Revue de Presse "Ma vie de footballeur", Pelé, Editions Globe

Avant Messi, avant Ronaldo, avant Beckham, il y avait Edson Arantes do Nascimento, plus connu sous le nom de Pelé.Trois fois vainqueur en Coupe du monde pour son pays, 1 283 buts marqués… Pelé, la première star mondiale du football, se raconte et explore de façon inédite l’histoire récente de ce sport.« Dans ce livre, je raconte comment le football est devenu mon métier, et comment ce métier m’a changé comme joueur et comme homme. Et aussi comment le football a changé depuis la Coupe du monde de 1950, qui a eu lieu au Brésil quand j’avais neuf ans, jusqu’à la Coupe de 2014, de nouveau accueillie par le Brésil.

Je raconte ces histoires avec gratitude. J’ai eu de la chance. Je dois beaucoup à beaucoup de gens qui m’ont aidé sur ma route. Je les remercie et je remercie aussi le football, ce jeu merveilleux, d’avoir permis à un petit garçon nommé Edson de vivre la vie de Pelé. »

Ma vie de footballeurPeléParution le 27 mai 2014

Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est né le 23 octobre 1940 à Três Corações au Brésil. À treize ans, il intègre l’équipe de Bauru AC. À quinze ans, il signe son premier contrat pro avec le FC Santos. À dix-sept ans, il est sélectionné pour l’équipe du Brésil et participe avec elle au Mondial de 1958 qui se déroule en Suède. Il marque six buts en trois rencontres et devient champion du monde avec le Brésil. Pelé est le plus jeune joueur à avoir gagné ce trophée.

Considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, il est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises (1958, 1962 et 1970). Pelé est l’ambassadeur international de la Coupe du monde de 2014.

L’un des vingt personnages les plus importants du xxe siècle. Time

320 pages • 15 x 22,5 cm • 18,50 €

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Lucie Delplanque.

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Pelé est l’aMbassadeur international de la CouPe du Monde de 2014.

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Eléments de recherche : L'ECOLE DES LOISIRS : maison d'édition, toutes citations y compris ses collections *CF FICHE* PARTIE 1/2

portrait

Pelé, malgré luiMessi, Ronaldo et consorts peuvent lui dire merci. Sans lui, le concept destar du foot n'aurait pas existé. Dans son autobiographie, l'ambassadeur

de la Coupe du monde raconte par le menu soixante ans de règne.PAR YANN LE POULICHET


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Pelé et l'origine du mytheComment I tison \ ian tes do Nastimento,né en 1940 dans le sud-est du Brésil,est-il devenu Pelé3 Les théories les plusdélirantes ont été avancées pour répondreà cette question te surnom \ lendrait d'unterme gaélique désignant le football, oudu terme «Pelé», signifiant «mervei l le»en hébreu, et qui lm aurait eté donne pardes Isiaéhens en \atances au Bresil Desmythes racontés dans des bio sérieusesdu footballeur qu il \ient balajer, avantde rétablir, enfin, la \ enté face à te gamintrop doué, ses adveisaires, pour éviter unetrop lourde défaite, le forçaient à ]ouergardien de but Or à cette époque, le goal duclub local s'appelait Bile «Du coup, quand j'étais gardiende but, tous les autres enfants du quartier disaient "Hé ' // seprend pour Bile '" Comme nous étions très jeunes, le nom a étédéformé et les voyelles et consonnes se sont un peu mélangées"Bile" est devenu "Pelé" » Un sul nom qu il a longtempsdétesté, avouant qu'il aurait préféré faire carrièresous le surnom que lui donnait et lu i donne encoresa famille, «Duo»

Pelé et sa Coupe du mondeLa Coupe du monde au Brésil <> Une soin ce d'espoir pourPelé, qui rappelle que la dernière édition organisée aupays reste un traumatisme pour tous les BrésiliensLa Coupe 1950, qui a vu l'Uruguay battre le Brésil enfinale est «notre Hiroshima à nous, notre assassinat deJFK» Alors cette fois, Pelé n'a qu'un rêve gagner àla maison «II n'y a rien de plus beau que de célébrer lavictoire mondiale d'une compétition dans son propre paysLe patriotisme, la foule en délire, la fierté des joueurs, toutcela reste sans égal» Maîs pour en arriver là, il reconnaîtque l'État s'est fourvoyé, utilisant des fonds publicsqui auraient pu servir à construire des écoles ou deshôpitaux plutôt que des stades Quant aux dépassementsde budget délirants, ils lui restent en travers de la gorge,même si Pelé, qui a soutenu l'organisation, reconnaît quec'était prév isible «J'aurais dû me méfier Lorsqu'on prévoitun budget de cent millions pour un stade, il est rare que lesconstructeurs terminent le projet pour 90 millions en disant"Tenez, von i votre monnaie " Surtout au Brésil quand ils'agit dejootball »

