RÉFÉRENTIEL NAGEUR SAUVETEUR Module SSA · SSA Littoral et PAE Formateur au Sauvetage Aquatique....

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SOCIÉTÉ NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER DIRECTION DE LA FORMATION RÉFÉRENTIEL NAGEUR SAUVETEUR Module SSA Surveillance et Sauvetage Aquatique

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Module SSA Surveillance et Sauvetage Aquatique

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© SNSM V.20170315 MODULE SSA - SURVEILLANCE ET SAUVETAGE AQUATIQUE

La SNSM tient à remercier l’ensemble des personnes qui ont participé au projet SSA sans qui tout ceci ne serait pas possible. Depuis la constitution des référentiels (RIF/RIC) jusque l’écriture, la relecture de ce référentiel SSA, en passant par les séances photos, des sauveteurs SNSM ont su travailler ensemble et enrichir ce document. MERCI !

MODULE - SSA SURVEILLANCE ET SAUVETAGE AQUATIQUE

En février 2014, le ministère chargé de la sécurité civile publie les arrêtés fixant les enseignements liés à la Surveillance et au Sauvetage Aquatique en milieu naturel (SSA Littoral, SSA Eaux Intérieure et PAE FSA). La SNSM s’engage dans ce projet afin de valoriser le travail que réalisent, depuis toujours, les centres de formation et d’intervention (CFI).

La SNSM, orchestrée par la direction de la formation (DIRFORM), a constitué des groupes de travail (GT) composés de sauveteurs SNSM de différents CFI qui allaient lui permettre d’obtenir en 2015 les agréments SSA Littoral et PAE Formateur au Sauvetage Aquatique.

- Le GT SSA a élaboré le Référentiel Interne de Formation et le Référentiel Interne de Certification (RIF/RIC) liés à la formation du SSA à la SNSM conformément aux compétences émises par le ministère.

Le GT PAE FSA a rédigé les RIF/RIC liés à la formation de formateurs au sauvetage aquatique en milieu naturel à la SNSM.L’obtention de ces agréments a également permis à la SNSM de faire reconnaitre par la sécurité civile l’expérience et les compétences de ses nageurs sauveteurs et formateurs en validant par VAE :

- 542 formateurs pour la qualification PAE Formateur en sauvetage aquatique ;- 1787 sauveteurs pour la qualification SSA Littoral mention pilotage.

Depuis cette date, les CFI SNSM enseignent les formations initiales et continues SSA Littoral et les formations continues de formateur PAE FSA.Afin de faciliter les enseignements, de nouveaux groupes de travail ont été constitués pour réaliser le référentiel SSA basé sur le RIF/RIC SSA SNSM.Les groupes de travail se sont notamment basés sur leurs expériences, les documents SNSM (cf bibliographie) existants pour réaliser :- Le module SSA ;- Le module de sauvetage à la nage ;- Le module planche de sauvetage ;- Le module pneumatique.

Les documents ont pour vocation à évoluer en fonction des retours du terrain et à se compléter de nouvelles connaissances. Si vous souhaitez proposer des évolutions vous pouvez contacter la Direction de la Formation de la SNSM.

La mise en page a été réalisée par la société CLASSE7 à Saint-Herblain (www.classe7.fr).

REMERCIEMENTS

COMMENT SONT NÉS LES DOCUMENTS SSA ?

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© SNSM V.20170315 COMMENT UTILISER LES DOCUMENTS ?

Le document est un outil complémentaire du formateur au sauvetage aquatique parmi d’autres :- RIF/RIC SSA ;- Conducteur de formation.

Il est constitué de 6 chapitres correspondant aux 6 compétences du SSA. Il peut être réorganisé à la guise du formateur afin de suivre le déroulé du conducteur par exemple.

Le document est écrit :- En bleu foncé : connaissances à enseigner dans le cadre d’une formation SSA SNSM.- En gris : connaissances complémentaires destinées au formateur SSA, au chef de poste ou à tout autre

sauveteur souhaitant approfondir son savoir.

Les représentations graphiques et les photos du document illustrent les textes afin d’en rendre la lecture et la compréhension plus aisées. Les textes font références.

CAP’TAINE

COMMENT UTILISER LES DOCUMENTS ?

Le Cap’taine est un sauveteur de grande expérience qui était sur les plages lors des premières baignades, il aurait formé au sauvetage les moins jeunes d’entre nous mais aussi leurs ainés. Il intervient ponctuellement dans le document afin de fournir des compléments d’informations liés à son expérience mais non compris dans l’enseignement du SSA.

LÉGENDE

Texte important

Note

Information

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© SNSM V.20170315 BIBLIOGRAPHIE / WEBOGRAPHIE

Belhache,C. « Le droit des baignades », Éditions Berger Levrault, 6e édition, Paris, 2010.

Lebihain, P. « Surveillance des piscines publiques », Hors-série Collection Jurisport. Lyon : Jurisedition, Dalloz

SNSM. « Référentiel technique sauvetage nageurs sauveteurs SNSM », mars 2014.

SNSM. « Référentiel technique pneumatique », novembre 2014.

SNSM. « Référentiel national nageur sauveteur de niveau 1 », mars 2009.

Ministère chargé de la sécurité civilehttp://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/Securite-civile

Ministère chargé de la merhttp://www.developpement-durable.gouv.fr/

Ministère chargé de la santéhttp://social-sante.gouv.fr/

Ministère des sportshttp://www.sports.gouv.fr/

Santé publique France (enquête sur les noyades)http://invs.santepubliquefrance.fr//

Comité Départemental Olympique de la Marne – Réglementation des baignades 2013http://www.cdosmarne.fr/

Préfecture du Var - Sécurité des baignades – Code du sport et réglementation – 2015http://www.var.gouv.fr/

Société de sauvetage – Quebechttps://www.sauvetage.qc.ca/

Marée infohttp://maree.info/

Météo Francehttp://www.meteofrance.com/accueil

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE / WEBOGRAPHIE

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© SNSM V.20170315 GLOSSAIRE ET ABRÉVIATIONS

AASC Association Agréée de Sécurité CivileACP Adjoint Chef de PosteACM Accueil Collectif de MineursACT Attelle Cervico-ThoraciqueAPI Alphabet Phonétique InternationalBAVU Ballon Autoremplisseur à Valve UnidirectionnelleBNSSA Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique BPJEPS AAN Brevet Professionnel de la Jeunesse de l'Eductation Populaire et du Sport - Activités

Aquatiques et de la NatationCGCT Code Général des Collectivités TerritoralesCE Le marquage CE indique la conformité européenneCFI Centre de Formation et d’InterventionCODIS Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de SecoursCP Chef de PosteCROSS Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de SauvetageCRR Certificat Restreint de RadiotéléphonieCRS Compagnie Républicaine de SécuritéCTA Centre de traitement des appelsDAE Défibrillateur Automatique ExterneDASRI Déchets d'Activités de Soins à Risques InfectieuxDCD Delta Charlie Delta - code utilisé pour évoquer une personne décédéeDDCS La Direction Départementale de la Cohésion SocialeDDCSPP La Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des PopulationsDPS Dispositif Prévisionnel de SecoursDZ Drop Zone (DZ), zone d'atterissage d'hélicoptère EPI Équipement de Protection IndividuelEPN Équipe Pédagogique NationaleESR Équipier Semi-RigideGT Groupe de TravailIRB Inflatable (ou Inshore) Rescue Boat - bateau pneumatique de sauvetageMID Matelas Immobilisateur à DepressionMNS Maitre-Nageur SauveteurNAVOPS SR NAVigation OPérationelle Semi-RigideNS Nageur SauveteurO2 OxygèneONF Office National des ForêtsOPSAR SR Opération SAR (Search And Rescue) Semi RigideORSEC Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile PAE FSA Pédagogie Appliquée à l’Enseignement de Formateur en Sauvetage AquatiquePLS Position Latérale de SécuritéPMT Palmes Masque TubaPOLMAR Plan de Lutte contre la POLlution MARitimePSE 1 Premiers Secours en Equipe de Niveau 1PSE 2 Premiers Secours en Equipe de Niveau 2RCP Réanimation Cardio Pulmonaire

GLOSSAIRE ET ABRÉVIATIONS UTILES

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RETEX Retour d'ExpérienceRIC Référentiel Interne de CertificationRIF Référentiel Interne de FormationSAMU Service d'Aide Médicale d'UrgenceSAP Secours À PersonnesSB Surveillant de Baignade (des ACM)SC Sécurité CivileSECMAR SECours MARitimeSMUR Service Médical d'Urgence et de Réanimation SNSM Société Nationale de Sauvetage en MerSDIS Service Départemental d'Incendie et de SecoursSPV Sapeur-Pompier VolontaireSQ Sauveteur QualifiéSR Semi-RigideSSA Surveillant Sauveteur AquatiqueSSA EI Surveillance et Sauvetage Aquatique en Eaux IntérieuresSSA EIMP Surveillance et Sauvetage Aquatique Eaux Intérieures Mention PilotageSSA L Surveillance et Sauvetage Aquatique sur le LittoralSSA LMP Surveillance et Sauvetage Aquatique Littoral Mention PilotageTPH TéléphoneVA Voies AériennesVAE Validation des Acquis d’ExpérienceVHF Very High Frequency - Nomination des radios marines utilisant les fréquences VHFVNM Véhicule Nautique à Moteur ("marine-jet")VSAV Véhicule de Secours et d'Assistance aux VictimesVTU Véhicule Tous UsagesZRUB Zone Réservée Uniquement aux Baigneurs

GLOSSAIRE ET ABRÉVIATIONS UTILES

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SOMMAIRE

Compétence 1.1 : connaître son milieu professionnel

1 / Cadre professionnel : Employeur ..................................................................................... 1

2 / Cadre associatif : SNSM .................................................................................................. 2

3 / Cadre professionnel : Autres services ............................................................................. 3

4 / En poste de secours saisonnier ...................................................................................... 4

5 / Lieux de baignade ............................................................................................................ 7

6 / Milieu naturel littoral ........................................................................................................ 8

7 / Organisation des secours ................................................................................................ 8

Compétence 1.2 : se situer au sein du poste de secours

8 / Situation au sein d’un poste de secours ....................................................................... 11

9 / Missions du sauveteur .................................................................................................. 11

Compétence 1.3 : communiquer avec le public

10 / Communication avec le public .................................................................................... 13

11 / Communication Directe .............................................................................................. 13

12 / Communication Indirecte ............................................................................................ 15

Compétence 2.1 : identifier les risques liés à l'environnement et aux phénomènes naturels

1 / Milieu naturel : Topographie ............................................................................................ 1

2 / Milieu naturel : Marées .................................................................................................... 5

3 / Milieu naturel : Courants .................................................................................................. 9

4 / Milieu naturel : Vagues .................................................................................................. 13

5 / Autres risques et contraintes d'un plan d'eau ............................................................... 15

6 / Milieu naturel : Météorologie ......................................................................................... 16

7 / Personnes : Catégories .................................................................................................. 21

COMPÉTENCE 1 : situer son rôle et sa mission au sein d’un dispositif évolutif et adaptable aux conditions du moment.

COMPÉTENCE 2 : effectuer une analyse des risques particuliers présents sur sa zone.

RÔLES ET MISSIONS DU NAGEUR SAUVETEUR

RISQUES ET CONTRAINTES EN MILIEU NATUREL

1

2

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SOMMAIRE

Compétence 2.2 : identifier les risques liés aux personnes

8 / Personnes : Fréquentation ............................................................................................ 24

9 / Personnes : Groupes ..................................................................................................... 25

Compétence 2.3 : identifier les risques liés aux activités

10 / Activités : Baignade ..................................................................................................... 26

11 / Activités : Divers aquatique ......................................................................................... 27

12 / Activités : De plage ...................................................................................................... 28

COMPÉTENCE 3 : développer des actions de prévention adaptées aux risques et pratiques sur zone.

COMPÉTENCE 4 : participer à un dispositif de surveillance en mettant en oeuvre des techniques opérationnelles adaptées et mettant éventuellement en oeuvre des matériels spécifiques.

PRÉVENTION

SURVEILLANCE

3

4

1 / Préventions ...................................................................................................................... 1

2 / Prévention par communication indirecte écrite .............................................................. 1

3 / Prévention par communication directe ........................................................................... 1

4 / Message de prévention directe ....................................................................................... 2

5 / Réaliser une prévention directe ....................................................................................... 3

Compétence 4.1 : connaître les enjeux et les exigences d’un dispositif de surveillance

1 / Surveillance ..................................................................................................................... 1

2 / Obligation de surveillance pour un sauveteur ................................................................. 1

3 / Facteurs modulants la surveillance ................................................................................ 2

4 / Vigilance et performance de la surveillance ................................................................... 3

Compétence 4.2 : mettre en œuvre les techniques opérationnelles adaptées et les matériels spécifiques

5 / Dispositif de surveillance ................................................................................................. 5

6 / Postes de surveillance ..................................................................................................... 6

7 / Tenue du sauveteur en surveillance ................................................................................ 7

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SOMMAIRE

COMPÉTENCE 5 : réaliser des gestes de premiers secours adaptés.

