Revue isd n° 27

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• A PROPOS DE LA DERNIERE NOMENCLATURE • UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE CONSEIL NATIONAL • SÉMINAIRE DE PRÉSENTATION DE L’ÉTUDE DU SECTEUR DE LA SANTÉ EN TUNISIE • A PROPOS DE LA DERNIERE NOMENCLATURE • UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE CONSEIL NATIONAL • SÉMINAIRE DE PRÉSENTATION DE L’ÉTUDE DU SECTEUR DE LA SANTÉ EN TUNISIE Octobre 2006

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Journal trimesriel d'information du syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique

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• A PROPOS DE LA DERNIERE NOMENCLATURE

• UN NOUVEAU SOUFFLEPOUR LE CONSEIL NATIONAL

• SÉMINAIRE DEPRÉSENTATION DEL’ÉTUDE DU SECTEUR

DE LA SANTÉ EN TUNISIE

• A PROPOS DE LA DERNIERE NOMENCLATURE

• UN NOUVEAU SOUFFLEPOUR LE CONSEIL NATIONAL

• SÉMINAIRE DEPRÉSENTATION DEL’ÉTUDE DU SECTEUR

DE LA SANTÉ EN TUNISIE

Octobre 2006

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L’ISD est édité sous la responsabiliité du syndicat tunisien desmédecins dentistes de libre pratique 12, Avenue de la liberté1000 Tunis. Tél./Fax : 71 347 104

Sommaire

STMDLP ISD Journal trimestriel d’information du Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique

1

EDITO .......................................................................................................... 2

A PROPOS DE LA DERNIERE

NOMENCLATURE ............................................................................. 4

UN NOUVEAU SOUFFLE

POUR LE CONSEIL NATIONAL ......................................... 10

DU BON USAGE DES LAMPES

À PHOTOPOLYMERISER ........................................................... 14

DESCRIPTION D’UN LOGICIEL

DENTAIRE TYPE .................................................................................. 16

SÉMINAIRE DE PRÉSENTATION DE L’ÉTUDE

DU SECTEUR DE LA SANTÉ EN TUNISIE ................ 22

CORRESPONDANCES AU MINISTRE

DE LA SANTÉ PUBLIQUE ......................................................... 23

L’ACTIVITÉ DU BUREAU DU SYNDICAT ............... 24

LE DENTIFRICE :

QU’EST-CE QUE C’EST ? ........................................................... 26

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Décidemment, cet été se présente sous le signe de la cha-leur, car, en plus de la canicule, habituelle en cettepériode, nous venons de recevoir le projet de la conven-tion sectorielle – une première partie en fait- dont vouspourrez vous en procurez une copie au site: inter-den-taire.CO.NRD’emblé, on constate que l’administration de la CNAM,fidèle à ses habitudes, a décidé de nous adresser un docu-ment amputé de ses annexes et autres avenants qu’ellecompte –nous le supposons- présenter ultérieurement. Onne peut s’empêcher de se demander pourquoi tant demystère ?Quant à nous, membres du bureau exécutif, en publiant cedocument, notre intention est :

• D’informer les confrères à propos d’un projet qui va met-tre en place un régime qui changera de fond en comblel’exercice libéral de la médecine dentaire dans notre pays.

• Faire participer le plus grand nombre possible de confrè-res à une critique sérieuse et objective de ce projet.

• Induire une réflexion collective de tous les confrères afinde corriger et d’enrichir ce texte dans l’intérêt de tous lespartenaires – c.a.d. praticiens, bénéficiaire et CNAM-

Par ailleurs nous saisissons cette occasion pour appelertous les confrères à donner leur avis, à faire des proposi-tions et surtout ne pas hésiter à poser leurs questions àleurs responsables des sections régionales, car c’est lameilleure façon de réussir cette mutation professionnelle.

Chers confrères le débat est ouvert !

Dr. N. M’HIRSI

Edito

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La nomenclature, catalogue desactes techniques réalisés par lemédecin dentiste, assure essen-

tiellement 4 rôles :

1- Elle donne une valeur aux actes réalisés, cha-que acte étant affecté d’un coefficient.

2- Elle réalise un classement des actes en titres,chapitres, sections, et articles.

3- Elle permet aux praticiens de communiqueraux divers organismes d’assurance maladie, envue du calcul de leur remboursement, le type etla valeur des actes réalisés dans le cadre de leurexercice.

4- Elle constitue un instrument de mesure; sonapplication permet une approche quantitative etqualitative de l’activité des médecins dentistes.

• La nomenclature est fixée par arrêté duministre de la santé publique. Elle est réviséepériodiquement chaque fois que l’évolution destechniques médicales l’exige par une commis-sion crée auprès du ministère de la santé char-gée de proposer l’inscription d’actes nouveaux,la révision des cotations existantes et l’interpré-

tation de la nomenclature, à la diffé-rence de la convention.• En effet ces deux textes qui tout enétant complémentaires ne sont pasélaborés ou négociés par les mêmesacteurs :

– la convention est un contrat liant les prati-ciens qui l’acceptent à la caisse d’assurance maladie.

– la nomenclature est une liste d’actes affec-tés d’une cotation ; elle s’impose à tous les médecins dentistes quelque soit leur formed’exercice.

• La dernière nomenclature datant déjà de sep-tembre 90, la profession n’a pas cessé de récla-mer sa révision. A notre demande des réunionsont eu lieu au cours des quelles des proposi-tions raisonnables ont été formulées. Ces der-niers mois un consensus semblait se dégagerpour un compromis qu tienne compte à la foisdes revendications des praticiens et des exigen-ces des ministères concernés.

• Mais au début du mois de Juin, et sans aviserau préalable les professionnels concernés quenous sommes, est parus au JORT le dernierarrêté fixant la nomenclature.

• La première surprise passée, il apparaît clai-

A PROPOS DE LA DERNIERENOMENCLATURE

Docteur CHAKIB AYEDSecrétaire général du STMDLP

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rement à la lecture de ce texte aux implicationsimportantes sur la médecine dentaire et notam-ment l’exercice libéral que peu de propositionsont été finalement retenues.

• Dans un souci de clarté et de concision, nousrésumons nos griefs à son égard sur trois pointsessentiels :

- D’abord malgré l’acquisition de connaissancesmédicales récentes, et l’apparition de nouvellestechniques, nous constatons que presque aucunacte nouveau n’a été introduit. Plus surprenantencore, l’anesthésie loco- régionale et les actesde radiodiagnostic (rétro- alvéolaire, film occlu-sal) ne sont plus cotés.

