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158 JANVIER 2014 DOSSIER LA CO-ACTIVITÉ SUR UN CHANTIER : COMMENT L’OPTIMISER ? TECHNIQUE LES SOLS SOUPLES, LA QUALITÉ DE L’AIR ET LA SANTÉ 18 PAGE ACTUALITÉ GUIDE D’ACHATS : PETITS UTILITAIRES, LEQUEL CHOISIR ? P 12 FORMATION EMPLOI/FORMATION DANS LES MÉTIERS DE LA FINITION P 32 TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS DES MINEURS : NOUVELLES DISPOSITIONS P 44 22 PAGE PAGE 22 UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION L’ENVOL D’UNE NOUVELLE UNION DE BELLES PERSPECTIVES POUR LES MÉTIERS DE LA FINITION L’UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

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R&N fête l'envol d'une nouvelle union : UPMF

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158J A N V I E R

2 0 1 4

Dossier

LA CO-ACTIVITÉ SUR UN CHANTIER : COMMENT L’OPTIMISER ?

Technique

LES SOLS SOUPLES, LA QUALITÉ DE L’AIR ET LA SANTÉ

18PAGE

ACTUALITÉGUIDE D’ACHATS : PETITS UTILITAIRES, LEQUEL CHOISIR ? P 12

FORMATIONEMPLOI/FORMATION DANS LES MÉTIERS DE LA FINITION P 32

TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS DES MINEURS : NOUVELLES DISPOSITIONS P 44

22PAGE

PAGE

22

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

L’ENVOL D’UNE NOUVELLE UNION DE BELLES PERSPECTIVES POUR LES MÉTIERS DE LA FINITION

L’UNION PROFESSIONNELLE

DES MÉTIERS DE LA FINITION

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EDITORIAL

Mes chères consœurs, mes chers confrères,

MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE PEINTURES 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : [email protected] l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance Peintures - Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 158 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Nicolas Dembreville, Didier Le Gorrec, Yona Ong, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance Peintures l Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 3

Som

mai

re

n L’événement > Avis de naissance de l’UPMF p 4

n Reflets & Nuances > Articles parus en 2013 p 10

VIE SYNDICALE 4 PAG

E

n La co-activité sur un chantier : comment l’optimiser ? p 18

DOSSIER 18 PAG

E

n Les sols souples, la qualité de l’air et la santé p 22

n Travaux en hauteur : ce qu’il faut savoir ? p 24

n Vos questions à l’UPMF-FFB p 26

TECHNIQUE 22 PAG

E

n Emploi/formation dans les métiers de la finition p 32

n Se former pour travailler autrement p 40

n Travaux interdits et réglementés des mineurs : nouvelles dispositions p 44

n Actions 3PF – Soutenez l’orientation sur vos métiers avec votre taxe d’apprentissage 2014 p 46

FORMATION 32 PAG

E

n Guide d’achats : petits utilitaires, lequel choisir ? p 12

n En 2014, une activité toujours en baisse p 14

n Zoom Assurance : respectez les normes p 16

ACTUALITÉ 12 PAG

E

L es assemblées générales extraordinaires de l’UNRST et de l’UPPF du 4 décembre 2013 ont validé la fusion des deux Unions.

L’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF) vient de naître et je suis honoré d’en être le premier président. Je remercie les présidents Gérard Adamo et Philippe Bertolani d’avoir œuvré dans l’ombre pendant près de deux ans pour obtenir ce rapprochement et également tous les membres des bureaux des deux Unions qui ont participé à l’élaboration de ce projet.

Je remercie aussi Philippe Jariel pour son investissement et son implication dans cette création ainsi qu’Yves Labbé qui est le délégué général de l’UPMF et votre interlocuteur privilégié.

Je veillerai à ce que chacun de nos adhérents trouve une réponse à leurs questions sur les sujets techniques quotidiens. Nous sommes là pour vous rappeler les règles de nos métiers à travers les NF DTU et avis techniques, nous sommes là pour vous aider.

Entrepreneur en activité, je vis comme vous nos difficultés au quotidien. La réunion de nos deux Unions de métier permettra d’avoir les moyens techniques et financiers de poursuivre nos recherches

Marc CiolfiPrésident de l’Union professionnelle des métiers de la finition

sur les pathologies diverses qui affectent le résultat de nos travaux. Nous continuerons aussi dans les diverses commissions à rechercher, analyser et proposer des solutions de mises en œuvre pérennes (en partenariat avec le CSTB, les fournisseurs, les ingénieurs, les maçons) à nos adhérents.

« Reflets & Nuances » passe de trois à quatre numéros par an pour encore mieux vous informer de l’avancement des travaux de l’Union. N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences, transmettez-nous vos témoignages et vos photos de chantiers. « Reflets & Nuances » est à la fois un moyen de communication, d’échanges et la vitrine de notre savoir-faire !

2014 sera une année difficile avec une baisse de - 0,4% en volume après une année 2013 à – 2,6%. Dans ce contexte, la satisfaction de nos clients est essentielle ! Mes chères consœurs, mes chers confrères, je vous souhaite à tous, malgré la conjoncture, mes meilleurs vœux de santé et de réussite pour vos entreprises !

En avant l’UPMF !

Pensez-y ! Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.com

n NOUVEAUTÉS p 48

n Documents métiers de la finition Bon de commande p 54

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L’UNION PROFESSIONNELLE

DES MÉTIERS DE LA FINITION

VIE SYNDICALE

1er janvier 2014 : date historique pour les professions de la finition. Les deux

Unions existantes de la peinture et du sol, UPPF et UNRST, se rapprochent. Ensemble,

elles créent l’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF-FFB). Ce

rapprochement s’inscrit dans les objectifs fixés par la FFB dans son Livre blanc de mars 2011

« Réflexions sur l’évolution des métiers et l’adaptation des structures professionnelles »

(Proposition n°1) dans le but de prendre en compte les évolutions des métiers et

des entreprises du bâtiment. Il permet aux deux métiers concernés - la peinture

et le revêtement de sol - de mutualiser leurs compétences en créant une seule Union

avec la représentativité des deux professions. En effet, non seulement beaucoup d’entreprises

exercent ces deux métiers mais les exigences nouvelles de la part de la clientèle plaident

sur le terrain pour un interlocuteur unique. L’Union de ces métiers se devait d’être à l’image

d’une telle évolution. Actée par les instances des deux Unions, la création de l’UPMF apporte

de belles perspectives aux métiers de la finition : parler d’une seule voix, rationaliser,

renforcer le dynamisme collectif et individuel des adhérents.

AVIS DE NAISSANCE

L’ENVOL D’UNE NOUVELLE UNION DE BELLES PERSPECTIVES POUR LES MÉTIERS DE LA FINITION

L’ÉVÉNEMENT

4 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

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«Bon vent à l’Union professionnelle des métiers de la finition ! »

«Al’initiative du rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST,

deux présidents : Philippe Bertolani et Gérard Adamo,

qui après une réflexion sur l’organisation de leur métier

tout en maintenant leur identité, se sont appropriés la proposition 1

du Livre blanc de la FFB : Favoriser le rapprochement entre Unions et

Syndicats de métiers.

Ils n’ont pas dévié de leur trajectoire, malgré les obstacles qui se sont

présentés à eux comme dans toute aventure humaine. Je tiens ici à les

remercier et féliciter pour le travail accompli afin de mettre en œuvre

ce projet qui était une volonté forte au sein de la Fédération. En effet,

si les métiers sont « éternels », ils évoluent sous la pression du marché

et grâce au dynamisme des entreprises.

Je souhaite pleine réussite à Marc Ciolfi, président, et à Bruno Lucas,

vice-président, qui sont désormais aux commandes de cette grande

Union. Je suis certain qu’ils sauront allier l’exigence du marché et

la proximité des métiers pour l’organisation d’un meilleur service à

l’adhérent et la valorisation de l’image de leur métier. C’est dans les

moments difficiles que les entrepreneurs doivent se rassembler pour

être encore mieux informés et plus forts. » n

Les orientations données par le Livre blanc de la FFB en 2011 sont clairement à l’origine du rapprochement de l’UPPF et de l’UNRST.

Quelques extraits particulièrement significatifs >>>>>

DIDIER RIDORET, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT

L’UPMF-FFB 6000 ENTREPRISES

ADHÉRENTES DE TOUTE TAILLE

SUR TOUT LE TERRITOIRE

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La nécessité de rapprocher vos deux Unions s’est imposée au fil du temps. Pouvez-vous rappeler les fondements de ce rapprochement ?GÉRARD ADAMO : Nos adhérents respectifs ont été au cœur de ce rapprochement et il s’agit avant tout de leur assurer un meilleur service. Plus de 50 % des revêtements de sol sont mis en œuvre par les entreprises de peinture. Ce rapprochement constitue donc une réponse à une situation existante. Il va permettre à nos métiers d’être plus puissants.

PHILIPPE BERTOLANI : La méthode de construction et de rénovation a changé et nos métiers avec. Les maîtres d’ouvrage ne veulent plus avoir autant de corps de métier face à eux. Nous en sommes arrivés à une modification de système, avec l’émergence de macro-lots : lots de construction, lots de techniques et lots de parachèvement, ceux qui nous concernent. Afin de réaliser une pièce complète en finition, une grande partie des entreprises de peinture intervient sur les revêtements de sol. C’est donc le marché qui fait le métier, et pas l’inverse. Le rapprochement de nos Unions répond à cette exigence.

Quel a été le rôle joué par le Livre blanc ?

PHILIPPE BERTOLANI : Un rôle essentiel. Malgré un déséquilibre de nombre d’entreprises adhérentes entre les deux Unions, le Livre blanc de la FFB nous a permis d’aller plus loin. Pour moi, son idée principale a consisté à souligner tout l’intérêt qu’il y a à faire un « mariage heureux », avec une mutualisation de moyens administratifs, dans l’objectif que cette mutualisation se fasse au profit de la technique : chacun des deux métiers doit pouvoir être exercé correctement pour les entreprises qui les font.

GÉRARD ADAMO : Le Livre blanc a vraiment boosté ce rapprochement. Il a affirmé avec force la nécessité de donner plus de poids aux professions de la finition et d’adapter nos structures professionnelles. Nous nous sommes dits qu’il serait bon de créer une Union commune des métiers de la finition, qui inclurait aussi à terme d’autres métiers. La réunion des peintres et des soliers est une première grande étape de ce mouvement.

A-t-il fallu désamorcer des craintes ou des réticences ? GÉRARD ADAMO : Bien sûr, des craintes d’ailleurs légitimes. Les peintres sont plus nombreux que les soliers et ces derniers pouvaient légitimement craindre un déséquilibre. Il n’en a rien été car l’UPPF était bien consciente de cette appréhension. C’est pourquoi nous avons fait en sorte que la présidence de la nouvelle Union soit représentée par un “pur“ solier afin qu’il gère le premier mandat de ce rapprochement. Je souligne que nos métiers ne sont pas totalement mélangés puisqu’en ce qui concerne l’approche technique, chacune des deux professions disposera d’un ingénieur métier.

PHILIPPE BERTOLANI : Il y avait des craintes, c’est obligé, mais cette idée du “mariage heureux“ a fait avancer tout le monde dans le même sens. Nos mandats respectifs, à Gérard Adamo et moi-même, s’achèvent sans conflit et on voit bien que la nouvelle Union crée un équilibre parfait entre les deux métiers. Ce sera à ses instances de veiller à ce que cet équilibre soit respecté.

En conclusion ?GÉRARD ADAMO : Nos entreprises vont être mieux représentées. Il ne faut pas craindre ce rapprochement, bien au contraire. Nous allons devenir beaucoup plus forts et avec plus de moyens, la formation de nos soliers n’en sera que meilleure et nos clients mieux servis.

PHILIPPE BERTOLANI : Je dirai que c’est encore un tournant de plus pour nos professions et si l’on regarde bien leurs histoires respectives, nos structures ont toujours su s’adapter au changement. Gérard Adamo et moi-même serons les derniers présidents de l’UNRST et de l’UPPF. Longue vie à l’UPMF ! n

LA PAROLE À…

Gérard Adamo,

Philippe Bertolani :

« Une nécessité

historique »

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 5

Intérêt général :« Notre organisation doit, dans l’intérêt général, s’adapter comme

le font nos entreprises. »

Attente des clients :« Les clients sont de plus en plus à la recherche de solutions globales, demandent des ensembliers ou un interlocuteur unique et recherchent une offre globale de travaux garantissant l’ensemble des performances de l’ouvrage. »

Les modes opératoires que doivent respecter les regroupements :« Satisfaire aux critères de réussite de toute opération de rapprochement syndical. Le choix des actions à engager, et donc leur réussite, sera dicté par une triple exigence :• apporter de la valeur technique supérieure aux adhérents ;• privilégier la proximité métiers ;• permettre à chacun de préserver son identité. »

PHILIPPE BERTOLANI (À GAUCHE) ET GÉRAD ADAMO SATISFAITS D’AVOIR MENÉ À BIEN LE RAPPROCHEMENT DE LEURS UNIONS.

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VIE SYNDICALE

6 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

L’ÉVÉNEMENTUne grande Union, l’Union professionnelle des métiers de la finition, prend son envol. Quelles sont ses perspectives, ses ambitions ? Réponses croisées de Marc Ciolfi et Bruno Lucas, respectivement président et vice-président de la nouvelle Union.

MARC CIOLFI ET BRUNO LUCAS

Propos croisés

La nouvelle Union est désormais en place. Quelles sont ses perspectives ?MARC CIOLFI : Elles sont liées à la notion de « finition ». Désormais les professionnels de la finition sont regroupés en une même Union, ce qui correspond à une vraie tendance du marché : les maîtres d’ouvrage souhaitent de plus en plus avoir affaire à une entreprise multiservices qui englobe les principaux métiers de la finition du bâtiment. Nous y sommes.

BRUNO LUCAS : Avant tout, ce qui importe, c’est l’attente de nos clients. En fait, nos compagnons sont de plus en plus polyvalents. Entre les deux métiers, nos clients, nos actions et nos objectifs sont communs. De plus, les métiers de la finition souffrent d’un problème lié aux conditions d’exécution sur chantier. La création de cette nouvelle Union nous permettra de mener ensemble la valorisation de ces conditions d’exécution.

L’UPMF est-elle à même de faire des propositions dans ce domaine ? MARC CIOLFI : Entre autres projets, nous avons celui d’élaborer un document à destination des maîtres d’œuvre, voire des clients eux-mêmes, qui serait en quelque sorte

un cahier des charges de la finition. Il s’agira de dire « Voici comment nous - peintres et soliers - sommes capables de mener une fin de chantier ».

BRUNO LUCAS : Nos professions interviennent en fin de chantier, dont elles subissent tous les aléas précédents. Souvent, cela a dérapé en amont et tout le monde est excédé par les retards. Dans un tel contexte, le fait de grouper les activités de finition au niveau représentatif permettra de montrer utilement un front uni vis-à-vis de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage et de faire respecter nos ouvrages et nos compagnons.

Comment garantir ce front uni ?BRUNO LUCAS : C’est l’un des principaux enjeux. Nous devons faire en sorte que tout adhérent ait dans l’esprit qu’il faut désormais raisonner « finition », d’apporter des réponses communes. La communication interne et externe de l’UPMF va jouer un rôle essentiel pour cela. Un autre enjeu - lié au précédent - consiste à pouvoir élaborer dès maintenant des conditions d’exécution des marchés de finition qu’il s’agira de généraliser auprès de la filière construction, comme d’autres corps de métier ont réussi à le faire avec succès.

