Revue de Presse 18-19 Juillet 2010

8/9/2019 Revue de Presse 18-19 Juillet 2010

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Revue de Presse 18-19 Juillet 2010

Association lgalement enregistre : n 2367-29 juin 2010-Ministre e Aministration territorialeCoordinateur provisoire : Agbyom Messan KODJO

Sige social provisoire e lAssociation CVU au Togo : Rue Kponav, Tokoin Forever BP 519 - Lom, Prfecture du Golfe, Togo -Tl : + 228 226 93 41 Courriel : [email protected] - Internet : www.cvu-togo.org

Reprsentation internationale : Courriel : [email protected] - Internet : www.cvu-togo-diaspora.org1


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Afrique BURUNDI L'ambassadeur de Chine promet d'aider la Radiotlvision Nationale du Burundi 2010.07.15

Afrique SOUDAN La Chine appelle les parties concernes contribuer la stabilit au Soudan 2010.07.15

Afrique CULTURE Voix dAfrique Felwine SARRUn tre de sensibilit et de courage 2010.07.19Afrique FRANCOPHONIE Les finalistes de ldition 2010 du Prix des cinq continents de la Francophonie2010.07.16

Afrique POLITIQUE Le test de l'entonnoir... 2010.07.16

Amrique ETATS-UNIS Ce qui va changer Wall Street 2010.07.19

Asie CHINE investissements trangers directs hausse de 19,6% en Chine au premier semestre 2010 2010.07.15

Asie CHINE Le revenu fiscal de la Chine en hausse de 27,6% au premier semestre 2010 2010.07.15

Asie CHINE La lutte contre la corruption s'intensifie contre les fonctionnaires 2010.07.15

Asie CHINE Justice Corruption la justice chinoise a rcupr 4,62 milliards de dollars depuis 2005 2010.07.14Europe MIGRATIONS, le poids de lhistoire 2010.07.17

Monde MIGRATIONS Peuples en mouvement Un monde de migrants 2010.07.17Monde COMMERCE Le G20 de Toronto na pas tu le cycle de Doha 2010.07.17

Monde ECONOMIE La dette asiatique devient un placement incontournable 2010.07.19

Economie TOGO la BIDC approuve 8,489 654 milliards Cfa pour six projets du secteur priv 2010.07.17

Enseignement TOGO MAROC O Se Trouve le Fonds pour les tudiants togolais boursiers au Maroc ? 2010.07.16

Mdias-Presse TOGO Les programmes de la CRI et de la CCTV bientt en FM et UHF au Togo 2010.07.17

Mdias-Presse TOGO Jean-Baptiste DZILAN une vie aprs la politique 2010.07.16Mdias-Presse TOGO Revue de presse du 12 au 17 juillet 2010.07.17

Politique TOGO Marche Frac Il faut que le gouvernement paye pour RDMaRe, selon Aim GOGUE 2010.07.17

Politique TOGO Interview Patrick Lawson parle de lorganisation des lections locales, de la CVJR, de Gilchrist Olympio

et de la hausse du prix du carburant 2010.07.18

Politique Togo Le tombeur dAgbyom Kodjo parle 2010.07.18

Scurit TOGO Recrutement 398 nouveaux policiers entrent en fonction au Togo 2010.07.17

Sports Coupe du monde 2006 Le Ghana dj tout seul 2010.07.18

Sports TOGO KPALONGO ou la vie misrable dune lgende de la boxe togolaise 2010.07.17


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Afrique BURUNDI L'ambassadeur de Chine au Burundi promet

d'aider la Radio Tlvision Nationale du Burundi

LE 13.07.2010 16:53 - MODIFI LE 13.07.2010 22:23 | 2010CHINE NOUVELLE

Le nouvel ambassadeur de la Rpublique Populaire de Chine au Burundi a promis mardi d'aider

la Radiotlvision Nationale du Burundi ( RTNB ).

C'tait au cours d'une visite guide laRTNBque l' ambassadeur Yu XuWhong s'est entretenu avec ChanelNsabimbona, le Directeur Gnral de laRTNB, qui, au sortir de l'entretien, a indiqu que la Chine vamoderniser l'anne prochaine des studios de la tlvision nationale qui viennent de passer plus de 25 anssans tre modernis avec le dcor virtuel.

L'ambassadeur de Chine a galement promis de mettre en excution un projet de longue date de

construire pour laRTNBun Centre de Confrence Internationale avec le systme de traduction simultanequi sera log l'intrieur mme de laRTNB.

Selon toujours Chanel Nsabimbona, la Chine va remplacer dans l' urgence le principal rmetteur de Mangade 10 Kilowatts.

L'ambassadeur chinois a galement promis qu'il va plaider pour le jumelage de laRTNBavec la CCTVF (Radio-Tlvision de son pays ) et le Directeur Gnral de laRTNBaccompagn par une quipe detechniciens se rendront bientt en Rpublique Populaire de Chine pour le suivi de tous ces dossiers. LaRpublique Populaire de Chine intervient traditionnellement auBurundidans les secteurs de la sant, desinfrastructures et donne souvent les opportunits aux Burundais de visiter le pays dans le cadre des

changes culturels.

Afrique SOUDAN La Chine appelle les parties concernes

contribuer la stabilit au Soudan

LE 14.07.2010 15:15 | 2010CHINE NOUVELLE

La Chine a comment mercredi un mandat d'arrt lanc par la Cour pnale internationale contre

le prsident soudanais Omar al-Bachir en appelant la paix et la stabilit au Soudan.

"Nous esprons que les parties concernes couteront l'Union africaine, la Ligue arabe et les paysconcerns, et joueront un rle constructif dans le maintien de la paix et de lastabilitauSoudanet dans largion", a dclar le porte-parole du ministre chinois des Affaires trangres, Qin Gang. Des progrspositifs ont t obtenus au cours de l'excution d'un accord de paix et la situation globale concernant laquestion du Darfour est en cours d'amlioration, ce qui salue la communaut internationale et les paysafricains, a-t-il ajout. La Cour pnale internationale a lanc mardi un mandat d'arrt et accuse le prsidentsoudanais de gnocide. Il s'agit du premier mandat lanc par la cour contre un dirigeant d'Etat en exercice.
http://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/stabilite.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/soudan.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/stabilite.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/stabilite.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/stabilite.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/soudan.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/soudan.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/soudan.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/soudan.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/stabilite.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/soudan.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/stabilite.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/rtnb.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/tag/burundi.htmlhttp://www.chine-informations.com/guide/chine-nouvelle-xinhua_1794.html


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Afrique CULTURE Voix dAfrique Felwine SARRUn tre de sensibilit et de

courage

Felwine Sarr lundi19 juillet 2010

(AFP)

Compositeur interprte de lethnie des Srres, Felwine Sarr, professeur dconomie, pratique

aussi les arts martiaux. Pour lui, la littrature tmoigne de ce qui existe et cre un imaginaire de

la ralit en rendant hommage au pass. Voyageur et philosophe, il souligne que la vie en

Afrique enseigne que lhomme nest point rductible sa dimension conomique

Une petite gne mhabita lorsque lon me emana e faire un papier sur les 50ans inpenance ucontinent africain, de raconter ce demi-sicle en prenant une perspective personnelle. Je souponnais quele lecteur attendait peut-tre de moi que je fasse quelque chose comme un bilan conomique etsociopolitique de ce demi-sicle e souverainet politique, et que fatalement jy ise quelque chosecomme: lAfrique na pas coll, ailleurs que pouvais-je ire autre, ntait-ce pas un fait attest partous les indicateurs? Peut-tre sattenait-on aussi ce que janalyse les causes e ce retar et/ou que jeprojette des espoirs, ou mme que je dconstruise un discours afropessimiste par un optimisme ncessaireet pathtique avec es phrases u genre: lAfrique, bien sr que cest le continent e lavenir! niant parla mme occasion sa prsence au temps prsent. Cette gne persistante sest peu peu issipe lorsquemest venue lie e parler plutt e Prsence et e Parole. Dinterroger la prsence ainsi que la prise eparole es Africains, rputs hommes e loralit, ans un mone o le temps sest acclr, o la parole

longue qui se dployait dans un temps infini est dsormais somme de se contracter, de parer au plusurgent et accorer son mtre la nouvelle temporalit. Il ma sembl alors que jusque-l, la prise deparole es Africains stait principalement faite sur le moe justificatoire. Par le pass, justification delimportance e nos valeurs e civilisation, e nos ientits culturelles, e notre prsence au mone:contre-paroles et contrepoints ncessaires en ces temps-l. De nos jours, justification de nos capacits prendre le train du monde en marche, hausser notre rythme propre pour battre le bitume la cadencemondiale.

