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bref un ensemble plutôt léger qui n’établit pas un vérita-ble lien avec des lecteurs qui désormais veulent en savoir plus, en partager davantage, et me l’écrivent.

D’où l’idée de cette Gazette de l’Histoire de France qui va nous permettre d’aller un peu plus loin ensemble. Reflet de mes lectures, mais aussi réceptacle de mes commen-taires et opinions sur tout ce qui, en terme de livres, de films, de spectacles, d’expositions, est consacré à

l’histoire de France, cette gazet-te n’aura aucune périodicité régulière, et paraîtra épisodique-ment. C’est un début. Un pre-mier moyen d’é-tablir un lien sé-

rieux avec les lec-teurs de ce blog, qui, je l’espère, s’y retrouveront. �

On prend bien du plaisir à la lecture de cette vie de Balzac narrée avec entrain et passion par Gonzague Saint-Bris. Au-teur de plusieurs ouvrages consacrés au géant des lettres, Gonzague Saint-Bris, descen-dant des Mame, éditeurs et imprimeurs de Balzac, initia-teur de La Grande Marche du

Bicentenaire en 1999, réalise ici un portrait bien vivant et donc fort plaisant à lire.

Déroulant la vie de l’auteur de

La Comédie Humaine au rythme de son œuvre, Saint-Bris chapitre au passage chacune des grandes passions de Balzac : l’argent, les femmes, la science, Napoléon, la musique, le journalisme, l’occultisme, le café… L’écrivain s’attarde peut-être un peu trop sur les amours de Balzac, Mme de Berny, la duchesse d’Abrantès, et évidemment Mme Hanska, cédant à son tropisme « romantique ». On regrettera également qu’en dépit de la sélection qui figu-re en fin d’ouvrage des vingt « pépites » méconnues et des dix romans « incontournables » ici résumés, et qui donne un bel aperçu de l’étendue de l’œuvre balzacienne, l’au-teur ne se soit pas davantage attardé à nous décrire Bal-zac tout à son travail d’écriture et tout entier absorbé par son œuvre, aspect qui semble tout de même essentiel quand on traite d’un tel sujet. �

L’histoire est un roman qui a été. Ed.et J. de Goncourt

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l’Histoire de France

Par où commencer ? Par le titre cer-tainement de ce blog, Roman national, titre qui s’impose de lui-même et défi-nit notre méthode, puisqu’il s’agit pour nous de servir l’Histoire de France, ses hauts Faits et ses grandes Figures, en n’oubliant jamais que la science ne doit point évacuer la légende. Roman national, la

formule est osée par ces temps de bienpensance historique autant que politique où il ne fait pas bon aimer la mythologie française, nos héros et nos épopées. Peu importe puisqu’il s’agit de toucher un large public, un public qui aime encore l’histoire à la Miche-let, à la Lavisse, à la Chaunu, l’histoi-re à la Balzac et à la Dumas, roman, essai ou biographie peu importe, et qui, ce public, réclame cette histoire. Roman national, donc.

Après une bonne année d’âge, chacun retrouve sur ce blog, non pas un jour-nal – ce que n’avons ni le temps ni la prétention d’écrire – (car qui en somme pourrait avoir envie de lire notre quo-tidien par le menu ?) mais la présentation de nos ouvra-ges, le programme de nos conférences et séances de dédi-caces, les vidéos de nos rares passages à la télévision,

Xw|àÉXw|àÉXw|àÉXw|àÉ Parce que l’histoire de France est un roman...

U|ÉzÜtÑ{|xU|ÉzÜtÑ{|xU|ÉzÜtÑ{|xU|ÉzÜtÑ{|x Au cœur de Balzac

N°1 Juillet 2011

Roman national

www.raphael-dargent.fr

Par où commencer? Par le

titre de ce blog, Roman

national, titre qui s’impose

de lui-même et définit notre

méthode, puisqu’il s’agit

pour nous de servir

l’Histoire de France, ses

hauts Faits et ses grandes

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jamais que la science ne doit

point évacuer la légende .