MARC CIOLFI : Cela passera par la

création de ce document modèle que

nous pourrons tous inclure dans nos

mémoires techniques pour la remise

de l’offre. Il sera utile de le ressortir en

cas de flottement sur le chantier et de

co-activité non maîtrisée.

Que va apporter ce rapprochement aux adhérents ?

BRUNO LUCAS : Le premier objectif

est d’apporter une valeur ajoutée

à l’entreprise adhérente, quelle

que soit sa taille. Le recrutement

de deux ingénieurs métiers, que

nous souhaitons polyvalents (sol

et peinture), apportera un soutien

technique aux adhérents. Un plus un

doit faire trois dans la performance.

MARC CIOLFI : La nécessité de ce

rapprochement a, je crois, achevé

de convaincre les derniers réticents.

L’organisation toute entière va dans la

même direction : faire évoluer notre

réponse aux clients. Demain, et sans

doute plus tôt qu’on ne le pense,

nos jeunes adhérents ne connaîtront

qu’une seule Union. L’UPMF c’est

l’avenir ! J’en profite pour remercier

Philippe Jariel pour les services

rendus à l’UNRST pendant toutes ces

années. n

MARC CIOLFI BRUNO LUCAS

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JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 7

> 2011Le projet de rapprochement est initié. Sous l’impulsion du président de l’UPPF, Philippe Bertolani, et du président de l’UNRST, Gérard Adamo, il fait suite aux recommandations du Livre blanc de l’UPPF.

> NOVEMBRE 2011Le conseil d’administration de l’UPPF approuve le projet de rapprochement.

> NOVEMBRE 2012Le conseil d’administration de l’UNRST approuve à son tour le projet de rapprochement.

> FIN 2012 Les travaux concernant le rapprochement entre les deux Unions démarrent.

> JANVIER 2013Les orientations souhaitées par les deux présidents sont mises sur le papier avec un calendrier précis des différentes étapes à respecter jusqu’à la mise en place de la nouvelle Union au 1er janvier 2014.

> FÉVRIER 2013Constitution d’un comité de pilotage (comprenant des membres des Bureaux des deux Unions), qui s’est réuni trois fois (mars, avril, mai) pour donner les grandes lignes du traité organisant le rapprochement et rédiger les statuts, avec l’appui du service juridique de la FFB.

> 2 OCTOBRE 2013• Conseil d’administration de l’UPPF : élection du président de l’UPPF qui deviendra le vice-président de la nouvelle Union. • Conseil d’administration de l’UNRST : élection du président de l’UNRST qui deviendra le président de la nouvelle Union.

> 20 NOVEMBRE 2013Signature du traité de rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST en bureau extraordinaire.

> 4 DÉCEMBRE 2013 • Assemblée générale extraordinaire de l’UPPF : approbation de l’opération de rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST et signature des nouveaux statuts de l’UPPF devenant l’UPMF au 1er janvier 2014.• Assemblée générale extraordinaire de l’UNRST : approbation de l’opération de rapprochement entre l’UPPF et l’UNRST et de la dissolution de l’UNRST.

LES DATES CLÉS DU RAPPROCHEMENT

MATHIEU CLAVEAU, DIRIGEANT DE CLAVEAU-FORTEAU SARL (EURE-ET-LOIR) ET PRÉSIDENT DE LA SECTION PROFESSIONNELLE DÉPARTEMENTALE PEINTURE FINITION

« Un poids plus important vis-à-vis de tous les interlocuteurs de la profession »

« Mieux armés pour relever l’enjeu de la formation »

J’ai la particularité de bien connaître les deux métiers et les deux Unions, ayant été membre du bureau de l’une puis de l’autre.

En tant que peintre-solier, constatant que mon activité devenait majoritairement le revêtement de sol, je suis en effet passé de l’UPPF à l’UNRST. La volonté de la FFB était de rapprocher les Unions avec l’idée qu’elles deviendraient plus fortes. Vis-à-vis des fabricants de la filière finition, cela compte. J’étais vraiment un partisan de ce rapprochement. Connaissant les deux Unions, je savais que cela ne pouvait pas se passer au détriment de l’une d’entre elles. Avec l’UPMF, chacun des métiers est sur un pied d’égalité. Je m’étais d’ailleurs engagé, vis-à-vis de mes confrères soliers, à y veiller. Chacun va pouvoir apporter à l’autre. Je pense d’ailleurs que les soliers vont apporter aux peintres une approche plus technique et une bonne connaissance de la réglementation des revêtements de sol. L’une des premières actions 2014, je crois, va consister à recenser et unifier tous les documents techniques existants, mis au point par l’UPPF comme par l’UNRST. n

La plupart des entreprises de peinture sont aussi présentes sur le marché du revêtement de sol et il me paraissait totalement logique

que les deux métiers soient réunis en une seule Union professionnelle afin de partager nos connaissances au cours des journées que nous passons ensemble.

Sur le plan départemental, de toute façon, cela ne changera pas grand-chose car nous n’avons pas de section sol en Eure-et-Loir. Cela va surtout modifier notre approche au niveau national. Pour obtenir des renseignements sur le sol, nous aurons directement quelqu’un du métier comme interlocuteur. Mon attente, globalement, est que l’UPMF contribue à nous valoriser auprès des donneurs d’ordre. Nous sommes toujours les derniers à œuvrer sur les chantiers sans être toujours respectés des autres corps d’état, cela doit pouvoir changer. C’est aussi à nous de donner les réponses aux questions que l’on nous pose, à être toujours plus réactifs, en particulier au sujet de la réglementation. Par ailleurs, la question de la formation me semble importante : pourquoi les CAP soliers et peinture sont-ils toujours différents ? Peut-il y avoir une formation plus générale ? D’autant plus important que dans des structures de petite taille comme la mienne (10 compagnons), tout le monde doit être polyvalent. Du coup, c’est à nous de former les compagnons aux autres métiers que celui qu’ils pratiquent. L’un des principaux enjeux à relever est donc celui de la formation aux métiers

de la finition. n

YANN RIVIÈRE, DIRIGEANT DE YANN RIVIÈRE ENTREPRISE (CHARENTE-MARITIME)

Calendrier des réunions statutaires de l’uPMF19 FÉVRIER > Commissions et conseil d’administration5 JUIN > Commissions et assemblée générale5 NOVEMBRE >Commissions et conseil d’administration

2014

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© MANU MOVIES

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Le fonctionnement de l’UPMF se base sur les trois échelons qui structurent la FFB : le niveau national, la section professionnelle régionale et la section professionnelle départementale.

VIE SYNDICALE

L’UNION PROFESSIONNELLE DES MÉTIERS DE LA FINITION

Principes généraux de gouvernance

Vice-président Bruno Lucas

> LA SECTION OU CHAMBRE SYNDICALE DÉPARTEMENTALELE RÔLE DU PRÉSIDENT l Assurer la veille sur l’évolution

de la profession dans le département.l Assurer la circulation des informations

de l’UPMF vers le département et réciproquement.

l Animer, mobiliser les adhérents dans son département.

l Informer les adhérents des travaux et événements de l’UPMF.

l Participer au conseil d‘administration de l’UPMF.

l Etre force de proposition de travaux et actions à mener par l’UPMF.

> LA SECTION RÉGIONALELE RÔLE DU PRÉSIDENT

l Assurer la liaison entre les sections départementales de sa région.

l Participer aux réunions statutaires de l’UPMF.

l S’assurer de la représentativité de chaque section départementale de sa région.

l Organiser une à deux fois par an une réunion de sa section régionale.

l Informer l’UPMF de la date et du lieu des réunions.

l Assister aux réunions des sections départementales.

l Fédérer et si besoin dynamiser les sections départementales composant sa région.

l Elaborer un rapport d’activité annuel à présenter aux réunions des présidents

de sections régionales de l’UPMF.

l S’efforcer d’assurer une bonne représentation de sa région aux commissions de l’UPMF.

LES COLLABORATEURS

DE L’UPMFl Délégué général > Yves Labbé l Edition-Formation > Frédérique Foncelle l Ingénieure technique > Mélinda Routierl Secrétariat > Michaela Tumpach

Représentant du conseil de l’artisanat Yann Rivière

Secrétaire Pascal Pawlaczyk

Trésorier Nicolas Blangy

Club Alliance Peintures Philippe Bertolani

Chargés de mission Fabien Daurat Frédéric Poggia Bruno Poilpré Patrick Torcol

> LE BUREAU DE L’UPMF > SA COMPOSITION

L’ÉVÉNEMENT

8 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

Président Marc Ciolfi

Président de la commissiontechniqueJacques Berlemont

Présidente de la commission formationRachel Pellé

Président de la commission communicationAlain Montourcy

Président de la commission gestionThierry Fougeray

© MANU MOVIES/UPPF

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MATERIS PEINTURES - S.A.S au capital de 13 097 643,30€ - R.C.S de Nanterre B 592 028 294 - 71, bd du Général Leclerc - 92583 Clichy Cedex

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10 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

VIE SYNDICALE

VIE SYNDICALE

n Conférence à Paris : les nouveaux décapants chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

n La vie des sections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5n Conseil d’administration - UPPF et UNRST :

naissance d’une nouvelle Union. . . . . . . . . . . . . 8n Salon Farbe : zoom sur l’édition 2013 . . . . . . . . 9n Reflets & Nuances - Articles parus en 2012 . . . 12

DOSSIERSAGA DES MARQUES

> > > > A R T I C L E S P A R U S E N 2 0 1 3 > > > > R E F L E T S & N U A N C E S > > > > > A R T I C L E S P A R U S E N 2 0 1 3 > > > > R E F L E T S & N U A N C E S > > > > >

n Peintures biosourcées : tendance marketing ou véritable innovation ? . . . . . . . . 22

n La réception des travaux : une étape à ne pas négliger . . . . . . . . . . . . . . 28

✸ Saga des marques : Unikalo, une affaire de famille ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

n Qualibat : l’essentiel pour un dossier en bonne et due forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

✸ Saint-Luc, la marque française des distributeurs indépendants . . . . . . . . . . . . 24

VIE SYNDICALE

DOS SYNDICALE

R&N 155

n Crédit d’impôt en faveur des économies d’énergie et du développement durable (CIDD): pas de changement en 2013 . . . . . . . . . . . . . . 14

n CNEES: un centre national d’expertise de l’enveloppe et de la structure . . . . . . . . . . . 16

n Assurance : le risque de faute inexcusable de l’employeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Zoom assurancen La réception de vos travaux . . . . . . . . . . . . . . . 24

ACTUALITÉ

n Le papier peint confirme son retour . . . . . . . . . 12n Certificats d’économie d’énergie :

quels avantages pour les entreprises ? . . . . . . 14n RGE: urgence pour les entreprises ! . . . . . . . . . 16

Zoom assurancen Dix ans de responsabilité ! Mise en jeu de la

responsabilité décennale . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

n L’OPPBTP : partenaire «prévention» privilégié des professionnels du BTP . . . . . . . . 20

ACTSYNDICALER&N 155

n Géolocalisation: un service efficace . . . . . . . . . 14n La prévention : quel impact économique

pour l’entreprise? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16n Concurrence déloyale : la FFB réclame

10 mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Zoom assurancen Comment s’assurer en cas de technique

non courante ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

R&N 156

R&N 157

R&N 155

n La vie des sections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4n Assemblée générale UPPF : mutualisation

des compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8n Les 24 h du Bâtiment 2013 - Défendre

nos entreprises pour reconstruire la France! . . 10n Fondation FFB : favoriser l’insertion sociale . . . 12

R&N 156

n Conseil d’administration : Bruno Lucas élu Président de l’UPPF . . . . . . . . . 4

n Club Alliance Peintures : 8e rencontre . . . . . . . . 6n La vie des sections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

R&N 157

R&N 156

n Bien préparer son chantier :

comment s’y prendre? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

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Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique

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> > > > A R T I C L E S P A R U S E N 2 0 1 3 > > > > R E F L E T S & N U A N C E S > > > > > A R T I C L E S P A R U S E N 2 0 1 3 > > > > R E F L E T S & N U A N C E S > > > > >

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 11

TECHNIQUE

n Une rénovation multi façade au Havre. . . . . . . 26n Pose d’une ITE : réussir le chevillage

de l’isolant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28n Les bonnes pratiques sols souples :

mise en œuvre LVT sol PVC décoratif en dalles et en lames. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

n Corpus Qualibat : l’essentiel règlementaire et normatif en ligne . . . . . . . . 36

n Vos questions à l’UPPF-FFB. . . . . . . . . . . . . . . . 38

n Le NF DTU 59.1 fait peau neuve . . . . . . . . . . . . 28n Un lustre recouvré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32n Peinture dépolluante : changer d’air! . . . . . . . . 34n Les bonnes pratiques sols souples :

pose de dalles plombantes textiles et PVC. . . . 35n Vos questions à l’UPPF-FFB. . . . . . . . . . . . . . . . 56

TECHN

n Recherche : peintures nouvelle génération, peintures d’avenir ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

n Peintures au plomb : comment s’y prendre ? . . . 42n Bati-rénov, lauréat du Geste d’or 2012. . . . . . . . . 44n Peintures au plomb : que faut-il savoir

en matière de réglementation, prévention et sécurité ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

n Normalisation : une mobilisation nécessaire. . . . 50n Habilitation électrique :

une obligation pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52n Les bonnes pratiques sols souples :

pose de lés et dalles textiles floqués. . . . . . . . . . 53n Vos questions à l’UPPF-FFB. . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

R&N 155

R&N 156

R&N 157

n DIMA : entre formation scolaire et apprentissage professionnel . . . . . . . . . . . . 62

n Accueil, intégration et fidélisation : des outils pour réussir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

n FEEBat : dispositif maintenu en 2013. . . . . . . . 66n 42e Olympiades des métiers :

Kelly Lhoste, en route pour Leipzig . . . . . . . . . 68

FORMATION

n Former pour insérer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40n Votre IFRB est à votre service. . . . . . . . . . . . . . 41n CQP «façadier itéiste» : une réponse

aux besoins des entreprises. . . . . . . . . . . . . . . 42n Chef d’équipe peinture et sols : booster

les compétences en management . . . . . . . . . . 44n Promotion des métiers et valorisation

de l’apprentissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

n Apprentis du BTP, qui sont-ils ?. . . . . . . . . . . . . 42n Apprentissage: adapter le dispositif

professionnel aux besoins des entreprises. . . . 44n 42e Olympiades des métiers: Kelly Lhoste,

médaillée d’or à Leipzig . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

FORMATIONR&N 155

R&N 156

R&N 157

155a V r i l 2 0 1 3

la RÉcEPTioN dE TRavaUX : UNE ÉTaPE À NE PaS NÉGliGER

Peintures biosourcées : tendance marketing ou véritable innovation ?

22PAGE

SAGA DES MARQUES

Unikalo : une affaire de famille !

