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1 Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016 Revue de presse associative Mars 2016 DNA AGF ................................................................................................................................................................. 2 ASTUS .......................................................................................................................................................... 11 Chambre de consommation d’Alsace ............................................................................................................ 13 CNL ............................................................................................................................................................... 23 CRESUS........................................................................................................................................................ 25 CSF................................................................................................................................................................ 26 Familles rurales ............................................................................................................................................. 29 L'Alsace Chambre de consommation d’Alsace ............................................................................................................ 31

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

Revue de presse associative

Mars 2016

DNA

AGF ................................................................................................................................................................. 2

ASTUS .......................................................................................................................................................... 11

Chambre de consommation d’Alsace ............................................................................................................ 13

CNL ............................................................................................................................................................... 23

CRESUS ........................................................................................................................................................ 25

CSF ................................................................................................................................................................ 26

Familles rurales ............................................................................................................................................. 29

L'Alsace

Chambre de consommation d’Alsace ............................................................................................................ 31

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AGF

15/03/2016

Strasbourg

Strasbourg - Association générale des familles (AGF) du Bas-Rhin

Démarrage du plateau Médiation familiale 67

Une séparation, un divorce, un conflit familial entraînent quelquefois une rupture de dialogue, des

tensions ou des conflits. L’AGF lance un plateau « Médiation familiale 67 » avec des partenaires.

Parents séparés, familles en conflit… Il devient parfois difficile d’avancer sans l’aide d’un tiers. Dans ces

situations, la médiation familiale propose aux parents ou aux membres d’une famille de les accompagner dans la

reprise d’un dialogue et dans la recherche de solutions concrètes, en tenant compte des besoins des adultes et des

enfants.

La médiation familiale s’adresse aux personnes mariées ou vivant en concubinage envisageant une séparation,

aux personnes déjà séparées ou divorcées, aux jeunes adultes en conflit avec leurs parents, aux grands-parents

qui ne voient plus leurs petits-enfants, et aux adultes en désaccord au sujet d’un parent âgé ou d’une succession.

Un partenariat avec les juges aux affaires familiales

Elle peut être, dans certains cas, une alternative à la procédure judiciaire et dans ce cas, si les personnes le

souhaitent, leurs accords peuvent être homologués par le juge aux affaires familiales.

Vous êtes dans l’une de ces situations ? Vers qui vous tourner ? Où trouver des informations et un lieu de

rendez-vous à proximité ?

Pour faciliter l’accès à ce mode de résolution amiable des conflits familiaux, les quatre services de médiation

familiale conventionnés du Bas-Rhin (RESCIF, L’Etage, CIDFF et AGF), avec le soutien de la Caisse

d’allocations familiales, se sont organisés pour créer un plateau commun « Médiation familiale 67 » géré par

l’Association générale des familles du Bas-Rhin (AGF).

Concrètement, « Médiation familiale 67 » propose aux familles et aux professionnels qui les accompagnent :

un accueil téléphonique

des informations sur la médiation familiale

une orientation vers un service de médiation familiale

différents lieux de rendez-vous dans l’ensemble du département.

« Médiation familiale 67 » développe également un partenariat avec les juges aux affaires familiales des

tribunaux de grande instance du Bas-Rhin pour, lorsque cela est possible, trouver une alternative à la procédure

judiciaire ou tout du moins tenter de l’apaiser.

Pour plus d’information sur la médiation familiale et sur les services proposés par « Médiation familiale 67 » :

www.mediation-familiale.eu ✆ 03 88 21 13 99 (en cas de répondeur, merci de laisser un message avec vos

coordonnées) [email protected]

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20/03/2016

Wissembourg

Merkwiller-Pechelbronn - Marche pour tous

Autour du Wintersberg

Le groupe au pied de la tour du Grand Wintersberg. PHOTO DNA Le groupe de marcheurs au pied de la tour

panoramique du Grand Wintersberg PHOTO DNA

Tous les deuxièmes dimanches du mois, la section Marche pour tous de l’association générale des familles

(AGF) de Merkwiller-Pechelbronn invite à une sortie pédestre d’une dizaine de kilomètres.

Dimanche dernier, Michel Winter, l’animateur de cette activité, a conduit un groupe d’une douzaine de

personnes autour du Wintersberg près de Niederbronn-les-Bains.

Après avoir fait le tour du Petit Wintersberg, les marcheurs ont poursuivi leur balade autour du Grand

Wintersberg (581 m), le point culminant des Vosges du Nord couronné par une jolie tour panoramique.

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20/03/2016

Molsheim / Schirmeck

Wasselonne - Association générale des familles

487 heures et 428 familles pour le bénévolat

L’AGF de Wasselonne, l’une des 84 sections du Bas-Rhin, a tenu son assemblée générale pour faire le bilan

de l’année 2015.

Le président Aloyse Bardol, entouré du comité, invités et membres de l’AGF. PHOTO DNA

Martine Caquelin , représentante de la municipalité, et Patrick Bastien, représentant de la communauté de

communes des Côteaux de la Mossig, sont présents.

Aloyse Bardol ouvre l’assemblée générale en saluant le public et les présidents de plusieurs associations locales,

et en soulignant que ce type de réunion est en plus de l’heure d’un bilan, un moment fort de cohésion sociale.

Après lecture du dernier PV, approuvé à l’unanimité, le président rappelle les nombreuses possibilités proposées

par l’association : plus de vingt activités physiques, culturelles et de loisir sont régulièrement suivies par un

public enthousiaste.

En outre, il souligne l’importance des permanences gratuites tenues par maître Singer, maître Bernard et maître

Rouach-Neymann, qui apportent leur aide dans les difficiles méandres du droit.

Un grand merci est également adressé aux bénévoles qui ont offert 487 heures de leur temps et aux 428 familles

qui par leur adhésion font vivre l’association.

Le bilan financier présenté par Michèle Krieger est légèrement négatif de 2 494 €, mais souligne une très nette

amélioration par rapport aux années précédentes. La publication de la revue ICI était alors fortement déficitaire.

La limitation à une parution bi-mensuelle a été une mesure économique, tout en maintenant ce « lien social »

pour les 6 000 familles qui la reçoivent.

Le président précise les dons et subventions qui permettront en 2016 de retrouver l’équilibre financier, tout

comme les économies au sein de l’association.

Après le renouvellement du tiers sortant par les mêmes personnes, qui acceptent de poursuivre leur travail,

Aloyse Bardol évoque l’historique de l’AGF et sa naissance en 1946, afin de répondre aux besoins des familles à

la fin de la guerre.

Martine Caquelin et Patrick Bastian remercient les bénévoles de l’association et les encourage en confirmant les

aides financières respectives.

Enfin, le président souhaite lire un poème intitulé Ce lien qui nous unit , qui rend hommage à cette institution de

70 ans.

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20/03/2016

Erstein / Benfeld

Rhinau - Face à la ferme éducative de l’Association générale des familles (AGF)

Un poulailler participatif

Plus d’une quinzaine de personnes ont joué de la scie, du marteau et de la visseuse, hier matin, sur un terrain

situé juste en face de la ferme éducative AGF de Rhinau. La mission du jour ? Construire un poulailler

participatif, le premier de la région, qui sera géré entièrement par des familles du secteur. Ce projet, initié par

la CocoRhin, est soutenu par la municipalité et le Smictom.

Les principaux matériaux nécessaires à l’élaboration du poulailler ont été récupérés auprès d’entreprises

locales. Ici, le démontage des palettes. PHOTO DNA

Dès 8h30 hier matin, les personnes engagées dans le projet de construction du poulailler participatif - soit dix-

sept familles issues pour l’essentiel de Rhinau - ont rallié une parcelle mise à disposition par la commune.

Elle se situe juste en face de la ferme éducative gérée par l’Association générale des familles (AGF). Une

configuration idéale, selon le premier magistrat rhinois, Jean-Paul Roth, venu prêter, à titre personnel, main-forte

aux bénévoles. « En espérant que cette initiative ait un effet boule de neige. » À noter que les agents municipaux

ont également aidé à la préparation du terrain.

Les futures pensionnaires : plus d’une vingtaine de poules noires d’Alsace

L’aventure a démarré fin 2015. « L’idée a été émise, dans le cadre du programme de développement durable de

l’intercommunalité, par Marianne Horny-Gonnier, adjointe à Rhinau, vice-présidente de la CocoRhin et

conseillère régionale. Ce type de projet a déjà été mené ailleurs en France, mais il serait le premier du genre en

Alsace. Nous avons d’abord lancé un sondage au niveau de la commune de Rhinau pour voir si les gens étaient

intéressés. Pas mal de personnes ont répondu favorablement. Puis la Communauté de communes a pris le relais,

afin de collecter leurs adresses », explique Stéphanie Amelin, agent de développement à la CocoRhin. L’objectif

premier ? « Réduire la part des déchets ménagers, d’où le partenariat avec le SMICTOM d’Alsace Centrale. Les

familles chargées de la gestion du poulailler pourront les déposer dans un bac à collecte prévu à cet effet. » Ces

déchets serviront à nourrir les futures pensionnaires.

