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Revue trimestrielle 25ème année - Décembre 2019 Bureau de dépôt: 4700 Eupen N° agréation : P 910 189 Groupement Kikia en RDC : pressage traditionnel de la canne à sucre - voir p6

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Revue trimestrielle

25ème année - Décembre 2019

Bureau de dépôt: 4700 Eupen

N° agréation : P 910 189

Groupement Kikia en RDC : pressage traditionnel de la canne à sucre - voir p6

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Sommaire et Editorial….....................................................................................

Témoignage de volontaires : Simon et Robert.........................................

Haïti, une crise dans l’indifférence!..............................…............................

En perspective : projet Don Bosco...........................................................….

Projet WBI - Installation d’une presse à canne à sucre en RDC...........

Fête Codéart….......................................................................................................

Voeux de Noël…....................................................................................................

Appel aux dons : Soutenir Codéart…..........................................................

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SOMMAIRE

EDITORIAL

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-

« Je n’ai jamais vu de gens passer

autant de temps dans les ateliers ».

C’est en substance, ce que Midreille

Ambroise, la gestionnaire de projets

de la Fondation Rinaldi qui coor-

donne les actions de développe-

ment dans les écoles des Salésiens

en Haïti nous a dit lors de sa visite à

Hombourg le 8 octobre dernier.

Elle faisait référence à la visite de

cinq écoles des Salésiens que Jean

Sprumont et moi-même avions

effectuée en juillet dernier.

Cette remarque peut surprendre

mais elle peut se comprendre parce

que, malheureusement, dans le

secteur des ONG, rares sont celles

qui se focalisent sur l’accompagne-

ment technique dans les ateliers du

Sud.

La technologie est malheureuse-

ment un des maillons faibles du

développement. Nos techniciens

qui voyagent dans le Sud reviennent

à chaque fois avec une liste impor-

tante de questions techniques qui

concernent la réparation de

machines, leur mode de fonctionne-

ment, leur mise en route, les prob-

lèmes de pièces de rechange, ou

simplement les problèmes de leur

alimentation en énergie.

Une fois de retour en Belgique,

peu d’échos de cet ordre nous

parviennent de la part d’autres ONG

actives dans le Sud.

Via Don Bosco, une ONG cinquan-

tenaire, a bien compris la complé-

mentarité de nos deux associations.

Elle accompagne des écoles salési-

ennes dans 11 pays du Sud dans

leur développement et offre une

formation de qualité à un maximum

de jeunes.

Une collaboration étroite avec Via

Don Bosco est prévue dans le

programme de deux ans

(2020-2021) que nous venons

d’introduire à la DGD (Coopération

au Développement en Belgique).

Ce partenariat nous permettrait

d’asseoir durablement nos activités

grâce à une coopération étroite avec

le réseau des écoles salésiennes du

Sud. Cette collaboration ne nous

éloignera pas de nos objectifs :

l’appui au développement rural.La �inalité des formations est l’insertion des jeunes dans leur

milieu. La création de liens entre la

formation et les besoins du mil ieu

est attendue et rencontre notre

approche qui vise la création de

revenus en milieu rural par la trans-

formation des productions locales

pour les marchés locaux. Les

attentes concernent également

l’appui aux jeunes diplômés qui

disposent de savoir-faire mais

manquent cruellement d’équipe-

ments. CODEART, au travers de T4D,

peut ici également offrir des

réponses adaptées à la réalité

locale.

“En cette �in d’année, je tiens à remercier chaleureusement nos

collaborateurs, volontaires et sym-

pathisants pour leur engagement et

leur soutien, pour la concrétisation

des projets malgré l’instabilité que

nous traversons. Je souhaite à tous

une heureuse année 2020 avec

beaucoup de petits et grands

moments de bonheur!”

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TÉMOIGNAGE DE VOLONTAIRES Haïti, une crise dan

Robert Collignon (84 ans) est le plus ancien volontaire au sein de l’équipe Codéart.

Il a commencé son activité en janvier 1996 et a décidé, bien malgré lui,

de stopper son travail de réalisation du journal Codeart info et d’aide au bureau.

Ci-joint, son témoignage.

Témoignage de Simon Hardy

Délégué principal depuis de

longues années dans mon école,

c’est en 1995, époque où le

discours ambiant voulait qu’on

laisse la place aux jeunes profs,

que je me suis senti moralement

obligé, plus que d'autres de quit-

ter l’enseignement.

