REVUE DE PRESSE 2016 - scenes-locales.com€¦ · progression possible.” Renaud Oualil, KOID’9...
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REVUE DE PRESSE 2016
“Samedi, Neoprog allait à la rencontre de la scène locale à Strasbourg pour écouter le
groupe Out5ide au Camionneur. Double première, je n’étais jamais allé dans ce bar
restaurant et je n’avais jamais écouté ce groupe pourtant pas si jeune. Ce sont nos confrères
de Music Waves, qui après une chronique élogieuse de Naked, le dernier album des
Strasbourgeois, nous avait mis sur la piste de Out5ide.
A 21h, le groupe Undervoid, un jeune combo rock ouvrait la soirée. Sur une petite scène,
devant les tables où mangeaient encore les clients du soir, quatre musiciens nous livraient
un set bien énervé qui explose les oreilles. Sympa, énergique, mais beaucoup trop fort. Vive
les bouchons. Entre deux gorgées de blanche, je shoot le quatuor en profitant de ce
rock’n’roll qui tabasse. La salle est quasi pleine d’un public acquis aux musiciens, une belle
ambiance de samedi soir.
Après trois quarts d’heure en force, Out5ide investit la scène. Un quintette progressif qui
joue une musique certainement plus proche du rock que du canterbury. On reconnaît
pourtant le style aux racks de guitares, basses et le clavier qui envahissent la scène. Laurent,
le chanteur, donne le ton en montant sur les tables du restaurant pour chanter. Bonnet,
blouson noir, il est loin du look de nos pépères du progressif. Du prog à la testostérone sans
sombrer dans le métal. Les claviers ne dominent pas la partition et la voix de Laurent peine à
couvrir parfois guitare et basse. Ils joueront quelques pièces de leur dernier album Naked et
reviendront sur leur précédant répertoire. Un peu plus d’une heure de musique qui
s’achèvera avec un cover de AC/DC, Highway to Hell, repris avec Undervoid et le publique. A
23h30, je peux retirer les bouchons, barboter le Naked que j’écoute actuellement et rentrer
à la maison trier quelques 300 photos.
Un concert qui changeait des grandes salles et des show trop bien rodés et la découverte
d’un groupe de prog local, ils ne sont pas si nombreux et de Try & Dye Booking qui gère ces
artistes.”
Neoprog.eu – Mars 2016
French press and blogs reviews – NAKED (2016):
“On avait plus vraiment de nouvelles de Out5ide (ou Outside, ancien patronyme de la
formation strasbourgeoises créee en 1996, qui a donc troqué son S par un 5 pour des raisons
de visibilité sur internet – les groupes nommés ainsi pullulant visiblement !) depuis l’album
The Limit paru chez Musea Parallele en 2011 (…) et après les albums Freedom en 2002
chroniqué dans le Koid’9 n°43 et Outside (Autoproduction) en 1998.
C’est donc avec plaisir (…) que l’on a découvert que la formation n’avait pas baissé les bras.
Toujours composée des deux fondateurs du projet, le guitariste Philippe Rau et le batteur
Olivier Sapte, c’est avec de tout nouveaux musiciens qu’elle se régénère: Olivier Schaal aux
claviers, Laurent Hantz au chant et seconde guitare et enfin Matthieu Heise à la basse.
Le néo-prog délivré dans les opus précédents est ici quasi définitivement tombé aux
oubliettes ! On a désormais affaire à un rock musclé, réminiscent à la fois de Pink Floyd (les
narrations, le chant sur certains titres) et de …. David Bowie (la voix assez bluffante
quoiqu’elle rappelle aussi Damian Wilson, excusez du peu !). On retiendra particulièrement
un titre comme “Lost” où l’on croirait écouter un mix entre un inédit du groupe de Roger
Waters circa The Wall… et un autre d’un Gazpacho énervé ! Où encore la balade “Ghosts in
the night” où là encore l’ombre de Roger plane sur ce magnifique titre doté d’une basse
somptueuse et d’un solo de gratte frippien àsouhait. “‘The Box” ressemble à du Supertramp
mixé à du Led Zeppelin ou du Aerosmith, c’est assez étrange comme mélange mais toujours
jouissif ! Certains titres s’orientent vers un truc qui me parle moins, comme ce “2 Late” un
peu trop funky à mon goût… même si ça change du néo ! Je préfère des titres comme “Ogre
in the desert” ou “The Plague is back”, dans la mouvance d’un Steven Wilson ou d’un
Marillion. “My Rage of Glory” ressemble bizarrement à du … Eloy (le Pink Floyd teuton)
tandis que sur “Merry-Go-Round”, on croise le fantôme de Lou Reed.
C’est dire si le groupe a plusieurs cordes à son arc ! Il est dommage que le groupe cantonne
les claviers uniquement à des nappes. C’est peut être là qu’il faudrait chercher une marge de
progression possible.”