Et pas n’importe lesquelles ! « Nous avons choisi des poules noires d’Alsace, indique Maxime Very, directeur de

la ferme AGF. Un éleveur de Gerstheim va nous donner des poussins qui vont finir de grandir ici. Et en

attendant, nous accueillerons dix poules réformées de la même espèce. Elles ont une rentabilité de ponte plus

faible du fait de leur âge, mais ça nous permettra d’avoir des œufs en attendant que les autres soient prêtes » Les

20 à 25 jeunes poules devraient intégrer le poulailler lors des portes ouvertes de la ferme d’ores et déjà fixées au

22 mai.

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La réalisation des plans, ceux de la volière (12m sur 5m) et du poulailler (5m² ), a été confiée au directeur de la

ferme AGF. Pour ce faire, le jeune homme s’est basé sur son expérience. « Il fallait mettre en place une structure

qui prenne en compte le confort des poules : taille du nid, espace entre les perchoirs, bac de cendre dans lequel

elles pourront se rouler afin d’éliminer les parasites de leurs plumes. Nous avons aussi tout mis en œuvre pour

diminuer au maximum les contraintes pour les familles. Avec, par exemple, l’installation d’une cellule

photovoltaïque pour l’ouverture et la fermeture du poulailler. » Quant aux œufs ? « Ils pourront être récupérés de

l’extérieur. »

« Un geste comme le nôtre permet de faire avancer les choses »

Côté matériaux ? Un seul mot d’ordre : récupération. « Les palettes nous ont été données par une entreprise

locale. Idem pour la tôle, confie le premier magistrat. Il a juste fallu acheter un peu de grillage, quelques piquets.

»

Première étape : démonter entièrement la palette. L’affaire de Michèle et André. Puis en retirer les clous. Et

enfin récupérer les planches et les visser sur un cadre de bois qui deviendra paroi. Une fois monté, le tout sera

traité. Certains parlent même de mettre un peu de couleur. Ce qui les a décidés de se lancer dans l’aventure ? «

Savoir d’où vient le produit que je consomme », confie Charlène. « Recycler ses déchets et déguster des œufs

frais », complète Annie. « C’est aussi un geste pour l’environnement, ajoute Chantal. Le réchauffement

climatique nous concerne tous. Un geste comme le nôtre permet de faire avancer les choses. Ça fait plusieurs

années que je fais un compost. J’ai trouvé que ramener mes déchets alimentaires ici était plus intelligent. Ça

permet également aux gens de se rencontrer, de participer à la vie du village, de recréer du lien social. On pourra

aussi y emmener les enfants. Et puis, avoir un poulailler seul, c’est plus contraignant. »

Car ici, le principe de gestion retenu, 100 % bénévole, se base sur des rotations courtes. « Lors d’une réunion

avec les familles, nous avions proposé plusieurs hypothèses. Celle qui a été retenue fixe un planning établi de

trois mois en trois mois. Il est accessible sur le Net. Les rotations se font sur des demi-semaines, du lundi au

mercredi et du jeudi au dimanche. Ce qui représente 18 jours sur l’année pour chaque famille. Une fois par jour,

il faudra se rendre sur le site pour mettre de l’eau, nourrir les poules, récolter les œufs et les répartir dans une

armoire au sein de laquelle chaque famille aura son casier », explique Stéphanie Amelin.

Deux rendez-vous annuels sont également prévus pour désinfecter le poulailler. « On fera aussi des ateliers

cuisine pour fédérer le groupe », ajoute Maxime Very. Une fois sur les rails, le fonctionnement sera bien entendu

ajusté. « Rien n’est figé », indique le premier magistrat. D’ailleurs, pour toutes les personnes intéressées par ce

projet, il suffit de contacter la CocoRhin.

Renseignements auprès de la CocoRhin au ✆ 03 88 58 51 11 ou via le site internet www.cc-rhin.fr

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23/03/2016

Sélestat – Centre Alsace

Saasenheim - Sixième marché aux puces

Les bonnes affaires fleurissent au printemps

Comme tous les deux ans depuis 2006, la section locale de l’AGF de Saasenheim a ouvert dimanche le bal

des marchés aux puces dans le Centre-Alsace.

Les chineurs ont déambulé très tôt dans les rues du village. PHOTO DNA

Dès les premières lueurs du jour, les chalands ont commencé à monter leurs étals dans les rues Principale,

Haegel et de la Garde.

Parmi eux, de nombreux villageois installés devant leurs propriétés ou dans leurs cours, ont profité de l’occasion

pour se défaire de toutes ces choses devenues inutiles au fil des années.

Très vite, chineurs et badauds ont à leur tour investi la localité, à la recherche de la perle rare ou de la bonne

affaire. Et dans ce bric-à-brac hétéroclite proposé par les 120 exposants, il y avait de quoi trouver son bonheur et

faire ses emplettes.

Un lot de quatre chaises à… végétaliser

À l’instar de Daniel et Paulette, un couple de Westhouse, sur le retour avec un lot de quatre chaises encore en

bon état. « Elles ne finiront pas dans notre salle à manger », assurait l’époux avant que son épouse ne précise : «

Nous sommes passionnés de déco et de plantes et nous allons les végétaliser après avoir enlevé les assises. »

Sur les coups de midi, l’animation s’est déplacée vers le chapiteau dressé en face de l’école où la paella préparée

par Titia, la cuisinière de service, a fait de nombreux heureux. Les premières merguez et autres saucisses

blanches, qu’on dit les meilleures, ont été elles aussi très appréciées.

Favorisée par une météo digne d’un premier jour de printemps, la manifestation a connu même un pic de

fréquentation en début d’après-midi. La présidente Mariette Lanoix, au four et au moulin, arborait le sourire des

bons jours.

« Nous avons atteint nos objectifs, permettre aux locaux de vider leurs greniers et amener un peu de vie au

village », a-t-elle indiqué. Nul doute qu’après ce joli succès populaire, les organisateurs remettront le couvert

dans deux ans.

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25/03/2016

Sélestat – Centre Alsace

Sélestat - A l’écoute des familles

Pause café, pause bonheur

Le service jeunesse de la ville de Sélestat en partenariat avec l’AGF et l’association Femmes Actives toutes

Générations ont récemment organisé ensemble un accueil café.

Les parents d’élèves de l’école Monet ont participé à un temps d’écoute et d’échange. PHOTO DNA

Quelques parents étaient venus à l’école Jean Monnet pour un temps d’écoute et d’accompagnement pour

dénouer des situations du quotidien et retrouver plus de confiance au sein de la famille. « Des idées, des repères,

du soutien sont parfois nécessaires dans la vie d’un parent », rappelle la directrice de l’école Valérie Ott-

Guigner.

Cette action hebdomadaire « Accueil Café » s’inscrit dans la continuité d’un échange dans plusieurs écoles

élémentaires de Sélestat. A travers ce moment de convivialité, Olivier Letorel, coordinateur des actions

éducatives du service jeunesse de la ville de Sélestat et ses partenaires rappellent que différentes actions de

soutien, d’accompagnement et de programmes d’animations sont proposées par la ville pour les familles du

secteur.

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25/03/2016

Strasbourg

Strasbourg - Association générale des familles

Nécessaire transmission

Épanouissement de l’enfant : la nécessaire transmission familiale en complément du rôle de l’école. C’est

ce thème qui a été retenu par l’AGF 67 à l’occasion de son 70e anniversaire célébré à la Meinau.

Thierry Foulquier-Gazagnes. Document remis

Depuis sa création, cette association a pour vocation de prendre en compte la place de l’enfant et

l’accompagnement des familles. Qu’il s’agisse de l’accueil de l’enfant dans les différentes structures qu’elle

gère, des séjours de vacances, de sa ferme éducative ou des nombreuses animations conduites par ses 800

bénévoles sur l’ensemble du territoire du Bas-Rhin, l’AGF 67 est profondément convaincue que la responsabilité

éducative partagée relève autant de la mission des parents que celle de l’école.

C’est donc tout naturellement qu’elle a invité Thierry Foulquier-Gazagnes (*) pour animer une soirée-débat sur

ce thème.

Un « turbo » qui propulse l’enfant et encourage ses performances

L’intervenant, juriste de formation, a rappelé combien il est important qu’un processus d’imprégnation se

produise chez l’enfant, à la fois par la mémoire familiale, l’identité filiale, les fêtes et cultures et nos valeurs

morales que par les savoir-être et les savoir-faire que propose l’école. Cette synergie, véhiculée concomitamment

par l’école et par la famille, constitue un « turbo » qui propulse l’enfant et encourage ses performances.

La difficulté de nos jours est double : à la fois le modèle de la connaissance, très centré sur l’acte d’apprendre à

l’école, a pris largement le dessus sur la transmission des valeurs, mais qui plus est, notre société a trop tendance

à déléguer cette mission éducative, et notamment la charge de la transmission. Certes, le rythme de vie des

familles y est pour beaucoup, lequel est de surcroît amplifié par les nouvelles générations qui vivent sur un mode

relationnel et égalitaire et non plus statutaire ; l’autorité parentale ne s’autorise plus le devoir de transmettre mais

encourage l’enfant vers une libre acquisition de vivre ensemble…

Ce changement de paradigme interroge ainsi la capacité que nous avons à transmettre, tant dans son contenu que

sa forme, les éléments fondamentaux constitutifs d’une éducation épanouie.

