Revue de presse Capenoules !

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francis delabre « Capenoules ! , c’ est con mais c’est comme ça, c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté. » Yolande Moreau

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Revue de presse : Capenoules ! de Francis Delabre

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francisdelabre

«  Capenoules ! , c’ est con mais c’est comme ça, c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté.  »

Yolande Moreau

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Actualité /Avesnes 16 AvrilLa Voix du Nord

Francis Delabre et William Schotte visitent le temps des Capenoules

gistraient des chansons (Quand la mer monte ). Francis Delabre a rencontré les survivants de cette époque et recueilli leurs témoignages. Cela donne ce roman fiction campant deux personnages qui, se rencontrant à la braderie de Lille, se souvien-nent du temps des Capenoules. Cerise sur le gâ-teau, dimanche à Écuélin Francis Delabre ne sera pas seul puisque l’accompagnera au violoncelle et à la corde vocale William Schotte. Soit du plaisir en perspective. L’entrée de ce spectacle est, de sur-croît, gratuite.

| SPECTACLE |

L’auteur et scénariste Francis Delabre invite le blic, dimanche à 16 h 15 à l’église Saint-Martin d’Écuélin, pour une lecture conviviale et décon-tractée de son roman « Capenoules ! ». ...

Qui étaient les Capenoules ? Une bande de co-pains qui dans les années 1960 à Lille heurtait la société bien-pensante par leurs canulars. Ils re-faisaient le monde, buvaient de la bière et enre-

Ecuélin / Lecture d’extraits 22 AvrilL’Observateur de l’Avesnois

Les Capenoules rentrent à l’église après 50 ans

accompagné de William Schotte, un ami de lon-gue date, qui joue du violoncelle durant sa lecture mettant ainsi de la joie et de la bonne humeur au récit. Habitant à mille kilomètres l’un de l’autre, Francis envoie ses extraits à William, qui adapte la musique au texte.Dimanche 17 avril après-midi, à l’église d’Ecue-lin, Francis et William se sont produits pour la première fois dans une église devant une quaran-taine de personnes. Pour Francis Delabre, « cela est formidable puisque les Capenoules étaient anticléricaux ». Durant cette lecture, Francis Delabre propose une véritable mise en scène avec blagues, chan-sons et interactions avec le public. L’écrivain a d’ailleurs placé les femmes d’un côté de l’église et les hommes de l’autre, comme pour une messe, dès le début du spectacle.Pour Christian Habart, organisateur de cet après-midi, « il est important de faire partager dans les villages des choses non connues par les gens. Dans une époque de galères et de stress, il est bon de présenter des spectacles qui soient Brueghel et Rabelais, qui fassent rire et apportent sans prétention une joie de vivre dans la difficulté. »

Qui sont les Capenoules ? Les Capenoules sont une bande de copains, qui, dans les années 1960 chantaient dans les bistrots lillois. Ils étaient, à l’époque, surtout connus pour leurs canulars et leurs textes qui bousculaient la morale et la so-ciété d’autrefois. Ils avaient d’ailleurs enregistré neuf 33 tours qui s’étaient vendus clandestine-ment car ils avaient été interdits à leur sortie. Dans les années 1960, Francis Delabre, originaire de Lille, fréquentait les lieux où sortait le groupe. 35 ans plus tard, Frédérique Delbarre, fille du capenoule Raoul de Godewarsvelde, propose à Francis Delabre d’écrire l’histoire de la bande de copains. Francis accepte alors sans hésitation et recueille plus de 17 heures d’enregistrement des Capenoules encore en vie. Dans son livre « Ca-penoules ! », l’écrivain crée des personnages se retrouvant à la braderie de Lille. Un personnage se remémore alors l’époque des Capenoules et ra-conte à l’autre plusieurs anecdotes de la bande qui a marqué sa jeunesse.Aujourd’hui, par plaisir et pour vaincre sa timi-dité, Francis Delabre parcourt plusieurs théâtres et librairies pour lire des extraits de son livre. Il est

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L’esprit de Raoul et des Capenoules au coeur du 59ème « Livre à la mer »

...avec l’esprit Raoul, conjugué à celui des Ca-penoules, ce groupe musical lillois dont il faisait partie dans les années 60-70. Raoul était présent également à travers les souvenirs de sa fille, Fré-dérique Delbarre, invitée par l’association « Le Livre à la Mer », qui organisait son café littéraire de rentrée au bar « La mer monte ». Un beau clin d’oeil à l’adresse du chanteur « dont la voix était rocailleuse comme le pied du Cap Gris-Nez ! » dit joliment Lydie George. L’auteur convié ce jour-là était Francis Delabre (curieuse ressemblance

avec le vrai nom de Raoul de Godewarsvelde !) qui vient de publier un ouvrage singulier, ni docu-ment ni roman, sur les Capenoules : « Un docuro-mantaire », a souligné l’équipe littéraire usant du langage capenoulesque. Les aventures des joyeux lurons lillois, insouciants et très bons vivants, ont suscité de nombreux éclats de rires. Un public joyeux et prêt à tout, les chansons de Raoul enton-nées par une chorale improvisée : les Capenoules n’auraient pas renié une aussi « bielle » fête !

raoul était bien là, samedi dernier, au Cap Gris Nez... Non ! Pas en chair et en os bien sûr, mais ...

Edition Boulogne sur Mer24 septembre

La Voix du Nord

et pour démarrer en fanfare et sous le signe de la franche rigolade (pas très sérieux, pour une rentrée), ...