6o ans, c'est trop jeune pour

se sentir inutile. Je me suis donc

mis en quête d'un boulot utile et

intéressant. Par l'intermédiaire

de l'institut Gramme je suis

entré en contact avec Roger qui

m'a conquis par ses projets.

Pendant les trente dernières

années de ma carrière, j'avais

exercé un métier extraordinaire

qui m'avait laissé très déçu vis à

vis de l'institution scolaire.

CODEART était pour moi une

découverte palpable de la

misère régnant dans de nom-

breux coins du monde.

Sans aucune contrainte pen-

dant plus de 20 ans je me suis

soumis avec énormément de

satisfaction aux tâches variées

qui m'ont été demandées. Que

de choses j'ai apprises !

sous la tutelle d’organisations

dont les buts principaux sont

l'argent et le pouvoir, pas toujo-

urs les deux mais ils sont tous

les deux aussi néfastes pour

celui qui doit s'y soumettre.

J'ai quitté Codéart et retrouvé

d'autres horizons pour la seule

raison que je devenais obsolète

au niveau de la condition phy-

sique et de la mémoire pour

encore assurer quelques utilités.

Avant d’entamer un changement radical en passant de la vie d’étudiant à la vie active, je voulais pro�iter de mes vacances pour donner de mon temps aux autres.

J’ai donc eu la chance, durant l’été, de travailler dans la maison de

ma sœur, dans un potager en permaculture et aussi pour Codéart.

J’ai rejoint l’équipe de Codéart suite à une discussion avec Odile

Loozen. Roger devait réaliser la modélisation d’une cuve. Après un premier entretien très instructif et orienté sur l’utilité �inale de la réalisation, j’ai accepté le projet. La réalisation du projet m’a particu-

lièrement plu, car je réalisais un projet concret et utile.

Jusque-là, j'avais toujours vécu

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L

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HAÏTI, UNE CRISE DANS L’INDIFFÉRENCE !

.

Jovenel Moïse

est président de la République d'Haïti

Depuis quelques mois, le pays

voit apparaître bon nombre de

manifestations : des magasins

sont pillés, des voitures

incendiées, des hommes tués... et

pourtant aucun média ne le part-

age au reste du monde.

Ces manifestations sont

motivées par deux éléments.

Tout d’abord, les manifestants

demandent la démission du

président Jovenel Moïse. Ce

dernier est soupçonné de

corruption. La publication d’un

rapport de la Cour des comptes, �in janvier, a alimenté la colère des Haïtiens : le président, une

quinzaine d’anciens ministres et

de hauts fonctionnaires y sont

épinglés dans plusieurs affaires

de détournement d’aides au

développement.

D’autre part, la lutte contre la vie

chère est la deuxième revendica-

tion des manifestants. Depuis

l’élection du président, l’écono-

mie haïtienne reste fragilisée par une in�lation de 15% et l’économie est aussi minée par

une dévaluation de la monnaie

locale, la gourde, face au dollar

américain. Par conséquent, le

prix des produits de premières nécessités s’en�lamme car ceux-ci sont généralement

importés. C’est pourquoi beau-

coup d’Haïtiens considèrent que

Jovenel Moïse a trahi une de ses

promesses de campagne qui

était l’augmentation du pouvoir

d’achat.

Concrètement, voici quelques

exemples dont nous avons été

témoins :

-Une entreprise partenaire est

sur le point de faire faillite car

ses activités sont à l’arrêt depuis

trop longtemps. Ils doivent faire

face aux charges mais il n’y a

plus de travail.

-Une de nos connaissances a dû

débourser 500 dollars améric-

ains comme droit de passage

pour pouvoir parcourir les 200

km qui séparent Camp-Perrin de

Port-au Prince.

-Les pompes à carburant étant

vides, les aides en vivres des

Etats-Unis récemment arrivées

au pays ne peuvent être

acheminées aux personnes dans

le besoin faute de carburant

pour les véhicules de transport.

Ces évènements aggravent la

situation d’Haïti. Selon Jean

Sprumont, co-fondateur de

Codeart et vivant à Haïti, il ne

faudrait pas grand-chose pour

que l’explosion de masse mène à

la catastrophe.

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COLLABORATION AVEC LES ÉCOLES DON BOSCO EN HAÏTI, AU BÉNIN ET AU CONGO

C’est grâce à la collaboration avec le père Marc

Abumba, prêtre congolais qui dirige une école Don Bosco

au Congo, que nous nous sommes rapprochés de l’ONG

belge Via Don Bosco.

Depuis, nous leur avons proposé nos services dans le

cadre du nouveau programme de 2 ans que nous venons

d’introduire à la DGD .

