la fine degli agli anni ‘90, ho ascolta-to ripetuta in pubblico dallo stesso architetto Sandro Petti durante una manifestazione ad Ischia, nei pressi della Piazzetta della Pineta, in commemorazione della morte di Ugo Ca-lise (1994). Il cantan-te compositore era un giocorellone ed avrà apprezzato dall’aldilà il riportare a « galla » l’episodio della nuo-tata dalla Freccia del Golfo alla nascita della « puttanata qualsiasi ». Ad onor di cronaca, occorre anche riferi-re che, sempre sotto la matrice ischitana, un pittore dell’epoca di origini nobili, Eduar-do Colucci, pure lui residente alla Punta Molino e, guarda caso, a pochi metri dal Ran-cio Fellone, affermo’ di aver dato il nome di « puttanesca » agli spaghetti che improv-visava per gli ospiti di svariate nazionalità

invitati a cena sulla sua terrazza, libando il fresco e genuino vino ischitano con il carat-teristico e piacevole aroma di zolfo vulcani-co dovuto alla fermen-tazione nelle botti sti-vate in cantine di tufo di cui l’isola, oggigior-no, ne continua, anche se tra pochi appassio-nati coltivatori, la tra-dizione. Lo zolfo disin-fetta il legno delle botti e lascia un filino di mo-lecole aromatiche. L’u-nico inconveniente, ma per altri è una « bene-dizione » è la grande proprietà diuretica che dà ai vini dopo la loro decantazione.

Mio padre era impie-gato contabile pres-so il cantiere nava-le « ARGITA » posto all’imboccatura del porto (ex laghetto) ot-tocentesco di Ischia di cui, nel 2014, è stata festeggiatao il 160° anniversario dell’a-pertura al mare voluta dal re di Borbone. Gli operai del cantiere lo

invitavano spesso a partecipare alle « co-nigliate » di fine setti-mana e quasi sempre, per gelosia o per boc-che da sfamare, mia madre gli imponeva la mia presenza. Anche il coniglio all’ischitana è divenuto di rinomanza internazionale perché cresce in « libertà con-trollata dai contadini » nei « fossi » , buche profonde una decina di metri, e lo si ammazza giovane per le carni tenere. In “vino veri-tas”, le cene diventa-vano scurrili subito e durante la conigliata. Ad un certo punto, be-vuto il vino (sempre bianco) presentato in boccali trasparenti sul lungo tavolone attorno al quale siedevano una decina di potenziali ubriaconi, ci si alzava per bere direttamente alla botte, inclinando la testa e porgendo le labbra sotto il rubi-netto con le dita che ne regolavano il flusso d’uscita ! Tutti, poi, fuori ad « annaffiare »

le « parracine », mura di separazione tra una proprietà e l’altra !Ci sarebbe tanto anco-ra da raccontare……

Luigi MATTERA1° Premio Internazionale Ragina Margherita 2015 nella narrativa.

*Ugo Calise nacque il 6 maggio del 1921 ad Oratino, provincia di Campobasso, da pa-dre medico ischitano (Dr. Aniello)-di Lacco Ameno e madre (Luisa Augier) di Casamiccio-la d’Ischia, figlia di un ricco governatore fran-cese della Martinica sbarcato ad Ischia agli inizi del Novecento con il suo veliero. Ugo aveva anche un fratello, Mario, che diverrà professore uni-versitario.

Ugo Calise mori’ d’in-farto il 6 agosto 1994 in treno da Roma per Campobasso.

Negli anni cinquanta, da « umano » peren-nemente affamato du-rante il piano di aiuti Marshall del postguer-ra, sono cresciuto ne-gli anni in cui si veri-fico’ uno straordinario evento gastro-culturale e lessicale della cucina tradizionale campana. A casa, la mammina per far presto e sod-disfare l’appetito dei commensali, composti assieme a mio padre ed alla mia sorella mi-nore (poi ne vennero alla luce altre due), ci

preparava ogni gior-no la pastasciutta con una salsa « sciué sciué » (rapida), ovvero olio, aglio, peperoncino e pomodori d’orto ta-

gliati a pezzettini uni-ti a qualche foglia di basilico. Il tempo di far bollire l’acqua e quello d’immersione degli spaghetti era suf-ficiente per presentarci un gustoso piatto su cui spiccava il rosso sugo in cima alla pasta e sulla quale veniva fat-ta scivolare dalle dita una pioggerella di pe-corino o di parmigiano benché raro quest’ul-timo, e quasi sempre sostituito dal fratella-stro, il grana padano.Un bel giorno, dovevo

avere una decina d’an-ni, mia madre preparo’ una salsa un po’ strana ed acidula per il gusto di noi bambini. Mio pa-dre sembrava, invece

soddisfatto e le chiese: “Bianca ! Ma cherè? Sta salza ! E’ bona ! Uhm ! » - « E’ perché hai fame, Domenico»- gli rispose mia madre in perfetto italiano con un tono languido per farsi invece compli-mentare (la mamma, oggigiorno 90nne, è originaria della Sar-degna ed io con lei mi esprimevo sempre in italiano …. lingua ma-dre !! – ma venivo in-sultato dai compagni di scuola che parlavano solo in dialetto ). « Si ! Ma è una salsa alla moda : da Ischia porto e… fino a St. Angelo ; e tutte le mie amiche ne parlano ! Sono gli « spaghet-ti alla puttanesca » !

Continuo’ mia madre.« Uè ! Ce stanne e cre-ature ! che dice ? Pero’ è sfiziosa ! Grazie . Ma che ce sta ncoppe ? ( cosa c’è su, come è composta ?)» - riprese mio padre.-« Uh. E’ facile ! Niente di complicato… e poi somiglia alla salsa alla marinara. Ma la sto-ria del nome ha fatto il giro dell’isola ! Possi-bile che tu non ne sia al corrente » ?« No ! Famme sapé ! » chiese mio padre ed

ecco, qui di seguito, cosa racconto’ mia ma-dre :-Al « Rancio Fellone », il ristorante nella pine-ta del Lido che si affac-cia sul mare, quasi ogni fine serata d’estate si incontrava un grup-petto di amici di Ales-sandro Petti (Sandro) figlio del proprietario. Costoro arrivavano a fine serata da Sandro per rifocillarsi con il « non venduto » della cucina (oggi si dice « outlet ») ma solo dopo aver visitato diverse « chiese » , alias le ta-verne e le birrerie sulla Riva Droite del porto d’Ischia, dove strim-pellavano con una chi-tarra per rimorchiare qualche bella tedeschi-

na. Sandro Petti (che studiava per poi dive-nire architetto - nota di r.) li accoglieva ami-chevolmente e spesso partecipava con loro alle scorribande go-liardiche. Tra gli amici c’era anche un «casa-micciolese » (da Ca-samicciola d’Ischia), tale Ugo Calise che in pochi anni divenne molto famoso interna-zionalmente con una sua canzone melodica : « Na voce, na chitarra e nu poco e Luna » .

Un giorno il gruppo di amici parti’ dal porto borbonico di Ischia per trascorrere una giorna-ta estiva a Capri con la « Freccia del Golfo », un’imbarcazione deri-vata da un Mas bellico americano , acquistata da un altro loro ami-co, Vincenzo Rumore, che la utilizzava anche per il Giro dell’Isola con i turisti. Dovevano essere le due di notte quando la nave giunse al traverso del Rancio Fellone, ancora illu-minato, distante una cinquantina di metri dalla riva. « Guagliu ! Vuttammece a mare e iamme a magnà – disse Ugo – Facciamo una sorpresa a Sandro !” Vincenzo Rumore

fermo’ l’elica dell’im-barcazione e dopo che tutti si erano tuffati, la-sciando orologi e por-tafogli a bordo, riprese la navigazione per il porto d’Ischia distante un miglio nautico.Sandro li accolse con una grande risata:- Guagliu’, site pazze! Pero’ mi dispiace ma abbiamo fatto il pieno stasera e c’era pure Giacomo Rondinella col complessino, per-cio’ in cucina non c’é rimasto alcunché !

Ma dai – rispose Ugo- nui ce murimme e fam-me – facce qualche cosa… na « puttanata » qualsiasi, dai su ! Non ci vediamo piu’ dalla fame!Il povero Sandro rien-tro’ in cucina, mise a bollire un pentolone d’acqua, raccolse una decina di olivette nere, qualche cappero, tre o quattro pomodori da insalata troppo maturi e recuperati forse dal-la spazzatura, i resti di una scatola di con-serva di pomodoro ed un’acciuga salata con una manciatina d’ori-gano , peperoncino e prezzemolo abbondan-te più l’olio in cui far rosolare con l’aglio il tutto !

La "puttanata qualsi-asi" portata in tavola era proprio un fuman-te piatto di "Spaghetti alla Puttanata", cosi’ saporiti e narrato poi dagli amici nelle « chiese » di cui prima, che il buon Sandro prese la palla al balzo tanto da proporla nel menu del Rancio Fel-lone !. In breve tempo gli « Spaghetti alla Puttanata » vennero alle orecchie di tutti gli isolani ma anche a quelle della Curia,

GLI SPAGHETTI ALLA PUTTANESCA

Page 13: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

24 25

PIERRE ABRAMOVICI : " Monaco, sous L’Occupation 1937 - 1944"

Les Rencontres Littéraires Fabian Boisson

ont organisé le lundi 23 février dernier la conférence de l’écri-vain/journaliste Pierre Abramovici. Dans un style qui lui est pro-pre, l'intervenant nous a décrit la vie des ha-bitants et la situation exacte à Monaco en cette période parti-culière que furent les

années 1937 - 1944. Avec talent et finesse, il sut agrémenter son intéressante interven-tion devant un public venu très nombreux d anecdotes et de témoi-gnages. La projection des photos inédites fut commentée par M. Frédéric Laurent. Les témoignages enre-gistrés de quelques Monégasques furent vibrants et émouvants.

