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Revue économique Franco Suisse CC S F REVUE ECONOMIQUE TRIMESTRIELLE FONDÉE EN 1920 01 - 2008 8 ISSN : 1286-9279 DOSSIER : Région Sud-Ouest Dossier : Les adhérents MAQUETTE N°4 FRANCO2 16/04/08 9:46 Page 1

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l REVUE ECONOMIQUE TRIMESTRIELLE FONDÉE EN 1920 l 01 - 2008 8€

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Sud-Ouest

Dossier : Les adhérents

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EditorialChers lecteurs et adhérents

Il doit vous paraître paradoxal que dans cette période troubléeoù les milliards des banques s’envolent et où les taux dechange et le prix du baril font fluctuer les importations et les

exportations des grandes industries agissant pour le développe-ment mondial, et/ou les intérêts des fonds d’investissement ano-nymes, nous consacrions cette édition aux régions et aux PME.

Ce retour au calme et au bon sens pratique des petites et moyen-nes entreprises qui multiplient leurs efforts pour survivre dans cechaos est rassurant. Leur effort est principalement orienté vers desvertus familiales et vers la conservation d’un réseau économiquestable et durable. Ce tissu économique est aujourd’hui au centrede l’attention de tous et particulièrement au niveau de la province.Un million et demi d’entre elles est actif sur le territoire français.

La Suisse elle aussi partage son économie entre les grandes mul-tinationales et un réseau de solides structures admirables qui met-tent la qualité de leurs services et de leurs produits à la disposi-tion des plus grandes. La notion de « gagnant/gagnant » y est soli-dement remplacée par celle du « donnant/donnant ». Le partena-riat devient le thème essentiel comme nous l’avons constaté aussiauprès de nos amis rhénans. C’est sur cette thèse paternaliste nonpéjorative, que pratiquent notamment nos adhérents de la com-mission économique, que nous constatons que la taille des entre-prises françaises est plus petite que celle de ses sœurs helvétiquesou allemandes. Cet exemple mérite d’être suivi par les multinatio-nales françaises comme le soulignait avec justesse Jean Arthuislors d’un récent débat.

Chers amis adhérents et lecteurs je vous souhaite à l’exemple desces entreprises la réussite et la prospérité pour le restant de cetteannée 2008.

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Max de WattevillePrésident

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Revue Economique Franco-Suisse 1er Trimestre 2008Revue trimestrielle fondée en 1920 - 87ème année ISSN : 1286-9279 - Dépôt légal à parutionDirecteur de la publication : Maximilien de Watteville ([email protected]) Président de la Chambre de Commerce Suisse en France (www.ccsf.com)Editeur : Suisse Magazine- FSP SàRLLa Mérinerie, 37160 Buxeuil, www.suissemagazine.com Rédacteur en chef : Philippe Alliaume [email protected] Comité de rédaction : Nadine Arnold, Caroline Bellenger, Martine Roesch, Philippe Alliaume, Maximilien de Watteville.Ont collaboré à ce numéro : Didier Borotra, Gaspard de Contades, Maîtres MischaHonnen et Olivier Delgrange, Patrick Baseden, Carole Fracalosso, Mélanie Adeline, Philippe David, G. A., Bernard Delaloye, les CCS régionales, Juliette David, Mirjana MaravicCrédit photo :Couverture : Le Doaré Ville de Biarritz Villa Belzapp1 à 60: rédacteurs, annonceurs, artistes cités, sociétéscitées, FSP, CCSF et D.R.Abonnements : Chambre de Commerce Suisse en France, 10 Rue des Messageries, 75010 PARIS Un an : 30€. Prix au numéro 8€

Publicité : Revue Economique Franco-Suisse, Anne Girard, Franck Lesigne, et Mirjana Maravic FFE, 18 av Parmentier, 75011 PARIS, tél : 01 41 06 09 15 - mail : [email protected] : Imprimerie Chirat744 rue de Sainte Colombes 42540 Saint Just la PendueMise en page : La Compo - [email protected]

SommaireRevue économiqueFrancoSuisseCC

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3 EDITORIAL

par Maximilien de Watteville

6 DOSSIER RÉGION SUD-OUESTl Editorial, par Gaspard de Contadesl Biarritz et la Suisse, par Didier Borotra Sénateur-Maire de Biarritzl Caudalie, Le raisin devient un soinl Les Prés d'Eugénie, Christine et Michel Guérardl Iklax, Une révolution technologiquel Montesquieu, Les crus du Philosophe

20 DOSSIER ADHÉRENTS PME l Leonard Parli, les calissons de Suissel Praxion, le cabinet de recrutement spécialiste du bâtiment

28 JURIDIQUE l Implantation suisse en France

Cabinet Wenner, Maîtres Mischa Honnen et Olivier Delgrange

29 SERVICES AUX ENTREPRISESl Agefos PMEl CGPME : Représenter et défendre le tissu économique et social et PMEl Lamorlaye : prestige et beauté

39 GESTION PATRIMOINE IMMOBILIERl Axa Gestion Privéel L'année 2008 va-t-elle changer la donne ?l Adyall Prestige et châteaux : 60 ans d'expérience au service de vos rêves

47 SPÉCIAL ADHÉRENT CCSF l Primaudit International

49 VIE DE LA CHAMBREl Comptes rendus, manifestations

55 CALENDRIER

57 EURO 2008

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Nos excuses à Monsieur Christian Pays, président dugroupe Cassegrain, interviewé pages 36/37 de notrenuméro 04-2007. Non seulemement le sommaire avaitomis de mentionner l'interview, mais une erreur s'estglissée dans les adresses des boutiques. Et nos excusesau véritable George V de Four Seasons Hotels dont laphoto aurait du se trouver page 16.

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Gaspard de ContadesPrésident de la CCSF

Grand Sud-Ouest

Editorial

Àcheval entre la campagne, la montagne et les plages de sableblond, le Grand sud-ouest de la France a su tirer profil de sesmultiples facettes. S'appuyant sur sa forte identité culturelle,

son légendaire savoir-vivre, son patrimoine, ses vignobles, sa gastrono-mie ainsi que ses nombreuses entreprises, l'Aquitaine est depuis tou-jours une région généreuse et dynamique.

En chiffres, l'Aquitaine - avec ses cinq départements : la Dordogne, laGironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques -c'est plus de 3 millions d'habitants, 5,1 % de la population nationale (*),154 284 établissements industriels, commerciaux et de services (*),1,18 millions d'emplois dont 1 million de salariés (*), 76,9 milliardsd'euros de PIB et la 6ème région française (*), 1,7 milliards d'eurosd'excédent commercial - 11,4 milliards d'euros d'exportations et 5267entreprises exportatrices (sources : http ://lekiosque.finances.gouv.fr -2005). (* sources INSEE 2005).

C'est tout naturellement que la Chambre de Commerce Suisse en Frances'y est implantée. Crée en 1918 par un groupe de sociétés Suisses etFrançaises, elle représente les intérêts des entreprises dans les échangesentre ces deux pays offrant des cadres économiques différents. Grâce àses adhérents, elle est devenue un interlocuteur indispensable dans lesrelations commerciales franco-suisse.

Après avoir commencé ma carrière en Suisse, j'ai toujours conservé unlien particulier avec ce pays. L'Aquitaine, terre où je suis né, représentemes propres valeurs et l'envie d'y promouvoir la Suisse tout en appor-tant des solutions locales, en soutenant de nombreux projets et en orga-nisant des événements en parfait accord avec la culture et les traditionsrégionales.

Je tiens à remercier tout particulièrement Monsieur Didier Borota,Maire de Biarritz et Sénateur des Pyrénées-Atlantiques, pour le chaleu-reux accueil qu'il m'a réservé et de l'intérêt qu'il a bien voulu porter à laCCSF.

Beaucoup de beaux projets sont à venir pour 2008. n

(* sources INSEE 2005).

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Biarritz et la Suisse

Didier BOROTRASénateur-Maire de Biarritz.

Biarritz est une station bal-néaire qui a connu son élan ily a 150 ans, à l’initiative de

l’Empereur Napoléon III et de sonépouse Eugénie.

A la fin du 19ème siècle, la villeaccueillait tous les grands d’Europeet plus particulièrement les famillesroyales d’Espagne, d’Angleterre,celle du Tsar et beaucoup d’autres.Biarritz était alors la station del’Atlantique à la mode, marquée parune architecture de la Belle Epoque etde l’Art Déco.Les raisons principales de ce succèstiennent à un climat très doux, toutel’année, aussi chaud que la Côted’Azur pendant l’hiver et moinschaud pendant l’été. C’est l’influencedu Gulf Stream qui explique cettesituation très favorable.Mais la notoriété de Biarritz est liéeaussi à une culture spécifique millé-naire. La langue basque n’appartientpas au « rameau indo-européen », elleest mystérieuse, plus ancienne que leslangues celte, grecque ou latine.Enfin, le paysage né de l’entrée desPyrénées dans l’Océan Atlantique estbien évidemment unique.

Biarritz a développé une offre touris-tique très moderne depuis plusieursdécennies à travers des produitscomme le golf pratiqué douze moissur douze, une activité culturelle trèsdense, avec des festivals de renom-mée nationale et internationale et lathalassothérapie, c’est-à-dire lesbains en eau de mer chauffée, avecles soins qui y sont associés.

Une clientèle suisse importante vientà Biarritz depuis longtemps.Il en est résulté le développement deliaisons aériennes conséquentes. Air-

France assure deux vols par semaine,les samedis et dimanches toute l’année,permettant à des curistes ou des ama-teurs de golf de venir une semaine dansla ville. Et puis Fly Baboo, depuis2007, propose trois vols par semaine,les lundi, jeudi et samedi jusqu’au 21juin puis quatre vols par semaine pen-dant l’été et l’automne les lundi, mardi,jeudi et samedi.

On le voit, les possibilités d’aller deGenève à Biarritz sont sérieuses ettémoignent d’échanges touristiquesqui sont un facteur important dudéveloppement de l’amitié entrenotre ville et la Suisse.

Je salue le travail de la Chambre deCommerce Suisse en France qui faitconnaître le dynamisme de ce beaupays et contribue fortement à le rap-procher du nôtre. C’est avec plaisirque nous accueillons les Suisses, quisont ici chez eux. Je souhaite qu’ilsviennent toujours plus nombreux.n

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Caudalie est un terme oenolo-gique désignant l’unité demesure de la durée de persis-

tance en bouche des arômes du vinaprès la dégustation. Une seconde depersistance est égale à une caudalie.Plus un vin est grand, plus il a decaudalies.

En 1993 les futurs créateurs deCaudalie, Bertrand et MathildeThomas rencontrent le professeurVercauteren de la Faculté dePharmacie de Bordeaux sur les terresfamiliales du Château Smith HautLafitte. Il leur révèle alors que lespépins de raisins dont ils se débarras-sent après les vendanges sont de véri-tables pépites. En effet, ils contien-nent des polyphénols, qui une foisstabilisés sont des trésors pour lapeau puisqu’ils sont les plus puissantspiégeurs de radicaux libres du mondevégétal ! C’est le déclic ! Deux ansplus tard, en septembre 1995, les troispremiers produits de la gamme voientle jour. Pour la première fois endermo-cosmétique, des polyphénols

sont stabilisés et utilisés et ceci grâceau brevet déposé.

Caudalie participe à la bonne santééconomique de la région Aquitaine.En tout près de 400 personnes travail-lent pour Caudalie dans le monde,dont 198 pour la France et 38 pour leSpa à Bordeaux. Caudalie est distri-bué dans 25 pays et réalise 25% deson chiffre d’affaires à l’export.

Les soins Caudalie sont exclusifs.C’est un concept unique et protégé.Les soins corps par exemple sont uni-ques au monde et tous axés autourdes bienfaits du raisin et de la vigne :le fameux Bain Barrique, leGommage Crushed Cabernet, soinculte et exfoliant à base de pépins deraisin. L’enveloppement Miel&Vin,pour retrouver une peau ultra douceet hydratée. Le massage PulpeFriction au Raisin Frais laisse unepeau hydratée et reminéralisée…

Ces soins s’adressent à tous sauf auxenfants. Les différents visiteurs du Spaviennent aussi bien de la région deBordeaux pour se relaxer une journée,les jeunes mamans viennent en curespost-natales; les hommes séjournentaussi, de plus en plus nombreux, venusgoûter aux plaisirs des Spas. Le Spa deBordeaux reçoit également une clien-tèle étrangère venue des 4 coins dumonde. En effet, le Spa de Bordeaux aété élu 4ème meilleur Spa du mondepar le site Trip Advisor, la bible desvoyageurs sur le net.

Les traitements Caudalie ne sont pasdes traitements médicaux ni paramé-dicaux. Ils sont là pour apporter unbien-être et un confort certains aucorps et au visage. L’équipe Caudalietravaille toujours avec le professeur

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Spa de VinothérapieChemin de Smith Haut Lafitte33650 Bordeaux-Martillactel: 33 (0) 5 57 83 82 82fax: 33 (0) 5 57 83 82 [email protected]

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Caudalie,Le raisin devient un soin

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Vercauteren et ses équipes afin de faireévoluer sans cesse ses produits. Le pro-fesseur Vercauteren est un précurseurpuisqu’il a permis de breveter en 1997la stabilisation du RESVERATROL,molécule qui, 10 ans après, fait la unede tous les magazines comme étant LAmolécule anti-âge du futur!

Les produits Caudalie sont considéréscomme ultra naturels ! Les critèresbio ne sont pas internationaux.Chaque pays a son label et chaquelabel a son cahier des charges spécifi-ques. De plus ces labels ne sont pasétatiques mais privés. Et très souventcréés par des marques....Concernant la France, le cahier descharges d’Ecocert est extrêmementrestrictif et ne permet pas une effica-cité optimale, ce qui reste quandmême la 1ère attente des femmes encosmétique.Par exemple : les peptides sont lesmeilleurs anti-rides du marché, ils nesont ni mauvais pour la peau ni mau-vais pour l’environnement maiscomme ce sont des actifs de synthèse,les labels bio ne les tolèrent pas....

Ce que les femmes veulent lorsqu’el-les achètent un produit cosmétique,c’est qu’il réponde à ces trois critères :EFFICACITE – NATUREL – PLAI-SIR. Or, le bio ne permet de répondrequ’au second.Caudalie est une marque extrêmementnaturelle avec une éthique très rigou-reuse (voir sa « COSM-éthique): elle aété la première grande marque, dès2005 à retirer tous les parabènes et lephénoxyethanol de ses produits. Elle aégalement reformulé toutes ses gam-mes en retirant le sodium laureth sul-

fate (un actif moussant présent dans99% des gels douche et nettoyants quiest très néfaste pour l’environnement),les phtalates, les huiles minérales, lescolorants.... Dans la même logique, tous les pro-duits Caudalie sont en tubes car pourune crème en pot, il faut mettre 10fois plus de conservateurs...

Caudalie est la parfaite incarnation dece qu’une marque peut offrir demieux en termes d’efficacité, dans leplus grand respect de la peau et del’environnement tout en offrant à sesconsommatrices un vrai moment deplaisir et de détente.

Caudalie est une marque française néedans une région viticole exception-nelle et unique. Le concept unique deses Spas est décliné à l’étranger dansdes lieux hors du commun : Marquesde Riscal, en Espagne, dans la magni-fique région des vins: la Rioja et dansun hôtel luxe 5 étoiles designé par lefameux architecte Frank Gehry. EnItalie, le Spa est au coeur de la régionpiémontaise à San Maurizio dans unancien monastère perdu au milieu desvignes. Et à New-York, le prochainSpa ouvrira ses 800 m2 au coeur deManhattan sur la 5ème Avenue dans lemythique Hotel Plaza.

Caudalie entretient également d’ex-cellents rapports avec la Suisse puis-que sa première filiale suisse a ouvert

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il y a 1 an et la marque y réalise detrès bons objectifs commerciaux. Iln’est pourtant pas encore prévu dedévelopper des produits Caudalieavec du raisin suisse…

Exemples de soins dispensés au SpaBordeaux

BAIN BARRIQUE - RELAXANT15 minutesBouillonnant, enrichi en marc de raisinlégèrement exfoliant, et en huilesessentielles drainantes. Un moment derelaxation dans notre cabine culte,agrémenté d’une relaxation crânienne.BAIN À LA VIGNE ROUGE -DRAINANT15 minutesHydro-massant, enrichi en extraits devigne rouge aux propriétés circulatoi-res et en huiles essentielles drainan-tes. Votre bain sera personnalisé enfonction de l’effet souhaité, du plus

relaxant au plus tonique, et agré-menté d’une relaxation crânienne.BAIN AU MARC DE RAISIN -EXFOLIANT15 minutesHydro-massant, enrichi en marc deraisin légèrement exfoliant, et en hui-les essentielles drainantes. Votre bainsera personnalisé en fonction de l’ef-fet souhaité, du plus relaxant au plustonique, et agrémenté d’une relaxa-tion crânienne.ENVELOPPEMENT MIEL & VIN -HYDRATANT15 minutesApplication chaude de levure de vinet de miel. Ce soin très doux aide àhydrater la peau tout en renforçantses défenses immunitaires.

Les Cures du Spa

Les mains expertes des Vinothé-rapeutes vous prodigueront des soins

exceptionnels à base de produitsCaudalie, plébiscités par médecins etchirurgiens à travers le monde pourleurs propriétés anti-oxydantesexceptionnelles. Les Cures Stars : La Cure 100%Raisin et Cure Caudalie d’exception.

Cure Corps de RêveVous souhaitez affiner, raffermir ettonifier votre corps.Au programme, des soins désinfil-trants et affinants avec les produitsspécifiques minceur, énergie et fer-meté.Des modelages amincissants, couplésà des drainages, améliorent votre cir-culation veineuse et lymphatique.Des bains et des enveloppementsfavorisent l’élimination des toxines etaident votre peau à devenir plusferme, contribuant ainsi à diminuerson aspect capitonné. Notre conseil:suivre ce programme au moins 6jours.

Cure Initiation Vinothérapie ®Votre priorité est de vous relaxer et devous destresser. Cette cure comprend4 soins par jour : le Bain Barrique, oule Bain à la Vigne Rouge ou au Marcde Raisin; l’Enveloppement Merlot,Miel et Vin ou Énergie ; le SoinEnivrant et le Teint de Pêche Visage.

