Revue de Presse 22 Janvier 2013

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Fédération nationale des étudiants en orthophonie c/o FAGE 5 rue Frédérick Lemaître 75 020 Paris FÉDERATION NATIONALE DES ÉTUDIANTS EN ORTHOPHONIE www.fneo.fr REVUE DE PRESSE

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Studyrama, le 15 janvier 2013

publié le 15/01/2013

Etudiants et professionnels orthophonistes réclament depuis plus d’un an la reconnaissance de leur formation au niveau Master (bac+5).

Début 2012, ils étaient plusieurs milliers d’étudiants et de professionnels à être descendus dans la rue pour réclamer la re-connaissance de la formation d’orthophoniste au grade de Master. Un an plus tard, et malgré la prise de position de François Hollande (alors candidat à l’élection et pas encore président) en leur faveur, la réforme n’a toujours pas été entérinée. Et les partisans commencent à s’impatienter de ne rien voir venir.

En attente d’une validation par la ministre de la Santé « La profession exige maintenant une réponse rapide [pour] la reconnaissance de notre formation au grade de Master », ex-plique ainsi un collectif de syndicats de professionnels et d’étudiants dans un communiqué. Et d’expliquer que « la profession tout entière attend que la ministre de la Santé, madame Marisol Touraine, entérine les propositions du ministère de l’Ensei-gnement supérieur et de la Recherche. Ces propositions basées sur des éléments objectifs sont les conséquences d’un travail méthodologique qu’aucun ministère n’a remis en cause à ce jour. »

Une harmonisation européenne au grade de Master A ce jour, pour pouvoir exercer, les professionnels doivent détenir un certificat de capacité d’orthophoniste qui s’obtient après avoir accompli un cursus de 4 ans d’études, dans l’un des seize centres de formations qui dépendent des facultés de médecine. Jusqu’à octobre 2011, cette formation n’était reconnue qu’à bac + 2, elle l’est désormais à bac+4. Mais pour la profession, il faut aller plus loin en accordant une reconnaissance à bac+5, mieux reconnue sur le plan européen, et qui selon eux, correspond à une complexification des missions de l’orthophoniste.

Ainsi depuis 4 ans, l’ensemble des composantes de la profession confédérations syndicales, syndicats professionnels, fédéra-tion étudiante, société savante en orthophonie, centres de formation universitaire) a travaillé sur un texte qui définisse le contenu pédagogique d’une formation en adéquation avec la structuration universitaire Licence - Master - Doctorat (LMD) et répondant aux besoins du plus petit au plus âgé pour une intervention orthophonique de qualité.

Un cursus de 300 ECTS sur 5 ans Concrètement la maquette de formation qui sera proposée au ministère de la Santé correspond à un cursus universitaire de 300 ECTS, répartis sur 10 semestres (soit un bac+5). Seule la validation de ce cursus permettra la délivrance du diplôme d’exercice professionnel.

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Rue89, Strasbourg, le 16 janvier 2013

Étudiants et professionnels de l’orthophonie mobilisés jeudi

par Déborah Zitt - 16 janvier 2013 - 18:01

Contestant la décision du ministère des Affaires Sociales de la Santé d’empêcher l’évolution de leur formation initiale, les professionnels et étudiants de l’orthophonie accompagnés de l’asso-ciation Metafor (Mouvement des Etudiants Alsaciens Futurs Orthophonistes) se réuniront ce jeudi 17 janvier devant la préfecture de Strasbourg.

Ils revendiquent une intégration de leur Certificat de Capacité au système LMD (Licence Master

Doctorat) et donc une formation en 5 ans pour pouvoir assurer une meilleure prise en charge

des patients et ainsi garantir la qualité des soins prodigués. Le ministère de l’Enseignement Su-

périeur et de la Recherche a validé la formation en master mais le ministère de la santé bloque

toujours l’avancée du projet.

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Lyon Capitale, le 16 janvier 2013

Les orthophonistes dans la rue demain à Lyon

Posté le 16/01/2013 à 09:34

Les orthophonistes manifesteront une nouvelle fois, le 17 janvier, pour obtenir la reconnais-sance de leur formation au grade de master. Toutes les composantes de la profession seront représentées à Lyon. Selon eux, le président Hollande les avait assuré de son soutien durant la campagne présidentielle. Ils se rappelleront ce jeudi à son bon souvenir. A Lyon, un ras-semblement silencieux, durant lequel tous les participants, professionnels et étudiants, se-ront vêtus de blanc, se tiendra à Grange-Blanche, place d’Arsonval demain, de 12h30 à 13h30.

B.F

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Le Républicain Lorrain, le 16 janvier 2013

publié le 16/01/2013 à 05:00

Orthophonistes et étudiants dans la rue

Depuis bientôt quatre ans, les référentiels Activités et Compétences validés par le ministère de la Santé montrent que le niveau de formation requis pour les orthophonistes est celui de master (bac + 5). Et pourtant, rien ne bouge…

Dans un communiqué récent, les orthophonistes et les étudiants font connaître leur lassitude « d’atten-dre un rendez-vous promis par la ministre de la Santé il y a plus de deux mois » et que « leur profession ne soit pas reconnue à son juste niveau. […] Les orthophonistes et les étudiants en orthophonie exigent maintenant, forts du soutien du candidat François Hollande en février dernier, le juste niveau de recon-naissance de leur formation : le grade Master. »

À l’appui de cette demande, une action commune des étudiants, des centres de formation et des pro-fessionnels sera organisée le 17 janvier prochain de 12 h 30 à 13 h 30 à Nancy.

