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Edito par S. Valleix Les difficultés de la filière viande bovine bio Aujourd’hui, des éleveurs de bovins bio n’engraissent pas leurs animaux (coût des céréales, immobilisation des fonds pour les boeufs…) et beaucoup de jeunes bovins quittent la ferme pour l’embouche, en Italie notamment, dans la filière conventionnelle. Or, il est important, pour assurer l’avenir, d’organiser et de sécuriser, en France, une filière viande bovine bio. (Suite de l’Edito en page 2) B IO P RESSE N°204 PRODUCTION ANIMALE PRODUCTION VEGETALE MARCHE ÉCOLOGIE & RURALITE VIE PROFESSIONNELLE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT OCTOBRE 2014

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Edito par S. Valleix

Les difficultés de la filière viande bovine bio

Aujourd’hui, des éleveurs de bovins bio n’engraissent pas leurs animaux (coût des céréales, immobilisation des fonds pour les bœufs…) et beaucoup de jeunes bovins quittent la ferme pour l’embouche, en Italie notamment, dans la filière conventionnelle. Or, il est important, pour assurer l’avenir, d’organiser et de sécuriser, en France, une filière viande bovine bio.

(Suite de l’Edito en page 2)

B IO PRESSE

N°204

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

MARCHE

ÉCOLOGIE & RURALITE

VIE PROFESSIONNELLE

RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

OCTOBRE 2014

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Agenda – Québec - Amérique du Nord

Du 7 au 9 Novembre 2014, à Ste-Anne-de-Bellevue Symposium Connections Semences de ECOSGN http://www.semencessecures.ca/fr/121-ecosgn-symposium-de-semences-2014 Le 11 Novembre 2014, sur Internet Webinaire: Using Trap Crops to Control the Crucifer Flea Beetle http://www.extension.org/pages/71255/diversity-by-design:-using-trap-crops-to-control-the-crucifer-flea-beetle-webinar Les 18 et 25 Novembre 2014, à Victoriaville Formation - Introduction à la production laitière biologique http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=174

Les 21 et 23 Novembre 2014, à Asbestos Rendez-vous automnal de la CAPÉ http://www.capecoop.org/rendez-vous-automnal Le 25 novembre 2014, à Victoriaville Colloque Fertilisation, agriculture de précision et agrométéorologie

Tél: 418 523-5411 / 1 888 535-2537

https://www.craaq.qc.ca/Evenements-du-CRAAQ/colloque-fertilisation-agriculture-de-precision-et-agrometeorologie/e/1959 Le 22 Novembre 2014, à Victoriaville Formation continue: Démarrage d’une entreprise agricole http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=4006

Les 18 et 25 Novembre 2014, à Victoriaville Formation - Introduction à la production laitière biologique http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=174 Le 25 Novembre 2014, à Victoriaville Colloque Fertilisation, agriculture de précision et agrométéorologie https://www.craaq.qc.ca/Evenements-du-CRAAQ/colloque-fertilisation-agriculture-de-precision-et-agrometeorologie/e/1959

Du 4 au 6 Décembre 2014, à Orillia, Ontario Ecological Farmers of Ontario Conference 2014 https://conference.efao.ca

Pour plus d’informations :

www.cetab.org

ISSN

1698-8399 – le num

éro 10

(Suite de l’Edito) Comme l’indiquait Luc Mary (Sicaba), si nous ne pouvons pas répondre à des marchés, notamment en GMS, d’autres prendront la place (SIQO…) et il sera très difficile ensuite de la récupérer. Ces points ont été abordés lors des conférences du Sommet de l’élevage (Cournon, octobre 2014), organisées par la Commission bio d’Interbev et par le Pôle AB Massif Central et l’ITAB. Pour Patrick Veysset (Inra de Theix), nos races françaises ne sont sans doute pas bien adaptées à l’engraissement à l’herbe, comme le sont l’Hereford (Amérique) ou l’Angus (Suisse).

Cependant, comme en témoignait une éleveuse du Limousin qui utilise ces deux races, aucune filière n’existe actuellement pour leur viande très persillée. Seuls les circuits courts permettent d’écouler cette production (bouchers, restaurateurs…), encore faut-il avoir le temps et la main d’œuvre nécessaires pour s’en occuper…

Sophie Valleix, Responsable d’ABioDoc

Agenda – France - Europe

Le 18 novembre 2014, à Lille (59) Colloque international TransBioFruit : La biodiversité fonctionnelle applicable aux vergers http://www.fredons-fdgdons.fr/spip.php?article81 Les 17 et 18 novembre 2014, à Paris 3rd IFOAM EU Organic Processing Conference : « Future challenges : Sustainability, Quality, Integrity & New Regulation » 3ème Conférence IFOAM EU sur la Transformation Bio « Transformation alimentaire bio : Nouveaux challenges : Développement durable, qualité, intégrité et nouvelle réglementation » http://organicfoodprocessing.eu Les 18, 19 et 20 novembre 2014, au Centre « Le Chan t des Arbres », à Manosque (04) Formation « Conduite du verger en AB et Biodyn » T : 04 92 78 53 19 – 06 07 36 54 41 [email protected] / http://www.arbobio.com Le 20 novembre 2014, à Saint-Péray (07) Journée Porcs Biologiques : Naissage et engraissement des porcelets bio : clés de réussite [email protected] / http://www.corabio.org Le 27 novembre 2014, à Angers (49) 3ème édition du grand débat bio destiné aux enseignants agricoles des Pays de la Loire : Peut-on cultiver en Bio sur tous les sols ? http://www.paysdelaloire.chambagri.fr/menu/entreprise/agriculture-biologique/espace-enseignants-ab/grands-debats-ab.html Les 1er et 2 décembre 2014, à Tallard et Barcillonnette (0 5) Rencontre Technique Interrégionale Fruits Biologiques, organisée par le GRAB et Bio de Provence http://www.grab.fr/rencontre-technique-interregionale-fruits-biologiques-1er-et-2-dec-2014-tallard-et-barcillonnette-05-5588 Les 9 et 10 décembre 2014, à Saint-Menoux (03) Séminaire : « Le Maraîchage biodynamique : Connaissances, recherches et pratiques » http://www.bio-dynamie.org/formations/formations-dune-semaine/ Le 12 janvier 2015, à Paris (75) Séminaire : « Introduire des produits bio locaux dans la Restauration Collective d’Etat, c’est possible ! » [email protected] http://www.repasbio.org/index.php?option=com_content&view=article&id=82:seminaire-qintroduire-des-produits-bio-locaux-dans-la-restauration-collective-detatq&catid=27:actualites-et-evenements&Itemid=27

Pour plus de dates d’évènements bio :

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3 Biopresse 204 - Octobre 2014

Sommaire

Productions animales ................................................... 4Elevage ............................................................................ 4

Productions végétales ................................................ 14Arboriculture .................................................................. 14Contrôle des adventices ................................................ 15Fertilisation .................................................................... 16Grandes cultures ........................................................... 17Horticulture .................................................................... 18Jardinage biologique ..................................................... 19Maraîchage .................................................................... 19Plantes aromatiques et médicinales .............................. 22Protection phytosanitaire ............................................... 23Sol ................................................................................. 26Viticulture ....................................................................... 27

Marché .......................................................................... 28Filière ............................................................................. 28Santé ............................................................................. 31

Ecologie et ruralité ...................................................... 33Agriculture durable ........................................................ 33Agriculture-environnement ............................................. 34Développement rural ..................................................... 36Environnement ............................................................... 39

Vie professionnelle ...................................................... 40Annuaire ........................................................................ 40Economie ....................................................................... 40Etranger ......................................................................... 41Formation ...................................................................... 42Généralités .................................................................... 45Organisation de l'Agriculture Biologique ........................ 45Politique agricole ........................................................... 46Réglementation .............................................................. 47

Recherche et système spécifique .............................. 48Agriculture Biodynamique .............................................. 48Agroforesterie ................................................................ 49Recherche ..................................................................... 50Biotechnologies ............................................................. 51

BREVES ABIODOC ...................................................... 53Bulletin d'abonnement ................................................... 63Tarifs du service documentaire ..................................... 63Bon de commande ........................................................ 65Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ............... 66

Directeur de publicationEtienne JOSIEN

Directeur général adjoint de Vetagro Sup----------------------------------------

Rédactrice en chefSophie VALLEIX

----------------------------------------Réalisation

Esméralda RIBEIRO, BenoitCROISEL et Wilbène CENATUS

----------------------------------------Ont collaboré à ce numéro :

Aurélie BELLEIL, Wilbène CÉNATUS, Aurélie DEMERS,Jean DUVAL, François LABELLE, Denis LA FRANCE,Geoffroy MÉNARD, Camille O'BYRNE, Régis PILOTE,

Frédéric PRAT, Agnès ROUSSEL, EsméraldaRIBEIRO, Myriam VACHER-VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDocCentre National de Ressources

en Agriculture Biologique,avec le soutien du ministère de l’Agriculture,

de l’Agroalimentaire et de la Forêt,du Commissariat de Massif - Massif

Central et du Conseil Régional d’Auvergne

VetAgro SupCampus agronomique de Clermont

89, Avenue de l’EuropeBP 35 - 63370 LEMPDES (France)

Tél : 04.73.98.13.99 – Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

Revue réalisée encollaboration avec le CETAB+

Centre d’expertise et de transfert enagriculture biologique et de proximité,

avec le soutien du programme Innovbiodu ministère de l'Agriculture, des

Pêcheries et de l'Alimentation du Québec

Cégep de Victoriaville475 Rue Notre-Dame Est, Victoriaville

Québec, G6P 4B3(Canada)

Tél : 819-758-6401 poste [email protected] - www.cetab.org

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Productions animales

Biopresse 204 - Octobre 2014 4

PRODUCTIONSANIMALES

Elevage

Elevage : La pousse de l’herbe comme outil degestion des prairies pour assurer l’autonomiealimentaire des élevages bioBUARD MarieL’optimisation du pâturage et de la gestion des fourragesest une clé essentielle pour l’autonomie en élevagesbiologiques (bovins ou caprins par exemple) et pour lesrésultats économiques d’une exploitation. Pour apporteraux éleveurs des repères sur le comportement desprairies (notamment selon les conditions climatiques),et à partir de là, les aider à optimiser la conduitedu pâturage et des parcelles, un programme demesures de la pousse de l’herbe a été mené surdiverses parcelles biologiques en 2012 et 2013 enPoitou-Charentes, notamment dans la Vienne. Aumoins deux fois par mois, la hauteur d’herbe étaitmesurée à l’herbomètre, de mars à septembre. Lesrésultats obtenus ont été mis à disposition desagriculteurs. Cela s’est fait dans le cadre d’un partenariattechnique regroupant les chambres d’agriculture dePoitou-Charentes, l’INRA, Vienne AgroBio, le lycée deMelle et le REDCAP (Réseau d’expérimentation et dedéveloppement caprin). L’article reprend trois graphessynthétisant certains des résultats obtenus.http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bioMots clés : CONDUITE DE LA PRAIRIE / HERBE / PRAIRIE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE /VIENNE / POITOU-CHARENTES / SUIVI DE PARCELLE /PATURAGE / FAUCHE / DEUX SEVRES / RESEAU /MESURE / CONDUITE TECHNIQUE / EXPERIMENTATION /GESTION DU PATURAGEL'AUXILIAIRE BIO N° 27, 01/06/2014, 2 pages (p. 8-9)réf. 204-041 ; Rédaction : ABioDoc

Lapin bio : Une production trop méconnueROY DavidEn avril dernier, a eu lieu l’assemblée générale del’association des éleveurs de lapins bio de France. Undes buts de cette association est d’offrir à ses membresun cadre d’échanges privilégié. En effet, avec unevingtaine d’éleveurs en France, la production de lapinsbiologiques, basée sur un cahier des charges national,reste confidentielle malgré de nombreux débouchéspossibles. Mais, cette production étant très technique,les producteurs ont besoin d’échanger sur leursexpériences pour progresser. Les points techniques sontnombreux : type de cages, parcours, alimentation, choixdes races, saisonnalité de production et demande dumarché… En plus du témoignage de deux éleveurs,les principaux points du cahier des charges, relatifs parexemple à la constitution du cheptel, à l’alimentation ouau logement, sont repris dans cet article.Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / LAPIN /CUNICULTURE / REGLEMENTATION / FRANCE /ASSOCIATION / GROUPE D'ELEVEURS / ILLE ET VILAINE /TECHNIQUE D'ELEVAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /LOGEMENT DES ANIMAUX / CAHIER DES CHARGESSYMBIOSE N° 193, 01/09/2014, 2 pages (p. 22-23)réf. 204-047 ; Rédaction : ABioDoc

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Productions animales

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Alimentation porcine 100 % bio : La rechercheteste les alternativesRIPOCHE FrédéricPas moins de quatre programmes de recherche sesont penchés sur la question de l’alimentation porcine100 % bio, en prévision de l’arrêt des dérogationspermettant l’ajout de 5 % de matières premièresnon bio dans les rations. Sont repris ici certains deleurs résultats. Diverses matières premières ont étéidentifiées comme intéressantes, productibles sur laferme : l’amidon de céréales, les protéagineux et lesgraines d’oléagineux (colza, tournesol). Par ailleurs,les fourrages grossiers peuvent permettre d’économiser10 % d’aliments complets. Cependant, il n’y a pas dematière première brute très riche en protéines pouvantêtre produite et valorisée sur la ferme. Il faut doncdévelopper des procces technologiques pour obtenir denouvelles sources à partir des matières premières. Ilfaudra développer ensuite des filières fiables pour rendreces nouveaux produits accessibles. Le besoin d’apportélevé en lysine digestible est majeur, d’où des essais,menés en post sevrage, avec utilisation de levure debrasserie, de tourteau de soja et de concentré protéiquede luzerne (CPL). Les résultats sont hétérogènes selonles élevages, mais encourageants, comme l’obtentionde meilleurs résultats pour les formules 100% bio sanstourteau de soja. Mais, la faible disponibilité actuelle (ex :en CPL) de ces produits fait que les éleveurs vont devoirmobiliser les matières premières disponibles localementpour limiter leurs achats en soja. Pour ce qui est deslégumineuses à graines, des essais ont été menés sur laféverole, le pois, le lupin et le soja. De nombreux freinstechniques existent encore pour leur culture et d’autresessais sont donc à mener. Mais, ces légumineuses ontde gros atouts en termes de traçabilité et de sécurisationdes approvisionnements.Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / PORCIN /ALIMENTATION DES ANIMAUX / RECHERCHE /PROGRAMME DE RECHERCHE / MATIERE PREMIERE /RATION ALIMENTAIRE / FRANCE / DANEMARK / EUROPE /REGLEMENTATIONBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 2 pages (p. 35-36)réf. 204-048 ; Rédaction : ABioDoc

Un outil de planification pour la vente desagneauxBENOIT MarcDans le cadre du projet Casdar Agneaux Bio, un logicielvisant à construire et évaluer des systèmes d'élevageovin viande a été développé ("Ostral"). A partir de cetoutil, un module a été extrait, facilement utilisable pourplanifier la vente des agneaux d'un élevage ou, au delà,d'un groupe de producteurs. Description rapide de l'outil(objectifs, caractéristiques).Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN /AGNEAU / FILIERE VIANDE / COMMERCIALISATION /PLANIFICATION / FRANCE2014, 1 p., éd. INRA - CLERMONT - THEIXréf. 204-010 ; Rédaction : ABioDoc

Intérêt technico-économique del'engraissement des mâles à l'aide desimulations dans le contexte de la nouvelle PAC- Sommet de l'élevage Septembre 2014COUFFIGNAL Matthieu / PINEAU Christèle / PAVIEJérômeUne simulation a permis d'étudier, en élevage bovinallaitant bio, différentes possibilités d'engraisser lesanimaux mâles, dans le contexte de la nouvelle PAC.Deux systèmes étaient visés : polyculture-élevage et toutherbe. Les simulations du système initial intègrent unemodulation de la taille du troupeau, la réduction desventes en maigre et l'engraissement des mâles dansdes proportions variables (en veaux, barons, bœufs).En système de polyculture-élevage, les hypothèses quimaximisent la surface en culture de vente sont souventles plus intéressantes, mais celles qui valorisent lebroutard en veau sous la mère sont économiquementplus favorables. En système tout herbe, l'engraissementest économiquement favorable (veaux sous la mère,bœufs), mais principalement en conservant le mêmenombre de vaches.Mots clés : ETUDE / SIMULATION / BOVIN VIANDE /POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE / ENGRAISSEMENT /RACE BOVINE CHAROLAISE / BASSE NORMANDIE /FRANCE / VEAU / BOEUF / SYSTEME HERBAGER /POLYCULTURE ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /FINITION / MÂLE2014, 8 p., éd. INSTITUT DE L'ELEVAGE / ARVALIS- INSTITUT DU VEGETALréf. 204-011 ; Rédaction : ABioDoc

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Les BioThémas : Outils, références ettémoignages : Ovins et monogastriques bio ;Conception de prairiesBELLET Vincent / BENOIT Marc / LASINA Tom / ET AL.A l’occasion du Sommet de l’élevage à Cournon (63),en octobre 2014, les conférences BioThémas ont permisde présenter notamment : les premiers résultats duprogramme CasDar Agneaux Bio (avec la mise en placed’un réseau de fermes de références en ovin bio) ;l’outil d’aide à la décision en production ovine allaitante,Ostral ; l’observatoire des viandes bio (données Interbev2013, ovins bio) ; la conception participative d’un outilde préconisation de mélanges prairiaux conduisantà l’émergence d’une communauté d’utilisateurs. Les49 élevages ovins suivis par le programme CasDarAgneaux Bio se caractérisent par une bonne maîtrise dela consommation de concentré, une part importante devente directe, mais aussi une forte diversité (en termesde revenus, de place dans le système de production…).L’outil Ostral, qui vise à simuler et étudier les nouveauxéquilibres et performances du système de production(technique, économique, environnemental avec énergieet GES, travail, commercialisation…), a été testé dansdeux exploitations. L'observatoire a montré que lesventes de viande ovine bio ont progressé d’environ20% depuis 2010. La vente directe représente 21 %des débouchés (en tonnes). Quant aux ovins laitiers, lenombre d’exploitations a augmenté de 5% en 2013.Mots clés : OVIN / ELEVAGE BIOLOGIQUE / FRANCE /OUTIL D'AIDE A LA DECISION / DONNEE ECONOMIQUE /DONNEE TECHNIQUE / STATISTIQUES / VIANDE OVINE /OVIN LAIT / OVIN VIANDE / COMMERCIALISATION / CASTYPE / OBSERVATOIRE2014, 20 p., éd. POLE AGRICULTURE BIOLOGIQUEMASSIF CENTRAL / ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)réf. 204-022 ; Rédaction : ABioDoc

Prévenir le parasitisme par une bonne gestionde l’herbeDANIEL DelphineLes parasites présents dans les prairies (strongles,grandes douves…) peuvent avoir des conséquencesimportantes sur un élevage. En agricultureconventionnelle, les éleveurs font souvent appel àla prévention chimique, mais une bonne gestionpastorale peut limiter les risques d’infestation. Il est, parexemple, conseillé d’éviter le surpâturage pour limiterles infestations par certains parasites dont les œufset larves restent assez bas dans l’herbe. Pâturer uneherbe plutôt haute sera d’autant plus important enconditions chaudes et humides, favorables à certainsparasites comme le strongle tropical Haemonchus. Lecontrôle de l’eau d’abreuvement, qu’elle vienne d’unpoint d’eau naturel ou artificiel, est également important.Dans certains cas, les troupeaux mixtes ovins/bovinsseront favorisés. Attention toutefois à leurs parasitescommuns.Mots clés : ELEVAGE / CONDUITE DE LA PRAIRIE /MALADIE PARASITAIRE / OVIN / BOVIN / GESTIONDU PATURAGE / ABREUVEMENT / PATURAGE / LUTTEALTERNATIVE / SANTE ANIMALE / PREVENTIONREUSSIR PATRE N° 614, 01/05/2014, 1 page (p. 31)réf. 204-080 ; Rédaction : ABioDoc

Pour une gestion pastorale du parasitismeDANIEL DelphineFace aux parasites, tous les animaux d’un troupeauovin ne sont pas égaux. Si les brebis sont capablesde développer une immunité rapide, les agneaux etagnelles, n’ayant jamais été en contact avec lesparasites, sont plus fragiles, et leur immunité naturellesera plus longue à se développer. Par ailleurs, certainesprairies ou zones de pâturage peuvent être soumisesà une pression parasitaire moins importante qu’ailleurs.C’est par exemple le cas des cultures dérobées, desprairies non-pâturées pendant deux mois de gel enprofondeur ou un mois de sécheresse, des sous-boisou encore des estives. La connaissance et la prise encompte de ces deux aspects dans la gestion prairialepeuvent aider l’éleveur dans la bonne gestion parasitairede son troupeau.Mots clés : ELEVAGE / CONDUITE DE LA PRAIRIE /SANTE ANIMALE / MALADIE PARASITAIRE / OVIN /BOVIN / PATURAGE / PRAIRIE / LUTTE ALTERNATIVE /PREVENTION / GESTION DU PATURAGEREUSSIR PATRE N° 613, 01/04/2014, 1 page (p. 35)réf. 204-081 ; Rédaction : ABioDoc

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Productions animales

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Élever les génisses avec des vaches nourricesGOUEREC NathalieMichel Hamon (en bio) et Didier Motais sont deséleveurs laitiers des Côtes d’Armor qui ont fait le choix,depuis un an, d’élever des génisses avec des vachesnourrices. Les veaux reçoivent du colostrum de leurmère à la naissance, puis sont placés avec des mèresnourrices. L’adoption de 3 ou 4 veaux par la mèrenourrice pose parfois probléme. Les génisses vontensuite téter pendant 6 à 10 mois. La présence devaches adultes avec les génisses joue un rôle importantdans l’apprentissage et la socialisation des jeunes, etpermet de mieux gérer le parasitisme. Cependant, il estimportant de maintenir un lien fort entre l’éleveur et lesgénisses. C’est ce problème qui a conduit Yann et ClaireYobé à arrêter cette technique au bout de 10 ans, ainsique pour des problèmes de croissance après que lesveaux aient atteint 4 mois.Mots clés : VEAU SOUS LA MERE / GENISSE / ELEVAGE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE LAITIER / CONDUITED'ELEVAGE / MALADIE PARASITAIRE / RELATIONANIMAL ELEVEUR / COTES D'ARMOR / BRETAGNE /TEMOIGNAGE / VACHE NOURRICEECHO DU CEDAPA (L') N° 112, 01/03/2014, 2 pages (p. 4-5)réf. 204-061 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier – La nature au service de la santéanimaleEXPERTON Catherine / BAREILLE Nathalie / HELLECFlorence / ET AL.La santé animale en élevage biologique estgérée prioritairement de manière préventive. Parla bonne connaissance de leurs animaux et deleur environnement, les éleveurs bio sont à larecherche d’un équilibre favorable à une bonnegestion des risques sanitaires. Dans le cas où unproblème sanitaire survient, le recours à des méthodesalternatives est préconisé : homéopathie, phytothérapie,aromathérapie… A travers différents articles, ce dossieraborde le vaste domaine qu’est la santé animaleen élevage biologique. Des résultats de travauxscientifiques et des formations sont présentés, certainspoints sensibles de la réglementation, notamment liéeaux substances à base de plantes, sont abordés, et desexpériences de terrain sont partagées.Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /SANTE ANIMALE / APPROCHE GLOBALE /RECHERCHE / PREVENTION / CONDUITE SANITAIRE /REGLEMENTATION / ALIMENTATION DES ANIMAUX /HYGIENE VETERINAIRE / AROMATHERAPIE / BOVIN /HUILE ESSENTIELLE / OVIN / PISSENLIT / TEMOIGNAGE /KEFIR / PROBIOTIQUE / FORMATION / HOMEOPATHIE /PHYTOTHERAPIE / AGRICULTEUR / VETERINAIRE /FRANCEALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 19 pages (p. 5-23)réf. 204-082 ; Rédaction : ABioDoc

S'adapter à un parcellaire difficile : La traitemobileCHEVEAU AurélieNorbert Aubry, éleveur dans les Côtes d’Armor depuis1990, est passé en agriculture biologique en 1996.Il raconte l’évolution de son système, ainsi que lefonctionnement de son système de traite mobile, sesintérêts (gestion des parcelles éloignées...) et ses limites(portance du sol, éducation des primipares). Sébastienet Violaine Hautchamp, éleveurs de Bretonnes Pie Noirsur l’île d’Ars, possèdent également une salle de traitemobile.Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE / SALLE DETRAITE / TRAITE MOBILE / COTES D'ARMOR / BRETAGNE /VACHE LAITIERE / BOVIN LAIT / TEMOIGNAGE / ELEVAGELAITIERECHO DU CEDAPA (L') N° 112, 01/03/2014, 1 page (p. 5)réf. 204-062 ; Rédaction : ABioDoc

La maîtrise des facteurs de risques ou commentmaintenir un état d’équilibrePATOUT OlivierEn agriculture biologique, la santé des animauxd’élevage est basée sur des mesures préventives,en lien avec le choix des races, l’alimentation, lesconditions du milieu (bâtiments, chargement…). Unsystème équilibré et cohérent doit ainsi permettrede prévenir au mieux les maladies. A l’inverse, undéséquilibre peut vite avoir un impact sur le bien-être et/ou la santé du troupeau. Lorsqu’une maladie survient,il convient de s’interroger sur les changements récentsayant pu jouer un rôle dans le développement de l’agentcausal (virus, bactérie…). Six facteurs peuvent êtreétudiés : le bâtiment, l’abreuvement, l’alimentation, lasanté, la prairie, et la génétique. Si la gestion des prairiesest moins prise en compte par les vétérinaires, elle n’enest pas moins un élément essentiel de la santé desanimaux, à travers l’équilibre sol/troupeau.Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / SANTEANIMALE / BIEN ETRE / EQUILIBRE / RISQUE SANITAIRE /BATIMENT D'ELEVAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /ABREUVEMENT / PRAIRIE / GENETIQUE ANIMALEIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 9-10)réf. 204-085 ; Rédaction : ABioDoc

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Productions animales

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Fermoscopie : Faire du lait sans maïsGOUEREC NathalieBruno et Gwendaëlle Le Bihan, éleveurs laitiersbiologiques à Maël-Pestivien (22), misent sur le pâturageet, en ration hivernale, sur l’enrubannage pour produiredu lait sans maïs. Le mélange céréalier sert deconcentré, et éventuellement de culture fourragère encas d’aléa climatique (ensilage pour les génisses ouà l’automne pour les vaches laitières). Les vachespâturent 9,5 mois sur 12. Les prairies sont renouveléesen moyenne tous les 5-6 ans, mais certaines durentplutôt 10 ans. Elles reçoivent 13t/Ha de fumier et dulithothamne. Le choix du système herbager a permis,pour les éleveurs, l’emploi d’un salarié.Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / COTES D'ARMOR /VACHE LAITIERE / BOVIN LAIT / CONDUITE TECHNIQUE /PRAIRIE / PRAIRIE A FLORE VARIEE / TEMOIGNAGE /EMPLOI / FERTILISATION / ALIMENTATION DESANIMAUX / FOURRAGE / MELANGE CEREALIER /ELEVAGE LAITIERECHO DU CEDAPA (L') N° 112, 01/03/2014, 2 pages (p. 6-7)réf. 204-063 ; Rédaction : ABioDoc

Ethologie : Comportement des chèvres et desbrebis : les apports des scientifiquesCHEVEAU AurélieMarjorie Coulon, chercheuse en éthologie à l’Inra,explique que les brebis ont une très bonne vision etreconnaissent visuellement 50 brebis de leur troupeauet peuvent se souvenir de 10 humains différents,qu’elles reconnaissent en premier aux cheveux et auxhabits. Les chèvres prennent l’accent, c’est-à-dire queles bêlements d’un même troupeau vont finir par seressembler. Une mère reconnaît d’abord son petità l’odeur. Une brebis ne le reconnaît visuellementqu’au bout de 2-3 semaines, mais la reconnaissanceacoustique est immédiate. Entre deux photos devisage humain, la brebis choisira celui qui sourit. Lahiérarchie entre les animaux est très présente chezles chèvres, la dominance étant un caractère héritablechez cette espèce. Pour éviter les problèmes en casde regroupement d'animaux, il vaut mieux réalloter aupâturage (espace) ou prévoir des contacts progressifs(proximité entre deux groupes, mais séparés par unebarrière).Mots clés : ELEVAGE / ETHOLOGIE / OVIN / CAPRIN /COMPORTEMENT DE L'ANIMAL / RELATION ANIMALELEVEUR / CONDUITE D'ELEVAGE / BIEN ETREECHO DU CEDAPA (L') N° 112, 01/03/2014, 2 pages (p. 7-8)réf. 204-064 ; Rédaction : ABioDoc

Substances à base de plantes : un contexteréglementaire inadaptéDARTOIS SylvieAlors que la phytothérapie représente une alternativeintéressante à l’utilisation de traitements allopathiques,et notamment d’antibiotiques, dans les élevages, lecontexte réglementaire peut rendre difficile l’utilisationde substances à base de plantes. Certainesplantes, transformées ou non, peuvent être utiliséeslibrement comme matières premières ou additifs pourl’alimentation animale. Par contre, si une allégationthérapeutique apparaît sur l’emballage, l’éleveur ne peututiliser le produit que suite à une prescription vétérinaire,et à condition que la substance en question disposed’une AMM (autorisation de mise sur le marché). Or, lesdémarches pour disposer d’une AMM sont coûteuses, etpeu de substances à base de plantes sont aujourd’huiconcernées.Mots clés : SANTE ANIMALE / PHYTOTHERAPIE /ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ALIMENTATION DESANIMAUX / REGLEMENTATION / AUTORISATION DE MISESUR LE MARCHE / METHODE ALTERNATIVE / PRODUITVETERINAIRE / TRAITEMENT VETERINAIRE / EUROPE /SUBSTANCE A BASE DE PLANTESIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 11-12)réf. 204-086 ; Rédaction : ABioDoc

Impact du retrait du marché de plantes classéescomme additifs pour l’alimentation animaleLABRE PhilippeL’utilisation d’extraits de plantes dans les élevagesest régie par deux cadres réglementaires : celui desmatières premières pharmaceutiques, et celui desadditifs aromatiques et additifs (lié à l’alimentationanimale et non pas à la santé). Le premier est trèsexigeant et aucun extrait de plantes adapté à l’élevagen’y répond. Le second était accessible pour les éleveursjusqu’en mars 2013, date de la publication du règlementRCE 230/2013. Ce règlement a entraîné le retraitd’environ 600 plantes, très utilisées en élevage, ycompris pour la gestion de la santé animale, de la listedes plantes classées comme additifs pour l’alimentationanimale. Cela empêche alors l’utilisation simple etéconomique de ces matières premières naturelles,et pourrait être un frein face à l’objectif de réduirel’utilisation d’antibiotiques dans les élevages.Mots clés : SANTE ANIMALE / PHYTOTHERAPIE /ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ALIMENTATIONDES ANIMAUX / REGLEMENTATION / METHODEALTERNATIVE / PRODUIT VETERINAIRE / REMÈDENATUREL / SUBSTANCE A BASE DE PLANTES / EUROPE /PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALEIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 12-13)réf. 204-087 ; Rédaction : ABioDoc

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Les simples : remèdes naturelsTHEVENIN ThierryLa phytothérapie vétérinaire serait aussi ancienne quel’élevage. Aussi, selon l’auteur, notre connaissance dela médecine naturelle est probablement très liée àl’observation des animaux et de leur comportementd’automédication. En effet, dans des milieux où labiodiversité végétale est importante, différentes espècesanimales ont montré leur capacité à utiliser les plantesaux propriétés médicinales. Par ailleurs, la transmissiondes savoirs et savoir-faire traditionnels dans ce domainesemble se perdre peu à peu avec la disparition des petitsélevages. Dans ce contexte, les élevages traditionnelset bio représentent des laboratoires « grandeurnature », favorables au maintien des savoirs populairesconcernant l’utilisation des plantes médicinales enélevage.Mots clés : SANTE ANIMALE / PHYTOTHERAPIE /ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / SAVOIRTRADITIONNEL / REGLEMENTATION / METHODEALTERNATIVE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /REMÈDE NATUREL / SAVOIR-FAIRE / COMPORTEMENTDE L'ANIMALIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 1 page (p. 14)réf. 204-088 ; Rédaction : ABioDoc

Aromathérapie chez les bovinsDERVAL MichelAfin de favoriser l’utilisation de l’aromathérapie enélevage, l’association d’éleveurs d’Ille-et-Vilaine, Adage35, et l’aromatologue Michel Derval ont travailléensemble. Les huiles essentielles peuvent agir demanières préventive et curative pour le maintien del’équilibre sanitaire du troupeau. Alors qu’un premiertravail en laboratoire a permis d’identifier les moléculesaromatiques les plus spécifiques aux affections bovines,l’observation par les éleveurs sur le terrain a permis deréajuster les protocoles proposés.Mots clés : ELEVAGE / SANTE ANIMALE / BOVIN / ILLEET VILAINE / HUILE ESSENTIELLE / AROMATHERAPIE /LABORATOIREIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 1 page (p. 15)réf. 204-089 ; Rédaction : ABioDoc

