PARC ÉOLIEN CITOYEN DE BÉGANNE

2011 – 2013

Ouest-france – 16 mai 2013À Béganne, le premier parc éolien citoyen

Les Infos du Pays de Redon – 8 mai 2013Éoliennes en Pays de Vilaine : le 1er parc éolien citoyen de FranceLe chantier démarre enfin le lundi 27 mai

Ouest-France – édition locale – 8 mai 2013Début du chantier éolien de Béganne

Magazine du CLER – mars-avril 2012Des éoliennes citoyennes à Béganne dans le Morbihan

Bretagne Durable N°3 – printemps 2012Parc éolien citoyen de Béganne : le chantier est lancé

Le Télégramme – 28 janvier 2012Éoliennes. Pales communautaires

20 Minutes Rennes – 27 septembre 2011Béganne aura le premier parc éolien citoyen

Les Infos du Pays de Redon – 12 septembre 2011Le premier parc éolien citoyen français de Béganne

Ouest France – édition régionale - 12 septembre 2011À Béganne, les citoyens financent les éoliennes

Ouest France – édition locale – 22 mars 2011Un parc éolien citoyen en 2012 à Béganne

REVUE DE PRESSE

Ouest-france – 16 mai 2013

Les Infos du Pays de Redon – 8 mai 2013

Ouest-France – page régionale – 8 mai 2013

Magazine du CLER – mars-avril 2012

Bretagne Durable N°3 – printemps 2012

Ce projet collectif a été initié, en2003, par trois habitants de Sain-te-Marie-de-Redon qui désiraientinvestir dans une éolienne com-mune pour leur propre consom-mation. Mais cette opération, àune échelle aussi petite, étaitpeu rentable en matière de pro-duction d’énergie. « C’est pour-quoi ils ont décidé de passer à lavitesse supérieure », expliqueLaurianne Fleury, chargée de mis-sion auprès d’Éolienne en Paysde Vilaine (EPV), l’associationqui pilote les deux projets deBéganne (56) et de Sévérac-Guenrouët (44), à quelques kilo-

mètres de là.C’est le projet de Béganne quiest le plus avancé. Des opéra-teurs privés, qui auraient pu sevoir confier la construction et lagestion du site, ont été appro-chés. Mais leurs intérêts ne cor-respondaient pas au mode degestion locale voulu par les initia-teurs du parc qui, assez vite, etpour en garder la maîtrise totale,ont créé EPV.Les premiers fonds (300.000 ¤),qui ont permis de lancer les étu-des de développement, ont étécollectés par une SARL, « Site àWatts », constituée de 24 adhé-

rents, dont le conseil régionaldes Pays de la Loire.En parallèle est né Énergie Parta-gée, un fonds citoyen d’investis-sement qui a collecté, à ce jour,3 M¤ sur les 11 M¤ que coûte-ra le projet. Les 8 M¤ restantétant financés par des empruntsbancaires.

« Rentablemais pas spéculatif »Des demandes de permis deconstruire ont été déposées pourles deux parcs. En juillet 2009,celui concernant Béganne étaitdélivré par le préfet du Morbi-

han. Sur ce site, seront montéesquatre grandes éoliennes d’unecentaine de mètres de haut. Etd’une capacité de productionéquivalente à la consommation,hors chauffage, de 21.000 habi-tants.Quant à celui de Séverac-Guenrouët - d’une dimensionéquivalente -, il vient tout justede recevoir le feu vert de la pré-fecture de Loire-Atlantique.Bien évidemment, ceux et cellesqui se lancent dans cette aventu-re ne le font pas à fonds perdus.« C’est un projet rentable, maispas spéculatif, poursuit Laurian-

