Revue de Presse

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Revue de presse du festival awtar 2010

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Festival Awtâr, printemps culturel du Haouz Patrimoine vivant et unité culturelle du Maghreb

Benguérir du 6 au 9 mai 2010 L'éclat artistique d'une région jusque-là périphérique illustre bien le chemin parcouru en marge du projet de régionalisation avancée. Dans la bonne humeur, Awtâr invite à prêter plus d'écoute aux espaces oubliés qui ont désormais leur mot à dire en matière d'art et de culture. Lors de son édition initiale, le printemps culturel du Haouz organisé à Benguérir par la Fondation Rhamna pour le Développement Durable, a relevé les défis de la qualité artistique et de la rigueur. Conforté par cette première réalisation, Awtâr revient avec l'ambition de porter haut le drapeau du patrimoine national, à travers la vivacité de ses expressions actuelles. Awtâr s'attache ainsi d'avantage à l'avenir de la culture marocaine qu'à son souvenir. La diversité des expressions culturelles du Maghreb est donc le cœur battant de l'édition 2010. Awtâr enjambe ainsi les frontières politiques pour faire se rencontrer les peuples frères de cette partie de l'Afrique et mettre en lumière son unité culturelle. Benguérir entend restituer les couleurs et sonorités d'une amazighité et d'une arabité bercées par l'air marin de l'Atlantique et de la Méditerranée, innervée par la spiritualité du Sahara et ouverte aux rythmes de l’Afrique noire. C’est à des talents d'aujourd'hui que reviendra la tâche de faire resplendir nos fondements culturels communs, par le faste de la scène, du costume et de la rencontre. Le chant est ici libéré des entraves car l'édition 2010 du festival se veut un lieu de brassage d'invités étrangers - instrumentistes, chanteurs et danseurs venus d’Inde – et du meilleur de la tradition marocaine. A l’occasion du festival, la Fondation Rhamna pour le Développement Durable organise à Marrakech, en partenariat avec la Région Haouz Tensift, une « Université du Printemps du Haouz » consacrée à la régionalisation. Des spécialistes éminents et de hauts responsables de régions de différents pays y sont invités.

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Chaîne Youtube AWTARTV et facebook du festival

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e

L i s b e t h B u o n a n n o

Eclairage Mikael Oliviero

Peintre en Décors Robert Poulanges et Corinne Bonnifai

Stagiaire peintre en décors INFA FormationMarie MARESCA Marine VERNHETTESOlivier BECKAlicia COCOMAZZI

ScénographeLisbeth Buonanno

Après plusieurs années en haute couture en tant qu’assistante styliste à Paris, pour Hanaë-Mori, Lisbeth Buonanno se lance dans le monde du spectacle et réalise des productions d’opéra d’envergure comme Carmen, La Traviata, Don Giovanni… Elle travaille pour le Lyric Theater de Singapour, puis pour l’Opéra Bastille en tant que responsable de production. Certaines de ses manifestations dans l’art sont soutenues par la BNP Paribas Wealth Management. Sa rencontre avec M. Mohammed Ennaji et leur collaboration artistique sur des festivals au Maroc, lui a permis de signer sa première scénographie pour le Festival Awtar de 2009. Avec une démarche artis-tique, pluridisciplinaire, atypique, aux dimensions internationales, Lisbeth s’enrichit au gré des projets de toutes les influences culturelles qu’elle rencontre. Son travail s’intéresse à la perception et représentation des êtres, à leur dimension parfois inso-lite aux relations entre l’intime et le public, le voir et le toucher.

Lisbeth Buonannoبيونـانـو لـيزبـث

Scénographe et Créatrice de costumes

بعد عدة �سنوات ق�ستها يف جمال اخلياطة الرفيعة، كم�ساعدة يف اللبا�س بباري�س لهناي

موري، انخرطْت ليزبيت بيونانو يف عامل الفّن املو�سيقي، وقامت بالإخراج الفني ملجموعة

من الأعمال اخلالدة، مثل اأوبرييت كارمن وطرافيطا ودون جيوفاين...عملْت بيونانو

لفائدة م�رشح لرييك ب�سنغافورة، ثم بعد ذلك لفائدة اأوبريا با�ستيي كم�سوؤولة عن الإنتاج

املو�سيقي. بع�س اأعمالها مّت دعمها من طرف موؤ�س�سات اقت�سادية ومالية معروفة. وقد

�سمح لها تعرفها على حممد الناجي، وتعاونهما الفني معا يف عدة مهرجانات باملغرب،

باإجناز اأول �سينوغرافيا لها خالل مهرجان »اأوتار« �سنة 2009. وبف�سل م�سارها الفني املتعدد

واملتنّوع، ذي الأبعاد الدولية املنفتحة، جنحْت ليزيت يف اإغناء م�ساريعها الفنية بكل

الكائنات وت�سخي�س بتمّثل باخل�سو�س عملها يهتم ت�سادفها. التي الثقافية املوؤثرات

الإن�سانية، كما يهتم بكل الأبعاد املنفلتة وبالعالقات بني ما هو حميمي وما هو عمومي،

بني ما هو مرئي وما هو ملمو�س.

La scène du festival

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L i s b e t h B u o n a n n o

Eclairage Mikael Oliviero

Peintre en Décors Robert Poulanges et Corinne Bonnifai

Stagiaire peintre en décors INFA FormationMarie MARESCA Marine VERNHETTESOlivier BECKAlicia COCOMAZZI

ScénographeLisbeth Buonanno

Après plusieurs années en haute couture en tant qu’assistante styliste à Paris, pour Hanaë-Mori, Lisbeth Buonanno se lance dans le monde du spectacle et réalise des productions d’opéra d’envergure comme Carmen, La Traviata, Don Giovanni… Elle travaille pour le Lyric Theater de Singapour, puis pour l’Opéra Bastille en tant que responsable de production. Certaines de ses manifestations dans l’art sont soutenues par la BNP Paribas Wealth Management. Sa rencontre avec M. Mohammed Ennaji et leur collaboration artistique sur des festivals au Maroc, lui a permis de signer sa première scénographie pour le Festival Awtar de 2009. Avec une démarche artis-tique, pluridisciplinaire, atypique, aux dimensions internationales, Lisbeth s’enrichit au gré des projets de toutes les influences culturelles qu’elle rencontre. Son travail s’intéresse à la perception et représentation des êtres, à leur dimension parfois inso-lite aux relations entre l’intime et le public, le voir et le toucher.

Lisbeth Buonannoبيونـانـو لـيزبـث

Scénographe et Créatrice de costumes

بعد عدة �سنوات ق�ستها يف جمال اخلياطة الرفيعة، كم�ساعدة يف اللبا�س بباري�س لهناي

موري، انخرطْت ليزبيت بيونانو يف عامل الفّن املو�سيقي، وقامت بالإخراج الفني ملجموعة

من الأعمال اخلالدة، مثل اأوبرييت كارمن وطرافيطا ودون جيوفاين...عملْت بيونانو

لفائدة م�رشح لرييك ب�سنغافورة، ثم بعد ذلك لفائدة اأوبريا با�ستيي كم�سوؤولة عن الإنتاج

املو�سيقي. بع�س اأعمالها مّت دعمها من طرف موؤ�س�سات اقت�سادية ومالية معروفة. وقد

�سمح لها تعرفها على حممد الناجي، وتعاونهما الفني معا يف عدة مهرجانات باملغرب،

باإجناز اأول �سينوغرافيا لها خالل مهرجان »اأوتار« �سنة 2009. وبف�سل م�سارها الفني املتعدد

واملتنّوع، ذي الأبعاد الدولية املنفتحة، جنحْت ليزيت يف اإغناء م�ساريعها الفنية بكل

الكائنات وت�سخي�س بتمّثل باخل�سو�س عملها يهتم ت�سادفها. التي الثقافية املوؤثرات

الإن�سانية، كما يهتم بكل الأبعاد املنفلتة وبالعالقات بني ما هو حميمي وما هو عمومي،

بني ما هو مرئي وما هو ملمو�س.

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eL i s b e t h B u o n a n n o

Eclairage Mikael Oliviero

Peintre en Décors Robert Poulanges et Corinne Bonnifai

Stagiaire peintre en décors INFA FormationMarie MARESCA Marine VERNHETTESOlivier BECKAlicia COCOMAZZI

ScénographeLisbeth Buonanno

Après plusieurs années en haute couture en tant qu’assistante styliste à Paris, pour Hanaë-Mori, Lisbeth Buonanno se lance dans le monde du spectacle et réalise des productions d’opéra d’envergure comme Carmen, La Traviata, Don Giovanni… Elle travaille pour le Lyric Theater de Singapour, puis pour l’Opéra Bastille en tant que responsable de production. Certaines de ses manifestations dans l’art sont soutenues par la BNP Paribas Wealth Management. Sa rencontre avec M. Mohammed Ennaji et leur collaboration artistique sur des festivals au Maroc, lui a permis de signer sa première scénographie pour le Festival Awtar de 2009. Avec une démarche artis-tique, pluridisciplinaire, atypique, aux dimensions internationales, Lisbeth s’enrichit au gré des projets de toutes les influences culturelles qu’elle rencontre. Son travail s’intéresse à la perception et représentation des êtres, à leur dimension parfois inso-lite aux relations entre l’intime et le public, le voir et le toucher.

Lisbeth Buonannoبيونـانـو لـيزبـث

Scénographe et Créatrice de costumes

بعد عدة �سنوات ق�ستها يف جمال اخلياطة الرفيعة، كم�ساعدة يف اللبا�س بباري�س لهناي

موري، انخرطْت ليزبيت بيونانو يف عامل الفّن املو�سيقي، وقامت بالإخراج الفني ملجموعة

من الأعمال اخلالدة، مثل اأوبرييت كارمن وطرافيطا ودون جيوفاين...عملْت بيونانو

لفائدة م�رشح لرييك ب�سنغافورة، ثم بعد ذلك لفائدة اأوبريا با�ستيي كم�سوؤولة عن الإنتاج

املو�سيقي. بع�س اأعمالها مّت دعمها من طرف موؤ�س�سات اقت�سادية ومالية معروفة. وقد

�سمح لها تعرفها على حممد الناجي، وتعاونهما الفني معا يف عدة مهرجانات باملغرب،

باإجناز اأول �سينوغرافيا لها خالل مهرجان »اأوتار« �سنة 2009. وبف�سل م�سارها الفني املتعدد

واملتنّوع، ذي الأبعاد الدولية املنفتحة، جنحْت ليزيت يف اإغناء م�ساريعها الفنية بكل

الكائنات وت�سخي�س بتمّثل باخل�سو�س عملها يهتم ت�سادفها. التي الثقافية املوؤثرات

الإن�سانية، كما يهتم بكل الأبعاد املنفلتة وبالعالقات بني ما هو حميمي وما هو عمومي،

بني ما هو مرئي وما هو ملمو�س.

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"" La logique du sponsoring ne re-

lève pas du culturel ni de l'amour de l'art.

C'est un autre art qui la commande."

Maintenant, rien n'a changé pour

sLes Alizés». La situation financière est

catastrophique. "ENTRETIEN AVEC MOHAMMEDENNAJI, DIRECTEUR DES FESTIVALS LES «ALIZÉS» ET «AWTAR»

«La logique du sponsoring

ne relève pas du culturel »

" Je rn.u'il. n'y ait pas

d'autorité cultuzuns ce pays, qu'on ne

regarde pas de plus près ce qui se passe, ce

qui mérite d'être appuyé-ou pas."Il

MohammedEnnaji,directeurdes

Festivalsdes «Ali·

zés» et «Awtan>.

Directeur du Festivalaviez annoncé que V\lUS dé-

LESCW

des Alizés, qui semlsslonnlez de votre poste

L'année dernière, vous

tient à Essaouira,de directeur pour cause

vous êtes associé à la

Calendrier

et du Festival

de problèmes financiers.Fondation Rhamna pour

des festivals

«Awtar» qui a lieu à Mais cette année, on vouscréer le festival «Awtar»

retrouve à diriger l'éditionà Bénguérlr. Aujourd'hui,

«Les Alizés Il à Es-

deux champs et jusqu'à

ver un terrain d'entente. ce n'est

Bengrir. Mohammèd2010. Quelles étalent les

vous paraissez beaucoup

saoulra:

quel point le politique Inter-pas toujours facile, li y a une

Ennaji revient surmotivations de votre déci-

miser sur ce projet. Peut-on. Le jeudi 29 et vendredi

vient-II dans le culturel?

différence cependant entre les

la situation de cession et que s'est-II passé

connaître les raisons de cet30 avril

Lepolitique a toujours joué unsoutiens. li y a au sein des puis-

deux évènementsentre-temps?

optimisme?