Rarement, trop rarement celle-ci ne sest installe sur le moe cratif, hors e la ialectique e raction-justification que lui imposrent les iscours racistes et nihilistes porteurs e liologie e la tabula rasa.Peut-tre tait-il temps, un demi-sicle plus tard, que cette parole se dise simple, nue, sans apprt, en


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ehors es valuations, simplement sur le moe libre e la prsence soi. Quelle se ise travers les lieuxmultiples quelle habite: corps, marche rythme, anse, vtements, habitat, musique, littratures, art devivre, savoirs traitionnels et sciences moernes, mtaphysiques et cosmogonies, quelle ise lhommequelle a contribu ifier.

Aussi, ai-je sir rompre avec les catgories habituelles e lanalyse et u bilan en rpuiant, malgr leurutilit relative, les critres valuation que sont inicateurs socio-conomiques et sociopolitiques. Une descatgories frquemment utilise est la relative richesse ou pauvret une nation, apprhene par sonproduit intrieur brut ou son indice de dveloppement humain. Ces agrgats ne se contentent pasiniquer un seuil quantifi e bien-tre conomique et social quil est souhaitable atteindre pour unmieux-tre des populations, mais classent et hirarchisent les nations sur une chelle norme, en premierset en erniers, en ous et en nuls, comme ans une salle e classe lcole primaire. Cest ainsi quecertaines nations se retrouvent pays plus pauvres ou pays moins avancs u mone, penant que autrescaracolent en pole position et eviennent lhorizon atteinre, le mole imiter y compris jusque ansses ombres. Ces indicateurs censs les qualifier et les dsigner, que disent-ils essentiel e leur tre au

mone? Jai toujours ressenti errire linnocence objective et chiffre e ces inicateurs signant lesAfricains, comme pauvres ou sous-dvelopps, la courbure idologique et la vision unilatrale delexistence ainsi projete. Jai toujours peru ce que ces qualificatifs sous leur apparente objectivit avaienterron, e partiel, e limitatif; jai galement not le sir e confinement ans une imensionhandicapante de la part de ceux qui prfraient ne voir les autres qu travers cette lucarne. Il ne sagit pase nier es squilibres conomiques et sociaux qui existent et l et quil faut imprativementrsorber, mais ce qualificatif (pays pauvres) rduit non seulement la richesse ses dimensions montaireset pcuniaires, omet toutes les richesses immatrielles qui constituent lhomme et font sa qualit, limite lechamp valuation et surtout le fausse en faisant passer lavoir avant ltre, la quantit sur la qualit, lamatire avant lEsprit. Cest hlas aucur e cette perspective inverse e lhomme que nous sommespresque toujours invits formuler nos valuations et nos jugements. Cest ce care e rfrence quil

convient abanonner. Il ne sagit point une ruse e Norman pour viter e voir es ifficults bienrelles. Il sagit e remettre les choses leur juste place et sil faut faire une valuation, cest bien sous lerapport e la qualit tre quil convient e le faire. Ce que la vie ans ce continent enseigne, cest quelhomme nest point rductible sa dimension conomique.

Lors e mon retour sur le continent, lune es premires choses qui me frappa fut le caractre non policu langage. Lon nommait les choses telles quelles taient ou telles quelles apparaissaient. La paroledsignatrice y tait encore sauve des euphmismes qui transforment un aveugle en non-voyant et unmassacre en dgts collatraux.

La parole dit la prsence. La prsence est fille de la persistance de notre tre au monde, elle somme les

expriences, les vcus, les tribulations, les accomplissements: toutes les imensions u vcu un peuple sesubsument et se refltent ans lacte e sa prsence au mone. Le bilan e ce emi-sicle pass des paysafricains, mais galement de son histoire plus ancienne, est dans sa qualit de prsence au monde. Cetteprsence it le temps pass, prsent et suggre l-venir. Elle tient lieu e bilan car en elle sest oprelalchimie es expriences iverses. Ces cinquante ernires annes sont ans cette prsence, celle-cireflte ce qui a rsist au temps, ce qui sest aapt, ce qui sest issip. Que it cette prsence: quelhomme africain est un tre riche expriences e vie, e sensibilit, e gnrosit, e courage, acuitde regard sur la condition humaine, que cest un tre vibrant e vie qui ayant explor tous les versants e lacondition humaine se tient l et offre au monde ses lans.


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Ces ernires semaines, jai rencontr des jeunes lycens et tudiants pour changer autour de lalittrature, ici au Sngal et au l-bas au Rwana. Jai t frapp par leur vivacit, leur intelligence, lacuitu regar quils portaient sur le mone, galement par leur soif. Eviemment, il faudra consolider lescares e lpanouissement e cette vitalit borante. Mais ce pays, le Rwana, ans un lan collectif et

conscient construit ces cadres grande vitesse: environnement, organisation sociale, conscience collective.

Jai choisi une perspective rwandaise pour parler de prsence, car ici dans la rgion des Grands Lacs, toutela conition humaine est runie, ses faces sombres et claires sy font contre-jour.

Dabor, la prsence majestueuse es lments: lacs, rivires, montagnes, volcans, rizires, champs demas, e caf, bananeraies, marais, champs e papyrus

Ensuite, la prsence es grimpeurs es hauts plateaux: efforts constants hommes poussant esbicyclettes charges sur des pentes montagneuses, funambules du vide, muscles tendus, rsolus dans uneffort promthen gravir les imensions e ltre.

Enfin, la prsence es voix e la sensibilit en la personne e Carole Karemera borante nergie et egnrosit, rentre au Rwanda y vivre et crer un centre culturel (Ishyo) o elle avive lurgence uneparole cratrice, rparatrice de liens sociaux, la seule qui peut-tre nous sauvera car la seule capable deconstruire un vivre ensemble: lart.

Ce que ces peuples Afrique enseignent, ce que isent leurs paroles, cest laspiration une prsence aumeilleur de soi-mme, en dpit des contextes internes et externes parfois difficiles.

Voici un pays qui en 1994 a travers un gnocie qui a fait plus un million e morts. Aujourhui, il estport par des femmes et des hommes qui avec ardeur et mthode reconstruisent leur conomie, leur vivre-

ensemble, leur esprance. Un regar mme furtif ne peut qutre frapp par la propret e Kigali, lesquestions environnementales y sont rigoureusement prises en charge: interdiction des sacs en plastique,tolrance zro la corruption, travaux communautaires se chargeant e la propret e la ville, lareur ela reconstruction soutenue par les Rwanais e lintrieur et ceux e la iaspora aboutit une croissanceconomique soutenue depuis quelques annes, mais plus important encore retisser et renouer, lestresses du vivre-ensemble. Dans ce pays o lenseignement se fait s le primaire en kinyarwana jusquaubut e collge, avant tre relay par les langues trangres, la jeune gnration ne aprs 1994 estfire tre rwanaise et sait que son avenir est la porte e son areur. Preuve simple que lesdsquilibres socio-conomiques une nation peuvent tre rsorbs, quelle quait t sa situation edpart, il suffit que la foi et le labeur sen mlent. Si tout ceci est possible ici, malgr le rame rcent, alest ailleurs sur le continent

Au moment o je finis ce texte je suis Giseny en face u lac Kivu, es vaguelettes sabattent sur le rivagecomme ceux une mer mineure, Goma proche, encercle par ses volcans, scintille. Cette ville frontalireentre le Rwana et le Congo flotte ans une humeur bucolique. Si lHomme est la fin, le but e laventure,lHomme y est j riche, plein. Ceux qui par choix ou ncessit usent de peu des ressources de cetteplante, lont ifi et humanit borante lont linvesti.