- Ensuite, et en dépit de l’évolution des sciencesmédicales et la nécessité de mettre en œuvredes techniques opératoires que l’état de santédu patient exige, certes de plus en plus com-plexes mais néanmoins de plus en plus effica-ces, nous constatons que la quasi-totalité desactes n’a pas été réactualisée. Certains ontmême été revus à la basse (détartrage, exérèsede kyste, ligatures, attelles, PPA, prothèse totalemonomaxillaire, analyse céphalométrique, ...)ce qui constitue sans doute un réel contre sens.

- Enfin, et c’est le plus inacceptable pour nous,cette nouvelle nomenclature rogne de manièresignificative notre capacité professionnelle ; elleomet ou supprime, au bénéfice du stomatolo-gue et du chirurgien maxillo- facial, des actesentrant dans notre champ de compétence telsceux portant :

* Sur les parties molles (la langue, leplancher buccal, les glandes salivaires, les trai-tements des tumeurs diverses, …).

* Sur les maxillaires (fractures, lésionsinfectieuses, ATM…)

Notre métier de part notre formation et aux vudes textes réglementaires, étant de diagnosti-quer et de soigner toutes les maladies réelles ousupposées des dents, de la bouche, et des maxil-laires ; nous ne comprenons pas ce retour enarrière par rapport même à l’arrêté de Mai 69.

Il est clair pour nous aujourd’hui que cette nou-velle nomenclature remet en question notreplace au sein de la profession médicale. Elle nereflète guère les remarquables mutations denotre discipline dans les quinze dernièresannées.

C’est pourquoi nous réaffirmons notre opposi-tion à plusieurs aspects de ce nouveau texte etdemandons aux autorités de tutelles de faire ensorte qu’il soit apporté les rectifications néces-saires pour sa conformité avec la législation envigueur notamment la loi 91-18 du 13/03/1991et afin d’être en harmonie avec les audacieusesréformes de la politique de santé dans notrepays.

Tableau d’Honoraire Minimum

En vertu de l’article 30 du code de déon-tologie qui « interdit à tout médecin dentistesd’abaisser ses honoraires en clientèle dans unintérêt de concurrence au dessous des barèmespubliés par les organismes professionnels quali-fiés » et dans le cadre de la réévaluation, l’har-monisation et la révision périodique des hono-raires pratiqués par les médecins dentistes enlibre pratique, il a été décidé de fixer un tableaud’honoraires plancher par les actes les pluscourants comme suit :

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BARÈME D’HONORAIRE MINIMUM

Consultation …..…………………………………….................................…………. 20.000 dtRadiographie retro-alvéolaire…………………………................................………. 10.000 dt

SOINS CHIRURGICAUX :

Extraction………………………………………………………………….............….... 25.000 dtExtraction de dent sagesse enclavée……………..………………...……............…… 90.000 dtExtraction de dent sagesse incluse………...………………………….……............… 120.000 dtRésection apicale…………………………………………..………………..............… 90.000 dt

SOINS CONSERVATEURS :

Obturation coronaire (1 face) ……………………..………………………....……… 40.000 dtObturation coronaire (2 faces ou plus)…….………………................................... 60.000 dtObturation classe V (composite)……………..…………................................….. 70.000.dtTraitement radiculaire monoradiculée avec obturation coronaire..…………….…. 90.000 dtTraitement radiculaire pluriradiculée avec obturation coronaire……….………… 110.000 dt

HYGIÈNE BUCCO-DENTAIRE ET TRAITEMENT PARODONTAL :

Détartrage (par séance)……………………………………………………………..... 35.000 dtTraitement de gingivites (par hémi- arcade)… ………..………………………….... 50.000 dtTraitement parodontal à lambeaux (par hémi-arcade)……..…………………….... 80.000 dt

PROTHÈSES :

Couronne coulée……………………………….…………………………………...…. 100.000 dtCIV……………………. …………………………….…………………………..……... 120.000 dtCIV (céramique)...…………………….……………………………………………..… 200.000 dtC.C.M (céramique)…............……………………………………………….......……. 280.000 dtPPA (1 à 3 dents)………………………………………......................................….... 120.000 dtPar dent supplémentaire………………………………....................................…….. 15.000 dtArmature stellite……………………………….....................................…………….. 350.000 dtProthèse totale (sup. ou inf)…… ………………………....................................…… 350.000 dtProthèse totale di-maxillaire.……………………………...................................…... 600.000 dt

PÉDODONTIE – ODF :

Traitements interceptifs (sans appareillages)……………………………......……… 250.000 dtTraitements orthodontiques avec plaques amovibles…….…………………….....… 500.000 dtThérapeutiques fonctionnelles avec appareillage………………………………….… 700.000 dtTraitements orthodontiques multi-attaches………...…………………………….…... 2 800.000 dt

Pour le Syndicat

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Les dernières élections pour lerenouvellement par moitié desmembres du conseil national de

l’ordre des médecins dentistes deTunisie qui se sont déroulées le samedi22 Avril 2006 ont démontré par laforte mobilisation des confrères et letaux élevé de participation au vote,l’importance et l’attachement qu’accorde lesmédecins dentistes à leur profession et à leurinstitution et leur désir qu’ils ont de lui insufflerun sang nouveau.

Un fait saillant est à marquer d’une pierre blan-che dans l’histoire de l’ordre : des électionsouvertes, transparentes, où sont été mises encompétition deux listes avec deux programmesdifférends et opposées même sur certainsaspects, preuve que la maturité est arrivée à unpoint de non retour ou toute dérive de person-nalisation du débat ou de l’institution sembledéfinitivement écartée. Une nouvelle page s’ou-vre pour le conseil national où le médecin den-tiste qui s’acquitte de sa cotisation dans lesdélais et qui respecte les lois en vigueur etnotamment le code de déontologie seraconstamment consulté et son avis pris en consi-dération non seulement dans les décisions qui

engagent l’avenir de la professionmais aussi dans la marche interne duconseil national ; C’est en adoptantcette démarche moderne et participa-tive que nous pouvons acquérirl’adhésion, la sympathie et l’appui del’ensemble de la profession et fairecorps pour la défense de nos intérêts.

Durant les deux prochaines années, ou nousaurons à collaborer et à cohabiter avec certainsde nos confrères nembres de l’ancien bureau duconseil, les priorités à choisir et les défis lancésdevant le conseil de l’ordre feront qu’il doit s’at-teler au travail avec dynamisme et perfection. Ils’agit à mon avis de sujets brûlants :

1. Fixer le règlement intérieur de l’ordre :

le règlement intérieur complète les textes de loiet les décrets relatifs au fonctionnement d’uneinstitution, il est indispensable pour discerner etrépartir les taches au sein du conseil national, ilrépond à l’évolution et à la complexité destaches administratives et réglemente les procé-dures de prises de décisions. Les élémentsessentiels qu’apporte un règlement intérieur

UN NOUVEAU SOUFFLE POURLE CONSEIL NATIONAL

Docteur ABDENNASSER ABBOUDVice président du conseil national

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sont les prérogatives accordées aux assemblésgénérales ordinaires et extraordinaires et lesmodalités pratiques de les mettre en valeurscomme illustration de l’esprit démocratiquesqui doit imprégner l’ordre - l’article 15 de le loi91-21 du 13 Mars 1991 attribue au conseilnational la fixation du règlement intérieur, ildoit être soumis aux confrères avant son adop-tion et sa mise en application.