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Vous Savez Tout, Montpellier, le 16 janvier 2013

LES ORTHOPHONISTES MOBILISÉS CE JEUDI SUR LA

COMÉDIE

Ce jeudi 17 janvier à 12h30, sur la Place de la Comédie, les étudiants et professionnels en

orthophonie se mobiliseront à nouveau pour dénoncer l’absence d’arbitrage ministériel.

Selon eux, la formation prévue par l’arrêté de 1997 ne permet plus de répondre aux besoins

des patients. Étudiants en orthophonie et professionnels restent déterminés dans leur

revendication de cinq années d’études qui elles seules garantiront des interventions de

qualité pour les patients.

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Ma Commune, Besançon, le 17 janvier 2013

Les orthophonistes veulent toujours leur grade "Master"

Publié le 17 janvier 2013 à 08:57

Révoltés ! Les orthophonistes de Franche-Comté, les étudiants et le centre de formation en orthophonie de Besançon sont appelés à manifester place du 8 Septembre ce jeudi 17 janvier à 12h30. Ils réclament que leur diplôme soit élevé au grade Master.

Depuis bientôt 4 ans, les orthophonistes se battent pour que leur niveau de formation corresponde aux compétences nécessaires à l’exercice de la profession. "Les orthophonistes et les étudiants sont las d'atten-dre un rendez-vous promis par la ministre de la Santé il y a plus de deux mois. Ils sont las que leur profes-sion ne soit pas reconnue à son juste niveau : le grade Master".

Un an après la manifestation qui a mobilisé professionnels et étudiants dans la rue pour défendre et sou-tenir la reconnaissance au grade Master du diplôme, la demande est à nouveau formulée. François Hollan-de en 2012 leur apportait alors son soutien.

Pourquoi le Master ?

Différentes pathologies se présentent à un orthophoniste, comme les troubles du langage, troubles se-condaires déficience sensorielles, troubles secondaires dus aux maladies génétiques, troubles causés par les séquelles traumatiques, etc. "C'est donc pour garantir de meilleurs soins que la profession exige un ni-veau master et non bac + 3" explique la fédération.

Manifestation des orthophonistes de Franche-Comté, le jeudi 17 janvier 2013 place du 8 septembre à Besançon à partir de 12h30.

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Presse Océan, Nantes, le 17 janvier 2013

Nantes. Les orthophonistes dans la rue ce jeudi

Leur appel à un "Master en orthophonie" aura été entendu, tant il a été lancé et relancé sur les réseaux sociaux ces der-niers jours.

Les orthophonistes des Pays de la Loire et de Bretagne, les étudiants en orthophonie, les représentants et enseignants du centre de formation se retrouveront ce jeudi à Nantes, de 12 h 30 à 13 h 30, place Royale.

Ils entendent rappeler aux pouvoirs publics qu’ils attendent depuis 4 ans que leur formation soit reconnue au grade de Master.

"Les orthophonistes et les étudiants sont las d’attendre un rendez-vous promis par la ministre de la Santé il y a plus de deux mois. Las que leur profession ne soit pas reconnue à son juste niveau, celui proposé par le ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche", précisent leurs représentants dans un communiqué.

Un tel rassemblement aura aussi lieu dans une douzaine d'autres villes en France ce jeudi.

[Ci-dessus en vidéo, flash-mob réalisé par 500 étudiants orthophonistes qui demandaient (déjà) un "Master 2 pour tous"]

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Tendance Ouest, Caen, le 17 janvier 2013

Publié le 17-01-2013 à 08:48:59 par F.B

Les professionnels et étudiants en orthophonie de Caen doivent à se réunir devant la

Préfecture, ce jeudi 17 janvier à 12h30, pour exprimer leurs revendications à propos de

leur Master 2.

Depuis plusieurs années déjà, la profession se mobilise régulièrement pour une meilleure reconnaissance du niveau d'étude.

Actuellement, pour devenir orthophoniste, il faut passer un concours puis suivre quatre ans d'études alors que seul un diplôme à niveau BAC+2 est reconnu.

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France 3, Rhône-Alpes, le 17 janvier 2013

Les orthophonistes manifestaient ce jeudi à Lyon

Les orthophonistes avaient prévu de se retrouver à partir de midi, à 12h place d’Arsonval devant l’hôpital Edouard-Herriot,dans le 3e arrondissement de Lyon. Ils attendent impatiemment que leur diplôme soit requalifié en Master II.

Par Sarah Rebouh Publié le 17/01/2013 | 10:38

La Fédération des orthophonistes appelait à manifester ce jeudi 17 janvier, dans toute la France. Fin 2011, les étudiants et professionnels réclamaient déjà que leur formation, dispensée en 4 ans et demi, soit reconnue comme master II, nécessitant 5 ans d'étude. Près de 200 personnes, étudiants et professionnels, s'étaient rassemblées place Bellecour.

François Hollande prié de renouveler son soutien

"La maquette de formation qui sera proposée au ministère de la Santé correspond à un cursus universitai-re de 300 ECTS, répartis sur 10 semestres. Seule la validation de ce cursus permettra la délivrance du diplôme d'exercice professionnel" précise la fédération. Et d'ajouter dans un communiqué : "Le 10 février 2012, monsieur François Hollande, alors candidat, apportait son soutien écrit à la reconnaissance du grade Master pour tous les orthophonistes".

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Zoom d’Ici, Lyon, le 17 janvier 2013

Les orthophonistes ligériennes une nouvelle fois dans la rue

Date : 17/01/2013

Les orthophonistes réclament la reconnaissance du grade master pour leurs études. Elles apprennent leur métier en 4 ans dans les instituts de formation. "François Hollande nous avait promis ce changement, actuellement, tout est au point mort", explique Pascale Masseboeuf, orthophoniste à Saint-Genest Malifaux et administratrice du SDO 42 (Syndicat Des Orthophonistes), "nous n'avons aucune revendication salariale, mais demandons cette reconnaissance de grade master pour pouvoir avoir une porte ouverte vers la recherche, et aussi une formation plus complète des étudiants". Ce n'est pas la première mobilisa-tion des orthophonistes ligériennes, puisque nous les avions rencontrées lors d'une autre manifestation, en décembre 2011. S. B.