ne Fleury. Nous nous sommesinspirés de ce qui existait en Bel-gique et au Danemark. L’électrici-té produite sera revendue à EDFet injectée dans le réseau. Lesinvestisseurs locaux seront rétri-bués en fonction des bénéfices.Mais une partie de cet argentsera réinvestie pour que naissentd’autres parcs participatifs de cetype ». Comme à Ancenis (44)ou à La Roche aux Fées, à l’estde Rennes, où devraient pousser,dans quelques mois, de nouvel-les éoliennes communautaires.« Nous recevons pas mal dedemandes de renseignements

d’autres collectivités, se féliciteAlbert Laquittant, le maire deBéganne. Chez nous, tout s’estfait en douceur. Pas une seulevoix ne s’est opposée à ce pro-jet. Le conseil municipal a mêmedécidé de rejoindre le collectifpar le biais d’une société d’éco-nomie mixte. » Une somme équi-valente au produit de quatreannées de la taxe foncière querapportera le site sera investie.

Didier Déniel

>http://www.eolien-citoyen.fr/accueil-begawatts.html

Enercoop est le seulopérateur en France àfournir à ses abonnés del’électricité 100 %renouvelable. Cettecoopérative entendprospérer dans l’ouest.Interview de NicolasDebray, son représentanten Bretagne.

Comment est née Ener-coop ?Dans le sillage de Greenpeacequi avait fait le constat qu’enFrance aucun opérateur de cetype n’existait. En 2005, les pro-fessionnels ont pu y adhérer.Puis les particuliers, deux ansplus tard. Actuellement nousfournissons de l’énergie à10.000 clients. Avant Fukushi-ma, on faisait 250 abonnementspar an. Depuis la catastrophenucléaire, on est passé à plus de500.

Comment pouvez-vousgarantir que votre électrici-té est renouvelable à100% ?Dans les faits, elle ne l’est pas.Car le réseau de distribution estmutualisé entre le nucléaire, lethermique, l’hydraulique, l’éolienle solaire et la biomasse. Parcontre, si un client consom-me pour 100 ¤, l’argent de safacture est intégralement reverséaux opérateurs durables qui sontaffiliés à notre coopérative. C’est

simple, nous nous engageons àinjecter autant d’électricité vertedans le réseau qu’en consom-ment nos clients.

Y a t-il un surcoût ?Oui. En 2007, il était de 50 %.Nous sommes redescendus à25%. Pour une famille lambda,hors chauffage, cela représente10 ¤ de plus sur la facture men-suelle. Mais c’est un acte mili-tant, similaire à celui que fontles consommateurs qui se tour-nent vers le bio. Je pense que,d’ici cinq à dix ans, nous nousrapprocherons des tarifs des opé-rateurs conventionnels.

Quels sont vos projets enBretagne ?On envisage de devenir proprié-taire de certains moyens de pro-duction dans la région. Et de sou-tenir les projets collectifs etcitoyens comme celui de Bégan-ne (*) plutôt que de suivre lesgrands groupes énergétiques. Onprojette aussi de développer levolet commercial en signant descontrats client avec des collectivi-tés qui s’engagent dans desdémarches respectueuses de l’en-vironnement.

D. D.

* Enercoop est un des fondateursd’Énergie partagée. Contact Nico-las Debray : 06.84.97.04.67.http://www.enercoop.fr/

« Le choix a été difficile», confieÉric Brehin, le maire de cette peti-te commune costarmoricaine de170 habitants de Bretagne centra-le entre Bourbriac et Saint-Nico-las-du-Pélem.Une augmentation de 30 % destarifs (*)… Telle est, en effet, laconséquence de la résiliation descontrats de la commune costar-moricaine avec le fournisseur his-torique, ERDF, pour l’alimenta-tion électrique des bâtimentscommunaux: mairie, salles desfêtes et des associations, ateliersmunicipaux… Néanmoins, lesonze conseillers municipaux ontadopté d’une seule main cette

importante décision: « On souhai-tait résolument se fournir en élec-tricité d’origine renouvelable etne plus être assujetti à l’électrici-té d’origine nucléaire, ce qui estmajoritairement le cas avecEDF», explique Éric Brehin. « Parailleurs, on souhaitait être acteurd’Enercoop, coopérative à butnon lucratif, en devenant sociétai-re. Au-delà, notre but est de parti-ciper, à notre petite échelle, aumouvement actuel de reprise enmain par les citoyens des ques-tions d’énergie. Et la créationd’une entité régionale d’Ener-coop en constitue l’opportuni-té ».

