Revue de presse Je viens de si loin de Frédéric Chau, Éditions Philippe Rey.
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Revue de presse de Je viens de si loin de Frédéric Chau, Éditions Philippe Rey.
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Radio
25/9/2015 Radio Orient
http://www.radioorient.com/frederic-chau-et-chantal-chawaf/ 1/3
Aïd Al AdhaLa Fête de l’Aïd Al-Adha (ou Aïd al-Kebir), jeudi 24 septembre (correspondant au 10 Dhu al-Hija 1436 de l’année hégirienne). Toute l'équipe de Radio Orient présente à ses auditrices, auditeurs, ami(e)s Facebook ainsi qu'à toutes les familles musulmanes de France ses vœux de bonheur et de santé.
Accueil > Actualités > Culture > Frédéric Chau et Chantal Chawaf, les invités de « La Bibliothèque de Radio Orient »
Frédéric Chau et Chantal Chawaf, les invités de
« La Bibliothèque de Radio Orient »
22/09/2015 à 11:09
«La Bibliothèque de Radio Orient» a reçu:
- La romancière Chantal Chawaf. Elle publie «Ne quitte pas les vivants », auxéditions des Femmes. Un roman qui raconte la quête de lumière d’une jeune Française dans la Syrie desannées 60. Un roman tiré de l’expérience de la romancière, française mariée à unSyrien. - Frédéric Chau, acteur d’origine cambodgienne qui a joué notamment dans lacomédie culte «Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu». Dans un récit paru aux éditions Philippe Rey, intitulée « Je viens de si loin », ilraconte avoir découvert tardivement qu’il était fils de réfugiés. Longtemps, il a cruque ses parents avaient quitté l’Asie pour des raisons économiques. Un récit quirappelle à certains égards l’actualité de ces derniers jours.
«Ne quitte pas les vivants » de Chantal Chawaf, aux éditions des Femmes
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25/9/2015 Radio Orient
http://www.radioorient.com/frederic-chau-et-chantal-chawaf/ 2/3
L’oasis de Damas dans les années 60 et la magie charnelle de son désert constituent le cadre de ce roman
intense reliant Occident et Orient, passé antique et présent déraciné. Une jeune femme fuit et poursuit à la
fois la révélation de ses origines, de la France de l’après-guerre, à la Syrie d’avant la guerre imminente des
six jours. La levée du secret de sa naissance l’entraîne vers une Écosse, une Norvège et une Pologne
fantomatiques. Ne quitte pas les vivants est une traversée atmosphérique non sans valeur documentaire d’un
exil hanté par la peur de la guerre, en résonance avec les fléaux de notre époque.
Entre souffrance, jouissance et vertige, une écriture de l’urgence, bouillonnante de vie.
« Je viens de si loin » de Frédéric Chau, aux éditions Philippe Rey
« Le 17 avril 1975, mes parents et grands-parents sont chassés de Phnom Penh par les Khmers rouges,
fuyant ainsi l’un des plus grands massacres du XXe siècle. C’est pendant cet exil dramatique, en transit entre
deux mondes, que je nais au Vietnam, le 6 juin 1977.
Émigrés peu après, mes parents entament leur nouvelle vie dans une banlieue du 93. Une vie difficile. Eux,
qui ne parlent pas le français, exhortent leurs enfants à s’intégrer – mission pas si facile pour moi qui enrage
d’être traité de “Chinetoque” dans la cour de l’école. Alors, une fois passée la porte de notre appartement, je
fais tout pour me fondre dans la masse. Je deviens le Chinois qui joue bien au basket, sait manier la tchatche
et fredonne du hip hop. Mais à trop vouloir ressembler aux autres, ne vais-je pas perdre le lien avec mes
origines, mon histoire, mon être véritable ? »
Dans ce livre, Frédéric Chau renoue le fil du passé et raconte l’exode de ses parents, puis son enfance et sa
jeunesse dans une banlieue bigarrée. Comment « s’intégrer » lorsque l’on a échappé à un massacre où la
famille a laissé son âme ? Comment grandir ici alors que l’on vient d’ailleurs ? Questions difficiles que
Frédéric devra résoudre avant de connaître plus tard un réjouissant succès sur scène et au cinéma… Entre
tragédie et comédie, l’histoire d’un homme attachant en perpétuelle quête de lui-même.
Emission préparée et présentée par Loïc Barrière.Première diffusion : 22 septembre 2015
ven 25 sept à 3:50Drame à La Mecque: Le
président turc défend les
Saoudiens
ven 25 sept à 3:20Ryad promet une enquête
« rapide et transparente »
après la meurtrière
bousculade de La Mecque
ven 25 sept à 2:07Jean-Luc Bennahmias,
l’invité de «Pluriel» sur
Radio Orient, ce soir à
19h 00
Drame de la #MecqueLes condoléances d’ @ABachelay sur @radioorient
radioorient @radioorient
Drame de la #Mecque Les condoléances de @pybournazel sur @radioorient
radioorient @radioorient
Bousculade à La #Mecque: un numéro d'urgence consacré aux familles est ouvert au centre de crise du MAEDI au 01
Romain Nadal @NadalDiplo
6h
6h
22h
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Presse écrite
LUDOVIC PERRIN LRIDD
our aussi, l imago du petitéchoué surin plage a
été insoutenable el il n' a puvisionner jusqu'
au bout lavidéo aveccegendarme Lurc
portant le corps frêle et inerte d AylanKurdi , 3 ans. On n' a pas vu le nom deFrédéric Chau dans l '
appel à lasolidaritéaux réfugiés lancé par 66 artistesmais il a aussitôt manifesté son soutienpar un tweet . lire le récit que livrecosjours-ci Pacteu révélé par lacomédiesuccès
Qu'est-ce
qu'on a fait au
Bon Dieu? , on comprend qu' il sesenteconcerné .Ayl an , c' est un peu lui .Maisplutôt que de noyade , c' est dedéshydratation
qu'il failli mourir à2 mois"
à force de boire du lait périmé dans unLnamdéstabilisé par
la guerre . Trente-huitans plus Lard, l ' enfantd ' exilés cambodgiensnous fait_rire.
Frédéric Chau amislongtemps savoir d' oùil venait . Celui
qu'on
prenait pour le livreurde sushis quand ilarrivait dans unesoirée, dont on s' étonnaitd ' ailleurs
qu'il parle si
bien français , necomprenaitpas pourquoi ,avec la tète
qu'il avait ,
il s' appelait Frédéric.Il a fallu
qu'une de
ses fiancées , Hélène ,lui explique qu'
il n' avait pas besoinde masque pour exister . Peut-êtremême
qu'il était temps de remonter
à la source du fleuve .
Trafic de cigarettes et de faux papierspour survivre
Hélène elle garçon , mais ce n' étaitpas une sitcom ; cette fois , tout étaitbien réel , la « Française » l ' a emmenéau Cambodge sur le carrelage ducamp S21, cet ancien lycée françaisréquisitionné par les Klunors rougeset admirablement filmé par Rithy Panh,le sang ne parvient pasà s' effacer .Frédéric, qui avait oublié
qu'il avait un
deuxième prénom chinois (Yuong ,« héros » en français) , a tremblé en
Frédéric Chau
Madein ChinaL' undesquatrefiancésde«
Qu'est-ce
qu'afait auBonDieu?»
découvertrécemmentl ' histoire desesparents, qui ont fin leCambodgedesKhmers rougeset refait leur vieàParis à lafin desannées1970
découvrant l ' oeuvre du bourreau enchef , ce maître des forges de l' enfer »nommé Duch . Mais il a continué sesrecherches , découvert la maison d'
enfancede son père devenue une boîtede nuit et ' école que sa mère avaitfréquentée en même temps qu'
une« princesse Sihanouk ». Penh ,Frédéric Chau a pris conscience dusilence assourdissant de ses parentssur leur jeunesse cambodgienne.
Frédéric Chau est né le 6 juin 1977à HO Chi Minh-Ville , ex-Saigon , auVietnam . Cela faisait deux ansque sesparents avaient fui le Cambodge .Le16avril 1975, en pleine nuit , à PhnomPenh , ils avaient entendu crier sousleurs fenêtres :« arrivent! » «c' était les Khmers rouges . En uneheure , les valises étaient faites . Onleur avait promis qu'
ils pourraientrevenir . Mais l ' exil serait sans retourpour ces Chinois du Cambodge ,commerçantsdans l' import-export ,installésdans un luxueux confort avec unearmée de chauffeurs et domestiques.
En quelques heures , le ciel avaitchangé . Le père , qu'
on avait toujoursconnu tiré à quatre épingles , s' est
habillécomme un paysanavec des sandales envieux pneu Pournourrirles siens (sa femme ,ses beaux-parents , sabelle-soeur sesneveux
nièc es), il unprécieux bracelet enjade contre unecasseroleel un réchaud ,fouillé dans lespoubellesIls ont marchétous ensemble,traverséle Mékong
Au Vietnam , le pèrede Frédéric Chau a dûse livrer au trafic decigarettes et de fauxpapiersqui lui ont permis
d' obtenir visa de sortie auprès d' uneadministration corrompue : 600dollarsle bout de papier .Le 15décembre1977 toute la famille embarquait sur unvol à destination de la Franco , cc paysqui en 1975 et la fin de la guerre duVietnam , avait accueilli à bras ouvertsles boat people . Bien sûr , Paris n' étaitplus la ville que l ' ancien bourgeois de
Phnom Penh avait visitée au temps desa splendeur . Il n' était plus un touristemais un réfugié désormais.