2. Réformer le code de déontologie :

le code appliqué aujourd’hui date de 1973, ilest dépassé sur plusieurs points notammentcelui relatif aux modes d’exercices et plus parti-culièrement le libéral qui représente 80% duvolume global d’activité de la profession. Lecabinet individuel qui était la norme pour lecode de 1973 mais les cabinets de groupesmono ou pluridisciplinaires, les sociétés civilesde moyens, différents modes de collaborations,de remplacements, de salariats. A ce proposnous avons enregistré avec intérêt les déclara-tions du ministre de la santé publique le27/06/2006 lors de l’entrevue qu’il a accordéaux membres du conseil national par lesquellesil a invité la profession à proposer un code dedéontologie et à participer ainsi avec les autori-tés de tutelle à mettre sur pied cet acte fonda-mental pour notre profession.

3. Encadrer, organiser et soutenir toutesles structures de la profession :

Pour atteindre cet objectif, l’ordre doit changerd’approche, loin de toute attitude conservatrice,et d’exclusivité, il doit passer à une pratique

d’aide, d’appui, d’encadrement, d’écoute etd’ouverture et c’est à ces conditions qu’il peutretrouver la place qui lui revient au cœur de laprofession et sera digne de la représenter pourêtre sa voix et son porte parole.L’ordre doit voir dans le syndicat un allié detaille, il doit collaborer avec ses structures et lesoutenir, il peut tirer profit du professionnalismede ses cadres, et de son organisation très prochede la base. La complémentarité ordre – syndicatdoit se concrétiser sur le terrain et peut trouverson illustration dans les négociations avec laCNAM qui s’annoncent difficiles et dont l’im-pact va totalement bouleverser l’exercice denotre profession.

Une attention particulière doit être portée auxsociétés scientifiques qui jouent un rôle primor-dial dans la formation post universitaire. Cessociétés doivent être encadrées et leurs manifes-tations et cycles de formations scientifiquescoordonnés pour améliorer la situation actuelledifficile ou règne : désordre, facilité, surenchèreet mercantilisme ; Il ne faut pas oublier dans ceconcert l’amicale des médecins dentistes diplô-més de Monastir qui a été longtemps délaissémalgré le rôle qu’on peut lui assigner dans lavie sociale et récréative de la profession.

l’ordre doit être prêt à allouer des dotationsfinancières substantielles à toutes les structures,organisations, regroupements professionnellesqui lui en feront la demande, à conditiond’avoir une représentativité, de respecter dansleur fonctionnement les règles de transparences,et d’alternances et qui se référeront à l’ordrepour coordonner et harmoniser leurs propresactivités.

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4. combattre les causes de la précaritéde la profession :

C’est ici l’une des plus nobles missions qu’unconseiller doit accomplir au cours de son man-dat, faute de trouver des solutions, il aura aumoins le mérite de dénoncer et d’avoir réfléchisur les causes qui fragilisent notre profession etqui vont - en s'amplifiant de jour en jour - s’ag-graver par la crise économique mondiale, pourcela l’action envisagée doit se faire à troisniveaux :

A/ Une précarité sur laquelle la profession à tra-vers le conseil national peut agir directementcomme c’est le cas de l’exercice illégal des pro-thésistes qui a pris ces dernières années des pro-portions alarmantes ; au sujet de cet acte d’im-posture nous devons sévir en utilisant tous lesmoyens y compris juridiques pour dissuader lesrécalcitrants et faire appliquer la loi. L’exerciceillégal de nos confrères étrangers sur notre solnational et en dehors de leurs missions scientifi-ques faisant fi de nos lois et règlements doit ega-lement être arrêté.

B/ Une précarité ou les pouvoirs publics peu-vent nous aider s’il nous prêtent l’attentionnécessaire et prennent les mesures qui s’impo-sent comme c’est le cas pour les jeunes victimesde frais d’installations de plus en plus elevés; oules prix de plus en plus exorbitants du matérieldentaire et des produits consommables, pénali-sent sévèrement la rentabilité des cabinets desmoins jeunes et même des anciens de la profes-sion. Une réflexion approfondie avec les autori-tés doit porter sur les mesures à prendre pourmaîtriser la démographie professionnelle et l’af-

flux des nouveaux diplômés sur le marché dutravail au risque d’inonder le secteur avec sesconséquences sur la déontologie et la dignité dumédecin dentiste.

C/ Une précarité extrinsèque à notre volonté etqui dépend directement de la volonté des pou-voirs publics comme c’est le cas de la carencede la couverture sociale pour la population quicommence à trouver un début de solution avecla CNAM. La réforme de l’assurance maladiepromulguée par la loi 71 du 2 Août 2004 doitgarantir les intérêts des prestataires de soins aurisque d’aggraver le tableau actuel ; L’absenceou la faiblesse de notre représentativité auniveau du pouvoir législatif et dans les sphèresde décisions entrave le progrès de la profession.

Il va sans dire que dans un contexte plus géné-ral nous appuyons toutes les réformes quidopent la croissance économique et sociale dupays et qui se traduisent par une prospérité descabinets dentaires parmi lesquels : la libertééconomique, l’encouragement de l’initiativeprivé, l’intégration dans notre environnementculturel et civilisationel et surtout la démocratiedans son expression la plus universelle quilibère énergie et créativité.

La nouvelle composition du conseil national quise renouvelle par moitié pour assurer un chan-gement dans la continuité sera bénéfique pourla profession car elle va allier expérience desanciens et ambition des nouveaux pour aller del’avant dans le sens des réformes, consolider etrenforcer l’ordre et faire de lui un instrumentd’union, de dignité, d’organisation de solidaritéet de progrès pour l’avenir de la profession.

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DU BON USAGE DES LAMPESÀ PHOTOPOLYMERISER

• DESCRIPTION D’UNE LAMPE (Fig 1)Une lampe se compose d’un boîtier et d’une pièce à main, certaines lampes sont dites sans fil (avecbatteries rechargeables), d’autres sont directement disponibles sur l’unit (a ne pas conseiller cepen-dant). Les lampes actuelles sont parfaitement filtrées et n’émettent plus aucun rayonnement UV.Les guides faisceaux ont une forme de canne et sont constitués de fibres de verre, coulées et enrobéesd’une fine couche de verre ambrée.

