REVUE DE PRESSE...En seconde partie, il nous est donné la chance de voir l’impressionnant travail...

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1 REVUE DE PRESSE Valse en trois temps Création 2010

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REVUE DE PRESSE

Valse en trois temps

Création 2010

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SOMMAIRE

PRESSE INTERNATIALE…………………………..………………….4

Le Devoir – 21 novembre 2013 (Montréal)

DFDanse, le magazine de la danse actuelle à Montréal – 27 novembre 2013

PRESSE NATIONALE………………………………………………..…6

Danser - Octobre 2011

Télérama sortir – 14 septembre 2011

Le Monde – 23 juillet 2011

Télérama – 12 mars 2011

Télérama Sortir – 9 mars 2011

PRESSE REGIONALE………………………………………..………..11

La Montagne – 13 avril 2013

Le Courrier de l’Ouest – 28 février 2012

L’Est Eclair – 19 février 2012

L’Est Eclair – 16 février 2012

Ouest France – 29 septembre 2011

La Dépêche de l’Aube – 28 juillet 2011

L’Union - 24 juillet 2011

Le Comtadin – 21 juillet 2011

La Terrasse – Juillet 2011

L’Est Eclair – 30 octobre 2010 L’Est Eclair – 10 octobre 2010

PRESSE WEB…………………………………………………………...22

http://www.paris-art.com/marche-art/reconnaissance/augeai-lucie/7830.html

http://toutelaculture.com/2012/04/17-eme-edition-du-festival-les-reperages/

http://kourandartavignon.unblog.fr/2011/08/17/valse-en-trois-temps-choregraphie-de-

christian-et-francois-ben-aim-en-tournee-par-angelique-lagarde

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http://www.theatral-magazine.com/juillet11/page54.html

http://www.ruedutheatre.eu/article/1443/valse-en-trois-temps

http://genevieve-charras.blogspot.com/2011/07/aurelie-berland-seduit-le-off-

avignon.html

http://revuespectacle.comm.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=4

711

http://www.festivalier.net/article-compagnie-cfb-451-79274579.html

http://www.theatral-magazine.com/juillet11/page15.html

http://www.mouvement.net/critiques-e25899f80a9beaae-corps-a-lunisson

http://critiphotodanse.emonsite.com/blog.html?tag=Christian+et++Fran%E7ois+Ben+A%EFm+%2F

+Valse+%E0+trois+temps+%2F+Vincennes

http://www.danzine.fr/CFB451-1789

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PRESSE INTERNATIONALE

21 novembre 2013

Montréal (Canada)

Magistral solo

Un court solo signé des Français Christian et François Ben Aïm complétait le double programme,

interprété de manière assez magistrale par Aurélie Berland. Ce premier segment tiré de Valse en

trois temps oppose une danse décomposée, saccadée, soumise à des forces antagoniques, aux grands

airs classiques qu’on associe spontanément au ballet. Ici et là on reconnaît ce dernier, mais surtout

déconstruit et truffé de tics chaplinesques. Étonnant. Pour une très agréable soirée passée à

Tangente.

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27 novembre 2013

LA SOURCE POUR L’IMPULSION

Tangente présente un programme double regroupant le travail de Sarah Dell’ Ava ainsi que celui des

frères Ben Aïm, qui scrutent tous deux, mais bien évidemment à leur façon, la source du mouvement

et l’impulsion qui engendre la suite. […]

En seconde partie, il nous est donné la chance de voir l’impressionnant travail orchestré par

Christian et François Ben Aïm. Valse en trois temps, ne dure pour cette soirée que quinze

minutes, mais on en engloutit chaque note dansée à travers un solo interprété par la splendide

Aurélie Berland.