Cure Petit RaisinPour se remettre en forme après unegrossesse.Votre bébé a plus de 3 mois et moinsd’un an. Nous vous conseillons desuivre ce programme au moins 6jours. Nous avons sélectionné pourvous 4 soins individuels par jour,choisis pour leurs qualités raffermis-santes, amincissantes et relaxantesainsi qu’un soin du visage.Au programme : des soins classiques(Bain à la Vigne Rouge, Envelop-pement Énergie...) alliés à des soinsplus spécifiques (Drainage Vrilles deVigne, ostéopathie, cryothérapie...).L’hôtel propose un service de baby-sitting pour le bébé. n

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Les Prés d’Eugénie,Christine et Michel Guérard

Michel Guérard

L'impératrice Eugénie affec-tionna ce séduisant hameaucolonial aux jardins splendides,

aux odeurs étourdissantes qui mènentaujourd’hui au Palais des Prés, auCouvent des Herbes et à l'Auberge dela Ferme aux Grives. Dans cet envi-ronnement unique, persiste une noted’antan, qui laisse aux visiteurs unedélicieuse impression de légèreté et debien-être.

Au milieu des années 1970, Christineet Michel Guérard décidèrent deréveiller la station thermale pour lamétamorphoser en un havre excep-tionnel où règneraient soins du corpset plaisirs culinaires. Aujourd’hui, ils yrègnent à quatre mains. Eugénie-les-Bains a ainsi gagné une réputationmondiale, où l’on vient se ressourceret jouir d’un cadre exceptionnel.

Les Prés d’Eugénie offrent la possibi-lité de s’asseoir à 3 tables bien diffé-rentes orchestrées par Michel Guérard :sa "Cuisine Gourmande" de la grande

carte classique; sa "Cuisine Rustique"à l'Auberge de la Ferme aux Grives, ouencore sa "Cuisine Minceur Active®"(dont il est l'inventeur depuis 1974)qui s'associe aux soins prodigués danscet établissement.

Dès 1989, Christine restaure un cou-vent du XVIIIe siècle, où elle glissehuit délicieuses chambres décorées demeubles et de tableaux d'époque. En1993, elle ressuscite l'ancienneauberge du village, qui eut l'insignehonneur de recevoir, en 1859, l'impé-ratrice Eugénie.

D’un côté, Michel crée son «bistro», laFerme aux Grives, de l'autre, sur leflanc gauche du bâtiment, le démiurgedu domaine aménage quatre logis poé-tiques et raffinés. En 1996 ouvre un spa, la Ferme ther-male, reconstitution talentueuse d'unedemeure landaise du XIXe siècle, quiparfait le décor grandiose conçu parChristine, afin que s'épanouisse libre-ment le talent de son mari.

Les Prés d'Eugénie - Michel Guérard40320 Eugénie-les-BainsLANDES Tél : 05 58 05 05 05 - 05 58 05 06 07 Fax : 05 58 51 10 10Mail : [email protected]

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Homme de toutes les audaces, pion-nier de la cuisine légère et inventive,fondateur du premier village minceurde France, Michel Guérard a faitd'Eugénie-les-Bains un endroit extra-ordinaire dans lequel se mêlent har-monieusement le luxe, la gastrono-mie et la santé, ô combien précieuse.Femme de goût, Christine a inventéles lieux, les a décorés, leur a donnéune âme. Chambres et appartements,salons, salles à manger, jardins, toutporte son empreinte. En son temps,au Pot-au-Feu à Asnières, MichelGuérard avait déjà largement bous-culé les us et coutumes de la gastro-nomie française. À Eugénie, il pour-suit son travail de recherche, va plusloin dans sa démarche, invente unecuisine savoureuse qui ne fait pasgrossir, sans pour autant négliger lesinconditionnels d'une gastronomieplus traditionnelle. Pour eux, ilconcocte une grande cuisine gour-mande et sans lourdeur, riche de tousles produits du moment. L'océan et laterre landaise lui fournissent leursrichesses. Il les met en musique avecélégance et subtilité et toujours uneextrême inventivité. Fuyant la com-plication, il signe une grande cuisinefraîche et authentique. Ses recettesfont les délices de ses hôtes qui nes’en lassent pas. Ainsi certains plats,comme le demi-homard rôti et légère-ment fumé au feu de bois, créé en1979, font-ils toujours partie des platsles plus demandés.

La Ferme thermale est une authentiquemaison landaise, en habit du XVIIIème

siècle, où, pour une sublime détente, les

vertus des eaux minérales naturellesthermales, reconnues par l’AcadémieNationale de Médecine, se conjuguent àcelles des plantes médicinales.

Le Couvent des Herbes, un PetitTrianon où se ressourcer, se trouve àdeux pas de la « Grande Maison », parles sentiers follets du Jardin d’aromates.Ce merveilleux logis du XVIIIème siècleabrite huit exquises chambres-salonsaux noms de tendres ritournelles.

Le Logis des Grives offre aux amou-reux d’indépendance et de raffinementextrême une parfaite intimité. Quatrevastes logis, sont accommodés en mai-son d’art. Un cortège de petits jardinsles environne de sérénité.

La Maison rose, à l’atmosphère paisi-ble et intime, partage avec les Logisdes Grives le même enclos de prairie.Séjour en chambre-salon, suite ouappartement sont équipés pour quel’on s’y sente douillettement bien.

Eugénie-les-Bains est devenue le lieude référence pour ses cures thermales.Michel et Christine Guérard proposentdes séjours sur mesure, dans chacune

de leurs maisons. Découvrez ci-des-sous les séjours Spa d’Eugénie ou leséjour « Côté Terre côté Mer » vouspermettant d’apprécier aussi bien lesterres landaises que son océan.n

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13Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

iKLAX,Une révolution technologique

Lancée en Janvier 2008, la start-up iKLAX MEDIA prometd’être l’une des révélations del’innovation européenne en 2008,grâce à son format musical interactif révolutionnaire :iKLAX.

Un fleuron aquitain.

iKLAX MEDIA est l’exemple typed’une start-up ayant gravi tous leséchelons de l’aide à l’innovation enAquitaine et en France : incubation àl’ESTIA au pays basque (Bidart - 64),puis à l’Incubateur Régionald’Aquitaine (IRA), soutiend’OSEO/ANVAR et des structuresAquitaine Amorçage et Herrikoa(fonds de capital risque basque).La première levée de fonds a été réa-lisée auprès de Business Angels et defonds de capital risque locaux,séduits par le dynamisme de son diri-geant et le potentiel considérablequ’offre l’innovation de la jeunesociété.iKLAX MEDIA est également unfleuron de la recherche en Aquitaine,puisque le format a été développé encollaboration avec le LaBRI del’Université de Bordeaux 1, et notam-ment Myriam de Sainte Catherine etSylvain Marchand, chercheurs recon-nus en image & son au niveau inter-national.

Une solution prometteuse à la crise du marché de la musique.

Ecouter la chanson « Comme d’habi-tude » dans 17 langues, un morceaude jazz avec 4 solos de saxophonedifférents, n’écouter que la voix, lepiano, ou la guitare dans un morceaude musique ? C’est désormais possi-ble avec le format audio interactifiKLAX.

En réponse à la crise du marché inter-national de la musique, la start-upiKLAX MEDIA, installée à Bidart,au pays basque, lance un nouveau

format musical numérique, mi-février2008.« Lorsqu’il compose, un créateur demusique a, par définition, plusieursidées d’arrangements d’un mêmemorceau. Il n’est pas rare par exem-ple qu’il imagine 3 versions de l’ar-rangement de guitare ou 2 versionsdu piano. Jusqu’à présent, il étaitobligé de ne choisir qu’une versionpour son fichier musical final. AveciKlax, il peut proposer toutes les ver-sions et l’auditeur peut naviguer dansl’architecture musicale de l’œuvre, enpassant d’une version à une autredans la limite de ce que le créateurautorise. Cette interactivité musicaleest une nouvelle révolution del’écoute musicale après le phonogra-phe, la cassette et le CD. » expliqueOwen Lagadec, fondateur et PDG dela société.

3 ans de R&D, 200 000 euros d’in-vestissements ante-création, 3 cher-cheurs, 2 ingénieurs, le LaboratoireBordelais de Recherche enInformatique, 9 ordinateurs, 334rames de papiers, 1 700 trombones etprès de 25 000 litres de café ont éténécessaires pour le développement decette nouvelle technologie musicale.

n DOSSIER : SUD-OUEST

Pour toute informationcomplémentaire :

Contact Presse : Sandrine MORENO,[email protected] ou au 00 33 (0) 5 59 43 85 20

Contact Business : Owen LAGADEC, fondateur etPDG de iKLAX MEDIA,[email protected]

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Interview Owen LAGADEC, PDG de la sociétéiKLAX

Rédaction: Comment l’idée vous est-elle venue ?

Owen Lagadec : La volonté de créerun outil d’écoute interactive de lamusique est une réponse à descontraintes techniques et artistiquesexprimées par les acteurs du mondemusical.

Lorsqu’un musicien crée et enregistreen studio, il compose d’abord unemélodie dite de tête, identifiant l’ori-ginalité d’une œuvre. Il travailleensuite sur plusieurs arrangements parinstrument afin d’enrober sa mélodiedans un ensemble final que l’on iden-tifie comme étant l’œuvre complète. Ilcompose ainsi jusqu’à avoir une lignede guitare, de basse, de batterie, etc...selon sa volonté.Pourtant, les formats musicaux actuelsobligent les compositeurs à limiterleur arrangement à une seule ligne parinstrument. Il n’est ainsi possible deproposer aux auditeurs, qu’une seuleversion de chaque composition : on setrouve dans l’impossibilité de propo-ser des variantes sans enregistrer unnouveau fichier.

La créativité et l’inspiration artistiquedemandent une liberté d’expressionmaximale, il est donc rare qu’uneseule version d’une œuvre vienne àl’esprit du créateur. Il existe en consé-quence un nombre incalculable deversions des chansons que nousconnaissons tous qui ne seront jamaispubliées par limite technologique. Lesartistes se retrouvent, en plus descontraintes imposées par le produc-teur, obligés de sélectionner parmi

leurs créations celle qui plaira à lacible commerciale définie.

Confronté à ce problème, je ressen-tais une grande frustration à ne paspouvoir exposer tous les arrange-ments qu’inspirait une mélodie. Lebesoin d’un système permettant d’en-registrer les fichiers sous un formatmodulable mais également lisible parun lecteur séparé, disponible et ergo-nomique se fit sentir.

C’est donc en décortiquant toutes lesétapes de la création d’un fichieraudio, que fut trouvée la clé de la pro-blématique : le format iKlax permet-tant la lecture multipiste.

Réd : Des artistes se sont-ils engagésdans ce projet ? Sont-ils prêts à s’en-gager dans un tel projet ?

OL : Plusieurs artistes travaillentaujourd’hui sur la version bêta des

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logiciels pour nous faire un compte-rendu sur l’utilisation et l’ergonomiede notre technologie.Et pour pouvoir écouter ces œuvres etdécouvrir qui sont ces artistes qui tra-vaillent avec iKlax, nous avons lancéun événement en mars.

Réd : Protégez-vous vos fichiersavec des DRM (Digital RightManagement) ?

OL : Non et c’est volontaire.Nous avons conçu un format avec unsystème de contraintes qui permettentà l’artiste de contrôler l’utilisation etl’écoute de son œuvre suivant sacréation.

Les DRM ne suivent pas de logiqueartistique (c'est-à-dire de protectiondu contexte de création de l’œuvre)mais une logique de fermeture et decontrôle du contexte d’écoute.

Pour moi, s’il ne faut jamais transi-ger sur le droit d’auteur et ses rede-vances, indispensables pour la pro-fession artistique, il est par contrefondamental de rappeler que ce quicompte quand on est artiste, c’est lacréativité.

Être artiste, c’est exprimer ses émo-tions et sa vision du monde avec unart, pas être gestionnaire de droits oude solutions techniques.

Réd : Quel est le public concerné ?

OL : La technologie est avant toutfaite pour les artistes et compositeurs.Ce que nous proposons, c’est d’ou-vrir les possibilités créatives à l’ex-trême, tout en s’intégrant dans le pro-cessus de création traditionnel.Grâce à cette ouverture, l’artistes’adresse aux auditeurs mélomanes,déjà consommateurs de musiquenumérique, en tout cas dans un pre-mier temps.Il est évident que pouvoir agir sur uneœuvre est plutôt fait pour les utilisa-

teurs d’informatique.Toutefois, nous avons conçu plu-sieurs options qui permettent à unauditeur moins expert de tirer profitde la technologie.

Réd : Le procédé donne-t-il auxinternautes la possibilité de publierles différentes orchestrations ? Oubien existent-elles déjà en ligne ?

OL: Oui mais dans la limite de l’au-torisation de l’auteur, encore une fois.Nous avons en effet créé un systèmede « mémoire » des manipulationsque vous opérez sur un morceau.Vous pouvez ainsi enregistrer unmixage que vous venez de faire etl’envoyer à un ami qui a acheté lemême morceau.

En revanche, ce mixage est « externe »,c’est-à-dire que vous ne pouvez pasl’insérer dans le morceau, et doncmodifier l’œuvre elle-même.

Pour prendre un exemple, c’est unpeu comme pour la photo : quandvous photographiez un tableau, vouspouvez ensuite modifier cette photo,

changer les couleurs, l’envoyer à unami, etc. En revanche, le tableau lui-même, vous ne le touchez pas.

Ici c’est pareil, vous pouvez créer une« photo » de votre manière d’écouterla musique, mais vous ne changez pasla musique elle-même.

Réd : N’allez-vous pas rencontrerdes problèmes avec les droits d’au-teur ?

OL : iKlax n’est pas un système demodification d’un morceau mais unnouveau support technique. Noussommes une solution technique auservice des artistes, donc un conte-nant et n’intervenons pas sur lecontenu.

Réd : Les nouvelles versions musica-les peuvent-elles être publiées surd’autres sites ou blogs ?

OL : En effet, le mixage que vousenregistrez pourra être diffusé, surnotre plate-forme web et sur tous lessites qui le souhaitent. n

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n DOSSIER : SUD-OUEST

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Montesquieu,Les crus du Philosophe

La tradition d’une famille perpétuée depuis l’illustre « Philosophe-Vigneron »,Ambassadeur au XVIIIème Siècledes Vins de Graves à traversl’Europe.

Ce soir du 6 décembre 2007,dans son luxueux écrin totale-ment rénové, le très célèbre

Hôtel des Bergues, joyau suisse de lachaîne Four Seasons, scintillait detoutes ses lumières dans les eaux duLéman à cet endroit où le Rhône

reprend son élan vers la France et laMéditerranée.

Hasard pour ces Lumières ou Espritdes Lieux, on célébrait en effet cesoir-là aux Bergues les « Grands Crusd’Exception » à deux pas de la mai-

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son natale de Jean-Jacques Rousseau,à une lieue de la propriété de Voltaireau château de Ferney, et à un jet depierre de l’échoppe où l’éditeurBarillaud osa imprimer en 1747 lapremière parution "sous le manteau"du chef-d’œuvre de Montesquieu,l’Esprit des Lois.

Ce n’était cependant pas vraiment dephilosophie dont il s’agissait à cettesoirée, mais d'une tout autre célébra-tion « des grands crus d'exception deBordeaux et d’ailleurs » en présencedu tout-Genève de la finance et desaffaires, à l’occasion de l’inaugura-tion des somptueuses nouvelles suitesdes Bergues, dont la « présidentielle »et la « royale » qui rivalisent de goûtet de raffinement.Il n’en fallait pas moins pour parache-ver, sous l’œil vigilant de José Silva,son directeur général, le grand palacegenevois, parangon de la grande hôtel-lerie suisse et européenne.

Parmi les grands vins rares présentésà cette manifestation, au côté desPétrus, Cheval-Blanc, Mouton, Haut-Brion et autres Latour, rivalisantd’excellence avec les plus grandsd’Italie de Sassicaia, de Solaia,d’Ornellaia, d’Angelo Gaia, avec lesbourgognes de la Romanée Conti, deFaiveley et de Méo-Camuzet, tousissus de très grandes années, figuraitSanctus, un grand cru de Saint-Emilion. Certainement d’une renom-mée plus récente que ses illustrescompagnons d’un soir, ce vin magni-fique piloté par les Vins et DomainesMontesquieu tenait son rang.

Revenons en Aquitaine, berceau desgrands vins, mais aussi de Montesquieu. Pourquoi nous intéressons-nous àcette entreprise familiale et régionalede taille moyenne (14 personnes, 4millions d’¤uros de C.A. dont 65 % àl’export) ?Nous pensons en effet qu’elle reflèteparfaitement, avec son histoire quicôtoie parfois l’histoire, l’alliance de

la tradition et de la modernité.Aujourd’hui pilotée avec dynamismeet professionnalisme par PatrickBaseden, de nationalité britannique etfrançaise, gendre du baron deMontesquieu, cette entreprise perpé-tue aujourd’hui huit générations après

le « grand » Montesquieu, le père dela démocratie moderne et inspirateurde la Constitution américaine, unepart de son œuvre moins connue dugrand public, mais qui était au moinsaussi chère à son cœur que ses tra-vaux politiques et littéraires.

En effet, il faut savoir queMontesquieu, aristocrate mais pas lemoins du monde courtisan, ne vivaitpas de ses œuvres, encore moins desaumônes royales, mais du fruit de sesterres. Ses livres et écrits politiques furentcertainement très connus de son vivant,mais, porteurs alors d’idées nouvelles,ils dérangeaient le pouvoir absolu duroi de France et furent à peu près touscensurés … quand le pape ne les met-tait pas à l’index !Montesquieu qui disait « Je ne sais simes livres doivent leur renommée à mesvins ou si ce ne sont mes vins qui la doi-vent à mes livres » puisait donc ses res-sources dans l’exportation de ses vins(on consommait alors très peu de bor-deaux à Paris où l’on préférait alors lesvins de Champagne, de Bourgogne …et des coteaux de Seine ).« Pensez que ma fortune tient à quel-ques heures de soleil » écrivait-il à

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Madame du Deffand avant de s’em-barquer pour des périples de plusieursmois qui le menaient en Angleterre,dans les ports hanséatiques, enHelvétie ou en Italie.Montesquieu, voyageur et travailleurinfatigable, joignait toujours avec unefeinte désinvolture l’utile à … l’utile. Ilparlait de ses vins et échangeait en mêmetemps avec les grands du Monde d'alorsou les hommes d’esprit qu’il rencontrait,souvent plus libres qu’en France et quienrichissaient sa pensée. Mais, avec lenord en tête et bien à ses affaires, il n’ou-bliait jamais de flatter sa région et sesproduits … et tirait aussi, avec élégance,un profit matériel de ses rencontres.