Eric Darley, éleveur producteur d’huilesessentiellesCOULOMBEL AudeÉleveur de brebis sur le Larzac depuis 1986, Eric Darleyest devenu peu à peu producteur d’huiles essentielles.Cela a commencé par des activités de cueillette, puisl’éleveur a planté certaines espèces intéressantes, avantde se lancer dans la distillation à la ferme. Autodidactedans son apprentissage de l’aromathérapie, Eric Darleyutilise ses huiles sur son troupeau, principalement demanière préventive, et propose à d’autres éleveurs deles essayer, par le biais de l’Association vétérinaires-éleveurs du Millavois (AVEM). Ces utilisations surle terrain lui permettent d’évaluer l’efficacité de sesproduits, que ce soit des huiles essentielles utiliséesseules ou en mélange.Mots clés : ELEVAGE / HUILE ESSENTIELLE /AROMATHERAPIE / TRANSFORMATION A LA FERME /RECHERCHE PARTICIPATIVE / METHODE ALTERNATIVE /LUTTE PREVENTIVE / SANTE ANIMALE / TEMOIGNAGE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / AVEYRON / OVINIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 16-17)réf. 204-090 ; Rédaction : ABioDoc

Petite histoire d’une teinture-mère de pissenlitFRIC DenisDans cet article, Denis Fric, vétérinaire, raconte l’une deses expériences avec un éleveur de chèvres laitières.Lors d’une année où la qualité des fourrages n’étaitpas optimale, ce dernier a utilisé plus de concentrésqu’à l’accoutumée. Il a alors sollicité le vétérinairepour savoir comment aider ses chèvres à supporterce régime alimentaire particulier. Denis Fric lui a alorsconseillé le pissenlit, plante aux propriétés drainantesdu système hépato-biliaire, sous forme de teinture-mère. L’éleveur a alors été confronté à divers pointsréglementaires complexes : - l’interdiction d’utiliser dessubstances à base de plantes en automédication ;- l’obligation de respecter un délai forfaitaire de 14 jours,en AB, avant de pouvoir commercialiser à nouveau lelait produit (7 jours en agriculture conventionnelle). Detelles contraintes réglementaires sont parfois difficilesà comprendre, notamment lorsque l’on considère queles chèvres peuvent manger des pissenlits sur leurspâtures.Mots clés : ELEVAGE / PHYTOTHERAPIE / PISSENLIT /METHODE ALTERNATIVE / SANTE ANIMALE /TEMOIGNAGE / CAPRIN / REGLEMENTATION / RESIDU /ELEVAGE BIOLOGIQUE / SUBSTANCE A BASE DEPLANTESIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 18-19)réf. 204-091 ; Rédaction : ABioDoc

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Essais kéfir : des solutions pour la préventionGROSMOND GillesLes kéfirs et les probiotiques sont des produits contenantdes micro-organismes (bactéries, levures), dont leseffets sont réputés bénéfiques pour la santé desanimaux qui les consomment, en favorisant un bonéquilibre microbien. Les premiers, plus riches enbactéries et levures que les seconds, représententune solution intéressante pour le maintien de la santédes élevages, et une alternative à l’utilisation massived’antibiotiques et de vaccins. Plusieurs essais, conduitsen élevage porcin sur la ferme expérimentale desTrinottières et chez un éleveur, ont montré une mortalitéet des taux de diarrhées moindres chez les porceletsavec l’utilisation de kéfir en lieu et place d’antibiotiques.Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /SANTE ANIMALE / PORCIN / RECHERCHE / KEFIR /PROBIOTIQUE / ANTIBIOTIQUE / PORCELET / BACTERIE /LEVURE / ESSAI / PAYS DE LA LOIREIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 20-21)réf. 204-092 ; Rédaction : ABioDoc

Regard vétérinaire : Les risques sanitairesaugmentent dans les systèmes industrielsFRIC DenisDenis Fric, vétérinaire du GIE Zone verte, résume lesraisons de l'augmentation des risques sanitaires dansles systèmes industriels. Selon lui, l'augmentation dunombre d'animaux par éleveur, qui plus est inadaptésà leur milieu, et élevés de façon intensive, entraînenécessairement des maladies et un recours élevéaux antibiotiques. Un exemple, en élevage porcin :le sevrage à trois semaines, en vue de gagner dutemps pour la portée suivante, entraîne des infectionscar le système immunitaire du porcelet n'apparaît quevers cinq semaines. Même type d'inadaptation pour lesvolailles. Pour les ruminants, la limitation des risquessanitaires passe par des pratiques d'élevage permettantaux animaux de s'habituer le plus rapidement possibleaux contraintes de la ferme : sol, climat, alimentation...Mots clés : ELEVAGE / TEMOIGNAGE / VETERINAIRE /RISQUE SANITAIRE / ELEVAGE INDUSTRIEL / SANTEANIMALE / ELEVAGE INTENSIF / PORCIN / RUMINANT /VOLAILLECAMPAGNES SOLIDAIRES N° 298, 01/09/2014, page ()réf. 204-103 ; Rédaction : ABioDoc

Un détecteur de chaleurs en test chez unéleveurGEFFROY LaurenceUne équipe de l'Inra de Montpellier, avec d'autrespartenaires, a mis au point un détecteur automatisédes chaleurs, baptisé "détecteur alpha". Le détecteurest posé sur le bélier à l'aide d'un harnais et le lecteurlit la puce de la brebis. Un éleveur bio du bassin deRoquefort l'a testé pour suivre l'effet bélier sur sontroupeau. L'article décrit l'outil et explique les avantagesde son utilisation, en particulier celui de rendre possiblel'insémination artificielle en élevage bio.Mots clés : INSEMINATION / BREBIS / ELEVAGEBIOLOGIQUE / ROQUEFORT / INNOVATION /TECHNOLOGIE / PUCE ELECTRONIQUE / RECHERCHE /OVIN / AVEYRON / FRANCE / REPRODUCTION ANIMALEREUSSIR PATRE N° 613, 01/04/2014, 1 page (p. 31)réf. 204-035 ; Rédaction : ABioDoc

Céréales immatures ou cultures dérobées : Dessolutions pour compléter les stocks fourragersCHAMBRE D'AGRICULTURE DU PUY-DE-DOMEQuand les récoltes fourragères s’avèrent relativementfaibles, comme ce fut le cas au printemps 2014 dansle Puy-de-Dôme, les éleveurs peuvent recourir àdes solutions d’appoint pour compléter leurs stocksfourragers. Cet article présente certains aspectstechniques de la récolte de céréales immatures ou dela mise en place de cultures dérobées : implantation,récolte, stockage… La récolte à un stade immaturedes céréales, en ensilage ou en enrubannage, peutfournir un fourrage aux valeurs alimentaires faibles, maisdans des quantités intéressantes. Du côté des culturesdérobées, différentes espèces peuvent être implantées :maïs, sorgho, moha, millet, associations graminées-légumineuses, ou encore ray-grass italien alternatif, dontla pousse est rapide.Mots clés : ELEVAGE / PUY DE DOME / CULTUREFOURRAGERE ANNUELLE / CEREALE IMMATURE /CULTURE DEROBEE / IMPLANTATION / RECOLTE /FOURRAGE / FOURRAGE ANNUEL / CONDITION DESTOCKAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUXPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2942, 11/07/2014, 1 page(p. 5)réf. 204-124 ; Rédaction : ABioDoc

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Including Insects in Organic Poultry DietsL’apport d’insectes dans la ration alimentaire desvolailles biologiques (Anglais)JACOB JacquieSelon une récente étude, les œufs de systèmesd’élevage en liberté ont un contenu plus élevé enmatières grasses que ceux d’élevage en cages. Unebaisse du taux de matières grasses a été observéelorsque les poules ont atteint 74 semaines, ce quicorrespond aux mois d’hiver où la consommationd’insectes est à son plus bas. Cette baisse a étéattribuée à la diminution du nombre d’insectes. Desrésultats d’études concernant le contenu en nutrimentsde certains insectes sont généralement publiés dansles journaux de zoologie. Des essais d’alimentation àbase d’insectes suggèrent d’ailleurs que la qualité enprotéines de ceux-ci est similaire à celle du poisson oudu soya. La matière sèche des insectes peut contenirdes teneurs en protéines pouvant varier de 21 à 80 %et en matière grasse de 2,2 à 60 %. Les insectes ontun exosquelette riche en protéine et avec une faibleteneur minérale, mais avec un faible ratio Ca/P. Ils sontaussi une source de certains minéraux tels que le fer,le zinc, le cuivre, le sélénium et le manganèse. Descriquets adultes ont été inclus dans la diète de poulets,en respectant les niveaux de nutriments habituels, etaucune diminution de performance n’a été observée.Cette étude montre le potentiel d’utilisation des insectesdans l’alimentation animale. Par contre, il est importantde vérifier si le certificateur permet l’usage de nouveauxingrédients avec de les inclure dans la ration desanimaux en production biologique.http://www.extension.org/pages/69999/including-insects-in-organic-poultry-dietsMots clés : VOLAILLE / POULET / INSECTE / ALIMENTATIONDES ANIMAUX / MATIERE GRASSE / ELEVAGE /SAUTERELLE / ANTIOXYDANT2014, 2 p., éd. eXtensionréf. 204-304 ; Rédaction : CETAB+

Guide de planification du déplacementd’installations pour le bétail au ManitobaTIMMERMAN Dale / HAYWARD KristinLa délocalisation des installations d’élevage estcomplexe à cause des implications techniques,environnementales et économiques qui en découlent.Ce guide, élaboré par Agriculture et AgroalimentaireCanada, a pour but d’informer et d’accompagnerles entreprises dans la planification du déplacementd’installations des troupeaux dans une optique deréduction les risques de contamination des eaux deruissellement et de surface. Il traite des aspectstechniques, environnementaux et économiques dela délocalisation. Une présentation historique de laproblématique démontre que le modèle colonial a résultéen des fermes qui se sont établies près des coursd’eau. Les fermes contiennent aujourd’hui 10 fois plusd’animaux qu’à l’origine et leur impact est d’autantplus important. La délocalisation des installations dubétail à une plus grande distance des cours d’eauoffre de nombreux avantages tant au niveau de laproduction qu’aux niveaux environnemental et social.Le lessivage d’éléments nutritifs (particulièrement l’azoteet le phosphore), de pathogènes, de sels et derésidus organiques nuisent à la qualité de l’eau etperturbent les écosystèmes aquatiques en augmentantl’eutrophisation et en créant de la turbidité. Avantde prendre sa décision de délocalisation de sesinstallations, le producteur doit évaluer les pertespotentielles de sa ferme. Les principales étapesà considérer pour un tel projet sont: évaluer lesdéfis environnementaux des infrastructures actuelles(orientation, pente, texture du sol), évaluer les besoinsen fonction de certains facteurs (capacité, accessibilité),s’assurer de la conformité avec la réglementation envigueur, évaluer le site futur, concevoir le site et élaborerun budget détaillé, aménager les installations et nettoyerl’ancien emplacement. Finalement, deux exemples deproducteurs avec les coûts de leurs projets sont exposésdans ce document.http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/Guide-installations-betail-Manitoba-A59-10-2013-fra.pdfMots clés : ELEVAGE / INSTALLATION / GUIDE PRATIQUE /LESSIVAGE / BATIMENT D'ELEVAGE / EUTROPHISATION /AZOTE / PHOSPHORE / BUDGET / CANADA2014, 40 p., éd. AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada)réf. 204-305 ; Rédaction : CETAB+

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Lutte contre les poux et les acariens de la gallechez les bovinsCENTRE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE DUCANADA (CABC)Les poux et les acariens de la gale nuisent à lasanté des bovins. Ils sont moins présents chez lesanimaux bien nourris et en liberté qui développent unsystème immunitaire résistant. Des mesures préventivespeuvent minimiser le risque de développement de cesparasites dans un troupeau. Lorsqu’ils sont présentsdans une ferme, les producteurs biologiques utilisentdes stratégies de gestion basées sur une méthode delutte antiparasitaire intégrée. Les poux s’attaquent auxanimaux soit en les piquant soit en suçant leur sang.Ils peuvent occasionner des démangeaisons externeset un manque d’appétit du bétail. Ils sont observésle plus souvent en hiver et peuvent être détectésà certains endroits préférés sur le corps du bovin.Les acariens de la gale peuvent être responsablesdes pertes de poils et des inflammations de lapeau. Ils sont détectés aux extrémités des organesexternes et sont abondants à la fin de l’hiver. Desmesures préventives comme l’installation d’un gratte-dos chimique, la quarantaine, l’exposition au soleil sontà privilégier. En cas d’infestation, de l’huile végétale, dusavon non dilué, de la poudre d’ail sont des traitementsbiologiques assez efficaces. En cas d’échec de cestraitements biologiques, un parasiticide peut être utilisémais l’animal risque de perdre son statut biologique.http://www.organicagcentre.ca/DOCs/AnimalWelfare/AWTF/Lice-control-f.pdfMots clés : ANTIPARASITAIRE / POU / ACARIEN /SYSTEME IMMUNITAIRE / TRAITEMENT BIOLOGIQUE /PREVENTION / BOVIN2009, 3 p., éd. AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada)réf. 204-310 ; Rédaction : CETAB+

Le «CowVac» pour contrôler les mouches auxpâturagesLABELLE FrançoisLa mouche des cornes est une mouche très nuisibleaux États-Unis. Les vaches peuvent être affectées pardes centaines et même des milliers de mouches à lafois. Ces mouches peuvent prendre de 10 à 12 repas desang quotidiennement ce qui représente beaucoup desang perdus pour les animaux infestés. Pour combattreces insectes, les producteurs de lait biologique ont peud’options. Afin de contrer ce fléau un entomologiste adéveloppé un aspirateur puissant, le «CowVac». Cetteinvention unique fait partie du traitement anti-mouche del’unité de recherche du CEFS de l’Université de l’étatde la Caroline du Nord depuis les 5 dernières années.Le fonctionnement de cet appareil est simple : pour sedébarrasser des mouches, le troupeau doit passer àl’intérieur d’un piège où les mouches sont enlevées dela vache par le souffle d’un ventilateur puis sont avaléespar un aspirateur géant. Une réduction de 70% desmouches de la corne a été observée en comparaison augroupe contrôle.http://www.valacta.com/FR/Pages/Cowvac.aspxMots clés : ELEVAGE LAITIER / MOUCHE / ETATSUNIS D'AMERIQUE / PROTECTION DES ANIMAUX /TECHNOLOGIELE SAVOIR LAITIER BIO Vol. 1, JNo 11, 30/10/2014, 1 page(p. 1-1)réf. 204-303 ; Rédaction : CETAB+

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Hoof disorders, locomotion ability and lyingtimes of cubicle-housed compared to pasture-based dairy cowsSanté des onglons, capacité de locomotion et tempsde repos des vaches logées en étable comparées aupâturage. (Anglais)OLMOS Gabriela / BOYLE Laura / HANLON Alison / ETAL.Deux groupes de vaches de race Holstein ont étéjumelés selon la date de vêlage, le nombre de lactations,l’état de chair et le mérite génétique et affectés soitau pâturage ou à l’étable pour un cycle de productioncomplet (-40 à 305 jours par rapport au vêlage). Lesonglons arrière ont été inspectés à six reprises pourdéterminer la sévérité de cinq maladies des onglons.La capacité de locomotion des vaches a été évaluéeselon une échelle de 1 (normal) à 5 (anormal) toutesles deux semaines. Pendant l’étude, des registres ontété tenus pour tous les animaux en ce qui concerneles boiteries. Les temps de repos ont été enregistrésautomatiquement toutes les 5 minutes à différentespériodes après le vêlage. En résumé, à partir de 85 joursaprès le vêlage jusqu’à la fin du cycle de production,les vaches aux pâturages avaient moins de maladiesdes onglons, une meilleure capacité de locomotion etun risque réduit de boiterie clinique comparée auxvaches en étable. Le système en pâturage a permis destemps de repos plus long et sans interruption, ce qui ades répercussions bénéfiques sur la boiterie. Donc, lepâturage améliore le bien-être animal en ce qui concernela boiterie comparée à un système de confinement enétable.ftp://173.183.201.52/Inetpub/wwwroot/HoofHealth/refs/LS125-199.pdfMots clés : ELEVAGE LAITIER / PATURAGE / SANTEANIMALE / BOITERIE / ETABLE / COMPARAISON BIO-CONV / MALADIE DES ANIMAUX / ETUDE / IRLANDELIVESTOCK SCIENCE Volume 125, 30/10/2014, 9 pages(p. 199–207)réf. 204-312 ; Rédaction : CETAB+

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Arboriculture

La biodiversité amie du vergerLETERME EvelyneForte de ce qu'elle a appris des paysans auprèsdesquels elle prospecte des variétés anciennes depuisplus de trente ans et de sa pratique de l'arboriculture,Evelyne Leterme dessine, dans ce livre, ce que pourraitêtre un verger d'avenir, à haute valeur biologiqueet s'appuyant sur la diversité génétique. Regarder levivant sans rien préjuger, c'est la règle qu'elle a faitesienne, c'est l'exigence qui nourrit ce plaidoyer pour unearboriculture qui aborde l'arbre dans sa globalité, enlien avec la vie du sol et celle de son environnementproche, de l'entomofaune aux oiseaux et chauve-sourisjusqu'aux micro-organismes utiles. Riche d'exempleset de conseils pratiques agrémentés de nombreusesphotographies et schémas, ce livre relate plusieursexpériences réussies autour des haies fruitières et desassociations de plantes.Mots clés : ARBORICULTURE / VERGER / BIODIVERSITE /ARBRE FRUITIER / ASSOCIATION ANIMAL VEGETAL /ASSOCIATION ARBRE ANIMAL / ASSOCIATION ARBRESCULTURES / ASSOCIATION VEGETALE / HAIE /FRANCE / CONSERVATION DES ESPECES / PATRIMOINEGENETIQUE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE /AGROECOLOGIE / AGROFORESTERIE / PROTECTIONDES VEGETAUX / TECHNIQUE / PLANTATION /RESSOURCE GENETIQUE / PAYSAGE / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / VARIETE ANCIENNE / MONDE /VARIETE PAYSANNE / FRUIT / DEVELOPPEMENTDURABLE / AGRICULTURE DE CONSERVATION / BOISRAMEAL FRAGMENTE / SOL2014, 208 p., éd. EDITIONS DU ROUERGUEréf. 204-052 ; Rédaction : ABioDoc

Stations météo et modélisation : Affiner lesstratégies anti-tavelureGOULETTE MyriamLes risques de contamination par la tavelure dansles vergers sont fortement liés aux conditionsmétéorologiques. Ainsi, des réseaux de stations météoinstallées directement dans les vergers se développent.C’est le cas en Alsace, à l’initiative de la Chambrerégionale d’agriculture, où ce réseau est associé à unlogiciel de modélisation du risque tavelure : le logicielRimpro. En donnant des informations sur l’intensité etles dates de contaminations primaires et secondaires,validées par un piège à spores, ce logiciel permet auxarboriculteurs d’affiner leur stratégie de lutte : traiterlorsque cela est vraiment nécessaire, et au bon moment.Parmi les 29 arboriculteurs du réseau alsacien engagésdans cette démarche, 5 sont en agriculture biologique.Si l’utilisation de ce nouvel outil est satisfaisant, ilreste perfectible et vient seulement en complémentde l’observation et du suivi des parcelles faits par lesproducteurs.Mots clés : ARBORICULTURE / TAVELURE /METHODE DE LUTTE / LOGICIEL / SUIVI /MODELISATION / ALSACE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / METEOROLOGIE /VERGER / SURVEILLANCE / RESEAU PROFESSIONNEL /PREVENTION / PROTECTION DES VEGETAUXBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 2 pages (p. 49-50)réf. 204-074 ; Rédaction : ABioDoc

Le kiwiAMMANI MathildeLe kiwi, originaire de Chine, s'appelait au départ"groseille de Chine", pour sa ressemblance avec lagroseille à maquereau. Rebaptisé pour des raisonscommerciales par les Néo-Zélandais qui ont commencéà le cultiver à grande échelle dans les années 60, ce fruitse cultive aisément en agriculture biologique. L'articleprésente les atouts nutritifs du fruit, dont on connaît lahaute teneur en vitamine C, les caractéristiques de laplante, sa culture. En France, il est surtout implantédans le Sud-Ouest. C'est là qu'est installé FrédéricLouit (Pyrénées-Atlantiques), producteur adhérent de laCoopérative des agriculteurs bio de la Région. Il fournitles Biocoop depuis 1993, vend dans les Amap, sur lesmarchés locaux et sur son exploitation.Mots clés : KIWI / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /SUD OUEST / FRUIT / PYRENEES ATLANTIQUES /TEMOIGNAGE / ARBORICULTURE / FRANCECONSOM'ACTION N° 73, 01/01/2014, 2 pages (p. 10-11)réf. 204-030 ; Rédaction : ABioDoc

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Développement de la biodiversité fonctionnelleen verger de pommiers à l'aide de bandesfloralesGAGNON LUPIEN Noémie / DUVAL Jean / JOBINPierreL'objectif de ce projet était de comparer la facilitéde gestion et à l'efficacité à favoriser la biodiversitéfonctionnelle de deux mélanges d'espèces florales, l'undit sauvage, l'autre dit cultivé, en verger commercial.L'expérience s'est déroulée à Victoriaville et àFrelighsburg, où un premier semis a été effectué auprintemps 2012. L'établissement des mélanges étanttrès faible à Victoriaville en 2012 dû à un envahissementmajeur par les mauvaises herbes, un deuxième semisa été réalisé au printemps 2013 sur la moitié desparcelles. La floraison et l'établissement des mélangesde plantes ont été suivis, ainsi que les populationset les dégâts de carpocapses de la pomme (Cydiapomonella) dans les parcelles avec bandes floralesainsi que dans des parcelles témoin. À Victoriaville en2013, les insectes présents dans les parcelles ont étécapturés et identifiés. L'établissement des plantes a étéinégal entre les 12 espèces de chaque mélange et entreles parcelles. Les mélanges présentaient globalementune floraison continue tout au long de la saison, maisd'abondance variable. Les résultats permettent de ciblerles espèces qui présentent le plus d'intérêt, basé sur leurcapacité d'établissement et leur floraison abondante etcontinue. Un gel des fleurs au site de Frelighsburg enavril 2012 et leur très faible abondance en 2013 sur lesdeux sites ont compromis l'effet sur le carpocapse. ÀVictoriaville en 2012, les fruits des pommiers entourantle mélange sauvage comptaient moins de dommagesde carpocapses et de tordeuses que ceux des autrestraitements. L'entretien de parasitoïdes favorisé par cemélange pourrait expliquer ce résultat. Les capturesd'insectes réalisées sur ce même site en juillet etaoût 2013 indiquent que les deux types de bandesflorales augmentent la richesse et la diversité d'insectesprésents près des pommiers. Le mélange cultivé sedémarque par une plus forte abondance d'insectes.http://www.cetab.org/publications/biodiversite-fonctionnelle-verger-pommiers-bandes-florales-agroecologieMots clés : BIODIVERSITE FONCTIONNELLE /POMICULTURE / QUEBEC / BANDE FLORALE / ETUDE /CARPOCAPSE / LUTTE BIOLOGIQUE / AGROECOLOGIE /POMME2014, 16 p., éd. CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert enagriculture biologique et de proximité)réf. 204-317 ; Rédaction : CETAB+

Contrôle des adventices

Désherbage mécanique : Des améliorations etquelques innovationsPOUPEAU Jean-MartialLe mois de juin est souvent mis à profit pour réuniragriculteurs et techniciens autour de démonstrations dematériel, comme ce fut le cas, en 2014, en Bretagne eten Alsace. Parmi le matériel de désherbage mécaniqueprésenté pour les grandes cultures, sont décrites danscet article : - les houes rotatives Rotanet, Hatzenbichler,et Pietro Moro ; - les herses étrilles Sarclerse etTreffler ; - la roto-étrilleuse Annaburger ; - les bineusesHatzenbichler avec guidage GPS-RTK, Agronomic àcaméra et Sketekee à caméra ; - et la désherbineuseEconet à caméra. En encart, Nicolas Jaquet, installésur 500 ha dans les Landes, dont 300 ha en bio,décrit son double système de guidage, composé d’unepremière caméra qui permet de guider le tracteur, etd’une seconde qui guide la bineuse. Le choix de guiderl’un ou l’autre de ces éléments fait en effet régulièrementdébat. Un encart décrypte les points communs et lesdifférences de ces deux systèmes.Mots clés : CONTROLE DES ADVENTICES / DESHERBAGEMECANIQUE / DEMONSTRATION / TEMOIGNAGE / HOUEROTATIVE / HERSE ETRILLE / BINEUSE / BINEUSEGUIDEE / MATERIEL AGRICOLE / BRETAGNE / ALSACE /LANDES / SYSTEME DE GUIDAGE / MAIS / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / GRANDE CULTUREBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 5 pages (p. 60-64)réf. 204-079 ; Rédaction : ABioDoc

Désherbage mécanique du maïs : Levez le piedsur les herbicides !DUMAS MélissaLe désherbage mécanique du maïs, en agricultureconventionnelle, permet d'éviter la présence de résidusd'herbicides dans les eaux. Pour maîtriser au mieuxles adventices de façon mécanique, plusieurs règlessont à respecter : - mettre en place une rotationadaptée, incluant de préférence une prairie ; - semerdans de bonnes conditions, éventuellement après unfaux-semis, pour favoriser une levée rapide de laculture ; - maintenir la parcelle propre pendant les deuxpremiers mois de la culture, qui sont les plus sensibles.C’est là qu’interviennent les opérations de désherbagemécanique, en pré-levée ou post-levée. Elles serontà déclencher en fonction du stade des adventices etdes conditions pédo-climatiques. Francky Chapleau,agriculteur bio en Vendée, apporte son témoignage.Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /MAIS / DESHERBAGE MECANIQUE / ITINERAIRETECHNIQUE / TEMOIGNAGE / VENDEE / HERSE ETRILLE /HOUE ROTATIVE / BINEUSEATOUT TREFLE (L') N° 73, 20/03/2014, 2 pages (p. 4-5)réf. 204-125 ; Rédaction : ABioDoc

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Fertilisation

Managing Manure Fertilizers in OrganicSystemsLa gestion des fumiers en régie biologique (Anglais)WANDER MichelleLe fumier, qu’il soit frais ou composté, est un fertilisantimportant en agriculture biologique. Utilisé correctement,il redistribue des éléments nutritifs aux cultures, améliorede la qualité du sol et protège la qualité de l’eau.Il est toutefois plus efficace quand il est utilisé encombinaison avec la rotation des cultures, les engraisverts, le chaulage de fertilisants biologiques et naturels.Un bon entreposage est nécessaire pour prévenir lacontamination des eaux de surface et de la nappephréatique. Pour ce faire, il est recommandé de garderle tas couvert, loin des aires de drainage ou dessources d’eau environnantes. Les règlements relatifsaux fumiers diffèrent selon la nature de celui-ci (qu’il soitfrais ou composté). Il est important de faire attentionaux différentes sources de contamination car hormones,antibiotiques, pesticides, maladies et métaux lourdspeuvent se retrouver dans les fumiers. Le compostagepermet de détruire une bonne partie des mauvaisesherbes et maladies, en plus de réduire les risquesde lessivage de phosphore. Les fumiers peuvent êtretrès variables en termes de teneur et de disponibilitédes éléments nutritifs, d’humidité et d’hétérogénéité dumatériel. Pour connaître la teneur en éléments nutritifsdu fumier ou du compost de la ferme, il est fortementrecommandé d’effectuer des tests. Les étapes poureffectuer un échantillonnage représentatif sont décrites.En sachant la quantité de phosphore apportée par lefumier, on peut par la suite établir la dose à épandresur cette base, évitant ainsi les excès et le lessivage duphosphore. Finalement, plusieurs tableaux comparatifsselon les types de fumiers sont exposés dans cet articlepour permettre aux producteurs de choisir en fonction deleurs besoins.http://www.extension.org/pages/18628/managing-manure-fertilizers-in-organic-systemsMots clés : FUMIER / COMPOST / ENGRAISVERT / ROTATION DES CULTURES / LESSIVAGE /ENTREPOSAGE / FERTILISATION / ECHANTILLONNAGE2014, 5 p., éd. eXtensionréf. 204-308 ; Rédaction : CETAB+

Tillage, crop residue and crop sequence effectson nitrogen availability in a legume-basedcropping systemIncidence du travail du sol, des résidus de culture et dessuccessions des cultures sur la disponibilité de l’azotedans un système de culture à base de légumineuses(Anglais)SOON Y.K. / ARSHAD M.A.La régie influence la disponibilité de l’azote du sol.Cette étude au champ réalisée en Alberta (Canada)avait pour but de déterminer les effets et interactions dedifférentes pratiques, comme le travail du sol habituelvs le no-till (zéro labour), le retrait vs la rétention dela paille sur les réserves et la disponibilité de l’azotedans le sol. La séquence de rotation pratiquée durantl’étude était : orge, canola, pois. Voici les grandes lignesdes résultats observés : la rétention de la paille et leno-till ont accru l’azote de la biomasse bactérienne.Aussi, les résidus de pois apportent deux fois plusd’azote dans le sol que la paille d’orge (soit 40 kgN contre 19 kg N à l’ha). Dans les traitements où lapaille a été conservée au champ, une réduction d’azoteinorganique du sol au printemps a été observée, enparticulier avec la paille incorporée. Cette observationest probablement due à l’immobilisation de l’azote dansles traitements avec paille. En ce qui concerne le travaildu sol, l’étude démontre que le no-till augmente lesrendements des cultures et l’azote assimilable par lesplantes, comparativement à un travail habituel du sol.Ce phénomène serait dû à la conservation de l’humiditédu sol en régie sans travail du sol, ce qui a pourrésultat une augmentation de l’activité microbienne etune transformation de l’azote sous forme assimilablepar les plantes.Cette étude démontre bien l’influencedu travail du sol sur la disponibilité de l’azote, etégalement l’effet de la culture précédente (en particulierles légumineuses) sur la répartition de l’azote absorbépar les plantes.http://pubs.aic.ca/doi/pdfplus/10.4141/S04-023Mots clés : ROTATION DES CULTURES / LEGUMINEUSE /RESIDU DE CULTURE / AZOTE / COMPARAISON BIO-CONV / RECHERCHE / CANADA2004, 11 p., éd. AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada)réf. 204-314 ; Rédaction : CETAB+

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Production végétale

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Contribution en azote en provenance desengrais verts de légumineusesDUVAL Jean / WEILL Anne / N'DAYEGAMIYE AdrienComme l’azote est souvent un facteur limitant enrégie biologique, il est important de bien connaître lacontribution en azote des différentes plantes utiliséescomme engrais vert. Un essai mené en 2012 et2013 par Adrien N’Dayegamiye de l’IRDA a permisde comparer différents engrais verts de légumineusespurs ou en mélange avec de l’orge quant à leurcontribution en azote à la culture suivante dans unerégie biologique. Tous les engrais verts testés (trèflesincarnat, ladino et rouge, vesce velue, luzerne et pois)ont produit entre 2,5 et 3,6 tonnes de matière sècheà l’hectare et des teneurs en azote variant de 1,4 à2,6%. Prenant en exemple la vesce velue qui a donné3,5 t/ha de biomasse à 2,5% d’azote, l’article détaillequatre méthodes différentes de calculer la contributionpotentielle en azote à la culture suivante en se basantsur la biomasse et la teneur en azote. Cette contributionpotentielle varie de 16 kg N/ha à 53 kg N/ha selonla méthode de calcul utilisée. La contribution réelle enazote à la culture suivante sera affectée par une foulede facteurs, certains sur lequel l’agriculteur exerce uncontrôle (p.ex. drainage, pH du sol, état structural),d’autres qu’il ne contrôle pas (p.ex. température etpluviométrie). Toute méthode de calcul de la contributionazotée ne peut être qu’un estimé qui s’avérera juste oufaux selon l’année et l’état du sol.http://www.cetab.org/system/files/publications/contribution-en-azote-en-provenance-des-engrais-verts-de-legumineuses-2.pdfMots clés : AZOTE / ENGRAIS VERT / LEGUMINEUSE /FIXATION D'AZOTE2014, 7 p., éd. IRDA (Institut de recherche et dedéveloppement en agroenvironnement) / CETAB+ (Centred'expertise et de transfert en agriculture biologique et deproximité)réf. 204-319 ; Rédaction : CETAB+