Un solo qui commence avec toute la vulnérabilité du monde ; seule lumière suivant le visage

d’Aurélie. Elle regarde le public sans broncher, mais cette masse imaginaire dans sa bouche entrave

la discussion. De sa traversée longue et large de la scène, les lumières se diffusent à l’espace global

et c’est à ce moment que les frissons débutent. Mozart, Offenbach, Liszt, Schubert se succèdent,

mais doivent défendre leur stature musicale auprès du mouvement qui palpite à l’interne de

l’interprète, qui explose à l’externe.

Ce qui s’exprime au travers des crispations, des tensions, des relâchements, des envolées n’est en fait

que le doux et clair reflet de la musique. La danseuse ne prétend pas jouer toutes les subtilités de la

mélodie classique, mais elle ne fait certainement pas fausse route quant à frapper au bon moment à

l’aide d’élans de corps imprévisibles.

Au paroxysme des notes, on voit le corps de l’interprète s’épanouir sans nous livrer tous ses secrets.

Car oui, elle se garde une réserve ; elle a effectivement trouvé la source du mouvement intérieur.

Toutefois, il s’agit d’une bien trop belle trouvaille pour nous la livrer de manière explicite. Elle nous

la transmet, on a des frissons, on a l’œil pétillant et l’envie de faire comme elle, c’est bien assez,

vous ne trouvez pas !

Justine Parisien-Dumay

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PRESSE NATIONALE

Octobre 2011

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Le 14 septembre 2011

Les frères Ben Aïm, comme on a tendance à appeler pour aller vite Christian et François Ben Aïm,

chorégraphient à quatre mains avec un talent qui combine danse et théâtre. Geste fort, sens

dramaturgique, thèmes souvent aiguisés, ils avancent à l'envi, sans souci des modes. Leur nouvelle

pièce noue trois formes courtes (solo, duo, trio) sous le titre de "Valse en trois temps". Alliage de

nervosité existentielle, d'écriture forte et d'envie de danser, cette soirée est tout simplement un petit

bijou. Beauté et générosité du geste pour le plus grand bien de la danse et du spectateur.

Rosita Boisseau

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Le 23 juillet 2011

La fraternité dansée de Christian et François Ben Aïm

Ils font tout ensemble. Et séparément. L'un danse parfois, l'autre aussi ; l'un chorégraphie souvent,

l'autre aussi et vice-versa, et à tour de rôle. A l'affiche jusqu'au 26 juillet de la Caserne des Pompiers,

à Avignon, dans le cadre de la programmation off de la région Champagne-Ardenne, cette petite

entreprise familiale fait un tabac avec Valse en trois temps, composé d'un duo, un solo et un trio.

"On a toujours tout fait ensemble, raconte Christian Ben Aïm, 35 ans. Au collège, au lycée, on a

découvert le mime, le théâtre et la danse. Moi, je suivais le grand frère - François a cinq ans de plus

que moi. Parfois, nous ne savons plus si nous sommes frères encore, ou chorégraphes d'abord, mais

nous respectons notre lien familial."

Anomalie dans le contexte de la danse contemporaine, les frères Ben Aïm ont aussi tout d'une

incongruité. Ils aiment, ils adorent la danse qui danse, celle qui cherche l'ivresse dans des

enchaînements de pas inédits et justes. Et ça, ils y réussissent à merveille, inventant une écriture

fluide et légère, très swing dans les hanches, qui tourbillonne sur le plateau comme on fait monter

une crème chantilly.

Ils possèdent aussi l'humeur joyeuse, jouisseuse même, celle qui donne au mouvement une urgence

vitale. Sur des musiques jazz, un remix de grandes partitions de ballets classiques et le blues pop du

groupe Tiger Lillies, les frangins jouent les hommes libres qui n'ont rien à vendre ni à démontrer.

"On se moque de ne pas être dans l'air du temps, glisse l'aîné. Après une période plus sombre, on a

envie aujourd'hui d'aborder les mêmes thèmes - l'identité, la relation à l'autre - mais dans le

bonheur de la rencontre. Et tant pis pour la mode."