Johnny , Enrico ou « Alaindelon«A 30 ans, mon père a dû
recommencerplus bas que terre », resitueson fils aîné .L' érudit qui parlait cinqlangues asiatiques s' est trouvé untravailde manutentionnaire chezCarrefour. Pour entretenir toute sa familleentassée dans lm trois-pièces à Paris, àMarx-Dormoy , il complétait avec desheures de ménage et de veilleur denuit . Sa femme était caissière à Félix-Potin Le soir , après des travaux decouture , elle endormait son fils avecdes comptines françaises ,Au clair de la
lune,À la claire fontaine ...L ' intégrationpar des chansons . Samère avait décidéqu'
il s' appellerait Frédéric parce qu' aukiosque de Phnom Penh , elle voyaitsouvent Frédéric Françoiscouverturede Salut lescopains . Mais elle avaithésité avec Johnny ( pour Hallyday) ,Erni co ( pour Maclas) et« Alaindel on »( tout attaché) .
« longtemps comprendre'
avantage qu'il y avait à posséder une
double culture », confie l intéressé ,beau gosse en Nike el pull Lacoste.« tellement de vannesracistes que je rejetais en réactionmes origines . Je ne voulais pas être leChinetoque
" . Depuis, j'ai compris : tout
cequi m' est arrivé de bien vient delà . »
Lacolère devant ces propositionsde râles racistes
Pour lui aussi , donc , le chemin futlong .Avant de gravir les marches duFestival de Cannes avec ChristianClavier , il y eu la vie pavillonnaireà Ville bileuse mais aussi l ' espoir queles fonétres du voisinage s' ouvrent . Il
a cules mauvaises notes de françaisà l ' école mais aussi prof , MmeLagmerre , dont les cours particuliersl' aidèrent à remonter la pente . Il y aeu Air France , où il était steward , cequi lui permit de faire voir la Chine
son papa . Il y a eu aussi ladécouvertede Jean-Marie Bigard avec lesrires explosifs de son public . Il s' étaitperché sur un arbre pour écouler lespectacle , les rires du public l '
impressionnèrent . S' accepter dans le
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13 septembre 2015 - N°3583
regard des auires ,Il y a eu les premières scènes ,
le Jamel Comedy Club , quelquesrateaux (avec les filles) , quelqueségarements ( avec la drogue) , unedépression , une longue analysepour comprendre que la ragepouvaitêtre un moteur . Il y a eu encorede la col ère devant ces propositionsde rôles racistes des déceptionsde n' être pas retenu pour le rôle deDuch dans Le Temps des aveux deRégis Wargnier . Il y a eu aussi lapossibilité de donner la réplique àJohn Travolta Paris to Love) ,l' acteur préféré de sa maman.
Enfin , il y a euQu'
est-cequ'
on a fa itau Bon Dieu? , l ' un desplus gros succèsdu cinéma français , un cartonsociologiquesur le mode « quatre mariagespour une intégration ». Frédéric ,comme son personnage de Chao , netombe amoureux que de jeunesFrançaisesà la peau claire , des Lu divine ,Sophie , des Caroline ...
Pour Pavant-première à Paris , lesparents de Frédéric Chau se sontmis sur leur trente et un . Depuis leurarrivée Paris, c' était la première foisqu'
ils allaient au cinéma . Ce fils quiavait eu l '
impression que l ' exil de sesparents lui avait volé une pari de sonadolescence en l '
improvisant trop tôtchef de famille (s' occuper deses petitsfrère et remplir les documentsadmnistratifs factures EDF à laplace de son père) acceptait ce jour-là
volontiers] e rôle . e plus beau quandon est fier d' où l' on vient .
Jeviens de si loin, Éd. Philippe Rey,220 . . 17 Euro.
Samèrel 'aprénomméFrédéric
descouverturesdeSalut lescopains
avecFrédéricFrançois affichéesaukiosquedePhnom Penh
1977Naissance àHô Chi Minh-Ville
(Vietnam)
1978Naturalisé français
Steward à AirFrance.
Participe au Jamel
Comedy Club
2010Donne la réplique àJohn Travolta dansFrom Paris ta Love
2014Qu' est-ce qu'
on
fait au Bon Dieu ?(près de 20 millionsd' entréesdanslemonde)
2015Parutionde viensde si loin* et Madein China, écritured' une comédiesurla communautéasiatiqueenFrance
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L'
humoriste et acteur , mardi dans un hôtel parisien . Il prépare un film qui s' appellera Made in China ».
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LE DERACINEInoubliable dans
Qu'est-ce
qu'on afait au
Bon Dieu facteur cambodgienneremonte le fils du tempset desonhistoire
dansson livre , Je -viensde si loin.
a été douloureux . Longtemps on l ' a traité de
chinetoquede rejeté , discriminé . Et puis , c' est
passé « Maintenant cela ne m' atteint plus . Je suisfrançaiset je sais d '
je viens » , dit-il A trente-huit ans, Frédéric Chau est fierdu chemin parcouru . Français né au Vietnam de parents chinois
miilairesdu Cambodge employé comme steward chez Air France avantd' embrasser la carrière de comédien . . il a aussi et surtout vaincu sesdémons . Ceux qui l'
empêchaient d ' être lui-même , le poussaient jouerdes rôles pour « être accepté ». Son histoire , pas banale , il la racontedans son livre , Je viens de si loin (Ed . Philippe Rey) .
Si loin , c' estd ' abord Phnom Penh. Une villequ'
il n' a découvertequ'
en2007, mais où ses parents se sont rencontrés . En temps de paix : « Onétait riches avant », lui a souvent répété sa mère , tandis
qu'en France ,
elle participait aux maigres revenus de la Lunille grâce à quelques travaux
Frédéric n' a que six
mois (ci-dessous) quandil arrive en France.
Devenu comédien , c' est
auprès de Jamel
(au centre) qu'il fait
ses armes , avant
de triompher au cinéma
avec toute l ' équipede Qu' est-ce qu' on
a fait au Bon Dieu? ,acclamée Cannes
en 2014 (en bas) .
de couture . A l ' arrivée de Pol Pot au pouvoir , le 17 avril 1975, les Chaufuient la capitale , comme 2 millions d
'
autres ce soir-là . Ils trouvent
refuge au Vietnam et échappent à la dictature et au génocide quia fait1,7 million de victimes Ce n' est là
qu' une étape de leur exil qui lesmène ensuite en France Frédéric n' a que six mois , et peu de souvenirs.
11a dû lourdement insister pour que ses parents racontent « ce paysqui leur fait mal ». n' a pas lâché , conscient que seule la quête du
passé pourrait' aider à seconstruire . Lorsqu'
il visite le Cambodge , c' estune évidence pour la première fois , il peut dire « , c' est chez moi » .Il se plaît à imaginer ce
qu'aurait été son existence alors « Mon père
venait d' une famille bourgeoise , il parlait cinq langues asiatiques et quandil est parti , tout s' est écroulé . Il est devenu esclave de la Quant àsamère , elle n' a gardé que peu de photos de ce passé. Au dos de cellede son mariage , en 1973, elle a écrit « Le plus beau souvenir 1+
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Ci-dessous , avec sa soeur , Christelle ,et son petit frère, Philippe , Frédéric pose
avec son premier pull de marque , unLevi' s. Si fier En bas àdr ., une photo de ses
parents , peu après leur arrivée en France.Malgré les difficultés financières , la famille
Chau extraordinairement unie ».
T
inoubliable . J' étais heureuse avec un mariaimant à mes côtés . » Les autres , elle ne les
regarde plus de peur de rouvrir les plaies.Frédéric réalise alors que sesparents ont « toutmisé sur l '
exode Comme ces « mitants »
qui font aujourd'
hui la une de l'
actualité « Ils quittent un pays en
guerre , c' est leur seul espoir de rester vivant , et ils arrivent dans un
pays où ils ne sont pas libres . »Rien dans la recherche de ses racines n' allait de soi pour le jeune
homme Pendant toute sa jeunesse , on lui avait d ' ailleurs rabâchéqu'
ilfallait , « faire comme » Il s' échine à effacer sesparticularités
pour se fondre dans la masse . Dans les petites classes de Notre-Darnede la Providence , en région parisienne , il feint de réciter les prières etfantasme sur ce monde « Petit Nicolas , où les « filles étaient belles etbien habillées . Je rêvais de me marier avec l
'
une d'
entre elles .
collège , à Villetaneuse , en Seine-Saint-Denis , il fait du basket , puisadopte la mode grunge . Des tentatives d
'
assimilation somme touteassez communes chez les adolescents , mais qui se révèlent cruciales
pour lui . Il fautqu'
on cesse de le voir comme « Le Chinois changed
'
ailleurs littéralement de monde une fois la
« frontière de son palier passée : « Dehors ,on pouvait s' exprimer , dire
"
non"
,"
va te fairefoutre
"
, mais aussi je t' aime"
. Alors que chezmoi , on ne parlait pas . Difficile de croire
que ce tchatcheur qui fait ses aimes grâceau stand-up vient d
' une communauté où l'
onne disait rien , où l ' on cherchait à gagner « leconcours de l ' enfant le plus invisible « Mes
parents voulaient queje m' intègre ,je me suiscarrément encastré , sourit-il.
" MES PARENTSVOULAIENT QUEJE M' INTEGRE , JE
ME SUIS CARREMENTENCASTRE !"