32PAGE

28PAGE

FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

UNIONPROFESSIONNELLE

PEINTUREFINITIONS

Vie syndiCaleuPPf et unrst : naissance d’une nouvelle union p.8

teCHniQUe recherche Peintures nouvelle génération, Peintures d’avenir ? p.36Peintures au PloMb que faut-il savoir en Matière de régleMentation, Prévention et sécurité ? p.45

FOrMatiOndiMa : entre forMation scolaire et aPPrentissage Professionnel p.62

155

AVRIL

157

DÉCEMBRE

157DÉCEMBRE

2 0 1 3

VIE SYNDICALE

PRÉSIDENCE DE L’UPPFBRUNO LUCAS ÉLU

4PAGE

FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

UNIONPROFESSIONNELLE

PEINTUREFINITIONS

ACTUALITÉLE PAPIER PEINT CONFIRME SON RETOUR p.12

TECHNIQUEMISE EN ŒUVRE DE SOLS PVC DÉCORATIFS p.33

FORMATIONAPPRENTIS DU BTP, QUI SONT-ILS ? p.42

BIEN PRÉPARER SON CHANTIER COMMENT S’Y PRENDRE ?

TECHNIQUE

POSE D’UNE ITERÉUSSIR LE CHEVILLAGE DE L’ISOLANT

28PAGE

PAGE

22

Prévention Poursuivre les efforts engagés

ActuAlité Sauvegarde deS entrepriSeS en difficulté p.12

technique ite et riSque incendie : un Sujet Brûlant p.26

FormAtion licence profeSSionnelle en alternance un diSpoSitif gagnant-gagnant ? p.40

FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

UNIONPROFESSIONNELLE

PEINTUREFINITIONS

153J u i l l e t 2 0 1 2

Le décapage chimique des façades

quoi de neuf depuis juin 2012 ?

27Page

saga des marques

Sto, de la Forêt noire au marché mondial

22Page

26Page

156j u i l l e t

2 0 1 3

Technique

LE NF DTU 59.1 FAIT PEAU NEUVE

28Page

Saga

SAINT-LUc, LA mArqUE FrANçAISE DES DISTrIbUTEUrS INDéPENDANTS

24Page

FEDERATION FRANÇAISE DU BATIMENT

UNIONPROFESSIONNELLE

PEINTUREFINITIONS

VIE SyNDIcALEAssemblée générAle UPPF : mUTUAlIsATIOn Des COmPeTenCes p.8

AcTUALITégéOlOCAlIsATIOn : Un servICe eFFICACe p.14

FormATIoNgeIQ : FOrmer POUr Insérer p.40CQP « FAçADIer ITéIsTe » : Une réPOnse AUx besOIns Des enTrePrIses p.42

QualiBaTl’essenTiel pour un dossier en Bonne eT due forme

20Page

156

JUILLET

Page 12: R&N 158 web md

ACTUALITÉ

12 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

Les trois utilitaires que nous vous

présentons regorgent de quali-

tés. Les Renault Kangoo Express,

Dacia Dokker Van et Ford Transit

Connect ne jouent pourtant pas sur le

même registre. Le premier fait figure

de star. Cette année encore, il réalise

les meilleures ventes du secteur en

France, comme en Europe. Remode-

lée en mai 2013, la fourgonnette du

Losange reçoit un nouveau museau

en plastique qui couvre toute la par-

tie frontale, et protège des chocs

urbains. A l’intérieur, la planche de

bord qui manque de vide-poches,

change et la finition monte d’un cran.

Le Dokker Van de son côté, arbore

une ligne moderne, qui n’a plus rien

à voir avec le style “Pays de l’Est” des

premières Logan. Quant au Transit

Connect, il se voit doter du “regard”

Ford actuel. Bref, sur le chapitre du

style bien délicat de départager nos

petits VUL.

Accessibilité réussieLe professionnel attend d’un utilitaire

que son accès soit aisé pour faciliter

son travail quotidien. Le Kangoo

dispose d’un large ouvrant latéral

coulissant, le second est en option

à 250 euros, ainsi que d’une double

porte battante à l’arrière.

© R

ENA

ULT

De quoi enfourner sans mal bidons

et outillage. Une ouverture de toit

(girafon) en option, permet par

ailleurs, de loger des objets longs.

Autre nouveauté, la banquette

avant à trois places facturée

290 euros, permet de transporter

deux collaborateurs sans empiéter

sur le volume utile. Le Dokker n’a

pas droit au girafon pas plus qu’à la

banquette trois places. En revanche,

son siège passager s’efface pour

agrandir la surface de transport. Sous

le capot, l’on retrouve à peu près les

mêmes motorisations sur les Dacia et

Renault, politique de groupe oblige.

Avec pour cœur de gamme, deux

diesel dCi de 75 et 90 ch. Le Kangoo

qui est le seul à proposer une version

ZE électrique, a droit en sus, à un

dCi 110 ch. Le Transit Connect dispose

pour sa part, de trois diesels de

75 à 115 ch. Il est loin le temps

où les VUL “sifflaient” comme des

soiffards. Les consommations ont

beaucoup baissé d’une génération

à l’autre. Ainsi, le Dokker “ingurgite”

4,5 l/100 km en moyenne seu-

lement. Le modèle du Losange fait

un poil mieux et celui de l’Ovale bleu

un poil moins bien. Mais, tous se

tiennent dans un mouchoir.

© F

OR

D

Gamme vraiment complète pour le KangooEn matière de gamme la plus vaste,

le Kangoo croise en tête. Le petit

VUL bénéficie de trois longueurs de

carrosseries, de 3,9 m à 4,67 m, et

de 2,3 à 4,6 m3 de volume utile.

Il propose une version courte

dénommée Compact, idéale en ville,

en plus de l’Express et de la Maxi à

empattement rallongé. De ce point

GUIDE D’ACHATS Petits utilitaires, lequel choisir ?

En matière de VUL le choix s’avère pléthorique. Reflets & Nuances se penche sur trois petits utilitaires adaptés aux besoins des entreprises de finition.

© D

ACI

A

Page 13: R&N 158 web md

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 13

de vue, le Dokker Van est le plus

mal loti, avec une seule longueur et

3,3 m3 de chargement. Côté sécurité,

le Kangoo propose notamment l’ESC,

avec aide au démarrage en côte ou

encore en option, une caméra de

recul dans le pare-soleil avant. Le

Transit de son côté, propose l’Active

City Stop, système qui ralentit le

véhicule à petite vitesse en cas de

risque de collision. Enfin, à l’heure du

chômage de masse, rappelons que

le Kangoo est fabriqué en France, à

Maubeuge, quand le Dokker vient

de Tanger au Maroc et le Transit de

Valence en Espagne.

Dokker Van prix imbattable Renault a le privilège de jouer à

domicile, avec un maillage réseau

imbattable en France. Un argument

sensible pour les entreprises

implantées en zone rurale. Par

ailleurs, le Losange dispose de sites

spécifiques Renault Pro+, pour les

professionnels. Ford a mis en place

le réseau Ford Utilitaires mais à plus

petite échelle. De ce point de vue,

Dacia manque un peu d’expertise.

En revanche, à l’heure de sortir

son chéquier, le Dokker met tout le

monde d’accord, avec une entrée de

gamme diesel sous les 10 000 euros,

soit 7 000 de moins que chez Ford

et 3 000 de moins que pour le

Kangoo. Imbattable ! Cerise sur le

capot, il jouit d’une garantie 3 ans et

100 000 km. A l’issue de ce petit tour

d’horizon, bien délicat de désigner le

véhicule idéal. Le Dokker l’emporte

en termes de prix et de garantie, la

Kangoo domine par son réseau et

ses équipements et le Ford reste la

grande nouveauté du moment. Mais

rassurez-vous avec ces trois-là, quel

que soit votre choix, vous faites une

bonne affaire. n

PV À L’ÉTRANGER : FINIE L’IMPUNITÉAttention, les infractions routières vont passer les frontières. Jusque-là, les amendes dressées à l’étranger ne suivaient pas le contrevenant dans son pays de résidence. Epoque révolue, l’Union européenne, excepté le Royaume-Uni, le Danemark et l’Irlande, ont signé une convention fixant l’échange d’informations. Excès de vitesse, non-port de la ceinture, du casque, feu-rouge grillé, conduite en état d’ébriété, sous l’emprise de drogues, circulation sur voie interdite ou usage illicite du téléphone, ne resteront donc plus impunis.

PARTEZ BIEN ASSURÉS AVEC FIAT Atout Services est un contrat d’assurance auto proposant d’allonger sa couverture. Etabli par Fiat et FGA Capital, il est cessible et modifiable et s’adresse aux particuliers comme aux professionnels. Il est disponible sur les véhicules neufs du groupe ainsi que ceux de moins d’un an et moins de 20 000 km. Il propose d’étendre la garantie contractuelle du constructeur, jusqu’à 5 ans ou 200 000 kilomètres maximum.

FORD SOIGNE SON TRANSITChez Ford, le patronyme Transit désignait historiquement le gros utilitaire de la marque. Désormais, il est utilisé pour les quatre familles de VUL à l’ovale bleu. Bien difficile de s’y retrouver, donc. Le Transit Connect de la taille d’une Kangoo, est le dernier né. Mais on croise aussi le Transit Custom équivalent du Trafic et le Transit tout court qui s’attaque au Master. Enfin, il ne faut pas oublier le Transit Courier urbain, équivalent du Kangoo Compact. Alors, vous suivez ?

REJETS DE CO2 : PALIERS FIXÉS POUR LES VULLa Commission européenne vient de statuer, les utilitaires de 2,6 à 3,5 tonnes devront émettre 175 g de CO2 au maximum, en moyenne en 2017. Ce seuil sera ramené à 147 g de CO2, trois ans plus tard, contre 203 actuellement. Petit coup de pouce, les modèles les plus vertueux des constructeurs ont droit à des “super crédits compensatoires”. Ainsi jusqu’en 2018, un modèle émettant moins de 50 g de CO2 bénéficiera d’un coefficient multiplicateur valorisant, dans le calcul des émissions moyennes de véhicules. Ce texte entend introduire en plus un nouveau protocole de mesure de la consommation et des rejets d’ici à 2017, plus en rapport avec la réalité.

MERCEDES SPRINTER : AUSSI SÛR QU’UN VP ? Le gros utilitaire de Mercedes s’est refait une beauté. Au programme, nouvelle face avant et motorisations à la norme Euro 6, avec consommations en baisse. Ainsi, le Sprinter 2,2 l diesel de 130 ch, voit-il son appétit diminuer de 20 %, avec 6,3 l aux cent en moyenne. Côté équipements, un système de remise en ligne, suite à un coup de vent latéral inattendu, est désormais installé de série. Le Pack Sécurité propose pour sa part, le détecteur d’angle mort, le système de maintien sur sa ligne ou encore le freinage d’urgence automatique. Bonne nouvelle pour la sécurité ! Ces équipements étaient en effet, cantonnés jusque-là aux seuls VP.

© M

ERCE

DES

Témoignage Pascal Pawlaczyk, géranT d’egP saudemonT à arras (62)

Les 16 véhicules de marque Renault qui constituent notre flotte ne sont pas affectés à un chauffeur en particulier, mais selon le type d’ouvrage à réaliser. Pour un petit chantier, nos Kangoo sont bien adaptés. Si le lieu de travail est proche, les peintres partent au volant des versions ZE électriques. Au contraire, pour les travaux plus importants, certains de nos Trafic disposent de cabines approfondies permettant le transport de 6 ouvriers. S’il faut emporter des rouleaux de moquettes, nous disposons aussi d’un fourgon à caisse rapportée de 20 m3. En matière de sécurité, nos VUL reçoivent ABS et airbag, mais n’ont pas la clim qui entraîne entretien supplémentaire et surconsommation. A l’arrivée, nos choix en matière de VUL sont dictés par l’utilisation qu’on en fait.

© DACIA

© EGP SAUDEMONT

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ACTUALITÉ 2014

Une activité toujours en baisse

La baisse d’activité de 2013…La situation économique du bâtiment a été mauvaise en 2013 et le restera en 2014, selon Didier Ridoret, président de la Fédé-ration française du bâtiment. L’année 2013 se solde par une baisse glo-bale de l’activité de - 2,6 % en volume, deux fois plus rapide qu’en 2012 : l’amélioration-entretien et le logement neuf reculent res-pectivement de - 1,1 % et de - 7,4 %. Seul, le non-résidentiel neuf progresse de 0,8 %. Conséquence inévitable de ce recul de l’ac-tivité, la perte cette année, pour le secteur, de 25 000 emplois, dont 20 000 salariés et 5 000 intérimaires en équivalent-emplois à temps plein.

… se poursuivra en 2014En 2014, le marché se rétractera encore de -0,4% en volume. Cette baisse est assez homogène entre les marchés : - 0,9 % pour le non-résidentiel neuf, - 0,2 % pour le logement neuf et - 0,2 % pour l’améliora-tion-entretien. Ces chiffres peuvent paraître modestes. En réalité, cette nouvelle marche négative s’ajoute à bien d’autres et désta-bilise un peu plus chaque jour l’ensemble de nos entreprises. Au total, depuis 2008, le recul d’activité avoisine les 17 % en volume. En conséquence, la santé finan-cière de toutes les entreprises se dégrade fortement. Autre conséquence, tout aussi inévitable, le secteur perdra, en 2014, 7 000 emplois en moyenne annuelle. Aucun signe avant-coureur d’une reprise des commandes ne se profile, ce qui inquiète les chefs d’entreprise. L’arrêt de la récession ne signifie pas reprise. Il importe donc pour

sauvegarder l’emploi que l’amélioration très sensible de l’environnement institutionnel, bien engagée en 2013 avec notamment le Plan d’investissement en faveur du loge-ment (PIL), le taux réduit de TVA de 5,5% sur les travaux d’économie d’énergie, se poursuive. A contrario, les contours de l’éco-conditionnalité restent à préciser.Or, une reprise rapide et substantielle de la construction neuve reste conditionnée à un renversement de tendance sur le segment de la primo-accession, aujourd’hui sinistré, prioritairement par un recalibrage du PTZ+ .

Pénibilité, concurrence déloyale : des sujets d’inquiétudeOutre la baisse d’activité, trois autres sujets inquiètent la FFB, en ce début d’année. Premièrement, le compte individuel de pré-vention de la pénibilité, qui est considéré comme une usine à gaz coûteuse et d’une grande complexité de mise en œuvre. Les entrepreneurs, déjà soumis à de fortes charges et contraintes, risquent de se détourner de l’apprentissage et de l’inser-tion, et de renoncer à l’emploi en France. Deuxièmement, l’auto-entrepreneur : la FFB demande sans relâche d’exclure le bâti-ment du régime afin de rassurer les artisans et entrepreneurs et restaurer les conditions d’une concurrence saine. Troisièmement, la concurrence déloyale des entreprises étrangères low cost qui bafouent la régle-mentation sociale et fiscale applicable sur le territoire national, mettant gravement en danger les entreprises respectueuses de la loi. n

Les prochains mois ne promettent pas de

perspective positive. Même s’il reste « limité »,

ce recul d’activité s’ajoute à un contexte

déjà tendu, qui déstabilise depuis longtemps

déjà les entreprises du bâtiment.