Tant les Personna-lités dont M. Patrice CELLARIO Con-seiller de Gouverne-ment pour l’Intérieur, Madame Beatrice Fresko représentant M. Laurent Nouvion - Président du Conseil National, M. Daniel Boeri - Conseiller National et Président de la Commission de la Culture, M. Henri Doria, représentant

M. Georges Marsan Maire de Monaco, les Adjoints au Maire des Communes Voisines etc.. que le public très

attentif, furent ravis d’avoir ainsi une nou-velle connaissance de l'histoire à Monaco, ponctuée de quelques anecdotes savoureu-ses. Après le rituel jeu des questions - réponses qui fusèrent de toute la salle et auraient continué longtemps dans la nuit.., l'intervenant a dédicacé son très bel ouvrage " Monaco, sous L’Occupation 1937 - 1944". Son stand fut dévalisé à tel

point que de nom-breux spectateurs durent avoir recours à la commande dont se chargent les orga-nisateurs. Aussi, il est à retenir que M. Pierre Abramovici participera à la 5ème édition du « Salon du Livre de Monaco » le dimanche 24 avril prochain à l’hôtel Le Méridien Beach Plaza de Monte Carlo. YGC. Photo © L. Mattera-RM

De gauche: M. Patrice CELLARIO et M. Daniel BOERIPierre ABRAMOVICI

Yvette Gazza-Cellario

SANREMO: PRESENTAZIONE DELLA STAGIONE TEATRALE ALL’ ARISTON

Alla Sala Incontri del Teatro Ariston

il " Patron" Walter Vacchino ha presenta-to la Stagione Teatrale primaverile da marzo a maggio 2016, un programma ricco di spettacoli che certa-mente richiameranno un pubblico nume-roso. Alcune delle rappresentazioni sono già "sold out" e altre stanno per registra-re il tutto esaurito.Il dott. Vacchino ha poi aggiunto che questa stagione teatrale si avvale della collabo-razione di Sanremo On , in quanto soste-nitrice e partecipe di ogni evento poiché anche lo shopping farà spettacolo.Venerdì 4 marzo, ore 21.15 –“Futura ballando con Lucio Dalla”, presentato dal Balletto di Roma con Luciano Carratoni. Tra storie e poesie di uomini e sogni, tra mondi e racconti di ieri e di sempre, la canzone di Lucio Dalla incontra i volti

e i colori della danza di oggi. Il Balletto di Roma omaggia e ricorda il poliedrico artista bolognese con uno spettacolo origi-nale di musica, danza, canzoni e parole.Venerdì 11 e sabato 12 marzo, ore 21.00 – “L’ora del rosario” di Rosario Fiorello. SOLD OUTVenerdì 25 e sabato 26 marzo, ore 21.15 – “Hitstory tour 2016” di Gianna Nannini. La nuova avventura live nei teatri della grande cantante dal successo internazio-nale.Giovedì 7 aprile, ore 21.15 – “Perfor-mance” di Virginia Raffaele. La co-conduttrice del 66° Festival di Sanremo torna al Teatro Ariston con i suoi divertentis-simi personaggi.Martedì 12 aprile, ore 21.15 – “La Regina Dada” scritto e inter-pretato da Valentina Cenni e Stefano Bol-lani. Uno spettacolo surreale, intessuto di musica, in cui esplo-

rare i territori della creatività sfuggendo al senso comune e alle rigide convenzioni umane, al di fuori del-la spirale del tempo. In collaborazione con Coop. CMC/Nidodi-ragno Produzioni.Venerdì 15 aprile, ore 21.15 – “Evolushow 2.0” di Enrico Bri-gnano. Due ore di gustoso intrattenimen-to durante le quali al pubblico non resterà che stupirsi, divertirsi e magari, perché no, riflettere quel tanto che serve su ciò che quotidianamente viviamo.Sabato 23 aprile, ore 21.15 – “Ormai sono una M.I.L.F.” di Angelo Pintus. Come cambia la vita a 40 anni? Cambia che non puoi più mangiare quello che mangiavi prima. Cambia che sei ancora troppo giovane per fare alcune cose, ma sei già troppo vec-chio per farne altre. La vita a 40 anni rac-contata e vista con gli occhi di chi si sente sempre quel bambino

che quando vedeva gli amici quarantenni dei propri genitori diceva: “Mamma mia che vecchi! Pazzesco quanto possano vivere i grandi”.Prezzi: pla-tea euro 30+3 25+3; galleria 25+3 20+2Venerdì 29 aprile, ore 21.15 – “Quartetto Jazz” di Jazz&Remo. Il quartetto forma-to da Silvia Aprile, Bruno Santori, Fabio Crespiatico e Stefano Bertoli con il loro repertorio di musica jazz affascineranno qualsiasi tipo di pub-blico.Martedì 17 maggio, ore 21.15 – “La via

del successo” con Amy Stewart. Lo spettacolo liberamen-te ispirato alla carriera del gruppo vocale femminile statuniten-se “Diana Ross & The Supremes”.Venerdì 27 maggio, ore 21.14 – “Tortuga in paradiso” di Anto-nello Venditti.Dopo il successo del tour nei palasport a maggio Antonello Venditti torna live nelle prin-cipali città italiane dove, a grande richie-sta, ripercorrerà in musica la sua carriera, dai brani dell’ultimo album “Tortuga” fino ai grandi successi.

AL TEATRO CEN-TRALE “L’espresso letterario va a tea-tro”, spettacolo tratto dal libro “L’espresso Letterario” dello scrittore sanreme-se Luca Ammirati e portato in scena dall’Accademia delle Muse, la regia é a cura di Mariagrazia Bugnella. I racconti di Ammirati prende-ranno vita in versione teatrale realizzata attraverso profondi e incisivi monologhi di vita moderna. Ap-puntamento venerdì 26 febbraio, alle ore 21.00, presso il teatro Centrale.

MARIAGRAZIA BUGNELLA E LUCA AMMIRATI

STEFANO BOLLANI

Dr. WALTER VACCHINO

Page 14: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

26 27

1° STADIO con" UN GIORNO MI DIRAI"

2° FRANCESCA MICHIELINcon " NESSUN GRADO DI SEPARAZIONE"

3° GIOVANNI CACCAMO E DEBORAH IURATO

con " VIA DA QUI"

GIURIA DI ESPERTI COMPOSTA DA: FRANZ DI CIOCCIO, NICOLETTA MANTOVANI, MASSIMILIANO PANI, LAURA VALENTE, FAUSTO BRIZZI, PAOLA MAUGERI, FEDERICO OLANDESE

VOLANTE, VALENTINA CORREANI.

Classifica completa: 16 Irene Fornaciari, 15 Dolcenera,14 Alessio Bernabei, 13 Valerio Scanu, 12 Elio e le Storie Tese, 11 Annalisa, 10 Arisa,

9 Rocco Hunt, 8 Noemi, 7 Clementino, 6 Patty Pravo, 5 Lorenzo Fragola, 4 Enrico Ruggeri.

SUL PODIO DI SANREMO 2016 AL PRIMO POSTO GLI STADIO CON" UN GIORNO MI DIRAI" di : S. GRANDI/L.CHIARAVALLI-G. CURRERI

Gli STADIO ricevono

il Premio dal Sindaco di Sanremo Alberto Biancheri. Il brano suonato e cantato dall'inconfondibile gruppo storico trae spunto dalla realtà:il genere è ispirato nell'interpretazione di un dialogo immaginario tra un padre e una figlia.

Gaetano Curreri , voce storica degli Stadio nel ricevere il premio dichiara: " Questo teatro io l'ho amato ed odiato, mai e poi mai avrei

pensato di vincere il FESTIVAL.."

Classifica completa: 16 Irene Fornaciari, 15 Dolcenera,14 Alessio Bernabei, 13 Valerio Scanu, 12 Elio e le Storie Tese, 11 Annalisa, 10 Arisa, 9 Rocco Hunt, 8 Noemi, 7 Clementino, 6 Patty Pravo, 5 Lorenzo Fragola, 4 Enrico Ruggeri.