Avec toujours , chevillées au corps ,la volontéde réussir , la rage , l ' ambition de ne pas avoirle même destin que son père « Je n' étais pasvraiment dans les bouquins , mais
j'étais très
curieux . Je voulais progesser prend des
risques aussi , surtout , quand il débarque au recrutement depersonnelnavigant chez Air France en jean-baskets , après avoir envoyéune photo de lui en costume dépareillé et chaussures trop petites.Mais c' est évidemment sa première montée sur scène qui changetout . Ses sketchs sont dédiés à sa communauté , il « représente» les
Asiatiques . Un dilemme pour celui qui voulait avant tout être unbon Français : « Mes spectacles fonctionnaient , mais
j'avais
évidemment peur de devenir le Chinois de service La rupture se
produit avecQu'
esi-cequ'
on .afait au Bon Dieu? , le film de Philippede Chauveron , dans lequel il joue Chao Ling , un Chinois marié àune jeune bourgeoise de province au grand dam de ses parents . « Lefilm a fait 12 millions d
'
entrées , ma vie a changé Il a raison Dansle patio de l
'
hôtel où on le rencontre , les gens l'
abordent d'
un «
Bonjour, Monsieur Chau .CAMILLE CHOTEAU
UNLIVRETHÉRAPIEAvecle succès, sont venuesles premières questions sur sesorigines.
MaisFrédéricChau n' avait jamais eu le temps - le courage?- d'
interroger ses
parents sur leur vie d' avant. Son livre, coécrit avecAstrid Eliard, raconte
sonvoyagesur lestracesde safamille , auCambodge, au Vietnam, maisaussison
long combat pour « s' accepter» , et devenir fier de sadouble culture. Une
histoire particulière, un témoignage fort qui fait écho l'
actualité .
FRÉDÉRICCHAU
Je viensdesiloin
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Frédéric Chau, l'acteur venu de siloin...
Dans Qu'est ce qu'on a fait au bonDieu, il incarne Chao, le gendre« chinois » de Christian Clavier. Lacomédie aux douze millionsd'entrées en France (neuf àl'étranger), a offert une grandevisibilité à Frédéric Chau, égalementprésent « 3 minutes » dans Lucy, deLuc Besson. Mais que sait-on de lui?L'acteur dit avoir lui-même mis dutemps à se connaître, dans sonautobiographie, Je viens de si loin .Une enquête sur ses racines et unmessage touchant « sur la chanced'avoir une double culture ».Issue de la grande bourgeoisiechinoise, sa famille a été chassée duCambodge par les Khmers rouges,en 1975. Il est né au Vietnam, en1977, sur la route de l'exil.« Je rêvais d'être Arabe »« Longtemps, dit-il, dans cettebanlieue de Seine-Saint-Denis où sesparents, muets sur leur passé, sontdevenus manutentionnaire etcaissière, le palier de notreappartement a été ma frontière. Àl'intérieur, par respect pour eux,j'étais en Chine. À l'extérieur, jevoulais m'intégrer. » Ne pas être« le chinetoque ». Je rêvais d'êtreArabe, comme mes copains. »Basket, hip-hop, tchatche... il a
d'abord « beaucoup imité les autres».Réussir... c'était le rêve de son pèreet de sa mère qui « courbaientl'échine dans un pays inconnudont ils parlaient mal la langue ».Lui qui, en Asie, en possédait cinq.Et elle, trois...« J'étais leur ticket de lotogagnant. » Ils l'auraient vouluingénieur. Il est devenu steward. Lacomédie l'a rattrapé. Hasard d'uncasting. Un producteur cherchait deshumoristes « issus de la diversité », pour du stand up . Repéré, il a« explosé » au Jamel Comedy Club.« Saltimbanque ! » : deuxièmeentorse aux rêves d'une famille quifuyait autant la lumière que le passé.Pudeur propre « à la communautéasiatique » , estime-t-il. Combiend'acteurs français d'origine chinoise,cambodgienne ? Parce qu'il a refuséles emplois clichés où on lescantonne (serveurs ou amateurs deKung-fu), il est le seul connu.« L'immigration asiatique estrécente, tempère-t-il. Je fais le pariqu'il y en aura plein dans vingtans. Comme aujourd'hui les OmarSy, Tahar Rahim, Leïla Bekhti...Et, après-demain, peut-être depetits Syriens. » Enfant, il aurait« pu être Aylan », dont la photo a
sensibilisé l'opinion à la détresse desréfugiés d'aujourd'hui.« Les gens qui frappent à notreporte ont une histoire », répètel'acteur-auteur, tout en précisant queson registre va « bientôt redevenircelui de la distraction. » Il a signéle scénario d'un film (Made inChina , tournage en 2016) danslequel il crie son amour aux Chinoisde Paris. Et celui d'une série sur lesstewards et hôtesses. « L'avion estle seul endroit où on peut réunirdes univers sociaux très différents.Et la comédie, la meilleure façonde parler des choses graves. »Sinon ? « Sinon, je vends uneTwingo , carénage et contrôletechnique impeccables ! »Je viens de si loin (Avec AstridÉliard). Ed. Philippe Rey, 220 p., 18EUR.
Pascale VERGEREAU. ■
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PAYS : France
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PERIODICITE : Quotidien
RUBRIQUE : Cultures
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JOURNALISTE : Pascale Vergereau.
21 septembre 2015 - Edition Angers - Sègre Cliquez ici pour voir la page source de l’article
De steward au stand-up , Fréderic Chau a fini par trouver sa place.
FRÉDÉRIC CHAU Lacteur de « Qu' est-ce qu' ona fait au bon Dieu » sort une autobiographie
« J' ai fait un rejetde mes origines)
Joël Métreau
Grâceaux 12 millions de
spectateursde Qu' est-ce qu'ana fait
au bon Dieu, son visage n' est
plus inconnu . Frédéric Chau incarnaitChao Ling , un banquier d
'
originechinoise , un rôle pas si éloigné des
préjugés rencontrés dans sa vie .FrédéricChau , 38 ans , a traversé unecrise identitaire qu'
il raconte dans Jeviens de si LippeRey, 18Euro) . Ses
parents fuient le Cambodge en 1975.Il naît au Vietnam en 1977 , avant de
rejoindre la France.
« Je voulais être blanc . » « J' aifait un énorme rejet de mes origines ,frontal et violent . Je voulais être plusblanc que blanc , et fallait même pasqu' on m' assimile à un Chinois . On a
juste envie d'
être accepté com me toutle monde . En grandissant , je me suis
aperçu que tout ce qui m' arrive debien , c' est grâce à mes origines . »)Sensible aux discriminations . Le
fait d'
être pointé du doigt l'
a rendusensible aux discriminations Il a
participéà un clip dénonçant les contrôlesau faciès et à un autre contre '
homophobie« J' ai des amis homos , touteforme de discrimination me parle .) Le stand-up l' a révélé . Du métierde steward , il glisse vers la scène :« J' aifait du théâtre car
j'étais très timide . »
Mais« iln' yavaitque des rôles pour desCaucasiens . Sauf qu' un jour , je tombesur une annonce où il y a écrit :
Pakistanais ou n'
importequoi pour faire du stand-up ."
Jemesuis dit que producteur devait êtrevraiment dans merde . »C' était KaderAoun , metteur en scène de) Une comédie sociale . Le projetqui lui tient à coeur s' appelle Made inChina : « Une comédie sociale qui meten lumière la communauté asiatiqueà Paris Je l
'
écris , le réalisateur , c' estJulien Abraham , réalisateur de La Citérose . On prend les clichés , on tes tordet on montre la communauté asiatiquedans ses us et coutumes .
Un voyage au CambodgeJe viensde si loin revient longuement sur son voyage au Cambodge .« Je savais
qu'on venait du Cambodge, mais c' est avec le documentaire 521 - La machine de
mort khmère rouge de Rithy Panh que j'ai compris ce à quoi on avait échappé.
Car mes parents n' ont jamais voulu m' en parler . » Ce retour aux sourcesse révèle salutaire , tout autant que
' écriture: « Onavance plus facilement
quand on sait qui on est et d' où on vient . Et on est davantage en paix. »
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PAYS : France PAGE(S) : 18SURFACE : 40 %PERIODICITE : Quotidien
RUBRIQUE : CultureDIFFUSION : 537654JOURNALISTE : Joël Métreau
18 septembre 2015 - N°2878 - Edition Grand Paris
Cinéma Musique Livres Télévision Mots fléchés SudokuAccueil > Culture
-MIS À JOUR : 17-09-2015 18:40
Comment est née cette envie de raconter votre histoire et celle de vos parents ?A 24 ans, je me suis rendu compte que mes parents avaient échappé à un génocide. Moi, je souffrais d'une crise
identitaire. Je voulais être plus blanc que blanc pour être accepté. J'avais effacé mon histoire et mes racines. Devant
ma souffrance, ma compagne de l'époque m'a dit qu'il fallait que je fasse le chemin inverse. Alors, j'ai fait plusieurs
analyses et ce livre a fait office de thérapie. Aujourd'hui, j'ai réalisé que c'était un avantage d'avoir une double culture.
Est-ce que cela a été douloureux de se replonger dans votre histoire familiale ?Oui. Quand je posais des questions à mes parents, je voyais beaucoup de souffrance mais aussi beaucoup de
pudeur. Mes parents sont très pudiques et introvertis. Mais ils se sont livrés et aujourd'hui les rapports que nous avons
sont beaucoup plus forts. Ils ont cependant toujours refusé de venir avec moi au Cambodge.