• TESTER UNE LAMPELes testeurs de lampes: (au moment de l’achat, préférer une lampe avec un testeur intégré). Les lam-pes du fait de leur age, de la fréquence de leur utilisation peuvent perdre significativement leur pou-voir de photopolymérisation. Seul le testeur permet de contrôler la puissance lumineuse, il mesurel’énergie (puissance) émise qui doit se situer entre 440 et 500 nm; spectre optimal des longueurs d’on-des pour polymériser les matériaux dentaires.

• TESTEURS INTÉGRÉS À LA LAMPEPermettent de contrôler à tout moment la lumière émise (par ex. chaque matin). Si le témoin lumi-neux du testeur s’éclaire, la lampe fonctionne bien, s’il reste éteint; la lampe est défectueuse

• LES TESTEURS INDÉPENDANTSUtilisés parfois par certains praticiens, mais le plus souvent par les distributeurs de matériels si desincidents cliniques peuvent mettrent en cause la lampe.

• RÉALISATION DU TESTEIdéalement il faut faire une mesure de référence lorsqu’elle est neuve, le chiffre servira pour les com-paraisons ultérieures.Si la lampe est ancienne, la mesure de référence doit être prise après avoir:• placé une ampoule neuve.• Contrôlé et nettoyé (et éventuellement changé) les filtres.• Vérifié, inspecté le guide faisceau.Avant d’effectuer toute mesure, faire une première photopolymérisation de 10 s, pour chauffer leguide faisceau et les filtres, évitant ainsi des lectures erronées.Toujours faire les mesures avec le même guide faisceau.Placer toujours l’extrémité du guide faisceau parallèlement à la surface réceptrice et en maintenantun contact intime.

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ENTRETIEN DES ÉLÉMENTS DE LA LAMPE• L’AMPOULESa puissance maximale décroît progressivement selon le nombre de cycles, la durée d’expositionjusqu’à la rupture du filament.Beaucoup de lampes sont surpuissantes, si on y associe une ampoule de bas wattage, le circuit troppuissant force l’ampoule à emettre plus de lumière, ce qu’elle ne peut supporter longtemps. Sa sur-face sera rapidement altérée par des dépôts blancs ou noirs. Un aspect givré ou bullé de l’ampouleou du réflecteur doit nous amener à changer l’ampoule.

• LE RÉFLECTEURIl peut perdre ses propriétés réfléchissantes s’il y a dégradation de sa matière ou si des dépôts d’im-puretés s’attaquent à sa surface. L’intensité lumineuse décroît alors fortement et l’ampoule doit êtrechangée.

• LE FILTRELeurs rôles est d’éliminer les radiation infra-rouiges (Chaleur et les rayons UV avant que la lumièreutille de polymerisation ne soit transmise au guide faisceau. Après un certain temps d’utilisation, lerevêtement de ces filtres peut prendre un aspect piqué, écaillé ou boursouflé. Parfois les filtres eux-mêmes peuvent être craquelés ou brisés.Dans tous les cas les filtres endommagés doivent être obligatoirement remplacés.

• LE GUIDE- FAISCEAULa transmission de la lumière à l’entrée et à la sortie du guide faisceau peut être perturbée par desdébris d’adhésif ou de composite restés collés à l’extrémité. Il faut les éliminer avec un instrumentplastique en grattant délicatement.

• NETTOYAGE ET DÉSINFECTION DE LA BASE ET DE LA PIÈCE À MAINEteindre la lampe et essuyer la surface avec un chiffon doux imprégné d’une solution désinfectante àl’alcool < 30° (pas de glutaraldéhyde ni de phénols).

• STÉRILISATION DES GUIDE FAISCEAUX :Autoclave: 15 mn à 121° C à 1000 hPa/ 15 psi Le réutiliser après refroidissement à la températureambiante.

• LE VENTILATEUREnlever la poussière et les débris qui peuvent le recouvrir, car la lampe risque de chauffer. Toujourslaisser les ouvertures de ventilation libres. Certaines lampes disposes de système de sécurité quimaintient la ventilation en marche jusqu’à une température satisfaisante pour les composants électro-niques, dans ce cas laisser la lampe sous tension jusqu’à l’arrêt complet du ventilateur.

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• GENERALITESApproximativement, le tempsde travail d’un chirurgien den-tiste, peut se diviser en troisparties :

- Un temps clinique.- Un temps administratif.- Un temps comptable.

Le temps clinique: est repré-senté par le temps effectifpassé au fauteuil.

Le temps administratif : c’estla tenue des dossiers patients,la rédaction des feuilles desécurité sociale (et des docu-ments destinés aux mutuelleset autres assurances complé-mentaires), les ordonnances,les devis, la relance desimpayés, la gestion des rap-pels de contrôle, etc...La gestion de la traçabilité desproduits utilisés au cours dessoins.La gestion des documents etde la traçabilité des dispositifsmédicaux sur mesure (pro-thèse).La gestion du stock éventuel-lement. C’est aussi la gestionet la prise de décisionsconcernant : le stock deconsommables, les investisse-ments (renouvellement et/ouacquisitions nouvelles d’ap-pareils, instruments,...), la for-mation permanente du prati-cien et du personnel,...

Le temps comptable : c’est latenue des livres de recettes etde dépenses, des comptes,des tableaux d’amortisse-ment, les brouillards et grandslivres, la déclaration des reve-nus, etc...Les deux derniéres phasesprennent un temps importantet sont généralement assezfastidieuses. La bonne gestionnécessite aussi la connais-sance précise, exacte etimmédiate des rendementscomptables du cabinet. Il setrouve que c’est ici que l’ordi-nateur excelle : En effet, ileffectue les taches répétitiveset fastidieuses sans effort. Deplus il le fait bien, sans erreurset peut délivrer à tousmoments les résultats.A partir d’une même saisie,(généralement dans la fichede soins), les données enregis-trées seront traitées et transmi-ses à tous les compartimentsdu programme où elles serontnécessaires.

Exemple : Une saisie actuali-sant la fiche de soins (unacte), sera utilisée pour calcu-ler les honoraires, éditer lesdocuments de SécuritéSociale, transmettre, actualiserles statistiques, mettre à jourle livre de recettes, etc...

C’est là que réside la puis-sance de l’ordinateur par rap-

port à la saisie manuelle quinous oblige à reporter danstous les compartiments denotre paperasserie, une mêmeinformation. Il faut mention-ner aussi, la clarté et la qualitéde présentation des prescrip-tions, ce qui en facilite la lec-ture et fait le ravissement despharmaciens, de la sécuritésociale et de l’administrationfiscale, entre autres…!

• LES FONCTIONS EVEN-TUELLEMENT INFORMATI-SABLES :

Nous citons ici un certainnombre de taches ou d’ac-tions automatisables par l’uti-lisation de l’informatique.Nous verrons que si certainesle sont effectivement dans dif-ferents logiciels de gestion decabinet dentaire, d’autres nele sont pas ou ne devraientpas l’être du fait de leur inuti-lité, de leur manque de com-modité ou de pertinence.