« Awtar Ilà Bénguérlr :rôle essentiel dans l'appui à l'an

sants des gens sensibles à la

culturels.

Ce qui me motive est simple:Laréponse est simple: c'est un

- Ou 6au 9 mai

et à la culture. li suffit de rappe-culture et soucieux de son épa-

le rapport à un événement quevéritable projet culturel. C'est

1erl'exemple des grands compo-nouissement, mais ilYa d'autres

j'ai créé et qui est magnifique.comme ça qu'il m'intéresse.

siteurs Haydn et autres. Donc ilqui veulent du monde, faire du

KENZAALAOUI

De plus, il faut savoir que j'orga-

il y a une volonté et un savoir-est le bienvenu ici. Le problème

bruit et de l'agitation autour

oise le Choeur des Trois Cultu-Comment se porte ce

faire.

est qu'il ne doit pas se mêler ded'eux. Je ne mettrai jamais ma

LE MATIN: Vous êtes dlrec-res qui se produit à Séville cette

festival, (financièrement

la création elle-même. li fautmain dans de tels cas de

teur de trois festivals quiannée à la Cathédrale. C'est

partant) ?

L'année dernière, certainsalors savoir en tirer profit, trou-

figure .•

ciblent des publics complè-vraiment le Chœur qui porte

N'aDezsurtout pas croire quejournalistes vous ont re-

tement différents. Parlez-maintenant le festival. Ce qui

l'argent y coule à flots. Loin deproché d'avoir mis au point

nous un peu des conditionsillustre en même temps la qua-

là. Awtar est une vitrine de laune programmation

qui ne

A l'écoute de la scène marocaine

d'organisationde ces évé-

lité de ce que nous orgartisons àrégion. Il permettra aussi de

correspondait pas if l'esprit

nements ?

Essaouira, ça s'exporte. Mainte-drainer des moyens matériels

de la région ni au goOt de

de vie qu'il est question et

MOHAMMEDENNAJ! : Non,nant rien n'a changé pour les

pour d'autres besoins. On tra-la population locale. Est-ce

«Dans sa première édition,non d'une fête du souvenir

je n'en dirige plus que deuxAlizés. La situation financière

vaille avec le souci de ne pasque cette année, vous allez

le Printemps Culturel dupropre à momifier un patri-

cette année. L'organisation d'unest catastrophique. Je m'étonne

gaspiller. Ailleurs, une telletenir compte de ces remar-

Haouz, organisé à Bengué-moine. En 2010, la chanson

festival n'est pas simple maisqu'il n'y ait pas d'autorité cultu-

manifestation aurait coûté lesques ?

rir, par la Fondation Rham-et la musique du Maghreb

elle peut relever d'une passionrelIe dans ce pays, qu'on ne

yeux de la tête,

Me reprocher de donner duna, a frappé fort par sa qua-

sont le cœur battant de la

lorsque la manifestation a duregarde pas de plus près ce qui

Mozart à Bénguérir. Voyonsj'ailité artistique et sa rigueur.

manifestation. Guidé par

sens. C'est le cas des Alizés etse passe, ce qui mérite d'être

Quelle est la valeur ajoutéesuffisamment écrit sur ça. La

En 2010, conforté dans sesl'héritage culturel et artisti-

de Awtar même si le contenuappuyé ou pas. La logique du

de ce festival, par rapport àpopulation a été plus intelligen-

convictions, il revient en

que que les peuples du

est différent. Il y a aussi unsponsoring ne relève pas du

ce qui se fait actuellementte que beaucoup de journalistes

porte-drapeaudu patrimoi-

Maghreb ont en partage,

enseignement très simple, c'estculturel ni de l'amour de l'an.

dans les autres réglons duqui sont prisonttiers des clichés.

ne national», souligne

Awtar enjambe les frontières r.iJ

que l'organisationde telles

C'est un autre an qui la corn-Maroc ?

C'était pour ouvrir le bal et il n'yMohammed Ennaji. II ajoute

politiques

manifestations n'est pas unemande. Mais j'ai des appuis.

Ceque j'ai dit ; un projet cultu-a pas mieux que ça. En 2010,

que son mot d'ordre est clairII entend remontrer que

magie mais quelque chose deRegardez l'affiche de Houssein

rel pour la région et le Maroc. Jec'est autre chose. Le thème œn-

: vivifier celui-ci en le met-l'unité culturelle de cette

relativement simple. On peutMiloudi, c'est un miracle, qui

ne le conçois pas comme unetral est la chanson maghrébine

tant dignement à l'honneur.partie de l'Afrique, amazi-

les organiser avec des moyensfait sortir le rêve de la grâce de

manifestation ponctuelle, il doit

Sa démarche est non moinsghe et arabe, bercée par l'air

réduits contrairement à ce quiDieu, Barakat Mohammed.

irradier, se traduire par desLa création d'événements

rigoureuse: le mettre enmarin de l'Atlantique et de la

se passedans

beaucoupTous ces oiseaux qui s'élancent

retombées par la création deculturels dans les dlfféren-

scène avec tous les égards etMéditerranée, Innervée par

d'autres cas.

dans le ciel, c'est ça les alizés.structures culturelles dans la

tes régions du Maroc recèledonner la parole à ses

la spiritualité du Sahara et

Faire la dixième édition avec lesrégion. II faut montrer qu'il y a

une dimension politique

meilleurs avocats, les jeunesouverte aux rythmes de

Lors de la demière éditionmoyens du bord et on verra

des choses à faire dans ce payscertaine. Comment voyez-

stars de la chanson. II mon-l'AfrIque noire, est une réali-

du festival des Alizés, vousaprès.

et qu'on peut les réaliser quandvous les rapports entre ces

tre ainsi que c'est d'avenir etté bien vivante.

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ecrite

Presse

"" La logique du sponsoring ne re-

lève pas du culturel ni de l'amour de l'art.

C'est un autre art qui la commande."

Maintenant, rien n'a changé pour

sLes Alizés». La situation financière est

catastrophique. "ENTRETIEN AVEC MOHAMMEDENNAJI, DIRECTEUR DES FESTIVALS LES «ALIZÉS» ET «AWTAR»

«La logique du sponsoring

ne relève pas du culturel »

" Je rn.u'il. n'y ait pas

d'autorité cultuzuns ce pays, qu'on ne

regarde pas de plus près ce qui se passe, ce

qui mérite d'être appuyé-ou pas."Il

MohammedEnnaji,directeurdes

Festivalsdes «Ali·

zés» et «Awtan>.

Directeur du Festivalaviez annoncé que V\lUS dé-

LESCW

des Alizés, qui semlsslonnlez de votre poste

L'année dernière, vous

tient à Essaouira,de directeur pour cause

vous êtes associé à la

Calendrier

et du Festival

de problèmes financiers.Fondation Rhamna pour

des festivals

«Awtar» qui a lieu à Mais cette année, on vouscréer le festival «Awtar»

retrouve à diriger l'éditionà Bénguérlr. Aujourd'hui,

«Les Alizés Il à Es-

deux champs et jusqu'à

ver un terrain d'entente. ce n'est

Bengrir. Mohammèd2010. Quelles étalent les

vous paraissez beaucoup

saoulra:

quel point le politique Inter-pas toujours facile, li y a une

Ennaji revient surmotivations de votre déci-

miser sur ce projet. Peut-on. Le jeudi 29 et vendredi

vient-II dans le culturel?

différence cependant entre les

la situation de cession et que s'est-II passé

connaître les raisons de cet30 avril

Lepolitique a toujours joué unsoutiens. li y a au sein des puis-

deux évènementsentre-temps?

optimisme?

« Awtar Ilà Bénguérlr :rôle essentiel dans l'appui à l'an

sants des gens sensibles à la

culturels.

Ce qui me motive est simple:Laréponse est simple: c'est un

- Ou 6au 9 mai

et à la culture. li suffit de rappe-culture et soucieux de son épa-

le rapport à un événement quevéritable projet culturel. C'est

1erl'exemple des grands compo-nouissement, mais ilYa d'autres

j'ai créé et qui est magnifique.comme ça qu'il m'intéresse.

siteurs Haydn et autres. Donc ilqui veulent du monde, faire du

KENZAALAOUI

De plus, il faut savoir que j'orga-

il y a une volonté et un savoir-est le bienvenu ici. Le problème

bruit et de l'agitation autour

oise le Choeur des Trois Cultu-Comment se porte ce

faire.

est qu'il ne doit pas se mêler ded'eux. Je ne mettrai jamais ma

LE MATIN: Vous êtes dlrec-res qui se produit à Séville cette

festival, (financièrement

la création elle-même. li fautmain dans de tels cas de

teur de trois festivals quiannée à la Cathédrale. C'est

partant) ?

L'année dernière, certainsalors savoir en tirer profit, trou-

figure .•

ciblent des publics complè-vraiment le Chœur qui porte

N'aDezsurtout pas croire quejournalistes vous ont re-

tement différents. Parlez-maintenant le festival. Ce qui

l'argent y coule à flots. Loin deproché d'avoir mis au point

nous un peu des conditionsillustre en même temps la qua-

là. Awtar est une vitrine de laune programmation

qui ne

A l'écoute de la scène marocaine

d'organisationde ces évé-

lité de ce que nous orgartisons àrégion. Il permettra aussi de

correspondait pas if l'esprit

nements ?

Essaouira, ça s'exporte. Mainte-drainer des moyens matériels

de la région ni au goOt de

de vie qu'il est question et

MOHAMMEDENNAJ! : Non,nant rien n'a changé pour les

pour d'autres besoins. On tra-la population locale. Est-ce

«Dans sa première édition,non d'une fête du souvenir

je n'en dirige plus que deuxAlizés. La situation financière

vaille avec le souci de ne pasque cette année, vous allez

le Printemps Culturel dupropre à momifier un patri-

cette année. L'organisation d'unest catastrophique. Je m'étonne

gaspiller. Ailleurs, une telletenir compte de ces remar-

Haouz, organisé à Bengué-moine. En 2010, la chanson

festival n'est pas simple maisqu'il n'y ait pas d'autorité cultu-

manifestation aurait coûté lesques ?

rir, par la Fondation Rham-et la musique du Maghreb

elle peut relever d'une passionrelIe dans ce pays, qu'on ne

yeux de la tête,

Me reprocher de donner duna, a frappé fort par sa qua-

sont le cœur battant de la

lorsque la manifestation a duregarde pas de plus près ce qui

Mozart à Bénguérir. Voyonsj'ailité artistique et sa rigueur.

manifestation. Guidé par

sens. C'est le cas des Alizés etse passe, ce qui mérite d'être

Quelle est la valeur ajoutéesuffisamment écrit sur ça. La

En 2010, conforté dans sesl'héritage culturel et artisti-

de Awtar même si le contenuappuyé ou pas. La logique du

de ce festival, par rapport àpopulation a été plus intelligen-

convictions, il revient en

que que les peuples du

est différent. Il y a aussi unsponsoring ne relève pas du

ce qui se fait actuellementte que beaucoup de journalistes

porte-drapeaudu patrimoi-

Maghreb ont en partage,

enseignement très simple, c'estculturel ni de l'amour de l'an.

dans les autres réglons duqui sont prisonttiers des clichés.

ne national», souligne

Awtar enjambe les frontières r.iJ

que l'organisationde telles

C'est un autre an qui la corn-Maroc ?

C'était pour ouvrir le bal et il n'yMohammed Ennaji. II ajoute

politiques

manifestations n'est pas unemande. Mais j'ai des appuis.

Ceque j'ai dit ; un projet cultu-a pas mieux que ça. En 2010,

que son mot d'ordre est clairII entend remontrer que

magie mais quelque chose deRegardez l'affiche de Houssein

rel pour la région et le Maroc. Jec'est autre chose. Le thème œn-

: vivifier celui-ci en le met-l'unité culturelle de cette

relativement simple. On peutMiloudi, c'est un miracle, qui

ne le conçois pas comme unetral est la chanson maghrébine

tant dignement à l'honneur.partie de l'Afrique, amazi-

les organiser avec des moyensfait sortir le rêve de la grâce de

manifestation ponctuelle, il doit

Sa démarche est non moinsghe et arabe, bercée par l'air

réduits contrairement à ce quiDieu, Barakat Mohammed.

irradier, se traduire par desLa création d'événements

rigoureuse: le mettre enmarin de l'Atlantique et de la

se passedans

beaucoupTous ces oiseaux qui s'élancent

retombées par la création deculturels dans les dlfféren-

scène avec tous les égards etMéditerranée, Innervée par

d'autres cas.

dans le ciel, c'est ça les alizés.structures culturelles dans la

tes régions du Maroc recèledonner la parole à ses

la spiritualité du Sahara et

Faire la dixième édition avec lesrégion. II faut montrer qu'il y a

une dimension politique

meilleurs avocats, les jeunesouverte aux rythmes de

Lors de la demière éditionmoyens du bord et on verra

des choses à faire dans ce payscertaine. Comment voyez-

stars de la chanson. II mon-l'AfrIque noire, est une réali-

du festival des Alizés, vousaprès.

et qu'on peut les réaliser quandvous les rapports entre ces

tre ainsi que c'est d'avenir etté bien vivante.