Frédéric Chau : ''J'ai voulu être plusblanc que blanc''
CRÉÉ : 17-09-2015 15:30
INTERVIEW - Révélé par le Jamel Comedy Club, l'acteur, qui a cartonné avec ''Qu'est-ce qu'on afait au bon Dieu ?'', vient de publier ''Je viens de si loin''. Dans cette autobiographie, il retracel'histoire de ses parents qui ont fui l'arrivée des Khmers rouges au Cambodge et son parcourscompliqué.
Après une dépression, Frédéric Chau s'est réconcilié avec son histoire
familiale et avec lui-même.
Eric Desson/JDD/SipaPhoto:
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Quel lien entretenez-vous avec le Cambodge aujourd'hui ?J'essaye d'y aller tous les ans. Je pars en sac à dos et je loge chez l'habitant. A part mes billets d'avion, je ne planifie
rien. Je me laisse porter par les rencontres.
Aujourd'hui, êtes-vous complètement réconcilié avec votre histoire ?Oui. Je me suis documenté. J'ai été là-bas. J'ai pleuré. J'ai ouvert des brèches.
Est-ce que vous transmettrez cette culture à vos enfants ?Absolument. Je ne referai pas la même erreur que j'ai pu vivre : être à l'écart de mon identité. Je m'efforcerai de lui
montrer quelle est son histoire pour que cet enfant, qui sera forcément asiatique ou eurasien, ait du répondant. Face
aux moqueries, comme 'chinetoque', moi, je n'avais pas les mots pour répondre, alors je frappais.
''Mon travail de steward à Air France a été une seconde naissance''
Avez-vous beaucoup souffert du racisme quand vous étiez enfant ?Je ne pense pas que cela soit du racisme mais quand on est gamin, la différence est sujette à moquerie. Finalement,
le racisme, qui se présente de façon beaucoup plus subtile, j'y ai été confronté à l'adolescence et à l'âge adulte et cela
beaucoup plus mal. Il y aura toujours des groupuscules pour diviser et communiquer par la peur. C'est le propos de
Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? : faisons connaissance de l'autre et vous verrez que tout se passe bien. On vit dela même façon, avec des particularités culturelles, mais nous partageons tous les mêmes valeurs.
Vos parents ont fui l'arrivée des Khmers rouges au Cambodge et ont été accueillis à bras ouverts en France.Que ressentez-vous aujourd'hui en voyant l'exode des populations syriennes ou irakiennes et l'accueil quileur est réservé en Europe ?Demain, si on vous proposait de quitter votre maison, votre environnement, votre culture pour aller dans un endroit
totalement différent, où vous ne maîtrisez pas la langue et surtout où on ne veut pas de vous, qui dirait oui ? Ils n'ont
pas le choix. En 1979, il y a eu un formidable élan d'accueil pour les réfugiés cambodgiens. Je serai éternellement
reconnaissant envers la France. C'est un pays qui offre beaucoup d'opportunité d'ascension sociale via l'éducation.
En parlant d'éducation, vous avez laissé tomber vos études après le bac. Des regrets ?Non puisque mon travail de steward à Air France a été une seconde naissance. J'ai découvert le monde, d'autres
cultures, d'autres milieux sociaux. A 20 ans, j'ai enfin découvert que la personne qui gagnait le plus d'argent en France
n'était pas le président de la République !
Après des cours de théâtre, vous avez intégré le Jamel Comdey Club. Vous faites rire sur scène enreprenant des clichés sur les Chinois. Mais en coulisses, vous n'êtes pas bien...C'était difficile. Je voyais beaucoup de gens de ma communauté venir me féliciter, me dire que je les représentais
alors que je m'étais éloigné d'eux. Je n'étais pas en phase.
C'est pour ça que vous avez voulu tourner la page du stand-up ?Oui. Ça m'a permis d'exister car à l'époque au niveau des castings, il n'y avait rien pour moi. Rencontrer Jamel a été
un super tremplin mais ce n'était pas pour moi.
Il y a ensuite eu la folie Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?. Cela vous a rassuré sur votre carrière ?C'était vraiment dingue. On n'aurait jamais pu espérer un tel succès. C'est un métier dans lequel on peut très vite
perdre les pédales. C'est pour ça que je passe beaucoup de temps avec mes proches. Ça m'oxygène et me permet
de garder les pieds sur terre. Je fais aussi de la méditation. Mais ça serait vraiment prétentieux de dire que ma carrière
est assurée. Je travaille très dur sur mes projets personnels.
Quels sont-ils ?Il y a mon film, Made in China. C'est une comédie sociale qui met en lumière la communauté chinoise à Paris, loin desclichés. C'est une déclaration d'amour pour ma communauté. J'ai rendu une dernière version dialoguée à mon
producteur. Je suis sur un petit nuage. Le tournage devrait commencer en avril. Il sera réalisé par Julien Abraham.
Mais avant, je pars trois mois en Chine pour un film d'action franco-chinois.
Et une éventuelle suite à Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?On a tous la volonté de faire une suite mais c'est très périlleux. Il ne faudrait pas le faire pour de mauvaises raisons. Et
puis réussir à accorder nos 12 agendas est très compliqué.
''Je viens de si loin'', de Frédéric Chau, éditions Philippe Rey, 222 pages.
A LIRE AUSSI>> ''Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?'' : pourquoi ça cartonne (http://www.metronews.fr/culture/qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-pourquoi-ca-cartonne/mndC!0D813vr3i7vsw/)>> Pour Chantal Lauby, ''Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?'' méritait une nomination aux César(http://www.metronews.fr/culture/pour-chantal-lauby-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-meritait-une-nomination-aux-cesar/moct!PsSI9ZDwqicM/)(http://www.metronews.fr/culture/pour-chantal-lauby-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-meritait-une-nomination-aux-
cesar/moct!PsSI9ZDwqicM/)
JUDITH KORBER
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Certains l ' aiment CHAU« Et si
y'en a un qui balance une vanne
suries Chinois ,je fais quoi?- Tu souris !- Ah ,je fais le Chinois ,quoi , en fait ! » Ce fameux dialogue estextrait de Qu' est-ce
qu'onafait au bon
Dieu?, le film qui a révélé FrédéricChau ,38ans,un ancien du JamelComedy Club . Lecomédien ,qui doitson prénom à la passion desa mère
pour Frédéric François,évoqueaujourd
' hui savie dansJevienssi loin (1),parcours d' un fils de oe
chinois d' abord émigrés auCambopuis en France.« A l' école, j'
étais" Chinois" , le " Niakoué" , le "
Chinetoque"
Ces mots me donnaient envie de toucasser. » Bac en poche, il deviensteward pour Air France,suit descours
ecorne et monte sur scèneen2005.On l' avu dernièrement dans Lucy,de Luc Besson,où il jouait un...steward.Parmi ses ro ets,un long-métrage
ont signe e scenano( in China)et une sérietélé autour deshôtessesde l' air (PNC auxportes). Ce
qu'on
appelle un décollage réussi! B. L.(1) PhilippeRe , 222p. Euro.
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23 septembre 2015 - N°3351 - Edition Styles
FRÉDÉRIC
viensdesiloin
Témoignage
Je viens de si loin
évoquel' exodedesesparentsquiontfui le
CambodgeetlesKhmersrouges, sanaissanceauVietnam, sonarrivéeàParisdansun F3
qu'il partage
avecd' autresfamilles,sascolaritépendantlaquelleil reste, aux yeuxdesescamarades, lemodeste«Chinois».Unequêted
' identitéoùlesévénementstragiquescôtoientdejoyeusesanecdotes.C.C.* Rey 18Euro.
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RUBRIQUE : Loisir cultureDIFFUSION : 844026
21 septembre 2015 - N°1543
Chau cherche ses originesUn des gendres de Christian Clavier dans " Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu " publieun livre-confession sur l'histoire, mouvementée, de sa famille.
Frédéric Chau est stressé : dansquelques heures, il enregistrel'émission de Laurent Ruquier Onn'est pas couché (diffusée hier soirsamedi). Aller s'asseoir face à YannMoix et Léa Salamé lui donnel'impression de monter à l'échafaud.Pourtant, si Je viens de si loin nesera jamais édité dans La Pléiade,c'est un témoignage édifiant,nerveux et intéressant surl'intégration à la française. Untémoignage vécu de l'intérieur.Vous décrivez une scène où vosparents fuient Phnom Penh enregardant le sol pour ne pas voir lesatrocités ou les viols. Ont-ils fini parrelever la tête ?« J'ai le sentiment qu'aujourd'hui ilsont la tête haute. Leur plus grandbonheur c'est de voir leurs enfantsévoluer dans de bonnesconditions. »Ils doivent être particulièrement fiersde votre réussite ?« Pour eux, tout passe à travers leregard de la communauté asiatique.Comme cette communauté leurmontre des articles ou leur parle demoi avec gentillesse, ils se rendentcompte de ce qui se passe. Mais ilsne regardent pas la télé et ne vontpas au cinéma. »Vous n'avez pas envie de faire undocumentaire sur l'exil des Khmersà travers l'histoire de votre famille ?« Le documentaire, ce n'est pas montruc. Ce que j'aime c'est raconter deshistoires alors oui, j'aimerais faire unfilm de ce bouquin. D'autant qu'au
final, c'est l'histoire de plein deFrançais issus de l'immigration.Depuis une semaine j'ai eu beaucoupde témoignages de gens, pastoujours asiatiques, qui me disaientque je parlais d'eux. »Depuis que vous êtes célèbre, on nevous traite plus de « niakoué » ?« Ce n'est pas aussi simple. Hier,j'avais rendez-vous dans un palace.Je suis arrivé avec une casquette eton m'a pris de haut, comme si jen'étais pas à ma place. Je mets ça surle compte de la maladresse. Maisgrâce à ce livre, j'ai pris le parti devivre mes deux origines à 300 %. »
Frédéric Chau a enfin accepté sa doubleorigine.