Cette conférence-débat a ouvert plusieurs pistes de réflexion et de travail qu’il appartiendra désormais à l’AGF

67 d’approfondir et transcrire en actions à l’occasion du nouveau projet associatif qui verra le jour en 2017.

(*) Thierry Foulquier-Gazagnes est administrateur de Familles de France, administrateur à l’Union nationale des

associations familiales (UNAF) au titre de Familles de France. Vice-président de l’UDAF de l’Hérault, membre

depuis plusieurs années du Conseil d’orientation de la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de

Lutte contre les Dérives Sectaires). Enseignant de droit au CNAM de Montpellier.

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31/03/2016

Wissembourg

Merkwiller-Pechelbronn - Association générale des familles

16 membres fidèles ont été médaillés

Samedi 19 mars, la section de l’Association générale des Familles (AGF) de Merkwiller-Pechelbronn a

tenu son assemblée générale à la Maison des Associations. L’occasion de fêter les 70 ans de l’AGF du Bas-

Rhin et d’honorer les plus anciens membres.

Les médaillés ont posé devant les panneaux consacrés aux 70 ans de

l’AGF, en compagnie du président Aloyse Bardol et du maire de Merkwiller-Pechelbronn Dominique Schneider.

PHOTO DNA

« C’est une belle histoire », a déclaré Marlyse Frank, la présidente de la section locale de l’association générale

des familles, en évoquant brièvement les 70 ans de l’AGF du Bas-Rhin dans une salle aux murs tapissés de

panneaux retraçant l’évolution de cette association depuis sa création en mars 1946 jusqu’à nos jours. Avant de

céder la parole au président Aloyse Bardol qui a raconté cette histoire, elle a invité les responsables des

différentes activités à présenter leurs rapports.

9 732 familles adhérentes dans le Bas-Rhin

Les activités proposées sont variées et s’adressent aux personnes de tous les âges, des plus jeunes aux aînées.

C’est ainsi que Doris Kuhn (club de l’Amitié), Marie-Odile Ball (club féminin), Brigitte Stephan (yoga), Marie-

Laurence Weiss (ludo-club), Geneviève Lafond (danse de salon), Michel Winter (marche pour tous) et Karin

Guilhelm (patchwork) ont présenté les rapports d’activité concernant leur section.

Après ces formalités statutaires, c’est donc Aloyse Bardol, président de l’AGF du Bas-Rhin qui s’est adressé à

l’assemblée pour retracer les grandes étapes de la vie de l’AGF du Bas-Rhin durant ses 70 ans d’existence. «

Créée au lendemain de la guerre pour répondre aux besoins de première urgence dans les familles du Bas-Rhin,

l’AGF du Bas-Rhin compte actuellement 9 732 familles adhérentes, 340 salariés et 760 bénévoles ! » Et

l’orateur, de souligner entre autres le dynamisme des responsables de la section de Merkwiller et de saluer les

mérites de Suzanne Raeth, fondatrice de la section locale en 1974, et de Marlyse Frank, sa présidente actuelle et

cheville ouvrière depuis tant d’années.

Distinctions

Après les mots d’encouragement du maire Dominique Schneider et du président du comité des fêtes Lionel

Eschenbrenner, un hommage particulier a été rendu aux plus anciens par une remise de médailles. Il s’agit de

seize personnes, membres actuels et adhérents pendant les dix premières années. C’est la centenaire Jeanne

Michel, anciennement responsable du club du 3e âge, qui a participé à cette remise de médailles ! Les

récipiendaires sont les suivantes : Suzanne Raeth, Jeanne Michel, Marthe Jost, Marthe Kopp, Louise Guthmuller,

Colette Schweiger, Salomé Stephan, Cécile Fuchs, Marianne Fabacher, Bernadette Heim, Marie Schiedt,

Marguerite Enginger, Antoinette Logel, Marie-Jeanne Moulard, Marie-Odile Ball et Marlyse Frank.

Après la clôture de l’assemblée générale, la rencontre s’est achevée par un moment de convivialité.

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ASTUS

15/03/2016

Strasbourg

La Ville en débat - Déplacements dans le quartier du Wacken

« Non à une 2 x 2 voies au Wacken »

L’avis négatif du commissaire enquêteur sur la création d’un barreau routier branchant l’A35 sur le quartier

du Wacken ne doit surtout pas amener la municipalité à ressusciter l’idée d’une 2x2 voies rues Wenger-

Valentin et du Wacken, appuient l’ASTUS, le CADR 67 et Piétons 67 dans une tribune cosignée de leurs trois

présidents et adressée aux DNA.

François Giordani, président de l’ASTUS. PHOTO DNA

« Les associations CADR 67, Piétons 67 et ASTUS ont pris connaissance des résultats de l’enquête publique qui

a porté sur la création d’un barreau routier, projet qui a clairement été rejeté par le commissaire enquêteur.

À cette occasion, la municipalité a cru bon, par voie de presse, de relancer l’idée de mise à 2 x 2 voies de la rue

Wenger-Valentin et de la rue du Wacken.

Les trois associations sont tout à fait opposées à ce projet qui vient contredire frontalement la politique en

matière de déplacements urbains mise en œuvre depuis le début des années 90 et qui a contribué à rééquilibrer la

place de chaque mode sur la voie publique, au centre-ville comme peu à peu au-delà dans les première et

seconde couronnes.

Le principe adopté d’une voirie à une 1 x 1 voie le long des lignes de tram doit être absolument maintenu,

comme adopté sur les extensions construites ces dernières années. Les récents accidents mortels sur l’axe du

tram avenue de Colmar, où cela n’avait pas été fait, montrent assez les dégâts de ce non-choix.

Ce projet de mise à 2 x 2 voies est incompatible avec la politique de réduction de la circulation automobile

urbaine, dont la nécessité est enfin reconnue par les pouvoirs publics au lendemain de la COP 21.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

Il est décrit une perspective d’augmentation des trafics routiers associés à la fréquentation des nouveaux

équipements ainsi que des hôtels et des commerces à proximité. Selon les affirmations qui figuraient dans les

documents de l’enquête publique précitée, le report d’une part des déplacements vers les modes actifs et les

transports en commun existants ne suffirait pas à combler cette augmentation.

L’enjeu majeur consistera donc bien à maîtriser tous les types de circulation. Il s’agira de prendre en compte tous

les modes de déplacement (transports en commun, vélos et piétons) au même titre que les flux motorisés

individuels et d’opérer un rééquilibrage du partage de l’espace.

Il existe d’ores et déjà une bonne desserte du secteur du Wacken en tram et en bus, de tous les côtés, le cas

échéant via les parking-relais Robertsau Boecklin, Rives de l’Aar ou Hoenheim-gare en amont, construits et

exploités par la CTS, société d’économie mixte financée par la collectivité.

Le quartier du Wacken se situe à proximité immédiate du centre-ville de Strasbourg et est desservi par les lignes

de tramway B et E, ainsi que par la ligne de bus 2 plus au sud et la ligne de bus 50 à l’ouest. Pour améliorer

encore le service rendu, nous proposons de créer une liaison directe en tram vers la gare de Strasbourg (voir

l’étude Transitec -TTK de novembre 2014) par les quais nord ou par les boulevards.

Il existe une desserte à vélo correcte de ce secteur par des pistes ou des bandes cyclables, sous réserve, toutefois,

que l’interdiction du stationnement des véhicules automobiles sur celles-ci soit respectée. Elle peut encore être

améliorée quant aux continuités nécessaires et aux dessertes vers l’ouest et l’est.

Il existe une desserte à pied correcte de ce secteur par des trottoirs et des cheminements piétons, sous réserve,

bien sûr, que là encore l’interdiction du stationnement des véhicules automobiles sur ceux-ci soit respectée. Elle

peut encore être améliorée par des équipements au profit des piétons du type de ceux mis en œuvre pour la

magistrale piétonne en ville : pourquoi ainsi maintenir une avenue Schutzenberger à 2 x 2 voies ?

Il existe enfin des potentialités, en liaison avec les entreprises actuelles et futures du secteur, pour la collectivité

locale de mettre en œuvre une véritable politique de plans de déplacement d’entreprise et de valoriser

l’autopartage et même le covoiturage quand il peut être utile.

C’est pourquoi les trois associations s’opposent également à toute construction de nouveaux parkings voitures

aux frais des contribuables dans le secteur, que ce soit à côté de la piscine, ou même sous la place de Bordeaux

comme certains en rêvent tout haut. »

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Chambre de consommation d’Alsace

01/03/2016

Molsheim / Schirmeck

Marlenheim - Rénovation énergétique

Les pratiques à la loupe

La semaine passée, une conférence sur les économies d’énergie, présentée par la chambre de consommation

d’Alsace, s’est déroulée à l’espace Apprederis de Marlenheim.

Des conseils impartiaux pour les consommateurs. PHOTO DNA

Marie-Anne Rohmer , vice-présidente du centre communal d’action sociale (CCAS) local, a accueilli une

trentaine de participants à cette conférence, organisée à la fois par le CCAS, le club de l’Âge d’or et l’association

générale des familles (AGF), représentée par son président, Aloyse Bardol.

