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EVENEMENT DE LA FONDATION FRANCE ISRAEL
VOYAGE DU TOP 11 DES BLOGGUEURS HIGH TECH EN ISRAEL DU 20 À 23 JUIN 2011
Revue de presse
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SOMMAIRE
DIRECT MATIN – 20/06/2011…………………………………………..5
‘Israël, une terre de high-tech
AFP – 24/06/2011 ; 26/06/2011………………………………..……..6 Dépêche-1 Dépêche-2 ‘Israël : le service militaire prépare les futurs
ingénieurs’ ‘Un incubateur juif qui investit dans des entreprises
arabes’
JOURNAL DU DIMANCHE – 26/06/2011………………………...…14 ‘La Silicon Wady, l’innovation à l’israélienne’
JERUSALEM POST - 28/06/2011………………………………….....15
‘Les geeks français au pays de la Silicon Waddy’
ACTUALITÉ JUIVE - 29/06/2011……………………………………..16 ’La Fondation France Israël fait découvrir la Terre
sainte aux bloggueurs français’
LE FIGARO – 14/07/2011…………………….……………………..17 ‘Israël, nouvel eldorado des start-up’
01 INFORMATIQUE – 01/09/2011…………………………………..23
Israel, l’esprit start up
CHALLENGES – 08/09/2011…………………………………………30
Israel, eldorado high tech
PRESSE ÉCRITE
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INTERNET
FRENCHWEB………………………………………………………………………………………….32
‘Semaine Israël #1 L’innovation comme moteur’ 04/07/2011 ‘Semaine Israël #2 des idées et de l’argent pour les financer’ 05/07/2011 ‘Semaine Israël #3 l’autre pays des srtartup’ 06/07/2011 ‘Semaine Israël #4 découverte de l’i-kippa’ 07/07/2011 ‘Semaine Israël #5 de l’exception à la règle’ 08/07/2011
PRESS CITRON……………………………………………………………………………………….44
Annonce 19/06/2011 ‘Israël, un pays en mode start-up’ 26/06/2011
KORBEN………………………………………………………………………………………………50
‘Récit de mon voyage en Israël’ KORBEN 28/06/2011
ACCESSOWEB……………………………………………………………………………………….67
‘Retour du #TripItIsrael – Merci pour ce voyage’ 24/06/2011 ‘Technion – une Fac au cœur de la Silicon Vallée israélienne’ 26/06/2011
LOCITA………………………………………………………………………………………..………73
‘Les top blogueurs français au pays des start-ups’ 19/06/2011 ‘Voyage au pays des ‘Start-uppers’ 20/06/2011 ‘Israël, le pays des start-ups’ 27/06/2011
JOURNAL DU GEEK…………………………………………………………………………………77
‘Une visite dans les QG Israéliens de Google et Yahoo!’ 29/06/2011
GIRLZ IN WEB………………………………………………………………………………..………80
‘GIW invitées à découvrir l’innovation technologique en Israël’ 17/06/2011 ‘Premier jour, premiers pas dans la Silicon Wadi’ 21/06/2011 ‘Un incubateur unique et fructueux à Nazareth’ 27/06/2011 ‘A Jérusalem pour faire face aux enjeux de demain’ 27/06/2011 ‘#TripItIsrael : l’aventure continue au pays des start-up’ 28/06/2011 ‘Tel Aviv, la ville aux infinies possibilités’ Partie 1 29/06/2011 Partie 2 4/07/2011
Partie 3
DIVERS……………………………………………………………………………..…………………98
‘Visite des 11 bloggeurs high tech français les plus influents’ Ambassade de France en Israël 15/06/2011
‘Voyage au pays des ‘Start-uppers’ CONNEC’SION 22/11/2011 ‘Le Journal du geek, Korben, Press Citron, Locita, Stan et Dan, GirlzInWeb,…les
bloggeurs et medias du net sont à Jérusalem invités par la Fondation France Israël’ ISRAEL VALLEY 22/06/2011
‘French Blogs tour 2011’ ISRAEL VALLEY 27/06/2011 ‘Maxim Perez a rencontré Nicole Guedj et 11 blogueurs français à Tel Aviv’.
ISRAEL VALLEY 29/06/2011 FR.JPOST.COM 05/07/2011
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PRESSE ÉCRITE
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Direct Matin – 20 juin 2011
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AFP – 24 juin 2011
Avec la plus grosse concentration de start-up juste derrière la Silicon
Valley américaine, et un vivier record d'ingénieurs, Israël s'impose comme la nouvelle référence en terme de haute technologie, vantant un modèle économique unique.
Internet et ses activités ont rapporté 9 milliards d'euros à l'économie
israélienne en 2009, soit 6,5% du PIB national, selon un rapport du cabinet McKinsey. Le secteur pèse ainsi davantage que la construction (5,4% du PIB) et presque autant que la santé (6,8%).
L'économie du web a également créé un total de 120.OOO emplois,
soit 4% de la population active, toujours selon le cabinet spécialisé. D'Intel à Microsoft en passant par Google, IBM ou encore Philips: la quasi
totalité des géants de l'internet et des technologies ont installé sur le sol israélien d'importants centres de recherche et de développement (R&D), d'où sortent des produits et des systèmes utilisés dans le monde entier.
"Israël est le pays qui compte le plus d'ingénieurs parmi la population. Il se situe au deuxième rang juste derrière les Etats-Unis en nombre d'entreprises côtées au Nasdaq: c'est vraiment une deuxième Silicon Valley. Outre les multinationales, tous les grands fonds d'investissement américains sont présents", souligne David Kadouch, chef de produit chez Google Israël.
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"La communauté scientifique est très active, il y a beaucoup de main d'oeuvre et surtout une culture d'entrepreneurs. Il y a un énorme écosystème autour de la haute technologie. Ce qui est fondamental, c'est qu'ici on pense +global+", explique M. Kadouch à des journalistes français, dans le cadre d'un voyage organisé par la Fondation France-Israël.
Google a ouvert son centre de R&D en 2007 et compte actuellement
200 personnes, réparties entre Tel-Aviv et Haïfa, la grande cité portuaire du nord d'Israël.
Quelque 500 start-up voient le jour chaque année dans cet Etat exigu
aux sept millions d'habitants, pour lequel l'OCDE prévoit une croissance économique en 2011 de l'ordre de 4,7% (contre une moyenne de +2,8% pour ses pays membres).
"Tous les groupes ont installé des
succursales ici à cause de la proximité des talents de l'université du Technion où il y a des CV d'excellente qualité. Moi-même, j'ai fait l'école d'ingénieurs des Ponts en France, mais si IBM m'a embauchée c'est grâce à mon diplôme du Technion", raconte Yoëlle Maarek, aujourd'hui présidente de Yahoo! Research Israël qui emploie une cinquantaine de personnes.
Le Technion, immense campus regroupant 19 facultés pour 12.000 étudiants situé à Haïfa, a formé 70% des ingénieurs actuels d'Israël et 80% des dirigeants des entreprises israéliennes cotées au Nasdaq. "Beaucoup d'étudiants n'ont même pas fini leur premier cycle qu'ils sont déjà happés par les grandes compagnies étrangères", témoigne Ilan Marek, professeur de chimie au Technion.