Pelé, dieu vivantComme les Beatles, Pelé était plus célèbre que Jésus-Christ Et presque aussi puissant que lui «Lorsquejevivais à New York dans les années 70, j'allais souvent rendrevisite aux enfants dans les hôpitaux Des gosses qui n'avaientpas quitté leur ht depuis des mois se mettaient debout, commesubitement guéris, lorsque j'entrais dans leur chambre »

Mirât uleux Maîs c'est sur les terrainsque sa toute-puissance était la plus évidentePelé raconte ainsi que la seule fois où il aété expulsé du terrain, lors d'un match en

Commeles Beatles,

Pelé était plus Colombie, le public, devenu fou, a failli tout

célèbre queJésus-Christ.

Et presqueaussi

puissantque lui.

casser «On aurait (ru la troisième guériemondiale», se souvient-il La distussion quisun it, dans les vestiaires, entre le joueuret un cles dirigeants de son club, dit tout deI aura de Pelé« Tu retour nes jouer, a-t-il annonce- Quoi, vous êtes fou ? Je mens d'être expulsé- Non, non L'arbitre a été exclu du matchToi, tu reviens » L arbitre s'en souviendraun dieu ne prend pas de carton rouge

Pelé, ce loserSi le Brésilien reste encore, quarante ans après la finde sa tarnère, le footballeui le plus célèbre de l'histoire,il n a jamais eu autant de suctès en dehors des terrainsII révèle ainsi être nu l en affaires, léger défaut qu i lma valu d être ruiné deux fois au tours de sa carriere Pouréviter de finn sous les ponts, il a courageusement décidéde reprendre ses études, déi rot liant I équivalent brésiliendu bat à 37 ans La suite a été plus chaotique «J'aiensuite passé une année complète à préparer I examen d'entréea l'université, qui comportait une epreuve d'histoirebrésilienne, de maths et d endurance physique Vous pensezsans doute que cette dernière a été la plus facile pour moi Etbien, sachez que j'ai failli être recalé ' Pourquoi ? L'examencomprenait une épteuve de 25 mettes nage libre » Or Pelé,qui av ait trois Coupes du monde au compteur, ne sav aitpas nager « J'ai bien failli me noyer ce jour-là», conclue-t-il un peu piteux

Pelé, star galactiqueL'aura du celebie numéro 10 dépassait de lom les cerclesdu football C est a New Yoik, dans les années 70,qu il s'en est t endu tompte, alors qu il passait ses soiréesau Studio 54 avec Andy Waihol, Li/a Minnelh, MickJagger et Rcd Stewart Ce dernier était d ailleurs trèsénervé par la v i e d ascète que menait le Brésilien «Bonsang Pelé ' Tu ne bois pas et tu ne te drogues pas Qu'est cequ'il te reste?» Il lui restait la gloire Le footballeur sesouvient ainsi d avoir vu I acteur William Hurt se ]eter àses pieds pour les embrasser, ou encore d'avoir volé lavedette à Robert Redford, qu'il avait rencontre dans unimmeuble de Manhattan «Nous étions en tram de bavarderdans un couloir quand un groupe de fans en quêted'autographes s'est rué sur nous Robert a sursauté et s'estpréparé à l'assaut, puis j'ai vu une expression de surprise sedessiner lentement sur son visage quand il a compris quec'était moi que les admirateurs cherchaient, pas lui » Pelé,c'est plus fort que toi


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NOUS JOUIONSPENDANT DES HEURES»