Quelques orthophonistes du dépar-

tement ont rejoint la manifestation

organisée ce jeudi 17 janvier à Lyon.

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Ici-c-Nancy, le 17 janvier 2013

Les futurs Orthophonistes de Lorraine en colère - Écrit par SC

NANCY. Les orthophonistes et les étudiants seront en grève aujourd'hui et manifesteront à partir de 12h30 devant la préfecture de Nancy. Ils deman-dent la reconnaissance du juste niveau de leur formation et de leur diplô-me, en accédant au grade "Master". En France, des manifestations sont organisées dans treize autre villes.

Depuis bientôt 4 ans, les orthophonistes et les étudiants se battent pour que les conclusions des travaux de réorganisation de leur formation initiale soient entérinées -

crédit photo ici-c-nancy.fr

Ce jeudi de 12h30 à 13h30, les orthophonistes de toute la France batteront le pavé pour une reconnaissance de leur diplôme. En Lorraine les manifestants se donneront rendez-vous devant la préfecture de Nancy. Depuis bientôt 4 ans, les orthophonistes et les étudiants souhaitent que les conclusions des travaux de réingénierie de leur formation initiale soient entérinées dénon-çant que "le niveau de formation davrait correspondre aux compétences nécessaires à l’exercice de la profession telles que défi-nies par les référentiels Activités et Compétences validés par le ministère de la Santé". La Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) se dit "las d'attendre un rendez-vous promis par la ministre de la Santé il y a plus de deux mois" et demande une reconnaissance de la profession" à son juste niveau, celui proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : le grade Master".

Dans l'Est de la France, Nancy et Strasbourg rejoignent le mouvement L’Association des Futurs Orthophoniste de Nancy, les étudiants en orthophonie qu’elle représente et les professionnels se mobi-liseront encore ce jeudi pour dénoncer l’absence d’arbitrage ministériel. Les étudiants s'interrogent sur les moyens attribués à l’orthophonie afin de dispenser une formation initiale d’excellence permettant des soins de qualité pour les patients. "Le texte cadrant la formation des orthophonistes n’a pas été modifié depuis plus de quinze ans" s'exclame l'association. Les études d’or-thophonie comprennent aujourd’hui quatre années d’enseignements théoriques et pratiques reconnues à « bac + 2 », mais " la formation prévue par l’arrêté de 1997 ne permet plus de répondre aux besoins des patients" estime cette dernière.

14 500 orthophonistes en France Selon le Comité de liaison permanent de la parole et logopèdes de l'Union européenne (CPLOL) les orthophonistes représente-raient 14500 professionnels en France. Une pratique paramédicale jugée indispensable qui s'adresse aux enfants comme aux adultes dans le cadre de troubles de la communication liés au langage oral et écrit bénéficiant d'un large champs de compéten-ces, problèmes de dyslexie, mais aussi aussi auprès d'handicapés, de personnes âgées et après des traumatismes dus à des acci-dents, A.V.C… Les étudiants en orthophonie et professionnels restent donc "déterminés dans leur revendication de cinq années d’études qui elles seules garantiront des interventions de qualité pour les patients" martèle l'association nancéienne convaincue que la socié-té "ne peut mépriser les milliers de personnes souffrant de troubles que seuls les orthophonistes peuvent prendre en charge". Une maquette de formation en 5 ans a été finalisée la semaine dernière qui a été élaborée et validée avec les services du Minis-tère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR). Elle donne accès à un diplôme d’équivalent de grade master. Les étudiants en orthophonie reproche au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé (MASS) d'être aujourd’hui, " le seul acteur à empêcher l’évolution de la formation initiale des orthophonistes. Alors que nos deux ministères de tutelle avaient promis un arbitrage en décembre 2012 et que la maquette est finalisée, le MASS ne s’est toujours pas positionné. " Face au mutisme du Ministère, les acteurs de l’orthophonie de toute la France resteront muets, ce jeudi 17 janvier de 12h30 à 13h30.

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19-20 France 3, Alsace, le 17 janvier 2013

Ce jeudi une manifestation devant la préfecture de Strasbourg réunissait étudiants et professionnels en ortho-phonie, tous mobilisés pour réclamer au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé la reconnaissance de leur di-plôme et l’évolution de leur formation. Et face au mutisme de leur ministère de tutelle qui bloquerait pour des rai-sons financières, les manifestants sont restés muets. En France on compte 17 centres de formation en orthophonie, dont un à Strasbourg, et pour eux, l’avenir des patients est en jeu.

Claire Théry-Casari, étudiante : « Aujourd’hui nous effectuons quatre années d’études, reconnues bac + 2, et ça ne correspond à rien au niveau européen. Ça ne permet pas l’accès à la recherche et ça ne permet pas d’actuali-ser notre formation par rapport à toutes les pathologies que nous traitons. Notre champ de compétences s’est élargi en 2002, et pourtant la formation est la même depuis 1997. C’est pourquoi nous réclamons un Master 2, un Master en orthophonie. »

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19-20 France 3, Touraine Val-de-Loire, le 17 janvier 2013

La colère des orthophonistes, des professionnels déjà installés et des étudiants qui demandent que leur formation soit reconnue au grade de Master.