Une tradition écologistePour l’instant, les échos semblentpositifs au sein de la population.« Mais c’est encore tout frais»,confesse le maire : « Il y aurasans doute des gens qui trouve-ront que l’on paye trop cherl’électricité. Il faudra expliquernotre choix, mais aussi le nou-veau contexte de l’ouverture à denouveaux fournisseurs d’électrici-té. Cela s’inscrit aussi dans l’es-prit d’autres implications de lacommune, tel notre projet d’épi-cerie paysanne autour du cafécommunal où les paysans du sec-teur pourront venir vendre leursproduits». De toute façon, pas

question de remettre en cause cechoix : « Le conseil municipal estle reflet de la commune et d’unetendance et opinion majoritai-re», affirme Éric Bredin.Bien dans la tradition « autoges-tionnaire» de la commune, mar-quée par l’arrivée importante dejeunes néo-ruraux dans lesannées soixante. Un esprit « hip-pie» disait-on alors, qui a généréune forte dynamique écologiqueet de « développement» durable.

Hervé Queillé

* La commune dépense en moyen-ne 1.600 ¤ d’électricité par an.

Les « actionnaires » du fondscitoyen d’investissement qui acollecté 3 des 11 M¤ quecoûrera le futur parc éolien deBéganne (56).

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Depuis quelques semaines, Tremargat est la première commune bretonne à se fournir en électricité d’origine renou-velable auprès d’Enercoop.

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Enercoopl’électricité 100 % renouvelable

Alors que dans lepays de Vilainedes centaines departiculiers ontdécidé de prendreen main leurdestinéeénergétique eninvestissant dansdeux parcséoliens, lacommune deTrémargat (22) afait le choix del’électricité 100 %renouvelable enfaisant appel àEnercoop.

Trémargat se branche sur l’alternatif

Éoliennes. Pales communautaires

Le fait du jour

Malgré un surcoûtde 30 % des tarifsappliqués, la petitecommune deTrémargat a fait lechoix de se fournirexclusivement enélectricité d’originerenouvelable pourses bâtimentscommunaux.

3. Samedi 28 janvier 2012 Le Télégramme

FAITS DIVERS

Un corps retrouvé dans un boisDimanche matin, un chasseur a re-

trouvé un corps dans un bois de Poligné,

au lieu-dit de La Goudanflais, non loin

de la voie rapide qui relie Rennes à

Nantes. «  L’individu a été retrouvé

pendu à un arbre. Nous n’avons pas

encore pu l’identifier », explique la gen-

darmerie de Bain-de-Bretagne. « La

mort doit remonter à plusieurs se-

maines, vu l’état du putréfaction avan-

cée du corps », poursuit un des enquê-

teurs. Il pourrait s’agir du jeune

Finistérien déclaré disparu le 31 août

dernier. Sa voiture avait été découverte

le 12 septembre non loin de là, sur le

parking d’une aire de repos de la voie

rapide. « Nous n’avons encore aucune

certitude  », précise la gendarmerie.

L’identification est actuellement en

cours à Rennes. Les résultats seront

connus dans la semaine. C’est à l’ou-

verture de la chasse, dimanche vers

9 h 40, que le corps a été retrouvé, dans

un bois isolé et éloigné des habitations.

« Ce n’est pas la première fois que des

chasseurs font ce genre de découverte

le jour de l’ouverture de la chasse »,

détaille un gendarme. W C. A.