L’ONG Via Don Bosco appuie, depuis exactement

cinquante années, des écoles dirigées par des Salésiens

dans 11 pays du Sud. Les trois pays dans lesquels nous

travaillons sont également couverts par Via Don Bosco.

Afin de préparer le nouveau projet, nous avons visité

cinq écoles Don Bosco en Haïti. Il s’agit de l’ENAM à

Port-au-Prince, le Centre Cardinal KEELER à Gonaïves, la

Fondation Vincent au Cap-Haïtien, l’école DBTEC à Fort

Liberté et enfin le Centre des Arts et Métiers aux Cayes.

Les futurs partenaires du Bénin et de la RDC nous ont,

quant à eux, rendus visite à Hombourg.

Que pouvons-nous retenir de ces visites?

-

Que pouvons-nous retenir de ces visites ?

Notre expérience dans le secteur de l’accompagnement

d’artisans fabricants d’équipements de transformation

agricole et nos visites des écoles techniques du réseau Don

Bosco nous ont permis de constater qu’un appui technique

tant au niveau de l’accès aux équipements de travail

qu’au niveau de la formation des formateurs est néces-

saire et indispensable. Nous avons construit notre

approche d’intervention en Haïti sur la création d’un lien

direct entre la formation technique et les possibilités

locales d’exploiter ces connaissances en suscitant

l’auto-emploi.

Nous avons dès lors privilégié la collaboration technique

entre une école, la Fondation Vincent au Cap-Haïtien, et

l’atelier Cadeau de Dieu à Pignon que nous accompagnons

depuis près de 10 ans dans le secteur de la transformation

de la canne.

Le besoin d’appui technique au niveau des ateliers et des enseignants est évident.

Nos diverses, et parfois longues, discussions avec les responsables d’ateliers ont démontré :- Le manque de formateurs quali�iés ;- La vétusté et le manque d’équipements ;- Les dif�icultés de �inancer les formations tant au niveau des salaires des formateurs qu’au niveau des dépenses en

terme d’énergie, de matières premières et d’outils ;- Les dif�icultés pour les jeunes formés de trouver un emploi dans le milieu ;- Le manque de référentiels dans le milieu qui

permettraient aux apprenants de faire le lien entre les

matières enseignées et les applications de ces connaissanc-es dans leur milieu de vie ;- Le manque de connexions avec des techniciens externes

avec lesquels ils pourraient échanger sur des méthodes de

travail et des procédés de fabrication.

Quels sont nos projets ?D’une part, l’accompagnement des acteurs locaux, des formateurs, des respons-

ables des écoles, des artisans partenaires et des jeunes en formation est primor-

dial. En réalité, toutes ces personnes sont seules et se sentent souvent isolées

quant aux évolutions qui émergent partout dans le monde. Il faut briser cet

isolement. Des solutions existent et les premières sont les outils de communica-

tion modernes. Nous devons communiquer, ne pas juger mais accompagner en

restant modestes et en étant toujours disposés à chercher AVEC eux la solution

qui LEUR convient.

D’autre part, il faut des machines-outils. Ne jetez pas trop vite vos machines

devenues obsolètes. Il en faut dans les écoles mais aussi dans les ateliers locaux.

Nous souhaitons accompagner le BDE (bureau d’emploi de Don Bosco) à propos-

er des pistes concrètes pour l’installation des artisans les plus motivés, pour

créer leur emploi ou développer les activités de l’atelier de leur père. Nous aimerions insister ici sur les dif�icultés pour un jeune, aussi doué soit-il, de trouver les moyens pour accéder aux équipements de base pour installer un

atelier.

Comment pouvons-nous nous mobiliser pour contribuer à améliorer les formations techniques dans le Sud?

Ainsi, ils pourront trouver ensemble des solutions techniques adaptées aux

paysans de la région. La collaboration autour de la fabrication d’un moulin à

canne est d’ailleurs prévue.

Les jeunes en formation sont dès lors immergés dans le milieu professionnel. Des

stages de formations au sein même de l’atelier Cadeau de Dieu leur permettront

de se confronter aux problèmes liés à la fabrication des machines, à leur utilisa-tion et en particulier à leur maintenance. Ils seront aussi amenés à ré�léchir à l’impact économique de ces équipements sur le milieu a�in de pouvoir répondre à la question suivante : « Les équipements permettent-il d’augmenter les revenus

dans le milieu et à quelles conditions ? »

Concrètement, quel accompagnement est envisagé ?- Une mise à niveau des équipements ;- La formation des formateurs ;- La mise en place d’un magasin de fournitures et composants;- L’ouverture de l’école aux besoins du milieu.