Aujourd'hui, près de trois siècles plustard, la nouvelle générationMontesquieu au travers de l'entrepriseMontesquieu Vins & Domaines, ani-mée par Patrick Baseden propose unegamme courte mais complète degrands vins de Bordeaux.Afin de consolider son succès et dansun souci obsessionnel de recherched'excellence, l'entreprise s'est entou-rée des conseils œnologiques deStéphane Derenoncourt.En effet, le très célèbre "vigneronconseil" de la rive droite s'est pas-sionné pour l'aventure Montesquieu etpour son potentiel. Il apporteaujourd'hui à l'équipe de productionson talent et ce regard extérieur sanslequel les vins ne pourraient progres-ser dans la compétition mondiale.L'activité de Montesquieu Vins &Domaines s'articule autour de deux

grands pôles complémentaires : lenégoce et les propriétés.

Le négoce se présente sous la formede marques (vins d'assemblages issusde propriétés du Bordelais, générale-ment sous contrat afin d'assurer lesexigences qualitatives de la marqueen suivant un cahier des chargesrigoureux de la taille à la vendange etbien entendu pendant la vinification).Ces vins sont ensuite assemblés, éle-vés et mis en bouteilles chezMontesquieu Vins & Domaines.La gamme s'articule autour des mar-ques : Les Persanes de Montesquieu,en graves rouge et blanc,Montesquieu "Les Lumières" en gra-ves moelleux, Montesquieu RoseShocking en clairet, La Réserve duPhilosophe en bordeaux.Cette activité représente environ 800 000 bouteilles par an, dont 65 %sont destinées à l'exportation dansune trentaine de marchés dont laSuisse.

Les propriétés se répartissent entrerive gauche (du fleuve Garonne) dansles Graves, et rive droite (de laDordogne) à Saint Emilion.

Dans les Graves, à La Brède, berceaude Montesquieu, le château desFougères-Clos Montesquieu produitde grands rouges et de grands blancs.Ce domaine fut un rendez -vous dechasse à l'époque du grand philoso-phe, qui fut doté d'un château impo-sant au XIXème siècle, et faisait partie

du fief viticole "favori" deMontesquieu."J'ai toujours su que, pour réussirdans notre monde, il fallait avoir l'aird'être fou mais être sage" écrivait-il.Deux cuvées sont élaborées de cemême cru et trouvent naturellementleur inspiration dans cette phrase : LaRaison, un vin totalement sur le fruitet La Folie, plus axé sur la densité,l'élevage et la complexité.Ce domaine de 16 hectares produitaujourd'hui autour de 70 000 bouteil-les selon les millésimes.

A Saint Emilion, Patrick Baseden dirigele château La Bienfaisance, en grandcru qui s'étend sur dix-sept hectares,remarquablement situés sur le plateaucalcaire de l'appellation. De ce cru estégalement élaboré l'exceptionnelSanctus, une micro-cuvée très recher-chée des amateurs et collectionneurs dumonde entier, produite avec les soins lesplus attentifs sur environ 4 hectares. Ce domaine produit environ 46 000bouteilles de la Bienfaisance et 12 000 de Sanctus.

À l'évidence, la flamme viticole deMontesquieu est encore très vivante,plus que jamais sans doute. Il est sou-haitable qu'une telle tradition fami-liale se perpétue et même se renforceou s'étoffe d'innovations, générationaprès génération.Ce sont des démarches analogues qui,au côté des géants industriels oufinanciers multi-planétaires, font larichesse et le relief du tissu économi-que d'un pays tel que la France. n

n DOSSIER : SUD-OUEST

18 Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

MONTESQUIEU VINS ETDOMAINES Avenue du Peyret B.P. 53 33650 La Brède (France)Tel : +33 5 56 78 45 45Fax : +33 5 56 20 25 07 www.montesquieu-bordeaux.com

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Léonard Parli, Les Calissons suisses

Carole FracalossoConfiserie Léonard PARLI

35, avenue Victor Hugo13100 AIX EN PROVENCE

FRANCETél. 33. (0)442 26 05 71Fax 33. (0)442 26 42 76

[email protected]

D’où viennent les calissons ?La légende veut qu’ils appa-raissent au repas de noces du

bon Roy René avec Jeanne, créés parle pâtissier de la cour, par amour poursa nouvelle reine. Plus tard, aux heu-res sombres de la « Grande Peste » de1630 qui ravagea la contrée et dépeu-pla les villes, le calisson avait la répu-tation de protéger contre ce mal terri-ble. Depuis, au mois de septembreune petite paroisse aixoise commé-more ce souvenir.

Au siècle dernier, un confiseur venude Suisse fut séduit par cette friandiseet fonda la première usine de calissonsd’Aix, jusque là produits à titre acces-soire par les pâtissiers.Outre les calissons, se trouve dans lafabrique un secteur important réservéaux fruits confits. Ceux-ci entrant dansla fabrication des calissons ont tou-jours été fabriqués par les confiseurseux-mêmes. Cette constance et cesérieux, perpétués de nos jours, garan-tissent la qualité de nos calissons.

Cette confiserie typiquement aixoise,est composée d’amandes blanchies,très finement broyées, intimementmêlées à des fruits confits sélectionnés(notamment des melons) et aux siropsde fruits que l’usine produit.La pâte, préalablement desséchée dansun pétrin, est ensuite découpée par desmachines à la forme qu’on lui connaît,recouverte de glace royale et passée aufour. Le calisson est alors prêt à êtresavouré et il a une vertu thérapeutique :c’est un excellent fortifiant.

Qui mange des calissons ? Tout lemonde. Le calisson figure d’ailleursaux toutes premières places des « 13desserts » des noëls de Provence etpersonne ne pourrait s’en passer dansle pays, tant son symbole est impor-tant.L’appellation « Calisson d’Aix » estune marque déposée sur laquelleveille la puissante et efficace Uniondes Fabricants de Calissons d’Aix.Leur devise : « Le calisson d’Aix enProvence et de nulle part ailleurs.»

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Interview de MadameAnne Maucort,Gérante

Rédaction : Leonard Parli est-elletoujours une entreprise familiale ?

Anne Maucourt : Notre maison a étéfondée en 1874 et a toujours été diri-gée par notre famille. La direction estassurée en alternance depuis sa créa-tion par un homme puis par unefemme par la force du destin. C’estLeonard Parli qui a fondé cette entre-prise. Adèle, son épouse a pris lesrênes de la société à sa mort. Cettefemme a toute mon admiration et j’enparle avec beaucoup d’affection carelle a su s’imposer au tout début duXXème siècle, à peine âgée d’unevingtaine d’années et a managé cetteentreprise naissante avec beaucoupde volonté. Son fils, mon mari, a prissa succession. Malheureusement, ilest mort brutalement. C’est pourquoije suis moi-même à la tête de cetteentreprise depuis 2001. D’abord pardevoir, je dirige aujourd’hui cetteentreprise par conviction.

Réd : Quelle est la taille de votreentreprise ?

AM : Elle se compose de 18 salariés.Notre équipe est plutôt jeune.Cependant, nos plus anciens salariésont trente ans de maison.

Réd : Où avez-vous implanté lafabrique Leonard Parli ?

AM : Lorsque l’entreprise a été créée,les murs de ses bâtiments ont été éle-vés aux bords de la ville d’Aix. Àl’époque personne ne voulait s’instal-ler là car, non loin, se trouvait la tan-nerie avec ses odeurs nauséabondes.Avec l’activité industrielle et économi-que qui s’est développée, les murs dela ville ont peu à peu été repoussés.Aujourd’hui sans avoir jamais changéde place, elle se trouve au meilleur

endroit de laville, en pleincentre, tout àcôté de la gare.D ’ a i l l e u r sgrâce à cela,nous accueil-lons régulière-ment des grou-pes français et étrangers pour la visitede notre fabrique, le Palais de DameGourmandise !

Réd : Qu’est-ce qui fait la particula-rité de votre entreprise ?

AM : Pour obtenir l'appellation « Calisson d'Aix », le cahier des char-ges exige un minimum de 30% defruits confits et de 30% d'amandes(proportions que l'on retrouve chez laplupart des fabricants). Le calissonLEONARD PARLI est quant à luicomposé de 42% d'amandes et 40% defruits confits, ce qui lui vaut la saveuret la finesse d'un goût authentique. Le sucre est avantageusement remplacépar le sirop des fruits que nous confi-sons, ce qui rend le calisson beaucoupmoins sucré et plus fruité. Les calissonssont mis en boîte un à un à la main.Ainsi, chaque calisson emballé estcontrôlé.Notre seul secret est donc la qualité.Leonard Parli a commencé en faisantdes chocolats. Il est venu ensuite auxcalissons. Puis les fruits confits et laconfiture ont fait le succès de LeonardParli. Nous n'utilisons que des ingré-dients naturels dans notre recette. Lesamandes doivent être fraîchementémondées pour garder tout leur par-fum. Elles seront ensuite très finementbroyées. Les fruits sont soigneusementsélectionnés. Nous garantissons doncdes composants naturels, sans produitschimiques, renforçateurs de goût artifi-ciels ou conservateurs. Les calissons seconservent plusieurs mois dans leursboîtes fermées, sans qu'ils perdent leursaveur. Si on les expose à l'air, ilsdeviennent moins tendres sans pourautant se corrompre.

Réd : Quelle production fournitvotre usine ?

AM : Nous fabriquons à peu près 500kg de calissons par jour. Pendant lespériodes de fortes productions,comme à Noël surtout et à Pâques,c’est près d’une tonne qui sort de lafabrique.

Réd : Existe-t-il une concurrencesur le marché du calisson ?

AM : Leonard Parli a un concurrent,un très gros producteur. Mais notresociété ne souhaite pas rivaliser avecce genre de producteurs. Par choixnous ne vendons pas aux grandes sur-faces, nous réservons nos produitsaux distributeurs haut de gamme.Nous voulons que notre produit soitun produit de choix, qu’il garde unecertaine noblesse.

Réd : Où peut-on trouver des calis-sons Parli en dehors d’Aix ?

AM : Dans toutes les enseignes hautde gamme en France, à l’épicerie duBon Marché, chez Hédiard ou chezFauchon. Nous sommes égalementprésents en Amérique, en Espagnedans les magasins El Corté Inglès.Notre jeune responsable commer-ciale, Carole Fracalosso, a développénotre marché en Asie où nous som-mes présents dans les hôtels FourSeasons. La Russie reste un marché difficiled’accès, mais nous y travaillons etnous finirons par y trouver notreplace. C’est ce que nous avons réussià faire en Allemagne, Belgique etbien sûr en Suisse. n

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PRAXION, Recruter avec un spécialiste du bâtiment

Face aux difficultés de recrutement rencontrées par tousles entrepreneurs de la filière du

bâtiment, Cyril Le Picard,directeur général de Praxion,

rappelle tout l’intérêt de s’adresser à de véritables professionnels du conseil en ressources humaines.

Rédaction : Pouvez-vous nous présen-ter brièvement le cabinet Praxion ?

Cyril le Picard : Praxion tient sonappellation de deux mots-clés du sec-teur du bâtiment : « pratique » et « action ». Créée en 1979 initialementpour appuyer les entreprises du secteurde la réfrigération dans la formation deleurs équipes de vente, le cabinetconseil en ressources humainesPraxion s’est ensuite spécialisé pluslargement dans le secteur du bâtiment.Dès le début de son activité, il est trèscentré sur le terrain et très proche desindustriels ainsi que des populationsavec lesquels il travaille. Nous som-mes à présent bien ancrés dans ce mar-ché dont nous occupons la 1ère placeet nous sommes à présent parmi les 3maillons de la filière : les industrielsfabricants (aéraulique, chauffage, cli-matisation, électricité, réfrigération,régulation, sanitaire, plomberie etcanalisation), les distributeurs profes-sionnels dans les mêmes secteurscités, les installateurs (poseurs, met-teurs en œuvre des produits) et lessociétés de maintenance.

Réd : Quelles sont les différentesactivités du cabinet Praxion ?

CLP : Nous avons 3 domaines d’in-tervention principaux : le recrutementde personnel et de conseil en ressour-ces humaines, env. 80 % de notreactivité globale, la réalisation de plusde 200 missions de recrutement paran, dans toutes les fonctions opéra-tionnelles des entreprises du métier,en passant par les techniciens, lescommerciaux ou encore le manage-ment et les analyses professionnellesdestinées à évaluer un collaborateurpour de nouvelles fonctions dans lecadre de la promotion interne.

Notre 2ème domaine d’interventionconcerne la formation commerciale.Ce département plus récent a pourvocation de former sur mesure lescommerciaux, itinérants ou sédentai-res, en reprenant les fondamentaux dela vente (techniques de vente, mana-gement, gestion de projets et maîtrisedes relations). Un audit a lieu préala-blement chez l’industriel ou le distri-buteur afin de saisir parfaitement lesproblématiques propres au client.Enfin, notre 3ème activité consistedans les cessions et acquisitions d’en-treprises.

Réd : Quels sont vos atouts particu-liers ?

CLP : Nous adoptons une position despécialistes et d’experts qui seconcrétise de façon multiple : un fortpartenariat avec les écoles

n DOSSIER : ADHÉRENTS PME

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(Maximilien Perret et les IUT orien-tés bâtiment), une présence assiduedans les salons des métiers du bâti-ment (Baimat 2007, Interclima 2008et Enéo 2007) permettant la remontéenaturelle des C.V et la création duClub Praxion. Celui-ci fédère plus de20 000 professionnels du secteur, trèsattentifs à nos offres en vertu de notrenotoriété, notre image et notre dispo-nibilité : autant d’actions qui assurentune mobilisation importante des can-didatures.

Egalement, la solidité de notre struc-ture, efficace et durable, forte de nos28 ans d’expérience dans le recrute-ment ainsi que notre présence natio-nale nous permettent d’éviter lerecours à la sous-traitance. Cela faitde nous un interlocuteur permanent etfiable pour tous nos clients. Enfin, notre approche industrielledans le recrutement fait la différence.Nous sommes actuellement en coursde certification « NF recrutement »,une marque de qualité mise en placepar le Syntec, le syndicat profession-nel de cabinets de recrutement.

Réd : Avez-vous des outils spécifi-ques pour vos recherches ?

CLP : Nous utilisons effectivementun progiciel de gestion des missions« Admen », un système ultra modernepermettant à chaque responsable degérer ses missions quotidiennementet dont l’utilisation participe à laconformité à la norme « NF recrute-ment ». Praxion a constamment lesouci d’apporter des méthodesmodernes et performantes pour trou-ver les talents nécessaires à l’évolu-tion de ses clients : par exemple, unsite Web visité par plus de 10 000internautes par mois et une rechercheWeb tracking effectuée par un res-ponsable salarié qui cherche sur lesCVthèques des C.V selon des critèrestrès précis. Il est très important d’uti-liser les outils de son temps car lesjeunes candidats n’effectuent pas leurrecherche d’emploi en suivant lesmêmes méthodes que les plusanciens.

Réd : Pour quelles raisons les chefsd’entreprises rencontrent-ils autantde difficultés à trouver de la main-d’œuvre qualifiée ?

CLP : Il existe effectivement uneforte tension au sujet du recrutementpour les entreprises du bâtiment. Unevéritable pénurie se fait cruellementsentir, surtout pour les cadres quiconstituent notre cible prioritaire etdont le taux de chômage vient de pas-

ser en dessous des 4,7 %, tous sec-teurs confondus. À cela, plusieursraisons : tout d’abord, il y a de moinsen moins de talents sur le marché et lesecteur du bâtiment est particulière-ment touché. C’est la raison pourlaquelle les chefs d’entreprises ontintérêt à bien gérer les hommes etleurs carrières, voire à s’adresser àdes spécialistes pour gérer les recru-tements.Ensuite, il existe une distorsion entrel’offre et la demande : les promotionsde sortie des écoles n’augmentent paset ne suffisent pas toujours à satis-faire les demandes de postes de com-merciaux, sédentaires ou itinérants,en chauffage, climatisation et ventila-

n DOSSIER : ADHÉRENTS PME

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tion, de conducteurs de travaux ou detechniciens de chantiers. C’est pourpallier cette difficulté que Praxion aadopté une approche industrielle durecrutement.

Réd : Le bâtiment a-t-il encore mau-vaise presse ?

CLP : Ce secteur doit donner uneimage plus attractive pour intéresserdes jeunes talents. Il est, par consé-quent, d’autant plus urgent que lesindustriels du bâtiment promotion-nent leurs métiers afin de démontrerqu’il est parfaitement possible defaire carrière dans ce secteur. La FFBfait d’ailleurs beaucoup d’actions trèssoutenues dans les écoles en ce sens

et nous-mêmes visitons les écolesspécialisées (les BTS génie climati-que). Une fois les jeunes entrés dansle secteur du bâtiment, si « le cimentprend », on peut considérer qu’ilssont sur une voie royale.

Réd : Quelle attitude doit donc adop-ter le chef d’entreprise pour attirerde jeunes candidats ? Que faut-iléviter ?

CLP : Les jeunes d’aujourd’hui sonttrès différents de nous. Aussi, leschefs d’entreprises doivent-ils fidéli-ser leurs collaborateurs en place etfaire évoluer leur personnel. Demême, pendant le processus de recru-tement, ils devront être attractifs et

agir rapidement. Le recrutement est un vrai métier quine s’improvise pas. Les clients quiviennent nous voir pensent avoir toutessayé mais quelques appels télépho-niques ne suffisent pas. La méthodePraxion en 9 étapes est très particu-lière. Lorsqu’un candidat ne voit pasde méthodologie carrée et profession-nelle face à lui, il n’est pas accroché.Il faut donc le « séduire » et lui don-ner envie d’intégrer une entreprise.Or, bien souvent, les entreprises sonttrop « discrètes » à ce sujet.

Réd : Pouvez-vous donner quelquesconseils très simples pour les entre-prises qui ne peuvent s’adresser àvous ?

