Revue de presse 260213

11
PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN REVUE DE PRESSE LOCALE mardi 26 février 2013 Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

description

Revue de presse locale mardi 26 février 2013

Transcript of Revue de presse 260213

Page 1: Revue de presse 260213

 

 

PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE mardi 26 février 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

Page 2: Revue de presse 260213

 

© L'alsace, Mardi le 26 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Politique Réunion d'information sur le conseil unique d'Alsace

Le débat sur la constitution du conseil unique d'Alsace est ouvert. Le président du conseil régional d'Alsace, Philippe Richert, et les deux présidents de conseil général, Guy-Dominique Kennel et Charles Buttner, organisent rendez-vous et réunions d'information pour expliquer les raisons de la fusion entre la région et les deux départements. Ainsi, une réunion destinée à informer les habitants de la Colmar et de sa communauté d'agglomération et à répondre à leurs interrogations se tiendra lundi 4 mars dans la salle des Catherinettes à Colmar.

© L'alsace, Mardi le 26 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Politique Des élus s'engagent pour le « oui » à l'Alsace unie

La campagne pour le « oui » au référendum sur la collectivité d'Alsace a été lancée hier à Burnhaupt-le-Haut par le député Michel Sordi, le conseiller régionalJean-Paul Omeyer etles quatre conseillers généraux des cantons de Cernay, Masevaux, Thann et Saint-Amarin.

Tous unis pour la même cause, au-delà des clivages politiques traditionnels. Hier après-midi, Michel Sordi, député, Jean-Paul Omeyer, conseiller régional, et les conseillers généraux Michel Habib, Laurent Lerch, Pierre Vogt et Jean-Jacques Weber se sont retrouvés au Coquelicot, à Burnhaupt-le-Haut, pour lancer la campagne pour le oui au référendum du 7 avril sur la collectivité unique d'Alsace, à

Page 3: Revue de presse 260213

 

l'échelle de la 4e circonscription du Haut-Rhin. « Nous sommes là pour montrer l'unanimité des élus de notre territoire et la volonté de réussir la collectivité de demain, a déclaré en préambule Michel Sordi. Les citoyens se plaignent souvent de ne pas avoir voix au chapitre, nous avons là un exercice de démocratie directe exceptionnel, qui pourra servir d'exemple à d'autres collectivités territoriales ». Puis chaque élu a mis en avant les raisons pour lesquelles il invite les électeurs à voter oui.

Laurent Lerch : « Pour avoir un poids international ». Le conseiller général de Masevaux estime que la collectivité unique pourrait se voir attribuer de nouvelles compétences internationales, à l'image de la région du Bade-Wurtenberg, passer des accords avec nos voisins suisses et allemands. « On pourrait travailler sur cette région transfontalière, ce qui permettrait un développement économique non négligeable. »

Pierre Vogt : « Pour retrouver des marges de manoeuvre ». Le conseiller général de Cernay met en avant « le principe de réalisme et de pragmatisme. L'État a transféré de multiples compétences aux régions, mais les dotations ne suivent pas. Moins de recettes, plus de dépenses, le citoyen ne peut pas servir indéfiniment de variable d'ajustement. Nous ne votons plus que les dépenses obligatoires. En mutualisant nos moyens, nous retrouverons des marges de manoeuvres financières pour préparer l'avenir. »

« Nous bâtirons une politique régionaleen nous appuyantsur les territoires »

Michel Habib : « Pour que l'Alsace parle d'une seule voix. » « La seule question est : voulons-nous de cette Alsace unie, solidaire et forte ? demande le conseiller général de Thann. Notre région est affaiblie par ses trois voix d'expression, la Région et les deux conseils généraux. Il faut que l'Alsace parle d'une seule voix. Enterrons cette querelle de territoires entre Haut-Rhin et Bas-Rhin. Le 7 avril ne marquera pas la fin, mais le début de l'aventure. C'est en mars 2015 que les électeurs choisiront le projet de cette collectivité unique. Mais on ne peut plus se payer le luxe d'avoir trois politiques économiques, culturelles, touristiques... »