EXTRAITS EXCLUSIFS DU LIVRE MA VIE DE FOOTBALLEUR

Mes premiers souvenirs de footballsont des matchs improvisés dansnotre rue. On se faufilait entre les petitesmaisons de briques rouges, zigzaguantpour éviter les mds-de-poule des routesde terre, marquant des buts en nantcomme des fous entre deux bouffées d'unair froid et humide Nous jouions pendantdes heures, jusqu'à en avoir mal aux pieds,jusqu'à ce que le soleil se couche et quenos mères nous appellent pour revenir àla maison Pas de bel équipement, pas demaillots hors de prix Un simple ballonou quelque chose qui y ressemblait C'estlà toute la beauté de ce jeuQuant à ce que je faisais avec ce ballonEh bien, c'est mon père, Joâo Ramosdo Nascimento, qui rn a presque toutappris Comme tout bon Brésilien, il était surtout connu parson surnom DondinhoDondinho était originaire d'une pette ville de l'Etat duMinas Gérais, littéralement les «mines générales», d'oùprovenait la plus grande partie de l'or brésilien à l'époquecoloniale Lorsqu'il a rencontre ma mère, Céleste, il faisaitson service militaire obligatoire et Céleste était encore àl'école Elle avait juste quinze ans quand ils se sont mariés et,un an plus tard, elle était enceinte de moi Ils m'ontprénommé Edson d'après Thomas Edison, car c'est en 1940,l'année de ma naissance, que la première ampoule électriquefaisait son apparition dans leur ville Cela les a tellementimpressionnés qu ils ont voulu rendre hommage à soninventeur Certes, une lettre a été oubliée au passage, maîs çane m'a jamais empêché d'adorer ce prénomSi Dondinho prenait son service militaire au sérieux, savéritable passion restait le football II mesurait un mètrequatre-vingt-deux, ce qui était gigantesque pour unBrésilien, surtout à I époque, et il était très doué au ballonII avait un talent particulier pour sauter haut dans les airs etmarquer des buts de la téte Une fois, il a même été jusqu amarquer cinq fois de cette façon au cours d'un seul matchC'était sans doute, et cela reste peut-être encore, un exploitnational Par la suite, cei tains ont dit en plaisantant, et enexagérant un peu, que le seul record de buts au Brésil quin'appartienne pas à Pelé était détenu par son propre père'Ce n'était pas une coïncidence Je suis certain que Dondinhoaurait pu devenir l'un des meilleurs footballeurs brésiliens de

tous les temps, s'il av ait seulement eu lachance de le prouverA ina naissance, mon pere jouait en semi-professionnel dans une ville du MinasGérais appelée Três Cor agèes «Troiscoeurs », en français Pour être honnête, cen'était pas la belle vie Si quèlques clubsde football d'élite offraient des salairesdécents, à l'époque, la plupart payaientune misère Aussi être footballeurn'était-il pas très bien vu, c'était un peucomme être danseur ou artiste, ou touteautre profession que l'on embrasse parpassion, pas pour devenir riche Notrejeune famille allait de ville en ville,toujours a la recherche du prochainsalaire Nous avons même vécu une annéeentière dans un hôtel qu'on ne pourrait

qualifier de «luxueux» Plus tard, pour plaisanter, nousdisions que c'était un palace «/éro étoile» pour joueurs defoot, dans lequel on rencontrait aussi des VRP et de vraispaumésEn 1942, juste axant mes deux ans, tous ces sacrifices étaientsur le point de payer quand Dondinho a obtenu ce quisemblait être la grande chance de sa v ie on lui a proposé dejouer pour l'Atlético Mmeiro, le plus gros et le plus riche desclubs de tout le Minas Gérais Enfin un emploi dans lefootball qui lui permettrait de faire viv re toute la famille,peut-être même dans un certain confort Agé d'à peine vingt-cinq ans, Dondinho avait une longue carriere devant luiMalheureusement, au cours de son tout premier matchcontre le Sâo Cnstôvâo, une équipe de Rio, une catastrophes est produite Dondinho a percuté de plein fouet undéfenseur adverse du nom d AugustoCe dernier s'est remis de l'accident et a poursuivi sa route,nous aurons I occasion de reparler de lui plus lom Enrevanche, la collision a marqué la fin de la carrière deDondinho, qui était gravement blessé au genou —lesligaments, peut-être le ménisque Je dis «peut-être», carcomme il n y avait pas alors d IRM au Brésil, ni même demédecine du sport digne de ce nom, nous n'avons jamaisv raiment su quel était le problème et encore moins commentle traiter Tout ce que nous savions, c'est qu'il fallait mettrede la glace là où ça faisait mal, surélever la jambe et espérerInutile de dire que le genou de Dondinho n'a jamaiscomplètement guéri