C’est la rentrée au Livre à la Mer !

pour évoquer les souvenirs qu’elle garde de son enfance passée avec ce père pas comme les autres.Révisez donc « Quand la Mer Monte » (interroga-tion écrite en arrivant) et venez partager l’analyse de Francis Delabre qui a assisté à la naissance de la culture nordiste à une époque où le Nord n’évo-quait que les terrils pour 99 % des Français.A très bientôt au Livre à la Mer qui espère les amateurs de belles histoires suffisamment nom-breux piour partager ce moment d’amitié avec les organisateurs au bar « Chez Léonce » devenu « La Mer Monte », au Cap Gris-Nez.

Francis Delabre monte à bord du Livre à la Mer. Il va raconter… les inénarrables Capenoules lillois.Cherchez bien. ça doit vous dire quelque chose. Les années 60-70, un groupe de joyeux lurons qui entonnent des chansons à ne pas mettre entre toutes les oreilles, celles de la tradition nordiste et du Carnaval de Dunkerque. Voilà, ça vous re-vient ?Et dans ce groupe, une voix rocailleuse comme le pied du Gris-Nez, la voix d’un type qui attend. Ça y est ? C’est Raoul, bien sûr ! Frédérique Delbarre, sa fille, journaliste lilloise, se joindra à l’auteur

Edition Boulogne sur Mer9 septembre

La Voix du Nord

Spéciale Braderie5 septembre

France 3cçais, et Francis Delabre, auteur des Capenoules viendront raconter leur braderie. Découvrez aussi le shopping tendance de cette nouvelle édition, des objets rares et cultes, la braderie des enfants, l’histoire et les origines de la Braderie.

Jusqu’à 12h20, Christelle Sabarots et Jean-Luc Douchet accueilleront des chroniqueurs et invités sur le plateau du boulevard de la Liberté.L’émission sera rythmée par des directs à travers la ville. Didier Lockwood, violoniste de jazz fran-

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Un livre réjouissant : « Capenoules !, c’est con mais c’est comme ça, c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté », écrit Yolande Moreau en préface. Deux bonshommes qui se sont rencon-trés lors de la braderie racontent de chapelle en chapelle l’aventure des Capenoules, de Raoul et de sa bande, du premier 45 tours avec un grand trou au milieu vendu à 10 000 ex. sous le manteau à la boîte de prod Déesse.

D’autant plus réjouissant que, bière aidant, nos lascars manient à gorge déployée un picard trans-crit dans un « français » lisible. Capenoule cela veut dire un peu voyou, iconoclaste à coup sûr. Dans Quand la mer monte, J.-Cl. Darnal dévoile le secret : « On se retrouve chez Léonce, on est onze… ». Onze Capenoules et un titre de « Cape-noule d’honneur » attribué à Jean Yanne !

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Souvenirs MaiEulalie n°4

Capenoules !Francis Delabre

pagne, passent la nuit au poste de police et finis-sent, dans un épisode digne des Marx Brothers, par rencontrer les survivants des Capenoules chez l’une de ceux-ci, Mimi Ducherloque. Le tout est raconté dans un patois savoureux, bien retranscrit (même si on peut regretter certaines fautes d’or-thographe). L’ouvrage est préfacé par Yolande Moreau qui réalisa le film Quand la mer monte, d’après la célèbre chanson de Jean-Claude Dar-nal, interprétée par Raoul. Francis Delabre a écrit une hilarante biographie de groupe, qui renferme aussi une anthologie des textes des Capenoules et qui se termine par un « Petit lexique non exhaustif de mots et d’expressions en usage ici, à l’usage des malzieutants, mauvaisouïsseurs et tropbuvants », digne de Rabelais ou de l’Oulipo. P.R

Dans les années 60, les Capenoules (dont Jack Defer, Raoul de Godewarsvelde, Marco Slincart, Robert lefebvre, Roger Frézin), par leurs chan-sons paillardes en patois, égayèrent les auditeurs et les spectateurs du Nord et défrayèrent la chro-nique par leurs canulars. Ils avaient pour protec-teur un personnage farfelu, surnommé Parrain, et pour amis les paroliers et chanteurs, Bernard Dimey, Jean-Claude Darnal et enfin les peintres et sculpteurs d’un autre groupe de joyeux lurons, l’Atelier de la Monnaie. Francis Delabre évoque avec nostalgie cette époque disparue et ces per-sonnages haut en couleurs. Il a trouvé le moyen original de donner des informations détaillées en faisant dialoguer deux hommes, l’un qui sait, l’autre qui apprend. Ce dialogue a lieu au cours de la Braderie de Lille, où ils dégustent maintes bières, verres de vin (du Chiroubles) et de cham-

Ecoute-voirAvril - Mai

L’Echo du 62 - Jean-Yves Vincent

n°4 – mai 2010

Une puce savantedans les bibliothèques

RFID

Pierre Dhainaut, Patrick Varetz, Jérôme Leroy, Georges Flipo, Carole Fives, Catherine Guillot, Francis Delabre, Lucien Suel, Olivier de Solminihac, Bernard Thilie, Pascal Dessaint, Patrice Bergues, Philippe Nouveau et Edmond Olek, Alice Richard et Vedrana Donic’, Marie-France Painset et Marie Malher, Eric Pintus et Rémi Saillard…

Parutions

Courant alternatifidéal continu

Édition

Vie littéraire

Charles Pennequin Un rire explosif au bord du trou

Reportage

Colères du présent À Arras

Dessin : Anaïs Ruch

LibrairieParcours de repreneurs

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Nord EclairLaurie Moniez

4 FévrierÉDITIONSRevue de presse 2010

Beuveries et moules frites dignes de rabelais et de Brueghel.