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Afrique FRANCOPHONIE Les finalistes de ldition 2010 du Prix

des cinq continents de la FrancophonieLes 10 romans slectionnsRetenus parmi un grand nombre de romans concourant la 9e dition du Prix des cinq

continents de la Francophonie, dix ouvrages finalistes ont t slectionns par les reprsentants

des quatre comits de lecture : lAssociation Entrez Lire de Belgique, lAssociation des crivains

du Sngal, lAssociation du Prix du jeune crivain francophone et le Collectif des crivains de

Lanaudire de Qubec ont slectionn.Vendredi 16 juillet 2010

Le jury*, prsid par le Hatien Lyonel TROUILLOT, dsignera le laurat parmi les dix finalistes le 27 septembreprochain. Le prix qui rcompense tous les ans un roman expression franaise, sera remis le 22 octobre Montreux (Suisse) par Abdou Diouf, Secrtaire gnral de la Francophonie, en marge du XIIIe Sommet des chefs

tat et e gouvernement e la Francophonie.

Les dix romans finalistes la 9e dition du Prix des cinq continents de la Francophonie sont :

LAim de juillet de Francine de MARTINOIR aux ditions Jacqueline Chambon (France)

Les aubes carlates de Leonora MIANO aux ditions Plon (Cameroun)

La conscience liah e Guy LALANCETTE aux itions VLB (Canaa-Qubec)

Jaimerais revoir Callaghan e Dominique FARBRE aux itions Fayard (France)

Maleficium de Martine DESJARDINS aux ditions Alto Inc. (Canada-Qubec)

Nos silences de Wahiba KHIARI aux ditions Elyzad (Tunisie)

Les petits de la guenon de Boubacar Boris DIOP aux ditions Philipe Rey (Sngal)

Ru de Kim THUY aux ditions Liana Levi (Vietnam-Canada-Qubec)

Sous la tonnelle de Hyam YARED aux ditions Sabine Wespieser (Liban)

Terre des affranchis de Liliana LAZAR aux ditions Gaia (Roumanie-France)

Le prix est ot un montant e 10 000 euros. LOrganisation internationale e la Francophonie assurera lapromotion du laurat sur la scne littraire jusqu la proclamation u prochain laurat. Illustration e laiversit culturelle et e la vivacit e la langue franaise, les auteurs es romans en lice pour lition 2010taient ressortissants des pays suivants : Algrie, Bnin, Cameroun, Canada-Qubec, Communaut franaise deBelgique, Congo, Cte Ivoire, Djibouti, France mtropolitaine et Outre-mer, Gabon, Hati, Iran, Liban, Mali,Maroc, Roumanie, Sngal, Suisse, Togo, Tunisie et Vietnam.* Le jury est compos de : Lise Bissonnette (Canada-Qubec), Monique Ilboudo (Burkina Faso), Paula Jacques(France-gypte), Vnus Khoury-Ghata (Liban), Pascale Kramer (Suisse), Jean-Marie Gustave Le Clzio (Maurice),Henri Lopes (Congo), Ren de Obaldia (Hong Kong), Lela Sebbar (France-Algrie), ainsi que Kossi Efoui (Togo),laurat du prix 2009 qui sige pour cette session.Pour plus informations : le site de la Francophoniewww.francophonie.org
http://www.francophonie.org/http://www.francophonie.org/http://www.francophonie.org/http://www.francophonie.org/


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Afrique POLITIQUE Le test de l'entonnoir...Jean-Michel Plouchard16/07/2010 16:12:01

Etienne Leenhardt, journaliste France 2, et grand spcialiste de l'Afrique. Tellement grandspcialiste que pour lui il n'y a pas de dictature en Afrique francophone ! Et qu'il nousexplique mme pourquoi : ils sont tous tout blanc, les joyeux prsidents africains...

Certes, lundi soir, nous avons eu droit un petit chef d'uvre en matire de blanchissage,

accompagn d'un lger passage de brosse reluire. Mais quand mme ! On n'est pas oblig

d'utiliser la langue de bois pour blanchir les pompes, force, a raye.

Petite explication de texte, selon Monsieur Leenhardt, "certes, le panorama n'est pas entirementglorieux, mais il n'est pas non plus sans espoir, sur le plan politique, il n'y a pas de dictature en Afrique

francophone..." Et de nous l'expliquer sur une carte : "Il y a ces pays o les fils succdent leurs pres" !

Mais non, mais non, ce n'est en rien de la dictature, juste une "tentation hrditaire", et ils russissentmme se faire lire, trs dmocratiquement comme au Togo, au Gabon, et probablement bientt auSngal... "Il y a ses prsidents qui semblent tre dsigns vie..." Et non, ce n'est vraiment pas de ladictature, ils ont t lus trs dmocratiquement et mme, pour certains, trs dmocratiquement rlus,comme au Cameroun, ou au Tchad...

Et puis "il y a des russites", peu importe qu'elles soient "relatives" Elles ont des "des lections et uneopposition dignes de ce nom" comme au Bnin, ou au Mali... Sur sept pays mentionns par MonsieurLeenhardt (et heureusement qu'il n'en mentionne que sept) qu'importe s'il n'y a que deux "russitesrelatives", et qu'importe aussi si dans les autres ni les lections, ni l'opposition ne soient pas "dignes de cenom"... Il n'y a pas de dictature politique en Afrique Francophone !

Alors merci Monsieur Leenhardt pour cette petite leon de gopolitique, vous avez droit la toutepremire place au grand test de l'entonnoir. Tiens, un petit exemple, au Togo, o Faure Gnassingb,prsident depuis 2005, a t lu trs dmocratiquement aprs avoir t dsign par son pre, feu leprsient Gnassingb Eyama. Au Togo o Amnesty International et lAcat-France l'ont appel, Monsieurle Prsident de pre en fils, le lundi 25 avril 2010 mettre un terme l"impunit" qui "perdure toujours"ans le pays, cinq ans aprs les violences politiques avril 2005. Et avril 2005, c'tait quoi ? Bien, la ate eson lection ! Et circulez, il n'y a rien voir. Au Togo toujours, o la FIDH nous relate que "le 14 avril 2010vers 16h, es forces e genarmerie ont fait irruption au sige u principal parti opposition, lUnion esforces e changement (UFC) o taient rassembls es militants e iffrents partis opposition runissous la bannire du Front rpublicain pour lAlternance et le changement (FRAC). Les forces e lorre ont

violemment dispers la runion coups de matraque et ont arrt prs de 77 personnes qui ont tsoumises des traitements dgradants et inhumains et notamment roues de coups pendant leurdtention. Les personnes arrtes ont finalement toutes t relches le jour mme et le lendemain. Lesforces de scurit ont, lors de leur intervention, emport du matriel informatique et de nombreux autresobjets (tlphones, sommes argent, ocuments, etc)."

Bien oui, quoi ! Mais non, mais non ! Ce n'est pas de la dictature !

Et aller, un petit coup de brosse blanchir sur quelques autres des trs dmocrates prsidents d'Afriquefrancophone.


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1. Paul Biya, prsident du Cameroun depuis 1982, et trs dmocratiquement lu par trois fois (aprs avoirfait modifier la constitution sa mesure).

2. Idriss Dby Itno, prsident du Tchad depuis 1991, et trs dmocratiquement lu par trois fois (aprs avoir

fait modifier la constitution sa mesure).

3. Ali Bongo, tout rcent prsident du Gabon, lu trs dmocratiquement en 2009, aprs 42 ans de trsdmocrate prsidence de feu son cher papa, Omar Bongo.

4. Ou encore Karim Wade, pas encore prsident du Sngal, mais qui aimerait bien succder son cherpapa Abdoulaye Wade, g de plus de 80 ans.

Et ceci pour ne prendre que les exemples cits par Etienne Leenhardt !

Alors oui, moi je pousse mon cocorico, a a du bon (la francafric, pardon,) la colonisation !

Et comme il se passe des trucs vraiment gniaux en ce moment. Bien oui, les jeunes de l'UMP, ils "utilisentdes mthodes trotskistes". Mon cocorico, je vais aussi le tenter sur l'air de l'Internationale...


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Amrique ETATS-UNIS Ce qui va changer Wall Street

Pierre-Alexandre Sallier lundi19 juillet 2010

La rforme de Wall Street porte le nom des parlementaires B. Frank (gauche) et C. Dodd (droite). (Keystone)

Le Snat entrine une refonte cruciale du systme financier. Le tour des points clefs de la

rforme

Tout au long de la semaine, les derniers parlementaires rpublicains se sont rallis la rforme du systmefinancier ngocie sous lgie e eux figures mocrates u Congrs, le snateur Chris Dodd et lereprsentant Barney Frank. Son aoption par le Snat, jeui, a mis un terme es mois intenses

ngociations ans les coulisses e Capitol Hill. Et signe une victoire lgislative cruciale pour laministrationObama.