Ce dernier a brièvement rappelé que l’AGF fêtait cette année ses 70 ans, ainsi que les 25 ans de la création de la

section AGF de Marlenheim. Plusieurs manifestations marqueront cet anniversaire durant l’année 2016.

Message indépendant

Le conférencier, Gilles Didier, a ensuite introduit le sujet proposé, consistant à donner au particulier des conseils

impartiaux concernant les travaux d’économie d’énergie. Vaste sujet sur lequel la plupart des consommateurs ont

en général un avis bien tranché, mais pas toujours judicieux, suite à un ratissage téléphonique ou un passage à

domicile effectués par de nombreux vendeurs, dont l’objectif est la vente d’un appareil ou de matériaux pas

toujours adaptés.

Après une description des différents types d’énergies, on passe à la performance thermique du bâtiment. « S’il y

a quelque chose à rénover en premier dans une habitation, ce n’est pas le mode de chauffage ni les fenêtres, mais

l’isolation de la structure du bâtiment : sol, murs et plafond, explique le conseiller. L’espace info-énergie ne

vend rien, il délivre un message indépendant de toute pratique commerciale ».

La règlementation thermique 2012 est devenue contraignante, elle nécessite un calcul théorique de la

consommation en énergie du bâtiment pour tout dépôt de permis d’une habitation neuve. On examine les

différents isolants utilisés, le diagnostic de performance énergétique (DPE) d’une maison. Les pratiques

commerciales des vendeurs sont décortiquées, Gilles Didier rappelle par exemple que sur une foire, il n’y a pas

de délai de rétractation.

Le sujet a manifestement beaucoup intéressé les participants et la petite collation servie à la fin de la conférence

a encore permis de répondre à de nombreuses questions.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

01/03/2016

Strasbourg

Consommation - Vous et votre banque

En 2016, la gestion des comptes courants taxée

Pour un certain nombre de clients des banques, l’année 2016 a mal commencé. Plusieurs grands

établissements facturent désormais à leurs clients environ 2 euros de plus par mois pour des frais de tenue

de compte.

La plupart des banques appliquent des frais de tenue de compte depuis le 1 er janvier. Document remis

Depuis le 1er janvier, et selon le comparateur Internet Choisir ma banque, huit grands établissements appliquent

des frais de tenue de compte. Tout ce qu’il faut savoir en trois questions.

1 - Les raisons qui ont poussé les banques à facturer ce service ?

Selon les banques, ces frais sont destinés à couvrir les coûts de gestion quotidiens des comptes (actualisation du

solde, protection des données…). Autre raison invoquée, les investissements dans l’informatique, les services de

banques en ligne et la lutte contre la fraude. Les faibles taux d’intérêts actuels ont fait baisser leurs marges sur

les activités de prêts.

Au final, et toujours selon les banques, leur rentabilité décroît, même si elles concèdent que leur activité de détail

se porte plutôt bien. Ainsi, on peut lire sur le site Internet de la Société Générale : « Avec un résultat net part du

Groupe de 4 milliards d’euros en 2015, en forte progression par rapport à 2014, le groupe Société Générale a

réussi une nouvelle étape de sa transformation. » Pour connaître les résultats comptables d’un établissement

financier, il suffit de taper le nom de sa banque sur un moteur de recherche avec comme requête « résultats 2015 ».

2 - Combien les frais de tenue de compte coûtent-ils au client ?

Cela dépend de la banque. Par exemple, BNP Paribas a choisi de facturer ce « service 30 euros par an (2,50

euros par mois et par compte) et la Société Générale 24 euros/an. Depuis le 1er octobre dernier, le Crédit Mutuel

facture 2 euros par mois. Quant au LCL, il devrait appliquer cette mesure courant 2016. Par contre, les banques

en ligne qui appartiennent majoritairement aux grands établissements bancaires ont choisi de maintenir la

gratuité. Avec tout de même des conditions, comme le solde minimum à maintenir sur le compte courant.

3 - Un client peut-il refuser cette augmentation ?

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

Un client est libre de refuser la nouvelle tarification. Mais une telle contestation a pour conséquence d’entraîner

la résiliation (sans frais) de sa convention de comptes… et de fait, de se voir dans l’obligation d’aller voir une

autre banque ! Il n’est pas possible de contraindre la banque à continuer d’appliquer la gratuité.

Cependant, pour pouvoir appliquer ces nouveaux frais, la banque doit avoir respecté un délai de deux mois entre

la communication du « projet de modification de la convention de compte de dépôt » et sa mise en œuvre.

Le client qui ne se manifeste pas pour contester et résilier est censé avoir accepté la modification (art. L312-1-1

du code monétaire et financier). Il devient alors « juridiquement très difficile pour le client de contester cette

taxation ». Si toutefois la banque ne respecte pas le délai de deux mois, le client peut contester l’application

prématurée des frais et demander leur extourne pour la période concernée.

Une fois le délai de deux mois totalement écoulé, les frais seront légalement applicables.

Mais en réalité, tout reste négociable commercialement. Les banques ne prêtant qu’aux riches, les « bons clients

(à forts revenus et possédant un patrimoine) entretenant des relations sans nuages avec leur banque devraient

pouvoir échapper, plus ou moins, à la mesure.

De même, le maintien de la gratuité des frais de tenue compte peut être envisagé, mais en échange de l’adhésion,

soit à un service de base low cost, soit à une formule complète incluant des produits complémentaires comme

des assurances. Les moins argentés, eux, devront passer à la caisse.

« Les 50 questions que l’on doit se poser sur sa banque », c’est le dossier de la revue « Le consommateur

d’Alsace » actuellement en vente dans les kiosques.

Chambre de consommation d’Alsace ✆ 03 88 15 42 42 (Bas-Rhin) ✆ 03 89 33 39 79 (Haut-Rhin)

www.cca.asso.fr / [email protected]

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08/03/2016

Région

Consommation

Produits cosmétiques et effets indésirables

Les consommateurs connaissant des effets indésirables, suite à l’utilisation de produits cosmétiques, peuvent

désormais les signaler.

L’utilisation d’un produit cosmétique n’est pas anodine. Document remis

En partenariat avec Le Consommateur d’Alsace. DR

L’utilisation d’un produit cosmétique n’est pas anodine. Il s’agit de substances ou de mélanges destinés à être

mis en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain (épiderme, systèmes pileux et capillaire,

ongles, lèvres et organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales ou de corriger les odeurs

corporelles.

Pas d’autorisation préalable de mise sur le marché

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’existe pas d’autorisation préalable de mise sur le marché pour les

produits cosmétiques. C’est aux fabricants de garantir que leurs produits satisfont aux exigences législatives,

réglementaires et ne présentent aucun danger pour la santé. Cela étant, en France, la surveillance du marché des

produits cosmétiques est assurée conjointement par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des

produits de santé) et la DGCCRF (répression des fraudes). Ils mutualisent leurs interventions dans le domaine de

l’inspection et des contrôles en laboratoire. Ces contrôles de marché permettent la vérification des obligations

applicables prévues par les textes. Également suivies de près, les conditions de fabrication et la réalisation de

contrôles en laboratoire par les services de l’une et/ou l’autre, selon les spécificités et les compétences

techniques de chacune.

Depuis peu, pour mieux surveiller l’impact sur la santé des produits cosmétiques (parfums, shampooings,

savons, maquillage) et des tatouages, le consommateur peut signaler les effets indésirables de ces substances.

Pour cela, il lui suffit de se rendre sur le site Internet de l’ANSM et de procéder à la description de ces effets. Les

mésusages liés à l’utilisation des cosmétiques, autrement dit, à une « utilisation non conforme à la destination du

produit, à son usage normal ou raisonnablement prévisible ou à son mode d’emploi, ou aux précautions

particulières d’emploi » peuvent également être signalés.

ansm.sante.fr/

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15/03/2016

Région

Consommation

Le sel, un ami qui peut vous faire du mal !

Alors qu’il ne faudrait pas dépasser 5 grammes par jour, la moyenne nationale est supérieure à 8

grammes. C’est beaucoup trop et sources de graves problèmes de santé. Il faut dire que le sel est partout,

même là où on le soupçonne le moins !

Le sel « visible », qui est ajouté pendant la cuisson ou à table, ne représente 20 % du sel que nous consommons.

Doc. remis

Le sel, ou chlorure de sodium, joue un rôle essentiel dans l’organisme : ré́partition de l’eau dans le corps,

régulation de la pression et du volume sanguin, bon fonctionnement des muscles, du cœur. Mais consommé en

trop grande quantité, il peut être à l’origine de maladies graves. Ainsi, l’Afssa, Agence française de sécurité

sanitaire des aliments, s’est penchée sur les conséquences d’une absorption trop importante. Dès lors que l’on

sait que le sel favorise l’hypertension et que l’hypertension augmente les risques d’accident cardiovasculaire, il

est facile de comprendre qu’en réduisant sa consommation, on ré́duit du même coup les risques. Des risques qui

augmentent quand ils sont associés à d’autres facteurs, tels que la surcharge pondé́rale ou le diabète.