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Dans l'incapacité de retourner sur le terrain pour son secondmatch, mon pere a rapidement été écarté de I équipe etrenvoyé chez lui, à Três Coraçôes C est alors qu ontcommence poui lui les véritables années de galère en tantque joueur de second rang, tandis que ma famille luttait enpermanence pour essayer de joindre les deux boutsDéjà avec un salaire, la vie était dure A present, en i ev anche,Dondmho restait le plus souvent a la maison pour ne pasfatiguer son genou, dans l'espoir de guérn un jour pourrejoindre I Atlético ou un autre club aussi lucratif Jecomprends pourquoi il a agi ainsi il pensait que e était lemeilleur moyen de gagner assez d'argent pour sa familleMalheureusement, quand il avait tiop mal pour jouer, il netouchait rien et, ev idemment, pas I ombre d une securitésociale au Brésil dans les années 19*0 Ce n était pourtantpas les bouches a nourrir qui manquaient, avec mon frère lairet ina soeur Maria Lucia qui venaient de voir le jour La mèrede mon pere, Dona Ambrosma, avait également emménageavec nous, ainsi que le frère dc ma mel e, oncle JoigeMon frère, ma sœur et moi portions des vêtementsd'occasion ou parfois cousus dans des sacs utilisés pourti anspoi ter le blé et nous n'avions pas d'argent pour acheterdes chaussures Certains jours, la seule chose que mamanpoux ait nous donner a manger, c'était un morceau de painavec une tranche de banane, peut-être agrémenté d un peu deri? ou de haricots que I oncle Jorge rapportait de son travailà I épicerie generale Cependant, comparé à la majorité desBresiliens, nous n étions pas a plaindre, car nous n'avonsjamais souffert de la faim et nous vivions dans une maison detaille respectable, dans un quartier qui n'avait rien d'unbidonville —ou favela, pour employer le terme bresilienCertes, le toit fuyait et le sol était inondé a chaque averseNous connaissions tous, y compris les enfants, I angoissepermanente de nous demander comment on mangerait cejour-la Quiconque a jamais ete aussi pauvre vous dira quecette incertitude, cette peur, une fois qu'elle prend possessionde vous, est une pensée glaçante qui ne vous quitte plusjamais Pour être honnête je la ressens encore parfoisaujourd huiLorsque nous avons demenage a Bauru, notre situation s'estun peu améliorée Papa a trouv é un emploi à la CasaLusitama, l'epicei ie generale dont le jjropnetaire dirigeait leBaurû Atlético Clube, le BAC, l'une des deux equipes semi-professionnelles de la v ille La semaine, Dondmho travaillaiti «mme e ommis pour faire le e afé et le servir, livrer lecourrier, etc Le week-end, il était le buteur-vedette du BACSur le terrain, quand il était en forme, mon père laissaitentrapercevoir Ic génie qui l 'avait autrefois mené si pres de lagloire II marquait plein de buts et, en 191-6, il a aide àconduire le BAC jusqu'au championnat de ligue semi-professionnelle de I État de Sào Paulo II possédait aussi uncertain charisme, une façon de se tenir avec élégance et unebonne humeui constante, malgré la malchance qui av aitfrappé sa carrière dc footballeur Presque tout le monde dans

Pelé en 1958 age de 17 ans lors d un repas de famille Son pereDondmho est assis a sa droite sa mere Dona Céleste sert le repas

Baurû le connaissait et I appréciait Partout où j allais, onsavait que j'étais le fils de Dondmho, titre qui rn a toujoursrempli de la plus grande fierté Pourtant, les tempscontinuaient d être durs, et malgré mon jeune âge je mesouviens m être demande a quoi bon être célèbre si on nepeut pas nourrii sa famille <>Sans doute Dondmho aurait-il pu se trouver un autre talent,un autre travail Toutefois, le football sait se montrer à la foisgénéreux et cruel, et ceux qui tombent sous son charme n'enréchappent jamais vraiment C'est ainsi que, lorsqueDondmho a compris que son propre rêve était en train detourner court, il s'est consacré corps et âme à prendre soinde celui d un autre

«Alors comme ça, tii te cmn bon, hem ?Je regardais mes pieds en souriant— Envoie k ballon ici, me demandait-il en désignant un pointsur le mur de notre maisonSi je réussissais, e est-a-dire le plus souvent, il souriait justeun instant av ant de redevenir brusquement sérieux— Pres bien ' Maintenant, avec l'autre pied 'Blain '— Maintenant, avec la tête 'Blain'Cela durait des heures et des heures, parfois jusque tard dansla nuit, rien que nous deux C'étaient les bases fondamentalesdu football le drible, le tir, les passes Comme nous n av ionspas souvent accès au stade municipal, nous devions nousdébi ouiller avec I espace à notre disposition -notreminuscule cour et la rue, qui s appelait la rue Rubens ArrudaParfois, mon père me racontait les matchs auxquels il avaitpai ticipés et me montrait des tactiques qu'il av ait apprises ouinventées lui-même À I occasion, il parlait également de son


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grand frere, un milieu de terrain mort à l'âge de vingt-cinqans, maîs qui, a l'écouter, était meilleur buteur que luiEncore une carrière tragiquement brisée avant I heure dansla famille Nascimento La plupart du temps, cependant, nousfaisions juste des exercices pour maîtriser les bases du jeu Ày repenser, certains étaient plutôt drôles L'un d eux, parexemple, consistait à attacher un ballon a une branched'arbre assez haute et a le faire rebondir sur le sommet demon crâne pendant des heuresUn jeu d'enfant comparé à la technique de Dondmho pourapprendre à marquer correctement de la tête ll prenait unballon a deux mains, puis me le lançait en plein milieu dufront, encore et encore, en répétant «Ne digne pas desyeux I Ne digne pas cles yeux ' » Selon lui, pour être vraimentbon, je devais apprendre à garder les yeux ouverts quandla balle frappait mon ci âne II voulait même que, lorsqueje n'avais rien d autie a faire, je prenne un ballon et lelance moi-même contre ma tête J obéissais J'ose a peineimaginer à quel point je devais avoir l'air ridicule1 Maîs detoute évidence, cela avai t une gl aude importance pourDondmho Et il av ait raison Cts leçons m'ont été d unetrès grande utilite par la suiteEn dehors des têtes, il y avait deux autres points sur lesquelsDondmho voulait que je mc concentre d'abord, garder leballon aussi pres que possible de mon corps quand jedribblais ct ensuite être capable de faire exactement la mêmechose du pied droit et du pied gauchePourquoi msistait-il là-dessus3 Peut-être parce que nousjouions dans des espaces très réduits les rues de Baurû, lescours et les ruelles Maîs aussi peut-être parce que mon perevoyait que j'étais plutôt petit et maigrichon Aujourd'hui, jemesure a peine un metre soixante-dix et il était déjà clair