© F

OTO

LIA

14 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

L’ÉCO-PTZ EST DÉSORMAIS ACCESSIBLE AUX COPROPRIÉTÉSUn arrêté et un décret parus le 31 décembre 2013 au Journal officiel (JO) détaillent les nouvelles dispositions particulières à l’octroi aux syndicats de copropriétaires de l’éco-prêt à taux zéro (PTZ) pour financer les travaux de rénovation des logements.Les syndicats de copropriétaires peuvent demander aux banques depuis le 1er janvier 2014 des prêts à taux zéro pour réaliser des travaux d’amélioration de la performance énergétique de logements. Comme annoncé dès la fin septembre 2013, l’éco-PTZ est reconduit jusqu’à la fin 2015, dans le cadre de la loi de finances pour 2014. A noter que l’octroi de l’éco-PTZ devrait être conditionné, dès le 1er juillet 2014, au recours à des professionnels disposant du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE : «J’ÉCO-RÉNOVE, J’ÉCONOMISE»Objectif du dispositif «J’éco-rénove, j’économise» mis en place par le Gouvernement ? Simplifier la démarche des particuliers qui souhaitent engager des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Selon leurs besoins, un numéro national* les orientera vers un réseau de proximité constitué des Points rénovation info service (PRIS). Ce dispositif est destiné à permettre un meilleur accès à l’information jusqu’à la réalisation du projet.renovation-info-service.gouv.fr*0 810 140 240

TRAVAIL DISSIMULÉL’Urssaf a mis en ligne l’édition 2013 du guide « L’entreprise face au travail dissimulé » sur www.urssaf.fr. Sous forme de fiches, il répond aux principales questions que les employeurs peuvent se poser en la matière.

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16 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

ACTUALITÉ

RESPECTEZ LES NORMES

Les normes sont aujourd’hui en plein développement. Elles sont un gage de qualité et vous permettent de bien distinguer les supports de qualité. En matière de sols, c’est particulièrement utile. Choisir les produits les plus résistants, qu’il s’agisse de revêtements ou de colles, vous permet d’éviter des réclamations, voire des sinistres par la suite.

UNE BONNE CONNAISSANCE DES SUPPORTS CELA PERMET D’ÉVITER 50% DES PROBLÈMES

Les problèmes les plus fréquents concernant la pose de sols se résument à trois types de sinistres : l’erreur de conception, le dégât aux tiers, le défaut de mise en œuvre (humidité du support). A eux seuls, ces problèmes constituent 50% des pathologies. Votre entreprise doit se montrer particulièrement vigilante sur le troisième point. En cela, elle se trouve confortée par la norme NF DTU 53.2.

ConseilLa reconnaissance des supports rendue obligatoire par la refonte du NF DTU 53.2 et introduite dans la nouvelle norme NF DTU 54.1 contribue à améliorer la qualité des ouvrages et, par conséquent, à diminuer la sinistralité des opérateurs de ce marché. Elle rend obligatoire l’utilisation d’une sonde hygrométrique ou d’une bombe au carbure pour mesurer le taux d’humidité du support hydraulique. Cet outillage participe à une meilleure reconnaissance de ces supports et réduira votre exposition au risque. L’engagement de respecter strictement les dispositions de la norme NF DTU 53.2 peut permettre des allègements tarifaires de votre assurance. A contrario, un non-respect serait financièrement sanctionné.

Zoom Assurance

Extrait de « A chaque métier son assurance », guide assurance en revêtements de sols souples et techniques réalisé par la SMABTP

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NOUVELLES NORMES EUROPÉENNES (SEPA) POUR LES VIREMENTS ET PRÉLÈVEMENTS Le système SEPA (Single euro payments area - espace unique de paiements en euros) s’appliquera de manière obligatoire, aux virements et aux prélèvements à compter du 1er février 2014. Toutes les entreprises sont concernées, même si elles ne réalisent que des opérations en France, et doivent donc s’adapter rapidement à ces nouvelles règles et nomenclatures. Le relevé d’identité bancaire (RIB) disparaît au profit d’une codification internationale, composée de l’identifiant de la banque (Business identifier code ou BIC) et de celui du compte bancaire (International bank account number ou IBAN) : le BIC-IBAN. Pour plus d’information : www.banques-sepa.fr

MATERIS PAINTS : THIERRY FOURNIER, DIRECTEUR DES OPÉRATIONS INTERNATIONALESThierry Fournier est nommé Directeur des Opérations internationales de Materis Paints, acteur de référence en France et en Europe pour la fabrication et la distribution de peintures et produits de décoration. Son périmètre de responsabilité s’étendra à l’Argentine, l’Espagne, le Maroc, le Portugal,la Suisse ainsi que l’export.

CRÉATION D’UNE HOLDING « CHEVALIER-SOLDIS »La société Chevalier (Lesquin–59) et la société Soldis (Aulnay-sous-Bois-93), adhérentes d’Udirev, 1er réseau indépendant français de distributeurs de revêtements de sol, ont uni leurs organisations pour conforter leur développement dans l’indépendance. Baptisée Chevalier-Soldis, la holding a pour vocation d’assurer à terme l’unité de direction par une fusion effective en 2019. Elle nourrit de grandes ambitions en distribution de produits de décoration.

SILVER ÉCONOMIE : UN MARCHÉ NAISSANTEn France, les personnes âgées de 60 ans et plus, au nombre de 15 millions aujourd’hui, seront 20 millions en 2030. Ce « papyboom » entraînera une croissance d’activité pour l’ensemble des corps de métiers du bâtiment. Ils pourront ainsi profiter d’opportunités liées au maintien à domicile des personnes âgées et à l’accessibilité. Le gouvernement facilite l’émergence d’une filière dédiée à l’accompagnement du vieillissement de la population, la Silver économie, qui regroupe des activités de tous secteurs au service des personnes âgées. Il a lancé pour cela un chantier national, qui a fait appel aux acteurs concernés pour mener une réflexion à laquelle a pris part la FFB en faisant valoir le poids du bâtiment dans la Silver économie. Un contrat a été signé en décembre dernier entre l’Etat et les acteurs économiques positionnés sur le service aux personnes âgées.

CONTRAT TYPE DE SOUS-TRAITANCE : UNE NOUVELLE VERSIONDes précautions s’imposent avant de confier des travaux à un sous-traitant. Pour aider les entreprises, mais aussi lutter contre les clauses arbitraires de certains contrats « maison », la FFB et les organisations professionnelles du BTP ont mis au point un contrat type intitulé « contrat de sous-traitance du BTP » : utilisez-le ! L’édition 2014 est appuyée par trois ministères1

et deux médiateurs nationaux : des relations interentreprises et des marchés publics. Téléchargeable sur le site de votre fédération départementale.1 Le ministère de l’Ecologie et du Logement, le ministère de l’Artisanat et du Commerce, le ministère de l’Economie et des Finances

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QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR

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Page 18: R&N 158 web md

DOSSIER

18 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

Toute la profession le sait : c’est sur les entreprises de finition que

repose la pression accumulée sur le chantier. Étant les dernières

à œuvrer, c’est à elles que sont imputés les retards de livraison…

Il leur revient donc de les réduire au maximum, au risque que la qualité

de l’exécution en soit altérée. Malgré ce constat, certaines évolutions

se font jour. Etat des lieux.

Les travaux de peinture doivent être réalisés en

dernier. Selon la réglementation prévue dans le

NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements

de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais », les

chantiers doivent alors être propres, accessibles, et vidés

de tous objets matériels provenant d’un autre corps d’état

(menuiserie, plomberie...) pour accueillir les ultimes

travaux de finition avant leur livraison aux maîtres d’œuvre

ou aux maîtres d’ouvrage. Malheureusement, cela est

rarement le cas.

« Notre principale difficulté est d’intervenir alors que

d’autres sont encore en train d’opérer sur le chantier,

surtout lorsque ce sont les travaux de menuiserie,

d’électricité ou de plomberie qui sont encore en cours »,

regrette Philippe Borne, dirigeant de l’entreprise Brunereau

Sté Nouvelle, en Charente-Maritime. Récupérer le chantier

dans des conditions optimales ? Trop rare, hélas, alors que la

peinture est le faire-valoir visible de la qualité du chantier.

Les peintres souffrent d’un manque de reconnaissance et

de respect de la part des promoteurs, des maîtres d’œuvre

et maîtres d’ouvrage, autant que des autres corps d’état.

« Nous obtenons rarement gain de cause lorsque nous

expliquons les conditions dans lesquelles nous devons

travailler, déplore Philippe Borne. Nous sommes toujours

tenus responsables des problèmes rencontrés, puisque la

peinture est un des éléments qui se voit le plus. »

Poussière, retards et déchets laissés par les autres corps

d’état constituent autant d’obstacles nuisant à leur

travail. Julien Miner, dirigeant de la société Miner dans le

Lot-et-Garonne, déclare se confronter à cette situation

sur 80 % de ses chantiers. Une proportion qui ne le laisse

pas indifférent. « Les architectes nous forcent à intervenir

trop tôt pour respecter les délais de livraison : nous nous

retrouvons ainsi à quatre ou cinq corps d’état, à travailler

ensemble sur un chantier où nous, les peintres, devrions

être seuls, s’insurge-t-il. Résultat ? Marques, rayures, nous

sommes souvent obligés de tout refaire... gratuitement. ».

Tiraillés entre rentabilité et qualité de travail, les peintres

n’ont d’autres choix que d’être constamment présents sur

le chantier pour veiller à ce que le travail soit respecté. Les

difficultés rencontrées ne sont pourtant pas le seul fait de

la co-activité.

La co-activité sur un chantier : comment l’optimiser ?

Page 19: R&N 158 web md

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 19

Un contexte économique tendu Ces problèmes seraient moindres si les délais de livraison

étaient extensibles. Mais hors de question pour les maîtres

d’ouvrage, souvent sous pression, de régler des indemnités

de retard. Subissant une forte contrainte économique, les

promoteurs, par exemple, réclament toujours plus de

rentabilité et de rapidité de mise en œuvre pour assurer

des ventes qui baissent de façon significative depuis

quelques années. Pour répondre aux impératifs de prix,

c’est donc la qualité qui a tendance à être sacrifiée. Etant

les derniers à intervenir, ce sont les peintres qui subissent

les retards de chaque acteur du chantier.

Dans la conjoncture actuelle, bon nombre d’entreprises

sont confrontées à des difficultés économiques en cours

de chantier. Au cours des deux dernières années, Philippe

Borne a pu constater cette situation pour un certain nombre

d’entreprises partageant avec lui des chantiers engagés.

« Cela désorganise considérablement la réalisation. Nous

devons nous adapter à cela et le plus souvent rattraper ce

retard ! ». Oeuvrant en dernier, les peintres doivent souvent

composer avec ces obstacles de dernière minute. Entre la

collaboration avec de nouvelles équipes et l’accumulation

de délais, terminer le chantier relève souvent de l’exploit. >>>

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« Pour éviter les mauvaises surprises, on anticipe »

«Il est vrai que dans la plupart des cas,

nous ne récupérons pas les chantiers dans

les meilleures conditions pour que les

compagnons puissent travailler. Pour éviter

les mauvaises surprises, je préfère toujours

anticiper et faire un état des lieux avant notre

date d’arrivée avec les maîtres d’œuvre et

d’ouvrage. Je veille à ce que les différentes

parties s’engagent à respecter les conditions

du NF DTU 59.1 (température adéquate,

nettoyage, clos couverts) et les normes de

sécurité. Je retourne sur le chantier plusieurs fois

avant que nous commencions les peintures

pour vérif ier que tout a été respecté.

Si ce n’est pas le cas, nous n’intervenons pas.

Il m’arrive d’avoir recours à un huissier

de justice pour attester de notre bonne foi,

mais cela reste rare. En tout état de cause,

il faut impérativement consigner par écrit les

remarques et observations que nous avons

à formuler quant aux dysfonctionnements

constatés. Ces démarches me permettent

d’assurer un cadre de travail adéquat pour

que les ouvriers puissent fournir une prestation

exemplaire. Les intérêts de tous sont protégés :

clients, architectes et compagnons seront

et sont satisfaits. » n

PASCAL PAWLACZYK, GÉRANT DE LA SOCIÉTÉ EGP SAUDEMONT, PAS-DE-CALAIS

« AUJOURD’HUI, POUR LES MAÎTRES D’OUVRAGE COMME POUR LES ENTREPRISES, LES DÉLAIS SONT NOS PRINCIPAUX ENNEMIS. »

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20 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

Des raisons d’espérerPourtant, ces difficultés ne sont pas irrémédiables.

Les entreprises ont appris à gérer ces situations, à

les anticiper pour qu’elles ne perturbent pas leur

ouvrage. Anticiper l’intervention, imposer le respect,

ou au contraire jouer la carte de la solidarité entre les

compagnons, sont autant de méthodes utilisées dans

un même objectif : valoriser le peintre et mettre en

place les meilleures conditions de travail possibles sur

les chantiers.

Ainsi, la situation n’est pas toujours aussi délicate pour

les peintres. « Nous essayons généralement de nous

arranger avec certains autres corps de métier, qui

subissent les mêmes problèmes que nous la plupart

du temps, explique Philippe Borne. Une véritable

solidarité se créé entre nous, ce qui rend les relations

plus amicales et agréables. »

Par ailleurs l’évolution du NF DTU 59.1 renforce le statut

des entreprises de finition vis-à-vis des maîtres d’œuvre

et maîtres d’ouvrage. Le groupement constitue aussi

une solution. En effet, certains entrepreneurs préfèrent

se regrouper pour se rassurer autant que leurs clients

sur la qualité du travail fourni et de l’environnement.

Julien Miner a opté pour cette solution.

Il travaille conjointement avec une entreprise de

plâtrerie, de menuiserie, de carrelage... « Nous nous

connaissons, les ouvriers et chefs d’équipe aussi,

explique-t-il. Nous avons confiance en notre travail

respectif, nous collaborons véritablement ». Il est en

effet plus rassurant de travailler avec des entreprises

que l’on connaît. Si tous n’ont pas cette chance, cela est

tout de même fréquent. « Je cherche toujours à savoir

avec quelle société nous partagerons le chantier,

déclare Richard Couppé, dirigeant de la société Couppé

et Fils dans le Loir-et-Cher. La plupart du temps, il s’agit

d’entreprises de la région, que je côtoie souvent. C’est

rassurant pour nos compagnons et pour moi de savoir

à quoi et à qui s’attendre. Nous pouvons nous arranger

et collaborer plus facilement. »

>>>

DOSSIER

« Une dévalorisation du travail des peintres qui se paye »

«L’année dernière, nous étions sur un chantier

d’une trentaine de maisons dont la date de

livraison était impérative. Après réception des

supports pour l’exécution de nos ouvrages (alors

que plombiers, menuisiers… intervenaient encore

dans nos zones d’exécution), nous avons constaté

de nombreuses inf iltrations des toits-terrasses et

des fuites de plomberie, humidif iant le placo,

décollant nos revêtements et faisant ressortir des

moisissures... Malgré ces détériorations, nous avons

été contraints de f inir nos ouvrages et d’intervenir à

nouveau (malgré le taux d’hygrométrie trop élevé

et l’humidité intérieure apparente).

Nous nous sommes exécutés sous la pression

du maître d’ouvrage, ce dernier ayant pris des

engagements de livraison fermes soumis à

pénalités. Résultat ? Plus d’un tiers des maisons ont

été refaites une à deux fois depuis la livraison,

les peintures et le placo ne résistant pas à ces

piètres réalisations. Nous aurions pu éviter cela

si le planning de réalisation avait pris en compte

des séquences d’intervention mieux cadencées

et que les engagements de mise à disposition

des logements avaient été plus réalistes.