CLP : Il s’agit tout d’abord d’éviterun recrutement en conservant sonpersonnel et pour cela, il faut mettreles moyens afin de fidéliser ses colla-borateurs en place. Il est aussi impor-tant de prévoir ses structures à moyenterme et d’envisager la promotioninterne, qui se révèle une forme de« recrutement » très intéressante.Enfin, le bouche à oreille, le réseauou encore les candidatures sponta-nées sont à manier avec précautioncar ce sont des méthodes très aléatoi-res et le risque est absolu ! Le recru-tement est un investissement, pas unecharge. n

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n DOSSIER : ADHÉRENTS PME

Praxion en 2007

l Siège social : Nanterrel 2 agences régionales : Lyon et

Marseillel 2 bureaux locaux : Caen et

Nantesl Effectif : 21 salariés

(12 consultants en recrutement et 3 consultants en formation)

l C.A 2006 : 2.3 M d’eurosl 220 missions de cadres finaliséesl Membre de Syntec Recrutement

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Implantation suisse en France La société par actions simplifiée, la filiale idéale

Olivier Delgrange Mischa Honnen

Avocats Associés, SCP WENNER,

Paris – Berlin – Milan

Chaque année, de nombreusesentreprises étrangères décident,parfois suite à une première

expérience commerciale réussie par lebiais d’un réseau d’agences commer-ciales ou de distribution, de fonder leurpropre filiale de commercialisation enFrance, qui aura également parfoispour mission d’assurer le serviceaprès-vente sur les produits vendus.

Parmi les formes sociales de droitfrançais que peut choisir une tellesociété pour la constitution de safiliale, la société par actions simpli-fiée (SAS) connaît un succès inégalé.

Cette forme de société peut compren-dre plusieurs associés ou bien un seul(on parle alors de société par actionssimplifiée unipersonnelle, SASU).

Ce succès est dû à la grande sou-plesse d’utilisation de cette formesociale, qui laisse une grande libertéd’organisation à son ou ses associé(s)fondateur(s).

En effet, les règles de fonctionnementde la SAS répondent avec efficacitéet pragmatisme aux besoins de sonassocié unique ou de ses associés, enpermettant une organisation surmesure, que chacun peut adapter à sapropre réalité organisationnelle.

Il s’agit d’une société par actions. Lecapital minimum pour la fonder estde 37 000 ¤.

Le fonctionnement interne de la SASainsi que les conditions et les formesdans lesquelles sont prises les déci-sions collectives sont, essentielle-ment, définis par les statuts, c'est-à-dire par la volonté des associés et nonpar la loi.

Liberté statutaire

Une des caractéristiques de la SASest le fort intuitu personae qui se tra-duit par le fait que les associés fixentlibrement dans les statuts la naturedes organes de gestion de la société etles règles de fonctionnement de cesorganes.

La seule obligation réside dans le faitde nommer un président (et un seul),qui sera chargé de la représentationde la société dans les relations avecles tiers.

Ce président est, selon le Code deCommerce, investi des pouvoirs lesplus étendus pour agir en toutes cir-constances au nom de la société, dansla limite de l’objet social (C. com.Art. L. 227-6, al. 1), les dispositionsstatutaires limitant ces pouvoirs étantinopposables aux tiers. Autrement dit, même si les statutslimitent les pouvoirs du président, lasociété ne pourra faire de reprochesaux tiers qui ont contracté au-delà deces limites, ou refuser d’exécuter lesengagements pris. Les limitations desstatuts ne valent que dans les rapportsinternes de la société, au titre de laresponsabilité du président.

À noter que le pouvoir du présidentde représenter la société à l’égard destiers est impératif : les statuts ne peu-vent pas lui retirer ce pouvoir. Enoutre, le président dispose des pou-voirs les plus étendus pour agir entoutes circonstances au nom de lasociété, selon la loi (art. L.227-6 duCode de Commerce).

Cette attribution de pouvoirs trèslarge, qui n’a pour limite que l’objetsocial, signifie que, a minima, l’asso-

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cié unique d’une société par actionssimplifiée peut tout à fait décider dene nommer qu’un président pour diri-ger la société, puisque ce dernier dis-pose de tous les pouvoirs nécessaires.

La loi réserve aux associés de la SAS,tout de même, certains pouvoirs(modifications du capital social,fusion, scission, nomination deCommissaire aux Comptes, approba-tion des comptes annuels et affecta-tion des bénéfices, dissolution, trans-formation en une autre forme).

Tous les autres pouvoirs peuvent êtreattribués au président, ou partielle-ment à la Direction Générale ou auConseil d’Administration, s’ils exis-tent (v. ci-dessous).

Enfin, précisons que le président peutêtre un associé ou l’associé uniquelui-même. En effet, le président peutêtre une personne morale et c’estalors le représentant légal de cettedernière, ou bien tout autre personnedésignée à cet effet, qui exerce effec-tivement les pouvoirs de représenta-tion de la SAS.

Au-delà de la nomination obligatoired’un président, l’associé ou les asso-ciés a (ont) la faculté de prévoir decréer une direction de la société trèslibrement : on peut nommer le nom-bre de directeurs généraux que l’onsouhaite. On peut attribuer certainspouvoirs à certains d’entre eux, etd’autres pouvoirs aux autres. On peutprévoir des formes de collégialité,des plus simples aux plus complexes.

Parmi les plus simples, citons parexemple l’accord nécessaire entredeux directeurs généraux pour lesdépenses qui dépassent un certainmontant ou l’embauche des salariésau-delà d’un certain niveau de rému-nération ou de poste.

La collégialité peut être pousséejusqu’à la création d’un conseil d’ad-

ministration, dont les règles de fonc-tionnement et de répartition des pou-voirs sont, ici encore, définies libre-ment par les statuts.

Tout ceci relève de ce que l’associéunique ou les associés décidera(ont)de mettre en place pour se créer unedirection « sur mesure ».

Pour illustrer davantage cette libertéd’organisation, citons quelquesexemples : - Certaines sociétés, qui disposent en

Suisse de directions pour chaque grand département de l’entreprise (directions financière, juridique, de la distribution, du marketing…) souhaitent reproduire dans la répar-tition des pouvoirs de leur filiale française tout ou partie de ces direc-tions. Il suffit pour cela de prévoir dans les statuts le nombre de direc-teurs généraux que l’on souhaite insti-tuer, leurs pouvoirs respectifs, les déci-sions à prendre collégialement…

- Il n’est pas rare que, s’agissantd’une société industrielle qui entend fonder sa filiale de commercialisa-tion en France, soient nommés deux directeurs généraux à côté du prési-dent, l’un étant l’un des dirigeants de droit de la société mère et lesecond, le directeur général « opéra-tif » ou « permanent », en ce sens qu’il s’agira d’un dirigeant vivant en France et se rendant chaque jour auprès de la société pour en assurerl’administration quotidienne.

Ces exemples ne sont reproduits quepour illustrer l’immense liberté d’or-ganisation dont dispose l’associé uni-que dans la définition des pouvoirs dela SASU, ou les associés lorsqu’ils’agit d’une SAS. Il en existe biend’autres.

Hormis l’existence d’un seul prési-dent, disposant des pouvoirs les plusétendus pour représenter la société àl’égard des tiers, la définition des

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n JURIDIQUE

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pouvoirs, des modes de nomination,révocation, remplacement des diri-geants sont entièrement à définir parl’associé unique dans les statuts etparfois dans un document annexe,appelé Règlement Intérieur.

Rappelons que, tout comme pour leprésident, les pouvoirs des différentsautres dirigeants d’engager lasociété à l’égard des tiers ont uncaractère purement interne, la repré-sentation de la société à l’égard destiers étant réservée seulement auprésident.

Bien évidemment, une délégation depouvoirs consentie par le présidentpermet aux dirigeants, dans la limitede la délégation, de contracter avecdes tiers au nom de la société.

Un fonctionnement très souple

La souplesse que l’on rencontre dansles phases de constitution, s’agissantde l’organisation et de la définitiondes pouvoirs, se retrouve dans lesrègles de fonctionnement de lasociété, très souples.

En premier lieu, et cela intéresseraparticulièrement nos lecteurs, tous lesmodes de communication les plusmodernes sont valablement admispour la réunion des assemblées, cequi permet de tenir une assemblée (sil’on se trouve dans le cadre d’unesociété par actions simplifiée ayantplusieurs actionnaires) ou un conseild’administration par visioconférence.Nous rappelons ici qu’en France lesactes sociétaires ne requièrent pas denotaire.

En deuxième lieu, dans la SASU,c'est-à-dire lorsque l’associé est uni-que, cas le plus fréquent pour le sujetqui nous intéresse, les assembléespeuvent être valablement remplacéespar une décision de l’associé unique,prise par simple signature d’un docu-ment reprenant le contenu de la déci-sion et le cas échéant des motivationsde celle-ci.

En troisième lieu, d’un point de vuefiscal, il est à noter que les droitsd’enregistrement en cas de cessiondes actions sont limités à 1,1% duprix de cession, plafonnés à 4.000euros, alors que pour la société à res-

ponsabilité limitée, les droits d’enre-gistrement de cession des parts sontde 5% après un abattement maximalde 23.000 euros.

En dernier lieu, aucune réunion obli-gatoire n’étant prévue dans le cadredu fonctionnement quotidien de laSAS, les obligations relatives à laconvocation du comité d’entreprise,lorsqu’il y en a un au sein de lasociété, s’en trouvent très allégées.Ceci ne dispense pas les dirigeants,bien sûr, de maintenir un bon dialo-gue social au sein de l’entreprise, etde remplir leurs obligations légalesd’information et de consultation àl’égard des délégués du personnelet/ou du comité d’entreprise, maispermet en revanche une simplifica-tion des procédures, simplificationbienvenue si l’on pense à l’hypothèsede la filiale française de la sociétéindustrielle suisse, une partie de ladirection se trouvant souvent parexemple en Italie la plupart du temps.

Ainsi, la SAS, et en particulier sa ver-sion unipersonnelle, semblent tailléessur mesure pour faciliter la constitu-tion et le fonctionnement d’une filialeà 100% d’une maison-mère étran-gère, dans notre cas suisse, ce quiexplique un succès durable dans letemps, et ce, malgré certaines dispo-sitions obligatoires plus contraignan-tes si on la compare avec la société àresponsabilité limitée.

En effet, cette dernière forme socialepeut se passer de Commissaire auxcomptes si la société demeure souscertains seuils de chiffre d’affaires,de patrimoine ou de nombre de sala-riés. En outre son capital social mini-mum est de 1 euro, ce qui la rend, audétriment en cela de la SAS, la formesociale préférée des entreprises suis-ses qui viennent installer une filialeen France. n

n JURIDIQUE

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AGEFOS PME, L’outil de conseil et financement emploi formation

au service des PME

Premier organisme paritaire deformation par la taille des fonds

gérés, AGEFOS PME est particulièrement orienté

au service des politiques territoriales emploi et

des coopérations transnationales.

Philippe Alliaume (PAD): Joël Ruiz,vous êtes le directeur général d’unorganisme chargé de pallier un malfrançais : l’inadéquation de la for-mation initiale au besoin des entre-prises. Quelle est votre recette ?

Joël Ruiz (JR) : Est-ce un mal fran-çais ou est-ce plutôt un mal de sociétéqui touche la plupart des paysd’Europe occidentale ? Notre recette,toujours trouver une réponse surmesure dès qu’une entreprise et unepersonne veulent faire un parcours deformation ensemble.

PAD : Les 2/3 de vos adhérents sontrégis par des conventions collectivesqui les obligent à adhérer à AGEFOS PME. Quels atouts met-tez-vous en avant pour convaincreles autres ?

JR : La loi française n’oblige pas lesentreprises à adhérer mais à investirdans la formation professionnelle,sauf pour les très petites entreprises.A l’AGEFOS-PME, les 2/3 des entre-prises viennent librement à nous ettout en étant des PME soucieuses deleurs moyens, elles investissent néan-moins 25 % de plus que le minimumlégal.

AGEFOS-PME est un organismeprivé de collecte de mutualisation defonds d’entreprise et de conseils sansbut lucratif dont les instances diri-geantes sont composées des représen-tants paritaires du monde socio-éco-nomique ( CGPME et confédérationsde salariés). Mais si AGEFOS-PMEest gérée paritairement nous sommescependant agrées et contrôlés par lespouvoirs publics.

Une récente mission d’investigationconduite par l’inspection générale duministère du travail (IGAS) a relevéque notre succès s’explique par notreprésence terrain, l’action de conseil-lers proches des entreprises et la miseen commun de moyens entre lesentreprises.

PAD : Vous êtes particulièrementbien placé pour détecter les secteursporteurs d’emplois et les demandesinsatisfaites à moyen terme. Quelledescription en feriez-vous ?

JR : Un principe général tout d’abord :la PME est notre coeur de métier eten matière de recrutement s’il n’y apas de réponse immédiate à unbesoin exprimé, la demande d’em-ploi n’est pas gelée mais s’évapore.Donc au-delà de toute considérationgénérale, c’est notre réactivité et lapertinence de l’analyse du besoin

n SERVICES AUX ENTREPRISES

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d’emploi et de formation qui estdéterminante.Pour conseiller il faut prévoir et nouspouvons avec le soutien des 15observatoires prospectifs desemplois et de compétences issus desecteur professionnels très différentset qui nous font confiance, dégagerdes tendances.

Une entreprise sur dix ne trouve pasde réponse à ses demandes et ces tauxdouble, voire triple si les métiersn’ont pas une bonne une image.C’est évidemment dans le secteur ter-tiaire que la dynamique d’emploi estla plus forte et pas uniquement dansles services à la personne.

PAD : Votre action est locale.Pouvez-vous nous illustrer l’orien-tation d’AGEFOS PME vers lespolitiques territoriales ?

JR : Ce que je vais dire peut paraîtreune évidence pour des Suisses oul’action cantonale est une réalitévécue. En France, la tradition centralisatricenous a trop longtemps fait délaisserl’action territoriale. Pour nous le ter-ritoire c’est d’abord « faire ensemble», pour cela nous avons des accordsavec la quasi-totalité de ConseilsRégionaux. L’action territoriale c’estsouvent aussi une problématiquedominante et des projets. Nous avonsces dix dernières années, engagés desactions dans la quasi-totalité des bas-

sins d’emploi. Enfin, le territoirec’est un espace de vie. Ainsi parexemple, il y a deux ans, à Gerlandprès de Lyon, pour favoriser ledépart en formation des femmes sala-riées, nous avons été partenaires dansla création d’une crèche inter-PME.

PAD : Et sur le plan transnational,vous faites en quelque sorte le pontentre les organismes européens etles PME. Quels en sont les résultatspratiques pour vos adhérents ?

JR : Grâce au soutien de l’union euro-péenne depuis 1994, nous avons mul-tiplié des projets transnationaux. Avecnos collègues du Danemark, deséchanges de méthodes ont permisd’améliorer les services aux entrepri-ses. Nous avons importé leur disposi-tif de «job rotation» et ils ont pris àleur compte nos outils de formationouverte de tuteur. Mais le transnatio-nal c’est également au-delà del’Europe et actuellement nous accom-pagnons la création du fonds algérienpour la formation (le FNAC).

30 Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

Adhérents :

288 000 Entreprises adhérentes dont 38 000 de plus de 10 salariés.

4 150 000 Salariés couverts, dont près de 1 million pour les deuxbranches « Particulier employeur » et « Gardiens et concierges ».

38 branches professionnelles (une moitié dans le service, un tiersdans le commerce ont choisi AGEFOS PME comme OrganismeParitaire Collecteur Agrée obligatoire )

Effectifs :

1 siège national,

24 délégations régionales (y compris dans les départementsd’Outre-Mer),

un maillage local de 84 implantations permanentes.

1 100 collaborateurs au plus près du terrain.

400 conseillers

140 000 visites auprès d’entreprises .

Les chiffres formation 2007 :

Personnes formées au titre du plan : plus de 510 000

Contrat de Professionnalisation : 35 196

Période de Professionnalisation : 36153

DIF : 57 000

Missions tutorales : 23 634

Formation de tuteurs : 5366

n SERVICES AUX ENTREPRISES

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31Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

PAD : Quels sont vos rapports parti-culiers avec la Suisse ?

JR : La Suisse n’étant pas dansl’union européenne, nous n’avons pasengagé des projets avec des organis-mes similaires aux nôtres. Par contre,par l’action territoriale, nous nousretrouvons sur des opérations conjoin-tes ainsi, le mois dernier, AGEFOS-PME ALSACE s est associée au projetinter entreprises de l’aéroport Bâle-Mulhouse. Bien entendu, les entrepri-ses suisses installées en France sontles bien venues et à ce titre notre Viceprésident national est membre de lachambre franco suisse.

PAD : La Suisse est un pays dont lesystème de formation comme enAllemagne – repose beaucoup sur laformation professionnelle initialepar apprentissage. Quel est votreregard sur l’échelle de valeur fran-çaise qui classe grandes écoles, uni-versités, formation professionnelle,apprentissage ?

JR : La France a beaucoup évoluéces dernières années puisque la péda-gogie de l’alternance propre au sys-tème dual est aujourd’hui une réalitépour environ 700 000 personnes par

an (contrat apprentissage, contrat deprofessionnalisation….). Par ailleurs,le système français couvre désormaistous les niveaux de qualification, del’ouvrier à l’ingénieur.

PAD : La formation est d’évidencel’un des leviers de réduction du chô-mage. Quelles sont vos actionsconjoncturelles à ce sujet ?

JR : Cette année nous avons permisà 30 000 personnes de trouver unemploi par la formation en alter-nance. Mais sur cette question, il fautsavoir innover. A la demande du

ministère, nous avons, il y a un peuplus d’un an, engagé sur 7 territoiresen difficultés, de Contrats deTransitions Professionnels grâce ànotre partenaire AFPA. Ils ont permisen moyenne à 70 % des personnes dese stabiliser, là où elles habitent, dansun nouvel emploi.

PAD : Le dirigeant de PME, sur-tout de TPME a sans doute un rap-port particulier au temps, devantsouvent tout faire avec trop peu decollaborateurs. Comment leconvaincre de dégager du tempspour la formation ?

JR : Je partage avec vous l’analyseconcernant le temps de la Pme quin’est pas celui de la grande entre-prise. Plus particulièrement enmatière de formation et d’emploi, lapetite entreprise n’est pas une grande« en réduction ». Mais le manque de temps est parfoisune excuse qui cache d’autres priorités.Il est vrai que former c’est prévoir. Etpour convaincre c’est la vertu del’exemple et du conseil qui estpayante. Ce sont deux notions quianiment en permanence l’action del’AGEFOS-PME.