Grandes cultures

"Référentiel blé AB" : Les résultats du réseauITAB : Les fiches variétésFONTAINE Laurence / SICARD Hélène / VIDALRodolphe / ET AL.Le "Référentiel blé AB", réalisé par l'Itab (Instituttechnique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institutdu végétal, consiste à rassembler et diffuser l'informationdisponible sur le comportement des variétés de blétendre panifiable en AB. Via la création des fichesvariétés et leur mise en ligne, l'objectif est derassembler l'information et de la mettre à disposition desagriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, descoopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeuà plus large échelle est de fournir les leviers pouraméliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaquefiche de variété de blé est présentée comme suit :Identité ; Comportement agronomique (caractéristiquesagronomiques, capacité à concurrencer les adventiceset sensibilité aux maladies, rendements et Taux deprotéines du grain (TP)) ; Comportement technologique(profil technologique, critères alvéographiques (quipermettent de prédire l'aptitude d'une farine à êtreutilisée dans la fabrication de produits de cuisson),qualité des protéines, comportement en panification).Les variétés présentées sont : Acoustic ; Aerobic ;Arezzo ; Ataro ; Athlon ; Attlass ; Blasius ; Chevalier ;Element ; Energo ; Flamenko ; Hendrix ; Ludwig ;Lukullus ; Midas ; Molinera ; Nogal ; Oxebo ;Pannonikus ; Pireneo ; Premio ; Renan ; Rubisko ;Saturnus ; Skerzzo ; Solehio ; Sultan ; Togano ;Vulcanus.http://www.itab.asso.fr/downloads/fiches-ble/ft-ble-brochure-complete-maj-juil2014.pdfMots clés : BLE / REFERENTIEL / GRANDE CULTURE /BLE PANIFIABLE / COMPORTEMENT AGRONOMIQUE /PROFIL TECHNOLOGIQUE / PROTEINE VEGETALE /SENSIBILITE / MALADIE DES VEGETAUX / VARIETE /VALEUR BOULANGERE / ADVENTICE / RENDEMENT /RESEAU / PANIFICATION / QUALITE / COMPARAISON /RESULTAT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TAUX /FRANCE / BLÉ TENDRE2014, 70 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / ARVALIS - INSTITUT DU VEGETALréf. 204-025 ; Rédaction : ABioDoc

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Martial Grossetête, agriculteur-meunier :Petites surfaces, faibles charges et bonsrésultatsPOUPEAU Jean-MartialSituée en Haute-Saône, l’exploitation familiale de60 ha aujourd’hui cultivée par Martial Grossetête estcertifiée en agriculture biologique depuis les années 60.Grâce à des charges réduites et à une diversification(transformation en farines), cet agriculteur-meunierparvient à dégager un revenu pour lui et son épouse,malgré la petite taille de l’exploitation. Les farinesproduites (blé, seigle, épeautre, blé noir) sont vendueslocalement, aux particuliers, en direct ou via lesGMS, et aux professionnels de la boulangerie. Si larotation n’est pas fixée d’avance, l’agriculteur estimantque cela ne permet pas de s’adapter aux conditionsannuelles de salissement et de météo, l’assolement estdiversifié. Les légumineuses sont très présentes auxcôtés des céréales, en culture pure ou en mélanges.A travers différents encarts, Martial Grossetête fait lepoint sur certaines de ses pratiques agronomiques :décompactage, non-labour, semis direct…Mots clés : GRANDE CULTURE / TRANSFORMATION A LAFERME / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / HAUTE SAONE /MEUNERIE / FARINE / CEREALE / LEGUMINEUSE /CHARGE / TRAVAIL DU SOL / ROTATION DES CULTURES /TEMOIGNAGEBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 5 pages (p. 41-45)réf. 204-072 ; Rédaction : ABioDoc

Gaec du Couayroux à Crastes dans le Gers :L’autonomie grâce aux légumineusesPOUPEAU Jean-MartialLes frères Daguzan sont associés sur le Gaec deCouayroux, dans le Gers. Ce système de polyculture-élevage de 150 ha (dont 125 de grandes cultures)est certifié en agriculture biologique. L’autonomie estl’un des objectifs majeurs des deux agriculteurs. Poureux, cela passe notamment par l’autonomie en intrants,comme les fertilisants. Pour atteindre ce but, leslégumineuses ont été largement intégrées au système,que ce soit en culture récoltée ou comme couvert :féverole, pois, soja… La mise en place de couverts,généralisée depuis 2010, est une autre stratégie quiparticipe à la recherche d’autonomie.Mots clés : GRANDE CULTURE / GERS / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / LEGUMINEUSE /COUVERT VEGETAL / AUTONOMIE / AUTONOMIE DEL'EXPLOITATION / FERTILISATION / TOURNESOL /FEVEROLEBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 3 pages (p. 46-48)réf. 204-073 ; Rédaction : ABioDoc

Horticulture

Identifying nitrogen-efficient potato cultivarsfor organic farmingIdentification de cultivars de pommes de terreutilisant l’azote efficacement pour l’agriculture biologique(Anglais)TIEMENS-HULSCHER Maljolein / LAMMERTS VANBUEREN EdithEn agriculture biologique, la fertilisation est surtoutbasée sur des apports de fumiers, de composts etd’engrais verts. Ces sources d’éléments fertilisantsmettent en général du temps à libérer leur azote pourles cultures dédiées, d’où la nécessité de sélectionnerdes variétés utilisant l’azote efficacement. Cette étudeporte en particulier sur les cultivars de pomme deterre qui, avec une source faible et variable d’azote,peuvent donner un rendement intéressant en associantune résistance au mildiou, une bonne compétition auxmauvaises herbes par une canopée hâtive, et un cyclede production de 90 à 95 jours. Pour arriver à uneidentification des cultivars efficaces en azote, différentscultivars ont étés testés à différents endroits et dansdivers types de sols et modes de gestion. La canopéeest notamment un bon indicateur de réussite, car ellepermet de soutenir de hauts rendements lorsqu’elles’établit rapidement et se maintient le plus longtempspossible. Il a d’ailleurs été observé que lors d’apparitionshâtives de mildiou, les cultivars hâtifs qui avaient uncouvert végétal maximal étaient plus performants, mêmeavec une faible disponibilité en azote. Finalement, lescultivars efficaces en azote et appropriés pour la culturebiologique devraient avoir un développement rapide dela canopée, une haute efficacité de l’usage de l’azote, etune faible concentration en azote dans les tubercules.http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10681-014-1143-zMots clés : POMME DE TERRE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CULTIVAR / EFFICACITE / RENDEMENT /RECHERCHE / CONTROLE DES ADVENTICES / AZOTEEUPHYTICA Volume 199, Numero 1-2, 01/09/2014, 18 pages(p. 137-154)réf. 204-315 ; Rédaction : CETAB+

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Jardinage biologique

L'Agenda 2015 du jardinier bio et son calendrierlunaire : 12 mois de fleurs et de pollinisateursGOULFIER Guylaine / ASPE PascalL'Agenda 2015 du jardinier bio, de Terre Vivante,est paru. Jour après jour, il indique le calendrierlunaire. Semaine après semaine, il rappelle les travauxessentiels à réaliser, présente les gestes à maîtriser,signale les moments de semis, de plantation et derécolte des légumes, des aromatiques, des fleurs etexplique les soins naturels à leur apporter. Tout au longde l'année, les jardiniers y noteront les dates et lieuxdes semis et des plantations, les variétés choisies, lesdates des levées, des récoltes... Enfin, les nombreusesadresses qu'il fournit permettent de se procurer graines,plants, matériel... en bio. Cette année, l'Agenda proposede protéger les insectes pollinisateurs en plantant desfleurs mellifères qui pourront les accueillir et les nourrirtoute l'année au jardin.Mots clés : JARDINAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /CALENDRIER LUNAIRE / POLLINISATEUR / CALENDRIERCULTURAL / POTAGER / VERGER / JARDIN D'ORNEMENT /PETIT FRUIT / FLEUR / LEGUME / ARBRE FRUITIER /FRUIT / TECHNIQUE CULTURALE / ADRESSE /FOURNISSEUR / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE2014, 160 p., éd. EDITIONS TERRE VIVANTEréf. 204-049 ; Rédaction : ABioDoc

Calendrier Lunaire 2015GROS MichelJardiner avec la Lune... pour des plantes pleines devitalité et des récoltes plus abondantes, le CalendrierLunaire est le coup de pouce utile au jardin. Pourles légumes, les fruits, les fleurs, les arbres, maisaussi pour l'agriculture, les animaux, les abeilles, levin, la bière, le bois, le gazon... Vivre avec la Lune...pour obtenir des cheveux plus beaux, des onglesplus forts, une peau plus saine... On retrouve lesmeilleures dates qui optimiseront les soins du corpsainsi que la santé en général. Édité depuis 1978, leCalendrier Lunaire est le fruit de plus de 35 annéesde recherches et d'expérimentations sur les influencescosmiques. Synthèse d'un savoir astronomique et d'unsavoir ancestral, cet ouvrage propose une analyse trèsdétaillée de toutes les influences lunaires et planétaires.Mots clés : CALENDRIER LUNAIRE / LUNE / INFLUENCE /JARDINAGE / FLEUR / LEGUME / ARBORICULTURE /FRUIT / PETIT FRUIT / RECOLTE / PROTECTION DESVEGETAUX / COMPOST / ROTATION DES CULTURES /TRAVAIL DU SOL / CONTROLE DES ADVENTICES / FOIN /CEREALE / APICULTURE / ELEVAGE / VITICULTURE /SANTE2014, 114 p., éd. CALENDRIER LUNAIRE DIFFUSIONréf. 204-050 ; Rédaction : ABioDoc

Maraîchage

Les rotations en plein champ : une organisationcarréePEDEN MaëlaLe GAEC du Hingair à Kervignac (56) cultive deslégumes en plein champ sur 3 parcelles, chacunedécoupée en blocs qui permettent la mise en placede rotations calées. L'article décrit l'organisation desrotations mises en place par les maraîchers, ens'attachant plus particulièrement à la parcelle de 1 ha.Cette parcelle accueille des cultures regroupées enfonction de leurs besoins nutritifs et de leur famille. C'estainsi qu'ont pu être définis et organisés dans l'espace6 blocs distincts.Mots clés : MARAICHAGE / BRETAGNE / ROTATION DESCULTURES / LEGUME DE PLEIN CHAMP / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / PARCELLE / LEGUME / CONDUITETECHNIQUE / MORBIHANSYMBIOSE N° 193, 01/09/2014, 1 page (p. 11)réf. 204-008 ; Rédaction : ABioDoc

L'atelier paysan : les as de l'auto-constructionBESNARD AntoineNé en Rhône-Alpes, l'Atelier Paysan est devenu cetteannée une société coopérative d'intérêt collectif. Elleregroupe des agriculteurs bio férus d'auto-construction.Après un long travail de prospection et de collectedans les fermes, à la recherche des inventions les plusingénieuses, l'Atelier peut aujourd'hui aider les paysansbio à apprendre à construire eux-mêmes, à réparer,à adapter leurs outils... Il entend ainsi redonner del'autonomie aux paysans. Grâce à internet, ce sontaussi des forums d'échanges qui permettent de faireévoluer les outils, de partager des expériences et destrouvailles. L'Atelier met également à la dispositiondes agriculteurs des outils de maraîchage en prêt.Trois outils phares font actuellement l'objet d'un travaild'amélioration : le cultibutte, le vibroplanche et labutteuse. Grâce à l'ouverture, il y a un an, del'antenne Grand Ouest de l'Atelier, Mathieu Tanguy etÉlodie Fargeas, nouvellement installés en maraîchage àCaudan (56), se sont vu prêter un cultibutte, et apportentleur témoignage.Mots clés : MARAICHAGE / BRETAGNE / ASSOCIATION /AUTO-CONSTRUCTION / MATERIEL AGRICOLE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENTRAIDE / ATTELAGE /FRANCESYMBIOSE N° 193, 01/09/2014, 2 pages (p. 12-13)réf. 204-009 ; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Biopresse 204 - Octobre 2014 20

Veggie Compass : Whole-farm profitmanagementVeggie Compass : gestion globale des profits de la ferme(Anglais)SILVA, Erin / MUNSCH Jim / HENDRICKSON John /ET AL.Le Veggie Compass est un projet de l'Université duWisconsin consistant à développer des outils d'analyseet des ateliers facilitant la gestion économique desentreprises agricoles maraîchères diversifiées. L'outilvise à fournir aux utilisateurs de l'information permettantla prise de décision de gestion, à savoir les coûtsde revient de chaque production et leurs profits pourchaque canal de mise en marché. Le développementdes outils fut réalisé en partenariat avec des producteursbiologiques du Wisconsin afin de les rendre les plusefficaces et faciles d'utilisation possible. Des formulairesont été développés pour la saisie quotidienne desinformations sur la répartition du temps de travail entreles tâches et le suivi des ventes. L'outil principal est unclasseur Excel comprenant deux feuilles d'instructions,trois feuilles de saisie d'information et trois feuillesd'indicateurs. La première feuille de saisie sert àentrer les charges, ventilées entre les différentesactivités, soit la production ou les différents canauxde commercialisation: paniers ASC, marché public,gros, kiosque à la ferme et revente. La deuxièmefeuille est celle où l'utilisateur indique les ventes dechaque produit dans chaque canal. Dans la troisièmefeuille, l'agriculteur doit décliner pour chaque produitles différentes données de production, comme le coûtdes semences, le nombre de plants démarrés dans laserre, la superficie attribuée et les différentes dépensesde main d'oeuvre. Une autre feuille fournit, à partir desfeuilles de saisie, plusieurs indicateurs pour chaqueproduit et chaque canal de vente: valeur des ventes, prixde vente moyen, coût de production moyen, profits brutet net. La dernière feuille fait un sommaire des profits etdes pertes pour chaque canal de commercialisation. Lafeuille Excel, de même que les formulaires de collected'information, sont disponibles en téléchargement sur lesite veggiecompass.com.http://www.veggiecompass.comMots clés : MARAÎCHAGE DIVERSIFIE / GESTION DEL'ENTREPRISE / COUT DE PRODUCTION / PRIX DEREVIENT / OUTIL D'AIDE A LA DECISION / OUTILECONOMIQUE / ETATS UNIS D'AMERIQUE / ANALYSE /INFORMATIQUE2014, 1, éd. UNIVERSITY OF WISCONSIN-MADISONréf. 204-301 ; Rédaction : CETAB+

Travail du sol : Le trio butteuse à planches,cultibutte et vibroplancheJOURDAN VirginieEn maraîchage, la culture en planches permanentesconsiste à cultiver toujours aux mêmes endroits, et ainsià ne jamais rouler là où on cultive. L’Atelier Paysan acréé et adapté trois outils phares, présentés dans cetarticle, adaptés à ce type de culture. La butteuse àplanches est une alternative à la charrue, qui permetd’enfouir des résidus de culture ou des engrais verts.En effet, il n’y a pas de labour dans les systèmesde cultures en planches permanentes. Le cultibutteest un outil de reprise visant l’ameublissement du sol.Enfin, le vibroplanche affine le sol, constituant ainsi ladernière étape de préparation avant semis ou plantation.Ces trois outils sont adaptables et réglables. L’Atelierpaysan propose également un triangle d’attelage, quipermet d’atteler et dételer les outils rapidement sansdescendre du tracteur. En encarts, sont égalementprésentés : - la gamme pousse-pousse de Terrateck,pour le désherbage et le semis ; - Oz, le robot autonomede désherbage et assistant de récolte développé parNaïo ; - et la solution flexible d’atmosphère contrôléepour le stockage temporaire des fruits, légumes, fleurs,ou champignons, développée par la société Janny MT.Mots clés : MARAICHAGE / PLANCHE PERMANENTE /AUTOCONSTRUCTION / MATERIEL AGRICOLE / TRAVAILDU SOL / ATMOSPHERE CONTROLEE / DESHERBAGEMECANIQUE / SEMIS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /STOCKAGE / PREPARATION DU SOLBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 5 pages (p. 51-55)réf. 204-075 ; Rédaction : ABioDoc

PoireauAMMANI MathildeDeuxième légume le plus vendu en bio après la carotte,le poireau est cultivé surtout en Europe. Il appartientà la famille des alliacées et compte une trentaine devariétés. Ses valeurs nutritives et ses vertus en fontun aliment intéressant, à condition qu'il ait été cultivéen bio. En effet, il fait partie, en conventionnel, deslégumes les plus traités aux insecticides et fongicideschimiques et, selon le rapport 2013 de l'Autoritéeuropéenne de sécurité alimentaire, des résidus depesticides dépassant de 1% les limites maximalesrecommandées sont régulièrement retrouvés dans lespoireaux européens. En bio, c'est "une culture à défi",selon Jean-Michel Morand, cultivateur bio dans le Loir-et-Cher. Depuis 3 ans, ses plants sont attaqués par lamouche piqueuse. Pour la contrer, il utilise un cocktailrépulsif à base de plantes et d'huiles essentielles etobtient de bons résultats. La rotation des cultures, lechoix des variétés, l'utilisation de filets protecteurs sontaussi des solutions à mettre en place pour cette cultureexigeante.Mots clés : POIREAU / TECHNIQUE CULTURALE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MOUCHE / LEGUME /LOIR ET CHER / VERTU / QUALITE / PROTECTION DESVEGETAUX / TEMOIGNAGECONSOM'ACTION N° 74, 01/03/2014, 2 pages (p. 10-11)réf. 204-032 ; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

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Maraîchage : Autoconstruction : Dominiqueconstruit et adapte ses outils à ses cultures- Chantiers d'autoconstruction proposés par leGrab AuvergneBENDOTTI CaroleDominique Ouvrard, maraîcher bio associé au Gaecdes Jardins d'Ys (63), fait l'objet du premier article.Pour pallier le manque de matériel proposé sur lemarché pour les petites surfaces maraîchères (entre2 et 5 ha), il pense, autoconstruit et adapte son proprematériel en fonction de ses besoins, et essentiellementà partir de pièces mécaniques de récupération. Il a ainsimis au point une bineuse spéciale "petites surfaces",qu'il peut guider sans descendre du tracteur. Il aégalement construit et adapté un traceur qui permetde tracer, en fonction des besoins, 3, 4 ou 5 rangspar planche... et prépare d'autres outils tout aussiastucieux, par plaisir, mais aussi par souci d'autonomieet d'économie, de temps et de fatigue. Dans un secondarticle, Mehdi Aït-Abbas, technicien maraîchage bio surl'Auvergne, parle des deux chantiers d'autoconstructionproposés par le Grab Auvergne et organisés par lecollectif national "L'Atelier Paysan", à destination desmaraîchers, viticulteurs et arboriculteurs. Les deuxchantiers programmés répondent à deux demandesformulées par les maraîchers, et concernent, pour l'un laconstruction du "triangle d'attelage" et, pour l'autre, de la"barre porte outils", adaptés aux petites cultures.Mots clés : AUTOCONSTRUCTION / MARAICHAGE /PUY DE DOME / AUVERGNE / MATERIEL AGRICOLE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FORMATIONPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2954, 03/10/2014, 1 page(p. 5)réf. 204-114 ; Rédaction : ABioDoc

Quand les maraîchers sélectionnent leurspropres grainesGUIHARD Marie-DominiqueDepuis 2006, des maraîchers de l'association BioLoire Océan évaluent d'anciennes variétés de légumes(carottes, tomates, panais, oignons rouges...), lestestent dans leurs parcelles pour leurs aptitudesagronomiques, commerciales et économiques. En 2014,pour les six espèces suivies, 50 variétés sont évaluéesen collaboration avec des agriculteurs multiplicateurs,des techniciens, un semencier artisanal et des experts,dans le but d'adapter au mieux les variétés à leursparcelles, de diversifier leur offre et de se distinguerdu marché conventionnel. Cette action de sélectionparticipative est aussi une façon de se réapproprier lasemence et le droit de la multiplier.Mots clés : SEMENCE VEGETALE / MARAICHAGE /SELECTION VARIETALE / PAYS DE LALOIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SELECTIONPARTICIPATIVE / ESSAI VARIETAL / SELECTIONVEGETALE / VARIETE / VARIETE ANCIENNE /RESSOURCE GENETIQUEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 342, 01/09/2014, 1 page(p. 43)réf. 204-117 ; Rédaction : ABioDoc

Le triangle d’attelageL'ATELIER PAYSANTraditionnellement, les agriculteurs doivent descendrede leurs tracteurs ou être aidés d’une deuxièmepersonne pour atteler leur matériel. Le triangled’attelage, proposé par l’Atelier Paysan, spécialisédans l’auto-construction de matériel agricole, permetde faciliter ces opérations d’attelage et de les rendreplus sécurisées. L’Atelier Paysan propose également unaccompagnement technique pour aider les agriculteursà auto-construire leur matériel.Mots clés : MATERIEL AGRICOLE / AUTO-CONSTRUCTION / ATTELAGE / FRANCE / AUTONOMIE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARAICHAGEALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 1 page (p. 31)réf. 204-097 ; Rédaction : ABioDoc

GRAB : Bilan des principaux essais enmaraîchage en 2013GASPARI Chloé / LAMBION Jérôme / MAZOLLIERCatherine / ET AL.Cet article présente les principaux essais en maraîchageréalisés en 2013 par le GRAB. Ils répondent à plusieursthématiques. Concernant la biodiversité fonctionnelle,les essais ont étudié les possibilités de favoriser : - lespunaises auxiliaires de la famille des mirides ; - lesauxiliaires contre les pucerons du melon par la miseen place de bandes fleuries ou de plantes répulsives.Concernant le matériel végétal, de nombreuses variétésont fait l’objet d’essais sous abris ou en plein champ :salades, cultures de diversification, tomates anciennes,pastèques, patates douces, courges, choux. Des essaisvisaient à valoriser la biodiversité de pays, en partenariatavec la structure italienne AIAB in Piemonte. La questionde la fertilité des sols a été étudiée sous trois angles : - laréduction du travail du sol ; - la mise en place d’engraisverts à base de légumineuses ; - et la fertilisationazotée. Du côté des maladies et ravageurs, les vols deDrosophila suzukii ont été suivis et différents moyensde lutte ont été testés contre le mildiou de la laitue, lamouche de la carotte, Tuta absoluta sur tomate, et lesnématodes à galles. Enfin, le programme « économied’eau », initié en 2008, s’est poursuivi avec l’étude de laréduction des irrigations.Mots clés : MARAICHAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /RECHERCHE / ESSAI / PROVENCE ALPES COTED'AZUR / LANGUEDOC ROUSSILLON / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / AUXILIAIRE / BANDE FLEURIE /PUCERON / MELON / MIRIDE / BANDE ENHERBEE /MATERIEL VEGETAL / ESSAI VARIETAL / SALADE /TOMATE / PASTEQUE / PATATE DOUCE / COURGE /CHOU / PIEMONT / TRAVAIL DU SOL / ENGRAIS VERT /FERTILISATION AZOTEE / MILDIOU / MOUCHE DE LACAROTTE / LUTTE BIOLOGIQUE / TUTA ABSOLUTA /DROSOPHILA SUZUKII / NEMATODE A GALLES /IRRIGATION / EXPERIMENTATION / PROTECTION DESVEGETAUXMARAICHAGE BIO INFOS N° 79, 01/01/2014, 9 pages(p. 8-16)réf. 204-098 ; Rédaction : ABioDoc

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Essai 2013 : essai variétal de patate douce enculture biologique sous abrisMAZOLLIER Catherine / SASSI AbderraoufLa patate douce, cultivable dans le Sud-est de la France,peut être une culture de diversification intéressantedans les rotations. Après une première année d’essaide cette culture en plein champ, le GRAB a réitérél’expérience sous abris en 2013. L’objectif : comparerdifférentes variétés, qu’elles soient déjà disponiblesou non en AB. Dans cet article, les conditions deculture sont présentées (itinéraire technique, climat…),de même que les principaux résultats obtenus. La variétéMagliano (Voltz), qui présentait pourtant les plants lesmoins vigoureux à la plantation, a donné l’un desmeilleurs rendements commercialisables : 2,88 kg/m².Globalement, les rendements commercialisables se sontéchelonnés de 1,14 à 3,01 kg/m², avec des tuberculespesant de 305 à 487 g (sans considérer les tuberculesnon-commercialisables). La culture sous abris a permis,d’une part, de réduire les dégâts de taupins et decampagnols (10 % de pertes contre 40 % en pleinchamp) et, d’autre part, d’accélérer la croissance dela culture et d’obtenir de meilleurs rendements. Unessai similaire en 2014 devrait permettre de valider cesrésultats.http://www.grab.fr/bulletins-techniques-bio-1093#more-1093Mots clés : MARAICHAGE / ESSAI VARIETAL /EXPERIMENTATION / RECHERCHE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / SUD-EST / VAUCLUSE / PATATE DOUCE /CULTURE SOUS ABRI / RENDEMENT / PLANT / RECOLTE /TAUPIN / CAMPAGNOL / VARIETEMARAICHAGE BIO INFOS N° 79 - Dossier patate douce,01/01/2014, 7 pages (p. 1-7)réf. 204-099 ; Rédaction : ABioDoc

Un réseau pour la biodiversité transfrontalièreGASPARI Chloé / MAZOLLIER CatherineDepuis deux ans, des agriculteurs français et italiens,des régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Piémont,ont créé un collectif visant à revaloriser la biodiversitélocale en termes de légumes. Ainsi, ils ont cultivé surleurs exploitations des variétés de tomates, poivrons,aubergines, melons, haricots et laitues, peu utiliséesaujourd’hui. En fin de campagne, les agriculteurs ayantparticipé à ces essais ont été invités à donner leurressenti sur ces variétés. Différents critères étaientconsidérés : la rusticité, le rendement, la qualitégustative, la conservation, le calibre, la précocité,l’attractivité et l’intérêt du produit, et l’envie deréutiliser ces variétés. Les principales observationsdes agriculteurs français pour la campagne 2013 sontrapportées dans cet article.http://www.grab.fr/bulletins-techniques-bio-1093#more-1093Mots clés : MARAICHAGE / EXPERIMENTATION /PROVENCE ALPES COTE D'AZUR / PIEMONT /BIODIVERSITE CULTIVEE / TOMATE / POIVRON /AUBERGINE / MELON / HARICOT / LAITUE / RENDEMENT /QUALITE ORGANOLEPTIQUE / RUSTICITE / ITALIE /EVALUATION / FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /VARIETE ANCIENNE / RESSOURCE GENETIQUE /LEGUMEMARAICHAGE BIO INFOS N° 79 - Dossier biodiversitétransfrontalière en légumes, 01/01/2014, 5 pages (p. 1-5)réf. 204-100 ; Rédaction : ABioDoc

Plantes aromatiques etmédicinales

La mélisseDRAI Isabelle / DRAI PatriceProducteurs de plantes médicinales et aromatiques auxJardins d'Altaïr (24), les auteurs présentent la mélisse(Melissa officinalis), plante vivace de la famille desLamiacées, baptisée "élixir de vie" par Hippocrate dansl'Antiquité. Devenue célèbre au XVIIe siècle avec lafabrication par les Carmélites de l'Eau de Mélisse,alcoolat de feuilles fraîches de mélisse et autres plantesaux vertus digestives et calmantes, cette plante aune odeur de citron, des feuilles ovales et dentelées,légèrement velues au toucher. Utilisée en tisane, elleapaise certains troubles nerveux et désagrémentsd'ordre digestifs. En usage externe, elle possède uneaction anti-virale, notamment dans les cas de pousséesd'herpès. Des conseils sont proposés pour sa culture aujardin, la récolte, le séchage et le mondage.Mots clés : MELISSE / PLANTE AROMATIQUE ETMEDICINALE / VERTU / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /JARDINAGE / TECHNIQUE CULTURALE / SANTEBIODYNAMIS N° 87, 01/09/2014, 6 pages (p. 14-19)réf. 204-015 ; Rédaction : ABioDoc

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Le WasabiPHILIPPE MarcPlante de la famille de la moutarde, originaire du Japon,le wasabi (Eutrema japonica ou Wasabia japonica)développe un rhizome portant à son sommet un bouquetde grandes feuilles dentées en forme de cœur. Ilen existe 17 variétés recensées au Japon, chacuneadaptée à un microclimat et à un type de cultureparticuliers, la plus répandue étant la variété Daruma.L'article relate l'histoire du wasabi, dont la culture etl'utilisation remontent à une période très ancienne,puis présente ses vertus et les différentes préparationspermettant de le consommer. En ce qui concerneles méthodes de culture, il faut noter l'importance dela qualité de l'eau, raison pour laquelle l'emploi depesticides est totalement déconseillé. Le wasabi désigneaussi le condiment, issu de la plante, qui accompagne lacuisine japonaise, en particulier les sushis.Mots clés : WASABI / JAPON / CONDIMENT / CUISINE /ALIMENTATION HUMAINE / PLANTE AROMATIQUE ETMEDICINALE / PLANTE CULINAIREGARANCE VOYAGEUSE (LA) N° 106, 01/06/2014, 4 pages(p. 44-47)réf. 204-107 ; Rédaction : ABioDoc

Plantes aromatiques : Des systèmes ingénieuxGOULETTE MyriamJean-Marie Goret cultive sarriette, thym et romarinbiologiques depuis 2011, dans les Bouches-du-Rhône.Son système, construit sur mesure, a été présenté àl’occasion d’une journée technique organisée le 1erjuillet 2014, par le comité bio du Cpparm. L’agriculteura autoconstruit un certain nombre d’équipements deson parc matériel : vendangeuse équipée d’une tête derécolte Clier pour la récolte, anciens containers à tabacet ventilateur pour le séchage, moissonneuse-batteusepour le battage. Le désherbage reste l’opération la plusdélicate. Il nécessite parfois le recours à des saisonniers.Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BOUCHES DU RHONE /TEMOIGNAGE / SARRIETTE / THYM / ROMARIN /MATERIEL AGRICOLE / DESHERBAGE MECANIQUE /ENHERBEMENTBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 1 page (p. 58)réf. 204-077 ; Rédaction : ABioDoc

Protection phytosanitaire

Quel contrôle pour le biocontrôle ?BUSTOS HélèneDans la loi d'avenir agricole récemment votée, auchapitre « protection phytosanitaire », la loi « soutientles acteurs professionnels dans le développementdes solutions de biocontrôle et veille à ce queles processus d'évaluation et d'autorisation de misesur le marché de ces produits soient accélérés ».Le biocontrôle est défini comme un ensemble deméthodes de protection des végétaux par l'utilisation demécanismes et d'interactions qui régissent les relationsentre les espèces et leur milieu. Ainsi, le « bioagent »coccinelle contrôle le « bioagresseur » puceron, etles microorganismes et éléments tels que médiateurschimiques – hormones, ou substances naturellesd'origine végétale, animale ou minérale, appartiennent àla famille des produits de biocontrôle. Éléments connusde longue date, mais que les grandes entreprisestendent à développer depuis quelques années.L'article cite notamment l'association international IBMA(International Biocontrol manufacturers association),composée entre autres de Bayer, Syngenta, BASFet autres Total. Au final, l'auteure s'interroge sur lesrisques liés à la prépondérance des recherches dans cesecteur par des entreprises spécialisées dans la ventede pesticides.Mots clés : BIO-CONTROLE / PROTECTION DESVEGETAUX / AGROECOLOGIE / CONTROVERSE /FRANCETRANSRURAL INITIATIVES N° 438, 01/08/2014, 1 page(p. 12)réf. 204-106 ; Rédaction : ABioDoc

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Powdery Mildew in Pumpkins and SquashLa maladie du blanc (oïdium) dans les cultures decitrouilles et de courges (Anglais)RODDY ElaineL'oïdium, est une maladie redoutable dans les culturesde citrouilles et de courges. Les melons et lesconcombres y sont moins sensibles même s’ils en sontparfois atteints. En Ontario, l’oïdium ne résiste pas àl’hiver, et il apparaît habituellement vers la fin juilletchaque année. Certaines variétés de cucurbitacéesont un bon degré de résistance. Une infection sévèreoccasionne des baisses de rendements, un contenu ensucres moindre et une moins bonne qualité des récoltes.Le contrôle de l’oïdium est particulièrement importantpour les citrouilles d’Halloween, car les infectionscausent un dépérissement des tiges, ce qui occasionnel’absence ou la faible qualité de la poignée de la citrouille.Lorsque la maladie est présente dans sa région, il estnécessaire de procéder à une inspection des culturesdeux fois par semaine. Il faut cibler des lésions blancheset poudreuses sur les surfaces supérieures et inférieuresdu feuillage. Une stratégie d’intervention doit être miseen œuvre dès les premiers signes de la maladie.http://onvegetables.com/2014/07/16/powdery-mildew-in-pumpkins-and-squash/Mots clés : OIDIUM / CUCURBITACEE / CITROUILLE /COURGE / DEPISTAGE / PATHOGENE / CANADA /PROTECTION DES VEGETAUX2014, 2 p., éd. ONVEGETABLESréf. 204-302 ; Rédaction : CETAB+