GLI”STADIO” SI AGGIUDICANO IL 66° FESTIVAL DI SANREMO

SANREMO 2016 - CLASSIFICA FINALE DEL 66° FESTIVAL DELLA CANZONE ITALIANA AL TEATRO ARISTON DI SANREMO SUL PODIO :

SANREMO: Il FLYING MUSIC TOUR 2016 VA ALLA CANTANTE “ MIA”

Andrea Zunino, in arte Mia, è la vincitrice

di FLYING MUSIC TOUR 2016. 23 anni, la sanremese Mia ha incantato la giuria per la sua voce straordina-ria, un mix lirico-leg-gero di grande impatto. Mia ha presentato due cover, “Senza Confi-ni”, cantata nel 1998 al Festival di Sanremo nella sezione giovani dal duo Barbara Eramo e Claudio Passavanti, e “Memory”, la cele-bra canzone scritta nel 1981 dal compositore inglese Andrew Lloyd Webber per il musical “Cats” e portata al successo da Barbra

Streisand.Secondi a pari merito gli altri cinque fina-listi, ovvero Gabrie-le Degl’Innocenti, Alessia Cava, Simone & Marta, Virginia Menegazzi e Alessia Rinaldo. La serata finale, patrocinata dal Comune di Sanremo e dal V.E.O.S.P.S.S. e presentata da Iuliana Ierugan, si è svolta sabato 6 febbraio nella splendida cornice del Grand Hotel & Des Anglais, trasformato per l’occasione e in un vero e proprio teatro. Alla serata hanno pre-senziato l’Assessore della Regione Liguria, Avv. Gianni Berrino, e

l’Assessore del Comu-ne di Sanremo, Dr.ssa Costanza Pireri.Il FLYING MUSIC TOUR 2016 ha con-segnato anche altri prestigiosi riconosci-menti:- Premio Miglior Inedi-to: Marcello Pallanca con il brano “Un uomo come noi”- Premio Miglior Inter-prete: Giorgio Primi-cerio con il brano “My way”- Premio Rivelazione dell’Anno: Aurora Trucco- Premio Miglior Talento Discografico: Gabriele Degl’Inno-centi- Premio Miglior Ar-

rangiamento: Fiello & the Animal House- Premio di Parteci-pazione alla finale del Festival degli Autori di Sanremo del 7-8-9 Ottobre 2016: Virginia Menegazzi.- Premio di Parteci-pazione alle selezioni di Cantiere Sanremo : Alessia Cava- Premio The Best Look: Alessia Cava.TUTTI I PREMIATI:MARCELLO PAL-LANCA (Ospite d'Onore), GIORGIO PRIMICERIO (Ospite d'Onore), FIELLO & THE ANIMAL HOU-SE (Ospite d'Onore), AURORA TRUCCO (Ospite), GABRIELE DEGL'INNOCENTI, VIRGINIA MENE-GAZZI E ALESSIA CAVA.ARTISTI CHE SI SONO ESIBITI: PAO-LA MOLINO (Ospite d'Onore), SIMONE & MARTA, ALESSIA RINALDO, MARTA NEVIANI (Ospite), ELENA GIARAMITA (Ospite), MERYS-SE (Ospite), GIUSY MUNNO (Ospite),

E AWANA GANA (Ospite d'Onore)! Du-rante la serata è stata effettuata una raccolta fondi spontanea per sostenere la Flying Angels Foundation e la Lega Italiana per la Lotta Contro i Tumo-ri - L.I.L.T.Domenica 7 febbraio, nel salone delle conferenze del

Grand Hotel & Des Anglais di Sanremo si è tenuta la Conferenza Stampa dove, oltre a presentare alla stampa la vincitrice, sono state presentate le future iniziative di FLYING MUSIC.Foto (c) Tabita Espinoza Plejo

Mia, premiata da Riccardo BONSI con la presentatrice Iuliana IERUGAN e l’artista giurato AWANA GANA

Iuliana Ierugan e Elena Scaramito

Page 15: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

28 29

que de Marlon Brando y a été respecté, celui des années 66 lorsque l'acteur célèbre d' Hol-lywood l'a acheté pour y passer des moments de calme et de vie avec la nature. C'est un endroit totalement protégé et

complètement respecté. Il tente, au départ l'éle-vage de homards pour lequel, il perd beaucoup d'argent. En 1982, il rappelait déjà que la demande en poissons et produits de la mer se-rait de plus en plus im-portante et prônait l'u-tilisation du vent et du solaire dont il se servait pour son hôtel et sa sta-tion de radio qui lui per-mettait de communiquer avec le monde entier. Et tout ceci en respectant les oiseaux, les tortues et tous autres habitants des arbres et du sable du lieu. On connaissait l'homme qui avait défen-du les indiens, qui était contre l'apartheid en Afrique du sud, mais qui vivait au milieu de la végétation, beaucoup mois. Cet hôtel de 20 bungalows et 8 chalets, dans les années 70 et 80 respectera une zone réservée aux oiseaux de Polynésie, particulière-ment ''les fous à becs

ou à pattes rouges'' ou encore des kaveka tout en préservant le lagon alentour. Interdiction de chasser ou de ramasser les œufs des tortues, en 1982, le directeur de l'hôtel, M. Jean Philippe Ornett a sauvé 70 oeufs

qui ont donné naissance au village à autant de bébés. Placés en ''nur-serie'', dans des bacs en plastique, elles seront rendues à la mer, une fois assez fortes pour nager.La création d'un centre de recherches, l'école université de sciences naturelles de Marlon Brando devait être un paradis pour tout le monde. Les trente ou quarante savants qui pourraient y travail-ler seraient de diverses nationalités. L'étude du milieu sous-marin, de la faune et de la flo-re, la vie de l'atoll tout entier se ferait avec ces scientifiques qui y don-neraient des cours. Ne pas en faire un busi-ness a toujours été son idée, il voulait juste un enrichissement culturel pour tous. L'association de cette université avec d'autres organisations scientifiques telles que '' Le Musée de l'homme''

à Paris ou du Comman-dant Cousteau ou enco-re le Centre de Berkeley dont une antenne existe en Polynésie, depuis des dizaines d'années était déjà, dans les années 80, dans les projets de l'acteur américain.

Apocalypse Now et Francis Ford Coppola

Coppola propose le rôle de Kurtz à Brando qui, après bien des hésita-tions, finit par accepter en pour une somme de 3,5 millions de dollars. Le tournage commen-ce en mars 1976. Mais Coppola connaît des difficultés financières et des retards, notamment à cause de Brando qui veut un intéressement sur les entrées du film. Lorsque Coppola arrive sur le lieu de tournage aux Philippines, Bran-do a énormément gros-si et pèse plus de 110 kilos. Pour compenser son physique, Coppola décide de le filmer dans la semi-obscurité et en contre-plongée. Cela a pour effet d'accroître l'aura mythique du per-sonnage et sa folie. Le film reçoit la Palme d'or du Festival de Cannes 1979. Les critiques vo-ient dans le rôle du co-lonel Kurtz un parallèle à la carrière de Brando et ce qu'il est devenu, un personnage solitaire et perdu.Il décède le 1er juillet 2004 à Los Angeles, en Californie, d'une fibro-se pulmonaire. Ses cen-dres furent dispersées en partie à Tahiti et en

partie dans la vallée de la Mort.Soixante-cinq ans après, suite à une carrière au cinéma exceptionnelle et une vie privée aussi compliquée que le fut celle de sa famille, son rêve n'est pas resté lettre morte . L'hôtel ''le Bran-do'' a ouvert en 2014 et se trouve être l'endroit où les stars passent des moments d'union avec la nature, étant deve-nus tous écologistes, donc des émules du plus grand acteur de tous les temps. Brando l'in-soumis est encore là, à travers ce joyau situé au milieu d'un lagon ma-gnifique et fait partager son rêve.En septembre 2015, deux acteurs de très grand ta-lent se sont rendus dans son île et ont passé un super séjour, dans l'hôtel ''Le Brando''. Il s'agit de Léonardo Di Caprio et de Kevin Costner, qui, l'un avec sa fondation avait réuni, dans le sud de la France, lors de l'été 2015, en une seu-le soirée 42 millions de dollars pour aider la

planète à ne pas être en-core plus détériorée. Pa-rallèlement à ses métiers dans le cinéma, Leonar-do DiCaprio est donc également connu pour son fort engagement en faveur de l'écologie avec sa Fondation Leonardo DiCaprio. Il a lié ses deux activités en écri-vant et produisant le film documentaire La 11e heure, le dernier virage, sur le thème du réchauf-fement climatique. Le 2ème, Kevin Costner se tourne vers l'écologie, depuis longtemps, puis à la suite de l'accident de la plateforme Deepwa-ter Horizon. L'acteur avait défendu le 9 juin 2010 au Congrès des États-Unis l'efficacité d'une machine capable de séparer l'eau de mer du pétrole brut et dans laquelle il a investi plus de 20 millions de dollars après avoir été choqué par la catastrophe de l'Exxon Valdez en 1989.La dernière question de Marlon Brando à un journaliste venu l'inter-viewer, en Mars 1982, fut celle-ci : '' Qu'en

penses-tu Michel, peut-on sérieusement envi-sager une guerre ato-mique ?''. Le propos était redevenu grave et témoigne des préoccu-pations de l'acteur face à la pollution, au risque nucléaire, au choc des civilisations, au devenir de l'homme et de la ter-re. La star ne buvait pas l'eau minérale importée de Tahiti, ni le lait, ni le fromage, craignant les retombées radioactives de Mururoa, pourtant arrêtées depuis 1996, il préférait l'eau filtrée de son île.

Vous retrouverez dans l'adresse URL suivan-te, les modalités du ''crowfunding'' ouvert par Thierry Genovese et Christian Pinson

https://www.helloasso.com/associations/gt-movies-production

Et pourquoi pas présen-ter, à Cannes, au festival 2016 dès cette année, les trois minutes du ''teaser'' qui sera très bientôt ter-miné.