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Page 22: Revue de Presse

Le festival Awtâr,Inno r à a rg

Ilfaut sortir du cadre étriqué des manifestationsexclusivement festives. Dans la léthargie culturelledominante, la fête donne une fausse sensationd'accompli. Mais ce n'est qu'illusion et rien

d'autre. Plus nous poussons dans le sensationnel,plus nous faisons preuve d'une perte grandissante dusens. Nos scènes peuvent être grandioses et mille foisilluminées, nos vedettes invitées célébrissirnes, nousn'avançons pas d'un pas, pour autant, dans l'acquisitionet l'épanouissement de notre personnalité culturelle.

<t Bien au contraire nous nous égarons. Et pas dans lesens où l'entendent les fondamentalistes. C'est quenous voguons dans un univers culturellement pauvreet dont l'appauvrissement sous cet angle est croissant.L'absence de structures d'éducation artistique est criante.Le créateur potentiel est dès lors castré à sa naissance.et sa vocation n'ajamais J'occasion de donner la mesurede son talent. La fête, quand elle n'a pas en arrière planun souci éducatif, se réduit alors à de l'agitation. C'est cequ'il faut éviter à tout prix.Aussi toutes les entreprises culturelles doivent-elles

~ être soucieuses de ce constat. Et leur préoccupationprincipale devrait être la promotion et l'épanouissementdes vocations. Un festival a pour obligation d'avoir dusens dans un pays dont les moyens sont limités. Et sonsens premier devrait être celui-ci: la culture nationaled'abord, la culture nationale toujours. .Je ne veux dire par là qu'il faille nécessairement n'inviterque des artistes ou auteursnationaux! Loin de moil'idée. Mais tout doit tournerautour de la promotion, dusoutien, de l'encouragementdu national. Non pas dans unsens clientéliste comme c'estsouvent le cas de nos jours,mais en vue de promouvoirl'art. Il convient alorsd'encadrer pédagogiquementnos artistes, de les aider à créer,à produire, à vendre leursœuvres. Il ne s'agit pas de fairede l'assistance à des handicapésmais d'inciter les meilleurs àavancer.Cette démarche suppose deprendre la mesure réelle duproblème qui se pose. Pourquoiy a-t-il une panne si grave de

la création, de l'innovation surla scène artistique marocaine.Pourquoi y a-t-il un retour enarrière? La situation est tellequ'on peut gratter du luth oude la guitare, faire vibrer unederbouka, sans avoir suivi lemoindre cours de solfège dans unconservatoire. Il y a, paraît-il, chez

MOHAMMED ENNAJInous, des experts ainsi qualifiés mohammedenna)iCyalloo fret des directeurs d'institutionsmusicales qui n'ont en véritérien à voir avec la discipline qu'ilssont censés enseigner. La forte demande des fêtes demariage et autres en ensembles musicaux et en bruit, estsuffisamment importante pour absorber les apprentisinstrumentistes. Lecharlatanisme a atteint de tellesdimensions qu'on peut prétendre être ce qu'on veut,on n'en n'exige pas de preuves. L'ignorance en matièreartistique et culturelle, dans notre société, parmi les'awâm et les khawâss, est telle qu'on peut leur faire toutingurgiter. Ils ne s'en portent pas plus mal, c'est le proprede la bêtise 1Il nous faut alors en urgence revenir à l'école, à laformation, à la sensibilisation. Le festival Awtâr entendau moins agir au niveau de ce dernier point. Il veut attirerl'attention sur le fossé entre l'héritage et le présent. Ilveut souligner les incroyables capacités naturelles de

la jeunesse marocaine. Mais sion lui en donne les moyens, ilprojette, à plus long terme, demettre en place des structuresdurables sur place. Il veutmontrer combien la matièreest abondante, et jusqu'où onpeut aller avec des moyensréduits. Mais cela suppose desappuis. Sans la mobilisationdes autorités sur place, sansl'intelligence de ces problèmeset de leur caractère stratégiquepour l'avenir, rien ne pourraêtre fait. Nous continuerons àvégéter. Il ne restera plus qu'àfaire la fête pour la fête. Pourma part, cela ne m'importeguère. Je préfère vivre dans ledéfi permanent pour avancer,on ne vit jamais mieux qu'ainsi.

1111 nous faut alors en"UrgenCe revenir il'école, i la formation, i lasensibilisation. Le festivalAwtâr entend au moins agirau niveau de ce dernierpoint. Il veut attirer l'attentionsur le fossé entre l'héritageet le présent. Il veut soulignerles Incroyables capacitésnaturelles de la Jeunessemarocaine.

22 Challenge 1 Du24 au 30 avril 2010

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Jeudi 6 mai 201019h : Cpants et musiques d'IndeDancer TroupDances et chants populaires deBollywood,Rajasthan RootsMusiques et chants traditionnelssoufis22h : Le Maghreb en chansonsOrchestre Mustafa RegraguiChebKhaledSaad Lamjarred : Aljarha kdim,Alli Gara, Shab lbaroudlmane Karlcibou : Riht Lablad, AIhorm ya rossoul allah, Ya mouioghanniNoureddine Ta'ibi : Samra yasamra,Zouj h'mamat, Aini mizaniHanoo Idrissi : Wak dellali,Neima kotbia, Khouyi khouyi.TaOufik Bouchiti : Mahjoubci,Yamina, Taht Iyasmine

Vendredi 7 mai 201019h : Mazagan20h : Hoba Hoba Spirit22h : LeMaghreb en chansons

Orchestre Mustafa RegraguiHouda Saâd : Yakhlila, AI mo-marrida, ghab alia lahlalMoâtaz : Bobo bahri ya skii, AIouwama Lahla izid k'tarHajar Adnane : Ki idik bik d'har,Niareb zahri,Allah allah a/smarYoussef Jrifi : lori ya hammou-do, Lahmam li walftou, Waktachtghanni ya galbiBattouc\le Lamia : Ya zin sahraou bahiatha, Yalli sahrouni ainik,lari ya jariHatim Ammor : Sidi Mansour,Ya Raih, Marakech ya aurida binannakhil

Samedi 8 mai 21019h : Chants et musiques d'IndeDancer TroupDances et chants populairesde Bollywood.Rajasthan RootsMusiques et chants traditionnelssoufisnh : Le Maghreb en chansonsOrchestre Mustafa RegraguiMeryem Benmir : Kalou zini âmelhala, Kif rai yehmalni, Yalli sour-

tek bin ainiaHatim ldar : Lamouni elli gharouminni, Mo nachki, makain basLa'I1a Gouchi : El achaga,Andaloussia, Vitari (Hassani)llias Taha : Maziana, Wahran,mouhal wach insak l'balTank Jihad : Sak naiâlak, Ya alhaila, Essanara

Dimanche 9 mai 21019h : Haj AbdeI~hit20h : Halia HamdaoUia22h : Concert de clôtureDuo Taha lIias/Meryem Benmir :Twahachtak BezzafHouda Saad/Hatim ldar :Rihlat annasrMoâtaz/Battouche Lamia :Ava inou avavaLa'I1aGouchi/Noureddine Ta',bi :AloualdineHajar Adnane / Saad Lamjarred :DanadanaCréation: Ya ben Inssan,de Azedcline Mountassirporol:s Rachid Bou1aayoun,en cloture avec l'ensemble desjeunes.

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Page 29: Revue de Presse

" " La logique du sponsoring ne re-lève pas du culturel ni de l'amour de l'art.C'est un autre art qui la commande."

Maintenant, rien n'a changé poursLes Alizés». La situation financière estcatastrophique. "

ENTRETIEN AVEC MOHAMMED ENNAJI, DIRECTEUR DES FESTIVALS LES «ALIZÉS» ET «AWTAR»

«La logique du sponsoringne relève pas du culturel »

" Je rn. u'il. n'y ait pasd'autorité cultu zuns ce pays, qu'on neregarde pas de plus près ce qui se passe, cequi mérite d'être appuyé-ou pas."

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MohammedEnnaji,directeur desFestivalsdes «Ali·zés» et «Awtan>.

Directeur du Festival aviez annoncé que V\lUS dé- LESCWdes Alizés, qui se mlsslonnlez de votre poste L'année dernière, voustient à Essaouira, de directeur pour cause vous êtes associé à la Calendrieret du Festival de problèmes financiers. Fondation Rhamna pour des festivals«Awtar» qui a lieu à Mais cette année, on vous créer le festival «Awtar»

retrouve à diriger l'édition à Bénguérlr. Aujourd'hui, «Les Alizés Il à Es- deux champs et jusqu'à ver un terrain d'entente. ce n'estBengrir. Mohammèd 2010. Quelles étalent les vous paraissez beaucoup saoulra: quel point le politique Inter- pas toujours facile, li y a uneEnnaji revient sur motivations de votre déci- miser sur ce projet. Peut-on . Le jeudi 29 et vendredi vient-II dans le culturel? différence cependant entre lesla situation de ces sion et que s'est-II passé connaître les raisons de cet 30 avril Lepolitique a toujours joué un soutiens. li y a au sein des puis-deux évènements entre-temps? optimisme? « Awtar Ilà Bénguérlr : rôle essentiel dans l'appui à l'an sants des gens sensibles à laculturels. Ce qui me motive est simple: Laréponse est simple: c'est un - Ou 6au 9 mai et à la culture. li suffit de rappe- culture et soucieux de son épa-le rapport à un événement que véritable projet culturel. C'est 1erl'exemple des grands compo- nouissement, mais ilYa d'autresj'ai créé et qui est magnifique. comme ça qu'il m'intéresse. siteurs Haydn et autres. Donc il qui veulent du monde, faire duKENZAALAOUI De plus, il faut savoir que j'orga- il y a une volonté et un savoir- est le bienvenu ici. Le problème bruit et de l'agitation autouroise le Choeur des Trois Cultu- Comment se porte ce faire. est qu'il ne doit pas se mêler de d'eux. Je ne mettrai jamais maLE MATIN: Vous êtes dlrec- res qui se produit à Séville cette festival, (financièrement la création elle-même. li faut main dans de tels cas deteur de trois festivals qui année à la Cathédrale. C'est partant) ? L'année dernière, certains alors savoir en tirer profit, trou- figure .•ciblent des publics complè- vraiment le Chœur qui porte N'aDezsurtout pas croire que journalistes vous ont re-tement différents. Parlez- maintenant le festival. Ce qui l'argent y coule à flots. Loin de proché d'avoir mis au pointnous un peu des conditions illustre en même temps la qua- là. Awtar est une vitrine de la une programmation qui ne A l'écoute de la scène marocained'organisation de ces évé- lité de ce que nous orgartisons à région. Il permettra aussi de correspondait pas if l'espritnements ? Essaouira, ça s'exporte. Mainte- drainer des moyens matériels de la région ni au goOt de de vie qu'il est question etMOHAMMEDENNAJ! : Non, nant rien n'a changé pour les pour d'autres besoins. On tra- la population locale. Est-ce «Dans sa première édition, non d'une fête du souvenirje n'en dirige plus que deux Alizés. La situation financière vaille avec le souci de ne pas que cette année, vous allez le Printemps Culturel du propre à momifier un patri-cette année. L'organisation d'un est catastrophique. Je m'étonne gaspiller. Ailleurs, une telle tenir compte de ces remar- Haouz, organisé à Bengué- moine. En 2010, la chansonfestival n'est pas simple mais qu'il n'y ait pas d'autorité cultu- manifestation aurait coûté les ques ? rir, par la Fondation Rham- et la musique du Maghrebelle peut relever d'une passion relIe dans ce pays, qu'on ne yeux de la tête, Me reprocher de donner du na, a frappé fort par sa qua- sont le cœur battant de lalorsque la manifestation a du regarde pas de plus près ce qui Mozart à Bénguérir. Voyonsj'ai lité artistique et sa rigueur. manifestation. Guidé parsens. C'est le cas des Alizés et se passe, ce qui mérite d'être Quelle est la valeur ajoutée suffisamment écrit sur ça. La En 2010, conforté dans ses l'héritage culturel et artisti-de Awtar même si le contenu appuyé ou pas. La logique du de ce festival, par rapport à population a été plus intelligen- convictions, il revient en que que les peuples duest différent. Il y a aussi un sponsoring ne relève pas du ce qui se fait actuellement te que beaucoup de journalistes porte-drapeau du patrimoi- Maghreb ont en partage,enseignement très simple, c'est culturel ni de l'amour de l'an. dans les autres réglons du qui sont prisonttiers des clichés. ne national», souligne Awtar enjambe les frontières r.iJque l'organisation de telles C'est un autre an qui la corn- Maroc ? C'était pour ouvrir le bal et il n'y Mohammed Ennaji. II ajoute politiquesmanifestations n'est pas une mande. Mais j'ai des appuis. Ce que j'ai dit ; un projet cultu- a pas mieux que ça. En 2010, que son mot d'ordre est clair II entend remontrer quemagie mais quelque chose de Regardez l'affiche de Houssein rel pour la région et le Maroc. Je c'est autre chose. Le thème œn- : vivifier celui-ci en le met- l'unité culturelle de cetterelativement simple. On peut Miloudi, c'est un miracle, qui ne le conçois pas comme une tral est la chanson maghrébine tant dignement à l'honneur. partie de l'Afrique, amazi-les organiser avec des moyens fait sortir le rêve de la grâce de manifestation ponctuelle, il doit Sa démarche est non moins ghe et arabe, bercée par l'airréduits contrairement à ce qui Dieu, Barakat Mohammed. irradier, se traduire par des La création d'événements rigoureuse: le mettre en marin de l'Atlantique et de lase passe dans beaucoup Tous ces oiseaux qui s'élancent retombées par la création de culturels dans les dlfféren- scène avec tous les égards et Méditerranée, Innervée pard'autres cas. dans le ciel, c'est ça les alizés. structures culturelles dans la tes régions du Maroc recèle donner la parole à ses la spiritualité du Sahara etFaire la dixième édition avec les région. II faut montrer qu'il y a une dimension politique meilleurs avocats, les jeunes ouverte aux rythmes deLors de la demière édition moyens du bord et on verra des choses à faire dans ce pays certaine. Comment voyez- stars de la chanson. II mon- l'AfrIque noire, est une réali-du festival des Alizés, vous après. et qu'on peut les réaliser quand vous les rapports entre ces tre ainsi que c'est d'avenir et té bien vivante.

