Romain PIERRE SISR2

Supervision avec l’outil Nagios et SNMP

Nagios est un outil de supervision de réseau libre et gratuit. Il permet de surveiller des hôtes et des

services et de prévenir (email, sms) en cas de problème tel que l’arrêt d’un service, un hôte qui ne

répond plus ou un routeur défaillant.

Matériels à disposition :

- Machine virtuelle Serveur FAN pour superviser

- Machine virtuelle Serveur Ubuntu à superviser

- Machine virtuelle Windows XP avec NS Client++ installé

Déroulement :

- Installation de Fully Automated Nagios

- Supervision des hôtes du PPE Janot 3

- Supervision d’équipements en TP

Objectif principale :

- Faire de la supervision avec Nagios

Installation de Nagios et plus via FAN :

FAN est une distribution GNU/Linux basée sur la distribution CentOS. Son objectif est de fournir une

installation de Nagios, garnie de tous les outils que met à disposition la communauté Nagios.

Ce dernier est distribué sous forme d'image disque.

FAN regroupe les logiciels Nagios, Nagvis, Centreon et le wiki personnalisé qui se nomme DocuWiki.

1°) TELECHARGEMENT DE FAN :

On commence par se rendre sur le lien suivant : http://www.fullyautomatednagios.org/download/

et on télécharge la version ISO de FAN (il faut prendre la version 2.4 qui est sortie le 14 Mars 2013) :

2°) INSTALLATION :

L’installation de Nagios est déjà compacté dans l’ISO, de ce fait nous n’aurons pas à exécuter les

diverses commandes pour installer Nagios. On commence par créer notre VM avec ces réglages :

Les minimums sont 1 Go de RAM et la connexion en « bridged » est requise, ensuite on sélectionne

l’ISO pour pouvoir booter dessus et installer FAN par la suite …

Au début de l’installation on sélectionne la langue « Française » et le clavier en mode « fr ».

On partitionne ensuite notre disque dur pour y installer FAN :

On sélectionne le fuseau horaire qui est « Europe/Paris » pour ma part :

On renseigne le mot de passe du compte @root qui est « sisr56 » et qui est nécessaire pour

accéder aux différents outils de FAN (le mot de passe est le même que mon pare-feu IPCop).

On patiente pendant l’installation de FAN …

On nous informe que FAN est installé, on doit donc redémarrer le serveur :

2°) PREREGLAGES :

Avant de pouvoir profiter de notre nouvelle plateforme il faut la configurer un minimum.

A. Interface réseau

« vi /etc/sysconfig/networking/devices/ifcfg-eth0 » : édition du fichier de l’interface réseau.

B. Configuration des routes

Ensuite j’ajoute la route par défaut qui va passer par ma passerelle (« 192.168.101.254 ») qui me donne la connexion à Internet, c’est-à-dire mon pare-feu IPCop. « route add –net 0.0.0.0 gw 192.168.101.254 netmask 255.255.255.0 » : ajout de la route par défaut.

« vi /etc/sysconfig/networking/devices/route-eth0 » : édition du fichier des routes au démarrage.

« service network restart » : redémarrage des interfaces réseaux.

C. Sauvegarde de la configuration

« system-config-network-cmd -e > /tmp/network-config » : sauvegarde de la configuration actuelle.

D. Modification des DNS « vi /etc/resolv.conf » : modification du fichier des DNS.

E. Modification du nom de la machine

« vi /etc/sysconfig/network » : modification du fichier pour le nom de la station.

Il ne nous reste plus qu’à redémarrer le serveur et les modifications seront prises en compte !

3°) PRESENTATION DES INTERFACES DES OUTILS DE FAN :

Pour se rendre sur l’interface de FAN on entre tout simplement l’adresse IP du serveur.

Pour ma part cela revient à entrer « 192.168.101.250/ » dans un navigateur web.

Grâce au menu qui se situe à droite sur le screen ci-dessus on peut accéder aux différents utilitaires,

les logins par défaut de ces derniers sont « nagiosadmin » et « nagiosadmin ».

A. Nagios

Nagios est un logiciel de supervision permettant la surveillance systèmes et réseau et qui est destiné

à nous informer des problèmes éventuels dans notre système d’informations.