a I époque que je ne serais pas grand Donc, contrairementa Dondmho, je n'ai jamais eu un avantage physique naturelsur le terrain Comme je ne pouvais pas pousser les autresjoueui s hors de mon chemin ou sauter plus haut qu'eux, il asimplement fallu que je sois plus doué I ai dû apprend) e àfaire du ballon un prolongement de moi-même Dondmhom'a enseigne tout cela à ses risques et périls, car ma mère,Dona Céleste, redoutait de voir son bls aîné devenir un jourfootballeur Et je la comprends 'Selon elle le football était une impasse, un chemin directvers la pauvrete Dona Céleste était une femme forte quiveillait continuellement sur nous et devait souvent semontrer responsable dans une maison pleine de rêveurs Ellevoulait queje passe mon temps libre à étudier, afin dedevenir quelqu'un A I époque, déjà, elle était comme un angegardien perché sur notre épaule, nous encourageant toujoursa faire ce qui était bien, moral ou constructif Elle voulait unevie meilleure pour nous tous Évidemment, quand elle mesurprenait en train déjouer au football, je me faisaisremonter les bretelles1 Parfois iiiême pire1

Malgré tous les eftoits bien intentionnés de ma mèl e, il étaitimpossible de nous arrêter, mon pere et moiCju y pouvait-elle3 Nous étions tous les deux mordus Letemps passait et nous continuions à jouer dans noti e petitecour Dona Céleste se contentait alors de sortn, les poingssur les hanches, et de pousser un soupir resigné en disant- Ah, bravo Ton fils ame ' Ne viens pas te plaindre plus tard s'il ale ventre vide, alon qu il pourrait être en tram d'étudier lamedecine ou le droit > Dondmho la prenait par la taille en nant— Ne t inquiète pas, Céleste A moins qu il n'apprenne a se servircorrectement de son pied gauche, tu n'as aucune crainte à avoir1»Ma \ tc de footballeur Pdg Globe 320/>uge<

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FOOTBALLLe roi PeléHuit ans apres Ma vie (Flammarion),Edson Arantes do Nascimento, aliasPelé, revient sur sa carriere dans Mavie de footballeur, édite par Globe(marque de L'Ecole des loisirs) le27 mai Le footballeur, trois foischampion du monde, explique aussicomment le football a change depuisla Coupe du monde de 1950, qui aeu lieu au Bresil quand il avait 9 ans,jusqu'à la Coupe de 2014, de nouveau accueillie par le Bresil « Jeferme les yeux et je vois mon premierballon de foot En vrai, c'était justequèlques chaussettes nouées en boule,raconte-t-il Au premier Mondialauquel j'ai participe - Suede 1958,j'avais dix-sept ans -, les ballonsétaient en cuir cousu Maîs même euxsont des reliques aujourd'hui »

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FIFA WORLD CUP

LA COUPEdu ras-le-bd

Peut-on tout accepter au nom du foot ? Non,qui dénoncent Le coût du Mondial. U a coûté à L'État 11 milliards d'euros.

ÀLATÉLÉ«4 e R \.6 US

pas hésité à demander aux Brésiliens -ôus \_es matchs des Î a priorité, c'est ta santé et l'éducation, pas le Mon- pashésitéàdemanderauxBrésilienI dial", scandent dans les rues de Rio de Janeiro d'attendre la f in du Mondial pour•••des milliers de manifestants. De plus en plus exprimerleurcolère. Passûrqu'à

nombreux, ils critiquent la somme déboursée par l'État et Rio de Janeiro ou à Sao Paule, onsurtout son utilisation. Certes, les transports en commun écoute l'ancien n° 10 des Bleus ! »de ce pays immense ont été améliorés [il faut bien permettreaux supporters d'aller au stade ll. Mais, pour beaucoup, ilfallait plutôt investir dans des hôpitaux et des écoles. ^^MVTFFTPVfW"La capa para quiem ?" ("La Coupe pou r qui?"), c'est l'autre ^Ê^M^ 1 lll LLhi Bslogan des manifestants. "Nous sommes des fans de foot et ^BHBi' * ^1^ ^de / 'équipe nationale, mais cette Coupe va se faire sans nous",estime une opposante. En effet, aller encourager la Sele- * L'histoire de Pelé. racontéçao reste un rêve inaccessible pour la majorité : un billet J Arantes do Nascimento... e escoûte environ 300 €. Une somme énorme pour un pays oùle salaire moyen ne dépasse pas les 600 € par mois. '