Le sel se cache partout

On distingue deux sources : le sel « visible » qui est ajouté pendant la cuisson ou à̀ table. Il représente 20 % du

sel que nous consommons chaque jour. Plus pernicieux, le sel « caché» qui est présent à l’é́tat naturel dans les

produits ou bien ajouté lors de leur fabrication. On le trouve dans bon nombre de produits courants, tels que le

pain, le fromage, les charcuteries, les condiments, mais é́galement dans les plats cuisiné́s, soupes, biscuits… et

même les bonbons ! C’est la principale source de sel dans notre alimentation puisqu’il représente 80 % du sel

consommé quotidiennement. Les industriels de l’agroalimentaire portent également une grande part de

responsabilité dans notre consommation quotidienne. Plus un foyer se nourrit de produits industriels, plus il en

consomme. Moins le plat préparé est cher, plus la teneur en sel est importante car le sel étant un exhausteur de

goût, il améliore la saveur des aliments, les rend plus savoureux ou permet de masquer un goû̂t désagré́able.

C’est notamment le cas lors d’utilisation de matières premières de piètre qualité pour confectionner un plat.

Dans certains secteurs, se passer de sel est plus difficile comme avec les produits charcutiers ou fromagers. Chez

ces derniers, le sel fait partie intégrante de la recette. Par contre, dans d’autres secteurs, de gros efforts ont été

fournis. C’est notamment le cas des boulangers qui, depuis des anné́es, ont considé́rablement ré́duit la teneur en

sel de leur pain. Aujourd’hui, elle est, en moyenne, de 18 g de sel par kilo de farine (une baguette de 250 g

contient 4,7 g de sel) contre plus de 20 g par kilo, il y a quelques années encore.

Reste que face à̀ la consommation de sel, nous ne sommes pas égaux ; il en est d’ailleurs de mê̂me pour le sucre.

Certains sont plus sensibles que d’autres. Aujourd’hui, des efforts restent encore à̀ faire dans certains secteurs.

Par contre, pratiquement plus personne n’ose pré́tendre aujourd’hui qu’une surconsommation de sel n’est pas

dangereuse.

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16/03/2016

Strasbourg

Mundolsheim

Pour chasser le froid

Comment traquer les défauts d’isolation ou les déperditions de chaleur ? Une petite expédition nocturne à

Mundolsheim a permis d’en savoir davantage.

En présence de Chloé Letemplier, conseillère à l’espace Info Énergie de la Chambre de Consommation d’Alsace

et d’Annick Martz-Koerner, adjointe au maire chargée du cadre de vie, une dizaine de personnes était motivée

pour une fraîche balade qui a eu lieu récemment dans quelques rues de Mundolsheim.

À l’aide d’une « technique permettant d’obtenir, au moyen d’un appareillage approprié, l’image thermique d’une

scène observée dans un domaine spectral de l’infrarouge » (AFNOR), le groupe a été sensibilisé aux défauts

récurrents d’isolation et de déperdition de chaleur des bâtiments grâce à une caméra thermographique.

Le constat est le suivant : dans les maisons et plus particulièrement au niveau des logements collectifs, la

séparation verticale entre les étages fait apparaître de réels ponts thermiques. De même, les fenêtres, balcons,

trappes de grenier, et portes d’entrée analysées sont sources de pertes d’énergie.

La seule solution préconisée par l’association Espace Info Énergie, financée par la Région Alsace et l’ADEME,

est de rénover thermiquement son habitation, en valorisant les apports solaires, en isolant les parois, en installant

des fenêtres performantes et surtout en investissant dans un chauffage à haut rendement.

Pour ce faire, il subsiste encore des aides financières telles que des crédits d’impôts de transition énergétique

jusqu’à 30 %, sans condition de revenus pour des travaux d’isolation. Sans oublier, les Eco-PTZ ou prêts à taux

zéro spécifiques pour les bâtiments d’avant 1990 mais aussi pour les bâtiments neufs, ainsi que les subventions

de la Région (rénovations BBC pour le solaire thermique, les chaudières à plaquette et les poêles à granulés).

Espace info énergie de la chambre de consommation : 2 rue de la Brigade Alsace-Lorraine Strasbourg.

[email protected] / 03 88 24 96 13 ou 03 88 24 96 12

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22/03/2016

Région

consommation

Téléphone portable volé : les bons réflexes !

En cas de perte ou de vol de téléphone portable, il convient de suivre une procédure très précise, et très

rapidement. Sinon, gare à la facture !

Premier réflexe en cas de vol de portable : appeler son opérateur pour faire bloquer la ligne. document remis

Comme pour une carte bancaire, lorsqu’on est victime d’un vol de smartphone, il faut immédiatement bloquer

son compte avant même que le voleur ait pu utiliser abusivement la ligne. La tâche est d’autant plus difficile que

dans la plupart des cas, le téléphone est déjà en fonction. Il est donc prêt à l’emploi ! Certes, le blocage de la

carte SIM, qui protège la victime d’une utilisation frauduleuse de l’abonnement, n’empêche en aucun cas la

revente de l’appareil. Par contre, depuis 2002, il est possible de bloquer le combiné pour qu’il devienne

inutilisable sur tous les réseaux français.

Le blocage de la ligne est immédiat

Il faut savoir que le blocage d’une ligne de téléphone portable est instantané et ce, que l’appareil soit en fonction,

éteint ou même en communication. Pour cela, vous aurez besoin de deux numéros : celui du service client de

votre opérateur pour suspendre l’utilisation de la ligne et celui correspondant à la « carte d’identité » de votre

appareil, le numéro IMEI (International Mobile Equipment Identity). Ce numéro est propre à chaque combiné.

Pour le trouver, tapez «*#06#» sur le clavier de téléphone : c’est ce code de quinze chiffres qui s’affiche qu’il

faut noter. Parfois, le numéro IMEI se trouve au dos du mobile, sous la batterie, ou sur l’étiquette du coffret

d’emballage, à proximité du code-barres. Gardez-le précieusement, car en cas de vol, il vous permettra de

bloquer le téléphone.

Ensuite, déposez plainte pour vol auprès d’un service de police ou de gendarmerie. Lors de l’établissement du

procès-verbal, vous communiquerez aux forces de l’ordre le numéro IMEI du téléphone afin, même si ce n’est

pas le cas le plus fréquent, d’identifier votre portable s’il est retrouvé !

Une fois votre procès-verbal en main, envoyez une copie à votre opérateur afin que ce dernier inscrive votre

appareil, via le numéro IMEI, dans la liste des mobiles déclarés volés. La mise à jour est effectuée dans la

journée dès réception du procès-verbal. Les trois opérateurs français empêcheront désormais toute

communication passée par ce téléphone sur leur réseau.

Autrement dit, un téléphone volé et bloqué en France peut être utilisé sur un réseau dans un autre pays d’Europe

ou ailleurs. Voilà pourquoi les trafics de mobiles ont encore de beaux jours devant eux ! Pour y remédier, il

faudrait une entente des opérateurs à l’échelon européen, voire mondial. Et puis, il faut savoir que rien

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n’empêche un voleur d’utiliser une autre carte SIM afin de continuer à utiliser l’appareil. Malgré cela, même si

la procédure de blocage n’est pas obligatoire, elle reste conseillée. Enfin, sachez que le blocage de votre ligne

n’entraîne pas la suspension de votre abonnement. Vous n’aurez donc pas d’autre choix que de racheter un

nouvel appareil ou de résilier votre abonnement, selon certaines conditions mentionnées dans votre contrat et en

fonction de la durée d’engagement minimale.

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29/03/2016

Région

Consommation

L’achat en viager L’achat en viager se développe

L’achat en viager consiste à vendre un logement à une personne, le « débirentier », en échange du versement

périodique d’une rente pendant toute la durée de vie du vendeur, le « crédirentier ». Deux types de viagers

cohabitent : le « viager occupé » et le « viager libre ».

L’achat en viager? Avant de prendre une quelconque décision, il est donc fortement recommandé d’entrer en

contact avec un notaire Document remis

Pour certains, la vente en viager peut avoir quelque chose de choquant. Attendre le décès d’une personne, le

vendeur, pour pouvoir devenir le propriétaire de son bien peut paraître immoral. Mais au fil du temps, les

mentalités ont changé ; la situation financière des retraités aussi. Pour ces derniers, l’idée de percevoir une rente

jusqu’à la fin de leur jour peut paraître rassurante. Quant à l’acheteur, il peut espérer que la vente en viager lui

permette de faire l’acquisition d’un bien immobilier en dessous du prix d’acquisition du marché.

Viager occupé ou viager libre

L’achat d’un logement en viager occupé : comme son nom l’indique, le vendeur n’est plus propriétaire de son

bien mais il continue de l’occuper. L’inconvénient pour l’acquéreur est de devoir patienter un certain temps

avant de pouvoir prendre pleinement possession des lieux. Selon la situation du vendeur (s’agit-il d’une personne

seule ? d’un couple ?), l’attente peut être plus ou moins longue. À noter que la taxe foncière est mise à la charge

du nouveau propriétaire-acquéreur.

L’achat d’un logement en viager libre : cette formule, moins usitée que le viager occupé, offre la possibilité à

l’acquéreur d’entrer dans les lieux sans attendre le décès du vendeur. Si la vente en viager libre a comme

inconvénient de faire perdre au propriétaire-vendeur son droit d’habitation, ce dernier a comme avantage de ne

plus devoir s’acquitter de l’impôt foncier, de la taxe d’habitation et de l’assurance habitation. En moyenne, et en

théorie, la rente est plus élevée de 5 % par an par rapport à un viager occupé.