Rosita Boisseau

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Le 9 mars 2011

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PRESSE REGIONALE

Le 13 avril 2013

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Le 28 février 2012

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Le 19 février 2012

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Le 16 février 2012

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Le 28 juillet 2011

Pour les avoir vus travailler en résidence au Théâtre de la Madeleine, je peux dire que les frères Ben

Aïm font partie des artistes qui apportent un véritable univers avec eux. Leur manière de danser est

tout à fait originale, collant à l’univers théâtral, à celui de la pantomime, cet art muet qui exige la

complicité des grands bavardages musicaux. à la « Caserne » d’Avignon, ils se sont surpassés dans

cette « Valse en trois temps », Solo, Duo, Trio, authentique travail de compagnie à la fois physique

et poétique. Dans ces danses presque athlétiques et nécessitant des pauses larges, le muscle doit être

invisible et la poésie chanter dans chaque geste. Xploding Plastix est convoqué pour le Duo homme-

femme, duel esquissé, souvent avorté, difficulté d’une relation fusionnelle comme l’exprime si

souvent le chanteur canadien.

Cette voix de baryton apporte un lavis profond tandis que tourne le couple avec un Christian Ben

Aïm virtuose, spirituel et charmeur et ses partenaires, Anne Foucher, Jaime Flor et Natacha Balet.

Vient ensuite un surprenant solo dansé par Aurélie Berland sur une macédoine d’airs classiques

enfilés bout à bout sans que personne ne voie le raccord. Beau travail de couturier symphonique.

Mais tout le monde découvre une danseuse maîtresse de son art, parfaitement sûre de ses

mouvements maladroits, incertains qui s’inscrivent entre maladie et santé, indécision et résolution,

figurant ainsi humanité, tendresse ou compassion. Aurélie Berland a mal à sa danse toute de pudeur

et de fièvre contenue. Le Trio, bouquet final éclate sous la musique de Tiger Lillies, cet anglais

peinturluré qui accordéonne une liberté maximale.

La Danse est à la fois triste et burlesque, prudente et casse-cou. C’est le Ben Aïm acrobate, élégant,

inventif et artiste jusqu’au bout des pieds et ses partenaires.

Jean Lefèvre

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Le 24 juillet 2011

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Le 21 juillet 2011

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Juillet 2011 – Numéro spécial Avignon

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Le 30 octobre 2010

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Le 10 octobre 2010

- Reportage et Interview sur Canal 32, télévision de Troyes et de l’Aube http://www.youtube.com/watch?v=QOPOlO0JYjc

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PRESSE WEB

Le 3 décembre

Une mention spéciale à la proposition haute en couleurs, drolatique et extravagante de la compagnie

de Laurent Falguieras, Pic la Poule, pour la pièce Merci… Outre des références bien senties à la

Nouvelle Vague, elle aurait pu emporter le prix de la bande son la plus étonnante –grand écart

assumé entre des tubes nostalgico-ringards et l'opéra baroque. Une autre mention doit être

adressée aux frères Ben Aïm dont la Valse en trois temps, portée par la musique déjantée des

londoniens Tiggers Lillies, est un véritable music-hall, bal des bas-fonds à la sensibilité

burlesque qui mériterait de gagner les grandes scènes de revue.

Par Smaranda Olcese - http://www.paris-art.com/marche-art/reconnaissance/augeai-lucie/7830.html

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Le 4 avril 2012

Autre moment jubilatoire avec le solo de « Valse en trois temps » de Christian et François Ben Aïm

(France). Cette œuvre est composée de trois courtes pièces (solo, duo et trio) dont chacune peut être

jouée séparément. Catherine Dunoyer a choisi le solo interprété par la remarquable danseuse Aurélie

Berland. Sur une composition musicale originale qui comprend au moins une dizaine des

compositeurs les plus connus, donc les extraits d’œuvres sont savamment mixés entre eux, la

danseuse se laisse porter par la musique qui envahit son corps. C’est magnifique, drôle, intelligent,

sublime et envoûtant….