PAD : Merci Monsieur Ruiz pourcet éclairage sur un outil de progrèsau service des PME. n

n SERVICES AUX ENTREPRISES

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CGPME Représenter et défendre le tissu économique et social des PME

La CGPME assume l'importanteresponsabilité d’être

le porte-parole des PME, qui sont incontestablement

aujourd’hui le gisement d’emploiet de croissance du pays.

Son président a bien voulu nousaccorder une interview.

Jean-François Roubaud, 64 ans, aété réélu pour la seconde fois prési-

dent de la CGPME le 12 janvier 2005.

Il est actuellement Président duConseil de Surveillance d’OSEO

BDPME, administrateur d’Ubifranceainsi que d’OSEO ANVAR. Il est

membre du Conseil Economique etSocial et du Comité d'orientation de

France Investissement. Il a présidé précédemment la

Fédération Française du BâtimentParis-Ile-de-France.

Marié, trois enfants, il est chevalierde la Légion d’honneur et officier de

l’Ordre National du Mérite.

Philippe Alliaume (PAD) : Jean-François Roubaud, de l’économieau social, et de l’international auterritorial, vos missions sont variées.Quel en est en l’élément fédérateur ?

Jean-François Roubaud (JFR) : Enpréambule et pour bien situer le rôleéconomique majeur des PME, je vou-drais vous faire part d'une donnée inté-ressante : en 2006, les PME de moins de200 salariés ont été, selon l’UNEDIC, àl’origine de 187 800 des 239 600emplois nets créés en France. LaCGPME est le représentant historiquede ces entreprises de petite et moyennetailles. C'est un lieu de rencontre,d’échange d’expériences, de partage desavoir-faire pour les chefs d’entreprise.La CGPME est au service des dirigeantsde PME et TPE, pour leur simplifier lavie grâce aux services personnalisésqu'ils peuvent y trouver. Être leur repré-sentant institutionnel au national, dansles régions et à l’international fait égale-ment partie de nos responsabilités.Autre mission d'importance : nous fai-sons entendre la voix des PME / TPE enrencontrant les pouvoirs publics. Il s'agitd'intervenir et d'agir constamment pouraméliorer leur environnement économi-que et social par nos actions de lob-bying. Enfin, nous sommes la voix desPME et TPE dans les médias.

PAD : Parmi ces missions, quellessont aujourd’hui celles qui vousmobilisent le plus ?

JFR : Chacune d'entre elles demandebeaucoup de mobilisation, un énormetravail en amont et un réel effort desfemmes et des hommes qui nousreprésentent au national et dans lesrégions. Gérer un mandat, participer àdes réunions sociales nécessite dutemps et de l'investissement pour les

membres de la CGPME qui s'enga-gent parfois au détriment de la ges-tion de leur propre entreprise !

PAD : Vous êtes l’interlocuteur privi-légié lorsque les pouvoirs publics veu-lent connaître l’opinion des PMEfrançaises. En ces temps de réformeset de rupture, quels sont vos dossiersprioritaires sur le plan politique ?

JFR : Globalement, il s'agit de libérerles PME et TPE des diverses chargesqui les accablent. Pour cela, il faut sup-primer ou atténuer les problèmes et lesfardeaux spécifiques qui pèsent sur cesentreprises et empêchent leur dévelop-pement : les questions liées au finance-ment des PME sont à ce titre essentiel-les. Nous réclamons également une har-monisation sociale et fiscale euro-péenne qui permettrait aux PME dejouer sur la compétitivité par l'impôt etles charges sociales. L'une de nosdemandes concerne les effets de seuilssi néfastes à la constitution d'entreprisesmoyennes. Notre souhait est le lissagedes obligations financières liées au fran-chissement de certains seuils. Enfin, l'unde nos dossiers privilégiés concerne lemaintien du commerce de proximité quiconserve la vie et l'animation dans nosvilles et nos villages et pour lequel nousréclamons une prise en compte et uneréglementation là aussi spécifiques.

PAD : Selon vous, quelles sontaujourd’hui les principales difficultésqui pénalisent les PME françaises ?

JFR : Outre les contraintes liées auxmarchés et à la capacité des entrepri-ses d'étendre leur sphère d'interven-tion, plusieurs facteurs interviennentdans la croissance des PME. Auniveau de la CGPME, trois freinsmajeurs ont été identifiés.

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En premier lieu, il est certain que lacomplexité administrative qui croît aufur et à mesure que l'entreprise granditconstitue un frein important. L'accès au financement constitue undeuxième frein important. Depuis plu-sieurs mois, une frilosité à investir aété constatée par la Banque de France,en raison notamment du durcissementdes conditions de financement. Selonla Banque centrale, le coût du crédithabituellement facturé aux PME restetoujours supérieur à celui appliqué auxgrandes entreprises. De même, lestaux débiteurs appliqués aux créditsaccordés aux PME ont également aug-menté. Une situation qui n'encouragedonc pas les PME à investir !

Troisième frein majeur et non lemoindre: les seuils sociaux. EnFrance, l'application de certaineslégislations est déclenchée par lefranchissement d'un seuil calculé ennombre de salariés. Dans la pratique,le nombre d'entreprises de 9 salariésest deux fois supérieur à celui de 10.La différence est encore plus mar-quée pour celles de 49 à 50 salariés.Ces chiffres illustrent parfaitementl'impact de ces seuils sur l'emploi.

PAD : Qu’attendez-vous dès demaincomme mesure concrète de la partdu gouvernement en place ?

JFR : La CGPME a formulé maintespropositions visant notamment àfavoriser l'émergence de sources definancement réellement adaptées auxbesoins des PME.En matière de seuils sociaux, laCGPME a obtenu une première avan-cée consistant à supprimer, dès le 1ersemestre 2008, à titre expérimental,les conséquences financières du fran-chissement des seuils.Il est impératif de poursuivre sur cettevoie. La CGPME a notamment proposéde réduire à une dizaine le nombred'obligations administratives liées auseuil social de 50 salariés et ce, dans lesentreprises de moins de 200 salariés.

Elle a également proposé un lissage desobligations relatives au franchissementdu seuil financier de 10 salariés.Parallèlement, il faut inciter les PMEà innover ce qui passe également parle développement de leur culture dela propriété intellectuelle.Après la ratification de l'accord deLondres par la France qui va permet-tre aux PME de bénéficier d'unrégime européen de traduction moinscoûteux, il est maintenant indispensa-ble de s'atteler à la mise en place d'unbrevet unique communautaire.Les pôles de compétitivité mis en placeen France constituent également desoutils importants de dynamisation de lapolitique industrielle et d'innovation. Ily a lieu maintenant de trouver les bonsmécanismes pour que les PME y soientpleinement associées.

PAD : Vous soulignez souvent latrop petite taille des PME françaisesface aux enjeux de marché. Quellesactions peuvent être entreprises pourles aider à travailler en réseau ?

JFR : Pour une PME, atteindre unecertaine taille critique procure un cer-tain nombre d'atouts, en partie déter-minants pour une prise de risques,notamment à l'export.Dans de nombreux pays européens,les PME sont de taille plus impor-tante que les nôtres. Or, dans une économie désormaismondialisée, les entreprises ne peu-vent pas rester "petites". Des initiatives ont déjà été prisespour inciter les PME françaises à tra-vailler en réseau. Il y a bien sûr lespôles de compétitivité. Il y a aussi laformule des groupements à l'exportque la CGPME encourage et pourlaquelle elle a suggéré des améliora-tions de manière à inciter les PME à yrecourir de manière plus convain-cante. Par ailleurs, un meilleur partipourrait être tiré de certaines actionsd'accompagnement conduites par desgrands groupes, en dehors de touteingérence managériale.

PAD : La Suisse compte – au-delà dequelques très grands groupes – unimportant tissu de PME à forte valeurajoutée, et habituées à travailler aussibien localement qu’à l’exportation.Quel est votre regard sur ce voisin ? Ya-t-il des idées à reprendre ?

JFR : À l'image de l'Allemagne, laSuisse bénéficie d'un tissu solide dePME, spécialisées et très innovantes.Compte tenu de sa proximité géogra-phique, ce marché devrait constituerune destination naturelle pour lesPME qui ne sont pas suffisammentprésentes pour le plus grand bonheurdes entreprises italiennes et alleman-des, beaucoup plus réactives. Vue par les PME françaises, la Suisseprésente des éléments très attractifsen termes de flexibilité du marché dutravail. Les autorités helvétiques ontintroduit des procédures de licencie-

n SERVICES AUX ENTREPRISES

33Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

Chiffres nécessaires :

Les PME ont créé 2 millions etdemi d’emplois en 20 ans. Ellesreprésentent :l 85 % des salariés du secteur

privél 60 % des investissementsl 53 % de la valeur ajoutéel 1/3 des exportationsl La CGPME rassemble

220 Fédérations professionnel-les et 122 Unions territoriales, environ 550 000 adhérents chefs d'entreprises. Ses adhé-rents sont des PME et des TPE(entreprises patrimoniales) de 0 à 250 salariés, qui emploientau total environ 14 000 000 salariés et sont principalement actives dans les secteurs de l’industrie et du commerce et des services. Une trentaine de salariés travaillent au siège de la CGPME.

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ment simples qui évitent de rigidifierle marché du travail et permettent auxdirigeants d'entreprises de s'inscriredans une logique de création d'em-plois. Dans une économie particuliè-rement dynamique, l'environnementdes entreprises est très attractif avecun taux de chômage très réduit.

PAD : La Suisse a toujours essayé detirer parti de sa petite taille aumoyen d’entreprises très mobiles.Vous appelez de vos vœux un SmallBusiness Act à la française. Quellesen seraient les dispositions les plusurgentes ?

JFR : C'est une certitude : le véritablegisement de création d'emplois setrouve dans les petites et moyennesentreprises. Pour autant, alors que lasociété s'accorde à reconnaître le rôlemajeur des PME dans l'économiefrançaise et européenne, leurs spécifi-cités ne sont que rarement prises encompte lors de l'élaboration de nor-mes ou de réglementations qui peu-vent aboutir à remettre en cause leurviabilité économique. Un "Small Business Act", inspiré dela politique américaine en faveur des

PME, permettrait sans aucun douted'accorder à ces entreprises une atten-tion particulière qui permettrait éga-lement de rétablir un équilibre dansleurs rapports de force avec les autresentités économiques.La CGPME compte bien profiter de lafuture Présidence française du Conseilde l'Union européenne pour avancer surcette voie après l'annonce d'un "SmallBusiness Act pour l'Europe" faite par leprésident Barroso pour libérer le poten-tiel de croissance des PME. Cette initia-tive constituera une véritable valeurajoutée sous réserve de lui conférer uncaractère juridiquement contraignant,de manière à encadrer les initiativesnationales et européennes dans la défi-nition d'un programme cohérent favori-sant des orientations déterminantes tel-les que la création d'une assiette com-mune consolidée pour l'impôt sur lessociétés (ACCIS) et un accès facilitéaux marchés publics par un recoursaccru à la dématérialisation.

PAD : Hervé Novelli vient de lancerune mission sur la simplification desformalités des PME. Quel est leregard de leur président sur cettedécision ?

JFR : La CGPME a participé auxréflexions du groupe d'experts qui atravaillé depuis juillet 2007 sur lasimplification de l'environnement desentreprises.Plusieurs priorités défendues par laCGPME ont été retenues pour simpli-fier rapidement et durablement la viedes entreprises, comme la simplifica-tion de l'accès à la commande publi-que ou l'atténuation des conséquen-ces financières de franchissements deseuils.La CGPME a été particulièrementsatisfaite de constater que sa proposi-tion visant à développer le rescrit aété retenue.Il s'agit de sécuriser l'environnementréglementaire des PME en harmoni-sant les délais liés aux régimes d'au-torisation administrative.Utilisée de façon croissante en fisca-lité, la procédure de rescrit fiscal per-met au contribuable de demander àl'administration de prendre formelle-ment position sur sa situation de faitau regard d'un texte fiscal.Cette procédure pourrait être utile-ment élargie aux demandes d'agré-ments d'autorisations administrativesque sollicite la PME dans l'exercicede son activité.Ainsi, pour les procédures qui n'enga-gent pas la sécurité du consomma-teur, le non respect du délai deréponse par l'administration engen-drerait acceptation de la demande dela PME.

PAD : Le besoin de fluidité de larelation contractuelle de l’emploi està la fois une évidence et un sujethautement sensible en France. Avez-vous bon espoir qu’on aboutisse,malgré les positions dogmatiquesparfois entendues ?

JFR : Nous avons émis un avis favo-rable à la signature de l'accord inter-professionnel sur la modernisation dumarché du travail. Il nous a semblé,au vu des termes de cet accord, que ce

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34 Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

Jean-Franois Roubaud inaugure la journée en compagnie de Xavier Bertrand. (crédit : Didier Saulnier/CGPME)

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texte constituait une avancée impor-tante sur la voie de la flexisécurité àla française que la CGPME appellede ses vœux. J'ai donc bon espoir,effectivement, que cet accord ouvrela voie à plus de flexibilité, ce queréclament les PME. L'allongement dela période d'essai, souplesse supplé-mentaire pour l'employeur, aura deseffets bénéfiques pour l'emploi dansles PME / TPE.De même, la rupture conventionnelle,véritable 3e voie après le licencie-ment et la démission, clarifiera etsécurisera les rapports employeurs –salariés en apportant davantage defluidité au bénéfice de tous.

PAD : L’exportation est l’un desleviers de la croissance française.Tout le monde connaît les actionsmédiatiques pour soutenir les ventesde Centrales EPR, d’Airbus ou deTGV, mais on sait moins que vousêtes aussi très souvent dans la délé-gation présidentielle. Qu’est-ce quiest fait par le pouvoir en place pouraider les PME à exporter ?

JFR : Depuis plusieurs années, lesplans gouvernementaux pour favori-ser l'exportation des PME se sont suc-cédé sans toutefois obtenir les résul-tats escomptés. La France a un défiimportant à relever, celui de la multi-plication de ses entreprises exporta-trices et plus particulièrement de sesPME indépendantes.Beaucoup d'opérations d'exportationont un caractère ponctuel et trop peu dePME développent sur le moyen terme,une stratégie pérenne et ambitieuse.La CGPME a formulé plusieurs pro-positions pour inciter les PME à pren-dre pied sur les marchés étrangerscomme par exemple l'extension duchamp d'application du crédit d'impôtexport aux activités de conseil four-nies par les opérateurs spécialisés ducommerce international qui peuventconstituer des relais utiles pour aiderles PME à se constituer en groupe-ments, adoptée dans le cadre de la Loi

de Finances rectificative pour 2007.Par ailleurs, afin de faciliter l'accèsaux informations sur les marchésétrangers, la CGPME estime que leregroupement sur un même site del'ensemble des informations et for-mulaires liés au développement inter-national des entreprises faciliteraitgrandement l'accessibilité des PME àl'information qu'elles recherchent.Les entreprises auraient ainsi la pos-sibilité d'accéder à l'ensemble desformulaires tant en ce qui concernenotamment les dossiers d'assuranceCoface que les déclarations douaniè-res et de les remplir en ligne, avantleur transmission aux organismescompétents.

PAD : Les PME sont souvent victimesde contrefaçons et moins outillées queles grands groupes pour le savoir, etles combattre. Que peut leur apporterla CGPME sur le sujet ?

JFR : En 2004, la France s'est dotéed'un plan d'action pour lutter contre lacontrefaçon. S'il est indéniable que

les pouvoirs publics ont renforcé lalutte anti-contrefaçon, aucune mesuren'est cependant destinée à protéger demanière ciblée les PME qui sont par-ticulièrement touchées par ce phéno-mène.La CGPME a proposé que soit instau-rée une cellule d'alerte pour doter lespetites et moyennes entreprises d'unsystème de prévention inspiré desdépartements "veille" dont se dotentles grandes entreprises.Il s'agirait de coordonner, au niveaudépartemental, l'action des acteurspublics et privés, notamment dans leszones transfrontalières, pour repérerles signaux de contrefaçon et opérerune mutualisation des connaissancesentre PME d'une même zone qu'ils'agisse de formation du personnel enpropriété intellectuelle ou de mise àdisposition d'un juriste chargé d'enga-ger les actions juridiques adéquates.

PAD : Merci Monsieur Roubaudpour cet éclairage sur votre engage-ment au service des PME. n

35Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

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Les dix mesures proposées par la CGPME pour « CRÉERUN ENVIRONNEMENT FAVORABLE A L’EMPLOI»

DIMINUER LE COÛT DU TRAVAIL POUR FAVORISER UNEPOLITIQUE SALARIALE ACTIVE

1. Alléger les charges sociales pour relancer l’emploi 2. Libérer les entreprises des obligations liées aux seuils, notammentcelui de 50 salariés 3. Favoriser l’embauche du premier salarié dans les PME 4. Obtenir davantage de lisibilité dans l’évolution du SMIC

FACILITER LA RELATION EMPLOYEUR-SALARIÉ

5. Renforcer le dialogue social dans les PME-TPE 6. Aménager le contrat de travail à temps partiel 7. Rendre opérationnel le contrat de travail intermittent 8. Développer la liaison Éducation-Formation-Emploi 9. Créer des solutions alternatives aux procédures actuelles de rup-ture du contrat de travail 10. Poursuivre la réforme des régimes de retraite

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Lamorlaye Prestige et beauté

Le vrai luxe est toujours discret.Nous avons pourtant déniché pour

vous un prestataire qui sauratransformer vos rêves en réalité.

Philippe Alliaume (PAD): MonsieurMillanes, votre société, LamorlayePrestige et Beauté, a développé unsavoir-faire autour des voitures deluxe. C’est une passion personnelle ?

Patrick Millanes (PM) : Oui. Ma pas-sion des belles voitures est aussi unefaçon de partager le plaisir de labeauté, du raffinement et de l’élégance.La voiture a traversé les époques …elle est un moyen indépendant d’aller

là où vous souhaitez sans vous soucierdu temps qui passe. Je rêve devant cesbelles mécaniques, elles expriment unepersonnalité, un symbole de réussite.Devenir passager ou être conducteur,le bonheur est là !

PAD : Vous parlez d’importation. LaSuisse ne fabrique pas de voitures,mais la France a perdu la traditiondes voitures de luxe ?