Bring Existing Weeds Under Control BeforePlanting Weed-Sensitive CropsContrôler les adventices existantes avant l’implantationde cultures sensibles aux mauvaises herbes (Anglais)SCHONBECK MarkUn sol en santé, une fertilisation optimale, des datesde plantations appropriées et de meilleures pratiquesculturales sont autant de facteurs favorisant la capacitédes plantes à tolérer la pression des mauvaises herbes.Toutefois, certaines cultures, pérennes ou annuelles,demeurent particulièrement sensibles et requièrent unegestion adaptée pour les protéger contre les mauvaisesherbes compétitives. Dans le cas des cultures pérennescomme les asperges, les bleuets ou les framboises, uncontrôle rigoureux durant les deux premières annéesd’implantation est nécessaire pour l’obtention d’un bonétablissement de la culture. Parmi les bonnes pratiquesde prévention et de lutte aux mauvaises herbes, on peutciter : choisir un site approprié (topographie, circulationde l’air, qualité du sol, pH, etc.), éviter les sites avecdes vivaces agressives, choisir des variétés vigoureuseset adaptées au climat et au sol, consacrer une saisoncomplète à la préparation du sol (surtout pour lesplantes vivaces), mettre en place la rotation des culturesannuelles et utiliser certaines techniques comme lasolarisation. Cette dernière consiste à couvrir le sol ànu par un plastique transparent et non poreux pourpiéger la chaleur du soleil dans la couche supérieuredu sol. Il est recommandé de laisser la bâche plusieurssemaines durant l’été afin qu’une température de 120 °F(env. 50 °C) détruit les semences des mauvaises herbesou les pousses végétatives. Par contre, cette méthodeest coûteuse et peut aussi éliminer les organismesbénéfiques. L’article présente aussi, en plus de détails,des pistes de solutions et des techniques adaptées pourles cultures d’asperges, d’oignons, d’ail et de fraises.http://www.extension.org/pages/18549/bring-existing-weeds-under-control-before-planting-weed-sensitive-cropsMots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MAUVAISEHERBE / PROTECTION DES VEGETAUX / PRATIQUEAGRICOLE / CULTURE ANNUELLE / CULTURE PERENNE /ASPERGE / OIGNON / AIL / FRAISE / PREVENTION2014, 4 p., éd. eXtensionréf. 204-306 ; Rédaction : CETAB+

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Adaptation du système Wenz/Eco-Dyn à lacéréaliculture biologique en région nordique auQuébecPILOTE RégisEn 2008, au Québec, la production biologiqueconnaissait une forte croissance. Le secteur desgrandes cultures avait le plus bénéficié de la participationau marché d’exportation. Cet engouement a permisle développement de nouvelles pratiques favorisant laconservation des ressources et a inspiré l’ensemble dusecteur conventionnel des grandes cultures. Toutefois,en agriculture biologique, la faiblesse demeurait toujoursla lutte contre les mauvaises herbes, car elle exige unegrande consommation de carburant et de ressources.Pour surmonter ces problématiques, le système Wenz/Eco-Dyn offre une solution très originale. Appliqué àla céréaliculture biologique québécoise, il présente unavantage de réduction des intrants et des travaux de sol,tout en contrôlant les mauvaises herbes. Au printemps2008, le Club-conseil Pro-Vert du Saguenay-Lac-Saint-Jean a reçu pour ce projet un financement de cinq ansde la part du PSDAB du MAPAQ et du Programme Défi-Solution du CDAQ. L'objectif principal était d'améliorerla viabilité économique et environnementale de laproduction de céréales biologiques en région nordiqueau Québec en proposant l’adaptation des techniques etde la machinerie de travail minimal du sol développéespar la société européenne Eco-Dyn de ManfredWenz. Le présent rapport inclut les résultats descinq années d'études et comporte quatre parties : 1)l’introduction, la description de la problématique, l'étatdes connaissances, la solution proposée et les objectifsavancés; 2) la méthodologie employée pour tester etévaluer le système chez des producteurs biologiquesde grandes cultures; 3) les résultats obtenus avecune emphase sur les performances agronomiques,économiques et environnementales du système parrapport à la régie biologique conventionnelle en grandescultures; 4) les constats majeurs de ces années d'étudesavec les commentaires des agriculteurs et des membresdu comité consultatif, ainsi que certaines orientationspossibles pour la suite du projet.http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/Rapport%20final%20CDAQ.pdfMots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ZONENORDIQUE / GRANDE CULTURE / MAUVAISE HERBE /TRAVAIL MINIMUM DU SOL / RECHERCHE / QUEBEC2013, 120 p., éd. AGRINOVAréf. 204-307 ; Rédaction : CETAB+

Une approche systémique pour la lutte durablecontre les sauterellesJOHNSON DanLa lutte contre les sauterelles représente un défi étantdonné le caractère sporadique des infestations. Laprésence en nombre élevé de sauterelles peut entraînerl’élimination rapide de la végétation, ce qui laisse trèspeu de temps pour prendre des mesures de lutte.Cette fiche technique est un résumé des outils de lutteintégrée. Trois aspects sont à prendre en compte dansune lutte durable contre les sauterelles. Premièrement,il convient de distinguer les sauterelles nuisibles etdes non nuisibles. Il existe plus de 80 espèces desauterelles connues au Canada. Quatre d’entre ellessont ravageuses pour les grandes cultures. Il faut savoirque toute sauterelle qui prend son envol avant lemois de juin, qui chante, qui possède des ailes decouleur vive, et qui ne cause pas de dommage lié aubroyage n’est pas un ravageur. Les sauterelles nuisibleséclosent à la fin de mai et au début de juin, sontde couleur brune ou noire et leurs ailes sont petites.Deuxièmement, des indicateurs précoces du risquedes sauterelles doivent être identifiés. Les principauxfacteurs qui indiquent la possibilité d’une infestationsont la météo et l’abondance des œufs au printemps.Troisièmement, un biopesticide peut être utilisé pour lescombattre. Actuellement, un processus d’homologationest en cours au Canada pour un biopesticide. Cedernier, le Metarthizium anisopliae, souche S54, est unchampignon insecticide à effets hautement biocides. Untaux de mortalité de 100 % a été observé dans lessept à neuf jours suivant la pulvérisation des spores. Nepouvant prévoir d’année en année la propagation dessauterelles ravageuses, on peut obtenir des pratiquesdurables en matière de lutte contre les sauterelles encombinant l’identification exacte des ravageurs avec desoutils de prédiction des risques et des produits à risqueréduit, notamment les biopesticides, dans une approchesystémique biologique.http://www5.agr.gc.ca/resources/prod/doc/pdf/grasshopper-sauterelle-fs2014-fr.pdfMots clés : SAUTERELLE / PROTECTION DES VEGETAUX /GUIDE PRATIQUE / CEREALICULTURE / LUTTEINTEGREE / CANADA / PESTICIDE NATUREL2014, 5 p., éd. AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada)réf. 204-309 ; Rédaction : CETAB+

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Sol

Selecting Cover Crop Mulches for OrganicRotational No-Till Systems in Manitoba, CanadaSélection d’un paillage de culture de couverture pour lessystèmes biologiques sans labour au Manitoba (Anglais)HALDE Caroline / GULDEN Robert H. / ENTZ Martin H.Dans une zone de pluviométrie annuelle de 515 mm oùla rotation traditionnelle était jachère/céréale, cet essairealisé à la ferme de l’Université du Manitoba a examinéla rotation engrais vert-couvre sol/blé en semis direct. Onvisait à valider l’orge, le pois fourrager, la vesce velue ensemis pur et les mélanges orge/pois, orge/vesce velue,orge /radis oléagineux, orge/tournesol, orge/pois/radis,orge/pois/tournesol et orge/pois/radis/tournesol commeegrais verts couvre-sol implantés avec préparation desol au printemps de l’année précédente puis roulés àla floraison avec un rouleau-crêpeur, en précédent d’unsemis direct de blé la deuxième année sans préparationde sol et sans binage. Des techniques analogues sontutilisées avec succès en bio au Brésil et aux États-Unis.Les mélanges avec vesce velue ont donné les meilleursrésultats. Cette plante continuait à pousser en fin desaison après le roulage, atteignant des biomasses de9,1 à 10,7 t/ha avec une moyenne de 308 kg/ha d'azote.Ces couvre-sols libéraient de 96 à 164 kg/ha d'azotedurant l’hiver. Le blé de printemps semé dans le paillisde vesce a obtenu d'aussi bons rendements aussi bienque la moyenne régionale en régie conventionnelle.https://dl.sciencesocieties.org/publications/aj/abstracts/106/4/1193Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE /TRAVAIL MINIMUM DU SOL / BLE DE PRINTEMPS /MULCH / Culture de couverture / RENDEMENT / CANADA /AZOTE / FIXATION D'AZOTE / SEMIS DIRECT / ORGE /POIS / VESCEAGRONOMY JOURNAL Volume 106, pp 1193-1204,01/04/2014, 12 pages (p. 1193-1204)réf. 204-300 ; Rédaction : CETAB+

Les engrais vertsDREYFUS LaurentL'engrais vert nourrit le sol en azote, phosphore, potasseet autres éléments minéraux, et maintient la structuredu sol, permettant par là-même à toute la microfauneet la microflore de s'alimenter. La couverture végétalefavorise tout particulièrement le développement desvers de terre, qui produisent chaque année jusqu'à100 tonnes de turricules à l'hectare. Les autres vertusdes engrais verts concernent l'aération du sol grâceau réseau racinaire qui permet un transfert de lanourriture vers les plantes, mais aussi l'effet répulsif oud'étouffement vis-à-vis des mauvaises herbes. L'apportde compost animal reste néanmoins indispensable pourun équilibre à long terme. L'article donne des précisionssur les espèces végétales et mélanges susceptiblesd'apporter azote, soufre, potasse ou phosphore, enmaraîchage, en viticulture ou en grandes cultures.Un tableau récapitule les caractéristiques des engraisverts classiques (rapidité d'installation, développementracinaire et structuration du sol, masse du couvertvégétal, qualités mellifères, récupération des excès defumure et des nitrates). Des conseils pour la mise enplace de ces engrais verts sont proposés.Mots clés : ENGRAIS VERT / AZOTE / POTASSE /SOUFRE / PHOSPHORE / STRUCTURE DU SOL / SOL /MARAICHAGE / VITICULTURE / GRANDE CULTURE /MATIERE ORGANIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE BIODYNAMIQUEBIODYNAMIS N° 87, 01/09/2014, 5 pages (p. 3-7)réf. 204-014 ; Rédaction : ABioDoc

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Viticulture

Dossier technique : Argumentaire pour lemaintien d'une dose efficace de cuivre enviticultureBERTHIER Céline / CHOVELON MarcCe dossier technique, réalisé par l’ITAB et l’IFV,propose d’étudier des possibilités de gestion cohérentedes apports de cuivre, applicables sur le terrain etassurant une protection satisfaisante des cultures, dansla limite des connaissances techniques d’aujourd’hui.Il fait état des usages du cuivre en agriculture, àpartir d’enquêtes couvrant les stratégies de protectioncuprique mises en œuvre sur plusieurs années dansles vignobles biologique français. La deuxième partiedu dossier revient sur les conclusions de l’Anses, àl’aune des connaissances scientifiques actuelles sur leprofil écotoxicologique du cuivre dans les agrosystèmesconcernés. Si les recherches d’alternatives au cuivrese poursuivent, à la demande des professionnelsde la filière viticole, il n’est pas encore possible deconcevoir des stratégies intégrées de protection de lavigne dégagées de produits cupriques et respectant lecahier des charges de l’agriculture biologique tout engarantissant volume et qualité de production. De plus,au vu du défaut de méthode existante pour estimerla biodisponibilité du cuivre dans le sol et du manqued’études prenant en compte les différents facteurs dumilieu à la parcelle, une synthèse bibliographique nepermet pas actuellement de conclure sur une valeurseuil d’apport de cuivre sur les cultures qui limiterait lesimpacts du cuivre sur la vie du sol. Pour estimer les effetsécotoxicologiques du cuivre dans différentes conditionspédoclimatiques, il serait intéressant de coordonner uneétude à l’échelle de l’agrosystème viticole, mettant enlien les différents composants du système.http://www.itab.asso.fr/downloads/viti/dossier-cuivre.pdfMots clés : VIGNE / VITICULTURE / CUIVRE / ALTERNATIVEAU CUIVRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENQUETE /REGLEMENTATION / SOL / CONDUITE TECHNIQUE /RECHERCHE / BOURGOGNE / CHAMPAGNE / DOSE /AQUITAINE / LANGUEDOC ROUSSILLON / PROTECTIONDES VEGETAUX / MALADIE CRYPTOGAMIQUE / FRANCE /ETUDE2013, 30 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / IFV (Institut français de la vigne et du vin)réf. 204-003 ; Rédaction : ABioDoc

Tech & Bio viticulture à Amboise : En vedette,la vie microbienne du solRIVRY-FOURNIER ChristineLe 2ème rendez-vous viticulture de Tech & Bio Centre etVal de Loire s’est tenu le 10 juillet 2014, au lycée viticoled’Amboise. Parmi les sujets phares de la filière, commela conduite de la vigne, l’agronomie, la fertilisation,les couverts végétaux…, l’atelier consacré à la viemicrobienne du sol a attiré nombre des 400 visiteursprésents à cette journée. Dominique Massenot, expertsur cette question, a apporté des éclairages, reprisdans cet article, sur l’évaluation et l’entretien de lavie microbienne du sol. Parmi les matériels présentésà l’occasion de cette édition Tech & Bio viticulture :le porte-outil pour la traction animale Equinox, et latronçonneuse électrique au guide court Selion M12,qui permet de cureter les ceps pour en éliminer lespourritures provoquées par les maladies du bois.Mots clés : VITICULTURE / SOL / VIE MICROBIENNE /BIOLOGIE DU SOL / SALON / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CENTRE / CONSERVATION DES SOLS /MATERIEL AGRICOLEBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 2 pages (p. 56-57)réf. 204-076 ; Rédaction : ABioDoc

Protection des vignes bergeracoisesMAILLE EricDans le cadre du plan Ecophyto, visant à réduirede 50 % l’utilisation de pesticides d’ici 2018, desréseaux de fermes, appelés Dephy, sont suivis unpeu partout en France. Certains de ces réseauxsont composés de fermes en agriculture biologique,ce mode de production pouvant proposer desalternatives intéressantes et applicables à l’agricultureconventionnelle. C’est notamment le cas du réseau de10 exploitations viticoles biologiques suivi par AgroBioPérigord. Cet article présente un bilan sanitaire dela campagne 2013 pour ces 10 fermes : principauxravageurs et maladies présents, traitements réalisés,indices de fréquence de traitement (IFT), rendementsobtenus. Le botrytis aura été la maladie la plus présenteen 2013 sur ces vignes bergeracoises. Côté ravageurs,ce sont les vers de la grappe, comme l’eudémis, quiont été les plus préoccupants. Eudémis et botrytis sontrelativement liés, les perforations du premier dans lesbaies représentant des portes d’entrée pour le second.Si les IFT des 10 fermes sont très variables, ils sontglobalement bien maîtrisés.Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /RESEAU DE REFERENCES / MALADIE / RAVAGEUR /TRAITEMENT PHYTOSANITAIRE / BOTRYTIS CINEREA /EUDEMIS / VIGNOBLE DE BERGERAC / DORDOGNE /PROTECTION DES VEGETAUXALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 3 pages (p. 28-30)réf. 204-096 ; Rédaction : ABioDoc

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MARCHE

Filière

Lait biologique en France : Collecte, fabricationet commercialisation sur l'année 2013SCHEEPERS E.La collecte 2013 de lait bio français se monte à 481 838 l,soit une augmentation de 5,4% par rapport à 2012.L'article montre l'évolution du taux de valorisation du laitbio entre 2012 et 2013. Il fait également le point sur ladynamique des produits laitiers bio fabriqués en 2013,ainsi que sur la vente de ces produits .Mots clés : LAIT / PRODUIT LAITIER / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MARCHE / COLLECTE / VENTE /VALORISATION / FRANCE / FABRICATION /COMMERCIALISATION / FILIERE LAITFEUILLE DE CHOU BIO N° Septembre 2014, 01/09/2014,1 page (p. 13)réf. 204-001 ; Rédaction : ABioDoc

APLFBB : L'OP souhaite accueillir de nouveauxproducteursMARÉCHAL GoulvenL'Association des Producteurs de Fruits et LégumesBiologiques Bretons (APLFBB) a tenu son assembléegénérale le 3 juillet dernier. L'article retranscrit unentretien avec le chargé de communication de lastructure, qui revient sur les bilans et perspectivesde l'organisation de producteurs. Il met en avant unfonctionnement amélioré grâce à la planification entreproducteurs, expéditeurs et distributeurs, ainsi que ledéveloppement d'une gamme d'environ 90 produits.Une réflexion a été engagée par tous les adhérentsconcernant les semences paysannes. Le cahier descharges BioBreizh, permettant de valoriser des variétéslocales, fait partie des outils destinés à choisirles variétés population. L'OP souhaite accueillir denouveaux producteurs afin de développer les circuitslongs pour 6 ou 7 variétés de légumes. Enfin, la révisionen cours des statuts de l'association devrait débouchersur un nouveau statut de coopérative et la constitutiond'un capital social.Mots clés : BRETAGNE / ORGANISATION DEPRODUCTEURS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRUIT /LEGUME / ORGANISATION DE L' AB / CIRCUIT COURT /CIRCUIT LONG / SEMENCE PAYSANNE / DEBOUCHE /FILIERE FRUITS ET LEGUMESSYMBIOSE N° 193, 01/09/2014, 1 page (p. 7)réf. 204-006 ; Rédaction : ABioDoc

WWW.BONPLANBIO.FR : Déjà 730 points devente référencésDESPEGHEL MichaëlLe réseau GAB-FRAB Bretagne lance une carteinteractive régionale des points de vente des produitsbio, sur le site www.bonplanbio.fr. La spécificité decette carte est de mettre en avant l'origine bretonnedes aliments bio et les agriculteurs qui les produisent.Tous les produits y sont référencés : fruits et légumes,viandes, produits laitiers, œufs, produits céréaliers, miel,textiles... De même, les lieux de vente sont répertoriés,qu'il s'agisse de vente directe ou de vente par desintermédiaires : vente à la ferme, marché, Amap,magasins, artisans, restaurateurs... Les producteurs biosont appelés à figurer sur cet outil.Mots clés : PRODUIT BIOLOGIQUE / COMMUNICATION /PROMOTION DES PRODUITS / VENTE DIRECTE /ANNUAIRE / INTERNET / POINT DE VENTE / BRETAGNE /AGRICULTURE BIOLOGIQUESYMBIOSE N° 193, 01/09/2014, 1 page (p. 10)réf. 204-007 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier : De nouveaux débouchés pour laRégion PACAGEFFROY LaurenceGrande région ovine qui réussit à maintenir les brebissur son territoire, Provence-Alpes-Côte d'Azur accueilleles nouveaux défis de la vente directe et de la productionbiologique, et s'adapte aux particularités. Le dossierprésente plusieurs articles : - Huit mille brebis et un sited'abattage temporaire ; - La vente directe permet deréduire la taille du troupeau ; - L'agriculture biologiqueoffre de nouveaux débouchés (présentation de la familleEscoffier, sélectionneur en race mérinos depuis 70 ans,à Aureille, dans les Bouches-du-Rhône, et dont le GaecLe Mérinos a pris le tournant de l'agriculture biologique,pour la production de foin en AOP et pour celled'agneaux, avec un débouché laine "Mérinos d'ArlesSélection") ; - Le Merle, une exploitation presque commeles autres (présentation d'un centre expérimental tournévers la sélection de la brebis mérinos d'Arles) ; - Berger,une profession qui se féminise.Mots clés : BREBIS / PROVENCE ALPES COTE D'AZUR /OVIN / ELEVAGE BIOLOGIQUE / FOIN / LAINE / RACEOVINE MERINOS / VENTE DIRECTE / ELEVAGE / FILIERE /TEMOIGNAGE / METIERREUSSIR PATRE N° 613, 01/04/2014, 10 pages (p. 18-27)réf. 204-020 ; Rédaction : ABioDoc

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Dans la dynamique bioALLIER Jean-LucLe préfet de la région Languedoc-Roussillon avisité la société Uni-Vert, coopérative de fruits etlégumes biologiques créée dans le Gard en 1991 pardeux agriculteurs pionniers. Son gérant a soulignél'importance d'une production locale sur le territoire duplateau de la Costière, et a expliqué au préfet le parcoursdes productions à l'intérieur de la station d'expédition.Mots clés : FILIERE FRUITS ET LEGUMES / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / STATION D'EXPEDITION / GARD /DISTRIBUTION / COMMERCIALISATION / LANGUEDOCROUSSILLON / EMPLOI / PARTENARIAT / ENTREPRISEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 338, 01/04/2014, 1 page(p. 15)réf. 204-027 ; Rédaction : ABioDoc

Alimentation animale : Sud-Ouest AlimentinnoveRIVRY-FOURNIER ChristineL’activité bio de Sud-Ouest Aliment, centralisée sur unsite dédié dans le Gers, a doublé en trois ans, passantde 5 000 à 10 000 tonnes. Si la fabrication d’alimentspour volailles est prédominante, la gamme ruminantsa permis de diversifier les débouchés. Des alimentspour porcs, lapins et chevaux sont aussi proposés, demême qu’une gamme spécifique pour les particuliersayant des poules. Actionnaire de l’usine Soja Press,via la coopérative Maïsadour, Sud-Ouest Aliment triture100 % des tourteaux de soja qu’il vend, dont 30 % de lamatière première est d’origine France. L’objectif à venirest d’augmenter cette proportion grâce à la mise enplace d’un plan de développement régional.Mots clés : FILIERE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / INDUSTRIEDE L'ALIMENT DU BETAIL / ALIMENTATION DESANIMAUX / SUD OUEST / GERS / SOJA / VOLAILLE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ENTREPRISEBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 1 page (p. 59)réf. 204-078 ; Rédaction : ABioDoc

Commerce équitable : S'approprier la Charte ducommerce équitable localBALANDIER RomainLe concept du commerce équitable est développédepuis quelques décennies et fonctionne plutôt bien.Dans son sillage, le réseau Inpact (pôle initiative pourune agriculture citoyenne et territoriale intégré par neufréseaux associatifs agricoles, dont l'AFIP, FNCivam...)vient de signer la Charte avec la Plateforme française ducommerce équitable (PFCE, qui regroupe les principauxacteurs du commerce équitable en France). Objectif :établir des règles assurant un prix rémunérateuraux producteurs, dans la durée, en garantissant defaçon transparente des conditions de production quirespectent l'homme et la nature, au Nord comme auSud. La charte est structurée autour de trois grandsaxes en faveur : d'une relation commerciale équitableet responsable ; d'une agriculture citoyenne et durable ;et du changement des pratiques commerciales. Cettecharte ne prétend pas se substituer à la loi : unamendement de la loi sur l'économie sociale et solidairea d'ailleurs été adopté au printemps dernier, qui étend lecommerce équitable aux producteurs français.Mots clés : COMMERCE EQUITABLE / CHARTE / FRANCE /RELATION NORD NORD / RELATION NORD SUD / FILIERE /DEVELOPPEMENT LOCAL / AGRICULTURE PAYSANNECAMPAGNES SOLIDAIRES N° 298, 01/09/2014, 1 page(p. 12)réf. 204-102 ; Rédaction : ABioDoc

Les Aveyronnais font la promotion de l'agneaude lait bioGEFFROY LaurenceLa commercialisation des agneaux de lait produitspar les éleveurs ovins laitiers bio reste difficile endehors des périodes de fêtes. A l'occasion du saloninternational de l'agriculture, le produit a été mis enavant, pour sa viande claire, tendre et au goût trèsparticulier. Afin de faire découvrir l’agneau de lait bioau grand public, une campagne de promotion a étélancée en région parisienne par Agnobio, dans desrestaurants et boucheries, avec le soutien de l’AgenceBio. Agnobio, qui rassemble, entre autres, une sociétéde transformation et de commercialisation de viandeovine et une organisation de producteurs, valorise,depuis 2005, des ovins issus de l'agriculture biologique.Mots clés : AGNEAU / ELEVAGE BIOLOGIQUE /PROMOTION DES PRODUITS / VIANDE OVINE / FILIEREVIANDE / COMMERCIALISATION / DISTRIBUTION /AVEYRON / FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /OVIN / COMMUNICATION / BOUCHERIE / AGNEAU DE LAITREUSSIR PATRE N° 613, 01/04/2014, 2 pages (p. 38-39)réf. 204-036 ; Rédaction : ABioDoc

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Auvergne Bio Distribution poursuit sondéveloppementROLLE C.Auvergne Bio Distribution est une plateformecoopérative de distribution de produits régionauxissus de l'agriculture biologique. Elle livre aujourd'hui200 clients de la restauration collective auvergnate :cantines de lycées, de collèges, d'écoles primaires,maisons de santé, hôpitaux, restaurants d'entreprises...Guy Michel, agriculteur bio dans le Puy-de-Dôme etadministrateur de la coopérative, revient dans cetentretien sur le développement de l'outil, pensé et misen place par les producteurs et les transformateurs, etévoque ses perspectives.Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PLATEFORMEDE DISTRIBUTION / PRODUIT BIOLOGIQUE /RESTAURATION COLLECTIVE / DEVELOPPEMENTREGIONAL / AUVERGNE / PUY DE DOME /DEVELOPPEMENT LOCAL / FILIEREAUVERGNE AGRICOLE (L') N° 2566, 18/09/2014, 1 page(p. 13)réf. 204-111 ; Rédaction : ABioDoc

Le marché du bio s'enracine dans l'aggloDUCROS Jean-PierreÀ Vichy (03), les acteurs de la filière bio sont deplus en plus nombreux : maraîchers, grandes surfaces,magasins franchisés ou indépendants, etc. L'articleapporte les témoignages de certains de ces acteurs :- Denis Auberger (maraîcher à Bellerive) : "Je ne payepas encore" ; - Stéphane Moulinet (Amap du Pays deVichy) : "Chez nous, pas d'intermédiaire" ; - Anne Bugard(franchise La Vie Claire) : "Le panier est plus petit" ;- Francis Thiénot (Croc'Bio) : Ça fait dix-huit ans quej'entends dire que c'est une mode" ; - Arnaud Fumet(Leclerc Bellerive) : "Dans tous les rayons" ; ValérieMorvand (Leader Price Bellerive) : "On a nos chariotsbio". En complément, Mathieu Capitaine, enseignant-chercheur en agronomie à Vetagro Sup (63), répond àquelques questions sur l'évolution de la production et dela consommation des produits biologiques.Mots clés : ALLIER / PRODUIT BIOLOGIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION /MARCHE / FILIERE / DEVELOPPEMENT DE L'AB /COMMERCIALISATION / GRANDE SURFACE / AMAP /MAGASIN BIO / FRANCEMONTAGNE (LA) N° 26/09/2014, 26/09/2014, 1 page (p. 11)réf. 204-112 ; Rédaction : ABioDoc

La SICARAPPAM inaugure un nouveaubâtimentREYNE SoniaLa Société coopérative d'intérêt collectif agricolede la région Auvergne des producteurs deplantes aromatiques et médicinales (SICARAPPAM)a inauguré, en septembre dernier, un nouveaubâtiment sur son site d'Aubiat (63). À cette occasion,les visiteurs ont pu découvrir la coopérative etses activités. Depuis 1987, cette coopérative deproducteurs, cueilleurs et cultivateurs bio, répond àune demande très diversifiée de professionnels dumonde entier : herboristerie, phytothérapie, laboratoirespharmaceutiques, agroalimentaire, liquoristerie... Lademande étant de plus en plus exigeante en termesde qualité et de traçabilité, elle a fait le choix d'exiger,en plus de sa propre certification, celle de chacun deses adhérents individuellement. Certains d'entre euxont fait le choix de la biodynamie. La cueillette deplantes sauvages, cœur de métier et activité fondatricede la coopérative, évolue et se professionnalise.La coopérative fait également partie d'un projet destructuration de filière qui regroupe les acteurs dusecteur PPAM sur un large quart sud-est de la France :le projet Sud Aroma Bio.Mots clés : COOPERATIVE / PUY DE DOME / ENTREPRISE /PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / CUEILLETTE /FILIERE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / DEVELOPPEMENTLOCAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIODYNAMIQUE / PLANTE SAUVAGE / QUALITEPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2954, 03/10/2014, 1 page(p. 3)réf. 204-113 ; Rédaction : ABioDoc

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Enquête technico-économique sur lapomiculture biologique au QuébecGENDREAU-MARTINEAU FrançoisCette étude exploratoire visait à produire des référencestechnicoéconomiques là où, auparavant, il n’en existaitaucune. Elle a permis d’obtenir des chiffres réelsd’entreprises, d’établir les points de repère techniqueset économiques pouvant aider à la prise de décision etde faire ressortir les différences entre les entreprisesbiologiques et conventionnelles. Elle a permis deconstater que la pomme bio reste un secteurmarginal autant par rapport à l’ensemble du secteurpomicole que par rapport au secteur bio malgré unpotentiel de marché. Les producteurs sont dispersésgéographiquement et les modèles d’entreprises sonthétérogènes. La comparaison biologique/conventionnelpermet de dégager des faits ou ordres de grandeurintéressants. Des contraintes à bien appréhender :coûts phytosanitaires 3 fois plus élevés par minotproduit; nombre d’heures de travail doublées par arbre,quadruplées par minot; rendement divisé par 2. Unevalorisation plus élevée : rendement de fruits classésfrais similaire; prix moyen par minot 2 fois plus élevé.Avec ces éléments et une offre inférieure à la demande,la pomiculture biologique a un intérêt certain.http://www.cetab.org/publications/enquete-technicoeconomique-sur-la-pomiculture-biologique-au-quebec?destination=publicationsMots clés : POMICULTURE / QUEBEC / COMPARAISON BIO-CONV / MAIN D'OEUVRE AGRICOLE / MAIN D'OEUVRE /COMMERCIALISATION / PRIX DE VENTE / RENDEMENT /COUT DE PRODUCTION / MARCHE / STATISTIQUES2014, 41 p., éd. CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert enagriculture biologique et de proximité)réf. 204-318 ; Rédaction : CETAB+

Santé

25 huiles essentielles pour (presque) tout faireJAFFRELO Anne-LaurePratiquée depuis des siècles, l'aromathérapie est unemédecine naturelle qui soigne à l'aide d'essences deplantes et de leurs extraits aromatiques. Dans nossociétés occidentales, cette pratique ne cesse de sedévelopper. Il existe plusieurs formes d'aromathérapie :- scientifique : bien connue en France, elle estutilisée pour soigner en se basant uniquement surla composition biochimique des huiles essentielles ;- olfactive : présente en France et dans les paysanglo-saxons, elle se base sur l'action des moléculesvolatiles des huiles essentielles inhalées ; - énergétique :les huiles essentielles y sont considérées dans leursaspects vibratoires. C'est l'approche des médecinestraditionnelles chinoise ou ayurvédique. Afin de profiterde tout le potentiel de ces huiles essentielles,il est nécessaire de les comprendre de manièreglobale : principes actifs, portée psycho-émotionnelle eténergétique. Les façons de les utiliser deviennent alorsd'une richesse inépuisable. Anne-Laure Jaffrelo pratiqueles aromathérapies depuis plusieurs années. Dans cetouvrage, elle fait partager sa connaissance des planteset de leurs possibles associations pour un bien-êtrephysique et mental renouvelé.Mots clés : HUILE ESSENTIELLE / AROMATHERAPIE /SANTE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /MEDECINE ALTERNATIVE / BIEN ETRE2014, 112 p., éd. EDITIONS ALTERNATIVESréf. 204-051 ; Rédaction : ABioDoc

Les superalimentsLAFORÊT MarieLocaux (ail, choux, fruits frais, légumes à feuilles vertes)ou exotiques (baies de goji, açaï, fèves de cacaocrues, physalis, maca, acérola), les superaliments, d'uneexceptionnelle densité nutritionnelle et très concentrésen vitamines, minéraux, antioxydants et protéines, sontune vraie source de bienfaits pour booster l'organismecontre la fatigue, la déminéralisation, les carences envitamines, les troubles digestifs, le stress, et préveniraffections et maladies chroniques. Pour profiter de leursqualités, cet ouvrage permet de partir à la découverted'une quarantaine de superaliments, et d'apprendre àles intégrer facilement à l'alimentation quotidienne grâceà une sélection de plus de soixante recettes saines etgourmandes, sans oublier conseils, astuces et bonnesadresses.Mots clés : PRODUIT BIOLOGIQUE / ALIMENT /ALIMENTATION HUMAINE / SANTE / RECETTE DECUISINE / ALIMENT SANTE / VALEUR NUTRITIVE2014, 112 p., éd. EDITIONS ALTERNATIVESréf. 204-057 ; Rédaction : ABioDoc

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Petit Larousse des remèdes maison 100 %naturelsTOURLES Stéphanie L.Basé sur l'expérience d’une spécialiste enaromathérapie et en phytothérapie, ce guide propose150 recettes pour préparer, à partir de plantes etde produits naturels, des baumes, huiles, masques,poudres, sprays, crèmes, désinfectants et autresremèdes utiles dans le cadre d’un usage familial.Après une partie introductive consacrée aux principesgénéraux de fabrication (les différents types depréparations, le matériel et les produits nécessaires),une liste de 50 symptômes et maladies courantspermet d’accéder aux recettes proposées pour lestraiter. Exemples : une huile anti-cicatrice à la rosemusquée, lavande et romarin, un baume apaisantpour les articulations, un après-rasage à la myrrhe età l’aloès pour apaiser les irritations… Pour chaquerecette, les ingrédients et le matériel nécessaires sontprésentés, ainsi que des conseils pour l’application desremèdes. Un dictionnaire des ingrédients (propriétés,parties utilisées, contre-indications) complète le guide.Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE /PHYTOTHERAPIE / AROMATHERAPIE / RECETTE / SOIN /SANTE / ARGILE / REMÈDE NATUREL / FABRICATIONMAISON2014, 479 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSEréf. 204-012 ; Rédaction : ABioDoc