Jean-Jacques Weber : « Pour montrer l'exemple au reste de la France. » Le conseiller général de Saint-Amarin juge « vieux et sclérosé le système institutionnel français. Il faut un coup d'audace

Page 4: Revue de presse 260213

 

pour commencer à bouleverser le paysage institutionnel et montrer aux autres français ce que l'on peut faire. Nous sommes peut-être au départ d'une évolution importante. »

Enfin Michel Sordi a tenu à rassurer ceux qui ont peur que « le Bas-Rhin mange le Haut-Rhin. Mais qu'est ce qu'il pourrait bien manger ? Je vis actuellement la fusion des com com de Thann et Cernay, et tout se passe très bien ! À la Région, les Haut-Rhinois sont déjà minoritaires, mais il n'y a aucun souci, les bons dossiers passent d'où qu'ils viennent. Nous bâtirons une politique régionale en nous appuyant sur les territoires. »

Le député est conscient que le temps manque pour convaincre les électeurs, mais « si ça ne se fait pas maintenant, avec les élections municipales, puis cantonales, rien ne pourra se faire avant 2021 ».

Douze réunions publiques

Alors, les élus vont mouiller leur chemise pour convaincre, et ils invitent les citoyens à venir en masse à l'une des douze réunions publiques prévues, dont voici la liste.

Vendredi 8 mars à 20 h, au foyer communal de Fellering ; mercredi 13 mars à 20 h à la salle Coutouly de Moosch ; vendredi 15 mars à 14 h 30 à Issenheim et à 20 h à Ensisheim (salle de la Régence) ; mardi 19 mars à 19 h à la salle des fêtes de Wittelsheim et à 20 h 30 à l'hôtel de ville de Thann, les deux réunions se déroulant en présence de Philippe Richert, président du conseil régional ; le mercredi 20 mars à 20 h à la salle polyvalente de Masevaux, en présence de Philippe Richert ; le mardi 21 mars à 20 h à la maison du Bailli de Saint-Amarin ; le mercredi 27 mars à 20 h à la Halle aux blés de Soultz ; le jeudi 28 mars à 20 h à la salle des sociétés de Fessenheim, le mercredi 3 avril à 20 h à l'Espace Grün de Cernay, en présence de Philippe Richert et enfin le jeudi 4 avril à 20 h à la maison du stade de Burnhaupt-le-Haut.

Isabelle Bollène

Page 5: Revue de presse 260213

 

© L'alsace, Mardi le 26 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Syndicat Lutte ouvrière dans la rue

Les militants de Lutte ouvrière seront présents à Colmar ce mercredi 27 février.

« Le grand patronat mène une guerre sociale contre les travailleurs, estime le syndicat.

Peugeot, Renault, Sanofi ou Goodyear, comme bien d'autres grandes entreprises ferment des usines, suppriment des milliers d'emplois, veulent faire accepter des baisses de salaire, obliger les travailleurs à faire des centaines de kilomètres pour travailler selon leur bon vouloir.

Ce sont ces grands groupes capitalistes qui ferment les usines et qui licencient mais ils ont l'arrogance d'accuser les travailleurs, qui se défendent, d'être des casseurs.

Ce sont pourtant les travailleurs de PSA Aulnay ou de Goodyear, qui se battent pour ne pas être jetés à la rue sans rien faire, qui ont raison et qui montre l'exemple à l'ensemble du monde du travail. »

C'est pour en discuter que les militants de Lutte Ouvrière seront à Colmar, à l'entrée du centre-ville, ce mercredi 27 février de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h. Les Colmariens sont invités à venir les rencontrer.

Page 6: Revue de presse 260213

 

© L'alsace, Mardi le 26 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Stocamine Le processus de fermeture est entré dans sa phase opérationnelle

Alain Rollet, patron de Stocamine, liquidateur des MDPA et, à ce titre, responsable du déstockagepuis du confinement des déchets stockés à Wittelsheim.

L'appel d'offres européenpour le déstockagede 4 700 tonnesde produits mercuriels de Stocamine a été lancé hier. Dans le même temps, la société prépare le confinement des 40 000 tonnes restantes.Vue du fond de la mine, l'affaire est complexe.