PM : J’ai l’occasion d’aller en Suisseà Zürich chaque année, je retrouvemon meilleur ami qui m’a fait décou-vrir ce pays où les gens ont le respectd’autrui. Vous y trouvez de très bellesvoitures, elles sont stationnées dansdes parkings où vous n’avez pas decrainte de vandalisme. En Francequelques passionnés seulement béné-ficient d’être propriétaires de ces bel-les autos, car ce plaisir a un coût.Lamorlaye Prestige & Beauté vouspropose la vente de voitures d’importa-tion récentes provenance Allemagne,avec faible kilométrage (6 000 kmmaximum). Elles sont sous garantiebien sûr, et le prix est attractif. Nousrecherchons pour vous votre voitureidéale. Je propose mes services pour lalocation de voitures avec chauffeur,pour tous types de demandes. Vous sou-haitez passer un moment inoubliable,une journée golf, bien-être, un week-end … Nous venons vous chercher enlimousine, en voiture de prestige ouvous faisons découvrir la région deChantilly en traction... Nous organi-sons pour vous, vous avez seulement àprofiter de l’instant.

PAD : Quelle est l’origine de votreclientèle ?

PM : Mes clients sont des chefs d’en-treprise qui me demandent de louer

n SERVICES AUX ENTREPRISES

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une limousine Lincoln pour emmenerleur personnel au restaurant, des cou-ples qui veulent faire un tour dans cettevoiture de prestige et partager unmoment de complicité en appréciant lechampagne, des touristes qui souhai-tent prendre place dans une voitureancienne afin de remonter dans letemps et découvrir notre région.

PAD : Vous le savez, la plupart despalaces parisiens sont dirigés pardes hôteliers formés à Lausanne.Quelles sont les caractéristiques dela clientèle des palaces ?

PM : Je travaille avec certains de ceshôtels qui se trouvent sur la placeVendôme, aux Tuileries et aussi avecles hôtels de la région de Chantilly.Nous restons à l’écoute de nosclients, notre souhait est de satisfaireleur demande. Ils sont exigeants maisils aiment la quiétude et la discrétion.Nous savons nous adapter.

PAD : Quelle est la demande la plusfolle que vous ayez reçue ou satis-faite ?

PM : Un client brésilien responsablede la fédération de football m’avaitdemandé de lui organiser son séjour àParis pour ses vacances en famillependant 2 semaines. Un programmeavait été élaboré (soirée cabaret,casino, journée à Disney en famille,restaurant prestigieux…). Tous lesjours il changeait son programme etdemandait donc beaucoup de travailpour satisfaire ses exigences.Ma satisfaction a été qu’il recon-naisse avoir demandé beaucoup dechangements et qu’il soit très satisfaitde mes services.

PAD : Où finit le luxe et où com-mence l’ostentation ?

PM : Le luxe est pour moi une façond’échapper aux moments ordinaires dela vie, l’ostentation est un moyen de sefaire remarquer intentionnellement.

PAD : Paris est une ville de lutte anti-voiture. Comment résistez-vous ?

PM : Nous répondons à une attente,un besoin de se déplacer avec autono-

mie dans une automobile confortable.Être passager est très différent d’êtreconducteur surtout à un moment detrafic dense. Le passager ne doit pas subir destress. Au contraire il doit profiter decet instant pour lui.

PAD : Quels sont vos projets pour2008 ?

PM : Développer ma société en pro-posant des services pour faire décou-vrir notre patrimoine, notre région deChantilly et découvrir Secret Paris,les endroits cachés de Paris. Laissez-vous conduire et vous verrez…

PAD : Quelle est la fautede goût qui vous insup-porte ?

PM : Avec l’expérience,je pense que la faute degoût est de ne pas fairel’effort de s’adapter à soncontexte. Savoir s’adapterprouve une intelligencetout en gardant sa person-nalité.

PAD : Quel conseil don-neriez-vous à un Suissequi souhaite découvrirParis ou le faire décou-vrir à un de ses clientsgrâce à vos services.

PM : L’essayer c’est l’ado-pter. n

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AXA Gestion Privée Une valeur sûre pour gérer son patrimoine

Nouvel entrant sur le marchéfrançais de la gestion de fortune

en 2003, AXA France s’est depuisimposé sur le secteur et consolide

son offre en affichant une solideexpertise juridique, fiscale et

financière. Le leader de laProtection Financière a relevé unnouveau défi en s’invitant sur un

marché devenu compétitif et com-plexe. Explications avec George-

Eric de la Brunière et FabriceParetti, Directeurs généraux délé-

gués d’AXA Gestion Privée.

Rédaction : Près de cinq ans aprèsvotre lancement sur le marché, quelleest aujourd’hui votre ambition ?Georges-Eric de la Brunière etFabrice Paretti : Poursuivre notredéveloppement commercial, renforcernotre offre pour se hisser parmi lesgrands du secteur et s’imposer commeun acteur de référence. Pour cela,nous disposons d’expertises juridi-ques, fiscales et financières nécessai-res pour bâtir des solutions patrimo-niales avec l’avantage de bénéficieren plus d’expertises spécifiques relati-ves à nos activités d’assurances.Pour atteindre nos objectifs, nous avonsrenforcé et implanté en régions noséquipes de Conseillers. Nous sommesprésents dans les 11 principales villesde France pour garantir un excellentniveau de proximité à nos clients. Nousavons par ailleurs nos équipes deconsultants, juristes, fiscalistes et alloca-taires pour proposer des solutions d’or-ganisation et de valorisation du patri-moine innovantes et pérennes.

Réd. : Quelles cibles visez-vous ?GB et FP : Notre stratégie commer-ciale s’articule autour de trois axes.D’abord, la famille. Nos experts endroit civil interviennent sur l’organi-sation et le mode de détention desactifs, la problématique de succes-sions et de donations démembrées.Deuxième cible : les entreprises. Déjàprésent sur ce segment, AXA entendl’être sur tous les sujets liés aux trans-missions. Pour cela, nous intervenonsen amont auprès des Chefsd’Entreprise pour analyser avec euxcomment optimiser la cession. Enfin,dernière cible : les cadre dirigeantsd’entreprise pour les questions relati-ves aux stocks options et plus préci-sément sur le financement de la levéede leurs stocks et sur leur couverture.

Réd. : En cinq ans le marché a évo-lué. Après vous être imposé commentcomptez-vous perdurer ?GB et FP : Le marché est devenu plusconcurrentiel et surtout plus techniqueavec des clients avertis et exigeants.Dans ce nouveau cadre, la clé de laréussite passe indéniablement par unservice de proximité inséré dans letissu régional, des expertises juridi-ques, fiscales et financières solidespermettant d’appréhender pro-active-ment les évolutions réglementaires etl’innovation financière, et un serviceau client sans faille.Par ailleurs, les turbulences des marchésfinanciers de ces derniers mois ontengendré une certaine inquiétude de lapart des clients qui s’orientent spontané-ment vers des valeurs sûres. Les solu-tions proposées à nos clients allientinnovation et pérennité pour sécuriser etdévelopper les patrimoines qui noussont confiés. La réussite s’évalue sur ladurée en alliant conseil, approche glo-bale et innovation pérenne.

Réd. : Avez-vous capitalisé sur la mar-que AXA ?GB et FP : La solidité du GroupeAXA auquel nous appartenons, laProtection Financière dans laquellenous nous inscrivons mais aussi l’ex-pertise de gestion de fortune dévelop-pée au sein du Groupe outre atlantique,via AllianceBernstein sur laquellenous capitalisons, nous ont aidés ànous positionner sur le marché fran-çais. Si pour beaucoup, AXA est avanttout synonyme d’assurance, notrecapacité à proposer des solutionsd’épargne et de crédit constitue unatout que nous exploitons pour nouspositionner comme un acteur légitimeen gestion de patrimoine.

Propos recueillis par G.A

39Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

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L’année 2008 va-t-elle changer la donne ?

Pareille succession de mauvaisesnouvelles en début d’année n’estpas exceptionnel, mais il semble

quand même que les équilibressoient en train de se modifier.

Fin 2007 votre magazine avaitconsacré un dossier au Luxe,soulignant au passage le dyna-

misme d’un secteur qui s’il n’est pasà l’abri de la crise, a su remarquable-ment tirer son épingle du jeu. Lesartisans et entreprises suisses ont tou-jours valorisé au maximum cette « qualité suisse » qui va bien au-delàdes traditionnels clichés.

L’actualité financière et immobilièrede ce début d’année n’a pas épargnéles nerfs des investisseurs.Rebondissements multiples de lacrise des subprime, amorces d’unecrise de liquidité obligeant des éta-blissements de renom à accepterd’être absorbés, ralentissement de laconsommation, tensions inflationnis-tes, … l’année commençait mal. Làencore, la Suisse a montré que bienque gardant son image de solide et desérieux, elle n’était pas à l’abri descrises mondiales.

Sur le plan immobilier, à court terme,le marché français hésite entre atter-rissage en douceur et début de crise,la réduction des volumes étant tou-jours mauvais signe. En Suisse, lacrise est un peu oubliée, si ce n’est lejugement final de l’affaire BCV quivient rappeler que les crédits à risqueportent bien leur nom. Et pourtant,nous l’avons vu dans le dossier Luxe,et vous le constaterez à nouveau dansnos pages, les biens de qualité sonttoujours rares et de plus en plus chers.Il convient donc non pas de se retirerdu marché mais d’être extrêmementsélectif, et particulièrement bieninformé et conseillé.

Sur le plan financier, après plusieursdécrochages dus aux conséquencesde la crise des crédits hypothécaires à

risque, la Société Générale a connuune défaillance sans précédent histo-rique qui a quasiment annulé sonrésultat 2007, et les très grandes ban-ques suisses, UBS en tête, rivalisentde mauvaises nouvelles. Sans trop sedraper dans le small is beautiful, laplace helvétique montre tout demême sa capacité à mieux résister àcertaines lames de fond.

Sur le plan réglementaire et politique,une rupture inattendue du secret ban-caire au Liechtenstein a mis au jour desinvestisseurs privés allemands, et main-tenant français – entraide européenneoblige – qui se seraient volontiers pas-sés de cette publicité. Voilà qui reposeavec acuité le problème du secret ban-caire. A l’approche d’un nouveau roundde négociations avec l’UnionEuropéenne, une certaine presse s’estempressée d’annoncer la prochaineeuthanasie du secret bancaire. Sansdoute iraient-ils un peu moins vite enbesogne, si ces derniers connaissaientun peu mieux les usages et aussi le droitsuisse. Gageons que le secret bancaire,qui n’a pas été inventé ni maintenupour couvrir des fraudeurs, a encore debeaux jours devant lui.

Sur le plan international, la chute quisemble interminable du dollar, provo-que quelques interrogations auprès deceux qui avaient pris depuis long-temps l’habitude d’investir leurs éco-nomies dans le financement du déficitchronique de la première puissancemondiale. Parallèlement, on constateavec un rien d’étonnement la tailledes opérations capitalistiques qui senouent en Chine et bientôt en Inde, eton apprend, avec une demi surprise,que la première fortune du monde estun financier et non plus un entrepre-neur du logiciel, et que les plus fort

n GESTION PATRIMOINE IMMOBILIER

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taux de croissance sont en Asie et enAmérique Centrale. Sur une autreéchelle, la liste régulièrement publiéedes principales fortunes résidentes enSuisse est d’une plus grande stabilité.

Point d’harmonie non plus quand onobserve les pratiques de la concur-rence. A une extrémité, les Etats-Unis, chantres de la libre entrepriseau point de s’opposer à l’introductionde disposition anti-cartels à l’OMC.Au milieu, les autorités de la concur-rence, en France et en Europe, quicontinuent de professer qu’il faut rai-sonner uniquement au profit duconsommateur final et que d’un pointde vue théorique, la concurrence surle marché intérieur renforce les entre-prises sur le marché mondial. Un peuplus loin la Suisse qui en matière deloi anti-cartels, se hâte lentement, etouvre son marché, en protégeant toutde même son territoire, son marché,sens emplois. Comme nous le disait

récemment Bruno Lasserre, présidentdu Conseil de la Concurrence, laFrance n’a adopté une économie libé-rale que depuis à peine vingt ans, datede l’abrogation par M. Balladur ducontrôle à priori des prix. Autant dedifférences qui rendent complexestoute comparaison franco-suisse.

Voilà de quoi perturber les repères del’investisseur, sachant que malgrétoutes ces mauvaises nouvelles, lesrésultats globaux de 2007 montrentqu’il y a encore beaucoup de fonds àréinvestir.

Alors que faire dans un marché aussichahuté. D’abord se souvenir quetout mouvement est générateur deprofit pour qui sait être dans le bonsens et analyser scrupuleusement lasituation. Il faut par contre se débar-rasser de certains a priori, et savoirfaire appel aux bons spécialistes pourconstruire une solution globale.

En matière d’immobilier, nous vousavons présenté la dernière fois desbiens de luxe parisiens, et avons sou-haité cette fois vous faire découvrir leriche patrimoine immobilier issu del’histoire. Certes, l’immobilier estparfois facteur de bulle, mais si vousobservez les biens présentés, vousverrez qu’ils ont traversé plus d’unecrise.

En matière assurantielle, nous avonssouligné dans ces mêmes pages lesavantages exorbitants qu’il peut yavoir, pour un résident français, etmême pour un futur résident suisse àconserver, et aussi à compléter la partde son patrimoine investi en assu-rance vie. Après la bancassurance, lesassureurs sont devenus eux mêmesdes spécialistes de la gestion privée.

En matière bancaire, vous l’aurezcompris, il est actuellement difficilede demander à cette noble professionde s’exprimer. Mais là encore, il fautreplacer les incidents de court termedans une courbe de progression sur10 ans. Pour rester un instant sur laBCV, n’oublions pas que si le cantona du prêter du capital suite au mau-vais provisionnement des crédits àrisque, l’affaire n’était pas encorejugée que l’établissement affichaitdéjà des gains significatifs et rem-boursait l’actionnaire.

Notre dossier patrimoine et immobilier,et son volet « droit », s’efforcent deremettre chaque trimestre les choses enperspective. Pouvoir comparer les solu-tions de par et d’autre du Jura, pouvoirprendre le meilleur de chaque, pouvoirbénéficier du conseil éclairé de spécia-listes qui ont le recul approprié, voilà ceque la CCSF et sa revue souhaitentvous offrir régulièrement. n

Philippe DAVID

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n GESTION PATRIMOINE IMMOBILIER

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Prestige et châteaux 60 ans d’expérience au service de vos rêves

Le groupe ERIC MEY et sa filialePRESTIGE & CHATEAUX nousont autorisé à soulever un coin du

voile qui dissimule les transac-tions sur les plus beaux biens

immobiliers de France.

Rédaction (Red) : Monsieur Bonnet,le groupe Eric Mey dont vous ani-mez la filiale Prestige et Châteaux aété fondé peu après la libération. Aune époque où l’on se préoccupaitde reconstruction, pourquoi et com-ment se lancer dans la transaction ?

Claude-Olivier Bonnet (COB) : Cegroupe a toujours été novateur, c’estpourquoi dès 1947 l’idée de créer unréseau d’agents immobilier anime lefondateur du groupe et si nous som-mes le plus vieux réseau de France,c’est qu’il y a toujours eu un Eymericpour innover. J’en veux pour preuvel’exemple de Robert qui a lancé l’es-prit VDI (Vendeur Debout enImmobilier) dans la profession. Unréseau d’agent en immobilier à domi-cile.

Réd : Ces biens de luxe sont néces-sairement en nombre limité. Lesclients aussi d’ailleurs. Commentquantifier ce marché ?

COB : Nous n’avons pas besoin delimiter une offre qui se régule d’elle-même car ce qui est rare est cher.Nous cherchons plus à satisfaire uneclientèle exigeante en cherchant desbiens d’exception.

Réd : Quelle est l’origine de votreclientèle ?

COB : Actuellement elle est en partierusse, car nous avons la chanced’avoir une associée d’origine russe,Irina Terechina qui dispose d’un rela-tionnel important dans son pays d’ori-gine et qui évolue avec grand talentdans cette niche de prestige depuisplus de 6 ans. Mais nous avons égale-ment une clientèle fortunée, anglo-saxonne, italienne, sud-américaine,chinoise depuis peu et bien entendufrançaise, qui apprécie le raffinementfrançais, le charme à la française, laqualité du patrimoine ainsi que larichesse de nos régions dont l’attracti-vité est toujours aussi important.

44 Revue économique franco-suisse - 1 - 2008

n LUXE ET CONFORT

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RED : La France impose durementl’actif immobilier, y compris, via lataxe des 3%, lorsque le propriétairerésidant étranger ne veut pas révélerson identité. Ce n’est pas un freinaux achats ?

COB : Dans le monde du prestige iln’y a que le frein de la qualité, pour lereste on trouve toujours une solutionet la France reste encore abordablepour répondre aux rêves de notreclientèle.

Réd : Vous recevez sans doute desdemandes exotiques. Pouvez-vousnous citer un de vos derniersexploits ?

COB : Paradoxalement nous avonsune demande qui reste normale dansce cadre de besoin. Rares sont lesdemandes réellement exotiques. Enrevanche il est vrai que certains biensexceptionnels font l’objet d’uneveille, dans l’espoir qu’ils puissent unjour se libérer, et là le budget peutparfois atteindre des sommes prodi-gieuses. Pour vous donner un exem-ple concret, nous avons une demandesur la côte d’azur pour un lieu magi-que à plus de 150 millions d’euros.

Réd : Vous êtes entouré d’uneéquipe de juristes, de fiscalistes,d’experts comptables, d’expertstechniques et de consultants de hautniveau. Il n’y a donc pas de « petitesmains » dans le groupe Eric Mey ?

COB : Notre groupe dispose de colla-borateurs à tous les niveaux ; noussommes plus de 800 dans le groupe àtravailler directement ou indirecte-ment pour la société Eric Mey, c’estpourquoi nous nous devons d’êtrefortement structuré et de disposer detoutes les compétences qui fontl’équilibre d’une architecture desociété qui est parmi les sept premiersréseaux français. Quant à nos diri-geants de centres de profit ils sonttous hautement diplômés. Nous

avons un important programme deformation avec il me semble, la pré-tention d’être le seul réseau qui éditedes ouvrages professionnels achetéspar tous nos confrères dans toutes lesbonnes librairies de France. Par ail-leurs nous offrons un service pluridis-ciplinaire allant du financement, del’assurance, à la défiscalisation, à lapromotion immobilière et bien évi-demment le luxe. Plus de 12 commer-ciaux spécialisés dans l’immobilierde prestige sillonnent le pays pour lecompte de Prestige et Châteaux, afinde dénicher les produits d’exceptionque nos clients attendent.

Réd : Paris est encore à ce jour unedestination de rêve. Mais la surfaceintra muros en fait aussi une desplus petites capitales d’Europe. Y a-t-il encore assez de biens de qualitépour alimenter le marché ?