Quelle dédicace avez-vous mis surl'exemplaire de vos parents ?« Le livre leur suffit. Depuis que j'aiun peu d'argent, j'ai offert plein deparfums de marque à ma mère. Ilssont encore dans leur papierd'emballage, sur une étagère : pourelle ce sont des trophées. Quant àmon père il a une boîte à chaussuresavec tous les articles me concernantdedans ! »Ils l'ont lu ?« Avant qu'on se retrouve, j'aidéjeuné avec ma mère, elle m'a ditl'avoir commencé et a ajouté : " Jepasse plus de temps à chercher dansle dictionnaire qu'à lire ! ". J'ai unepetite appréhension de leur réaction.Avec le recul je regrette d'avoir ditqu'à un moment j'étais tombé dans ladrogue. En même temps, je souhaiteà tout le monde de trébucher : c'estlà qu'on apprend à se connaître. »Quels sont vos sentiments face auxmanifestations actuelles de rejet desimmigrés politiques ?« Quand j'étais à la recherche demon histoire, j'imaginais l'exode demes parents, mais ça relevait de lafiction. Devant ces images à la télé,d'un seul coup, c'est devenu siconcret que j'ai dû arrêter de lesregarder. C'était un choc très fort.Personne ne demande à quitter savie, ses racines, son travail : poureux, comme pour mes parents, c'estça ou la mort. »Pensez-vous que la France soitdevenue moins accueillante ?
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RUBRIQUE : On_en_parle - livresDIFFUSION : 169767JOURNALISTE : Propos Recueillisp…
27 septembre 2015 Cliquez ici pour voir la page source de l’article
« Non pas du tout, au contraire. Ilfaut remettre les choses dans lecontexte. La conjoncture est plusdifficile. La vraie solution doit êtrepolitique. »Ce livre vous a fait du bien ?« Énormément. J'encourage tout lemonde à demander aux parents,oncles, tantes, etc. de leur raconterl'histoire de la famille. Il en sort untruc incroyable qui s'appellel'amour. »« Je viens de si loin » - FrédéricChau avec Astrid Éliard chezPhilippe Rey. 18 E.
Propos recueillispar Jacques Brinaire■
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Presse internet
25/9/2015 Frédéric Chau : de "Qu'est-ce-qu'on a fait au bon Dieu" à "Je viens de si loin", portrait d'un jeune acteur - News films Interviews - AlloCiné
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Frédéric Chau : de "Qu'est-ce-
qu'on a fait au bon Dieu" à "Je
viens de si loin", portrait d'un jeune
acteur
Par Brigitte Baronnet ▪ jeudi 17 septembre 2015 - 11h30
Frédéric Chau, révélé dans le Jamel Comedy Club et Qu'est-ce qu'on a fait au bonDieu, sort aujourd'hui le livre Je viens de si loin, dans lequel il raconte sajeunesse et reviens sur son parcours. Nous l'avons rencontré pour une interview-portrait.
AlloCiné : Premier souvenir marquant de spectateur ?
Frédéric Chau, comédien : Je ne sais plus si ce sont les films avec CharlieChaplin, ou les films avec Terrence Hill et Bud Spencer. J’étais gamin, je voyaisces films-là et je trouvais ça incroyable… C’était drôle. J’adorais ça. Je prenaisla tête à mes parents car ils voulaient que je me couche à 21h30 maximum, et jeleur disais : « je vous en supplie, laissez-moi regarder ! » Ce sont mes premierssouvenirs de cinéma.
Comment as-tu commencé à devenir comédien ? C’était un hasard de lavie ou une envie depuis tout petit ?
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25/9/2015 Frédéric Chau : de "Qu'est-ce-qu'on a fait au bon Dieu" à "Je viens de si loin", portrait d'un jeune acteur - News films Interviews - AlloCiné
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18645521.html 2/6
J’ai eu beaucoup de chance, je suis arrivé là-dedans par le plus grand deshasards. J’ai commencé à prendre des cours de théâtre parce que j’étais timide,et parce que j’étais fasciné par le cinéma. Je me suis dit, je vais prendre descours de cinéma pour pouvoir désacraliser le regard que les gens pouvaientporter sur moi, et cette timidité qui me polluait, sans jamais me dire qu’un jour j’envivrais, je ferais ce métier-là. C’est juste qu’à un moment donné, à l’issu d’uneformation théâtrale, on a envie de se tester à une réalité professionnelle, onessaye de se jauger. Et j’ai été repéré par Jamel Debbouze. Et c’est particomme ça ! Des gens m’ont fait confiance, j’ai rencontré d’autres personnes, etça a fait boule de neige.
Ça fait quoi de se voir à l’écran la première fois ?
Je n’aime pas me voir. Il y a un côté un peu flippant. Par exemple, quand je joue,je ne vais jamais voir le combo car ça me pollue si on me demande de refaireune prise. Je préfère faire confiance à un metteur en scène, et je pense que c’estla meilleure des choses, qui lui a une idée très précise, et être modulable parrapport à sa demande de jeu.
Le premier film où je me suis vu, ça devait être Eden à l’Ouest de Costa Gavras.J’ai une scène où je joue un clandestin qui vend des cartes postales placed’l’Opéra. C’était horrible de me voir, mais j’étais très content quand j’ai passé lecasting. J’ai une admiration inconditionnelle pour Costa Gavras. Je me suis dit, jevais travailler avec un grand. Même si c’était une micro scène, j’en étais trèsheureux.
Eden à l'Ouest Bande-annonce
As-tu des amis comédiens de ta génération ?
Oui. Déjà le Jamel Comedy Club a fédéré, créé une troupe, révélé des talents. Etdu coup, par rapport à mes projets de collaboration dans des films, des séries,des téléfilms, on côtoie des gens… Donc oui, oui : il y a Noom Diawara, MediSadoun, Ary Abittan, pour citer le « Bon dieu », que j’embrasse d’ailleurs ! Jepourrais en citer plein d’autres !
Y a-t-il des comédiens d’autres générations qui t'inspirent ?
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25/9/2015 Frédéric Chau : de "Qu'est-ce-qu'on a fait au bon Dieu" à "Je viens de si loin", portrait d'un jeune acteur - News films Interviews - AlloCiné
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Mais en fait, c’est quand même bizarre la vie, je me rappelle, j’avais peut être 16ans, et je suis parti en vacances à la mer. On était dans un lotissement et, en fait,à 100 mètres, il y avait un spectacle, mais un muret nous séparait de la salle despectacle. J’entendais les gens rigoler, je me demandais ce qu’il se passait. Jegrimpe sur un arbre car je n’avais pas d’argent pour y accéder, et je découvrePierre Palmade. Le lendemain, je découvre Muriel Robin, puis Jean-MarieBigard… J’explose de rire à chaque fois. Et je me dis : mais c’est génial commemétier. Ils sont payés pour faire rire des gens ! Et une dizaine d’années plus tard,de pouvoir vivre la même chose, c’est dingue.
Le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?
C’est un conseil que je m’applique. Chaque décision que je prends est alimentéepar une question : est-ce que ça me rendra heureux ? Est-ce que ça me feraplaisir de faire ce truc-là ? Si la réponse est oui, je le ferai. Si c’estproblématique, si je sens une difficulté, je n’irai pas, parce que j’ai envie de fairedes choses dans le plaisir, et d’être en phase avec moi-même. C’est un conseilque je donnerais.
Est-ce qu’une musique peut t’inspirer dans ton travail ?
Oui. Je pense que la musique dans le cinéma prend une part hyper importante,dans l’artistique, dans le rendu global… C’est comme un monteur. Pour moi,c’est un artiste. Il arrive a recréer des choses, donner un rythme, donner unepulsion. La musique a la même propriété.
C’est vrai que parfois ça m’ait arrivé d’écouter des musiques pour me mettredans un environnement, une bulle qui peut me créer une certaine émotion. Ouparfois, pour être bien concentré et m'isoler du bruit quand je lis un scénario,j'écoute Gonzales, Solo Piano. J'adore ça. Ce qui se passe autour n'existe plus.
Passer derrière la caméra, une tentation ?
Je vais tourner mon premier long métrage, que j'ai écris. Ca s'appelle Made inChina. On m'a proposé la possibilité de le réaliser ou de le co-réaliser. Mais j'aipréféré refuser parce que je pense qu'on aurait perdu beaucoup de temps.
Mais la réalisation est quelque chose qui me tentera plus tard quand j'auraiaccumulé plus d'expérience, plus d'observation. Si ça me rend de le faire, je leferai.
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Peux-tu nous en dire un peu plus sur le scénario ?