Le Petit Larousse des huiles essentiellesFOLLIARD ThierryGrâce à leurs vertus médicinales, les huiles essentiellespeuvent aider à guérir ou à soulager certains maux duquotidien : maladies infectieuses, douleurs d'estomac,rhumatismes, problèmes de peau, troubles du sommeil,cheveux secs, fatigue, stress... 160 huiles essentielleset leurs propriétés sont présentées dans ce recueil (pourchaque plante : parties distillées, actifs chimiques, vertusthérapeutiques). Les différentes manières de les utilisersont présentées (diffusion, massage, olfaction…), ainsique les principales utilisations, les précautions d'emploiindispensables et les contre-indications, les associationspossibles pour une meilleure efficacité. Un dictionnairecomplet des maux et maladies de A à Z.Mots clés : HUILE ESSENTIELLE / AROMATHERAPIE /PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / SOIN / SANTE /VERTU / UTILISATION / SYMPTOME2014, 352 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSEréf. 204-013 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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ECOLOGIE ET RURALITE

Agriculture Durable

Agriculture du carbone : Couverts végétaux,Techniques superficielles, AgricultureBiologique et AgroforesterieBONNOT Sabine / DAGUZAN Alain / DOMENECHGilles / ET AL.Le document est une synthèse de deux journées derencontre et d’échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest, qui ont eu lieu le 10 février 2012, à Auch, et le31 juillet 2012, à Marciac (32). Au sommaire : - La qualitéde l’eau passera par les couverts, la limitation du travaildu sol... et l’agriculture biologique ! ; - Pourquoi semerdes couverts végétaux ? ; - Le semis direct sous couvertvégétal ; - L’agroforesterie : des arbres au service detous ; - Échanges fertiles : évaluer, mesurer, évoluerpour produire sans polluer ; - Les couverts hivernaux ;- Les couverts estivaux ; - La destruction des couverts ;- Le matériel de semis direct ; - Les couverts végétaux enmaraîchage ; - L’agroforesterie ; - Une seconde journéed’échanges en juillet 2012 à Marciac (32).http://agriculture-de-conservation.com/sites/agriculture-de-conservation.com/IMG/pdf/ac-gabb-32.pdfMots clés : COUVERT VEGETAL / SEMIS SOUS COUVERT /SEMIS / MATERIEL AGRICOLE / TEMOIGNAGE / GERS /AGROFORESTERIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /TRAVAIL DU SOL / EAU / JOURNEE TECHNIQUE2012, 32 p., éd. GABB 32réf. 204-004 ; Rédaction : ABioDoc

Changeons d'agricultureCAPLAT JacquesLe “modèle” agricole qui s’est imposé depuis quelquesdécennies est de plus en plus critiqué en raisonde ses conséquences néfastes sur l’environnement,l’emploi et la santé humaine et animale. Pourtant,sa remise en cause est souvent écartée au nom del’urgence alimentaire : il serait “le seul capable denourrir l’humanité”. Contrecarrant cette affirmation, cetouvrage a pour objet de détailler les alternatives quipermettront d’élaborer une autre agriculture, capablede réconcilier paysans, environnement et société.L’auteur explique quels ont été les choix scientifiques,économiques et politiques qui ont présidé à l’élaborationdu modèle “conventionnel”, et démontre que d’autreschoix tout aussi performants sont possibles. Il décritalors les étapes d’une transition en s’appuyant sur laréalité de milliers de paysans passés de l’agricultureconventionnelle à l’agriculture biologique.Mots clés : EVOLUTION / MONDE / PAYSAN /MODELE AGRICOLE / POLITIQUE / ECONOMIE /SOCIETE / SOUVERAINETE ALIMENTAIRE /AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CONSOMMATION / DEVELOPPEMENTDE L'AB / ECONOMIE SOCIALE / COMPORTEMENTDU CONSOMMATEUR / SECURITE ALIMENTAIRE /AGRICULTURE DURABLE2014, 151 p., éd. EDITIONS ACTES SUDréf. 204-019 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier : 2014 : Année internationale del'agriculture familialeBERGERET Pascal / TESTUT NEVES Mylène / POUCHThierry / ET AL.La FAO est à l’initiative de l’année internationalede l’agriculture familiale 2014, agriculture qui joueun rôle important au niveau socio-économique,environnemental et culturel. La France s’est engagéedans cet évènement, sachant que, depuis 1960,différentes lois agricoles ont conforté ce modèled’agriculture. Des groupes d’agriculteurs français ontorganisé plusieurs actions à cette occasion. En zoneméditerranéenne, l’agriculture familiale est notammentconsidérée comme un élément de stabilisation desterritoires nationaux et d’emploi des jeunes. Au Brésil,chaque année, un Plan annuel pour l’agriculture familialeest mis en place. Au Sénégal, cette production apportel’essentiel de la consommation nationale et les paysansfont preuve d’une grande capacité d’adaptation. Au final,même si le modèle de l’agriculture familiale a connuet connaît des mutations, son avenir semble loin d’êtrecompromis.Mots clés : AGRICULTURE FAMILIALE / AGRICULTUREPAYSANNE / FRANCE / BRESIL / MEDITERRANEE /SENEGAL / LOI AGRICOLE / POLITIQUE AGRICOLE /POLITIQUE PUBLIQUECHAMBRES D'AGRICULTURE N° 1032, 01/04/2014,12 pages (p. 13-24)réf. 204-056 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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La production laitière demainCHEVEAU AurélieLe projet européen Dairyman vise à comparer lesproductions laitières de plusieurs pays du nord-ouest del’Europe. Depuis 2000, les systèmes laitiers d’Irlandeaffichent les meilleurs résultats économiques et ceuxdu Danemark les moins bons. En effet, au Danemark,la productivité par travailleur est très élevée, mais lecoût important de l’achat de l’outil de production limitesa rentabilité. Aux Pays-Bas, l’organisation de la filièreest très poussée, avec l’objectif d’augmenter encorela production, mais tout en veillant à ne pas impacterl’environnement. Concernant la directive nitrates, elle esteuropéenne, mais ses déclinaisons varient beaucoupselon les pays, en termes de normes de rejet d’azotedes vaches laitières, de pertes gazeuses des effluents…Un éleveur du Nord-Pas de Calais a visité d’autres paysdans le cadre de ce programme. La gestion optimiséedu pâturage en Irlande l’a séduit, tandis qu’il a été déçupar les troupeaux allemands qui ne sortent plus.Mots clés : ELEVAGE / VACHE LAITIERE / ELEVAGELAITIER / PROGRAMME DE RECHERCHE / RECHERCHE /EUROPE / FRANCE / BRETAGNE / PAYS-BAS / IRLANDE /DANEMARK / COMPARAISON / REVENU / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / NITRATE / GESTION DUPATURAGE / SYSTEME DE PRODUCTION / BOVIN LAITECHO DU CEDAPA (L') N° 112, 01/03/2014, 1 page (p. 2)réf. 204-059 ; Rédaction : ABioDoc

Guide d'identification et de gestion- Pollinisateurs et plantes mellifèresMOISAN-DE SERRES Joseph / BOURGOUIN FranceCe guide pratique indique les pratiques et les méthodesvisant à identifier et à gérer les insectes pollinisateurs. Ilpropose des photos et des illustrations pouvant faciliterl’identification de pollinisateurs indigènes au Québecou domestiques et de plantes indigènes, introduites ouhorticoles à haut potentiel mellifère ou pollinifère. Desactions concrètes, simples et efficaces sont proposéesen vue de favoriser la présence et l’activité de cesinsectes à grande valeur agronomique et économique.Le guide se présente sous forme de fiches et fournitaussi des informations telles que la description, leshabitats, l’utilisation, la gestion et la protection despollinisateurs.https://www.craaq.qc.ca/Publications-du-CRAAQ/guide-d-identification-et-de-gestion-pollinisateurs-et-plantes-melliferes/p/PAPI0102Mots clés : GUIDE PRATIQUE / POLLINISATEUR /POLLINISATION / PRATIQUE AGRICOLE / BIODIVERSITE /QUEBEC2014, 351 p., éd. CENTRE DE REFERENCE ENAGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE DU QUEBEC(CRAAQ)réf. 204-316 ; Rédaction : CETAB+

Agriculture-Environnement

Performance environnementale des circuitscourts - La perception de la dimensionenvironnementale des producteurs en circuitscourtsBERGER BlaiseLe document est issu d’une large étude réaliséedans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 :« Élaboration d’un référentiel pour évaluer laperformance technique, économique, sociale etenvironnementale et favoriser le développement descircuits courts de commercialisation ». Ce projets’est déroulé d’octobre 2010 à décembre 2013 et aréuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques,organisations professionnelles agricoles, fédérationd’AMAP…), dont 11 contributeurs en continu surl'ensemble du programme : le Centre d’Études et deRessources sur la Diversification (CERD), la Fédérationnationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut del'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique del'Aviculture et de l’Élevage des Petits Animaux (ITAVI),TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, laChambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRAUMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation.Le présent guide expose le volet environnemental del'évaluation de la performance des circuits courts. Ils'appuie sur l'analyse des réponses à 3 questionsqui ont été posées à l'ensemble des familles deproduits étudiées dans le projet. Ces questions étaientbasées sur l'influence des circuits courts sur lespratiques, sur les points à améliorer et sur les outilsmobilisés. Si, au regard des réponses formulées, lacommercialisation en circuit court paraît avoir uneinfluence modérée sur les pratiques environnementales,on a tout de même recensé, sur 453 producteursinterrogés, près de 300 initiatives sur le thème de l'eau,des déchets, de l'énergie et de la biodiversité. Selonles auteurs, une perspective globale et systémiquevisant à resituer la problématique environnementaledans l'ensemble des activités des producteurs en circuitscourts semble indispensable pour un changementdurable des pratiques agricoles. Au sommaire : - Ladimension environnementale, une dimension parmid'autres ; - Les échanges de pratiques, un levierintéressant.http://site.gulliver.com/b20110729b0/web/dossiers/reference-circuit-court/ENVIRONNEMENT.pdfMots clés : CIRCUIT COURT / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / PRATIQUE AGRICOLE / EAU /DECHET / BIODIVERSITE / COMMERCIALISATION /PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EMBALLAGE /DIVERSIFICATION / FRANCE / ETUDE / EXPLOITATIONAGRICOLE / ENQUETE2013, 16 p., éd. C.E.R.Dréf. 204-044 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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Carbone organique des sols : L'énergie del'agro-écologie, une solution pour le climatADEMEUn sol en bonne santé, vivant, équilibré et stockantdu carbone, accroît le potentiel de production végétale,filtre l’eau de ses polluants, favorise la biodiversité…et joue un rôle dans la lutte contre l’effet de serre.C’est ce que cette brochure, réalisée par l’ADEME avecl’appui d’experts, veut expliquer. Elle rappelle la placedu carbone des sols dans l’atténuation du changementclimatique, en France, en s’appuyant sur les donnéesdu GIS Sol, et présente les principaux leviers d’actionsdans les secteurs agricoles et forestiers, sur la basede travaux menés par l’INRA. Un inventaire des outilsd’évaluation, déclinés de la parcelle au territoire national,permet aux gestionnaires et conseillers de mieuxorienter les pratiques.http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/7886-sol-carbone-2p-bd.pdfMots clés : SOL / CARBONE / CLIMAT / EFFETDE SERRE / GAZ / GAZ A EFFET DE SERRE /RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE / ETUDE / FRANCE /MONDE / CONSERVATION DES SOLS / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / ECOLOGIE / FORET / PRATIQUEAGRICOLE / EVALUATION ENVIRONNEMENTALE / OUTILD'AIDE A LA DECISION2014, 15 p., éd. ADEME - Agence de l'Environnement et de laMaîtrise de l'Energieréf. 204-005 ; Rédaction : ABioDoc

Prairies fleuries : la biodiversité, gage de qualitéDENET F.Deux articles composent ce focus sur les prairiesfleuries : - Concours : Représenter les prairiesd'Auvergne au niveau national. Il y est question dela 5ème édition du concours des prairies fleuriesorganisé pour les éleveurs exploitant les parcelles dudomaine de Montlosier sur la commune d'Aydat (63),qui récompense le meilleur équilibre agri-écologique.Le deuxième article présente les lauréats du concours,Colette et Christian Rigaud du Gaec des Myosotis(Vernet-Sainte-Marguerite, 63).Mots clés : PRAIRIE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / AUVERGNE / CONCOURS /BIODIVERSITE / PASTORALISME / FLEURPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2950, 05/09/2014, 2 pages(p. 6-7)réf. 204-024 ; Rédaction : ABioDoc

Traitements antiparasitaires et biodiversité :Peut mieux faire !DUMAS MélissaLe Grand Rhinolophe est une espèce de chauve-souriseuropéenne dont la population est en régression depuisquelques dizaines d’années. Une étude menée parle CPIE Sèvre et Bocage s’est intéressée aux liensentre pratiques agricoles et déclin des populations deGrand Rhinolophe, sur la commune de Montournais, enVendée. En effet, de mai à juillet, le régime de cetteespèce de chauve-souris est constitué de 20 à 50 %par des coléoptères coprophages (qui se nourrissentd’excréments, comme les bouses de vaches). Or, cescoléoptères voient eux-mêmes leur population fortementimpactée par la présence de traitements antiparasitairesdans les déjections de nos animaux d’élevage. Pourpréserver ces insectes utiles, des méthodes alternativesaux traitements antiparasitaires sont envisageables :- favoriser l’immunité naturelle des animaux d’élevage ;- jouer sur la gestion des pâturages (privilégier lepâturage tournant, alterner fauche et pâture…) ; - avoirune utilisation raisonnée et ciblée des antiparasitaires ;- ou encore utiliser des traitements alternatifs commel’homéopathie ou la phytothérapie.Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /CHAUVE-SOURIS / INSECTE / PRATIQUE AGRICOLE /ANTIPARASITAIRE / ELEVAGE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL /BIODIVERSITE / VENDEE / ETUDEATOUT TREFLE (L') N° 73, 20/03/2014, 3 pages (p. 6-8)réf. 204-126 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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Higher nestling food biomass in organic thanconventional soybean fields in eastern Ontario,CanadaLa biomasse alimentaire disponible pour les oisillons estplus importante dans les champs de soya biologiquescomparativement aux champs conventionnels dans l’estde l’Ontario (Anglais)GIRARD Judith / MINEAU Pierre / FAHRIG LenoreLes petits invertébrés, comme les carabes, les mille-pattes et les araignées, constituent une sourcealimentaire nécessaire pour les oiseaux et les oisillons.Cette étude a comparé la régie conventionnelle à larégie biologique et a évalué les effets des pratiquesculturales sur la survie et la reproduction des oiseaux.9 fermes biologiques et 9 fermes conventionnellesont été étudiées dans la présente recherche, chacuneétant regroupée en paires présentant des similitudes(même région et milieux) afin de pouvoir faire unecomparaison valable. Des pièges ont été installés dansle sol à trois endroits : dans le champ de soya, enbordure de champ et dans les haies. Les agriculteursont aussi répondu à un questionnaire sur la gestionde leur ferme : rotations, traitements, travail de sol,etc. Finalement, la couverture de mauvaises herbes, lesrésidus de culture, les plantes en bordure de champet dans les haies et le milieu environnant (dans unrayon d’un kilomètre) ont aussi été pris en comptedans l’étude. Les résultats démontrent qu’il y a uneplus forte biomasse alimentaire disponible pour lespopulations d’oiseaux chez les producteurs biologiquesque chez les conventionnels, malgré une faible utilisationd’insecticides des producteurs conventionnels. Cettepopulation était d’ailleurs plus forte en juillet qu’enjuin, peu importe la régie. La diversité de la rotation,l’absence d’herbicides (augmentation des organismesdu sol comme les bactéries, les champignons, les microset les macros invertébrés), l’effet positif des résidus deculture et l’impact négatif du labour peuvent expliquercette différence. Cette étude suggère aussi que lesoiseaux qui bénéficient le plus d’une régie biologiquesont ceux qui sont les plus dépendants des culturesfourragères.http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167880914001698Mots clés : ECOSYSTEME / BIOMASSE / OISEAU /INSECTE / BIODIVERSITE / REPRODUCTION / PRATIQUEAGRICOLE / COMPARAISON BIO-CONV / CONSERVATIONDES ESPECES / SOJAAgriculture, Ecosystems & Environment Volume 189,01/05/2014, 7 pages (p. 199-205)réf. 204-311 ; Rédaction : CETAB+

Développement rural

Impacts sociaux des circuits courtsalimentaires sur les exploitations agricoles- Diversité des modèles et analyses croiséesCHIFFOLEAU Yuna / GAUCHE Agnès / OLLIVIERDenisLe document est issu d’une large étude réaliséedans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 :« Élaboration d’un référentiel pour évaluer laperformance technique, économique, sociale etenvironnementale et favoriser le développement descircuits courts de commercialisation ». Ce projets’est déroulé d’octobre 2010 à décembre 2013 et aréuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques,organisations professionnelles agricoles, fédérationd’AMAP…), dont 11 contributeurs en continu surl'ensemble du programme : le Centre d’Études et deRessources sur la Diversification (CERD), la Fédérationnationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut del'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique del'Aviculture et de l’Élevage des Petits Animaux (ITAVI),TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA,la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes,l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMRInnovation. Le présent document rend compte del'aspect social associé aux circuits courts, à l'échelledes exploitations. L'étude a reposé sur deux approchescomplémentaires : traitement de données spécifiquesaux aspects sociaux collectées via une enquête parquestionnaire auprès de producteurs de 6 familles deproduits, et approfondissement de certains aspects pardes entretiens avec une diversité dans les acteursconcernés. L'étude souligne notamment la contributiondes circuits courts au développement territorial et àla cohésion sociale. Au sommaire : - Méthodologie ;- Typologie des producteurs en circuits courts à partirdes entretiens approfondis ; - Analyse transversale surl'échantillon total du projet ; - Approfondissement desaspects sociaux : Éléments de réponse aux hypothèsesde travail ; - Synthèse.http://site.gulliver.com/b20110729b0/web/dossiers/reference-circuit-court/SOCIAL.pdfMots clés : CIRCUIT COURT / ASPECT SOCIAL /DEVELOPPEMENT TERRITORIAL / SOCIETE /EXPLOITATION AGRICOLE / ENQUETE / PRODUCTEUR /VENTE DIRECTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AMAP /CIRCUIT DE DISTRIBUTION / TERRITOIRE / ETUDE /FRANCE / AUTONOMIE / RELATION PRODUCTEURCONSOMMATEUR / QUALITE / DEVELOPPEMENT RURAL2013, 24 p., éd. C.E.R.Dréf. 204-042 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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Gros plan : Transformer sa production deviande, une solution de valorisation trèsencadréeDENET F.Les motivations pour se lancer dans la transformationde viande, en bio comme en conventionnel, sontdiverses : recherche d'autonomie, volonté de défendreune production de qualité, d'augmenter la valeurajoutée... Cela nécessite non seulement de produire,mais aussi de transformer et parfois de commercialiser.Le dossier se compose de deux articles. Le premier, "Vérifier la validité du montage administratif ", a pour sujetla réglementation. Le second, " Je me suis formé sur letas ", est le témoignage de Didier Archimbaud, éleveurdans le Puy-de-Dôme, qui raconte son parcours et faitpart de son expérience.Mots clés : TRANSFORMATION A LA FERME / PRODUITFERMIER / VALORISATION / VIANDE / TEMOIGNAGE /REGLEMENTATION / MONTAGE DE PROJET / CIRCUITCOURT / PUY DE DOME / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ELEVAGEPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2942, 11/07/2014, 2 pages(p. 6-7)réf. 204-002 ; Rédaction : ABioDoc

Michel Jacq : « Il ne faut pas chercher à faireune bonne affaire sur le dos du repreneur »BESNARD AntoineBien transmettre son exploitation, c’est notamment nepas chercher à la surestimer et à faire une plus value surle dos du repreneur. Cela a été le fil conducteur de MichelJacq, producteur laitier bio maintenant à la retraite, quia cédé sa ferme en décembre 2012. Les circonstancesl’ont amené à faire cette cession rapidement, un an avantl’âge officiel de la retraite. Mais, il a fait le choix detout faire pour une transmission réussie : être sûr duprojet du futur repreneur, l’accompagner, même deuxans après, et surtout, avoir fait estimer son exploitationpar un professionnel pour en demander le prix justeet ainsi ne pas hypothéquer les chances de succèsdu repreneur. Le témoignage présenté est issu d’unrecueil, « Itinéraires de transmission », qui rassembledix itinéraires d’agriculteurs autour de la cession de leurferme.Mots clés : TEMOIGNAGE / AGRICULTEUR / ELEVAGELAITIER / ELEVAGE / TRANSMISSION D'EXPLOITATION /DEVELOPPEMENT RURAL / COTES D'ARMOR /INSTALLATION AGRICOLE / ELEVAGE BIOLOGIQUESYMBIOSE N° 193, 01/09/2014, 3 pages (p. 14-16)réf. 204-046 ; Rédaction : ABioDoc

Puy-de-Dôme : Les collectivités soutiennentl'installation d'un arboriculteurDENET FranckQuand Pierre Sauvat, ancien salarié du Conseil généraldu Puy-de-Dôme, entend parler, en décembre 2011,de l'offre d'installation d'un arboriculteur bio par laCommunauté de communes des Cheires (63), il n'hésitepas : s'affranchir de l'obstacle du foncier, pour uneinstallation hors cadre familial, est en effet une aubaine.Au même moment, la SAFER lui propose de reprendredes vergers dans une commune voisine, Saint-Amant-Tallende. Il a ainsi pu entrer directement en production,avec trois hectares de pommiers et un hectare decerisiers, en attendant que les autres parcelles (2,5 ha,plus 5000m2 de vergers conservatoire) entrent ellesaussi en production. Dans ce montage atypique, ontparticipé, outre la Communauté de communes desCheires, la commune de Saint-Sandoux, le Conseilgénéral du Puy-de-Dôme, le Conseil régional Auvergne,ainsi qu'un chantier d'insertion de jeunes. Dans lafoulée, l'arboriculteur, avec trois autres collègues, amonté une association pour transformer les fruits en jus,sirops et autres compotes et confitures... et espère bienembaucher dans trois ans.Mots clés : PUY DE DOME / ARBORICULTURE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INSTALLATIONAGRICOLE / PRODUCTION FRUITIERE / COLLECTIVITETERRITORIALE / COMMUNAUTE DE COMMUNES /COMMUNE / FONCIER / VERGER / TRANSFORMATION /TEMOIGNAGE / INSTALLATION HORS CADRE FAMILIALCAMPAGNES SOLIDAIRES N° 297, 01/07/2014, 1 page(p. 18)réf. 204-070 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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Itinéraires de transmission en AgriculturebiologiqueBESNARD Antoine20 % des fermes bio bretonnes seront à transmettredans les 5 ans, dont près de la moitié n’a pour l’instantpas de repreneur. Afin que les fermes bio restent enbio, il est important de sensibiliser les cédants et futurscédants aux enjeux de la transmission. Ce guide apour vocation de présenter 10 témoignages de cédants,accompagnés de leur(s) repreneur(s), afin de montrerdifférents cas de transmissions réussies et l’ensembledes solutions possibles : transmettre à ses enfants, à sonsalarié, s’associer pour transmettre, permettre plusieursinstallations en bio sur une ferme conventionnelle…S’il s’adresse surtout aux cédants et futurs cédants,Itinéraires de transmission peut également intéresserles futurs installés, qui pourraient être amenés àreprendre une ferme, ainsi que les étudiants. Et au-delà des cédants en agriculture biologique, ce guides’adresse également aux agriculteurs conventionnelsqui s’intéressent à la bio mais qui pensent, par exemple,qu’il est trop tard pour convertir leur ferme avant laretraite ou qu’elle est vouée à partir à l’agrandissementdes fermes voisines.Mots clés : TRANSMISSION D'EXPLOITATION /EXPLOITATION AGRICOLE / INSTALLATIONAGRICOLE / DEVELOPPEMENT RURAL / FONCIER /ACCOMPAGNEMENT / BRETAGNE / FINISTERE / ILLE ETVILAINE / MORBIHAN / COTES D'ARMOR / TEMOIGNAGE /CONVERSION / COÛT / PRIX / ESTIMATION2013, 28 p., éd. RESEAU GAB-FRAB BRETAGNEréf. 204-033 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier : Installation : place aux jeunesBARGAIN Véronique / HARDY DamienLe renouvellement des générations est devenu unepriorité pour maintenir la filière caprine. C'est ce qu'arévélé un colloque sur l'installation et la transmissionorganisé dans les Deux-Sèvres en mai 2014. EnRégion Poitou-Charentes, 48% des éleveurs caprinspartiront en retraite d'ici dix ans. Alors que la filières'est beaucoup développée jusqu'en 2008 par lacréation d'ateliers, la transmission des exploitations estdésormais une priorité. Mais, pour intéresser des jeunes,il est nécessaire d'apporter des arguments en termesde débouchés, de rentabilité, de revenus, et aussi debien-être au travail. Le dossier rassemble les articlessuivants : - Accompagner l'installation avec l'appui desstructures et des laiteries ; - S'installer autrement ; - EnLoire-Atlantique, un outil innovant d'accompagnement àl'installation ; - Rendre son exploitation transmissible ;- S'installer n'est pas toujours facile ; - Se former àl'élevage caprin à distance.Mots clés : FILIERE CAPRINE / INSTALLATION AGRICOLE /CAPRIN / TRANSMISSION D'EXPLOITATION / POITOU-CHARENTES / DEUX SEVRES / ACCOMPAGNEMENT /LAITERIE / EXPLOITATION AGRICOLE / DEVELOPPEMENTRURAL / ELEVAGEREUSSIR LA CHEVRE N° 323, 01/07/2014, 10 pages(p. 24-33)réf. 204-037 ; Rédaction : ABioDoc

Bilan de la première année de fonctionnementde la plate-forme pédagogique de compostagede Croq’jardin (Bouches-du-Rhône)ANDRE Jean-Claude / LECLERC BlaiseDepuis 2000, les familles de La Roque d’Anthéron,dans les Bouches-du-Rhône, bénéficient sur leurcommune d’un jardin pédagogique et familial, leCroq’jardin. En 2012, ce jardin s’est doté d’uneplateforme pédagogique de compostage. Divers déchetssont collectés pour l’alimenter : - biodéchets decommerces, de restaurations publique et privée, dumarché hebdomadaire ; - biodéchets de particuliers ;- déchets verts de deux agriculteurs et de lacommune. Après six mois de compostage, le premierlot de compost a été analysé. Ses caractéristiquesagronomiques et ses teneurs en éléments tracesmétalliques sont présentées. Cette opération decompostage s’accompagne d’activités pédagogiques, àdestination des scolaires, mais aussi du grand public.Mots clés : JARDIN COLLECTIF / BOUCHES DURHONE / COMPOSTAGE / COMPOST / PLATE-FORMEDE COMPOSTAGE / CARACTERISTIQUE AGRONOMIQUE /ELEMENT TRACE / BIODECHET / DECHET VEGETAL /JARDIN PÉDAGOGIQUEECHO MO N° 106, 01/03/2014, 3 pages (p. 5-7)réf. 204-122 ; Rédaction : ABioDoc

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Ecologie et ruralité

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Jura : Un distributeur automatique… d’œufsTISSIER ThéoAgriculteurs dans le Jura, Sophie Guy et EmmanuelPannaux ont fait le choix, en 2012, de commercialiserune partie de leur production d’œufs via un distributeurautomatique installé sur l’exploitation. Les particulierspeuvent ainsi venir acheter des œufs à la douzaine sansque cela ne demande un investissement en temps tropimportant aux producteurs. Encore peu développés, cessystèmes de distributeurs intéressent de plus en plusproducteurs et consommateurs.Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / VENTE DIRECTE /OEUF / JURA / DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE /COMMERCIALISATION / TEMOIGNAGE / ELEVAGE /AVICULTUREINFORMATION AGRICOLE (L') N° 876, 01/04/2014, 1 page(p. 37)réf. 204-123 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier – Transmission-installationCAREIL Mathieu / DUMAS MélissaAfin d’accompagner au mieux les cédants d’exploitationsagricoles, l’AFOCG organise des formations de quatrejours sur la transmission. L’objectif est d’aborderavec eux les aspects juridiques, économiques, fiscaux,etc., mais aussi humains de cette étape importantede la vie d’une exploitation. Une transmission bienpréparée, qui pour cela doit notamment être anticipée,permet de maintenir l’activité agricole et l’emploi qu’ellegénère. Michel Jolly, éleveur en agriculture biologiquede 54 ans, ainsi que Mathieu Courgeau et AntoineLochet, associés avec des activités d’élevage laitieret de maraîchage, témoignent de leurs démarches detransmission-installation.Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /TRANSMISSION / INSTALLATION AGRICOLE /TEMOIGNAGE / VENDEE / FORMATION / ELEVAGEBIOLOGIQUEATOUT TREFLE (L') N° 73, 20/03/2014, 4 pages (p. 9-12)réf. 204-127 ; Rédaction : ABioDoc

Environnement

Assainir et fertiliserFONTVIEILLE BernardQuel lien y a-t-il entre nos déchets, les lombrics,l'humus et la photo d'orchidées de la couverturede ce livre ? Pour l'auteur, le lien est évident :l'exubérante floraison de l'orchidée est le fruit dutravail gratuit des lombrics, capables de transformernos déchets organiques en humus nourricier pourles plantes... Toutes les plantes, celles d'appartementcomme celles des potagers. Bernard Fontvieille proposedes alternatives concrètes de gestion pour valoriser uneressource organique abondante et méprisée : le contenudes toilettes associé à d'autres matières organiques. Ilouvre ainsi la voie à de nouvelles alternatives cohérenteset fiables, faciles à mettre en œuvre et capables derésoudre les problèmes sanitaires auxquels l'auteurestime que nous sommes confrontés quotidiennement,ce qui est également vrai dans des pays en voie dedéveloppement, tels Madagascar, où l'auteur travailleactivement. Au sommaire de l'ouvrage notamment :- L'assainissement ; - La fertilisation en utilisant l'humus ;- La méthode ; - Deux alternatives planétaires, deuxdestinations.Mots clés : ASSAINISSEMENT / FERTILISATION / HUMUS /MADAGASCAR / TOILETTE / FRANCE / METHODE /LOMBRIC / SANTE / ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE /JARDIN / SOL / BACTERIE / RIZIERE2014, 136 p., éd. EDITIONS DE TERRANréf. 204-054 ; Rédaction : ABioDoc

Territoires : S'adapter au climatVESINE Eric / PHILLIPS Céline / VIGNAUD Pierre / ETAL.Les collectivités doivent prendre en compte l’évolutiondu climat si elles veulent préserver l’attractivité deleurs territoires. L’Ademe leur apporte son soutien dansce domaine. Certaines collectivités sont déjà activesdans ce secteur : diagnostic et anticipation, plantationd’essences forestières plus robustes, établissementspublics économes en énergie.Mots clés : CHANGEMENT CLIMATIQUE / COLLECTIVITETERRITORIALE / FRANCE / ADAPTATION / TERRITOIREADEME & VOUS N° 73, 01/03/2014, 7 pages (p. 7-13)réf. 204-065 ; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

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VIE PROFESSIONNELLE

Annuaire

Guide professionnel des opérateurs bio duLanguedoc-Roussillon - Édition 2013-2014BOURGEON Arielle / BERGER AmélieAssociation interprofessionnelle créée en 2011, Sudet Bio Languedoc-Roussillon rassemble l’ensembledes opérateurs bio de la région, avec pour objectifle développement concerté de l’agriculture biologiqueen Languedoc-Roussillon. Dans ce guide, Sud & Bioprésente l'association, ses missions, les structuresadhérentes, puis les entreprises présentes sur leterritoire.http://www.sud-et-bio.com/sites/default/files/SudetBio-Guide-operateurs-bio-LR.pdfMots clés : COOPERATIVE / LANGUEDOC ROUSSILLON /DEVELOPPEMENT DE L'AB / ENTREPRISE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRODUIT BIOLOGIQUE /OPERATEUR / ASSOCIATION / DISTRIBUTION /COMMERCIALISATION / TRANSFORMATION / ANNUAIRE /INTERPROFESSION / ORGANISATION DE L' AB2013, 43 p., éd. SUD & BIO LANGUEDOC ROUSSILLONréf. 204-120 ; Rédaction : ABioDoc