COB : Non en effet il y a un manquede biens répondant aux attentes denotre clientèle mais c’est égalementune source de valorisation, car notrepatrimoine national n’est pas gal-vaudé et répond à une clientèle exi-geante qui ne cherche pas l’artificiel.

Réd : Votre secteur d’activité est trèstrès loin des subprime. Le marché duluxe est-il totalement décorellé de labulle immobilière ?

COB : Oui on pourrait même dire quele luxe ne souffre pas vraiment de la

crise. La demande est forte et les inves-tissements ne cessent de croître. Jepense qu’il y a toujours eu des person-nes fortunées qui savent se sortir despériodes de crise, et ils ont des moyensimportants pour se faire plaisir. Quandla bourse ne répond plus à leur plaisir,la pierre est un élément concret devalorisation de leur patrimoine et duplaisir physique que ressent le proprié-taire d’un bien d’exception.

Réd : Votre activité vous conduit àdevoir rapprocher de fortes person-nalités dont les intérêts sont parfoiséloignés. Quelles sont les principalescauses d’échec d’une négociation ?

COB : La personnalité rentre rare-ment en ligne de compte. Une ventepeut ne pas se réaliser pour un détail

Réd : Quels sont vos objectifs ?

COB : Nous avons d’ores et déjà 450biens en portefeuille, dont 250 châ-teaux. Nous avons tissé, en France età l’étranger, un véritable réseau qui ainstallé notre marque, notre image dequalité et sommes devenus une réfé-rence de l’immobilier haut degamme. Nous souhaitons continuer àdévelopper notre marque, en Franceet à l’étranger, afin de conforter notreplace de leader.

Réd : Merci au groupe Prestige etChâteaux pour cette visite guidéedans le rêve. n

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n LUXE ET CONFORT

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Primaudit InternationalUn cabinet à taille humaine, réactif et ouvert sur l’international

Né du regroupement de trois cabi-nets d’audit, de conseil et d’ex-

pertise comptable, PRIMAUDIT aété créé en 2002 par cinq associés

dont Claude Mayer et CaroleBoulanger. Avec un effectif d’en-viron quarante personnes, le cabi-

net se range parmi ceux de taillemoyenne ; une structure idéale

pour apporter des services deproximité aux clients selon ses

responsables, membres de laCCSF.

Propos recueillis par GaëlleAtlan-Akerman

Rédaction (RED): Quels sont vosdomaines d’intervention et vos perspec-tives en termes de développement ?Claude Mayer : En tant que cabinetd’audit, de conseil et d’expertise compta-ble, nous intervenons pour des missionsdites récurrentes (audit et commissariataux comptes, expertise comptable,conseil dans les métiers comptable,financier, juridique et fiscal) mais aussipour des missions spécifiques, c’est-à-dire audit d’acquisition, acquisition/fusion, auprès de PME ou de filiales degrands groupes. Nous avons égalementdéveloppé un savoir-faire en matièred’accompagnement des créateurs etrepreneurs d’entreprise (évaluation de lasociété cible en cas de reprise, choix de lastructure juridique, établissement de pré-visions, choix des financements). Nousintervenons significativement dans lessecteurs de la grande distribution, desmutuelles, des associations sanitaires etsociales et, bien sûr, pour d’autres sec-teurs comme celui des antiquaires et del’hôtellerie. À terme, notre objectif est decontinuer à faire évoluer nos pratiquesvers des missions professionnelles à plusforte valeur ajoutée en mettant davantagel’accent sur le conseil.

RED : Dans quelles mesures la dimen-sion internationale du cabinet est-elleun atout de taille ?C.M : Membre du groupement techni-que national « Sigma Audit » et du grou-pement international « IGAL », PRI-MAUDIT appartient à un vaste réseauinternational qui englobe des expertscomptables, des avocats et conseils fis-caux, ce qui constitue indéniablement unavantage compétitif. Le cabinet peutainsi assurer des missions pour des filia-les françaises de sociétés étrangères etsaisir ainsi de nombreuses opportunités.Parmi les implantations de notre réseau,figurent des professionnels installés àGenève, Lausanne, Zurich et Lugano.

C.M : C’est donc en toute logique quenos associés et collaborateurs maîtrisentdes langues étrangères telles que l’an-glais et l’allemand, en raison de nos fré-quentes missions en liaison avec d’autrespays. Mais au-delà des compétences lin-guistiques, le cabinet dispose de compé-tences supplémentaires en matière deprésentation de comptes selon différentesnormes nationales et internationales. Atitre personnel, je suis Président du grou-pement « Sigma Audit » et membre du « Board » international du groupement « IGAL», ce qui facilite les contacts avecles autres cabinets français et étrangers.

RED : Commissaire au compte de laSociété Immobilière Suisse et de laChambre de Commerce Suisse enFrance depuis près de dix ans, pourquel autre type de missions avez-vousété sollicité ?C.M : Nous avons assisté des entreprisessuisses, souhaitant s’installer en France,pour les accompagner notamment dansle recrutement de salariés français. Dansce cadre, nous intervenons sur des pro-blématiques liées à l’emploi pour lesaider, par exemple, au niveau des règlesjuridiques, fiscales et sociales applica-bles, très différentes des règles suisses.Les constats sont souvent surprenants ducôté des entreprises suisses, peu habi-tuées aux spécificités règlementairesfrançaises. Notre expertise dans lesdomaines juridiques et fiscaux et noscompétences linguistiques sont très pré-cieuses dans ce type de missions.

RED : Quels sont vos principaux atoutsen la matière ?C.M : Notre structure et notre expertise.Notre équipe à taille humaine, composéede collaborateurs dotés d’expériencesspécifiquement orientées dans lesdomaines comptables, juridiques et fis-caux relatifs aux problématiques desPME, dispose ainsi de solides atouts. n

n SPÉCIAL ADHÉRENT

Contacts :

Primaudit International Claude Mayer et Carole [email protected]@primaudit.frwww.cabinet-primaudit.com Tél. : +33 (0)1 42 78 16 76

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n VIE DE LA CHAMBRE

SIEGE

L’année 2007 s’est clôturée par un conseil d’administration au mois de décembre qui s’est tenu à l’ambassade de Suisseen France. Divers points ont été abordés, parmi lesquels le développement de la CCSF notamment auprès des PME, ouencore la création d’autres régions.

L’événement phare de l’année 2008 sera l’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce Suisse en France qui se tiendra le10 juin 2008 à l’hôtel Le Bristol à Paris. Monsieur Jean-Louis Beffa, Président du Conseil d’administration de Saint-Gobain,interviendra au cours du déjeuner qui suivra. Vous recevrez dans les semaines qui viennent les informations nécessaires concer-nant cet événement.L’année 2008, c’est également un autre événement pour la CCSF, puisque pour la première fois, elle organisera l’AssembléeGénérale de Swisscham (l’association des chambres de commerce suisses à l’étranger). Cette AG se tiendra donc à Paris les 2et 3 mai 2008. Outre des présentations et des séminaires en petits groupes réunissant les présidents et les membres de chambresde commerce suisses à l’étranger, cet événement annuel proposera également un programme culturel pour les accompagnantset deux dîners auxquels nos adhérents parisiens seront bien entendu les bienvenus. Vous recevrez le programme détaillé très pro-chainement.

MARSEILLE SUD-EST MÉDITERRANÉEPort de NiceUn équipement multi-activités

Àla fin de l’année 2007 la CCSF Sud-Est Méditerranée, présidée par Robert Chevalier, a organisé une manifestation àl’aéroport de Nice avec Laurent Monsaingeon, directeur des ports.

Depuis 1979, suite à l’effondrement du nouveau port au sud de l’aéroport et en attendant l’adaptation du port de Nice pour per-mettre de développer harmonieusement les trois activités principales du port que sont la croisière, la grande plaisance et les liai-sons rapides avec la Corse, des investissements ont été réalisés selon un programme financé à 50% par l’État. Entre autres ontété réalisés différents aménagements et réparations des quais et approfondissements des bassins.En effet, la croissance du marché de la croisière en Méditerranée et la mise en service des navires à grande vitesse sur la Corse,ainsi que le développement de la grande plaisance ont nécessité à elles seules de réorganiser le port dans sa configurationactuelle.Afin d’atteindre cet objectif, outre les investissements programmés ou déjà réalisés, des actions sont menées. Les coûts de pas-sage portuaire ont été baissés et le port a adhéré à Med Cruises pour la promotion de la destination croisière. En outre une chartede qualité a été signée avec la SNCM et Corsica Ferries et le port de Nice est certifié iso 9002.Depuis 1997, la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, la station de pilotage et le lamanage ont entamé unprocessus de baisse des tarifs, entraînant un coût de passage très compétitif par rapport aux ports concurrents. Monsieur Laurent Monsaingeon a fait remarquer que des modifications des textes européens ont ouvert de nouveaux horizonspour le port de Nice.

Pour démarrer l’année 2008 la chambre de Commerce Marseille Sud-Est Méditerranée a organisé le mardi 29 janvier unesoirée sur le thème «Multiples activités industrielles et innovations : atouts premiers de l’entreprise» dans les salons dela Maison Suisse.

Patrick Guedel, Directeur Régional Sud-Est du Groupe SIEMENS et adhérent de la CCSF, est intervenu sur ce thème d’actua-lité. Son entreprise est un acteur majeur de l’économie, qui emploie 12330 salariés et possède 17 centres de production et 10centres de R&D (recherche et développement) dans l’hexagone. SIEMENS en France réalise un CA de 3,7 MD d’euros et intervient dans 6 métiers : les automatismes et le contrôle, l’énergie,le médical, les transports, les télécommunications et l’éclairage. La région PACA est une région stratégique pour SIEMENS, qui accompagne en France les grands programmes d’innovations(plus de 100 millions d’euros en recherche). PACA répond parfaitement aux objectifs de SIEMENS à travers ses pôles d’excel-lence technologique.

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DEMANDE D’ADHESION

ENTREPRISE OU PROFESSION LIBERALE MEMBRE INDIVIDUELo Participant EUR 350,00 o Participant EUR 120,00

(entreprise ou profession (personne physique inscritelibérale jusqu’à 50 salariés) sous son nom)

o Souscripteur EUR 600,00 o Primo cotisant EUR 40,00(entreprise jusqu’à 500 (pour les jeunes de moins salariés) de 30 ans)

o Soutien EUR 700,00 o PUBLICATION GRATUITE(entreprise au-delà de 500 Revue économique pour les membressalariés) franco-suisse (trim.)

ENTREPRISE : ............................................................ NOM : ..........................................................................Fonction : ...................................................................... Adresse : ....................................................................................................................................................................................................................................................Téléphone: ...................................................................Télécopie : ...................................................................Adresse e-mail : ......................................................... Site Internet : .............................................................Personne responsable du contact avec la Chambre (nom et fonction) ......................................................

CCSF SIEGEAssociation loi 1901 - 10, rue des Messageries, 75010 PARIS. Tél. : 01 48 01 00 77, Fax : 01 48 01 05 75 Internet : http://www.ccsf.com E-mail: [email protected] Poissonnière, Paris Code banque 30056 / Agence 00066 / Compte 0066 543 7050 / Clé RIB 31

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PARIS ILE-DE-FRANCE

L’année 2007 s’est terminée en beauté pour la CCSF Paris Île-de-France. Comme annoncé, les manifestations annuelles ont pris fin àl’ambassade de Suisse en France, où Monsieur l’Ambassadeur Ulrich

Lehner a chaleureusement accueilli les adhérents de la région, leurs amis etles administrateurs de la CCSF qui s’étaient réunis auparavant. Grâce àKambly et aux fromages suisses qui ont sponsorisé une partie de l’événe-ment et à Martin Strebel qui s’est occupé de la logistique pour les produits,nous avons pu offrir à nos adhérents parisiens un apéritif convivial autour despécialités suisses (fromages, charcuteries, vins, chocolats et douceurs).Concernant l’année 2008, voici le planning des manifestations prévues. Lesdates précises vous seront communiquées très rapidement.En février, la CCSF Paris Île-de-France a organisé une soirée conférence surle thème de la Loi de Finances 2008, animée par Maître Sylvie Vaquieri, associée au cabinet CGR Legal. La CCSF a égalementproposé à ses adhérents une soirée cartes de visite en partenariat avec le “club Image”, la Chambre de Commerce Italienne pourla France, la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France et la Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise enFrance la CCSF organise le mardi 15 avril une manifestation en collaboration avec la FFT (Fédération Française Tennis) au RolandGarros. Et le mardi 13 mai, une soirée “dégustation de vins suisses” est programmée.Le second semestre 2008 débutera en septembre par une conférence débat suivi d’un cocktail sur le droit des marques, ou ledroit de la concurrence. En octobre la CCSF Paris Île-de-France proposera à ses adhérents une conférence débat suivie d’un cocktail sur la gouvernanced’entreprise.Pour clore les événements 2008, la CCSF offrira comme chaque année à ses adhérents, un apéritif à Noël. Les dates exactes et le nom des intervenants vous seront communiqués trois semaines au moins avant chaque manifestation.

n VIE DE LA CHAMBRE

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Coordonnées CCSFCCSF Siège

Président : Maximilien de Watteville,Contact : Caroline Bellenger

10, rue des Messageries - 75010 ParisTél : 01 48 01 00 77 - Fax : 01 48 01 05 75

E-mail : [email protected] - Internet : www.ccsf.com

CCSF Rhône-Alpes AuvergnePrésident : Philippe CrespinContact : Monique Haehl65, rue Louis-Blanc - 69006 LyonTél : 04 37 24 07 07Fax : 04 37 24 04 52E-mail : [email protected] : www.ccsf.com

CCSF Paris Ile-de-FrancePrésident : Maxime VinatierContact : Ariane von Wild10, rue des Messageries75010 ParisTél : 01 48 01 80 15Fax : 01 48 01 80 16E-mail : [email protected] : www.ccsf.com

CCSF Sud OuestPrésident et contact : Gaspard de ContadesTél : 06 11 96 64 18E-mail : [email protected] : www.ccsf.com

CCSF Grand OuestPrésident et contact : Philippe RosayTél : 06 74 79 74 79E-mail : [email protected] Internet : www.ccsf.com

CCSF Grand EstPrésident : Patrick RogerContact : Bernard Baeumlinc/o Cabinet BaeumlinExpert comptableParc des Colline / Melpark – Bât.340, rue Jean Monnet - 68200 MulhouseTél : 03 89 42 75 21 - Fax : 03 89 42 25 62E-mail : [email protected] : www.ccsf.com

CCSF Marseille Sud Est MéditerranéePrésident : Robert ChevalierContact : Monique Raspo7, rue d’Arcole - 13291 Marseille cedex 6Tél : 04 91 37 72 06Fax : 04 91 81 46 95E-mail : [email protected] : www.ccsf.com

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Pourquoi adhérer à la CCSF ?

La Dynamique de la Chambrede Commerce Suisse

en France

Les Régions sont un atout majeurpour notre Chambre de Commerce.

Ainsi, présente sur le terrain et proche des entreprises, elle offre

l’opportunité à ses adhérents d’opti-miser leurs chances d’accès au

marché et de multiplier les contacts.La Chambre de Commerce Suisse

en France compte environ 500entreprises adhérentes et organise

plusieurs dizaines de manifestationspar mois à travers la France. Des

orateurs prestigieux, tous spécialis-tes dans leurs domaines, intervien-nent sur les thèmes économiques,

politiques, et culturels.

Networking

Etablir et entretenir un réseau d’entre-prises est l’une de nos principales acti-vités. Nous nous employons ainsi àentretenir des relations étroites quenous avons développées avec les ins-tances officielles nationales ou régio-nales, les organisations économiques etprofessionnelles françaises et suisses,la presse nationale ou régionale.Un groupe de réflexion : les milieux lesplus influents tels que le MEDEF etEconomie suisse, organes patronauxde nos deux pays, ainsi que les minis-tères et l’Ambassade de Suisse enFrance, prêtent une attention particu-lière aux travaux de la CommissionEconomique de la CCSF, qui regroupeles dirigeants des plus importants grou-pes suisses en France.

Afin de permettre aux entreprises de serencontrer et de tisser des liens profes-sionnels, la CCSF organise régulière-ment des soirées “Cartes de visite”.

Réseau et Informations

Plate-forme d’informations, la CCSFmet à la disposition de ses adhérentsson savoir-faire pour trouver, à labonne source, le renseignementrecherché, défricher les questions dif-ficiles, accompagner certainesdémarches au plan local. Véritablegénéraliste, elle s’appuie sur unréseau de spécialistes vers lesquelselle oriente les dossiers le nécessitant.

Communication

Organe de promotion en France del’image économique de la Suisse, LaChambre de commerce Suisse enFrance édite une fois par trimestre la

Revue économique Franco-Suisse. Cemagazine aborde des sujets d’actualité,publie des enquêtes sur les entreprisesou des dossiers thématiques (« LaMicromécanique », « Finance », « Luxe »). Sans oublier les pagesconviviales abordant gastronomie etexpositions artistiques, et des rensei-gnements pratiques, tels que le calen-drier des foires et salons ou les petitesannonces. Les adhérents de la chambresont invités à participer à la rédactiond’articles dans les domaines qui lesconcernent. Nous proposons dès cenuméro à chaque adhérent de commu-niquer plus spécialement sur son entre-prise ou activité. Le site Internet, actuellement en rénova-tion et disponible très prochainement,est à destination des entreprises maisaussi des particuliers. Il propose, dansun espace réservé aux adhérents, denombreux conseils pratiques sur ledéveloppement des entreprises, ainsique l’annuaire de ses membres.En adhérant à la Chambre, vous rejoi-gnez le réseau officiel de soutien àl’export des entreprises suisses vers laFrance et vous vous associez à d’autresentreprises dynamiques de votre régionintéressées par les échanges franco-suisses. Vous bénéficiez des moyens devous faire connaître, grâce à notreRevue économique Franco-Suisse et ànotre site Internet, qui permettent demettre en valeur votre activité, et vousprofitez de moyens de nouer descontacts en participant à la vie de laCCSF et aux manifestations organiséespar toutes ses Régions, quelle que soitcelle de votre rattachement au réseau.