Trous du cul sans fesses

Quand on lit son livre, on s’aperçoit qu’il y a beau-coup plus de gros mots dans le patois du Nord, dont sont faits les dialogues, que dans celui des calanques. Nos Capenoules entonnent des tas de chansons. En voici une :« Y avot eun’négresse qui mingeot du fu.Elle kiot des braisses, elle kiot des braisses.Y avot eun’négresse qui mingeot du fu.Elle kiot des braisses pal’trou d’sin cul. »On le voit, ce patois est compréhensible pour un parigot, même tête de veau. D’ailleurs, l’ouvrage est suivi d’un lexique : on y apprend que «fu» vient du japonais « Fuji Yama ». C’est instructif. Le patois du Nord peut être aussi poétique ; ainsi cette phrase : « Le ciel s’a déboutonné sin man-teau sus’bedaine eud’constellations ». C’est du Giono nordique. Les paragraphes de liaison, en revanche, sont en français très élevé.

Les Capenoules étaient une bande de lascars, qui, dans les années 60, à Lille, se traitaient, quand ils étaient en veine d’affection de «trous du cul sans fesses», buvaient des quantités délirantes de bière et de chiroubles, enregistraient des disques, puis montaient dans la grande roue pour décrocher les étoiles et redescendaient par l’échelle des pom-piers. À leur tête, était Raoul de Godewarsvelde ; la compagnie avait pour membres d’honneur Jean Yanne et Jean-Claude Darnal. Francis Delabre a entrepris de raconter leurs prouesses, dans un livre qui tient du recueil de souvenirs et du roman parce que les souvenirs sont adressés, un soir de braderie, par un poivrot fictif et nostalgique à un bradeux fictif, avide qu’on lui raconte le passé en lui conférant beaucoup de poésie. On est chez Ra-belais et chez Brueghel. Hormis le patois de l’Île-de-France, le seul patois admis dans la littérature française est le provençal. Pagnol et Giono y sont peut-être pour quelquechose. Je crois que Francis Delabre est tout à fait capable d’élever le patois de Lille à la dignité du parler de Marseille.

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Le 4 février dernier a été inaugurée à Lille-Moulins une place au nom de place raoul de Godewarsvelde, chanteur populaire et Capenoule de 1928 à 1977.

Les Capenoules nous reviennent

Et c’est avec le même sourire qu’il doit souhaiter «bon courage» aux habitants de cette nouvelle place quand ils devront épeler son nom pour don-ner leur adresse !

Les Capenoules, vous connaissez ? Bien sûr, di-ront les Lillois ! Et comment dons, ajouteront les Moulinois ! Eux qui ont vu grandir Raoul de Go-dewarsvelde, le prince des Capenoules. «Les Ca-penoules, ce sont de vrais êtres vivants, nous dit Francis Delabre, l’auteur du livre Capenoules !; une bonne bande de farceurs, les rois du canular. Aujourd’hui encore, on chante (très fort !) dans les mariages et autres événements festifs : «Quand la mer monte !», comme en 1967».Raoul habitait à l’angle de la rue de Bapaume et de Condé. Il était photographeofficiel de la foire internationale de Lille et... des oeuvres de l’évê-ché ! Nous devinons son oeil malicieux briller quand, de là-haut, il voit son géant de 5,20 m inaugurer la place qui désormais porte son nom.

AvrilService Littéraire - Bernard Leconte

AvrilPartages - P. Tiberghien

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francis Delabre était hier chez Mots et Cie

Delabre en pays libre « Capenoules »

à fleur de peau, le bonhomme est capable. Avec « Les Capenoules », paru aux éditions La Contre Allée, il livre un quatrième roman qui est une fic-tion basée sur des faits réels. Dans les années 60, les Capenoules étaient cette bande de copains, ouvriers et ingénieurs mêlés, écumant les estami-nets lillois pour y déverser leurs drôles de chansons égrillardes. De quoi crisper le général du Gaulle qui censura le 45 tours de ces zouaves-là. Parcou-rue des souvenirs personnels de son auteur, sur fond de grande braderie, cette truculente épopée « c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté », dixit Yolande Moreau qui a signé la préface.

Pour sûr, mieux vaut être un tantinet familiarisé avec le patois cht’i, car au début, parole de lec-teur libraire, « ça déconcerte, mais très vite, on s’y fait ». Et si on ne s’y fait pas, on peut toujours puiser des traductions, en fin de livre, dans le lexique : « Euh, attention, ce n’est pas tout à fait le Robert ! », précise l’auteur de son air amusé. Hier, Francis Delabre était l’invité de Mehdi Bouzou-baa, le libraire de « Mots et Cie ».Installé à Caunes depuis quelques années, De-labre, un gaillard du Nord à la belle voix de basse, aux rouflaquettes et casquette de déménageur de piano écrit comme il est. Il manie le verbe tendre, teinté d’argot. Qui a lu « Vis d’éternité » sait de quelle plume frottée à l’encre sympathique ca-chant entre des lignes pudiques une humanité

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Littérature 11 AvrilLa dépêche du Midi - Sylvie Leclercq