Aujourd’hui, pour les maîtres d’ouvrage comme

pour les entreprises, les délais sont nos principaux

ennemis.» n

PHILIPPE BORNE DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE BRUNEREAU STÉ NOUVELLE, CHARENTE-MARITIME

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JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 21

Se faire respecter, c’est possibleD’autres préfèrent anticiper pour faire respecter le

NF DTU 59.1 ainsi que les règles de sécurité en vigueur.

Grâce à cette réglementation, les peintres peuvent

faire valoir leurs conditions et mettre en avant leur

intervention comme celle d’un métier technique

méritant d’être respecté. Ils peuvent ainsi faire valoir

leur droit et insister pour récupérer un chantier propre

et adapté aux conditions de travail des compagnons

sous peine de non-intervention.

« Pour produire un travail exemplaire et de qualité,

nous ne pouvons pas imposer à nos équipes de

travailler au péril de leur sécurité ou de façon contre-

productive, explique Pascal Pawlaczyk, dirigeant de la

société EGP Saudemont, Pas-de-Calais. C’est coûteux

pour l’entreprise de peinture et bien souvent synonyme

de pénalités de retard. En veillant à récupérer un cadre

de travail respectueux du NF DTU 59.1, nous travaillons

dans l’intérêt de tous. ». Sur place, les compagnons

travaillent plus vite, plus efficacement. Et les clients

sont satisfaits de constater la qualité de l’exécution…

ce qui les incite à reconduire l’entreprise pour d’autres

marchés. n

DOSSIER

« On arrive toujours à s’arranger »

«La plupart de nos chantiers se passent bien.

Lorsque nous sommes confrontés à des délais

courts, nous nous adaptons. Il arrive que des

corps d’état soient eux-mêmes en retard et

encore présents lorsque nous intervenons, mais

on s’arrange pour ne pas travailler dans les

mêmes pièces et faire en sorte qu’ils n’altèrent

pas notre travail. Nous connaissons la plupart

des entreprises de la région, c’est plus facile de

collaborer. Nous nous accordons une confiance

et un respect réciproques. » n

RICHARD COUPPÉ, DIRIGEANT DE LA SOCIÉTÉ COUPPÉ ET FILS, LOIR-ET-CHER

« EN VEILLANT À RÉCUPÉRER UN CADRE DE TRAVAIL RESPECTUEUX DU NF DTU 59.1, NOUS TRAVAILLONS DANS L’INTÉRÊT DE TOUS. »

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« Il faut respecter les finitions ! »

«Dans le bâtiment, c’est l’œil qui compte.

Et ce que l’œil voit, ce sont les f initions.

Or, paradoxalement, notre travail est sous-

estimé. Pour être peintre en bâtiment, surtout

sur des chantiers publics, il faut savoir se faire

respecter vis-à-vis des autres corps de métiers,

des architectes et des clients. Nous devons

néanmoins faire preuve de diplomatie

pour que les collaborations se renouvellent

sur d’autres chantiers ; un équilibre pas

toujours facile à trouver lorsque l’on doit

refaire gratuitement la prestation à cause

de lots techniques en retard et irrespectueux.

La véritable co-activité, c’est quand chaque

corps de métier se complète et se succède

pour ensemble mener à bien le chantier.

C’est devenu rare. »» n

JULIEN MINER, DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE MINER SAS, LOT-ET-GARONNE

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22 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

TECHNIQUE

Les sols souples, la qualité de l’air et la santé

La prévention des risques est devenue une préoccupation majeure de nos sociétés modernes, en particulier dans le domaine de la santé. Les produits de finition et de décoration utilisés peuvent y contribuer, et parmi ceux-ci, les revêtements de sol.

S i la prise de conscience par le grand public de l’importance de la qualité de l’air intérieur est assez récente, le sujet fait aujourd’hui l’objet de

débat et se traduit dans les réglementations. Depuis

quelques années, l’Observatoire de la qualité de l’air

intérieur nous informe que l’air que nous respirons à

l’intérieur des bâtiments est 5 à 10 fois plus pollué

que l’air extérieur. A raison de 22 heures par jour

en moyenne, nous passons 80 % de notre temps en

espace clos ou semi clos, dans les logements, lieux

de travail, écoles, espaces de loisirs, commerces

ou les transports. L’air que nous y respirons a des

effets sur le confort et la santé, depuis la simple

gêne jusqu’à l’aggravation ou le développement de

pathologies comme les allergies respiratoires. Selon

l’Organisation mondiale de la santé, la présence et la

taille de matières particulaires ou de poussières fines

constituent un facteur déterminant de la qualité de l’air

intérieur. La matière particulaire, également appelée

pollution particulaire, est un mélange de particules

microscopiques : plus elles sont petites, plus elles

sont potentiellement dangereuses. L’ensemble de la

population est concerné, et plus particulièrement les

personnes sensibles et fragiles : enfants, personnes

âgées, malades pulmonaires chroniques. En France,

12 millions de personnes seraient atteintes d’allergies

respiratoires dues à ce type de pollution.

Des sources multiplesProvenant de sources diverses (air extérieur, matériaux de construction, équipements, ameublement, activité humaine…), les polluants de l’air intérieur sont multiples et peuvent être de nature chimique (COV, formaldéhyde), physique (particules en suspension) ou biologique (moisissures, bactéries, pollens…). La question est d’autant plus prégnante que la « chasse aux gaspis » énergétiques génère des réglementations qui renforcent l’étanchéité à l’air des bâtiments. Si celle-ci ne s’accompagne pas d’une ventilation efficace, le confinement s’installe avec sa cohorte de polluants aux conséquences pouvant être graves pour la santé. Le décret du 2 décembre 2011 rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public (ERP) potentiellement sensible. A terme, l’ensemble des ERP ne devra pas dépasser les taux d’émissions de formaldéhyde maximum de 30 μg/m3 pour une exposition inférieure à 30 minutes et de 10 μg m3 pour une exposition prolongée. Dans ce cadre, un décret impose aux produits de construction et de décoration d’indiquer les caractéristiques

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Installé à l’Institut de cancérologie de l’Ouest

(Nantes Saint-Herblain), le revêtement iQ Optima

de Tarkett ne contient pas de phtalate.

En plus du traitement antimicrobien à base d’ions

d’argent, Sarlon Absolu de Forbo est produit avec

un plastifiant d’origine végétal.

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JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 23

d’émission en substances volatiles polluantes après mise en œuvre. Appliquée aux nouveaux produits depuis le 1er janvier 2012 et à tous les autres depuis le 1er septembre 2013, l’étiquette indique 4 niveaux, de A+ pour une très faible émission à C pour un niveau élevé.

Réduire les nuisances sanitairesFace à ces différents constats, les industriels ont consenti des efforts importants en matière de recherche et développement. Aux critères techniques, fonctionnels et esthétiques des revêtements, il faut désormais ajouter des caractéristiques sanitaires et environnementales que l’utilisateur final ou le propriétaire des locaux imposera encore davantage aux prescripteurs dans les années à venir. Des exigences d’autant plus évidentes pour les matériaux utilisés en aménagement intérieur en raison de leur proximité avec l’individu.La démarche en faveur du mieux-vivre à l’intérieur des bâtiments se traduit concrètement dans la mise au point de produits plus sains, voire capables d’améliorer les choses.Dans le domaine des sols textiles, souvent injustement mis en cause du point de vue de l’hygiène, Desso a développé pour ses moquettes un produit qui contribue à améliorer la qualité de l’air intérieur. AirMaster est une technologie brevetée conçue pour capturer et retenir la matière particulaire dangereuse. C’est une solution mécanique qui fait que la structure de la moquette traitée capture en permanence les poussières fines. Cela sans aucun additif chimique, donc sans effet secondaire. La boucle haute composée de filaments de fils fins capture et retient les particules les plus petites (<10μm). Les poussières plus grosses sont retenues par les fils plus épais de la boucle inférieure. Enfin, la structure ouverte à côtes d’AirMaster et les espaces ouverts prévus entre les fils épais et les fils fins permettent une circulation optimale de l’air pendant le passage de l’aspirateur.

De son côté Balsan s’est attaqué aux bactéries avec son traitement SilverCare : des ions d’argent protègent les moquettes en recouvrant les fibres d’une gaine protectrice de longue durée. Ils sont libérés très lentement sous l’effet de l’humidité ambiante et agissent naturellement contre les bactéries et les mauvaises odeurs et, indirectement, contre les acariens en interrompant leur chaîne alimentaire.

Les sols PVC aussiLes revêtements de sol résilients n’échappent pas à cette tendance vers des matériaux plus éco-responsables. Il y a d’abord eu une chasse aux bactéries qui s’est traduite par la mise au point de traitements antibactériens et antifongiques qui s’avèrent efficaces sur les souches ciblées par l’Institut national de veille sanitaire et contribuent, dans les établissements hospitaliers, à la prévention des maladies nosocomiales. Ces traitements sont en général basés sur la présence dans le revêtement d’ions argent porteurs d’une charge électrique qui viennent perturber le métabolisme des bactéries.Les développements les plus récents des industriels portent sur la réduction des émissions de COV et les technologies de production sans phtalate, grâce à l’utilisation de plastifiants bio-sourcés. Les phtalates sont utilisés comme plastifiant dans les PVC auxquels ils confèrent leur souplesse. Certains d’entre eux ont des effets nocifs sur la santé, en particulier sur la fertilité et le développement du fœtus et du nouveau-né. Leaders sur le marché français des sols PVC, Forbo, Gerflor ou Tarkett, annoncent des taux d’émission de COV à 28 jours < 250 μg/m3, voire < 100 μg/m3 pour certains, soit des quantités largement inférieures aux 1000 μg/m3 requis pour la classe A+, la meilleure classe d’émission.Chez ces mêmes fabricants, les plastifiants d’origine végétale font leur apparition dans les gammes où ils se substituent aux phtalates : Mipolam Symbioz chez Gerflor, Sarlon Absolu pour Forbo, iQ Natural chez Tarkett, ces produits ont sonné le signal de programmes d’éco-innovations appelés à se développer pour anticiper des réglementations toujours plus exigeantes en matière de qualité de vie. Signe des temps, Tarkett a récemment annoncé qu’en 2014, tous ses sols PVC produits en Europe seront sans phtalate. n

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La structure textile des moquettes Airmaster

de Desso permet de capturer les particules

fines qui polluent l’air intérieur.

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Mipolam Symbioz de Gerflor est un PVC homogène doté d’un plastifiant végétal et aucun phtalate n’entre dans sa composition.

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RAPPELLes échelles, escabeaux, marchepieds ne sont pas des équipements de travail appropriés pour des postes de travail en hauteur. Ils ne peuvent être utilisés que dans deux cas :> impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des travailleurs ;> lorsque l’évaluation du risque de chute a établi qu’il est faible, et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne présentant pas de caractère répétitif.

TECHNIQUE

Échasses L’article R. 4323-58 du Code du travail dispose : « Les travaux temporaires en hauteur sont réalisés à partir d’un plan de travail conçu, installé ou équipé de manière à préserver la santé et la sécurité des travailleurs. Le poste de travail est tel qu’il permet l’exécution des travaux dans des conditions ergo-nomiques. » Les échasses ne répondent pas aux exigences de ce texte et ne sont pas des équipements qui préservent la santé et la sécurité des travailleurs. Elles ne peuvent donc pas être utilisées au travail.

Échafaudages sur consoleUne circulaire ministérielle DGT1 n°8 du 16 avril 2009 rappelle que leur sécu-rité d’utilisation dépend de la manière dont ils sont conçus, construits et ins-tallés, mais aussi des conditions dans lesquelles ils sont stockés et maintenus en état.L’Administration demande donc aux inspecteurs du travail de vérifier :• l’état de conservation général de

l’échafaudage, dont il ne devrait être toléré aucune déformation permanente ou corrosion des éléments constitutifs pouvant compromettre sa solidité ;

• sa conformité à la notice du fabricant, désormais obligatoire sur le lieu d’utilisation ;

• le strict respect des conditions d’utilisation préconisées par cette notice ;

• les accès, qui doivent être sûrs ;• la continuité des protections

collectives, et en particulier aux pignons ;

• la réalisation de l’examen d’adé-quation.

ATTENTION Si une seule de ces conditions n’est pas remplie, la DGT1 considère que le risque de chute est suffisamment important pour justifier la mise en oeuvre des procédures pré-vues d’arrêt de chantier et/ou de véri-fication de l’équipement de travail par un organisme désigné. Cette position de l’Administration explique l’interdic-tion d’utilisation prononcée par certains inspecteurs du travail.

Plates-formes suspendues motorisées (échafaudages volants)Ces équipements de travail sont cou-

verts par un ensemble de textes nor-

matifs et réglementaires précis.

Il s’agit : pour la conception, de la direc-

tive européenne « machines » et de

la norme européenne EN 1808 ; pour

la mise en œuvre et l’utilisation, de la

recommandation R 433.

Pour éviter les arrêts de chantier et les

injonctions, vous devez :

• valider les choix in situ avant toute

intervention (examen d’adéquation) ;

• respecter le règlement de voirie ;

• baliser la zone de stockage et l’aire

de montage ;

• stocker et ranger le matériel convenablement sans entraver la circulation des tiers ;

• mettre en place une protection contre les chutes de hauteur en terrasse, prioritairement collective ;

• privilégier les moyens mécaniques indépendants de ceux de la plate-forme pour la manutention du matériel ;

• vérifier le bon état du matériel et mettre au rebut toute pièce endommagée ;

• s’assurer de la compatibilité des composants lors de l’installation ;

• respecter toutes les dispositions de la notice de montage du constructeur et/ou de la note de calcul ;

• signaler par un panneau l’interdiction d’accès à toute personne étrangère à ces opérations. n

Source : Bâtiment Actualité 2013 n°2

Les équipements permettant de travailler en hauteur sont nombreux et certains, comme les échasses, les plates-formes suspendues et les échafaudages sur console, suscitent des questions.

24 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

TRAVAUX EN HAUTEUR

Ce qu’il faut savoir

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1Direction générale du travail

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26 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

Une question technique ?

Transmettez-la à l’UPMF : [email protected]

2 Mon client peut-il utiliser une laMpe halogène pour effectuer la réception des travaux de peinture d’intérieur sur des surfaces verticales ?

La réponse est dans le cahier des clauses techniques types (CCT) du NF DTU 59.1, au chapitre 8 « Essais et vérifications », alinéa 8.3.3 « Méthode 3 : contrôle de l’état de finition ».Il est indiqué : « Pour les surfaces verticales, l’observation se fait à 2 m environ du revêtement, orientée de 70° à 110° (angle du plan vertical d’observation avec celui de la surface observée).Cet éclairage n’est pas rasant, et lorsqu’il est artificiel, il est situé à plus de 2 m de distance, un peu à l’arrière et au-dessus de l’observateur, d’une puissance maximale de 100 W, sans être halogène. Il peut ainsi correspondre à celui d’un local où se trouve l’observateur. L’état de finition à obtenir est matérialisé par les surfaces de référence, et dans ces conditions d’observation, la perception de reprises ou d’embus n’est admise qu’en finition C. »

3 Quel doit être l’état du support pour une pose de revêteMents pvc ? Un des principaux points à vérifier est l’humidité du support. Celle-ci doit être mesurée

avec l’appareil « bombe au carbure ». La méthode est décrite à l’annexe B du NF DTU 53.2 P1-1 « Revêtements de sol PVC collés ». Le taux d’humidité résiduel mesuré doit être inférieur ou égal à 4,5 % en poids pour des supports à base de liants hydrauliques. Pour les supports à base de sulfate de calcium, ce taux doit être inférieur ou égal à 0,5 % (CPT 3578 - V2 – Mars 2012).Les autres points à contrôler lors de la reconnaissance du support sont : la présence de fissures ou microfissures, la cohésion de surface, la porosité, la planéité et la présence ou non d’un produit de cure. Ces contrôles sont décrits à l’article 6 du NF DTU 53.2 P1-1. Ils doivent être réalisés contradictoirement en présence du maître d’œuvre et font l’objet d’un rapport suivant le modèle de l’annexe A du NF DTU 53.2 P1-1.