" " La logique du sponsoring ne re-lève pas du culturel ni de l'amour de l'art.C'est un autre art qui la commande."

Maintenant, rien n'a changé poursLes Alizés». La situation financière estcatastrophique. "

ENTRETIEN AVEC MOHAMMED ENNAJI, DIRECTEUR DES FESTIVALS LES «ALIZÉS» ET «AWTAR»

«La logique du sponsoringne relève pas du culturel »

" Je rn. u'il. n'y ait pasd'autorité cultu zuns ce pays, qu'on neregarde pas de plus près ce qui se passe, cequi mérite d'être appuyé-ou pas." Il

MohammedEnnaji,directeurdesFestivalsdes «Ali·zés» et «Awtan>.

Directeur du Festival aviez annoncé que V\lUS dé-

LESCW

des Alizés, qui se mlsslonnlez de votre poste L'année dernière, vous

tient à Essaouira, de directeur pour causevous êtes associé à la

Calendrier

et du Festival de problèmes financiers. Fondation Rhamna pourdes festivals

«Awtar» qui a lieu à Mais cette année, on vous créer le festival «Awtar»

retrouve à diriger l'édition à Bénguérlr. Aujourd'hui, «Les Alizés Il à Es-deux champs et jusqu'à

ver un terrain d'entente. ce n'est

Bengrir. Mohammèd2010. Quelles étalent les vous paraissez beaucoup saoulra:

quel point le politique Inter- pas toujours facile, li y a une

Ennaji revient sur motivations de votre déci- miser sur ce projet. Peut-on . Le jeudi 29 et vendredivient-II dans le culturel?

différence cependant entre les

la situation de ces sion et que s'est-II passé connaître les raisons de cet 30 avril

Lepolitique a toujours joué un soutiens. li y a au sein des puis-

deux évènements entre-temps?optimisme?

« Awtar Ilà Bénguérlr : rôle essentiel dans l'appui à l'an sants des gens sensibles à la

culturels.Ce qui me motive est simple: Laréponse est simple: c'est un

- Ou 6au 9 maiet à la culture. li suffit de rappe- culture et soucieux de son épa-

le rapport à un événement que véritable projet culturel. C'est

1erl'exemple des grands compo- nouissement, mais ilYa d'autres

j'ai créé et qui est magnifique. comme ça qu'il m'intéresse.

siteurs Haydn et autres. Donc il qui veulent du monde, faire du

KENZAALAOUIDe plus, il faut savoir que j'orga-

il y a une volonté et un savoir- est le bienvenu ici. Le problème bruit et de l'agitation autour

oise le Choeur des Trois Cultu- Comment se porte cefaire.

est qu'il ne doit pas se mêler de d'eux. Je ne mettrai jamais ma

LE MATIN: Vous êtes dlrec- res qui se produit à Séville cette festival, (financièrement

la création elle-même. li faut main dans de tels cas de

teur de trois festivals qui année à la Cathédrale. C'est partant) ?

L'année dernière, certains alors savoir en tirer profit, trou- figure .•

ciblent des publics complè- vraiment le Chœur qui porte N'aDezsurtout pas croire que journalistes vous ont re-

tement différents. Parlez- maintenant le festival. Ce qui l'argent y coule à flots. Loin de proché d'avoir mis au point

nous un peu des conditions illustre en même temps la qua- là. Awtar est une vitrine de la une programmation qui ne A l'écoute de la scène marocaine

d'organisation de ces évé- lité de ce que nous orgartisons à région. Il permettra aussi de correspondait pas if l'esprit

nements ?Essaouira, ça s'exporte. Mainte- drainer des moyens matériels de la région ni au goOt de

de vie qu'il est question et

MOHAMMEDENNAJ! : Non, nant rien n'a changé pour les pour d'autres besoins. On tra- la population locale. Est-ce «Dans sa première édition, non d'une fête du souvenir

je n'en dirige plus que deux Alizés. La situation financière vaille avec le souci de ne pas que cette année, vous allez le Printemps Culturel du propre à momifier un patri-

cette année. L'organisation d'un est catastrophique. Je m'étonne gaspiller. Ailleurs, une telle tenir compte de ces remar- Haouz, organisé à Bengué- moine. En 2010, la chanson

festival n'est pas simple mais qu'il n'y ait pas d'autorité cultu- manifestation aurait coûté les ques ?

rir, par la Fondation Rham- et la musique du Maghreb

elle peut relever d'une passion relIe dans ce pays, qu'on ne yeux de la tête,Me reprocher de donner du na, a frappé fort par sa qua- sont le cœur battant de la

lorsque la manifestation a du regarde pas de plus près ce qui

Mozart à Bénguérir. Voyonsj'ai lité artistique et sa rigueur. manifestation. Guidé par

sens. C'est le cas des Alizés et se passe, ce qui mérite d'être Quelle est la valeur ajoutée suffisamment écrit sur ça. La En 2010, conforté dans ses l'héritage culturel et artisti-

de Awtar même si le contenu appuyé ou pas. La logique du de ce festival, par rapport à population a été plus intelligen- convictions, il revient enque que les peuples du

est différent. Il y a aussi un sponsoring ne relève pas du ce qui se fait actuellement te que beaucoup de journalistes porte-drapeau du patrimoi- Maghreb ont en partage,

enseignement très simple, c'est culturel ni de l'amour de l'an. dans les autres réglons du qui sont prisonttiers des clichés. ne national», souligneAwtar enjambe les frontières r.iJ

que l'organisation de telles C'est un autre an qui la corn- Maroc ?

C'était pour ouvrir le bal et il n'y Mohammed Ennaji. II ajoute politiques

manifestations n'est pas une mande. Mais j'ai des appuis. Ce que j'ai dit ; un projet cultu- a pas mieux que ça. En 2010, que son mot d'ordre est clair II entend remontrer que

magie mais quelque chose de Regardez l'affiche de Houssein rel pour la région et le Maroc. Je c'est autre chose. Le thème œn- : vivifier celui-ci en le met- l'unité culturelle de cette

relativement simple. On peut Miloudi, c'est un miracle, qui ne le conçois pas comme une tral est la chanson maghrébine tant dignement à l'honneur. partie de l'Afrique, amazi-

les organiser avec des moyens fait sortir le rêve de la grâce de manifestation ponctuelle, il doit

Sa démarche est non moins ghe et arabe, bercée par l'air

réduits contrairement à ce qui Dieu, Barakat Mohammed. irradier, se traduire par des La création d'événements rigoureuse: le mettre en marin de l'Atlantique et de la

se passe dans beaucoup Tous ces oiseaux qui s'élancent retombées par la création de culturels dans les dlfféren- scène avec tous les égards et Méditerranée, Innervée par

d'autres cas.dans le ciel, c'est ça les alizés. structures culturelles dans la tes régions du Maroc recèle donner la parole à ses

la spiritualité du Sahara et

Faire la dixième édition avec les région. II faut montrer qu'il y a une dimension politique meilleurs avocats, les jeunes ouverte aux rythmes de

Lors de la demière édition moyens du bord et on verra des choses à faire dans ce pays certaine. Comment voyez- stars de la chanson. II mon- l'AfrIque noire, est une réali-

du festival des Alizés, vous après.

et qu'on peut les réaliser quand vous les rapports entre ces tre ainsi que c'est d'avenir et té bien vivante.

" " La logique du sponsoring ne re-

lève pas du culturel ni de l'amour de l'art.

C'est un autre art qui la commande."

Maintenant, rien n'a changé pour

sLes Alizés». La situation financière est

catastrophique. "

ENTRETIEN AVEC MOHAMMED ENNAJI, DIRECTEUR DES FESTIVALS LES «ALIZÉS» ET «AWTAR»

«La logique du sponsoring

ne relève pas du culturel »

" Je rn. u'il. n'y ait pas

d'autorité cultu zuns ce pays, qu'on ne

regarde pas de plus près ce qui se passe, ce

qui mérite d'être appuyé-ou pas."

Il

Mohammed

Ennaji,directeurdes

Festivalsdes «Ali·

zés» et «Awtan>.

Directeur du Festival aviez annoncé que V\lUS dé-

LESCW

des Alizés, qui semlsslonnlez de votre poste L'année dernière, vous

tient à Essaouira,de directeur pour cause

vous êtes associé à laCalendrier

et du Festivalde problèmes financiers. Fondation Rhamna pour des festivals

«Awtar» qui a lieu àMais cette année, on vous créer le festival «Awtar»

retrouve à diriger l'édition à Bénguérlr. Aujourd'hui,«Les Alizés Il à Es- deux champs et jusqu'à

ver un terrain d'entente. ce n'est

Bengrir. Mohammèd 2010. Quelles étalent les vous paraissez beaucoupsaoulra:

quel point le politique Inter- pas toujours facile, li y a une

Ennaji revient sur motivations de votre déci- miser sur ce projet. Peut-on. Le jeudi 29 et vendredi vient-II dans le culturel?

différence cependant entre les

la situation de cession et que s'est-II passé connaître les raisons de cet

30 avrilLepolitique a toujours joué un soutiens. li y a au sein des puis-

deux évènementsentre-temps?

optimisme?

« Awtar Ilà Bénguérlr : rôle essentiel dans l'appui à l'an sants des gens sensibles à la

culturels.

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le rapport à un événement que véritable projet culturel. C'est

1erl'exemple des grands compo- nouissement, mais ilYa d'autres

j'ai créé et qui est magnifique. comme ça qu'il m'intéresse.

siteurs Haydn et autres. Donc il qui veulent du monde, faire du

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oise le Choeur des Trois Cultu- Comment se porte cefaire.

est qu'il ne doit pas se mêler de d'eux. Je ne mettrai jamais ma

LE MATIN: Vous êtes dlrec- res qui se produit à Séville cette festival, (financièrement

la création elle-même. li faut main dans de tels cas de

teur de trois festivals qui année à la Cathédrale. C'est partant) ?L'année dernière, certains alors savoir en tirer profit, trou- figure .•

ciblent des publics complè- vraiment le Chœur qui porte N'aDezsurtout pas croire que journalistes vous ont re-

tement différents. Parlez- maintenant le festival. Ce qui l'argent y coule à flots. Loin de proché d'avoir mis au point

nous un peu des conditions illustre en même temps la qua- là. Awtar est une vitrine de la une programmation qui ne A l'écoute de la scène marocaine

d'organisation de ces évé- lité de ce que nous orgartisons à région. Il permettra aussi de correspondait pas if l'esprit

nements ?