Sophie Lesort - http://toutelaculture.com/2012/04/17-eme-edition-du-festival-les-reperages/

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Le 17 août 2011

« Au troisième temps de la valse, Nous valsons enfin tous les trois

Au troisième temps de la valse, Il y a toi y a l'amour et y a moi »

Si Brel eût été parmi nous, il n’eût pu croire au prodige de cette chorégraphie qui sans même

évoquer sa chanson en pose parfaitement l’équation. Les frères Ben Aïm ont encore une fois

forcé l’admiration du public avignonnais avec une partition où l’amour, la foi, la vie se jouent

entre équilibre fragile et force brute, une Valse en trois temps qui nous emporte l’être, l’âme et

le corps…

« Au premier temps de la valse », un duo de danseurs nous composent une tranche de vie toute en

fluidité, où amour et humour se mêlent sur l’excellent morceau électro aux accents jazzy de

Xploding Plastix, Sports, not heavy crime. Cette partition pour deux ouvre la voie à l’intense

moment qui va suivre, le solo d’Aurélie Berland.

« Au deuxième temps de la valse », en solo, Aurélie Berland va simplement sublimer danse et

musique sous nos yeux ébahis, plus qu’une joie, c’est un vertige. Sur la pointe d’un pas classique,

tout à coup elle perd son fragile équilibre et se laisse alors manipuler par le souffle des cuivres telle

La Poupée d’Offenbach. Elle semble lutter pour avancer puis se libère en acceptant se laissant

animer par les plus grands airs du répertoire. L’intensité musicale progresse : Mendelssohn,

Schubert, Ravel, Dvorak, Mozart, Mahler, Liszt pour finir en éclats sur un concert pour violon de

Tsjaikovski et retrouver la sérénité sur Vivaldi. Enfin, elle retrouve son équilibre, transcendée par la

musique, elle nous a offert un pur moment de grâce.

« Au troisième temps de la valse », c’est en trio que nos interprètes nous proposent une profession de

foi des plus rock’n roll sur la musique des Tiger Lillies. Encore une fois, la fluidité des pas n’a

d’égal que la beauté des tableaux. De magnifiques portés à trois qui s’achèvent à genoux ne sont pas

sans nous rappeler les chorégraphies de Sidi Larbi Cherkaoui, à moindre équipage mais avec la

même précision du geste.

En trois mots donc, entre fluidité, grâce et fulgurance, Christian et François Ben Aïm nous ont

composé cette Valse en trois temps comme un hymne à l’amour, à la vie et à la danse !

Angélique Lagarde - http://kourandart.fr

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Le 31 juillet 2011

Avignon : clôture du OFF

Ce 31 juillet, le Festival OFF se termine laissant un bilan positif côté spectateurs malgré

l'augmentation du nombre de spectacles : 970 compagnies pour 1.126 spectacles. Il y aurait eu

120.000 entrées de plus cette année qu'en 2010.

Côté IN, terminé depuis le 26 juillet, avec un total de 128.000 places vendues, ce serait 12.000 de

plus qu'en 2010.

Un succès commercial mais pas vraiment artistique. Dans le IN comme dans le OFF, très peu de

spectacles ont marqué les esprits. Dans le IN, on retiendra Jan Karski, mon nom est une fiction et

Mademoiselle Julie et dans le OFF Le porteur d"histoire et Valse en trois temps.

L'année prochaine, le metteur en scène britannique Simon McBurney succèdera à Boris Charmatz

comme artiste associé du IN et en 2013, dernière année de codirection pour Vincent Baudriller et

Hortense Archambault, Dieudonné Niangouna et Stanislas Nordey.

www.theatral-magazine.com

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Le 27 juillet 2011

Valse en trois temps Tiercé gagnant

Entre danse et théâtre, cette Valse ternaire rondement orchestrée par Christian et François Ben Aïm

met successivement en scène un duo électrique, un solo époustouflant et un trio burlesque. Une

"chorégraphie à géométrie variable" qui, tout en recelant de belles trouvailles, offre des plaisirs

simples et accessibles à tous...