CHRISTIAN PINSON et THIERRY GENOVE-SE deux compères fous de cinéma, se sont ren-contrés dans le cinéma, sur les sets de la région dans diverses produc-tions. Figuration, rôles

et contact avec tous les domaines du 7ème art ont fait d'eux des pas-sionnés, chacun de leur côté. Christian est pho-tographe et pratique l'art de mettre en lu-

mière et en boîte les plus grandes stars du monde, et ceci, depuis plus de 40 ans. Soit en Polynésie ou dans la région, ses in-cursions comme acteur de complément lui ont permis de converser avec les plus grands

et d'autres encore. La technique aussi, comme photographe de plateau lui ont fait comprendre les moyens mis en œuvre pour que les images, les scènes des films soient

parfaites et l'ont, depuis toujours énormément fasciné. Cascadeur, fi-gurant, acteur de com-plément pour des rôles parlant souvent, la sil-houette de Thierry Ge-novese lui a souvent per-mis de combattre, pour des scènes épiques des personnalités connues et mêmes plusieurs stars internationales. Réaliser un documen-taire pour deux acteurs de complément ou ca-

scadeurs n'est certai-nement pas une chose facile et c'est pourtant le but de Thierry Genovese et Christian Pinson qui se sont lancés dans la création d' un site parti-cipatif de ''crowfunding'' afin de faire participer des donateurs qui leur permettront d'aboutir à leur projet. Mais, le côté technique de ce projet est aussi lancé, donc, ils ne laissent rien de côté, et ceci depuis plusieurs

mois.

Car le thème est de tail-le, pensez donc, Marlon Brando lui même en est le sujet, mais, pas trop de vouloir montrer le côté acteur, monstre sacré, tout le monde le connaît, mais, le côté humaniste et écologiste du célèbre acteur. Car, quand, en 1961 et 1962 tourne, en Polynésie ''Les révoltés de la Bounty'' il passe quelques jours à Te-

tiaroa pour quelque scènes, il y trouve un charme, et un endroit préservé plus qu'atti-rant. Tetiaroa, c'est une île, un atoll plutôt qui se trouve aujourd'hui, à quelques dizaines de mi-nutes de vol de Tahiti et où règne, encore aujou-rd'hui, le silence, le cal-me et une nature plus que préservée. Même si un hôtel du nom de ''Le Brando '' y a été con-struit, le projet écologi-

ONT PARTICIPE’ A’ CE NUMERO Ljuba RIZZOLI - Mariagrazia BUGNELLA - Carole BURTE - Yvette GAZZA CELLARIO -

Marta COLLU - Vivianne COSTA - Pascale DIGEAUX - Tabita ESPINOZA PLEJO - Brigitte LACHAUD Maria MORONI Federico CIMATTI - Carlo ORIGLIA - Christian PINSON

Jean Michel PRIORIS - J.Jacques ROLLAND - Beppe SCIENZA - Silvia Valensi ROYAL MONACO RIVIERA WEB:

PRINCESSE ANTONELLA D'ORLEANS-BOURBON / SES ENTRETIENS ''ARISTO-CHIC'' - JACQUELINE LESTRADE - Daniel BOERI

ROYAL MONACO EST LE PREMIER WEB DE MONACO EDITE EN PAPIER PRESSE PRIX « COPPA DI NESTORE », ISCHIA – Italie

Publicité : Sextant Intertrade Ltd. – London : [email protected]

MAGAZINE FREE PRESS DISTRIBUE EN CÔTE D’AZUR ET RIVIERA LIGURE DI PONENTE MERCI POUR DONATION ACCEPTE’ PAR CHEQUE OU VIA PAYPALL : [email protected]

R O Y A L M O N A C OTrademark enregistré à Monaco en 1989 – 2R 21592 logo

N° 10-27740 du 10 fév.2010 PV 29328Published by Sextant Intertrade Ltd. London

788-790 Finchley R. NW11 7TJV-LondonISSN 2057 – 5076

Fondé par Luigi MatteraDomicilié à Monaco: Cav. Michele Florentino - 4 bd. Rainier III

R E DAC T I O NRédacteur en chef Luigi MATTERA

Directeur de la photographie Claudia ALBUQUERQUE

Brando (l'insoumis) titre-provisoire

De gauche - CHRISTIAN PINSON et THIERRY GENOVESE

Page 16: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

30 31

Chiusura d'anno eccezionale per il Professor Franco Borru-to che ha ricevuto l'ordine di

Cavaliere di Saint Charles da S.A.S. il Principe Alberto di Monaco, le Pal-me Accademiche dal Primo Ministro francese Manuel Valls ed ha incon-trato Papa Francesco in Vaticano. In questi giorni è partito per il Cile dove rappresenterà il Dipartimento della

Salute monegasco, diretto dal Mini-stro Stephane Valeri. Il Royal Monaco è stato il primo giornale di Monaco a pubblicargli i molteplici interventi conferenzieri nel Principato ed all’e-stero ed a titolo personale oltre a che quello della redazione esprimo le con-gratulazioni ed più fervidi auguri per un continuo progredire accademico all’amico prof Franco Borruto.

ENCOMI MONEGASCHI A CHANTAL RAVERA E FRANCO BORRUTO

music 100.9

Ambasciata d’Italia Principato di Monaco

COMUNICATO INFORMATIVO

COMUNICATO INFORMATIVO

1. Con decisione del Consiglio dei Ministri adottata il 10 febbraio è stata determinata la data del 17 aprile 2016 per il REFERENDUM ABROGATIVO della norma che prevede che i permessi e le concessioni a esplorazioni e trivellazioni dei giacimenti di idrocarburi entro dodici miglia dalla costa abbiano la "durata della vita utile del giacimento” (referendum popolare per l’abrogazione del comma 17, terzo periodo, dell’art. 6 del decreto legislativo 3 aprile 2006, n. 152 [Norme in materia ambientale], come sostituito dal comma 239 dell’art. 1 della legge 28 dicembre 2015, n. 208 [Disposizioni per la formazione del bilancio annuale e pluriennale dello Stato − legge di stabilità 2016], limitatamente alle seguenti parole: «per la durata di vita utile del giacimento, nel rispetto degli standard di sicurezza e di salvaguardia ambientale»).

2. ELETTORI RESIDENTI ALL’ESTERO ED ISCRITTI ALL’AIRE Gli elettori residenti all’estero ed iscritti nell’AIRE (Anagrafe degli Italiani Residenti all’Estero) riceveranno come di consueto il plico elettorale al loro domicilio. Si ricorda che è onere del cittadino mantenere aggiornata l’Ambasciata circa il proprio indirizzo di residenza. Chi invece, essendo residente stabilmente all’estero, intende votare in Italia, dovrà far pervenire all’Ambasciata competente per residenza un’apposita dichiarazione su carta libera che riporti: nome, cognome, data e luogo di nascita, luogo di residenza, indicazione del comune italiano d'iscrizione all'anagrafe degli italiani residenti all'estero, l'indicazione della consultazione per la quale l'elettore intende esercitare l'opzione. La dichiarazione deve essere datata e firmata dall'elettore e accompagnata da fotocopia di un documento di identità del richiedente, e può essere inviata per posta, per telefax, per posta elettronica anche non certificata, oppure fatta pervenire a mano all’Ambasciata anche tramite persona diversa dall’interessato ENTRO I DIECI GIORNI SUCCESSIVI ALLA DATA DI PUBBLICAZIONE DEL DECRETO DEL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA DI CONVOCAZIONE DEI COMIZI ELETTORALI (con possibilità di revoca entro lo stesso termine). Si fa riserva di comunicare la data di scadenza non appena sarà pubblicato il Decreto di indizione.

3. ELETTORI TEMPORANEAMENTE ALL’ESTERO (MINIMO TRE MESI) A partire dalle consultazioni referendarie del 17 aprile 2016 gli elettori italiani che per motivi di lavoro, studio o cure mediche si trovano temporaneamente all’estero per un periodo di almeno tre mesi nel quale ricade la data di svolgimento della consultazione elettorale, nonché i familiari con loro conviventi, potranno partecipare al voto per corrispondenza organizzato dagli uffici consolari italiani (legge 459 del 27 dicembre 2001, quale modificata dalla legge 6 maggio 2015, n. 52). Tali elettori che intendano partecipare al voto dovranno far pervenire AL COMUNE d’iscrizione nelle liste elettorali ENTRO I DIECI GIORNI SUCCESSIVI ALLA DATA DI PUBBLICAZIONE DEL DECRETO DEL PRESIDENTE DELLA REPUBBLICA DI CONVOCAZIONE DEI COMIZI ELETTORALI (con possibilità di revoca entro lo stesso termine) una OPZIONE VALIDA PER UN’UNICA CONSULTAZIONE. Si fa riserva di comunicare la data di scadenza non appena sarà pubblicato il Decreto di indizione. L’opzione può essere inviata per posta, per telefax, per posta elettronica anche non certificata, oppure fatta pervenire a mano al comune anche da persona diversa dall’interessato (nel sito www.indicepa.gov.it sono reperibili gli indirizzi di posta elettronica certificata dei comuni italiani). La dichiarazione di opzione, redatta su carta libera e obbligatoriamente corredata di copia di documento d’identità valido dell’elettore, deve in ogni caso contenere l’indirizzo postale estero cui va inviato il plico elettorale, l’indicazione dell’ufficio consolare (Consolato o Ambasciata) competente per territorio e una dichiarazione attestante il possesso dei requisiti per l’ammissione al voto per corrispondenza (trovarsi per motivi di lavoro, studio o cure mediche in un Paese estero in cui non si è anagraficamente residenti per un periodo di almeno tre mesi nel quale ricade la data di svolgimento della consultazione elettorale; oppure, essere familiare convivente di un cittadino che si trova nelle predette condizioni [comma 1 dell’art. 4-bis della citata L. 459/2001]). La dichiarazione va resa ai sensi degli articoli 46 e 47 del decreto del Presidente della Repubblica 28 dicembre 2000, n. 445 (testo unico delle disposizioni legislative e regolamentari in materia di documentazione amministrativa), dichiarandosi consapevoli delle conseguenze penali in caso di dichiarazioni mendaci (art. 76 del citato DPR 445/2000).