• LE DOSSIER MEDICALET SES ANNEXES

- IDENTITE : saisie ou/et récu-pration des informations (contenues dans les puces de cartes, par ex : SESAM-vitale).

- HISTOIRE MEDICALE, MEDICO-VIGILANCE, PHARMACO-VIGILANCE

- TRACABILITE

DESCRIPTION D’UN LOGICIELDENTAIRE TYPE

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- SOINS : Saisie soins, schéa dentaire, feuilles SS, plan de traitement, Commentaires,...

- EDITION DES DOCUMENTS SOCIAUX : Feuilles de soins, FSE, demande d’entente préalable,…

- DEVIS : rédaction, calcul, édition ...

- CHARTING PARO- IMAGERIE- SAISIE DES REGLEMENTS- GESTION DES IMPAYES- GESTION DES PAIEMENTS

D’HONORAIRES, DIFFERES(CMU, protocoles)

- GESTION DES RAPPELS DE CONTROLE

•• PRESCRIPTIONS ET COURRIERS

- ORDONNANCES : Bibliothèque de médica-ments, pharmaco-vigilance, édition,…

- QUESTIONNAIRES MEDI-CAUX : gestion, édition,…

- EDUCATION DU PATIENT- CORRESPONDANCE :

Courriers pour les confrères professionnels de santé,…

- FICHE DE LIAISON AVEC LE LABORATOIRE

- RAPPELS DE CONTROLE

• COMPTABIL ITE ETGESTION

- SAISIE DES DEPENSES- EDITION DU LIVRE

RECETTE-DEPENSE- EDITION DES DOCU

MENTS FISCAUX (2035)- BULLETINS DE SALAIRES- CALCUL DES IMPOTS- STATISTIQUES- PROJECTIONS- GESTION DE STOCK

• CAHIER DE RENDEZ-VOUS

- SAISIE DES RENDEZ-VOUS- GESTION DU PLANNING- AGENDA, PENSE BETE

• FONCTIONSSCIENTIFIQUES

- E.A.O : formation perma-nente en ligne et hors ligne.

- TELEMATIQUE : Minitel, accés aux serveurs, Internet,...

• AUTRES

- O D F : Aide à l’analyse et au diagnostic, Traçabilité,...

- PARO : Status numériques, chartings automatisé, son-dage électronique,...

- IMAGERIE : (radiologie numérique, imagerie vidéo,...)

• DESCRIPTION D’UN LOGICIEL TYPE :

Pour plus de clarté, nous sub-diviserons la structure du logi-ciel en trois modules distincts,bien que ceux-ci soient enréalité imbriqués et en totalecorrélation les uns avec lesautres.

- MODULE FICHIER PATIENT

- MODULE COMPTABILITE - GESTION

- MODULE UTILITAIRES

Un logiciel de gestion decabinet dentaire devrait per-mettre de traiter, au moins lesdonnées ci-dessous. La listen’est pas limitative, nous

avons simplement tentéd’identifier le minimumnécessaire pour que l’infor-matisation du cabinet soit unacte performant et rentable.Selon le cahier des chargesétablit par le/les praticiens, lesdiverses propositions des édi-teurs de logiciel, des différen-ces peuvent se faire jour.Il faudra être vigilant sur lespoints suivants :

- Les fonctions logiciellesspectaculaires mais inutiles,dont la raison d’être est sou-vent uniquement commer-ciale (concurrence oblige).- La fausse comptabilité:qui serésume en la tenue du livrerecette et qui nessite undeuxiemme logiciel pour tenirles comptes du cabinet oubien le recours à une sociétécomptable.- La radiologie et/ou l’image-rie vidéo numérique. Elle peutêtre interfacé à la gestion maisce n’est absolument pas obli-gatoire. Cette décisiondécoule directement ducahier des charges.- La fausse transmission quinecessite la nouvelle saisiedes données car ce n’est pasle logiciel de gestion qui estaccrédité mais un utilitairequi pilote le lecteur de cartesà puces.Quitte à acquérir uneapplication informatique pro-fessionnelle, autant qu’elleprenne en charge la totalitédes manoeuvres nécessairespour connecter le RSS4 et deprésence de façon transpa-rente et automatique.- Le logiciel doit pouvoir fonc-tionner en réseau.

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• LE MODULE FICHIERPATIENT : Clef du système

- FICHE PATIENT :Les données suivantes doiventpouvoirêtre saisies et gérées :- Identité, histoire médicaledu patient, prescriptions encours,…- Informations sociales :codes caisses, mutuelles,ouverture des droits,…- Actes concernant : soins,prothèse, parodontologie, chi-rurgie, O D F,...- Plan de traitement, com-mentaires, suivi thérapeutique(mémorisation des devis,ordonnances,

courriers,...)- Comptabilité des lettres-clé,listes des actes,…- Totalisation des honoraires,gestion des acomptes et desréglements,…- Saisie des réglements d’ho-noraires- Edition des feuilles de SS,des FSE,…- Traçabilité des produits utili-sés et gestion des dispositifsmédicaux sur mesure.- Radiologie numérique(eventuellement).- Vidéo numérique (éventuel-lement)

- LIVRE RECETTES :Enregistrement automatiquede la date (non falsifiable), dunom du patient, de la caisse,du mode de paiement, de lasomme, des observationséventuelles. Seul le mode deréglement est à saisir, en effet,c’est le seul elément que l’or-dinateur ne connait pas.L’édition se fait généralementà chaque remise en banque,

ajoutant ainsi une page aulivre recette et mettant à jourles comptes professionnels.Celle-ci est faite en double,l’une est destinée au prati-cien, l’autre à l’administrationfiscale (généralement sansl’identité du patient).

• MODULE COMPTABILITE – GESTION

- LIVRE DEPENSES :Saisie à chaque dépense, de

la date, du destinataire, dumode de paiement, de lasomme, du code de ventila-tion5, du libellé (raison de ladépense, N° de facture, N° duchèque).L’édition se fait généralementpar ordre chronologique, à lafin de chaque mois, par exem-ple, et ajoute ainsi une nou-velle page au livre dedépense.Eventuellement, on pourrafaire des recherches et deséditions par codes de ventila-tion, par type, chronologique,etc...Les dépenses sont classées entrois catégories :- Les dépenses directement

déductibles.- Les dépenses personnelles.- Les dotations et amortisse-

ments.

- COMPTEURS OU TABLEAUX DE BORD

Ils permettent de visualiser etde calculer : Nombre de let-tres clé, heures de travail,montant réalisé en unitémonétaire, rendement (parjours, mois, année), tauxhoraires, dépenses, béné-fice,...

N.B. : Certains logiciels sontcapables de travailler engérant plusieurs monnaies.