GESTES ADAPTÉS5

1 / Eau (pluie, mer & marées) ............................................................................................... 1

2 / Plage (sable/galets) ........................................................................................................ 2

3 / Soleil ................................................................................................................................ 2

4 / Vent .................................................................................................................................. 3

5 / Bruit .................................................................................................................................. 3

6 / Public ............................................................................................................................... 3

7 / Autres ............................................................................................................................... 3

MODULE SSA - SAUVETAGE À LA NAGE

MODULE SSA - PLANCHE DE SAUVETAGE

MODULE SSA - PNEUMATIQUE

COMPÉTENCE 6 : participer à une action coordonnée de sauvetage, dans sa zone, ou à proximité immédiate de celle-ci, à l’aide de techniques opérationnelles adaptées ou en mettant en oeuvre des matériels spécifiques.

ACTIONS COORDONNÉES DE SAUVETAGE6

Procédure d'intervention SNSM ..............................................................................................

Procédure d’interruption de la surveillance ............................................................................

Conduite à tenir en cas de découverte d'un engin explosif (et/ou suspect) ..........................

Signaux de communication depuis la plage vers l'eau ...........................................................

Signaux de communication depuis l'eau vers la plage ...........................................................

Communication opérationnelle du nageur sauveteur ............................................................

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Rôles et missions du nageur sauveteur 1

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Rôles et missions du nageur sauveteur

Tout au long de sa mission, le nageur sauveteur est amené à évoluer dans un contexte professionnel spécifique. Il doit savoir situer son rôle dans celui-ci, et l’adapter selon les conditions.

01

L’employeur est celui qui exerce l'autorité et donne des tâches à accomplir, précisées dans un contrat de travail, signé par les deux parties, et cela contre rémunération. (cf document droit du travail)

POUR LES SAUVETEURS SNSM

Les sauveteurs SNSM sont employés temporairement par des collectivités territoriales pour la surveillance des plages.

Plusieurs types de collectivités :- les mairies, représentées juridiquement par un Maire et administrées par un conseil municipal ;- les intercommunalités (regroupements de communes appelés établissements publics de coopération

intercommunal (EPCI)). Elles sont représentées juridiquement par un président et administrées par comité syndical ou un conseil communautaire. Nous retrouvons parmi elles les :. communautés de communes (CC) ;. communautés d'agglomération (CA) ;. communautés urbaine (CU) ;. métropole ;. le syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) ;. le syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM).

Le pouvoir de police spécial des baignades du Maire ne peut être délégué au Président d’uneintercommunalité. Le Maire de la commune reste responsable de la bande littorale des 300 mètres.

Dans le cadre de la mise à disposition des nageurs sauveteurs, la SNSM signe une convention avec la collectivité fixant leurs modalités d’emploi pour la saison estivale.

Le nageur sauveteur recruté pour assurer la surveillance de la baignade au sein d’une collectivité doit signer un contrat de travail à durée déterminée (CDD) avec son employeur. Le CDD doit être établi par écrit et comporter notamment les mentions :

- nom, prénom et qualification du salarié ; - dates de début et de fin de contrat ;- nature de l'emploi occupé : NAGEUR SAUVETEUR, ADJOINT CHEF DE POSTE, CHEF DE POSTE, CHEF DE

SECTEUR ; - montant du salaire ; - nom et adresse de la caisse de retraite complémentaire ainsi que, s’il y a lieu, ceux de l'organisme de

prévoyance.

Le contrat doit être signé dans les 48h qui suivent l’embauche. Une fois ce contrat signé, le nageur sauveteur (NS) se retrouve sous l’autorité exclusive de l’employeur.

1 : CADRE PROFESSIONNEL : EMPLOYEUR

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Rôles et missions du nageur sauveteur

La SNSM est une association régie par la loi de 1901. Elle est issue en 1967 de la fusion de deux associations :- la société centrale de sauvetage des naufragés fondée en 1865 ;- les hospitaliers sauveteurs bretons fondés en 1873.

Elle est reconnue d’utilité publique depuis 1970 et exerce 3 missions principales :- le sauvetage au large ;- la surveillance des baignades et le sauvetage à partir du littoral ;- la prévention des risques liés aux activités nautiques.

Organigramme SNSM :

PRÉSIDENT

Membre élu de la SNSM pour une durée de 6 ans.

SIÈGE

Service nageurs sauveteurs : dirigé par l’inspecteur des nageurs sauveteurs (INS), est chargé de la gestion et de la coordination de l’activité des 32 CFI, des affectations des NS auprès des collectivités territoriales.Direction de la formation (DIRFORM) : Service décentralisé à Saint-Nazaire chargé de l’élaboration des programmes de formation des nageurs sauveteurs et des sauveteurs embarqués ainsi que de la gestion des formations de formateurs.

2 : CADRE ASSOCIATIF : SNSM

02

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Rôles et missions du nageur sauveteur

Le sauveteur peut travailler avec des organismes tels que :ARS

Une agence régionale de santé (ARS) est un établissement public administratif de l'État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région.C’est l’agence qui réalise notamment les analyses d’eau des plages aménagées et surveillées.

DDCSPP

La DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) et la DDSC (Direction de la Défense et de la Sécurité Civile) sont des services déconcentrés de l'État officiant auprès du préfet de département. Ils ont pour mission de mettre en œuvre les politiques publiques définies à l’échelon national et pilotées au niveau régional en matière de :

- cohésion sociale ;- de jeunesse, de sports, de vie associative et d’éducation populaire ;- de sécurité sanitaire des aliments, des produits et des services ;- de protection et santé animales ;- de protection des consommateurs.

Ce service est parfois missionné dans l’inspection des postes de secours. Il est en charge des centres de vacances, des clubs sportifs (plongée…), des écoles de sport (voile, plongée…), des qualifications liées aux agréments de sécurité civile (PSE, SSAL…) et de jeunesse et sport (BNSSA).

CONSERVATOIRE DU LITTORAL

Le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) est un établissement public à caractère administratif. Il a pour mission de mener, après avis des conseils municipaux et en partenariat avec les collectivités territoriales intéressées, une politique foncière de sauvegarde de l’espace littoral et de respect des sites naturels et de l’équilibre écologique. Son champ d’intervention est limité aux (article L.322-1.I du code

LOCAL

Département : Le Président est représenté dans chaque département côtier par un délégué départemental. Il exerce des fonctions de coordination, de contrôle et de suivi dans tous les domaines vis-à-vis des centres de formation (CFI) ainsi que des stations de sauvetage du département.

Station de sauvetage SNSM : Les stations ont pour mission de porter assistance à toutes les personnes ou les embarcations (si elles représentent un danger pour la navigation ou l'environnement) ayant besoin de secours en mer sur demande et sous l’autorité des CROSS.La station est dirigée par un président. Une embarcation de la station est dirigée par un patron.

Station saisonnière : Le temps d'une saison, une station saisonnière est en charge des nageurs sauveteurs.

Centre de Formation et d’intervention SNSM : La mission d’un CFI est la formation initiale et continue des nageurs sauveteurs. Ils participent également à la formation des sauveteurs SNSM embarqués.Les CFI ont des agréments :

- de formation : BNSSA, permis bateau ; - de formation de sécuité civile : PSC1, PSE, SSA Littoral ; - d’assurer des dispositifs prévisionnels de secours (DPS) lors de manifestations publiques ; - d'intervenir dans le cadre d'opération de secours.

Enfin, des actions de formation ou de prévention peuvent également être effectuées au profit du grand public.

3 : CADRE PROFESSIONNEL : AUTRES SERVICES

03

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SNSM Président de station

Chef de Secteur (CS)

Service RessourcesHumaines

. Contrats

. Visite médicale

Service Technique. Poste de secours. Matériel

Responsable Plage

EMPLOYEUR : MAIRIE OU INTERCOMMUNALITÉ

Chef de Poste (CP)

Adjoint CP (ACP)

Sauveteur Qualifié (SQ)

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Rôles et missions du nageur sauveteur04

de l’environnement) :- cantons côtiers délimités au 10 juillet 1975 ;- communes riveraines des mers, des océans, des étangs salés ou des plans d’eaux intérieurs d’une superficie supérieure à 1000 hectare ;- communes riveraines des estuaires et des deltas lorsque tout ou partie de leurs rives sont situées en aval de la limite de salure des eaux.

Son intervention peut être étendue par arrêté préfectoral et après avis de son conseil d’administration à des secteurs géographiquement limitrophes des cantons et des communes mentionnés ci-dessus et constituant avec eux une unité écologique ou paysagère ainsi qu’aux zones humides situées dans les départements côtiers.Ce service peut se préoccuper de la propreté, de la préservation de la plage et des dunes…

OFFICE NATIONAL DES FORÊTS (ONF)

L'ONF, Établissement public à caractère industriel et commercial, premier gestionnaire d'espaces naturels en France :

- assure la gestion durable des forêts publiques ;- mobilise du bois pour la filière ;- effectue des prestations de service pour les collectivités et des clients privés, agit pour augmenter la valeur biodiversité des forêts ;- agit pour dynamiser le rôle de la forêt et des produits bois au service de la lutte contre les changements climatiques ;- agit au service des populations pour offrir une forêt accueillante ;- assure des missions de service public pour la prévention et la gestion des risques.

En saison, l’organisation administrative peut fluctuer d’une commune à l’autre. En début de saison, le chef de poste doit s’informer sur les rôles et les contacts locaux. Sur certains sites, l’organisation est partagée entre commune et intercommunalité.

Exemple de schémas d'organisation :

4 : EN POSTE DE SECOURS SAISONNIER

POST

E D

E SE

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URS

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Rôles et missions du nageur sauveteur 05

EMPLOYEUR

Il est votre « grand patron ». Dans le cas du maire, il est responsable de la bande littorale des 300 mètres en ce qui concerne les activités de baignade et les activités nautiques à partir du rivage.

SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES

Selon la taille de la commune, un service ou une personne est en charge des ressources humaines. Le service est généralement en charge :

- des contrats de travail ;- des visites médicales du travail ;- des arrêts de travail ;- du respect du droit du travail ;- du salaire ;- …

SERVICE TECHNIQUE

Le service est généralement en charge :- du poste de secours (batîment) ;- du matériel nécessaire pour la bonne réalisation de la mission des nageurs sauveteurs ;- des accès à la plage (chemin des secours, flèches de Genève…) ;- des installations sur la plage (sanitaires, douches…) ;- du nettoyage des plages ;- de la signalisation (flèches de Genève, mât…).

RESPONSABLE DES PLAGES

Sur certaines communes, une personne est spécifiquement missionnée afin de s’occuper des plages et du personnel de surveillance. Elle est alors l’interlocuteur privilégié des sauveteurs avec les services de l’employeur.

PRÉSIDENT DE STATION

Chaque poste est rattaché géographiquement à une station de sauvetage permanente ou saisonnière (ou exceptionnellement à un CFI). Le président de la station locale ou la personne nommée par ce dernier, a un rôle de soutien et de contrôle pour les tâches logistiques et administratives liées à la mission. Il n’assume pas la responsabilité de la mission opérationnelle qui reste du ressort du CP. Il peut en revanche lui apporter des conseils.

CHEF DE SECTEUR

L'employeur peut recruter un chef de secteur. Il est alors considéré comme un chef de service, en charge de plusieurs postes de secours. Il a un rôle de soutien et de contrôle pour les tâches logistiques et administratives liées à la mission. Il est le supérieur hiérarchique direct du CP. Cependant, il n’assume pas la responsabilité de la mission opérationnelle qui reste du ressort du CP. Il peut en revanche lui apporter des conseils.

CHEF DE POSTE

Le chef de poste (CP) est garant de la bonne réalisation de la mission de l’équipe de sauveteurs d’un poste de secours en matière :

- d’organisation et de mise en œuvre du dispositif de surveillance ;- de prévention ;- d’intervention ;- de suivi administratif ;

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Rôles et missions du nageur sauveteur06

LES NOTIONS DE LIEU DE BAIGNADE

Selon la circulaire 86-204 du ministère de l'Intérieur du 19 juin 1986, « les lieux de baignade » en France sont classés en 3 catégories :

- les emplacements dangereux où la baignade est interdite ;- les emplacements où le public peut se baigner à ses risques et périls ;- les emplacements aménagés à usage de baignade qui font l’objet de dispositions particulières destinées à assurer la sécurité des baigneurs.

Ce sont les baignades aménagées et surveillées.

Tout plan d'eau sur le territoire d'une commune doit faire l'objet d'une déclaration annuelle en préfecture et être répertorié dans l'une des trois catégories. Le Maire promulgue annuellement un arrêté municipal délimitant la zone de baignade, les horaires pendant lesquels la surveillance est assurée et la police générale de l'espace public. Le nageur sauveteur a pour mission d'assurer la surveillance et la prévention des baignades aménagées et surveillées.