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A découvrir cet été : Rêve de couleurs, pour célébrer les 800 ans de la cathédrale de Reims. Un spectacle créé par Skertzo. Jusqu’au 23 octobre. Programme sur www.cathedraledereims.fr

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g{°úàÜx g{°úàÜx g{°úàÜx g{°úàÜx Buridan et la reine infidèle Amants qu’on retrouve morts au petit matin ficelés dans des sacs flottants sur la Seine. Cette légende, Maurice Druon ne l’oublie pas dans ces « Rois maudits ». Michel Zevaco en fait un bon roman historique y fai-sant intervenir Buridan (« Buridan. Le héros de la tour de Nesle »). Ici, Du-mas s’en saisit pour écrire un drame en cinq actes qui se lit d’une traite. Ici, Buridan, ancien amant de Mar-guerite, est le deus ex machina

de la pièce. �

fant-roi séparé de ses parents, puis orphelin et maltraité par ses gardiens, suffisent à nous émouvoir. Mais l’objet de l’ouvrage n’est pas là. Revenant sur le drame révolution-naire, l’auteur répond sans détours aux questions qui font débat : « Louis XVII est-il réellement mort au Temple? », « Où se trouve son corps? », « S’est-il évadé? Pour aller où? » S’en remettant tout entier aux résultats des récents tests ADN, l’auteur balaie – un peu vite à notre goût – les hypothèses de ceux qui défendent encore la thèse de la substitution, voire de la double substitution. Les itinérai-res des faux-dauphins – Mathurin Bruneau, le baron de Richemont, et bien sûr Naundorff –, sont présentés sans concessions. Pourtant, le cas Naundorff ne cesse pas d’être troublant...C’est bien ce qui nous chagrine le livre terminé: pour Rendu, l’énigme semble résolue, le mystère levé, alors que pour nous bien des zones d’ombre subsistent en-core et permettent de faire courir l’imagination. Un sujet passionnant et sur lequel assurément l’on reviendra. �

Il est bien des ouvrages consacrés à Louis XVII, l’en-fant-roi, l’enfant-martyr mort au Temple le 8 juin 1795. Ce-lui-ci n’est pas le plus passion-nant, mais du moins a-t-il le mérite, pour qui veut entrer dans cette histoire, dans ce mystère qu’il ne connaît pas, en somme au néophyte, de poser l’essentiel des faits et de répondre à bien des interroga-tions. Bref, cette « Enigme Louis XVII » écrite par Jean-

Baptiste Rendu est une bonne entrée en matière concernant un sujet qui n’en finit pas d’émouvoir et d’intriguer, la matière inépuisable de bons - et de moins bons - romans historiques. Les derniers mois de l’en-

Xáát| Xáát| Xáát| Xáát| Le mystère de l’enfant du Temple

L’histoire est connue; c’est celle de la reine Marguerite de Bour-gogne, épouse de Louis X le Hutin qui, dans la ténébreuse Tour de Nesle, organise avec Blanche et Jeanne de Bourgo-gne, épouses des futurs Philippe V et Charles IV, de sombres or-gies. Deux amants sont identi-fiés, les frères Philippe et Gau-tier d’Aulnay. Voilà le scandale qui secoue la fin du règne de Philippe le Bel en 1314. Le « roi de fer », au courant de l’affaire

grâce au fidèle Enguerrand de Marigny, lavera l’affront fait à la Cour et à ses trois fils: les frères d’Aulnay se-ront exécutés après avoir été suppliciés, et les reines infidèles emprisonnées ou empoisonnées. L’histoire glisse vite vers le roman et la légende. On raconte que d’autres amants fréquentent la nuit la tour,

V|àtà|ÉÇV|àtà|ÉÇV|àtà|ÉÇV|àtà|ÉÇ Le testament de Louis XVI

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cÜxááx cÜxááx cÜxááx cÜxááx A signaler le très beau numéro spécial d’Historia ( juil-let-août) consacré au Moyen Âge et à ses plus belles légendes et ses plus grands my-thes (Merlin l’En-chateur, le cheva-lier Roland, Tris-tan et Iseut, Mé-lusine, les cheva-liers de la Table Ronde…) �

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