Lorsque l’on installe Nagios avec l’utilitaire FAN, notre machine qui est le superviseur est déjà

remontée dans l’interface de Nagios c’est-à-dire que le superviseur se supervise lui-même. Il est

reconnaissable grâce au nom d'hôte « localhost ».

On peut ajouter d’autres hôtes tels que des serveurs Linux, stations Windows XP, imprimantes, …

Ppar faute de temps et de moyen matériel (SP3 manquant sur ma VM) je n’ai pas pu ajouter d’hôtes.

B. Centreon

Centreon fournit une interface web simplifiée pour rendre la consultation de l'état du système

accessible à un plus grand nombre d'utilisateurs, y compris des non-techniciens.

C. Nagvis

Nagvis est un plugin pour Nagios permettant d’apporter des fonctions de visualisations graphiques.

D. DocuWiki

Un wiki est un site web dynamique auquel tout visiteur peut apporter à volonté des modifications

dans le contenu des pages, grâce à FAN on a la chance d’avoir l’utilitaire Docuwiki.

C’est un outil qui est fortement utile pour l’administrateur systèmes et réseaux, il permet de

documenter tout et rien de manière simplifié et en rien de temps.

Lorsque l’on créer un compte via Docuwiki, l’utilisateur reçoit un mail immédiatement sur sa boite

mail si cette dernière a été renseigné lors de la création du compte.

Je constate que j’ai bien reçu le mail dans ma boite mail :

Supervision des ho tes du PPE Janot 3 :

Nous avons installé Nagios sur dans le cadre du projet personnel encadré « entreprise janot 3 ».

Nous avons dû par la suite le configurer pour pouvoir superviser des hôtes présents dans le PPE. Dans

ce dernier, nous avons aussi un serveur Windows 2008 R2 qui servait d’Active Directory, de DHCP et

de DNS, il fallait donc le superviser.

PS : La supervision des hôtes Windows XP se fait à l’aide du protocole SNMP, un agent (NS Client++)

est placé sur le client pour que les informations remontent au superviseur.

Localhost : Serveur Nagios.

Winserver : Windows 2008 R2.

Voici les deux hôtes qui sont présent sur le screen ci-dessous. On peut voir les différents services

supervisés sur ces deux machines et également leurs statuts.

Quelques explications :

Current Users : les utilisateurs connectés sur le serveur Nagios.

HTTP : contrôle du service http et du localhost du serveur Nagios.

PING : vérifier l’activité du serveur Nagios.

C:\Drive Space : la place disponible sur la partition C du serveur Windows.

CPU Load : la vitesse du CPU du serveur Windows.

Supervision d’e quipements en TP :

Dans le chapitre qui va suivre, je vais superviser un switch et notamment son activité.

ACTIVATION DES HOTES SWITCHS

Dans le fichier « nagios.cfg », nous allons supprimer le caractère « # » qui est placé devant la ligne de

configuration des switch, et qui sert à activer les hosts à superviser.

L’emplacement de ce fichier est : « /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg ».

Nous allons ensuite dire à Nagios de superviser notre switch. Pour se faire, on se rend dans le fichier suivant (« vi /usr/local/nagios/etc/objects/switch.cfg ») avec un éditeur de texte, et on renseigne les informations de notre switch comme ci-dessous. Pour information, seul le champ « host_name », le champ « alias », et le champ « address », ont été renseigné switch pour ajouter le switch à Nagios.

Grâce à ce fichier, on peut ajouter autant d’hôtes qu’on veut, mais attention, il faut que ce soit

uniquement des switchs ou des routeurs.

Par la suite, nous allons ajouter des services à superviser sur notre switch.

Toujours dans le même fichier, il faut se rendre dans la partie « Services définitions ».

Cette fois-ci on renseigne seulement le nom du switch pour activer les différents services à

superviser sur notre switch.

Service pour contrôler le port 1 du Switch :

Service pour voir sir le Switch est joignable :

Service de supervision de la bande passante du Switch :

Ci-dessous on peut retrouver les services précédemment mis en place (les services sont tous en

rouge car le switch n’était pas branché donc pas de remontée d’informations) :

Ci-dessous la supervision d’une station Windows XP (winXP) et la supervision du serveur Ubuntu qui

héberge Nagios (localhost) :

Les hôtes supervisés en TP :