Francis Delabre était hier chez Mots et Cie./Photo DDM, Sylvie Leclercq

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Fou Mars - AvrilTélérama Sortir

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Exposition Gratuite ! 8 MarsTop Annonces

 « On s’en fout » / chronique 30 mars - 6 avrilRADIO CLUB - François Gaillard

Francis Delabre : « Les Capenoules ! »

des femmes dont la plus célèbre est Mimi Ducher-loque… Les Capenoules, ce sont nos Marius, nos Cesar, nos Fanny, nos Mireille, nos Pagnol, nos Daudet, nos Bizet. Les Capenoules ont réveillé en Flandres, en Hainaut, en Artois et en Picardie nos chants, nos légendes, notre convivialité et notre tendresse. Francis Delabre fait revivre dans un livre en français et en patois cette épopée vivante démarrée dans le début des années 60 et dont la ferveur est intacte. Les Capenoules, désormais, c’est nous autres quand on chante leurs chansons qui font partie de notre patrimoine artistique en ayant apporté ce plus qu’est un mode vie et l’ami-tié.

Pour tous les nordistes, Les Capenoules sont une bande de copains qui chantent des chansons à boire, des chansons gaillardes et même paillardes, qui chantent leur pays, mais aussi qui chantent pour leur plaisir. L’emblème, le porte drapeau des Capenoules, est bien entendu Raoul de Go-dewarsvelde, qui fera aussi carrière en solo, mais qui à l’origine était tellement timide que sur les photographies il n’apparaissait que de dos. Les Capenoules c’est aussi un orchestre, celui de Jack Defer et ce sont aussi des producteurs nordistes : les frères Célie ! Les Capenoules, ce sont encore des artistes aux talents différents comme Robert Lefebvre, Roger Frézin, Jean-Claude Darnal, Jean-Luc Drion… Les Capenoules, ce sont même

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«Tout ce que tu es en mesure d’imaginer peut exister...» Tel est le défi que tentent de relever plu-sieurs expositions que l’on peut voir à la Maison Folie de Moulins. Myona Rimoldi-Guichaoua nous invite à trouver une minute de bonheur, et Francis Delabre ressuscite l’esprit des Capenoules, ces chansonniers et humoristes des années 1960...

Le conseil : laissez la voiture et préférez les trans-ports en commun. M° Porte d’Arras ou bus Cita-dine, arrêt Douai-Arras.Jusqu’au 14 mars, du mercredi au dimanche de 14h à 19h. Maison Folie de Moulins, 47- 49 rue d’Arras, Lille. Entrée gratuite. Renseignements au 03 20 95 08 82.

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France 3 - BrunchMyriam Schlecher

17 Mars

c

il y a 5 ans frédérique Delbarre, fille de raoul de Godewarsvelde, proposait à francis Delabre d’écrire l’histoire des Capenoules. francis Delabre, peintre et écrivain, a enregistré de nombreux témoignages sur l’épopée Capenoules. «Capenoules !» est un roman, préfacé par Yolande Moreau, dans le quel deux personnages se rencontrent à la Braderie de Lille.

Francis Delabre pour son roman : «Capenoules»

Autant de ralliements à un état d’esprit joyeusement frondeur qui se sera toujours réservé le droit de dire ce qui lui chante, et cela pour notre plus grand bien à tous.

Avec la malice qui lui sied à ravir, Francis Delabre nous fait l’inti-mité de cette épopée tout en nous baladant au coeur de l’unique phénomène qui soit à la hauteur des Capenoules : la Braderie de Lillle...Tronches de vie !

Francis Delabre, en résidence à la Maison Folie de Lille Moulins , a animé un atelier d’artistes pour faire suite à l’écriture de son livre «Capenoules !». Pour visiter le blog de Francis Delabre «le blag des Capenoules» cliquez ici.

Années 60. Lille. Une bande de copains. Le samedi soir, ils chan-tent dans les bistrots de vieilles chansons régionales revisitées. Une nuit, «pour rire», ils enregistrent un 45 tours. Le succès est immédiat. Sous le manteau.

Iconoclastes hilares, les Capenoules vont faire exploser à coups de canulars quelques carcans d’une société bien-pensante. Il faut dire que le répertoire n’est pas à mettre entre toutes les oreilles, et répéter que nous sommes en 1964...Rien de plus naturel alors si Jean Yanne est nommé 1er Capenoule d’Honneur par cette fine équipe !

Depuis, le verbe haut en couleur qui fit leur renommée entraîne fêtes et engouements populaires, quand il n’est pas régulière-ment repris par différentes scènes artistiques contemporaines.

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Le « Bal chez Raoul », hier, clôt plus d’un mois dédié aux Capenoules

guette du monde, comme cette chanson des Ca-penoules interprétée en kabyle. Au fil de ces cinq heures de fête, de 14 h à 19 h, le public afflue (plus de 200 entrées) : des familles, des amis, des jeunes, des personnes âgées. Cette mixité se retrouve sur une piste de danse se remplissant au fur et à me-sure. On s’y déhanche, le plus souvent par deux, façon valse ou tango. L’esprit Capenoules, on le retrouvera aussi ensuite dans la restitution des ateliers chansons organisées à la Maison folie ces dernières semaines, avec la montée sur l’estrade des compositeurs en herbe qui les ont suivis : « On s’est consacré au thème de la bière. Moi j’ai écrit la chanson d’un gars qui aime bien la bière quand il n’est pas en forme. Il en boit des fois plus qu’il ne faudrait. » Un hom-mage aux Capenoules que Raoul de Godewaers-velde, son membre le plus connu natif de Moulins, n’aurait sans doute pas renié. D’où ce bal en sa mémoire. •B. DU.