Oui, c'est une comédie sociale qui met en lumière la communauté asiatique àParis. Comme a pu le faire un film comme La cage dorée, c'est montrer unecommunauté en dehors des clichés qu'on a l'habitude de voir, l'imagecondescendante, réductrice qu'on peut avoir sur la communauté asiatique. Lepropos est "on peut être français mais d'une origine différente et très bien vivreensemble, et faire un pont entre les deux cultures". J'ai l'impression de cristalliserça car je suis français d'origine asiatique, d'origine chinoise. Je n'ai pas de choixà faire entre ma culture française et ma culture asiatique. Je fais un mix des deuxet je vis pleinement avec les deux cultures.
Quels sont tes projets ?
J'écris une série qui s'appelle PNC aux portes, car j'ai été steward pendant trèslongtemps. L'avion, c'est le seul endroit au monde qui peut réunir à la foisMadonna, des chercheurs de la Nasa, une équipe de volleyeuses brésilienne,autant dire des top models, et un expulsé togolais... Qu'est-ce qu'il se passe letemps d'un trajet? En définitive, c'est ce qu'il se passe au quotidien : on a unetelle diversité de gens. Apprenons à nous connaitre le temps d'un trajet, d'un café,et vous allez voir qu'en fait, tout se passe bien ! C'est un projet que je développeen ce moment.
>>> Je viens de si loin de Frédéric Chau, écrit en collaboration avec AstridEliard (Editions Philippe Rey), en librairie le 17 septembre 2015
La bande-annonce de Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu, comédie àsuccès dans laquelle Frédéric Chau campait l'un des gendres deChristian Clavier et Chantal Lauby :
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? Bande-annonce
Propos recueillis au Festival de l'Alpe d'Huez 2015
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Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? Bande-annonce VF
01:57
17/9/2015 Frédéric Chau : « Tout ce qu’il m’arrive de bien, c’est à mes origines que je le dois. » - Version Femina
http://www.femina.fr/Culture/Cinema-et-DVD/Frederic-Chau-Ce-qu-il-m-arrive-de-bien-c-est-grace-a-mes-origines-839109 1/4
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Frédéric Chau: "Ce qu’ilm’arrive de bien c’est grâce à
mes origines."
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Accueil / Culture / Cinéma et DVD / Frédéric Chau: "Ce qu’il m’arrive de bien c’est grâce à mes origines."
En 2014, Frédéric Chau a été l’acteur le plus vu au cinéma. En effet, il jouait dans les blockbusters Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu et Lucy. Le comédien se confie dans « Je viensde si loin » une émouvante autobiographie où il évoque l’exil de ses parents fuyant lesKhmers rouge. Femina.fr l’a rencontré.
Par Cyril Cournoyer
Rencontre avec Frédéric Chau
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ? Frédéric Chau - J’ai participé il y a peu à « d’ailleurs et d’ici », un livre collectif qui évoque l’urgence detraiter de la diversité en France, vu la conjoncture dans laquelle on vit. En tant que Français d’origineasiatique j’y avais écrit un petit texte, et ce qui a marqué mon éditeur, c’est l’énorme rejet que j’ai fait demes origines : je voulais être plus blanc que blanc. C’est lui qui m’a alors convaincu d’écrire ce livrepour raconter mon histoire.
Dans « Je viens de si loin », vous racontez effectivement à quel point vos parents ont tout fait pour quevous vous intégriez…Frédéric Chau - Oui, je ne me suis pas intégré, mais carrément « encastré » ! Ma frontière, c’était monpalier. Chez nous, c’était l’Asie avec ses us et coutumes. Mais à l’extérieur, je pouvais m’émanciper,jouer au foot, être excentrique... Ces deux façons de vivre ont créé en moi une double personnalité. Cen’est d’ailleurs pas anodin si je fais ce métier. J’ai porté des masques toute mon enfance, puis un jour,j’ai décidé de ne plus en mettre et de devenir moi.
Vos parents sont arrivés en France après avoir fui les Khmers rouges. Ils ont quitté leur Cambodgenatal pour le Vietnam, avant d’atterrir en France…Frédéric Chau – Cet exil a été très difficile pour eux, car ils vivaient bourgeoisement là-bas. Mon pèretravaillait dans l’import – export, il parle cinq langues asiatiques, et ma mère, trois. Ils sont arrivés enFrance à 30 ans, avec moi tout bébé. Ils ont dû recommencer à 0.
Après une enfance où vous êtes beaucoup livré à vous-même car vos parents travaillaienténormément, vous devenez stewart chez Air France. Vous évoquez cela comme une renaissance...Frédéric Chau - Oui, j’ai été responsabilisé très tôt, dès 13 ans. Je suis en quelque sorte devenu le
Frédéric Chau: "Cequ’il m’arrive de bienc’est grâce à mesorigines."
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papa de ma sœur, puis celui de mon frère. Mais je me retrouvais aussi à la mairie, à la préfecture ou
chez le médecin pour servir d’intermédiaire entre mes parents et le monde extérieur.
Alors inconsciemment, être engagé chez Air France m’a un peu sauvé, car cela m’a donné une vraie
ouverture d’esprit. Je leur en serai éternellement reconnaissant ! Cette expérience m’a appris que l’on
pouvait faire ce que l’on voulait de sa vie, être maître de son destin. Il suffisait de le vouloir et de se
donner les moyens pour y arriver.
Vous écrivez même que si vous le pouviez, vous seriez encore stewart de temps en temps !
Frédéric Chau – C’est vrai ! Je ressens un véritable amour pour l’avion et pour ce métier. Durant mes
voyages, j’ai presque envie de me lever et de dire au personnel navigant : «Attendez, je vais vous
aider! »
Ce métier m’a tant apporté. .. à travers mes nombreux voyages, j’ai découvert notamment le continent
africain où j’ai rencontré des populations qui n’avaient rien, mais qui étaient malgré tout beaucoup plus
ouvertes que nous.
C’est le message de mon livre et de Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu: faisons connaissance avec les
autres, intéressons-nous à leurs origines, leurs us et coutumes et on verra que tout se passera bien.
Ecrire vous a-t-il apaisé ?
Frédéric Chau - Cela m’a permis de prendre du recul, on est beaucoup plus en paix quand on sait qui
l’on est et d’où l’on vient. J’ai longtemps pensé que ma double culture asiatique était une tare. J’étais
tellement dans l’erreur ! C’est une immense richesse.
Dernièrement, le Courrier international évoquait d’ailleurs le fait que de nombreuses sociétés
américaines étaient à l’affut des diplômés des grandes écoles ayant une double culture. Ça permettait
d’avoir une vision non monolithique du monde et d’aborder les choses de différentes façons.
Vous avez souvent été traité de « Chinetoque » durant votre scolarité, le racisme a très vite fait partie
de votre quotidien…
Frédéric Chau - Oui, je pense que cela est aussi dû à l’image un peu bisounours que les Asiatiques
ont. Les gens se le permettent car ils ne pensent pas que l’on va répliquer. Quand les gens nous
appellent par exemple « Jackie Chan » et qu’ils disent que c’est pour « rigoler », je trouve que c’est
une excuse à 2 balles. Je ne suis pas certain qu’un blanc partant par exemple vivre au Togo
supporterait très longtemps qu’on l’appelle « Camembert » ou « Sauciflard » durant 20 ou 30 ans. Or,
c’est ce que mon père a enduré durant des années, « pour rigoler ».
De quel trait de caractère avez-vous le plus hérité de vos parents ?
Frédéric Chau - Peut-être de leur humilité. Mes parents ont tout perdu quand ils ont quitté le
Cambodge. Ils ont travaillé énormément toute leur vie, mais n’ont jamais perdu leur grande humilité
Quand on félicite ma mère sur ma carrière, elle a tendance à répondre que « j’ai surtout eu beaucoup
de chance ! »
Quels sont vos projets ?
Frédéric Chau - J’ai écrit Made in China, une comédie sociale sur la communauté chinoise en France.
En montrant les us et coutumes de ma culture, je souhaite créer un pont entre la France et la Chine.
C’est une déclaration d’amour à ma culture asiatique. Parce que tout ce qu’il m’arrive de bien, c’est à
mes origines que je le dois.
Je viens de si loin, de Frédéric Chau, ed. Philippe Rey
publié le 17 septembre 2015
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17/9/2015 Frédéric Chau : « Je voulais être plus blanc que blanc » — 20minutes.fr
http://m.20minutes.fr/cinema/1688339-frederic-chau-voulais-etre-plus-blanc-blanc 1/6
Jeudi 17 septembre 2015, 07:05
Frédéric Chau : « Je voulais être plus blanc que blanc»
TEMOIGNAGE - L'acteur de 28 ans, rendu célébre par «Qu'est-ce qu'on a fait au
Bon Dieu», raconte à «20 Minutes» pourquoi il sort son livre « Je viens de si
loin »…
Grâce aux 12 millions de spectateurs qui ont vu Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ensalles l’an passé, son visage n’est plus inconnu. Dans cette comédie qui jouait avec lesclichés racistes, Frédéric Chau incarnait Chao Ling, banquier d’origine chinoise. Ce rôlen’était pas si éloigné de ce qu’a pu vivre l’acteur. Victime de préjugés, Frédéric Chau,38 ans, a traversé une crise identitaire qu’il raconte dans Je viens de si loin (PhilippeRey, 18€). Ses parents ont été chassés du Cambodge par les Khmers rouges en 1975.Il naît au Vietnam en 1977, la même année, il part pour la France.
Cinéma
Frédéric Chau, à l'Alpe-d'Huez, en janvier 2015.