Renaud Oualil, KOID’9 n°97 – Eté 2016
“Groupe de prog-rock né dans les années 90, Out5ide et ses deux membres fondateurs, le
guitariste Philippe RAU et le batteur Olivier SAPTE ont tenu fermement le cap tout au long
des années 2000, enregistrant The Limit (musea parallèle) en 2011. Out5ide s’enrichit
de nouveaux partenaires, le bassiste Matthieu HEISE, le clavier Olivier SCHAAL et le nouveau
chanteur Laurent HANTZ, pour nous proposer NAKED un album parlant d’amour et de
révolte.
Un quatrième album étonnant exploitant les vastes horizons du rock progressif, dès les
premières mesures de « Under the hide » et sa ligne de guitare, le ton est donné, Out5ide
nous amène incontestablement dans un voyage aux frontières musicales balisées par la
qualité et la recherche de la perfection.
Entre les ambiances Rock de morceaux comme « In » ou encore le somptueux « Lost » à la
proximité mélodique proche de Marillion, la pop mélancolique aux accents Floydien
« Ghosts In The Night » , ou bien le concept acoustique/rock/electro-funk de l’étrange « The
Box » , NAKED aborde sans retenue sonore le meilleur de la musique progressive.
NAKED demande plusieurs écoutes des morceaux pour appréhender et apprécier toute la
richesse de l’instrumentation et des textes. Le charme opère et l’album délivre alors tout son
sens. « 2 Late » devient un bijou d’une fragile beauté appuyé par le chant de Laurent
HANTZ proche de celui de John Payne l’ancien chanteur d’ASIA. « Ogre In The Desert » nous
entraînera dans des méandres musicaux pour friser l’excellence.
le chef-d’oeuvre de NAKED est sans conteste « My Rage Of Glory » , absolument incroyable,
aux tons Génésien , la voix de Laurent HANTZ est sensationnelle.
« Merry Go Round » clôt l’album de manière langoureuse et magistrale. Out5ide, un groupe
raffiné qui fait de la musique comme personne. Sincère, et musicalement irréprochable que
demander de plus ?
* Très beau Digipack avec livret et photos, rien à dire, agréable à prendre en main, à
regarder et à lire.”
Progcritique.com – Février 2016
” Groupe créé sur la fin des années 90 et auteur de deux albums de rock progressif sous le
patronyme d’Outside, le quintet strasbourgeois mené par Philippe Rau et Olivier Sapte nous
revient complètement régénéré en 2016 avec un nouveau nom de baptême – Out5ide – et
surtout une nouvelle production, “Naked”, dont les 10 plages nous narrent les affres d’un
homme confronté aux tourments de la société qui l’entoure à la suite d’une douloureuse
séparation.
Pompeusement affublé de l’étiquette “d’enfant terrible du rock progressif“, il faut bien
avouer que la musique proposée sur “Naked” n’a plus grand-chose à voir avec la version
initiale d’Outside. D’un rock progressif hérité des seventies, le groupe est passé à une
version bien plus rock, contenant encore des éléments progressifs que l’on retrouve plus
dans la construction des différents morceaux et leur évolution que dans des prouesses
instrumentales et autres soli qui sont loin d’être des passages obligés dans ces différents
morceaux.
Ce nouvel album commence par deux titres coup de poing, à grands coups de basse
dynamique et de guitares percutantes. Des claviers aux sonorités new wave viennent
adoucir le propos de ‘In’ qui pourrait sans problème prétendre à une diffusion
radiophonique. La suite nous propose des morceaux aux couleurs sombres, sur des
rythmiques mid-tempo et à la tension palpable, celle-ci montant petit à petit en puissance
pour finir par exploser (‘Lost’, ‘The Box’, ‘My Rage of Glory’).
Alternant passages tout en retenue aux sonorités dominées par une guitare mélodique et
séquences où le groupe lâche les chevaux de sa section rythmique et déchaîne les guitares,
les différentes plages de l’album offrent une variété d’ambiances propre à satisfaire nombre
d’auditeurs adeptes d’un rock qui évite de tourner en rond. Mais Out5ide sait également
nous proposer des univers plus apaisés, avec par exemple la superbe ballade ‘Ghost in the
Night’ à la mélodie enchanteresse, portée une nouvelle fois par une superbe section
rythmique basse/batterie, parfaitement mise en contraste avec les synthés planants de
Olivier Schaal. Quant à ‘Merry-Go-Round’, c’est carrément du côté de U2 (quelle basse !) que
le groupe nous emmène sur toute la première moitié du titre.
(…) “Naked” s’avère une galette prometteuse, et qui m’aura bien plus convaincu que le
souvenir mitigé que je conservais de la première version du groupe. Cette nouvelle direction
augure un futur prometteur.
musicwaves.fr Février 2016
“C’est un retour à une prog rock sombre et efficace,Out5ide nous amène incontestablement
dans un voyage musical ou la qualité et la perfection sont omniprésentes.”Naked”est un
bijou d’une fragile beauté.”
mitchriver.canalblog.com Février 2016
Dernières Nouvelles d’Alsace du 25/02/2016
“Nick Gardel, romancier noir, amateur de rock progressif, posant en costard cravate dans
une friche industrielle, Out5ide, quintette strasbourgeois énervé en version 2.0 et Naked,
leur dernière galette sortie en début d’année, voila le programme de cette chronique.