"Au début des années 2000, on a cassé les barrières entre les quatre filières classiques des sciences pour que les étudiants puissent naviguer entre les domaines, qu'ils aient une vision plus globale. La clé du développement d'un pays, c'est de former des leaders en sciences", plaide l'universitaire. Plus généralement, "le manque de respect pour la hiérarchie est typique dans ce pays, et cette culture s'accorde avec la créativité entrepreneuriale, tout comme la capacité à prendre des risques. Il existe ici un +business model+ très excitant", assure Saul Singer, co-auteur du best-seller "A Start-up nation", consacré à Israël.
Pour M. Singer, "Israël est en lutte permanente contre toute sorte d'adversité, le boycott et les attaques, et cette adversité est une source d'énergie et de créativité. Israël est un pays avec un but, une mission à remplir".
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AFP – 24 juin 2011
Dans sa maison de Bnei Brak, fief ultra-orthodoxe près de Tel-Aviv, Jérémie Berrebi n'a pas internet et ses huit enfants n'ont jamais vu la télé. Il est pourtant un "serial entrepreneur" aux commandes d'un fonds d'investissement qui brasse des millions.
"Les gens me prennent pour un fou en
permanence", s'amuse ce jeune homme volubile de 33 ans, kippa sur la tête et smartphone à portée de main.
"J'ai commencé à bosser à 16 ans et j'ai
fondé ma première start-up à 19 ans. En 2009, j'étais actionnaire d'une vingtaine d'entreprises car j'adore m'associer à des projets", explique-t-il à des journalistes français à Tel-Aviv.
Début 2010, Jérémie lance avec un autre
Français, Xavier Niel, patron d'Iliad (Free), un fonds d'investissement --Kima Ventures-- avec l'objectif d'investir dix millions d'euros en deux ans dans 100 start-up, spécialisées dans internet, le mobile, les médias ou encore les jeux vidéo.
"Aujourd'hui, un peu plus d'un an plus tard, Kima Ventures est une véritable holding qui a 94 boîtes à son actif. On investit sur tous les continents et nous recevons une dizaine de projets par jour. J'ai les pleins pouvoirs sur le fonds. Je gère tout seul et Xavier Niel me donne son feu vert. Ou pas", se flatte M. Berrebi. Kima Ventures investit une moyenne de 100.000 euros par start-up pour l'aider à se développer, et prend entre 3% et 33% de son capital. "Mais il n'est pas question d'investir dans le porno, le casino ou les jeux", insiste-t-il.
Et d'évoquer lui-même sa "double vie": "Je suis pratiquant depuis toujours et je fais des études talmudiques. On peut dire que j'ai le niveau d'un rabbin français pour ce qui est des connaissances", se targue-t-il.
"Monté" en Israël en 2004 avec femme et enfants --il en a aujourd'hui huit, dont l'aîné a 9 ans--, Jérémie Berrebi s'est installé cinq ans plus tard à Bnei Brak, "qu'on appelle la ville (juive) la plus orthodoxe du monde".
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"Nous n'avons pas d'ordinateur à la maison, pas d'internet, pas de télévision, j'ai juste un smartphone. On a le droit d'avoir un téléphone pour les besoins de son métier, même s'il existe aussi des téléphones casher qui ne permettent pas l'accès à internet", explique le jeune homme.
"On croit que le judaïsme c'est du folklore. Mais pas du tout. Au contraire, c'est très réglementé et ces règles s'appliquent à moi", martèle-t-il.
"Je me suis spécialisé dans le droit commercial au sein du judaïsme. Le
judaïsme, ce n'est pas une religion mais un mode de vie, un idéal de vie pour moi, un mode d'emploi pour bien vivre en société", résume Jérémie.
Ce juif orthodoxe explique consacrer "certaines heures à ses enfants, d'autres à l'étude religieuse et le reste au travail".
Sa profonde religion et ses préceptes stricts le gênent-ils dans son
activité professionnelle? "Certes, je ne peux pas serrer la main d'une femme, ni bien sûr rester seul dans une pièce avec celle qui n'est ni ma mère, ni ma femme ou ma fille. Cela choque des gens, c'est vrai, c'est un problème, mais c'est le seul problème que j'ai", se rassure-t-il. Dans sa vie privée, Jérémie affirme "ne manquer de rien".
"On n'a absolument pas besoin de loisirs. Nous avons une énorme bibliothèque et mes enfants lisent deux livres par jour, c'est un autre univers. Et on n'est pas du tout dans un mode 'ermite'".
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AFP – 26 juin 2011
‘Israël : le service militaire prépare les futurs ingénieurs’ Passage obligé pour les jeunes Israéliens, le service militaire leur permet aussi d'accéder à des technologies très en pointe, une formation dont raffolent universités et recruteurs pour leurs applications civiles et qui propulse la carrière des jeunes ingénieurs.
"Le service militaire est un facteur clé du miracle économique
israélien. Les jeunes apprennent beaucoup à l'armée en termes de leadership et d'improvisation, ils savent comment arriver à leurs fins, par n'importe quel moyen", affirme Saül Singer, ex-éditorialiste du quotidien anglophone Jerusalem Post et auteur du best-seller "A Start-up nation" consacré à Israël.
"L'armée a un véritable impact culturel. Elle apporte certaines
valeurs et c'est une étape dans la vie au même titre que l'école ou le travail", souligne M. Singer.
"Tout cela est lié à l'histoire de ce pays", résume Nicole Guedj, la
présidente de la Fondation France-Israël, qui cherche à développer les partenariats entre les deux pays, notamment entre jeunes chercheurs. Selon l'ancienne ministre, "Israël n'a pas d'autre choix que l'excellence. Il est entouré de pays plus ou moins hostiles et il doit se surpasser pour exister économiquement et pour être dissuasif militairement". Pendant leur service militaire obligatoire --trois ans pour les garçons, deux pour les filles, le plus souvent avant l'université--, les Israéliens sont en contact avec des systèmes extrêmement sophistiqués en matière de sécurité et de technologie.
Mais ces systèmes "ont aussi des débouchés civils: l'armée forme
ainsi une main d'oeuvre très compétente", remarque David Kadouch, chef de produit pour Google Israël.
"L'armée apporte beaucoup de maturité et les jeunes sont ensuite
vraiment motivés pour étudier et réussir: ils en ont tellement bavé dans
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l'armée ! C'est un peu le secret", renchérit Yoëlle Maarek, présidente de Yahoo! Research Israël.
Sur le campus du Technion à Haïfa (nord du pays) --la plus
ancienne université d'Israël ainsi que le centre de recherche le plus réputé du pays en sciences et technologies--, il existe même un département entièrement voué aux relations avec Tsahal (l'armée israélienne).
"Nous avons des rapports constants et très forts avec l'armée",
confirme le professeur Ilan Marek, de la faculté de chimie de l'institut Technion.
"Il y a deux mois, des responsables de l'armée sont venus exposer
leurs besoins, que ce soit en chimie, en biologie ou encore en physique, aux professeurs du Technion. Ce sont des problèmes très pointus et ils cherchent notre aide pour des collaborations", témoigne l'universitaire.
"On ne dit pas qu'on est meilleur que les autres. C'est simplement
qu'un échec n'est jamais négatif et que nous avons une persévérance et une attitude particulière face à l'échec", explique Ilan Marek.