Parmi les emplacements aménagés, le code du sport (article D.322-11 et D.322-12) définit 2 types de baignades :

- Les baignades d’accès payant. Ce sont « les établissements de baignade d’activités physiques et sportives mentionnés à l’article L.322-1 dans lesquels sont pratiquées des activités aquatiques, de baignade ou de natation ou dans lesquels ces activités font parties de prestations de services offertes en contrepartie du paiement d’un droit d’accès, qu’il soit ou non spécifique ».- Les baignades d’accès gratuit caractérisées par « l’absence de droit d’entrée en contrepartie de la prestation de baignade ».

Les plages publiques sur lesquelles travaillent les nageurs sauveteurs sont des baignades d’accès gratuit.

- de maintien opérationnel du matériel à disposition.Il fait pleinement parti du dispositif de surveillance et assure également la mission de Sauveteur Qualifié.Il est l’interlocuteur privilégié des autorités (maire, employeur, SNSM…) et rend compte sur l’activité du poste de secours.

ADJOINT CHEF DE POSTE (ACP)

L’adjoint au chef de poste seconde le chef de poste et le supplée lorsque celui-ci est absent.Il fait pleinement parti du dispositif de surveillance et assure également la mission de Sauveteur Qualifié. SAUVETEUR QUALIFIÉ (SQ)

Sous l’autorité du Chef de Poste du jour, il participe aux missions :- de surveillance ;- de prévention ;- d’intervention ;- de suivi administratif ;- de maintien opérationnel du matériel à disposition.s

5 : LIEUX DE BAIGNADE

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Rôles et missions du nageur sauveteur 07

En revanche, les organismes privés ayant sollicité auprès de la Mairie une sous-concession d’une partie de la plage (ex : les restaurants de plage) sont assimilés à la réglementation des baignades d’accès payant. Ils devront recruter au moins un personnel titulaire du brevet de Maître-Nageur-Sauveteur ou diplôme équivalent. Ce dernier peut être assisté d’une personne titulaire du BNSSA.

Les instructions générales (IG) de la SNSM définissent les différents types de postes de secours armés par des nageurs sauveteurs :

- le poste de baignade surveillée ;- le poste de d’intervention ;- le poste vedette.

Le poste de secours de baignade surveillée est celui que couvre la formation SSA littoral.

POSTE D’INTERVENTION : Dans ce cadre, la mission des Nageurs Sauveteurs (NS) est de sécuriser par des patrouilles nautiques une zone maritime sous l’autorité du CROSS, ou exceptionnellement du CODIS dans certaines baies ou estuaires. Ils utilisent une embarcation nautique adaptée à la zone de surveillance. Certains de ces postes nécessitent des qualifications particulières (équipier semi-rigide, navigation opérationnelle SR, OP SAR SR).

Le milieu naturel littoral se caractérise par une variété topographique et climatique de côtes.Les plages du littoral français varient du nord au sud du pays. Selon les régions, le marnage est très important (Normandie par exemple) ou presque nul (côte méditerranéenne). Les plages sont faites de grandes étendues de sable (Fort Mahon, Montalivet), de galets ou bordées de roches (Bretagne)…Une même plage subit constament des variations :

- Les marées : les mouvements de marée, les coefficients, les marnages influent sur les conditions de baignade ;- Les conditions météorologiques : le soleil, la pluie, la forte chaleur, l'orage, la brume, le vent fort, le vent de terre, … peuvent varier au court de la journée ;- La topographie : un banc de sable bouge au court d’une même saison ;- Les conditions de mer (depuis la mer d’huile à de fortes vagues… depuis des vagues longues à des vagues de bord).

Toutes ces variables imposent au sauveteur de bien connaître sa zone de travail et le lieu de baignade qu’il a en charge. Il doit être attentif à l’évolution des éléments naturels. Il doit être en capacité d’

ADAPTER ses actions de prévention, de surveillance et d’intervention.

Bien que n’étant pas un élément naturel, la fréquentation de la plage est également un paramètre qui doit amener le nageur sauveteur à adapter sa méthode de travail.

6 : MILIEU NATUREL LITTORAL

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Laisse de basse mer

300 mètres

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Rôles et missions du nageur sauveteur08

Les nageurs sauveteurs travaillent en collaboration avec des services de secours spécifiques selon les besoins.

RAPPEL DES ZONES DE RESPONSABILITÉS :

7 : ORGANISATION DES SECOURS

Laisse de haute mer

MAIRE

PRÉFET MARITIME (JUSQU'À 12 MILLES)

POUVOIR DE POLICE GÉNÉRALE DU MAIRE

POUVOIR DE POLICE SPÉCIALE (DU MAIRE) DE LA BAIGNADE ET DES ACTIVITÉS NAUTIQUES

POUVOIR DE POLICE DU PRÉFET MARITINE

Ils coordonnent entre autres missions, le sauvetage en mer (search and rescue - SAR) et la gestion des pollutions en mer. En France, ils opèrent sous l’autorité du Préfet maritime sur l’ensemble des eaux territoriales, y compris dans la bande des 300 mètres relevant des pouvoirs de police administrative du Maire. (Article R 742-1 du code de la sécurité intérieure). Ils sont dirigés par un officier des affaires maritimes. Une équipe de quart veille en permanence les différents moyens d'alerte sous la responsabilité d'un coordonnateur de mission de sauvetage (CMS).

Les CROSS sont en charge des interventions se déroulant dans l’eau.

Pour contacter le CROSS :- VHF : canal 16 ;- téléphone : 196 ou numéro direct.

Le pouvoir de police spéciale du maire, de la baignade, à l'instant considéré, démarre de la laisse de mer jusqu'à 300m vers le large. Le pouvoir de police du préfet maritime, à l'instant considéré, démarre de la laisse de mer jusqu'à 12 milles vers le large.

CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage)

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Rôles et missions du nageur sauveteur 09

CRRA 15 (Centre de réception et de régulation des appels)C’est l’organe du SAMU qui répond puis traite les alertes téléphoniques provenant du numéro « 15 ».Il est composé d’un médecin régulateur assisté de plusieurs assistants de régulation médicale (ARM). Il est organisé au niveau départemental et situé pour la plupart du temps dans une salle opérationnelle située au siège du SAMU.En fonction du type d’alerte, le médecin peut donner un simple avis ou conseil à la victime ou ses proches par téléphone, envoyer une ambulance privée pour un transport aux urgences, solliciter auprès du CTA l’envoi d’un véhicule pour évacuation (VSAV : Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes) ou encore dépêcher sur place une équipe médicalisée (SMUR : Service Mobile d’Urgence et de Réanimation).

CTA/CODIS(Centre de traitement de l’alerte / Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours)Chaque Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) possède son propre CTA/CODIS. Le CTA est le service des sapeurs-pompiers qui réceptionne les alertes transmises par téléphone (numéro 18) sur tout le département. Il analyse le besoin en secours et déclenche les moyens humains et matériels du SDIS.Une fois les secours engagés, le CODIS prend le relais. Il coordonne les différents moyens du SDIS envoyés sur le terrain et relaie les informations auprès des différents responsables hiérarchiques (officiers pompiers de permanence, Maire, Préfet...).

GENDARMERIE / POLICE

La gendarmerie et la police sont des services en charge de :- La sécurité et la paix publiques, consistant à veiller à l'exécution des lois, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l'ordre public et à la tranquillité publique ainsi que la délinquance.

5 CROSS en France Métropolitaine : • Gris-Nez • Jobourg • Corsen • Étel • La Garde1 sous CROSS : • Corse (ouvert en période estival)

JobourgCorsen

Préfecture maritime Manche / Mer du Nord (Cherbourg)Préfecture maritime Atlantique (Brest)Préfecture maritime Méditérranée (Toulon)

Chef lieu CROSS

Sous CROSS

La Garde

Gris-nez

CROSS Jobourg

CROSS Corsen

CROSS La Garde

Corse

Etel

CROSS Gris-nez

CROSS Etel

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Rôles et missions du nageur sauveteur10

- La police judiciaire, ayant pour objet, sous la direction, le contrôle et la surveillance de l'autorité judiciaire, de rechercher et de constater les infractions pénales, d'en rassembler les preuves, d'en rechercher les auteurs et leurs complices, de les arrêter et de les déférer aux autorités judiciaires compétentes.- Le renseignement et l'information, permettant d'assurer l'information des autorités gouvernementales, de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l'ordre public, aux institutions, aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale.

Pour contacter la police ou la Gendarmerie :- composer le 17 ou numéro direct.

Les nageurs sauveteurs peuvent faire appel à la police ou à la gendarmerie en cas de troubles, de violence, de vol, de non-respect des lois et arrêtés municipaux sur la plage ou dans la bande des 300m, de découverte d’engin explosif… et tout autre motif entrant dans leurs prérogatives.

POLICE MUNICIPALE

Les agents de police municipale sont des employés communaux. En vertu de l’article L. 2212-5 du CGCT, ils exécutent, sans préjudice de la compétence générale de la police nationale et de la gendarmerie nationale, dans la limite de leurs attributions et sous l’autorité du maire, les tâches que ce dernier leur confie en matière de prévention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques (exécution des arrêtés de police du maire, constatation, par procès-verbaux, des infractions à ces arrêtés).

http://www.collectivites-locales.gouv.fr/agents-police-municipale

Pour contacter la police municipale :- composer un numéro direct.

BASES HÉLICOPTÈRES

Les hélicoptères sont ceux du ministère de la Défense (Marine), de la Sécurité civile, de la Gendarmerie nationale, de la Douane ou encore du SAMU.

Leurs missions avec les nageurs sauveteurs peuvent être de :- participer à une opération de sauvetage ; - participer à une opération de recherche ;- acheminer du personnel médical ;- évacuer des victimes ;- leur déclenchement est réalisé par le CROSS, le CTA/CODIS ou le CRRA 15 (sauf consignes locales).

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Rôles et missions du nageur sauveteur

Le poste de secours est un lieu régi par des règles de présentation, d’hygiène, d’armement… notifiées entre autres dans la circulaire n°86-204 du 19 juin 1986. Il appartient au maire de mettre en place un dispositif humain et matériel suffisant pour la surveillance des espaces aménagés. (Pas de texte nationaux fixant un nombre minimum ou maximum de sauveteurs dans un poste de secours).

Un poste de secours est composé de :- 1 chef de poste ;- 1 adjoint au chef de poste ;- 1 (ou des) sauveteur(s) qualifié(s).

Plusieurs postes de secours peuvent être supervisés par un chef de secteur (optionnel).

Certains postes de secours sont armés avec des équipes mixtes (pas 100% SNSM) provenant d’autres associations ou organismes. (Compagnie Républicaines de Sécurité (CRS), Police municipale, personnel recruté directement par la commune ...).

Au travers de son statut d’agent non titulaire de la fonction publique territoriale, le NS est soumis aux mêmes obligations que les titulaires, telles que définies dans la loi du 13 juillet 1983 (articles 25 à 28):

- Dévouement au service : « Les fonctionnaires et agents non titulaires de droit public consacrent l'intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit ».- Secret et discrétion professionnelle : « Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le Code pénal. Les fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions…».- Devoir d’information envers le public : « Les fonctionnaires ont le devoir de satisfaire aux demandes d'information du public dans le respect des règles mentionnées à l'article 26 de la présente loi. »- Obligation de servir : « Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public… ».

Le nageur sauveteur dispose de droits de la fonction publique (droits de retrait, droits à la protection juridique …).

Le nageur sauveteur doit également réaliser la surveillance de sa zone de responsabilité, effectuer une prévention des risques et intervenir le cas échéant.

9 : MISSIONS DU SAUVETEUR

8 : SITUATION AU SEIN D’UN POSTE DE SECOURS

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Rôles et missions du nageur sauveteur

JOURNÉE TYPE :

Avant l’ouverture de la surveillance :

À l’ouverture de la surveillance, les sauveteurs doivent veiller à ce que les tâches administratives soient réalisées, le matériel et les sauveteurs soient opérationnels. Ils doivent donc :

- ouvrir la main courante. Le premier événement renseigné doit être l’heure d’ouverture du poste ;- reconnaître les risques et contraintes locales du site : mer, vent, météo… ;- relever la température de l’eau et de l’air ;- récupérer les prévisions météorologiques des prochaines 24h ;- mettre en place les panneaux d’affichage et autres signalisations ;- effectuer un “check opérationnel” du matériel de premiers secours (O2, DAE,…), des embarcations (pneumatique, marine jet, planche de sauvetage…), des moyens de communication (VHF, téléphone…) ;- mettre en place le dispositif de surveillance (moyen nautique, chaise de surveillance…) ;- déterminer la couleur de la flamme à hisser ;- chacun doit connaître son lôt d'intervention (positionnement de chacun des matériels dans le sac).

A l’heure de l’ouverture de la surveillance, la flamme est hissée. Si le poste de secours en dispose, les flammes bleues de limite de zone de bain sont plantées simultanément.

Pendant les heures de surveillance :

Les sauveteurs assurent la sécurité de leur zone de responsabilité, par des actions de prévention, de surveillance et d’intervention.

Outre les actions liées à la sécurité des usagers de la plage et de la mer, les sauveteurs sont amenés à :- maintenir les postes de secours dans une configuration opérationnelle ;- s’acquitter de tâches administratives SNSM et/ou locales ;- réaliser des soins ;- accueillir les groupes (cf Baignade d'un groupe).