Si fa riserva di fornire un apposito modello di opzione che potrebbe essere utilizzato dagli elettori temporaneamente all’estero che intendono ivi esprimere il voto per corrispondenza, non appena disponibile.

Monaco, 12 febbraio 2016

La Signora Chantal RAVE-RA, a cui for-muliamo le più vive e cordiali congratulazioni, ha ricevuto dalle mani del Princi-pe Alberto l’ordine di Cavaliere di Saint Charles in riconosciment alla proficua e costante attività lavorativa ed artistica intrapresa nel Principato di Monaco.

Durante il recente Festival Interna-zionale del Circo di Monte-Carlo, Chantal RAVERA , inoltre ha pre-sentato un gruppo di giovani ragazzi di differenti nazionalità agli artisti che si sono esibiti durante il Festival del Circo.

Luigi MATTERA

Demandez-vous ce que vous feriez dehors, la nuit, dans le froid et sous la pluie, sans

abris, avec en plus pour certains la faim qui vous taraude et vous aurez compris ce que subissent les centai-nes et centaines de personnes qui nous attendent chaque lundi…

A tous nos points de passage nous avons distribués nourritures, café, sacs de couchage et sourires qui ont été reçu avec beaucoup de dignité et reconnaissance. Au-delà de la nourriture et autres « biens matéri-els », ce que recherchent ces infor-tunés, c’est aussi un peu de chaleur humaine, tel cet homme qui nous a dit que cela faisait un an que per-sonne ne lui avait demandé son nom, ou bien Vincent dans la rue depuis 2 semaines, jeté dehors par son père sans bien savoir pourquoi ni ce qu’il devait faire et où s’a-dresser ou bien cette dame retraitée un peu désorientée qui se sent per-sécutée par on ne sait qui….

Il fait froid et comble de l’horreur pour nos protégés, il pleut !

Bien sûr, il y a aussi ceux qui boivent en croyant vainement que l’alcool les empêchera d’avoir froid, il y a aussi les fanfarons qui rigolent trop fort pour vous faire croire qu’ils ne sont pas malheureux, les maladroits qui veulent à tout prix vous aider à installer ou remballer le matériel pour vous remercier….

C’est toute cette détresse, chers Bénévo-les, chers Donateurs et Amis que vous nous aidez à repousser l’espace de quelques in-stants chaque lundi. C’est grâce à vous et votre soutien que nous pouvons soulager un peu de leurs misères.

Et la demande est co-lossale ! Et puis, par-fois, parfois un petit miracle s’accomplit, et hier c’est ce qui s’est produit !

L’Association est ain-si venue en aide a une famille de 3 person-nes (un couple avec un petit garçon de 3 ou 4 ans) en trouvant et payant pour eux le loyer d’un apparte-ment à Nice de 6.600 € pour UN an.

BRUNA : LES ANGES GARDIENS DE MONACO

Page 17: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

32 33

EMBELLIR SANS CHANGER LA PRESERVATION DES EXPRESSIONS FACIALES

Dr Frédéric BRACCINI ORL-Chirurgie de la face et du cou

Président de la SAMCEP Nice

Février 2016 Le lifting chirurgical est de moins en moins pratiqué.Les produits de comblement et le botox préservent les expressions faciales et évitent de figer le visage. Le concept de la French touch, ce goût pour le naturel, pousse les personnes souhaitant un "rajeunissement" du visage à délaisser le lifting chirurgical au profit de méthodes moins agressives. Le maître mot est l’équilibre entre toutes les parties du visage pour retrouver une harmonie entre les volumes et expressions. La définition du beau Chaque personne, chaque culture, chaque époque possède son explication et sa conviction. Le "beau" se définit difficilement ; il semble donc plus approprié de définir ce qu’évoque la beauté, c’est à dire son ressenti ou plutôt l’émotion dégagée par une image. Le cerveau identifie l’objet ou le visage comme

particulièrement agréable à regarder. Ce qui provoque l'admiration face à la perfection, face à la beauté sublime, ne serait que le résultat d’une équation mathématique, un nombre d’or, résultat d’une "équation magique" qui conditionnerait tous les repères objectifs de la beauté, et ceci depuis l’antiquité. La règle de ces "proportions divines" s’appliquerait ainsi à la célèbre statue de Polyclète, "Doryphore", éphèbe grec aux proportions parfaites, ou à l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci, mais aussi aux corps de Claudia Schiffer ou de Naomi Campbell, au visage de la Joconde, à celui de Brad Pitt, ou enfin à la pyramide de Kheops ou au temple du Parthénon... Les expressions faciales Le visage est le reflet des sentiments.Il est le signe extérieur des

états d’âme mais aussi des effets du temps qui passe. Le vieillissement facial ne se manifeste pas uniquement par l'apparition des rides et des pertes et déplacements des volumes. Il implique la perte du "visage de référence" avec la modification de la dynamique faciale et ses expressions négatives qui vont accompagner le vieillissement. Les expressions positives et les expressions négatives d’un visage - dynamiques et/ou statiques- doivent être observées. Les expressions faciales sont aujourd'hui au centre des préoccupations esthétiques.Elles doivent être préservées et embellies lorsque l'on prend en charge un individu. De nouveaux concepts Le visage est composé de zones qui vieillissent chacune à leur rythme et à leur manière, et qui doivent être traitées séparément pour retrouver des traits

 

- La position du sourcil et son orientation dynamique sont essentielles (étonnement, contrariété,…). L’intensité des contractions de la tête du sourcil est corrélée à la sévérité et au mécontentement.

Ajustement de la queue du sourcil (forme et position après remplissage par l’acide hyaluronique)

- La position de la partie latérale de la bouche, résultat de conflits musculaires et de balances dynamiques, permet au visage de renvoyer des expressions plus ou moins agréables (amertume, joie,…). Les expressions statiques et les expressions dynamiques S‘il est classique de définir les expressions faciales en fonction des contractions musculaires de la face, il est aussi fondamental d’analyser un visage au repos - ce qui ne veut pas dire sans expression ! En effet un visage au repos peut apparaître détendu, joyeux ou, au contraire, triste et fatigué.

Expressions statiques : ombres et dépressions L’apparition de zones d’ombres et de zones déprimées comme les cernes ou les rides d’amertumes sont autant d’impressions négatives qui doivent être analysées et corrigées. Conclusion et déductions thérapeutiques "Le visage est l’image de l’âme" Cicéron Le rajeunissement à tout prix a vécu au profit de la prévention et du ralentissement du vieillissement. L'utilisation des produits de comblement (fillers), du botox et des gestes de chirurgie plastique de façon très sélective, permet le contrôle des expressions et des balances musculaires de la face et la restauration des volumes. Ces méthodes -non invasives- ne sont pas définitives. Elles ne doivent être pratiquées que par un médecin qualifié qui aura averti le/la patient(e) des inconvénients potentiels.L'association des différents moyens permet d'obtenir en médecine et chirurgie esthétique de la face des résultats parfaitement naturels : c'est la « french touch ! » PAR WOMAN’S INSTITUTE OF MONACO

harmonieux. Corriger les expressions négatives est souvent plus efficace pour embellir un visage que moduler les formes et volumes. La beauté retrouvée ne peut pas se faire au détriment de l’expressivité d’un visage. Le respect ou la gestion des émotions faciales et notamment des balances musculaires du visage conditionnent "le côté naturel" d’un résultat.

Expressions dynamiques Contractions musculaires faciales

On insiste beaucoup aujourd'hui sur le maintien de l'aspect naturel du visage et des expressions faciales. Ainsi, les patient(e)s qui souhaitent rectifier un aspect triste ou fatigué, demandent aussi que la correction ne soit pas trop importante, qu'elle ne donne pas un air "trop figé". Ils veulent garder leur identité et leur expression. Sur un projet esthétique, les objectifs de traitement sont maintenant modifiés, depuis le comblement spécifique des rides, à la volumétrie en 3 dimensions, pour enfin développer cette "4e dimension" dynamique du traitement du visage. L’expression en miroir Une expression négative est associée à la crainte alors qu’une expression positive, un sourire, sollicite un retour de plaisir automatique. En revanche, une beauté figée sans expression ne sollicite pas l’émotionnel.

Ride du LION

Les groupes musculaires impliqués diffèrent selon les réponses de la face. Ainsi, une plus forte contraction du muscle grand zygomatique (responsable de l’ascension de la commissure buccale) et une plus faible contraction du muscle de la ride du lion la vue sont constatées en présence d'un visage joyeux par rapport à un visage colérique. Le feedback facial Ce concept s’appuie sur des constatations émotionnelles ressenties. Adopter de façon volontaire une expression faciale majore le ressenti de l’émotion correspondante. Ainsi demander à un témoin de "sourire", induit chez lui un sentiment de joie. Inversement, le blocage de certaines expressions négatives -comme la contraction du "muscle de la tristesse" qui fronce le sourcil ou du muscle de l’amertume- permet d’améliorer l’humeur des patients traités.

Traitement d’une expression d’amertume par l’acide hyaluronique

L'effet feedback mesure combien le contrôle de certaines activités musculaires génératrices d’émotions négatives procure un bien être au patient traité (par des injections de toxine botulique par exemple). Les zones électives des émotions faciales Deux régions du visage sont particulièrement importantes au niveau émotionnel, celles autour des orbites et celle autour de la bouche.

harmonieux. Corriger les expressions négatives est souvent plus efficace pour embellir un visage que moduler les formes et volumes. La beauté retrouvée ne peut pas se faire au détriment de l’expressivité d’un visage. Le respect ou la gestion des émotions faciales et notamment des balances musculaires du visage conditionnent "le côté naturel" d’un résultat.