Déstocker ou confiner ? Cette question, en suspens depuis l'arrêt de Stocamine le 10 septembre 2002, date de l'incendie des produits Solupack dans le bloc 15, a été tranchée en décembre dernier. La ministre de l'Écologie et du Développement durable, Delphine Batho, a choisi la solution médiane, préconisée par le Comité de pilotage d'experts internationaux en 2011 : extraire uniquement les produits mercuriels, les plus dangereux en cas d'ennoyage, soit 4 700 tonnes de déchets, et enfouir tout le reste, près de 40 000 tonnes.

Cette solution, toujours contestée par les membres du collectif Destocamine (L'Alsace du 18 février) et une grande majorité des élus qui réclament le déstockage total, a trouvé un début de mise en

Page 7: Revue de presse 260213

 

oeuvre hier, avec le lancement d'un appel d'offres européen pour le déstockage des 4 700 tonnes de produits mercuriels. Peut-on aller plus loin ? « Non, et c'est inutile car cela ne m'est pas demandé. Ce serait plus dangereux et plus coûteux pour l'argent du contribuable dont je suis aussi garant », indique clairement le liquidateur des MDPA et PDG de sa filiale Stocamine, Alain Rollet, qui n'a qu'un slogan à la bouche : « Sécurité maximale. C'est dans cette optique que le déstockage que l'on m'a demandé sera réalisé. » Cela vaut mieux, d'ailleurs, pour l'ancien patron des Charbonnages de France puisqu'en cas de pépin, il sera seul en première ligne. Là où beaucoup l'attendent au tournant.

Déstocker ou confiner ? Deux ans après une première descente, L'Alsace a pu retourner au fond de la mine. Une expérience toujours aussi impressionnante, qui débute par une minute et 25 secondes dans une cabine métallique propulsée vers les entrailles de la terre à 8 mètres/seconde.

« Mon pauvre Joseph, si tu savais » : l'humour de l'inscription à flanc de parement de la recette du puits Joseph, qui rappelle la longue histoire de la potasse, reste pertinent. Mais c'est d'une autre histoire dont il s'agit aujourd'hui. Alors, déstocker ou extraire ?

« Beaucoup de travail »

Le visiteur non averti n'est pas particulièrement choqué - pas plus qu'il y a deux ans - du délabrement des sites de stockage ou de la convergence minière. Les visiteurs du quotidien, mineurs polonais ou derniers salariés des MDPA ou de Stocamine, évoquent vite l'oeuvre de la convergence, le toit qui s'effrite...

Ce sont 4 700 tonnes de produits mercuriels, soit 56 % du total de ces déchets et un peu plus de 10 % de tout ce qui est stocké à Wittelsheim, qui vont être remontées. « Au total, c'est le double de ces 4 700 tonnes qui va être manipulé », explique Alain Rollet qui compare l'exercice au jeu du taquin.

Sachant que lors de la seule expérience de déstockage à Stocamine, en 2001, 10 % des contenus des « big bags » avaient été épandus, le ministère a accepté qu'il ne soit pas touché aux produits amiantés, considérés comme inertes et sans danger, même en cas d'ennoyage de la mine.

Page 8: Revue de presse 260213

 

« Le marché public compte plusieurs lots car je veux que la concurrence joue au maximum », indi-que Alain Rollet qui détaille : « Un opérateur s'occupera du reconditionnement au fond, dans un endroit aménagé et protégé. Ça, il n'est pas question de reconditionner à l'extérieur ou d'évacuer tel quel. Un autre lot a trait au transport au fond de la mine. Un autre prestataire, au jour, réceptionnera les colis de déchets et les dirigera vers les centres de traitement définitif. Maîtrise d'ouvrage, site de stockage définitif... Il y a beaucoup de travail », souligne le PDG de Stocamine qui prévoit une période d'essai « qui permettra d'ajuster les prix ».

« Sous une température de 30°, en combinaison, avec des appareils respiratoires, il faut pouvoir chronométrer, regarder le temps nécessaire », précise encore Alain Rollet qui espère débuter ces travaux « d'ici la fin de l'année ». « Il faudra compter un à deux ans pour déstocker... si tout va bien », conclut-il.