Après la fermeture de surveillance :

Afin de prévenir les usagers de la plage, la fermeture de la surveillance est accompagnée de la baisse de la flamme et de signaux sonores.Les sauveteurs doivent :

- rentrer les panneaux d’affichage et autres signalisations ;- rentrer, reconditionner, nettoyer le matériel du dispositif de surveillance (moyen nautique, chaise de surveillance, planche de sauvetage…) ;- clore la main courante.

Le reconditionnement du matériel permet de le maintenir en bon état pour être rapidement mis en œuvre le lendemain matin.

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Prévoyez une heure d'arrivée adaptée à la charge de travail à réaliser avant l’ouverture de votre poste de secours. Pendant ce temps "d'avant ouverture du poste", vous pourrez également réaliser un entrainement physique et technique.

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Rôles et missions du nageur sauveteur 13

Le nageur sauveteur exerce une activité au profit du public. Afin de transmettre une image exemplaire de la fonction et de la SNSM, le sauveteur doit savoir communiquer avec le public.

La communication directe est l'action de transmettre des messages et des informations à travers différents canaux.

Le nageur sauveteur s’adresse directement à une ou plusieurs personnes via la parole, des signaux sonores, des signaux gestuels, des écrits et divers affichages.

PAROLE

Le nageur sauveteur est amené à s’adresser à des publics d’âges et d’origines différents. Les messages doivent être compréhensibles en respectant les règles de politesse et de courtoisie.

Se faire comprendre :

- Construire son message avant de le communiquer.- Communiquer par des phrases simples et courtes.- Avoir peu d’informations par message (1 message = 1 information).- Être audible : volume adapté et diction (utilisation possible d'un amplificateur de voix).- Adapter le message à l'interlocuteur (âge, langue étrangère…).- Se mettre au niveau de l'interlocuteur (se baisser pour un enfant ou une victime allongée).- Faire des gestes amples et adaptés.

Respecter des règles de politesse :

- Commencer par un « Bonjour ».- Utiliser le vouvoiement.- Finir par une formule de politesse : « au revoir et bonne fin de journée ».- Adopter un ton calme en toutes circonstances.

Transmettre des consignes :

- Choisir un ton adapté à la situation.- Privilégier les arguments liés à la sécurité des usagers. Le rappel aux règles et lois ne viendra qu'en cas de nécessité.

11 : COMMUNICATION DIRECTE

10 : COMMUNICATION

Déplacez-vous autant que possible pour vous adresser aux usagers de la plage.Veillez à respecter une distance idéale pour être compréhensible sans être intrusif (cf sources sur la proxémie)

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Rôles et missions du nageur sauveteur

Lors d’une intervention :

Lors d’une intervention, le stress, la simple montée d'adrénaline modifie le mode de communication du sauveteur (rapide, voix forte, ton inapproprié…). Il doit veiller à conserver son calme et un ton rassurant. Le calme mène au calme (et vice versa). Par exemple, l’abord d’une personne en difficulté dans le courant peut se faire paisiblement en usant des règles de politesse.

Au téléphone :

Exemple d'une prise de contact téléphonique.

En répondant : Poste de secours de [NOM du POSTE Votre Prénom et/ou Nom] , j’écoute.En appelant : Bonjour, [Votre Prénom et/ou Nom] du poste de secours de [NOM du POSTE], ... votre message.

SIGNAUX SONORES

Le sauveteur est équipé d’un sifflet ou d'une corne de brume pour communiquer avec ses collègues ou les estivants.Les signaux sonores peuvent être accompagnés de signaux gestuels amples et adaptés afin de renforcer le message (cf signaux de communication).

ÉCRITS

Les sauveteurs communiquent auprès des estivants aussi par écrit (sur le panneau météo et de prévention). Pour communiquer au mieux, il faut veiller à :

- écrire sur un support propre ;- privilégier les caractères d’imprimerie pour une meilleure lecture ;- privilégier des couleurs d’écriture avec un fort contraste : Noir ou bleu sur tableau blanc ;- utiliser des dessins ou pictogrammes ;- écrire sans faute d’orthographe.

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Hello ! Hola ! Guten tag !Des instructions en langues étrangères (selon le type de fréquentation de la plage) peuvent permettre aux étrangers de se sentir également concernés par les messages transmis par les sauveteurs.

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Rôles et missions du nageur sauveteur

La communication indirecte comprend tous les messages transmis par l'attitute, la gestuelle, la posture, la tenue… .

LE SAUVETEUR

Le sauveteur véhicule, auprès des estivants, l’image :- du sauveteur, lui-même ;- de l’équipe de sauveteurs ;- de la commune qui l’emploie ;- de la SNSM.

Cette image doit correspondre à tout le sérieux et l’assurance attendus d’un agent de la fonction publique en charge de la sécurité des estivants.

Uniforme :

L’uniforme est un outil qui permet d’être identifié des estivants mais aussi entre sauveteurs. Le sauveteur doit être facilement identifiable en portant l’uniforme SNSM. La tenue doit être propre (sans odeur ni tâche) et en bon état.

Attitude :

Le sauveteur doit adopter une attitude et une posture professionnellesIl doit pour cela :

- Être avenant et accessible vis-à-vis des estivants.- Répondre aux impératifs de la surveillance (pas de musique, pas de téléphone…).- Se tenir convenablement sur une chaise. - Être dynamique dans ses déplacements.

Hygiène :

Le sauveteur doit être propre et sans odeur incommodante.

POSTE DE SECOURS:

Le poste de secours doit être :- propre. Le sauveteur doit le nettoyer quotidiennement (ouverture du poste, entre deux soins…). Il doit aussi le désinfecter régulièrement ;- bien odorant (vider les poubelles, attention aux odeurs de nourriture…) ;- tri des déchets (détritus souillés de sang, nourriture…) ;- rangé (vêtements des sauveteurs, matériels, zone administrative, cuisine propre…).

Outre l’aspect visuel du poste de secours, le rangement du matériel opérationnel contribue à intervenir rapidement.

12 : COMMUNICATION INDIRECTE

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Vos entraînements réguliers sur la plage vous rendent visible et véhiculent une image positive.

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Rôles et missions du nageur sauveteur

EN DEHORS DES HEURES DE POSTE

De par sa visibilité dans la journée, le sauveteur est facilement reconnaissable en dehors des heures de poste. Il doit être conscient qu'il continue de véhiculer l'image de sa fonction (commune, SNSM). Il veille donc à s'interdir tout excès.

SPÉCIFIQUE PILOTAGE

- Respecter la réglementation maritime (permis côtier).- Respecter une vitesse adaptée aux situations. Hors intervention, le sauveteur veille à minimiser le bruit et à ne pas déranger l’équilibre des pratiquants de sport nautique en créant des vagues.- Porter les EPI (coupe circuit, casque, VFI).

RÉSEAUX SOCIAUX

Le sauveteur utilisant les réseaux sociaux veille à diffuser, hors des horaires de surveillance, une image respectueuse et professionnelle.

ADMINISTRATIF

Le sauveteur renseigne des documents administratifs (main courante, fiche d’intervention, rapport divers). Ceux-ci peuvent être présentés à des autorités. Ils reflètent donc l'image sérieuse du poste de secours. Par conséquant les sauveteurs veillent à :

- Suivre les instructions liées à la main courante : 01.16/INST/INS.- Utiliser une écriture lisible.- Faire relire les documents avant envoi.- Veiller à ce que les informations notifiées soient conformes.

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Risques et contraintesen milieu naturel 2

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EFFECTUER UNE ANALYSE DES RISQUES PARTICULIERS PRÉSENTS SUR SA ZONE

Le sauveteur, pour assurer une prévention et une surveillance efficaces, peut se servir d’indices observables ;

Sensibilisé aux risques potentiels liés aux personnes, à l’environnement naturel et aux activités, le sauveteur adopte une vigilance et une conduite à tenir la plus adaptée.

L’équipe de sauveteurs doit prendre en considération les risques dans : - son organisation ;- son positionnement ; - son attitude ;- la gestion de l’équipe ;- la disposition des moyens de surveillance et d’intervention.

L'équipe de sauveteurs doit avant toutes choses évaluer les risques, et agir en s’adaptant, en s’y soustrayant, en les limitant.

Dans un cas extrême, où l'action du nageur sauveteur le place dans une situation imminente de péril, celui-ci peut invoquer le droit de retrait et, de ce fait, ne pas intervenir. Dans ce cas, les sauveteurs demandent du renfort des services de secours complémentaires. Nous sommes là dans une situation où le danger est réel, immédiat et non contrôlable. Le sauveteur doit penser aux principes de PROTECTION (recommandations relatives aux premiers secours).

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Les plages diffèrent selon la nature du sol (sable, galets plus ou moins gros), la présence de roches, la présence d’éléments artificiels, la topographie des fonds. Le sauveteur est en capacité d’identifier les risques potentiels, les facteurs influençant sa mission selon la nature de la plage. Il peut adapter son dispositif, son action de prévention et ses interventions selon ses observations.L’observation des fonds est facilitée lors des grandes marées basses. Les risques pour les estivants peuvent être évalués dans l’eau par le sauveteur afin de valider les observations réalisées depuis la plage. Les risques inhérents aux éléments naturels peuvent varier dans le temps et selon la météo.

Une bonne connaissance de la plage surveillée permet une surveillance adaptée, des actions de prévention précoces et des interventions efficaces avec une prise de risque maitrisée.

GALETS

Risques & contraintes :

- plaies ;- perte d’équilibre ;- chocs ;- détérioration du matériel de sauvetage (Embarcation, planche de sauvetage) lors de frottements ;- difficultés pour le sauveteur de courir (induit une surveillance proche de la zone de bain).

COQUILLAGES

Risques & contraintes :- plaies ;- détérioration du matériel de sauvetage (Embarcation, planche de sauvetage) lors de frottements ;- difficultés pour le sauveteur de courir (induit une surveillance proche de la zone de bain).

ROCHERS, ÉLÉMENTS ARTIFICIELS : (BLOCKHAUS, DIGUE, ÉPI ROCHEUX, SYSTÈME DE RÉTENTION

DE SABLE, FALAISE, GROTTE)

Risques & contraintes:

- coupures ;- personne coincée lors de marée montante ;- risque de courants particuliers ;- risque d’enlèvement de personne par une vague ;- glissade (algues) ;- chute ;- trou d’eau ;- détérioration du matériel lors de frottements.

1 : MILIEU NATUREL : TOPOGRAPHIE

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Risques et contraintes en milieu naturel

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TOPOGRAPHIE DE LA PLAGE

Les variations de niveaux d’eau peuvent être observées selon :- la couleur de l’eau :

. plus claire (exemple : couleur sable) indique la présence de haut-fond ;

. plus foncée indique la présence de bas-fonds.- l’agitation de la mer :

. vagues (ou vaguelettes) sur un haut-fond.

Forte dénivelée de la plage - Risques & contraintes :

- perte d’appui au sol rapide ; - vagues de bord (shore break) ;- pneumatique : une diminution rapide de la profondeur induit un risque de talonnage.

Haut-fond - Risques & contraintes :

- influence sur la navigation de par le risque de talonner le sol (changer de cap) ;- personne coincée lors d’une marée montante ;- influence sur la forme des vagues.

Bas-fond - Risques & contraintes :

- personne rentrant d’un banc de sable lors d’une marée montante et perdant pieds dans un trou d’eau (bas-fond) ;- création de courants.

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Une marée est une variation de la hauteur du niveau des mers et des océans, causée par l'effet conjugué des forces de gravitation dues à la Lune et au Soleil.

POUR LE SAUVETEUR - MARÉES

Le sauveteur doit connaitre les horaires et les coefficients de marées pour organiser ses actions de surveillance, de prévention et d’intervention, et, adapter en fonction :

- des indications sur le panneau météo à destination du public et sur la main courante ; - la disposition du matériel de surveillance et de sauvetage ; - la prévention adaptée ; - la mise en sécurité d’une victime pour premiers secours adaptés ; - le choix de mobilisation d'une victime adapté.

Selon l’alignement terre, lune, soleil, la mer est plus ou moins déformée par les forces d’attraction de la terre, du soleil et de la lune.

Le phénomène de marée est peu significatif en méditerranée (40 cm).Ce faible marnage s'explique par deux facteurs :

- la Méditerranée est une mer fermée, les masses d'eau n'ont pas la possibilité de se déplacer. Les longueurs d'ondes des ondes de marée sont quasiment égales à la largeur du bassin méditerranéen ;- le plateau continental en Méditerranée est étroit.

La marée en Méditerranée est souvent perturbée voire annulée par les effets météorologiques. Un coup de vent, Tramontane ou Mistral, suffit pour masquer la marée.

Risques & contraintes - marées :

- évolution rapide du niveau de la mer (positionnement matériel, véhicule, dispositif, sécurisation d’une victime pour soins,...) ; - personne coincée sur un point haut (rocher, banc de sable) ; - personne perdant pieds dans un bas fond ; - évolution des courants ; - évolution des vagues.