Essaouira, ça s'exporte. Mainte- drainer des moyens matériels de la région ni au goOt de

de vie qu'il est question et

MOHAMMEDENNAJ! : Non, nant rien n'a changé pour les pour d'autres besoins. On tra- la population locale. Est-ce «Dans sa première édition, non d'une fête du souvenir

je n'en dirige plus que deux Alizés. La situation financière vaille avec le souci de ne pas que cette année, vous allez le Printemps Culturel du propre à momifier un patri-

cette année. L'organisation d'un est catastrophique. Je m'étonne gaspiller. Ailleurs, une telle tenir compte de ces remar- Haouz, organisé à Bengué- moine. En 2010, la chanson

festival n'est pas simple mais qu'il n'y ait pas d'autorité cultu- manifestation aurait coûté les ques ?

rir, par la Fondation Rham- et la musique du Maghreb

elle peut relever d'une passion relIe dans ce pays, qu'on ne yeux de la tête,Me reprocher de donner du na, a frappé fort par sa qua- sont le cœur battant de la

lorsque la manifestation a du regarde pas de plus près ce qui

Mozart à Bénguérir. Voyonsj'ai lité artistique et sa rigueur. manifestation. Guidé par

sens. C'est le cas des Alizés et se passe, ce qui mérite d'être Quelle est la valeur ajoutée suffisamment écrit sur ça. La En 2010, conforté dans ses l'héritage culturel et artisti-

de Awtar même si le contenu appuyé ou pas. La logique du de ce festival, par rapport à population a été plus intelligen- convictions, il revient en que que les peuples du

est différent. Il y a aussi un sponsoring ne relève pas du ce qui se fait actuellement te que beaucoup de journalistes porte-drapeau du patrimoi- Maghreb ont en partage,

enseignement très simple, c'est culturel ni de l'amour de l'an. dans les autres réglons du qui sont prisonttiers des clichés. ne national», souligneAwtar enjambe les frontières r.iJ

que l'organisation de telles C'est un autre an qui la corn- Maroc ?

C'était pour ouvrir le bal et il n'y Mohammed Ennaji. II ajoute politiques

manifestations n'est pas une mande. Mais j'ai des appuis. Ce que j'ai dit ; un projet cultu- a pas mieux que ça. En 2010, que son mot d'ordre est clair II entend remontrer que

magie mais quelque chose de Regardez l'affiche de Houssein rel pour la région et le Maroc. Je c'est autre chose. Le thème œn- : vivifier celui-ci en le met- l'unité culturelle de cette

relativement simple. On peut Miloudi, c'est un miracle, qui ne le conçois pas comme une tral est la chanson maghrébine tant dignement à l'honneur. partie de l'Afrique, amazi-

les organiser avec des moyens fait sortir le rêve de la grâce de manifestation ponctuelle, il doit

Sa démarche est non moins ghe et arabe, bercée par l'air

réduits contrairement à ce qui Dieu, Barakat Mohammed. irradier, se traduire par des La création d'événementsrigoureuse: le mettre en marin de l'Atlantique et de la

se passe dans beaucoup Tous ces oiseaux qui s'élancent retombées par la création de culturels dans les dlfféren- scène avec tous les égards et Méditerranée, Innervée par

d'autres cas.dans le ciel, c'est ça les alizés. structures culturelles dans la tes régions du Maroc recèle donner la parole à ses

la spiritualité du Sahara et

Faire la dixième édition avec les région. II faut montrer qu'il y a une dimension politiquemeilleurs avocats, les jeunes ouverte aux rythmes de

Lors de la demière édition moyens du bord et on verra des choses à faire dans ce pays certaine. Comment voyez- stars de la chanson. II mon- l'AfrIque noire, est une réali-

du festival des Alizés, vous après.

et qu'on peut les réaliser quand vous les rapports entre ces tre ainsi que c'est d'avenir et té bien vivante.

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Entretien avec Mohammed Ennaji, directeur des Festivals les «Alizés» et «Awtar» : «La logique du sponsoring ne relève pas du culturel »

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lematin.ma > art et culture

Entretien avec Mohammed Ennaji, directeur des Festivals les «Alizés» et «Awtar»

«La logique du sponsoring ne relève pas du culturel »

Publié le : 22.04.2010 | 15h07

Directeur du Festival des Alizés, qui se tient à Essaouira, et du

Festival «Awtar» qui a lieu à Bengrir. Mohammed Ennaji revient sur

la situation de ces deux évènements culturels.

LE MATIN : Vous êtes directeur de trois festivals qui

ciblent des publics complètement différents. Parlez-

nous un peu des conditions d'organisation de ces

événements ?Mohammed Ennaji : Non, je n'en dirige plus que deux cette

année. L'organisation d'un festival n'est pas simple mais elle

peut relever d'une passion lorsque la manifestation a du sens.

C'est le cas des Alizés et de Awtar même si le contenu est

différent. Il y a aussi un enseignement très simple, c'est que

l'organisation de telles manifestations n'est pas une magie

mais quelque chose de relativement simple. On peut les

organiser avec des moyens réduits contrairement à ce qui se

passe dans beaucoup d'autres cas.

Lors de la dernière édition du festival des Alizés, vous

aviez annoncé que vous démissionniez de votre poste

de directeur pour cause de problèmes financiers. Mais

cette année, on vous retrouve à diriger l'édition 2010.

Quelles étaient les motivations de votre décision et que

s'est-il passé entre-temps ?

Ce qui me motive est simple : le rapport à un événement que

j'ai créé et qui est magnifique. De plus, il faut savoir que

j'organise le Choeur des Trois Cultures qui se produit à Séville

cette année à la Cathédrale. C'est vraiment le Chœur qui

porte maintenant le festival. Ce qui illustre en même temps la

qualité de ce que nous organisons à Essaouira, ça s'exporte.

Maintenant rien n'a changé pour les Alizés. La situation

financière est catastrophique. Je m'étonne qu'il n'y ait pas

d'autorité culturelle dans ce pays, qu'on ne regarde pas de

plus près ce qui se passe, ce qui mérite d'être appuyé ou pas.

La logique du sponsoring ne relève pas du culturel ni de

l'amour de l'art. C'est un autre art qui la commande. Mais j'ai

des appuis. Regardez l'affiche de Houssein Miloudi, c'est un

miracle, qui fait sortir le rêve de la grâce de Dieu, Barakat

Mohammed. Tous ces oiseaux qui s'élancent dans le ciel, c'est

ça les alizés. Faire la dixième édition avec les moyens du bord

et on verra après.L'année dernière, vous vous êtes associé à la Fondation

Rhamna pour créer le festival «Awtar» à Bénguérir.

Aujourd'hui, vous paraissez beaucoup miser sur ce

projet. Peut-on connaître les raisons de cet optimisme ?

La réponse est simple : c'est un véritable projet culturel. C'est

comme ça qu'il m'intéresse.

RepèresCalendrier des festivals

«Les Alizés » à Essaouira : Le jeudi 29 et

vendredi 30 avril« Awtar » à Bénguérir : Du 6 au 9 mai

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Presse

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Casafree.com Culture : Maroc - Festival Awtar : Un vent de musique dans l'air de Benguerir Chose promise, chose due: la deuxième édition du festival Awtar "Printemps culturel du Haouz" (6-9 mai à Benguerir) a débuté sur des temps forts promettant de rééditer le franc succès de l'année dernière, et pourquoi pas le surpasser. Sous le signe "Patrimoine vivant et unité culturelle du Maghreb", Awtar, organisé par la Fondation Rehamna pour le développement durable, s'était ouvert jeudi en apothéose avec, en tête d'affiche, un concert du Cheb Khaled, où la fête s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive. Le rythme sera maintenu le lendemain avec une soirée "Nayda" animée par les "turbulents", mais tout aussi succulents, Mazagan et Hoba Hoba Spirit. La "Hayha" (fête) était le mot d'ordre du spectacle du vendredi marqué par la présence d'un public hétéroclite, mais unanime quand il s'agit d'apprécier le charme d'un live en plein air. Un festival qui se déroule dans la bonne humeur et dont les organisateurs ont tenu leur promesse de "prêter plus d'écoute aux espaces oubliés qui ont désormais leur mot à dire en matière d'art et de culture". "On est très content d'être venus jouer ici. Car souvent les Hoba Hoba sont croisés à Casablanca ou dans une autre grande ville, alors que la plupart du temps l'on joue pour le public des petites villes, tout aussi réactif que le Rbatis ou Casablancais", confie Réda Allali, vocaliste et guitariste du groupe. L'artiste ne cache pas non plus sa satisfaction de la dynamique actuelle du paysage culturel au Maroc: "Quand nous avions commencé en 1998, les choses étaient totalement différentes !", se rappelle-t-il. Or, le côté fêtard de la manifestation ne l'empêche pas de servir d'un lieu de brassage de cultures. Chants et danses d'Inde côtoient musique soufie et rythmes maghrébins le tout agrémenté d'une dose du meilleur de la tradition marocaine. Une programmation éclectique qui semble avoir les moyens de l'ambition du festival. Celle de "restituer les couleurs et sonorités d'une amazighité et d'une arabité bercées par l'air marin de l'Atlantique et de la Méditerranée, innervée par la spiritualité du Sahara et ouverte aux rythmes de l'Afrique noire". Des racines et des ailes Sans être folklorique ni trop contemporain non plus, Awtar arbore fièrement son étiquette d'être davantage attaché à l'avenir de la culture marocaine qu'à son souvenir tout en faisant de la diversité des expressions culturelles du Maghreb.

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Festival Awtâr, printemps culturel du Haouz Benguérir du 6 au 9 mai 2010Lundi, 12 Avril 2010 18:07

L'éclat artistique d'une région jusque-là périphérique illustre bien le chemin parcouru en margedu projet de régionalisation avancée..

. Dans la bonne humeur, Awtâr invite à prêter plus d'écoute aux espaces oubliés qui ontdésormais leur mot à dire en matière d'art et de culture

Lors de son édition initiale, le printemps culturel du Haouz organisé à Benguérir par laFondation Rhamna pour le Développement Durable, a relevé les défis de la qualité artistique etde la rigueur. Conforté par cette première réalisation, Awtâr revient avec l'ambition de porterhaut le drapeau du patrimoine national, à travers la vivacité de ses expressions actuelles.        

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Entretien avec Mohammed Ennaji, directeur des Festivals les «Alizés» et «Awtar»«La logique du sponsoring ne relève pas du culturel »

Publié le : 22.04.2010 | 15h07 Directeur du Festival des Alizés, qui se tient à Essaouira, et du

Festival «Awtar» qui a lieu à Bengrir. Mohammed Ennaji revient surla situation de ces deux évènements culturels.

LE MATIN : Vous êtes directeur de trois festivals quiciblent des publics complètement différents. Parlez-nous un peu des conditions d'organisation de cesévénements ?

Mohammed Ennaji : Non, je n'en dirige plus que deux cetteannée. L'organisation d'un festival n'est pas simple mais ellepeut relever d'une passion lorsque la manifestation a du sens.C'est le cas des Alizés et de Awtar même si le contenu estdifférent. Il y a aussi un enseignement très simple, c'est quel'organisation de telles manifestations n'est pas une magiemais quelque chose de relativement simple. On peut lesorganiser avec des moyens réduits contrairement à ce qui sepasse dans beaucoup d'autres cas.

Lors de la dernière édition du festival des Alizés, vousaviez annoncé que vous démissionniez de votre postede directeur pour cause de problèmes financiers. Maiscette année, on vous retrouve à diriger l'édition 2010.Quelles étaient les motivations de votre décision et ques'est-il passé entre-temps ?

Ce qui me motive est simple : le rapport à un événement quej'ai créé et qui est magnifique. De plus, il faut savoir quej'organise le Choeur des Trois Cultures qui se produit à Sévillecette année à la Cathédrale. C'est vraiment le Chœur quiporte maintenant le festival. Ce qui illustre en même temps laqualité de ce que nous organisons à Essaouira, ça s'exporte.Maintenant rien n'a changé pour les Alizés. La situationfinancière est catastrophique. Je m'étonne qu'il n'y ait pasd'autorité culturelle dans ce pays, qu'on ne regarde pas deplus près ce qui se passe, ce qui mérite d'être appuyé ou pas.La logique du sponsoring ne relève pas du culturel ni del'amour de l'art. C'est un autre art qui la commande. Mais j'aides appuis. Regardez l'affiche de Houssein Miloudi, c'est unmiracle, qui fait sortir le rêve de la grâce de Dieu, BarakatMohammed. Tous ces oiseaux qui s'élancent dans le ciel, c'estça les alizés. Faire la dixième édition avec les moyens du bordet on verra après.

L'année dernière, vous vous êtes associé à la FondationRhamna pour créer le festival «Awtar» à Bénguérir.Aujourd'hui, vous paraissez beaucoup miser sur ceprojet. Peut-on connaître les raisons de cet optimisme ?

La réponse est simple : c'est un véritable projet culturel. C'estcomme ça qu'il m'intéresse.