Les 2300 pages du texte sont prsentes par leurs instigateurs comme la plus grande refonte du systmefinancier epuis les annes 30. Censes corriger les excs e lre e la rgulation tout va entamesous la prsidence Reagan elles tendent le contrle des agences fdrales sur des pans entiers de lafinance leur chappant jusque-l. La gurilla livre par les lobbies de Wall Street et des compromis dedernire minute ont cependant dulcor les aspects les plus durs du projet initial. La mise en application decette loi Dodd-Frank sur la rforme e Wall Street prenra en outre es annes: le texte prvoit icterplus de cinq cents nouvelles rgles.

Surveiller les marchs des produits drivs

Cest le versant crucial e la loi. Mettre e lorre ansles changes de gr gr de produits drivs aucur e la crise, ont le montant notionnel passe 600 000 milliards de dollars. Comment? En imposantque ceux-ci soient orchestrs par des chambres de compensation, qui imposeront un systme de dpts degarantie.

Ceci permettra de mieux surveiller les produits complexes RMBS et autres CDO par le biais desquelsWall Street a russi empaqueter es millions es prts immobiliers. Mais aussi encarer les contratsswaps chappant tout contrle via lesquels les institutions financires ont investi en masse dans leptrole ou les produits alimentaires.
http://popwinopen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=1.0.1132424083%27)http://popwinopen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=1.0.1132424083%27)http://popwinopen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=1.0.1132424083%27)


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En Europe, la Commission proposera lautomne linstauration une plate-forme centralisant le ngoce dedrivs. A noter que les Etats-Unis ninterisent pas certaines pratiques spculatives comme en Allemagne.

Contrler le risque systmique

La Rserve frale na pas vu venir la crise. Une surveillance renforce es interpenances entre lesgrandes banques sera confie un super-rgulateur, le Financial Stability Oversight Council. Appel serunir pour la premire fois dans trois mois, celui-ci pourra forcer une institution mettre plus de fondspropres de ct ou cder des activits si elle reprsente un risque pour le systme financier.

En Europe, les comptences du futur comit du risque systmique ainsi que celles des autoritssupranationales surveillant banques, assurances et marchs, font toujours lobjet e issensions.

Aux Etats-Unis, la loi Dodd-Frank ne fixe aucun plancher en matire e fons propres. A lorigine le projetde loi envisageait que les banques prsentant un risque systmique dtiennent un dollar de capital pour

15 dollars emprunts. Une limitation finalement laisse la discrtion de la Fed.

Lors du dernier sommet du G20, plusieurs paysont le Japon, lAllemagne, la France ont milit pour unreport de la mise en place de normes internationales plus strictes en matire de fonds propres les rglesde Ble III prvues pour 2012. Afin viter que leurs banques ne ruisent leurs prts es conomiesfragilises.

Grer les banques dites too big to fail

Comment grer es tablissements evenus tellement gros quils ne peuvent tre abanonns la faillite?Et ce, sans mobiliser un plan e secours tatique? Lie initiale un fons assurance e 150 milliards de

dollars abond par le secteur financier a t abandonne. Les futurs sauvetages seront financs par unprt du Trsor, remboursable par les banques. Ce qui signe la fin e la garantie implicite accore par lEtataux plus grandes banques. La FDICagence qui a liqui e izaines tablissements epuis 2007 verrases moyens renforcs, afin e pouvoir manteler les plus gros conglomrats. Lie e limiter office lataille des banques a t carte.

Limiter la spculation pour compte propre

Ce qui a t baptis la rgle Volcker, u nom e lancien responsable e la Fe conseillant Barack Obamaevait tre lautre point crucial e la loi: limiter rastiquement voire interdire la spculation desbanques pour leur propre compte. Une version trs amoindrie en a t retenue. Elle imposera ainsi que les

participations des banques dans des hedge funds ne dpassent pas 3% de leur capital.

Protger les clients

Les abus du pass notamment en matire de prts immobiliers ont conduit les parlementaires exigerla cration une agence e protection es clients es socits financires. La Maison-Blanche lavait, lorigine, imagine inpenante, au gran am u secteur. Cette agence sera finalement chapeaute parla Rserve fdrale.

Surveiller les agences de notation


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Au regar e leur rle ans la bulle es subprime, les agences e notation ne sen tirent pas si mal. Leursvaluations pourront certes faire lobjet de poursuites en justice. Le gendarme des marchs la SECinterit la notation un vhicule e titrisation par lagence participant sa conception.

En Europe, un nouveau rglement communautaire applicable en dcembre imposera ces agencesdtre enregistres auprs es rgulateurs es Vingt-Sept.

Hedge funds en libert conditionnelle

Ces fonds alternatifs redoutaient un tour de vis rglementaire autrement plus svre. La nouvelle loiprvoit que ceux qui sont confis plus de 150 millions de dollars voient dsormais leurs activitssupervises par la SEC ici un an. Ils evront fournir es informations sur les stratgies quils utilisentpour spculer, afin de dtecter un ventuel risque systmique. Si un de ces fonds devient trop grand outrop risqu, il sera plac sous la supervision de la Fed.

En Europe, le vote de la directive AIFM sur les fonds alternatifs a t repouss septembre.

Pas de limite des bonus

La limitation des bonus verss aux cadres de la finance est carte; contrairement aux mesures quiviennent tre votes par le Parlement europen, qui imposent que les primes payes comptant nepassent pas 30 40% u total e la rmunration. Ceci nempche cepenant pas un urcissement esconditions de rmunration des dirigeants de toutes les entreprises cotes aux Etats-Unis: si les comptesde la socit venaient tre rviss la baisse, ceux-ci devront rembourser les primes excessives perues.

Taxe bancaire carte

Alors que les Europens voulaient faire de la taxe bancaire une cause mondiale, le Congrs amricain a faitpasser la trappe son projet initial de prlever de 19 milliards de dollars sur les banques.

La France, lAllemagne ou la Grane-Bretagne ont, elles, adopt un impt spcifique.


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Asie Chine investissements trangers directs en hausse de 19,6%

en Chine au premier semestre 2010


Les investissements trangers directs ont augment de 19,6% en Chine, au premier semestre, et

ont atteint 51,43 milliards de dollars a indiqu, ce jeudi, Liu Yajun, le directeur du service de

l'Administration des investissements trangers du ministre du Commerce.

Celui-ci a prcis lors d'une confrence de presse que, pour le seul mois de juin, ces investissementsavaient augment de 39,6% par rapport juin 2009 12,51 milliards de yuans. Il s'agit de la onzimehausse mensuelle conscutive.

Au cours du premier semestre, le gouvernement chinois a approuv la cration de 12 400 dossiers

d'investissement soit une augmentation de 18,8% en glissement annuel.

Au cours du seul mois de juin, 2 739 socits trangres ont t autorises s'tablir en Chine soit uneaugmentation de 8,3% par rapport la mme priode de 2009.

En ce qui concerne les rgions o se sont dirigs ces investissements, les augmentations sontrespectivement de 19,3% pour la Chine de l'Est, de 22,7% pour la Chine centrale et de 20,8% pour lesrgions moins dveloppes de l'Ouest du pays.

Selon les chiffres du ministre du Commerce, 53,7% du commerce extrieur de la Chine a t ralis, aupremier semestre 2010, par des socits trangres.

Le directeur du service de l'Administration des investissements trangers du ministre du Commerce asoulign que des incertitudes psent sur le second semestre 2010 en raison de la situation conomiqueintrieure et de l'imprvisibilit de la reprise de l'conomie mondiale.

Ce responsable a aussi fait remarquer que les tudes ralises par les organisations internationalescontinuaient classer la Chine parmi les endroits qui attiraient le plus les investissements trangers.
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Asie CHINE Le revenu fiscal de la Chine en hausse de 27,6% au

premier semestre 2010

LE 15.07.2010 14:39 - MODIFI LE 15.07.2010 16:20 | 2010CHINE NOUVELLE

Le revenu fiscal de la Chine a augment de 27,6% dans les 6 premiers mois 2010 par rapport

l'anne prcdente pour atteindre 4 330 milliards de yuans (639,74 milliards de dollars

amricains), a dclar jeudi le ministre des Finances (MOF).

De janvier juin, le revenu des taxes s'est lev de 30,8 % par rapport l'anne prcdente pour atteindre3 860 milliards de yuans, a annonc le ministre dans un communiqu publi sur son site internet officiel.