- COMPTABILITE- Saisie, calcul et tenue et édi-tion des livres comptables :recettes, dépenses, grandslivres,

brouillards- Calcul de l’impot- Tenue des comptes bancai-res- Calcul des amortissements :tenue et édition des livresd’amortissement.- Dépenses par postes : venti-lation, édition.- Bulletins de salaire : calcul,édition, tenue du livre dessalaires. (Malheureusementde moins en moins fréquent,les éditeurs se déchargeantdésormais sur l’existence dansle commerce de logicielsd’aide )

- AIDE A LA GESTION- Rapport recettes-dépenses.- Calcul des projections d’ac-tivité.- Aide au calcul des honorai-res : en fonction de l’activitédu cabinet, des frais fixes etnonfixes,...- Gestion graphique : expres-

sion graphique des résultatsd’activité sur l’année et parrapport aux années préceden-tes.

• MODULE UTILITAIRES

- DEVIS :A partir du/des plan(s) de trai-tement et d’une bibliothèqued’actes et de tarifs établis parle praticien, l’ordinateur per-

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met de rédiger, calculer etéditer les devis de façondétaillé, extrémement bienprésenté et reglementaire. Lecontenu reste évidemmenttotalement parametrable.Souvent, plusieurs proposi-tions thérapeutiques sontpréentées au patient et doncplusieurs devis, au bout ducompte, c’est lui qui prendrala décision finale (pour peuqu’elle soit compatible avecles impératifs thérapeutiques)en fonction de critères socio-économiques, techniques,cosméthiques, personnels.L’informatique facilite grande-ment la réalisation et l’éditionde ces nombreux devis, deplus, ils peuvent être stockésdans le disque dur de lamachine jusqu’à ce que lechoix terminal soit fait. A cemoment, seul le devis retenuest conservé dans le dossierpatient du logiciel, les autresseront éliminés.Il faudra éditer une nouvellefois ou photocopier le devisfinal de façon à pouvoir fairesigner au patient l’exemplairepraticien (obligatoire).

- ORDONNANCES

A partir d’une bibliothque demédicaments établie par lepraticien, l’ordinateur permetla rédaction et l’édition desordonnances en proposantune aide de la pharmaco-vigi-lance et de la médico-vigi-lance. Cela signifie qu’aumoment de la rédaction del’ordonnance, le logiciel vousrappelle, s’il y a lieu, les pro-blèmes de santé du patientainsi que les incompatibilités

médicamenteuses.Certains logiciels sont de plusinterfacés avec le Vidal soussa forme off line (CD-ROM)ou on line (Internet). Il estsouvent plus rapide et pluscommode d’utiliser la versionpapier, mais la version élec-tronique on line présentel’avantage d’être à jour. Cetteconsultation est un des servi-ces actuellement proposés parle RSS.Des ordonnances types peu-vent être enregistrées àl’avance, il suffira de les éditerà la demande (Ex : Motivationà l’hygiène, pose de prothèse,certaines prémédications )

- LETTRES TYPES- CORRES-PONDANCE

Edition de la correspondancehabituelle et répétitive. Destextes présrédigés et totale-ment modifiables par le prati-cien sont proposés par l’ordi-nateur, ce sont par exemple :- Lettres à des confrères :adresser un patient, compte-rendu de garde, compte-rendu opératoire,...- Lettres à des confrères méde-cins : généraliste, radiologue,spécialiste,...- Lettres de relance : patients,fournisseurs,...- Lettres de rappels de contr?e.- Lettres aux fournisseurshabituels : commandes (fax),réclamation,...- Certificats divers : certificatmédical, arret de travail, certi-ficat initial (traumatismes),...- Courriers aux administra-tions (de plus en plus fré-quents).Si la lettre est destinée à un

patient, la machine récupèreses nom et adresse dans sondossier administratif, dans lesautres cas une bibliothèqued’adresses constitué par lepraticien sert de source. Nomet adresse étant inscrits, enen-tête droit, nous voyons làl’intérêt qu’il y aura, à utiliserdes enveloppes fenestrées.

- IMPAYES :Compte tenu d’un seuil finan-cier minimum, déterminé àl’avance par le praticien, lamachine édite selon unepériodicité prévue par lui, lesnotes d’honoraires correspon-dantes.Ces courriers seront expédiésaux patients concernés. Lestextes utilisés sont prélevéspar la machine dans le lot desdocuments prépréparé décritsau chapitre précedent.Plusieurs niveaux de relancessont prévus, au terme des-quels le logiciel édite un dos-sier regroupant les élementsnécessaires au déclenche-ment de l’action en conten-tieux

- RAPPELS DE CONTROLE :A partir du fichier patient,recherche et tri des dossiersde ceux qui ont accepté d’êtrerappelés puis édition du cour-rier correspondant.Ne seront repertoriés dans cefichier que les patients ayantdonné leur accord, le courrieradressé au patient ne faisantque lui rappeler qu’il a étéconvenu avec lui qu’il doitprendre rendez-vous afin decontrôler son état bucco-den-taire, son équipement prothé-tique,…

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- AGENDA :Boite d’affichage automatiquedans laquelle le praticien ins-crit des messages ponctuels(rappeler Odile) ou perma-nents (payer l’assistante).Cette boite s’ouvre générale-ment au lancement du logi-ciel. La gestion des rendez-vous par l’ordinateur bien quefaisant l’objet de développe-ments plus sophistiqué les unsque les autres, ne nous sem-ble pas être plus commode etperformante que notre tradi-tionnel semainier.

- FIN D’ANNEE – ARCHI-VAGECloture de la comptabilité,archivage des données comp-tables et des élements de ges-tion de l’année écoulée,remise à zéro des compteursavant le début d’une nouvelleannée d’exercice. Cette série d’opérations estindispensable pour pouvoirpasser d’une année compta-ble à une autre, pour autant,l’ordinateur garde enmémoire les résultats princi-paux de façonn _àpouvoirprésenter les résultats de l’an-née en cours par rapport àceux des années précedentes.

- SAUVEGARDELa sauvegarde est la seuleassurance que nous puissionsavoir vis-à-vis de la perte desdonées informatiques. Elleconsiste à enregistrer lesfichiers de travail du logicielde gestion (données) sur descapacités de stockage indé-pendantes de l’ordinateur uti-lisé.

Ces capacit? de stockages,peuvent être :- des disquettes (de moins enmoins utilisées).- des cartouches : Syquest,Nomade, Zip, Jaz,...- des bandes magnétiques.- des disques durs amoviblesou extractibles.- un serveur, s’il est soumislui-même a un système desauvegarde fiable.