Photo de classe des étudiants et étudiantes en orthophonie de Tours. Avec leurs enseignants et les professionnels, aujourd’hui ils ont manifesté. Camille Robinault, Association Tourangelle des Futurs Orthophonistes : « Nous ce qu’on demande aujourd’hui c’est une meilleure formation en demandant le master, donc cinq ans d’études. Parce qu’actuellement la formation en orthopho-nie dure quatre ans et elle n’est reconnue que bac + 2. Pour avoir une meilleure formation nous aimerions avoir le master et c’est pour ça qu’on est dans la rue aujourd’hui. » Pourtant le candidat Hollande avait apporté son soutien en février 2012 pour une classification en Master 2. Mais depuis, plus de nouvelle.

L’orthophonie se développe et son champ d’application se multiplie. Revaloriser le diplôme c’est aussi une garantie de s’adresser à un niveau supérieur de compétence. Les études et les formations dans les écoles d’orthophonie sont de plus en plus pointues. Camille Robinault : « Notamment en ce moment il y a une recrudescence au niveau des maladies neurodégénératives par exemple, il y a des avancées médicales, la prise en charge de la pré-maturité. Ce sont de nouvelles notions qui ne sont pas intégrées dans le cursus actuel parce que la formation n’a pas été réactualisée depuis 1997. » Des étudiants qui veulent apprendre plus, et un ministère de la Santé qui redoute plus de soins à rembourser.

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France 3, Aquitaine, le 17 janvier 2013

Mobilisation silencieuse et pétition place Saint-Projet à Bordeaux. Soixante-quinze orthophonistes, étudiantes et professionnels, s’étaient donné rendez-vous à la mi-journée pour demander une meilleure reconnaissance de leur forma-tion. Ce métier qui prend en charge de nombreuses pathologies du langage nécessite quatre ans d’étude, seulement recon-nus bac +2.

Mathilde Mora, étudiante en orthophonie : « Ce qu’on veut c’est une reconnaissance au grade Master, avec une cinquième année d’étude complète qui nous permettra d’améliorer notre formation. Les compétences de l’orthophoniste augmentent. Elle va intervenir auprès des enfants qui bégaient, auprès des maladies neurodégénératives (maladie d’Alzhei-mer, maladie de Parkinson), dans tous les troubles de l’oralité, la surdité, l’autisme... »

Mobilisés dans 17 villes de France où existent des centres de formation, les orthophonistes ont été reçus localement par le préfet de la Gironde. Des représentants de leur fédération nationale devaient être entendus également au Ministère de la Santé en fin de journée.

Une orthophoniste : « Cette semaine se jouent les dernières tractations entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère de la Santé pour savoir si oui ou non nous allons obtenir ce grade Master. Il était du devoir de toutes les orthophonistes déjà en exercice de se placer aux côtés des étudiants pour montrer notre détermina-tion. »

Le grade Master leur donnera aussi l’accès à la recherche, indispensable pour améliorer la prise en charge

des patients.

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Télé Lyon Métropole, le 17 janvier 2013

250 étudiants et étudiantes en orthophonie réunis à Grange Blanche aujourd'hui. Ils réclament la reconnaissance de leur formation au grade Master.

Séverine Thirion, Association Etudiants en Orthophonie de Lyon : "Aujourd'hui on manifeste par-ce que notre formation qui est actuellement en quatre ans est reconnue à Bac + 2. Elle est incom-plète, on nous a allongé la liste des pathologies qu'on doit traiter en 2002 mais on n'a pas réac-tualisé la formation en conséquence. Nous ce qu'on veut aujourd'hui c'est passer en 5 ans et être reconnus à Bac + 5."

Une reconnaissance essentielle, tout au long de leur carrière. C'est la raison pour laquelle les professionnel étaient aussi présents pour soutenir le mouvement.

Gaëlle Lancelle-Chollier, Syndicat - Orthophonistes de Rhône-Alpes : "On n'a pas accès à la re-cherche, on est obligé de faire des études différentes pour pouvoir avoir accès à la recherche. On peut pas être mobile au niveau européen parce qu'on doit passer par des reconnaissances de di-plôme pour pouvoir exercer à l'étranger, que ça soit en Europe ou dans d'autres pays francopho-nes. Et puis c'est aussi le fait qu'il n'y ait pas de passerelle, donc si on veut reprendre d'autres études différentes on repart à zéro."

Actuellement, 2550 orthophonistes exercent dans la région Rhône-Alpes.

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Grand Lille TV, le 17 janvier 2013