Expressions dynamiques Contractions musculaires faciales

On insiste beaucoup aujourd'hui sur le maintien de l'aspect naturel du visage et des expressions faciales. Ainsi, les patient(e)s qui souhaitent rectifier un aspect triste ou fatigué, demandent aussi que la correction ne soit pas trop importante, qu'elle ne donne pas un air "trop figé". Ils veulent garder leur identité et leur expression. Sur un projet esthétique, les objectifs de traitement sont maintenant modifiés, depuis le comblement spécifique des rides, à la volumétrie en 3 dimensions, pour enfin développer cette "4e dimension" dynamique du traitement du visage. L’expression en miroir Une expression négative est associée à la crainte alors qu’une expression positive, un sourire, sollicite un retour de plaisir automatique. En revanche, une beauté figée sans expression ne sollicite pas l’émotionnel.

Ride du LION

Les groupes musculaires impliqués diffèrent selon les réponses de la face. Ainsi, une plus forte contraction du muscle grand zygomatique (responsable de l’ascension de la commissure buccale) et une plus faible contraction du muscle de la ride du lion la vue sont constatées en présence d'un visage joyeux par rapport à un visage colérique. Le feedback facial Ce concept s’appuie sur des constatations émotionnelles ressenties. Adopter de façon volontaire une expression faciale majore le ressenti de l’émotion correspondante. Ainsi demander à un témoin de "sourire", induit chez lui un sentiment de joie. Inversement, le blocage de certaines expressions négatives -comme la contraction du "muscle de la tristesse" qui fronce le sourcil ou du muscle de l’amertume- permet d’améliorer l’humeur des patients traités.

Traitement d’une expression d’amertume par l’acide hyaluronique

L'effet feedback mesure combien le contrôle de certaines activités musculaires génératrices d’émotions négatives procure un bien être au patient traité (par des injections de toxine botulique par exemple). Les zones électives des émotions faciales Deux régions du visage sont particulièrement importantes au niveau émotionnel, celles autour des orbites et celle autour de la bouche. EMB

ELLI

R S

AN

S C

HA

NG

ER -

LA P

RES

ERVA

TIO

N D

ES E

XPR

ESSI

ON

S FA

CIA

LES L’angolo di

Ljuba RIZZOLIE’ quasi Pasqua ! Io adoro le perle !

Il più fastoso uovo di Pasqua che io ho rice-vuto me lo dono’ Ettore

Tagliabue (ramo petrolio) ed era quasi imperiale. Un pezzo raro fabbricato da Carl FABERGE’, esterna-mente placcato di un rosso dorato e cesellato con dei mughetti e « clochettes » di perle di acqua dolce. Ri-cordo con nostalgia anche l’uovo di Omar SHARIF con all’interno una pre-ziosissima perla barocca. Omar ci ha lasciato molto di recente ed è stato attore da Oscar ma io lo inquadro nella passione del gioco ! Non dimentico i suoi occhi di velluto. La sua vita era alimentata da tre passioni : il bridge, i cavalli e la rou-lette ! Appariva alle quattro del pomeriggio e poiché non poteva andare a letto senza vedere l’alba rimaneva in giro fumando mille sigarette ! Mi diceva :- « Cara Ljuba, giocare costa ! Ma ti carica d’adrenalina! Meglio il gioco che fare l’amore ». La perla barocca che mi regalo’ era meravi-gliosa. Oggigiorno, con la mia amica Lucia Brema mi sto perfezionando nel mondo delle perle naturali. Le più rare sono le Melo-Melo del Vietnam e che si trovano in una conchi-glia della famiglia dei gasteropodi (molluschi, lumache etc.). Ve ne sono circa 80 nel mondo

e sono di un colore arancio e la loro bellezza è data dal « flammage » perché guardandole vedi come un rincorrere di fiamme.- « Sai Ljuba ! Nell’800 i pescatori avevano l’obbligo di donarle solo all’impe-ratore »- mi ha detto Lucia. Queste mera-viglie sono tonde ed ovali ed io ora posso riconoscerle a occhio nudo, senza radiogra-fie. Lucia è espertissi-ma anche di « Angeli Custodi ! Dice che

il mio si chiama « Payelle », che significa che ho vissuto molte vite nel passato. Peccato non aver avuto l’Arcangelo San Michele, che e’ il più importante poiché ti difende dal Male !

Ljuba Rizzoli tra Federico Fellini e Giulietta Masina

MEDECINE

Page 18: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

34 35

Par Silvia Valensi - (c)PERFORMARTS

S.V-On vous définit com-me un artiste engagé .Quel sens attribuez vous à la définition d'un arti-ste engagé alors que la COP21 débat encore à Paris?

PH.P-On ne se définit pas comme artiste en-gagé, ce n’est pas un choix mais quelque cho-se qui vient vers vous. On peut dire que mon engament, auprès de l’environnement en par-ticulier, s’est affirmé au fil de mon parcours. J’ai effectué de nombreuses installations ici et ail-leurs, à Nairobi, à New York, ou à Singapour. Depuis maintenant plus de 10 ans je m’exprime sur ce sujet et je n’ai pas attendu qu’il soit dans l’air du temps, comme c’est le cas actuellement avec les débats de la COP21 à Paris.

2) Vous avez dit qu'à travers votre mode d'ex-pression, vous dénoncez "la responsabilité des hommes face aux désa-stres écologiques”. Pen-

sez vous que la force de l'art puisse avoir un rôle déterminant à jouer?PH.P -Un rôle détermi-nant sur quel plan ? Tout dépend du point de vue. Je ne prétends pas chan-ger les gens et les menta-lités à travers l’art, mais c’est pour moi un moyen d’expression et je pen-se qu’il a une capacité particulière à toucher la sensibilité du public. J’exprime donc ce qui me tient à cœur et tant mieux si j’arrive à faire passer un message.

3) Passion et colère sont ils les émotions qui ani-ment votre élan créa-teur?PH.P - Oui, bien sûr… Passion, colère, mais aussi réflexion. Tout d’a-bord une passion pour la peinture, puis tout un tas d’évènements qui font que la colère ressort…

4) Avec vos œuvres, vous avez collaboré à de nom-breuses manifestations: Les Nations Unies, La Biennale de Venise, L'Exposition Universelle de Milan... Chaque fois, des lieux et des parte-nariats différents, qui

s'impliquent, comme pour la Fondation Nico-las Hulot, sur ce même thème de la protection de l'environnement. Avez vous ressenti alors que le public, était sensible aux messages que vous transmettez dans vos œuvres?PH.P - C’est justement ce qui me pousse à con-tinuer dans cette direc-tion, le public est souvent plus sensible aux œuvres que les organisateurs eux-mêmes. C’est ce qui m’émeut et me rend heu-reux, particulièrement avec les enfants. C’est incroyable le retour que peut vous donner le pu-blic, surtout les jeunes.

5) Quelle est votre pri-orité, installer un dia-logue entre art et envi-ronnement ou donner un autre pouvoir à l'art?PH.P - Ce n’est pas une histoire de dialogue que je cherche à faire pas-ser, je veux juste montrer que l’homme déborde et que la planète souffre, montrer avec des choses simples que la terre n’en peut plus.

6) Les titres de vos

œuvres, qui sont très évocateurs, sont ils créés avant leurs réalisations ou après?PH.P - Tout est crée avant, les tableaux sont l’aboutissement d’u-ne réflexion, longue et lente. Le travail se fait d’abord dans la tête, où l’idée évolue, pendant des mois, des années… J’ai besoin de ce temps pour faire sortir ce qu’il y a en moi. L’installation

de « Basta », par exem-ple, est restée près de deux ans dans ma tête, puis il a fallu trouver le bon espace, proche des couloirs aériens. La matérialisation se fait toujours en dernière éta-pe.

7) Quels sont vos futurs projets, vos futurs com-bats?PH.P - Mon projet est de ne pas avoir de projets.

Je suis un observateur, de la nature, mais aussi des phénomènes de société ou du milieu de l’art dont le fonctionnement est parfois aberrant. Pour mes prochains projets je réfléchis à des installa-tion dans la lignée du « Basta », tournées sur des problèmes que l’on con-naît aujourd’hui et dans le monde, comme ce qui s’est passé à Paris.

UN ARTISTE ENGAGÉEntretien avec Philippe Pastor

Philippe Pastor, « Bleu Monochrome », 2014, 200x200cm, Œuvres actuellement exposées à la Gale-rie Monaco Modern’Art (27 Avenue Princesse Grace – Monaco)

Philippe Pastor, « Les Arbres Brûlés », Gare du Nord, Paris 2014. Dans le cadre de la collaboration avec la SNCF et la Fondation Nicolas Hulot. Gare du Nord, Paris 2014. Pour marquer la fin de l’exposition, Philippe Pastor a offert un arbre à Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot, Rémi Féraud, Maire du 10ème arrondissement de Paris, Pénélope Komitès, adjointe à la mairie de Paris en charge des Espaces verts de la Na- ture et de la biodiversité et à Patrick Ropert, directeur de Gares & Conne-xions, en symbole de leur collaboration.

Philippe Pastor, artiste officiel du Pavillon de Monaco à l’Exposition Universelle EXPO Milano 2015. En présence de S.A.S le Prince Albert II, signature du partenariat entre Philippe Pastor et le Pavillon Monaco.