</ Lhistoire de Pelé, raconté par EdsonArantes do Nascimento... c'est-à-dire lui-mê

Ma vie de footballeur, de Pelé. éd. Globe, 18,50€.

Sous haute tensionLe Brésilestun paysdangenChaque an née, 50 000 personry sont assassinées. Pour as; ..rer la sécurité des supporters,

i 170000 militaires et policiersont été mobilisés dans les quar-tiers pauvres et dangereux àproximité des stades.Mais, censés chasser les trafi-quants de drogue, ces agent-dé sécurité sont accusés,!violence par la population !viMGA 379, p. 101. En avril, Michel

À manger, plutôtque du foc, ! Cette' Ratini< ,le Président français depeinture murale a été partagée plus l UEFA (Union des associatifde 50ODD fois rien que sur Facebook, européennes de football], I

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Sport-Forme / Sport - 2014/05/15 15:02

"Ma vie de footballeur", l'autobiographie du roi Pelé

(Relaxnews) - Les Editions Globe publient le 27 mai l'autobiographiedu joueur le plus célèbre de tous les temps.Le magazine "Time" l'avait classe dans les vingt personnalités lesplus importantes du 20e siècle. Le légendaire Edson Arantes doNascimento, dit Pelé dévoile sa vie et ses secrets dans "Ma vie defootballeur".Trois Coupe du monde, 1.283 buts à son actif font de Pelé un joueurdont la renommée mondiale est encore connue aujourd'hui par lesjeunes générations ayant grandi avec Ronaldo, Beckham et autresMessi.Dans son livre, il donne ses réflexions sur l'histoire récente dufootball. Il raconte aussi comment, tout jeune, il a fait de sa passionun métier qui l'a propulsé au rang de première grande starinternationale de l'histoire du football.Pelé est l'ambassadeur international de la Coupe du monde 2014 auBrésil.("Ma vie de footballeur", Pelé, Editions Globe, 320p., 18,50 euros.En librairie le 27 mai.)

02/06/14 09:47Sélection de 11 livres pour la coupe du monde de football 2014

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Coupe du monde de football : 11 livresincontournables

À propos de l’auteur Ses derniers articles

Pop-up pour les enfants, Que-sais-je ?, dictionnaire, beau livre, bio du Roi Pelé… Nous avons

retenu 11 ouvrages pour tout savoir sur la Coupe du Monde de football qui se déroulera au

Brésil du 12 juin au 13 juillet. A vous de jouer.

A lire aussi :

- Couple : Comment survivre à la Coupe du monde de football

- Football : ces femmes qui taclent les préjugés

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FABIENNE BROUCARET

Alors que l’évènement approche, le match a déjà commencé en librairies. Passionnés du ballon rond, amoureux du Brésil, amateurs

en culotte courte ou nuls en foot, personne ne reste sur la touche avec notre sélection.

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Le plus brésilien

Pour tout savoir de celui qui est aujourd'hui encore

considéré comme le plus grand joueur de tous les

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Il est le seul footballeur à avoir été champion du

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Pelé est l'ambassadeur international de la Coupe du

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02/06/14 15:27MyBOOX

Page 1 sur 1http://www.myboox.fr/print?type=actu&id=29844

Coupe du Monde : le Roi Pelé raconte son football dans un livreJeudi 22 Mai 2014Dans Ma vie de footballeur (Globe), la première star mondiale du footrevient sur son parcours, sa carrière et explore de façon inéditel’histoire récente de son sport.

"Si je ferme les yeux, je peux encore voir mon premier ballon de football.En fait, il s’agissait d’une simple boule de chaussettes nouées ensemble,que mes copains et moi "empruntions" sur les cordes à linge de nosvoisins." Voici comment débute la nouvelle biographie de Pelé, Ma vie defootballeur à paraître le 27 mai aux éditions Globe. Seul joueur ayant remporté trois fois la Coupe du Monde, auteur de 1283buts durant sa carrière, Edson Arantes do Nascimento dit Pelé, est unevéritable légende. Agé de 74 ans celui qui est aujourd’hui ambassadeurinternational de la Coupe du Monde 2014 qui débutera le 12 juin au Brésil,a choisi de se raconter à nouveau sur papier.