COEFFICIENT

Le coefficient de la marée caractérise l'amplitude de la mer. Il est proportionnel au marnage (différence entre marée haute et basse). C'est une grandeur conventionnelle comprise entre 20 et 120, qui est indiquée chaque jour dans l'annuaire des marées.

Coef = 120 - marée de vive-eau extrêmeCoef = 95 - marée de vive-eau moyenneCoef = 70 - marée moyenneCoef = 45 - marée de morte-eau moyenneCoef = 20 - marée de morte-eau extrême

2 : MILIEU NATUREL : MARÉES

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Risques et contraintes en milieu naturel

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MORTES EAUX

Les mortes-eaux correspondent à des marées d'amplitude inférieure à la moyenne (Coeff <70), par opposition aux vives-eaux. Elles apparaissent lorsque le Soleil et la Lune font un angle de 90° par rapport à la Terre.En période de mortes-eaux, le marnage est minimal (la mer recouvre et découvre moins).

VIVES EAUX

Les vives-eaux correspondent à des marées d'amplitude supérieure à la moyenne, par opposition aux mortes-eaux. Elles apparaissent lorsque le soleil et la lune sont en conjonction ou en opposition par rapport à la terre.En période de vives-eaux le marnage est maximal (la mer recouvre et découvre d’avantage).

Exemple de calendrier des marées : www.maree.info

Premier quartier

Pleine Lune

Dernier quartier

Nouvelle Lune

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HAUTEUR D’EAU

La hauteur d'eau (H) est l'information donnée par les annuaires des marées. Elle représente la hauteur d'eau mesurée verticalement au-dessus du zéro hydrographique jusqu'à la surface.Lors des grandes marées astronomiques, le zéro hydrographique étant voisin du plus bas niveau que la mer atteint aux plus basses mers (coefficient 120)

RÈGLE DES 12E

Lors d’une montée ou d’une descente de marée, il est considéré que la hauteur d’eau (marnage) varie par intervalles, par douzièmes :- la hauteur varie de 1/12 du marnage pendant la 1re heure marée ; - la hauteur varie de 2/12 du marnage pendant la 2e heure marée ; - la hauteur varie de 3/12 du marnage pendant la 3e heure marée ; - la hauteur varie de 3/12 du marnage pendant la 4e heure marée ; - la hauteur varie de 2/12 du marnage pendant la 5e heure marée ; - la hauteur varie de 1/12 du marnage pendant la 6e heure marée.

Plus la variation de niveau d’eau est rapide, plus les risques liés au relief de la côte évoluent rapidement.

MARNAGE

Le marnage est, pour un jour donné et dans un intervalle = hauteur pleine mer - hauteur basse mer, la différence de hauteur d'eau entre le niveau de la pleine mer et celui de la basse mer (exemple : marnage de 6,0 m). Le marnage varie continuellement.

ESTRAN

L'estran ou zone de marnage ou zone intertidale est la partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées.

Variation de la hauteur d'eau

douz

aine

de

mar

nage

heure marée (à partir de la basse mer)

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Risques et contraintes en milieu naturel

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ETALE

L'étale, ou renverse, est le moment entre deux marées où le courant est nul. Ce phénomène, se produisant plusieurs fois par jour, se situe :

- après la marée montante entre le flot et le jusant (étale de haute mer) ;- après la marée descendante entre le jusant et le flot (étale de basse mer).

En général d'une durée inférieure à 20 minutes, sa durée est toutefois variable suivant les lieux et les périodes.

JUSANT

Le jusant est un terme maritime qualifiant la période pendant laquelle la marée est descendante.

FLOT

Le flot est un terme maritime qualifiant la période pendant laquelle la marée est montante.

LAISSE DE MER

La laisse de mer est l'accumulation par la mer de débris naturels (coquillages, algues, bois mort, os de seiche, etc.) ou non-naturels, drossés à la limite supérieure du flot.Les laisses de mer, lorsqu'elles ne sont pas polluées, ont un rôle écologique important.

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La puissance des courants varie selon les marées, le vent, la topographie de la plage, les vagues. Ils peuvent faire évoluer la topographie de la plage tout au long de la saison et donc également les risques.

COURANTS

Principe :

Ces courants ont pour origine une dénivelée de la topographie de la plage. Leur fonctionnement s’apparente au principe de vases communicants. Une masse d’eau mise dans un trou d’eau doit s’échapper et du fait, créé un courant.Le vent, la taille des vagues (plus les vagues sont grosses plus l’apport d’eau dans un trou est important), la direction de la houle, la taille et la forme des trous d’eau, le coefficient de marée, et l’heure de la marée sont des facteurs de variation de l’intensité du courant.

Plus l'apport d'eau est gros et/ou le goulot d'évacuation de l'eau est petit plus le courant est fort

Risques & contraintes - courants

- enlèvement de baigneur ; - fatigue de part une nage à contre-courant (syndrome de la serviette).

Exemple de courant

3 : MILIEU NATUREL : COURANTS

Marée basse • Les vagues déferlent sur le banc de sable.• Le trou d’eau est presque vide et ne se remplit pas.

Mi-Marée• Les vagues passent par-dessus le banc de sable. • Le trou d’eau se remplit.• L’eau cherche à s’évacuer par le chemin le plus facile et crée ainsi du courant qui suit le « canal » créé par la topographie des fonds.

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Risques et contraintes en milieu naturel

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Marée haute • Le trou d’eau est plein et largement recouvert par la mer. • Il peut rester un peu de courant.• Les vagues déferlent au bord de la plage.

Ces courants peuvent être connus sous les noms de :- bâches : terme utilisé dans le nord de la France ; - baïnes : terme ayant vu le jour dans le sud-ouest de la France.

Ils fonctionnent sur les mêmes principes.

Autres exemples de représentations de topographies pouvant induire du courant :

Orientée Sud

Centre

Orientée Nord

Centre

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RESSAC

Au bord de la plage, le ressac est le retour de l’eau apporté par la vague vers le large.Il est accru si la vague qui se retire est importante et si la pente de la plage est forte.

Risques & contraintes - ressac :

- chute ;- difficulté à revenir vers la plage ;- enlèvement vers le large : enfants, personnes fragiles, affaires de plage.

CHASSE

Une chasse est un ressac concentré formant un courant perpendiculaire à la plage. Elle est limitée dans le temps selon les arrivées de vagues.Elle est favorisée par une topographie de plage dunaire.Elle est visible par une coloration de l’eau (mélange eau/air/sable).

Risques & contraintes - chasse :

- enlèvement de baigneur.

COURANT PERMANENT

Une sortie de rivière, une évacuation d’eau vers la mer constitue un courant permanent.Les risques varient parfois selon les marées (montante/descendante/coefficient).

Risques & contraintes - courant permanent :

- enlèvement de baigneur ;- objets flottants.

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SORTIE

COURANT

SORTIESORTIE

SORTIE

Risques et contraintes en milieu naturel

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POUR LE SAUVETEUR - COURANT

Pour évoluer et mieux répondre aux besoins d’intervention dans les courants, le sauveteur doit connaître sa plage, observer ses évolutions et s'entraîner régulièrement.Afin de connaître la direction et l’intensité du courant, le sauveteur observe les dérives des utilisateurs du plan d’eau et/ou objets flottants. Si le sauveteur est dans l’eau, il prend un (ou des) repère(s) fixe(s) sur la plage afin d’évaluer force et direction du courant.Le courant qui est un risque pour l’estivant, doit être une aide pour le sauveteur. Il est un « moyen de transport » rapide (et généralement sans vagues) vers le large pour atteindre les personnes en difficultés. Le sauveteur doit UTILISER le courant. Il s’agit de « porte » également pour aller vers le large en pneumatique, en « Marine Jet » ou en planche de sauvetage.Pour revenir vers la plage, le sauveteur (à la nage ou en planche de sauvetage) veille à rentrer là où le courant est faible ou inexistant. S’il y a des vagues, il s'en aide pour être ramené jusqu'à la plage.Si le retour est trop difficile, il sécurise les victimes et demande de l’assistance.

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EMBRUN

TUBE

CREUX

LÈVRE

MOUSSE

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Une vague est une déformation de la surface d'une masse d'eau le plus souvent sous l'effet du vent. La vague qui déferle sur la côte (une plage ou un rocher) est la fin de course de la houle.La déformation de la surface de l'eau et le grossissement des vagues sont principalement dus à l'effet du vent, mais d'autres facteurs peuvent entrer en compte, tels que :

- les courants marins ;- les marées ;- les interactions des vagues entre elles ;- la topographie.

La vague a différentes dénominations selon où et comment elle déferle :- un shore break ;- un back wash.

Risques & contraintes - vagues :

- perte de repères dans la déferlante (machine à laver) ;- perte d’appuis au sol (panique de la part d’un baigneur, éloignement si allié à un courant) ;- chocs : contre le sol ou entre pratiquants du plan d’eau (baigneurs, surfeurs...) ;- perte de contrôle de l’embarcation (pneumatique, planche de sauvetage...) ;- visibilité sur la zone de baignade diminuée ;- visibilité très réduite des baigneurs (en difficulté ou pas) par le sauveteur. Un guidage par l’équipe à terre pour rejoindre un baigneur en difficulté peut faciliter la manœuvre.

4 : MILIEU NATUREL : VAGUES

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Risques et contraintes en milieu naturel

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SHORE BREAK

(en français « brisant de rivage » ou « rouleau de bord ») est une vague puissante qui a la particularité de se briser près du rivage et donc dans très peu d'eau.Il sera plus fréquent lorsque la vague déferle sur une plage à forte pente.

Risques & contraintes - shore break :

- traumatismes (rachis, épaules, poignets...) dus à des chocs entre pratiquants du plan d’eau ou avec le sol ;- montée d’eau sur la plage provoquant des pertes d’équilibre de plagistes plus fragiles (enfants, personnes âgées, personnes présentant un handicap physique...) ;- perte de maillot de bain.

Pour le sauveteur - shore break :Surveillance :

La proximité entre les sauveteurs et les baigneurs est essentielle pour intervenir rapidement.

Intervention :

Selon les risques présentés par le shore break, et par soucis de précaution, le sauveteur peut choisir d’effectuer sa mise à l’eau et son retour vers la plage lorsque les vagues sont moins grosses. Une communication avec l’équipe à terre peut faciliter la manœuvre.

BACK WASH

Une vague qui heurte une digue, une roche, une plage à forte dénivelée, rebondit et forme une vague à contre sens. Lorsqu’elle rencontre une vague du large cela forme une montée d’eau.Sur une plage le phénomène est souvent limité dans le temps.

Risques & contraintes - back wash

- perte d’appuis au sol ;- perte d’équilibre ;- éloignement du bord.

VAGUES DE BATEAU

Il s’agit d’une vague comme les autres produite par le passage d’un bateau (Dinard, Ouistreham, Boulogne...). Il s’agit d’une série de vagues déferlant sur la plage.Le caractère occasionnel constitue un risque pour les baigneurs.

POUR LE SAUVETEUR - VAGUES

Surveillance :

- le sauveteur doit se positionner afin d’améliorer sa visibilité sur la zone de bain et diminuer son temps d’intervention. - il doit être positionné au plus près des baigneurs ;- il doit pouvoir voir au-dessus des vagues en utilisant si besoin des éléments naturels (rochers, dune...), une chaise haute de surveillance, un mirador, une vigie.

Lors d’une surveillance avec un pneumatique ou une planche de sauvetage le sauveteur se positionne de manière à être le moins tributaire possible des déferlantes :

- en fond de baignade ;- dans une zone peu impactée par les vagues.

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Objets flottants non identifiés :

Le sauveteur doit si possibe :- baliser ; - retirer le(s) objet(s) ; - interdire la baignade en cas de risques ne pouvant être réduits.

Pollution :

Le sauveteur doit :- le chef de poste peut hisser le drapeau rouge le temps de l'événement ;- rendre compte aux autorités ; - se conformer aux consignes transmisent par les autorités.

5 : AUTRES RISQUES ET CONTRAINTES D'UN PLAN D'EAU

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La météorologie est l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou le vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent, permettant de donner une idée de la tendance future.

POUR LE SAUVETEUR - MÉTÉOROLOGIE

Tous les jours, le sauveteur doit collecter les différentes informations de Météo France auprès des organismes officiels : CROSS, sémaphores, capitaineries, Météo France, (canal VHF 63). Il doit également réaliser lui-mêmes certains relevés : température de l’air et de l’eau.Il doit compléter :

- le panneau météo à destination du public ;- la main courante.

Il effectue la prévention adaptée selon les évolutions, et les risques liés à la météo.

Exemple de bulletin météo marine diffusé par Météo France

6 : MILIEU NATUREL : METEOROLOGIE

Carte de frontologie :Établie zones de hautes et basses pressions

Zone géographique concernée par la carte

Phénomène météo particulier & situation générale

Prévisions du jour +1

Prévisions de la nuit +1 et du jour +2

Tendances ultérieures

Météo du jour

Prévisions pour la nuit

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SYSTÈMES DE PRESSIONS ATMOSPHÉRIQUES

L'atmosphère de la Terre exerce une pression sur sa surface. La pression est mesurée en hectopascals (hPa), également appelé millibars. La pression standard au niveau de la mer est définie comme 1013hPa, mais on peut observer des zones de haute pression (anticyclone) ou de basse pression (dépression).