SILVANA PAMPANINI - foto (c) Chiara Samugheo per Royal Monaco - (c) Il Dispari - Ischia

Era un po’ la “no-stra” diva po-polare. Legata a

doppio filo all’isola, che amò negli anni della lun-ga vecchiaia, al punto da stringere legami di for-te affetto e di amicizia sincera. E’ per questo che Ischia piange con profonda commozione la scomparsa di Silvana Pampanini, morta ieri mattina intorno alle 9,30 al Policlinico Gemelli di Roma, dov’era ricove-

rata da metà ottobre in terapia intensiva, dopo essere stata sottoposta a un’operazione di chirur-gia addominale d’urgen-za. L’attrice, 90 anni, si era ripresa dopo l’inter-vento ma ha poi sofferto complicanze dovute an-che all’età. Complican-ze risultate purtroppo fatali. E la notizia della scomparsa della Pampa-nini ha raggelato i suoi amici isolani. Qui, nei luoghi più semplici, lun-go il lido che si apre alla vista del Golfo, faceva spesso ritorno sull’iso-la verde per il meritato relax di vacanze esti-ve, approdando spesso nell’elegante e signo-rile cornice dell’alber-go “La Floridiana” in Corso Vittoria Colonna ad Ischia Porto. E nella sua permanenza, spesso si tratteneva in compa-gnia dei suoi carissimi amici Giovan Giuseppe (il celebre “Malaspina”) e Antonio Cigliano, ap-prezzati artisti e titolari del ristorante “Duilio”, dove era solita festeg-giare i suoi compleanni.“Silvana Pampanini era la nostra diva. Un altro

pezzo di Ischia in para-diso” ha ricordato ieri Benedetto Valentino. “E’ una scomparsa che ti tocca da vicino, aven-do avuto il privilegio di apprezzare da vicino le doti umane della Pam-panini. Alla famiglia vanno le nostre più sin-cere condoglianze, nel ricordo immortale di serata piacevoli passate in sua compagnia”, ha sottolineato invece Mar-co Bottiglieri, presiden-

te di Confcommercio Isola d’Ischia. Alberga-tori e commercianti la premiarono per il suo attaccamento all’isola in una fortunata serata della rassegna “Ischia Friends”, nel luglio 2010, una serata nella quale la Pampanini esal-tò la bellezza di Ischia, raccontando i dettagli del suo legame con il nostro territorio. E nei mesi scorsi, la celebre attrice– “passata” alla storia per il suo indele-bile “no!” alla richiesta di nozze espressale dal grande comico Totò du-rante le riprese del film “47 morto che parla” diretto nel 1950 da Car-lo Ludovico Bragaglia, grande successo artisti-co e campione d’incassi dell’epoca – aveva con-fermato al nostro quoti-diano: “Ischia mi offre sempre un vero ossigeno per riscattare la seconda stagione della mia vita. Questo clima isolano, che costituisce per me un vero viale di ricordi professionali ma soprat-tutto affettivi, è basilare per la salute di tanti tu-risti che usufruiscono

delle prodigiose cure termali”.Nata a Roma il 25 set-tembre 1925, bruna, sen-suale, di vistosa bellez-za, è stata la prima diva maggiorata amata dagli italiani del dopoguerra, la più popolare di un ci-nema comico mediocre ma vitale, interpretato dai grandi talenti del-la rivista. Pur non ap-prezzata dalla critica, la Pampanini ha rappresen-tato un ‘non oscuro’ og-getto di desiderio, come la canzonettista che fa girare la testa al prota-gonista, ossia Totò in 47 morto che parla (1950) di Carlo Ludovico Bra-gaglia o la bella ragazza di Bellezze in bicicletta (1951) di Carlo Campo-galliani, con Delia Sca-la. Testimone, con i suoi numerosi film, di un pe-riodo della storia del ci-nema italiano nazional-popolare, la Pampanini ha voluto raccontare per lasciare traccia, questa esperienza nel suo libro autobiografico “Scanda-losamente perbene”.Commossi i ricordi degli ischitani sul web: vi si intrecciano ricordi per-sonali e delicate analisi cinematografiche. “L’ho conosciuta al Jolly quan-do era ospite li e io la-voravo come animatore – ricorda Michelangelo Messina, patron dell’I-schia Film Festival – . Poi per la prima volta l’anno scorso fu pre-sente al festival durante una serata e scambiam-mo quattro chiacchiere, come facevo sempre quando l’incontravo. Peccato che sia ricorda-ta solo per un eventuale storia con Toto’ mentre invece era da ricordate per le sue straordinarie interpretazioni: oltre ad un fisico mozzafiato aveva un cervello e per questo pensava, anche nelle sue scelte lavora-tive, snobbando anche lo star system anericano che spesso l’aveva cor-teggiata. Molto umile e semplice, ma una grande attrice”.“Porterò sempre nel mio cuore – scrive France-

sco Esposito – il ricordo della prima volta che ti incontrai, quegli occhi meravigliosi, immutati nel tempo. Quella voce unica e inconfondibile, quella risata sincera e coinvolgente. Le bellis-sime serate al Ristoran-te Duilio con gli amici Antonio e Giovan Giu-seppe, le lunghe chiac-chierate, i ricordi e le confidenze che ci rega-lavi… i tuoi compleanni che erano un evento! E ricorderò anche l’ulti-mo incontro al Teatro della Cometa di Roma allo spettacolo dell’a-mico Pino Strabioli. Ci mancherai dolcissima signora, immensa attri-ce, cara amica: ti voglio bene…”. E proprio a Francesco Esposito, la Pampanini raccontò nel dettaglio le radici di un rapporto intensissimo con Ischia: “E’ un’iso-la bellissima e ho tanti amici. Anni fa venivo in vacanza con mamma e papà, avevamo una villa stupenda con una vista meravigliosa sul porto e quando c’erano le belle giornate vedevo da Procida fino a Capri. Sul balcone, poi, c’era-no due olivi secolari che curavo, li facevo pota-re e mi facevano delle olive grandissime dalle quali ricavavo anche un

litro d’olio. Sono moltis-simi i ricordi che mi le-gano all’isola – raccontò la Pampanini – ma il più forte è anche quello più triste perché legato alla scomparsa di mio padre, che morì qui a Ischia. Dopo la sua morte non tornai per molti anni, poiché mamma non vo-leva mettere piede nella villa. Poi, col tempo, ho deciso di venderla. Ma ho anche ricordi allegri qui a Ischia: la conosco tutta perché l’ho girata con la mia barca, il ca-pitano era Oreste Marsi-li, e nelle baie più belle e difficili ci arrivavamo con il barchino. Inoltre io sono campionessa di monosci acquatico, ho vinto una gara in Mes-sico con gli americani e una in Europa; e mi ri-cordo che proprio qui a Ischia, da Cartaromana fin sotto al Castello, feci lo sci a mare il 15 no-vembre. Avevo la muta ma faceva ugualmente freddo: mi sembrava im-possibile, eppure lo sta-vo facendo”.E indugiò, in quella intervista, anche sui cambiamenti dell’isola nel tempo. “Negli anni passati, ad esempio, al Castello si facevano dei concerti bellissimi: Mina, Milva, Patty Pra-vo, tutte le grandi can-

tanti passavano di qui. La sera le signore in-dossavano l’abito lungo e gli uomini erano tutti in abito scuro. Era un’I-schia chic, un’isola for-midabile.Oggi, invece, sono tutti in blue jeans e le signo-rine imitano gli stranie-ri andando in giro con i pantaloncini corti cor-ti. Ma nonostante tutto Ischia mi piace ugual-mente anche oggi, è un’isola che adoro. La gente è carina, ti fa sen-tire a casa: spero che non cambi di più”.Un rapporto forte, e de-cisamente ricambiati.“A Ischia siamo tutti fan di Silvana Pampanini. – scrive Brigida De Lucia-no – Quante volte l’ho vista passeggiare lungo il corso di via Roma, magari facendosi ombra dal sole con un ombrel-lino cinese. Addio alla mitica malafemmena”. I funerali si svolgeranno venerdì 8 gennaio ore 11 presso la Parrocchia Santa Croce in Via Gui-do Reni 2 Roma.

Roma. Presso la sala Protomoteca in Campidoglio, dalle ore 15 alle 19.00 del 7 gennaio è stata allesti-ta la camera ardente dell’amata at-trice Silvana Pampanini. Le foto che giungono da Roma sono però molto tristi: la sala è quasi completamen-te vuota. Pochissimi quelli che

Page 19: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

36 37

PRENDERSI CURA DI SE STESSI CON IL REIKI SI PUO’Di Maria Moroni

Il Reiki Ryōhō è un metodo ("Ryōhō" significa "meto-

do") naturale che mira a ristabilire nell’in-dividuo il corretto equilibrio energetico favorendo un mag-

giore benessere psico-fisico.Fondato in Giappone nel 1922 dal monaco laico shintoista Mikao Usui, il Reiki è prati-cato e diffuso in tutto il mondo.

Il termine giapponese Reiki indica la con-nessione tra l’energia universale ("Rei" lo spirito governatore di

tutte le cose) e l’ener-gia individuale ("Ki" la corrente di vita che anima tutte le manife-stazioni ).Con Massimiliano Angeli, responsabile di ReikiTalia e autore di diverse pubbli-cazioni di settore, ripercorriamo il signi-ficato di questa terapia olistica.