Guy et Jeanne-Marie, la soixantaine, sirotent un verre, assis sur l’un des longs bancs ... autour des tables de la salle Courmont, à Moulins, hier après-midi. Après l’avoir lu dans le journal, ce couple d’Halluin est venu pour la clôture du mois et demi d’expositions et ateliers consacrés par la Maison folie du quartier aux Capenoules, ce mythique groupe paillard patoisant fondé dans les années 60. De quoi les faire tomber dans une douce nostalgie : « Ça nous rappelle des bons souvenirs. Dans les boîtes de nuit, la drague en fin de soirée, c’était toujours les Capenoules. Il y avait beaucoup d’ambiance ! On faisait des faran-doles... On pensait retrouver cette animation-là, avec du folklore régional, mais c’est plus exotique. C’est bien, on apprécie aussi. » Car sur scène, c’est « Eul’ grind orquesse des Tire-Noules » (la Com-pagnie du Tire-Laine) et son répertoire musical métissé, allant du tzigane à la chanson française en passant par des touches méditerranéennes, au son notamment de l’accordéon de « Nono » marié à de la derbouka. Une joyeuse atmosphère guin-

Le public a rempli au fur et à mesure de l’après-midi la piste de danse.

14 MarsLa Voix du Nord

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Pendant deux mois, la Maison folie de Moulins a fait renaître l’épopée des cé-lèbres Capenoules. Sous les traits du patron de bar de l’ancienne brasserie lil-loise, francis Delabre a été, pour les curieux venus redécouvrir un pan entier du patrimoine régional, le guide en chef. Pour la dernière ligne droite des anima-tions proposées aux Lillois, les ultimes participants chanceux ont travaillé dur.

Bal « Chez Raoul » pour la clôture des Capenoules

la matière. « Les morceaux font grave bistrots » .Par conséquent, le challenge de l’atelier est re-levé avec succès. Maëlle est arrivée depuis peu à Lille pour faire ses études et chante ici sa Bre-tagne bien aimée. « Mon texte s’articule autour du conflit entre Lille et Nantes, pour savoir qui fait la meilleure bière ». Autour du thème de ce breuvage ancestral, chacun décline son histoire à sa façon. Pour admirer toutes ces créations et bien d’autres encore, rendez-vous ce dimanche pour le grand bal de clôture, salle Courmont. Cinq heures de musiques et de fête non stop sont d’ores et déjà assurées. Salle Courmont - 2, rue de Courmont. Infos : 03.20.95.08.82

« Le houblon gagnant » Lola, Ambre, Darell et Ezékiel peaufinent leurs dessins sur les bancs de l’atelier graphique au-tour du tableau de Roger Frézin, « Raoul de Godewaersvelde ». Sous le regard admiratif de l’artiste Claude Harchin et Frédérique Delbarre, fille du leader de la bande. Au rez-de-chaussée, les apprentis Capenoules fignolent leurs proses. « J’ai écrit sur un personnage en pleine déchéance, qui croit sortir la tête de l’eau... », précise Ian, juste après avoir immortalisé son texte avec les musi-ciens, sur l’enregistreur numérique de Gilles De-facque. « Si je devais lui donner un titre, ça serait le houblon gagnant ». Pour la dizaine de mous-saillons actifs, tous sont unanimes, « l’atelier est une vraie Master Class » comme on dit dans le jargon. En effet, en plus de Gilles Defacque, on retrouve la comédienne Babette, Nono Van Lanc-ker à l’accordéon et Fred Tétaert à la guitare. La troupe d’artistes leur a apporté son expertise en

Remue-méninges collectif où à l’issue de l’atelier, chaque participant repartira avec sa chanson sous le bras pour le Bal !

14 MarsNord Eclair - Mathieu Jegou

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MétroJulien Dufurier

10 Mars

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Nord Eclair - Mon DimancheAglaé de Chalus

7 MarsÉDITIONSRevue de presse 2010

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Liberté HebdoJLB

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26 Février - 4 Mars

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francis Delabre aime laisser traîner ses oreilles dans une région qui lui colle à la peau bien qu’il l’ait quittée. au cours de ses pérégrinations, au gré de ses ren-contres et au fil de ses souvenirs, lui est venue l’idée de plonger dans l’histoire des Capenoules, bande de musiciens aussi célèbres pour leurs compositions que pour leur bonne humeur. C’est dans un ouvrage sorti il y a peu qu’il com-pile cette aventure décidément singulière.

Patrimoine pas catholique

les camarades entre bières, frites, souvenirs bru-meux et aventure humaine autant qu’artistique, la plume de Francis Delabre donne vie à une époque et une région avec un réel brio. Entonnoir à bonnes histoires, il a collecté et remis savam-ment en ordre, en un parcours attachant une belle histoire du Nord. De celle qui aura laissé encore beaucoup de traces jusqu’à aujourd’hui, ce que le livre a aussi l’intelligence de montrer, sans jouer jamais la carte d’un régionalisme à la mode pour préférer regarder du côté d’une aventure humaine décidément singulière et encore très présente dans les esprits.

Un très beau prologue, ou un joli prolongement, aux activités mijotées à la maison Folie de Mou-lins jusqu’au 14 mars, qui creuse aussi le sillon du travail de proximité passionné et attentif des (édi-tions) La Contre Allée.