Grand Lille TV : Ce matin on va parler de la mobilisation des étudiants en orthophonie. Pour en parler, et puisqu'une manifes-tation se prépare dans les prochains jours, Laurie Fermon est avec nous aujourd'hui. Bonjour ! Laurie Fermon : Bonjour ! GLTV : Alors vous êtes étudiante en 2ème année à Lille en orthophonie et membre de l'association ACEOL. Alors déjà présen-tez-nous un petit peu la situation aujourd'hui, c'est quoi le problème ? LF : Alors aujourd'hui nous revendiquons le grade Master parce que nous sommes une formation qui est intégrée à l'universi-té, nous devrons avec le processus de Bologne rentrer dans le système Licence-Master-Doctorat. Aujourd'hui nous faisons 4 ans d'études, en nombre d'heures d'études ça équivaut à 4 ans et demi, et nous sommes reconnus Bac + 2. Donc ce grade Master, nous le revendiquons parce que notre champ de compétences évolue depuis de nombreuses années. Avec l'avancée dans le domaine de la neurologie par exemple, nous prenons en charge des patients victimes d'accidents vasculaires céré-braux. Avec les progrès de la recherche dans le domaine de la surdité aussi, avec tout ce qui est avancées technologiques dans les implants cochléaires... Tout ça fait que notre champ de compétences évolue. Notre arrêté de formation date de 1997, en 2002 il a été acté que notre champ de compétences s'est élargi. Depuis 2008 avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur a été prévu ce projet de réforme, donc ça fait deux ans que, avec tous les acteurs de l'orthophonie et le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, nous travaillons sur cette maquette. Fin décembre 2012, nous attendions une réponse parce que nous sommes sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et du Mi-nistère des Affaires Sociales et de la Santé. Ils devaient se mettre d'accord et nous accorder ou pas ce grade Master. Nous attendions cette réponse fin décembre, nous ne l'avons toujours pas. La maquette de formation est prête... Quatre ans et demi. GLTV : Le problème c'est l'harmonisation européenne pour la réforme LMD, pour être au même niveau que tout le monde ? LF : L'harmonisation européenne oui, parce que cette harmonisation, qui nous permettrait de rentrer dans le processus de Bologne, favoriserait les échanges à l'étranger, qui sont actuellement quasiment bloqués puisqu'à l'international nous ne sommes pas reconnus, nous ne rentrons pas dans ce système. Et puis ça permettrait aussi d'ouvrir l'accès à la recherche. GLTV : Alors qu'est-ce qui est prévu tout simplement dans les jours à venir, les mobilisations, les manifestations ? LF : C'est un peu la mobilisation de la dernière chance, on va tous se mobiliser. C'est une grosse action qui a été décidée par les acteurs de l'orthophonie tous réunis : les professionnels, les étudiants, tous ensemble pour se battre pour une même cau-se. GLTV : Avec une manifestation de prévue ? LF : Avec une manifestation prévue ce jeudi de 12h30 à 13h30. Nous, à Lille, nous serons mobilisés Place de la République. Nous vous attendons tous nombreux, nous serons là. Nous ferons signer une pétition pour ceux qui nous soutiennent, et cet-te action aura lieu en même temps dans tous les centres de formation dans toute la France. GLTV : Très bien nous y serons également, on vous retrouvera tout à l'heure sur place. Merci Laurie Fermon d'avoir été avec nous, vous êtes étudiante en orthophonie et membre de l'association ACEOL, merci d'avoir été avec nous. LF : Merci à vous.

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La Nouvelle République, Indre-et-Loire, le 18 janvier 2013

Les orthophonistes réclament leur master 18/01/2013 05:29

Une centaine de personnes se sont rassemblées hier à Tours. - (Photo NR)

Etudiants, enseignants, professionnels, ils étaient une centaine hier midi à se rassembler malgré le froid rue de Bordeaux, à Tours, à l'appel de plusieurs syndicats (FNO, ATFO, CGT, FO, Unadreo). Un an jour pour jour après une manifestation nationale du même type, ils étaient là, comme dans plusieurs villes de France pour rappeler le gouvernement à ses promesses. « François Hollande nous l'a promis pendant la campa-gne. On attend donc que le ministère de la Santé reconnaisse notre diplôme au niveau master », explique Camille Robinault, étudiante en 2e année au centre de formation en orthophonie de Tours.

A grand renfort de pancartes et de chansons, ils ont appelé la ministre de la Santé à reconnaître le référen-tiel des études d'orthophonie qui doit lui être soumis, au grade de master. Les études d'orthophonie se déroulent actuellement sur quatre ans. La réforme universitaire prévoit un schéma des études en licence master doctorat (LMD). Pour les professionnels exerçant, la reconnaissance au seul grade de licence aurait pour effet d'exclure certains actes de leur nomenclature.

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La Nouvelle République, Indre-et-Loire, le 18 janvier 2013

En rangs serrés et en silence une trentaine d'étudiantes en orthophonie, rejointes par quelques professionnels et des élèves de classe préparatoire, se sont mobilisées hier place du Maréchal-Leclerc pour dénoncer l'absence d'arbitrage ministériel quant au grade de leur diplôme. « Actuellement, les études d'orthophonie comprennent quatre années d'enseignements, seulement reconnues comme " bac + 2 ". Nous demandons que la formation soit dotée d'une cinquième année d'étude qui donnerait accès à un diplôme d'équivalent de grade master et permettrait de consolider le cursus » expliquent Camille Guyon et Hélène Le Gras, coprésidentes de l'association pour les étu-diants en orthophonie de Poitiers (Aleop) et administratrices de la Fédération nationale des étu-diants orthophonistes (Fneo). Reçue à la préfecture, une délégation a pu exprimer ses revendications au directeur de cabinet et au délégué territorial de la Vienne de l'Agence régionale de santé (Ars). « Ce que nous attendons maintenant, c'est la validation définitive le 4 février de la maquette de for-mation en cinq ans puis l'arbitrage ministériel. »

D.L.

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L’Alsace, le 18 janvier 2013

Les orthophonistes veulent une réforme de leur formation

Les étudiants en orthophonie se sont rassemblés hier à Strasbourg, comme dans 16 autres villes de France dotées d’un centre de formation, pour réclamer l’obtention d’un master 2.

Une trentaine d’étudiants en orthophonie se sont mobilisés devant la préfecture à Strasbourg, hier vers midi, pour réclamer la réforme de leur formation. Les directeurs pédagogiques des centres de formation et des professionnels ont affiché leur soutien à ce mouvement. « C’est la première fois que nous sommes unanimes sur la question », remarque Claire Théry-Casari, chargée de la réforme au centre de l’association Metafor (Mouvement des étudiants alsaciens futurs orthophonistes).

Les étudiants réclament l’ajout d’une année d’étude pour obtenir le grade de master. « Notre ensei-gnement se déroule sur quatre ans, mais notre certificat de capacité en orthophonie n’est reconnu qu’au niveau bac +2, ce qui est une aberration », commente Claire Théry-Casari. Leur objectif est d’être intégrés au système LMD, qui leur permettrait d’actualiser régulièrement leur formation et ainsi de rester informés sur les avancées de la recherche, critère important à un stade où de nom-breuses pathologies sont encore méconnues.