ANTICYCLONE

Dans un anticyclone (haute pression : ≥1013hPa), les vents ont tendance à être légers et souffler dans le sens horaire (dans l'hémisphère nord). L’air descend, ce qui réduit la formation de nuages et conduit à des vents légers et des conditions météorologiques stables.

DÉPRESSION

Dans une dépression (basse pression : <1013hPa), le vent est à la hausse et souffle dans un sens antihoraire autour de la dépression (dans l'hémisphère nord). Le temps à l’approche d’une dépression est souvent perturbé (risques de précipitations, formations de nuages).

OCCLUSION

L’air chaud s’enroule autour du centre dépressionnaire en s’élevant et donne des précipitations.

Conditions particulières :Les conditions réelles peuvent être légèrement différentes des prévisions générales sur la zone de surveillance. Parfois un bulletin plus localisé peut être donné à la suite du bulletin général.

BMS

Bulletin Météorologique Spécial émis lorsque les conditions actuelles ou prévues sont dangereuses pour la navigation. Le BMS est diffusé par Météo-France lorsque le vent mesuré ou prévu atteint force 7 sur l'échelle de Beaufort sur les côtes.

ORAGE

Perturbation atmosphérique engendrant des pluies fortes à diluviennes, des décharges électriques de foudre accompagnées de tonnerre et de rafales de vent. Dans des cas extrêmes, l'orage peut produire des chutes de grêle, des vents très violents et, rarement, des tornades. Pour le Sauveteur - orage

Sous la responsabilité du chef de poste du jour, hisser la flamme rouge, baisser les limites de bains et la chaise de surveillance (s’il y en a), réaliser des actions de prévention et se réfugier dans le poste de secours pour éviter tout risque de foudroiement. En mer, rejoindre la plage et trouver un abri.

VENT

L'air circule de l'endroit où la pression atmosphérique est la plus élevée vers l'endroit où elle est la moins élevée. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre. La vitesse du vent est généralement exprimée en Kilomètre par heure (km/h), en Nœud (Kt pour knots) ou en échelle de Beaufort.

TEMPÊTE

Phénomène météorologique engendrant des vents de force 10 Beaufort et des pricipitations intenses.

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VENT DE TERRE

Le vent de terre est dangereux pour l’ensemble des jeux et des jouets gonflables. Ils sont très facilement entraînés vers le large (plus rapidement qu’un nageur) ainsi que les personnes qui peuvent être dessus. Le drapeau « vent de terre » est hissé, si le poste en possède un.

VISIBILITÉ

La visibilité est la distance à laquelle il est possible de distinguer un objet et/ou une personne. Dans les bulletins de météo marine, la visibilité est exprimée en milles marins, soit qualifiée de :

- bonne (supérieure ou égale à 5 milles marins) ;- médiocre (comprise entre 2 et 5 milles marins) ;- mauvaise (comprise entre 0,5 et 2 milles marins) ;- brume (Au-dessous de 0,5 mille marins).

Elle peut varier sous précipitations ou apparition de brume.

BRUME

Dans les bulletins de météo marine, on parle de brume pour des visibilités inférieures à 0,5 mille marin (environ 1km)Pour le Sauveteur -Brume

En mer, amarrer l’embarcation ou rejoindre la plage au plus vite pour éviter tous risques de dérive...

BRISES THERMIQUES

Les brises thermiques sont des effets locaux engendrés par des différences de température entre la terre et la mer.

Le matin (en général), la brise va de la terre (plus froid) vers la mer (plus chaud). L’air chaud monte et est remplacé par l’air froid.

En journée, la brise va de la mer (plus froid) vers la terre (plus chaud). C’est la brise de mer. La brise de mer est un vent qui souffle la journée de la mer vers la terre en général les jours de beau temps sans vent. Sous l'effet du soleil, la terre se réchauffe beaucoup plus vite que la mer. L'air chaud étant plus léger, il s'élève en altitude. Pour combler ce vide, c'est l'air frais maritime qui le remplace, d'où un courant d'air venant de la mer le jour.

Brise de mer

Brise de terre

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TEMPÉRATURES :

La température est exprimée en degrés Celsius La température de l’air doit être prise à l’ombre, à l’extérieur du poste, à l’abri du vent et si possible environ 2 mètres au-dessus d’une végétation.La température de l’eau doit être prise à un mètre de profondeur (hors d’une cuvette (baïne, ou autre trou d’eau) si la plage possède ce type de configuration).Ces températures peuvent influencer le choix du chef de poste quant à la couleur de la flamme (Ex : un écart trop important entre les deux températures (eau/air))

Exemple de remplissage de météo de la main courante

Selon le bulletin météo du 31 juillet 2016

JOURNÉE DU

* Responsable : Équipier : En congé :

* Conditions générales

* Bulletin météo du au• Situation générale : Vent : Mer : Visibilité :• Prévisions :• Évolution :

TEMPÉRATURES MARÉESCOEFFICIENT INDICE U.V.

air eau pm bm

Matin 19 17 3H35 16H02 68 /

après midi 24 18 09H29 22H03 73 /

31 juillet 2016

31/07 01/08

Nom du CP du jourNoms des sauveteurs en serviceNom du (ou des) sauveteur(s) en repos

Très nuageux à couvert, s"améliorant dans la journéeN-N0 2 à 4 BF puis 0-N0 4 à 5 BFPeu agitée Houle : 0-N0 0,5 à 1m

BonnePeu nuageux à nuageux

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La qualité du baigneur ne neutralise pas l’obligation de surveillance... même les champions ont le droit à la surveillance.Les personnes évaluées plus susceptibles d’être à risque ne bénéficient pas de surveillance particulière (exclusive). Il appartient au nageur sauveteur d'adapter sa prévention en fonction des risques.

ÂGE :

Pour le sauveteur - âge :

- Enfants : rappel aux parents de les accompagner lors de leur baignade ; ils ont l’obligation générale de surveillance, le devoir de garde et de veiller à leur sécurité. Les parents restent responsables de leurs enfants. (cf articles 371-1 et 1384 alinéas 1,4 et 7 du Code Civil). Ceci n’enlève pas l’obligation de surveillance du sauveteur envers tous les publics.

Ce rappel peut être effectué de vive voix ou noté sur le tableau d’informations du poste de secours.- Tous : si un baigneur a un comportement manifestement dangereux pour lui ou pour les autres (jeux dangereux, consommation d’alcool visible et manifestement en état d’ébriété, ...), lui recommander de vive voix de ne pas aller se baigner ;- Séniors : ne pas hésiter à se rapprocher du bord pour les aider à retrouver l’équilibre

7 : PERSONNES : CATÉGORIES

ÂGES RISQUES / CONTRAINTES

Enfants

- non nageurs : pas de réflexe si voies aériennes immergées, noyade peut survenir plus rapidement ;- manque de surveillance ou laissés sans surveillance ;- plus grande sensibilité à la température : coups de soleil, coups de chaleur, hypothermie.

Adolescents jeunes adultes- la prise de risque est plus grande ;- départ seul, ou alors après consommation d’alcool selon l’OMS.

Séniors

- équilibre précaire avec une perte d’appui favorisé et une difficulté plus grande à retrouver la verticalité ;- problèmes de santé divers, malaises, insuffisance cardiaque, problèmes cardio vasculaires, vertiges et une fatigue pouvant arriver plus rapidement selon OMS.

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SEXES RISQUES / CONTRAINTES

Femmes enceintes- fatigue plus rapide ;- plus grande difficulté à se mouvoir ; - malaises possibles.

Hommes (35- 45 ans) Prise de risques plus grande (http://www.invs.sante.fr)

MORPHOLOGIES RISQUES / CONTRAINTES

Forte corpulence

- difficultés de se mouvoir ;- difficultés à se relever, si chute ;- épuisement plus rapide ;- malaises, problèmes cardiovasculaires ;- difficulté pour le sauveteur de faire le remorquage, la sortie d’eau, le portage, dispositif d’intervention peut être amené à évoluer.

Très faible corpulence- épuisement plus rapide ;- hypothermie ;- malaises.

Forte densité musculaire

- flottabilité réduite ;- difficulté pour le sauveteur de faire le remorquage, la sortie d’eau, dispositif d’intervention peut être amené à évoluer.

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HANDICAPS

HANDICAPS RISQUES / CONTRAINTES

-Personnes à mobilité réduite-Personnes appareillées (en béquilles, en fauteuil ou ayant des prothèses)

- difficultés de se mouvoir ;- difficultés à se relever, si chute ;- épuisement plus rapide ;- difficulté de remorquage dans le cas d’une prothèse.

-Troubles mentaux-Handicap mental

- difficultés de communication ou de compréhension des consignes et recommandations des sauveteurs ; - réactions irrationnelles ;- non prise en considération du danger.

-Handicap auditif-Handicap visuel

Difficultés de communication ou de compréhensions des consignes et recommandations des sauveteurs (impossibilité d’entendre les coups de sifflets et la voix des sauveteurs, impossibilité de voir les délimitations de baignade, les panneaux...).

Affections particulières (si la personne le com-munique aux sauveteurs)

Risque pour le sauveteur d’effectuer une surveillance exclusive et se distraire de son obligation de surveiller l’ensemble des baigneurs.

Pour le sauveteur - handicaps :

- Personnes ayant un handicap moteur : le sauveteur peut proposer s’il a à sa disposition au poste de secours, l’utilisation d’un « Hippocampe » ou d’un « tiralo ». Néanmoins, il veille à ce « que ces personnes ne prennent pas plus de risques que ceux que leur état physique leur permet d’assurer » .- Personnes ayant un handicap auditif, visuel, une affection particulière, le sauveteur peut leur recommander de venir accompagnées d’un proche afin d’avoir une assistance spécifique en plus de la surveillance générale effectuée par le dispositif de surveillance. Le sauveteur tente de réaliser des actions de prévention en tenant compte du handicap de l’estivant.

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COMPORTEMENT À RISQUES :

COMPORTEMENT À RISQUES RISQUES / CONTRAINTES

- Violence- Personnes agressives

- conflits sur la plage, avec les usagers et ou les sauveteurs ;- blessures, suite à confrontations physiques ;- entrave à la mission de surveillance et de secours.

Déchets laissés

- débris de verres pouvant entraîner des coupures, infections ;- braises ou feux, blessures, brûlures ;- pollutions diverses.

Saut de falaise Traumatisme, noyade.

Suspicion d’illégalité : exhibitionnisme, prise de photos tendancieuses...

- personnes choquées psychologiquement par agissements illégaux ;- personnes venant se plaindre au poste.

Pour le sauveteur - comportement à risques Comportements agressifs et violents :

Le sauveteur veille à conserver ses distances, rester calme et sans faire de gestes agressifs. Il utilise le vouvoiement, et un langage courtois. Il essaye de rester visible et audible de tous (témoins). Il prévient dès que possible un autre sauveteur et/ou son chef de poste. Ces derniers peuvent aider à désamorcer la situation et/ou prendre le relais.

Info complémentaire : http://social-sante.gouv.fr

Déchets abandonnés :

Baliser le danger (s‘il en est), si possible le retirer, et/ou faire appel aux services de la commune (passible d’une contravention de 2ème classe- Code Pénal – Article R632-1)

Comportements suspicion illégale :

Se protéger physiquement, respecter une distance de sécurité, appeler, si nécessaire, les forces de l'ordre et effectuer une mention dans la main courante.

Obligation pour les fonctionnaires même contractuels de dénoncer tous les délits, crimes (selon l’article 40 du Code de procédure pénale)

AUTRES

Les côtes françaises sont attrayantes aussi pour les estivants étrangers... L’estivant non francophone est source de difficultés pour le sauveteur :

- difficultés de communication ou de compréhension des consignes et recommandations des sauveteurs ;- réglementation et sanctions différentes qui peuvent amener à des comportements contraires aux arrêtés municipaux.

Le sauveteur veille à se faire comprendre en parlant une langue commune, en faisant des gestes, des dessins...Il s’adapte pour transmettre le message avec pédagogie.

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La fréquentation peut être définie à l’aide de trois critères cumulatifs : - le nombre d’estivants ;- la densité ;- le rapport sauveteur/ estivant.

Il n’existe pas de définition dans le droit positif français à ce sujet. Le droit européen donne un début de réponse dans le droit de l’union européenne : "la présence d’un grand nombre de baigneurs que l’autorité compétente estime" (cf : Directive européenne 2006/7/CE du 15 février 2006, point 635 p 497 du Droit des baignades).

8 : PERSONNES : FRÉQUENTATION

FRÉQUENTATIONS RISQUES / CONTRAINTES

FORTE

- énervement (baigneurs / sauveteurs) ;- collisions, percussions car surpopulation dans la zone de bain ;- difficultés dans la surveillance (visibilité, bruits, signes) ;- difficultés dans l’intervention (attroupement, mouvement de foule et de panique, gestion du personnel plus délicate, confusion des informations remontées) ;- conséquences pour le sauveteur : fatigue, stress, gestion des congés (repos hebdomadaires), logistiques, rapidité des rotations, repas.