"Je suis arrivé de France après mon bac il y a onze ans. Au début, je voulais seulement passer une année en Israël, mais j'ai fini par faire mes trois ans de service militaire, dans une unité combattante, et cela a joué un rôle déterminant pour la suite", raconte Alex Lellouche, un étudiant de 29 ans.
"Dans les moments de doute ou de crise pendant mes études, je me disais que si j'avais pu marcher 60 kilomètres en une nuit, je pouvais triompher de tout et de n'importe quoi. Je n'ai pas attrapé le côté +guerrier+ de l'armée, mais plutôt cette volonté qui fait que quand tu as envie de quelque chose, tu peux l'avoir", assure cet étudiant en nanotechnologies.
L'État d'Israël "est aussi un pays d'immigrants. Ceux qui montent en
Israël souhaitent faire partie d'Israël. Et, en retour, Israël veut les intégrer. L'immigration est cruciale pour un pays s'il sait l'absorber", plaide Saül Singer, pour qui Israël "est lui-même une start-up".
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AFP – 26 juin 2011
C'est à Nazareth, la plus grande ville arabe d'Israël, qu'est implanté le seul "incubateur" pour jeunes entrepreneurs qui investissent à la fois dans des start-up juives et arabes. Avec l'ambition d'"équilibrer les choses".
"Notre mission est à la fois économique et sociale. Nous sommes le seul incubateur sur les 23 présents en Israël à investir dans des entreprises arabes", explique Nasri Saïd, patron de New Generation Technology (NGT), installée dans la petite zone industrielle de cette cité de Galilée (nord).
"Israël compte près de 20% d'Arabes israéliens. Et il y a toujours eu un
décalage: ces 60 dernières années (depuis la création de l'Etat d'Israël, ndlr) l'économie dite +arabe+ n'a pu se développer aussi vite que l'économie +juive+, elle est toujours restée derrière", souligne M. Saïd.
Créée en 2002, NGT, qui compte moins de dix salariés, a permis d'aider et de financer un total de 21 entreprises innovantes, dont 11 arabes, 6 juives et 4 "mixtes".
Chacune de ces start-ups --dont la grande majorité est spécialisée dans
le secteur médical, de la pharmacie et de la biotechnologie-- reçoit en moyenne quelque 700.000 dollars (500.000 euros) sur deux ans, dont environ 85% proviennent de fonds gouvernementaux.
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"Les entrepreneurs arabes ont besoin de davantage d'aide. Ils n'ont pas d'autre option que nous dans le pays. Et il va sans dire qu'il n'y a pas de place pour eux dans l'industrie technologique militaire", compte tenu du passé et du passif israélo-arabe, relève Nasri Saïd.
"L'idée est d'équilibrer les choses en donnant aux entrepreneurs arabes
autant de chances qu'à leurs collègues juifs. Le potentiel existe, un grand nombre d'entre eux sont diplômés dans le secteur des technologies et cherchent à monter leur boîte", souligne le patron de NGT.
"Nous partons d'un entrepreneur qui a une idée et une fois que ce projet
est retenu par l'incubateur et le gouvernement, nous l'aidons sur tous les plans, aussi bien administratif que financier, pour que l'entreprise se développe et intègre un +business model+ à des fins de commercialisation", explique-t-il à des journalistes français, dans le cadre d'un voyage organisé par la Fondation France-Israël.
La communauté des Arabes israéliens rassemble les 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d'Israël en 1948, alors que quelque 760.000, poussés à l'exode par l'avancée des forces juives ou chassés de chez eux, prenaient le chemin de l'exil.
Cette communauté, qui compte 1,3 million de personnes, soit 20% de la population israélienne, souffre de nombreuses discriminations, notamment en matière d'emploi et de logement.
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Journal Du Dimanche – 26 juin 2011
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Jérusalem Post – 28 juin 2011
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Actualité Juive – 29 juin 2011
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Israël, l’esprit start up – 01/09/2011
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Israël, eldorado high tech – 08/09/2011
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INTERNET
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LA SEMAINE ISRAEL – 4-8 JUILLET
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ISRAEL, UN PAYS EN MODE START UP
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19 juin 2011
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26 juin 2011
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RECIT DE VOYAGE EN ISRAEL
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28 juin 2011
Récit de mon voyage en Israel
Intro
Lorsque j’ai reçu un email de la Fondation France Israël qui me proposait un
voyage en Israël, ma première réaction a été la méfiance (désolé Sarah ).
Ne voulant pas me retrouver dans un truc politique ou religieux, je me suis un
peu renseigné sur cette fondation, créée en 2005 par Chirac et le premier
ministre Israélien. J’ai alors découvert que leur seul objectif est de rapprocher
culturellement les 2 pays dans les domaines culturel, économique, scientifique et technologique.
Pas besoin de se le cacher, ce voyage est clairement une opération de
communication pour la fondation et pour Israël mais les bases m’ont semblé
très saines, et après avoir échangé quelque mails avec mon ami Fabrice
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Epelboin, très au fait de ce genre de choses, « expert » en révolutions Arabe
et lui aussi défenseur des libertés numériques, j’ai décidé d’accepter
l’invitation avec grand plaisir, sachant qu’il serait aussi du voyage. Dans
l’organisation, ça n’a rien différent des opé bloggeurs auxquelles je participe ponctuellement ou des voyages de presse organisés pour les journalistes.
Du coup, j’y suis allé, j’ai vu, et je suis revenu (malgré un boarding pass perdu
)… Pas vraiment eu le temps de bronzer ni de dormir car le planning était très
chargé mais je reviens avec plein de choses à raconter. Difficile pour moi de
faire un article fleuve sur tout ce que j’ai vu, compris, et que j’ai envie de
partager avec vous, donc je ferai des petits paragraphes sur les thèmes que
j’aimerai faire ressortir et qui ne seront pas forcement dans l’ordre de mon séjour.
Le décor
Je n’avais aucun préjugé sur le pays en lui-même. Bon, j’ai évidemment
consulté la fiche Wikipedia pour voir ce qu’il en était niveau attentat car
comme tous les gens qui regardent beaucoup les infos en France, j’avais le
sentiment que le pays n’était pas sûr. D’ailleurs, je n’étais pas le seul car à
chaque fois que je disais à mes amis : « Je vais en Israël« , je recevais une réponse comme celle-ci.
53
Fais gaffe à toi… Hmm ok. Je dois dire qu’entre le moment où je suis monté
dans l’avion à Paris, et le moment où je suis revenu à Paris, je ne me suis pas
senti une seule seconde en insécurité. Les contrôles aux aéroports sont pires
que ceux qu’on se tape pour aller aux USA… Des agents formés pour
détecter la moindre de vos hésitations vous bombardent de questions et les
valises sont plus que fouillées. C’est lourd et long mais il parait que c’est nécessaire.
Dans les rues, l’armée est présente mais je vous rassure, il n’y a pas de char
d’assaut ou de mecs qui se baladent avec des lances roquettes. Disons que
les militaires sont un peu plus nombreux que ceux qu’on peut voir Gare du
Nord mais que ce n’est pas non plus oppressant. En plus comme il y a beaucoup de nanas, ça passe
Certains civils ont aussi leur flingue à la ceinture. Je me suis renseigné là
dessus et ce qu’on m’a expliqué, c’est que les réservistes étaient
responsables de leur arme… Ils ne la quittent donc jamais mais elle est
censée être déchargée. Je n’ai pas été vérifié. Mon impression globale sur
l’ambiance là bas, c’est que c’est pareil qu’ailleurs finalement… C’est relax
et safe, même si chacun garde en tête les attentats du passé qui les ont touché directement ou indirectement.