Economie

Méthodes et approche économiquetransversale exploratoire de six familles deproduits en circuits courtsLAILLET CélineLe document est issu d’une large étude réaliséedans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 :« Élaboration d’un référentiel pour évaluer laperformance technique, économique, sociale etenvironnementale et favoriser le développement descircuits courts de commercialisation ». Ce projets’est déroulé d’octobre 2010 à décembre 2013 et aréuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques,organisations professionnelles agricoles, fédérationd’AMAP…), dont 11 contributeurs en continu surl'ensemble du programme. L'approche transversaleéconomique proposée dans le présent document viseà mieux appréhender les caractéristiques communesdes 6 familles de produits commercialisés en circuitscourts et étudiés au cours du projet global. Elleessaie également d'apprécier le poids de ces circuitsde distribution sur les performances économiquesdes exploitations. Les méthodologies développéespour l'ensemble du projet sont d'abord rappelées. Ledocument précise ensuite celles qui ont été misesen œuvre dans le cadre de cette étude transversale,présente les échantillons étudiés, puis les résultats etleurs interprétations.http://site.gulliver.com/b20110729b0/web/dossiers/reference-circuit-court/METHODE-ECO.pdfMots clés : ETUDE / CIRCUIT COURT / RECHERCHE /ANALYSE ECONOMIQUE / PORCIN / RESULTATTECHNICO-ECONOMIQUE / VOLAILLE / LEGUME / OVINVIANDE / BOVIN VIANDE / BOVIN LAIT / EXPLOITATIONAGRICOLE / FILIERE / ATELIER / FRANCE / MAIND'OEUVRE / TEMPS DE TRAVAIL2013, 24 p., éd. C.E.R.Dréf. 204-043 ; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

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Vers une éco-industrie locale - Pour uneréappropriation citoyenne de technologiesdurablesDANDO LucNous vivons dans une société du tout jetable, nosproduits sont fabriqués au bout du monde et letravail disparaît sur nos territoires. Selon l’auteur, lespratiques de « développement durable » sont deplus en plus courantes dans l’industrie, mais restentlimitées, notamment par des impératifs de croissanceet de rentabilité financière. Dans ce livre, il proposeun plan pour relocaliser l'industrie de taille moyenne.Il en appelle aux collectifs citoyens et aux éluslocaux pour amorcer, dans des territoires motivés, unemutation sociétale et économique indispensable. Parmiles solutions concrètes, il expose une initiative quiconsisterait à mettre en place des réseaux de petitesstructures de production, le plus localisées possible,pour fabriquer des produits utiles aux consommateurs, etréparables. Selon un principe de production coopérativeet distribuée en réseau, ces structures auraient pourobjectif de produire en maintenant une économie localestable et non croissante. D’autres idées sont évoquéesqui, si elles sont déjà pour certaines en application, nesont pas encore suffisamment articulées entre elles dansun cadre cohérent. Elles intègrent toutes les principesde l'économie sociale et solidaire. Audacieuses etnéanmoins concrètes, les solutions décrites ouvrent lavoie pour construire un système de production au servicede l’humain et de l’équité sociale, respectueux de lanature.Mots clés : INDUSTRIE / ENTREPRISE / CONSOMMATIONLOCALE / ECONOMIE LOCALE / SOCIETE /DEVELOPPEMENT DURABLE / MOUVEMENT CITOYEN /TECHNOLOGIE / RELOCALISATION / DEVELOPPEMENTLOCAL / ECONOMIE SOCIALE / ECONOMIE SOLIDAIRE2014, 224 p., éd. EDITIONS YVES MICHELréf. 204-029 ; Rédaction : ABioDoc

L'économie alternative pour les nulsDOMINGUEZ LiseCirculaire, écologique, verte, collaborative, sociale etsolidaire, positive, de fonctionnalité, les économiesalternatives se développent. C'est pour mieux connaîtreleurs théories et leurs pratiques que l'article propose untour des initiatives économiques relevant de différentesfaçons de gérer l'activité humaine de production, dedistribution, d'échange et de consommation de bienset de services. Pour la plupart issues du secteur del'économie sociale et solidaire, elles portent des valeurset sont perçues comme pertinentes et visionnairesface à la crise. Exemples d'initiatives présentées :le Groupe Chênelet, qui a construit des logementssociaux écologiques (62) ; les "Articulteurs", groupementd'acteurs relevant de l'entreprise, de l'université, ducinéma associatif, et d'autres secteurs, et qui réalisentensemble des projets de développement culturel (35) ;ou encore "Envie2E", une entreprise d'insertion decollecte et de retraitement de déchets électriques etélectroniques (59).Mots clés : SOCIETE / INITIATIVE / ECONOMIESOCIALE / ECONOMIE SOLIDAIRE / ALTERNATIVE /ENVIRONNEMENT / ASPECT SOCIAL / ECOLOGIE /RHONE / NORD PAS DE CALAIS / ILLE ET VILAINE / NORD /DEVELOPPEMENT LOCALCONSOM'ACTION N° 73, 01/01/2014, 3 pages (p. 40-42)réf. 204-031 ; Rédaction : ABioDoc

Etranger

Création de l’association Kazfoam : La biokazakhe sort de terreCALDIER PhilippeLe Kazakhstan est un grand pays agricole, avec unesurface agricole de plus de 21 millions d’hectares.L’agriculture biologique y fait peu à peu sa place, avec300 000 ha aujourd’hui, soit un doublement des surfacesentre 2010 et 2012. Toutefois, ce développement n’estencadré par aucune politique gouvernementale ni aucuncadre légal. Seule la volonté du gouvernement d’allervers une « économie verte » a été officialisée par undécret. Afin de réunir les énergies mobilisées autourdu bio et d’organiser au mieux le développement dela filière, l’association Kazfoam a été créée en juin2013. Parmi ses missions : l’accompagnement desopérateurs de la filière bio, le développement d’activitésde recherche et d’analyse du marché, la mise enplace de partenariats en Asie centrale et en Europe…L’Association pour l’agriculture biologique, créée quantà elle en 2005, accompagne des producteurs de blé.Ces derniers se réfèrent aux règlements européens EC834/2007 et 889/2008 pour leur production bio.Mots clés : REPUBLIQUE DU KAZAKHSTAN /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENT DEL'AB / ASSOCIATION / GRANDE CULTURE / BLE /FILIERE / PARTENARIAT / SURFACE AGRICOLE /REGLEMENTATION / ASIE CENTRALEBIOFIL N° 95, 01/09/2014, 2 pages (p. 18-19)réf. 204-071 ; Rédaction : ABioDoc

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La recherche de la compétitivité à l'exportBERGER Pierre-LouisLa Sicile souhaite se positionner sur le marchéde la Grande et moyenne surface en Europe pourles agrumes. Avec ses 2 000 000 t d'agrumes enconventionnel et 200 000 t en bio, elle possèdede nombreux atouts pour l'exportation. Une indicationgéographique protégée (IGP) est très répandue surl'île, plus particulièrement dans la région de Lentini,qui produit des oranges sanguines de variété Moro etTarocco. C'est là que se trouve l'exploitation de JeanJacques Borghèse. Cet arboriculteur a renouvelé sonverger entre 2008 et 2011, avec 40 ha de nouvellesplantations en agrumes bio, pamplemousses, oranges etcitrons. Il prévoit de multiplier son volume de productionpar 20. Présent chaque année sur les grands salonsinternationaux, il a travaillé depuis plusieurs annéessur les marchés européens. Il s'est fait connaîtrepour la qualité de ses produits cultivés sans produitsphytosanitaires et sans chimie, et a obtenu, entre autres,la certification "bio suisse". Il exporte auprès de la grandedistribution en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique,en Autriche, en Angleterre et en France.Mots clés : AGRUME / FILIERE FRUITS ET LEGUMES /SICILE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EXPORTATION /EUROPE / TEMOIGNAGE / DISTRIBUTION / CITRON /ORANGE / COMMERCIALISATION / QUALITE / INDICATIONGEOGRAPHIQUE PROTEGEE / PAMPLEMOUSSE / ITALIEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 338, 01/04/2014, 3 pages(p. 62-64)réf. 204-028 ; Rédaction : ABioDoc

Quand ça cancane entre les pommiersREBHOLZ TheresaEn Suisse, les oies, canards et dindes sont uneproduction de niche, aussi bien en bio qu'enconventionnel. L'association "Oie de pâturage", crééeen 2013 par trois étudiants dans le cadre de leur projetcollectif, apporte un soutien à ceux qui souhaitent selancer dans l'élevage et la commercialisation des oies :commande d'oisons, achat d'aliment spécifique, conseilsd'élevage, site internet pour la vente. C'est à elle qu'ontfait appel Ruedi et Therese Glauser pour tester cetteproduction. Ils ont démarré cette année leur élevaged'oies au pâturage sur leur pépinière, entre autresraisons, pour mieux utiliser les surfaces enherbées sousles jeunes arbres et y économiser la fauche. L'articleprésente un portrait de cette production de niche enSuisse, puis des conditions d'élevage que Bio Suissemet en avant dans le cahier des charges consacré àl'élevage des oies au pâturage.Mots clés : SUISSE / OIE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /MARCHE DE NICHE / PRODUCTION DE NICHE / VOLAILLE /TECHNIQUE D'ELEVAGE / ASSOCIATION / PATURAGE /AVICULTURE / ASSOCIATION ARBRE ANIMALBIOACTUALITES N° 7/14, 01/09/2014, 3 pages (p. 4-6)réf. 204-118 ; Rédaction : ABioDoc

Le Val Poschiavo veut devenir une vallée bioSCHWINGHAMMER PetraNulle part ailleurs, en Suisse, la densité de fermesbio n'est aussi élevée que dans le Val Poschiavo.La région veut en faire un avantage concurrentielen impliquant l'industrie et le tourisme. La collectivitéterritoriale "Regione Valposchiavo" s'est donné pourcela un but ambitieux : faire certifier la vallée entièrecomme vallée bio. Son président souhaite ainsi quetoutes les entreprises agricoles de la vallée pratiquentl'agriculture biologique, et que toute la filière de créationde valeur ajoutée mise sur le bio. Le directeur de BioSuisse, sollicité pour un avis sur la question d'unecertification générale de toute la vallée, a accepté decontribuer à la réflexion concernant le lancement d'unlabel spécialement créé. La collectivité devrait présenterson projet en 2015, lors de l'exposition universelle deMilan.Mots clés : SUISSE / CERTIFICATION / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /DEVELOPPEMENT DE L'AB / PROJET / TERRITOIRE /ENTREPRISE / EXPLOITATION AGRICOLEBIOACTUALITES N° 7/14, 01/09/2014, 2 pages (p. 12-13)réf. 204-119 ; Rédaction : ABioDoc

Formation

Transition : L'agroécologie entre dans lesétablissementsDENET F.En Auvergne, la rentrée 2014 dans les établissementsd'enseignement agricole se place sous le signe de lastabilité des effectifs. La nouveauté, c'est l'entrée de latransition vers l'agroécologie dans les formations et de ladémarche « Enseigner à produire autrement », portéespar la Loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et laforêt.Mots clés : AUVERGNE / FRANCE / ENSEIGNEMENTAGRICOLE / FORMATION / AGRICULTURE / TRANSITION /AGROECOLOGIE / POLITIQUE AGRICOLEPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2951, 12/09/2014, 1 page(p. 6)réf. 204-021 ; Rédaction : ABioDoc

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Trois ans pour changer de méthode de travailREYNE SoniaAccompagnés par Gilles Gromond, vétérinaire, troisgroupes d'éleveurs auvergnats s'engagent à se formersur trois ans et à réfléchir à un système alternatifde travail : un premier groupe de producteurs de lait(bovins et caprins) transformant pour la vente directe,en Livradois Forez, un deuxième de producteurs deSaint-Nectaire fermier et d'éleveurs caprins sur leParc des Volcans d'Auvergne et ses environs, et untroisième d'éleveurs bovins allaitants. La formation-action durera 3 ans, et aura pour objectif de« changer progressivement sa méthode de travail pourune consommation très allégée en antibiotiques etantiparasitaires », explique Gilles Gromond.Mots clés : FORMATION / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ANTIBIOTIQUE / ANTIPARASITAIRE / CHANGEMENT /AUVERGNE / OVIN LAIT / CAPRIN LAIT / BOVINLAIT / BOVIN VIANDE / ELEVAGE LAITIER / ELEVAGEALLAITANT / SANTE ANIMALEPAYSAN D'AUVERGNE (LE) N° 2950, 05/09/2014, 1 page(p. 3)réf. 204-023 ; Rédaction : ABioDoc

Encourager les formationsNAYET ChristelFace à un projet de conversion à l’agriculture biologique,les éleveurs peuvent se poser de très nombreusesquestions sur l’alimentation et le maintien de la santé deson troupeau, deux éléments importants pour lesquelsil sera amené à changer ses pratiques. Pour lesaccompagner, des formations existent, comme cellesorganisées par la Chambre d’agriculture de la Drômedepuis plus de 15 ans. Elles permettent d’aborderen groupe (éleveurs en projet de conversion, maisaussi éleveurs certifiés, vétérinaires…) deux niveauxde connaissance : la santé animale et la connaissancede méthodes alternatives comme la phytothérapie oul’aromathérapie.Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /CONVERSION / DROME / FORMATION / SANTE ANIMALE /SUBSTANCE A BASE DE PLANTES / PHYTOTHERAPIE /AROMATHERAPIE / ECHANGE / AGRICULTEUR /VETERINAIREIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 1 page (p. 22)réf. 204-093 ; Rédaction : ABioDoc

Formation des vétérinaires à l’homéopathie et àla phytothérapieGUIOUILLIER LoïcLe projet « Reine Mathilde » vise à dynamiser laproduction de lait biologique en Basse-Normandie.Caractère innovant de cette démarche : les vétérinairespraticiens ont été invités à participer. Ainsi, trois journéesde formations de découverte de l’agriculture biologiqueleur étaient destinées. Ont été abordés le cahierdes charges de l’AB, les performances techniques etéconomiques des élevages bio, la conversion, ainsi quedes points plus spécifiquement liés à la santé animale :la maîtrise des mammites et la santé des veaux. Uneprésentation de médecines complémentaires, commel’homéopathie et la phytothérapie, leur était égalementproposée.Mots clés : SANTE ANIMALE / ELEVAGE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / HOMEOPATHIE / PHYTOTHERAPIE /VETERINAIRE / FORMATION / BASSE NORMANDIE /AGRICULTURE BIOLOGIQUEIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 1 page (p. 23)réf. 204-094 ; Rédaction : ABioDoc

Capitaliser et transmettre des savoirsagroécologiques en E-learningTOURDONNET Stéphane deCet article relate un projet de co-construction d'outilspédagogiques autour de l'agriculture de conservation,dont l'essentiel a été développé de 2009 à 2013,et qui continue par d'autres voies (UniversitéVirtuelle Environnement et Développement durable,www.uved.fr). Le défi était de taille : obtenir unensemble de modules pédagogiques numériques (les« grains »), indépendants entre eux pour la navigationInternet, formant un tout cohérent accessible auxétudiants de formation supérieure, professeurs, maisaussi techniciens agricoles. Quatre terrains/thèmes derecherche étaient mobilisés (en France : grandescultures et agriculture biologique ; et agriculture familialeà Madagascar et au Brésil), avec de nombreuseséquipes de chercheurs et d'enseignants (la présentationgénérale du projet est détaillée sur www.projet-pepites.org). Le résultat est un ensemble de plusde 700 « grains pédagogiques » (dont des films,interviews, diaporamas, etc.) sur l'ensemble des thèmesliés à l'agriculture de conservation, et répondant à laquestion centrale : comment concevoir des systèmestechniques pour mobiliser des processus écologiquespar un processus d'innovation ?Mots clés : AGROECOLOGIE / ENSEIGNEMENTAGRICOLE / E-LEARNING / RECHERCHE / AGRICULTUREDE CONSERVATION / FRANCE / PROJET / FORMATION /CONNAISSANCE / GRANDE CULTURE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / BRESIL / MADAGASCAR / TRANSFERT /PEDAGOGIE / INNOVATION / INTERNET / MODULEPEDAGOGIQUETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 209, 01/06/2014, 4 pages(p. 15-18)réf. 204-105 ; Rédaction : ABioDoc

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Agriculteur : construire son métier - Formations2014-2015AGRI BIO ARDECHEAgri Bio Ardèche présente son nouveau cataloguede formations. En réponse aux attentes et besoinsexprimés au printemps dernier par ses adhérents, et enpartenariat, entre autres, avec les CIVAM, la Chambred’agriculture et Agribiodrôme, ce sont 26 formationssur des thèmes variés qui vont se dérouler d’octobre2014 à mars 2015. Parmi elles, citons « Initiationaux pratiques de médecine manuelle traditionnelle enélevage », « Autoconstruction de poulailler », « Fabriquerdes préparations à base de plantes pour soulager lesanimaux d’élevage », « S’installer en maraîchage bio :quels repères techniques et économiques ? », « Mieuxconnaître son sol pour optimiser la fertilité »… La listedes formations est disponible sur le site d’Agri BioArdèche.https://agribioardeche.files.wordpress.com/2014/09/memo-2014-2015-vf-public.pdfMots clés : FORMATION / ARDECHE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MARAICHAGE / SANTE ANIMALE /PROTECTION DES VEGETAUX / AUTOCONSTRUCTION /PETIT FRUIT / VENTE DIRECTE / CIRCUIT COURT /BLE / PREPARATION A BASE DE PLANTES / ELEVAGEBIOLOGIQUE / VITICULTURE / AVICULTURE / METHODEOBSALIM / SOL / AROMATHERAPIE / PHYTOTHERAPIE /HOMEOPATHIE / GEOBIOLOGIE / APICULTURE / GRANDECULTURE / PERMACULTURE / AGROFORESTERIE2014, 40 p., éd. AGRI BIO ARDECHEréf. 204-038 ; Rédaction : ABioDoc

Nourrir le mondeCAILLIAU Sophie / GILLE C. / LACATENA A. / ET AL.Face à l'augmentation de la population et à lararéfaction des ressources, nourrir le monde estune question essentielle qui peut être abordée dansdifférentes disciplines : histoire géographie, économie,agronomie, etc. Ce DVD hybride (vidéos/données) estun outil d'animation clés en main pour des enseignantssouhaitant aborder ce thème par une approche ludique.L’animation s'appuie notamment sur des jeux propicesà lancer le débat autour de quatre thèmes : - Lafaim sans fin ? ; - Quelles agricultures pour nourrir lemonde ? ; - Quels commerces pour nourrir le monde ? ;- Quel consom'acteur ?. Pour chacun des quatrethèmes, l'enseignant dispose : d'une fiche « séquenced'animation pédagogique » avec des séances d'1 h,2 h ou 4 h (canevas proposé pour faciliter l'utilisationde l'outil), d'une fiche d'information générale du thèmeavec une sitographie, d'un ou de plusieurs films courtset de leur fiche pédagogique, illustrant le thème, etenfin, d'outils d'animations (jeux, débats, photos, etc.) auformat PDF imprimable. Les cinq films-supports sont :- Du riz et des hommes (15 min) ; - Je mange doncje suis (26 min) ; - La era del buen vivir (52 min) ;- Blue Marble café (10 min) ; - La face cachée desagrocarburants (32 min). Le résumé des films et lelivret d’accompagnement sont disponibles sur le site del’éditeur (www.editions.educagri.fr).Mots clés : EDUCATION / FORMATION /MONDE / ALIMENTATION HUMAINE / FAIM DANSLE MONDE / GESTION DES RESSOURCES /ENSEIGNEMENT / PEDAGOGIE / SOCIETE / SECURITEALIMENTAIRE / AGRICULTURE DURABLE / COMMERCE /CONSOM'ACTEUR / RIZ / AGROCARBURANT2014, DVD Video : 135 min., éd. EDUCAGRI EDITIONSréf. 204-115 ; Rédaction : ABioDoc

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Les formations OBSALIM : Pour mieuxcomprendre nos vaches !CAREIL MathieuUn groupe d’éleveurs a pu suivre une formation àla méthode OBSALIM, organisée par le GRAPEA(Groupe de recherche pour une agriculture paysanneéconome et autonome) et en présence du vétérinaireHubert Hiron. Cette formation a pour objectif defournir des outils clé en main aux éleveurs, afinde leur permettre de mieux valoriser les rationsdistribuées. Quelques éléments sont repris dans cetarticle. Ils concernent le fonctionnement alimentaire desruminants, le fonctionnement du troupeau en termesd’affinités et de hiérarchie, le fonctionnement du cerveaude la vache et les situations de stress que celle-ci peutrencontrer, ainsi que le cycle journalier de cet animal. Cecycle compte deux grandes phases de 12 heures, caléessur les repas. Un exemple de diagnostic OBSALIM estproposé. Enfin, la question de l’impact de la ration à lareproduction sur la détermination du sexe des veaux estabordée.Mots clés : ELEVAGE / VACHE LAITIERE / DIAGNOSTIC /FORMATION / ALIMENTATION DES ANIMAUX / BIEN ETRE /TROUPEAU / RATION / METHODE OBSALIM / SANTEANIMALE / BOVINATOUT TREFLE (L') N° 73, 20/03/2014, 2 pages (p. 13-14)réf. 204-128 ; Rédaction : ABioDoc

Généralités

Street food bioOLIVO Géraldine / GAUTHIER-MOREAU MyriamDu simple sandwich au cornet de frites, en passantpar des produits plus élaborés, la street food est dansl'air du temps : au diable table et chaises, on dégusteson repas en mode nomade. Le choix est de plus enplus varié mais la qualité pas toujours au rendez-vous.Alors aux fourneaux ! Préparer soi-même ces petitesrecettes urbaines à emporter ou à consommer sur place,le tout 100 % bio, avec des ingrédients de premièrefraîcheur, des protéines végétales, moins de gras et desucre mais plus de saveurs et de couleurs. Apprendre àconfectionner ses burgers maison et autres spécialitésde fast-food en version plus saine, des sandwichs etboissons, et autres petits plats inspirés entre autres parla cuisine mexicaine, libanaise et indienne : falafels,smoothies... sont de la partie ! On retrouve, danscet ouvrage, le meilleur de la street food en plus dequarante recettes aussi gourmandes que diététiquementcorrectes. Et en bonus, des tutoriels pour créer soi-même des boîtes et emballages écologiques et/ourecyclables.Mots clés : ALIMENTATION HUMAINE / ALIMENT / QUALITE /RECETTE DE CUISINE2014, 128 p., éd. EDITIONS ALTERNATIVESréf. 204-053 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier : Les ados et la bioBOSSI Aline / HAMPIKIAN-LE NIN Sylvie / CLAUDELJulien / ET AL.Ce dossier, intitulé "Les ados et la bio", se compose desarticles suivants : - Nourrir son ado en bio sans se lemettre à dos ; - Cosmétiques bio : plus qu'une mode ! ;- Leur regard sur les cantines bio ; - Formations : l'avenirest dans le pré (bio) !Mots clés : JEUNE / ALIMENTATION HUMAINE / PRODUITBIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SANTE /QUALITE / COSMETIQUE / RESTAURATION COLLECTIVE /RESTAURATION SCOLAIRE / CANTINE SCOLAIRE /SOCIETE / FORMATION / ENSEIGNEMENT AGRICOLE /FRANCEBIOCONTACT N° 249, 01/09/2014, 15 pages (p. 68-92)réf. 204-055 ; Rédaction : ABioDoc

Organisation de l'AgricultureBiologique

Recherche de complémentaritéDUBON GuyLe directeur du Ctifl souligne l'importance, pour le Ctifl etl'Itab, de rechercher les complémentarités entre les deuxstructures pour une meilleure efficacité, une meilleurelisibilité de leurs actions respectives ; cela faciliteraitleurs échanges et leur visibilité dans la valorisation etla vulgarisation de leurs travaux. Concrètement et pourcommencer, le Ctifl, par le biais de son Centre de Saint-Rémy-de-Provence dédié aux travaux d'expérimentationpost-récolte, va adhérer à l'Itab.Mots clés : EXPERIMENTATION / FRUITS ETLEGUMES / FRANCE / DEVELOPPEMENT DEL'AB / ORGANISATION PROFESSIONNELLE / RESEAUPROFESSIONNEL / RECHERCHE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ORGANISATION DE L' ABREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 338, 01/04/2014, 1 page(p. 8)réf. 204-026 ; Rédaction : ABioDoc

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Le bio fait référenceDIOGON DominiqueL’auteur est allé à la rencontre de quelques-uns desutilisateurs d’ABioDoc, le Centre national de ressourcesen agriculture biologique basé à Lempdes (63). Servicede Vetagro Sup, ABioDoc collecte et stocke desdonnées relatives à l'agriculture biologique. Chantal etJean-Sébastien Gascuel, exploitants agricoles bio àGerzat (63), utilisent régulièrement ce service. Pour cecouple, qui a converti son exploitation en bio en 2005,ABioDoc constitue un allié de choix : « Quand j'ai unquestionnement technique, explique Jean-Sébastien, jeme tourne souvent vers ABioDoc (mise en culture dusoja...) ». Pour Medhi Aït-Abbas, technicien maraîchagebio au Grab Auvergne, « la présence d'ABioDoc estun privilège, (...) cela nous permet de trouver dessolutions nouvelles ». Marlène Aucante, techniciennegrandes cultures bio à la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme, explique, quant à elle, que la documentationest un appui qui permet, entre autres choses, « devoir sur quoi il faut désormais se tourner, et demettre en place des essais avec les agriculteurs ».Inauguré officiellement par le ministère de l’Agricultureen 1999, ABioDoc met aujourd'hui à disposition dupublic plus de 28 000 références documentaires enagriculture biologique. Sophie Valleix, directrice duservice, rappelle qu’il existe deux façons d’accéderaux informations : en se rendant sur place pourconsulter le fonds documentaire, et à distance, viale site internet, en faisant une recherche par mots-clés sur la biobase. Une autre action phare d'ABioDocconsiste en la publication d'une revue bibliographiquemensuelle, le Biopresse. Faire partager la connaissanceet mettre à disposition un ensemble de référencesafin d’accompagner le développement de l’agriculturebiologique, tels sont les objectifs principaux d’ABioDoc,véritable mine d’informations à la portée de tous lesacteurs.Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE /DOCUMENTATION (SCIENCE DE L'INFORMATION) /TEMOIGNAGE / ORGANISATION DE L' AB / PUYDE DOME / BIBLIOGRAPHIE / DEVELOPPEMENTDE L'AB / INTERNET / ACTEUR / ETABLISSEMENTD'ENSEIGNEMENT / FRANCE / CENTRE DE RESSOURCESMONTAGNE (LA) N° 16/09/2014, 16/09/2014, 1 page (p. 42)réf. 204-039 ; Rédaction : ABioDoc

Politique Agricole

Après quota : l'horizon ne se dégage pasCHEVEAU AurélieXavier Bresset, éleveur adhérent du Cedapa et vice-président de la coopérative l’Armoricaine Laitière, donneson avis sur la fin des quotas. Pour lui, les différencesde prix du lait entre laiteries s’accentueront selon lesstratégies de celles-ci. A l’international, la demandedevrait augmenter avec la consommation croissante deproduits laitiers dans les pays émergents. A l’avenir,pour Xavier Bresset, deux types de fermes existeront enFrance : les exploitations de plus d’un million de litres delait et celles dont la priorité sera de maîtriser les coûtsde production, comme les fermes du Cedapa.Mots clés : ELEVAGE / ELEVAGE LAITIER / MARCHE /EXPORTATION / QUOTA LAITIER / FRANCE / MONDE /SYSTEME DE PRODUCTION / SYSTEME HERBAGER /COTES D'ARMOR / LAITECHO DU CEDAPA (L') N° 112, 01/03/2014, 1 page (p. 3)réf. 204-060 ; Rédaction : ABioDoc

Installer des paysans, oui. D'abord, arrêter deles éliminer.DELAIRE GustaveLa modernisation de l’agriculture a largement renforcéles équipements des exploitations, ce qui a conduità une forte diminution des paysans. Pour améliorerla compétitivité sur les marchés mondiaux, l'aspectpolitique a laissé la place au marché. Aujourd’hui, ladisparition des agriculteurs continue car les exploitationssont de plus en plus difficiles à transmettre. Pour yremédier, l’auteur, ancien comptable Accea+, renvoiechacun à ses responsabilités : le politique (qui doitredonner à l’agriculture son caractère d’utilité publique),les entreprises d’aval (qui doivent se recentrer sur lemarché intérieur), les paysans et les consommateurs.http://www.agriculture-durable.org/publications/la-lettre-trimestrielle/Mots clés : SOCIETE / CONTROVERSE / FRANCE /EUROPE / POLITIQUE AGRICOLE / POLITIQUE PUBLIQUE /AGRICULTURE / EVOLUTION / ANALYSELA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 69,01/07/2014, 1 page (p. 10)réf. 204-066 ; Rédaction : ABioDoc

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Réglementation

La réglementation bio à nouveau en chantierMARIE ChloéFavoriser le développement de la production biologique ;assurer une harmonisation des pratiques à l'échelleeuropéenne ; et rehausser le degré de confiance duconsommateur en améliorant la visibilité du label, telssont les objectifs pour l'AB européenne, qu'a dévoilésla Commission le 24 mars de cette année. Néanmoins,les acteurs sont vigilants. D'après Juliette Leroux, de laFNAB, « il s'agit d'un texte plus proche des principesde l'agriculture biologique, mais peut-être un peu tropstrict » ! En effet, dans ce texte, les dérogations surl'autorisation de semences non bio en cas de carencede semences bio vont être interdites. Par ailleurs, il seraobligatoire pour un producteur d'en finir avec la mixitédes cultures bio et non bio dans la même ferme. Toutceci va dans le bon sens, mais tout dépend des délaispour appliquer ces nouvelles règles. Les discussionsviennent de débuter entre le Conseil des ministres et leParlement.Mots clés : REGLEMENTATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / EUROPE / FRANCE / DEROGATION /CONTROLE / MIXITE BIO-NON BIO / PROPOSITIONTRANSRURAL INITIATIVES N° 437, 01/06/2014, 1 page(p. 12)réf. 204-104 ; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

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RECHERCHE ETSYSTEME SPECIFIQUE

Agriculture Biodynamique

Dossier : TerritoireDREYFUS LaurentLe dossier se compose de deux articles : - "Le Béal,la terre en compagnon" présente un foyer de vie pouradultes porteurs de handicap, le seul en France àproposer un accueil issu du Mouvement Camphill fondépar le docteur Karl König. Installé dans une ancienneusine de moulinage de la soie, ce lieu de vie est lefruit d'une histoire qui a démarré en 1972, à l'initiativede deux agriculteurs en biodynamie. Avec l'aide deséducateurs et des familles, ils ont créé le foyer, avec pourvaleurs principales d'apprendre à « vivre et travaillerensemble » et « donner et recevoir », et la volonté dele mettre en pratique avec les personnes porteuses dehandicap, nommées « compagnons ». Parmi les ateliersde travail, on trouve une ferme et un jardin. L'article relatela vie au Béal, décrit les différentes activités, mais aussil'aventure humaine et l'esprit de l'accompagnementproposé, inspiré des grands principes de Rudolf Steiner ;- "Un Camphill, c'est quoi ?" ; dans ce secondarticle, l'auteur replace l'expérience du Béal dans lecontexte social actuel. C'est la recherche de nouveauxrapports sociaux qui caractérise ces communautéssocio-thérapeutiques, où le vivre ensemble n'est jamaisacquis. Les personnes porteuses d'un handicap, danscette démarche de pensée, montrent le chemin du futuren appelant des formes de coopération plus fraternellesdans la vie économique, des rapports plus égalitaires,la possibilité de faire des choix, une interdépendancehumaine positive, etc.Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / ASPECTSOCIAL / ACCUEIL / HANDICAP / DROME / FERME /INSERTION / SOCIETE / ACCOMPAGNEMENT /ENTRAIDE / RELATION HUMAINE / RELATION HOMMENATUREBIODYNAMIS N° 87, 01/09/2014, 8 pages (p. 32-40)réf. 204-016 ; Rédaction : ABioDoc

Dossier : RechercheDREYFUS LaurentLe dossier comporte trois articles consacrés àla viticulture biodynamique. Le premier, intitulé« Viticulture : George Meissner, chercheur en liberté »,est le récit de la rencontre avec ce personnage, à lafois professeur d'université, gérant d'un domaine viticoleen biodynamie et porteur de multiples projets dansle sud du Tyrol italien. Georg Meissner a découvertl'anthroposophie en côtoyant le Camphill (foyer d'accueilpour personnes handicapées). Le voisinage de l'autismea suscité chez lui un regard différent sur la naturehumaine et la nature en général. Son parcours l'aconduit vers la viticulture. Il est l'un des premiersà avoir choisi comme sujet de mémoire de BTS laviticulture en biodynamie. Il fait un séjour en Afriquedu Sud où il rencontre une des pionnières de labiodynamie dans ce pays. Il réussit à faire entrer labiodynamie à l'Université de Geisenheim, phare de larecherche viticole en Allemagne. Dans son travail desuivi technique au domaine Lageder, sa posture descientifique est imprégnée du respect des savoirs desproducteurs locaux. Il a pris la direction du domaineen 2013, tout en gardant son poste d'enseignant. Lesecond article, « Le domaine Aloïs Lageder », décritla situation géographique du domaine géré par GeorgMeissner, au pied des Alpes italiennes. La maisonAloïs Lageder existe depuis 1823. La collaboration entrel'entreprise et Georg est née de la rencontre avec lefils d'Aloïs, un de ses élèves à l'université. Le troisièmearticle, « Quelques résultats de recherche de GeorgMeissner sur la vigne », décrit l'expérimentation dirigéepar le viticulteur-chercheur. Elle consiste à comparertrois modalités de culture : culture intégrée, culture bioet culture biodynamique.Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /TEMOIGNAGE / VITICULTURE / ENTREPRISE /RECHERCHE / VIGNE / VIN / ITALIE / HISTOIRE / DOMAINEVITICOLEBIODYNAMIS N° 87, 01/09/2014, 10 pages (p. 41-50)réf. 204-017 ; Rédaction : ABioDoc