Les orthophonistes, dont le champ de compétences a été élargi en 2002, interviennent notamment pour les cas de dyslexie, d’autisme, mais aussi dans la rééducation après un accident vasculaire céré-bral. « Nos compétences sont sollicitées des premiers jours à la fin de la vie », souligne l’orthopho-niste Cécile Corallini, membre du syndicat régional des orthophonistes d’Alsace.

Une maquette de formation en cinq ans a été élaborée et les étudiants sont prêts à l’appliquer dès la rentrée 2013. Les orthophonistes n’attendent plus que la réponse de leurs ministères de tutelle, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que celui des Affaires sociales et de la Santé.

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Le Courier Picard, le 18 janvier 2013

AMIENS Orthophonie: des voix pour une reconnaissance des études

Il faut quatre ans d'études supérieures pour être

orthophoniste. Le diplôme n'est pourtant validé

que bac +2. De quoi manifester hier.

Amiens est l'un des 17 centres de formations en

orthophonie en France. Hier, les premières années

(il y a quatre promotions amiénoises de 30 étu-

diants chacune) se sont rassemblées, devant

l'hôtel de ville.

Place aux jeunes donc, «les autres années sont en

stages et en examens», précisent, souriants, les

manifestants.

Pancartes et banderoles en mains, ils ont enchaîné

flash mobs et autres figures pour capter l'attention

des passants, comme ils l'ont fait sur les réseaux

sociaux.

La revendication est simple: pour exercer cette

profession complexe, il faut quatre ans d'études

après un concours connu pour être l'un des plus ardus des professions de santé. «Notre formation est vali-

dée Bac+2. Nous demandons donc le Master 2 qui nous permettrait d'avoir accès au système LMD (Pour: li-

cence-master-doctorat, des mesures doivent modifier l'enseignement supérieur et l'adapter aux standards

européens. Ce qui n'a pas encore été fait pour l'orthophonie)», détaillent les étudiants.

«Nous pourrions, a posteriori avoir accès à la recherche, une meilleure reconnaissance salariale et enfin, uni-

formiser nos formations. Nos formations sont propres aux 17 centres. On ne peut en changer en cours d'étu-

des.»

Hier, on trouvait également des professionnels en exercice venus soutenir la relève. Ils connaissent la chan-

son, le texte cadrant la formation à leur métier n'a pas été modifié depuis 15 ans. «Nos métiers ont évolué

vers des pathologies lourdes comme Alzheimer ou auprès d'enfants très jeunes».

Ces professionnels expriment aussi le problème des listes d'attente en cabinet à l'égal des dentistes ou oph-talmologues. «Nous avons des délais de rendez-vous de six mois à un an. Et c'est compliqué car ce sont des suivis sur plusieurs rendez-vous. Je ne supporte plus de devoir répondre à un patient que je peux le prendre dans six mois au mieux», explique cette professionnelle amiénoise. Elle note également la forte réglementation qui régit son activité, en matière de tarifs (la grille est fixée par la caisse primaire d'assurance maladie), et sur le métier lui-même. Bref, un concours où la barre est fixée très haut pour peu de places, un diplôme peu reconnu et des condi-tions de travail complexes... il y avait de quoi faire un mouvement national hier.

DAVID VANDEVOORDE

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Vous Savez Tout, Montpellier, le 18 janvier 2013

EN LIVE D’UNE MANIFESTATION DES ÉTUDIANTS ET PROFESSIONNELS EN ORTHOPHONIE

Donne-t-on les moyens à l’orthophonie de dispenser une formation initiale d’excellence

permettant des soins de qualité pour les patients ? Voilà la question que se pose les étu-

diants et professionnels en orthophonie et pour le faire savoir, ils manifestent actuellement

sur la place de la Comédie pour dénoncer l’absence d’arbitrage ministériel. Selon eux : "le

champ de compétences des orthophonistes évolue au rythme effréné de la progression de

la recherche scientifique notamment pour les pathologies neurodégénératives comme la

maladie d’Alzheimer...la formation prévue par l’arrêté de 1997 ne permet plus de répondre

aux besoins des patients". Dernière minute une délégation des orthophonistes sera reçue

aujourd'hui à 17h au ministère de la santé à Paris.

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Ouest France, Calvados, le 18 janvier 2013

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L’Est Républicain, le 18 janvier 2013

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Sud Ouest, Bordeaux, le 18 janvier 2013

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Ouest France, Nantes, le 18 janvier 2013

Les étudiants orthophonistes : réclament un master Publié le vendredi 18 janvier 2013 par Aïna ROGER.

François Dulioust, étudiant en 1re année d'orthophonie. © Ouest-France

150 étudiants ont manifesté, hier, place Royale. Ils exigent une restructuration de leur formation et l'obtention du master.

Vêtus de blouses blanches et brandissant des panneaux à l'effigie de pathologies du langage, les étudiants orthophonistes nantais « donnent de la voix ». La manifestation se déroule aussi dans les 16 autres villes accueillant un centre de formation. « Cela fait des années qu'on attend d'obtenir ce grade de master, toujours sans succès, se désole Valérie Chopinaux-Martinage, directrice du centre pédagogique de Nantes. On a l'accord du ministère de l'Enseignement supérieur, mais c'est au niveau de celui de la Santé que ça coince. » Une pétition est également organisée. « Les concours d'entrée sont particulièrement complexes, confie François Dulioust, 20 ans. J'ai dû faire deux ans de prépa pour réussir à intégrer mon école. » Ce jeune étudiant en 1e année est révolté : « Je vais faire six ans d'études pour obtenir un diplôme qui sera reconnu comme un bac + 2. C'est inadmissible ! Et, paradoxalement, on déplore un manque criant d'orthophonistes... » Laura Lanxade, 22 ans, présidente de l'Association nantaise des futurs orthophonistes (Anfo) et étudiante en 2e année, poursuit : « Notre formation est incomplète. Un trop grand nombre d'entre nous se retrouve à apprendre sur le tas ou à refuser des patients présentant des pathologies pour lesquelles on n'a pas été préparés. Le master, ce serait un gage de crédibilité et de qualité. »

Aïna ROGER.