Dès l'entame du spectacle le ton est donné: "Mesdames et messieurs, veuillez attacher vos ceintures.

Préparez-vous au décollage ! " Les mots d'ordre de cette heure seront légèreté et auto-dérision.

Chaque temps de cette Valse correspondra à une courte pièce dans laquelle chaque danseur

endossera quasiment le statut de comédien.

Et un ! Voici le premier temps marqué par les émois d'un couple (ici Jaime Flor et Natacha Balet)

qui virevolte dans une joute dansée où s'amorce un dialogue corporel aux accents de "je t'aime moi

non plus". Comme une paire d'électrons décrivant une même orbite, leurs corps hésitent entre

attraction et répulsion. Une union libre dirait-on, affranchie de la pesanteur des conventions : elle le

porte aussi bien qu'il la soulève. Sur une musique entraînante ils prennent un plaisir manifeste à se

chercher, se trouver, plaisir à s'enlacer, se délaisser, plaisir à se porter ou se laisser tomber... Mais les

atomes crochus finissent toujours par s'attirer...

Et deux ! Le deuxième temps est pour nous l'occasion d'apprécier le talent d'Aurélie Berland qui

interprète dans ce solo une sorte de Pierrot lunaire qu'Arnold Schoenberg lui-même aurait pu

imaginer s'il avait été chorégraphe. À travers les tribulations de cette marionnette animée par les

élans musicaux, la danseuse déploie grâce et retenue dans une interprétation bigarrée de pantomime

loufoque et de classicisme. Cette pièce exploite à merveille le saisissant contraste qui existe entre

son physique de jeune fille bien sage et le caractère lunatique du personnage auquel elle donne vie...

Et trois ! Et voilà que déjà notre valse s'achève avec un trio burlesque où les danseurs (Natacha

Balet, Christian Ben Aïm et Aurélie Berland) tout de noir vêtus semblent revenus d'outre-tombe pour

hanter la scène d'une façon dérisoire dans une ambiance musicale à la fois lyrique et dissonante...

Deux, et un, et trois ! Un tiercé gagnant pour un lot de plaisirs variés qu'il serait difficile de ne pas

apprécier. Aussi vrai que un et deux font trois, cette "chorégraphie à géométrie variable" (comme la

qualifie elle-même la compagnie CFB 451), écrite sans prétention autre que celle d'offrir un moment

ludique, recèle néanmoins de belles trouvailles. Les frères Ben Aïm signent trois courtes pièces aux

saveurs multiples auxquelles il vous sera peut-être donné de goûter lors de la tournée prochaine de la

compagnie. Idrissa SIBAILLY. www.ruedutheatre.eu

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Le 18 juillet 2011

Aurélie Berland séduit le "off" à Avignon

Une petite perle rare et discrète : « Valse en trois temps » solo, version courte signée des frères

Christian et François Ben Aïm

La danse nait de l’interprétation et c’est ce qu’on n’oublie souvent, que l’on néglige au profit d’un

discours sur l’écriture, sur la chorégraphie. Parlons ici d’une « étoile », même si la danse

contemporaine semble renier star et hiérarchie, vedettariat et célébrité nominale. Ce solo, dansé

presque à l’aube pour Avignon, à dix heures du matin (repris à 17H dans un autre lieu, plus « boite

noire » ) est le fruit de Aurélie Berland, une jeune fille, une femme qui danse tout simplement. C’est

dire si c’est un petit miracle de la voir évoluer, façonnée de main de maitre par la pâte et les pattes

des deux chorégraphes, hommes. Fluide, sensuelle, sa danse évolue entre don et retenue,

inquiétude et confiance, relâché et tension. Le regard de la danseuse est magnétique, conduit le

geste et le guide dans des directions de dernière seconde, fulgurantes. Sagesse et audace se mêlent

pour séduire et ravir le regard de celui ou celle qui se pose et se dépose sur ce corps vivant de

l’interprète. La musique, patchwork de morceaux classiques, galvanise gestes et pensées vagabondes

et le charme opère, le rapt a bien lieu. Une étoile est née comme peu souvent et dans ce petit lieu de