Repères

Calendrier des festivals

«Les Alizés » à Essaouira : Le jeudi 29 etvendredi 30 avril

« Awtar » à Bénguérir : Du 6 au 9 mai

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13/05/10 12:10Entretien avec Mohammed Ennaji, directeur des Festivals les «Alizés» et «Awtar» : «La logique du sponsoring ne relève pas du culturel »

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Comment se porte ce festival, (financièrement parlant)?

N'allez surtout pas croire que l'argent y coule à flots. Loin delà. Awtar est une vitrine de la région. Il permettra aussi dedrainer des moyens matériels pour d'autres besoins. Ontravaille avec le souci de ne pas gaspiller. Ailleurs, une tellemanifestation aurait coûté les yeux de la tête.

Quelle est la valeur ajoutée de ce festival, par rapport àce qui se fait actuellement dans les autres régions duMaroc ?

Ce que j'ai dit ; un projet culturel pour la région et le Maroc.Je ne le conçois pas comme une manifestation ponctuelle, ildoit irradier, se traduire par des retombées par la création destructures culturelles dans la région. Il faut montrer qu'il y ades choses à faire dans ce pays et qu'on peut les réaliserquand il y a une volonté et un savoir-faire.

L'année dernière, certains journalistes vous ontreproché d'avoir mis au point une programmation quine correspondait pas à l'esprit de la région ni au goûtde la population locale. Est-ce que cette année, vousallez tenir compte de ces remarques ?

Me reprocher de donner du Mozart à Bénguérir. Voyons j'aisuffisamment écrit sur ça. La population a été plus intelligenteque beaucoup de journalistes qui sont prisonniers des clichés.C'était pour ouvrir le bal et il n'y a pas mieux que ça. En2010, c'est autre chose. Le thème central est la chansonmaghrébine

La création d'événements culturels dans les différentesrégions du Maroc recèle une dimension politiquecertaine. Comment voyez-vous les rapports entre cesdeux champs et jusqu'à quel point le politiqueintervient-il dans le culturel ?

Le politique a toujours joué un rôle essentiel dans l'appui àl'art et à la culture. Il suffit de rappeler l'exemple des grandscompositeurs Haydn et autres. Donc il est le bienvenu ici. Leproblème est qu'il ne doit pas se mêler de la création elle-même. Il faut alors savoir en tirer profit, trouver un terraind'entente, ce n'est pas toujours facile. Il y a une différencecependant entre les soutiens. Il y a au sein des puissants desgens sensibles à la culture et soucieux de sonépanouissement, mais il y a d'autres qui veulent du monde,faire du bruit et de l'agitation autour d'eux. Je ne mettraijamais ma main dans de tels cas de figure.

A l'écoute de la scène marocaine

«Dans sa première édition, le Printemps Culturel du Haouz,organisé à Benguérir, par la Fondation Rhamna, a frappé fortpar sa qualité artistique et sa rigueur. En 2010, conforté dansses convictions, il revient en porte-drapeau du patrimoinenational», souligne Mohammed Ennaji. Il ajoute que son motd'ordre est clair : vivifier celui-ci en le mettant dignement àl'honneur. Sa démarche est non moins rigoureuse : le mettreen scène avec tous les égards et donner la parole à sesmeilleurs avocats, les jeunes stars de la chanson. Il montreainsi que c'est d'avenir et de vie qu'il est question et nond'une fête du souvenir propre à momifier un patrimoine. En

13/05/10 12:10Entretien avec Mohammed Ennaji, directeur des Festivals les «Alizés» et «Awtar» : «La logique du sponsoring ne relève pas du culturel »

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d'une fête du souvenir propre à momifier un patrimoine. En2010, la chanson et la musique du Maghreb sont le cœurbattant de la manifestation. Guidé par l'héritage culturel etartistique que les peuples du Maghreb ont en partage, Awtarenjambe les frontières politiques Il entend remontrer quel'unité culturelle de cette partie de l'Afrique, amazighe etarabe, bercée par l'air marin de l'Atlantique et de laMéditerranée, innervée par la spiritualité du Sahara et ouverteaux rythmes de l'Afrique noire, est une réalité bien vivante.

Par Kenza ALAOUI | LE MATIN

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24/04/10 20:43Évènement : Le Maghreb en chansons à Benguérir

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ÉvènementLe Maghreb en chansons à Benguérir

Publié le : 27.04.2010 | 14h41 Le Festival rend hommage à la chanson marocaine et invite à la

découverte du patrimoine musical maghrébin.

Et de deux pour le Printemps culturel du Haouz. Une nouvelleédition, un nouveau défi et un nouveau combat pourpermettre à cette région aride de bénéficier d'une vieculturelle, le temps d'un festival. « Awtar », le rendez-vous leplus attendu de la région, vibrera de ses plus beaux rythmes àBénguérir du 6 au 9 mai. Après avoir honoré la chansonmarocaine l'année dernière, cet événement place la barre unpeu plus haut en ambitionnant de faire découvrir le richepatrimoine musical maghrébin.

Au fait, après une première édition qui a réconcilié lapopulation de la région avec la bonne musique et l'art, lesorganisateurs reviennent cette année avec un nouveauprogramme, haut en couleurs et riche en promesses. « Lorsde son édition initiale, le printemps culturel du Haouz organiséà Benguérir par la Fondation Rhamna pour le DéveloppementDurable, a relevé les défis de la qualité artistique et de larigueur. Conforté par cette première réalisation, Awtâr revientavec l'ambition de porter haut le drapeau du patrimoinenational, à travers la vivacité de ses expressions actuelles.Awtâr s'attache ainsi davantage à l'avenir de la culturemarocaine qu'à son souvenir », souligne Mohammed Ennaji,directeur du festival.

Aussi, fidèle à sa vocation première, à savoir faire revivre lepatrimoine musical moderne marocain, ce festival donne laparole, encore une fois, à la jeunesse marocaine pour portercet héritage et le sauvegarder. Et c'est en cela que Awtar seveut un projet culturel différent et singulier. « La preuve enest que durant l'édition 2010, nous avons réussi à réunir deschanteurs qui ont interprété 50 chansons marocaines des pluscélèbres », confirme Mohamed Ameskane, de la directionartistique du festival et auteur d'un livre édité pour l'occasionqui porte pour intitulé « Chansons maghrébines. Une mémoirecommune ». Et le responsable de renchérir : « Mais la valeurajoutée de cette manifestation a été d'inviter la télévisionmarocaine à enregistrer ces tubes afin de constituer un fondsdocumentaire pour les chercheurs et, par là même,sauvegarder un patrimoine en dilapidation ». Ouvert sur les autres cultures et les autres musiques dumonde, Awtar propose cette année, en ouverture, unspectacle du groupe Rajasthan Roots, une formation sortietout droit de la tradition indienne. Utilisant les instrumentspopulaires traditionnels de leur pays, ces artistes (entre 8 et20), sur scène, parcourent les différents styles d'art populairedu Rajasthan en proposant au public danse, chant, musique etspectacle de marionnettes.

Après cette entrée en matière alléchante, ce sera au grand

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13/05/10 12:09Interview Hatim Ammor, chanteur : «Il faut créer une chaîne dédiée à la musique et à la chanson»

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Interview Hatim Ammor, chanteur«Il faut créer une chaîne dédiée à la musique et à la chanson»

Publié le : 09.05.2010 | 11h21 Son parcours artistique ne date que de 5 ans et déjà Hatim Ammor

joue dans la cour des grands. A Benguérir où il participe à la 2eédition du festival Awtar, il nous a parlé à cœur ouvert de sesdéboires et de ses espoirs.

Le Matin : Parlez-nous un peu de votre expérience avecle festival «Awtar» ?

Hatim Ammor: J'ai eu l'honneur d'être sélectionné, l'annéedernière, parmi les jeunes talents de la chanson marocainepour participer à cet événement. Cette année, comme on l'aremarqué le niveau est encore plus haut qu'il s'agisse del'organisation, de la mise en scène, des techniques utilisées…On peut dire sans se tromper que ces conditions répondentaux standards internationaux. Le fait de participer unedeuxième fois à ce festival est donc une fierté pour moi. Jeremercie, à ce propos les organisateurs qui ont réitéré leurconfiance en moi.

Que pourrait vous apporter une participation de cegenre ?

Il faut d'abord souligner que « Awtar » est le premier festivalqui a pensé à rassembler les jeunes artistes marocains autourde la chanson marocaine. Chose qui nous fait défaut au Maroc.Il est navrant de constater que dans les autres manifestations,on ne fait pas appel à des stars marocaines et même quandon le fait, elles ne bénéficient pas de la même promotion queles étrangères. On ignore les nôtres et on valorise les autres.On a donc besoin de ce genre de festivals qui mettent enavant les jeunes et les confortent dans leurs parcoursartistiques.

Depuis 5 ans que vous avez démarré votre carrièreartistique, vous n'avez pas cessé de gravir les échelons.Quoiqu'il est trop tôt de faire un bilan de votre parcoursquel regard jetez vous aujourd'hui sur ce bout dechemin et quelles sont les choses que vous éviteriez s'ilvous était donné de le refaire ?

En 5 ans, j'ai pu, grâce à Dieu, réaliser beaucoup de singlesainsi qu'une expérience télévisuelle qui a été aboutie, selonbeaucoup de gens. Cela dit, si j'avais la possibilité deremonter le temps je n'aurais pas quitté le Maroc pour memettre sous contrat avec une société de production étrangère.Les choses ont beaucoup évolué dans notre pays etl'infrastructure a suivi. Les artistes marocains ont donc plus depossibilité de travailler dans des festivals locaux. Si tel était lecas il y a 3 ans, je ne serais jamais parti en Egypte. J'avoueque j'ai effectivement acquis plus d'expérience, mais encontrepartie j'ai perdu beaucoup de temps dans cet « exil».

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Quelle était la chose la plus dure à supporter dans cetteexpérience ?

Je profite d'abord de l'occasion pour lancer un appel à tous lesjeunes qui pensent émigrer à l'étranger pour les mettre engarde contre les fausses illusions qu'ils peuvent avoir. Ilsdoivent savoir qu'il est impossible, à 99% qu'une voixmarocaine parvienne à percer la bas. Cela alors que lescompétences des artistes marocains sont au-delà de toutsoupçon. Les Égyptiens le reconnaissent eux-mêmes. Mais enparallèle, ils se solidarisent pour encourager leurs propresartistes et de rejeter tout le reste. Seules quelques voixféminines ont pu s'imposer comme Samira Bensaid ou encoreJannat, alors que Asmaa Lamnaouar galère depuis plus de 10ans pour se faire une place. Ils refusent toute concurrence etdécouragent les étrangers en leur imposant un maximumd'impôts et de droits. Et c'est tout le contraire qui se produitau Maroc. J'aurais aimé que le Maroc ait cet amour pour sesartistes.

Aujourd'hui quels sont les rêves et les ambitions deHatim Ammor ?

Depuis 5 ans, je produis mes singles et mes clips moi-même.Aujourd'hui je rêve d'un paysage artistique avec plus deproducteurs. C'est un domaine qui est encore vierge. Lecommerce des CD et rings tons est à exploiter. S'il y a lepiratage, il existe en parallèle un marché des SMS quipermettra aux producteurs de récolter un argent fou s'ilsinvestissent dans des albums à succès grâce aux sonneries.Mon souhait le plus cher est que le domaine de la productionartistique puisse connaitre le même essor que celui del'immobilier, de l'agriculture… J'espère qu'il bénéficiera de plusd'attention.

J'imagine aussi que cela vous fait mal au cœur qu'aprèscinq ans de dur labeur, on continue de parler de vouscomme d'un jeune artiste alors que vous avez fait vospreuves et que vous méritez le titre de « star » ?

(Un long soupir) Il nous faut instaurer la politique de starsystème qui existe ailleurs. En fait, nous avons besoin debeaucoup de choses, dont la création d'une chaine dédiée à lamusique et à la chanson. Rien qu'au festival « Awtar », nousavons 18 artistes qui ont produit des chansons qu'ils n'arriventpas à diffuser et à faire écouter au public. Nous avons deschaines thématiques (sport, cinéma…) alors pourquoi pas lamusique sachant qu'une chanson à succès fera la promotiondu Maroc. Les jeunes chanteurs produisent des clips qui ont dumal à emprunter les voies des médias.

Alors quelle est votre perception de la chansonmarocaine qui peut toucher le public ?

Nous produisons beaucoup de chansons marocaines maisseules 1 ou 2% réussissent à accéder au marché. Et quandune chanson a la chance d'être produite en clip, elle estdiffusée une ou deux fois par an. De cette façon, elle n'arrivera jamais à prospérer. Rien qu'en2010, nos jeunes artistes ont produit une cinquantaine dechansons. Mais elles ne trouvent pas le moyen d'arriver aupublic. Nos ondes préfèrent diffuser les chansons orientales etoccidentales. Seules quelques radios passent nos singles. Maiscela reste insuffisant.