54
Au niveau du décor en lui-même, j’ai été vraiment surpris… Je m’attendais à
une architecture plus orientale, un peu comme j’ai pu le voir lors de mes
déplacements en Tunisie ou en Egypte. Mais finalement, mis à part à
Jérusalem où c’est un peu plus typique et où on se retrouve plus en présence
de Rabbis Jacob, Haifa et Tel Aviv sont des grandes villes à l’américaine.
Grosses avenues, grands immeubles vitrés, grosses bagnoles, et de quoi faire
du shopping à gogo. Pas dépaysant donc pour l’occidental de base en short, que je suis.
Facing Tomorrow et le conflit Israélo-Palestinien
Difficile en 4 jours de comprendre comment fonctionne un pays et de
comprendre sa politique. J’avoue ne pas détenir la vérité absolue sur le
conflit Israélo-Palestinien. Comme dans tous les conflits, rien n’est tout blanc
ou tout noir et malheureusement, tout le monde souffre. Durant 2 demi-
journées, nous avons navigué parmi les conférences de Facing Tomorrow, un
genre de LeWeb, un peu plus politique, initié par Shimon Peres. Lors de la
cérémonie d’ouverture, on a eu le droit à 3 discours… Un de Tony Blair, un
autre de Bernard Henri Levi et le troisième de Amos Oz que je ne connaissais
pas. Les 2 premiers discours (Blair et BHL) étaient très convenus et remplis de
banalités sur la paix et bien sûr très pro-Israël. Par contre, celui de Amos Oz a
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vraiment été énorme… Je n’ai pas trouvé la vidéo donc, désolé je ne peux
pas la poster, mais grosso modo, le mec est écrivain et journaliste Israélien, et
à tenu un discours à contre courant, ce qui lui a valu quelques sifflements
dans la salle et le départ de quelques israéliens un peu plus fermés sur le sujet.
Pour résumer sans dire trop de conneries, Amos Oz a dénoncé l’occupation
des territoires palestiniens par Israël, la qualifiant d’immorale et contraire aux
intérêts d’Israël, pays qu’il aime malgré tout. Il milite pour un traité de paix, et
a expliqué que cette paix demandera des sacrifices de la part d’Israël, qui
seront très douloureux. Le partage de la terre doit être fait, et les palestiniens
ont le droit eux aussi à leur terre, a-t-il expliqué. Le slogan « Faite l’amour, pas
la guerre » ne pourra jamais s’appliquer à Israël-Palestine mais il espère que
les 2 états arriveront un jour au moins à un « Faites la paix, mais pas obligé de faire l’amour.
Tout ce qu’a raconté Amos Oz est une vision très pragmatique du problème.
L’Etat Palestinien et l’Etat d’Israël sont aussi légitimes l’un que l’autre et tous
les 2 ont le droit de vivre en paix. Seul le partage de la terre est la solution,
mais cela ne se fera pas sans un gros gros gros effort des 2 côtés. Je sais que
la jeunesse des 2 pays veux aller de l’avant et défend cette solution, lançant
même des slogans comme « Fuck Israël, Fuck Hamas« . En gros, que tout le
monde aille se faire foutre, et que seule la paix compte. Mais dans les 2
camps, ils y a évidemment encore beaucoup de gens qui ne veulent rien
lacher, et ne désirent qu’une chose, la disparition de l’Etat voisin. En tout cas,
Amos Oz a provoqué une standing ovation et a exposé de manière simple,
limpide et engagée ce conflit et la seule solution (douloureuse) pour sortir de l’impasse. C’était vraiment très intéressant.
Mis à part ces interventions un peu plus politiques, je n’ai pas eu d’autres
« contact » ou d’autres possibilité de mieux comprendre ce qui se passe là
bas. Veuillez donc m’excuser pour cette vue unique à travers un prisme très
court de 4 jours, ce qui est largement insuffisant pour comprendre un pays, sa
culture et ses problèmes politiques. Loin de moi donc l’idée d’avoir une
opinion tranchée sur ce sujet plus que délicat, qui m’a même valu des
menaces d’esprits étroits et plusieurs centaines de commentaires pour certains aussi débiles que violents dans mon dernier édito. Bref, passons….
L’économie militaire
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Que ce soit lors de la visite du Technion (Israël Institute of Technology), un
équivalent du MIT, qui est l’une des plus grandes université scientifique et
technologique d’Israël, ou des startups ainsi que les conversations que nous
avons eu avec les israéliens que nous avons croisé, s’il y a bien un truc qui est omniprésent dans le pays, c’est l’armée.
Chaque homme fait 3 ans minimum de service militaire (et 2 ans pour les
femmes). En général, ils commencent une première année d’étude, puis
partent à l’armée et finissent leurs études ensuite. Ils reviennent
alors extrêmement volontaires et extrêmement qualifiés. En effet, durant leur
service, les israéliens reçoivent des formations assez poussées techniquement,
ce qui leur permet ensuite d’appréhender différemment
les problématiques qu’ils pourront rencontrer dans leurs startups ou leurs
études. D’après les multiples retours que j’ai eu là bas, chacun revient
beaucoup plus mûr, plus responsable, plus formé, et il n’y a plus grand chose
qui leur fait peur. Quand il y a un défi, les israéliens post-armée sont mieux
armés (c’est le cas de le dire) pour le relever. Ce service obligatoire
transforme de jeunes gens en adultes, ce qui est extrêmement favorable pour la suite de leur vie.
Autre aspect de l’omniprésence militaire, c’est l’importance des subventions
que consacre l’état aux filiaires techniques et aux travaux de recherche de
ses étudiants. Là bas, tout est prétexte à être transformé en business.
Lorsqu’une techno sort d’un labo de recherche, l’armée se demande
comment l’utiliser pour elle, et bien sûr si cette techno est exploitable (dans le
civil), l’Etat ne se fait pas prier. Israël est un quasi-désert dont la taille
s’approche de celle du Salvador ou de la Slovénie et depuis toujours, le pays
est obligé d’innover pour faire pousser ses cultures ou tout simplement pour
produire sa propre richesse. Alors plutôt que d’exporter du sable à destination
de tous les Paris-Plage-Like du monde (joke, hein), ils ont mis le paquet sur les
nouvelles technologies. Ils sont donc dans un process constant d’innovation.
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C’est un cercle vertueux qui procure au pays une richesse technique et
intellectuelle vraiment unique. Je vous mentirai si je vous disais que je n’étais
pas un peu jaloux de ça… En France, on s’épuise pas mal à subventionner des industries sur le déclin, occultant les entreprises de demain… dommage.
D’ailleurs, régulièrement, une délégation militaire se rend au Technion pour
exposer ses besoins technologiques et l’université les aide à piocher parmi les
projets de ses étudiants, des choses qui pourraient leur convenir, ou lance carrément de nouveaux projets de recherche.