"Le foot ? Un but et une source de

fierté"

"Dans ce livre, j’essaie de décrire les événements et les changementsmarquants dont j’ai été le témoin et qui ont rendu possible mon parcours,écrit Pelé. J’évoque aussi la façon dont le football , en rassemblant descommunautés et en donnant à des gosses défavorisés comme moi un butet une source de fierté, a permis de rendre le monde quelque peumeilleur."

Du Brésil au Brésil, de 1950 à 2014

A la frontière entre une autobiographie, des mémoires ou un récit desouvenirs, cet ouvrage tente, à travers le prisme des coupes du mondepassées d’évoquer les changements qu’ont connu le football et le mondeau XXe siècle : "Au premier Mondial auquel j’ai participé – Suède 1958,j’avais dix-sept ans - nous avions un beau ballon de cuir cousu… quipasserait aujourd’hui pour une relique, à vrai dire, tellement ce sport achangé. (…) De la Coupe du Monde de 1950 organisée par le Brésil alorsque je n’étais qu’un petit garçon, et en terminant par celle que le Brésilaura l’honneur d’accueillir de nouveau en 2014, ces compétitions, pourdiverses raisons, ont été des jalons importants dans ma vie."

O.S

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Date : 28/05/2014

Ma vie de footballeur de PeléPar : -

Genre : Sports et loisirsEditeur :Ecole des Loisirs (L')Parution :27 Mai 2014Isbn : 9782211218344résumé du livreUn premier contrat pro à quinze ans. Trois fois champion du monde avec le Brésil' Pelé est lapremière star mondiale du foot. Dans ce livre, je raconte comment le football est devenu mon métier,et comment ce métier m'a changé comme joueur et comme homme. Et aussi comment le football achangé depuis la Coupe du monde de 1950, qui a eu lieu au Brésil quandj'avais neuf ans, jusqu'à laCoupe de 2014, de nouveau accueillie par le Brésil.Je raconte ces histoires avec gratitude.J'ai eu de la chance. Je dois beaucoup à beaucoup de gensqui m'ont aidé sur ma route. Je les remercie et je remercie aussi le football, ce jeu merveilleux, d'avoirpermis à un petit garçon nommé Edson de vivre la vie de Pelé. Considéré comme le plus grand joueurde tous les temps, il est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises (1958,1962 et 1970).Pelé est l'ambassadeur international de la Coupe du monde de 2014.

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Mondial, le match des livresLes crampons sont déjà tendance en librairie à l'approche de la Coupe du Monde,qui débute le 12 juin au Brésil, avec un florilège d'ouvrages disponibles.

D e Séville à Wembley, de Guada-lajara au Stade de France, de Pe-lé à Zidane, tous les lieux et

champions qui ont fait la légende durendez-vous sportif le plus populairede la planète se retrouvent dans « Pe-tites et grandes histoires de la Coupedu Monde » (Robert Laffont). VincentDuluc, grand reporter à L'Équipe, yraconte cette aventure depuis le pre-mier Mondial en Uruguay, en -1930,jusqu'à nos jours.

Une autobiographie de PeléDans « Foot, samba et Brazuca » (Le

Passeur), le comédien Francis Busterse glisse dans la peau du ballon offi-ciel de la Coupe du monde 2014,« Brazuca », aux taches rouges, bleueset vertes sur fond blanc, dans un récitqui fait entrer le lecteur au coeur desmatches et de leurs enjeux.» Brazu-ca » (« brésilien » en langage familier)a été testé durant deux ans et demipar 600 joueurs du monde entier.

Buster, passionné de foot, aficiona-do du PSG depuis sa création et l'undes parrains du premier club de sup-porters des Bleus, raconte le jeu dè

Le ballon du Mondial sert de prétexte à Francis Huster pour un livre. AFP

l'intérieur, l'engouement du public,les stratégies des plus grandsjoueurs, mais aussi le dopage, les tri-cheries et les tragédies comme celledu Heysel.

Les Éditions Globe publieront pourleur part le 27 mai « Ma vie de foot-balleur», l'autobiographie de Pelé,champion du monde à trois reprises.Le roi du ballon rond revient sur sa

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jeunesse au Brésil et son ascensionau rang de plus grand joueur de tousles temps. Pelé, de son vrai nom Ed-son Arantes do Nascimento, y exposeaussi ses convictions et son engage-ment en tant qu'ambassadeur del'ONU et de l'UNESCO.

Garrincha, George Best, Diego Ma-radona, Paul Gascoigne, Tony Vai-relles, José Touré... Dans «Cartonrouge ! 20 destins brisés de footbal-leurs mythiques » (Éditions de l'Op-portun), le journaliste Mickaël Grallretrace les trajectoires de stars duballon rond qui ont parfois viré aucauchemar après le coup de sifflet fi-nal.