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cela reste insuffisant. Parlons de votre expérience télévisuelle dans la série « Bentbladi » ? Pour vous dire la vérité, j'ai eu un trac fou quand on m'aproposé un rôle dans cette série qui allait être diffuséependant le mois de Ramadan. C'était très risqué pour moi. J'aipassé le casting et j'ai eu beaucoup de difficultés durant les10 premiers jours de tournage. Mais j'ai fait des coursaccélérés pour apprendre les règles de la comédie. Et Dieu merci la série a eu du succès.

Est-ce que cela vous a donné envie de franchir le pasdu cinéma ?

Effectivement, quand le réalisateur Kamal Kamal m'a vu sur lepetit écran, il m'a proposé un rôle dans un film qui retrace lavie du grand chanteur Mohammed El Hayani. C'est un honneur pour moi de me mettre dans la peau decette personnalité mythique. Nous commencerons bientôt letournage du film.

Quoi de neuf dans la chanson ?

Je suis en train de préparer un album que j'allais sortir en étémais à cause de problèmes de production, j'au du reporter àaprès le mois sacré. C'est un album marocain à 100%.--------------------------------------------------------------

Hatim ou l'ascension fulgurante

Hatim Ammor est un féru de chant et de musique. A 8 ans, iltente de reprendre sur son orgue les refrains qu'il entendait.Son premier public sera sa la famille et ses camaradesd'écoles. Des années de travail et de persévérance plus tard,Marouane Khoury lui proposera de produire « Wala Marra ».En 2005, il produit son premier single, d'autres chansons s'ensuivront venant enrichir son répertoire musical et uneexpérience égyptienne indispensable pour compléter saformation et confirmer son parcours d'artiste.En 2009, il détient le rôle principal de la série ramadanesque «Bent Bladi » diffusé sur 2M, dont il est également l'interprètedu générique.

Par Kenza Alaoui (Bénguérir) | LE MATIN

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cela reste insuffisant. Parlons de votre expérience télévisuelle dans la série « Bentbladi » ? Pour vous dire la vérité, j'ai eu un trac fou quand on m'aproposé un rôle dans cette série qui allait être diffuséependant le mois de Ramadan. C'était très risqué pour moi. J'aipassé le casting et j'ai eu beaucoup de difficultés durant les10 premiers jours de tournage. Mais j'ai fait des coursaccélérés pour apprendre les règles de la comédie. Et Dieu merci la série a eu du succès.

Est-ce que cela vous a donné envie de franchir le pasdu cinéma ?

Effectivement, quand le réalisateur Kamal Kamal m'a vu sur lepetit écran, il m'a proposé un rôle dans un film qui retrace lavie du grand chanteur Mohammed El Hayani. C'est un honneur pour moi de me mettre dans la peau decette personnalité mythique. Nous commencerons bientôt letournage du film.

Quoi de neuf dans la chanson ?

Je suis en train de préparer un album que j'allais sortir en étémais à cause de problèmes de production, j'au du reporter àaprès le mois sacré. C'est un album marocain à 100%.--------------------------------------------------------------

Hatim ou l'ascension fulgurante

Hatim Ammor est un féru de chant et de musique. A 8 ans, iltente de reprendre sur son orgue les refrains qu'il entendait.Son premier public sera sa la famille et ses camaradesd'écoles. Des années de travail et de persévérance plus tard,Marouane Khoury lui proposera de produire « Wala Marra ».En 2005, il produit son premier single, d'autres chansons s'ensuivront venant enrichir son répertoire musical et uneexpérience égyptienne indispensable pour compléter saformation et confirmer son parcours d'artiste.En 2009, il détient le rôle principal de la série ramadanesque «Bent Bladi » diffusé sur 2M, dont il est également l'interprètedu générique.

Par Kenza Alaoui (Bénguérir) | LE MATIN

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13/05/10 12:01Clôture : Tombée de rideau sur «Awtar»

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ClôtureTombée de rideau sur «Awtar»

Entre rythmes classiques et populaires, la deuxième édition du festival a achevé ses travaux en beauté àBénguérir.

Publié le : 11.05.2010 | 16h27 Dimanche soir, les habitants de Bénguérir avaient de nouveau

rendez-vous avec l'art et la musique. Comme à chaque soirée depuis 4jours, ils ont répondu présent, en masse, en investissant la grandeplace, des heures avant le début des concerts, pour se trouver uneplace dans l'espace qui leur est réservé, à savoir loin derrière lesplaces assises dédiées aux officiels et à une partie du public. Lesorganisateurs ont, d'ailleurs, bien fait de tenir compte de certainesremarques concernant ce même public qui a été placé encore plus loinde la scène lors de l'ouverture.

Cela, alors que le festival lui est destiné en premier lieu. Sur scène, les musiciens de l'Orchestre dirigé par MustafaRegragui, qui y ont pris place depuis un bon moment,commencent à se préparer, puis à s'impatienter, tout commele public qui se fait de plus en plus nombreux. Et comme lesretardataires ont toujours tort, les invités de marque ont ratéle début de la soirée.

Une soirée qui a démarré en beauté avec une belle voix qui afait le bonheur des amateurs du « tarab » authentique. HatimIdar, jeune ambassadeur de la chanson marocaine au Liban, asubjugué le public avec son interprétation et sa forte présencesur scène.Les jeunes artistes se sont ensuite succédé, aussi talentueuxles uns que les autres. En solo ou en duo, Taha Ilias, MeryemBenmir, Houda Saad, Moâtaz, Laïla Gouchi, Noureddine Taïbi,Hajar Adnane, Saad Lamjarred ou encore Imane Karkibou ontoffert au public des moments de pur plaisir avec des chansonstirées du patrimoine musical maghrébin. Tous habillés par lajeune styliste Samira Haddouchi, ils ont éblouis par leur voixmais aussi par leur élégance. La création avait aussi sa placedans cette fête. Elle porte pour nom « Ya beni l'Inssan» et estsignée Azeddine Mountassir. Les paroles sont de RachidBoulaayoun.

Après cet hommage rendu à la chanson maghrébine classique,la place a été cédée à celle populaire et à ses rythmesdéchaînés avec une figure emblématique du genre. HajjaHamdaouia, attendue par tous a été le point d'orgue de lasoirée. Infatigable et toujours aussi dynamique, la grandeartiste a vite conquis le public. Avec ses chansons, aussi biencelles qui chantent l'amour que celles engagées, elle a séduitses milliers de fans. Dans le même registre, Haj Abdelmoughit a clôturé la soiréeavec les sonorités typiques d'une «Aïta » qui porte sespropres empreintes. Celui qui a été classé parmi les premiersdans le monde du "marsaoui" a fait vivre aux spectateurs desmoments inoubliables. Le rideau est donc tombé sur cette manifestation qui célèbrela musique authentique. Vivement la troisième édition !

Hajar Adnane, Saad Lamjarred, Imane Karkibou... ontoffert au public des moments de pur plaisir avec deschansons tirées du patrimoine musical maghrébin. Ph.SAOURI

Repères

Objectifs tracés

Contribuer au projet de régionalisation avancée

Prêter plus d'écoute aux espaces oubliés

Porter haut le drapeau du patrimoine national

Faire resplendir nos fondements culturelscommuns

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13/05/10 12:09Reportage : Que le spectacle commence…

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lematin.ma > art et culture

ReportageQue le spectacle commence…

Publié le : 07.05.2010 | 15h58 Le festival «Awtar» a démarré, jeudi dernier, en grande pompe à

Bénguérir. Une fête des arts que les habitants de la région ne sont pasprêts d'oublier.

Ceux qui ont eu l'occasion de passer par la petite ville deBénguérir, jeudi dernier, ont probablement eu du mal àreconnaître ce lieu. Comme une mariée à la veille de sesnoces, la ville s'est faite belle, s'est fardée et s'est parée deses plus belles couleurs pour recevoir une manifestation queles habitants de la ville attendaient avec impatience.

En effet les drapeaux multicolores alignés à l'entre de la villeet la mobilisation des forces de l'ordre annonçaient unévénement de taille. Un événement qui porte l'appellationrévélatrice de «Awtar » que ses concepteurs ont mis en placepour réconcilier les habitants de la région avec la culture et luipermettre de s'ouvrir sur celles du monde. A peine âgé d'uneannée, ce festival s'est fait une place de choix dans lecalendrier des rendez-vous culturels de la région et du Maroc.

Désormais, c'est devenu une tradition pour les habitants de larégion de Rhamna d'accueillir sur leur terre cette fête desarts. Pour la deuxième année consécutive, la petite localité deBénguérir vibre aux rythmes des plus belles musiques et sortde la morosité de la vie quotidienne en plongeant, le tempsd'un festival dans le monde enchanteur de la musique, de ladanse, du cinéma et des arts plastiques. La population, quin'est pas prête d'oublier la grande fête de l'année dernière acélébré, jeudi, l'ouverture de la 2ème édition du festival«Awtar». Et c'est en grande pompe que les festivités ontdémarré en présence d'une brochette de personnalités dumonde de la politique, des arts, des médias et bien d'autresdomaines. Essayer de compter toutes les personnes de lahaute sphère qui ont répondu présent à l'invitation desorganisateurs du festival aurait été vain.

Les jeunes de la région, qui ont l'habitude de les regarderuniquement sur petit écran, avaient le vertige en les voyantdevant eux en chair et en os. Ils n'ont certainement pas perduleur temps à les compter parce qu'ils ont à peine eu le tempsde dégainer leurs appareils photos et autres téléphonesportables pour immortaliser ces moments de rencontreprivilégiés. Les jeunes en question ne sont autres que lesartistes en herbe qui ont participé à un atelier d'arts plastiquesencadrés par le grand Houssein Miloudi et qui ont reçu desprix des mains des grandes personnalités du pays. Mais bienau-delà de la consécration, cet atelier a permis aux jeunes dela région de donner à voir toute la portée de leur talent etsurtout de mettre en place une structure de base pourl'encadrement artistique.

A la tombée de la nuit, sur la grande place de la ville, la

Reportage photos - AISSA SAOURI

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A la tombée de la nuit, sur la grande place de la ville, lasplendide scène qui trône au milieu commence à accueillir lespremiers venus. Fidèles au rendez-vous, les spectateurs ontété nombreux à se déplacer pour s'y rendre. Entre extase eteuphorie, ils se sont balancés aux rythmes des sonorités qu'ilsaffectionnent tant, à savoir ceux de Rajasthan Roots, ungroupe sorti tout droit de la tradition musicale indienne. Offrirà la population de Rhamna un spectacle de chants et dedanses de cette partie du monde est, en fait, le plus beaucadeau que l'on pouvait leur faire. Sur scène, alors que souffleun courant d'air glacial sur la place, les spectateurs mettent lefeu aux planches. Comme dans un film indou, le spectacleétait à son paroxysme. Un moment de pure magie offert parcette troupe de jeunes musiciens qui ont varié les registres.Avec leurs costumes hauts en couleurs, et leurs dansesrythmées, ils ont subjugué l'assistance.

Des chants populaires du Rajasthan ainsi que des dansestraditionnelles, comme la danse du Chari et le Terah Taali, ontlaissé sans voix les spectateurs. Néanmoins, la musiquecontemporaine aux relents des variétés ou encore celle soufieont emporté l'assistance. Après les ambassadeurs de l'Inde etles chorégraphies bollywoodiennes, le roi du raï Khaled a prisle relais. Suite à une longue attente, les spectateurs, qui n'ontpas déserté leurs places, ont savouré les chansons du grandartiste. Ils ont chanté avec lui et dansé sur les rythmes detitres qu'ils connaissent par cœur. Oublié le froid ! Par la suitec'était au tour du jeune artiste Saad Lamjarred de montrer laportée de son talent en interprétant des chansons mythiqueset des refrains qui sortent tout droit de la mémoire musicalemarocaine. Et pour clôturer en beauté cette soirée, le public aeu droit à un duo d'artistes de deux générations différentes :Khaled et Laila Gouchi.

Les deux chanteurs ont excellé dans l'art de combiner les voixet les sonorités et surtout de croiser des expériencesenrichissantes. Ce qui répond tout à fait à la finalité dufestival, car comme le précise Mohammed Ennaji, directeur dufestival :« C'est à des talents d'aujourd'hui que reviendra latâche de faire resplendir nos fondements culturels communs,par le faste de la scène, du costume et de la rencontre. Lechant est ici libéré des entraves car l'édition 2010 du festivalse veut un lieu de rencontre d'invités étrangers -instrumentistes, chanteurs et danseurs venus d'Inde – et dumeilleur de la tradition marocaine ».