MOYENNE

- détection de baigneurs en difficulté plus longue car moins de témoins ou de personne à faire remonter l’info ;- diminution de la vigilance des sauveteurs.

FAIBLE - Vigilance affaiblie, lassitude ; - Moins de témoins.

Pour le sauveteur - fréquentation

Notons qu’une forte fréquentation permet une forme d’auto-surveillance, d’aide à l’assistance et d’aide à l’émissions de signaux d’alerte (ne neutralise pas le devoir de surveillance).Les actions de prévention, de soin... du sauveteur augmentent par forte fréquentation. Elles ne doivent pas altérer la surveillance de la zone de bain.

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Pour le sauveteur - groupe

- Notons qu’un groupe comporte un avantage en lui-même par une forme d’auto-surveillance, d’aide à l’assistance et d’aide à l’émission de signaux d’alerte (ne neutralise pas le devoir de surveillance) ;- Groupes avec structure : Cf Baignade d'un groupe.

9 : PERSONNES : GROUPES

TYPE DE GROUPE RISQUES / CONTRAINTES

Groupe sans structure : - Familles, « cousinades »- Autres ...

- effets de groupe... ;- prise de risque.

Adolescents jeunes adultes

- la prise de risque est plus grande ;- départ seul, ou alors après consommation d’alcool (cf : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs347/fr/) selon l’OMS.

Groupe avec structure :- ACM (accueil collectif de mineurs)- Centres aérés- Accueil et loisirs

NOR :MENJ0301377A arrêté du 20/06/2003 ANNEXE III

Fixant l’encadrement, l’organisation et pratique de certaines activités physiques dans les centres de vacances et les centres de loisirs sans hébergement

- confusion des législations, en fonction du ministère dont dépend la structure, distinctions, confusions pour le sauveteur ou l’animateur ;- méconnaissance des règles (de leur structure ou des arrêtés municipaux) par les animateurs.

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Risques et contraintes en milieu naturel

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Les signes de détresse d’une personne dans l’eau sont difficiles à détecter et peuvent varier selon la gravité de la situation, selon les personnes... souvent l’action de sauvetage varie selon les situations depuis de simples consignes, en passant par un accompagnement jusqu’à un remorquage enseigné lors du SSA.

Exemples de signes de détresse :- Un nageur à contre courant peut faire du surplace, reculer, changer plusieurs fois de nages à la recherche d’une technique plus efficace pour regagner le bord... mais il s’épuise contre le courant. - Une personne sur une planche (surf, bodyboard...) peut descendre de sa planche pour tenter de marcher ou de nager en espérant être plus efficace ainsi.- Les grands signes et les grands cris d’appels aux secours sont pour des personnes en légère difficulté. C’est là une représentation de la noyade tronquée. Les cas de noyade les plus sévères comportent des signes moins évidents. Les spécialistes parlent de « noyade silencieuse »... le principe d’une victime faisant le bouchon est difficile à détecter... surtout dans une zone de bain.- Soyez attentifs à ces autres signes de noyade :

. tête basse dans l’eau, bouche au niveau de la surface ;

. tête renversée en arrière avec la bouche ouverte ;

. yeux vitreux et vides, incapables de fixer ;

. yeux fermés ;

. cheveux sur le front ou les yeux ;

. personne qui n’utilise pas ses jambes, à la verticale ;

. hyperventile ou halète ;

. essaye de nager dans une direction mais fait du sur-place ;

. essaie de se retourner sur le dos ;

. à l’air de monter à une échelle invisible.

10 : ACTIVITÉS : BAIGNADE

RISQUES / CONTRAINTES SIGNES / ACTIONS

Aisance aquatique fragile, panique, fatigue Connaissance des signes de détresse : noyade silencieuse, théorie du bouchon

Éloignement, courant, marée - recherche verticalité et appuis terrestres ;- syndrome de la serviette.

Multiples victimes Cf Module Sauvetage à la nage

- Noyade (stade 1 à 4)

- Hypothermie, malaise, crampes, piqûres d'animaux

- Vagues percussions, traumatisme

-Hydrocution

Cf Recommandation de secourismeet fiches PSM SNSM

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11 : ACTIVITÉS : DIVERS AQUATIQUE

ACTIVITÉS RISQUES / CONTRAINTES

Marche aquatique Cf. Baignade

- Surf- Kite, foil, planche a voile

Collisions, coupure, traumatisme, strangulation, noyade, nage sur place, perte verticalité

Plongée apnée- asphyxie avec tuba trop long et étroit ; - difficulté de savoir s’il y a respiration ou non avec le tuba.

Pêche Chute, hameçon (dangereux pour lui et les autres)

Skimboard Traumatisme(s) pour le praticant et/ou les autres.

Kayak, Voile, Pneumatique, Pédalos- éloignement, éloignement dû au vent de terre, malaise, noyade ;- si retour sans le matériel : prévenir le CROSS.

- VNM et motorisé- Engin tracté

- vitesse, panne, malaise ;- collision, traumatologie.

Des arrêtés municipaux spécifient les règles particulières liées aux activités de plage. En règle générale, toutes activités dangereuses pour les estivants, les pratiquants ou les tiers méritent une action de prévention pouvant aller jusqu'à l’interdiction.

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Risques et contraintes en milieu naturel

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12 : ACTIVITÉS : DE PLAGE

ACTIVITÉS RISQUES / CONTRAINTES

Jeux de plage, pétanques, ballon, boomerangfreesby, vortex, filets, sports co., en équipe,parasol, vélo, speed sail, char à voile, mountain board

Chute, collision, traumatisme (pour lui et les autres), gène et plaie.

Cheval, chien Morsure, traumatologie

Cerf-volant, parapente Chute, traumatisme, coupure, strangulation

Trou de plage, tunnel Chute, affaissement, étouffement, création de courant, casse 4x4

Engins motorisés - interdiction réglementaire- collisions, traumatismes

Naturisme- interdiction réglementaire ;- atteinte à la pudeur (sauf réglementation spécifique).

Drone- interdiction réglementaire ;- chute, traumatismes ; - violation des droits à l’image.

Détecteur de métaux Découverte d’engins explosifs

Des arrêtés municipaux spécifient les règles particulières liées aux activités de plage. En règle générale, toutes activités dangereuses pour les estivants, les pratiquants ou les tiers méritent une action de prévention pouvant aller jusqu'à l’interdiction.

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03

Se poser la question :SI JE RÉALISE UNE PRÉVENTION HORS ZONE DE BAIN :

LA SÉCURITÉ (SURVEILLANCE + INTERVENTION) DE LA ZONE DE BAIN EST-ELLE REMISE EN CAUSE ?

PRÉVENTION À DISTANCE POSSIBLE ?(SIFFLET, MÉGAPHONE…)

ÉVALUER LE RISQUE

PROCÉDURED'INTERRUPTION

DE LA SURVEILLANCE

RÉALISER LA PRÉVENTION

PRÉVENIR ÉQUIPE

oui

nonoui

important

non

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Surveillance 4

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Surveillance 01

1 : SURVEILLANCE

2 : OBLIGATION DE SURVEILLANCE POUR UN SAUVETEUR

« Surveiller, c’est observer attentivement, fixer son attention sur, pour éviter ou prévenir un danger » (Petit Robert).

La surveillance doit être CONSTANTE, EFFECTIVE et EXCLUSIVE. Elle représente l’activité principaledu sauveteur.

La surveillance a pour intérêt :- d’identifier le besoin d’intervention ;- d’identifier le besoin de prévention et ainsi limiter les interventions ;- de partir en intervention précocement, le cas échéant ;- de faire respecter les règles de sécurité de la plage (arrêtés municipaux, lois).

Une surveillance efficace vise à être : constante, exclusive, vigilante, active. Elle s’exerce avec autorité.

Si l'un de ces critères fait défaut, le chef de poste peut décider d’interrompre la surveillance.

LA SURVEILLANCE DOIT ÊTRE CONSTANTE

De l'ouverture à la fermeture du poste de secours.

LA SURVEILLANCE DOIT ÊTRE EXCLUSIVE

Le sauveteur se concentre uniquement sur ses missions de nageur sauveteur.

LA SURVEILLANCE DOIT ÊTRE VIGILANTE

Le sauveteur doit mobiliser toute son attention sur ses missions de nageur sauveteur. Le défaut de vigilance peut s’apparenter à un manque d’attention, il peut être caractérisé dans de nombreux cas : bavardage, dos à la zone de baignade, usage de téléphone...Toutefois, outre l’inattention, il peut s’agir d’un choix défectueux de l’emplacement de surveillance, commela non utilisation de la chaise haute alors que le poste de secours en est équipé, ou d’une mauvaise coordination de la surveillance.

LA SURVEILLANCE DOIT ÊTRE ACTIVE

La surveillance est mobile, adaptable, réactive et aboutit à des actions de prévention et d'intervention. Le personnel de surveillance doit alerter de tout danger imminent et intervenir en cas de besoin.La passivité n’est pas admise lors de la surveillance.

LA SURVEILLANCE DOIT S’ASSURER AVEC AUTORITÉ

Le nageur sauveteur doit mettre en place toute mesure destinée à assurer le bon ordre des baignades en vue de prévenir les accidents. Il lui revient de veiller à l’application des textes réglementaires.

La surveillance se porte essentiellement :- sur la zone de bain délimitée par des bouées jaunes et/ou des drapeaux bleus ;- sur la zone de responsabilité définie dans les arrêtés municipaux.

L’équipe du dispositif de surveillance veille à observer, à rechercher les signes de danger et de détresseà tout moment, sur l’ensemble de la zone de responsabilité.

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Surveillance02

3 : FACTEURS MODULANTS LA SURVEILLANCE

ÉLÉMENTS EXTÉRIEURS- soleil, pluie, brouillard (difficultés visuelles) ; - température/Bruit ;- orage ;- prévention/intervention influent sur la surveillance ;- communication avec les tiers (usagers, amis, famille, les élus…) ;- plaisir des yeux (activités nautiques, événements sur la plage…).

ÉLÉMENTS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS- La fatigue peut être :

. physiologique (cycle de vigilance) ;

. nerveuse et physique.

- La fatigue peut être occasionnée par :. des besoins physiologiques (faim, soif, chaud, froid…) . l'ennui, la lassitude, l'inactivité ; . une maladie ; . l'organisation des rotations sur les postes de surveillance ;. la fin de journée de surveillance et/ou la fin de saison ;. une expérience modérée (lorsque le niveau d'expérience est faible, le sauveteur « utilise des processus dit contrôlés qui nécessitent un effort élevé. Ces processus se révèlent limités par la mémoire à cours terme et ne permettent pas au sujet de partager son attention entre plusieurs sources de stimulation… Sous l'effet de l'apprentissage, l'attention passe progressivement des processus contrôlés aux processus automatiques. » Surveillance des piscines publiques) ;

- une fixation sur une personne : hors zone, qui semble en difficulté, au comportement non conventionnel ;- l'ambiance de groupe non propice au travail en équipe ;- l'usage de matériels non dédiés à la surveillance : téléphone, ordinateur, appareil de musique… - les bavardages.

L’ensemble de ces facteurs est le quotidien du sauveteur. Il doit veiller à les limiter et/ou s’en soustraire.

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Surveillance 03

4 : VIGILANCE ET PERFORMANCE DE LA SURVEILLANCE

En surveillance, le sauveteur doit VOIR et ENTENDRE.

Aux facteurs perturbateurs il y a plusieurs remédiations possibles.

CONTRE LES EFFETS DE LA FATIGUE

- Le sauveteur peut être mobile, changer ses angles de vision, changer son balayage visuel de surveillance.

EXEMPLES DE BALAYAGE VISUEL

Le balayage est systématique et constant. Il doit durer entre 10 et 30 secondes.Le sauveteur change régulièrement de type de balayage afin de maintenir sa vigilance.

Ponctuellement et de façon limitée dans le temps, le sauveteur peut regarder vers la plage pour :- rechercher des signes pour une action de prévention ;- se reposer les yeux et entretenir de la vigilance.

- Organiser les rotations : maintenir une surveillance efficace ; - prévoir un temps de " rupture " de la surveillance pour réactiver l'indice de performance, combattre la

monotonie. Pendant ce temps, le sauveteur n’est pas en surveillance ; Cela peut être une mise à l'eau, une tâche administrative, un soin, un coup de balais… ;

- s’hydrater (eau) et s’alimenter correctement (apport énergétique en milieu de journée de surveillance : barre de céréales, fruits…) ;

- se protéger du soleil, du froid par un équipement adapté ;- faire une rotation de poste de surveillance toutes les 30 minutes au plus, imposer un maximum de temps

de patrouille à ne pas dépasser. Il est avéré qu’un individu fixé à un poste de surveillance perd de sa vigilance. (Dans la surveillance « le pourcentage d'omissions augmente significativement au-delà des 30 premières minutes. » Surveillance des piscines publiques) ;

Zigzag en arc En arc Zigzag

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2

3

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Surveillance04

Exemple de rotation

Pour éviter de découvrir la surveillance rapprochée :

Le sauveteur au poste descend sur la plage en lame.