Une rencontre inopinée, inattendue, involontaire presque, au détour de la célèbre et incontournable braderie de Lille. Un dialogue qui se noue entre deux compères aussi portés sur le parcours à tra-vers les étals que sur l’évocation de souvenirs et l’arrosage régulier de leurs gosiers. De ce chemi-nement sympathique, l’un tire de l’autre des petits secrets de fabrication sur le dessous des Cape-noules, fameux groupe de musiciens qui jouaient autant de la déconne que de leurs instruments.

Premières rencontres, premières idées, premiers disques... Les souvenirs s’enchaînent en un dialo-gue savoureux tantôt en patois tantôt en français, selon l’humeur et l’alcoolémie des compères. Dans leur sillage, outre la braderie de Lille et ses étapes obligées, le lecteur revit l’aventure des Capenoules qui connurent un succès aussi inattendu que re-marquable. D’amitiés en rencontres, de coulisses en chansonnettes poussées presque par coeur par

17 - 23 FévrierSortir - Guillaume Branquart

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Du 8 Février au 17 MarsRadios et télésc

lundi 8 fév : direct france Bleu (15h30-16h)

lundi 8 fév - 17 mars : france Bleu 10 épisodes sous forme de feuilleton radiophonique

mardi 9 fév : Mona fM, interview pour 3 futures émissions

mardi 11 fév : france Bleu direct 45min

jeudi 25 fév : WeO (télé) direct

lundi 8 mars : rCf Lille, émission « La Baraque à livres »dimanche 14 mars : radio Boomerang rou-baix, interview

mardi 15 mars : rDL St Omer, direct télépho-nique

mercredi 17 mars : france 3 Picardie, émission « Brunch »

Rendez-vous de l’Enfarcé : ateliers graphiques et écriture de chansons

de rencontres avec les habitants...Ce samedi 13 février à 15h, profitez d’un atelier graphique avec Claude Harchin, ainsi que d’un atelier écriture de chansons avec William Schotte.

Retrouvez le calendrier des rendez-vous de l’En-farcé sur le « blag » de l’écrivain : http://le-blagdescapenoules.over-blog.com

Dans le cadre des expositions Si l’irréel devenait réel, du 4 février au 14 mars, l’écrivain Francis De-labre, auteur de Capenoules ! Pose ses valises à la maison Folie de Moulins. Dans un atelier-bistrot-théâtre baptisé l’Enfarcé, il profite de ces quelques semaines de résidence pour commettre un Ca-penoules ! deuxième, une suite dans laquelle les deux héros se retrouveront à Lille Moulins, une suite qui se nourrira de tables rondes, d’ateliers et

10 - 16 FévrierSortir

En marge des expositions Si l’irréel devenait réel, l’écrivain Francis Delabre, auteur de Cape-noules !, pose ses valises à la Maison Folie de Moulins où se succèdent tables rondes, ateliers et rencontres. À 15h, atelier graphique, avec Claude

Harchin, et université du canular (écriture), avec Francis Delabre. À la Maison Folie de Moulins, 47- 49 rue d’Arras. Gratuit. Inscription recommandée au 03 20 95 08 82.

Collection - La SentinelleCapenoules ! de Francis Delabreparution janvier 2010

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ATELIERS - Les Capenoules ! 17 FévrierLa Voix du Nord

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La chronique 15 FévrierMétro - Guy Le Flécher

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Emportés par Raoul

En 1970, Quand la mer monte, écrit par Jean-Claude Darnal, fait un tabac. S’enchaînent les galas et les albums qui font de lui un véritable artiste de va-riétés, un amuseur public généreux et fier, à la fois grande gueule et pudique, toujours fidèle au Nord et à ses amis «d’ichi». Jamais tant heureux qu’à la barre de son bateau, au large du cap Blanc-Nez ou accoudé au zinc avec les « petites gens », des ouvriers, des pêcheurs, des mineurs, des hommes de la terre et de la mer.

Aujourd’hui, Raoul est encore dans les mémoires. Il est devenu un grand géant d’osier de 5,20 m de haut, que l’on balade de rues en kermesses. Il vient de recevoir les honneurs de son quartier d’enfance, puisque Moulins lui a dédié une place.

Le 13 avril 1977 Raoul larguait les amarres. Il était né quarante-neuf ans plus tôt, à Lille-Mou-lins. De son vrai nom Francis Delbarre, il tra-vaillait comme photographe lorsqu’en 1966, il participe à la création des Capenoules, un groupe de chanteurs loufoques et patoisants. En écoutant sur une bande-son sa chaude voix rocailleuse et malicieuse, râpeuse et gouailleuse, fleurant bon l’accent du Nord, le genièvre et le houblon, ses co-pains décident de lui monter un canular.

Ils inventent de toutes pièces Raoul de Godewars-velde, un chanteur sans visage au nom impronon-çable et trop flamand pour être vrai. Aux radios ils envoient un 45 tours dans une pochette sans photo. En quelques semaines, Raoul est fredon-né dans la France entière, à qui il est finalement contraint de dévoiler sa bonne bouille de mous-tachu-barbu, au regard pétillant derrière des lu-nettes et à l’éternelle casquette de marin.