Sur ce total, le revenu fiscal du gouvernement central a progress de 28,6%, 2 280 milliards de yuans,alors celui des collectivits locales a atteint 2 060 milliards de yuans, en hausse de 26,5 %.

Selon le communiqu, la rapidit de lacroissanceconomique est l'une des causes principales de la vitessed'augmentation du revenu fiscal.

L'conomie chinoisea enregistr unecroissancede 11,1% en base annuelle durant les six premiers mois etde 10,3% au deuxime trimestre, a indiqu jeudi le Bureau d'Etat des Statistiques.

La rapidit de lacroissancedes recettes fiscales se reflte dans les hausses de l'indice des prix laconsommation (IPC) et celui des prix la production (IPP), qui ont respectivement progress de 2,6% et de6% de janvier juin, contre des baisses de 1,1% et de 5,9% pendant la mme priode de l'anne dernire,ajoute le communiqu.

Cette augmentation du revenu fiscal s'explique galement par une base de comparaison relativement bassede la mme priode de l'anne 2009 o le revenu fiscal avait diminu de 2,4% en raison de la rcessionconomique mondiale.

Les chiffres publis par le MOF montrent galement que, pour le mois de juin, le revenu fiscal de la Chine aatteint 787,94 milliards de yuans, soit une augmentation de 14,7% par rapport l'anne prcdente. Cetaux d'augmentation mensuel est en baisse aux 20,5% enregistrs en mai.

Le ministre attribute la baisse de ce taux decroissanceen juin une base de comparaison relativementleve, car le revenu fiscal de juin dernier tait en hausse de 19,6 % aprs un dlin de 9,9 % dans les quatre

premiers mois et une augmentation de 4,8 % en mai 2009.

Le ministre a prvu que lacroissancedu revenu fiscal pourrait continuer ralentir au second semestre,car la base de comparaison tait leve en ce qui concerne les prochains mois.

Au premier semestre, les dpenses du pays ont atteint 3 380 milliards de yuans (+17%), celles dansl'ducation, la scurit sociale et l'emploi taient les plus importantes.
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Asie CHINE La lutte contre la corruption s'intensifie contre les

fonctionnaires

LE 15.07.2010 10:36 - MODIFI LE 15.07.2010 11:06 | 2010 CHINE INFORMATIONS

La lutte contre la corruption s'intensifie contre les fonctionnaires

La Direction gnrale du Comit central du Parti communiste chinois et la Direction gnrale du Conseil desAffaires d'tat ont publi dimanche 11 juillet, une nouvelle rgle visant lutter contre lacorruptiondesfonctionnaires chinois. Cetteloiles obligent dclarer leurs revenus, investissements et patrimoines.

Dclarer ses revenus, et son patrimoine

Cette mesure oblige lesfonctionnairesdu plus petit au plus grand chelon, dclarer chaque anne leurssalaires et toutes autres sources de revenus. Il s'agit l de leurs biens et ceux de leur famille, de leursinvestissements et des emplois de leurs conjoints et enfants.

Le contrle ira jusqu' dclarer sur des membres de leurs familles vivent l'tranger, et si il y a unchangement de situation: divorce, naissance, dcs... Auquel cas, lesfonctionnairesseront sanctionns.

Cette mesure n'est pas la premire, en effet, en janvier 2010, la 5me session plnire de la 17eCommission centrale du Contrle de la Discipline du PCC, stipulait que les organes du Parti, tous lesniveaux, devaient fournir tous les renseignements sur leur situation familiale. L'objectif tant d'empchertout abus de pouvoir, decorruptionet de participation des activits illgales. Le communiqu de la 5me

session indiquant que des contrles seraient effectus sur les donnes fournies par les cadres dont lafamille se trouve l'tranger.

De nombreux textes de loi dits

Le 22 fvrier, le Bureau national de la Prvention de laCorruptionde Chine avait publi une circulaire sur letravail effectu en 2010. Celui-ci souhaitait tendre la lutte contre lacorruptionaux entreprises prives dscette anne. Le lendemain, le Comit central du PCC publie un code de dontologie destin ses cadres,"afin de garantir un travail honnte et de prvenir lacorruptionau sein du gouvernement". Ce code estcompos de "52 pratiques inacceptables".

Fin mars, le Comit central du PCC publie quatre rglementations destines aux responsables du Parti et augouvernement, afin de veiller ce qu'aucunes actions illgales ne soient perptres au sein mme de l'tat.

Le 17 mai, La Commission centrale du contrle de la discipline du PCC a rendu publique une srie derglementations, avec les sanctions appropries, contre les cadres du Parti qui auraient des intrts dans lesecteur immobilier. La Commission centrale s'attaque l'une des branches dures de lacorruption.

Le 29 juin, la Commission centrale du Contrle de la Discipline du PCC a publi une explication sur lessanctions prvues en cas de voyage l'tranger financ par des fonds publics. Les mesures allaient dumaintien des membres du Parti avec mise l'preuve la destitution de toutes fonctions l'intrieur duParti. En cas d'offense aggrave, une expulsion du Parti est envisageable, indique Le Quotidien du Peuple.
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Le gouvernement chinois tente cote que cote d'radiquer lacorruptionsur son territoire, afin dediminuer les ingalits sociales, et de permettre au dveloppement "harmonieux" de la socit chinoise.

He Guoqiang, figure de la lutte contre la corruption au PCC

N 1943, XiangXiang dans la province de Hunan, He Guoqiang est membre du Comit permanent duBureau politique du Comit central du PCC, secrtaire de la Commission centrale de Contrle de laDiscipline du PCC et chef du Dpartement de l'Organisation du Comit central du PCC.

En charge de la discipline au Parti Communiste Chinois, il a mis l'accent jeudi 8 juillet, lors lors d'un forumavec des reprsentants des services anti-corruption de villes et dez districts, "sur la ncessit de recruterdavantage defonctionnairesspcialiss dans la lutte contre la corruption".

Le gouvernement chinois a form en 2009, plus de 2.000fonctionnairesanti-corruption sur le plannational, et plus de 400fonctionnaires au niveau municipal, en juin 2010.

Cline Tabou,http://celinetabou.wordpress.com

Asie CHINE Justice Corruption la justice chinoise a rcupr 4,62

milliards de dollars depuis 2005


La justice chinoise a rcupr 31,26 milliards de yuans (4,62 milliards de dollars) par le biais

d'enqutes et de poursuites dans des affaires de corruption entre 2005 et le mois de mai de

l'anne, indique le Parquet populaire suprme de Chine.

Les parquets du pays ont eu connatre 146 570 affaires decorruptionimpliquant plus de 170 000personnes, prcisent les chiffres rvls mercredi lors d'une confrence nationale sur la lutte contre lacorruptionet les crimes relatifs au travail.

Parmi les personnes qui ont t entendues, 13 192 fonctionnaires taient du niveau du district ou au-dessus. Par ailleurs, 8 776 des affaires traites concernaient, chacune, des fonds de plus d'un million deyuans, ajoute le Parquet populaire suprme.

Pendant la mme priode, les procureurs ont apprhend 6 148 fugitifs impliqus dans des affaires decorruption, dont 71 vivant l'tranger.
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Europe Migrations, le poids de lhistoire

Sylvie Arseversamedi17 juillet 2010

Les migrations sont tout simplement une des faons dont les peuples voluent

Les pays velopps, souligne lOCDE ans un rapport publi mari, ont trop limit limmigration. Pour leursant conomique et dmographique, ils gagneraient se montrer plus souples et surtout augmenter lesefforts visant garer les migrants qui ont trouv sinsrer ans lconomie: intgration, naturalisation et garantie une protection gale en prioe e crise. Ce programme ict par le bon sens est aussi enature, terme, dsamorcer les angoisses identitaires sur lesquelles surfent aussi bien les mouvementsxnophobes que les intgrismes religieux en tout genre. Mais il est outeux quil soit suivi: pratiquementtous les partis europens se retrouvent aujourhui otages e mouvements populistes qui font un barragetrs efficace toute mesure favorisant laccueil es migrants.

Lhistoire es migrations dont Le Temps a feuillet quelques pages la semaine coule est faite decraintes semblables, nes une poque o on migrait le plus souvent les armes la main. Les invasionsbarbares, sur le modle desquelles ont aussi t imagines les migrations prhistoriques, les exodes forcspour cause e religion ou, avec les traites ngrires, exploitation conomique, nous ont laiss essouvenirs sanglants et parfois coupables qui ont jet une ombre angoissante sur les migrationsconomiques de grande ampleur commences au XIXe sicle avec le dveloppement des transports.