La condition des Soies à Avignon, les murs historiques frissonnent de plaisir, le décor brut et sans

chichi est en résonance à cette errance poétique. On bascule parfois dans des citations discrètes,

gestuelles rappelant un classique parcours irisé du Lac des Cygnes, un clin d’œil à la technique

brillante de la danseuse qui sait en faire « si peu » pour donner tant d’impact et de sens à sa danse !

Une révélation que cet acte dansé, cette signature chorégraphique si « légère » si délicieuse. Trois

autres pièces des deux chorégraphes dont une belle réussite également, un trio « Ô mon frère » ont

été présentées avec succès et ont fait l’objet de salles combles et de l’adhésion d’un public de plus en

plus « exigeant » et insatiable !

Geneviève Charras - http://genevieve-charras.blogspot.com

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Le 18 juillet 2011

On peut imaginer que tout au début du monde juste après le Bing Bang il y a eu un court moment

d’immobilité et que, juste après, le mouvement a commencé. C’était le premier temps que l’on a

appelé verbe mais qui était la danse. Il a fallu trouver les premiers gestes qui devaient tenir compte

de la pesanteur et de toutes les directions de l’espace. Il a fallu tout inventer du Un comme dans

Solo, du Deux comme dans Duo et aboutir au Trois dans le temps de la valse. Ainsi l’homme vint

au monde… !

La chorégraphie des frères Ben Aïm est en permanente recherche du mouvement premier, celui des

origines, qui cherche à trouver l’équilibre et a maitriser les forces de la nature. Elodie Bertrand dans

Solo nous en fait l’éblouissante démonstration avec un incroyable talent. Elle explore tous les

possibles de la gestuelle qui vont du chaos à l’ordre, de la chute à l’harmonie, de la souffrance au

plaisir.

Le hasard et la nécessité sont ici rassemblés par un troisième terme, inattendu, qui s’appelle le sens

de l’humour. Il est omniprésent dans chaque temps de la valse. Une sorte de gai-savoir quand les

conflits doivent se négocier avec autrui, faisant de la contrariété le moyen d’évoluer vers d’autres

possibles comme le bonheur d’être ensemble et de danser.

Claude KRAIF - www.revue-spectacles.com

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Le 14 juillet 2011

Dans la cadre du programme proposé par Micadanses - Paris, la compagnie CFB 451 présente «Ô

mon frère!» et «Valse en trois temps – Solo». Deux propositions diamétralement opposées qui

demandent à y revenir.

«Ô mon frère !» est un moment de vie. Trois hommes partagent le plateau. Nul ne sait d’où ils

viennent. Ils ont la justesse des corps éprouvés d’où se dégage une indicible mélancolie. De leur

histoire, nous ne saurons rien. Comme échappés des photographies de Josef Koudelka, ils vivent par-

delà les clichés. Tout en clair-obscur, les corps en mouvement se rappellent à leurs souvenirs. Ils

sont tour à tour chef de file, pour mieux trouver une

issue à l’aridité de leur «vivre». Comme dans une course athlétique, ils se passent le témoin qui

devient béquille pour avancer, arme pour survivre. Les liens fraternels oscillent entre l’amour,

l’entre-aide, la haine, la jalousie. Par le biais de différentes photographies chorégraphiques, les

gestes inventent les histoires et guident

nos ressentis. La rudesse gestuelle se fait tendre avec la voix de Leonard Cohen. Elle habille le

plateau de son décor et englobe les corps des danseurs et du public à l’unisson. La danse des frères

Ben Aïm est une offrande à l’union, à ce lien indéfectible qui unit des êtres entre eux.