Le sauveteur en lame remplace celui sur la planche de sauvetage.

Le sauveteur sur la planche de sauvetage monte au poste.

Lorsque le sauveteur du poste quitte le poste, il ferme la porte et appose un panneau indiquant en plusieurs langues que " les sauveteurs sont sur la plage ".

Lors du passage de relais, les sauveteurs communiquent sur les risques observés aux abords de leur position.

Les rotations sont réalisées tout en maintenant la surveillance.

Pour une meilleure performance :  - des entraînements techniques et/ou de cohésion de groupe permettent un meilleur travail en équipe ; - des entraînements techniques et/ou de cohésion améliorent le " savoir travailler ensemble " ;- communiquer entre nageurs sauveteurs sur les observations faites lors de la rotation ;-  communication : Il est essentiel de prévenir le chef de poste en cas de faiblesse pouvant altérer les capacités du sauveteur à réaliser sa mission (difficultés visuelles, mauvais état de santé). Tout est gérable EN ÉQUIPE.

3

1

2

CONTRAINTES PROPOSITIONS DE RÉSOLUTION

Soleil Lunettes polarisées, se déplacer

Sens de navigation Avoir en visuel ses baigneurs, sur les autres sauveteurs ou conserver le contact par VHF

Manque d’eau Moteur à 45° ou changer de moyen(planche de sauvetage)

Vagues Changer de moyen

Objets flottants Changer de moyen

SPÉCIFIQUE PNEUMATIQUE

PERFORMANCE

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Surveillance

5 : DISPOSITIF DE SURVEILLANCE

Le dispositif de surveillance comprend les moyens humains et matériel d'un poste de secours.

TRAVAILLER EN ÉQUIPE : une surveillance de zone de bain demande un travail de l’ensemble de l’équipe pour couvrir la zone de responsabilité. Un sauveteur doit savoir à tous moments où est positionné le reste de son équipe (être vu, voir son collègue en cas de nécessité d’assistance, équilibrage des angles de vision).

Les missions de prévention, d’intervention, de soins à la personne, administratives ne doivent en aucun cas altérer la SURVEILLANCE CONSTANTE de la zone de responsabilité. C’est le travail collaboratif de l’ensemble de l’équipe qui permet la continuité de la surveillance. Le cas échéant le chef de poste peut opter pour une interruption de la surveillance (cf. « Procédure Interruption de la surveillance »).

Les sauveteurs doivent faire évoluer le dispositif de surveillance et sa configuration selon divers facteurs :

- le taux de fréquentation de la plage ;- la dimension de la zone de responsabilité ;- les risques liés au milieu naturel (météo, réverbération…) ;- les risques liés aux personnes ;- les risques liés aux activités.

Afin de couvrir de l'ensemble de la zone de bain et d'intervenir rapidement il faut :- équilibrer la surveillance ;- effectuer une surveillance croisée ;Ces points influent sur la position des sauveteurs.

Le dispositif de surveillance peut se concentrer dans ou aux abords de la zone de bain (poste de secours avec la mention " les sauveteurs sont sur la plage ").

05

ADAGE : 1 BAIGNEUR = 1 SAUVETEUR AU BORD DE L’EAU.

Il est essentiel de disposer d’au moins un sauveteur en surveillance à proximité (abord de la zone de bain) de la baignade dès le premier baigneur (meilleur surveillance et meilleur temps de réponse en cas de besoin de prévention ou d’intervention).

L’ensemble des sauveteurs doit être sensibilisé à toutes ces données. C'est le chef qui a la responsabilité de mettre en œuvre les choix stratégiques d'organisation du dispositif.

Si l'on maintient la surveillance lors d'une intervention ou d'une prévention, il faut garder l'œil sur les collègues sans se focaliser sur l'action.

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Surveillance06

6 : POSTES DE SURVEILLANCE

PATROUILLE/LAMEC'est une surveillance rapprochée sur la zone de bain pouvant être mobile.Elle est réalisée à pied, en planche de sauvetage, en pneumatique, en marine jet ou en véhiculemotorisé…

+ Avantage(s) :. proximité avec les baigneurs, rapidité d’intervention, visibilité rapprochée

- Limite(s) :. peu de vision d'ensemble, fréquentation

VIGIE/CHAISE HAUTE/MIRADORPoint haut de la surveillance de la zone de bain.

+ Avantage(s) :. visibilité large et générale, au-dessus des vagues, non perturbée par la fréquentation ;. point visible des estivants pour trouver un sauveteur.

- Limite(s) :. perte de proximité avec les baigneurs dépendant de la position du point de surveillance ;. perte de mobilité.

POSTE DE SECOURSC'est un point de surveillance général pouvant observer la plage et la mer.

ATTENTION : C’est aussi au poste de secours que sont réalisés : tâches administratives, soins, prévention, accueil du public, pauses… La surveillance n’y est pas toujours exclusive.Selon les effectifs et l’activité au poste de secours, la surveillance peut y être réalisée de manière discontinue.

- Les surfaces grisées sont les zones de surveillance couvertes par au moins deux sauveteurs en patrouille.

- Les SAUVETEURS      et ont une vue générale.- La répartition de l'effectif des sauveteurs :

. réduit la zone d'ombre (sans balayage visuel) ;

. améliore la surveillance ;

. réduit le temps d'intervention.

1

2 3

4

5

POSTES DE SURVEILLANCE ET COUVERTURE DE SURVEILLANCE

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Surveillance

7 : TENUE DU SAUVETEUR EN SURVEILLANCE

EN PATROUILLE/LAME/VIGIE/CHAISE HAUTE/MIRADORLa tenue doit être adaptée aux conditions de travail, météorologiques et à la température. L’équipementdu sauveteur doit répondre au besoin rapide d’intervention et à la sécurité (EPI…)

AU POSTE DE SECOURS Étant le plus souvent en retrait par rapport au reste du dispositif, le sauveteur peut s’accorder du confort pour se réchauffer, se reposer tout en gardant à l’esprit qu’il peut être amené à venir rapidement en renfort sur la plage ou dans l’eau.

- Jumelles ;- miradors/Vigie/Chaise haute ;- pneumatique ;- planche de sauvetage ;- véhicule motorisé ;- moyens de communication : VHF, téléphone, signaux, sifflet, mégaphone, moyens sonores…

MATÉRIELS PAR POSTE DE SURVEILLANCE

POSTESSIGNAUX DE

COMMUNICA-TION

JUMELLES MÉGAPHONE SIFFLET VHF

1 Poste de secours2 Patrouille pédestre3 Chaise de surveillance4 Embarcation5 Planche de sauvetage

07

MATÉRIELS SPÉCIFIQUES À LA SURVEILLANCE

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Gestes adaptés 5

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Gestes adaptés 01

1 : EAU (PLUIE, MER & MARÉES)

RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

Victime

Marée montantePositionner la victime dans une zone sécurisée hors d’atteinte des vagues et d’une marée montante.

Lors d’une sortie d’eau, les extrémités de la victime sont froides. Les mesures avec un oxymètre de pouls sont difficiles et/ou non fiables.

Tenir compte du fonctionnement dégradé.

Soin

Les pansements sont difficiles à coller sur une peau humide

Sécher la peau avant de tenter la pose de pansement.

Le soin d’une plaie est peu utile si l’estivant retourne se baigner.

Inviter l’estivant avec une plaie sans gravité à revenir pour réaliser le soin après ses activités de plage.

Sauveteur

Les mains froides et humides du sauveteur rendent compliquées la prise de pouls manuelle.

- Sécher et réchauffer les mains. - Se fier à un outil.- Confier la tâche à un autre sauveteur.

Les mains froides et humides du sauveteur rendent compliquées la mise de gants.

Prendre des gants de grandes tailles.

Infection de plaies (même semblant anodine)

Protéger et soigner régulièrement les plaies durant la saison afin d’éviter toutes complications.

Poste de secours Souillure du poste de secours

Maintenir le poste de secours aussi propre et sec que possible pour accueillir le public dans les meilleures conditions.

Matériel Humidité et/ou oxydation

Protéger tout matériel non étanche (sac O2, DSA, pharmacie...) de la pluie et des marées. En fin de saison, un hivernage consistant en un lavage, un séchage, voir un entretien spécifique des éléments métalliques (fermetures Éclair) et électroniques (VHF, Oxymètre...) est à réaliser.

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Le sauvetage en milieu naturel comporte de nombreuses contraintes auxquelles le sauveteur doit s’adapter afin de réaliser des actions de secours dans les meilleures conditions.

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Gestes adaptés

Les sources d’ombre improvisées peuvent être : un chapeau, un parasol...

3 : SOLEIL

02

2 : PLAGE (SABLE/GALETS)

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RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

EmbarcationLes soins et les actions de secourisme peuvent être difficiles à bord d’une embarcation (IRB, Marine Jet...).

L’embarcation peut être utilisée comme moyen rapide de transport afin de ramener au plus vite la victime enlieu sécurisé propice aux actions de secourisme.

RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

VictimeObstruction des voies aériennes (sur une plage à dénivelé)

Positionner la victime allongée en parallèle à la pente. En PLS, le regard de la victime est dirigé vers le bas de la pente pour faciliter les écoulements de liquides sortant de la bouche.

Matériel

Sable envahissant le matériel Perte de matériel dans le sable

Utiliser une « bache d’intervention » afin de disposer le matériel.

Matériel qui roule sur la plage Veiller à stabiliser le matériel (avec du sable, avec des serviettes...).

Les galets sur la plage peuvent détériorer le matériel (planche de sauvetage, pneumatique, marine jet...)

Eviter les frottements avec le sol. (Pas d’arrivée de plage en beach).

RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

Victime Éblouissement, chaleur, coups de soleil Trouver une source d’ombre pour protéger la victime.

Matériel

Luminosité abondante rendant difficile la lecture d’écrans (Oxymètre, tensiomètre...)

Trouver une source d’ombre pour utiliser le matériel.

Source de chaleur, dommageable pour certain matériels

Trouver une source d’ombre pour protéger le matériel.

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Gestes adaptés 03

Si un hélicoptère vient à intervenir sur la plage, les sauveteurs veilleront à prévenir les estivants de protéger les yeux des enfants, de maintenir tout objet risquant de s’envoler (matelas pneumatique, parasols...), de faire descendre les cerfs-volants... à proximité de la zone d’approche de l’engin. La zone d’atterrissage (DZ : Drop Zone) doit être vide de fréquentation.

7 : AUTRES

4 : VENT

5 : BRUIT

6 : PUBLIC

RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

Victime Source de froid, et de gêne Protéger la victime du vent (notamment les yeux)

Matériel Couverture de survie qui s’envoleBien border la couverture de survie autour de la victime. S’aider de sable si nécessaire.

RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

Le vent, les vagues, le public, les moteurs, les jeux de plages sont des sources de bruit qui sont des gênes dans la communication par VHF, ou avec d’un médecin régulateur au téléphone.

Transmission de bilan, du message d’alerte à effectuer à distance du public et de la victime.

RISQUES / CONTRAINTES RÉPONSE DU SAUVETEUR

Créateur de bruit. Transmission de bilan, du message d’alerte à effectuer à distance du public et de la victime.

Gestion de la foule : prises d’images photos ou vidéos lors d’interventions, participation inopinée à l’intervention, prise à partie des sauveteurs...

Un « balisage » (même non matérialisé) visant à écarter les badauds. Le sauveteur peut missionner des badauds afin de faire respecter une distance adéquate (balisage).

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oui non

gérer l'extraction de la (des) personne(s) en détresse

réaliser des actions de secourisme adéquats

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affaler la flamme + signal sonore

baisser les limites de zone de bain* + signal sonore

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1

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5

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ATTIRER L’ATTENTION

RESTE SUR PLACE

MESSAGE COMPRIS

REVIENS VERS LA PLAGE

VA DANSLA DIRECTION INDIQUÉE

MESSAGE NON COMPRIS

VA VERS LE LARGE

RECHERCHE DANS L’EAUDANS LA DIRECTION INDIQUÉE

PERSONNE EN DIFFICULTÉDANS LA DIRECTION INDIQUÉE

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BESOIN D’ASSISTANCE

DANGER DANS L’EAU

MESSAGE COMPRIS

ABSENCE DE DANGER

DEMANDE DERETOUR AU BORD

EMBARCATION NON OPERATIO-NELLE (pneumatique, jet ski, …)

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COMMUNICATION OPÉRATIONNELLE DU NAGEUR SAUVETEUR

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SIGNAL SONORE DESTINATAIRE MESSAGE TRANSMIS

1 coup bref Sauveteurs Appel / attirer l’attention

2 coups brefs Usagers de la plage et du plan d’eau Attirer l’attention

3 coups brefs ou plus Sauveteurs Alerte pour départen intervention

3 coups longs ou plus Sauveteurs et usagersde la plage et du plan d’eau

Fin ou suspensionde surveillance

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