Mais cette histoire est aussi porteuse de quelques vrits rassurantes: les rencontres entre peuples quefavorisent les migrations, mme conqurantes, ne sont pas faites que de chocs des civilisations et, aposteriori, il est souvent ifficile y iscerner un vainqueur et un vaincu. Les valeurs ont nous craignons laperte au contact des nouveaux migrants extra-europens sont elles-mmes le produit de mtissagesculturels dont nous avons parfois perdujusquau souvenir. Finalement, les migrations sont tout simplementune des faons dont les peuples voluent. Et la question est peut-tre de savoir si la vieille Europe a encorele sir voluer.


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Monde MIGRATIONS Peuples en mouvementUn monde de migrants

Sylvie Arsever samedi17 juillet 2010

(Karel Prinsloo / Keystone)

Lpoque contemporaine voit les migrations avant tout comme es menaces pour lorre politique. Mais sile mouvement tait naturel? Et si les peuples ntaient pas ce quon croit?

Les Africains qui se pressent, au pril e leur vie, aux portes e lItalie et e lEspagne; les Nerlanais quitentent de sauvegarder leur modle de socit tolrante en la barricadant; les milliers de Darfouris, deTamouls ou Irakiens chasss e chez eux par les combats, linscurit et les perscutions Un nombrecrasant de nos contemporains sont concerns par la migration dsire, crainte, salvatrice ou invitablemais toujours hasareuse, loure e angers ou riche opportunits. On a it u XXe sicle que ctait lesicle des rfugis. Un enjeu majeur du XXIe apparat dj de savoir comment y seront traites lesconsquences humaines de la mondialisation de lconomie.

Les reprsentations avec lesquelles nous affrontons ce dfi sont la fois hroques, delexpansion desidiomes indo-europensaux conqutes coloniales; ramatiques lorsquon songe aux exils bibliques ou auxperscutions religieuses u XVIe et u XVIIe sicle; et figures comme loccasion affrontements cisifso les civilisations jouent leur destin, sur limage ela chute e lEmpire romain en mains barbares,vignette centrale de thories du dclin occidental aux relents parfois ouvertement racistes.

Cette vision sest forge en bonne part au XIXe sicle autour e lie alors nouvelle e peuple, un groupehumain homogne dont le gnie propre, forg de gnration en gnration, le voue se choisir un destincommun et distinct en formant une nation. Un groupe dont, au dbut du XXe sicle, la base biologiquesera mise en rapport direct avec ses performances: angoisses dmographiques franaises, strilisations demarginaux en Sude ou en Suisse tmoignent du mme souci de prserver la race, socle de la nation,que lon retrouve, sous une forme lirante, aux fonements e lantismitisme nazi.

Au moment o linvention u peuple bouche sur la naissance e lItalie et e lAllemagne,les migrationseuropennes en direction des Etats-Unisexplosent: prs un emi-million de nouveaux arrivs chaqueanne entre 1847 et 1930 pour une population qui passe ans la mme prioe e 23 123 millionsinivius.
http://popwinopen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=1.0.1127640265%27)http://popwinopen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=1.0.1127640265%27)http://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/1d0671d2-8dd9-11df-b63e-ca915223c725/Les_Goths_tombeurs_de_Romehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/1d0671d2-8dd9-11df-b63e-ca915223c725/Les_Goths_tombeurs_de_Romehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/1d0671d2-8dd9-11df-b63e-ca915223c725/Les_Goths_tombeurs_de_Romehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/97300b06-8f70-11df-82a1-b63a5d5594b6/Ellis_Island_le_r%C3%AAve_de_limmigration_choisiehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/97300b06-8f70-11df-82a1-b63a5d5594b6/Ellis_Island_le_r%C3%AAve_de_limmigration_choisiehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/97300b06-8f70-11df-82a1-b63a5d5594b6/Ellis_Island_le_r%C3%AAve_de_limmigration_choisiehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/97300b06-8f70-11df-82a1-b63a5d5594b6/Ellis_Island_le_r%C3%AAve_de_limmigration_choisiehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/97300b06-8f70-11df-82a1-b63a5d5594b6/Ellis_Island_le_r%C3%AAve_de_limmigration_choisiehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/97300b06-8f70-11df-82a1-b63a5d5594b6/Ellis_Island_le_r%C3%AAve_de_limmigration_choisiehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/1d0671d2-8dd9-11df-b63e-ca915223c725/Les_Goths_tombeurs_de_Romehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/407a790e-8d2c-11df-b2b6-d100c632dd49/La_m%C3%A8re_des_migrations_les_Indo-Europ%C3%A9enshttp://popwinopen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=1.0.1127640265%27)


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Les mesures restrictives prises face cet afflux visent explicitement prserver le gnie des premierscolons les Anglo-Saxons protestants des influences pernicieuses des vagues ultrieures Chinois,Italiens, juifs e lEst Etenues lEurope, elles renront e plus en plus ifficile ces erniers chapperaux politiques antismites qui se mettent en place au lendemain de la Premire Guerre mondiale.

Elles reposent sur un prsuppos implicite destin une belle postrit: un monde normal est un mondeo chacun reste chez soi, derrire ses frontires. La migration est une irruption peu souhaite dans cettenormalit, quil sagit, pour le bien e tous, e maintenir un niveau aussi bas que possible. Cest encore laphilosophie qui sous-tend notre actuelle loi sur les trangers, dont la premire mouture date de 1924.

Le voyage, travers les ges cette fois, auquel nous avons convi les lecteurs du Temps la semaine coule,amne relativiser fortement cette conception, sinon la mentir. Ds son origine, lhumanit est enmouvement. Les langues et les gnes ont voyag, souvent ensemble ds la prhistoire, sur des distancesqui fient limagination.

Les empires mis en place aux poques historiques nont cess absorber es nouveaux venus, conquis ou,dj, migrants conomiques attirs par leur prosprit se prsentant parfois les armes la main. DelAntiquit tarive lan mil, lEurope occientale en voie e constitution a t confronte es vaguesrgulires e comptiteurs venus u Nor et e lEst, conqurants sireux, plutt que annexer enouveaux territoires, e sy imposer, e prfrence ans une position dominanteet e sy fonre.

Cest encore une forme e migrations les Croisades qui salue la monte en puissance de la papaut partir u XIe sicle; les reconqutes chrtiennes en Espagne musulmane en provoqueront autres lesexpulsions massives de juifs et de morisquesqui prfigurent la constitution, au XVIIe sicle, Etatsreligieusement homognes, soumis la foi u prince. Et promoteurs autres migrations forces pourlesquels sinvente le terme, estin un riche avenir, e refuge.

Les dparts pour cause de religion alimentent galement les migrations vers le Nouveau Monde, o ils secombinent toujours plus troitement avec lattrait une vie meilleure ans une imbrication e motivationsiologiques, politiques, et conomiques que les autorits qui sefforcent aujourhui encore erglementer les flux nont toujours pas russi dmler.

Ces mouvements de grande ampleur se droulent sur un fond lui aussi en mouvement: transhumancessaisonnires, vagabonages e munis la poursuite une subsistance, prgrinations e colporteurs, eclercs la recherche un matre outuiants en qute expriences et e iplmes, migrationsprofessionnelles en tout genre, au nombre desquelles il faut compter le service tranger qui a mis dessolats suisses isposition e pratiquement tous les souverains europens. Autant occasions

influences rciproques, e mtissages, et parfois aussi e solies incomprhensions, e prjugs et eperscutions.