Elles ne peuvent pas être :- un disque dur interne- un disque dur externe- un serveur (sauf cas préce-dent)Rappelons nous, dans ledomaine de la gestion ducabinet :

SAUVEGARDE PAR JOURUN SUPPORT DESTOCKAGE PAR JOUR

RAPPEL :ENREGISTRER (ou enregistre-ment) : Enregistrer les donn?ssur le disque de travail (disquedur interne, en géneral).

SAUVEGARDER (ou sauve-garde) : Enregistrer les donnéssur une capacité de stockageamovible.

ARCHIVER : Enregistrer lesdonnées sur une autre capa-cité de stockage que le disquede travail puis les retirer de cedernier.Ne pas oublier de mettre lessauvegardes en sécurité defaçon à ce qu’elle ne soient niégarées, ni abimées ou détrui-tes. Le petit coffre de secretignifuge que l’on trouve dansla plupart des magasins de

bricolage, peut être unebonne sécurité.Dupliquer les sauvegardesn’est pas forcement une mau-vaise idée dans certaines cir-constances.

• ELEMENTS DE CHOIX DULOGICIEL :L’évolution de la technologieinformatique et du dévelop-pement des logiciels, bienque de grands progrès ont étéfait, doivent procurer au prati-cien chirurgien dentiste uneplus grande simplicité d’utili-sation, une bonne commo-dité, une bonne efficacité etune grande fiabilité.Le logiciel doit au moinsrépondre aux proprietésdécrites ci-dessus afin que leprofessionnel puisse contrôlerefficacement son activité etaussi mieux se défendre vis-à-vis de systèmes administratifsdivers (RIAP, SNIR,...) dont lafiabilité est malheureusementdouteuse. La maîtrise desdépenses de santé, sansaucun doute nécessaire, passepar la mise en place d’instru-ments de gestion adaptés.Le coût multimédiatique dumatériel est sans doute désor-mais nécessaire (formation,information, éducation dupatient,...) mais il n’est pasdirectement lié au logiciel degestion. Tout ordinateur demoyenne gamme est désor-mais équipé d’un lecteur-gra-veur de CD-ROM, de systèesreproducteurs de sons etd’images vidéo, de connexiontrès télémédiatique.Le choix sera aussi influencépar une série de facteurs quenous pouvons schématiser

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ainsi :- Le logiciel : son adéquationà l’organisation du travail dupraticien (cahier descharges).son prix.- Le matériel : son adéquationà l’organisation du travail dupraticien et au/aux logicielschoisis (gestion et/ou imagerieet autres). son prix.- Maintenance matériel :Assistance, qualité, célérité,prix.- Maintenance logiciel :Assistance, mises à jour, qua-lité, célérité, prix.

Nous mettrons en évidenceparmi ces facteurs :

• L’adéquation du logiciel al’exercice du praticien : C’estle logiciel qui doit être au ser-vice du praticien et de sonéquipe et non l’inverse.• La celerité des mises à jourdu logiciel : En ces temps b?iso_ nous ?hoient quasi simulta-nément : la CMU, la traçabi-lité des produits utilisés, celledes dispositifs médicaux surmesure, l’obligation de télé-transmettre, on comprend ceque veut dire cette formule.

La qualité et la céléritéde l’assistance

Pour les mêmes raisons queci-dessus, il nous est interditde rester en panne. De plus,le nombre d’interlocuteurs demaintenance augmente. Sinous prenons le cas de la télé-ransmission, nous en avons aumoins deux : celui du logicielde gestion et celui du logicieldu fournisseur d’accés.

• La qualité et la célérité del’assistance matérielle.Nous ne pouvons pas, désor-mais, nous permettre de resteren panne. La formation dupraticien à l’utilisation de sonenvironnement logiciel et del’informatique (si ce n’est pasfait) lui demandera de toutefaçon une part d’investisse-ment personnel, exactementcomme toute autre forma-tion/apprentissage.Ce sera aussi le cas pour sonpersonnel. La formation déli-vré par la plupart des com-merciaux est généralementmédiocre, ceux-ci connais-sant trés mal notre milieu pro-fessionnel.Heureusement la plupart deséditeurs livrent désormais desenvironnements d'apprentis-sage logiciel et des dos - joua-bles sur (CD-ROM) que nousutiliserons pour aider auchoix puis pour nous entraî-ner à leur utilisation.Beaucoup de logiciels ont desaides en lignes qui rendent degrands services.Malheureusement nous assis-tons à la disparition des noti-ces d'utilisation papier auprofit de versions électroni-ques inévitables qui ne sontpas toujours de bonne qualiténi trés commodes à utiliser.Quant à les éditer, la tache estfastidieuse souvent trés lon-gue, couteuse en papier et enencre à imprimante et lerésultat trés variable.En ce qui concerne le finance-ment retenons que le matérielest amortissable sur trois ans,le/les logiciels sur douzemois.En ce qui concerne les agré-

ments, normes et autresconcepts : (système valable enfrance)Les logiciels devraient avoirun agrément SESAM-Vitale(système fr) pour pouvoir télé-transmettre. celui-ci estobtenu aprés demande aucentre national de droit etd'agrément (CNDA, valableuniquement en fr)

EN CONCLUSION :

Retenons que :Le logiciel de gestion du cabi-net dentaire doit faciliter lavie du praticien et de sonéquipe.

3 Il doit être convivial et facile à utiliser.

3 Il doit être capable de tenir la comptabilité du cabinet.

3 Il doit gérer les traçabili-tés.

3 Il doit télétransmettre.3 Il doit être évolutif et

bénéficier d'une mainte-nance performante.

3 Il doit fonctionner en réseau le cas écheant.

Se méfier des configurations àtout faire, des paquets toutpréts : Le pack professionnelde santé, le pack médecin, lepack dentiste, On les trouvemême dans les circuits devente par correspondance oudans le commerce électroni-que. Comment imaginer quedans ces conditions, ils cor-respondent à votre cahier decharge ?!

Dr CHATER Amir - 2006-

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Sous l’égide du Ministère de la

santé publique et de la banque mon-

diale, s’est dérouler le 7 juillet 2006

à Tunis un séminaire pour présenté

une étude parrainée par la banque

mondiale sur le secteur de la santé en

Tunisie : performance et faiblesse.

Les experts de la banque mon-

diale notamment, Dr AKIKA Maeda

responsable du secteur santé moyen

orient et Afrique du nord et M. AXEL

Rahoha spécialiste de l’assurance

maladie ont présenter au cours de

leur conférence les réformes de l’as-

surance maladie dans les pays dites à

économies en transition (ex: Tunisie,

Jordanie…) ainsi que les recomman-

dations de la banque mondiale dans

ce domaine.

Pour la Tunisie, la banque mon-

diale préconise la prudence, car le

financement de la santé peut se révé-

ler très onéreux et nécessitera des

fonds publics de plus en plus consé-

quents, elle recommande également

d’encourager le secteur privé (70%

de l’équipement médicale) qui peut

servir de locomotive pour le secteur

public.