L’imagination au pouvoir à la Maison-Folie de MoulinsLes brasseurs d’imaginaire

l’épidémie de sida et montre un visage poignant de leur pays, loin de l’habituelle imagerie sex ‘n sun. Enfin, la suissesse Anna Katharina Scheideger livre une émouvante série de photos de jeunes pa-tients d’un service de psychiatrie. Se refusant à exhiber le visage et le symptôme, elle observe le corps en mouvement. Un regard doux qui laisse imaginer l’au-delà de la souffrance. Pour rêver plus loin, une programmation ad hoc de théâtre, danse, conte et ateliers se rattache à l’exposition, au jour le jour.

Avant, on y faisait de la bière. Aujourd’hui, la Maison Folie de Moulins élabore des événements culturels thématiques. Si l’irréel devenait réel se veut une exploration de l’imaginaire, versant joyeux et côté obscur. Francis Delabre, écrivain en résidence fait revivre les Capenoules, chan-sonniers patoisants des années 60, dans un décor d’estaminet. L’artiste Myona Rimoldi-Guichaoua, filme des gens de rencontre qui parlent de leur ex-périence du bonheur. Medhi A. propose une in-trigante installation à base de moulages corporels et invite le visiteur à écrire ce qu’il en pense sur les murs. Trois artistes thaïlandais ont travaillé sur

Exposition 9 Février20 Minutes - Antoine Pecquet

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Pour fêter les Capenoules, Yolande Moreau est à Lille ce soir

Dans le cadre des expositions « Si l’irréel devenait réel » (présentées jusqu’au 14 mars), l’écrivain francis Delabre, auteur de Capenoules !, pose ses valises pendant quelques semaines à la Maison folie de Moulins, à Lille, dans un atelier-bistrot-théâtre baptisé « L’enfarcé » où se succéderont tables rondes, ateliers et rencontres avec les habitants (lire aussi notre édition d’hier, p. 6). Les premiers rendez-vous ont lieu aujourd’hui.

Quand la mer monte raconte l’histoire d’Irène, en tournée dans le Nord avec son one woman show, Sale Affaire. Cette part autobiographique du film, le Prato s’en souvient bien, ayant accueilli le spec-tacle à plusieurs reprises entre 1986 et 2003...

Dans la journée à la Maison folie de Moulins, 47-49, rue d’Arras à Lille. Gratuit. Inscription recom-mandée au 03 20 95 08 82.Le soir au Prato, 6, allée de la Filature à Lille. 5 E. Tél : 03 20 52 71 24.

- À 15 h, université du canular & atelier gra-phique : prises de contact et inscriptions avec Francis Delabre, Dimitri Vazemsky, Claude Har-chin et Sam Appourchaux.- À 16 h, première table ronde de L’Enfarcé, « En compagnie des Capenoules authentiques ».La soirée avec IrèneÀ 20 h 30, au Prato, ce sera la soirée de lancement des festivités avec la projection du film Quand la mer monte, en présence de la réalisatrice et ac-trice Yolande Moreau, suivie d’un repas fraternel. Le titre de ce film formidable, sorti en 2004, est évidemment un hommage à la chanson la plus connue de Raoul de Godewarsvelde, l’un des Ca-penoules.

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6 FévrierLa Voix du Nord - Ph Max Rosereau

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La Voix du NordEmmanuel Crapet

5 FévrierÉDITIONSRevue de presse 2010

À Lille, qu’il a quittée il y a quinze ans, francis Delabre a tout fait, et surtout de travers. il revient ani-mer un atelier d’artiste à la Maison folie de Moulins, pour faire suite au livre qu’il vient d’écrire sur les Capenoules.

Francis Delabre aurait pu être le douzième Capenoule

ingénieur du son dans le studio où les Capenoules enregistraient. L’Eden (rue de Paris) n’est pas le seul trait d’union entre Francis et la bande à Raoul. Dans l’esprit, le gaillard aurait pu être le douzième homme des Capenoules. Mais l’histoire du Nord et d’ailleurs a retenu qu’ils étaient onze.La première fois que Francis rencontre Raoul, c’est au Muscadet (toujours rue de Paris). « Ce jour-là, il y avait un truc qui ne lui avait pas plu. Il a tout cassé dans le bistrot. Il était comme ça Raoul. » Francis Delabre aussi a fait les 400 coups. Des tranches de vie et une tronche de vie. Avec ses copains Sam et Léo, il formait « le trio infernal ». « À l’époque, tout était possible. » Comme, en pleine projection du film Le Décapité vivant, de je-ter du mou dans la salle. Le Bellevue était encore un cinéma sur la Grand-Place. « Le grand rendez-vous du samedi, c’était les Minuits du Bellevue. » Les trois compères avaient même prévu de décapiter un canard, mais se sont contentés de jeter une poule. « Elle m’est retombée sur la tête . » Un autre jour, ils circulent dans le centre-ville. Rue Solférino, ils refusent une priorité. Un bras d’honneur dans la voiture de Francis un gyro-phare dans l’autre. « Sam est sorti et a attrapé le policier pour l’embrasser sur la bouche. » Ils venaient de s’enfiler une bouteille de vodka au poivre. « Les clients de la Ducasse sont sortis pour applaudir. Les flics ne pouvaient plus rien dire et nous ont juste demandé de garer la voiture. » Il est conseillé de ne revivre au-cune de ces aventures.