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Le Monde, le 19 janvier 2013

Les orthophonistes prennent la parole

Jeudi 17 janvier, un appel à manifester a été lancé par les syndicats d’orthophonie. Dix-sept rassemblements se sont déroulés en France pour demander la reconnaissance en grade master de la formation initiale des orthophonistes. Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 13ème arrondissement de Paris. 200 orthophonistes, enseignants et étudiants forment une sorte de haie d’honneur au milieu de laquelle marchent les passants. Il ne fait qu’un ou deux degrés au dessus de zéro, et un soleil blafard fait miroiter le verglas sur le trottoir. Mais l’ambiance est chaleureuse, presque festive malgré la détermination. Tous portent des t-shirts blancs sur lesquels sont inscrits des noms de pathologies : autisme, Alzheimer, aphasie, dyslexie… Car ils tiennent à dire haut et fort que leur métier ne se limite pas à rééduquer un bégaiement ou un cheveu sur la langue. Frédéric Martin, enseignant au centre de formation en orthophonie de Paris, insiste : « Nous prenons aussi en charge des personnes dont le pronostic vital est engagé, ou qui ont été victimes d’un accident vasculaire cérébral. Notre champ de compétence est très vaste ». En raison de l’étendue de leurs compétences, les orthophonistes demandent la reconnaissance au grade Master de leur profession, et une redéfini-tion du contenu pédagogique de leur formation. De plus, elle aurait besoin selon eux d’être étendue d’une année. Le diplôme doit également rester unique et généraliste, afin d’assurer l’égalité de l’ensemble des soins sur tout le territoire. Le champ de compétence englobe tous les problèmes de langage et de communication. Ainsi, les médecins prescrivent énormément d’orthopho-nie, ce qui crée une forte consommation. Problème : la France compte seulement 18 000 orthophonistes. La densité moyenne est de 32 praticien-ne-s pour 100 000 habitants (chiffres FNO - Fédération Nationale des Orthophonistes 2011). Des zones de pénurie apparaissent, notamment dans les régions rurales. « Un vrai malaise dans la profession » Laura Marquillanes, orthophoniste remplaçante en libéral, a eu l’occasion de travailler à quatre endroits différents en trois ans d’exercice (Pyrénées Orien-tales, Gironde, Landes, banlieue parisienne). Elle témoigne : « Il y a un vrai malaise dans la profession. Outre le problème de la formation, nous avons le sentiment que pour prendre en charge et aider toutes les personnes qui nous appellent, il faudrait travailler sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. » Luce Audinot exerce en libéral à Castelnaudary (Aude). Elle témoigne : « Lorsque j’ai appelé mes collègues actuelles pour savoir si elles cherchaient une collaboratrice, j’ai appris qu’elle ne trouvaient personne depuis plusieurs années. » Dans son cabinet, le délai d’attente pour obtenir un rendez-vous est d’environ six mois. Pour les scolaires, il est encore plus long, car les pathologies lourdes (Accident Vasculaire Cérébral, chirurgies, traumatismes crâniens…) sont prises en charge en urgence. Emmanuelle Lavacry, institutrice en région parisienne, est mère de deux enfants, suivis pour de gros retards de langage. Elle raconte son calvaire pour les placer en rééducation : « J’ai appelé 12 cabinets en tout et j’ai été inscrite sur liste d’attente. Je me suis adressée à un cen-tre de guidance infantile, mais ils ne prenaient pas les fratries. Je dois mon salut à la réunion d’équipe éducative de l’école, qui a pu appuyer mon dossier. » Demande d’une formation en adéquation avec les besoins de la population Les hôpitaux et les établissements médico-sociaux sont eux aussi confrontés à un problème de pénurie de praticiens. L’exercice en salariat n’est pas privilé-gié car la grille de salaires situe les orthophonistes au niveau Bac + 2, soit 10 % de plus que le SMIC. Pourtant, l’obtention du diplôme nécessite quatre années d’études (souvent cinq, avec l’année de préparation). C'est pourquoi les orthophonistes demandent la réingénierie du diplôme en adéquation avec le cursus Licence - Master - Doctorat (LMD). Le master permettrait une juste reconnaissance des compétences des professionnels et de meilleurs salaires. Il apporterait aux étudiants des connaissances supplémentaires, assurant une meilleure qualité des soins, en adéquation avec la variété des pathologies et les besoins de la population. Les orthophonistes revendiquent par ailleurs l’ouverture de nouveaux centres de formation pour répondre au problème des effectifs. Leur mauvaise répartition explique la pénurie dans certaines zones géographiques. « L’implantation d’un centre de formation par région et dans les DOM assurerait un meilleur maillage territorial », témoigne Lucie Briatte, orthophoniste en libéral à Lyon et secrétaire nationale à l'éducation du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS). Il n’existe que 17 centres sur l’ensemble du territoire. La FNO se bat depuis quatre ans pour en ouvrir de nouveaux dans les bassins de grande pénurie, comme à Rouen ou Limoges. La création de nouveaux centres de formation permettrait une augmentation du numerus clausus du concours d’entrée. 800 étudiantes et étu-diants sont admis chaque année. Ce quota restreint pousse nombre d’entre eux à partir étudier en Belgique, où le concours d’entrée n’existe pas. Emilie François-Thévenin, qui exerce à Labenne dans les Landes, a suivi ce parcours, et évoque un « système de fuite pour certaines personnes qui ne parvenaient pas à entrer dans les écoles en France ». L'augmentation du numerus clausus, qui n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour, fera l’objet d’une prochaine réflexion avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Le gouvernement entend les revendications Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait déclaré dans une lettre à l’attention des orthophonistes : « J’entends la légitimité des attentes des praticiens quant à la nécessité de ne pas amputer leur formation ». Une récente campagne auprès des parlementaires a permis de recueillir 370 sou-tiens, en grande majorité issus du parti socialiste. Mardi 15 janvier, une opération de mass tweet a été lancée sur le réseau social Twitter, propulsant le hashtag #masterortho en 2ème position des Top Tweets. Jeudi soir, le ministère de la Santé a reçu une délégation de représentants de la profession. Anne Dehêtre, présidente du syndicat des Pays de Loire, chargée de mission à la FNO, résume les discussions : « Le ministère de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur sont en phase sur ce sujet. Nous avons été entendus, mais nous restons vigilants. Nous ne comprendrions pas si une autre proposition était faite, alors que la maquette de la future formation initiale est finalisée. » Le ministère a déclaré que l’arbitrage était imminent. Avec le grade Master, les étudiants réclament une formation plus complète et adaptée aux besoins, afin de se sentir plus en confiance dans l’exercice de leur profession. A quelques jours de la décision du gouvernement, cette bataille est peut-être gagnée. Mais pour les orthophonistes, le combat en faveur de l’égalité d’accès aux soins continue. Elsa Guipe