Rencontre : Christian Marcel : les forces de viecristalliséesDREYFUS LaurentAnimateur d'un réseau d'agriculteurs biodynamistes enProvence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Marcel est, àl'origine, arboriculteur. D'abord en conventionnel sur laferme familiale, il convertit le domaine en biodynamie,puis complète son activité en aménageant un gîte sur lapropriété, et en installant un laboratoire de cristallisationsensible. A partir de 2003, il propose des services liés àla cristallisation, puis en fait une activité professionnelleà part entière. L'article décrit son activité, l'origine et lesprincipes de la méthode, ainsi que son intérêt.Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /ARBORICULTURE / ANALYSE / PROVENCE ALPES COTED'AZUR / CRISTALLISATION SENSIBLE / METHODED'ANALYSE GLOBALE / TEMOIGNAGE / LABORATOIREBIODYNAMIS N° 87, 01/09/2014, 5 pages (p. 51-55)réf. 204-018 ; Rédaction : ABioDoc

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Voyage en BiodynamieGIACHINO LisaPatrick est vigneron, Raphaël fait du pain. Tous deuxchérissent leurs vaches, qui fournissent cornes etbouses aux préparations appliquées sur les plantes.Entre Hérault et Drôme, le reportage, à l'origine del'article, va à la rencontre de ces deux agriculteurs quiont fait le choix de la biodynamie. Ils témoignent de leurparcours, de leurs réflexions, et décrivent les différentespréparations à la base de leurs pratiques. L'auteurrevient sur les principes de la biodynamie énoncés parRudolph Steiner, qui a décrit les relations biologiques,mais aussi psychiques et spirituelles, entre les règnesminéral, végétal et animal.Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /TEMOIGNAGE / HERAULT / PAIN / VIGNE / DROME /PREPARATION BIODYNAMIQUE / PREPARATION A BASEDE PLANTES / RELATION ENTRE LES ETRESL'AGE DE FAIRE N° 89, 01/09/2014, 2 pages (p. 1-3)réf. 204-116 ; Rédaction : ABioDoc

Agroforesterie

Des légumes et des animaux dans les vergers !Intérêts et perspectives de l’agroforesteriefruitièreRONZON Julien / MAZOLLIER CatherineSur une exploitation agricole, l’association d’arbresfruitiers, de légumes et d’animaux, comme lesvolailles par exemple (là où ils ne causeront pasde dégâts sur les cultures), peut présenter diversavantages : diversification des productions, plus granderégulation naturelle, plus grande autonomie vis-à-visdes ressources disponibles, etc. Trois expériences sontrapportées dans cet article : celles de deux agriculteursinstallés en Isère et dans le Vaucluse, et celle du GRABd’Avignon. Le projet Casdar SMART, associant denombreux partenaires, vise à évaluer les performancesagronomiques de telles associations.http://www.grab.fr/bulletins-techniques-bio-1093#more-1093Mots clés : AGROFORESTERIE / ARBORICULTURE /MARAICHAGE / ELEVAGE / DIVERSIFICATION / ISERE /VAUCLUSE / ASSOCIATION ANIMAL CULTURE /ASSOCIATION ARBRE ANIMAL / ASSOCIATION ARBRESCULTURES / VOLAILLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUEMARAICHAGE BIO INFOS N° 79 - Dossier agroforesteriefruitière, 01/01/2014, 2 pages (p. 1-2)réf. 204-121 ; Rédaction : ABioDoc

Quantifying biological nitrogen fixation ofagroforestry shrub species using 15N dilutiontechniques under greenhouse conditionsQuantification de la fixation biologique d'azote d'espècesarbustives agroforestières par des techniques de dilutionde 15N en serre (Anglais)ISSAH G. / KIMARO A. A.En saskatchewan, des arbres et arbustes fixateursd'azote tels que la shépherdie argentée (Shepherdiaargentea), le caraganier de sibérie (Caraganaarborescens) et l'argousier (Hippophae rhamnoides)sont parfois incorporés dans des systèmes deproduction. Leur fixation d'azote n'avait toutefois jamaisété quantifiée. Des expériences ont été réalisées pourquantifier la fixation d’azote en utilisant les méthodesbasée sur l’abondance de l’isotope naturel 15N et ladilution de 15N. Chez la shéperdie argentée, 64% del'azote mesuré dans les tissus végétaux était dérivé del'atmosphère, et les arbustes ont fixé en moyenne 0,89 gde N/m², ce qui correspond à 16 kg N /ha par année. Lecaraganier a obtenu 62% de son azote de l'atmosphèreet a fixé de 1,14 à 4,12 g de N / m², ce qui correspondà 15 à 73 kg N /ha par année. Dans l'argousier, 72% del'azote mesuré était dérivé de l'air, et il a fixé de 0,85 à3,77 g N /ha, ce qui correspond à 11 à 67 kg N /ha parannée. Les quantités d'azote fixé étaient assez variablesen raison de la variabilité importante de la productionde biomasse entre les deux méthodes expérimentales.Les quantités substantielles d'azote pouvant être fixé parces espèces indique qu'elles ont le potentiel d'apporterune contribution à l'équilibre d'azote des systèmes danslesquels ils sont intégrés.http://link.springer.com/article/10.1007/s10457-014-9706-5Mots clés : AZOTE / FIXATION D'AZOTE /EXPERIMENTATION / ARBUSTE / ARBRE / CANADA /AGROFORESTERIEAgroforestry Systems Volume 88, Issue 4, 30/10/2014,11 pages (p. 607-617)réf. 204-313 ; Rédaction : CETAB+

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Recherche

L’approche globale de la santé animale : desbesoins du terrain à la question de rechercheEXPERTON CatherineLe 8 juillet 2013, l’Itab et l’Inra ont co-organisé unséminaire consacré à l’approche globale dans la gestionde la santé animale. Cette question avait en effet étéidentifiée comme prioritaire dans la gestion préventivedes élevages biologiques, et la demande en référencesest forte. Une soixantaine de participants étaientprésents pour partager témoignages et présentationssur la place de l’expérimentation et sur les méthodesd’étude de l’approche globale. Deux angles d’analyseont été abordés : les liens entre pratiques d’élevage etfacteurs de risque, et l’appréciation de l’équilibre d’untroupeau.Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE /SEMINAIRE / RECHERCHE / APPROCHE GLOBALE /SANTE ANIMALE / ECHANGEIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 6-7)réf. 204-083 ; Rédaction : ABioDoc

Le réseau SAEB et les perspectives derechercheBAREILLE Nathalie / HELLEC FlorenceAu sein de l’Inra, le réseau Santé Animale en ÉlevageBiologique (SAEB) a été mis en place fin 2012. Enréunissant une vingtaine de chercheurs de diversesdisciplines, son objectif est de stimuler la productionscientifique dans ce domaine. Le séminaire co-organisépar l’Inra et l’Itab, le 8 juillet 2013, et consacréà l’approche globale dans la gestion de la santéanimale, a permis d’alimenter les réflexions de ceréseau. Deux projets, présentés dans cet article, sontactuellement en cours d’évaluation. Le projet EquiBioa pour objectif de décrire l’état sanitaire d’élevagesde bovins laitiers, et ainsi d’identifier et prédire dessituations d’équilibre sanitaire. Le projet COPPECSconcernera plus particulièrement les acteurs de l’amontet de l’aval des filières, et leur influence sur les pratiquessanitaires des élevages, par exemple à travers lescahiers des charges de certaines filières.Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE /RECHERCHE / APPROCHE GLOBALE / SANTE ANIMALE /EQUILIBRE / TROUPEAU / CONDUITE SANITAIRE /FILIERE / PROGRAMME DE RECHERCHE / BOVIN LAITIn « Dossier – La nature au service de la santé animale », InALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 2 pages (p. 7-8)réf. 204-084 ; Rédaction : ABioDoc

La convention-cadre Inra-CivamLUSSON Jean-MarieLa FNCivam et l’Inra ont signé une convention-cadredestinée à faciliter leurs collaborations, afin de mieuxinscrire les systèmes agricoles et alimentaires dans undéveloppement durable. Présentation des programmescommuns de recherche et recherche-développement etdes autres actions engagées.http://www.agriculture-durable.org/publications/la-lettre-trimestrielle/Mots clés : RECHERCHE / SYSTEME DE PRODUCTION /AGRICULTURE DURABLE / RECHERCHE PARTICIPATIVELA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 69,01/07/2014, 1 page (p. 11)réf. 204-067 ; Rédaction : ABioDoc

Des éleveurs en phase avec l'agroécologieGRIFFOUL BernardUne équipe de chercheurs de l'Inra de Toulouse a choisipour terrain de recherche 27 exploitations ovins lait dubassin de Roquefort, avec pour objectif de caractériserleurs systèmes de production et de voir en quoi elless'inscrivent dans les principes de l'agroécologie. Depuisplusieurs années déjà, les éleveurs imaginent desmodes de production alternatifs qui permettent de limiterles intrants, de produire davantage de lait à l'herbe,de mieux valoriser les ressources naturelles locales, etutilisent des ressources fourragères moins vulnérablesface aux accidents climatiques. Vis-à-vis du projet derecherche, les éleveurs ont manifesté deux attentesprincipales : faire reconnaître leur démarche et repenserles critères d'évaluation des systèmes de productionalternatifs. Les enquêtes ont porté sur le systèmefourrager et la conduite du troupeau, complétées par desdonnées économiques et techniques issues des suivisd'exploitations. Les chercheurs ont ainsi décrit 4 typesde systèmes selon leur façon de réaliser le compromisentre productivité, autonomie et économie.Mots clés : ROQUEFORT / PROGRAMME DE RECHERCHE /RECHERCHE / SYSTEME DE PRODUCTION /AGROECOLOGIE / BREBIS / FROMAGE DE BREBIS / LAITDE BREBIS / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PRODUCTIVITE /AUTONOMIE / PERFORMANCE ECONOMIQUE /PERFORMANCE AGRONOMIQUE / OVIN LAIT / AVEYRON /ELEVAGEREUSSIR PATRE N° 613, 01/04/2014, 2 pages (p. 32-33)réf. 204-034 ; Rédaction : ABioDoc

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RefAB : un cadre méthodologique pour lesréférences en ABFOURRIÉ Laetitia / CRESSON Céline / LETAILLEURFlorence / ET AL.Le projet RefAB a réuni, entre 2010 et 2013, unevingtaine de partenaires de l’agriculture biologique :acteurs du développement, de la recherche et de laformation. Face au constat d’un manque de références- qu’elles soient techniques, économiques, sociales, ouenvironnementales - nécessaires au développement del’AB, ils ont construit ensemble un cadre méthodologiquevisant à produire de telles références. Ce cadre doitpermettre l’analyse des systèmes agricoles biologiques,mais est aussi applicable aux systèmes conventionnels.Pour cela, cinq propriétés et principes fondamentaux del’AB ont été considérés et sont décrits dans cet article : larésilience, l’autonomie, la diversité, l’équité et l’écologie.Une grille permet alors d’analyser les pratiques etperformances des systèmes agricoles. L’utilisation decet outil pour une exploitation de polyculture-élevage,située dans la Sarthe, est proposée en exemple.Mots clés : RECHERCHE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE /DEVELOPPEMENT DE L'AB / DURABILITE / FRANCE /REFERENTIEL / SYSTEME AGRAIRE / RESILIENCE /AUTONOMIE / DIVERSITE / EQUITE / ECOLOGIE /SARTHE / POLYCULTURE ELEVAGEALTER AGRI N° 126, 01/07/2014, 4 pages (p. 24-27)réf. 204-095 ; Rédaction : ABioDoc

Biotechnologies

OGM : Un été contre les VrTHDUCASSE BenoîtLors de cet été 2014, la Confédération paysanne, lesfaucheurs, certains GAB et Civam ont de nouveaualerté la population sur les « OGM cachés », cesplantes issues de mutagénèse, donc OGM selon unedirective européenne, mais pour lesquelles la législationdes OGM ne s'applique pas. Leur cible était plusparticulièrement les variétés mutées rendues tolérantesà un herbicide (VrTH), colza ou tournesol. Deux lieuxont été « visités » pour constater la présence ounon de ces graines et alerter les gestionnaires deces lieux : la coopérative agricole des Pays-de-la-Loire(CAPL), et les locaux de Dijon-Céréales à Longvic (Côte-d'Or). Par ailleurs, le pont de l'Ile de Ré a été investi,cette dernière action étant tournée vers le public et lapresse, avant que les militants ne soient reçus par laDirection départementale des territoires et de la mer.Constat : pour le moment, très peu de ces semencesavaient été diffusées dans ces deux endroits en 2013 (àchaque fois, juste la quantité pour ensemencer 20 hade colza Clearfield ou Veritas CL). Les gestionnairesont à chaque fois avancé l'argument de la légalité,alors que les militants insistaient sur les risques dedissémination de telles variétés, et à terme de résistancedes adventices et autres crucifères aux herbicides. Lesmilitants demandent au gouvernement d'interdire cesplantes, et estiment qu'il y a urgence car deux nouvellesvariétés de colza et douze de tournesol VrTH ont étéajoutées au catalogue européen ces derniers mois.Mots clés : VARIÉTÉ TOLÉRANTE AUX HERBICIDES /BIOTECHNOLOGIE / FRANCE / CONTROVERSE /MUTAGENESE / ORGANISME GENETIQUEMENTMODIFIE / COLZA / SEMENCE VEGETALE / TOURNESOL /GRANDE CULTURECAMPAGNES SOLIDAIRES N° 298, 01/09/2014, 1 page (p. 9)réf. 204-101 ; Rédaction : ABioDoc

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OGM : Le semis de la provocation planté par lesFaucheursVANDECASTEELE MélanieL'article décrit l'action du 2 mai à Saubens (Haute-Garonne), où une centaine de faucheurs ont arraché unbout du champ de 11 ha, semés devant huissier, demaïs transgénique de Monsanto, avant que ce dernier nesoit interdit le 15 mars de cette année. Les agriculteurspro-OGM avaient, suite à ce semis, posé un recoursau Conseil d'État, argumentant qu'ils subissaient despréjudices suite à cette interdiction, vu qu'ils avaientdéjà semé. Cependant, le Conseil d'État a confirmél'interdiction des semis le 5 mai. Les services de l'Étatont fait détruire cette culture quelques jours plus tard.L'auteure de l'article, paysanne et faucheuse, rappelleque Monsanto est en train d'agrandir son usine à Trèbes,à côté de Carcassonne, et que la vigilance ne doit passe relâcher.Mots clés : ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE /BIOTECHNOLOGIE / CONTROVERSE / FRANCE / MAIS /HAUTE GARONNE / LEGISLATIONCAMPAGNES SOLIDAIRES N° 296, 01/06/2014, 1 page (p. 5)réf. 204-058 ; Rédaction : ABioDoc

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Les Brèves

53 Biopresse 204 - Octobre 2014

BREVES ABIODOC

La loi d'avenir agricole inscrite au JO

La loi d'avenir agricole a été publiée le 14 octobre auJournal officiel. Le Décret précisant la procédure dereconnaissance des GIEE a été publié à cette mêmedate. Ce texte doit permettre la sélection des premiersGIEE dès le début de l'année 2015. En conséquence,les Préfets sont dès à présent invités à préparer, en lienavec leurs partenaires et notamment les Régions, lesappels à projets régionaux nécessaires à la sélection desGIEE.

Source(s) :http://www.campagnesetenvironnement.fr/,

16 octobre 2014

Loi sur la transition énergétique adoptée

La loi sur la transition énergétique a été adoptée le 14octobre à l'Assemblée nationale par 314 voix contre 219.

Le gouvernement va utiliser la procédure "accélérée"pour que les décrets soient publiés au plus tard auprintemps.

L'objectif : amplifier la croissance verte mais aussidonner un signal fort avant la tenue à Paris fin 2015 dusommet mondial sur le climat.

Parmi les mesures phares : l'appel à projets pour la miseen place de 200 territoires à énergie positive afin deproduire de l'énergie autrement.

La simplification des procédures pour installer leséquipements de type éolien ou méthaniseurs doitramener les délais à deux ans maximum entre le dépôtd'un dossier et l'obtention d'un permis d'exploitation,lequel sera unique.

Les mesures en lien avec l'agriculture :

Les unités de méthanisation seront uniquementalimentées par des déchets agricoles et des effluentsd'élevage.L'article 12 du projet de loi fixe un objectif de10 % d'énergies renouvelables dans tous les modesde transport en 2020, dont les biocarburants avancés« qui ne font pas concurrence aux cultures destinéesà l'alimentation ».Dans le cadre des missions affectéesau Comité stratégique de la filière bois, les agriculteurspourront être associés à des projets d'installationbiomasse de grande taille.Pour aller plus loin : http://www.developpement-durable.gouv.fr/

Source(s) :http://www.campagnesetenvironnement.fr/,

15 octobre 2014

France : Budget 2015 pour l’agriculture

Installation, emploi, élevage, agroécologie et bio :les engagements du gouvernement seront tenus, aassuré Stéphane Le Foll, en présentant le budget del'agriculture, qui s'établit à 4,7 milliards d'euros pour2015 contre 4,9 en 2014.

Les économies seront concentrées sur les dépensesde fonctionnement et de personnel du ministèreet des établissements de tutelle. Les chambresd'agriculture devront fonctionner avec 60 M€ demoins. En revanche, l'installation aura 100 M€supplémentaires, qui s'ajouteront à la dotation de305 M€ de 2014. La DJA passe de 105 à 130M€. Elle sera majorée pour les jeunes engagésdans une démarche agroécologique. L'enseignementet la recherche auront 1,7 milliards d'euros decrédits. L'enseignement technique agricole bénéficierade 140 postes d'enseignants supplémentaires,et l'enseignement supérieur 20 postes de plus.Les premières mesures agro-environnementales etclimatiques (MAEC) « territorialisées » et « systèmes »,y compris le soutien au bio, disposeront de 304 M€d'autorisations d'engagement.

Plus d'informations : http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/budget-2015-200-m-en-moins-pour-l-agriculture-mais-les-priorites-seront-financees-94378.html

Source(s) : http://www.lafranceagricole.fr/,octobre 2014

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Les Brèves

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Rendre l'eau potable

Gabriele Diamanti, designer italien, a mis au pointl’« Eliodomestico », un distillateur qui transforme l’eausalée en eau potable grâce à la seule énergie solaire.En voici le principe : la première étape, c’est de remplirle réservoir supérieur de l’objet avec de l’eau salée, puisde refermer le bouchon. Les rayons du soleil frappent leréservoir et, à l’intérieur, font augmenter la températurede l’eau et la pression. Les molécules d’eau, seules,s’évaporent, et sont alors collectées par un tuyau placédans le réservoir, qui récupère et dirige cette vapeurd’eau dans un réservoir placé quelques centimètres plusbas.

Un tel dispositif est très lent mais, après une journéeentière d’exposition au soleil, il est possible de récupérerpas moins de 5 litres d’eau parfaitement potable.L’Eliodomestico ne demande que peu d’entretien et nerequiert aucune énergie : il peut donc être utilisé partout.Ultime détail : son créateur a choisi de mettre soninvention à la disposition de tout le monde, en « opensource », ce qui signifie en clair que toute personneintéressée par cette technologie peut s’en procurer lesplans et construire un Eliodomestico sans rien payer àGabriele Diamanti, et sans lui demander d’autorisation,tant que l’utilisateur ne s’en sert pas pour gagner del’argent.

Source(s) : Univers nature, octobre 2014

Programme PSDR4 - 1er Appel à Propositions

Initiés en 1995, les programmes Pour et Sur leDéveloppement Régional (PSDR) engagent aujourd’huiune quatrième génération de travaux de recherche enpartenariat (PSDR 4). L’INRA, l’Irstea et l’Ifsttar, encollaboration avec les Conseils régionaux d’Aquitaine,Auvergne, Centre et Midi-Pyrénées, ont décidé delancer une première vague d’Appel à Propositions derecherche.

Les équipes candidates trouveront, sur le site Internetdu programme (www.psdr.fr, onglet 1er Appel àPropositions), le texte de l’Appel à Propositions, ainsique tous les documents nécessaires à la rédaction et audépôt des dossiers. Un guide d’aide à la rédaction desprojets est disponible pour accompagner la démarche desoumission.

Les dossiers de réponse à ce premier Appel àPropositions doivent impérativement être déposés avantle 1er décembre 2014 à 13h00, sur le site PSDR.

Site : http://www.psdr.fr/

Source(s) : PSDR, octobre 2014

Financement de la biodiversité

La douzième conférence des Nations Unies surla biodiversité, qui s'est achevée le 17 octobre,à Pyeongchang en Corée du Sud, a conforté ledoublement des ressources financières et appelé à lamise en œuvre de politiques transversales, dans uncontexte préoccupant.

Présentée et validée par les Parties qui ont adopté la"feuille de route de Pyeongchang", la quatrième éditiondu Global Biodiversity Outloook (GBO4) (Perspectivesmondiales de la diversité biologique) souligne quel'agriculture industrielle est à l'origine de 70% des pertesprojetées de la biodiversité terrestre.

Le GBO4 note que "les gouvernements continuentà fournir des subventions néfastes pour la diversitébiologique, et bien que les subventions agricoless'orientent de plus en plus vers des incitations positivesen faveur de la conservation de la diversité biologique,les données qui permettraient de déterminer si cesincitations atteindront leurs objectifs ne sont pasconcluantes (objectif 3)."

Une des conclusions importantes de cette conférencea été un accord sur les ressources financières poursoutenir la réalisation du Plan stratégique.

Pour en savoir plus : http://www.actu-environnement.com/ae/news/conference-biodiversite-cpo-12-pyeongchang-23025.php4

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,20 octobre 2014

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Les Brèves

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Evaluation des OGM en Europe

Après la publication de l'étude du professeur Séralinidénonçant la toxicité à long terme des OGM présentsdans l'alimentation (tests dits "vie entière" menés surdeux ans), la réglementation européenne a évolué. Unnouveau règlement, adopté en 2013, prévoit désormaisla réalisation systématique d'études de toxicité sur 90jours (tests dits à "court terme"), par administration oralede l'aliment à des rongeurs. Mais la robustesse de cesétudes scientifiques faisant toujours débat, le règlementprévoit une révision mi-2016, après la publication desconclusions du projet de recherche européen Grace,lancé en 2012 dans le cadre du septième programmecadre de recherche et développement (PC7).

Après avoir mené deux essais de 90 jours avec deuxvariétés différentes de maïs génétiquement modifiéMON 810, Grace publie ses premiers résultats. Ils"montrent que le maïs MON 810, présent à unniveau pouvant aller jusqu'à 33% dans l'alimentation,n'a pas induit d'effets indésirables chez les ratsmâles et femelles Wistar Han RCC après expositionsubchronique", indique l'article publié à l'issue de cestests. Mais, précise-t-il, ces premières conclusionsdevront être confirmées par une étude à long terme, etdes études in vitro, menées actuellement dans le cadredu même programme.

Des différences statistiquement significatives onttoutefois bien été observées entre les groupes témoinset les groupes de rats ayant des régimes alimentairesavec 11 et 33% d'OGM. Néanmoins, ces différences "necoïncident pas dans les deux essais d'alimentation".

Cependant, souligne l'article, "une étude d'alimentationd'un an avec le maïs MON810 est actuellementréalisée par le consortium Grace. Les résultats decet essai d'alimentation montreront si les différencesobservées après 90 jours sont reproductibles et si deseffets toxicologiques pertinents surviennent après uneexposition à long terme". Les conclusions de cette étudeà long terme, lancée en janvier 2014, devraient êtrepubliées en mai 2015.

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,21 octobre 2014

Bio Suisse renforce sa présence en Suisseromande

La fédération des agriculteurs biologiques suissesveut mettre en place une « Antenne romande »pour avoir une filiale taillée sur mesure pour lesbesoins de la Romandie et des entreprises agricolesde cette région. Bio Suisse veut par cet engagementfavoriser le développement de l'agriculture biologique enSuisse romande et gagner durablement de nouveauxproducteurs et transformateurs bio. Ce bureau, quisera installé à Lausanne, sera mis en service l'annéeprochaine.

Selon les dernières statistiques, la croissance du marchébio reste un peu plus faible dans cette région qu'enSuisse allemande. L'année passée, 43 exploitationsromandes se sont reconverties au bio. Il y a actuellement680 domaines Bourgeon en Suisse romande, et sur lefront de vente, les produits bio ont réalisé l'année passéeen Romandie une part de marché de 6,3 % et un chiffred'affaires de 349 000 000 francs suisses ; sur le plannational, on a pu parler de 6,9 % et de 2,053 milliardsde francs suisses.

Source(s) : Communiqué BIOSUISSE,22 octobre 2014

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Les Brèves

Biopresse 204 - Octobre 2014 56

États-Unis : Des papillons OGM

Le ministère de l’Agriculture des États-Unis (APHIS- USDA) vient de conduire une étude d’impactenvironnemental suite à la demande, en 2011, del’entreprise Oxitec, de lâcher dans l’environnement, àtitre expérimental, un papillon génétiquement modifié(Plutella xylostella, OX4319), parasite important deschoux, colzas et autres plantes de la famille desBrassicacées. Cette étude est désormais mise enconsultation, et quelques ONG (GeneWatch, Centerfor Food Safety, et d’autres...) dénoncent une étuded’impact globalement incomplète.

Oxitec, une entreprise britannique liée à Syngenta, adéveloppé une technologie brevetée, qui entraîne chezles insectes génétiquement modifiés, une descendanceincapable de se reproduire.

GeneWatch, une ONG particulièrement vigilante sur ledossier des insectes transgéniques, met en exergue« plusieurs préoccupations sérieuses » qui ont éténégligées dans cette évaluation. Tout d’abord, l’ONGnote que pour fonctionner, la proportion de mâles GMdevrait être de 10 pour une femelle sauvage. Uneproportion encore plus importante que celle nécessairepour que le moustique transgénique d’Oxitec puisseespérer combattre la transmission du virus de la dengue.

Un des risques est que ces plantes de la familledes Brassicacées, contaminées par ces larvesgénétiquement modifiées mortes, soient consomméespar de nombreuses espèces, dont les humains,intentionnellement ou non. Or, il existe des études quimontrent que la protéine exprimée par ce papillon GMpeut avoir des effets nocifs sur les souris, notamment auniveau neurologique.

Un autre risque, non spécifique à ce papillon, est le faitque la disparition, complète ou partielle, de ce parasitelaissera la place à d’autres.

Un troisième risque, lui aussi déjà mis en avant dans lecadre du moustique transgénique, est lié à l’utilisationd’un antibiotique utilisé pour élever les papillons GM enlaboratoire. Ceci, estime GeneWatch, pourrait encoreaugmenter la résistance aux antibiotiques via lesbactéries intestinales.

En conclusion, GeneWatch souligne qu’il n’existeaucun cadre réglementaire spécifique concernant leslâchers d’insectes génétiquement modifiés. Et que lesinsectes posent de gros problèmes de dispersion… Lesinsectes GM sont censés mourir avec les premiers gelshivernaux, mais il est évident que certains trouverontrefuge dans des milieux plus cléments où ils survivront(intérieurs, zones tempérées après transport dans descamions…).

Lien : http://www.infogm.org/5732-etats-unis-bientot-des-papillons-ogm-pour-sauver-les-choux-et-les-colza

Source(s) : Inf'OGM, 13 octobre 2014

Nouvelle programmation Feader

Stéphane Le Foll et René Souchon, président dela Commission agriculture et développement rural del’Association des Régions de France (Arf), ont co-présidé, mardi 14 octobre 2014, la deuxième réuniondu comité Etat-Régions. Tous deux confirment ledémarrage de la nouvelle programmation Feader début2015.

Dans un communiqué, le ministère de l’Agricultureannonce que les nouveaux programmes dedéveloppement rural seront opérationnels au 1er janvier2015. « Le travail partenarial entre l’Etat et les Régionsa permis de fixer de façon conjointe et partagée descritères d’attribution des aides adaptés aux réalités desterritoires aussi bien pour l’installation des jeunes, leplan de compétitivité et d’adaptation des exploitationsagricoles, que pour les mesures agroenvironnementaleset climatiques (Maec), la conversion et le maintien enagriculture biologique ou encore l’Ichn », se félicite leministère.

Dans leur déclaration commune, le ministère et l’Arfrappellent leur « attachement au développement de laproduction en agriculture biologique » et indiquent que« l’aide à la conversion sera ouverte en 2015 dans toutesles régions et à tout agriculteur souhaitant s’engager ».« Chaque région pourra choisir d’apporter dans la limitede cinq ans une aide au maintien plus particulièrementaux producteurs bio de certaines filières ou de certainsterritoires lorsqu’un soutien au-delà des cinq années deconversion est nécessaire pour trouver leur équilibreéconomique. »

Voir la déclaration commune de l'Etat et del'Association des Régions de France sur laprogrammation Feader : http://www.terre-net.fr/ulf/data/Amelie/Declarationetatregion.PDF

Source(s) : Terre-net, 15 octobre 2014

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Les Brèves

57 Biopresse 204 - Octobre 2014

Herbicides : l'adjuvant POEA serait toxique

Un adjuvant des herbicides à base de glyphosatecomme le Roundup, le polyoxy-ethyleneamine (POEA),serait toxique pour la vie aquatique, selon deschercheurs du laboratoire BioMEA (Biologie desmollusques marins et des écosystèmes associés) del'université de Caen. Leurs travaux sur larves d'huîtresont montré que la forte toxicité de ce type d'herbicidesur ces organismes semble être essentiellement due auPOEA.

L'ONG Générations futures, s'appuyant sur une étudede l'équipe du Professeur Gilles-Éric Séralini (décembre2008), avait déjà dénoncé en novembre 2009 le fait quecette substance n'apparaisse pas comme une substanceactive prise en compte dans l'évaluation de la toxicitédes herbicides.

De la même manière, l'association s'était égalementmobilisée pour que l'acide pélargonique soit pris encompte dans l'analyse de la toxicité du Round Up®Express.

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,29 octobre 2014

Protection de la biodiversité et santé publique

La protection de la biodiversité pourrait jouer unrôle dans la lutte contre la propagation de maladiesinfectieuses : différents scientifiques se sont penchés surcette hypothèse lors d'un colloque Santé et biodiversité,à Lyon.

"Nous pourrions avoir une relation gagnant-gagnantentre la protection de la biodiversité et la santé ",assure Anne-Hélène Prieur-Richard, directrice exécutivepar interim de Diversitas, programme international derecherche sur la biodiversité (sous l'égide du ConseilInternational pour la Science et de l'Unesco), lors ducolloque Santé et biodiversité, le 27 octobre à Lyon.

Si la faune sauvage est un réservoir naturel depathogènes, dans les territoires riches en biodiversité,les équilibres entre hôtes et pathogènes sembleraienttoutefois défavoriser la propagation de maladiesinfectieuses.

Ainsi, certains scientifiques mettent en avant "l'effetdilution" permis par la biodiversité.

Reste toutefois à étudier la combinaison de la diversitéd'espèces animales et la cohorte d'agents pathogènesassociés.

Lien : http://www.actu-environnement.com/ae/news/protection-biodiversite-outil-sante-publique-23107.php4

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,28 octobre 2014

Appel à projets « Agir pour la ressource en eau »

L’Appel à projets « Agir pour la ressource en eau » dela Lyonnaise des eaux vise à soutenir des initiativesinnovantes en matière de préservation de la ressource.

Les dossiers sont à déposer avant le 31 décembre 2014.

Cet appel à projets s’adresse à tous les publics :associations, citoyens, étudiants, start-ups…

Il concerne 5 thématiques :

réduire l’impact de l’activité humaine sur la ressourceen eau,favoriser le bon état écologique des massesd’eau,partager les données sur l’eau (qualité, pointsd’accès, origine, etc.),anticiper les conséquences duchangement climatique sur la ressource en eau,mieuxintégrer les enjeux liés à l'eau dans les aménagementsurbains.Le ou les lauréats seront désignés en mars 2015. Lesmontants des dotations financières seront de 1 000 à 10000 euros pour un ou plusieurs projets sélectionnés.

Lien : http://www.lyonnaise-des-eaux.com/Recherche?q=appel+%C3%A0+projets#1610

Source(s) : www.reseau-eau.educagri.fr,octobre 2014

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Les Brèves

Biopresse 204 - Octobre 2014 58

Affichage environnemental

Dans un rapport, le Commissariat général audéveloppement durable (CGDD) dresse un pointd'étape sur l'affichage environnemental des produitsagro-alimentaires, expérimenté en France de juillet2011 à juillet 2012, qui se heurte à des difficultésméthodologiques liées à l'analyse du cycle de vie (ACV).

Le groupe de travail n°1 de la plateforme Ademe-Afnor a validé en avril 2012 un référentiel qui reprendcette méthode d'ACV et fixe les règles de calcul desindicateurs environnementaux pour les produits pourl'alimentation humaine et les aliments pour animauxdomestiques.

"En harmonie avec ce référentiel", l'Ademe a présentéen octobre 2013 la base de données d'inventaires decycle de vie (ICV) Agribalyse pour 130 produits agricolesbruts (sortie de ferme), résultat de plus de trois ans detravaux avec quatorze partenaires.