Les arts plastiques… aussi

Le festival Awtar est tourné vers l'avenir. Il se préoccupe del'avenir de la culture particulièrement dans une région où lajeunesse a très peu l'occasion de prendre la mesure de savocation artistique. Aussi, à l'occasion de sa deuxième édition,le festival a organisé, à Benguérir, un atelier sous la directiondu peintre Houssein Miloudi. Cet atelier a été une formidableoccasion d'échanges chargés de convivialité et d'amitié. Des jeunes des collèges de la province ont montré tout letravail qu'il y a à accomplir auprès d'eux, toutes les attentesqui sont les leurs et tous les espoirs qu'ils placent dans leursaînés. L'exposition qui en est le fruit, est une invitation à lesécouter, à leur rendre justice en les assistant dans leurapprentissage. Elle est le moment propice pour mettre enplace une structure de base pour l'encadrement artistique. Etc'est la volonté qui en sera l'élément déterminant même sitous les moyens ne pourront pas être mis immédiatement àdisposition. La région peut donner l'exemple au niveau

13/05/10 12:09Reportage : Que le spectacle commence…

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disposition. La région peut donner l'exemple au niveaunational en prenant au sérieux un tel projet.

Par Kenza Alaoui (Bénguérir) | LE MATIN

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Benguérir abrite le festival Awtâr du 6 au 9 mai 2010 13/04/2010 09:02:00 actualites.marweb.com redaction Festival Awtar à Beguérir

Le festival Awtâr ou le Printemps culturel du Haouz se tiendra, du 6 au 9 mai prochain à Benguerir, sous le signe "Patrimoine vivant et unité culturelle du Maghreb"

Rabat, 06/04/10 - Le festival Awtâr ou le Printemps culturel du Haouz se tiendra, du 6 au 9 mai prochain à Benguerir, sous le signe "Patrimoine vivant et unité culturelle du Maghreb" Organisée par la Fondation Rhamna pour le développement durable, l'édition initiale du printemps culturel du Haouz ambitionne de relever les défis de la qualité artistique et de la rigueur, indique un communiqué des organisateurs.

Dans la bonne humeur, Awtâr invite "à prêter plus d'écoute aux espaces oubliés qui ont désormais leur mot à dire en matière d'art et de culture", précise la même source.

L'édition 2010 du festival se veut un lieu de brassage d'invités étrangers -instrumentistes, chanteurs et danseurs venus d'Inde- et du meilleur de la tradition marocaine. Conforté par cette première réalisation, Awtâr revient avec l'ambition de porter haut le drapeau du patrimoine national, à travers la vivacité de ses expressions actuelles.

Le festival s'attache ainsi davantage à l'avenir de la culture marocaine qu'à son souvenir, précisent les organisateurs, ajoutant que la diversité des expressions culturelles du Maghreb sera le coeur battant de l'édition 2010. Awtâr enjambe ainsi "les frontières politiques pour favoriser les rencontres des peuples frères de cette partie de l'Afrique et mettre en lumière son unité culturelle". Benguérir entend restituer les couleurs et sonorités d'une amazighité et d'une arabité bercées par l'air marin de l'Atlantique et de la Méditerranée, innervée par la spiritualité du Sahara et ouverte aux rythmes de l'Afrique noire.

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24/05/10 16:38Festival Awtar : Tombée de rideau sur la 2e édition à Benguerir

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lematin.ma > tous les flashs info

Festival AwtarTombée de rideau sur la 2e édition à Benguerir

Publié le : 11.05.2010 | 06h13 Le rideau est tombé dimanche soir sur la 2e édition du Festival Awtar

«Printemps culturel du Haouz», qui s'est déroulé à Benguerir du 6 au9 mai.

La soirée de clôture de cette manifestation, organisée par laFondation Rehamna pour le développement durable, a étémarquée par une affluence record du public venu admirer lespectacle donné par des jeunes artistes et un show magistralde la grande diva Hajja Hamdaouia.

Par MAP

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Festival Awtar, un vent de musique dans l'air deBenguerir. (Photo : MAP)

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21/05/10 16:18Maghress : Festival : «Awtar» Benguerir dévoile son menu

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Festival : «Awtar» Benguerir dévoile sonmenu

Y B

Finances news : 29 - 04 - 2010

* «Le printemps culturel du Haouz» est l'événementculturel le plus attendu de l'année par la ville deBenguerir, du 06 au 09 mai. * La chanson et la musique du Maghreb seront au rendez-vous de ce festival culturel et artistique.La 2ème édition du Printemps culturel du Haouz setiendra du 06 au 09 mai prochain à Benguerir. En 2010, la chansonet la musique du Maghreb seront les manifestationsphares de cet événement. Avec notamment uneprogrammation qui a voulu fédérer tous les genresmusicaux. Des artistes indiens seront aussi invités lors decette 2ème édition. Une manière de satisfaire l'engouementdu public marocain pour la musique indienne. Ce sont d'ailleurs des chanteurs populaires de Bollywoodqui donneront le coup d'envoi le jeudi 6 mai, tandis que lechanteur algérien, Cheb Khaled, sera la star de la soiréed'ouverture. Plusieurs chanteurs connus aussi bien localement qu'auniveau national seront présents lors de ce festival. Destroupes de danses populaires sont également invitées. Les organisateurs de l'évènement de la Fondation«Rhamna», ont favorisé cette année les artistes marocains. Une démarche qu'ils avaient déjàentamée lors de la première édition. Les genres musicaux modernes sont également présents, notamment «Mazagan» et «HobaHoba Spirit». Le concert de clôture sera, quant à lui, marqué par des duos programmés entrechanteurs et chanteuses maghrébins.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.

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21/05/10 16:18Maghress : Clôture du Festival Awtar de Benguerir : Le Maghreb en musiques

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Clôture du Festival Awtar de Benguerir : LeMaghreb en musiques

ALAIN BOUITHY

Libération : 10 - 05 - 2010

La diversité des expressions culturelles du Maghreb étaitau cœur de la deuxième édition du Festival Awtar, lePrintemps culturel du Haouz, qui s'est achevé dimanchesoir, comme il avait commencé : dans une ambiancefestive et joviale. Quatre jours durant, la ville de Benguerir a offert à seshabitants et leurs nombreux invités des moments debonheur et de détente admirablement assurés parplusieurs artistes aux horizons divers qui ont gratifié lepublic de sonorités puisées dans le riche patrimoinemusical maghrébin. Des expressions culturelles diverses qui ont fait le bonheurd'un public venu nombreux célébrer la deuxième éditionde ce jeune rendez-vous culturel, organisé à l'initiative dela Fondation Rehamna pour le développement durable. Malgré le vent froid et l'éloignement de la ville (plusieursfestivaliers venaient des villes environnantes), la fête adrainé un public nombreux et hétéroclite. Des festivaliersvisiblement décidés à partager ces grands moments debonheur autour de l'unique scène du Festival et encompagnie d'artistes marocains, algériens et tunisiens. Le Festival dont le coup d'envoi a été donné jeudi 6proposait tous les jours, environ six heures de liveagrémentées de rythmes et sonorités qui en plus d'égayerle public, traduisaient de la plus belle manière l'unitéculturelle du Maghreb. Que l'on a pu apprécier à traversla programmation et les duos qui ont dominé durant le Festival. Au-delà de cette unité culturelle, le Printemps culturel de Haouz a voulu aussi marquer dusceau de l'ouverture ce rendez-vous en invitant des groupes venant d'Inde. Pour un brassageculturel d'une exceptionnelle richesse. C'est d'ailleurs aux groupes indiens qu'est revenu l'honneur d'inaugurer le Festival, jeudi 6,en présence de nombreuses personnalités internationales, nationales et régionales du mondenotamment de la culture et des arts. Et des festivaliers dont certains venaient de très loin qui

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Clôture du Festival Awtar de Benguerir : Le Maghreb en musiques

La diversité des expressions culturelles du Maghreb était au cœur de la deuxième édition du Festival Awtar, lePrintemps culturel du Haouz, qui sʼest achevé dimanche soir, comme il avait commencé : dans une ambiancefestive et joviale. Quatre jours durant, la ville de Benguerir a offert à ses habitants et leurs nombreux invités des moments debonheur et de détente admirablement assurés par plusieurs artistes aux horizons divers qui ont gratifié le publicde sonorités puisées dans le riche patrimoine musical maghrébin. Des expressions culturelles diverses qui ont fait le bonheur dʼun public venu nombreux célébrer la deuxièmeédition de ce jeune rendez-vous culturel, organisé à lʼinitiative de la Fondation Rehamna pour le développementdurable. Malgré le vent froid et lʼéloignement de la ville (plusieurs festivaliers venaient des villes environnantes), la fête adrainé un public nombreux et hétéroclite. Des festivaliers visiblement décidés à partager ces grands moments debonheur autour de lʼunique scène du Festival et en compagnie dʼartistes marocains, algériens et tunisiens. Le Festival dont le coup dʼenvoi a été donné jeudi 6 proposait tous les jours, environ six heures de liveagrémentées de rythmes et sonorités qui en plus dʼégayer le public, traduisaient de la plus belle manière lʼunitéculturelle du Maghreb. Que lʼon a pu apprécier à travers la programmation et les duos qui ont dominé durant le

Festival. Au-delà de cette unité culturelle, le Printemps culturel de Haouz a voulu aussi marquer du sceau de lʼouverture ce rendez-vous en invitant des groupesvenant dʼInde. Pour un brassage culturel dʼune exceptionnelle richesse. Cʼest dʼailleurs aux groupes indiens quʼest revenu lʼhonneur dʼinaugurer le Festival, jeudi 6, en présence de nombreuses personnalités internationales,nationales et régionales du monde notamment de la culture et des arts. Et des festivaliers dont certains venaient de très loin qui ont maintes fois applaudiles différentes prestations de ces ensembles venus de très loin. Des chants et musiques dʼInde ont donc ainsi ouvert le bal de ce show culturel, offrant à lʼassistance des moments émouvants admirablement exécutéspar la troupe de danse pluridisciplinaire, Dancer Troup, qui a régalé le public avec des danses et chants populaires de Bollywood, sous le regard admiratifdes festivaliers. Le public a aussi eu droit à une démonstration chorégraphique spectaculaire des danseurs très applaudie. Egalement appréciée, la séquence de musiques et chants traditionnels soufis offerte par le Rajasthan Roots. Ce collectif dʼartistes populaires se distinguepar lʼinterprétation de chants populaires du Rajasthan ainsi que des danses traditionnelles comme la danse du Chari et le Terah Taali. Exclusivement réservée aux artistes issus du Maghreb, la seconde partie de la soirée avait comme tête dʼaffiche la grande star Cheb Khaled auquel lepublic a réservé un accueil chaleureux et enthousiaste. Très attendu ce soir, le chanteur a gratifié le public de doux morceaux repris en chœur par desfestivaliers conquis. Avant de céder la scène à dʼautres artistes et de réapparaître en duo avec certains. Ce soir, le public aura donc vibré aux rythmesdes artistes Saad Lamjarred, Hanaa Idrissi et Taoufik Bouchiti. Revenu sur scène, Cheb Khaled a offert au public un duo avec dʼabord Laila Gouchi etensuite Taoufik Bouchiti, avant de clore la soirée. Même ambiance, vendredi 7, avec des artistes au mieux de leur forme. Qui ont offert de nouveaux moments de joie au public très enthousiaste ettoujours aussi nombreux. Ce soir-là, les festivaliers avaient rendez-vous avec deux groupes bien connus de la scène urbaine: Mazagan et Hoba HobaSpirit qui ont mis le feu à la scène et électrisé le public notamment jeune qui ne sʼest pas fait prier pour exprimer sa satisfaction. La séquence singles aété dominée par les artistes comme Hoda Saad, Saad Lamjarred, Hajar Admane, Moataz, Youssef Jrifi, Imane Karkirou et Hanaa Idrissi. Le public a aussidansé sur les pas de Houda Saâd, Moâtaz, Hajar Admane, Youssef Jrifi et Battouche Lamia. Des artistes et groupes que lʼon retrouvera dans la soirée de samedi et dimanche, aux côtés dʼautres venus partager avec le public des instants riches enémotions. Et que lʼon nʼoublie pas de si tôt. Notons que plusieurs artistes ont été accompagnés par lʼorchestre Mustafa Regragui, témoignant le génie dʼun ensemble qui a su sʼimposer comme uneréférence en la matière. Il faut tout juste regretter que le public soit un peu trop éloigné de la scène, laquelle en plus est placée quasiment en diagonaledu public, premier concerné par cette fête. Soulignons enfin quʼen marge de ce Festival, les organisateurs animent aussi à Marrakech (en partenariat avec la Région Al Haouz-Tensift), une« Université du Printemps du Haouz » autour de la régionalisation. A laquelle ont pris part plusieurs spécialistes et responsables de régions, issus dedifférents pays.

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