L’expérience qui sera acquise durant ce programme de deux ans sera mise à pro�it lors de l’écriture du programme suivant de 5 ans (2022-2026).

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PROJET WBI - INSTALLATION D’UNE PRESSE A CANNE A SUCRE EN RDC

Ce projet se déroule dans la province du Congo

Central en RDC et plus particulièrement près de Lukula.

C’est à l’occasion d’une visite dans cette région en 2018

que CODEART a été sollicité par un groupement de

paysans : la fondation KIKIA. Elle regroupe près de 100

familles paysannes (soit environ 700 personnes) actives

dans le secteur de la canne à sucre.

L’objectif de cette mission est l’augmentation des

revenus des familles grâce à la transformation de la

canne en différents produits stables à plus haute valeur

ajoutée grâce à un moulin à canne performant pour

extraire le jus de canne.

La canne à sucre est une herbe géante tropicale, dont

la tige a la particularité de stocker un sucre cristallis-

able, le saccharose. L’extraction du saccharose consiste à

l’isoler des autres constituants de la plante. Les racines

de la canne sont denses et profondes ce qui en fait une

culture pérenne qui assure une couverture quasi perma-

nente. Rendre cette activité économiquement rentable

contribue donc non seulement à créer des revenus, mais

aussi à protéger les sols de l’érosion. Par ailleurs, le

sous-produit, la bagasse, peut servir de combustible ou

permet de maintenir la fertilité du sol.

Notons aussi que les revenus peuvent être étalés sur

une grande partie de l’année contrairement à d’autres

fruits saisonniers comme la mangue. L’étalement des

revenus est de première importance pour l’équilibre

�inancier des ménages.

bagasse

Comme dans toutes les régions d’intervention de

CODEART, la majorité des paysans vivent dans une grande

pauvreté. Non seulement la productivité de leur activité de

transformation est faible, mais elle est aussi concurrencée

par des produits importés, souvent subsidiés, ce qui prive les

producteurs de leurs maigres sources de revenus et de

travail.

En développant des technologies appropriées aux condi-

tions des paysans, CODEART leur permet de produire plus.

CODEART dispose d’une expérience de plus de 30 années

dans le travail de la canne à sucre. Des équipements

mécanisés ont été développés et sans cesse améliorés afin de

correspondre au mieux aux contraintes et aux réalités

locales. Aujourd’hui notre ASBL maîtrise le savoir-faire de la

chaine complète de transformation depuis le broyage de la

canne jusqu’à la production de sirop de canne ou de sucre

artisanal.

Lors de chaque mission, CODEART opte pour un renforcement

des mesures visant à développer un entrepreneuriat dans le

Sud. C’est-à-dire travailler sur l’ensemble de la chaine de

valeur et en privilégiant des structures locales de façon à ce

qu’elles fonctionnent de façon durable et autonome, en

intégrant mieux les impératifs de productivité et de rentabil-

ité.

L’objectif de ce projet soutenu par la WBI est d’analyser

dans quelle mesure l’exploitation de la canne peut contribuer

à assurer une augmentation des revenus des familles

paysannes. Les résultats permettront, nous l’espérons, de

multiplier cette activité dans le milieu.

Malheureusement à l’heure actuelle, la transformation se fait

manuellement. C’est un travail très pénible et lent. Il est donc

impossible de valoriser toutes les plantations de cannes à sucre.

Voir photo de couverture.

canne à sucre

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JOURNÉE PORTES OUVERTES

Ce lundi 11 novembre, nous avons ouvert les portes de notre atelier afin de faire découvrir nos activités

et de partager un bon moment avec toutes les personnes présentes.

Dès l’aube, l’équipe « Rema Burundi » s’est attelée au pressage du jus de pomme. Ce dernier a été vendu

toute la journée au profit de leur association et de Codeart/T4D. Dans le même temps, il était possible de

participer à une Table Ronde où Roger Loozen, notre directeur, présentait de courtes vidéos illustrant les

projets. De plus, de nombreuses machines et divers outillages étaient exposés. Des membres du person-

nel, bénévoles et membres du conseil d’administration, étaient présents afin de répondre à toutes les

questions. Des démonstrations ont été effectuées afin d’en visualiser le fonctionnement.

Pour l’occasion, l’entrepôt avait été transformé en un espace convivial où l’on pouvait déguster

quelques gourmandises et écouter le concert de deux groupes locaux : « A sound of happiness » et « Au

coin du feu ».