In cosa consiste il Reiki?“ La disciplina dell’Usui Reiki Ryoho utilizza gli elementi della natura e le immense facoltà del nostro corpo per ottenere il riequilibrio energetico ed il con-seguente recupero del benessere psicofisico di chi lo riceve.Attraverso il tocco

delle mani dell’ope-ratore Reiki si riceve il trattamento che interviene nelle diver-se zone del corpo in disequilibrio e le tratta in maniera delicata e piacevole.I trattamenti dell’U-sui Reiki Ryoho sono completamente compatibili e comple-mentari con qualsiasi tipo di terapia medica o estetica in quanto attivano le naturali facoltà autorigenerati-ve del sistema mente/corpo attraverso il riequilibrio dei flussi energetici interni.Il Reiki porta con sè la facoltà di trovare l’equilibrio con l’e-nergia universale che favorirà il contatto tra la parte energetica e la parte materiale del sistema mente/corpo e non trascura di acce-lerare l'evoluzione di chi lo pratica e di chi lo riceve.”

Qual è lo scopo del Reiki?“ Principalmente ha lo scopo di raggiun-gere l’equilibrio del sistema mente/corpo tramite la risonanza

con la vibrazione fondamentale univer-sale. Inoltre favorisce il raggiungimento di più obiettivi della no-stra vita che possano configurarsi nei livelli più alti della dimen-sione spirituale, come ad esempio la presa di coscienza del nostro sè ottenendo così l'espansione del cuore e il raggiungimento dell'armonia.”

Quali sensazioni ha il paziente durante il trattamento?“ Durante i 40 minuti circa di trattamento si ha la sensazione di calore e rilassamento sia nella zona specifi-catamente trattata sia a livello generalizzato in tutto il corpo.”

In conclusione la riscoperta e la risposta del Reiki ci conduce al recupero dell'equi-librio dentro di noi: il metodo di Usui, cioè Reiki, oltre ad essere un metodo terapeutico olistico, rappresenta una via spirituale per chiunque lo voglia.

Open des Artistes de Monaco - Soirée de clôture et remise des prix le 16 Mars à l'Entrepôt (c) Photo - Luigi MATTERA

Immense succès du vernissage pour cet-te deuxième phase

de la sixième édition de l’Open des Artistes de Monaco en présence de nombreux artistes sélectionnés. Les 400 visiteurs ont eu la pos-sibilité d’échanger sur les œuvres proposées et déposer leur vote. Le public de la galerie at-tribue à la majorité des voix le Prix du Public, grâce auquel le lauréat voit son œuvre publiée sur l’édition pages blanches de l’Annuaire de notre partenaire, Monaco Telecom. Les autres prix sont : le Prix du Jury, attribué par un comité de 10 personnes issues du monde de la Culture ; le gagnant remporte une exposition à l’Entrepôt fin 2016, si sa production le lui permet, et son œuvre publiée sur les Pages Jaunes de l’Annuaire de Monaco Telecom. Le Prix Monaco Telecom, quant à lui, est décerné à une photographie et l’œuvre primée fera

la couverture de l’An-nuaire, édition collec-tor. Photographies, sculptures, peintures; tous les supports sont représentés pour le thème « le Climat et les Hommes ». Les parti-cipants au vernissage ont reconnu la difficulté du sujet mais aussi apprécié la possibilité offerte aux artistes de s’exprimer sur une problématique majeure de notre temps. Preuve, s’il en est, de la prise de conscience de l’urgen-ce du phénomène de réchauffement climati-que par la population monégasque et des régions voisines. Pour voir les œuvres des artistes sélectionnés, rendez-vous à l’En-trepôt, 22 Rue de Millo, 98 000 Monaco, du lundi au vendredi, de 15h à 19h.IN ITALIANOImmenso successo del vernissage per questa seconda fase della 6a edizione dell’Open des Artistes de Monaco con la partecipazione di

numerosi artisti sele-zionati. 400 visitatori hanno avuto l’opportu-nità di scambiare idee e punti di vista sulle opere proposte e votare. Il pubblico della galleria attribuisce alla maggio-ranza dei voti il Premio del Pubblico, grazie al quale il premiato vede la sua opera pubblicata sull’edizione « pagine bianche » dell’elenco del nostro partner, Mo-naco Telecom. Gli altri premi sono il Premio della giuria, assegna-to da un comitato di 10 persone del mondo della Cultura ed il pre-miato vince una mostra all’Entrepôt a fine 2016, se la sua produzione glielo permette, men-tre la sua opera verrà pubblicata sulle Pagine Gialle dell’Elenco Mo-naco Telecom. Il Premio Monaco Telecom è attri-buito ad una fotografia e l’opera premiata farà la copertina dell’Elen-co, edizione Collector. Fotografie sculture, dipinti ; tutti i media sono rappresentati per

il tema « il Clima e gli Uomini ». I partecipan-ti alla vernice hanno riconosciuto la difficoltà del soggetto ma anche apprezzato la possibilità offertasi agli artisti di esprimersi su una delle problematiche maggiori del nostro tempo. Prova, se fosse necessario, della consapevolezza

dell’urgenza del feno-meno di riscaldamento globale da parte della popolazione monegasca e dintorni. Le opere degli artisti selezionati sono visibili all’En-trepôt, 22 Rue de Millo, 98 000 Monaco, dal Lunedi al Venerdi, dalle 15 alle 19.

Page 20: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

ROYAL MONACO Arte Cultura Società delle Riviere

38 39

Si è svolto ve-nerdì sera (26 febbraio 2016)

al Teatro Centrale di Sanremo lo spettacolo “ L'Espresso Lettera-rio va' a Teatro” tratto dal fortunato libro di racconti dello scritto-re Luca Ammirati “ L'Espresso letterario” ( Leucotea edizioni) a cura dell'Accademia Delle Muse con la regia di Mariagrazia Bugnella.Un susseguirsi di monologhi interpre-tati dalle attrici Elena Abate, Marta Collu, Liana Iacchi, Doriana Valesini, Cristina Sil-vestro, Pietro Pizzo e Lucia Morlino, alter-nati da alcuni i filmati degli anni 30 e la voce narrante fuori scena, che ha introdotto al pubblico le storie dei personaggi.Il programma della serata è stato arricchito da un Video realizzato per uno dei racconti “ Un bambino molto speciale”, un lavoro proiettato nell'incon-tro tra il tradizionale teatro delle marionet-te, i libri pop up, e il nuovo mondo digitale dei videomaker. Una vera armonia creata con il lavoro artigiana-le dei ragazzi dell'Ac-cademia di Belle Arti di Sanremo, Vittoria Taggiasco e Marco Manni e la regia curata

dal loro docente Dott. Stefano Di Luca. La musica classica suo-nata dalla violinista Cristina Silvestro ha introdotto uno dei monologhi “ Il Paese dei Talenti” scritto dall’autore per esaltare le bellezze del nostro Paese; a seguire, altri toccanti temi sono stati affrontati dalle brave attrici per finire poi con una parte corale dedicata alla grave problematica della vio-lenza contro le donne, raccontato con una storia di denuncia e speranza. In palcosce-nico a simboleggiare il tema del “ Femmi-nicidio” era presente un lavoro floreale di Carla Raffa e Vanna Tacchi della E.D.F.A. di Sanremo, Primo premio del Concorso “Le Donne nell'Arte” a Napoli. La serata si è conclusa con calorosi applausi del pubblico, che ha manifestato molti apprezzamenti verso gli artisti durante lo spettacolo ai quali sono andati i compli-menti dell’autore, il Dott. Luca Ammirati, dell'editore Dott. Matteo Moraglia e dei Dott. Carla ed Andrea Vacchino del Gruppo ARISTON di Sanremo.

Luigi Mattera

SUCCESSO PER L'ESPRESSO LETTERARIO VA' A TEATRO AL CENTRALE DI SANREMO

Né le 17 Mars 1959, a

Constanta, après avoir pratiqué 20 ans de psy-chothérapie dans son cabinet privé, à Bucarest en Rou-manie, se consacre entièrement à sa passion : la PEIN-TURE.

« Je suis un par-tisan de la pein-ture académique, le baroque et la renaissance étant les pôles les plus importants de la peinture univer-selle, et je tiens a remercier aux grands maîtres, de leur leçon de peinture, de la phi-

losophie de la vie, qu'ils m'ont donné. Mes peintures, sont des peintures a l'huile sur toile qui dégagent, je pense, de la chaleur, la générosité, la pas-sion pour la vie, pour la couleur, le dynamisme et la vibration qu'anime ce corps passa-ger.»

Ion Holmu gagne plusieurs prix en Roumanie, en commençant dans les années 80, et son travail a tra-versé la frontière vers la Russie, la Bulgarie, la Polo-gne, l'Autriche et l'ex-Yougoslavie. Il vive depuis deux

ION HOLMU: GRAND PEINTRE PHYLOSOPHE ET PSICHOTHERAPEUTE DE L'EUROPE ORIENTALE

ans à Cannes, où a exposé ses peintures à la Galerie D'ORISSIMO, avec un grand succès. En 2015, Ion Hol-mu participe à L'OPEN des ARTISTES MONACO, orga-nisé par la célèbre galerie L'ENTREPOT, exposition-

concours ayant comme thème LES PARADIS PERDUS. Son oeuvre fut sélectionné dans la phase finale, avec la possibilité d'exposer à la galerie dirigée par M. Daniel Boeri, promoteur culturel monégasque.

Page 21: ROYAL MONACO N° 29 - 1 MAR.2016

I O N H O L M U UN GRAND PEINTRE DE L’EUROPE ORIENTALE EN CÔTE D’AZUR