Changement de registre pour «Valse en trois temps – sol ». Une danseuse descend des gradins, se

poste devant nous et fait la moue comme font les enfants quand on leur intime l’ordre de faire. Ici, ce

n’est qu’une

audition. Sera-t-elle retenue pour ce rôle? Vingt minutes de légèreté, de pureté dans les gestes, d’une

parfaite maîtrise du corps en mouvement. Aurélie Berland affronte la bande-son patchwork d’airs

classiques. Elle est talentueuse. Elle est la danseuse rêvée. L’écriture chorégraphique des frères Ben

Aïm nous laisse la possibilité d’imaginer en train de danser, de l’accompagner dans ses gestes et

dans son appréhension à maintenir le cap, jusqu’au "Olé" final. Une invitation à questionner le corps

en mouvement.

Laurent Bourbousson – www.festivalier.net

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Le 12 juillet 2011

La nouvelle création des frères Ben Aim, intitulée Valse en trois temps est une très dynamique

chorégraphie, composée de 3 courtes pièces : un solo, un duo et un trio, aux tonalités musicales et

chorégraphiques bien distinctes. Les danseurs alternent danse syncopée presque stroboscopique,

danse classique réinterprétée, corps en fusion, ballets synchronisés, envolées burlesques... Mais on

retiendra surtout le très sensuel et physique duo, une superbe danse-combat d'amour qui nous

transporte aux limites de la chair et du dialogue entre l'homme et la femme. Ce spectacle réconcilie

avec le plaisir d'une danse contemporaine décomplexée, proche de notre condition humaine, où le

corps est le pinceau de nos émotions.

Enric Dausset - www.theatral-magazine.com

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Le 21 juin 2011

Retour sur le début du festival June Events

Les deux premiers jours de la cinquième édition de June Events offraient de belles

propositions relatives aux différentes relations possibles entre musique et danse.

Dans le solo de Valse en trois temps (2010) de Christian et François Ben Aïm, on entend des grands

airs classiques enregistrés : Vivaldi, Tchaïchovski… et pourtant, il y a Aurélie Berland. Et le rapport

son/gestuel s’inverse. Poignets cassés, cou allongé, les pieds sur demi-pointe ou flex, la danseuse

frémit, opère des mouvements par saccade, en réussissant à ramasser toute l’énergie de son corps.

Un tout en un. Une certaine rigidité du corps classique est visible, mais mise à distance par une

nonchalance certaine et une gestuelle à la Charlot. Ici, la force de l’interprétation balaye ce que l’on

entend.

Charlotte Imbault - www.mouvement.net/site.php

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Le 19 juin 2011

Un instant de pur bonheur

Elle se tient là, debout, juste devant le public, comme pour prendre la parole. Dans le lointain,

quelques accents du scherzo molto vivace de la Grote Symfoniën de Dvorak viennent rompre le

silence, s’amplifient, éclatent, enveloppent son visage inquiet qui s’illumine soudain en un éclair. Et

avec lui, tout le corps de cette jeune fille qui semblait n’avoir rien d’une danseuse l’instant d’avant,

et à l’entraîner dans un mouvement continu d’un lyrisme et d’une poésie à vous arracher des larmes.

Bien que la musique changeât très fréquemment de tonalité et de rythme, son corps la suivait et,

même, la devançait, s’adaptant constamment aux fragments musicaux juxtaposés qui, au bout du

compte, reformaient une symphonie. Car l’originalité de l’oeuvre, si elle tient de son interprétation

dansée révélant la chaleur et le lyrisme des variations mélodiques choisies ainsi que de l’engagement

de l’interprète, est aussi et surtout issue de l’extraordinaire travail d’assemblage et de mixage des

phrases orchestrales emboîtées comme un puzzle qui s’enchaînent les unes aux autres dans une

continuité parfaite, sans rupture de rythme, lesquelles sont source d’images attachantes, souvent

chaplinesques, reflétant la chaleur des musiques utilisées. Si elles étaient nourriture pour l’interprète,

celle-ci les sublimait en en exprimant toute l’essence pour ensuite la déverser sur les spectateurs

subjugués. Première partie d’une trilogie dont on attend impatiemment la suite, cette Valse en trois

temps est une oeuvre légère et attachante, sans message et sans prétention aucune, qui permet à son

interprète, Aurélie Berland, de grandir et s’épanouir en dansant, tout en laissant entrevoir au public

les beautés et la profondeur de la musique classique.