4 Mon client exige une ligne parfaite à la jonction de deux teintes différentes. Quelles sont les tolérances pour une finition a ?

Pour le contrôle des rechampissages (alinéa 8.3.4 du chapitre 8 « Essais et vérifications » du NF DTU 59.1), l’observation se fait comme pour contrôler l’état de finition. En finition A, la ligne de rechampissage ne présente pas d’irrégularité notable (sauf de légères différences d’aspect possibles de part et/ou d’autre inhérentes à l’exécution du rechampi lui-même).

TECHNIQUE

le nf dtu 59.1 (hoMologué en juin 2013) s’intitule « travaux de bâtiMent - revêteMents de peinture en feuil Mince, seMi-épais ou épais». Quelle est la définition de « feuil » ?

Le dictionnaire général du bâtiment en donne la définition suivante : le feuil désigne, de façon générale, un revêtement mince (peinture, vernis) solidaire de son subjectile, et constitué soit d’une couche unique, soit de plusieurs couches adhérant les unes aux autres.

1

Mon client Me deMande de Mettre en œuvre, dans son apparteMent, une lasure teintée sur le sol en béton pour la protection et la décoration. Quel est le nf dtu de référence pour la réalisation de cet ouvrage ?

C’est la destination du produit qui définit le NF DTU de référence. Vous devez consulter la fiche technique du produit, dans laquelle le fabricant en détermine l’usage. Si celle-ci caractérise le produit pour un usage au sol, le NF DTU de référence sera le 59.3 « Peinture de sols ».

5

VOS QUESTIONS À L’UPMF

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(environ 1/2 journée

pour une maison de 100m2)

• Délai de recouvrement : environ 48h

(selon conditions du chantier)

pour doublage (collé ou sur ossature)

• Conforme étanchéité à l’air RT 2012

• 1 seule passe suffit (entre 4 et 5 mm)

• pH neutre

• Temps d’utilisation de la gâchée : 12h

• Résistance à la diffusion de vapeur d'eau :

Sd = 0,03 m

• Emission COV : A+

• Consommation : 1kg/m2/mm

1. Mur avant travaux

2. Application produit

3. Epaisseur du produit

4. Mur après application

SEMIN EVive le vent.

diffrent.fr /

06 6

2 07

75

77 /

Sire

t : 3

9936

9123

0002

7

ÉTANCHE À L'

AIR

DOUBLE SEMIN E.indd Toutes les pages 28/11/2013 08:52

Page 30: R&N 158 web md

Afin de choisir les bonnes orientations qui permettront de mieux maîtriser le fonctionnement de la relation emploi-formation dans le secteur de la finition, en connaître les principaux domaines (activité, tissu d’entreprises, population active, formation professionnelle

FORMATION

EMPLOI/FORMATION DANS LES MÉTIERS DE LA FINITION

L ’activité des entreprises de peinture finition

représente 10% du marché du bâtiment,

un chiffre d’affaires bien partagé entre

petites entreprises et entreprises de taille

plus importante. A noter que leur marché est

particulièrement porté sur l’entretien rénovation

(82%) alors que le neuf ne représente que 18%.

Les entreprises

69 000, c’est le nombre d’entreprises de finition

soit 14% des entreprises du BTP. Plus petites que

l’ensemble des établissements du BTP, 96% ont

moins de 10 salariés (contre 93% dans l’ensemble

du BTP) et 67% sont des artisans seuls (contre

59% dans l’ensemble du BTP).

Les entreprises du secteur sont relativement

peu impliquées dans l’apprentissage. Plus de

5 000 entreprises formatrices ont été identifiées

au cours d’une année scolaire. Il convient de

doubler cet effectif si l’on se réfère aux entreprises

ayant accueilli des apprentis sur les 5 dernières

années.

8% des entreprises de finition accueillent des

apprentis du réseau CCCA-BTP c’est-à-dire que

92% des entreprises ne forment pas. Il serait

souhaitable que le taux des entreprises de finition

accueillant des apprentis soit de l’ordre de 20%.

Cette proportion n’est que de 2% chez les artisans

seuls et atteint 41% au niveau des entreprises

d’au moins 10 salariés.

Près de 8 apprentis sur 10 sont formés dans une

entreprise de finition et 96% dans une entreprise

du BTP.

L’emploiL’effectif salarié (106 241 en 2011 hors apprentis)

est sensiblement stable depuis 5 ans. 8,1% des

salariés du BTP relèvent des entreprises de

peinture-finition. Si toutes les fonctions existent

dans ces entreprises, celles-ci ont toutefois

davantage besoin de personnel de production

que d’encadrement.

Concernant la pyramide des âges des salariés, un

double phénomène est observé : l’âge moyen est

de 39,2 ans, l’un des plus élevés du BTP, et 12,7 %

des salariés ont moins de 25 ans, la proportion

la moins importante (avec les métalliers). Si l’on

estime qu’une bonne pyramide des âges se situe

entre 15 et 20% de moins de 25 ans, force est de

constater que le rajeunissement s’est interrompu

dans les entreprises de finition.

Les métiers de la finition sont majoritairement

exercés par une main d’oeuvre qualifiée mais

la qualification varie selon le métier : de 75%

de qualifiés ou très qualifiés pour les peintres

décorateurs à 63% pour les peintres ravaleurs.

La population annuelle d’entrants pour la

première fois dans les entreprises de finition est

représentative puisqu’elle compte 7 000 salariés

dont 42% ont moins de 25 ans. n

30 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

© C

CCA

-BTP

BER

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RD

CHA

RPE

NEL

Page 31: R&N 158 web md

initiale…) en termes d’évolutions

et de perspectives s’avère

nécessaire. Présentation des

données emploi/formation de

ce secteur élaborées par le

Comité de concertation et de

coordination de l’apprentissage

dans le BTP (CCCA-BTP).

UN DISPOSITIF DE FORMATION BIEN STRUCTURÉ

CONTRATD’APPRENTISSAGE

VOIE SCOLAIRE

TOTAL

20022001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20120

20

40

60

80

100

120

MC 1% 120

4 011

3 726

285

20022001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20120

500

1000

1500

2000

BP 11%1 847

85

141

56

20022001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20120

2000

4000

6000

8000

10000

1200010 004

7 207

2797

CAP 62%

20022001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20120

30

60

90

120

150

BTS 1%

20022001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 20120

1000

2000

3000

4000

5000

BAC PRO 25%

MODE DE FORMATION CAP MC BP BAC Pro BTS Total EvolutionContrat d’apprentissage 7 207 120 1 847 285 85 9 544Voie sColaire 297 3 726 56 6 579

TOTAL 10 004 120 1 847 4 011 141 16 123

16 123 c’est l’effectif total en formation en 2011/2012

dans les lycées et CFA préparant un diplôme en peinture.

59% des effectifs en formation le sont par la voie de l’apprentissage

(dans 148 lieux de formation dont 93 CFA du réseau CCCA-BTP

contre 163 lycées). On constate un positionnement majoritairement

de niveau V pour l’apprentissage et majoritairement de niveau IV

et au-delà pour la voie scolaire.

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 31

CONTRAT D’APPRENTISSAGEVOIE SCOLAIRETOTAL

© U

PPF

> CAP Certificat d’aptitude professionnelle> BAC PRO Baccalauréat professionnel> BP Brevet professionnel> MC Mention complémentaire> BTS Brevet de technicien supérieur

Page 32: R&N 158 web md

FORMATION DES TAUX DE RÉUSSITE AUX EXAMENS EXCELLENTS

32 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

NIVEAU IV

NIVEAU III

NIVEAU V65%

70%

75%

80%

85%

90%

20022001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

80,6%79%

83,8%

73,3%

67,3%

88,2%

MODE DE FORMATION CAP MC BP BAC Pro BTS Total EvolutionContrat d’apprentissage 79,1 85,1 75,8 90,0 79,3 78,8Voie scolaire 78,9 88,5 88,0 81,1

TOUTES SPÉCIALITÉS 79,0 85,1 75,8 88,8 83,3 79,4

Supérieurs à 80% pour l’essentiel des diplômes,

les taux de réussite aux examens sont excellents globalement et par niveau.

Seul le BP reste en-deçà avec un taux de près de 76%.

7 457 apprentis en 2012/2013 ont été formés aux métiers de la finition dans

les CFA du réseau CCCA-BTP. En progression jusqu’en 2007/2008, l’effectif d’apprentis est suivi

d’un déclin sensible. Globalement, l’effectif 2012/2013 est similaire à celui de 2004/2005.

Par niveau : le niveau V concentre encore les ¾ de l’effectif en 2012/2013 (84,7% en 2003/2004),

le niveau IV pèse pour 24% (15% en 2003/2004) alors que le niveau III reste marginal.

PROGRESSION JUSQU’EN 2007/2008 SUIVIE D’UN DÉCLIN SENSIBLE

BTS aménagement finition MC peinture décoration Bac Pro aménagement et finition bâtiment BP peinture revêtements BEP finition CAP solier-moquettiste CAP peinture applicateur de revêtements Tous CFA conventionnés CCCA-BTP

EFFE

CTIF

TOTA

L D’A

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Page 33: R&N 158 web md

1 APPRENTI SUR 8 EN FORMATION DANS LA FINITION

JANVIER 2014 Reflets & NuaNces l 33

RÉPARTITION PAR NIVEAU, DIPLÔME ET SPÉCIALITÉ

Spécialités des finitions

Toutes spécialités réseau CCCA-BTP

Part finitions/total réseau CCCA-BTP

Niveau V 5 639 46 041 12 % CAP 5 639 45275 12%• Peintre applicateur de revêtements 5314 12%

• Solier-moquettiste 325 1%

MC 766 0%

Niveau IV 1 789 14 598 12 % BP 1499 11162 13%

• Peinture revêtements 1499 13%

Bac Pro 149 3165 5%

• Aménagement et finition du bâtiment 149 5%

MC 141 271 52%

• Peinture décoration 141 52%

Niveaux III, II et I 29 1 206 2 % BTS 29 830 3%

• Aménagement finition 29 3%

DUT 0 49 0%

Autres diplômes de niveau III 0 117 0%

Diplômes de niveau I 0 210 0%

TOTAL 7 457 61 845 12 %

7 500, c’est le nombre d’apprentis en 2012/2013 formés

aux métiers de la finition dans les CFA du réseau CCCA-BTP

soit 12% des apprentis dont 12% en niveau V,

12% en niveau IV et 2% au-delà.

À noter que 247 des 325 apprentis

en CAP solier-moquettiste le préparent en un an.

Avec 103 CFA, le CCCA-BTP est le premier réseau

de l’apprentissage en France. Sa mission : mettre en

œuvre et coordonner en France la politique de formation

professionnelle initiale par l’apprentissage aux métiers

du bâtiment et des travaux publics.

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P SA

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EMO

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Page 34: R&N 158 web md

FORMATION

34 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

RÉGIONSCAP

BPPR

Bac proAFB MC D BTS

AF

TOTALSpécialités

finition

Poids de la

région

Toutes spécialitésréseau CCCA-BTP

Part finition/ total réseau CCCA-BTPPAR SOL

Aquitaine 342 12 49 403 5% 2 827 14%

Auvergne 220 9 67 19 9 324 4% 2 127 15%

Bourgogne 205 42 11 258 3% 2 262 11%

Bretagne 335 26 113 30 16 29 549 7% 3 242 17%

Centre 299 40 89 16 444 6% 3 196 14%

Champagne-Ardenne 204 29 45 278 4% 2 011 14%

Corse 34 1 2 37 0% 611 6%

Franche-Comté 123 42 26 191 3% 1 470 13%

Île-de-France 291 12 33 336 5% 4 220 8%

Languedoc-Roussillon 274 24 47 345 5% 3 291 10%

Limousin 60 7 30 97 1% 707 14%

Lorraine 143 11 43 14 211 3% 1 540 14%

Midi-Pyrénées 270 23 16 309 4% 2 854 11%

Nord - Pas-de-Calais 180 24 46 250 3% 1 736 14%

Basse-Normandie 202 14 33 5 254 3% 2 132 12%

Haute-Normandie 209 19 84 7 319 4% 3 290 10%

Pays de la Loire 517 27 271 12 49 876 12% 5 441 16%

Picardie 151 14 42 4 211 3% 2 201 10%

Poitou-Charentes 213 19 103 12 347 5% 2 491 14%

PACA 470 7 133 9 619 8% 6 438 10%

Rhône-Alpes 506 7 153 35 701 9% 6 788 10%

Réunion 66 32 98 1% 970 10%

TOTAL sur 103 CFA 5 314 325 1 499 149 141 29 7 457 100% 61 845 12%

La part d’apprentis

préparant une formation aux métiers

de la finition dans l’effectif global

d’apprentis inscrits dans les CFA du

réseau CCCA-BTP varie de 6% en Corse

et 8% en Ile-de-France à 16% en Pays

de la Loire et 17% en Bretagne.