Dans Neoprog, passer sous silence l’existence d’un groupe progressif alsacien est un comble
alors que nous essayons de soutenir la scène locale. Mais voila, il aura fallu une chronique de
notre confrère Music Waves pour que je découvre Out5ide. Nick, que nous connaissons pour
ses polars où il glisse de nombreuses références au prog, aurait pu nous avouer qu’il jouait
au modèle topless pour un album de prog du coin.
Alors pour rattraper le retard, je suis allé les écouter Au Camioneur il y a quelques semaines
et suis reparti avec Naked sous le bras. Dix titres pour cinquante deux minutes, leur musique
trouve plus ses racines dans le blues rock que le progressif. Guitares, basse, batterie, clavier,
chant et une écriture couplet refrain très directe. Nous retrouvons cependant ces
changements de rythmes fréquents (‘2 Late’) propres à notre genre favori ainsi que quelques
sections instrumentales. Laurent chante en anglais avec sa voix un peu voilée/éraillée de
vieux rocker carburant au Johnny Walker, accentuant le côté Springsteen de la formation
(‘Ghost In The Night’). Philippe, à la lead guitare, lance quelques soli (‘Ogre In The Desert’, ‘2
Late’, ‘The Box’), rien de vraiment ébouriffant techniquement mais ils font leur petit effet.
Les claviers, tenus par Olivier, ne sont pas de l’école de Wakeman ou de Rudess, rarement
en avant sauf sur ‘The Plague Is Back’ ou ‘Merry Go Round’, ils soutiennent les autres
pupitres et habillent la partition. Du coup la rythmique occupe bien le terrain laissé vacant,
la basse de Mathieu tout particulièrement que l’on entend tout au long de l’album. Naked
possède un côté rock U.S. teinté de prog, rageur et rebelle qui se pose de temps en temps
avec toujours l’émotion à fleur de peau.
Photo Bartosch Salmanski
Du côté des morceaux préférés il y a ‘The Box’ et sa guitare funky, ‘The Plague Is Back’ et
‘Ghost In The Night’. Un album sans fard, qui bénéficie d’une belle production. Naked
s’éloigne assez de ce que nous chroniquons parfois ici, nous ramenant à un son plus rock,
sans fioritures, et ça n’est pas désagréable.”
Neoprog.eu, le 01/04/2016
“OUT5IDE, c’est la réincarnation d’Outside, formation française de rock progressif, née en
1996 en Alsace, et maman de trois albums, dont le dernier en date, The Limit, avait été
chroniqué dans Big Bang (le numéro 83 pour être précis). On retrouve dans cette nouvelle
incarnation les deux fondateurs du projet, le guitariste Philippe RAU et le batteur Olivier
SAPTE, désormais entourés de nouveaux musiciens: Mathieu HEISE à la basse, Olivier
SCHAAL aux claviers et Laurent HANTZ pour le chant et la seconde guitare. Le propos,
intialement enclin au néo-prog, s’est transmué ici en une musique plus directe, plus rock, y
compris au niveau de l’enregistrement, qui se veut assez brut avec des titres parfois calibrés.
“Under the Hide” se rapproche ainsi plutôt des univers d’un David Bowie, tandis que le
refrain de “IN”, assez séduisant, caresse légèrement les nostaliques du hard rock ou de Nick
CAVE. “The Box” lui oscillant autour de trois minutes affiche une efficacité redoutable, entre
couplets à la Supertramp et refrain à la Led Zeppelin. L’empreinte du progressif est donc de
prime abord plus tenue, mais elle est toujours présente. La structure de “In”, qui contient un
léger crescendo musical, et laisse s’exprimer des claviers un peu plus marqués, constitue
déjà un premier avertissement en ce sens. Mais c’est avec LOST troisième morceau de
Naked, que l’on pénètre résolument dans un univers plus personnel, plus sombre aussi,
tributaire d’un esprit post-rock à la Gaspacho. Instrumentalement, entre claviers électro et
guitare vrillante, le propose dispense un magnétisme certain (…) De quoi porter vers des
hauteurs un titre aussi “wilsonien” que Ogre in the Desert ou The Plague is Back, qui avait
bien des atouts en poche pour intégrer un disque de Marillion actuel: une belle progression
dans l’intensité dramatique, et une atmosphère à la fois soyeuse et légérement rêche en
font une des meilleures compositions de NAKED.
“Ghosts in the Night” est une ballade plus intimiste qui s’enrichit peu à peu, laissant
s’exprimer une guitare très frippienne: un excellent titre, qui suffit à être rassuré sur le
virage pris Outside/Out5ide. “2 Late” plus long, ouvre sur une séquence instrumentale fort
sympathique, où la guitare dévoile un jeu empli de feeling, accompagnée un temps par une
basse funky. En l’état, cette réorientation de Out5ide est majoritairement réussie, et avec
quelques améliorations et affinements supplémentaires (…) , le résultat sera assurément à la
hauteur des ambitions des strasbourgeois.”
BIG BANG magazine – Avril 2016