Pour moi qui considérais l’armée comme tout juste bonne à tuer des gens (je
sais, j’abuse un peu ), je me suis rendu compte là bas, que cette armée
pouvait avoir une réelle importance dans la vie des Israëliens et dans le tissu
économique du pays. Il s’agit en toute objectivité d’un effet « positif » de l’armée sur un pays (parmi d’autres effets négatifs)
Les entreprises innovantes
Lors de ce trop court séjour, nous avons visité des entreprises de renommée
mondiale comme Google ou Yahoo! mais nous avons aussi fait la
connaissance de quelques startups plutôt sympa. Je vais vous présenter celles que j’ai croisé là bas et qui m’ont plutôt intéressé.
Magisto
Encore en beta, ce service propose de transformer des vidéos longues et
chiantes (de repas de famille, de noel, de vacances…etc) en clips
beaucoup plus courts et rythmés par des effets et de la musique. Il n’y a rien
à faire, pas de montage ou de truc compliqué, vous uploadez votre vidéo et
Magisto fait le reste. Et comme j’assure grave, j’ai réussi à négocier 100 invitations aux 100 premiers qui iront s’inscrire ici.
Personyze
Il s’agit d’une offre qui moyennant finance vous aidera à faire les tests A/B
nécéssaires, les aménagement graphiques, l’optimisation par type de
visiteurs…etc de votre site web afin d’optimiser vos ventes / revenus / captations d’utilisateurs. Personyze c’est par ici.
58
Mobileye
Mobileye fait partie des statups que nous avons visité. Les mecs conçoivent
un système assez innovant de caméra (vision artificielle) pour les véhicules qui
permet d’alerter le conducteur en cas de franchissement de ligne blanche,
de rapprochement un peu trop « collé serré » avec la voiture de devant, ou
de non respect de la signalisation (détection des panneaux). Le système est
aussi capable de reconnaitre des piétons ou des cyclistes. C’est un excellent
assistant à la conduite. On a pu tester le service grâce à un simulateur de
conduite équipé de Mobileye et sans balancer, on se demande comment
certains blogueurs ont eu leur permis (moi y compris
car apparemment Mobileye n’est pas vraiment conçu pour tolérer ma
conduite à la parisienne )
A.I. Type
Il s’agit d’un soft sous Windows et Android qui est un genre d’assistant
d’écriture qui vous propose les mots qui sont supposés suivre ceux que vous
venez de taper. J’ai déjà un truc comme ça sur mon téléphone (un
concurrent) mais je vais le tester pour voir ce que ça vaut.
AnyClip
Anyclip est un service qui propose de rechercher des acteurs ou des extraits
de films en fonction d’un mot clé. Chaque clip est traité en fonction de tout
un tas de paramètres et qualifié avec de nombreux mots clés (parfois
manuellement), ce qui permet de remettre la main sur l’extrait qui convient. Pratique pour retrouver une chanson, un objet, un dialogue, un acteur…etc.
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Vikido
Vikido est l’équivalent Israëlien de Yoocasa. Le service, non ouvert au public,
propose aux familles d’échanger du son, des images, des vidéos ou des
textes avec leurs enfants. Je n’en ai pas vu plus malheureusement, mais vous pouvez vous inscrire pour être prévenu de l’ouverture du service.
Saul Singer
On a déjeuné avec le monsieur, auteur du livre Start Up Nation, qui raconte
comment Israël, qui reste un petit pays, a réussi à se hisser au rangs des pays
les plus à la pointe en matière de startups. D’ailleurs, Israël est en nombre d’entreprises cotées au NASDAQ, juste après les Etats Unis. Pas mal !
Google et Yahoo!
Google, Yahoo! et Intel ont installé une partie de leurs centre de recherche et
développement à Haifa, au nord du pays. Nous avons été faire un petit tour
chez les 2 premières boites et c’est là que j’ai appris que c’était la
branche israélienne de Google qui avait proposé et bossé sur l’affichage
d’images et de news dans les résultats de recherche (Google Preview et
Google Instant) ainsi que sur certaines fonctionnalités de Gmail comme la suggestion de contacts supplémentaires.
60
Concernant Yahoo!, nous avons eu le plaisir de rencontrer Yoelle Maarek,
chef de la R&D, qui bosse avec son équipe sur les algos du moteurs, et qui
nous a fait une présentation technique (compréhensible, je vous rassure), qui
franchement était passionnante ! On baigne dans l’innovation chez Yahoo, qui d’ailleurs est dans la même rue que Google
La mezouzah Google :
Better Place
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Better Place est une boite dont la filiale Israélienne, en partenariat avec
Renault, bosse sur un moteur électrique pour voiture, avec batteries
interchangeables. Techniquement, c’est très intéressant, mais je n’ai pas été
convaincu sur le discours écolo… Il faut voir si un parc automobile qui roule
100% à l’électricité ne provoquera pas plus de pollution pour produire toute
cette électricité ? Je n’ai aucune compétence ou connaissance là dedans,
donc pas évident pour moi de m’exprimer là dessus mais je ne demande qu’à être convaincu.
Les autres
Je n’ai pas pu discuter avec tout le monde, mais d’autres startups ont croisé
notre route, à savoir Marketsbook, Onigma, Mythings, Soluto, Secure Erasure, Safend et Migler.
Le Technion
Je ne connaissais pas cette université avant d’y mettre les pieds. Et pourtant,
sans le savoir, j’ai publié régulièrement sur mon blog des vidéos d’innovations
techniques en provenance directe d’un des plus gros centre de recherche
appliquée du monde. Dingue ! J’ai fait la connaissance de Yonathan, un
expert en traitement d’image qui nous a fait une petite présentation des
62
techniques découvertes par son labo et de la caméra 3D qu’ils ont mis au point.
Le Technion est ouvert aux étudiants du monde entier et sa réputation ne
semble plus à faire. En terme d’innovations, la dégradation protéinique
régulée par l’ubiquitine dans les cellules vivantes a été découverte là bas. Les
étudiants du Technion ont aussi lancé leur propre satellite destiné à la
recherche, en 1998. Un des médicaments destiné à ralentir la progression de
la maladie de Parkinson a été mis au point par des profs du Technion. Une
section bosse aussi sur les explosifs afin d’anticiper et de découvrir les produits
de demain, qui seront utilisés par les terroristes, et pouvoir à l’avenir les détecter ou les neutraliser…etc etc.
Je vous recommande d’aller faire un tour sur leur site pour voir un peu toute l’activité du Technion…
D’ailleurs, si vous envisagez de continuer vos études dans une université à
l’étranger comme le MIT, vous pouvez envisager l’option Technion qui dispose
de facultés d’aérospatiale, de biologie, de chimie, de mathématiques, de physique, de médecine, de sciences informatiques…Etc etc.
Je dois dire que ça m’a fait rêver… Ajoutez à ça la mer et le soleil, et je pense qu’on peut trouver pire pour faire ses études.
Jérémie Berrebi
Autre rencontre plutôt sympathique, celle de Jérémie Berrebi, un français
expatrié en Israël depuis 2004, qui marie d’une main de maitre son activité de fond d’investissement (avec Xavier Niel), et sa vie ultra religieuse.
Chez lui, pas de net, pas d’ordi et pas de TV pour les enfants… Juste des livres
et son smartphone pour travailler (Il a quand même le net et un PC à son
63
bureau). Il étudie les textes religieux (judaïsme) un bon paquet d’heures par
semaine, s’occupe avec sa femme de ses 8 enfants, et investit via Kima
Ventures (sa boite), 100 000 € par startup, à un rythme d’1 investissement par semaine. Dingue !