UNE REPRÉSENTATION RÉGIONALE ASSEZ DISPARATE

Niveau V Niveau IV Niveau III

PAR > CAP peintre applicateur de revêtementsSOL > CAP solier-moquettistePR > BP peinture revêtementsAFB > Bac Pro aménagement et finition du bâtimentD > MC peinture décorationAF > BTS aménagement finition

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36 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

FORMATION UNE REPRÉSENTATION RÉGIONALE ASSEZ DISPARATE

RÉGION / CFACAP

BPPR

Bac proAFB

MC D

BTS AFPAR SOL

Périgueux 49Blanquefort 158 33

Morcenx 37Agen 37

Pau 61 12 16

AQUITAINE

Bellerive-sur-Allier 101

Massiac 11 9 24 19

Bains 33

Clermont-Ferrand 75 43 9

AUVERGNE

Dijon 68 20 11

Marzy 38

Autun 53

Auxerre 46 22

BOURGOGNE

Plérin 79 14 49 30 16 29

Quimper 77 12 42

Saint-Grégoire 94 22

Vannes 85

BRETAGNE

Chartres 48

Châteauroux 39Saint-Pierre-des-

Corps88 40 29

Blois 56

Orléans 68 60 16

CENTRE

Poix-Terron 31Pont-Sainte-Marie 46 16

Reims 89 18 29Chaumont 38 11

CHAMPAGNE-ARDENNE

Bastia 18 2Ajaccio 16 1

CORSE

Besançon 123 42 26

FRANCHE-COMTÉ

RÉGION / CFACAP

BPPR

Bac proAFB

MC D

BTS AFPAR SOL

Nangis 30

Ocquerre 34 1 13

Trappes 18 20

Brétigny-sur-Orge 46

Rueil-Malmaison 31 11

Noisy-le-Grand 38

Saint-Denis 44

Ermont 50

ÎLE-DE-FRANCE

Lézignan-Corbières 52

Méjannes-des-Alès 52 6

Montpellier 89 8

Mende 8

Perpignan 73 10 47

LANGUEDOC-ROUSSILLON

Tulles 29 30

Limoges 31 7

LIMOUSIN

Pont-à-Mousson 105 43 14

Arches 38 11

LORRAINE

Foix 14 Rodez 42 9

Toulouse 57 Auch 17

Cahors 19 Tarbes 54

Albi 39 16Montaubon 28 14

MIDI-PYRÉNÉES

Lille métropole (Roubaix)

77 15 28

Marly-les-Valenciennes

64

Hesdigneul-les-Boulogne

39 9 18

NORD- PAS-DE-CALAIS

Caen 71 14 21 5

Coutances 81 12

Alençon 50

BASSE-NORMANDIE

RÉGION / CFACAP

BPPR

Bac proAFB

MC D

BTS AFPAR SOL

Evreux 63 10 25

Dieppe 29 9 59 7

Montvilliers 46

Rouen 71

HAUTE-NORMANDIE

Saint-Brévin-Lès-Pins

79 40

Saint-Herblain 136 16 67 22

Angers 90 40

Trois ville Laval 53 23

Le Mans 74 11 39 8

La Roche-sur-Yon 85 62 12 19

PAYS-DE- LA-LOIRE

Laon 38

Agnetz 73 42 4

Amiens 40 14

PICARDIE

Angoulême 39 4 10

Saintes 53 53 12

Niort 52

Poitiers 69 15 40

POITOU-CHARENTES

Digne 19 9

GAP 25

Antibes 77 7 18

Marseille 96 25 9

Aix-les-Milles 80 31

Arles 14 16

Mallemort

Toulon 64

Avignon 95 34

PACABourg-en-Bresse 83 31

Livron 69

IMT Grenoble 46 23

Bourgoin-Jallieu 56 18

Saint-Etienne 107 34

Dardilly 98 25

AFRA BTP Dardilly 7 35

Saint-Alban-Leysse

47 22

RHÔNE-ALPESRéunion 66 32

DOMPAR > CAP peintre applicateur de revêtementsSOL > CAP solier-moquettistePR > BP peinture revêtementsAFB > Bac Pro aménagement et finition du bâtimentD > MC peinture décorationAF > BTS aménagement finition

Effectifs d’apprentis 2012/2013

par CFA conventionné avec le CCCA-BTP et diplôme

dans les métiers de la finition.

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UN

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Page 37: R&N 158 web md

INNOVATION

L’art de rester mat

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Page 38: R&N 158 web md

FORMATIONSe former pour travailler autrement

Accomplir les mêmes tâches qu’aupara-

vant mais d’une autre manière. S’amé-

liorer dans son quotidien. C’est ainsi

que Romain Aillaud, conducteur de travaux

dans l’entreprise Arnaud Peinture à Gap (05),

décrit les bénéfices apportés par les 13 mois

passés à suivre l’enseignement de l’ESJDB

(Ecole supérieure des jeunes dirigeants du

bâtiment). « Cette formation m’a permis de

gagner du temps au niveau des acquis. J’aurais

certainement mis 10 ans à apprendre ce que

j’ai appris en 13 mois ! », souligne Romain

Aillaud. Encouragé par son père, avec qui il tra-

vaille dans l’entreprise familiale depuis 7 ans,

ce jeune conducteur de travaux depuis 2 ans

a accepté cette formation avec l’objectif de se

perfectionner et, à terme, de gérer sa propre

société. Le plus des formations de l’ESJDB selon

lui ? Etre très représentatif des problématiques

de la profession tous corps d’état confondus.

En effet, chaque formation se concentre sur la

gestion de l’entreprise et non sur la technique

du chantier. « Avec un programme centré sur

nos besoins, c’est un parcours obligé et indis-

pensable pour ceux qui veulent reprendre une

entreprise ou seconder leur patron. Il permet

de limiter les erreurs et de travailler ensuite

dans n’importe quel métier du bâtiment. Ces

formations sont une chance pour le secteur »,

tient à préciser Romain Aillaud qui est sorti

major de sa promotion il y a 9 mois.

Allier théorie et pratiqueLa formation, très diversifiée, aborde les dif-férents aspects de la gestion d’une société, depuis le management du personnel jusqu’à la comptabilité financière en passant par les relations avec les sous-traitants. Elle est sou-

tenue par un projet collectif et se termine par

une analyse complète de la société. « Tous les

modules étaient intéressants, reprend Romain

Aillaud, mais j’ai particulièrement apprécié

ceux sur la transmission d’entreprise, la comp-

tabilité financière, l’analyse de bilans, la ges-

tion des risques. C’est une formation à la fois

théorique et pratique qui nous permet d’analy-

ser les forces et les faiblesses de notre entre-

prise. Durant 10 mois, nous avons travaillé par

groupes, sur le projet de création d’une mezza-

nine dans un local de stockage d’une associa-

tion à but non lucratif locale qui réinsère des

personnes en difficulté. Nous avons défini les

besoins de cette association, trouvé les finan-

cements et fait réaliser les travaux. Nous avons

suivi le chanter et fait sa réception ».

Changer sa manière de travaillerEn fin d’année, la présentation d’une analyse

complète de sa société devant des chefs d’en-

treprise, incluant une analyse financière et des

prévisions à 3 et 5 ans, est l’occasion de faire

un bilan sur les premiers acquis.

Romain Aillaud estime par ailleurs que cette

formation a été pour lui l’occasion de changer

sa pratique de son métier en développant ses

compétences. « Je me suis amélioré dans la

façon dont j’aborde la facturation, le manage-

ment, la mise en chantier ou encore les études

de prix. » Avant de conclure : « C’est une for-

mation qui prend du temps, même si elle se

déroulait à 2 h de transport de chez moi, de 3 à

4 jours complets toutes les deux semaines pen-

dant 13 mois. Mais cela en fait gagner beau-

coup ! Si l’ESJDB propose une formation encore

plus complète, je la ferais volontiers ! » n

Romain Aillaud, conducteur de travaux chez Arnaud Peinture à

Gap, a suivi une des formations proposées par l’ESJDB, l’Ecole

supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment. Une formation qu’il

recommande et qu’il n’hésiterait pas à recommencer !

© E

SJD

B

38 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

20a n sEn 2014, l’ESJDB fêtera

ses 20 ans. UNE SÉRIE DE MANIFESTATIONS

est prévue au cours de l’année pour valoriser

la remarquable réussite de l’école. Près de 3000

stagiaires ont été formés depuis l’origine.

www.esjdb.com

Page 39: R&N 158 web md

Nouveau

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3

Page 40: R&N 158 web md

WALLPAPERLAB 2014 : CRÉATION CONTEMPORAINE DE PAPIER PEINT

Né d’un partenariat entre l’association pour la promotion du papier peint (A3P)1, le musée des Arts décoratifs et l’éditeur Domestic, le WallpaperLab est devenu le carrefour incontournable de la création contemporaine en matière de papier peint qui n’en finit pas de vivre une nouvelle jeunesse.

Pour cette cinquième édition, cinq créateurs ont imaginé le papier peint de demain. Ionna Vautrin, Pauline Deltour, Denis Darzacq, Benjamin Graindorge et les Graphiquants ont fait preuve de créativité à travers leurs propositions respectives.L’exposition est ouverte au public jusqu’au 11 mai 2014 au musée des Arts décoratifs de Paris.1L’association pour la promotion du papier peint (A3P), qui réunit 80 % des intervenants de la profession (fabricants, éditeurs, distributeurs, partenaires), a pour vocation de valoriser le papier peint et les innovations techniques développées par les professionnels du secteur. A3P a fondé et organisé le premier WallpaperLab en 2006.

PROLONGATION DU DISPOSITIF FEE BAT JUSQU’EN 2017Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement, et Philippe Martin, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ont annoncé la poursuite du dispositif FEE Bat jusqu’en 2017, confirmant ainsi la volonté du gouvernement d’accompagner les professionnels du bâtiment et de renforcer leurs compétences pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par le plan de rénovation énergétique des logements. Les formations FEE Bat sont la principale voie d’accès pour répondre aux exigences de compétences du référent technique de la qualification RGE (Reconnu garant de l’environnement). EDF continuera de cofinancer le dispositif FEE Bat en échange de CEE (certificats d’économie d’énergie) pour un montant de 50 millions d’euros.

LE REGARD DES ENSEIGNANTS SUR LES ENTREPRISESLes enseignants ont une vision de l’entreprise globalement positive puisque 76% en ont une bonne opinion, observant qu’elle offre des emplois et produit de la richesse. L’entreprise est porteuse de valeurs positives : en effet, 80% des enseignants citent l’innovation, 40% l’épanouissement et 38% la convivialité. Mais 71% estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment présente dans l’enceinte de l’école. Aussi approuvent-ils la mise en place de conférences de présentation des métiers ( à 93%), l’intervention de professionnels en classe (à 85%) et 69% encourageraient les rencontres avec les entreprises pour découvrir des talents.Sondage réalisé par opinionWaySource : www.lefigaro.fr

FORMATION

40 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

Grâce à votre contribution en 2014, l’objectif d’Actions 3PF est d’amplifier ses actions dans tous les départements et sensibiliser encore plus de jeunes aux métiers de la peinture.

Face aux besoins en recrutement de personnes qualifiées et motivées, l’UPMF-FFB s’implique dans

l’association Actions 3PF qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière peinture finitions, pour promouvoir les formations et les métiers de la peinture auprès des jeunes. Exemple d’action qui dure depuis plus de dix ans : le « Tour de France des métiers de la peinture » au moyen du bus 3PF qui visite collèges, salons d’orientation etc. pour prêcher la bonne parole auprès des collégiens, lycéens et apprentis.Actions 3PF, autorisée depuis 2009 à percevoir une partie de la taxe d’apprentissage, fonctionne grâce aux versements qui lui sont affectés. La taxe d’apprentissage est en effet la seule taxe pour laquelle l’entreprise peut décider en partie des bénéficiaires. Soutenez les actions d’orientation en faveur de vos métiers en versant 20% du « hors quota » à Actions 3PF, en indiquant explicitement à votre organisme collecteur : Actions 3PF, 42 avenue Marceau 75008 Paris, sans oublier de préciser « activité complémentaire » dans les cases réservées au « hors quota ».La part « quota » est affectée d’office par l’organisme collecteur et si vous n’indiquez pas de souhaits, le « hors quota » est également laissé à sa discrétion. Cette part peut s’élever jusqu’à 20 % des fonds du « hors quota 48 % », soit 9,6 % de la totalité de la taxe d’apprentissage.Le coût d’une journée de tournée du bus 3PF s’élève aux alentours de 800 €. Si une entreprise verse 9 200 € de taxe d’apprentissage, en affectant 20 % du « hors quota » à Actions 3PF, elle offre une journée de promotion du métier auprès des jeunes. Rappelons que cette affectation à Actions 3PF ne modifie pas votre contribution habituelle à une école ou un CFA. n

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FORMATION

42 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS DES MINEURS

NOUVELLES DISPOSITIONS

Les travaux qui les exposent à des risques pour leur santé ou leur sécurité sont strictement interdits aux mineurs sans dérogation possible. D’autres travaux, dits « réglementés», peuvent être autorisés aux jeunes en formation professionnelle (apprentis, salariés en contrat de

professionnalisation et stagiaires) par l’inspecteur du travail à la suite d’une demande de dérogation de l’employeur. ATTENTION : la liste de ces travaux interdits et réglementés et la procédure de dérogation ont été modifiées par deux décrets parus le 11 octobre 2013.

PRINCIPES DÉROGATIONS

Interdiction pour les mineurs

Autorisation de dérogation pouvant être accordée par l’inspecteur du travail pour

les jeunes en formation professionnelle

Dérogation permanente pour les jeunes travailleurs

Travaux exposant au risque électrique

• Interdiction d’accéder aux sites présentant un risque de contact avec des pièces nues sous tension (sauf installations à très basse tension de sécurité) • Interdiction de réaliser des opérations sous tension

NON

OUI• Si le jeune bénéficie d’une habilitation électrique dans les conditions fixées par la réglementation pour les opérations sur installation électrique et travaux à proximité d’installation électrique

Conduite d’équipements de travail mobiles automoteurs et d’équipements de travail servant au levage (engins de chantier, chariots élévateurs, grues mobiles, nacelles…)

• Interdiction de conduire des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de travail servant au levage

OUI

OUI• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux• Si formation conforme à la réglementation et si titulaire d’une autorisation de conduite pour les équipements qui nécessitent une telle autorisation

Travaux avec risque d’effondrement ou d’ensevelissement

• Interdiction des travaux de démolition et de tranchées comportant des risques d’effondrement ou d’ensevelissement

NON NON

Travaux exposant à des agents chimiques dangereux

• Interdiction d’exposition à des agents chimiques dangereux (ACD) (exception pour certains agents comburants ou dangereux pour l’environnement)

OUI

OUI• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Cas de l’amiante • Interdiction d’exposition aux niveaux 1, 2 et 3 d’empoussièrement

OUIpour des opérations

de niveau 1 et 2

OUI • Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Travaux exposant à des agents biologiques

• Interdiction d’exposition à des agents biologiques de groupe 3 et 4 (agents provoquant des maladies graves) NON NON

Travaux exposant aux vibrations mécaniques (utilisation de marteau-piqueur, table vibrante, pistolet à peinture, niveleuse…)

• Interdiction d’exposition à un niveau de vibration supérieur aux valeurs d’exposition journalières fixées par la réglementation (soit 2,5 m/s2 pour les mains et les bras et 0,5 m/s2 pour l’ensemble du corps)

NON NON

Travaux temporaires en hauteur

• Interdiction du travail temporaire en hauteur si la prévention du risque de chute de hauteur n’est pas assurée par des mesures de protection collective

• Interdiction des travaux de montage et démontage d’échafaudages

NON

OUI

NON

OUI• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Travaux en milieu confiné• Interdiction de tout travail à l’intérieur de cuves, bassins, réservoirs, puits, conduites de gaz, canaux de fumée, égoûts, fosses et galeries

OUI

OUI• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Travaux exposant à des températures extrêmes

• Interdiction de tout travail exposant à des températures extrêmes pouvant nuire à la santé du jeune travailleur NON NON

Travaux impliquant l’utilisation d’équipements de travail (scies fixes, machines d’atelier…)

• Interdiction de l’utilisation et l’entretien des machines comportant des éléments mobiles accessibles lors de l’exécution du travail ainsi que de certaines machines listées par voie réglementaire (ex. : scies circulaires)

• Interdiction de toute opération de maintenance sur des machines en fonctionnement ou susceptibles de se remettre en marche de manière inopinée

OUIOUI

• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Manutention de charges • Interdiction de tout port de charges supérieures à 20 % du poids du jeune travailleur NON OUI

• Si aptitude médicale à ces travaux

Travaux en milieu hyperbare • Interdiction du travail en milieu hyperbare OUI(sauf classe 0)

OUI• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

Travaux exposant à des rayonnements ionisants

• Interdiction de tout travail exposant aux rayonnements ionisants de catégorie A ou B

OUI

(sauf catégorie A)

OUI• Si possession d’un diplôme ou d’un titre professionnel correspondant à l’activité exercée et si aptitude médicale à ces travaux

LISTE DES TRAVAUX INTERDITS ET RÉGLEMENTÉS POUR LES JEUNES DE 15 À 18 ANS

Source : Bâtiment Actualité 19/11/2013

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Jusqu’à présent, vous deviez faire une demande pour chaque jeune concerné par la dérogation, qui était valable pour une durée d’un an. Dorénavant, vous pouvez demander une dérogation collective concernant l’ensemble des jeunes qui seront accueillis dans l’entreprise. Les autorisations déjà délivrées avant le 14 octobre 2013 restent valables jusqu’à leur échéance.