Vu l’importance du séminaire,

un article sur le secteur de la santé en

Tunisie et son financement sera

publié dans le prochain numéro de

l’ISD.

Dr. A. ABOUD

SÉMINAIRE DE PRÉSENTATION DEL’ÉTUDE DU SECTEUR DE LA SANTÉ

EN TUNISIE

Vendredi 7 juillet 2006Hôtel Africa Tunis

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CORRESPONDANCES AU MINISTREDE LA SANTÉ PUBLIQUE

Deux courriers en date du 15/09/06 ont été adressés auministre de la Santé Publique.

Une première lettre concernant la nouvelle nomencla-ture dans laquelle notre Syndicat exprime son désaccord àpropos de nombreux aspects de ce nouveau texte etdemande une réunion de la commission de la nomenclatureen vue de reconsidérer les cotations de certains actes et deréinclure les actes qui ne figurent plus dans la nomenclaturede juin 2006.

Une deuxième lettre se rapportant cette fois ci à lacommission de la nomenclature crée auprès du ministèredont la composition, selon une note récente du Ministre dela Santé, ne comprend pas un représentant de notreSyndicat.

A cet effet, nous avons appelé le ministère à réparer cetoubli, c’est chose faite depuis ; puisque notre Syndicat auraun représentant permanent au sein de cette commission.

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L’ACTIVITÉ DU BUREAU DU SYNDICATDepuis la parution du l’ISD n° 27 en Mai 2006, six réunions du BE et deuxréunions de la C.A dont une extraordinaire ont jalonné le parcours de notresyndicat au cours de ces derniers mois.

Ont peut dire sans tomber dans l’énumération fastidieuse que les principauxdossiers sur lesquels a planché le BE sont :

• La convention avec ses volets convention cadre et conventionsectorielle.

• Nomenclature générale des actes dentaires.• Barème de tarification et sa réévaluation.• Réactualisation de la convention avec l’UBCI.• Gestion des affaires administratives et collecte des cotisations.• Dynamisation des sections et examen de certains problèmes.• Problème de la rupture d’approvisionnement à Disptriphar.• ISD et son édition.• Election de la section Tunis-Bab Bhar

Amnistie Fiscale :

Une Occasion supplimentaire pour régulariser votresituation, elle est encore possible jusqu’a fin Octobre

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Il y a 2 sortes de dentifrices :Les produits cosmétiquesdestinés à être en contact

avec les dents et les muqueu-ses buccales pour les nettoyeret les protéger.les produits médicamenteux àeffet thérapeutique soumis àune autorisation de mise sur lemarché (comme par exempletout dentifrice fluoré avec untaux de fluor 150 mg par 100 gde pâte).

Le dentifrice se présente sousplusieurs formes : pâte, gel,solide, quelquefois en poudre.

Le dentifrice doit satisfaire plu-sieurs des exigences suivantes:• Nettoyer et polir les dents.• Améliorer l’état gingival.• Eliminer le plaque, le tarte,

et les colorations.• Prévenir la carie et les paro-

dontopathies.• Réduire la flore bactérienne

pathogène.• Supprimer la mauvaise

haleine.• Soulager la sensibilité des

collets.

Par contre le dentifrice ne doitpas :• Irriter la muqueuse.• Rayer la surface dentaire.• Altérer les matériaux de

restauration.• Avoir un goût désagréable.

CHOIX DUDENTIFRICE :

en se basant sur ses qualitésphysiques et chimiques.

1°/ l’abrasivité : (ou le pou-voir nettoyant) :Contrôlé par rugosimétrie etdépend de la taille des particu-les des composants.

Des propriétés des agents utili-sées (phosphate di calciqueanhydride, carbonate de cal-cium, silice, alumines,(bauxite, argile, schistes)

2°/ le pouvoir polissant : lorsde nettoyage, en polissant lasurface (silices non abrasive)

3°/ le pouvoir humectant : - la glycérine et le sorbitolempêchent les évaporations del’eau de la formule et l’assè-chement de la crème.

4°/ les agents liants et géli-fiants:- augmentent la viscosité de lacrème, lui donne une structureplus homogène et empêche lesparticules lourdes de tomberau fonds du tube (se sont desdérivées cellulosiques, car-boxyles, alginates, gomme).

5°/ les mouillants : produisent une mousse stable

et abaissent les tensions super-ficielles (laurylsulfate desodium (l’huile de coprah oude palme)).

6°/ le pouvoir tampon : gardele pH déterminé.

7°/ le conservateur : protègecontre la prolifération bacté-rienne (formole, benzoate deméthyle).

8°/ les goûts et les arômes :mélange d’essence de mentheassocié à d’autre essences:(eucalyptol, citron, cannelle,anis).

9°/ les édulcorants : qui don-nent un goût plus agréable(saccharine, cyclamate, xilitol,licazine, …)

10°/ colorants : par exempleoxyde de titane (blanc), chlo-rophylle (vert), érythrosine(rouge).

11°/ le conditionnement : sefait en tube d’aluminiumlaminé entre deux lamelles deplastique ou en tube plastiquerecouvert intérieurement devernis.

Le dentifrice :

Qu’est-ce que c’est ?

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L’ACTIVITÉ SCIENTIFIQUE DE LA SECTIONDE NABEUL :

Manifestation Scientifique le 11 Novembre 2006à l’hôtel l’Albatros Hammamet à partir du 17h00.

Sous le thème :«Examen Tomodensitometrie en Odontologique»

Animé par : Prof. Touhami Ben Alaya.

Cette manifestation est suivied’un dîner à 20h00.

2ème Journée dentaire de CAP-BON :Le 18 Mars 2006

Pour plus d’information contacter :le Secrétaire Régional de la Section Dr Néjib Laaribi

Tél. : 72.361.779Gsm. : 98.308.523

CONDOLÉANCE

Le bureau exécutif duSyndicat Tunisien des MédecinsDentistes de Libre Pratique ainsique les membres de laCommission Administrative, pré-sentent leurs sincères condoléan-ces à leur confrère Dr Faouzi Trikiainsi qu’à tous les membres de safamille suite au décès de son cheret regretté fils.

Que Dieu le Tout-puissantlui accorde son infinie Miséricordeet l’accueille dans son éternelParadis.

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Le bureau exécutif du Syndicat Tunisiendes Médecins Dentistes de Libre Pratique ainsique les membres de la Commission Admini-stra-tive, présentent leurs sincères condoléances àleur confrère Pr Belkhouja Abdelhamid ainsi

qu’à tous les membres de sa famille suite audécès de sa chère mère survenue le vendredi13 octobre 2006.

Que Dieu le Tout-puissant lui accordeson infinie Miséricorde et l’accueille dans sonéternel Paradis.

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