Là bas, il existe des téléphones cashers qui n’ont pas internet, afin d’éviter
toutes les tentations. Jérémie a un iPhone mais utilise des openDNS et ce genre de filtres pour autocensurer son Internet.
Etrange non ? Et pourtant ça se passe très bien pour lui. Je ne suis pas sûr
qu’en France, l’environnement soit suffisamment adapté pour permettre
cette double vie, mais là bas en Israël, quasiment tout est conçu pour
respecter les lois judaïque, donc ça doit bien se passer pour lui. Un autre point
a retenu mon attention, c’est l’activité de sa femme qui en plus de s’occuper
de ses 8 enfants a eu la bonne idée de créer une association qui achète en
gros du mato pour les enfants (poussettes, couches, biberons…etc) et qui le
revends à prix coutant aux parents qui n’ont pas les moyens de s’offrir tout ça. C’est une vraie bonne idée et je ne suis pas sûr que ça existe en France.
Jérémie est très ouvert, très souriant et n’a pas eu de tabou avec nous, vis à
vis des questions qu’on a pu lui poser sur son mode de vie, ses croyances et
son activité de business man. Je serai incapable de m’imposer ce mode de vie, mais je respecte le challenge
L’apartheid technologique
Autre moment fort de mon périple, la visite du seul incubateur en Israël, à
Nazareth, qui investit aussi bien dans des startups juives que dans des startups « arabes » (c’est comme ça qu’ils disent).
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NGT pour New Generation Technology a été créé en 2002 et finance à
hauteur moyenne de 700 000 dollars des entreprises (85% vient de l’Etat) dont
le coeur de métier est principalement la biotech et le médical. En Israël, les
arabes n’ont pas les mêmes chances que les juifs. Il y a un espèce
d’apartheid technologique qui empêche les 20% d’arabes vivant en Israël,
de se lancer dans le secteur de l’informatique et des nouvelles technologies.
Il ne reste aux arabes israéliens que le secteur des biotechnologies pour
monter des startups… Ces discrimination concernent aussi d’une manière
générale l’emploi et le logement, ce que je trouve totalement injuste. C’est
pourquoi NGT leur tend la main et finance actuellement 21 entreprises : 6
juives, 11 arabes et 4 mixtes. Ça ressemble plus à un pansement sur une
jambe de bois, mais c’est déjà ça, en espérant qu’un jour la politique du pays évolue.
Autres sujets
Mis à part ça, nous avons rencontré le directeur du département presse du
ministère des affaires étrangères qui nous a raconté un peu son quotidien.
C’est assez délire pour ce petit pays de devoir communiquer à la planète
entière sur tout un tas de sujets chauds, et surtout de rectifier la vérité aussi
vite que possible comme par exemple cette fausse histoire de chien lapidé.
Je n’aimerai pas être à sa place… Pour info, Israël a pris EuroRSG pour leur comm… dommage… mais on a été gentil, on ne leur a rien dit .
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Au niveau des visites touristiques, on a fait en speed Jerusalem, le mur des
lamentations (avec la kippa et les petits papiers), on a vu de loin, la vallée du
Jourdain, le mont des Oliviers…etc. Assez génial pour moi de voir des endroits
mythiques et mystiques dont j’ai entendu parlé et reparlé quand j’étais petit dans mes cours de catéchisme…
Un truc qui n’était pas prévu, la visite du mémorial de l’holocauste Yad
Vashem. Je pensais avoir vu beaucoup de choses à la TV et dans les livres à
ce sujet, et pourtant, lorsqu’on se fait raconter l’histoire toute nue, toute crue
par des gens qui l’ont vécu alors qu’ils étaient enfants, difficile de rester
insensible. Je pense que c’est vraiment quelque chose à voir. (Et ça nous a bien plombé l’ambiance dans le car, au retour)
Lors de notre périple, nous avons été accompagné par un photographe du
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Jerusalem Post du nom de Marc Israel Sellem, qui est vraiment un type
formidable. Il a joué le guide pour notre petit groupe, nous a appris plein de
trucs, nous a raconté pas mal d’histoires qu’il a vécu dans le cadre de son
travail. Vraiment un super garçon très talentueux. Il a une page Facebook si
vous voulez voir ses oeuvres et avec mon copain Jeremy de Locita, on va l’aider à monter son portfolio.
Conclusion
Pour conclure rapidement, j’ai vraiment adoré ce voyage. J’ai découvert un
pays qui mise tout sur l’innovation et les startups et je ne m’attendais pas à
ça. Bonne surprise ! C’est vraiment un endroit où aller, un endroit à découvrir
et il y a beaucoup d’entreprises qui méritent d’être connues et avec qui tisser
des liens d’amitié et faire du business. Si un jour j’ai l’occasion d’y retourner, que ce soit pour le boulot ou pour les vacances, j’irai sans hésiter.
Les filles de la fondation France-Israël qui nous ont accompagné, à
savoir Nicole, Sarah, Sabrina et Ekaterina ont vraiment assuré et je les
remercie une nouvelle fois pour tout ce qu’elles ont fait et pour cette
organisation sans faille. La bonne ambiance était au rendez-vous pendant
tout le séjour, et même si je suis revenu plus crevé qu’en partant, je me suis
quand même bien amusé avec mes amis blogueurs et nouveaux amis journalistes !
ps : Et pour reprendre l’expression de Sarah, l’une de nos hôtes, il n’y a pas eu de « pécho » pendant ce séjour… Dommage
pps : Si vous voyez un jour une vidéo de moi, dansant sur un bar, arriver sur Youtube, n’y faites pas attention, c’est un faaaake ! Ahahaha !
Merci à Eric et Marc pour les photos !
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RETOUR DU #TRIPITISRAEL
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24 juin 2011
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26 juin 2011
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ISRAEL, LE PAYS DES START UPS
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19 Juin 2011
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20 juin 2011
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27 juin 2011
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VISITE DANS LES QG ISRAÉLIENS DE GOOGLE ET YAHOO !
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29 Juin 2011
Une visite dans les QG Israéliens de Google et Yahoo!
Pour ceux qui auraient loupé le coche, j’ai eu l’occasion la semaine passée
de partir en Israël pour un voyage de presse visant à nous faire découvrir
(entre autre) quelques unes des start-up les plus prometteuses du pays.