Textes : Laurent BodinPhotos : Thierry Gachon PLUS WEB Notre vidéosur le site internet : www.lalsace.fr

© L'alsace, Mardi le 26 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Une mine qui grouille de chantiers

Une société allemande étudie la perméabilité des terrains.

Page 9: Revue de presse 260213

 

Outre l'entretien courant, des mesures de perméabilitédu terrain sont menées en même tempsque des travaux d'accèsà un trou de sonde centenaire. Sans oublier la préparation des barragesde confinement.

En janvier 2011, lorsque L'Alsaceavait effectué sa première descente, les seules personnes que l'on pouvait croiser au fond de la mine étaient les toujours très discrets mineurs polonais de la société Kopex, en charge de l'entretien, ou la poignée de salariés de Stocamine. En 2013, il faut presque réserver son ticket de descente. La mine revit à Wittelsheim avant de s'éteindre définitivement.

Au fond, les Polonais sont aux commandes. Ils assurent les travaux d'entretien, le maintien de l'accessibilité aux galeries mais aussi la sécurité. C'est bien un agent de maîtrise Kopex qui nous alerte de la coupure générale des ventilateurs. Il fait déjà 30° là où nous sommes et la chaleur semble monter toujours plus. Le temps de mettre en oeuvre la décision d'évacuation, les ventilos redémarrent. C'est une courte panne de l'alimentation interne.

Le gros des travaux des 18 mineurs polonais consiste à poser des piliers de soutènement en bois pour tenir le toit de la mine. Car la convergence fait son oeuvre et la mine se rebouche. En moyenne de 2,5 cm par an, verticalement et horizontalement, avec de fortes disparités.

100 000 m³ de béton

Outre, donc, les mineurs de la Kopex, une société allemande réalise des mesures de perméabilité du terrain. À l'endroit où devraient être installés les 21 barrages isolant les blocs de stockage, des trous de 1 à 6 m de profondeur sont percés en différents lieux pour créer des chambres de mesure de la perméabili-té. Ces barrages seront doubles avec des coulis de béton de six à dix mètres d'épaisseur des entoureront des noyaux de bentonite, sorte d'argile qui gonflera au contact de la saumure. Pour remplir les zones de stockage, quelque 100 000 m³ de coulis seront nécessaires. « C'est techniquement faisable. Cela permet aussi de stabiliser les terrains et évite les risques de communication avec les niveaux supérieurs », indique Alain Rollet, le PDG de Stocamine qui ajoute : « On raisonne sur des phénomènes qui ne sont pas directement observables. »

Page 10: Revue de presse 260213

 

Enfin, un chantier de « re-creusement » d'une galerie est aussi en cours. Sur 200 m, une machine Paurat décolle le toit et les parements, la matière élaguée servant ensuite à stabiliser le sol. « On a pensé boulonner mais c'était trop dangereux », reconnaît Alain Rollet. L'objectif est d'accéder à un trou de sonde de 180 mm de diamètre datant de 1905. Il faudra ensuite le boucher pour éviter tout risque d'infiltration. Les chantiers à Stocamine sont loin d'être achevés.

© L'alsace, Mardi le 26 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

La visite inopinée de la Dreal

Gilbert Wolf, ingénieur de l'industrie et des mines à la Dreal, a fait une visite inopinée de Stocamine mardi dernier.

Le cas Stocamine sera l'un des gros dossiers de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) en 2013. Toute l'activité, au fond comme en surface, sera placée sous étroite surveillance.

La descente au fond de L'Alsace, par exemple, a été validée par la Dreal Alsace qui a donné son autorisation, sous conditions, à l'introduction d'un appareil photographique. Après avoir signé l'autorisation, Gilbert Wolf, ingénieur de l'industrie et des mines à la

Page 11: Revue de presse 260213

 

Dreal Alsace en charge de Stocamine, s'est même offert une visite d'inspection inopinée. « J'aurai en charge le dossier Stocamine dans les prochaines semaines et une inspection périodique me permet de me rendre compte de la situation de visu. C'est à la fois très important et super-intéressant », indique Gilbert Wolf qui, lors de notre descente, n'a rien décelé d'anormal.