Cependant, la poursuite de travaux de recherche estindispensable avant tout déploiement réglementaire.Il sera "particulièrement nécessaire" de développerles ICV et ACV des produits de l'agriculturebiologique, dont "le secteur manque", ajoute le CGDD.Une expérimentation européenne sur l'empreinteenvironnementale des produits agro-alimentaires adébuté en juin 2014 et se terminera fin 2016. Lesporteurs de projets français représentent 12% des 30propositions reçues par la Commission européenne. Lacontribution de cette expérimentation sera suivie par laplateforme Ademe-Afnor. D'ici fin 2016, la mise au pointd'un indicateur biodiversité "opérationnel" est égalementune priorité, souligne le CGDD.

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,30 septembre 2014

Ponction sur le budget des agences de l'eau

Les députés ont voté, lundi 20 octobre 2014, l'article 16du projet de loi de finances pour 2015 qui prévoit unprélèvement annuel de 175 millions d'euros sur le fondsde roulement des agences de l'eau pour les années 2015à 2017.

"Cet effort sera rendu possible par le niveau du fonds deroulement des agences et par le caractère modulable deleurs dépenses", justifiait le Gouvernement.

La ponction sur le budget des agences de l'eaureste toutefois contestée par de nombreuses partiesprenantes, comme en témoignent les motions votéespar plusieurs comités de bassin pour s'opposer à ceprélèvement.

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,21 octobre 2014

L’Afsa dénonce le rachat des semenciersafricains

L’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique(AFSA) s’inquiète fortement des acquisitions récentes– par des multinationales de la semence – delarges secteurs de SeedCo, l’une des plus grandescompagnies semencières nées du terroir africain.

Pour en savoir plus : http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/10/lafsa-denonce-le-rachat-des-semenciers-africains/

Source(s) : Kokopelli, http://www.bio-marche.info/,22 octobre 2014

Appel à propositions PSDR4

Dans cet appel à propositions, l'agriculture biologiqueapparaît comme objet de recherche pour étudierl'écologisation de l'agriculture (thématique nationale2), dont en particulier l'identification des freinsau développement d'une agriculture agroécologiquebasée sur le développement et la valorisation de labiodiversité à différentes échelles de temps et d'espace,ainsi qu'à l'examen des conditions de la transition,c'est-à-dire la définition de modes de gouvernanceet d'accompagnement permettant d'atteindre desperformances économiques, environnementales etsociétales élevées.

Date limite de dépôt des dossiers : 1er décembre 2014

Lien : http://www.psdr.fr/PSDR.php?categ=68&ig=FR

Source(s) : CIAB Info, octobre 2014

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Les Brèves

59 Biopresse 204 - Octobre 2014

Nouveau rapport concernant les brevets sur lessemences

Un rapport portant sur les brevets sur les semences aété publié par la coalition internationale, No Patents onSeeds.

Ce rapport a été motivé par le fait que l'Office Européendes Brevets (OEB) a déjà accordé plusieurs centainesde brevets sur les plantes et les semences, avecune augmentation constante du nombre de brevetssur les plantes et semences issues de sélectionconventionnelle. Environ 2 400 brevets sur les planteset 1 400 brevets sur les animaux ont été accordésen Europe depuis les années 1980. Plus de 7 500demandes de brevets sur les plantes et environ 5 000brevets sur les animaux sont en attente. On noteraégalement que l'OEB a déjà accordé plus de 120 brevetsconcernant des méthodes de sélection essentiellementbiologiques non brevetables en Europe et environ 100demandes de brevets de ce type sont encore en attente.Beaucoup de ces brevets ont un champ d'applicationlarge et couvrent très souvent l'ensemble de la chaînealimentaire, allant de la production à la consommation.

Contacts : Réseau Semences paysannes : Michel Metz,administrateur, Tél : 06 19 79 53 69, ou Guy Kastler,délégué général, Tél : 06 03 94 57 21.

Lien pour télécharger le rapport (enanglais) : www.no-patents-on-seeds.org/en/information/background/european-patents-on-plants-and-animals

Source(s) : Communiqué de presse du réseauSemences Paysannes et de No Patents on Seeds,

23 octobre 2014

Concours Innova’Bio

La 5ème édition du concours mené par Agrobio 35 adévoilé ses lauréats :

Gagnant 2014 : la ferme de Milgoulle (Ille-et-Vilaine),pour son activité d’éco-pâturage.2ème place : Bio RibouVerdon (Maine-et-Loire, Deux-Sèvres), association deproducteurs situés sur le bassin-versant Ribou-Verdonà l’ouest de Cholet, qui a créé une marque, Bio RibouVerdon, que chacun peut apposer sur ses produits.3èmeplace : Brasserie associative de Montflours (Mayenne),projet collectif porté par 96 sociétaires.Plus d'informations : http://www.biofil.fr/actualites/en-bretagne-concours-innovabio-recompense-lesprit-collectif/

Source(s) : http://www.biofil.fr, 13 octobre 2014

Agriculture biologique - Former les jeunes

Une école de formation à l’agriculture biologique a étécréée à l’île Maurice. Destinée aux jeunes âgés de 14à 18 ans et ayant échoué dans le système classique,l’école dispense des cours théoriques dans une sallede classe appelée “Eco-School”. Ils sont ensuite misen pratique sur le terrain de la Maison familiale rurale,attenant à la classe. Cet établissement ambitionne defaciliter l’insertion sociale et professionnelle de cesjeunes.

Source(s) : SPORE 169, avril-mai 2014

Récompense OFIA

OFIA (Organic Farming Innovation Award) est unprix qui récompense les meilleures innovations enagriculture biologique provenant de scientifiques oude divers autres praticiens. Initiative du gouvernementcoréen lors du dernier congrès d’Ifoam, le RDA(Rural Developpement Administration), administrationcoréenne pour la recherche et les services en agricultureextensive, et Ifoam (International Federation of OrganicAgriculture Movements) récompensent tous les troisans, lors du congrès mondial d’Ifoam, les acteursporteurs des meilleures innovations.

Source(s) : RDA, Ifoam, octobre 2014

Enquête sur les besoins de recherche sur laqualité des produits bio

L’ ITAB (Institut Technique en Agriculture Biologique)met en place un travail prospectif sur les besoins derecherche en matière de qualité des produits bio. Cequestionnaire servira :

à recueillir les attentes en termes de qualité des acteursde l'ensemble de la filière biologique (de l'amont àl'aval),à définir les besoins de recherche (notamment surla transformation) et de les prioriser en concertation avecl'ensemble des partenaires.Répondre à ce questionnaire prendra environ 20minutes.

Lien : https://docs.google.com/forms/d/1ve9M86cPqWm2lnzRzkoxsawNCVquy29s1w4i2tNiqb8/viewform

Source(s) : CIAB Info, octobre 2014

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Les Brèves

Biopresse 204 - Octobre 2014 60

Plus de justice dans la production alimentaire

Le label « Food Justice Certification », qui promeutl’équité dans la filière agricole (exploitations et filièreagroalimentaire), est entré sur le marché en 2013 auxEtats-Unis (Californie, Floride, New-York) et au Canada.Les inspections liées à ce label peuvent être combinéesavec les contrôles liés à l’agriculture biologique.

Plus d’informations sur :www.agriculturaljusticeproject.org.

Source(s) : Food Justice Certification,18 octobre 2014

Conférence environnementale

La Conférence environnementale se déroulera les 29et 30 novembre 2014 à l'Elysée. C'est ce qui ressortnotamment de l'entretien de Ségolène Royal avec lesorganisations non gouvernementales (ONG) du Conseilnational de la transition écologique (CNTE), vendredi 17octobre.

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,22 octobre 2014

Appel à projets "Territoires zéro gaspillage zérodéchet"

Le 30 juillet, le premier appel à projets « Territoires zérogaspillage zéro déchet » a été lancé par le ministère del’Écologie.

Cet appel à projets a pour objectif d’identifier20 territoires volontaires pour s'engager dans unedémarche ambitieuse et participative de transition versl'économie circulaire. Les territoires qui souhaitentconfirmer leur candidature sont invités à déposer leurdossier de candidature auprès de l'ADEME d’ici le 5décembre 2014, sur la base d’un cahier des chargesdisponible en ligne. Dans une démarche participativede co-construction, chaque dossier devra exposer leprojet porté par l'ensemble des acteurs du territoire,notamment les acteurs économiques, associatifs etcitoyens, et justifier de son caractère ambitieux etnovateur.

Les territoires lauréats, dont la liste sera dévoilée le 30janvier 2015, bénéficieront d'un appui personnalisé del'ADEME et de soutiens financiers priorisés pour menerà bien leur projet.

Pour en savoir plus : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/AP%20ZEROGD2014-68

Source(s) : ADEME, octobre 2014

Climat : le Conseil européen adopte un accordminimal

Sur la base des principes énoncés dans les conclusionsde sa réunion de mars 2014, le Conseil européen, quiréunit les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 Etatsmembres de l'Union européenne (UE), est parvenu,dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 octobre, à unaccord sur les grandes lignes du paquet énergie-climatpour 2030.

Néanmoins, pour connaître les modalités concrètes del'accord, il faudra attendre "au plus tard (…) la findu premier trimestre de 2015", c'est-à-dire après laconférence des parties (COP) à la convention-cadredes Nations unies sur les changements climatiques(Ccnucc), qui se tiendra du 1er au 12 décembre à Lima(Pérou).

Dans les grandes lignes, l'UE s'engage à réduire sesémissions de gaz à effet de serre (GES) "d'au moins 40%d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990".

Concernant la part des énergies renouvelables dans laconsommation énergétique de l'UE à l'horizon 2030, l'UEse fixe un objectif d'"au moins 27%".

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,24 octobre 2014

Artois Picardie : appel à projets pourdévelopper la bio

Depuis 2013, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie lancedes appels à projets destinés à soutenir des initiativesde développement de l'agriculture biologique dans les« zones à enjeu eau potable ». Pour l'année 2015,l'Agence de l'Eau renouvelle son appel à projet afinde donner plus d'impact et d'amplitude à des projetsd'envergure régionale et/ou présentant un caractèrepilote et très innovant.

Elle souhaite construire ces projets avec d'autrespartenaires, tout en fédérant l'ensemble desacteurs concernés : chambres d'agricultures,opérateurs économiques, collectivités, associations ougroupements de promotion de l'agriculture biologique...Ceci doit contribuer à la protection de la ressource eneau potable, dont 92 % provient des eaux souterrainesdu bassin. Le budget, réparti progressivement jusqu'en2018, s'élève à 6 millions d'euros. À la suite de cesprojets, l'Agence de l'Eau espère doubler la surfaceagricole biologique du bassin Artois-Picardie dans lescinq ans à venir.

Cet appel à projet s'inscrit dans le cadre du Plan ambitionbio 2017 du ministère de l'Agriculture ainsi que dans sesdéclinaisons régionales.

Accès à l’appel à projets : http://www.eau-artois-picardie.fr/Conference-de-presse-l-Agence-de-l.html

Source(s) : www.campagnesetenvironnement.fr/,23 octobre 2014

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Les Brèves

61 Biopresse 204 - Octobre 2014

Projets Core Organics

11 projets ont été retenus, dont 7 projets impliquant deséquipes françaises. L'ITAB fait partie du projet 2-Org-COWS avec l'Institut de l'élevage.

Le GRAB participe à deux projets, un en arboriculture,ECOORCHARD, un en maraîchage, SOILVEG.

ECOORCHARD est une prolongation des réflexionsdu groupe "Vergers Durables" porté depuis 2008 parl'INRA. Il vise à proposer des prototypes de vergersplus cohérents avec l'image de l'AB, en identifiant chezdes arboriculteurs européens des innovations à faireconnaître, et en proposant des outils de suivis simplifiésdans les vergers.

SOILVEG porte sur l'amélioration de la fertilité dessols et l'optimisation des ressources en maraîchagebiologique, grâce à l'insertion de plantes de couvertureutilisées comme paillage naturel dans les rotations et àla réduction du travail du sol.

Source(s) : Du côté de l'ITAB et son réseau,octobre 2014

Réseau d’agriculteurs de Fukushima

Le réseau de l’agriculture biologique de Fukushima,FOAN (Fukushima Organic Agricultural Network), auJapon, est principalement composé d’agriculteursqui pratiquent l’agriculture biologique et promeuventl’utilisation et la re-circulation de ressources localespour créer une société durable. Ce réseau inclutdes consommateurs, des chercheurs et plusieursorganisations qui collaborent pour restaurer despratiques agricoles et des modes de vie durables etpromeuvent la vision d’une société post-nucléaire.

Plus d’informations sur : www.farm-n.jp/yuuki

Contact : [email protected]

Source(s) : FOAN, 18 octobre 2014

TAFTA - L’étiquetage des OGM en question

70 organisations, de défense des consommateurs,environnementalistes, agricoles, et entreprises ont écritune lettre ouverte à Michael Froman, représentantétasunien au commerce : elles y abordent laquestion des négociations actuellement en courspour l’établissement d’un accord de libre-échangetransatlantique (Transatlantic Free Trade Agreement,TAFTA) et notamment l’étiquetage des OGM. Cesorganisations rappellent tout d’abord que cet accordvise à établir des réglementations communes entrel’Union européenne (UE) et les États-Unis concernantnotamment la protection des consommateurs.

Ainsi, cet accord pourrait s’intéresser de près à lapolitique européenne sur les OGM. Or, entre l’Unioneuropéenne et les États-Unis, des désaccords profondsexistent à propos de la gestion politique de ce dossier :l’Union européenne, contrairement à nos voisins outre-Atlantique, impose un étiquetage des produits contenantdes OGM (étiquetage qui pourrait être encore étenduaux produits issus d’animaux nourris aux OGM).

Rappelons toutefois que le Codex alimentarius atranché récemment en laissant la possibilité à chaqueÉtat membre de déterminer sa politique en matièred’étiquetage.

Les ONG dénoncent aussi la volonté du gouvernementétasunien d’inclure dans cet accord un mécanisme derèglement des différends entre investisseurs et États.Ce mécanisme vise à introduire le droit, pour desentreprises, d’attaquer un État devant un tribunal arbitral.Dans le cas de l’étiquetage des OGM, par exemple, cetribunal arbitral pourrait être amené à demander descompensations à un État en faveur d’une entreprise quiparviendrait à montrer que la loi en question lui a faitperdre de potentiels gains de plusieurs millions d’euros.

Les organisations signataires craignent que cet accordnivelle par le bas les réglementations des contractants.Elles demandent, par exemple, que l’étiquetage tel qu’ilest pratiqué dans l’UE ne soit pas menacé par cetaccord.

Lien : http://www.infogm.org/5726-tafta-l-etiquetage-des-ogm-menace-des-ong-aux-etats-unis-mobilisees

Source(s) : Inf'OGM, 3 octobre 2014

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Les Brèves

Biopresse 204 - Octobre 2014 62

Mesures agroenvironnementales et démarchescollectives

La loi d'avenir agricole, en instituant les groupementsd'intérêt économique et environnemental (GIEE), asouligné l'intérêt des démarches collectives dans larecherche de la "double performance" économique etécologique. Les changements de pratiques, pour êtreefficaces, doivent en effet s'opérer au-delà de la simpleparcelle. "La dimension collective est indispensablepour les enjeux environnementaux qui nécessitent unecertaine échelle dans la mise en œuvre", souligneun rapport, publié le 21 octobre par le ministère del'Agriculture.

L'étude passe au crible dix-sept projets collectifs misen œuvre au cours de ces deux dernières décennies,dans le cadre des mesures agroenvironnementales(MAE). La présence d'un référent environnemental, quiest moteur de la dynamique territoriale, la définitiond'objectifs clairs et la mise en place d'une évaluationfont partie des leviers de réussite d'un projet, conclutle rapport. Le rapport dresse des préconisations pourla définition des programmes agro-environnementauxsur la période 2014-2020. La participation des GIEE yest souhaitable, mais pas indispensable : "L'articulationentre la dynamique à venir des GIEE, en tant quecollectif agricole, et les mesures agroenvironnementalesreste à inventer dans la mesure où les contours desGIEE restent génériques au moment où ces lignes sontécrites".

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,27 octobre 2014

Lutte contre le gaspillage alimentaire

Missionné par le Premier ministre Manuel Valls,Guillaume Garot, ancien ministre délégué àl'Agroalimentaire et député PS de la Mayenne,présentera "dans un délai de six mois des propositions"permettant d'atteindre les objectifs de diminution de 50%du gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Onzemesures visant ces objectifs sont prévues dans le Pactenational "anti-gaspi" lancé en juin 2013 par M. Garotalors ministre. Ce pacte associe tous les acteurs de lachaîne alimentaire (production agricole, transformationindustrielle, grande distribution, restauration collective etfamilles).

Guillaume Garot s'appuiera sur les travaux du comiténational de pilotage du pacte national qui s'estréuni le 16 octobre. Des formations seront introduites"prochainement" sur le thème du gaspillage dans leslycées agricoles et les écoles hôtelières.

Source(s) : http://www.actu-environnement.com/,20 octobre 2014

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Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités

Biopresse 204 - Octobre 2014 66

AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada)1341, chemin Baseline, K1A 0C7 OTTAWA - CANADATél. : +1-855-773-0241 - Fax : +1 [email protected]://www.agr.gc.ca

Guide de planification du déplacement d’installationspour le bétail au Manitoba

http://www.agrireseau.qc.ca/Agroforesterie/documents/Guide-installations-betail-Manitoba-A59-10-2013-fra.pdfTIMMERMAN Dale / HAYWARD Kristin - 40 p.

Une approche systémique pour la lutte durablecontre les sauterelles

http://www5.agr.gc.ca/resources/prod/doc/pdf/grasshopper-sauterelle-fs2014-fr.pdfJOHNSON Dan - 5 p.

Lutte contre les poux et les acariens de la galle chezles bovins

http://www.organicagcentre.ca/DOCs/AnimalWelfare/AWTF/Lice-control-f.pdfCENTRE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE DUCANADA (CABC) - 3 p.

Tillage, crop residue and crop sequence effectson nitrogen availability in a legume-based croppingsystem

http://pubs.aic.ca/doi/pdfplus/10.4141/S04-023SOON Y.K. / ARSHAD M.A. - 11 p.

ADEME - Agence de l'Environnement et de laMaîtrise de l'Energie20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004 ANGERSCEDEX 01 - FRANCEhttp://www.ademe.fr

Carbone organique des sols : L'énergie de l'agro-écologie, une solution pour le climat

http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/7886-sol-carbone-2p-bd.pdfADEME - 15 p.

AGRI BIO ARDECHE4 Avenue de l'Europe Unie, BP 421, 07 004 PRIVASCEDEX - FRANCETél. : 04 75 64 82 96 - Fax : 04 75 20 28 [email protected]://www.corabio.org/agribio-ardeche

Agriculteur : construire son métier - Formations2014-2015

https://agribioardeche.files.wordpress.com/2014/09/memo-2014-2015-vf-public.pdfAGRI BIO ARDECHE - 40 p.

AGRINOVA640, rue Côté Ouest, G8B 7S8 ALMA - CANADATél. : +1 418 480-3300 - Fax : +1 418 [email protected]://www.crda.qc.ca/index.php?id=1

Adaptation du système Wenz/Eco-Dyn à lacéréaliculture biologique en région nordique auQuébec

http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/Rapport%20final%20CDAQ.pdfPILOTE Régis - 120 p.

C.E.R.D6 Place Saint Christophe, 58 120 CHATEAU-CHINON -FRANCEhttp://www.centre-diversification.fr

Impacts sociaux des circuits courts alimentaires surles exploitations agricoles - Diversité des modèles etanalyses croisées

http://site.gulliver.com/b20110729b0/web/dossiers/reference-circuit-court/SOCIAL.pdfCHIFFOLEAU Yuna / OLLIVIER Denis / GAUCHEAgnès - 24 p.

Méthodes et approche économique transversaleexploratoire de six familles de produits en circuitscourts

http://site.gulliver.com/b20110729b0/web/dossiers/reference-circuit-court/METHODE-ECO.pdfLAILLET Céline - 24 p.

Performance environnementale des circuits courts -La perception de la dimension environnementale desproducteurs en circuits courts

http://site.gulliver.com/b20110729b0/web/dossiers/reference-circuit-court/ENVIRONNEMENT.pdfBERGER Blaise - 16 p.

CALENDRIER LUNAIRE DIFFUSION6 Rue des Prés Verts, 39 120 CHENE-BERNARD -FRANCETél. : 03 84 81 42 12 / 03 84 81 86 [email protected]://www.calendrier-lunaire.fr

Calendrier Lunaire 2015GROS Michel - 114 p. - 7,90 €

CENTRE DE REFERENCE EN AGRICULTURE ETAGROALIMENTAIRE DU QUEBEC (CRAAQ)Édifice Delta 1, 2875, boulevard Laurier, 9e étage, G1V2M2 QUEBEC - CANADATél. : +1-418 523-5411 - Fax : +1-418 [email protected]://www.craaq.qc.ca/

Guide d'identification et de gestion - Pollinisateurs etplantes mellifères

https://www.craaq.qc.ca/Publications-du-CRAAQ/guide-d-identification-et-de-gestion-pollinisateurs-et-plantes-melliferes/p/PAPI0102MOISAN-DE SERRES Joseph / BOURGOUIN France /LEBEAU Marie-Odile - 351 p.

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Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités

67 Biopresse 204 - Octobre 2014

CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert enagriculture biologique et de proximité)475 Notre-Dame Est, G6P 4B3 VICTORIAVILLE -CANADATél.: +1 819-758-6401 - Fax: +1 [email protected]://www.cetab.org

Développement de la biodiversité fonctionnelle enverger de pommiers à l'aide de bandes florales

http://www.cetab.org/publications/biodiversite-fonctionnelle-verger-pommiers-bandes-florales-agroecologieGAGNON LUPIEN Noémie / JOBIN Pierre / DUVALJean - 16 p. - gratuit

Enquête technico-économique sur la pomiculturebiologique au Québec

http://www.cetab.org/publications/enquete-technicoeconomique-sur-la-pomiculture-biologique-au-quebec?destination=publicationsGENDREAU-MARTINEAU François - 41 p.

EDITIONS ACTES SUDPlace Nina-Berberova, BP 90038, 13 633 ARLESCEDEX - FRANCEhttp://www.actes-sud.fr

Changeons d'agricultureCAPLAT Jacques - 151 p. - 17 €

EDITIONS ALTERNATIVES5 Rue Gaston Gallimard, 75 007 PARIS - FRANCETél : 01 46 33 47 33 / 01 49 54 42 [email protected]://www.editionsalternatives.com

25 huiles essentielles pour (presque) tout faireJAFFRELO Anne-Laure - 112 p. - 13,50 €

Les superalimentsLAFORÊT Marie - 112 p. - 13,50 €

Street food bioOLIVO Géraldine / GAUTHIER-MOREAU Myriam -128 p. - 12 €

EDITIONS DE TERRANLe Village, 31 160 SENGOUAGNET - FRANCETél. : 05 61 88 81 08 - Fax : 05 61 88 80 [email protected]://www.terran.fr

Assainir et fertiliserFONTVIEILLE Bernard - 136 p. - 13,50 €

EDITIONS DU ROUERGUE47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633 ARLESCEDEX - FRANCEhttp://www.lerouergue.com/

La biodiversité amie du vergerLETERME Evelyne - 208 p. - 29,90 €

ÉDITIONS LAROUSSE21 Rue du Montparnasse, 75 283 PARIS CEDEX 06 -FRANCEhttp://www.editions-larousse.fr/

Petit Larousse des remèdes maison 100 % naturelsTOURLES Stéphanie L. - 479 p. - 15,90 €

Le Petit Larousse des huiles essentiellesFOLLIARD Thierry - 352 p. - 24,90 €

EDITIONS TERRE VIVANTEDomaine de Raud, 38 710 MENS - FRANCETél. : 04 76 34 80 80 - Fax : 04 76 34 84 [email protected]://www.terrevivante.org

L'Agenda 2015 du jardinier bio et son calendrierlunaire : 12 mois de fleurs et de pollinisateurs

GOULFIER Guylaine / ASPE Pascal - 160 p. - 12 €

EDITIONS YVES MICHEL5 Allée du Torrent, 05 000 GAP - FRANCEhttp://www.yvesmichel.org

Vers une éco-industrie locale - Pour uneréappropriation citoyenne de technologies durables

DANDO Luc - 224 p. - 14,50 €

EDUCAGRI EDITIONS26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999,21 079 DIJON CEDEX - FRANCETél. : 03 80 77 26 32 - Fax : 03 80 77 26 [email protected]://www.editions.educagri.fr

Nourrir le mondeCAILLIAU Sophie / LACATENA A. / GILLE C. / ET AL.- DVD Video : 135 min. - 26 €

eXtension6 Ag Communications Bldg., University of Nebraska-Lincoln, 830918 LINCOLN, NE - ÉTATS-UNIShttp://www.extension.org/

Including Insects in Organic Poultry Dietshttp://www.extension.org/pages/69999/including-insects-in-organic-poultry-dietsJACOB Jacquie - 2 p.

Bring Existing Weeds Under Control Before PlantingWeed-Sensitive Crops

http://www.extension.org/pages/18549/bring-existing-weeds-under-control-before-planting-weed-sensitive-cropsSCHONBECK Mark - 4 p.

Managing Manure Fertilizers in Organic Systemshttp://www.extension.org/pages/18628/managing-manure-fertilizers-in-organic-systemsWANDER Michelle - 5 p.

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Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités

Biopresse 204 - Octobre 2014 68

GABB 32Maison de l'Agriculture, BP 70161, 32 003 AUCH cedex- FRANCETél. : 05 62 61 77 [email protected]://www.gabb32.org/

Agriculture du carbone : Couverts végétaux,Techniques superficielles, Agriculture Biologique etAgroforesterie

http://agriculture-de-conservation.com/sites/agriculture-de-conservation.com/IMG/pdf/ac-gabb-32.pdfBONNOT Sabine / DOMENECH Gilles / DAGUZANAlain / ET AL. - 32 p.

INRA - CLERMONT - THEIX63 122 SAINT-GENES-CHAMPANELLE - FRANCETél. : 04 73 62 40 00 - Fax : 04 73 62 44 [email protected]://www.clermont.inra.fr/

Un outil de planification pour la vente des agneauxBENOIT Marc - 1 p.

INSTITUT DE L'ELEVAGE149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCEhttp://www.idele.fr/

Intérêt technico-économique de l'engraissement desmâles à l'aide de simulations dans le contexte dela nouvelle PAC - Sommet de l'élevage Septembre2014

COUFFIGNAL Matthieu / PAVIE Jérôme / PINEAUChristèle - 8 p.

IRDA (Institut de recherche et de développement enagroenvironnement)3300, rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8 SAINT-HYACINTHE - CANADATél. : +1 450 778-6522 - Fax : +1 450 [email protected] / www.irda.qc.ca/frhttp://www.irda.qc.ca/fr/

Contribution en azote en provenance des engraisverts de légumineuses

http://www.cetab.org/system/files/publications/contribution-en-azote-en-provenance-des-engrais-verts-de-legumineuses-2.pdfDUVAL Jean / N'DAYEGAMIYE Adrien / WEILL Anne -7 p.

ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique)149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 [email protected]://www.itab.asso.fr/

Dossier technique : Argumentaire pour le maintiend'une dose efficace de cuivre en viticulture

http://www.itab.asso.fr/downloads/viti/dossier-cuivre.pdfBERTHIER Céline / CHOVELON Marc - 30 p.

"Référentiel blé AB" : Les résultats du réseau ITAB :Les fiches variétés

http://www.itab.asso.fr/downloads/fiches-ble/ft-ble-brochure-complete-maj-juil2014.pdfFONTAINE Laurence / VIDAL Rodolphe / SICARDHélène / ET AL. - 70 p.

ONVEGETABLES- CANADAhttp://onvegetables.com/

Powdery Mildew in Pumpkins and Squashhttp://onvegetables.com/2014/07/16/powdery-mildew-in-pumpkins-and-squash/RODDY Elaine - 2 p.

POLE AGRICULTURE BIOLOGIQUE MASSIFCENTRALVetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont,89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370 LEMPDES -FRANCEhttp://www.itab.asso.fr/reseaux/polebio.php

Les BioThémas : Outils, références et témoignages :Ovins et monogastriques bio ; Conception de prairies

BELLET Vincent / LASINA Tom / BENOIT Marc / ET AL.- 20 p.

RESEAU GAB-FRAB BRETAGNEFRAB - ZI SUD EST, 17 Rue du Bas Village - CS 37725,35 577 CESSON SEVIGNE CEDEX - FRANCETél. : 02 99 77 32 34 - Fax : 02 23 30 15 [email protected]://www.agrobio-bretagne.org

Itinéraires de transmission en Agriculture biologiqueBESNARD Antoine - 28 p.

SUD & BIO LANGUEDOC ROUSSILLONMaison des Agriculteurs B - Mas de Saporta, CS 50023,34 875 LATTES Cedex - FRANCETél. : 04 67 06 23 48 - Fax : 04 67 06 23 [email protected]://www.sud-et-bio.com

Guide professionnel des opérateurs bio duLanguedoc-Roussillon - Édition 2013-2014

http://www.sud-et-bio.com/sites/default/files/SudetBio-Guide-operateurs-bio-LR.pdfBOURGEON Arielle / BERGER Amélie - 43 p.

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Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités

69 Biopresse 204 - Octobre 2014

UNIVERSITY OF WISCONSIN-MADISONCOLLEGE OF AGRICULTURAL AND LIFE SCIENCES,1450 Linden Drive, 53706 MADISON - UNITEDSTATESTél. : +1 608 [email protected]://www.cals.wisc.edu/

Veggie Compass : Whole-farm profit managementhttp://www.veggiecompass.comSILVA, Erin / HENDRICKSON John / MUNSCH Jim /ET AL. - 1 - Gratuit

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71 Biopresse 204 - Octobre 2014

La BIOBASE

Plus de 28 500 références bibliographiques en agriculture biologique sont accessibles gratuitement sur laBiobase, base de données documentaire francophone, issue d'une veille internationale franco-québécoise !

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Produits documentaires d'ABioDoc

COMPILATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

16 € Revue bibliographique sur la FilièreViande Biologiquequi regroupe 251 référencesbibliographiques inscrites dans laBiobase à la date du 15 mars 2011, etclassées en 6 thèmes

8 € Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre unjustificatif) / Abonnés Biopressse

16 € Revue bibliographique surl'introduction de produitsbiologiques en restaurationCollectivequi regroupe 291 référencesbibliographiques inscrites dans laBiobase, à la date du 15 mars 2011, etclassées en 7 thèmes

8 € Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre unjustificatif) / Abonnés Biopressse

GUIDE TECHNIQUE

15 € Créer ou développer une activitéde transformation de produitsbiologiquesDestiné aux agriculteurs et artisansengagés dans la bio, ce guide aideà prévoir en amont tous les aspectsnécessaires à cette activité.Prix format électronique : 12 €

ANNUAIRE DES ORGANISMESEUROPEENS DE LA BIO

20 € Cet annuaire regroupe lescoordonnées des organismeseuropéens de l'agriculture biologiqueen recherche, formation,développement et certification (Edition2012)Prix format électronique : 18 €

GUIDE DES PRINCIPAUX ORGANISMESFRANCAIS INTERVENANT EN AB

15 € Ce guide présente 39 organismesfrançais intervenant en agriculturebiologique : des administrations etGIP, des organismes de rechercheet expérimentation, de formation,de documentation, de développementet d'organisation de la filière,des associations gestionnaires demarques privées et des organismescertificateurs. (Edition 2012)Prix format électronique : 12 €

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CETAB+

LA MISSION

Développer l'agriculture biologique etcontribuer à la prospérité des entreprisesdu secteur. Favoriser les systèmesagroalimentaires de proximité bénéfiquespour les entreprises et la société.

LES SERVICES

• Information et veille technologique• Transfert technologique• Soutien aux intervenants• Recherche appliquée• Formation continue• Services-conseils personnalisés• Analyses sectorielles

www.cetab.org

ABioDoc

SES MISSIONS

Créé en 1993, ABioDoc, service de VetAgroSup et soutenu par le ministère françaisde l'Agriculture, a pour missions de réaliserla veille, le traitement et la diffusiond'information intéressant les acteurs del'agriculture biologique, à l'échelle française etinternationale.

LES SERVICES

• Gestion du fonds documentaire• Gestion et alimentation de la Biobase• Gestion de la base des Acteurs de la Bio,

regroupant organismes et personnes• Edition du Biopresse• Service questions - réponses• Participation à des projets de recherche -

développement

www.abiodoc.com

Le partenariat entre ABioDoc et le CETAB+

SES MISSIONS

L'entente permet d'amplifier pour tous la mise à disposition d'informations en lien avec l'agriculturebiologique et de renforcer la mise en réseau entre les deux zones géographiques.

SES REALISATIONS

• Un partage de la veille (Le CETAB+ voit à couvrir les documents produits en Amérique du Nord etABioDoc répertorie les publications d'Europe et du reste du monde) ;

• Une alimentation commune de la Biobase, la base de données documentaire ;• L'édition commune du Biopresse ;• Des synergies dans le cadre des services questions-réponses ;• Des transferts d'informations et de contacts.