GUILLAUME COLLET/SIPA
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17/9/2015 Frédéric Chau : « Je voulais être plus blanc que blanc » — 20minutes.fr
http://m.20minutes.fr/cinema/1688339-frederic-chau-voulais-etre-plus-blanc-blanc 2/6
Le rejet des origines
Sa famille s’installe dans en banlieue parisienne. Frédéric Chau se sent mal à l’aisedans sa jeunesse : « J’ai fait un énorme rejet de mes origines, frontal et violent. Jevoulais être plus blanc que blanc, et fallait même pas qu’on m’assimile à un Chinois. Ona juste envie d’être accepté comme tout le monde. Mais en grandissant, je me suisaperçu que tout ce qui m’arrive de bien dans la vie, c’est grâce à mes origines. » Avant,il traverse une crise identitaire. « Je prenais l’identité des gens, comme dans le film Letalentueux Monsieur Ripley, avec Matt Damon. Ce sont des masques que je portais etque je reproduisais jusque mes 28 ans. » Aujourd’hui il évoque ouvertement, ladépression et la prise de drogues, en raison d’un « manque de personnalité ».
Le retour au Cambodge
Je viens de si loin revient longuement sur le voyage au Cambodge qu’il a mené. « Jesavais qu’on venait du Cambodge, mais c’est surtout avec le documentaire S21, lamachine de mort Khmère rouge de Rithy Panh que j’ai compris ce à quoi on avaitéchappé. Car mes parents n’ont jamais voulu m’en parler. » Ce retour aux sources, enAsie, se révèle salutaire, tout autant que l’écriture de Je viens de si loin: « Avec ce livre,je veux montrer qu’on avance plus facilement quand on sait qui on est et d’où on vient.Et on est davantage en paix. »
Sensible aux discriminations
Le fait d’être pointé du doigt durant sa jeunesse l’a rendu sensible aux discriminationssubies par les autres. Frédéric Chau a participé à un clip dénonçant les contrôles aufaciès. Il se rappelle d’une interpellation mouvementée par la police quand il étaitado : « Les flics sont arrivés à la Starsky et Hutch. Juste au-dessus, il y avait desfamilles, des mamans qui nous regardaient. Ils nous ont arrêtés comme des mecs de laBAC alors qu’on allait juste faire un foot. J’ai trouvé ça très violent. » Frédéric Chau aégalement participé à un clip contre l’homophobie : « J’ai des amis homos, toute forme
17/9/2015 Frédéric Chau : « Je voulais être plus blanc que blanc » — 20minutes.fr
http://m.20minutes.fr/cinema/1688339-frederic-chau-voulais-etre-plus-blanc-blanc 3/6
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de discrimination me parle. »
Un passé de steward
Frédéric Chau évoque peu dans son livre le fait qu’il a été steward pendant plusieursannées chez Air France… « L’avion, c’est le seul endroit au monde qui peut réunir deschercheurs de la NASA, Madonna, une équipe de volleyeuses brésiliennes et unexpulsé togolais. L’avion condense la diversité du monde. » De cette expérience, il vaécrire une série humoristique intitulée PNC aux portes. Il en a desanecdotes : « J’étais à Honk-Kong une fois avec l’équipage. On boit un verre dans unbar, la serveuse chinoise commence à me parler en cantonais. Elle ne croyait pas quej’étais Français. Je lui montre mon passeport, et elle me dit en anglais : « Mais on faitles mêmes au marché ! »
Le stand-up l’a révélé
Du métier de steward, il glisse peu à peu vers la scène, fait un passage éclair dans unclip de Magic System… « J’ai fait du théâtre car j’étais très timide et le théâtre mepermettait de désacraliser le regard que les gens portaient sur moi. » Mais en épluchantles castings, il se rend compte qu’« il n’y avait que des rôles pour des Caucasiens. Saufqu’un jour je tombe sur une annonce où il y a écrit recherche asiatique, pakistanais oun’importe quoi pour faire du stand up. Je me suis dit que le producteur devait êtrevraiment dans la merde. » Il s’agissait de Kader Aoun, alors metteur en scène deJamel. » Cela fait six ans qu’il ne fait plus de stand-up (« ce n’est pas ma vocation »).Le succès de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu lui permet désormais de refuser lesrôles « qui alimentent les clichés à l’égard des Asiatiques. »
Une déclaration d’amour
Le projet qui lui tient à cœur s’appelle Made in China. « C’est une comédie sociale quimet en lumière la communauté asiatique à Paris. Je l’écris, le réalisateur c’est JulienAbraham, réalisateur de La Cité rose. C’est une déclaration d’amour pour macommunauté. On prend les clichés, on les tord et on montre la communauté asiatiquedans ses us et coutumes. »
Joel Metreau
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17/9/2015 FRÉDÉRIC CHAU : "CE BÉBÉ MORT SUR LA PLAGE, ÇA AURAIT PU ÊTRE MOI"
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FRÉDÉRIC CHAU : "CE BÉBÉ MORT SUR LA PLAGE, ÇA AURAIT PU ÊTRE
MOI"17 septembre 2015
Photos de Thierry Ambraisse (http://ambraisse.tumblr.com/)
Frédéric Chau, un ancien humoriste du Jamel Comedy Club que vous avez récemment puapercevoir dans le film “Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu”, sort aujourd’hui son livre intitulé “Jeviens de loin”. Un titre à double sens qui évoque à la fois son parcours (des parents et grandsparents d’origine cambodgienne qui ont fui la dictature des Khmers rouges au Viêt nam avantd’obtenir un VISA et trouver refuge en France) et les difficultés qu’il a eu à trouver sa voie, à setrouver.De Phnom Penh au 18ème arrondissement de Paris, rencontre avec le plus chinois des français / leplus français des chinois (rayer la mention inutile après lecture du livre). Paulette : Avant toute chose, qu’est-ce qui t’a motivé à écrire ce livre ? Pour le grand public tu escomédien, pas écrivain…Frédéric Chau : Tout a commencé l’année de mes 24 ans où j’ai découvert grâce au documentaire “Rithy
Panh S21” que mes parents n’avaient pas subi d’exode économique mais politique. Tout d’un coup, tout est
devenu limpide. Je me suis renseigné sur le sujet, j’avais une soif de connaissance, je me suis informé sur
les khmers, les prisons, le dictateur Douch…. Ce livre est donc à la base un prétexte pour retracer mes
origines, comprendre d’où vient ma famille, ce qu’elle a subi, par quoi elle est passée.
J’ai souffert de problèmes identitaires, je ne me sentais ni vraiment français, ni vraiment chinois et je vivais
un vrai mal être. Ce livre m’a vraiment permis d’assumer enfin, à 400%, ma double culture. Grâce à ça je
comprends qu’il n y a que des avantages et aucun inconvénient à venir d’où je viens et d’être là où je suis
maintenant. On avance mieux dans la vie quand on est en phase avec soi même.
Quand tu as commencé à coucher les premiers mots, à qui pensais-tu ? Au fond, à qui s’adresse ce
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17/9/2015 FRÉDÉRIC CHAU : "CE BÉBÉ MORT SUR LA PLAGE, ÇA AURAIT PU ÊTRE MOI"
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(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/les-meilleurs-petits-djeuners-de-paris/5880)
(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/ces-coiffures-improbables-quon-aimerait-toutes-avoir/5879)
CLIP DU JOUR : UNECHANCE, DE OXMOPUCCINO(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/clip-du-jour-une-chance-de-oxmo-puccino/5861)Le Jacques Brel du rap françaisnous dévoile son nouveau clip…
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FRÉDÉRIC CHAU : "CE BÉBÉMORT SUR LA PLAGE, ÇAAURAIT PU ÊTRE MOI"(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/frdric-chau-ce-bb-mort-sur-la-plage-a-aurait-pu-tre-moi/5881)Aujourd’hui il sort son livre “Jeviens de loin”, rencontre…
LES MEILLEURS PETITSDÉJEUNERS DE PARIS(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/les-meilleurs-petits-djeuners-de-paris/5880)Le plus gourmand, le plus chic, leplus cosy, le plus arty……
CES COIFFURESIMPROBABLES QU’ONAIMERAIT TOUTES AVOIR(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/ces-coiffures-improbables-quon-aimerait-toutes-avoir/5879)Les coiffures qu’on rêverait d’avoirmais qui sont impossibles…
livre ?Je l’ai fait de façon sincère et assez égoïste, je ne suis pas dans la stratégie de faire un livre pour une cible
en particulier. Il s’agit vraiment d’un exutoire bienveillant. En écrivant ce livre j’ai passé beaucoup de temps
avec ma famille, mes parents, mes grands parents, j’ai pu crever l’abcès, ils ont enfin pu me dire ce qu’ils
ne m’avaient jamais dit. Il s’est passé des choses fantastiques, j’ai vécu des moments très beaux en famille.
Aujourd’hui on est encore plus solidaire, on s’est dit les choses et ça nous a fait du bien. J’ai fait le livre
pour moi avant tout.
A travers tes pages on peut voir que tu insistes beaucoup sur le fait de ne pas renier ses origines,d’accepter d’où on vient…Oui, c’est le message principale : assumons qui on est ! Peu importe ce que pensent les autres, on avance
mieux dans la vie quand on est en phase. Dans l’adversité, les coups bas et les piques ne nous atteignent
pas si on est en harmonie avec soi même.