Ceux qui partent ne sont jamais exactement ceux qui arrivent. La migration, souvent poursuivie surplusieurs gnrations, modifie ceux qui la vivent. Les contacts, mme violents, avec autres civilisationsinfluencent peu ou prou. Si certains chocs, comme celui impos par les conquistadors aux Amricains duXVIe sicle, sont assassins, il nest pas rare que es vaincus remolent e fond en comble la culture deleurs vainqueurs. On le savait. Mais lhistoriographie es ernires cennies a apport un lmentnouveau autrement perturbant: le mouvement, historique cette fois, ne se fait pas toujours dans le sensquon croit.
http://www.letemps.ch/serieshttp://www.letemps.ch/serieshttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f947938-8eb3-11df-990d-62c4424c51f2/Des_milliers_dexpulsions_pour_purifier_lEspagne_catholiquehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f947938-8eb3-11df-990d-62c4424c51f2/Des_milliers_dexpulsions_pour_purifier_lEspagne_catholiquehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f947938-8eb3-11df-990d-62c4424c51f2/Des_milliers_dexpulsions_pour_purifier_lEspagne_catholiquehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f947938-8eb3-11df-990d-62c4424c51f2/Des_milliers_dexpulsions_pour_purifier_lEspagne_catholiquehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f947938-8eb3-11df-990d-62c4424c51f2/Des_milliers_dexpulsions_pour_purifier_lEspagne_catholiquehttp://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f947938-8eb3-11df-990d-62c4424c51f2/Des_milliers_dexpulsions_pour_purifier_lEspagne_catholiquehttp://www.letemps.ch/series


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Un peuple nest pas une famille largie qui iversifie sa culture au fil e son expansion sur es terrestrangres. Mais un conglomrat e groupes et inivius origines iverses qui, un moment onn, sedfinissent une identit communepar laoption es valeurs tribales une minorit irigeante, par laconstitution de mythes originels communs, par la soumission une mme loi ou par la conversion

religieuse.

Ce phnomne, it e lethnogense, a abor t mis en vience travers ltue es peuples itsbarbares qui, u IIIe au Xe sicle e notre re, ont ferl sur le territoire e lEmpire romain Occient,o ils ont fond des royaumes plus ou moins durables, contribu nommer de nombreuses rgionsNormandie, Bourgogne, Lombardie, Bavire, Saxe notamment et servi de lointains prcurseurs des Etatsdont certainsFrance, Danemark, Allemagne ont galement conserv leur nom.

Les transformations et les assimilations auxquelles ces peuples nont cess e procer remettent enquestion limage un affrontement fatal entre un Empire cosmopolite et caent et e pures tribusnoriques venues renouveler son sang corrompu. Elles retentissent aussi sur autres sujets.

Peut-on par exemple continuer se reprsenter les migrations qui ont cr le bloc indo-europen laprhistoire comme lexpansion un unique mole linguistique et culturel partir un tronc commun?Mme si lmergence Etats moernes a sans oute restreint la plasticit ientitaire, es peuples ont-ils

jamais cess e simaginer par exemple, dans certaines banlieues du XXe et du XXIe sicle ou de serecrer sous des formes nouvelles comme certains mouvements indignes pourraient donner lepenser? De quel peuple font partie les Italo- et les Sino-Amricains aujourhui? Les questions posespour le peuple juif par lhistorien isralien Shlomo San(LT des 11.04 et 28.12.2009)peuvent tre reprisespour tous.

La virulence des ractions suscites, dans un contexte politique certes particulirement explosif par

louvrage e ce ernier,Comment le peuple juif fut invent,le montre. Un foss sest creus entre lesnotions une partie croissante es historiens et es anthropologues et les viences hrites esnationalismes qui continuent de dominer le dbat public.

En matire de migrations, ce ernier semble aujourhui ttanis par une ouble impossibilit. Celle, unepart, de freiner les flux importants gnrs par les inscurits et les ingalits conomiques dans un mondeglobalis. Et autre part, celle e limiter les gts politiques causs par la prolifration extrmismesconstruits sur lexploitation es angoisses ientitaires suscites, e part et autre, par ces flux.

Quant au regar es spcialistes, il nest sans oute pas entirement nu e biais iologiques dvelopps notamment en raction lhorreur es crimes commis par les nazis au nom e la race. Mais il

sappuie aussi sur es travaux approfonis et es connaissances nouvelles qui, toutes, apportent la visione lhistoire o salimente notre imaginaire es retouches quil ne evrait plus tre possible ignorer. Car sile mouvement est perptuel et si les peuples ne cessent de se crer et de se recrer, peut-tre peut-onaborer la question politique sous langle positif: comment faire pour que les migrations u XXIe siclesoient profitables tous?
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ee6a28f6-f32c-11de-9c3d-9431adc4afa9/Si_nous_prenons_Shlomo_Sand_au_s%e9rieux...http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ee6a28f6-f32c-11de-9c3d-9431adc4afa9/Si_nous_prenons_Shlomo_Sand_au_s%e9rieux...http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ee6a28f6-f32c-11de-9c3d-9431adc4afa9/Si_nous_prenons_Shlomo_Sand_au_s%e9rieux...http://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_le_peuple_juif_fut_invent%C3%A9http://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_le_peuple_juif_fut_invent%C3%A9http://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_le_peuple_juif_fut_invent%C3%A9http://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_le_peuple_juif_fut_invent%C3%A9http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ee6a28f6-f32c-11de-9c3d-9431adc4afa9/Si_nous_prenons_Shlomo_Sand_au_s%e9rieux...


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Monde COMMERCE Le G20 de Toronto na pas tu le cycle de Doha

Ram Etwareea samedi17 juillet 2010Les ngociations restent bloques et les accors bilatraux se multiplient. Lambassadeur des Etats-Unis

auprs e lOMC, Michael Punke, estime que les pays mergents, notamment la Chine, oivent faire esconcessionsLors du dernier sommet du G20, les 26 et 27 juin Toronto, un fait majeur est pass presqueinaperu: labsence u prsident brsilien Lula da Silva. Officiellement, il tenait superviser les oprationsde sauvetage aprs les inondations dans le nord du Brsil. Officieusement, celui qui durant des annes arclam une plus large reprsentation des pays mergents dans la gouvernance mondiale avait renonc auvoyage en sachant que le Cycle e Doha ne ferait lobjet aucun engagement Toronto. Le Brsil tient laconclusion de Doha pour conqurir de nouveaux marchs.

Le G20 mentionne certes Doha dans ses rsolutions, mais contrairement aux prcdents sommets, il ne fixeaucune chance. Il va plus loin, en mentionnant, pour la premire fois, que les accords de libre-changebilatraux ou rgionaux taient des voies alternatives valables. Lors de leur djeuner le dimanche 27 juin,

les chefs Etat ont voqu e nombreux sujets, notamment le commerce, les subventions aux nergiesfossiles, une initiative anti-corruption et le changement climatique, selon une source qui y tait prsente.Le prsident amricain Barack Obama y a longuement parl de son attachement au libre-change, mais aaffirm que ltat es ngociations, lances en 2001, ntait pas satisfaisant pour les Etats-Unis. Il a aussifait comprenre quune conclusion e Doha tait possible si les pays velopps et mergents parvenaient trouver un compromis.

Etat dimpuissance

Labsence chance a t iversement interprte aprs Toronto. Lors un rcent symposium organispar le Groupe Evian, un groupe e rflexion e tenance librale, plusieurs orateurs ont estim, regret,

que Doha a t sacrifi sur lautel es accors bilatraux ou rgionaux. Pour Jean-Pierre Lehmann, lun eses responsables et professeur lIMD Lausanne, le G20 a ci e ne pas sortir Doha u coma. Amoins un changement attitue, lOrganisation moniale u commerce va rester ans un tatimpuissance pendant longtemps, dit-il. Cette dclaration rejoint celle de Pravin Gordhan, ministre sud-africain u Commerce, qui a estim que Doha est proche e la mort. Ce nest pas lavis de son homologueindien Anand Sharma qui demande de dnouer les ngociations pour donner un coup de fouet aucommerce.

Tout va bien

A lOMC, les responsables refusent e se laisser gagner par le pessimisme. Tout va bien, explique un hautcadre. Les ngociations techniques se poursuivent chaque jour. A la fin, il appartiendra aux politiques deprenre leurs responsabilits. Pour notre interlocuteur, le manque engagement u G20 ne signifie pas lamort de Doha. Cest e linsanit e faire toujours la mme chose, jour aprs jour, et sattenre esrsultats diffrents chaque fois, dclare Michael Punke, ambassadeur des Etats-Unis auprs e lOMC,en citant Albert Einstein. Selon lui, le G20 na pas tu Doha et navait pas fixer chance comme par lepass. Les ngociations doivent se poursuivre Genve et il appartient aux pays mergents, notamment la Chine, e faire es concessions et permettre la conclusion e Doha. Et ajouter: La Chine sait cequelle oit faire pour assumer sa responsabilit en tant que nouvelle puissance conomique. A prsent,nous ne voyons pas engagement e sa part. Nous voulons e nouveaux marchs pour nos exportateurs.