Nous remercions chaleureusement le groupe Rema Burundi pour l’organisation de cet évènement !

Du jus de pommes en bouteilles (3€/pce) ou en cubis de 3 litres (10€/pce) est en vente au profit des

différentes associations.

Si vous souhaitez en acheter, contactez-nous sans tarder au 087/78 59 59 ou [email protected]

VOEUX DE NOEL

Il faut savoir voir dans une année qui se termine

le début d’une nouvelle vie qui se dessine

Les réveillons de fin d’année sont des pauses pour se réinventer

se retrouver, retrouver ceux que l’on aime afin qu’arrive la sérénité

Réfléchir à ce qui nous est essentiel dans une pleine conscience du bonheur

Telle est la clé d’une vie réussie qui trouve dans chaque instant une nouvelle lueur

Codéart vous souhaite de belles fêtes de �in d’année !

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APPEL AUX DONS : SOUTENIR CODÉART

Comme nous l’expliquons dans l’article concernant notre projet avec les écoles Don Bosco d’Haïti, il y

a un réel besoin d’appui technique au niveau des ateliers et des enseignants. C’est pourquoi nous vous

sollicitons quant aux fournitures indispensables à la concrétisation de notre projet :

Compte IBAN : BE74 5230 4311 9407

BIC : TRIOBEBB

CODEART asbl – Chevémont 15 -B 4852 Hombourg

Achats de march., biens et services 54,361 Ventes et presta�ons 111,206

Charges de personnel 154,461 Dons et subsides 96,711

Amor�ssements et provisions 47,768 Autres produits d'exploita�on 47,844

Autres charges d'exploita�on 13,165

Totaux 269,755 Totaux 255,761

Immobilisa�ons 12,903 Fonds propres 48,227

Ac�fs circulants 209,211 De�es et provisions 173,886

Totaux 222,114 Totaux 222,113

Ces comptes ont été controlés par reviseur d'entreprise et approuvés par l'assemblée générale.

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tt 8

éficient de c� fra f

DONNÉES FINANCIÈRES - exercice comptable année 2018

ACTIF PASSIF

PRODUITSCHARGES

Perte de l'exercice : 13.993

Ces comptes ont été contrôlés par réviseur d'entreprise et approuvés par l'assemblée générale. Comme de coutume, ils ont été déposés à la

Centrale des Bilans de la Banque Nationale de Belgique. Pour plus de détails sur les comptes annuels:https://www.nbb.be/fr/centrale-des-bi-

lans/consulter -- avec le n° d'entreprise 0434417468. Autres précisions pour 2018 : Le coef�icient de tension salariale était de 2,5. Les subsides en capital ont été de 1.540 €. Sous déduction des frais directs, la récolte de fonds directe et indirecte s'est élevée à 89.000 €.

Si chaque lecteur nous versait une somme de 40 euros/an,

nous serions certains de boucler le budget annuel. Pour tout

don de 40 euros par an, nous vous envoyons une attestation

�iscale qui vous permettra de récupérer 45% du montant versé.

DONNÉES FINANCIÈRES

Comme nous l’expliquons dans l’article concernant notre projet avec les écoles Don Bosco d’Haïti, il y a un réel

besoin d’appui technique au niveau des ateliers et des enseignants. C’est pourquoi nous vous sollicitons quant

aux fournitures indispensables à la concrétisation de notre projet :

� Tours (1,5m EP minimum), fraiseuses, étaux limeur, foreuses sur colonne, tourets à meuler pour réaliser

des travaux d’ébarbage mais aussi des tourets dédiés à l’affutage des outils, postes à souder conventionnel à

transformateur, établis équipés d’un bon étau, presses d’atelier de 50t minimum, cisailles de table (4mm),

petites plieuses à tablier (3mm), rouleuses à tôle (1,3m/2mm), compresseurs à air et si possible des

machines de découpe plasma pour la découpe de tôles jusque 8mm.

� Groupes électrogène car l’accès continu d’énergie électrique est dif�icile. � Outillages pour le tournage : les outils à plaquettes brasées ou les outils en acier rapide sont les plus adaptés.• Des volontaires pour rejoindre notre équipe dans le travail de quali�ication des machines que nous récupérons et pour les mettre en état (véri�ication fonctionnelle). � Des volontaires pour assurer des formations. Ceux qui disposent de compétences techniques dans le travail du

métal sur machines conventionnelles et également un bon sens pédagogique, sont les bienvenus dans l’équipe.