J.M. Goureau - http://critiphotodanse.e-monsite.com

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Le 6 avril 2011

Durant leur résidence à l’Espace 1789 de Saint-Ouen où ils mettent au

point L’Ogresse des archives et son chien, une superproduction pour dix

danseurs, circassiens et musiciens, qui sera donnée en novembre 2011,

Christian et François Ben Aïm et leur compagnie CFB 451 ont présenté

trois pièces courtes regroupées sous l’intitulé général de Valse en trois

temps, dont nous avons pu voir la seconde partie, début avril, un duo

interprété par Anne Foucher et Christian Ben Aïm.

Le public de 1789 est très jeune, estudiantin voire lycéen ; il n’a rien à voir

avec celui de Vanves, qui est composé en majorité de danseurs et de

théâtreux parigots (pour ne pas dire bellevillois). Il était formé ce soir-là de

cinéphiles audoniens à peine sortis de l’adolescence. Il faut dire qu’ils

avaient fait le déplacement pour assister à la projection d’un long métrage

néo-néoréaliste italien, La Nostra vita et pas spécialement pour contempler

de la danse. Le programmateur ayant eu la bonne idée de remplacer le

court métrage d’une séance d’art et d’essai traditionnelle par cet opus de

spectacle vivant, on avait régressé, le temps de ce début de soirée,

jusqu’aux années 50 et 60, âge d’or où la sortie du samedi soir avait tout

d’une fête, à une époque où le 7e Art était encore un spectacle forain

enrichi de numéros de music-hall et d’attractions diverses.

Après avoir psalmodié a capella un chant oriental depuis son fauteuil d’orchestre, Christian Ben Aïm

rejoint Anne Foucher sur scène, par une coursive installée à cet effet, côté cour. Le danseur et sa

Shéhérazade d’un soir donnent l’impression de suivre une trame narrative sous-jacente, dont nous ne

savons rien encore de bien précis, qui commande une série de faits et gestes, de tâches et d’actions

parfois surlignées d’un supplément pantomimique expressif, pour ne pas dire expressionniste. Les

danseurs alternent leurs propres solos (ou variations) et, peu à peu, harmonisent des styles fort

différents.

Les contraires s’attirent et finissent même par fusionner dans ce pas de deux contemporain on ne

peut plus singulier. Le jeune gens calme ses ardeurs, arrondit les angles les plus raides ou rudes, se

relâche et dose comme il faut son énergie. La jeune femme nous est apparue, d’emblée, élégante et

gracieuse. Ses mouvements sont moelleux et tombent toujours juste. Elle est brillante, souple,

plastique et elle finit par révéler aussi sa puissance athlétique.

Indifféremment, alternativement, aisément, les deux danseurs se font porteurs ou sont portés l’un par

l’autre, deviennent actifs ou passifs, tantôt sujets, tantôt objets chorégraphiques.

La bande son jazzy de Xploding Plastix, « Sports, Not Heavy Crime », si nos informations puisées à

la source de Shazam sont exactes, les soutient par intermittence – le duo se réserve également des

plages de mutisme absolu.

Le danseur, c’est plus fort que lui, ne peut s’empêcher d’exécuter un ou deux sauts périlleux. Puis les

gestes s’adoucissent, s’alentissent, se tranquillisent.

Une fausse sortie de Miss Foucher, côté jardin, un come back puis une séparation d’un commun

accord, en bonne et due forme. Et, dans le silence, un long fondu au noir en guise d’adieux.

Nicolas Villodre - www.danzine.fr