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Monde ECONOMIE La dette asiatique devient un placement

incontournable

Rajeev De Mello*

Continent dont les rserves de changes ne cessent daugmenter, lAsie se profile comme la reine

de lpargne, des exportations et de la croissance. Sa dette nen devient ainsi que plus

allchante aux yeux des investisseurs trangers. Le point avec Rajeev De Mello, grant de Legg

Mason bas depuis cinq ans Singapour, aprs plusieurs annes passes Hongkong

Le Temps: Plusieurs banques centrales asiatiques ont rcemment relev leurs taux. Craignent-

elles un retour dinflation?

Rajeev De Mello:En Asie, la reprise a t particulirement forte aprs la crise de 2008. Un risque de

surchauffe, et onc inflation modre existe bel et bien. En Inde, la Banque centrale a dj relev sestaux irecteurs trois reprises pour prvenir une recruescence e linflation. En Chine, le taux un an esobligations e la Banque centrale a t augment e 1,76% 2,09% en but anne. Ces haussespourraient se poursuivre ans autres pays mais resteront contenues. Et il ne faut pas oublier que lesautorits avaient d couper les taux en urgence au plus fort de la crise.

Mais ces hausses de taux ne promettent-elles pas une baisse des marchs obligataires en Asie?

Pas ncessairement. En fait, ce sont les taux courts qui augmentent, mais les taux longs restentrelativement stables. Loin de pousser les marchs obligataires la baisse, on assiste souvent auphnomne inverse: la hausse des taux directeurs attire les capitaux et tend apprcier la monnaie locale,

ce qui ravive lintrt es investisseurs.

Vous semblez opter pour une augmentation de la duration des prts de votre portefeuille

Cest vrai. Non seulement le renement es obligations longues est plus lev, mais le risque de voir leurscours diminuer est galement plus faible par rapport aux chances courtes, prcisment cause desremontes de taux opres par les banques centrales. Nous pensons cependant que le march a anticipdes hausses e taux excessives. Enfin, il ne faut pas oublier que lAsie connat une croissance bien plus forteque autres rgions u mone, ce qui laisse prsager un intrt marqu pour ses obligations. Notamment,grce laugmentation es recettes fiscales gouvernementales de la rgion.

Cette forte croissance asiatique ne sera-t-elle pas remise en question par les problmes

budgtaires en Europe et aux Etats-Unis?

Ce nest pas le scnario que nous privilgions. Bien sr, les troubles rcents sur la ette grecque sontsuivis avec inquitue par les investisseurs asiatiques, qui craignent ventuels effets e propagation etune hausse gnrale e laversion au risque. Cela it, lAsie continuera vraisemblablement crotre emanire soutenue. Et la dette du secteur public et les dficits budgtaires gouvernementaux y sontgnralement bien moins levs. De plus, les stimuli fiscaux mis en place aprs la crise de 2008 ont tinvestis principalement dans les infrastructures non dans le sauvetage des banques ce qui devraitconforter ultrieurement la reprise en forme de V.


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Mais ne craignez-vous pas que la croissance molle de lOccident pnalise les exportations?

Il ne faut pas surestimer ce risque. Son impact sur la croissance evrait tre faible, moins quunercession globale rapparaisse. Par ailleurs, lAsie connat, epuis quelques annes, un rquilibrage e son

activit vers son secteur interne.

Les autorits chinoises ont rcemment dcid de laisser remonter le yuan. Faut-il sattendre

une apprciation des autres devises asiatiques?

Oui, mais cette apprciation evrait rester moeste. Elle permet notamment aux autorits attnuerlimpact ngatif une hausse u prix es matires premires sur la croissance. En termes de monnaie, nousrestons positifs sur la Chine, mais aussi la Core et la Malaisie. Dailleurs, nous avons choisi e maintenirnotre exposition envers ces evises ans le fons, sans effectuer oprations e couverture.

Les obligations asiatiques risquent de devenir trs demandes. Ces marchs ont-ils la capacit

dabsorption ncessaire?

Ce sont des marchs qui croissent rapidement. Par exemple, le march obligataire chinois augmente de34% par anne depuis cinq ans. Sa taille dpasse aujourhui celle u march alleman ou franais. Le grosdes missions en Chine demeure destin au march domestique et se compose encore principalementmissions gouvernementales. Mais le secteur priv met de plus en plus. Dernirement, il y a eu, parexemple, une grosse mission convertible de la Banque de Chine de 40 milliards de yuan [6,3 milliards defrancs].

En ce moment, vous privilgiez la dette indienne et indonsienne. Pourquoi?

LIne et lInonsie sont eux pays e forte croissance o les rendements obligataires sont levs pourun risque, somme toute, assez limit. De plus, nous pensons que les anticipations des oprateurs quant linflation future e ces eux pays sont exagres.

*Grant du fonds Legg Mason Western Asset Asian Opportunities.


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Economie TOGO la BIDC approuve 8,489 654 milliards Cfa pour six projets

du secteur priv

samedi 17 juillet 2010 - La Banque investissement et e veloppement e la Communaut conomiquees Etats e lAfrique e louest (BIDC) a approuv, jeui Lom, le financement e six projets u secteurpriv pour 8,489 654 milliards de francs Cfa, a appris venrei lAgence Xinhua auprs e cette institution.

Lapprobation est intervenue au terme e la 29e session orinaire u Conseil aministration e cetteinstitution financire communautaire e lAfrique e louest.

La situation de recouvrement u capital et es prts a t galement examin avec aussi lautorisation faite cette institution de mobiliser des fonds travers des lignes de crdit. Dans cette perspective, il a tci lautorisation e signature une ligne e crit e lordre de 100 millions de dollars avec le

gouvernement indien.

Selon le prsient e la BIDC, Christian Aovelane, l institution a financ es projets pour un montanttotal e 23 millions e ollars, soit 13,5 milliars Cfa. Il sagit un projet e construction hpital priv auBnin, le financement un htel 5 toiles Abuja au Nigeria, un projet en Cte Ivoire, et un autre auTogo pour la prise de participation au Fonds Gari qui intervient dans la garantie des investissements enAfrique.

La BIDC regroupe quinze pays savoir : le Burkina faso, le Cap- Vert,la Cte Ivoire, la Gambie, le Ghana, la

Guine-Bissau, la Guine, le Liberia, le Niger, le Nigeria, le Mali, la Sierra Leone, le Sngal, le Togo. Xinhua


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Enseignement TOGO MAROC O Se Trouve le Fonds pour les

tudiants togolais boursiers au Maroc ?

Vendredi, 16 Juillet 2010 16:19 - Nous vous envoyons ce mail pour vous faire part d'une situation laquelle sont confronts les tudiants togolais, boursiers au Maroc.En effet, les tudiants togolais boursiers au Maroc reoivent chaque fin d'anne, un complment debourses de l'Etat togolais pour compenser celui que l'Etat marocain leur octroie pour leur tudes. Cecomplment de bourses arrive en gnral au mois de Juin. Cette anne, les tudiants togolais ont attendudepuis Juin jusqu' Juillet mais rien n'est arriv.

Dans les investigations pour connatre la raison de ce retard, beaucoup de choses se rvlent: seloncertaines sources, les fonds ont t dbloqus depuis et seraient dj envoys l'ambassade du Togo quise trouve en Libye et qui grent les affairent des togolais au Maghreb. Mais pour des raisons qu'on ignore,ils ne veulent pas nous les donner. D'autres sources font tat du fait que les fonds n'auraient jamais quitts

le Togo. Tout ceci rend flou la situation ces jeunes tudiants que la Direction des Bourses et Stages avecMr LAMBONI en tte, a envoy au Maroc en assurant les parents qu'ils ne manqueront de rien et que labourse sera largement suffisante pour leurs besoins, ce qui est faux car cette bourse arrive peine faire lapriode laquelle elle est destine. A un moment donn, ils envoient un communiqu du ministre desfinances qui dit que les fonds sont dbloqus avec la liste de ceux qui doivent le recevoir, ce communiqutant sens tre publi au journal officiel de la rpublique. Du coup, les tudiants se demandent vraimentce qui se passe car c'est ce complment de bourse qui leur permet d'assurer la priode des vacances etpayer leur loyer et tout le ncessaire pour prparer l'anne venir. Certains tudiants sont con

Revue de Presse 18-19 Juillet 2010

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