Généralement, les contrats de vente en viager prévoient, lors de la transaction, le versement d’un capital : le

bouquet. Son montant est fixé entre le vendeur (le crédirentier) et l’acheteur (le débirentier). On a coutume de

dire qu’il représente le tiers de la valeur du bien, mais ce n’est pas toujours le cas. Ensuite, les deux parties

conviennent d’un versement (dont la périodicité est à définir) jusqu’au décès du propriétaire-vendeur : c’est la

rente. Son montant est évalué selon la durée de vie estimée du vendeur sur la base d’une table de mortalité de

référence que possède tout notaire. L’équation de calcul est, à peu près, toujours la même : plus le bouquet initial

est important et le vendeur âgé, moins les versements (appelés arrérages) constituant la rente seront élevés. Reste

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à savoir quel est l’âge idéal pour vendre en viager ? Il se situerait, paraît-il, entre 75 et 85 ans. En réalité, toutes

les possibilités sont envisageables car il n’existe aucun texte de loi qui répond précisément à cette question. La

vente en viager étant très complexe, de nombreux points et critères sont à évaluer (comme l’impossibilité de

l’acheteur d’honorer le paiement de la rente, décès prématuré de ce dernier…). De même, il existe des

particularités fiscales liées au viager. Elles ne sont pas forcément aussi favorables que certains professionnels le

laissent entendre. Plus que jamais, avant de prendre une quelconque décision, il est donc fortement recommandé

d’entrer en contact avec un notaire.

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CNL

24/03/2016 Molsheim - Schirmeck

Mutzig - Denis Deiss

Docteur HLM

Représentant des locataires chez Opus 67, Denis Deiss suit l’avancée du chantier du Mattfeld. À l’écoute

des habitants, il use de son bagou pour faire remonter les doléances.

Son rôle ? Être à l’écoute des locataires. PHOTO DNA - David GEISS

« Ici, c’est le Kosovo », entonne Denis Deiss, en pénétrant dans le hall d’entrée du bâtiment A, vrai champ de

bataille, gangrené par la vétusté passée du site et les actuels travaux de réhabilitation du quartier (voir DNA du

27 février). Il y a ces parties communes où s’entassent des encombrants et quelques débris de chantier. Des petits

échantillons de peinture donnent un aperçu du relookage à venir. Ce qui ne sera pas du luxe. Surtout que derrière

ces portes se « cache des fois une certaine pauvreté ». Un état social dont peut témoigner Denis Deiss. Locataire

d’Opus 67 depuis 2003, et après avoir bataillé pour la réhabilitation de son quartier dans le vieux Schiltigheim en

2007, notre « ancien syndicaliste » décide de mettre à profit sa retraite en 2010 pour représenter les locataires

chez Opus 67, via la Confédération syndicale des familles (CSF), Opus 67 où il siège au conseil

d’administration.

DAL (Droit Au Logement) et CNL (Confédération Nationale du Logement) ont aussi leurs élus chez Opus. Au

total, ce sont quatre délégués qui représentent les locataires au sein de l’organisme HLM. Et leur rôle, souvent

méconnu, prend toute sa dimension en période de lourds travaux.

Dossiers sous le bras, Denis Deiss se fraye un passage au milieu des ouvriers et frappe à toutes les portes.

Certaines, mais c’est rare, s’entrouvrent à peine, car la misère est trop criante. Par pudeur sans doute. Mais

globalement l’accueil est plutôt chaleureux. Notre visiteur est le bienvenu car les gens ont des choses à dire.

Comme chez Mme Deruwez : « Thé ou café ? », embraye tout sourire la locataire en faisant entrer son hôte. Et

pour cause, Denis Deiss s’est spécialement occupé du cas de sa maman, très âgée, qui habite seule dans le même

bâtiment, afin qu’elle ne souffre pas trop des désagréments du chantier. Divers sujets sont aujourd’hui évoqués.

Comme l’amiante ou encore les punaises de bois. Mme Deruwez laisse parler son cœur en évoquant aussi le sort

des hirondelles et chauve-souris, occupants non déclarés de la cité et victimes indirectes du chantier. Elle se fait

également la porte-parole de ses voisins pour dénoncer, en chœur, « le jaune, racoleur de moustiques », auquel

est promise la façade du bâtiment. Ou encore la dangerosité des bâches vertes censées masquer les antennes de

téléphonie mobile qui surplombent le bâtiment A. Et vogue les doléances.

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Déficit d’image

Denis Deiss prend note, puis se rend dans le bâtiment B. Notre habitué des lieux sert au passage quelques

poignées de mains sur le parking et s’adonne à de franches rigolades avec l’un ou l’autre locataire rencontré au

pied des immeubles. Cette fois, le « Docteur HLM » se rend chez la famille Kaïbou.

L’échange n’est pas simple car les premières percées effectuées dans ce bâtiment font que les « bruits et odeurs »

sont partagés par tous les étages. Mais M. Kaïbou n’en garde pas moins le sourire et se réjouit même des travaux

d’isolation à venir. « Car dans notre salon en hiver, c’est comme dans les montagnes d’Algérie, il faut avoir des

couvertures », rigole celui qui se présente comme le tout premier locataire à avoir emménagé dans le quartier. La

télé du salon est allumée. Une manière sans doute d’étouffer un peu les nuisances sonores ambiantes. Mais c’est

aussi l’occasion pour M. Kaïbou de réclamer une antenne parabolique collective. Car les antennes individuelles

accrochées à chaque balcon, cela fait visiblement mauvais genre. « Quand les gens voient cela de l’extérieur, ils

se disent qu’il n’y a que des Turcs ou des Arabes, et du coup ils ne veulent pas venir dans le quartier », déplore

notre locataire, bien conscient que la première chose dont souffre sa cité, c’est d’un déficit d’image. Un blason

que veut aussi à sa façon redorer Denis Deiss.

Un important dégât des eaux avait touché le bâtiment A du Mattfeld le samedi 29 janvier (voir DNA du 1er

février). Un sinistre lié vraisemblablement à un problème d’évacuation des eaux pluviales sur le toit de

l’immeuble, et qui au final avait touché une colonne entière de logements. Échaudés par ce qu’ils percevaient

comme un nouvel aléa des travaux en cours, des habitants avaient même bloqué le lundi matin l’accès du

chantier aux entreprises.

Une réunion d’expertise est programmée ce jeudi 24 mars au Mattfeld afin de déterminer les circonstances

exactes du sinistre et les responsabilités de chacun.

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CRESUS

15/03/2016

Strasbourg

STRASBOURG - Solidarité

Des ateliers d’éducation au budget

L’association Cresus et La Poste s’associent pour créer des ateliers d’éducation au budget.

Présentation de Dilemme, jeu de gestion de budget créé par Crésus, lors de la signature de convention de

partenariat avec La Poste. photo dna - michel frison

Quand le budget devient serré, chaque décision de dépense devient un dilemme. Dilemme c’est justement le nom

du jeu de plateau créé par l’association Cresus. Il s’agit d’un jeu qui sert de support à un programme d’éducation

budgétaire et financière. Chaque tour du plateau correspond à un mois et les joueurs doivent s’acquitter d’un

ensemble de charges prédéfinies dans un tableau budgétaire, économiser pour réaliser un projet à moyen terme et

collecter des points plaisir.

Le jeu remporte semble-t-il un beau succès et Cresus se prépare à éditer une version grand public.

Le jeu comme support éducatif dans la mesure où l’association Cresus, qui lutte contre le surendettement,

souligne que, selon une enquête du Credoc, 42 % des Français ne savent pas calculer un taux d’intérêt annuel sur

100 euros, 58 % de la population déclare avoir des difficultés à payer ses factures en fin de mois, et 85 % estime

que les services et produits financiers sont compliqués et confus.

« Il faut agir avant le surendettement, l’éviter à tout prix car ensuite, c’est terrible » explique le président de

Cresus Jean-Louis Kiehl. Il l’a redit hier dans les locaux du centre administratif, parc de l’Étoile, quelques

minutes avant de signer un partenariat avec le Groupe la Poste. Selon la convention, La Poste, va identifier dix

postiers volontaires, qui travaillent dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville ainsi que dix autres

personnes bénévoles. « Cresus va les former pour savoir animer des ateliers d’éducation budgétaires sur la base

du jeu Dilemme, explique Laurence Monlouis, directrice territoriale réseau et banque postale de l’entreprise

publique. Chaque personne animera dix ateliers sur deux ans soit 200 ateliers ». Le public sera des personnes

fragilisées, issues des quartiers prioritaires ou pas. La Poste va financer l’opération à hauteur de 33 000 euros.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

CSF

11/03/2016

Strasbourg

Ostwald - Parentalité

Première Semaine du vivre ensemble

La Confédération syndicale des familles propose, en lien avec plusieurs partenaires, toute une série

d’actions autour du vivre ensemble du 14 au 19 mars à Ostwald.