Enfin, certains jeunes travailleurs bénéficient de dérogations permanentes, notamment lorsqu’ils ont achevé leur cursus de formation professionnelle. Les dérogations permanentes ne font pas l’objet d’une décision de l’inspecteur du travail. n

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CONDITIONS PROCÉDURE

Demande de dérogation collective de l’employeur

Avant d’adresser votre demande, vous devez remplir les conditions suivantes :avoir procédé à l’évaluation des risques professionnels ; avoir, à la suite de cette évaluation, mis en œuvre des actions de prévention ;respecter les obligations réglementaires de santé - sécurité ;assurer l’encadrement du jeune en formation par une personne compétente durant l’exécution de ces travaux.

Vous devez adresser votre demande de dérogation à l’inspecteur du travail (en LRAR).Votre demande doit préciser :• le secteur d’activité de l’entreprise ;• les différents lieux de formation connus et les formations professionnelles assurées ;• les travaux interdits susceptibles de dérogation nécessaires à la formation professionnelle

et pour lesquels l’autorisation de déroger est demandée ;• les équipements de travail précisément identifiés nécessaires à ces travaux ;• la qualité ou la fonction de la ou des personnes compétentes chargées d’encadrer

les jeunes pendant l’exécution des travaux précités.

Réponse de l’inspecteur du travail

L’autorisation qui vous est accordée est valable trois ans.La décision de l’inspecteur du travail peut indiquer les travaux, les équipements de travail et les lieux de formation pour lesquels la dérogation est accordée. Elle peut être retirée à tout moment si les conditions justifiant sa délivrance cessent d’être remplies.

L’inspecteur du travail dispose de deux mois à compter de la réception de la demande pour se prononcer.Son silence vaut acceptation.

Recours contre la décision de l’inspecteur du travail

Vous pouvez contester la décision de l’inspecteur du travail.Vous devez adresser votre contestation au ministre du Travail dans un délai d’un mois.Son silence dans le délai de deux mois à compter de la réception du recours vaut rejet.

Information de l’inspecteur du travail à chaque embauche de jeune

Après avoir obtenu l’autorisation de dérogation collective : vous devez informer l’inspecteur du travail à chaque embauche de jeune dans l’entreprise (LRAR conseillée).

Dans les huit jours à compter de l’affectation du jeune aux travaux, vous devez communiquer à l’inspecteur du travail : • les prénoms, nom, et date de naissance du jeune ;• la formation professionnelle suivie, sa durée et les lieux de formation connus ;• l’avis médical d’aptitude à procéder aux travaux interdits pouvant faire l’objet

d’une dérogation (l’avis médical doit être renouvelé chaque année pour les apprentis) ;• l’information et la formation à la sécurité dispensées au jeune ;• les prénoms, nom, et qualité ou fonction de la personne ou des personnes compétentes

chargées d’encadrer le jeune pendant l’exécution des travaux en cause.

Renouvellement de la dérogation

Vous devez renouveler l’autorisation de dérogation collective tous les trois ans.

Vous devez adresser votre demande de renouvellement d’autorisation à l’inspecteur du travail trois mois avant la date d’expiration de la dérogation en cours (en LRAR).

Actualisation des données Vous devez actualiser tous les éléments qui font l’objet de modifications et les communiquer à l’inspecteur du travail par tout moyen conférant date certaine dans un délai de huit jours à compter des changements intervenus.

COMMENT OBTENIR UNE DÉROGATION POUR LES JEUNES DE 15 À 18 ANS EN FORMATION

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44 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

NOUVEAUTÉS

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l’emploi offre une texture onctueuse et facile à mettre en œuvre. Très garnissant, il permet une réduction des préparations de fonds minimale des supports qu’ils soient bruts (parpaings, plâtre…) ou anciens (peintures adhérentes, toile à peindre…). Disponible dans les 22 teintes du nuancier B.Ton, cet enduit décoratif offre une durabilité grâce à sa bonne résistance aux chocs et aux rayures.

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46 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

NOUVEAUTÉS

SYSTEXX ACTIVE SP38 DE VITRULAN : RÉNOVATION SANS PRÉPARATION DES SUPPORTS IRRÉGULIERSUn revêtement mural en verre pré-peint, prêt à poser, à effet taloché.

Pour répondre à la problématique de rénovation des murs abîmés lors de chantiers en environnement occupé, Vitrulan a développé Systexx Active SP38, un revêtement en verre qui corrige les défauts des supports tout en garantissant un rendu esthétique qualitatif avec un bel effet taloché.

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ASTÉRIO MAT DE GUITTET : LE MAT DES LIEUX QUI VIVENTUne nouvelle peinture formulée à partir de micro-billes de verre.

Destinée à la décoration des murs intérieurs en travaux courants, en neuf comme en rénovation, Astério Mat se caractérise par sa nettoyabilité, son absence de lustrage et sa profonde matité. Le produit est destiné à toutes les pièces sèches, y compris celles à forts passages. Applicable à la brosse, au rouleau ou au pistolet Airless, Astério Mat est disponible en blanc et en tons pastel du nuancier Constellation.

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OSCAR DE SEMIN : ENDUIT EN PÂTE EXTRA FINUn enduit de lissage haut de gamme.

Oscar est recommandé pour réaliser une finition lissée identique à celle obtenue avec les enduits gras à laquer ou encore pour recevoir des peintures de finition haut de gamme (mate, satinée ou brillante).Ce produit en phase aqueuse présente une bonne imperméabilité due à une forte teneur en résines et convient aux pièces humides.

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SEAU À PEINTURE PULL-LINER DE WÜRTH

Un concept de seau à peinture respectueux de l’environnement.

Contenant de 7 litres en polypropylène

avec une anse en acier et doté de 5 films pelables en élastomère, son utilisation est un gain de temps pour les professionnels. Il n’est plus nécessaire de nettoyer le seau, il suffit d’enlever le film usagé pour retrouver immédiatement un support propre pour la prochaine utilisation. Les films usagés, quant à eux, pourront être facilement traités en déchèterie.

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SOFRAMAP VA PLUS LOIN DANS SA DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALENouvelle plaquette sur la qualité de l’air intérieur : sept produits bénéficient du Label Excell.

Le Laboratoire indépendant Excell a attribué à Excel Prim, Hygiopur, Helveprim, Murnyl “Plus”, Victory Satin, RoyalAcryl Bois et Royal Fer le Label Zone Verte et le Label Excell Plus selon un cahier des charges spécifique et un référentiel d’exigences supérieures aux différentes réglementations en vigueur. Ces produits labellisés permettent d’éviter un risque d’altération de l’air, de la composition et de la qualité organoleptique des denrées. Ils sont donc particulièrement destinés aux chantiers en environnement vinicole, aux industries agro-alimentaires et à tous les lieux de vie sensibles (crèches, écoles, hôpitaux, maisons de retraite, ERP, chantiers HQE®...).

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NOUVEAUTÉS

JEFCO.FR : SITE INTERNET DÉDIÉ À LA PEINTURELe nouveau site internet www.jefco.fr est plus didactique et plus simple d’utilisation.

Plus convivial et plus rapide dans la recherche de l’information, ce nouveau site internet répond à tous les besoins d’informations des professionnels : fiches produits détaillées, chantiers références, brochures commerciales et de nombreux autres documents téléchargeables (fiches descriptives produits, fiches de données de sécurité, marquage CE, fiches de décla-rations environnementales et sanitaires...).

Tél : 04 96 12 50 00 www.jefco.fr

PARISO MOB FB-M DE PAREXGROUPE EN FAÇADEPremier système ITE pour maison à ossature bois avec isolant fibre de bois sous avis technique du CSTB.

Pariso Mob FB-M est constitué de plusieurs couches, chacune d’entre elles ayant une fonction bien spécifique. Il peut recevoir de nombreuses finitions qu’elles soient minérales minces, miné-rales épaisses ou organiques. Perméable à la vapeur d’eau et d’une grande perfor-mance d’isolation, Pariso Mob FB-M atteint la classe I en tenue aux chocs, qui autorise l’installation du système en façades acces-sibles au public, pour toutes les finitions avec simple ou double armature.

Tél. 06 75 24 52 29 www.parexlanko.com

INSPIRED BY PANTONE® DE TOLLENS : LA COULEUR DE L’ANNÉE 2014 RÉVÉLÉE18-3224 Radiant Orchid intègre la collection.

Subtile harmonie de fuchsia, de violet et de rose, la couleur Radiant Orchid apporte aux intérieurs une touche de douceur et une personnalité bien marquée. Peinture monocouche multisupport aux résines acryliques en phase aqueuse pour murs et boiseries, la collection Inspired by Pantone® de Tollens est riche de 41 couleurs prêtes à l’application ainsi que de 60 teintes proposées en mise à la teinte. Elle est déclinée en deux gammes de peinture intérieure pour murs et boiseries, Orizon et Flat Hydro.

Tél. 01 41 27 64 20 www.tollens.com

COLLE CONTACT DE BOSTIK : GREEN CONTACT®Une colle contact pour revêtements de sol souples nouvelle génération sans solvant.

Avec Green Contact®, Bostik propose un produit aux performances remplaçant les colles néoprènes solvantées. Elle convient à tous les supports convenablement préparés, sur sol et mur, en intérieur. S’appliquant confortablement au rouleau, elle présente un temps de gommage court. Classé A+, sans solvant et sans odeur, elle permet la pose de revêtement en locaux occupés. De couleur blanche, neutre au séchage, elle ne laisse pas de trace sur les murs.Tél. 01 55 99 90 00www.bostik.fr

ZIP’N’GO D’ALSAPAN FLOORINGNouveau concept d’assemblage des sols stratifiés simple comme un zip !

Cette innovation basée sur un principe de verrouillage du petit côté par l’utilisation de languettes réutilisables se veut à la fois performante et écologique. Ce système exclusif d’assemblage des lames garantit une mise en œuvre simple et précise, une très grande résistance, ainsi qu’une flexibilité optimale.

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les peintures de façade signées StoUne gamme qui allie diversité et performances.

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50 l Reflets & NuaNces JANVIER 2014

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Ces documents sont à commander à l’UPMF-FFB par fax 01 40 70 01 74 ou par mail [email protected]. Ils sont également téléchargeables sur www.uppf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque>publications>publications de l’UPPF jusqu’à ouverture du site www.upmf.ffbatiment.fr en février 2014.

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Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?

Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.

LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?

Rappel de la nouvelle législation

Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.

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Façades Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ?Les nouveaux décapants sans dichlorométhane (DCM) : leur efficacité, les modes opératoires, les dangers et moyens de prévention, leur coût. Format A4, 4 pages

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Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.

Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.

PEINTURES AU PLOMBQUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ?

Les dates clés

l Décret48-2034du30/12/1948relatifàl’interdictiond’emploideproduitsplombifèresetcérusedanstouslestravauxdepeintureenbâtimentpourl’ensembledesprofessionnels

l Arrêtédu01/02/1993relatifàl’interdictiondelamisesurlemarchéetdel’emploidecertainessubstancesetpréparationsdangereuses

l Décretdu19/03/1993fixant,enapplicationdel’articleR.237-8ducodedutravail,lalistedestravauxdangereuxpourlesquelsilestétabliparécritunplandeprévention

l Arrêtédu07/08/1998relatifauxlimitationsdemisesurlemarchéetd’emploidecertainsproduitscontenantdessubstancesdangereuses(dontcertainespeinturesauplomb)pourlegrandpublic

l Décret2001-97du01/02/2001ditdécretCMR(agentschimiquescancérogènes,mutagènesoutoxiquespourlareproduction)

l Décret2003-1254du23/12/2003relatifàlapréventiondurisquechimique

La fiche individuelle de pénibilité

l Arrêtédu30janvier2012relatifaumodèledeficheprévuàl’articleL.4121-3-1ducodedutravail.Lestravauxsurpeintureauplombdoiventêtreconsignésdansuneficheindividuelledesuivi.

Lafichedepénibilitéestcommuniquéeauservicedesantéautravailquilatransmetaumédecindutravail.Ellecomplèteledossiermédicalensantéautravaildechaquetravailleur.

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Peintures au plomb Peintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ? Document rappelant à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb. Format A4, 4 pages

ChantierRéussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finitionDocument élaboré par les Unions du Groupement Aménagement Finitions (UMPI, UNECB, UNRST et UPPF). Format A5, 24 pages

AccessibilitéGuide des bonnes pratiques de mise en couleurDocument élaboré en partenariat avec l’UNEA, l’UNTEC et l’Association Valentin Haüy Format A4, 16 pages

Mémoire techniqueGuide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peintureTrame adaptée au métier de la peinture indiquant les points essentiels à traiter dans un mémoire technique. Format A4, 3 volets

Isolation thermique par l’extérieurFiches techniques Format A4, recto/verso• Cadre général de l’ITE• Composition des systèmes de l’ITE• Résumé du cahier des prescriptions techniques• Points singuliers à traiter lors de la mise en œuvre• Les accessoires

L’entreprise de peinture et son assurance

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S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.

Qualifi cation des travaux de peinture

Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.

PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES

REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal

Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal

TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT

q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs

Durée : 10 ans à compter de la réception

=j’ai un contrat (marché)

pour des travaux

Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun

Contrat

« tous fondements »

de préférence

q Revêtements d’imperméabilité I1, I2

Garantie légale de 10 ans à compter de la réception

=

je construis un ouvrage

Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage

Faute de l’entreprise retenue

Responsabilité pourdésordres intermédiaires

q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant

la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale

q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*

q Spécifiques

Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue

Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.

Mise en jeu de cette garantie par le client

Cas particulier

(Voir votre assureur)

*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.

AssuranceL’entreprise de peinture et son assuranceCe qu’il faut savoir sur l’assurance en peinture finitions Format A4, 4 pages

Le document ci-dessous est seulement téléchargeable.

pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs

GUIDE PRATIQUE peinture

revêtements muraux

peinture de sols

système d’étanchéité liquide

façades

isolation thermique par l’extérieur

etics

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Méthode descriptifGuide pratique pour l’établissement des descriptifs et des quantitatifs de peinture, revêtements muraux, peinture de sols, système d’étanchéité liquide, façades, isolation thermique par l’extérieur, ETICS

Mode de rédaction d’un descriptif et d’un devis quantitatif estimatif Format A4, 32 pages

Bâtir avec l’environnement L’entreprise de peinture écoresponsableLa charte FFB « Bâtir avec l’environnement » adaptée spécifiquement au métier de peintre. Format A4, 4 pages "

Merci d’inscrire dans les cases correspondantes le nombre d’exemplaires souhaité

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

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