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Melty, le 21 janvier 2013

Un Master pour les étudiants en orthophonie ? par Candice (candicebruneau) le 21/01/2013 09:37

La colère gronde chez les étudiants en orthophonie, à Nantes. Ils réclament en effet une restructuration de leur formation et l'obtention du master.

Ce ne sont pas ceux que l'on voit le plus habituellement, dans les manifestations. Les étudiants orthophonistes ont pourtant décidé de se faire entendre, en fin de semaine dernière, à Nantes. Ils étaient en effet environ 150 à "donner de la voix" pour réclamer une réévaluation de leur diplôme. Pour exercer le métier d’orthophoniste, il faut être titulaire du Certificat de Capacité d'Orthophoniste (CCO). Un diplôme qui s'obtient 4 ans après le baccalauréat, et à l'issue d'un concours très sélectif. Pourtant, il n'est reconnu qu'en Bac +2 ! Une situation qui fait enrager les orthophonistes et étudiants en orthophonie depuis déjà plusieurs années. "Cela fait des années qu'on attend d'obtenir ce grade de master, toujours sans succès" dénonce Valérie Chopinaux-Martinage, directrice du centre pédagogique de Nantes, à nos confrères d'Ouest-France. "On a l'accord du ministère de l'Enseignement supérieur, mais c'est au niveau de celui de la Santé que ça coince".

"Je vais faire six ans d'études pour obtenir un diplôme qui sera reconnu comme un bac + 2. C'est inadmissible ! Et, paradoxalement, on déplore un manque criant d'orthophonistes..." s'est indigné de son côté François Dulioust, 20 ans. En effet, pour obtenir le concours d'entrée dans les écoles d'orthophonie, il est bien souvent nécessaire de suivre une classe préparatoire en deux ans. Une situation qui pousse beaucoup d'étudiants à tenter leur chance en Belgique plutôt qu'en France ! Pour Laura Lanxade, 22 ans, présidente de l'Association nationale des futurs orthophonistes (Afno), c'est toute la formation qui est à revoir : "Notre formation est incomplète. Un trop grand nombre d'entre nous se retrouve à apprendre sur le tas ou à refuser des patients présentant des pathologies pour lesquelles on n'a pas été préparés. Le master, ce serait un gage de crédibilité et de qualité" a-t-elle déclaré, tandis que les étudiants infirmiers jugent eux aussi leur formation incomplète.

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Ariège News, le 22 janvier 2013

Toujours mobilisés, les orthophonistes ont manifesté à Toulouse

Les orthophonistes ariégeois sont «descendus» à Toulouse, jeudi 17 janvier, jour de manifestation nationale.

De la faculté de médecine toulousaine aux 17 centres de formation répartis sur le territoire, tous ont manifesté pour que les conclusions des travaux de réorganisation de leur formation initiale soient enfin entérinées. Les orthophonistes revendiquent, depuis bientôt 4 ans, une intégration de leur Certificat de Capacité au système LMD (Licence Master Doctorat) et donc une formation en 5 ans pour pouvoir assurer une meilleure prise en charge des patients et ainsi garantir la qualité des soins prodigués. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a validé la formation en master, mais le ministère de la Santé bloque toujours l’avancée du projet. Ils estiment que «le niveau de formation doit correspondre aux compétences nécessaires à l’exercice de la profession telles que définies par les référentiels Activités et Compétences validés par le ministère de la Santé» Reçus par les conseillers de la ministre Marisol Touraine, les orthophonistes attendent encore la réponse. «Sous la pression, nous explique Françoise Pradel, orthophoniste à Mirepoix, le cabinet du ministre a accepté ce 17 janvier à 17h une rencontre avec les 2 syndicats professionnels (FNO et FOF), les étudiants (FNEO), le Collège d'orthophonie (CFO), l'UNADREO (société savante), FO , CGT et CFDT. Résultat: la réponse sera donnée bientôt... mais quelle réponse ?»

auteur: NR | publié le: 22/01/2013 | 18:11