L’Atelier des parents proposera mercredi 16 mars un petit-déjeuner débat sur le thème « C’est quoi le vivre

ensemble ? ». dOCUMENT REMIS

Depuis quelques années maintenant, l’Atelier des parents, porté par la CSF, offre aux familles ostwaldoises un

espace de discussion autour de toutes les questions liées à la parentalité. Tous les quinze jours, les vendredis – et

jusqu’en avril, à titre expérimental et à la demande des parents, les mercredis –, il y est question de la relation

parents enfants, de nutrition, de l’école, de la fratrie, etc., à l’occasion d’un petit-déjeuner.

« Nous avons aussi organisé des conférences-débats sur internet et les réseaux, et sur les parents face au

handicap », explique Axelle Clément, chargée du secteur éducation parentalité familles à la Confédération

syndicale des familles. « Mais face à l’agressivité grandissante de l’école et de la société, il devient de plus en

plus urgent de recréer du lien », estime-t-elle.

Ainsi est née l’idée d’une « Semaine du vivre ensemble », organisée par la CSF du 14 au 19 mars, en lien avec la

Ville et les associations. Dans l’idée de susciter le débat et de planter une graine… « Nous travaillons de plus en

plus en réseau », se félicite Axelle Clément, consciente que chacun a sa pierre à apporter au vivre ensemble.

Au programme

Plusieurs rendez-vous sont prévus tout au long de la semaine en divers lieux de la ville.

Lundi 14 mars à 19 h 30 : ciné débat autour du film allemand « La vague » de Dennis Gansel, dans la salle du

conseil municipal, 3, rue Albert-Gérig. Dans le cadre d’un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves

une expérience visant à expliquer le fonctionnement d’un régime totalitaire. Il sera dépassé par cette

expérience… Le débat qui suivra sera animé par la Maison des ados de Strasbourg.

Mardi 15 mars de 14 h à 16 h et jeudi 17 mars de 9 h à 11 h : portes ouvertes à l’accueil familial et au Relais

d’assistantes maternelles, 3, rue Albert-Gérig, à l’intention des familles et assistantes maternelles. L’objectif est

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

de leur permettre de découvrir les lieux, d’échanger et de créer du lien. Places limitées. Inscriptions auprès

d’Axelle au ✆ 03 88 23 43 63, ✆ 03 88 23 43 60, ou [email protected]

Au courant de la semaine aussi, des échanges et débats seront organisés au collège Martin-Schongauer autour de

« L’effet de groupe ».

Mercredi 16 mars de 9 h à 11 h au Pôle jeunesse, place La Bruyère, petit-déjeuner débat sur le thème « C’est

quoi vivre ensemble ? »

Jeudi 17 mars de 8 h à 9 h à la Maison de l’enfance, 3, rue Albert-Gérig : accueil et café proposés par l’Atelier

des parents.

Jeudi 17 mars de 9 h à 12 h : café infos autour des Restos, 1, allée René-Cassin. Entrée libre.

Jeudi 17 mars de 15 h à 19 h : portes ouvertes à l’association Saint-Vincent-de-Paul au 2, rue de l’Église. Visite

des locaux, rencontre avec l’équipe, ouverture de la friperie. Entrée libre.

Jeudi 17 mars à 16 h 30 : spectacle « Bruits » (ouvert aux petits et aux grands à partir d’un an) au Point d’eau,

17, allée René-Cassin. Durée : 30 minutes. Entrée gratuite sur inscription auprès d’Axelle, ✆ 03 88 23 43 63 ou

✆ 03 88 23 43 60, ou [email protected]

Pour clore cette semaine et mettre en pratique le « vivre ensemble », ceux qui le souhaitent pourront en outre

participer à l’Ostwald Putz annuel organisé par la Ville, samedi 19 mars dès 9 h (rendez-vous sur le parking de la

mairie).

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20/03/2016

Strasbourg

Ostwald - Petit-déjeuner débat

C’est quoi vivre ensemble ?

Mercredi matin, dans le cadre de la Semaine du vivre ensemble, le pôle jeunesse accueillait un petit-

déjeuner débat organisé par l’Atelier des parents et porté par la Confédération syndicale des familles,

autour du thème « C’est quoi vivre ensemble ? »

Mercredi matin au pôle jeunesse d’Ostwald, des femmes venues de tous horizons se sont retrouvées pour

débattre autour d’un petit-déjeuner. Photo DNA

Elles étaient une petite dizaine de mamans en ce mercredi matin à avoir répondu à l’invitation et à s’être

retrouvées autour d’un copieux petit-déjeuner animé par Axelle Clément, chargée du secteur parentalité des

familles à la CSF (Confédération syndicale des familles). L’idée était de comprendre ce que veut dire le « vivre

ensemble », mais aussi quels sont les freins qui, aujourd’hui, l’empêchent ou le rendent difficile.

Le respect, fondamental

« On parle beaucoup de cette expression, notamment vis-à-vis des étrangers, mais vivre ensemble, ça commence

dans les familles, le travail, le voisinage, les amis. C’est un sujet qui nous mobilise depuis longtemps et les

petits-déjeuners débats sont l’occasion de poursuivre ce travail et de continuer à avancer », explique-t-elle.

Après une boisson chaude et quelques fruits assortis de gâteaux, Axelle a proposé aux participantes d’inscrire sur

un bout de papier ce que vivre ensemble signifiait pour elle, en un mot ou une phrase. Des mots comme

tolérance, solidarité, convivialité, connaître l’autre, compromis, sacrifice, échange et partage furent alors

largement évoqués. Mais celui qui revint systématiquement fut « respect ».

Axelle enchaîna avec une première question : « Peut-on vivre seul ? » Réponse quasi unanime : « non ! » Du

reste, l’animatrice rappelle qu’une étude affirme que les personnes qui vivent en couple vivent plus longtemps,

entre autres parce que les conjoints s’occupent l’un de l’autre. L’entraide est un des facteurs importants du vivre

ensemble, et pas seulement au sein du couple.

La question de l’immigration en France était aussi au cœur du sujet. Mais de quelle immigration parle-t-on ? À

l’intérieur même du pays, les mouvements migratoires sont importants d’une région à l’autre, où pourtant les

habitudes et les traditions diffèrent. S’intégrer reste difficile pour tout le monde. Dans la salle, les unes venaient

du Maghreb ou de Crimée, les autres de Normandie ou du Nord, comme Axelle.

Finalement, après presque deux heures d’échanges, ces femmes, ces mères, si différentes, venant des quatre

coins de la planète ou de France, représentaient à elles seules un véritable plaidoyer pour le vivre ensemble.

http://www.la-csf.org

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Familles rurales

05/03/2016

Obernai / Barr / Rosheim

Krautergersheim - Familles rurales

Raz-de-marée de tutus

Le succès des cours de zumba a encouragé Familles rurales à organiser sa première tutu party dimanche à

l’espace loisirs de Krautergersheim.

Familles rurales a invité Audrey Mendes, professeur de danse et de zumba à Paris. PHOTO DNA

Violaine, l’enseignante, avait invité pour l’animation Audrey Mendes, bien connue dans le monde de la zumba.

Audrey est professeur de danse ainsi que de zumba depuis quelques années à Paris et anime régulièrement des

stages en France.

Participation de trois hommes

Familles rurales l’a accueillie pour une tutu party qui a vu venir des quatre coins du département plus de 70

passionnés de tout âge, dont trois hommes, eux aussi vêtus de tutu.

La section de Krautergersheim avait organisé pour l’occasion un stage de fabrication de tutus pour ses membres.

Les adeptes de la zumba s’en sont donné à cœur joie pour exécuter les chorégraphies sur une musique

dynamique. Pour le réconfort des participants, un stand buvette et pâtisserie était proposé.

Renseignement : familles. [email protected]

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20/03/2016

Molsheim / Schirmeck

Ernolsheim-Bruche - Familles rurales

Le «crazy», un art textile

De nouvelles techniques étaient au menu d’une journée de formation, dernièrement, pour l’équipe de

patchwork de Familles rurales.

Des patcheuses appliquées devant leur ouvrage. PHOTO DNA

L’équipe de patchwork de Familles rurales s’est retrouvée une journée à l’Espace du lavoir d’Ernolsheim-

Bruche, afin de s’initier à la technique du « crazy art textile ».

Gabrielle Haas, professeur de patchwork tous niveaux, originaire de Breitenbach, est venue partager ses

connaissances. Elle a réussi à transmettre son savoir avec patience et grande compétence.

Le groupe s’était quelque peu étoffé pour cette session… Peut-être les motifs présentés, des coquelicots

annonciateurs de la belle saison, ont-ils attiré ces passionnées de l’ouvrage.

Le « crazy art textile » est une technique utilisant des chutes de tissus aux formes irrégulières où les coutures

entre les pièces sont souvent brodées, mais aussi d’autres matières telles que le papier collé, très utile pour les «

appliqués ».

Cet art est une variante du patchwork traditionnel, qui se base très souvent sur des blocs répétitifs, alors que l’art

textile, comme toute création artistique, laisse libre cours à l’imagination.

Composé avec fils et aiguilles, chaque ouvrage, présenté le plus souvent comme textile mural, est une pièce

unique.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Mars 2016

Chambre de consommation d’Alsace

01/03/2016

Région

Question conso

Attention avant de signer un bon de commande M. A., de Strasbourg, a vu ses parents signer un bon de commande alors qu’ils pensaient se voir proposer un

devis.