Autant de raison de devenir membredu Siège de la CCSF ou de l’une deses Régions, où que vous soyez, enFrance ou en Suisse. n

n VIE DE LA CHAMBRE

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Gute Gründe der CCSF beizutreten

Dank ihren sechs Regionen gelingtes der schweizer

Handelskammer in FrankreichCCSF den Unternehmen in ganz

Frankreich nahe zu sein. Die CCSFermöglicht den Mitgliedern ihre

Marktchancen zu verbessern undwertvolle Kontakte zu knüpfen.

Rund 500 Unternehmen sindMitglied der CCSF. Für diese wer-

den alljährlich mehrereVeranstaltungen durchgeführt, bei

denen fachkundige Persönlichkeitenzu unterschiedlichen Themen refe-

rieren.

Networking

Die CCSF engagiert sich für dasEntwickeln und Aufrechterhalteneines aktiven Netzwerkes von franzö-sischen und Schweizer Unternehmen.Dabei werden auch Beziehungen zuWirtschaftsorga- nisationen, zu fran-zösischen und schweizerischenBerufsverbänden sowie zu nationalerund regionaler Presse unterhalten.Des weiteren stehen wichtigeOrganisationen wie MEDEF, econo-miesuisse und die SchweizerischeBotschaft in Frankreich mit derCCSF in Kontakt.

Damit die Unternehmen sich gegen-seitig kennen lernen und beruflicheBeziehungen pflegen können, organi-siert die CCSF in geregeltenAbständen verschiedene Veranstal-tungen.

Ein Informationsnetzwerk

Die CCSF ist auch eineInformationsplattform. Den Mitglie-dern steht ihr Wissen frei zurVerfügung. Bei schwierigen Fragenwerden die nötigen Abklärungengetroffen, damit konstruktiveLösungen gefunden werden. Dabeistützt sich die CCSF auf einNetzwerk von Fachspezialisten.

Kommunikation

Drei Mal jährlich publiziert die CCSFihre Zeitschrift Revue économique

FrancoSuisse. Diese befasst sich mitaktuellen Themen und präsentiertUnternehmen verschiedenster Tätig-keitsbereiche. Jede Revue behandeltdabei einen thematischen Schwer-punkt und stellt eine Region insZentrum des Interessens.

Die Mitglieder der CCSF werdengebeten, sich bei der Gestaltung vonArtikeln zu beteiligen. Auf dieseWeise steht ihnen jederzeit dieMöglichkeit offen, ihr Unternehmenund/oder ihren Tätigkeitsbereich denLesern vorzustellen.

Auf der neuen Internetseite der CCSFwird für die Mitglieder der CCSF einForum eingerichtet, das einzig Ihnenzugänglich sein wird. Dort finden siehinsichtlich des Aufbaus und derFührung eines Unternehmens nützli-che Hinweise und erhalten Zugriffauf das Mitgliederverzeichnis.

Als Mitglied der CCSF können Sie anden Veranstaltungen der CCSF neueKontakte knüpfen und Beziehungenaufrechterhalten. Ihr bisherigesNetzwerkes von französischen undschweizer Unternehmen wird entspre-chend ausgeweitet. Dank derZeitschrift Revue économiqueFrancoSuisse und der Internetseite derCSSF werden Sie laufend über dieGeschehnisse der Handelskam- merinformiert und erhalten zugleich dieMöglichkeit Ihr Unternehmen eineminteressanten Publikum vorzustellen.n

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n VIE DE LA CHAMBRE

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SUISSE

l ENERGISSI MAPremier salon suisse des énergiesrenouvelables et technologies nouvellesCentre d’expositions de ForumFribourg à Fribourg17.04.2008 – 20.04.2008

l PERSONAL SWISSSalons solutions ressources humainesCentre de Foires de Zurich22.04.2008 – 23.04.2008

l BEAExposition du Métier, del’Agriculture et de l’Industrie BEA Berne Expo24.04.2008 – 04.05.2008

l HIGAExposition de Commerce, del’Industrie et du MétierChur25.04.2008 – 04.05.2008

l LUGASalon de la Suisse centrale Allmend Lucerne25.04.2008 – 04.05.2008

l SILPSalon international du livre et de lapressePalexpo Genève 30.04.2008 – 04.05.2008

l EUROP’ARTFoire internationale d’art annuelPalexpo Genève30.04.2008 - .-04.05.2008

l ORBIT-iEXFoire suisse de IT et communication Centre de foires de Zurich20.05.2008 – 23.05.2008

l ART BASELFoire internationale de l’art annuelCentre de Foires de Bâle04.06.2008 - 08.06.2008

l LOBBY & LOUNGESalon de la décoration et de l’aménagement des lieuxPalexpo Genève 11.06.2008-13.06.2008

l SCOPERTASalon professionnel international destissus d'ameublement, des rideaux et dela décorationChiasso Palapenz Hall06.05.2008 - 08.05.2008

l EW - ELECTRONIC WARFARESalon de l'électronique militaireInterlaken Kursaal Venue15.05.2008 - 16.05.2008

l ANIMALIASalon des animaux familiersSaint-Gall Olma Messen 17.05.2008 - 18.05.2008

l PA - POLYAMIDECongrès mondial du Polyamide.Résines, produits, développements,technologies, marchésZürich Swissôtel Zurich27.05.2008 - 28.05 2008

l EPHJSalon international de l'environnementprofessionnel Horlogerie - JoaillerieLausanne Palais de Beaulieu03.06.2008 - 06.06.2008

l ITS EUROPECongres européen et exposition sur lesservices et les systèmes de transportintelligent (avion, train, automobile)Genève Palexpo04.06.2008 - 06.06.2008

l INTERTECH BODENSEEFoire technologique internationaleSaint-Gall Olma Messen 05.06.2008 - 07.06.2008

l IMMOBANK IMMOTECHFORUMSalon et forum international pour lahaute technologie dans l'industrie de laconstruction, du résidentiel et des tra-vaux publicsGenève Hôtel Beau Rivage Genève17.06.2008 - 19.06.2008

FRANCE

l CITEXTRendez-vous annuel des textiles à usages techniquesannuelTroyes Espace Argence 23.04.2008 - 24.04 2008

l FOIRE INTERNATIONALE DEPARISFoire internationale de ParisannuelParis Paris Expo Porte de Versailles 30.04.2008 - 12.05 2008

l FOIRE INTERNATIONALE DEBORDEAUXFoire internationale de BordeauxannuelBordeaux Parc des expositions de Bordeaux-Lac 01.05.2008 - 12.05 2008

l SALON EUROPEEN DE LARECHERCHE & DE L'INNOVATIONSalon européen de la recherche et del'innovationannuelParis Paris Expo Porte de Versailles 05.06.2008 - 07.06 2008

l ENVIRONORDSalon de l'environnement pour lesentreprises et les collectivitésannuelLille Lille Grand Palais 10.06.2008 - 12.06 2008

l FOIRE INTERNATIONALE DELA HAUTE-SAVOIE MONT-BLANCFoire internationale La Roche-sur-Foron Parc des exposi-tions de la Foire de la Haute-SavoieMont-Blanc 26.04.2008 - 05.05.2008

n CALENDRIER

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l FOIRE COMMERCIALE DECALAISFoire commerciale de Calais Calais Bassin Ouest de Calais 01.05.2008 - 04.05.2008

l FOIRE DE TOURSFoire de ToursTours Parc des expositions de Tours 03.05.2008 - 12.05.2008

l FRANCHISE NANTESSalon de la franchise Nantes Cité des congrès de Nantes 05.05.2008 - 06.05.2008

l SISEG PROSEGSalon professionnel des responsablesde services généraux Paris Expo Porte de Versailles 27.05.2008 - 29.05.2008

l KMFORUMSalon du management des connaissances Paris CNIT Paris la Défense 28.05.2008 - 29.05.2008

l I-MEDIASSalon des nouvelles techniques decommunication et des sources d'infor-mation Paris CNIT Paris la Défense 28.05.2008 - 29.05.2008

l FORUM LABO &FORUM BIOTECHForum des innovations technologiquesdu laboratoire Paris Expo Porte de Versailles 03.06.2008 - 06.06 2008

l SOURCING & INNOVATIONDAYSRencontres d'affaires privées dans ledomaine de la papeterie et articles debureau Cannes 03.06.2008 - 07.06.2008

l FRANCHISE BORDEAUXSalon de la franchise Bordeaux Parc des expositions deBordeaux-Lac 04.06.2008 - 05.06.2008

l PROGIFORUM PARISSalon des progiciels de gestion et definance Paris CNIT Paris la Défense 11.06.2008 - 12.06.2008

l VOCAL EXPOSalon des technologies vocales Paris CNIT Paris la Défense 17.06.2008 - 17.06.2008

l SALON DES ENTREPRENEURSLYON RHÔNE-ALPESSalon des créateurs, repreneurs et diri-geants d'entreprise de la région LyonRhône-Alpes Lyon Palais des Congrèsde Lyon 18.06.2008 - 19.06.2008

n CALENDRIER

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PROGRAMME DES MANIFESTATIONS 2008REGION PARIS ILE DE FRANCE

15 Avril : Cocktail en partenariat avec la Fédération Française de Tennis(FFT) à Roland-Garros.

13 Mai : Soirée « Dégustation de vins suisses » avec les vins Kursner etGermanier.

10 juin : Assemblée Générale. Déjeuner-débat à l'hôtel Le Bristol avecMonsieur Jean-Louis Beffa, Président du Conseil d'administration de Saint-Gobain.

Juillet - Août : pause estivale.

Septembre : conférence débat suivie d'un cocktail sur le droit de la distribu-tion et de la concurrence animée par Maître Régis Fabre, avocat associé,Cabinet Baker & McKenzie.

7 Octobre : Dîner-Conférence dans les salons Boffrand au Sénat.

Novembre : conférence débat suivie d'un cocktail sur le droit des marquesanimée par Maître Isabelle Leroux, avocat associé, cabinet Bird&Bird.

Décembre : apéritif de Noël, réservé aux membres.

Les dates exactes et le nom des intervenants seront communiqués troissemaines au moins avant chaque manifestation.

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Euro 2008

Euro 2008, La Suisse accueillel’événement sportif de footballle plus attendu de l’année

Le Comité exécutif de l'UEFA, quicomporte 14 membres (dont le prési-dent, Lennart Johansson à l'époque oùla décision a été prise) a décidé que laSuisse et l’Autriche accueilleraientl’UEFA EURO 2008™.

Pourquoi le choix s'est-il porté surl'Autriche et la Suisse ?Le Championnat d'Europe de footballconstitue une excellente occasion pourles deux pays de progresser, tant dans ledomaine du football que dans celui desinfrastructures. Voilà ce qui, aux yeuxde l'ancien président de l'UEFA LennartJohansson, a été le facteur décisif. Enoutre, les deux pays ont l'avantaged'être situés au centre de l'Europe etdonc facilement accessibles depuis denombreuses autres nations. «Le meil-leur du football, près de chez vous», telétait le slogan de la candidature austro-helvétique.

Pourquoi la finale aura-t-elle lieu àVienne? En raison de la grandeur du stade. Lestade Ernst-Happel de Vienne est eneffet le seul des huit stades à disposer de

la capacité requise pour la finale, àsavoir 50 000 places.

Retombées économiques pour laSuisse Selon une étude de Rütter et Partner, laSuisse peut tabler sur des retombéeséconomiques directes et indirectes esti-mées à CHF 550 millions (EUR 370millions) et sur une création de valeurbrute de quelque CHF 320 millions(EUR 213 millions). Jusqu'à 700 000nuits d'hôtel supplémentaires et aumoins 3500 nouveaux postes à pleintemps (sur une année) devraient êtreenregistrés en 2008. Source : www.uefa.com

L’émotion au rendez-vous

Bâle, Berne, Genève et Zurich, villessuisses de l’Euro 08.

Quatre villes sont fières d’être les hôtespour cet événement : Bâle, Berne,Genève et Zurich. Chacune de cesmétropoles se réjouit d’accueillir lesFrançais. Laissez-vous séduire par cesquatre cités, ainsi que par la cordialitéet l’hospitalité de leurs habitants.

Bâle : À la frontière avec l’Allemagneet la France, la ville située au coude duRhin est l’un des berceaux des arts et

de la culture. “Culture unlimited” etsavoir-vivre sont ici les maîtres mots :rives du Rhin ensoleillées, ruelles idyl-liques de la vieille ville et de nombreuxcafés invitent à la flânerie et à ladétente. La richesse culturelle de Bâlese manifeste à chaque coin de la ville,dans l’un des 40 musées qui vousouvrent leurs portes. Ne manquez pasune visite à la Fondation Beyeler, aumusée des beaux-arts ou encore aumusée des Antiquités de Bâle, sansoublier la cathédrale de Bâle et sonparvis, en plein coeur de la vieille ville.

Nos coups de coeur :Expo : 1er juin – 7 septembre“Fernand Léger. Paris-New York” à laFondation BeyelerResto : Le Löwenzorn, une aubergehistorique, romantique terrasseombragéeRando : Promenade du Rhin, parcourspréféré des joggeurs, lieu favori despromeneurs

Berne : La capitale fédérale de laSuisse abrite l’une des plus splendidesvieille villes moyenâgeuses d’Europefondée au 12ème siècle par Bertholdde Zähringen. Les visiteurs se sententplongés dans le passé en découvrantl’impressionnante cathédrale ou laTour de l’Horloge, classée au patri-moine mondial de l’Unesco. Le nou-veau Centre Paul Klee, un joyau vouéà ce grand artiste du Bauhaus, ravirales amateurs d’arts plastiques avec ses4000 oeuvres.

À l’abri de l’agitation fébrile des gran-des villes, Berne dégage un charmecosmopolite.

n VIE DE LA CHAMBRE

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Nos coups de coeur:Expo : 25 avril – 24 août “Charles LeTéméraire” au musée historiqueResto : Le Kornhauskeller (grenier àgrain) haut lieu du haut baroque ber-noisRando : Les six kilomètres des arca-des de Berne, idéales pour flâner étécomme hiver

Genève : La seule ville francophoneoù se dérouleront les matches pro-pose tout ce qui rend la vie citadineagréable. Une vieille ville de toutebeauté à l’ombre d’une majestueusecathédrale, un lac avec une vue spec-taculaire sur les montagnes savoyar-des, des boutiques de luxe et des parcet jardins où flâner. Siège de l’ONUet de la Croix-Rouge internationale,Genève la cosmopolite allie aussibien une tradition humanitaire qu’unart de vivre de tout premier plan.Nos coups de coeur:Expo : 31 juillet – 10 août, Fêtes deGenève, fête foraine, concerts etsuperbe feu d’artifice Resto : La Brasserie de l’Hôtel deVille, une adresse très “couleurlocale”, spécialités genevoisesRando : Une croisière à bord desMouettes Genevoises pour découvrirGenève vue du lac

Zurich : Trépidante et dynamique,Zurich est souvent décrite comme lacapitale économique et financière dela Suisse. Mais il ne faudrait pasréduire la “plus petite métropole dumonde” aux banques. Dans les étroi-tes ruelles du Niederdorf, les ama-teurs de culture découvriront lessalons qui ont vu naître le mouve-ment dada sous l’influence de TristanTzara et d’autres auteurs. Se baladant sur les quais de la rivièreLimmat, ils se retrouveront plongésdans l’atmosphère des oeuvres del’écrivain Max Frisch en entendantsonner les cloches des églisesGrossmünster et Fraumünster.

Nos coups de coeur:Expo : Lundi 14 avril, Fête du prin-temps – Samedi 9 août, Street ParadeResto : La Kronenhalle, dont les murssont ornés de tableaux de Picasso,Chagall et MiroRando : Uetliberg, la montagne zuri-choise offrant une vue panoramiquesur les Alpes, le paradis des prome-neurs à 871 mètres d’altitude

Point culminant de l’Europe, laSuisse sera cet été le berceau non seu-lement du football, mais aussi de laculture.

“Les Bleus” en Suisse

Pendant toute la durée de l’Euro2008, l’équipe de France séjournera àl’Hôtel Mirador-Kempinski, auMont-Pélerin, avec sa situationexceptionnelle dominant la Rivieravaudoise au dessus de Vevey dans larégion du Léman. Le tirage au sort dela phase qualificative a désigné lestade de Suisse à Berne pour le matchPays-Bas - France (13.6) et le stadedu Letzigrund à Zurich pour les mat-ches Roumanie-France (9.6) etFrance-Italie (17.6).Le coup d’envoi de l’Euro sera donnéle samedi 7 juin au stade Saint-Jacques à Bâle avec un Suisse-République Tchèque alors que le titrede champion sera décerné à l’issue dela finale du dimanche 29 juin au stadeErnst Happel de Vienne.

L’événement ICOÀ à Paris

Evénement spectaculaire et inéditpour annoncer l’Euro 2008 auxParisiens: “l’Icône”, symbole del’Euro 08, sera présentée les 21, 22 et23 avril sur une place stratégique dela capitale. L’ICONE, croix suisse en3D, est composée de cinq conteneursrouges et blancs qui se visitent, dont

une présentation de la Suisse sur 12écrans plats. Les films diffusés pré-sentent les paysages et les coutumes,illustrent l’esprit inventif suisse etprésentent les succès de l’économiesuisse.Monsieur Pascal Couchepin, prési-dent de la Confédération Helvétiqueparticipera à l’inauguration de“l’icône” en présence des maires desvilles de Zurich, de Berne, de Genèveet de nombreuses personnalités politi-ques et sportives françaises le 21 avrildès 16h00.

La journée du mardi 22 avril estconsacrée au tourisme avec plusieursanimations : “Le Switzerball” ou flipper touristi-que géant dû à la créativité de l’artisteCharles Morgan met en scène l’itiné-raire d’une bille d’acier à travers lespaysages variés de la Suisse enempreintant toutes sortes de moyensde transport, du train des chemins defer suisses en passant par les cars pos-taux, les bateaux et les remontéesmécaniques. Une attraction toujoursappréciée par son animation et soncôté ludique.

Autre attraction: “Le Jeu du dribble”,réservé aux footballeurs en herbe oucomment slalomer sur un parcoursdes 4 sites d’accueil parsemé d’obsta-cles dans un temps record.

Un stand d’information touristiqueagrémentera cette place pour le lance-ment de l’Euro 2008.

Toutes les infos sur l’ Euro 2008 enSuisse sont sur le site de SuisseTourisme www.suisse.com

Contact presse : Bernard Delaloye, Tél : 01 44 51 65 45 [email protected]

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AP Revue Economique Franco Suisse N°5:Mise en page 1 10/03/08 10:41 Page 1MAQUETTE N°4 FRANCO2 16/04/08 9:48 Page 60