Un petit bistrot improvisé dans l’ancienne brasserie de la rue d’Artois - pendant six semaines, il s’appellera L’Enfarcé. Une toile cirée sur la table. Avec sa casquette et ses rouflaquettes, on lui a dit qu’il était l’homme de la situation. Lui, c’est Francis Delabre, en résidence à la Maison folie de Moulins. La situation en question, c’était l’écriture d’un livre sur les Capenoules, paru aux Éditions de la Contre-Allée avec une préface signée Yolande Moreau (lire également en page 6).Francis Delabre ne regrette pas cette infidélité aux polars qu’il écrit d’habitude. Ce bouquin lui a donné l’occasion de replonger avec une certaine délectation dans les plus folles heures de sa vie lilloise.

Bar de nuitNatif de Lambersart, Francis Delabre arrive très jeune à Lille. « J’ai claqué la porte de chez mes parents à 16 ans . » Après un crochet par Moulins, il s’installe dans le Vieux-Lille. Le début d’une vie d’artiste. Il peint, écrit, joue du saxo dans le groupe Pas de pitié pour Ursula... « J’ai aussi fait des boulots sérieux », concède-t-il. Il a notamment ouvert l’un des premiers bars de nuit à Lille : « Le Mental rue de Roubaix. » L’aventure n’a pas duré très longtemps : « Les clients allaient pisser sur la porte du général qui habitait quelques maisons au-dessus. » Il a aussi été patron de boîte et architecte d’intérieur - « J’ai passé mes diplômes à 40 ans ». Dans une autre vie professionnelle, il a été

Francis Delabre, 62 ans, a partagé le quotidien des Capenoules.Photo : Patrick Delecroix

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« Je crois qu’ils ont pensé à moi parce que j’avais des rouflaquettes ! » ...

Francis Delabre : un roman qui raconte les Capenoules

cinq ans, Francis est allé rencontrer les survi-vants de l’épopée Capenoules, enregistré dix-huit heures de bandes son de témoignages. Et il s’est mis à écrire, sous la forme d’un roman, en créant deux personnages qui se rencontrent à la braderie de Lille. Le livre, édité par La Contre-Allée, dans sa nouvelle collection « La Sentinelle », est sorti lundi. Un délice. Mercredi, l’auteur dédicaçait son ouvrage chez Majuscule à Armentières. Et hier, il participait à l’inauguration, à Lille Moulins, de la place Raoul-de-Godewarsvelde, qui servait, entre autre, de lancement à sa résidence d’écriture à la Maison Folie de Moulins où se tiendra pendant plusieurs semaines une expo sur les Capenoules. •

« Capenoules ! », de Francis Delabre, préface de Yolande Moreau, Éd. La Contre-Allée 18,50 E.

À l’évidence, pas seulement. Si, il y a quelques années, Frédérique Delbarre, la fille à Raoul, a proposé à Francis Delabre d’écrire l’histoire des Capenoules, c’est aussi parce qu’elle se doutait que son écriture sentirait la bière, le genièvre et les frites, qu’on y entendrait ce gras accent du Nord qui écrase les « a », les « in » et les « ch » comme le pouce d’un marayeur de Malo écrabouillerait une mouche sur son étal. Dans sa jeunesse, Francis De-labre fréquentait les bistrots de Lille où Raoul de Godewarsvelde, Jean-Claude Darnal, Jack Defer, Marcel Celie ou Robert Lefebvre faisaient la fête. Dans les années soixante et soixante-dix, le jeune peintre aimait cet esprit du Nord, cette gouaille à l’accent ch’ti, ce goût qu’ils avaient de partager leurs histoires drôles et leurs chansons à boire. Puis Francis Delabre a un peu pris le large et s’est retiré près de Carcassonne. Jusqu’à ce que, donc, Frédérique Delbarre lui propose d’écrire l’histoire à la bande à son père. C’était il y a cinq ans. En

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Francis Delabre était mercredi à la librairie Majuscule.

Actualité Armentières5 Février

La Voix du Nord

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Nord Eclair1/3

4 FévrierÉDITIONSRevue de presse 2010

FED CUPMEXIQUE

Entretien par téléphone avecla Béthunoise depuis sa prison. >PAGE 6

Un événement sportif de taillepour la région ! >PAGES 2-3 ET 25

AUJOURD’HUI

« À l’ombre de ma vie »,Florence Cassezraconte son livre

Liévin, capitaledu tennis féminince week-end

SANTÉ

L’affaired’Outreauportéeau cinémaPage 36

1065485500VD

L’infarctus cérébral,l’autre type d’AVC

Dernière page

LILLE

ROUBAIX

L’Usine et McArthurGlen pourrontouvrir dix dimanches par an. >PAGE 8

Moulins va revivreà l’heure des Capenoules

L’ouverturedominicale ne faitpas l’unanimité

Trente-trois ans après sa mort, le chanteur Raoul de Godewarsvelde va donner, ce soir, son nom à une placedu quartier de son enfance. Et durant deux mois, des expos, des tables rondes.... vous feront (re)découvrirl’esprit de sa joyeuse bande de Capenoules – pour la plupart octogénaires aujourd’hui. >PAGES 12-13

N˚34 - 66e ANNÉE - JEUDI 4 FÉVRIER 2010

ÉDITION DE LILLE MÉTROPOLENord éclair - 42, rue du Général Sarrail - 59100 Roubaix - 03.20.250.250 www.nordeclair.fr 0,95€

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Raoul, le Capenoule, a désormais sa «place» à Lille

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Nord EclairLaurie Moniez

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4 FévrierÉDITIONSRevue de presse 2010

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Nord EclairLaurie Moniez

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Lille MagazineGuy Le Flécher

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Lille MagazineGuy Le Flécher

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