Parallèlement à cela, j’ai pu me rendre dans les QG locaux des mastodontes
Google et Yahoo!, tous deux situés à Haifa, une petite bourgade aussi jolie
que tranquille, tranchant drastiquement avec ce qu’on aurait pu s’imaginer
de prime abord. Evoluer dans une entité nichée à quelques mètres de la
plage et d’une mer chaude à n’importe quelle heure du jour et de la nuit
(j’exagère à peine…), avouez que ça a de quoi motiver, n’est-ce pas ? Mais
par où véritablement commencer, si ce n’est tout d’abord que les 2
entreprises sont situées à quelques mètres l’une de l’autre (d’ailleurs rejoint
par Intel, qui développa des locaux ayant vu naître le processeur Celeron…),
et que de l’aveu de Yoëlle Maarek, la femme à la tête de Yahoo! Research
Israël, les « transferts de compétences » entre les 2 entités sont loin d’être
isolés… Pour ce qui est des locaux de Google, impossible d’affirmer qu’il
s’éloignent des clichés posés par les autres « bases » de la firme. Là bas, la
décoration est entièrement déclinée aux couleurs du logo de la firme, et s’il
fut impossible de jauger l’ambiance (que l’on imagine dans tous les cas
soutenue…), on aura pu remarquer que l’influence « start-up » y est belle et
bien présente. Comment vous en convaincre ? Et bien, peut-être en vous
détaillant la salle de repas, couplant cuisine design et fonctionnelle, et
accessoirement dotée d’un billard haut de gamme, d’un baby-foot et d’un
coin salon où l’on retrouve pèle-mêle une PS3, une Xbox 360, une Wii, une
batterie échappée d’un pack de Guitar Hero, et que sais-je encore. Plus
sérieusement maintenant, les personnes présentes sur place lors de ce
voyage et moi-même avons eu droit au speech de rigueur par David
Kadouch (le chef de projet de la division locale), vantant les (nombreux)
79
atouts de la société face à la concurrence, et nous apprenant dans le même
temps que la déclinaison Israélienne de Google n’a clairement pas pour but
de faire de la figuration, dans le sens où c’est en son sein qu’on éclôt la
désormais célèbre « boîte de réception prioritaire » de Gmail, ou encore la
fonction Google Suggest. Concernant cette dernière, Yahoo! en revendique
par contre la paternité, estimant avoir dévoilé sa vision de la chose bien
avant la firme de Mountain View. Ou d’Haifa, c’est selon. Concernant Yahoo!
maintenant, si l’hôte locale, à savoir Yoëlle Maarek, n’a à aucun moment
décidé de glisser vers une langue de bois qui nous aurait été forte
désagréable à « écouter », elle a part contre tenue à être claire sur un sujet :
Yahoo! n’est désormais plus focalisé (et sans doute à raison) sur la recherche,
mais bel et bien sur la création de contenu divers et varié. Jamais à courte
d’arguments lorsqu’il fallait défendre sa firme -et quand bien même elle fut
employée chez Google un temps- Yoëlle Maarek a tenu à placer un tacle de
rigueur envers son voisin direct, affirmant qu’à l’heure actuelle, Yahoo! Mail
était encore largement devant Gmail, en jouissant d’une base d’utilisateurs
faite de quelques 600 millions d’utilisateurs. Pour terminer cet article sur un ton
plus léger maintenant, vous serez sans doute étonné d’apprendre que les
locaux de Yahoo!, évidemment teinté de violet, disposent eux aussi d’une
salle de repas « à la cool », mêlant cuisine, salon, billard et projecteur. Pour
des conditions de travail optimales ? On veut bien le croire !
(remercions la fondation France-Israël et plus particulièrement Nicole Guedj
pour nous avoir permis de découvrir ce pays, et son vivier d’entrepreneurs
aux dents longues ! Pour ceux intéressés par ce sujet, sachez que d’autres
articles arrivent incessamment sous peu. Et si ça ce n’est pas du teasing aussi
chaud que la température à Paris, actuellement, je mange mon iPhone 4…)
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GIW INVITÉES À DÉCOUVRIR L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE EN ISRAEL
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17 juin 2011
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27 juin 2011
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Girlzinweb.com – 29 juin 2011
TEL-AVIV, LA VILLE AUX INFINIES POSSIBILITÉS (1/3)
Tel-Aviv est LA ville israélienne de la modernité, de la jeunesse, de l’ouverture
et de l’économie. Comme dernière étape du #tripITIsrael, c’est plutôt bien
choisi !
Il y règne un dynamisme à l’américaine, avec une petite touche d’orient
bien sur, notamment dans le quartier de Jaffa. En moins de 24h, nous y
rencontrons des blogueurs, des entrepreneurs, un investisseur de renom, un
ambassadeur. Très intense, trop court, beaucoup de choses à apprendre et
à voir. Une chose est sûre, TLV regroupe de jeunes pousses dans tous les
domaines qui nous intéressent, des médias, du mobile, des réseaux, du e-
commerce… et je vous invite à découvrir les activités de quelques
personnalités qu’on y a rencontrées. Voici une sélection des trois meilleurs
moments :
1. Diner réunissant notre super équipe de blogueurs français et nos
homologues israéliens.
Rassemblés autour d’une grande table d’un
resto branché de TLV, nous retrouvons une
quinzaine de blogueurs et entrepreneurs
connus en Israël, dont Ayelet Noff et Motti Peer
de Blonde 2.0, Ouriel Ohayon de Appsfire, Igor
Magazinik de Viber, Yossi Dan de TicTacDo, Oz
Soffy de Androidia, Roi Carthy et aussi les
responsables de la (future) Cantine à Tel-Aviv :
« Ha Cantina », etc.
L’espace est tellement grand et le niveau
sonore élevé que je me dis que nous ne
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pourrons discuter qu’avec nos voisins respectifs : deux personnes sur vingt, ça
serait dommage… finalement, à l’initiative de Sarah de la Fondation France-
Israel, qui a co-organisé le diner, un tour de table de « one minute pitch »
permet à chacun de se présenter. Ainsi, pendant le diner, les places
s’échangent, les cartes de visite aussi, les gens se lèvent, discutent autour
d’une cigarette, d’un verre de vin. Trois heures plus tard, nous sommes
toujours là à faire connaissance avec ces israéliens aux profils tellement
différents et dynamiques.
J’ai tout particulièrement apprécié ma rencontre avec Moran Bar, cette
jeune femme, qui a crée avec Yaniv Feldman la société geekmedia qui édite
NewsGeek, un des blogs High-tech les plus lus en Israël ; dommage qu’il soit
en hébreu et que je ne puisse pas le visiter pour en découvrir le contenu.
Néanmoins, dans l’avenir, je suis certaine que des synergies (en anglais)
peuvent être trouvées entre GirlzInWeb et son blog. Moran est de passage
cette semaine à Paris et c’est l’occasion d’approfondir nos échanges. A
suivre.
Ces moments de networking sont toujours trop courts, car je n’ai jamais le
temps d’approfondir avec chacun, mais il est certain que notre association a
suscité l’intérêt de tous ! Hommes et femmes sont venus me voir pour nous
encourager, me proposer des mises en relation avec des femmes actives
dans le Web en Israël, et surtout
nous féliciter de cette initiative.
93
D’ailleurs, complètement dans l’esprit de cet événement, Katia (également
de la Fondation), nous a présenté le tout nouveau réseau social B2B Isralink.
Créée par leurs soins, ce site permet aux sociétés françaises et israéliennes de
se trouver et de communiquer : on ne pouvait pas imager une meilleure idée
pour répondre à nos objectifs de nouer ou garder le contact !
La soirée entre blogueurs est une réussite unanime. Elle s’est d’ailleurs
poursuivie avec une découverte de la vie nocturne de Tel-Aviv dans un de
ses bars incontournables Nanuchka et enfin une ballade en bord de mer
avant de regagner l’hôtel. Restez en ligne… pour retrouver le second temps
fort dès demain matin !
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30 juin 2011
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4 juillet 2011
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DIVERS
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Ambassade de France en Israël – 15 juin 2011
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Connec’Sion - 22 juin 211
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Israel Valley – 22 juin 2011
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Israel Valley – 27 juin 2011
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Israel Valley – 29 Juin 2011
NEWS: ISRAELVALLEY - INFOLIVE.TV : MAXIME PEREZ A RENCONTRE NICOLE
GUEDJ ET 11 BLOGUEURS FRANCAIS A TEL-AVIV.