Les premières pages de ton livre relatent l’exode de tes parents et grands-parents et de la difficultéqu’ils ont eu à quitter leur pays et à passer la frontière sains et saufs. A l'époque, tu étais encorebébé, dans les bras de ta maman. Je me doute que compte tenu de l'actualité, ça remue beaucoupde souvenirs... Forcément, les derniers événements font écho à mon passé. L’enfant mort sur plage je me dis que ça aurait
pu être moi, à 2 mois, quand ma mère m’a donné du lait périmé et que mes parents ont du vendre la bague
de fiançailles de ma mère afin que je ne meure pas…
Mes parents sont issus de la bourgeoisie, mon père parle 5 langues asiatiques, ma mère 3. Ils avaient une
bonne situation et tout a changé du jour au lendemain. En une nuit, leur vie a basculé. Les migrants qui
arrivent en Europe, à ce stade de l’exode, ce sont aussi des gens qui ont de l’argent et qui devaient avoir
une bonne situation ou alors, qui ont tout donné pour venir ici. Certes, aujourd’hui la médiatisation est
différente par rapport à 1979 mais je suis heureux de voir qu’il y a une vraie mobilisation de l’opinion
publique, que les gens se rendent bien compte du courage de ces personnes qui quittent tour pour venir
chez nous. Aujourd’hui, si on vous proposait de partir demain en vous disant que vous allez arriver là ou les
gens de veulent pas de vous, il y aurait 100% de réponses négatives. Eux, n’ont pas eu le choix. Ma famille
non plus.
Je serai éternellement reconnaissant envers la France car elle a apporté a mes parents les moyensde survivre, d’obtenir la liberté de devenir qui ils veulent.
Je pense à Manuel Valls, qui, quand il est devenu Premier Ministre, a eu un discours fabuleux devant
l’Assemblée Nationale : la France est ainsi l’un des rares pays à donner la possibilité à un français
naturalisé d’accéder aux plus hontes fonction de l’état. C’est ça la France pour moi, pouvoir accéder à ses
rêves.
Quels sont tes rêves d'ailleurs aujourd'hui, tes projets à court ou long terme ?Alors dans 3 semaines je pars à Shangaï pour tourner un film d’action. Je vais rester plusieurs mois là bas
et en rentrant j’enchaîne avec un tournage à Marseille.
Sinon je suis en train d’écrire une comédie sociale sur la communauté chinoise en France qui s’appellera
“Made in China”, réalisé par Julien Abraham. Tu savais que l’on était 2 millions de français d’origine
asiatique ? La communication de la communauté asiatique en France c’est de la non communication (rires).
Vous ne nous voyez pas, on fait comme si l’on existait pas. Mais il y a tellement de choses à dire ! J’ai
envie de parler de nos habitudes, de nos qualités et nos défauts… Par exemple petit mes parents ne m’ont
jamais dit je t’aime. En revanche, leur façon à eux de me montrer de l’amour c’était de porter toute
l’attention sur ma nutrition. Faire attention à ce que je mange bien revenait à me déclarer tout leur amour.
Et aussi j’écris une série qui s’appellera “PNC aux portes”, une comédie qui traitera des coulisses du
monde des stewards et hôtesses de l’air. Avec un humour à la The Office, à la Ricky Gerveais. J’adore ! Et
comme j’ai travaillé en tant que Steward à Air France pendant quelques années, je connais bien le domaine
(rires).
Il y a un chapitre dans le livre où tu expliques qu’il n y a pas de rôle pour toi au cinéma car tu n’es“ni vraiment chinois, ni vraiment français”.Oui, avec le profil que j’ai je manque cruellement de rôle. Du coup j’ai décidé de ne pas me laisser abattre
et de me créer un rôle sur mesure.
C’est un constat, aujourd’hui la fiction manque de diversité et c’est fou car à La Rochelle j’ai entendu ces
chiffres : "En France 1 Français sur 4 est un Français issu de l’immigration, et 1 mariage sur 4 est un
mariage mixte". Que fait le cinéma ? Pour autant je suis optimiste, quand je vois des gens Césarisés
comme Tahar Rahim, Leila Bekhti…
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17/9/2015 FRÉDÉRIC CHAU : "CE BÉBÉ MORT SUR LA PLAGE, ÇA AURAIT PU ÊTRE MOI"
http://www.paulette-magazine.com/fr/article/frdric-chau-ce-bb-mort-sur-la-plage-a-aurait-pu-tre-moi/5881 3/6
(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/wtf-des-pilules-pour-chier-des-paillettes/5033)
(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/snapchat-explique-les-nouveaux-emoji-a-cote-des-contacts/5353)
(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/astuce-un-fessier-bien-rebondi-avant-lt/4328)
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WTF : DES PILULES POURCHIER DES PAILLETTES(http://www.paulette-magazine.com/fr/article/wtf-des-pilules-pour-chier-des-paillettes/5033)Allez, on dit qu’on est toutes desprincesses et que nos cacas…
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(http://www.paulette-magazine.com/radio)
Et puis il y a ce film sur la mixité, “Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu” ? Un succès fou ! D'ailleurs,vous envisagez un “Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu 2” ?Non, on passe direct au 3 (rires). Oui, on réfléchit à une suite mais c’est très compliqué de tous nous réunir,c’est difficile avec nos agendas très chargés. Mais on se voit régulièrement entre “gendres”. On dîneensemble tous les 4, on s’appelle…
Bien qu’on ait l’impression de te connaître par coeur après avoir lu ton livre, voici un petit quizzpour en apprendre encore un peu plus sur toi...
Qu’est-ce qui te fait sourire ?L’insouciance des enfants.
La chanson que tu écoutes en boucle ?Wainting in vain, de Bob Marley. Pour moi la plus belle chanson d’amour.
Le métier de tes rêves, ce serait quoi ?Franchement, je le fais. C’est une chance de vivre de sa passion.
Le dernier film qui t'a fait pleurer ?New York Melody, de John Carney avec Keira Knightley et Mark Ruffalo. Je suis fan de Keira Knightley etNathalie Portman. Elles sont magnifiques, je serai prêt à tout quitter pour elles. TOUT (rires).
Quelle est ta petite manie ?J’en ai plein, les gens me définissent comme maniaque mais moi je me considère davantage commeorganisé…
Le plat ou la recette que tu ne rates jamais ?Le Bo bun. C’est une oeuvre d’art. J’en ai tellement fait, je ne me loupe jamais. Petit, j’étais persuadé que lemeilleur de la terre c’était celui de ma mère. Et puis j’en ai goûté d’autres, ma mère était dégoûtée.
Une expression culte que tu dis tout le temps ?En revanche. J’ai vraiment l’esprit de contradiction.
La fringue préférée de ta penderie ?Mon teddy Lacoste et mes Lunarlon Nike, que j’ai customisées moi-même sur Nike Id. Elles sont de toutesles couleurs. Je les adore.
Le dernier concert où tu es allé ?M, à Evian. Il a tellement de Sex appeal avec les filles. Si tu veux choper il faut être chanteur, pashumoriste. Humoriste, ça ne fonctionne pas du tout avec les meufs.
J’ai très envie de te croire mais là j’ai des doutes…Si, si, elles ont peur !
La personne que tu rêverais de rencontrer ?Michael Jordan.
Un lieu de vacances pour décompresser ?La Birmanie, j’y suis allé cet été. C’est incroyable. Je suis parti un mois en sac à dos. J’ai changé d’endroittous les 5 jours, dans des lieux sans eau, sans électricité. Au début, c’était difficile, tu te rends compte quetu es complètement accro, surtout pour le téléphone. Et puis tu t’y fais.
Le pire texto que tu aies jamais reçu ?On m’a invité à un anniversaire, j’étais content, j’ai répondu que je venais. Et puis après, on m’a renvoyé unsms en me disant“Cool, tu peux dire à Julie de venir avec toi !”. Euh, Julie ? C’est qui Julie ? L’invitation nem’était en fait pas adressée. Dur à encaisser.
Quel est ton plus gros moment de honte ?J’en parle dans mon livre mais je pense vraiment que c’est celui là… Petit, comme mes parents n’avaientpas beaucoup d’argent, je n’avais pas de fringues de marques et surtout, pas de nouvelles fringues. Unjour, en cours de gymnastique, je me suis rendu compte que j’avais un trou entre les jambes dans monvieux jogging. Plutôt que de me payer la honte, lorsque j’ai du faire l’exercice et monter sur les barresdevant tout le monde, j’ai prétexté une chute…
17/9/2015 FRÉDÉRIC CHAU : "CE BÉBÉ MORT SUR LA PLAGE, ÇA AURAIT PU ÊTRE MOI"
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L’endroit où on peut te croiser un vendredi soir ?Chez moi. Je ne suis pas un mec qui sort. Je préfère rester chez moi avec des potes ou me faire un ciné,aller au théâtre…
Qu’est-ce qui te fait craquer chez une fille ?Son naturel, elle n’a pas besoin d’un maquillage à outrance. Si, sans maquillage, la femme rayonne auréveil, c’est potentiellement la femme de ma vie.
La Paulette de tes rêves serait…Nathalie Portman ou Keira Nightley.
En couple ou célib ?Célibataire. Une dédicace aux Paulette pour conclure ?Je pense avoir une vraie sensibilité féminine. J’adore être avec des nanas car avec vous je peux avoir unediscussion profonde, alors qu’avec mes potes on est en mode blague, bière et pizza. Donc les filles, unmessage, s’il vous plaît, acceptez-nous davantage dans vos cercles ! Laissez nous discuter avec vous !
> Frédéric Chau soutient l’association Krousar thmey (nouvelle famille en cambodgien) qui vient en aideaux orphelins en permettant de leur trouver rapidement une famille d’accueil