Le journaliste de L'Équipe BernardLions, qui a couvert quatre Coupes du

Monde, fait raconter cet événement àceux qui l'ont écrit, tels Didier Des-champs ou Materazzi, dans «Coupedu monde inside» (Tana). Il publieaussi « I DOO maillots de foot » (LaMartinière) pour connaître tous lessecrets du choix des motifs et descouleurs des plus mythiques.

Multipliant les gags et les clinsd'oeil, quatre vedettes du 9e Art, Pé-nélope Bagieu, Charles Barbérian,Bouzard et Jul, se sont amusés dans« Tatane, pour un football durable etjoyeux» (Gallimard) à inventer unnouveau jeu, sans enjeux, avec desrègles décalées, drôles et «jouables ».Dans cette BD pleine d'humour, ilsvalorisent le foot comme sport popu-laire, citoyen, vecteur de valeurs etde lien social.

L'écrivain et cinéaste François Bé-gaudeau, autre fondu du ballon rond,signe lui « Petite frappe » (Delcourt/Mirages), avec Grégory Mardon audessin. Cette fable sociale en BDdresse le portrait d'un ado rebelle,repére par les clubs de l'élite, et celuipeu reluisant de l'univers entourantles espoirs en herbe du football.

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Mondial, le match des livresLes crampons sont déjà tendance en librairie à l'approche de la Coupe du Monde,qui débute le 12 juin au Brésil, avec un florilège d'ouvrages disponibles.

D e Séville à Wembley, de Guada-lajara au Stade de France, de Pe-lé à Zidane, tous les lieux et

champions qui ont fait la légende durendez-vous sportif le plus populairede la planète se retrouvent dans « Pe-tites et grandes histoires de la Coupedu Monde » (Robert Laffont) VincentDuluc, grand reporter à L'Équipe, yraconte cette aventure depuis le pre-mier Mondial en Uruguay, en 1930,jusqu'à nos jours.

Une autobiographie de PeléDans i Foot, samba et Brazuca » (Le

Passeur), le comédien Francis Husterse glisse dans la peau du ballon offi-ciel de la Coupe du monde 2014,« Brazuca », aux taches rouges, bleueset vertes sur fond blanc, dans un récitqui fait entrer le lecteur au cœur desmarches et de leurs enjeux « Brazu-ca » (« brésilien » en langage familier)a eté testé durant deux ans et demipar 600 joueurs du monde entier.

Huster, passionné de foot, aficiona-do du PSG depuis sa création et l'undes parrains du premier club de sup-porters des Bleus, raconte le jeu de

Le ballon du Mondial sert de prétexte à Francis Huster pour un livre. AFP

l'intérieur, l'engouement du public,les stratégies des plus grandsjoueurs, maîs aussi le dopage, les tri-cheries et les tragédies comme celledu Heysel.

Les Êditions Globe publieront pourleur part le 27 mai « Ma vie de foot-balleur», l'autobiographie de Pelé,champion du monde à trois reprises.Le roi du ballon rond revient sur sa

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Garnncha, George Best, Diego Ma-radona. Paul Gascoigne, Tony Vai-relles. José Taure Dans «Cartonrouge I 20 destins brisés de footbal-leurs mythiques» (Éditions de l'Op-portun), le journaliste Mickael Grallretrace les trajectoires de stars duballon rond qui ont parfois viré aucauchemar après le coup de sifflet fi-nal.

Le journaliste de L'Équipe BernardLions, qui a couvert quatre Coupes du

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Monde, fait raconter cet événement àceux qui l'ont écrit, tels Didier Des-champs ou Materazzi, dans « Coupedu monde inside» (Tana) II publieaussi «I DOO maillots de foot» (LaMartinière) pour connaître tous lessecrets du choix des motifs et descouleurs des plus mythiques.

Multipliant les gags et les clinsd'oeil, quatre vedettes du 9e Art, Pé-nélope Bagieu, Charles Barbénan,Bouzard et Jul, se sont amusés dans« Tatane, pour un football durable etjoyeux» (Gallimard) à inventer unnouveau jeu, sans enjeux, avec desrègles décalées, drôles et «jouables »Dans cette BD pleine d'humour, ilsvalorisent le foot comme sport popu-laire, citoyen, vecteur de valeurs etde lien social

L'écrivain et cinéaste François Bé-gaudeau, autre fondu du ballon rond,signe lui «Petite frappe» (Delcourt/Mirages), avec Grégory Mardon audessin Cette fable sociale en BDdresse le portrait d'un ado rebelle,repéré par les clubs de l'élite, et celuipeu reluisant de l'univers entourantles espoirs en herbe du football.

Revue de Presse "Ma vie de footballeur", Pelé, Editions Globe

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