Question : « Mes parents ont été victimes d’une arnaque lors d’un salon. Ils pensaient avoir demandé un devis

pour une pompe à chaleur, alors que le vendeur leur a fait signer un bon de commande. Quel recours avons-nous

pour annuler ce bon de commande ? »

Réponse : Légalement, un bon de commande est un engagement ferme et définitif. Vos parents sont engagés par

leur signature, exprimant leur volonté de réaliser l’achat. Le fait d’avoir cru signer un simple devis et non pas un

bon de commande ne remet pas en cause la validité de la commande. En effet, un devis signé vous engage de la

même façon que la signature d’un bon de commande ; seule la terminologie diffère. Par ailleurs, le contrat ayant

été signé en foire, sans souscription d’un crédit à la consommation affecté, vos parents ne disposent d’aucun

délai de rétractation ; ce que rappelle le bon de commande en question, conformément à la réglementation. Il

n’est donc pas possible de se défaire de ce bon de commande, sans frais.

Par conséquent, si vos parents souhaitent se libérer du contrat, ils doivent en demander l’annulation par courrier

recommandé avec AR (accusé de réception). Le vendeur est libre de refuser ou d’accepter une telle demande. Il

n’est donc pas possible de le contraindre à annuler. S’il accepte, il pourra néanmoins demander à vos parents de

payer une compensation ou des pénalités libératoires.

SOURCE Chambre de consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;

site internet : www.cca.asso.fr

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08/03/2016

Région

Question conso

Abonnement au câble

M. H., de Strasbourg, a résilié un abonnement chez son opérateur qui lui demande des justificatifs.

Question : « Vendant mon appartement, j’ai résilié mon abonnement chez Numericable. La résiliation a été prise

en compte, mais j’ai dû fournir deux justificatifs, un de vente et un du domicile. Sinon, il me serait appliqué 50 €

de frais de résiliation. Est-ce que toutes ces demandes sont légales ? »

Réponse : La plupart des fournisseurs d’accès internet facture des frais de résiliation, en lien avec l’aspect

technique de fermeture de lignes. En principe, elle est due par tout client désirant résilier. Cependant, les

opérateurs de téléphonie ne sont pas en droit de facturer ces frais lorsque l’abonné peut se prévaloir d’un motif

légitime ; ces derniers sont définis dans les conditions générales de vente de l’opérateur. Concernant celles de

Numericable, elles indiquent que, lors d’un déménagement, le client peut se prévaloir d’un motif légitime

uniquement si son nouveau domicile se trouve dans une zone non couverte par le réseau Numericable. Voilà

pourquoi l’opérateur veut connaître votre nouvelle adresse. Si la zone de votre nouveau domicile est couverte par

son réseau, les frais de résiliation seront justifiés. Si vous ne transmettez pas vos justificatifs, des frais vous

seront appliqués.

SOURCE Chambre de consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;

site internet : www.cca.asso.fr

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15/03/2016

Région

Question conso

Réfrigérateur non livré

Mme J., de Mulhouse, attend la livraison d’un appareil électroménager.

Question : « J’ai commandé un réfrigérateur. Lors de la commande, j’ai payé 131,61 € qui ont été débités

(premier versement). Trois rendez-vous ont été pris pour procéder à la livraison. Aucun n’a été honoré. Toujours

sans réfrigérateur plus d’un mois après ma commande, j’ai envoyé une lettre avec accusé de réception (AR) au

fournisseur pour demander l’annulation de celle-ci et la restitution de la somme versée. Le professio nnel refuse.

Puis-je contester ? »

Réponse : Tout bon de commande comportant une date ferme de livraison oblige, en principe, le professionnel à

le respecter. Dans le cas contraire, vos possibilités d’action sont très encadrées. En effet, depuis le vote de la loi

sur la consommation en mars 2014, la demande d’annulation ne peut être faite qu’après mise en demeure

préalable (sauf deux exceptions non applicables dans votre cas). Cela signifie que vous devez d’abord adresser

un courrier recommandé avec AR au professionnel pour demander la livraison du réfrigérateur, dans un délai

précis (par exemple dix jours). Si rien ne se passe, dans un deuxième temps, adressez votre demande

d’annulation et de remboursement. Cette procédure n’ayant pas été respectée, le magasin peut conserver le

montant de 131,61 €. Vous pouvez néanmoins tenter de négocier un geste commercial après du service client

(par écrit), en insistant sur le déroulement des faits ayant conduit à l’annulation.

SOURCE Chambre de consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;

site internet : www.cca.asso.fr

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22/03/2016

Région

Question conso

Les pieds mouillés

M. B., de Haguenau, n’est pas satisfait des chaussures de marche qu’il a achetées.

Question : « J’ai acheté une paire de chaussures de randonnée, chez Intersport à Strasbourg, que j’ai payée

199,99 €. Elle est certifiée Gore Tex (imperméable) avec une garantie d’un an. Deux jours après l’achat, par

temps de pluie, j’ai testé cette paire de chaussures sur environ 15 km. En les enlevant, j’ai remarqué que mes

chaussettes étaient mouillées. J’ai appelé le magasin pour lui faire part de ce désagrément. On m’a indiqué que je

ne pourrai pas bénéficier d’un remboursement et que je devais ramener les chaussures afin que celles-ci soient

renvoyées chez le fournisseur. En outre, on m’a expliqué que je devrais attendre sa décision ! Quels sont mes

droits ? »

Réponse : Apparemment, le vendeur vous oppose la garantie commerciale d’un an, dont vos chaus-sures

bénéficient. Or cette garan-tie est désavantageuse pour le consommateur, excluant un certain nombre d’éléments

de la prise en charge. Il serait plus judicieux pour vous de vous prévaloir de la garantie légale de conformité.

Celle-ci est obligatoire pour tout professionnel vendeur et indépen-dante de toute garantie commer-ciale. Elle

vous permet de faire valoir que vos chaussures sont atteintes d’un défaut de conformité qui vous autorise à

demander un échange auprès du vendeur, le fabricant n’ayant pas vocation à intervenir. Le défaut de conformité

est présumé durant les six premiers mois qui suivent l’achat ; en tant que client, vous n’avez aucune preuve

technique à fournir. Le professionnel peut, néanmoins, prouver que le produit ne comporte pas de défaut, via

expertise, en vue de dégager sa responsabilité. Dans ce contexte, nous vous conseillons d’adresser un courrier

recommandé avec AR (accusé de réception) au magasin Intersport, afin de demander l’échange de la paire de

chaussures, sur la base de la garantie légale de conformité. Le magasin dispose d’un délai d’un mois pour vous

répondre et procéder à l’échange en question. En cas d’absence de réponse dans le délai, ou d’impossibilité

d’échange, vous pourrez demander l’annulation de la vente et le remboursement du prix d’achat.

SOURCE Chambre de consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;

site internet : www.cca.asso.fr

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29/03/2016

Région

Question conso

Liquidation judiciaire

Mme F., de Haguenau, connaît des problèmes avec une voiture achetée d’occasion.

Question : « J’ai acheté un véhicule d’occasion dans un garage. Après moins de six mois, ce véhicule est tombé

en panne. Les réparations ont été chiffrées à 6 000 € par un expert et le garage n’a rien voulu entendre. Suite à

une procédure judiciaire, j’ai obtenu gain de cause, à savoir que le garage doit reprendre le véhicule et couvrir

tous mes frais. Mais, bien entendu, le gérant est insolvable et une procédure de liquidation judiciaire est en cours

envers celui-ci… Je ne toucherai donc aucune indemnisation (le préjudice est d’environ 12 000 €). Existe-t-il un

organisme qui puisse m’aider ou un fonds d’indemnisation vers lequel je puisse me tourner ? »

Réponse : La législation qui encadre les procédures de liquidation judiciaire est très technique, sans toutefois

prendre en compte les situations dans le cadre desquelles tous les créanciers ne peuvent être indemnisés. Ainsi,

dès lors qu’une procédure de liquidation est ouverte par jugement, vous disposez d’un délai maximal de deux

mois (à compter de la date du jugement de liquidation) pour contacter le mandataire liquidateur nommé par le

tribunal. Le but de ce contact est de déclarer votre créance.

Au-delà de ce délai, plus aucune créance n’est prise en compte par le mandataire liquidateur. Ce dernier est

chargé de faire un état des comptes de la société placée en liquidation. Il ne peut vous dédommager que si l’état

en question fait apparaître un solde créditeur suffisant et ce, à condition que vous ayez déclaré votre créance

suffisamment tôt dans la procédure. En cas de solde débiteur, aucune indemnisation n’est envisagea-ble.

Vous l’avez compris, vos possibilités de percevoir la somme qui vous était initialement due sont donc minimes.

Par ailleurs, nous vous confirmons qu’il n’existe aucun fonds d’indemnisation ou organisme dédié aux situations

de liquidation judiciaire. Une fois la société liquidée, plus aucun recours n’est envisageable et aucune structure

ne supplée au versement des fonds éventuellement encore dus.

SOURCE Chambre de consommation d’Alsace, tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et 03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) ;

site internet : www.cca.asso.fr