ALEXANDRE TRINK A DELOCALISE
IsraelValley présente un film réalisé par le journaliste Maxime Perez pour
Infolive.tv (Copyrights) : "11 blogueurs français, parmi les plus influents sur le
Net, ont été sélectionnés pour venir découvrir la Silicon Valley israélienne. Au
cours de ce séjour, une première pour eux, les bloggeurs se sont notamment
rendus au Technion de Haifa, puis au Matan, dans les centres recherche et
développement de Google et Yahoo en Israël. Enfin, l’ultime étape de ce
voyage a été le centre Better Place qui, avec le constructeur Renault,
s’apprête à lancer sur le marché un tout nouveau modèle de voiture
électrique. Les 11 blogueurs français ont également fait la connaissance de
Jérémie Berrébi, considéré comme l’un des web entrepreneurs les plus
accomplis d’Israël. Ce jeune orthodoxe, père de 8 enfants, allie à merveille la
Torah et Internet. Le séjour a été également placé sous le signe de
l’échanges, puisque c’est à Yafo, à la résidence de l’ambassadeur de
France en Israël, que les 11 blogueurs français ont rencontré de jeunes
entrepreneurs israéliens créateur de startup et leaders dans leurs domaines.
Nous en avons profité pour nous entretenir avec quelques uns d’entre eux. –
Eric DUPIN, 49 ans, fondateur de Presse-Citron, l’un des blogs les plus
tendances sur l’actualité du Web et High Tech. 600 000 visiteurs uniques par
mois. – Korben, 29 ans, fondateur de Korben. Son site, créé en 2004, partage
quotidiennement les découvertes Tech, les astuces informatiques, etc. 1
million de visiteur par mois !!! – Alexandre TRINK, 28 ans, jeune entrepreneur.
Basé à Paris, il a récemment délocalisé ses startups en Israël, à Tel Aviv. Il
105
encourage beaucoup d’entrepreneurs à faire de même." ISRAELVALLEY PLUS
Selon le blog Presse-Citron : "De retour d’Israël, ou la Fondation France Israël
dirigée par Nicole Guedj, ex-ministre et secrétaire d’état, avait invité une
délégation de blogueurs et de journalistes à découvrir et rencontrer les
principaux acteurs de l’économie numérique locale. Un programme-
marathon de quatre jours mené au pas de course, servi par une organisation
au cordeau, qui nous a permis d’avoir une vision élargie, sans tabou et sans
préjugé, de ce pays de 7,1 millions d’habitants qui ressemble un peu à un
concentré du monde. Pour le voyageur qui n’a jamais mis les pieds en Israël
(c’était mon cas), la première surprise arrive dès la sortie de l’aéroport Ben
Gourion de Tel Aviv. Celui qui s’attend à trouver une cité au style oriental en
sera pour ses frais : une fois passés les faubourgs, les infrastructures routières et
l’architecture des gratte-ciels ultra-modernes qui constituent le skyline de la
ville évoquent davantage une mégalopole occidentale ou asiatique – entre
Los Angeles et Singapour – qu’une ville du Moyen-Orient. Une impression qui
sera confirmée à Jérusalem, ou hormis le coeur de la vieille ville et le site
religieux (et touristique) du Mur des lamentations, les enchevêtrements de
freeways entrecoupés de lignes de tramway dernière génération mais
également les rues piétonnes et commerçantes du centre-ville, parfaitement
aménagées et alignant restos, bars branchés et boutiques de grandes
marques, font plutôt penser à une ville européenne. Village mondial. Une
autre impression qui émerge, cette fois après avoir rencontré nombre de
start-ups et d’entrepreneurs locaux, est celle d’un grand village où tout le
monde se connaitrait. Impression évidemment renforcée par la taille réduite
du territoire et de sa population. En fait, de par la diversité des paysages (les
villes côtoient les déserts), de la topographie particulière (plaines arides et
coteaux fertiles), du mixage de populations (immigration en provenance du
monde entier, forte communauté arabe de 1,4 million d’habitants), et du
voisinage entre économie traditionnelle et high-tech, Israël ressemblerait
finalement à une incarnation du fameux village mondial. Ajoutez à cela le
climat et vous composez une photo en couleurs vives qui n’est pas sans
rappeler celle de la Californie (l’autre pays des start-ups). L’objet de ce
106
voyage était donc de nous faire découvrir l’innovation « à l’israélienne ». Pour
les blogueurs high-tech et journalistes spécialisés qui composaient la
délégation, le fait qu’Israël soit un pays innovant n’était a priori ni une surprise
ni vraiment une découverte. Nous avons tous eu l’occasion de chroniquer ou
couvrir à plusieurs reprises des services web, start-ups ou applications
développés par des entreprises israéliennes. C’est le cas aussi sur Presse-
citron, ici ou là entre autres. Nous connaissons aussi tous l’histoire de startupers
français (comme Jérémie Berrebi ou Ouriel Ohayon par exemple), qui,
chacun dans son style et à sa manière, incarnent ces centaines
d’entrepreneurs qui après avoir débuté leur carrière dans leur pays de
naissance, ont fait le choix délibéré de s’installer dans la Silicon Valley
israélienne (ou à proximité) pour être au coeur de la matrice. L’incubateur de
l’espoir. Peut-être le volet le plus « politique » (au sens noble du terme) de ce
périple, la visite très inspirante chez NGT (New Generation Technologies) a
rappelé justement aux européens parfois un peu ignares ou arrogants que
nous sommes que les relations entre juifs et arabes ne sont pas uniquement
celles qui sont décrites généralement et de façon un peu trop binaire dans
les médias. En fait, et cela se vérifiera à plusieurs reprises sur place, même si
nous savons que nous ne sommes pas au pays des Bisounours, la réalité vue
de l’intérieur est comme souvent bien plus subtile que ce que nous en
percevons dans les caricatures occidentales. Situé dans le secteur arabe de
Nazareth et dirigé par Nasri Said, un ingénieur arabe, NGT est un incubateur
qui réunit des entrepreneurs juifs et arabes. Il faut savoir qu’il y a 23
incubateurs en Israël mais que NGT est le seul à œuvrer en secteur arabe.
Lancé en 2002, cet incubateur technologique fait partie d’un programme
financé par le gouvernement israélien et contribue au développement
d’entreprises principalement spécialisées dans le secteur biotech (santé et
médical). Pourquoi ? Parce-que historiquement les arabes ne pouvaient pas
travailler dans les sciences informatiques, jugées comme un secteur trop
sensible en matière de sécurité. NGT, doté d’un budget de 20 millions de
dollars, distribue des fonds d’amorçage à hauteur de 7000 dollars par start-
up, dont le gouvernement israélien prend en charge 80% du financement.
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Depuis sa création, NGT a aidé 20 entreprises dont 11 arabes, 6 juives et 4
réunissant des collaborateurs juifs et arabes. C’est peut-être une goutte
d’eau dans le foisonnement de l’économie numérique de l’état hébreu mais
je peux vous dire que cette perle de tranquillité et de collaboration
intelligente entre arabes et juifs au coeur d’une terre de conflits est une
sacrée leçon. De celles qui vous filent quelques frissons d’espoir et redonnent
un peu foi dans le genre humain."
108
Jerusalempost.fr – 5 juillet 2011
109