SOCIALLes médecins du Conseil général appellent à la grèveA l’appel du syndicat Sud, les médecins dépendant du Conseil général ont déposé un préavis de grève pour vendredi. Ils demandent une meilleure indemnisation et le recrutement de plus de médecins territoriaux. Une négociation est prévue demain.

FAITS DIVERS400 grammes d’héroïne découverts à ChantepieLa police a interpellé trois hommes de 24 à 27 ans originaires de l’Eure vendredi pour trafic de stupéfiants. 400 grammes d’héroïne ont été retrouvés dans leur chambre d’hôtel de Chantepie.

secondes

20MARDI 27 SEPTEMBRE 2011 3GRAND RENNES

CAMILLE ALLAIN

Il aura fallu presque 10 ans.

Une décennie pour mettre

sur pied le premier projet

éolien citoyen de France. Bé-

ganne, commune du Morbihan

située à quelques kilomètres de

Redon, accueillera bientôt

quatre éoliennes de 145 mètres

de haut. « Nous avons obtenu le

permis de construire, c’est un

grand soulagement », explique

Michel Leclercq, à l’initiative du

projet. Financé par une centaine

d’habitants aidés par les collec-

tivités locales, le parc produira

ses premiers kilowatts dans un

an. « Les travaux commence-

ront en février et les premiers

tests seront effectués avant

l’été. On pourra produire de

l’électricité pour 18 000 foyers

à partir de septembre », pour-

suit Michel Leclercq.

De 500 à 18 000 €Le président de l’association

Eoliennes en pays de Vilaine se

souvient de la naissance du

projet. « Je pensais acheter une

éolienne individuelle, mais ça

semblait compliqué. J’en ai

parlé avec des amis pour

m’apercevoir que je n’étais pas

seul dans ce cas. Plutôt que de

faire ça chacun dans son coin,

on s’est lancé dans le projet. »

D’abord aidé par une petite en-

treprise, le collectif essuie plu-

sieurs refus et doit donc finan-

cer son projet seul. «  De

nombreux développeurs éo-

liens ont voulu le récupérer en

devenant actionnaire majori-

taire. Mais on ne voulait pas que

ça nous échappe ». Une cen-

taine de particuliers acceptent

alors d’investir leur argent per-

sonnel. « Entre 500 et 18 000 €

selon les familles », explique

Michel Leclercq. « C’était ris-

qué. On savait qu’on pouvait

tout perdre mais on voulait aller

au bout. » Avant d’implanter les

immenses machines, l’asso-

ciation a fait du porte à porte

pour informer la population.

« Le fait que nous soyons des

gens du coin inspirait confiance.

Surtout que nous n’avions pas

une démarche commerciale. »

Le projet, estimé à 12 millions

d’euros, s’est désormais ouvert

à 500 personnes, qui en versant

au moins 100 €, sont devenues

actionnaires du premier parc

éolien citoyen de France. Les

dividendes seront versés après

que l’électricité produite ait été

revendue à EDF. W

ENVIRONNEMENT Une centaine de particuliers participent au projet qui verra le jour dans un an

BÉGANNE AURA LE PREMIER PARC ÉOLIEN CITOYEN

Une centaine d’habitants participent au projet, présenté en photomontage ci-dessus.

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Aujourd’hui à Rennes... et en France

MATIN APRÈS-MIDI

Les Températures surfent une Généreuse VaguePrès de la Manche, les nuages seront encore assez présents en matinée, puis de belles éclaircies reviendront. Ailleurs, ce sera vraiment l’été avec un ciel parfois voilé, mais des températures proches de 30 °C localement.

Demain à Rennes

APRÈS-MIDI MATIN

météo

14 °C 27 °C

15 °C 27 °C

Les Infos du Pays de Redon – 12 septembre 2011

Ouest France – édition régionale - 12 septembre 2011

Ouest France – édition locale – 22 mars 2011